[MJ13]Dead Space [Terminé]

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Sam 10 Jan - 19:02

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La gâchette ne cessait d’être actionnée délivrant une salve continu de mitraille destinée à stopper puis neutraliser les zombies qui lui faisaient face. Tout en continuant de tirer, Nyah se déplaça de quelques pas pour se rapprocher des autres. Pas question de lâcher ses cibles des yeux ou de tourner le dos à l’ennemi. Après quelques secondes, les deux créatures finirent par tomber face contre terre. Une injure s’échappa de ses lèvres. Il en avait fallu de la mitraille pour en venir à bout de ces créatures. Profitant de l’accalmie, elle fit le point sur les projectiles restants pour le fusil à pompe. Deux. Ce n’était pas suffisant aux yeux de la militaire qui se délesta de l’arme pour prendre en main son P-90. Elle perdait en puissance de feu mais gagnait en rapidité de tir.

Une détonation eut lieu la faisant sursauter avant de la faire pivoter et lever son arme dans la direction du tir. Une caméra venait de rendre l’âme, ce qui était une bonne chose. Pas d’autres dangers à première vue… Vu la fumée qui s’échappait du canon du pistolet, l’informaticienne était à l’origine de ce tir. La geek venait de gagner plusieurs points dans son estime. Il ne l’aurait pas pensé aussi doué en la matière. Beaucoup de civils n’auraient pas réussi un tel tir. Nyah s’apprêtait à la féliciter de vive voix lorsqu’un spectacle de son et lumière s’activa.

Le Major hurla de le suivre, ajoutant le geste à la parole. Nyah obéit se plaçant à l’arrière garde de manière à les couvrir au cas où. L’informaticienne étant juste devant elle, la militaire parvint à lui glisser quelques mots malgré le vacarme.


« Joli tir ! »

Pas sûre qu’elle l’ait entendu. Le groupe parcourait les couloirs à allure rapide. Nyah n’aimait pas ça et avait l’impression de foncer tête baissée dans une embuscade mais n’ayant d’autres idées, elle se contenta de la fermer. Au détour d’un angle, ils tombèrent sur un escalier. Là, le sourcil de Nyah manifesta toute la surprise de la jeune femme.

« Un escalier ?! Que fout un escalier dans un vaisseau spatial ?! On est pas à Versailles ici… »

Visiblement elle était la seule à ne pas comprendre ce qu’un tel édifice faisait dans un vaisseau. Souvent il y avait des ascenseurs, des téléporteurs mais un escalier, c’était une première et c’était risible. Elle en aurait une bonne à raconter à ses collègues en rentrant. Limite elle était déçu de ne pas pouvoir prendre une photo. Le poing levé de l’officier la ramena à la réalité mais le regard de la jeune femme dévia sur la tâche rouge qu’elle repéra sur son uniforme. Ce n’était pas bon ça… Le Major n’avait pas l’air gêné, la blessure devait donc être superficielle. Se plaquant contre le mur de gauche, Nyah assista à la manœuvre. Aussitôt des bruits métalliques se firent entendre, il y avait du monde là-haut. Le Sergent prit l’initiative de dégager le couloir à l’aide d’une grenade, solution qu’elle approuvait grandement tout en la couvrant dans la manœuvre.

La détonation ayant lieu, l’équipe Atlante se précipita pour profiter de l’effet de surprise pour neutraliser l’ennemi. Nyah fit feu dès qu’elle perçut une carcasse métallique, les balles ricochant sur celle-ci. Cette dernière ne cessait de dévier sa trajectoire obligeant la jeune femme à réajuster son tir à chaque rafale. Il y avait un deuxième robot qui s'avançait vers eux. Les deux s'avançaient beaucoup trop rapidement vers eux malgré le déluge de feu. Impossible de tenir la position, ils étaient trop proches...Il fallait battre en retraite.


Trop tard...

Un gémissement qui se transforma en insulte s'échappa des lèvres de Nyota. L'un de ses saletés de drône venait de rendre l'âme en se jetant sur elle dans un dernier geste. Sous l'arc éléctrique, ses muscles de la jambe droite s'étaient brutalement contractés lui faisant perdre l'équilibre. Serrant les dents, Nyah chercha de suite à se mettre à l'abri en s'écartant de quelques mètres en s'aidant de sa jambe valide. Là, elle put analyser la blessure. Elle était circulaire, un diamètre de cinq centimètre à peu près. La peau rouge témoignait d'une brûlure tout comme le tissu fondu autour. Attrapant la gourde de sa ceinture, elle en versa un peu pour limiter la douleur mais aussi éviter une extension de celle-ci en profondeur. Cela la soulagea de suite.


"Pu**** de robots..."

Tout en versant le liquide, Nyah décolla le tissu brûlé, n'insitant pas s'il était vraiment fondu. Nyota venait visiblement de subir le même désagrément et elle balança la gourde à l'informaticienne pour qu'elle applique le protocole de soin.

"Verse l'eau et tire sur le tissu. S'il est trop fondu, arrête..."

L'engoudirssement commençait à se dissiper lui permettant de se remettre sur pied. La blessure était superficielle, elle survivrait. Largement... L'informaticienne s'occupant de la militaire, Nyah se chargea de l'autre blessé du groupe attrapant la blessure de Lorne entre ses deux doigts, la pinçant pour en distinguer la plaie et la profondeur relative. C'était brute comme méthode mais efficace.

"Blessure minime, Monsieur... Pas besoin de bandage, le saignement est déjà stoppé..."

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Dim 11 Jan - 19:13

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Pedge n’avait jamais rien vu de tel. Ces créatures encaissaient les balles sans broncher, et il avait fallu de nombreuses munitions pour parvenir enfin à les stopper. Pendant un moment qui sembla assez long, ce fut l’apocalypse dans la petite pièce à l’obscurité déchirée par les rafales de fusils d’assauts. Les miliaires semblaient s’en donner à cœur joie en canardant ce qu’on pouvait appeler vulgairement des zomborgs. L’ancienne béret vert de l’US Army était pour le moins décontenancée. A chaque fois qu’elle avait tiré sur quelqu’un ou quelque chose, il ne lui avait pas fallu autant de cartouches pour l’abattre. C’était un peu comme ci son arme de prédilection avait une efficacité modérée et cela n’avait rien de rassurant. Un monde qui s’effondre. Les créatures s’affalèrent finalement dans un concert de notes métalliques et biologiques plus communes.

Putain de merde, pensa la jeune femme alors qu’elle approchait des corps inertes pour contrôler qu’ils étaient bien mort, et pour observer un petit peu de quoi ils étaient exactement foutu. Elle n’avait fait que deux pas qu’un autre coup de feu retenti, comme un dernier coup de cloche final à une macabre pièce de théâtre. Aussitôt, ses sens se vrillèrent, et elle pivota sur elle même pour identifier la menace en alignant la mire de son arme de guerre avec son œil pour être prête à riposter de nouveau. Il n’y avait rien. Il s’agissait seulement de la techos qui avait un peu fait de zèle. Quoi de plus normal à dire vrai ? Elle était une civile, pas vraiment habituée à l’épreuve du feu, et elle venait de se retrouver dans une pièce fermée avec trois militaires qui avaient ouvert le feu à de nombreuses reprises sur des créatures sorties tout droit d’un film d’horreur. Pas étonnant qu’elle avait les nerfs en pelote.

Alors que Pedge allait faire une remarque humoristique à Alison pour la détendre, des alarmes se mirent en route, faisant sursauter la militaire. Son cœur commençait tout juste à reprendre un battement normal quand la lumière rouge s’alluma et que les alarmes retentirent. Ses pauvres tympans n’avaient décidément pas besoin de ça. Mais la question qui venait tout de suite à l’esprit de Pedge alors que la caméra fumait mollement dans le coin, c’était pourquoi ce barouf et qu’est-ce que ça signifiait. Lorne intima à tout le monde de foutre le camp, et la blonde ne se fit pas prier. Ils retournèrent dans le couloir, l’ascenseur étant toujours fermé, ils prirent donc en face et ils débouchèrent sur un escalier. A dire vrai, heureusement qu’il était là, puisqu’ils ne pouvaient pas emprunter le lève personne. Nyah s'évertua à faire de l'humour, et Pedge ne put s'empêcher de répliquer :

« Ca fera du bien à votre cul Payne, de grimper des marches. »

Lorne intima à tout le monde de la boucler quand il leva son poing pour stopper la colonne féminines. Il ne voulait pas monter sans savoir s’ils n’étaient pas attendu en haut. Sage initiative, surtout à la lumière des évènements récents. Lorne tira une balle en direction de la dernière marche. Aussitôt, des bruits métalliques se firent entendre. Il y avait un comité de soutien aux zomborgs en haut, et il comptait bien venger leur copains morts. A première vue, il s’agissait de droides. Ils étaient plusieurs, et le manuel des forces spéciales préconisait une chose dans ce genre de configuration : le grenade. Ni une ni deux, la blonde dégoupilla l’engin explosif, signala son intention au groupe, et balança proprement le projectile en haut des marches. La grenade eut le temps de rebondir une fois dans un tintement métallique caractéristique avant d’exploser comme toute bonne grenade anti personnelle est censée le faire. Aussitôt, les militaires grimpèrent les marches deux à deux pour finir les éventuels robots restant. Ce fut un peu la bérézina. Payne ouvrit le feu sur un robot qui fonçait sur elle, mais un second robot à moitié démantibulé décida d’être de la fête à son tour. Elle n’eut pas le temps de se replier qu’un arc électrique la toucha à la jambe brutalement. Washington se fit toucher elle aussi par le robot coupé en deux encore capable de se défendre. Pedge élimina ce dernier en le mitraillant avec son arme. La carcasse trop dure de cet engin étant fracassée, la soldate visa les câblages et autres composants visibles. L’autre robot fut certainement victime de Lorne et de l’informaticienne si elle avait osé se servir encore une fois de son arme. Le calme se fit. Il était temps de panser les blessures.

« Prenez de ma flotte si besoin. »

Payne semblait maitriser la situation, et Pedge mit sa gourde à disposition au besoin. Pendant que la médic faisait un tour des troupes, le sergent Allen montait la garde, au milieu des restes robotiques en charpie. Quelles autres surprises ce vaisseau avait-il à leur offrir ? Qui était derrière tout ça ? Est-ce que ces droides avaient répondu à un protocole particulier ? Est-ce que cette caméra détruite avait mis en rogne l’être derrière cette sombre mascarade ? La jeune femme avait milles questions à élucider, et elle comptait bien le faire avec l’équipe au complet. Il allait peut être falloir se montrer plus prudent dorénavant. Les « habitants » restant du Pasiphae semblaient hostiles.

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Dim 11 Jan - 22:50

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Après avoir tiré, Alison ouvrit les yeux. Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle les avait fermé en tirant. Elle n'entendait plus rien mis à part sa propre respiration et le silence. Elle regarda au sol pour voir les zombies tombés. Chair et métal. Quelle horreur ! C'est alors qu'une exclamation attira l'attention de la jeune femme. Elle vit dans un coin de mur une caméra amochée. Celle-ci pendait par des fils qui n'avaient pas été touchés par l'impact avec la balle. Au moins il y avait une caméra hors service. Elle se retourna pour voir le Major Lorne tout près d'elle et craignit l'espace d'un instant l'avoir touché. Sur le biceps gauche de l'homme, il y avait sa main. Lorsqu'il l'enleva, un filet rouge s'en échappa. Il ne semblait pas avoir mal, mais elle, elle se sentait très mal. Tirer sur lui était nullement son intention. En plus, la vue du sang ne l'enchantait pas. Alison allait s'excuser, mais quelque chose l'en empêcha avant qu'elle ait eu le temps d'ouvrir la bouche.

Le noir de la pièce changea pour du rouge et une alarme s'activa, la faisant sursauter. Ses tympans étaient déjà agressés. Ils n'avaient pas besoin d'une foutue alarme. L'informaticienne regarda autour d'elle pour essayer de trouver une autre sortie, mais il ne semblait pas y en avoir. Il fallait passer part où ils étaient entrés. La jeune femme entendit Lorne leur faire signe de le suivre et se retourna pour le suivre, tenant toujours dans ses mains son arme. Le Caporal se trouvait juste derrière Alison alors qu'elle suivait le seul homme du groupe. Elle entendit la militaire lui glisser un mot malgré le vacarme de l'alarme juste derrière. Elle se retourna et lui offrit un léger sourire pour la remercier.

Les portes s'ouvrirent presque trop facilement sur leur passage alors que l'équipe avançaient dans un nouveau couloir tâché de sang. Cela ne manqua pas d'attirer l'attention d'Alison et de faire retourner son estomac. Ils découvrirent alors au détour d'un angle de mur un escalier. Un escalier ? Dans un vaisseau, il y avait des téléporteurs, des ascenseurs, mais pas des escaliers. Peu importe. C'était leur chance d'accéder à un étage supérieur. Il fallait, cependant, s'assurer qu'il n'y avait aucune menace qui les attendaient.

Quelque chose sembla avoir attiré l'attention du Major Lorne, car il leva la main en l'air pour faire signe aux autres membres de l'équipe de s'arrêter. Il pointa les murs pour se mettre à couvert et Alison alla se cacher derrière l'un d'eux. Elle regarda l'homme viser la dernière marche d'une balle unique et attendit que quelque chose se passe. S'il y avait une menace, elle réagirait. Sinon, ils pourraient reprendre leur chemin. Après que le Major eut tiré une seule balle, Alison entendit un bruit métallique. C'était comme si quelque chose se déplaçait. Il semblait venir du haut de l'escalier. Elle leva son regard et remarqua une masse étrange. Elle ignorait combien ils étaient, mais elle savait qu'ils étaient là. Ils devaient faire environ 50 centimètres sur 30 centimètres ainsi que 15 centimètres de hauteur. Alison plissa les yeux pour essayer de voir ce que c'était et vit une forme ronde, mais pas sphérique.

La jeune femme resserra sa main sur son arme, inquiète face à qui les attendait, ignorant comment ils allaient se débarrasser d'eux. Une grenade ? Essayer de leur tirer dessus ? Trouver le dispositif ou bien la personne qui les contrôlait ? Plein de questions se bousculaient dans sa tête alors qu'elle essayait de trouver un moyen de les vaincre pour pouvoir accéder à l'étage supérieure. Elle vit le Sergent sortir ce qui semblait être une grenade et signala son intention aux autres. Alison se mit à couvert pour ne pas être blessée par la grenade et attendit une réaction de la part des robots. Elle sortit de sa cachette à la suite des autres militaires et grimpa les marches. Arrivée en haut de l'escalier, l'informaticienne remarqua qu'il y avait des droides amochés et d'autres qui ont réussi à éviter l'explosif. Ils étaient au nombre de cinq.

Elle vit le Caporal Payne achever un robot, mais un autre fut plus malin qu'elle et décida de lui donner une décharge électrique au niveau de la jambe. Ce fut la même chose pour le soldat Washington. Alison, quant à elle, décida de venir en aide, même si elle savait que son tir n'était pas un des meilleurs. La carapace du droide était bien trop rigide. Il fallait trouver quelque chose comme un câble ou bien une autre composante qui pourrait l'achever. Elle reçu une décharge également, ce qui la fit sursauter. Cela la brûlait, mais elle survivrait, naturellement. Puis, le silence se fit. Il fallait panser les blessures.

Alison attrapa la gourde que le Caporal lui balança et alla aux côtés du Soldat. L'informaticienne se fiait à la militaire, car elle s'y connaissait mieux qu'elle en soins. Elle ouvrit la gourde et versa un peu d'eau sur la blessure de Noyta tout en tirant sur le tissu. Elle continua à tirer tout en versant de l'eau, mais s'arrêta lorsqu'elle vit qu'il était trop fondu. Alison releva la tête et vit Payne s'occuper du Major Lorne. Elle se sentait vraiment mal de l'avoir effleuré avec sa balle dans l'autre pièce, mais au moins il n'était pas gravement blessé.

''Je suis désolée pour la blessure, Monsieur. Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas la meilleur tireuse qui soit.'' Elle jugea qu'il valait mieux s'excuser pour la blessure. C'était par respect et pour lui montrer qu'elle reconnaissait l'avoir fait et elle le regrettait. Elle se retourna vers le Soldat Washington et lui demanda si elle avait besoin d'aide pour se relever. ''Avez-vous besoin d'aide pour vous relever, Soldat?''

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Mer 14 Jan - 3:12

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Le bruit de l'arme du major disparut, avalé par les sirènes qui continuaient leur chant lancinant et désagréable. Tout alla ensuite très vite. Le petit point lumineux en haut des escaliers s'approcha à une vitesse peu commune, bientôt suivit de quatre autres et Nyota, serrant son P90 entre ses doigts blanchis par la pression, se positionna pour avoir une ligne de mire parfaite. Elle ne fit pourtant rien, ayant aperçu le sergent Allen sortir une grenade de son équipement. Elle regarda donc sa supérieure dégoupiller l'explosif et le lancer en direction des ennemis qui s'avançaient sur leurs pattes métalliques. Le dispositif rebondit une fois avant d'exploser, emportant avec lui nombres de pièces métalliques qui volèrent dans tous les sens. Nyota se recroquevilla sur elle-même, priant pour que rien ne l'atteigne avant de se redresser vivement, pointant à nouveau son arme sur les ennemis. Leur nombre avait bien diminué puisqu'il n'en restait plus qu'un valide et un qui semblait rendre l'âme, si on pouvait parler en ces termes. Ne se posant pas de question, elle les arrosa d'une série de salve tout en suivant le mouvement.

En effet, le sergent et le caporal avaient commencés à grimper les marches et tentaient de se débarrasser de ces sortes d'araignées métalliques avec la puissance de feu de leurs armes. Le major et Alison prirent sa suite et elle arriva bientôt en haut des marches. Un des robots s'avançait vers Nyah et Nyota le mitrailla de concert avec la jeune femme, bataillant pour tenter de trouver des failles dans l'armure de métal. Malheureusement elle n'avait pas vu le second qui, malgré son état, continuait de s'approcher et fini par se jeter sur elle, tel un kamikaze utilisant ses dernières forces pour emporter son ennemi avec lui. Elle tenta de l'esquiver mais ne fut pas assez rapide. Une vive brûlure lui mordit le bras gauche et elle lâcha un cri qui se transforma en juron malgré elle.

"Salop*rie !" hurla-t-elle sous la douleur.

Essayant de se dégager de la prise du bestiau, Nyota perdit son équilibre et se retrouva sur les fesses. Faisant abstraction de la douleur qui se propageait le long de sa colonne vertébrale et de son bras, elle utilisa alors son pied pour décrocher le droïde et vida ce qui restait de son chargeur sur l'engin tout en serrant les dents mais cela ne suffit pas. Pedge finit par achever le robot et Nyota en profita pour jeter son arme, inutile puisque vide, et prendre son Beretta, attaché sur sa cuisse. A ses côtés Nyah avait subi le même traitement et était, elle aussi, à terre, blessée à la jambe. Lorne et Alison, malgré sa visée questionnable, étaient en retrait et l'aidaient à achever le tas de ferraille qui s'en était pris à elle. Alors qu'il 'sentait' sa fin approcher, il libera un arc électrique qui atteignit la jeune informaticienne, la faisant sursauter. Puis il retomba sur le 'dos' ses pattes se débattant pendant une fraction de seconde avant de s'arrêter. Le calme reprit alors ses droits, leur laissant le temps de prendre soin de leurs plaies, mais l'alarme résonnait toujours et Nyota serra les dents sous la douleur et l'énervement.

"Ils vont pas la faire taire cette m*rde ?" cria-t-elle alors qu'Alison versait de l'eau sur sa plaie.

Elle remercia l'informaticienne d'un hochement de tête, la mâchoire crispée alors que celle-ci s'excusait auprès du major. Elle retourna ensuite son attention sur Nyota qui secoua la tête à sa question, incapable de lui parler calmement pour le moment. La seule chose qui lui venait à l'esprit, c'était de fracasser les tas de ferrailles à coup de pied ou de crosse d'arme. Prenant appuis sur son bras valide, elle récupéra son P90 et le rechargea avant de se tourner vers ses compagnons de galère pour voir où elle pourrait apporter son aide. Malheureusement, elle n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit que deux cloisons se refermèrent sur le petit groupe. Une s'abattant devant les escaliers et la seconde au bout du couloir, à quelques pas d'eux, les empêchant ainsi d'avancer ou de faire marche arrière. Avant qu'elle ait le temps de s'interroger ce qu'il se passait, un fort chuintement se fit entendre sous le bruit lancinant des sirènes. Elle réagit aussitôt, criant pour se faire entendre :

"L'air ! Il dépressurisent !"

Le plafond était assez haut et s'ils réagissaient vite, ils pourraient s'en sortir. Mais Alison et Nyah étaient toutes deux blessées, ralentissant leurs mouvements. Il n'y avait pas trente-six solutions et elle se tourna vers Lorne, criant toujours pour couvrir le bruit des alarmes :

"Quelqu'un a du C4 ?"

Elle avait pensé à tout sauf à ça et elle se rendait maintenant compte de son erreur. Il fallait faire exploser la porte qui les empêchait d'avancer, sans quoi ils ne sortiraient jamais vivant de cette tombe métallique dérivant dans l'espace.

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Dim 18 Jan - 0:29

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A peine le temps pour les soldats de souffler quelque peu dans ce vacarme assourdissant de l’alarme qu’une nouvelle tuile leur tombait sur la gueule. Des pans de murs se fermèrent brutalement sur eux, les clouant dans le couloir où ils se trouvaient. Pedge qui était proche de l’une de ces cloisons faillit y laisser un bras, ou tout du moins son arme. Mais elle avait eu le réflexe de relever le canon de son fusil d’assaut pour éviter qu’il ne se fasse embarquer par le mur mouvant. Décidément, ce vaisseau d’apparence tranquille ne l’était décidément pas. Des cadavres en apesanteur, du sang en hectolitre sur les murs, des robots de maintenances complètement détraqués, des créatures humanoïdes placardées de plaques métalliques, que demander de plus ? Et voilà pas que maintenant ils dépressurisaient l’air ? C’était n’importe quoi pour Pedge qui ne savait plus vraiment quoi faire. Il y avait des moments dans une vie où il était difficile de garder son sang froid quand même. Heureusement, le soldat Washington balança une idée plus que crédible. La bonde attrapa un pain de C4 que lui balança le Major Lorne et elle le colla sur la cloison qui venait de s’élever devant elle. Ni une ni deux, elle se recula alors que le pain détonnait.

Derrière l’écran de fumée qui se dissipait, un comité d’accueil attendait le petit groupe qui n’était pas au bout de ses surprises. On aurait dit que le vaisseau cherchait à se débarrasser des êtres humains qui l’habitaient l’espace d’un moment.

« CONTACT ! gueula Pedge en ouvrant une nouvelle fois le feu sur les droides en approche. »

Il fallait être réactif, et elle avait besoin que les autres le soit tout autant qu’elle l’était. Certes, contrairement aux membres de l’équipe, elle n’était pas blessée, par conséquent elle disposait de sa pleine forme et de toute sa vivacité. La jeune femme ajusta un robot et elle fut surprise de constater que ce dernier explosa presque immédiatement après que ses balles le percutèrent. Rapidement, une déduction logique se fit dans sa petite tête bien faite.

« Ils ont un point faible ! »

Le C4 avait détruit partiellement un robot, et l’explosion du second droide touché par Pedge emporta une partie des pattes de ses congénères de maintenances. Aussi, privé de leur « jambes », les robots représentaient une menace moindre pour l’équipe.

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Dim 18 Jan - 22:03

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Nyah fit le tour de chacun des membres de l’équipe. L’expérience du terrain lui permettait de s’assurer de la gravité des blessures en un clin d’œil lui permettant de distinguer les chochottes des blessés sérieux. Durant les dernières années, elle avait été envoyée sur de multiples théâtres d’opérations pour venir en aide à des militaires blessés. Peu importe le terrain, son but était d’extraire le blessé de la zone hostile tout en le maintenant en vie. Elle ne se considérait pas comme un médecin, elle n’en avait pas les qualifications ni les compétences mais plutôt comme une secouriste. Elle était capable de prodiguer des premiers soins, voir d’aller un peu plus loin si la situation le demandait.

Le bruit de l’alarme ne la dérangeait pas. Nyah l’avait quasi oublié mais les brutales fermetures des cloisons du vaisseau la firent sursauter, levant son arme dans la direction. Piégés ! Ils étaient désormais piégés et elle n’avait aucune envie de rejoindre les cadavres de l’espace. Sans perdre un instant, Nyah suivit l’initiative de ses collègues attrapant l’informaticienne par le gilet tactique pour la plaquer contre le mur le plus proche.


« Bouche tes oreilles ! Suis- moi après !»


Elle fut obligée de lui gueuler les instructions pour passer au-dessus de l’alarme avant de se protéger les sens à son tour. La brèche ouverte, Pedge s’engouffra à l’intérieur aussitôt suivit par le Caporal. Ne pouvant se permettre de rester immobile, Nyah ouvrit le feu tout en pénétrant à l’intérieur pour se mettre à l’abri. Toujours ces fichus druides et cette fois, il était hors de question qu’il ne touche son corps parfait ! La voix du Sergent se fit entendre parmi les détonations mais elle n’en comprit pas le contenu, toute son attention étant focalisée sur ces robots. Deux venaient d’être abattus, il en restait deux autres et Nyah regrettait son précieux fusil à pompe pour en faire des confettis.


« Faut atteindre cette porte !!! »

L’équipe ne pouvait se permettre de rester là, elle devait se mettre à l’abri dans une pièce pressurisée. La militaire continuait sa progression quitte à devoir gaspiller quelques munitions en maintenant un feu continu.

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Lun 19 Jan - 7:31

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Alison vit le Soldat Washington secouer la tête comme pour lui dire qu'elle n'avait pas besoin de son aide pour se relever. Elle s'éloigna donc de la militaire pour la laisser faire. L'informaticienne prit ensuite sa gourde à elle dans ses mains avec l'intention de soulager un peu l'engourdissement qu'elle sentait au niveau de sa jambe. Elle l'ouvrit et versa de la l'eau sur la blessure tout en tirant sur le tissus. Il collait sur la peau rougie par le choc électrique, ce qui la faisait grimacer de douleur. Elle arrêta de tirer sur le tissus, voyant qu'il était trop fondu. Elle raccrocha ensuite la gourde à son sac, à portée de main. Elle commençait à sentir peu à peu l'engourdissement se dissiper.

C'est alors qu'elle entendit un bruit sourd et lorsqu'elle leva la tête dans la direction, elle vit un cloison se fermer sur eux. Elle entendit un autre plus loin et comprit qu'ils étaient prit au piège. Le premier était devant l'escalier et l'autre semblait être bout du couloir. Qu'est-ce que c'est que cette merde ?! Se surprit à penser Alison qui commençait vraiment à être à bout de nerf avec ces tâches de sangs, ces caméras qui les observaient, ces robots, ces zomborgs et maintenant la dépressurisation de l'air. Il semblerait que l'entité derrière les caméras veuille vraiment les mettre à l'épreuve ! Était-elle si frustré à ce point pour vouloir tuer la petite équipe ?

''Cette entité veut nous tuer ou quoi ?!'' Alison ne put s'empêcher de laisser échapper par-dessus cette alarme bruyante alors qu'elle se relevait du sol avec un peu de difficulté à cause de sa blessure au niveau de sa jambe.

Alison entendit alors le Soldat Washington demander si quelqu'un avait du C4. Elle n'avait aucune idée de ce que c'était. En y repensant, c'était sûrement un explosif. Les soldats semblaient savoir ce qu'ils faisaient. L'informaticienne avait apprit à leur faire confiance. Elle laissait en quelques sortes sa vie entre leurs mains, car elle n'était pas vraiment douée en ce qui concernait leurs domaines. Elle vit alors le Major Lorne lancer ce qui semblait être du C4 au Sergent Allen qui colla l'explosif contre le cloison tout près d'elle. Au moins ils pourront sortir de cet endroit, sauf s'ils ne trouvent quelque chose de l'autre côté.

Alison se sentit alors attrapée par le col et comprit tout de suite que c'était le Caporal. Celle-ci la plaqua contre le mur le plus près et lui gueula les instructions par-dessus l'alarme pour se faire entendre. L'informaticienne hocha la tête et se boucha les oreilles tout en restant près du mur pour se mettre à couvert alors que le cloison explosait. Elle vit Pedge et Payne s'engouffrer dans la pièce de l'autre côté et elle les suivit. Une fois encore, l'équipe fut accueillit par des droides, les mêmes que les autres en-haut de l'escalier.

Alison entendit le Sergent gueuler par-dessus l'alarme, mais ne comprit pas ce qu'elle dit. Elle entendit le Caporal et comprit qu'elle désirait se rendre à la porte l'autre bout de la pièce. La jeune femme sortit, quant à elle, son fusil et ouvrit le feu sur les droides pour venir en aide aux militaires malgré la précision qui laissait à désirer de son tir. Ces robots étaient rapides, mais ils étaient un peu moins résistants. Il fallait croire que l'explosion les avaient affaiblis. Alison n'hésiterait pas à vider un chargeur s'il le fallait. Elle faisait de son mieux pour ne pas tirer sur ses collègues. Elle s'en voudrait très longtemps si cela viendrait à se produire. Déjà qu'elle avait failli toucher le Major Lorne.

Alors qu'un robot s'approchait de la Caporal, Alison visa la carapace métallique du Droide et ouvrit le feu sur lui. Il tomba à la renverse, comme ces horribles araignées, et arrêta de fonctionner.

''Je commence à en avoir marre de ces robots. Deux fois de suite ! L'entité ne peut pas trouver autre chose de plus original ?'' Elle lança à l'intention du Caproal par dessus l'alarme qui les empêchait de se faire entendre.

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Jeu 22 Jan - 16:32

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La question de Nyota mit la petite équipe en branle. Lorne lança un pain de C4 à Pedge qui se trouvait la plus proche de la cloison qui leur permettrait d'avance. Il fallait sortir de là avant que la pièce ne se vide de son air. Agissant rapidement, le sergent Allen plaça l'explosif sur la porte alors qu' Nyah s'occupait d'Alison, lui criant quelque chose que Nyota n'entendit pas mais qui sembla être comprit par l'informaticienne. Celle-ci se boucha les oreilles alors que Pedge appuyait sur le détonateur. Se protégeant de son avant-bras blessé, Nyota entendit l'explosion plus qu'elle ne la vit. La voix du sergent retentit alors une nouvelle fois, les informant de la présence de nouveaux ennemis. Réagissant aussi vite qu'elle le pouvait, la jeune brune pointa son arme en direction de la trouée avant de suivre les autres femmes à travers celle-ci, le major sur ses talons.

Une nouvelle série de droïdes les accueillis et elle tentât de trouver un angle de tir qui ne blesserait personne. Elle haïssait se trouver au milieu de la mêlée. Elle avait l'habitude de se trouver en hauteur, à l'abri des tirs et surtout d'avoir un point de vue dégagé. Serrant les dents sous la douleur de son bras et l'énervement de la situation, elle commença à tirer sur les grille-pains en mouvement. Ces cochonneries étaient rapides et s'ils ne s'en débarrassaient pas très vite, la situation allait devenir difficile. A sa droite, Pedge tira sur une des casseroles à pattes qui explosa littéralement, faisant des dommages sur ces congénères avant de leur hurler par-dessus le bruit de l'alarme qu'ils avaient un point faible. Il ne restait plus qu'à réitérer l'expérience et, alors qu'Alison se débarrassait d'un nouvel ennemi, Nyota visa les interstices de la carapace du dernier. La bestiole explosa à son tour, non sans avoir lâché un dernier arc électrique au préalable, la touchant au mollet. Une bordée de jurons intranscriptibles s'échappèrent de sa bouche alors qu'elle s'appuyait brièvement sur le mur le plus proche pour soulager la brulure comme elle pouvait. Si ça continuait, ils n'allaient pas s'en sortir entier.

Sans prendre le temps de les laisser se reposer, Nyah leur désigna une porte ouverte un peu plus loin. Et la petite équipe s'y dirigea aussi rapidement qu'ils le pouvaient. La porte s'ouvrit docilement et la jeune brune effectua un demi-tour bancal, dût à sa blessure, protégeant leurs arrières comme elle le pouvait. Mais rien ne vint les attaquer. Une fois que tous furent entrés, elle recula dans la pièce avec eux pour détailler leur environnement. La porte derrière elle se referma en douceur et elle vérifia qu'ils n'étaient pas à nouveau piégés, mais ce n'était pas le cas. Le panneau coulissant semblait réagit à sa présence près de lui. Il devait surement être équipé d'un capteur, à moins que la personne aux commandes du vaisseau ne joue un peu plus avec eux. Elle ne savait pas, mais cela lui donna une idée. Après qu'ils aient sécurisés les lieux, qui semblaient être une infirmerie doublée d'une armurerie elle pointa son arme vers la camera la plus proche d'eux.

"Explosez les caméras ! Si ce malade ne peut pas nous voir, il aura peut-être plus de mal à nous attaquer !" hurla-t-elle alors par-dessus le bruit de l'alarme.

S'assurant que le message était bien passé, elle fit feu sur les dispositifs de surveillance les plus proches d'elle. Alors que le reste de l'équipe faisait de même, une voix synthétique s'éleva par-dessus le chant lancinant des alarmes.

"Tentez ce que vous voudrez, vous ne sortirez pas vivant d'ici."

Surprise par les mots qu'elle venait d'entendre, elle se tourna vers l'endroit d'où ils venaient pour découvrir un haut-parleur incrusté dans le mur. Lorne s'en approcha pour tenter de voir s'il pouvait parler avec leur interlocuteur et, peut-être le résonner, mais ne trouva rien qui lui permettrait d'envoyer un message à leur ennemi. Loin de se laisser abattre, il leva la voix pour se faire entendre par-dessus le bruit toujours incessant des alarmes.

"Nous sommes venu pour vous aider !" cria-t-il alors, les sourcils froncés. "Nous ne vous voulons aucun mal !"

Mais aucune réponse ne lui parvint et il poussa un petit soupir avant de tendre la main vers Alison.

"Puis-je voir la carte, mademoiselle Callaan ?"

Leur retraite vers le puddle jumper situé dans le hangar était compromise, ils ne pouvaient qu'avancer et pour cela il avait besoin de voir les plans du vaisseau.

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Ven 23 Jan - 11:14

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Pedge commençait à apprécier Nyah pour ses qualités tactiques et humaines. Elle gardait son sang froid dans tout ce vacarme et malgré la pression de la situation. Quand l’ancienne béret vert avait fait exploser le C4, elle avait eu la présence d’esprit de couvrir l’informaticienne peu habituée à ce genre de procédé. Qui plus est, comme l’avait stipulé Lorne, ELLE était la personne la plus importante du groupe à protéger. Un bon point pour Payne. Cette dernière fonça d’ailleurs dans la brèche au côté du sergent pour mitrailler ces saloperies de cocottes minutes et permettre ainsi au groupe de riposter plus sereinement. C’était le gros foutoir, entre les rafales d’armes automatiques qui déchiraient les oreilles dans ce milieu confiné où les murs répercutaient inlassablement l’écho des armes, et cette foutue alarme à vous vriller le cerveau qui n’arrêtait pas de retentir, il fallait avoir des nerfs d’acier pour ne pas péter une durite. Heureusement, les militaires trouvaient un exécutoire dans la destruction pure et dure des droides ménagers convertis en arme d’appoint. Même la techos de service semblait prendre du plaisir à mettre en pièce ces conneries robotisées, à croire qu’elle visait mieux dans un couloir que dans une pièce grande ouverte, ce qui en somme était logique, il suffisait de tirer droit devant. C’était plutôt sécurisant pour les autres membres de l’équipe qui avaient autre chose à penser que de se prémunir face à des tirs alliés.

Le caporal les entraina vers une porte dans le couloir. Une sage initiative songea Pedge, espérant également que rien de « délicat » ne les attendrait derrière cette ouverture providentielle. Ils refermèrent la porte sur eux, se mettant à l’abri l’espace d’un instant, dans ce qui ressemblait à une infirmerie doublée d’une armurerie. Curieux agencement s’il en est, mais Pedge était trop occupée pour se soucier de pareil détail. Et puis il ne s’agissait pas d’un vaisseau terrien à proprement parlé. En effet, elle était entrain de faire un tour rapide de la pièce pour vérifier qu’il n’y avait pas de menace identifiable. Après ce petit tour rapide, Washington leur gueula qu’il serait mieux de détruire ces caméras. Depuis le temps que l’équipe attendait ça, Pedge ne se fit pas prier et elle aida les autres à foutre en l’air ces dispositifs de surveillance. N’empêche, elle allait devoir garder un œil sur la soldate de première classe, qui semblait nerveuse pour le coup. En même temps, elle avait ramassé plutôt pas mal, s’étant faite touchée une fois à la jambe et une fois au bras. Il fallait qu’elle tienne le coup. Heureusement, les brûlures étaient superficielles, même si elles devaient être salement douloureuses sur le coup.

Une voix les menaça dans les hauts parleurs de la pièce. Une réaction bienvenue. Maintenant, ils savaient que quelqu’un ou quelque chose les épiait par le biais des caméras qu’ils venaient de détruire et ce quelqu’un ou cette chose avait des intentions hostiles à leur égard. Cela éliminait quelques hypothèses parallèles à celle que tout le monde s’était faite dans sa tête, à savoir qu’on en voulait à leur peau et que c’était la personne derrière les caméras qui en était à l’origine. Au moins maintenant, l’équipe d’Atlante était sure de ça. Il ne pouvait pas s’agir d’un potentiel rescapé isolé qui les guiderait vers lui pour se faire secourir. Lorne tenta de parlementer, mais il ne reçu en réponse que le silence assourdissant de l’alarme combiné au mutisme insolant du haut parleur. Soit.

Pendant que Lorne matait la carte sur le terminal de la technicienne, Pedge en profita pour faire un état des lieux rapide et elle ne tarda guère à dénicher quelques armes fortes intéressantes.

« Et venez voir ça, Payne ça va te plaire ces gros braquemards, fit Pedge en pointant du nez les gros fusils. Le ton suggérait qu’elle faisait de l’humour gras, mais sa trogne restait inexpressive. Une pince sans rire sans aucun doute. »

Il y avait entre autre, un énorme fusil d’assaut, un flingue, des fusils à pompes, et des munitions, bref de quoi tenir un siège et de quoi les ravitailler quelque peu. A force de canarder les boites de conserves, ils avaient quand même sérieusement tapé dans le tas de leurs munitions. La jeune femme passa son Colt M4 en bandoulière et s’arma du fusil d’assaut imposant. Ca allait être plus marrant que prévu. Ce n’était pas une bourrine dans l’âme mais défourailler avec ce genre d’ustensile allait être terriblement grisant ! Qu’il essaye de les tuer cet enfoiré de haut parleur !

« Marrant comme munition. J’espère que ça ne va pas nous péter à la gueule… Pedge semblait méditer deux minutes ses propos, ses yeux verts braqués sur les armes. Finalement, elle releva la tête avant de déclarer, essayant toujours de couvrir l’alarme de sa voix. C’était layant. C’est bizarre quand même ! Ces gens avaient des armes, et on ne dirait pas qu’ils s’en sont servis ! »

Elle n’aurait probablement pas de réponse de la part des autres. A part faire des spéculations, on ne pouvait pas vraiment répondre à ce genre de question. C’était plus un constat à dire vrai. Quoiqu’il en soit, il allait falloir avancer. Pedge remarqua les pas de tir pour s’exercer, mais elle ne jugea pas utile d’essayer son nouveau joujou avant de l’utiliser. Pure vanité de militaire, sans aucun doute. Et puis le temps continuait de filer, il fallait avancer ! Lorne leur fit d’ailleurs part d’un éventuel téléporteur dans le couloir qu’ils venaient de quitter pour se mettre à l’abri. Le petit groupe se remit donc en route, avec le fervent espoir de trouver cet appareil susceptible de les faire progresser rapidement dans les niveaux du vaisseau. Pedge regretta assez rapidement d’avoir prit cette énorme arme. Non seulement elle était super lourde, mais en plus de ça, elle était encombrante, réduisant et sa discrétion et son agilité. D’un côté, quand le groupe déboula prêt du téléporteur et qu’un comité d’accueil composé de six individus métallisés, la jeune femme poussa un soupir de soulagement en sentant cette arme contre elle. Ca allait envoyer du pâté ! Manque de chance, les zomborgs semblaient un poil plus réactifs que les précédents, et ils n’attendirent pas de se faire éclairer pour lancer leur attaque. Fait intéressant nota Pedge alors qu’elle pressait la détente en posant un genou au sol histoire de s’assurer une emprise parfaite sur son arme, c’était ces bras probablement armé de ces drôles de créatures.

Sans faire de chichi, la belle pressa la détente et arrosa le groupe de zomborgs au complet. Avec ce genre d’arme, il ne fallait pas espérer viser correctement. On fauchait le tas d’ennemi droit devant et basta. Pedge ne put pas constater l’effet des munitions bleues sur les créatures. Alors qu’elle mitraillait sans vergogne, un rayon d’énergie parti droit d’un des bras de leurs ennemis la frappa brutalement à l’épaule gauche, la propulsant en arrière avec un petit cri de surprise. Elle se retrouva sur le dos, son arme à quelques centimètres de là. Une cuisante douleur se répandait dans son bras et sa poitrine alors que son cerveau prenait conscience du choc, comme-ci on était entrain de la marquer au fer rouge. La jeune femme en avait vu d’autre dans sa carrière, notamment une balle dans la cuise et une brûlure par arme à énergie sur le flanc quand elle faisait ses armes pour les missions SG. Mais qu’importe l’expérience, la douleur était toujours aussi présente et vive et elle ne pouvait pas y échapper par une quelconque méthode secrète. Il fallait subir.

Histoire de ne pas faire chier ses coéquipiers et de ne pas ramasser de nouveau un coup de canon à énergie, la jeune femme rampa tant bien que mal vers le mur pour se coller contre et dégager le couloir. Elle laissait volontiers son arme à qui en voulait. La douleur l’a faisait transpirer mais son visage ruisselant restait fermé comme une huitre. Elle souffrait en silence. Son bras n’était pas engourdi, il fonctionnait toujours, elle avait juste une sale brûlure là où le rayon l’avait touché. Le treillis n’avait pas résisté et elle bénissait la sangle de son pare-balle qui avait absorbée une partie du choc et de la chaleur, même si ce dernier ne tenait plus que par un côté et les scratchs sur les flancs. Bref, elle attendait que ça se passe, même si déjà ses doigts cherchaient sa gourde pour humidifier tout ça. Pour ne rien arranger les choses, Lorne fut à son tour touché par un tir de rayon… Heureusement que les autres étaient là pour faire le boulot ! Pedge espérait au moins en avoir abattu quelques uns avant de ramasser.

Quand Nyah viendrait s’occuper d’elle, Pedge ne pourra s’empêcher de lâcher un petit commentaire accompagné d'un sourire grimaçant :

« A ce compte là, y a que la peau d'mes fesses qui va rester lisse. »

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Dim 25 Jan - 16:29

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Humains 2 – droides 0. Cette pensée vint à l’esprit de la militaire tout en mettant en place un nouveau chargeur de munitions, balançant le vide dans un coin de la pièce. La pièce fut rapidement balayée du regard avant qu’elle ne fasse quelques pas pour s’assurer qu’il n’y avait rien de dissimuler. L’ordre d’exploser les caméras tomba, Nyah s‘exécuta en mettant hors service la plus proche. Elle approuva l’initiative du soldat, cela la tentait depuis quelque temps mais le Major ne l’ayant pas donné auparavant… Au moins désormais les intentions étaient claires : exploser toute caméra sur leur chemin. Une voix se fit entendre, provenant des haut-parleurs du vaisseau et proférant des menaces à leur intention. Ils n’avaient plus de raison de ne pas abimer toute structure qui les gênait maintenant et se devait de retrouver le jumper au plus vite.

Tout en dirigeant vers le Sergent qui venait de l’appeler, elle lâcha quelques mots pour l’informaticienne. C’était maintenant de prouver des talents autres que le bidouillage.


« Trouve un chemin pour rejoindre le jumper. Elabore aussi un chemin B au cas où… »

Le sourire qui apparut sur les lèvres de la demoiselle témoignait de l’agréable surprise de Pedge. Noel venait d’arriver avec quelques mois d’avance. Effleurant des doigts l’arme la plus imposante, Nyah dut à regret s’intéresser à d’autres plus raisonnables. Elle ne pouvait se permettre de s’encombrer avec une arme de soutien même si sa puissance de feu dans un endroit clos était un bel atout. La sous-officier n’y était pas insensible.

« On aime ce qui est gros et long, Sergent ?! »

La soit disante question comportait quelques sous-entendus dignes de Nyah Payne. Cette dernière prit en main une arme qui s’apparentait à un M4 même si vu l’embouchure du canon, le calibre était supérieur. Certainement un espère de fusil à pompe. La prise en main fut rapide, les munitions placées dans une poche libre de son gilet tactique. La pièce regorgait d’autres trésors. Quelques fioles contenues dans une armoire intéressaient fortement la secouriste. Elle en prit une de couleur bleutée entre les deux, essayant d’en distinguer les composants en la passant sous la lumière de sa torche mais le mélange était homogène. Curieuse, elle embarquait quelques fioles dans une poche latérale de son sac à dos.

Les deux autres membres de l’équipe ayant déterminé le chemin à suivre, Nyah les suivit se plaçant toujours à proximité de l’informaticienne. Nouveau comité d’accueil quelques couloirs plus tard, six droïdes semblaient bien décidés à les griller. L’occasion fut trop belle pour utiliser son nouveau joujou qui se révélait très efficace. Les robots n’étaient plus les mêmes et disposaient désormais de canons. A croire que c’était comme les pokemons, ils étaient capables d’évoluer et de devenir plus forts. Les robots en pièces détachées, Nyah put laisser retomber son arme pour se concentrer sur les blessés qui étaient au nombre de deux. A ce rythme-là, ils n’iraient pas loin…


« Surveillez les alentours. »

L’ordre tomba pour les deux membres « intacts ». Le Caporal porta d’abord assistance à Pedge, s’agenouillant à ses côtés tout en plaquant une main sur son torse pour lui faire comprendre de s’immobiliser.

« Parait aussi qu’elles sont très douces. »

La brûlure s’étalait sur le haut de l’épaule, la peau avait une coloration rouge vif et les vêtements fondus trahissaient la violence de la blessure. Attrapant la gourde la plus proche, elle en versa une bonne partie à quinze centimètres de la plaie veillant à ce que le jet ne soit pas trop violent. Il fallait cesser l’expansion de la brûlure en profondeur afin que cela n’endommage pas des tissus plus profonds. Les vêtements étaient bien incrustés, elle ne chercha pas à les déloger de là. Et mit en place deux compresses de gaze imbibées de désinfectant, les maintenant en place par un bandage. Les gestes étaient rapides. Nyah les exécutait rapidement, sans hésitations et put bientôt la remettre sur pieds.

« Pas de bol pour vous, Sergent… Vous survivrez donc je vous enverrais ma note… »

La première étant sauve, elle s’intéressa au Major Lorne qui lui avait été touché au flanc procédant de la même manière. La blessure était moins large, il s’en sortait bien… Quoiqu’il enchainait les blessures depuis le début de la mission. Les blessés étant soignés, Nyah put relâcher quelque peu la tension en soufflant à plusieurs reprises avant d’effectuer une rapide vérification de son matériel médical. Les emballages furent jetés au sol, les compresses utilisées remplacées par d’autres. D’un regard, elle s’assura que les deux n’accusaient pas trop le coup surveillant leur attitude, leurs gestes pour s’assurer de leur santé.

« On y va ? Et on arrête de se faire brûler ! Je vais pas passer ma mission à vous rafistoler toutes les deux minutes, moi… »

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Jeu 29 Jan - 21:36

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L'alarme retentissait et agressait toujours les oreilles. Elle se répercutait sur les murs. C'était à en avoir un mal de tête. La jeune informaticienne était sur les nerfs avec tout ce vacarme et la pression de la situation. En plus, le Soldat Washington, le Caporal Payne et elle-même étaient toutes les trois blessées par le premier groupe de droides qui les avaient accueilli en haut de l'escalier. La brûlure d'Alison lui faisait mal. Elle avait de la difficulté à marcher, car le tissus frottait contre la blessure au niveau de sa jambe, mais elle tenait bon. Elle semblait mieux tirer dans un couloir que dans une pièce ouverte, ce qui était tout à fait logique. Il fallait seulement tirer en ligne droite. Après que les droides eurent rendu l'âme, non sans blesser le Soldat Washington une fois de plus, l'équipe s'engouffra dans une porte qui menait sur une étrange pièce. Celle-ci semblait être équipée d'une infirmerie et d'une armurerie. L'équipe était en sécurité pour l'instant. Il ne fallait surtout pas oublier que cette entité derrière les caméras pouvait toujours savoir où ils se trouvaient.

Alison s'appuya contre le mur le plus près d'elle, prit une gorgée d'eau de sa gourde attachée à son sac et balaya leurs alentours pour s'assurer qu'ils n'étaient pas piégés. Ils ne semblaient pas l'être, ce qui était rassurant. Pour le moment. C'est alors qu'elle remarqua un point noir encastré dans le mur qui suivait chacun de ses mouvements. Une foutue caméra ! C'était une foutue caméra ! Le soldat Washington, tout près d'elle, lança une idée géniale. Si le truc qui se trouvait derrière elles ne pouvait plus les voir, il aura sans aucun doute plus de difficulté à les attaquer. Ne voulant pas ouvrir le feu et risquer de toucher quelqu'un, la jeune informaticienne utilisa le manche de son arme pour faire exploser les dispositifs près d'elle qui servaient à les observer.

C'est alors qu'une voix s'éleva par-dessus l'alarme qui ne cessait de retentir. Elle provenait de haut parleurs. Il n'y avait aucun doute à présent. Quelqu'un les manipulait. C'était au moins une hypothèse de fondée. Lorne essaya de communiquer avec le malade, mais ne reçu aucune réponse. Soit. L'homme demanda ensuite à Alison de lui donner le plan du vaisseau, sûrement pour savoir où ils se trouvaient et quel chemin ils devaient emprunter. La jeune femme ne se le fit pas dire deux fois et sortit le dispositif de stockage de données de son sac. Elle fit ensuite apparaître le plan, alla rejoindre le Major et le lui tendit pour qu'il puisse décider de la suite des choses. Alison se retourna et remarqua les diverses armes présentes dans l'armurerie. Les yeux lui sortirent de la tête lorsqu'elle vit ces fusils imposants et elle ne put s'empêcher de laisser échapper un commentaire.

''Je crois que je vais me contenter de mon flingue, si cela ne vous dérange pas.''

Le Major Lorne lui rendit le dispositif après un moment et elle le remit dans son sac. Elle fit ensuite un détour dans l'infirmerie pour voir si elle pourrait trouver quelque chose qui limiterait les frottements de son pantalon sur la peau qui avait été touchée par le choc électrique d'une de ces araignées électroniques. L'informaticienne finit par trouver un pansement. Cela ferra l'affaire. Alison releva le bas de son pantalon et enroula le bout de tissu autour de la plaie. Elle laissa ensuite tomber le pan de son pantalon et se redressa.

La jeune femme fit une rapide vérification de ses munitions et vit qu'il ne lui restait qu'un chargeur. Merde... Il y aurait sûrement d'autres menaces sur leur chemin. Il fallait s'y attendre dans un vaisseau abandonné en orbite dans l'espace. Alison craignait ne pas avoir assez de munitions. Elle jeta un rapide coup d'œil dans l'armurerie et en vit des étranges. Elle ne s'y connaissait pas assez, mais elle était suffisamment intelligente pour savoir que ce n'était pas le genre de balles que son flingue utilisait. Elle espérait seulement que quelqu'un puisse lui en filer si elle viendrait à vider son dernier chargeur.

Alison entendit le Caporal lui demander quelque chose. Cela consistait de trouver un chemin vers le jumper qui était situé dans le hangar. L'infromaticienne lui confirma qu'elle avait comprit par un signe de tête à la positive, prit une seconde fois le dispositif dans ses mains et inspecta le plan tout en faisant bien attention de ne pas élaborer un chemin qui les ferraient passer pas les endroits qu'ils venaient de passer. Le Major Lorne leur fit part d'un téléporteur tout près. Alison remit le dispositif dans son sac, sortit son flingue pour pouvoir se défendre si quelque chose viendrait à leur rencontre et suivit l'équipe à l'extérieur de la pièce.

Lorsqu'ils arrivèrent devant le téléporteur, ils furent accueilli par un groupe de six zomborgs. C'était comme si le malade derrière les caméras savait où ils désiraient se rendre. Les monstres étaient, malheureusement, beaucoup plus réactifs que les précédents. Ils n'attendirent pas d'être éclairés par les lampes des militaires pour attaquer. Une idée germa dans l'esprit de l'informaticienne. Et si les gens qui étaient à bord de ce vaisseau furent transformée en zombies ? Le simple fait d'y penser la fit frissonner. Alison se rendit au dispositif qui leur servirait à se rendre au niveau supérieur. Elle vit qu'il ne fonctionnait pas et prit des fils pour les connecter. Elle avait inspecté les téléporteurs de la cité et comprenait un peu comment ils fonctionnaient. Son fort à elle restait toujours les ordinateurs.

La jeune femme entendit un bruit sourd et se retourna pour voir Le Sergent et le Major Lorne à terre. Alison s'apprêta pour aller venir en aide au Sergent, mais vit que Nyah s'occupait d'eux. L'informaticienne termina de bidouiller le téléporteur et se retourna pour voir où se trouvaient les zomborgs. Il en restait un. Alison décida alors de s'en prendre à lui, histoire d'aider un peu l'équipe même si son tir laissait à désirer. Elle leva le flingue, essayant de viser les points faibles et tira sur eux une fois et puis une seconde fois. Il était décidément difficile de le mettre à terre !

Au même moment où elle se préparait à tirer, un déclic se fit entendre. Il ne manquait plus que ça ! Il ne lui restait plus de balle ! Elle se défit de son sac sans perdre une seconde et prit en main le dernier chargeur qu'elle possédait pour le mettre dans son arme. Étant sur les nerfs, elle eut beaucoup de difficulté à l'insérer. Lorsqu'elle leva la tête, l'informaticienne vit le zomborg tout près d'elle. Alison mit quelques secondes avant de réagir à cause de la surprise et de la peur. Elle finit par tirer sur lui entre ce qui ressemblait à des yeux et le vit tomber au sol, inerte. Elle jeta un coup d'œil autour d'elle pour être certaine qu'il n'y aurait pas de surprise et vit que les six monstres semblaient être hors d'état de nuire.

''Le... Le téléporteur est prêt à être utilisé.'' Alison bredouilla sous l'effet de la surprise et la peur, se rappelant que le téléporteur était prêt. Elle venait tout juste de mettre à terre son premier zomborgs et elle avait eu peur de finir en bouillie.

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Lun 9 Fév - 20:00

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Une fois l'infirmerie débarrassée de ses caméras, Nyota en fit le tour rapidement. Alors que le sergent Allen et le Caporal Payne reluquait les armes, elle suivit Alison près des équipements médicaux. Ouvrant les tiroirs à la va-vite, elle tomba sur ce qui ressemblait à des compresses. L'emballage était couvert d'une écriture indéchiffrable mais comportait deux symboles semblant signifier qu'il s'agissait de pansements contre les brulures. Elle s'empara d'une poignée d'entre eux avant de s'occuper de ses blessures. Elle espérait qu'elle ne ferait aucune réaction aux agents chimiques lorsqu'elle les appliquerait. Les plaies n'étaient pas belles à voir. Le tissu de son uniforme avait partiellement fondu sur sa peau et elle serra les dents pour en retirer le plus gros. Son épiderme avait une mauvaise teinte écrivisse aux endroits où elle avait été touchée et elle pouvait sentir de fines cloques en recouvrir la surface. Sa mâchoire toujours crispée, elle disposa les compresses avec attention avant de relâcher un soupir qu'elle ne s'était même pas sentit retenir. L'effet fut quasi immédiat alors qu'une sensation de fraicheur se répandait en profondeur sous sa peau, calmant la douleur rapidement. La jeune femme allait en parler à ses coéquipiers lorsque la voix de Lorne les apostropha.

"Je pense avoir trouvé l'emplacement d'un téléporteur, à moins que ce ne soit un ascenseur, pas très loin d'ici." les informa-t-il "Nous devons atteindre le cockpit rapidement ou nous risquons de rencontrer encore plus de résistance. Une fois que nous aurons trouvé l'ordinateur central et analysé la menace, je pense que nous aurons un moyen de sortir d'ici et de nous rendre au hangar pour récupérer le Jumper. Finissez de ramasser ce que vous voulez, on part dans une minute."

Nyota se contenta d'hocher la tête et de ranger les quelques compresses qu'elle tenait encore à la main dans son sac et d'aller en chercher d'autres qu'elle plaça avec les premières. Puis elle fit un rapide tour d'horizon des armes. Le fusil de précision lui faisait sérieusement de l'œil mais elle se retint de le prendre. Malgré le fait qu'elle maniait telle arme bien mieux qu'un fusil d'assaut, elle n'en aurait pas l'utilité ici. Il fallait penser logique et utile et, malgré l'intérêt qu'elle avait pour l'arme élégante, elle savait qu'elle l'encombrerait plus qu'elle ne s'en servirait. Intriguée par les étranges munitions bleutées, elle piocha une balle unique dans une des boîtes ouvertes et la fourra dans sa poche. Si Pedge et Nyah utilisaient les leurs, ils en auraient toujours une à ramener sur Atlantis pour la faire analyser. Peut-être que de telles munitions leur serait fort utiles contre les Wraiths. Elle récupéra aussi une sorte de courte lame courbe faite d'un métal translucide dont elle glissa l'attache du fourreau à sa ceinture, là où elle n'entraverait pas ses mouvements. Son inspection terminée, elle suivit le petit groupe hors de la pièce alors que Lorne les menait au téléporteur qu'il avait repéré sur la carte. Malheureusement un comité d'accueil les y attendait et la fine équipe entreprit de s'en débarrasser le plus rapidement possible. Le sergent Allen et le major Lorne furent blessés durant l'opération et Nyota laissa le caporal Payne s'occuper d'eux alors qu'elle se tournait vers Alison. Posant son sac à terre, elle récupéra deux chargeurs de balles de neuf millimètres et les tendit à la jeune informaticienne avec un petit sourire.

"Tu en auras plus besoin que moi." lui dit-elle calmement avant de lui faire un petit clin d'œil qui se voulait rassurant. "Et puis j'ai encore de la réserve."

Malgré le caractère tendu de la mission, la jeune américaine tentait d'alléger l'humeur. Elle avait des nerfs d'aciers et la disparition de la douleur avait calmé la panique qui avait pointé son nez quelques instants plus tôt, mais ce n'était pas le cas de tous. Son devoir accomplit, elle se détourna de l'informaticienne pour aller aux côtés de Nyah à qui elle donna quelques-unes des compresses qu'elle avait préalablement ramassées dans l'infirmerie. Le petit commentaire de la jeune gradée l'avait fait pouffer et c'est avec un petit sourire qu'elle lui offrit son précieux butin médical.

"Caporal, j'ai trouvé ça un peu plus tôt. Ça devrait vous aider. Je sais pas ce que ça contient, mais ça fait fichtrement du bien." l'informa-t-elle en lui montrant qu'elle en avait apposé sur ses propres blessures.

La voix d'Alison, incertaine par-dessus l'alarme, coupa celle de Nyota et elle se redressa avant de faire un tour d'horizon. Le petit groupe était de nouveau sur pied et leur téléporteur était prêt à l'emploi. Elle attendit qu'ils y entrent, surveillant les environs sans baisser le canon de son arme avant de les suivre dans le dispositif de voyage rapide. La petite cabine était, certes, plus grande que celles sur Atlantis, il n'en demeurait pas moins qu'elle était quelque peu exiguë pour le petit commando de terriens. Tout en appuyant sur un écran tactile, disposé contre le mur, Lorne s'adressa une nouvelle fois aux jeunes femmes, ne sachant pas combien de temps il aurait pour se préparer avant la prochaine vague d'ennemis.

"Je doute que nous arrivions à la prochaine zone sans être reçu par un nouveau comité d'accueil, aussi tenez-vous prêtes et n'oubliez pas de tirer sur la moindre caméra qui croisera votre champ de vision." leur dit-il, énonçant l'évidence. "La dernière ligne droite jusqu'au cockpit risque d'être tendue alors protégez mademoiselle Callaan à tout prix. Si il n'y a ne serais-ce qu'une chance qu'on puisse récupérer un vaisseau supplémentaire on doit tout faire pour y arriver."

Après s'être assuré que la petite équipe avait bien pris en compte ses mots, il fit face à la porte et attendit que celle-ci s'ouvre. Ce qu'elle fit quelques secondes plus tard… dans son dos. Se tournant aussi vivement que possible dans l'espace confiné, il braqua son arme dans le couloir, prêt à descendre le premier grille-pain sur pattes qui entrerait dans sa ligne de mire. Mais il n'y en eu pas. Avant de sortir de l'ascenseur, il fit signe au petit contingent de demoiselles de le suivre en silence et prit la direction d'un autre point d'accès qu'il avait mémorisé sur la carte.


L'avancé avait à peine commencée que leur chemin croisa un nouvel obstacle. Au détour d'un couloir reposait deux tourelles de défenses inanimées qui prirent vie à leur approche. Fermant son poing en l'air pour signifier aux jeunes femmes qui le suivait de s'immobiliser, Lorne se mit à couvert et récupéra une grenade qu'il lança en direction des équipements défensifs. Décidément ce vaisseau était trop bien équipé.

La grenade fit mouche, explosant une des deux tourelles et endommageant le système de visé de la seconde, la rendant presque inactive. Mais le temps qu'il s'en débarrasse complètement, une vague composée d'araignées métalliques et de zomborgs se déversa sur eux. L'ennemi semblait donner tout ce qu'il avait pour endiguer leur progression. Ils n'étaient plus très loin de leur objectif et comme le major l'avait pensé, la dernière ligne droite allait être coton. Malheureusement ce que leur adversaire n'avait pas pensé c'était que la zone ne se prêtait pas vraiment aux larges attaques et les ennemis se gênaient plus qu'autre chose.

Lorne, s'en apercevant, en profita pour lancer l'assaut avant de faire signe à Alison de rester à couvert et de se lancer lui-même dans la mêlée. Nyota, sur les talons du caporal Payne commença à faire feu dans le tas, profitant de la faiblesse de leurs adversaires. Alors qu'elle venait tout juste de faire sauter un grille-pain, en utilisant son point faible, et d'endommager un zomborg par la même occasion, l'explosion le privant d'une jambe, elle poussa un cri déchirant avant de s'effondrer au sol, les dents serrées. Malgré que la tourelle eut perdu son système de visée, elle continuait de faire feu dans leur direction, blessant parfois ses alliés, d'autre fois les murs et cette fois-ci Nyota. La douleur ne ressemblait en rien avec ce qu'elle avait pu ressentir dans sa vie. Une balle ou un couteau faisaient bien pâle figure à côté de qu'elle ressentait à cet instant. Elle était absolument incapable de faire autre chose que de cramponner ses mains à sa blessure, de grosses gouttes de sueurs coulant sur son front et lui brouillant la vue. Elle avait l'impression qu'on lui avait versé de l'acide à l'intérieur du corps et que le composé chimique continuait de dévorer sa chair. Elle ne sut combien de temps la bataille fit rage. Elle entendit à peine le cri de Pedge suivit de celui de Lorne quelques instants après lorsque ceux-ci furent touchés à leur tour et, pensant sa dernière heure arrivée, elle eut une dernière pensée pour Matt avant de finir par perdre connaissance au milieu du couloir.

Lorsqu'elle reprit connaissance, elle reconnut le visage du sergent Allen qui la secouait pour lui faire lâcher prise. Il fallait que Nyah examine sa blessure et Nyota la laissa faire, serrant l'avant-bras de Pedge de toutes ses forces en tentant de retenir un nouveau cri de douleur. La balle l'avait traversée de part en part, laissant une affreuse marque nervurée et bleutée dans la chair de son côté droit, juste sous ses côtes.

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Ven 13 Fév - 15:15

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Le caporal Payne lui arracha une grimace quand elle se permit de répondre à son petit commentaire sur ses fesses. Elle avait de l’humour cette grande gigue, c’était plaisant pour l’esprit d’équipe. Rire libérait des hormones bienfaisantes pour la douleur, comme des endorphines, et quand bien même l’effet ne serait pas immédiat – ce serait trop beau et trop simple – cela permettait à la jeune femme de penser à autre chose l’espace d’un instant, et donc, de ne pas se focaliser sur la zone atteinte par le tir du zomborg démoniaque. Le caporal était du genre efficace dans ses gestes et tandis que la blessée regardait le médic faire, les autres réussirent à neutraliser les menaces restantes.

« Passez me voir, je vous règlerai la note, lui lança Pedge en se remettant debout, réajustant son gilet tactique et son treillis. Elle n’aimait pas ressembler à rien, mais dans la situation actuelle, c’était le dernier de ses soucis ! »

Le petit groupe continua sa progression, utilisant le téléporteur qu’Alison avait remis en service pendant que Payne s’occupait des blessés. La première classe Washington avait bien ramené des compresses qui semblaient avoir un effet bénéfiques, mais la doc ne semblait pas super enthousiasme à l’idée de les utiliser, aussi Pedge ne goûta pas au plaisir de ces dernières. Son bras n’était pas engourdi, c’était déjà une bonne nouvelle pour la suite des opérations, lesquelles allaient se révéler tendues et terriblement dangereuses pour notre petite équipe. Ils rentrèrent tant bien que mal dans le téléporteur, et ils se retrouvèrent dans un nouveau couloir quand les portes s’ouvraient. Autant dire que voyager avec les armes qu’ils avaient trouvées dans l’armurerie n’était pas simple, malgré la taille plus que respectable du dispositif de téléportation interne à ce vaisseau. La progression reprit sur un rythme plus tranquille, les caméras étant détruites à chaque fois que le petit groupe en repérait une, conformément aux instructions du Major Lorne.

Ils tombèrent sur un os un petit peu plus loin. Au détour d’un couloir, deux tourelles automatiques les attendaient sagement. Lorne eu la présence d’esprit de les repérer rapidement, et d’arrêter le petit groupe avant qu’il ne tombe sous le feu nourrit que ce genre d’appareil militaire pouvait produire. Il employa la bonne vieille méthode de la grenade pour démonter les deux engins. Ce fut les prémices d’une apocalypse en règle. L’explosif à main détruisit une des deux tourelles sans faire plus de détail que ça, mais il épargna la seconde en partie, laquelle se mit à tirer à l’aveuglette alors qu’une vague d’araignée et de zomborgs se radinait dans le couloir pour leur bloquer tout envie de progresser. Cette fois, l’entité derrière les caméras avait mit le paquet. Ils étaient cependant trop nombreux dans un espace trop confiné pour leur permettre d’exploiter ce nombre avec brio. Aussi, Lorne donna l’ordre d’attaquer de front. Pedge ne se fit pas prier, utilisant l’arme aux proportions monstrueuses qu’elle avait dégottée dans l’armurerie. Ce gros fusil d’assaut faisait des ravages dans les rangs ennemis, surtout serrés comme ça. Malheureusement, la tourelle continuait de tirer aléatoirement dans leur direction, broyant ses copains au passage. Les projectiles hautes vélocités étaient ravageurs et Nyota en fit les frais quand elle se fit transpercer de part en part au niveau de l’abdomen. Malgré le raffut des armes automatiques, des zomborgs et autres grilles pains, combinés aux tirs de la tourelle, le cri déchirant de douleur du première classe résonna clairement aux oreilles du sergent qui frissonna d’horreur.

Le combat dura un petit moment, le temps de venir à bout de cette fichue tourelle. Pedge ramassa un nouveau trophée de guerre. Un tir de canon de zomborg explosa un pan de mur du vaisseau derrière lequel elle s’abritait, et elle s’entailla sévèrement l’avant bras avec les débris projetés. Mais finalement, les armes cessèrent de cracher la mort, et le silence retomba dans le couloir, jonché de pièces métalliques en tout genre, de sang et de Nyota. Elle était inconsciente. Pedge la secoua pour essayer de la faire reprendre connaissance, vérifiant au passage qu’elle n’était pas morte en prenant son poux à sa gorge comme elle avait apprit à le faire lors des stages commandos qu’elle avait suivi avec son unité. Finalement, la brune revint à elle, et s’agrippa à l’avant bras poisseux de sang de la blonde, laquelle grimaça quelque peu. Il fallait voir le bon côté des choses, elle arrêtait l’hémorragie en comprimant la plaie avec le tissu de son treillis.

« Je la tiens Caporal. »

C’était histoire de garantir au caporal en question que Nyota serait coopérative lors de l’examen. Quand les plaies étaient douloureuses, la raison pouvait aisément s’en aller quelques secondes et on faisait tout pour que la douleur cesse, y comprit s’en prendre au soigneur si besoin est. En l’occurrence, c’était plutôt Washington qui la tenait que l’inverse, mais qu’importe. Pedge ne regarda pas la plaie, elle n’avait pas besoin de ça pour comprendre ce que les balles bleutées faisaient réellement. C’était à la fois horrible et terriblement efficace pour mettre hors d’état de nuire un soldat. L’examen dura ce qu’il dura, et Payne fit de son mieux pour soulager Nyota, mais il semblait évident que la brune n’allait pas pouvoir continuer la progression avec le reste de l’équipe, ou du moins pas aussi aisément qu’au départ. Est-ce qu’il fallait pour autant la laisser sur place dans une pièce sécurisée ? Ce n’était pas une solution facile à prendre, ni même concevable. Difficile pour des soldats de laisser un copain mort derrière, alors vivant…

Quoiqu’il fût décidé, le petit groupe reprit son chemin. Ils étaient sous le cockpit, dans les niveaux dédiés aux habitations. Ici et là s’étendaient des scènes d’horreurs ; des cadavres jonchaient le sol, des hommes et des femmes, essentiellement des vieillards, mais aussi des enfants. Pourquoi n’étaient-ils pas devenus des zomborgs comme les autres ? Pedge n’aurait su dire. Des tâches sanglantes s’étiraient ici et là, balafrant le sol ou tapissant des murs, ajoutant une petite touche de couleur vermeille à cet environnement austère et grisonnant. C’était immonde. L’objectif de Lorne était clair. Tracer jusqu’au prochain téléporteur et arriver dans ce fameux cockpit. Il voulait clairement se saisir du vaisseau et de ses possessions, comme il l’avait annoncé à ses drôles de dames. L’idée de posséder un nouveau vaisseau pour la cité était plaisante, Pedge devait bien le reconnaître. Il n’empêche qu’il fallait avant découvrir ce qu’il se passait dans cette foutue carlingue mortuaire avant d’envisager de le recycler en vaisseau terrien atlante. Elle plaignait d’avance les équipes de nettoyage…

Le chemin jusqu’au prochain téléporteur que l’informaticienne allait devoir hacker n’était pas dénué d’embûches et d’embuscades en tout genre. Ils tombèrent sur un premier groupe d’araignées métalliques toujours accompagnées de ces saloperies de zomborgs armés de canon d’avant bras plutôt efficace et terriblement puissant, Pedge en savait quelque chose.

Les combats furent âpres et sans pitié. Les droides essayaient de venir au contact des humains pour leur faire tâter de leurs arcs électriques, tandis que les zomborgs assuraient l’appui feu en arrosant de tir de canon lesdits humains, lesquels ripostaient avec tout leur arsenal et tant bien que mal. Pedge usa d’une grenade, puis d’une seconde, et finalement, elle épuisa les munitions de son arme alien. D’un côté, elle n’en pouvait plus de la porter et de la trainer dans ces couloirs. Finalement, elle se disait qu’elle aurait du être plus raisonnable quant à ses choix d’armement. Et puis son épaule lui faisait un mal de chien. Nouvelle case rafistolage pour Lorne qui se retrouva entre les mains de Payne une nouvelle fois. Nouvel accrochage avec un groupe de dissidents aliens quelques mètres plus loin. A croire que toutes les créatures disponibles dans ce vaisseau convergeaient vers leur coin. Cette fois, ce fut au tour du médic et caporal Payne de tâter du canon d’un des zomborgs qui leur faisait face. Pedge qui était plutôt au fait des dégâts occasionnés par ce genre d’arme vint en aide à la jeune femme, lui proposant le reste de sa gourde pour calmer la douleur liée à la brulure.

C’était donc une équipe de bras cassés qui arrivait au prochain téléporteur, fourbie par les combats et les blessures. Chacun aspirait à en finir rapidement, car ils ne tiendraient plus longtemps à ce rythme là, sans parler de leurs munitions qui commençaient sérieusement à faire la gueule.

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Ven 13 Fév - 17:05

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À peine arrivée au téléporteur, l'équipe fut accueilli par un comité de 6 zomborgs qu'elle entreprit de se débarrasser le plus rapidement possible. Le Major Lorne et le Sergent Allen furent touchés. Après s'être retournée pour aller venir en aide au Sergent et se raviser lorsqu'elle vit que le Caporal s'occupait d'eux, Alison entendit le soldat Washington lui adresser la parole. Elle regarda dans sa direction pour voir qu'elle lui tendait un chargeur, justement les balles qu'elle avait de besoin. L'informaticienne ne put s'empêcher de sourire au Soldat, prenant les munitions qu'elle lui tendait et la remercia, heureuse de voir qu'elle aurait d'autres munitions pour les combats à venir. Avant de s'en prendre à un zomborg, Alison avait entendu le commentaire de la Caporal qui ne manqua pas de la faire rire. Cela réussi à la détendre un peu, cette mission allait de mal en pire.

Après s'être débarrassé du zombie, se souvenant que le téléporteur était prêt à l'emploi, la jeune femme leur informa qu'ils pouvaient quitter les lieux. Suite à ces mots, la troupe s’engouffra dans le téléporteur qui, malgré la cabine beaucoup plus grande que celle sur Atlantis, était étroit pour le nombre qu'ils étaient. Alison resta silencieuse alors qu'elle écoutait les mots de l'homme. Elle aussi se doutait que la petite troupe se ferrait attaquer sur leur chemin vers le cockpit. Lorne leur dit d'ouvrir le feu sur la moindre caméra. C'était inutile de le dire, car la jeune femme avait bien l'intention de le faire, mais se contenta de seulement rouler les yeux discrètement. Ayant comprit ses mots, elle offrit un hochement de tête. Quelques secondes après, une porte s'ouvrit derrière lui. Alison prit en main son pistolet, s'assurant qu'il était chargé et le suivit dans la salle en silence, détruisant la moindre caméra qui se trouvait sur son chemin.

Au détour d'un couloir, Lorne leur fit signe de s'arrêter de marcher. Voyant qu'il sortait une grenade, elle comprit qu'il devait y avoir quelque chose devant eux. Alison se couvrit la tête avec l'aide de ses mains, attendant l'explosion. Lorsque ce fut terminé, elle leva la tête et vit quelque chose au sol qui ressemblait à une petite tourelle. Après avoir détruit un de ces engins, un comité d'araignées métalliques et de zomborgs les accueilli. L'entité derrière les caméras avait mit le paquet dans cette attaque, sauf que l'espace confiné ne faisait que les gêner plus qu'autre chose.

La tourelle au sol tirait des balles un peu partout, broyant ses copains au passage, dont une toucha le soldat de Première classe. Son cri fit frissonner Alison qui ne pu s'imaginer la douleur qu'elle devait ressentir. L'informaticienne se tenait à l'écart des autres pour ne pas se faire toucher, mais elle tirait même si son tir laissait à désirer, faisant de son mieux pour ne pas être touchée par les balles de la tourelle, les chocs électriques des araignées et les tirs de canons des zomborgs. Cependant, Alison reçu un choc à la jambe alors qu'une araignée rendait l'âme. Cela lui brûlait et elle pouvait sentir sa jambe s'engourdir, mais elle allait survivre. Il fallait penser aux blessures beaucoup plus majeures qu'un choc électrique. Elle dû se couvrir la tête pour ne pas recevoir de débris d'un pan de mur non loin.

Le combat dura un moment et puis le silence se fit. Il n'y avait que des débris en tous genre, des grille-pains, des zomborgs et le Soldat de première classe au sol. Le Sergent vérifia qu'elle était vivante et la secoua pour qu'elle revienne à elle, ce qu'elle fit quelques instants près. Alison laissa le Sergent et le Caporal s'occuper de la blessée. Pendant ce temps, elle s'assit au sol et sortit sa gourde pour mettre de l'eau sur sa blessure tout en tirant sur le tissu fondu, espérant que cela apaiserait l'engourdissement qu'elle ressentait. Elle prit quelques seconde pour s'hydrater avant de continuer leur progression, laissant oui ou non la blessée derrière. C'était bien plus difficile avec les blessures que l'équipe avait subi. Elle était vraiment amochée.

Alors qu'elle marchait, malgré l'engourdissement qu'elle ressentait, l'informaticienne remarqua des cadavres d'hommes et de femmes, la plupart des vieillards, et des enfants au sol. Les murs et les planchers étaient parsemés de sang. Elle dû détourner la tête alors qu'elle sentait un haut-le-coeur venir. Elle eu la confirmation à ses doutes en voyant cette scène tout droit sortie d'un film d'horreur. Cette seule pensée la fit frissonner. Elle ignorait ce qu'il s'était passé dans ce vaisseau et elle ne voulait pas le savoir. Elle avait juste envie d'en finir. Ce vaisseau lui foutait vraiment les jetons.

Le chemin vers le prochain téléporteur ne fut pas sans embûches et embuscades. La troupe rencontra deux asseau de l'ennemi, toujours ces fichues araignées et ces zomborgs. Les combats furent rudes et sans pitié. Les droides essayaient de venir au contact des humains tandis que les zomborgs essayaient des les empêcher d'avancer. Alison resta encore une fois à l'écart pour ne pas être blessée, mais aida tout de même à neutraliser leurs assaillants tant bien que mal. Au cours d'un de ces combats, elle vida un chargeur et dû prendre le dernier qui lui restait, celui que le soldat lui avait donné un moment plus tôt. Toutes menaces dans ce vaisseau semblaient se diriger vers eux et Alison se surprit à se demander s'ils s'en sortiront vivants.

Ce fut au tour du Major Lorne de se prendre une araignée dans le premier combat. Alison n'avait qu'une base en médecine et elle ignorait quoi faire face à des blessures. Face à une brûlure d'araignée, sûrement qu'elle réussirait à soulager un peu la douleur. Elle se rendit donc aux côtés du Major et se défit de sa gourde pour pouvoir l'aider du mieux qu'elle le pouvait. Elle repéra le trou qu'avait laissé le grille-pain et y versa de l'eau dessus. La jeune femme n'avait pas de compresse sous la main alors elle faisait avec les moyens qu'elle avait en ce moment. Après avoir terminé, elle aida l'homme à se remettre sur ses pieds. Lors du deuxième combat, le Caporal se prit le canon d'un zomborgs. Alison entendit un bruit et retourna pour voir le Sergent avec le Caporal. Elle leur demanda alors comment elles se portaient toutes les deux, juste pour s'assurer qu'elles tiendront le coup.

''Ça va de votre côté ?''

Une fois l'équipe remise sur pieds, enfin presque, elle se dirigea vers le téléporteur. Elle avait déjà fait fonctionner l'autre avant alors la tâche serait largement moins difficile. Des fils à connecter, des tests avec l'écran pour voir s'il fonctionnait et puis après un moment il fut prêt pour l'utilisation. Alison laissa entrer les autres membres de l'équipe en premier et puis ferma la marche. Encore une fois, la cabine du téléporteur était plus large que celle sur Atlantis, mais tout de même étroite pour le nombre qu'ils étaient. Alison était anxieuse de découvrir ce qu'ils rencontreront en sortant de ce téléporteur. Des zomborgs et des araignées encore ou bien quelque chose d'encore plus pire ? Décidément, ce sera une mission difficile à oublier. Il y avait de tout pour ne pas l'oublier. Ils pourraient en faire un film d'horreur. Elle était sûre qu'il se vendrait très bien, vu les images horribles qu'il y avait.

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Ven 13 Fév - 20:57

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Les supposées compresses dégotées par Washington furent rangées dans une poche périphérique de son gilet tactique. Malgré les propos, plutôt encourageants de celle-ci, Nyah n’avait pas confiance en la technologie alienne et préférait appliquer les protocoles terriens. Elle lui accorda un coup de tête de remerciement avant de s’intéresser aux ordres de Lorne. Celui-ci continuait de vouloir avancer en direction du cockpit, certainement pour découvrir celui qui était derrière tout ça alors qu’elle aurait préféré battre en retraite. Elle était là pour soigner, pas pour diriger et se contenter donc de se préparer pour la suite, se mettant en position aux côtés de la civile.

Les droïdes mécaniques ne suffisant plus, il fallait maintenant que des tourelles sortent de la structure pour les abattre. C’était vraiment un truc de dingue cette mission… Elle avait l’habitude d’être envoyée en enfer mais elle n’y restait jamais longtemps, là Payne était servie. Le combat fut de nouveau intense. De nouvelles bêtes mécaniques faisaient leur apparition avec un seul but : les tuer. L’arme alienne se montrait assez efficace mais sa cadence de tir était lente et le nombre de munitions faible ce qui l’obligeait à recharger beaucoup trop souvent à son goût. Se plaquant contre la structure pour se mettre à l’abri le temps de recharger, Nyah assista à la chute de Nyota.Son cri déchirant fut perçu malgré l’alarme.

Impossible pour autant de lui porter assistance de suite, il fallait sécuriser la zone. S’ils ne parvenaient pas à repousser la vague de créatures, Nyota risquait d’être la première d’une liste de cinq personnages or là le canon de son arme était nécessaire, la première classe devrait attendre. Les premiers instants après la blessure étaient parmi les plus importants or là elle ne pouvait être à ses côtés. Cela rendait la médic moins efficace, ne pouvant s’empêcher de dévier son regard de ses cibles pour se poser sur la personne à prendre en charge. Le dernier robot rendit l’âme, Nyah balança l’arme alienne dont le canon laissait échapper une fumée blanchâtre, un peu plus loin pour porter assistance. Pedge se chargea des premiers gestes ce qui lui permit de s’agenouiller à ses côtés.


« Maintiens-la éveillée ! »

Les gants bleutés enfilés, la secouriste découpa l’équipement qui gênait dans l’observation direction directe de la plaie. La grimace de son visage et ses lèvres pincées traduisaient la gravité de la situation. Certes ce n’était pas une jambe arrachée ou une blessure causée par un obus mais ce n’était pas bénin. Avec des gestes précautionneux mais rapides, elle la fit basculer sur le côté le temps de vérifier la présence d’un orifice de sortie sur son flanc. Le projectile n’était plus à l’intérieur, c’était déjà ça. La gravité de la situation l’obligea à procéder à une première injection de morphine pour réduire la douleur et lui permettre de se détendre un peu quitte à sacrifier sa vigilance.

« Hey Washington… Tu m’entends ? Tu viens de gagner quelques jours de congé ! Et au frais de l’US Air Force… Elle est pas belle la vie ?! »

Tout en parlant pour la maintenir éveillée, Nyah inspectait la plaie intriguée par l’absence de sang. L’orifice était pourtant relativement imposant mais il n’y avait pas de fluide vital. Normalement, elle aurait dû saigner abondamment mais là rien, juste ce liquide bleuté qui semblait provenir du projectile. C’était assez déconcertant. Du bout des doigts, elle tenta d’en analyser la constitution avant de laisser tomber et d’appliquer le protocole classique pour une blessure par balle. Les compresses de désinfectant furent apposées aux deux orifices avant qu’un bandage serré ne fut mis en place. Les premiers soins appliqués, Nyah vérifia ses constances vitales pour n’avoir rien rater. Les battements cardiaques se stabilisant peu à peu, c’était bon signe. Elle réagissait correctement à la morphine.

La présence de sang sur la main de Nyota attira l’attention de la militaire qui trouva la source, l’avant-bras poisseux de Pedge. Sans demander la moindre autorisation, la manche fut relevée pour découvrir une entaille. Peu profonde mais qui nécessiterait quelques points de suture. Nyah n’avait pas le temps d’en poser et la blessure n’étant pas vitale, elle rapprocha la peau exerçant une forte pression. Geste qu’elle renouvela à deux reprises pour stopper le saignement avant d’apposer une compresse d’antiseptique sur l’ensemble de la plaie.


« Je vais finir par prendre l’habitude de toucher votre peau, Sergent… A moins que vous le faites exprès...»


Remarque pleine de sous-entendus de la part de la jeune femme qui commençait à apprécier davantage la gradée malgré son attitude austère et vieille femme toute coincée. Les plaies pansées, Nyah laissa derrière elle une petite poubelle à ciel ouvert avec de nombreux emballages de compresses, de gants. Profitant de l’accalmie relative, elle se rapprocha du chef d’équipe pour lui faire son rapport.

« Washington peut être remis sur pieds par contre elle n’est plus apte, Major… Elle a été touchée par un projectile alien dont j’ignore les effets. Il faut écourter la mission pour qu’elle puisse être soigné au plus vite, Major. »

Conseils que l’officier négligea en s’obstinant à vouloir accéder au cockpit. Cette obstination commençait à agacer la jeune femme mais elle se contenta de retourner auprès de Washington pour l’aider à se rétablir avant de la maintenir sur pied. Attrapant le sac à dos de la blessée, Nyah le refourgua à la civile.

« Et 10 kg pour la civile, 10 ! »

Clin d’œil de Nyah à la jeune femme tout en passant sa main sous les épaules de Nyota afin de lui permettre de se déplacer. Ce serait très douloureux pour elle, des étirements ayant lieu sur son flanc mais il le fallait pour retourner jusqu’au jumper. La marche était beaucoup plus laborieuse maintenant mais il y eut deux autres accrochages et d’autres blessés. Elle en fit partie, ne pouvant plus bouger autant qu’elle le désirait, un tir l’atteignit à l’épaule droite. Encore une satanée brûlure mais elle ne put y appliquer de l’eau, les gourdes étant désormais vides. Elle ne contenta de verser de l’antiseptique sur la plaie, serrant les dents en silence mais se résolut à se remettre sur pieds et à évacuer toute la pression accumulée lorsque Lorne fit part de sa volonté d’atteindre le cockpit, une fois de plus.

« Il n’est pas question de la laisser derrière, je ne lâcherai pas un blessé. Allez-vous faire voir, Major ! On est plus en état de continuer, il faut rejoindre le jumper ! Vous attendez qu’on finisse tous dans son état pour battre en retraite ou quoi ?! On doit battre en retraite !!! »

Payne gueulait littéralement sur son officier pour passer outre l’alarme. Cela lui fit du bien d’évacuer la pression de la sorte. Sans attendre un éventuel retour, la jeune femme détourna les talons pour retourner auprès de sa blessée épongeant quelque peu son front avant de lui administrer une faible dose de morphine.

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Jeu 19 Fév - 19:22

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Bien que sa vision fût floue, Nyota distinguait le caporal Payne et le sergent Allen à ses côtés. Dans un état de demi-conscience elle se laissa faire alors que le médecin de l'équipe l'auscultait. Elle lui avait fait une injection qui devait contenir de la morphine car soudainement la jeune brune sentit la douleur s'éloigner. A moins que ce ne soit elle-même qui dérivait. Elle ne comprit pas un traitre mot de ce que Nyah lui dit et se laissa balloter entre ses mains expertes. Soudainement la gravité de la situation lui apparut bien plus vague et elle attendit patiemment que quelque chose se passe. Peut-être que l'utilisation du puissant analgésique, même à faible dose combiné à sa perte de conscience n'était pas une excellente idée, mais Nyota n'était plus en état de se poser de telles questions.

Lorne quant à lui était beaucoup plus tendu. Que devait-il faire ? Il ne pouvait tout de même pas laisser la jeune femme ici mais la situation était déjà délicate et ils se devaient d'avancer sans quoi ils seraient pris au piège et vulnérables à un autre assaut de la part des ennemis. La meilleure chose à faire serait de laisser la jeune première classe en arrière et de passer la prendre au retour ; mais avant qu'il n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, les soldats s'étaient organisés pour aider Nyota à continuer. Lui-même indécis, il les laissa faire, se concentrant sur l'objectif premier de la mission. Ne pouvant faire demi-tour, il leur fallait avancer. Ce qui pouvait passer pour de l'obstination était au contraire un choix tactique et il fit signe à la petite troupe de continuer, non sans aider le caporal à porter la blessée. Leur progression était maintenant bien plus lente et la jeune femme touchée au flanc devenait une gêne pour leur avancée.

Comme il l'avait pensé, ils rencontrèrent deux nouvelles vagues de zomborgs mêlés de ces sales petites araignées mécaniques qui les amochèrent un peu plus. Il en fit lui-même les frais une nouvelle fois ainsi que le caporal Payne lors du second assaut. Lorsqu'ils se furent enfin débarrassés de leurs assaillants, le major s'accroupie devant la première classe Washington, une expression inquiète sur son visage. Elle s'était laissée glisser au sol contre une des parois du couloir pour soulager la tension de ses muscles autour de sa plaie et semblait dériver entre conscience et inconscience. Il était temps de prendre la décision qui s'imposait. Ils devaient la laisser en arrière.

"Washington !" l'apostropha-t-il afin d'voir son attention, criant légèrement par-dessus le son de l'alarme qui retentissait toujours de son cri lancinant. "J'ai bien peur qu'il ne nous faille vous laisser ici pour l'instant…"

Il allait ajouter qu'ils repasseraient la chercher en revenant mais le caporal Payne le coupa brusquement, lui faisant tourner son attention vers la jeune gradée.

"Il n’est pas question de la laisser derrière, je ne lâcherai pas un blessé. Allez-vous faire voir, Major ! On est plus en état de continuer, il faut rejoindre le Jumper ! Vous attendez qu’on finisse tous dans son état pour battre en retraite ou quoi ?! On doit battre en retraite !!!"

Se tournant légèrement, le major planta son regard dans celui de la jeune femme à ses côtés qui s'occupait à nouveau de la blessée. Il comprenait sa réaction. Son propre instinct lui hurlait de fuir dans l'autre sens, de retourner dans le hangar pour se mettre à l'abri et ainsi rentrer sur Atlantis. Malheureusement la chose n'était pas possible.

"Calmez-vous, caporal !" lui intima-t-il avant de continuer. "Vous voulez battre en retraite ? Et pour aller où ? Je vous rappelle que le chemin que nous avons emprunté est bloqué ! Trouver un autre itinéraire nous prendra encore plus longtemps et nous exposera à de nouveaux assauts. De plus les chances de croiser de nouveaux groupes d'ennemi sont plus fortes si nous faisons demi-tour. Et qu'est-ce qui vous dit que la porte du hangar sera toujours ouverte ? Je doute que ce qui nous a attaqués jusqu'ici nous laisse partir aussi facilement. On doit continuer d'avancer. Nous ne sommes plus très loin du cockpit et de là nous devrions avoir accès aux codes du vaisseau. Notre meilleure chance de nous en sortir c'est d'atteindre le poste de pilotage et d'éliminer la menace pour pouvoir retourner au Jumper."

Il n'eut pas le temps de voir la réaction de sa subordonnée car un mouvement prés de son genou détourna une fois de plus son attention. Nyota venait de lever la main pour se faire entendre dans un geste qui semblait signifier qu'elle ne voulait pas être la source de disputes au sein du groupe et le major tourna à nouveau son regard vers la jeune métisse. Sa voix était faible et il dut tendre l'oreille pour l'entendre par-dessus les hurlements incessants de l'alarme.

"Le major à raison, caporal." dit-elle le visage crispé. "Je suis une gêne pour votre avancée. Ne vous en faites pas pour moi. Vous devez continuer…"

Elle fut prise d'une quinte de toux, dénuée de toute trace de sang mais qui l'empêcha de poursuivre et Lorne hocha la tête en posant une main qui se voulait rassurante sur l'épaule de la jeune femme. Mais avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit, le caporal revint à l'assaut, arguant une fois de plus qu'elle ne laisserait personne derrière. Poussant un petit soupir devant l'obstination de sa subordonnée, il se passa une main sur le visage avant de planter son regard dans celui de la médic.

"Faites comme vous voulez, caporal." lui dit-il alors, n'ayant pas la force de se battre avec la jeune femme.

Entre eux, Nyota en profita pour se relever en s'aidant du mur derrière elle. La seconde injection de morphine faisait effet et elle avait bien du mal à conserver son équilibre. Sans vraiment savoir ce que la phrase du major signifiait, elle tenta de se tenir debout. Allaient-ils la laisser là ou la traineraient-ils avec eux ? Elle n'eut pas le temps de poser la question, que le bras de Nyah se glissa sous les épaules de la jeune blessée et le major les considéra toutes deux un instant avant d'abandonner. Il se positionna de l'autre côté de la jeune brune et attrapa son bras qu'il guida sur son épaule opposée pour la soutenir lui aussi.

Ils reprirent ainsi leur lente avancée et lorsqu'ils passèrent devant les deux autres jeunes femmes, Lorne ne fit aucun commentaire et se contenta de les dépasser, un air las sur le visage. Il n'aimait pas plus le fait de laisser la première classe en arrière que celui de la trainer avec eux. Mais quelle solution avait-il ? Ils avaient besoin du caporal et il ne pouvait se permettre de la laisser auprès du soldat blessé. Les sourcils froncés sous l'effort, il continua sa progression dans le couloir pour enfin atteindre le téléporteur. Alison s'occupa de le déverrouiller et ils s'engagèrent à nouveau dans la petite pièce. Les portes s'ouvrirent une nouvelle fois sur le côté opposé à leur entrée et, lâchant la jeune brune, le major se pencha dans le couloir pour évaluer la situation. Il n'y avait pas de comité d'accueil, ce qui lui parut quelque peu étrange mais il fit signe à la petite équipe de le suivre en silence, se débarrassant des caméras au fur et à mesure de leur avancée. Selon la carte, ils n'étaient plus très loin. Plus qu'une quarantaine de mètres et ils auraient atteint leur objectif principal.


Alors qu'ils passaient l'angle d'un tournant une cloison se ferma dans leur dos, les prenant une fois de plus au piège dans un chuintement désagréable. Ignorant le regard que Nyah lui jeta et qui semblait vouloir dire "je vous avait prévenu", Lorne se concentra sur leur lente avancée. Le couloir faisait un nouveau coude et il s'arrêta à l'angle de celui-ci pour évaluer une nouvelle fois la situation tout en levant son poing fermé en l'air pour faire signe à l'équipe de patienter.

Un petit rassemblement de trois zomborgs, quatre araignées métalliques et deux tourelles attendaient devant une porte fermée et Lorne lâcha son P90 pour mettre la main sur une grenade. Dégoupillant l'engin, il le lança dans le tas. Elle fit mouche, déclenchant une réaction en chaine qui fit exploser les ennemis les uns après les autres. Lorsque les tourelles explosèrent à leur tour, la déflagration emporta la porte qu'elles gardaient et libéra ainsi le passage. Certaines araignées bougeaient encore mais elles devenaient des cibles faciles et le major donna l'assaut, faisant signe aux jeunes femmes encore valides de le suivre. A bonne distance des tas de ferrailles, il tira sur les derniers vestiges belliqueux, imité de ses coéquipières afin de s'assurer que les boîtes de conserves ne les surprendraient pas lorsqu'ils passeraient à côté d'elles. Après une grande inspiration, il se tourna vers la petite équipe et leur montra la porte qui semblait correspondre à l'accès au cockpit.

"On y est." lâcha-t-il alors avant de s'adresser à Alison. "Je veux que vous restiez en arrière avec le caporal Payne et la première classe Washington. Le sergent Allen et moi-même allons sécuriser les lieux pour vous donner un accès à la console. Vous vous concentrerez sur les codes d'ouvertures des portes et de déverrouillage des téléporteurs pour nous faciliter un retour rapide. Tentez aussi de collecter le plus de données possible. Dès que ce sera fait nous ferons demi-tour et nous retournerons au hangar. Si le vaisseau est récupérable, je composerais une nouvelle équipe pour venir le chercher plus tard. Notre priorité c'est de nous débarrasser de l'ennemi et de rentrer sur Atlantis lorsque ce sera fait, compris ?"

Une fois qu'il eut confirmation qu'elles étaient prêtes, il hocha la tête et se mit en route vers l'entrée de la pièce d'un bon pas. Il n'était pas question de trainer. Plus vite leur mission serait remplie, plus vite ils seraient rentrés. Faisant signe à Pedge de le suivre de près, il s'engouffra dans l'ouverture et chercha la présence d'une quelconque menace physique mais n'en trouva pas. La salle avait un haut plafond et était tapissé de ce qui semblait être des ordinateurs. On trouvait çà et là de grosses traces de sang qui devaient provenir de l'équipage et le major se rendit compte qu'il s'agissait de la salle qu'ils avaient tous vu dans la vidéo d'appel au secours que Weir avait passé aux jeunes femmes le matin même. Autour d'eux, de petites diodes de couleurs bleutées constellaient les machines et clignotaient dans un ballet de lumière étrange. Il n'y avait nulle trace d'ennemi et Lorne se demanda qui était aux commandes du vaisseau et avait tenté de les tuer à de nombreuses reprises. Ils auraient bien le temps de se poser ce genre de questions plus tard et, se tournant vers Pedge, il s'adressa à elle, criant légèrement pour couvrir le bruit de l'alarme.

"Allez chercher les autres, sergent."

Sans attendre de réponse de la part de la jeune femme, il s'approcha de la console principale qui reposait sous une baie vitrée immense d'où on pouvait voir l'immensité infinie de l'espace, piqueté de points lumineux, rappelant presque les diodes qui clignotaient maintenant furieusement autour de lui. On pouvait aussi distinguer le fuselage de l'avant du vaisseau qui s'étendait sous eux, toujours aussi sombre et menaçant. Alors que les quatre jeunes femmes revenaient vers lui, deux d'entre elles soutenant Nyota, un miroitement bleuté se matérialisa sur sa gauche et l'arme du major reprit sa position menaçante. Le scintillement se brouilla avant de prendre la forme d'un visage aux traits étrangement anguleux. Sa peau semblait faite de circuits imprimés, de longs câbles faisant office de cheveux encadraient son visage et ses yeux étaient deux abimes sans fonds. Alors que l'hologramme ouvrait la bouche, la lumière rouge reprit une tinte blanche et l'alarme autour d'eux s'arrêta enfin, laissant dans leur oreille un sifflement désagréable alors que les murs blancs de la pièce les éblouissaient.

"Vous avez peut-être réussi à parvenir jusqu'ici, mais vous allez périr, comme les autres." lâcha la voix synthétique de son ton grinçant.

Puis le visage eu un sourire mauvais avant de disparaitre brusquement et Lorne cligna des yeux, toujours sous l'effet de la surprise. Ils n'avaient pas le temps de demander des réponses à leurs questions et le major se tourna vers Alison en lui indiquant la console principale.

"On surveille vos arrières." lui assura-t-il avant de montrer la porte par laquelle ils étaient entrés quelques instant plus tôt aux deux autres jeunes femmes. "Trouvez un moyen de débloquer les accès jusqu'au hangar et pensez à la base de donnée. Nous on s'occupe du reste. Allen, Payne, avec moi !"

Une fois l'ordre donné, il se positionna à gauche de l'ouverture, s'accroupissant pour laisser de la place au caporal avant d'indiquer l'autre côté de la porte au sergent. Il leur fallait protéger l'accès à la pièce pendant que l'informaticienne s'occupait de l'ordinateur.

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Lun 2 Mar - 20:12

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Ne voulant pas perdre ce duel de regards avec le chef d’équipe, Nyah ne détourna pas les yeux soutenant celui de son supérieur jusqu’à ce qu’il lâche l’affaire. La victoire fut de courte durée, Nyota demandant son assistance mais la médic affichait un mince sourire. Ce n’était pas rien d’imposer son point de vue de caporal vis-à-vis d’un Major, cela pourrait lui valoir assez cher par la suite si Lorne décidait d’en reparler sur Atlantis. Peu lui importe, elle n’abandonnerait pas un blessé. Son objectif était de lui porter assistance et de le ramener dans le meilleur état possible à la base. Le reste ne l’intéressait pas. Les constantes de la blessée étant correctes, elle l’aida à se remettre sur pied tout en passant son bras sous son épaule pour la soutenir.

A son grand étonnement, Lorne fit de même de l’autre côté. Ce n’était pas vraiment la place du chef d’équipe, il aurait plutôt dû être en tête du groupe et pas laissait Allen faire le boulot à sa place. Après tout, c’était son choix et Nyah la ferma se contentant d’avancer. Nyota avait beau ne pas être très lourde, elle pesait quand même son poids et les deux blessures minimes reçues jouaient sur la force du caporal la faisant grimacer.

Nouvelle « surprise » au détour d’un angle du couloir. Nyah en était lassée mais Lorne se chargea d’éliminer la menace d’une grenade. Là il venait de gagner quelques points à ses yeux remontant un peu dans son estime. Le couloir ressemblait à un champ de bataille et elle découvrit non sans un certain plaisir que la porte venait de prendre cher. Là, il venait vraiment de gagner beaucoup de points. Le P-90 dans la main droite, elle déversa une petite rafale sur chaque bloc métallique pour éviter qu’ils ne lui sautent dessus. Lorne leur fit part de son plan, Nyah acquiesça d’un signe positif de la tête. Se tournant vers Nyota, elle scruta son visage se demandant si elle pouvait se permettre de lui mettre une arme dans la main mais elle semblait davantage prête à se coller une balle dans le pied qu’à viser.


« Accroche toi… »

Avec une certaine appréhension, elle assista impuissante à l’assaut donné par les deux autres militaires. Se mordant la lèvre intérieure, Nyah espérait qu’ils allaient sortir de là sains et saufs. Son index, posté à proximité directe de sa gâchette ne cessait de gesticuler traduisant la tension qui envahissait la jeune femme. Allen leur fit signe de venir. Quelques instants plus tard, ils débarquèrent dans ce qui semblait être une salle de contrôle au vue des très nombreux écrans d’ordinateurs qui formaient l’un des murs. Un hologramme se manifesta, il s’était fallu de peu pour qu’elle ne lui envoie quelques pruneaux. Au moins maintenant il savait à qui ils avaient affaire et il était loin d’être beau gosse. Dommage, il disparut avant de pouvoir distinguer le doigt d’honneur du caporal. La suite s’annonçait beaucoup plus simple : tenir la position le temps nécessaire à l’informaticienne pour débloquer les accès et si possible récupérer des données.

« Si jamais tu parviens à récupérer l’adresse du coiffeur de ce type… »

Nyah tentait de dédramatiser la situation pour la blonde. Elle avait déjà suffisamment de pression sur les épaules pour lui en rajouter. Avec des gestes lents, Nyota fut déposée au sol, adossée contre la paroi d’une console informatique.

« Hey Cendrillon, réveille-toi… C’est pas encore le moment pour rêver à ton prince charmant… Je te laisse ça en dernier recours… »

Après s’être assuré que l’arme principale était bien en état de marche, elle la déposa sur les genoux de la blessée. C’était risqué mais elle devait pouvoir se défendre si la première ligne était dépassée. Elle était une soldat et devait pouvoir défendre sa vie, même à moitié dans les vapes. Nyah lui donna une tape sur la joue avant de rejoindre le Major se plaçant en position debout, l’arme maintenue fermement contre son épaule.

A peine quelques minutes après leur installation, les premiers cliquetis métalliques se firent entendre avant d’être visibles et aussitôt canardés par les terriens. Les munitions étant précieuses, le P-90 était passé en mode rafale et Nyah s’imposait de relâcher la gâchette entre deux tirs. Chaque balle devait faire mouche, pas de gâchis. Les vagues d’ennemis s’enchainaient, ne leur laissant pas de répit pour recharger tranquillement ou tout simplement souffler un peu. L’arme s’enrayait au bout d’une dizaine de minutes obligeant la médic à utiliser son arme secondaire perdant en puissance. Avec ça et ses deux flash bang, elle ne risquait plus d’aller très loin maintenant. Elle pestait contre le dysfonctionnement des armes et l’armurier allait l’entendre une fois de retour après s’être mangé son arme dans la tronche.

23 minutes, c’était une éternité sous les assauts ennemis. Le bras doirt ne cessait de tirailler mais impossible de le détendre, les crabes métalliques ne cessaient d’apparaître, se brisant contre les balles terriennes. L’informaticienne cria quelque chose, aussitôt l’alarme s’enclencha de nouveau tandis que l’éclairage passait au rouge. Un compte à rebours était désormais visible sur les écrans des ordinateurs. Ce n’était pas bon ça, ça puait même ! Il fallait déguerpir de là. Nyah se précipita vers sa cible alias Nyota, récupérant son arme principale avant de la remettre sur pieds sans ménagements.

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Lun 2 Mar - 23:46

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Finalement, après un échange houleux, le Caporal et le Major Lorne portèrent le soldat de Première classe avec eux. Cela ralentissait l'avancée de l'équipe. Comment ferraient-ils si quelque chose d'important se produisait ? L'informaticienne était partagée entre laisser le Soldat derrière pour permettre à l'équipe d'avancer ou bien la traîner avec eux. Jugeant que ce n'était pas sa place de dire ce genre de commentaire, elle se contenta de suivre l'équipe silencieusement. Le téléporteur s'ouvrit et Alison suivit l'homme de l'équipe dans les couloirs du vaisseau. Il n'y avait pas de comité d’accueil. C'était étrange. Il y avait, cependant, toujours ces caméras et la jeune femme les détruisait au fur et à mesure qu'elle en rencontrait. Au tournant d'un couloir, une cloison se referma dans leurs dos, prenant l'équipe par surprise. Alison voulait juste se rendre à leur objectif et sortir de ce vaisseau vivante. Elle ne voulait pas rester une seconde de plus.

Lorne leva le poing en l'air, faisant signe à la petite troupe de patienter. La jeune femme ignorait ce qu'il avait vu et elle ne voulait pas le savoir. Elle vit l'homme prendre en main quelque chose qui ressemblait à une grenade et elle serra son flingue dans ses mains. Alison se recula un peu contre le mur et attendit la détonation de l'explosif. Une autre explosion se fit entendre. La jeune femme se détacha du mur et vit qu'une porte venait d'être arrachée. La grenade leur avait rendu un énorme service. L'équipe se mit en marche et suivit le Major à travers les tas de ferrailles. Alison leva son flingue et leur tirait dessus pour ne pas qu'ils attaquent. Après un moment, l'homme de l'équipe s'arrêta devant la porte qui apparement menait au cockpit.

Alison acquiesça doucement, comprenant ce que le Major Lorne voulait qu'elle fasse. Elle devait rester en arrière avec le Caporal et le Soldat de Première Classe. Il fallait qu'elle se concentre sur les codes de déverrouillage des portes et des téléporteurs et amasser le plus de données possible. Avec cette entité qui les observait, la jeune femme se demandait comme elle allait s'y prendre, s'il allait essayer de l'empêcher d'accéder aux données. Elle fit de son mieux pour ne pas laisser paraître sa nervosité et se montrer confiante. Elle savait quoi faire. Les choses allaient bien se dérouler. Ou peut-être pas, ce qu'elle découvrirait plus tard.

Le Major Lorne et le Sergent se mirent en marche et Alison resta derrière avec le Caporal et le Soldat, comme l'homme le lui avait demandé. Puis, le Sergent vint les chercher et l'informaticienne entra dans ce qui semblait être la salle de contrôle du vaisseau. Il y avait un mur tapissé d'écrans d'ordinateur, une console et des lumières qui clignotaient. La jeune femme était à présent dans son élément. Une forme bleue se présenta à l'équipe. Sa peau semblait être fait de circuits imprimés et ses cheveux étaient fait de câbles. On ne pouvait pas dire qu'il était beau gosse. Alison savait maintenant à quoi elle avait à faire. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Voyons si un programme était plus puissant que le cerveau d'un humain. Cette race créait les machines et non l'inverse. L'alarme s'arrêta enfin lorsque la figure se mit à parler, laissant un bourdonnement désagréable dans les oreilles. Le Caporal lanca un commentaire à son intention qui lui arracha un rire. Comme s'était agréable pour les nerfs.

''Il a drôlement besoin d'une nouvelle coupe de cheveux.''

L'informaticienne ne perdit pas une seconde pour se rendre à la console principale et récupérer les codes ainsi que des données. Elle sortit le dispositif de stockage de données et le connecta la console. À chaque tentative, quelque chose empêchait Alison d'avancer. Il y avait des messages d'erreurs, des lumières d’avertissements qui clignotaient et des fils qui se débranchaient. Derrière elle, la jeune femme pouvait entendre des coups de feu. Elle su que les militaires étaient affairés à protéger l'accès au cockpit le temps qu'elle récupère les données. Elle les remercia silencieusement de surveiller ses arrières. Elle leur devait beaucoup. Alison n'avait pas le temps de penser à cela. Il fallait qu'elle s'active. Elle pitonnait sur le clavier, branchait des fils qui se déconnectaient et poussait sur des boutons qui la dérangeaient dans ses manœuvres. 23 minutes s'écoulèrent. C'est alors qu'une alarme s'activa et un compte à rebours apparu sur les écrans. 30 minutes. Il était réglé sur 30 minutes. Quelque chose n'allait pas. L'informaticienne tenta de l'arrêter, mais ses actions étaient sans effet, comme si celles-ci étaient non autorisées. Puis une lumière apparue dans la tête de la blonde. Autodestruction. Le vaisseau allait s'autodétruire et il fallait que l'équipe sorte de là en vitesse.

''Autodestruction ! Le vaisseau va s'autodétruire !''

Rapidement, la jeune femme récupéra le dispositif et vit que 78% des données étaient téléchargées. Bon c'était mieux que rien. Il y avait quand même une grande partie des données. Elle espérait qu'il y en avait suffisamment pour leur permettre de sortir du vaisseau.

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Mar 3 Mar - 14:40

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Pedge n’était pas du genre à apprécier qu’on gueule sur son supérieur, mais elle devait reconnaître que laisser quelqu’un derrière n’était pas une solution en soi. Si Payne ne s’était pas permise ce genre de rodomontade téméraire, il était probable qu’elle s’y soit mise à son tour pour protester, malgré tout le respect qu’elle avait pour sa hiérarchie. Après, la jeune femme se plaçait volontiers du côté de Washington, qui souhaitait ne pas constituer une gêne pour l’équipe. Pedge comprenait totalement… Si elle avait du se retrouver à la place de sa coéquipière, elle aurait sans doute servit les mêmes salades à ses collègues pour qu’ils la laissent derrière. A croire que le manque de sang poussait à dire des conneries. Surement une question d’irrigation du cerveau. A moins qu’il ne s’agissait ni plus ni moins que d’un éclair de lucidité, dans une forme de pragmatisme poussée à l’extrême. Tactiquement, c’était la meilleure solution. S’encombrer des blessés ralentissait fortement la progression d’une colonne. D’ailleurs, bien froidement, certains officiers pendant la seconde guerre mondiale - et surement encore de nos jours, ordonnaient qu’on ne cherche pas à tuer, mais à blesser. Ainsi, on pouvait fixer l’ennemi sur une position le temps qu’il s’occupe de ses soldats mutilés… alors que les morts, ben on ne pouvait plus rien pour eux, donc on pouvait les laisser, pour le moment, derrière. Certes, les Etats-Unis d’Amérique ne laissaient jamais ses soldats morts sur place, et c’est pour cela que des hommes et des femmes payés par le gouvernement fédéral écumaient les différents théâtres d’opérations passés pour tenter de retrouver les corps. Encore aujourd’hui, on envoyait régulièrement des personnes enquêter sur des pistes froides en Europe remontant à la première guerre mondiale ainsi qu’à la seconde. « Leave no man behind » était une des devises de l’armée états-uniennes, et elle avait son sens ici et ailleurs, même si le petit groupe se trouvait à des années lumières de la Terre.

Bref, toute digression mise à part, Pedge était soulagée par devers elle de voir Washington les accompagner vers leur ultime destination, espérant d’ailleurs qu’elle n’était pas finalement mortelle. La progression de la troupaille s’en trouva réduite, mais au final, ils parvinrent sans trop d’encombre au cockpit, cockpit qu’elle inspecta au préalable avec le major, laissant les autres patienter un peu plus en amont, histoire de ne pas prendre aucun risque avec la blessée. Certes, ils avaient rencontré en chemin ces foutues tourelles, ainsi que des zomborgs et des grilles pains, mais Lorne avait adroitement fait sauter ce beau monde avec un explosif à main, lequel avait entrainé une réaction en chaîne, détruisant et les ennemis, et le mobilier du Pasiphae. La nature de l’ennemi se révéla définitivement dans la salle de contrôle. Il s’agissait manifestement d’une intelligence artificielle réglée en mode « pas de quartiers pour les bipèdes » et Pedge devait reconnaître qu’elle ne s’en tirait pas trop mal, cette salope de boite de conserve. Payne tenta bien de dédramatiser la situation en balançant une blague. Habituellement, Pedge n’aurait pas manqué de relever, ou de renchérir, mais la succession d’évènements faisait qu’elle commençait à perdre son sens de l’humour, déjà guère développé, il fallait bien le reconnaître.

Sans rien ajouter de plus donc, elle alla se poster près de l’huis d’accès au cockpit, bien décidée à vendre chèrement sa peau contre cette saloperie informatisée et ses sbires de chairs, d’os, et de taules. Alors qu’Allison allait tenter de récupérer des données, voir de contrer cette IA, les militaires eux, défendraient la position contre les troupes réelles de l’intelligence artificielle. A l’instar de Nyah, Pedge économisait les munitions, son M-4 ronronnant entre ses mains. L’arme était fiable, et la cadence de tir plus faible par rapport au P90 favorisait une évacuation des douilles plus homogène, et donc moins de chance de voir l’arme s’enrayer. Certes, elle pouvait très bien le faire, mais ce ne fut pas le cas pour cette mission. Une bonne chose, car les américains avaient besoin de toute la puissance de feu disponible pour protéger la canadienne qui tentait de spoiler la base de donnée. Le temps sembla s’écouler à la fois rapidement, et lentement, alliant phase successive d’assaut et d’accalmie. L’ennemi engagée ses dernières forces dans la bataille, du moins, Pedge l’espérait sincèrement.

Puis ce fut la douche froide. « Autodestruction ! Le vaisseau va s’autodétruire ! ». Rien que ça. Une vaste blague fumante ! Mais à voir la gueule de la techos, la comédie tournait rapidement à la tragédie. Il fallait se tirer de là, et vite !

« On se casse ! »

Et il n’allait pas falloir prendre un raccourci foireux ou ce genre de chose. L’itinéraire le plus rapide et le plus direct était à privilégié, cela était évident. Mais dans la précipitation…

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Ven 6 Mar - 4:15

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Alors que l'alarme se réenclenchait et que la lumière passait à nouveau au rouge, les quelques zomborgs et araignées grille-pains qui arrivaient encore dans leur direction s'arrêtèrent brusquement, avant de tomber au sol, telles des marionnettes à qui on aurait coupé les fils. Le major lança un regard intrigué à Pedge qui était de l'autre côté de la porte, face à lui. Le cri d'Alison parvint à ses oreilles par-dessus le son désagréable de la sirène et avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit, le caporal Payne s'était redressée pour aller récupérer Nyota. La jeune femme se laissa faire, clignant des yeux pour faire le point alors que ses nerfs optiques étaient agressés par le brusque changement de luminosité.

Le major jeta un rapide coup d'œil vers l'écran principal de la baie vitrée où s'affichait, en gros caractères rouges, un décompte dont les chiffres glissaient vers le bas rapidement, comme avalés par l'entité électronique elle-même. Il leur restait maintenant un peu moins de 30 minutes pour évacuer sans quoi ils seraient vaporisés dans l'explosion du vaisseau. Sans perdre une seconde de plus, Lorne vérifia rapidement que tout le monde était prêt à partir, avant de leur faire signe de le suivre. Commença alors la descente vers le hangar. Revenant sur leurs pas, ils croisèrent les restes des précédents combats ainsi que les carcasses inanimées des renforts que l'Intelligence Artificielle avait rassemblés pour donner l'assaut sur le cockpit.

Malgré leur progression ralentie par le fait que Nyota ne pouvait pas courir, ils arrivèrent au téléporteur qui les avait menés dans la partie la plus haute du vaisseau. Sans se poser de question, ils s'entassèrent dans la cabine qui les fit redescendre à la zone des habitations. Rien n'avait bougé, les carcasses étaient toujours au sol, affalées dans les restes de douilles des munitions des militaires Atlantes. Reprenant les coursives en sens inverses, ils s'aperçurent que rien ne bloquait leur chemin. Les portes s'ouvraient naturellement à leur approche comme si, en déclenchant l'autodestruction, l'IA avait rendu les armes et s'était désactivée. Il ne savait pas si c'était possible et gardait sa concentration sur leur chemin dans le cas où le programme belliqueux déciderait de changer d'avis et de revenir à la charge.

Alors qu'ils étaient à la moitié du chemin vers le téléporteur suivant, dépassant quelques appartements, une première détonation se fit entendre, quelques pas derrière eux. De nombreuses voix électroniques semblent venir des panneaux de contrôles des diverses habitations, indiquaient des erreurs de fonctionnement dans le système. A l'image d'un corps humain sur le point de rendre l'âme, le vaisseau lâchait petit à petit. La carcasse géante se mit à trembler, prises de secousses alors que des canalisations lâchaient autour d'eux et de petites explosions se produisaient. Le couloir était maintenant tapissé d'une légère couche d'eau et s'ils trainaient trop, elle risquait d'augmenter et d'entraver leurs mouvements. Les coursives étaient longues et ils n'avançaient pas bien vite. Sans s'arrêter, le major fit alors signe à Pedge.

"Prenez les devant, sergent." lui dit-il en allant se placer de l'autre côté de Nyota pour aider le caporal à porter la jeune brune.

Maintenant guidés par Pedge, le petit groupe continua sa progression. Lorne soutenait le plus possible la blessée pour soulager Nyah. En effet, bien que assez légère, Nyota faisait tout de même son poids et le fait qu'elle ait reçu deux injections de morphine l'empêchait d'être assez lucide pour marcher d'elle-même. Si sa propre condition l'avait permis, il l'aurait volontiers chargé sur son épaule pour aller plus vite, malheureusement ses propres blessures l'en empêchait. Etant celui qui avait le moins souffert et à qui il restait le plus de force, il avait donc prit la décision de venir en aide à Nyah. De plus le sergent Allen était tout aussi capable que lui d'ouvrir la marche.

La longue suite de couloirs finit par prendre fin et ils trouvèrent le téléporteur suivant alors qu'une voix féminine aux accents électroniques retentissait par-dessus l'alarme.

"Autodestruction dans vingt minutes" les informa-t-elle avant de réitérer son message.

Leur rythme n'était certes pas très rapide mais s'ils continuaient comme ça, ils atteindraient le hangar avec suffisamment de marge pour quitter le vaisseau avant qu'il n'explose. Le major aurait aimé presser le pas, mais savait que c'était impossible. Une nouvelle fois, ils s'entassèrent dans le téléporteur et se retrouvèrent bien vite dans la zone suivante. Là encore rien n'avait changé et, quelques minutes plus tard, ils passèrent devant l'infirmerie avant de trouver le chemin des escaliers, ne sachant pas où se trouvait le téléporteur suivant. La zone où l'air avait été ventilé était de nouveau praticable et la cloison qui les avait empêchés de faire demi-tour était maintenant ouverte. Alors qu'ils descendaient les marches avec difficulté, dût au fait qu'il fallait pratiquement porter Nyota, la voix préenregistrée résonna une nouvelle fois par-dessus l'alarme.

"Autodestruction dans dix minutes" les informa-t-elle cette fois-ci avant de réitérer son message une nouvelle fois comme pour appuyer la sentence.

Ils avaient perdu un peu de temps dut aux débris du vaisseau qui tombait en ruine autour d'eux et Lorne savait que dès qu'ils auraient atteint le hangar et se seraient installés dans le Jumper, il devrait faire vite, en espérant que rien ne les empêcherait de sortir de la carcasse et que leur transport serait assez rapide pour éviter l'explosion et ses débris. S'ils en réchappaient, il voulait bien payer un coup à boire à tout le monde ce soir au bar athosien de la cité.

L'entrée du hangar, telle les portes précédentes, s'ouvrit sans histoire et l'immense salle lui parut encore plus grande dans ses conditions. Restait maintenant à savoir si leur progression n'était pas un coup tordu de l'IA qui les aurait laissé arriver jusque-là pour ensuite les retenir prisonnier. Mais la sortie principale semblait toujours ouverte. Lorsqu'ils atteignirent enfin le Jumper, Lorne aida Nyah à poser Nyota sur le banc le plus proche puis fila dans le cockpit. S'installant en hâte, il vérifia que tout le monde était bien à l'intérieur avant de fermer la porte arrière. Enfin, sans prendre le temps d'attendre que le reste de l'équipe soit assise, il décolla. Son pilotage n'était pas aussi doux et contrôlé qu'à l'habituée, malheureusement, il n'avait pas le temps de faire dans la dentelle.

"Désolé, mesdemoiselles, mais ça va secouer." lâcha-t-il, les dents serrées alors que le vaisseau de transport effectuait un demi-tour avant de passer la porte principale du hangar pour s'engouffrer dans l'immensité sombre piquetée d'étoiles.

Il pria très fort pour que la propulsion du Jumper soit suffisante pour leur donner la puissance nécessaire et mettre ainsi le plus de distance entre le Pasiphae et la coquille de noix dans laquelle ils voyageaient maintenant. Filant en ligne droite pour s'éloigner au maximum de la bombe géante de laquelle ils étaient sortis, le major demanda tout de même les coordonnées de la porte des étoiles par laquelle ils étaient arrivés, espérant cette fois qu'elle se trouverait hors de l'explosion. Il ne savait pas de quel genre de moteur disposait la carcasse derrière eux et craignait que l'autodestruction ne lance une réaction en chaine qui viendrait abimer la porte. Fort heureusement ils allaient dans la bonne direction et bientôt le cercle de transport fut en vue. Mais le major choisit de la dépasser. Il devait être certain que l'explosion avait eu lieu pour composer le code d'Atlantis. Si cela n'était pas fait et qu'ils ouvraient l'horizon des évènements en même temps que le vaisseau s'autodétruisait ils risquaient de graves dégâts sur la cité. Estimant qu'il était à une distance respectable, il fit faire demi-tour au Jumper afin d'être prêt à composer le code et passer l'anneau le plus vite possible. Il ne savait pas dans quel état était la plus grave de leurs blessés et il n'y avait pas de temps à perdre.


Son estimation du temps avant explosion fut correcte et, alors qu'il attendait nerveusement que celle-ci s'opère, un spectacle impressionnant s'offrit à leurs yeux ébahit. Même s'ils étaient assez loin du Pasiphae, ils purent tout de même admirer la carcasse s'embraser et l'onde de chose se répandre en anneau autour de son centre brulant. Les débits la composant virent en partie érafler la coque du Jumper.

[MJ13]Dead Space [Terminé] - Page 2 Explosion-Pasiphae

Après vérification des informations de leur transport, Lorne poussa un long soupir de soulagement. Ils avaient survécus et le petit vaisseau atlante n'avait subi aucun dégât. Seule la peinture avait morflé, mais rien de grave. Un coup d'œil à son copilote, qui s'était installé pendant la course jusqu'à la porte, indiqua à cette dernière qu'elle pouvait composer le code d'activation d'Atlantis. Une fois que cela fut fait, il entra ses identifiants et attendit patiemment le temps réglementaire avant de passer l'anneau bleuté de l'horizon des événements. A partir de là le reste était affaire d'habitude et, alors qu'il manœuvrait le transport jusqu'à la baie des Jumpers, il activa sa radio d'une pression sur son oreillette.

"Tour de contrôle, ici Jumper 2. Demandons assistance médicale immédiate." informa-t-il les techniciens de la salle de la porte avant de poser l'appareil.

Puis, rassuré d'être rentré, il se décontracta légèrement, laissant son dos toucher le dossier de son siège avec un nouveau soupir. Mais il n'était encore pas temps de se reposer et d'un geste rapide, il ouvrit la porte arrière avant de se lever et de s'approcher des passagers restés à l'arrière, se doutant que Nyota aurait besoin d'aide pour sortir de l'appareil.

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Lun 9 Mar - 10:32

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Malgré les blessures, malgré la fatigue, malgré Nyota et son incapacité à avancer seule, et malgré une civile entrainée au lance pierre, le petit groupe devait retourner au Jumper en moins d’une demi-heure pour espérer survivre à cette mission périlleuse. Pedge espérait sincèrement que les données et les technologies qu’ils avaient pu récupérer dans ce cercueil spatial seraient utiles à leur combat contre les Wraith, ou, plus largement, à l’espèce humaine entière. Ils en avaient suffisamment bavé pour ne pas revenir avec des prunes, non ? Il fallait espérer que la technicienne était meilleure avec un ordinateur qu’avec un flingue, mais de cela, Pedge n’en doutait pas tellement. Après tout, si Alison s’était retrouvée sur Atlantis, en tant que membre de l’expédition, c’est qu’elle avait été triée sur le volet et qu’elle avait passé les tests de sélections à l’entrée avec brio. Ses compétences n’étaient donc pas à remettre en cause. Après, il était certain que les interfaces alliens n’étaient pas toujours compatibles avec celles terrestres, aussi faire des passerelles entre deux systèmes informatiques de natures différentes devaient être complexes et malaisé. Mais qu’importe, la technicienne était là pour ça et il devait exister des protocoles, que Pedge ne connaissait pas, ce qui était tout à fait normal étant donné que ce n’était pas son métier à la base.

La progression fut laborieuse, mais grandement aidée par la neutralisation effective des sbires de l’IA qui restaient sur place, statue immobile parmi les cadavres de leurs congénères que les humains avaient méthodiquement éliminés au fil de leur progression vers le cockpit. Ils reprirent le même chemin qu’à l’aller, mais en sens inverse, allant même jusqu’à reprendre les escaliers. Tout était trop facile. Les portes s’ouvraient devant eux, les « monstres » étaient neutralisés… Malgré tout l’autodestruction continuait de filer, et le décompte macabre se faisait chaque dizaines de minutes. Ils parvinrent mine de rien au vaisseau, avec une Pedge en tête de colonne alors que Lorne aidait Payne à supporter Washington pour que le groupe puisse progresser plus vite. Une fois dans le Jumper, la jeune fila avec Lorne dans le cockpit pour l’aider, tandis qu’Alison et Nyah restaient derrière avec Nyota pour lui tenir compagnie, et pour continuer de la stabiliser. Nul doute que la course n’avait pas été bénéfique pour son organisme shooté à la morphine.

Lorne parvint à filer dans l’espace avec le Jumper, s’éloignant rapidement du Pasiphae sur le point de s’autodétruire. Pourquoi diantre fallait-il que les ingénieurs qui concevaient ce genre de vaisseau y inclus un procédé d’autodestruction, sans déconner ? Est-ce qu’il en était de même sur le Dédale ? Sur ces considérations, le vaisseau qu’ils étaient venus secourir explosa dans le vide intersidéral. Il explosa par le milieu, dans une magnifique explosion circlaire.

« Beaucoup mieux que le quatre juillet ! s’exclama Pedge alors que des débris venaient érafler la coque du Jumper. »

Finalement, Lorne lui demanda de composer le code d’activation vers Atlantis. Ils rentraient à la maison après ce qu’il lui semblait être une éternité, et pourtant, ils n’étaient partis que quelques heures tout au plus. Ils revenaient, blessés et meurtris, mais heureux d’être en vie. Ils passèrent l’horizon des évènements. Lorne demanda une assistance médicale, tandis que Pedge se levait rapidement, claquant une tape de félicitations sur les épaules du Major, claque non réglementaire il fallait le reconnaître, mais qui lui en voudrait de manifester un peu de gratitude pour celui qui les avait ramenés à bon port ? La jeune femme se dirigea vers l’arrière, prête à filer un coup de main pour évacuer Washington. Quant à elle, elle était bonne pour se retrouver à l’infirmerie aussi, le protocole. Pour une fois, elle n’avait pas envie de râler après ce dernier.

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