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[MJ13]Dead Space [Terminé]

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Sam 15 Nov - 10:15

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[MJ13]Dead Space [Terminé] BMJ-DeadSpace01


Il était neuf heures et demie et Nyota était assise dans la salle de briefing d'Atlantis. Elle attendait patiemment l'arrivée des membres qui composeraient l'équipe avec laquelle elle partirait en mission. C'était la première fois qu'elle assistait à ce genre de réunion et elle regarda, intriguée, le Major Evans Lorne discuter avec la dirigeante de la cité, le docteur Elizabeth Weir. Ils chuchotaient et elle n'entendait pas ce qu'ils se disaient, mais leurs postures étaient tendues et elle sentait que ce n'était pas bon signe. Un bruit derrière elle lui fit tourner la tête et elle s'aperçut que trois autres jeunes femmes étaient arrivées pendant qu'elle observait le militaire et la civile parler entre eux. Elle les connaissait toutes plus ou moins de vue mais n'avais jamais eu l'occasion de discuter avec elles. Toutes ses collègues avaient pris place autour de la table et attendaient patiemment que le briefing débute. Voyant que tout le monde était présent, le docteur Weir s'écarta du Major et prit la parole.

"Bonjour à toutes." commença-t-elle avec un petit sourire qui se voulait rassurant. "Tout d'abord je tiens à m'excuser de vous avoir tous fait venir ici de bon matin mais croyez bien que si la situation ne l'avait pas exigée, j'aurais fait différemment."

Croisant ses mains dans son dos, elle poursuivit.

"La raison de votre présence ici est délicate. Je m'explique. Ce matin, à un peu plus de neuf heures, nous avons reçu un message vidéo d'un vaisseau spatial en difficulté." dit-elle avant de se tourner vers le Major Lorne, comme pour chercher confirmation de ce qu'elle ajouta ensuite. "Je pense que vous le montrer sera plus simple et rapide que de vous expliquer la situation."

Au hochement de tête du militaire en charge de la mission, elle se pencha vers un petit ordinateur portable et tapota sur quelques touches avant de tourner l'appareil vers les membres de l'équipe temporaire. L'ordre instantané fut exécuté par la machine, envoyant une image sur l'écran. Il s'agissait d'un homme, la quarantaine environ, caucasien. En arrière-plan, on pouvait voir des gens courir dans tous les sens et entendre des cris et des bruits de tirs. L'homme, apparemment tout aussi affolé que ses collègues, délivrait un message vocal parfois entrecoupé de sons parasites accompagné du figement de l'image :

"...emandons assistance immédiate. Je rép...te, ici le Pasiphae, demandons ...sistance immédiate. Nous transportons de nomb... civils dont des femmes et ... enfants. Nos coordonnées spatiales sont ...cryptées dans ce message. ... subissons une attaque interne. ... en ignorons la cause aussi restez ... vos gardes. Je suspecte ..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. A la place de mots, un cri d'agoni s'échappa de sa bouche alors qu'il semblait prit de convulsions, comme électrocuté. Puis il s'effondra sur le clavier de la console qui se trouvait devant lui et le docteur Weir s'empressa de réduire la fenêtre, la faisant ainsi disparaitre. Nyota pinça les lèvres, visiblement mal à l'aise, alors que la dirigeant de l'expédition reprenait la parole.

"Je m'excuse pour ces terribles images, malheureusement le Major Lorne et moi pensions qu'il était important que vous les voyiez. Personne ne sait à quoi vous devez vous attendre aussi je vous demanderais de faire attention à tout ce qui vous semblera suspect." leur dit-elle d'un ton très sérieux. "Nous ne savons pas non plus si nous sommes les seuls à avoir reçu ce message mais, malgré le risque de rencontrer une présence hostile supplémentaire, je pense qu'il est de notre devoir de répondre à cet appel de détresse. Nous n'avons malheureusement pas d'autres informations, mais si vous avez des questions, je vous écoute."

Des questions, Nyota en avait et pas mal même, malheureusement elle savait que le docteur Weir et le Major Lorne n'auraient pas de réponses à ces interrogations. Elle n'avait pas l'habitude de partir ainsi sans informations et cela accentua son malaise. Elle prit néanmoins son mal en patience et attendit que les deux personnes en charge leur donnent la permission de partir pour courir en direction des vestiaires puis de l'armurerie. Elles avaient ordre de s'équiper avant de rejoindre le militaire en charge de la mission dans le hangar qui contenait les Puddle Jumpers. Après s'être rapidement changée et avoir attrapé un P90 ainsi qu'un sac à dos contenant des rations et autres accessoires nécessaires à leur tâche elle fila vers la baie des Jumpers et s'engouffra dans l'un d'entre eux en tentant de calmer sa respiration quelque peu inégale.

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Sam 15 Nov - 18:30

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Pedge était convoquée pour une mission, une mission qui tombait de bonne heure, comme c’était bien souvent le cas. Est-ce qu’elle devait s’en émouvoir ? Surement pas, elle était là, sur cette cité, pour se rendre utile, et cela passait par des phases d’entrainements, de formations, mais aussi par des actions ciblées sur le terrain. C’était là le propre d’un militaire. Elle gardait une discipline de fer, malgré que ça allait bientôt faire un an qu’elle se trouvait sur Atlantis, un an où la hiérarchie était stricte, mais où les limites entre vie privée et vie professionnelle étaient de plus en plus floues. Il n’était donc pas évident de garder un sens militaire carré. Pedge se levait aux aurores, faisait son lit au carré avant de se rendre au mess, puis elle faisait de l’exercice régulièrement et elle observait un sens de la hiérarchie exemplaire. Bref, la bonne petite soldate bien formatée qui ne faisait pas de vague. C’était ce qu’on lui demandait après tout.
Elle se présenta la plus rapidement possible en salle de briefing. Des personnes se trouvaient déjà dans la salle, et non des moindres : on comptait parmi elles le Docteur Weir, directrice de la mission Atlantis, la patronne de tout le monde quoi, le Major Lorne, et une autre femme que Pedge ne connaissait que de vu. Ses barrettes lui apprirent son grade. Deux autres personnes arrivèrent promptement.

« Docteur, Major. »

La jeune femme exécuta un garde à vous impeccable qu’elle relâcha immédiatement, peu désireuse de couper la conversation à laquelle ils s’adonnaient depuis qu’elle était arrivée. Elle se dirigea vers une place libre autour de la table. Il n’y avait plus qu’à attendre les sacro-saintes explications de leur présence à tous ici même. Le briefing se passa rapidement. La vidéo était on ne peut plus claire et les images parlaient d’elles-mêmes. Il y avait à bord de ce vaisseau quelque chose qui s’en prenait aux humains, et on leur demandait d’aller voir ce qu’il se passait, et surement de secourir au besoin. Rien de plus. Pedge ne manifesta aucune forme d’émotion particulière en visionnant la vidéo. Au fond d’elle, elle était plutôt mal à l’aise et profondément frustrée que la menace ne soit pas visible sur les images. Quant à ce malheureux, elle ne pouvait plus rien pour lui, surtout assise confortablement dans son siège comme elle l’était. Elle pouvait simplement se rendre sur place avec cette équipe et tenter d’élucider le mystère pour que d’autres après lui ne subissent pas le même sort.

Bref, ils n’avaient aucune idée de la menace à bord de ce vaisseau émettant ce signal de détresse, ils ne savaient pas non plus si ce message leur était personnellement destiné, ou si il pouvait être capté par d’autres personnes dans la galaxie. De fait, ils ne savaient pas non plus si d’autres vaisseaux n’allaient pas répondre à ce signal, et si parmi ces vaisseaux, certains ne seraient pas des belligérants d’Atlantis. Il y avait donc beaucoup de paramètres inconnus à cette expédition dans l’espace, mais c’était souvent le lot quand il s’agissait de parcourir l’univers. On ne pouvait pas compter sur des satellites en orbites de chaque planète pour observer ce qu’il s’y passait, de même qu’un réseau d’agent de renseignement était peu envisageable tellement la tâche serait monumentale. Du coup, les soldats partaient avec le peu d’information disponible et les moyens du bord, en espérant que le matos qu’ils emmenaient leur serait suffisant en cas de pépin. Et des pépins, il y en avait toujours. Une fois les questions posées, si question il y avait, Pedge attendit qu’on leur donne l’ordre d’aller se préparer pour quitter les lieux, muette. Elle était déjà dans sa mission. Elle passa par ses quartiers pour enfiler le reste de son treillis et son casque, et prendre son sac à dos, dans lequel se trouvait sa gourde, dont l’eau avait été changé la veille au soir comme elle en avait l’habitude, des rations de survies, et différents éléments toujours utiles en mission. Pedge était une ancienne des forces spéciales américaines, et cela se sentait dans sa façon méthodique de s’équiper, et surtout, dans le fait que tout était toujours prêt pour un départ dans la minute. Petit passage par l’armurerie pour attraper son arme de prédilection, un Colt M4, un gilet tactique comprenant grenades et autres chargeurs pour son arme d’épaule et de poing. D’ailleurs, elle glissait dans le holster un Colt 1911 pour compléter sa panoplie. Fin prête.

D’un pas décidé, elle rejoignit le hangar pour prendre place avec le reste de l’équipe. Autant commencer à travailler le relationnel tout de suite, chose importante quand on partait en mission. Une fois assise, elle lança à l’assemblée un petit :

« On a pas eu le temps de se présenter. Moi c’est Pedge, Sergent Pedge Allen. »

Elle préférait donner son grade et son identité complète, car elle savait que souvent, les militaires aimaient bien s’appeler par leur nom de famille quand ils étaient en mission, ou par leur surnom. Manque de chance, elle n’en avait pas, du moins, pas depuis qu’elle était arrivée à Atlantis. Cela viendrait surement son temps. Certes, son grade était visible sur ses épaulettes, mais qu’importe. De même pouvait-on retrouver sa nationalité brodait sur son treillis. Elle semblait engonçait, là, dans avec son matos, son casque et tout le tatouin, mais elle gardait la dignité d’une femme du rang. Le stress de l’inconnu se disputait avec l’excitation de partir en mission. Le fait de communiquer avec les collègues était facteur de bien être généralement, cela permettait de ne pas trop se focaliser sur ce qui faisait peur, mais plutôt de changer d’état d’esprit en instaurant un esprit d’équipe au sein de l’unité.

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Dim 16 Nov - 20:45

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La nuit avait été courte pour Nyah, c’est pourquoi elle bailla à plusieurs reprises. La jeune femme essaya de se réveiller un peu en se secouant un peu la tête avant de s’intéresser à son mug de café. Il faudrait bien ça pour la maintenir éveillée. Tout en touillant sa boisson, le Caporal observa chacun des membres de la mission. Il n’y avait que des filles à l’exception de Lorne, ce dernier allait se sentir bien seul à moins qu’elle ne décide de lui tenir compagnie. Il était plutôt séduisant… Cette pensée fit apparaître un sourire malicieux sur les lèvres de la demoiselle qui continua son observation. Une militaire à l’air plutôt décontractée, une autre qui semblait complétement coincée et une technicienne qui ressemblait davantage à une secrétaire qu’à une aventurière. Ça promettait d’être sympathique tout ça…

Tout en dégustant son café, Payne écouta la suite du briefing. Ses lèvres se pincèrent en visionnant les images, essayant de repérer la source des ennuis ou même d’identifier les blessures mais il n’y avait rien à en tirer. Dommage… Par contre, cela risquait une mission sous haute tension. Nyah aimait cette adrénaline, cette tension palpable et malgré le danger, elle était contente d’y participer. La fin du briefing fut annoncée, la jeune femme adressa un léger sourire au chef d’équipe avant de détourner les talons pour aller se préparer. Nyah se révélait méthodique, elle ne pouvait se permettre d’oublier un élément car cela pourrait être fatal. Elle vérifia à deux reprises le contenu de son sac médical avant de faire de même avec son arme de service, un P90 qu’elle accrocha à son harnais. Elle renouvela l’opération avec le reste de son équipement : radio, berreta… tout y passa. Le brassard noir avec la croix rouge fut enfilé au-dessus de sa veste jusqu’au bras. Il était bien visible et permettait d’identifier son rôle de secouriste.

Quelques minutes plus tard, Payne pénétra à l’intérieur du puddle jumper posant son sac sur la plage arrière tout en analysant son nouvel environnement. Elle n’était jamais montée dans un tel vaisseau. Ces dernières années, son véhicule de transport était un hélicoptère blackhawk d’où elle était souvent hélitroyée pour porter secours avec son escouade à une équipe en fâcheuse posture. Il n’y avait aucune ressemblance entre les deux mais elle apprendrait à connaître son nouvel environnement. Sa main ne put s’empêcher de se poser sur la carcasse métallique, la parcourant sur quelques centimètres avant s’interrompre en remarquant les regards de ses coéquipiers. Ils ne pouvaient pas comprendre… La plus coincée des militaires se présenta, mettant de suite en valeur son grade ce qui fit sourire la jeune femme qui laissa les autres répondre avant de faire de même en sentant les regards sur elle.


« Nyah Payne… »

Cela suffisait pour le moment. Laissant les autres s’installer dans la première partie du vaisseau, elle s’installa à l’arrière s’attribuant une banquette complète où elle s’allongea se servant de son sac comme oreiller. De là où elle était, la demoiselle avait une belle vue sur sa cible du jour à savoir le Major Lorne.


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Dim 16 Nov - 23:13

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Alison s'était levée très tôt ce matin. Elle avait un énorme mal de tête, mais il fallait faire avec. Ronchonnant, elle s'assit sur son lit et regarda son cadrant sur sa petite table de chevet. Elle était attendue dans la salle de briefing. Elle avait une mission à accomplir avec d'autres femmes de tous les groupes possibles de la cité d'Atlantis. Il était 8 heures du matin. C'était bien trop tôt pour la jeune femme. Il fallait croire qu'Alison s'était encore endormie tard la nuit précédente en plein projet, d'où la raison de ce mal de tête. Elle se leva avec difficulté et prit une douche pour pouvoir être présentable. Elle se sentait déjà mieux réveillée et ce mal de tête commençait à se dissiper alors que ses muscles relaxaient sous le jet d'eau chaud. La jeune femme sortit ensuite de la salle de bain pour s'habiller d'un chandail ainsi que d'un pantalon et prit la direction du téléporteur le plus près pour se rendre au mess de la cité, tenant dans ses mains un carnet de notes. Alison ne pouvait pas travailler le ventre vide. Pas avec ce genre de travail qu'elle accomplissait qui demandait beaucoup d'effort mentaux pour trouver des solutions efficaces à un problème.

Alors qu'elle mangeait, Alison se demanda en quoi ses services seraient utiles pour cette mission. Elle n'était qu'une simple développeuse après tout. Elle était excitée à l'idée de participer à une aventure, de rencontrer d'autres gens même si elle était quelqu'un de solitaire et de mettre ses aptitudes d'informaticienne à l'épreuve. Le seul problème était qu'il était bien trop tôt, mais elle ne dit mot, malgré le fait qu'elle aurait voulu le faire. Il fallait qu'elle soit positive. Qui voudrait d'une informaticienne négative ? Pensant qu'un problème ne se résoudra pas ? Personne. Alison termina donc de manger et prit la direction de la salle de briefing, emportant avec elle son carnet de notes. Elle entra calmement dans la pièce et offrit un hochement de tête à l'intention de la Dr. Weir et du Major Lorne. Elle remarqua aussi que d'autres femmes étaient présentes. Trois militaires. Elle se sentait un peu seule, mais elle était habituée. N'était-elle pas souvent seule ? Elle se dit qu'elles avaient l'air sympathiques.

Alison se dirigea vers une place libre autour de la table, déploya son carnet de notes pour y inscrire quelques trucs essentiels et écouta attentivement les explications. La seule explication fut une vidéo de passagers à bord d'un vaisseau, demandant des renforts. Quelque chose s'en prenait aux humains. La mission était simple : on leur demandait d'aller voir ce que c'était et d'apporter leur secours. Alison se pencha sur son carnet et y écrit quelques lignes à propos de ce qu'elle venait tout juste de voir. La source du problème, comme les gens de son milieu disaient. Elle ne comprenait pas très bien en quoi elle pourrait être utile, mais elle se dit qu'elle verrait bien rendu là-bas. Elle ne se sentait pas trop à l'aise et frustrée de ne pas savoir ce qu'était cette menace. On ne pouvait pas la voir sur la vidéo. Cela pouvait être n'importe quoi ! Alison n'avait aucune idée comment se battre. Elle ne savait que le strict nécessaire. Ce n'était pas trop pratique dans ce genre de mission où des gens pouvaient se faire attaquer.

Ils ne savaient rien à propos de cette menace, ni même si ce message leur était destiné. Il y avait plein de trous noirs, sans faire de jeu de mots et c'était frustrant, mais malgré tout, la jeune femme était partante pour s'y rendre et résoudre le mystère pour ne pas que d'autres gens subissent le même sort que ce malheureux. Elle ne pouvait plus rien pour lui et elle en était terriblement désolée. Alison attendit calmement qu'on leur disent d'aller se préparer. Puis, elle se leva de sa place en silence et se rendit dans ses appartements. La jeune femme prit en main un sac et y jeta une gourde d'eau, quelques rations de survies et une couverture pour se réchauffer. Alison y plaça son ordinateur à l'intérieur avec précaution, des chargeurs et des carnets de notes avec des crayons. Fin prête, elle sortie de la pièce et se rendit au téléporteur le plus près pour faire un tour dans l'armurerie pour s'équiper d'un pistolet tout simple qu'elle pourrait peut-être utiliser ainsi que des chargeurs si elle viendrait à manquer de munitions. Elle ne savait pas très bien viser, mais il était important de s'armer dans ce genre de mission.

Ensuite, Alison prit la direction du hangar des jumpers pour rejoindre les autres dans le vaisseau qui les mènerait à destination. Elle prit place dans un siège et décida de se présenter aux autres membres de l'expédition avec un léger sourire pour se rassurer que tout se passera bien. Elle ne voulait pas se faire appeler, hé, toi ou autres noms du genre. C'était très mal poli.

Je m'appelle Alison Callaan, développeuse analyste en informatique. Elle essayait de ne pas trop penser à ce qui les attendait, mais c'était bien difficile. C'était du jamais vu pour elle. C'était effrayant et nouveau. Qui savait ce qu'ils trouveraient là-bas? Comment feront-ils pour revenir sur Atlantis vivants ?

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Lun 17 Nov - 22:38

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Lorsque Nyota entra dans le Jumper, elle s'aperçut que le major Lorne était déjà assis derrière le siège du pilote. Les participantes à la mission arrivèrent les unes après les autres et se présentèrent tour à tour. Nyota les gratifia d'un sourire et d'un salut dans le cas du Sergent Allen avant de répondre à son tour :

"Première classe, Nyota Washington."

Elle n'avait pas besoin d'en dire plus et elle prit place sur le banc libre face à Nyah qui s'était allongée pour finir sa nuit. Dans le cockpit, le major se tourna vers le reste de l'équipage pour s'adresser à ses coéquipières en attendant le feu vert de l'équipe en charge de la porte.

"Comme vous l'avez remarqué, nous n'avons presque aucune information sur la nature de la mission." commença-t-il avant de se tourner vers l'unique civile. "En règle générale j'aurais demandé une équipe entièrement composée de militaires, mais dans le cas présent, nous avons besoin de la participation de mademoiselle Callaan pour le second objectif. En effet, nous devons sauver les occupants du vaisseau, mais s'il s'avère que nous ne le pouvons pas, nous aurons besoin de vos talents pour récupérer toutes les informations possibles dans la base de données. Votre priorité à toutes et de la protéger en cas d'attaque. Elle nous est indispensable. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?"

Nyota se contenta de hocher la tête et de sourire à la jeune informaticienne. Alors que le Major attendait la réponse des autres membres de l'équipe, l'autorisation de décoller lui parvenu à travers son oreillette et il hocha la tête avant de répondre.

"Ici Jumper 2, bien reçu salle de contrôle."

Puis la porte arrière se referma et le véhicule s'éleva dans les airs. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, ils se trouvèrent dans la salle de la porte et après avoir rentré les coordonnées sur le tableau de commande triangulaire la voie vers leur destination fut ouverte.

"Et, c'est partit…" murmura le major alors qu'il donnait l'ordre mental au Jumper de plonger dans le cercle emplit par l'horizon des événements.

A l'arrière, Nyota se leva pour s'approcher de la vue qui s'étalait maintenant sur l'unique vitre du véhicule. Autour d'eux l'espace froid et sombre se rependait, sans limites, uniquement piqueté de petits points blancs. Face au major, une carte en trois dimensions s'afficha sur la surface bleutée lisse et transparente et, silencieux, il mit le cap vers l'objectif qui clignotait. Le voyage ne fut pas très long et bientôt, une forme sombre et longue se profila dans le champ d'étoiles. Plissant les yeux pour mieux comprendre ce qu'elle voyait, Nyota eu la surprise de voir un vaisseau se profiler devant eux.

Spoiler:

Il ne semblait pas très grand au premier abord, mais plus ils avançaient, plus l'objet grossissait. Sa couleur sombre et sa forme angulaire lui donnait un aspect menaçant et la jeune femme ressentit un frisson descendre le long de sa colonne vertébrale. Tout cela ne lui disait rien de bon et le mauvais pressentiment qui venait de se réveiller sous son crâne n'aidait pas. L'approche dura encore quelques minutes durant lesquelles la jeune femme repoussait son envie de retenir son souffle. Ils étaient très proches maintenant et elle put voir à quel point le bâtiment était imposant. Il devait bien faire trois cents cinquante mètres de longs et soixante ou soixante-dix de hauteur.

Alors que le major cherchait un endroit où se poser pour qu'ils puissent sortir et explorer le vaisseau à la recherche de survivants, Nyota eu une exclamation de surprise.

"Qu'est-ce…" commença-t-elle en pointant du doigt des petites taches blanches qui flottaient près d'une grande ouverture.
Le passage devait être une sorte de hangar dont la porte à elle seule faisait facilement trente à trente-cinq mètres de large pour une vingtaine de haut et tout autour de cette bouche sombre et béante se trouvait des corps. Il devait facilement y en avoir une trentaine. Une trentaine de corps flottant dans l'espace, hommes, femmes, enfants, vieillards… La tension montait alors que le Jumper s'approchait maintenant du hangar, dépassant ces coquilles vides qui avaient jadis chacune abritée une vie. Un goût amer se rependit dans sa bouche alors qu'elle se forçait à détourner le regard et plaquait une main sur sa bouche.

"Je crois que je vais être malade…" chuchota-t-elle entre ses doigts en tentant de maitriser une furieuse envie de vomir.

Mais elle finit par se contrôler alors que le bruit du métal heurtant le métal résonnait autour d'eux. Le Major Lorne venait de poser le Jumper dans ce qui semblait être un hangar immense. Tentant un nouveau regard par la vitre avant, elle se rendit compte de la grandeur de la pièce mais avait du mal à en donner une estimation de par l'étroitesse du panneau transparent. C'est alors que la voix du Major se fit à nouveau entendre dans l'habitacle alors qu'il attrapait un petit appareil rectangulaire et le rangeait dans une des poches de sa veste tactique.

"Ce que nous avons vu en arrivant ne présage rien de bon." leur dit-il, l'air préoccupé. "Aussi je voudrais que vous vérifiiez votre matériel rapidement et complétiez avec ce qui se trouve déjà dans le Jumper, juste au cas où ce serait utile plus tard. On est jamais trop prudent."

Nyota hocha la tête sans regarder ses coéquipières qui devaient surement l'imiter et elle vérifia qu'elle avait bien prit des munitions de secours pour son P90 et son Beretta 92FS ainsi que des rations et de l'eau.

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Mar 18 Nov - 18:00

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Pedge rendit son salut à la soldate de première classe Washington, comme il était de coutume dans l’armée entre subordonné. Enfin une qui savait se tenir sur cette foutue cité. Au moins, sa petite initiative de se présenter avait permis aux autres d’en faire autant. La jeune femme sentait que cette mission n’allait pas se perdre dans des palabres incessants, vu comment tout le monde faisait semblant de ne pas se voir. Bah, on ne pourrait pas reprocher encore une fois à des nanas de faire les pipelettes. Mais bon, ça faisait bientôt un an que la blonde était sur la cité, et elle ne s’était pas vraiment faite de proches connaissances, voir des amis. Chaque mission était donc susceptible de lui offrir une opportunité. Cette affectation dans cette galaxie était bien différente de la vie en communauté qu’elle avait partagée avec son bataillon par le passé. Les gens étaient plus soudés et la vie militaire plus présente. Enfin bon, elle s’y ferait certainement.

La mission consistait finalement à porter secours aux possibles survivants du vaisseau, mais aussi, si jamais il n’y en avait pas, à escorter et protéger l’analyste et informaticienne afin qu’elle puisse faire son job sans craindre pour sa sécurité. Du boulot adapté pour des militaires, et c’était le genre de perspective qui avait tendance à conforter Pedge dans son assurance. Elle savait ce qu’elle avait à faire et quand on sait ce qu’on a à faire, on le fait avec confiance, sans chichis. Le sergent se serait bien contentée d’opiner du chef pour signifier au Major qu’elle avait bien comprit quelle était leur priorité, mais cela ne se faisait pas dans l’armée, aussi se contenta-t-elle de répondre un banal :

« Oui Major. »

L’autorisation de décollage fut finalement donnée et ils passèrent la porte par le biais du vaisseau. Pedge craignait toujours que tout ne se passe pas comme prévu, mais à chaque fois, elle arrivait entière de l’autre côté. D’ici quelques temps, elle finirait sans doute par être pleinement habituée à ce genre de chose. C’était comme pour tout.

Le vaisseau se détacha des ténèbres sidérales, d’abord comme un petit point perdu dans l’océan, puis, petit à petit, sa taille augmentait au fur et à mesure que le Jumper s’approchait. Ce croiseur était immense. C’était toujours quelque chose d’être à l’intérieur de pareil vaisseau, c’était fabuleux de pouvoir en voir un de l’extérieur. Pedge avait bien entendu vu des vues externes du Dédale, mais jamais pour de vrai. La charmante vision fut bientôt nettement nuancée par ce qui ressemblait de plus en plus à des corps flottant non loin du hangar d’amarrage. La première classe Washington manifesta ses émotions, et personne ne pouvait vraiment lui en vouloir dans le Jumper. Pedge trouvait déjà l’ambiance glacée, nul doute que cette macabre vision n’arrangerait rien. Pour ne rien arranger, le Jumper traversa le champ de corps flottant, et Pedge aurait juré avoir entendu un petit « blong ». Aussitôt, elle mit cela sur le compte de son imagination, et elle tenta de se concentrer de nouveau sur la mission. C’était affreux, mais comme une bonne soldate formatée et professionnelle, tout cela passa en arrière plan. Non, elle n’avait que à s’émouvoir du moindre bobo qui arriverait à la techos à bord. Une fois qu’ils seraient rentrés à la base, là et seulement là, elle pourrait laisser libre cours à ses émotions.

Pedge jugeait inutile de refaire un tour de son équipement, mais elle s’exécuta quand même. Il n’était pas temps de se retrouver à cours de telle ou telle chose une fois qu’ils seraient dans le vaisseau, par pur excès de vanité mal placée. Tout était à sa place. Prête à débarquer pour affronter ce qu’il y avait dans ce vaisseau, en espérant que la prochaine expédition d’Atlantis n’observerait pas son corps entrain de flotter dans le vide cosmique autour d’un vaisseau aux dimensions démesurées.

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Mar 18 Nov - 21:51

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Installé plutôt confortablement, Nyah tendit une oreille attentive aux propos du chef d’équipe se contentant d’un signe de tête affirmatif pour en confirmer la réception. Son regard se posa quelques instants sur l’informaticienne du groupe. La maintenir en bon état serait son objectif prioritaire, il fallait donc veiller qu’il ne lui arrive rien et cela risquait d’être compliqué. Elle ne semblait pas être très souvent sortie de son bureau. Encore heureux qu’elle ne possédait pas de P-90 car la militaire aurait eu peur de recevoir une balle perdue. Espérons qu’elle soit aussi douée avec un ordinateur que Lorne le disait…

Le jumper se mit en route. La sensation de vol était plutôt agréable, quoique surprenante au début notamment le passage de la porte mais cela lui plaisait. Allongée sur la banquette arrière, l’attention de Nyah fut attirée par un mouvement de l’autre militaire avant qu’elle ne retourne à sa position, yeux mi-clos. Quelque temps plus tard, les autres ne cessant de pousser des petits bruits comparables aux gosses devant leur jouet encore emballés à Noël, Nyah manifesta son agacement d’un long soupir et finit par se relever pour jeter un coup d’œil. Bon, elle devait avouer que ce vaisseau avait de la gueule. On aurait pu limite se croire dans une bonne série télévisuelle ou un bon film de science-fiction. Par contre, la vision de ses corps flottant dans l’espace refroidit quelque peu l’envie de la jeune femme. Si ces corps étaient là, c’était quelque chose était parvenu à les tuer et à les sortir du vaisseau à moins que ce soit l’inverse… Il aurait fallu qu’elle ait accès aux corps pour en savoir davantage. Imperturbable, Nyah porta ses onglets droits à sa bouche.

Le vaisseau se posa dans ce qui semblait être un grand hangar, certainement pressurisé si le Major l’avait choisi. Stoppant sa manicure, le Caporal s’approcha de la porte arrière ne pouvant s’empêcher de tirer sur son arme pour être certaine d’être en mesure d’ouvrir le feu. Lorne disposa quelques conseils de dernière minute avant d’ordonner une vérification de matériel. Le sourcil droit de Payne se releva de quelques millimètres, surprise par un tel ordre. Les vérifications, c’était avant la mission, pas en pleine mission… Ne touchant pas à ses affaires qu’elle avait déjà vérifié à deux reprises, le regard de la demoiselle se posa sur la banquette qui fut bientôt rejointe par ses doigts. Elle la déplaça afin d’avoir accès à son contenu. Une mallette avec à l’intérieur, un fusil à pompe et un fusil d’assaut. Ses doigts agrippèrent le manche du premier le tirant de son logement. Lorne voulait de la puissance de feu, il allait être gâter. Bloquant son P-90 en ajustant le harnais, la jeune femme manipula son nouveau jouet. Le nombre de balles était limité mais elle gagnait soudainement en puissance de feu.


« Prête, Major… » tout en lui adressant un grand sourire

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Lun 24 Nov - 4:06

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Il y avait une tension dans l'air. Les membres ne semblaient pas vraiment aborder de conversations entre eux. Alison était capable d'en entamer une avec des gens, mais elle préférait de loin être seule, occupée à faire ses petites affaires. Lorsqu'elle travaillait, elle n'aimait pas être dérangée. Il ne fallait pas lui dire de se dépêcher, sinon elle enverrait balader la personne qui le lui a dit. Bien sûr, si la personne qui s'adressait à elle était un supérieur, là c'était tout autre chose. Elle se devait de lui obéir par pur respect. Il était bien vrai qu'elle ne sortait pas souvent, car elle regardait à travers la vitre du jumper l'espace qui se présentait à eux d'un air émerveillé. Cet océan d'étoiles, le noir total à perte de vue... Elle n'a jamais eu l'occasion d'aller dans l'espace comme elle le faisait aujourd'hui.

Alison fut tirée de ses pensées lorsque le Major Lorne leur expliqua la mission. Elle devait récupérer les données de la base de données du vaisseau. Au moins ce n'était pas quelque chose qu'elle ne savait pas faire. Elle savait comment récupérer des données d'une base de données. La jeune femme tenait à cœur son travail. Il fallait qu'elle soit très précise dans ce qu'elle faisait sinon elle pouvait tout faire sauter. La simple idée de faire sauter le système de ce vaisseau en détresse la rendait malade. Elle ne souhaitait pas que cela leur arrive. Bien entendu un système informatique étaient très simple à manipuler, mais il était complexe aussi. Heureusement qu'elle était compétente dans ce qu'elle faisait.

''Oui, Major.'' répondit-elle tout simplement pour lui confirmer qu'elle a comprit la tâche qu'elle devait accomplir. Se sentant observée, elle retourna sa tête vers les autres femmes et vit que Nyota lui affichait un sourire, qu'elle rendit avec un léger hochement de tête en signe de salut, ne voulant quand même pas l'ignorer.

Les autres membres de l'expédition pouvaient avoir confiance en Alison, car elle savait ce qu'elle faisait. Elle a été formée pour gérer ce genre de situation, elle savait comment s'y prendre. Elle n'était pas une militaire donc ses compétences étaient très basiques en ce qui concernaient leurs domaines à eux, les trois autres filles avec qui elle faisait équipe. L'informaticienne savait seulement tirer avec l'aide d'un pistolet et là encore, elle ne savait pas vraiment bien viser, mais elle s'était quand même armée si le groupe viendraient à être attaqués. Tout comme la précision de son tir, le corps à corps et les premiers soins étaient basiques eux aussi. Sa spécialité à elle était l'informatique. Pourquoi savoir se battre, tirer et s'occuper de quelqu'un si on était un informaticien? Cela ne faisait aucun sens...

Puis, Alison jeta un regard circulaire rempli de curiosité sur les autres membres de l'équipe, comme si elle avait envie de leur poser une question. Sans hésiter, elle ouvrit la bouche et leur demanda ce qui la tracassait depuis un moment, n'étant pas quelqu'un qui mâchait ses mots et timide.

''Quelles sont vos spécialités à vous ?'' Demanda Alison à chacune des femmes du groupe par pure curiosité et pour briser le silence pesant qui était tomber sur elles. Bien sûr la jeune femme ne comprendrait peut-être pas ce qu'elles lui répondraient, car elle n'était pas une militaire, mais elle avait bien envie de savoir.

Les yeux de la jeune femme s'écarquillèrent alors qu'elle vit une énorme masse noire se présenter à eux à travers la vitre. De plus en plus qu'ils se rapprochaient, de plus en plus qu'Alison pouvait distinguer la forme d'un vaisseau large, imposant et intimidant. Ce qu'elle vit à l'entrée du hangar lui fit presque rendre son petit-déjeuner et elle détacha son regard de la vitre, ravalant sa salive pour ne pas le rendre. Alison savait que quelque chose s'en était prit aux humains, mais elle ne s'attendait pas à voir cette image devant eux. Des corps immobiles sans vie de femmes, hommes, enfants et viellards étaient éparpillés au sol.

''C'est dégoutant...'' murmura-t-elle doucement, secouant la tête rapidement, abordant une grimace.

Le Major passa à travers le trou béant et elle aurait pu jurer avoir entendu un ''blong'' comme si le sol du jumper avait touché un ou plusieurs corps. Elle fit de son mieux pour l'ignorer et jeta un regard circulaire sur l'intérieur du jumper, regardant partout sauf l'extérieur. La voix du Major la sortie de ses pensées lorsqu'ils lui demanda de vérifier ce qu'elles avaient dans leurs sacs et de s'équiper avec ce qu'ils avaient dans le vaisseau si quelque chose manquait. Ne perdant pas une seconde, elle prit en main son sac, l'ouvrit et fouilla à l'intérieur, identifiant ce qu'elle a emporté. De l'eau, des rations, une couverture juste au cas, l'espace pouvait réserver bien des surprises, un pistolet, des munitions, son ordinateur pour extraire les données, des chargeurs, un cahier de notes pour pouvoir bien analyser le problème qui se présenterait à eux, un talkie walkie... Elle avait tout ce qu'elle jugeait nécessaire. Elle referma le sac et se redressa pour avertir le Major qu'elle était prête.

''Prête, monsieur.''

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Sam 6 Déc - 1:38

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Alors que le reste de les membres de l'équipe lui signalaient qu'elles étaient prêtes, le major attrapa son P90 à deux mains et s'avança vers la sortie du puddle jumper qui les avaient conduit jusque dans le hangar du Pasiphae. Il avait commandé à la porte arrière de s'ouvrir et avant d'en passer le seuil, il se tourna une dernière fois vers les jeunes femmes qui le suivaient.

"Surtout restez sur vos gardes. Je ne détecte aucun signe de vie mais cela ne signifie pas que nous sommes seuls." leur murmura-t-il, les sourcils froncés avant de leur faire signe de le suivre en silence.

Nyota agrippa son arme, légèrement tendue, avant de suivre son supérieur dans l'immense salle sombre. En effet, les quelques lumières encore en état de fonctionner grésillaient à intervalles irrégulier, plongeant parfois la pièce dans une pénombre désagréable. Les rares fois où les membres de la petite expédition de sauvetage improvisée pouvaient voir quelque chose, ils distinguaient des murs blancs tachés d'une saleté grise surement dû aux entretiens des nombreux vaisseaux contenus dans la salle. Le hangar semblait faire un peu moins de 35 m de hauteur et de largeur alors qu'il en faisait une cinquantaine de long. Au-dessus de leur tête, à des intervalles d'environ trois mètres se trouvaient une série de plateformes qui couraient le long des murs et où étaient posé de nombreux vaisseaux de types militaires. Leurs formes angulaires rappelaient vaguement celles des chauves-souris et le fait qu'ils soient tous tournés vers le centre de la pièce, où le petit groupe se trouvait, n'avait rien de rassurant.

Spoiler:

Un frisson désagréable courut le long de la colonne vertébrale de Nyota alors que l'agencement de la pièce lui donnait l'impression d'être encerclée. Elle continua néanmoins son exploration de la salle en tentant d'éviter de se focaliser sur son impression. Alors qu'ils arrivaient face à nez d'une des chauves-souris mécaniques, posée à quelques pas d'eux, le major Lorne fit signe à Nyah et Pedge de le contourner afin d'être certain que rien ne se trouvait de l'autre côté du vaisseau. Il n'était pas très gros, mais quelqu'un pouvait aisément se cacher contre sa coque pour les surprendre lorsqu'ils l'auraient dépassé. Mais il n'y avait rien et la petite équipe continua son exploration à la recherche d'une sortie.

Quelques pas plus tard, le major Lorne s'arrêta et fit un tour sur lui-même. Ils semblaient avoir atteint le centre de la pièce, mais rien n'indiquaient une quelconque issue. Aussi, l'homme en charge de l'équipe de sauvetage désigna à nouveau Pedge avant d'ajouter Nyota et Alison à son groupe.

"On se sépare." leur ordonna-t-il dans un murmure. "Cherchez un moyen de nous repérer, une carte, un marquage… peu importe. Caporal Payne, avec moi, on va prendre un peu de hauteur. On se retrouve ici dans cinq minutes pour faire le point, d'ici là silence radio."

Pour appuyer ses mots, le major fit un signe de la tête en direction des plateformes. Un escalier montant à la terrasse la plus proche se trouvait dans son dos et une fois qu'il eut la confirmation que les jeunes femmes avaient bien reçu ses ordres il en prit le chemin, à l'affut du moindre ennemi. A l'étage comme au rez-de chaussé ils ne trouvèrent rien à part d'autres chasseurs aux allures de chauves-souris. Alors que le major se dirigeait vers une autre série de marches, il s'aperçut que Nyah ne le suivait plus et, se retournant pour voir pourquoi elle s'était arrêtée, il écarquilla les yeux devant l'horrible tableau qui se tenait sous ses yeux.

Au niveau inférieur, les trois jeunes femmes s'enfoncèrent dans le labyrinthe créé par de petits containers circulaires et les squelettes vides des vaisseaux. Diverses outils se trouvaient au sol et elle durent faire attention à ne pas se prendre les pieds dedans pour ne pas faire de bruit. Pedge menait leur petit groupe et Washington fermait la marche, protégeant ainsi Alison qui se trouvaient entre elles. Après une longue minute, elles atteignirent un mur percé d'une porte béante qui semblait être un bureau. Après s'être assuré que personne ne les attaqueraient de l'intérieur, le sergent et l'informaticienne commencèrent à fouiller les lieux rapidement pendant que Nyota montait la garde à l'extérieur de la pièce.

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Mar 9 Déc - 10:32

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Il n’y avait apparemment aucuns signes de vie à bord selon les instruments du Major Lorne. C’était à la fois une bonne chose et une mauvaise chose. Cela voulait dire que tous les humains à bord de ce vaisseau cimetière étaient morts, et cela voulait aussi dire que la présence d’un ennemi biologique soit faible. Cependant, et les missions SG en étaient témoins, il existait dans la galaxie de la Terre des robots intelligents qu’on appelle communément réplicateur et qui sont tout aussi dangereux que des entités biologiques. Après, Pedge avait également lue dans un rapport que les Wraiths étaient capables d’entrer en hibernation, disparaissant aussi des signaux radars des appareils anciens. Enfin, elle n’était pas certaine de cette information aussi la garda-t-elle par devers elle et elle se contenta d’hocher de la tête à l’intention de son supérieur. Oui elle serait sur ses gardes. Ces pauvres gens ne s’étaient pas retrouvés en orbite autour de leur vaisseau dans le froid sidéral par l’opération du Saint Esprit. La baie dans laquelle le groupe avait atterrie était remplie de vaisseau rappelant rapidement la forme des chauves souris.

Avec un calme olympien, la blonde balayait les murs et les vaisseaux à intervelle régulier pour ne pas se laisser surprendre, éclairant les zones d’ombres avec la lampe accrochée sur le côté du canon de son arme. Le faisceau lumineux avait quelque chose de rassurant, même cela ne suffisait pas à décontracter le sergent qui étaient tendue comme un élastique sur le point de péter. L’ambiance était pesante et sinistre, et cela n’aidait en rien. Un vaisseau leur barrait la route, et le Major fit signe à Nyah et à elle-même de contourner la structure pour vérifier que personne ne se cachait derrière. Une embuscade serait malvenue, il fallait prendre des précautions. La jeune femme opéra donc avec son binôme de circonstance, couvrant ses arrières quand elle avançait, et serrant les fesses pour que l’autre femme lui couvre les siennes quand elle-même avançait. Bref, il se trouva que rien ne se cachait derrière l’angle du vaisseau, et le petit groupe pu reprendre sa procession. Finalement, Lorne opta pour que le groupe se sépare afin d’explorer plus rapidement le vaisseau fantôme. Sage initiative pensa Pedge qui trouvait la tactique adaptée à la situation. Elle se retrouva avec la techos Alison et le soldat Washington.

« Bien. Alison entre nous. Je compte sur vous soldat pour garder un œil sur elle le temps qu’on avance. »

Ah les militaires et leur façon de traiter les civils comme des enfants mal élevés et capricieux. Pedge collait tout à fait au stéréotype. Peu importe les états d’âmes de l’informaticienne, elles n’étaient pas là pour faire du tourisme de complaisance. Elles descendirent vers le niveau inférieur. Rapidement, le petit convoi arriva devant une porte béante débouchant sur un bureau. Une inspection rapide informa Pedge que nulle menace ne s’y trouvait. Nyota se plaça en surveillance du couloir pendant que les deux autres femmes fouillèrent la pièce pour essayer de trouver une carte ou quelque chose du genre, selon les directives du Major Lorne. Pedge mit la main sur une tablette large comme la main. La curiosité piqua son intérêt mais finalement, elle préféra jouer la carte de la prudence et s’avança vers Alison :

« Tenez Mademoiselle, j’ai trouvé cela. Vous nous posiez la question toute à l’heure sur nos spé. L’informatique ne fait pas partie des miennes, je suis plutôt dans la formation des troupes. Pedge affecta de lui sourire en lui tendant l’objet, avant d’ajouter. J’espère que vous arriverez à en tirer quelque chose. »

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Mer 10 Déc - 19:29

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A proximité directe de l’informaticienne, le regard de Pyah ne cessait de balayer la zone à la recherche d’un mouvement suspect. Il n’y avait rien dans cette grande pièce, rien de vivant ou qui semblait intéressant. Le doigt, très proche de la gâchette de son fusil à pompe, ne parvenait pas à demeurer immobile trahissant la nervosité de la jeune femme. Elle appréciait peu cet espace inconnu, très ouvert et hostile. Payne préférait débarquer en pleine opération plutôt que de s’attendre à être elle-même victime d’une embuscade.

D’un signe, le Major Lorne lui ordonna de contourner l’un des vaisseaux spatiaux qui avait un alignement étrange. Elle confirma la réception d’un signe de tête avant de se rapprocher de la position de Pedge. Se ralliant à elle et à ses ordres, la jeune femme lui laissa mener la manœuvre, la couvrant lorsqu’elle avançait. Rien, il n’y avait rien derrière cet obstacle et Nyah le signala d’un signe en direction du restant de l’équipe.

La tension retomba quelque peu après quelques secondes d’intense concentration mais ce n’était pas la fin de la mission, juste le début. Le Chef de groupe choisissait de modifier l’équipe pour la scinder en deux afin de couvrir davantage de terrain. Cette décision fit soupirer la jeune femme qui n’aimait pas ça, elle préférait rester en groupe plutôt qu’en duo mais se contenta de se rapprocher de son supérieur.
Prendre de la hauteur était une bonne solution pour avoir une vue d’ensemble et éviter de tomber dans une embuscade. Il n’y avait toujours rien là-haut. Nyah ne savait pas si c’était quelque chose de bien ou pas. Elle avait envie d’action et en même temps ne désirait pas être confronté à l’ennemi. Au détour d’une plateforme, Nyah remarqua une masse sombre sur sa droite et stoppa son avancée. Après quelques pas dans la direction de manière à affiner sa vision, la militaire fut confrontée à une vision difficile à supporter. Deux corps dont l’un très jeune. Leur peau était complétement calcinée et elle semblait se détacher à plusieurs endroits laissant la peau à nue, à sang. Déglutissant difficilement, Nyah avait beau être habitué à ses visions difficiles, ce n’était jamais simple. Posant son bras devant son nez pour éviter d’inspirer l’odeur de brûlés, elle se rapprocha davantage pour en apprendre davantage. Le bras de celle qui semblait être l’adulte était au-dessus de l’autre corps, elle avait cherché à protéger son enfant. En vain… Les bouches étaient entrouvertes, les yeux grands ouverts. La mort avait dû être très rapide mais certainement très douloureuse.

La voix de Lorne la fit sursauter.


« Autorisation d’effectuer des prélèvements, Monsieur ? »

Tout en parlant, Payne venait d’attraper une paire de gants en latex de couleur bleu et était en train de les enfiler. Nyah se rapprocha des deux corps, posant son fusil au sol et posa délicatement ses doigts sur les vêtements à la recherche d’informations. Les plaies sanglantes n’étaient pas à l’origine de la mort, c’était bien la calcination qui en était responsable. Il n’y avait rien sur eux, rien que ne pouvait les aider. Retirant les gants qu’elle laissa au sol pour éviter une infection, la militaire revint vers Lorne cherchant des yeux ce qui avait pu provoquer ça.

« Il faut rechercher une source très intense de chaleur…. C’est limite si elles n’ont pas été exposées au réacteur d’un vaisseau vu leur état. »

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Jeu 11 Déc - 2:48

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Alison prit en main son pistolet et s'assura qu'il était chargé avant de sortir du jumper. Elle espérait ne pas avoir à se servir de son arme. Il n'y avait aucun signe de vie, toutefois cela ne voulait pas dire qu'ils étaient seuls. Rapidement, la jeune femme sortit du vaisseau le plus silencieusement possible. Lorsqu'elle mit pied à terre, elle jeta un regard circulaire autour d'elle. La salle était grande, spacieuse et sombre. La pensée d'être observée fit froid dans le dos de la jeune femme. Il n'y avait rien de rassurant avec cette lumière qui clignotait et les plongeait parfois dans le noir. De plus, les moments où Alison pouvait voir quelque chose, elle remarqua des vaisseaux qui lui rappelait les chauve-souris. Ils étaient tous dirigés vers le centre de la pièce, l'endroit où la troupe se trouvait.

L'informaticienne se fiait sur les pas des autres membres de l'équipe qu'elle pouvait entendre pour ne pas se perdre dans ce monstre métallique. De plus en plus qu'Alison marchait dans la salle, de plus en plus qu'elle se sentait observée. Un frisson parcourut le long de sa colonne vertébrale. Elle décida à la place d'ouvrir les yeux pour s'assurer que personne n'avait l'intention de leur filer une embuscade, cherchant quelque chose pour la distraire de cette sensation désagréable. Il fallait quand même qu'elle ouvre les yeux pour s'assurer qu'il n'y avait aucun danger. Ils arrivèrent soudain nez à nez avec un de ces vaisseaux. Ils s'arrêtèrent et le major Lorne fit signe à Payne et Allen de vérifier qu'il n'y avait personne derrière. Ils le dépassèrent lorsqu'ils eurent confirmation que la zone était hors de danger.

Soudain, la voix du Major Lorne brisa le silence qui s'était installé sur l'équipe. Il désirait se séparer pour couvrir plus de terrain. C'était peut-être mieux ainsi ou peut-être était-ce préférable de rester ensemble. Ils étaient tout de même un bon nombre pour pouvoir se séparer. Alison se fiait sur le bon jugement du militaire, il était mieux qualifié qu'elle dans ce genre de situation. Elle acquiesça doucement pour lui confirmer qu'elle avait comprit ce qu'il attendait d'elles. Il fallait chercher un moyen de se repérer ou un truc dans le genre. Alison vit ensuite le soldat Payne se rendre aux côtés du major Lorne pour laisser les autres femmes seules. Allen se prononça pour mettre l'informaticienne entre Washington et elle. La jeune femme ne dit mot, pensant que c'était préférable de faire de cette façon. Malgré que la blonde était bien protégée, elle gardait tout de même son pistolet prêt à être utilisé.

Il y avait des objets éparpillés un peu partout sur le sol dont Alison ignorait leur utilité. Les jeunes femmes durent faire attention où elles mettaient les pieds pour ne pas faire trop de bruit. Elles arrivèrent après un moment devant une porte grande ouverte débouchant sur un bureau. Après s'être assurée que la zone était hors de danger, Alison et Allen fouillèrent la pièce à la recherche de n'importe quoi qui pouvait leur être utile. Washington, quant à elle, montait la garde à l'entrée de la porte. La jeune informaticienne découvrit un ordinateur dans la pièce. La découverte la fit sourire. L'utilité était bien évidente, il ne fallait pas chercher bien loin. Elle inspecta l'ordinateur avec attention pour avoir une idée de ce qu'il était capable de faire. Après l'avoir allumé, elle vit apparaître une interface graphique comme la plupart des ordinateurs. Bon, cela rendait l'utilisation un peu plus facile. À peine après avoir réussi à faire fonctionner l'ordinateur, Alison entendit la voix de la soldate s'adresser à elle. Elle se retourna et vit que Allen tenait quelque chose qui faisait la longueur de sa main.

''Je ne suis pas une militaire donc je n'ai aucune idée de ce que vous faites, mais croyez-moi, je trouve cela bien intéressant.'' répondit Alison, visiblement intéressée par ce que les militaires faisaient, retournant le sourire. ''Ma spécialisation est le développement d'application, conception de système et manipulation de base de données.'' La jeune femme avait jugé bien de préciser ce qu'elle faisait exactement, voulant partager pour qu'elles apprennent à mieux se connaître.

Alison prit ensuite en main ce que la soldate lui tendait, la remercia poliment et inspecta l'objet avec attention. Il y avait un connecteur, ce qui laissait croire que c'était soit un disque dur externe ou bien un dispositif de stockage de données. L'informaticienne décida de le connecter à l'ordinateur pour être certaine de ce que c'était. Bingo, elle avait vu juste. ''C'est un dispositif de stockage de données.'' Alison sourit une fois de plus et se mit ensuite à chercher s'il contenait quelque chose, mais rien. Quelle déception. Peu importe, elle allait certainement trouver quelque chose d'autre.

Alison sauta sur le disque dur et se mit à fouiller à travers les différents dossiers. Il était bien fourni, ce qui rendait quelque peu difficile la recherche. Un fichier attira alors l'attention de la jeune femme. Il semblait être de type image. Alison pointa dessus et l'agrandit. C'était un plan. Ce qui était représenté dessus ressemblait étrangement à un vaisseau. ''Je crois avoir trouver quelque chose. On dirait un plan d'un vaisseau. Il semble pointer sur plusieurs pièces.'' Elle se retourna ensuite pour informer la soldate présente de sa découverte.

Juste après avoir terminé sa phrase, Alison entendit quelque chose à l'extérieur du bureau. Un bruit. Il était étrange. Comme si quelqu'un marchait. ''Avez-vous entendu ?'' Elle s'exprima, prenant son flingue entre ses mains, avertissant ainsi les deux militaires présentes du fait qu'elle a entendu du bruit à l'extérieur. L'informaticienne se tut pour pouvoir bien entendre ce que c'était, voulant être sûre que ce n'était pas une menace qui se présentait à elles.

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Dim 14 Déc - 4:22

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Nyota montait la garde devant la pièce pendant que le Sergent Allen et l'informaticienne en fouillaient l'intérieur. Même si elle était curieuse de savoir ce que renfermait la petite salle dans son dos, elle résista à l'envie de se retourner. A la place, ses yeux balayaient le hangar à la recherche d'une quelconque présence alors qu'elle serrait son P90 dans ses mains, aux jointures presque blanchies par la pression qu'elles exerçaient sur l'objet métallique. Pour contrer l'obscurité de la vaste pièce, elle avait allumé la torche qui surmontait l'arme et s'en servait pour sonder les endroits plus sombres.

Derrière elle, les deux jeunes femmes s'activaient et semblaient avoir trouvé quelque chose. Intriguée, elle se permit un coup d'œil sur le moniteur qui se trouvait face à Allison. Il y avait en effet une sorte de plan, pas très détaillé, d'un vaisseau qui pouvait correspondre au Pasiphae. Elle n'eut pas le temps de pousser son investigation plus loin qu'un bruit dans le hangar se fit entendre. L'informaticienne semblait l'avoir entendu elle aussi et Nyota hocha la tête à sa question, son regard à nouveau concentré sur l'immense pièce sombre. Le bruit semblait venir de loin, comme s'il s'agissait de la répercussion des pas de quelqu'un à l'autre bout de la salle. Il s'agissait surement du major Lorne et du Caporal Payne mais mieux valait rester sur ses gardes. Sans se retourner, elle s'adressa aux deux jeunes femmes dans son dos, sa voix aussi basse qu'un murmure :

"Est-ce qu'on a un moyen de transporter le plan ?"

Tout en attendant la réponse, elle garda sa position et sa concentration sur l'intérieur du hangar pour ne pas se faire surprendre au cas où le bruit qu'elles avaient entendu ne provenait pas de la seconde partie de leur équipe.

Un étage plus haut, de l'autre côté de la salle, le major Lorne et le caporal Payne contemplaient l'horrible tableau des deux corps mutilés et serrés l'un contre l'autre. Elle venait de lui demander l'autorisation de faire des prélèvements ce à quoi il répondit tout en hochant la tête :

"Tout ce que vous pourrez trouver sur la personne ou chose responsable de l'état des anciens occupants du vaisseau sera le bienvenue, Caporal. Nous devons savoir à quoi nous avons à faire."

Il l'observa alors faire son travail pendant un court instant, avant de se tourner et analyser ce qui se trouvait autour d'eux. Il y avait quelques vaisseaux posés sur la plateforme et lorsque Nyah lui donna son diagnostic, il pointa du doigt une des chauves-souris métalliques qui leur tournait le dos.

"Vous pensez qu'un des réacteurs de ces vaisseaux-là pourraient en être la cause ?"

Au vu de l'inclinaison et de l'angle du chasseur cela pouvait être tout à fait probable. Les questions se bousculaient dans la tête du major et il en verbalisa une, les sourcils froncés :

"Quel genre de malade pourrait commettre une telle atrocité ?"

Il n'attendait pas vraiment de réponse, la question était purement rhétorique. Détournant une nouvelle fois son regard de l'horrible vision qui s'étalait devant eux, il jeta un coup d'œil rapide à sa montre. C'était peut-être froid de sa part, mais il se devait de rester concentré sur sa mission. Serrant son arme dans ses mains, il fit un tour sur lui-même pour se repérer.

"Venez, on doit continuer." dit-il alors en désignant une nouvelle série d'escaliers qui montaient vers une plateforme supérieure.

Il attendit que sa coéquipière soit prête avant de les emprunter. Une fois sur cette nouvelle plateforme, il se tourna vers la pièce en contrebas, cherchant un moyen de se repérer ou une quelconque sortie.

"J'espère que l'équipe du sergent Allen a eu plus de chance que nous. dit-il dans un soupir, déçu de voir que son idée ne menait à rien.

A son poignet sa montre émit un petit son, signalant qu'ils avaient atteint la moitié du temps qu'il leur restait avant de se rendre au point de rendez-vous. Avec un dernier regard circulaire, il vérifia qu'il n'y avait toujours rien qui pourrait leur servir avant d'emprunter le chemin par lequel ils étaient venus dans le sens inverse.

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Mar 16 Déc - 20:49

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« Possible… »

Nyah préférait ne pas imaginer la scène : la mère et l’enfant se retrouvant devant le réacteur d’un vaisseau, celui-ci se mettant en route dans un grondement qui annonçait une fin irrémédiable et puis… Non, il ne valait mieux pas y penser et la demoiselle déglutit reprenant son fusil à pompe en main. Elle fit quelques pas pour se mettre de la distance avec ces malheureux, elle ne pouvait rien pour eux et se devait de passer à autre chose. Ce n’était pas les premiers corps qu’elle voyait et certainement pas les derniers. Son métier se limitait à faire en sorte que ses coéquipiers ne reviennent pas dans le même état…

Un signe de tête positif confirma son intention de continuer et elle se plaça dans le sillage de son supérieur laissant cinq mètres entre eux au cas où. Au fur et à mesure des marches, Nyah ressentait un certain mal-être, quelque chose qui l’a dérangeait. Peut-être un changement dans la composition de l’air ? Un gaz suspect qui commençait à l’affecter ? Lorne ne semblait pas en subir les conséquences si légères soient-elles. Non, il s’agissait d’autre chose, quelque chose qu’elle ne parvenait pas à expliquer. Parvenue en haut de la plateforme, la jeune femme jeta un vague regard circulaire sur l’étendue de la zone avant de se rapprocher de l’autre militaire. Son air fermé tranchait avec la détente des minutes précédentes et trahissait la tension qui la parcourait.

Son regard se perdait sur les murs les plus proches, à la recherche d’un quelquonque indice à la recherche de son mal-être mais il n’y avait rien. Pas une ouverture, pas un hublot, rien… Laissant une fois de plus, le Major prendre les devants, elle repéra un semblant de mouvement qui lui fit levé immédiatement son arme dans cette direction.


« Major… »

Voyant sa subalterne le canon levé, le Major se mit immédiatement sur ses gardes recherchant ce qui avait pu être considéré comme une menace. Nyah ne lâcha pas du regard cet espèce de renfoncement dans le mur, elle était certaine d’avoir vu un mouvement. Le doigt sur la gâchette, elle était prête à appuyer. Rien, il n’y avait rien ce qui semblait agacer le chef d’équipe.

« Major Lorne… Faites cinq pas dans ma direction. Lentement. »

Directive, la jeune femme ne laissa pas le choix à son supérieur qui s’exécuta. Tout aussi lentement l’espèce de caméra fichée dans le mur sembla suivre les mouvements de l’officier. Elle était bien camouflée avec la poussière ambiante, la faible lumière… Pour en dévoiler la position et expliquer la source de son comportement, Nyah activa la vision laser du fusil à pompe.

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Mer 17 Déc - 18:49

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Pedge n’avait pas entendu le moindre bruit, focalisée sur ses recherches et sur les avancées d’Alison. Elle écouta posément la réponse de la jeune femme concernant sa spécialisation, se contentant d’hocher de la tête pour confirmer qu’elle l’avait bien entendu. Peut être qu’un de ces quatre, en dehors d’un contexte d’opération extérieure, elles pourraient toutes deux s’étendre dans d’interminables palabres afin d’expliquer à l’autre ce qu’elles faisaient exactement dans la vie. Pedge avait quelques notions en informatiques, et elle comprenait les grandes lignes de la réponse de la techos sans vraiment arriver réellement à voir ce que cela signifiait vraiment. Bref, elle reporta son attention sur la recherche d’indice dans la pièce. L’informaticienne avait entendu un bruit et Pedge comptait sur le professionnalisme de Washington pour garder un œil ouvert, si ce n’est les deux. Il n’était pas rare que l’esprit, confronté à une situation silencieuse, n’essaie de trouver des échos familiers dans le moindre bruit quelconque. Après, il ne fallait pas non plus se faire surprendre par excès de confiance.

Pour répondre à la militaire en faction devant la porte, Pedge montra la tablette qu’elle avait trouvé quelques secondes auparavant. Tout naturellement, elle entreprit de poser quelques questions à l’informaticienne qui tripatouillait l’ordinateur.

« Vous pensez que vous pouvez envoyer ce fichier sur cet écran portatif ? Ce serait plus simple pour nous. »

Elle laissa la jeune femme bidouiller la tablette si elle le souhaitait, pour approcher de la sortie de la pièce afin de rejoindre sa comparse militaire. La blonde jeta un coup d’œil à sa montre. Les minutes s’égrainaient rapidement, et il allait falloir penser à rebrousser chemin pour retrouver l’autre équipe, avec le plan du vaisseau idéalement, histoire de ne pas revenir bredouille. Délaissant la vue des secondes qui défilent sur le cadran analogique, Pedge porta son attention sur les entrailles du vaisseau, regardant dans le lointain, positionnée prêt de Nyota.

« Va pas falloir tarder à aller retrouver le Major et Payne. »

Elle se tourna brièvement vers Alison pour lui murmurer, mode de communication qu’elle employait depuis toute à l’heure à l’instar de Washington.

« On ne va pas tarder à décoller mademoiselle, prenez ce qu’il vous faut et on se tire retrouver les autres. »

Pedge ne semblait pas tendue, elle tenait son arme souplement entre ses doigts. Sa carrure montrait qu’elle était concentrée, vigilante, mais rien chez elle ne trahissait une forme d’anxiété ou d’inquiétude. La mission se passait bien pour le moment, elle ne se reposait pas sur le fait que tout semblait calme, mais elle laissait le soin à son corps de se détendre afin de ne pas bruler ses réserves d’énergie pour rien. Ce sang froid devait sans doute venir de son entrainement tactique des forces spéciales. Bon certes, elle n’était pas non plus là à siffloter, il ne fallait pas exagérer.

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Sam 20 Déc - 8:11

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Alison resta silencieuse pendant un moment, écoutant attentivement le bruit qu'elle venait tout juste d'entendre, appliquant une pression sur le flingue qu'elle avait emporté avec elle pour se défendre au cas où l'équipe rencontrerait une menace. Le bruit persistait, comme si c'était la répercussion des pas de quelqu'un. Puis, soudain, plus rien. Comme s'il n'y avait jamais eu de bruit. Alison n'avait pourtant pas rêvé. Le soldat Washington l'avait bien entendu elle aussi. L'informaticienne n'était pas la seule à l'avoir entendu. En y repensant, c'était peut-être le Caporal Payne et le Major Lorne, mais il valait mieux être prudent. La blonde resta attentive même si elle faisait confiance à la militaire qui montait la garde devant le bureau. L'écran tactile du dispositif rendait la visualisation des données beaucoup plus facile. Elle entendit ensuite les deux femmes lui demander s'il y avait un moyen de transférer le plan. Alison leva la tête et leur confirma qu'elle pouvait très bien le faire.

''Oui, je peux très bien le faire.'' répondit- elle avec un léger sourire, hochant la tête doucement.

Sans perdre une seconde, elle pointa sur l'image du plan stockée dans l'ordinateur et le transféra vers l'icône du périphérique représentant l'objet que le Sergent Allen lui a tendu un moment plus tôt. Le Sergent avait raison, l'objet leur était très utile. Alison passa une main sur l'écran du dispositif et rechercha à travers les données pour s'assurer que le plan y était bien stocké. Elle ne voulait pas partir avec l'objet, croyant que le fichier était à l'intérieur et se rendre compte qu'en fait il n'y était pas. L'information qu'il contenait était très importante pour la petite troupe. Le vaisseau était immense. Il fallait un plan pour ne pas se perdre dans ses entrailles.

À peine terminée, Alison entendit la Sergent Allen lui dire de se dépêcher, qu'elles n'allaient pas tarder à se tirer et à rejoindre les autres membres de l'équipe. Elle ne dit mot et hocha la tête doucement pour lui confirmer qu'elle avait comprit le message. Elle revérifia une dernière fois le disque dur de l'ordinateur pour être certaine que rien ne lui avait échappé. C'est alors qu'un autre fichier image attira son attention. Elle fronça les sourcils, se demandant ce que cela pouvait bien être. On dirait une image sombre avec pour seule détails les traits d'un être humai, une masse grande et mince et les gros yeux globuleux de quelque chose. Mais qu'est-ce que cette horreur ?! Se surprit Alison à penser. C'était horrible, mais cela pouvait très bien leur être utile. Et si ce qui a attaqué les humains dans ce vaisseau était cette... chose sur la photo ? Sans perdre une seconde, elle transféra l'image dans le dispositif et arrêta l'ordinateur correctement.

La jeune femme se retourna vers les militaires pour leur avertir qu'elle avait terminée avec l'ordinateur et qu'elles pouvaient maintenant aller rejoindre les deux autres soldats. Elle comptait bien entendu leur montrer cette horreur sur la photo. Elle ne pouvait pas garder ce genre de chose pour elle toute seule. Cela était une information d'une très haute importance. Leur cacher une telle chose prouverait qu'elle n'était pas digne de confiance alors que c'était tout le contraire.

''J'ai terminé, Soldat, Sergent.''

Elle se recula du poste de travail, posa son sac sur ses épaules, elle ne pouvait pas l'oublier, garda en main son flingue et se dirigea vers les deux femmes, attendant leur signal pour se rendre au point de rencontre. Elle se décida ensuite de s'exprimer et de leur faire part de sa découverte, ne pouvant pas garder cette information pour elle toute seule.

''J'ai... trouvé une photo étrange. Il y a la silhouette d'un humain ainsi que d'une créature grande et mince. Le plus perturbent est qu'il y a aussi une pair de gros yeux globuleux. Tenez, regardez.'' Dit-elle, leur tendant le dispositif avec l'image qu'elle a trouvé en premier plan. ''Pour être honnête, j'ignore ce que c'est.''

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Mar 23 Déc - 12:42

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Dans le bureau les trois jeunes femmes se mirent en route au signal de Pedge pour retrouver leurs coéquipiers. Alison leur fit part d'une de sa seconde découverte, l'image d'une créature à l'aspect dégingandé et aux yeux globuleux. Cela ne disait rien qui vaille à la première classe Washington qui fut parcouru d'un frisson désagréable.

L'informaticienne leur avoua ne pas avoir d'autres informations sur la créature et Nyota n'aimait pas ça. Elle n'avait pas l'habitude de se retrouver en pareil terrain inconnu sans avoir au préalable potassé le sujet. Elle se sentait vulnérable et le fait qu'une telle créature, ou plusieurs pour ce qu'elle savait, puisse se trouver dans un recoin du vaisseau et les observer, prête à les attaquer ne faisait rien pour la rassurer. Elle hocha néanmoins la tête avant de reporter son attention sur les alentours, plus mal à l'aise que si la civil n'avait rien dit.

A l'étage supérieur, le major Lorne et le caporal Payne étaient figés, leurs regards fixés sur une sorte de demi-sphère qui se fondait dans le mur et semblait suivre leurs moindre mouvements. Après plusieurs essais, il était clair que quelqu'un les observait. Est-ce que cela signifiait qu'il y avait toujours une présence sur le vaisseau ? Essayait-elle de déterminer si l'équipe en provenance d'Atlantis était une menace ? Ces questions mettaient le major mal à l'aise alors qu'il observait l'orbe à son tour, tentant de déterminer les intentions de la personne qui se trouvait derrière.

"Je pense que nous devrions nous méfier." annonça le militaire en charge de l'expédition dans un murmure avant de tourner le dos au dispositif. "Ne tentons rien d'inconsidéré pour le moment mais si vous repérez quoi que ce soit de menaçant faites le savoir, caporal. Nous devrons peut-être détruire ces dispositifs."

Puis après avoir jeté un dernier regard au mécanisme, il fit signe à la jeune femme de le suivre, son regard parcourant les murs du hangar les plus proches de lui pour tenter de repérer d'autres caméras. Le chemin vers le centre de la salle se fit sans encombre même s'il repéra plusieurs mécanismes de surveillance similaires et bientôt, ils virent se profiler les trois silhouettes du Sergent Allen et des deux jeunes femmes qui constituaient son groupe.

Alors qu'elles approchaient, il leur fit signe de rester silencieuses avant de leur faire part de leurs découvertes.

"Le caporal Payne et moi n'avons vu aucune sorties de là-haut. Nous avons en revanche découvert des corps mutilés, surement brulé vifs par ce qui a attaqué l'équipage." leur expliqua-t-il en faisant référence à ce qui lui avait semblé être le cadavre d'une mère et son enfant. "Il semblerait aussi que l'on nous observe. Plusieurs mécanisme semblable à des caméras à l'étage suivait nos mouvements de telle sorte que ce ne peut-être une coïncidence. Il y a encore une présence sur ce vaisseau. Il est inutile que je le précise, mais redoublez de prudence."

Remarquant le dispositif dans les mains d'Alison, le major lui demanda alors, la voix toujours basse :

"Et vous ? Vous avez trouvé quelque chose d'utile ?"

Récupérant le disque dur qu'elle lui tendit, il consulta les deux fichiers images qui s'y trouvaient. Tout d'abord il y avait cette photo dérangeante de la créature qui n'arrangea pas son mal être, mais rien ne montrait que cela soit une menace. Il garda tout de même l'information dans un coin de son esprit alors qu'il partageait l'image avec le caporal à ses côtés. Puis, faisant glisser son index sur la surface lisse, il dévoila le second fichier qui était bien plus satisfaisant. Il s'agissait d'une carte en coupe du vaisseau sur lequel ils se trouvaient.

Spoiler:

Le cliché n'était guère détaillé mais il leur serait utile pour se repérer dans l'immensité de cette carcasse métallique. La voix de Nyota brisa sa contemplation alors qu'elle demandait dans un murmure :

"Qu'est-ce que vous suggérez, major ?"

Il étudia un peu plus le plan avant de pointer sur la zone la plus haute du vaisseau.

"Nous devons trouver un moyen de nous rendre dans le cockpit. Si nous parvenons à acceder à cette pièce, nous trouverons surement de quoi nous renseigner sur ce qu'il s'est passé ici et nous croiserons peut-être des survivants en route." répondit-il alors avant de continuer. "Mais d'abord, nous devons trouver un moyen de sortir de ce hangar. Et n'oubliez pas la créature étrange, aussi ne relâchez pas votre concentration."

Nyota hocha la tête alors que le major rendait le dispositif à Alison et reprenait le commandement des opérations.

"Il doit bien y avoir une quelconque signalisation." murmura-t-il alors en faisant un tour sur lui-même. "On reste groupé, cherchez quoi que ce soit qui indiquerait comment sortir d'ici."

Il leur fit alors signe de le suivre avant de reprendre la route vers les escaliers qu'il avait préalablement emprunté avec le caporal Payne, sans pourtant les prendre. A la place, il longea le mur le plus proche, scannant le sol et les cloisons métalliques pour un quelconque indice.

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Mer 24 Déc - 15:35

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Figée, les muscles contractés lui assurant une immobilité totale, Nyah guettait la moindre manifestation de la machine. Son supérieur ayant repéré la bête, le faisceau laser disparut d’un simple geste du majeur. Lorne fit part de ses réactions qui semblaient quelque peu simplistes au caporal néanmoins elle appliqua le principe de précaution. Ne lâchant pas la sphère du regard, la jeune femme fit quelques pas en direction de l’officier aussitôt suivi par celle-ci, preuve que leurs comportements avaient été remarqués. L’homme derrière ses écrans allaient-ils réagir maintenant qu’il savait qu’il y avait des étrangers à bord. C’était cela que craignait Nyah qui demeurait aux aguets.

Maintenant la jeune femme parvenait à distinguer d’autres sphères noires et ne pouvait s’empêcher de se demander comment elle avait pu ne pas les voir avant. Nyah était tendue n’aimant pas se sentier épier. Certes, elle l’était constamment sur Atlantis mais là elle ignorait la personne derrière et ses intentions. Le groupe se rassembla. Tournant le dos aux autres afin de pouvoir faire face à ses caméras, Nyah porta néanmoins une oreille attentive aux propos de son supérieur et des autres femmes. Les pseudo-conseils de Lorne commençaient à l’agacer. Elle n’était pas une gamine et savait très bien se conduire en territoire hostile. Non, elle ne risquait pas de relâcher sa vigilance pour jeter un coup d’œil au postérieur de celui-ci même si cela était très tentant.


« Autant pas le préciser… » Murmura-t-elle pour soi-même.

Heureusement pour elle, le Chef ne donna pas d’autres ordres débiles et la suite fut plus intéressante avec les découvertes faites par l’autre groupe. Nyah ne jeta qu’un œil discret aux images laissant plutôt le soin à l’informaticienne d’analyser tout ça vu qu’elle était là pour ça. Son job à elle était de la maintenir en vie, pas de bidouiller les systèmes informatiques aliens. Lorne lâchait ses directives par la suite et une fois de plus, elle ne put s’empêcher de commenter tout en faisant quelques pas s’écartant du groupe.

« Sans blague… »

Elle n’aurait pas imaginé le Major si prévisible dans ses actions, ses ordres. A moins que ce ne soit le fait d’être coincé qui la rende quelque peu râleuse. Possible… S’écartant du groupe à la recherche d’un nouvel indice, Nyah se rapprocha d’une des sphères qui l’obsédait tant se collant au mur de béton à la recherche d’une éventuelle faille à exploiter mais il n’y avait rien. Peut-être qu’un pain de C4 résoudrait le problème… L’idée était mise de côté dans son esprit tandis qu’elle reprenait la marche. Après quelques minutes de recherche à reparcourir les lieux, Nyah en eut marre et finit par s’arrêter. Le fusil à pompe commençait à peser son poids, tout comme son arme pendue à son harnais et l’hypothèse de le refiler commençait à émerger dans son esprit. Fouillant dans l’une des poches de son filet, un geste malhabile fit chuter ses chewing-gums au sol l’obligeant à se baisser pour les ramasser. Son regard se stoppa à quelques centimètres de la petite boite, se cncentrant sur un trait noir. Elle le dépoussiéra un peu du pied avant de le suivre du regard, remarquant qu’il était continu et semblait mené quelque part.

Tout en rangeant son précieux, la demoiselle suivit le marquage noir. C’était sûrement qu’un marquage indiquant la manière de stationner pour les vaisseaux. Elle ne l’avait pas remarqué au début mais était désormais curieuse de savoir où il la mènerait. Fausse alerte… Nyah se retrouva face à un mur quelquonque et pourtant le marquage semblait continuer en dessous. Passant sa main sur la surface à la recherche d’un éventuel changement de texture ou trou, elle ne sentit rien… Levant les yeux vers ses camarades, elle ne put s’empêcher de demander un deuxième avis et apostropha la plus proche personne.


« Hey Sergent… Y a ce marquage noir qui continue au-delà de ce mur.. Vous n’auriez pas le numéro de McGyver pour nous trouver la solution ?! »

Indiquant le marquage au sol d'un geste du pied, la jeune femme continua.

"Après un pain de C4 et boum..."

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Dim 28 Déc - 11:42

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La techos avait fait une autre découverte dans les fichiers informatiques des ordinateurs qu’elles avaient dénichés. Il s’agissait d’une image, une photo probablement, montrant une créature bizarre et peu avenante, avec des yeux globuleux. Pedge n’avait jamais rien vu de tel dans l’une ou l’autre des galaxies qu’elle avait arpentées. Qu’importe, il n’était pas rare que les équipes de terrains rencontrent des saloperies extraterrestres susceptibles de faire pâlir Ridley Scott lui-même. Elles avaient peut être devant leurs yeux la menace fantôme qui planait sur ce vaisseau mortuaire. Cette découverte crispa un peu plus le sergent, mais elle gardait quand même un certain sang froid digne d’un militaire de son rang. La jeune femme remercia Alison de leur avoir fait part de sa découverte, et elles reprirent le chemin pour faire jonction avec l’autre groupe. Tout le monde se retrouva. Le Major Lorne leur fit rapidement un rapport détaillé de leur découverte. Pedge n’aimait pas ça. L’ennemi, s’il s’agissait de lui, avait donc un œil sur elles depuis un bon moment sans qu’elle s’en rende compte. Il pouvait savoir ce qu’elles faisaient en temps réel, ce qui lui donnait un avantage considérable.

Une fois que Lorne leur eu montré les dispositifs, alors que Payne semblait monter la garde, Pedge ne vit plus que ça. Il y en avait pas mal, et il serait malaisé de les détruire tous. Sans parler qu’ils ne savaient pas si ces caméras étaient résistantes aux balles ou pas. Le groupe n’aurait alors jamais assez d’explosif pour péter tous les appareils de surveillances. Lorne donna ses ordres. Il fallait aller dans le cockpit et trouver ce qu’il s’était passé, ou à tout le moins, récupérer des informations. Comme le Major le soulignait si bien, il allait d’abord falloir sortir de ce hangar et cela ne semblait pas aussi évident à faire qu’à dire. Pedge n’était pas, à proprement parlé, un militaire de terrain, même si elle en avait eu l’expérience depuis des années. Son job était de former les gens au terrain, et à ce titre, elle devait jouir d’une expérience importante pour être crédible dans sa formation. Il n’empêche qu’elle aimait toujours ça, se promener en territoire potentiellement hostile, rechercher des informations, combattre un ennemi, avec des camarades prêt à vendre chèrement leur peau tout comme elle, compétents, et disciplinés. C’était un plaisir que seuls les militaires pouvaient connaître, même si tout à chacun gardait à l’esprit qu’on pouvait ne pas en revenir, ou qu’un ami pouvait y rester.

Equipée légèrement, le Sergent Allen supportait aisément son paquetage réglementaire. Elle en avait vu d’autre, et elle s’était retrouvée dans des situations bien moins confortables que celle que l’équipe vivait actuellement. Elle se souvenait avec une certaine aridité dans la bouche, les jours passés dans le désert brulant d'Afghanistan. Ici, elle était clairement en promenade de santé. A l’instar des autres, Pedge se mit en quête d’une sortie éventuelle, ou de quelque chose susceptible de les mettre sur la voie. Le Caporal Payne l’interpella quelques minutes plus tard. De l’humour militaire, comme Pedge aimait.

« Vous avez besoin qu’on vous bricole Caporal ? »

Pedge lui claqua un clin d’œil. Cette phrase était pleine de sous entendue, le genre d’humour digne de l’armée au demeurant. Les hommes et les femmes du rang, tout comme les officiers, faisaient passer la pression des situations dangereuses en relativisant ou en se lançant des piques entre eux. Pedge avait un petit côté coincé qui s’effaçait facilement quand elle était en compagnie d’autres militaires. Après certes, elle était madame hiérarchie, autorité, et autres surnoms qu’on lui donnait fréquemment, mais au final, elle était toujours appréciée dans les unités où elle servait. La jeune femme suivit le mur sous lequel disparaissait le marquage au sol. S’il passait en dessous, c’est que ce mur devait se lever. Dans un renfoncement, le sergent trouva une console, surement un appareil de contrôle accolé à une porte.

« Ce n’est pas encore le moment de tout faire péter Caporal, il y a là un dispositif. Enfin ça y ressemble. Mademoiselle Callaan, par ici. Je crois que c’est biométrique, empreinte et œil, mais je n’en suis pas certaine. Il est relié à une porte, surement par là qu’on peut sortir de ce hangar. »

En bonne soldate bien conditionnée, Pedge n’osa pas toucher l’appareillage électronique. Ils avaient dans le groupe une experte, autant utiliser ses compétences. Il ne servait à rien de s’aventurer à bidouiller quelque chose qu’elle ne connaissait pas.

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Lun 29 Déc - 22:07

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Alison se sentait horriblement mal à l'aise après avoir partagée la photo qu'elle avait trouvée. Elle pouvait sentir une tension dans l'air et elle n'aimait pas cela. La jeune informaticienne ne pouvait quand même pas garder cette découverte pour elle. Elle se devait de mettre les autres au courant. La jeune femme n'aimait également pas se retrouver en terrain inconnu. Lorsqu'une situation se présentait à elle, elle avait plutôt l'habitude de tâter le terrain pour découvrir le plus d'information possible, mais là, c'était tout autre chose. L'équipe était dans ce vaisseau avec très peu de choses connues au sujet de la situation qui se présentait à elle. Cela rendait Alison mal à l'aise de savoir qu'une créature, ou plusieurs, pouvaient se trouver parmi eux et attendre le bon moment pour frapper. Cette seule pensée lui fit frissonner.

Le chemin vers le point de rencontre se fit sans encombre, mais la jeune informaticienne gardait toujours le doigt posé sur la gâchette de son fusil, les yeux et les oreilles alertes au cas où quelque chose pourrait leur arriver. Alison pouvait sentir son cœur battre rapidement contre sa poitrine, tellement qu'elle craignait que les autres l'entendent. Sa bouche était sèche et elle avait de la difficulté à avaler sa salive alors qu'elle marchait et observait les alentours. Elle se sentait étrangement observée. Peut-être l'était-elle ? Elle l'ignorait et cela n'arrangeait pas son mal être. Puis, soudain, la jeune femme fit la distinction de deux silhouettes se dirigeant vers le groupe des trois femmes. Elle reconnu aussitôt le Major Lorne et le Caporal Payne. Le seul homme parmi le groupe leur fit signe de rester silencieuses alors qu'il leur fit part de leur découverte.

Alison resta silencieuse alors qu'elle écoutait ce que le Major Lorne avait à dire. Ils n'ont découvert aucune sorties en haut. Ils ont découvert quelque chose d'autre encore plus intéressant. Selon eux, il y avait des dispositifs de surveillances un peu partout qui surveillaient chacun de leur mouvement. Il ne manquait plus que cela. Cela expliquait un peu la raison de son sentiment d'être observée. Il semblait encore y avoir une présence à bord du vaisseau. En plus de ces dispositifs, ils ont trouvé des corps mutilés, brûlés par ce qui semblait avoir attaqué l'équipage. Alison eue un frisson à l'idée que ces gens se soient fait brûler vifs. Elle n'osait pas imaginer la douleur qu'ils puissent avoir ressenti. La jeune femme eut envie de rouler les yeux et de laisser échapper un commentaire à la remarque du Major Lorne au sujet de redoubler de vigilance.

''Inutile de le préciser...'' murmura Alison pour elle-même dans un souffle alors que le Major Lorne remarqua le dispositif dans ses mains.

Elle lui tendit et l'observa feuilleter les deux fichiers qu'elle avait trouvé. L'un d'eux n'était pas très rassurant tandis que l'autre allait leur être vraiment utile. Il lui rendit le dispositif et annonça qu'il fallait trouver un moyen de se rendre au cockpit, la pièce tout en haut du vaisseau, si elle se souvenait bien. Elle rangea l'outil dans une pochette de son sac pour ne pas le perdre et se mit en marche avec les autres membres de l'équipe à la recherche de n'importe quel indice quelconque. C'est alors qu'elle entendit la Caporal faire une remarque à propos d'un marquage noir au sol. Alison le suivit et vit qu'il disparaissait sous quelque chose. Ce truc devait certainement se soulever. La voix du Sergent se rendit à ses oreilles et Alison alla la rejoindre. Elle s'approcha de ce qu'elle avait trouvé et vit un dispositif. Il semblait utiliser la reconnaissance des empreintes digitales et des yeux. Il faudra qu'elle craque ce dispositif pour pouvoir y entrer. Ce sera long, elle le craignait.

''Vous avez raison. Je vais devoir le craquer. Cela prendra un peu de temps, je le crains.''

Alison déposa son sac sur le sol et sortit son ordinateur pour pouvoir voir les informations que contenait la console. Elle prit par la suite un fil connecteur et l'inséra à l'intérieur de celle-ci pour ensuite le brancher à son ordinateur. C'est alors qu'une tonne d'informations se défila sous les yeux de la jeune femme puis s'arrêta. Elle ignorait combien de temps cela prendra pour qu'elle réussisse à accéder aux informations, mais elle le ferra. Elle ne s'était pas engagée dans cette mission pour rien. Rien n'était facile et elle le savait. Alison chercha ensuite le périphérique qu'elle venait tout juste de connecter et vit qu'elle ne pouvait pas accéder aux informations sans l'aide d'un mot de passe. D'abord frustrée, elle s'arrêta une seconde pour penser à ce qu'elle devait faire. Elle reprit le travail et fit quelques manœuvres plus ou moins longues les unes les autres pour trouver le bon. L'informaticienne finit par mettre le doigt dessus et accéda à l'information.

Plusieurs dossiers, une vingtaine peut-être, se présenta à Alison et elle comprit qu'elle devait fouiller à l'intérieur de chacun d'eux. Ils portaient des noms étranges et elle n'avait pas trop envie de fouiller à l'intérieur d'eux, mais elle s'exécuta quand même, comprenant que c'était peut-être le seul moyen pour soulever cette porte qui semblait être leur seule issue. Alison chercha à l'intérieur de chacun des dossiers et trouva un fichier exécutable. Elle cliquait dessus et regardait la porte pour voir si elle réagissait. Rien. Celle-ci restait toujours la même. La jeune femme commençait à perdre patience avec ce petit manège lorsqu'elle accéda au dernier dossier. Elle pointa dessus, espérant trouver celui qui ferra soulever la porte. Elle trouva un fichier exécutable et cliqua dessus. Elle releva la tête de son écran et vit, à sa grande surprise, la porte se soulever. Un sourire soulagé se dessina sur ses lèvres et regarda à l'intérieur de la porte.

Il y avait un long couloir qui se rendait à gauche. Il faisait sombre et on ne pouvait rien y voir. Alison plissa les yeux derrières ses lunettes pour essayer d'apercevoir quelque chose. Elle remarqua une signalisation d'une lumière blafarde le long des murs au sol qui semblait pointer à gauche. Était-ce là que l'équipe devait se rendre ? Les flèches s'illuminaient une à la suite des autres. Malheureusement, la lumière de cette signalisation n'était pas assez forte pour voir autre chose que des murs blancs. Cependant, quelque chose attira l'attention d'Alison alors que la lampe du fusil du Sergent Allen éclairait dans ce trou. Il y avait du sang séché sur les murs et le sol par endroit. Il y avait des longues traces. On aurait dit que quelqu'un ou quelque chose avait glissé le long des murs et le sol. Cela ressemblait à des traces de mains ou bien de pieds, mais elle ne pouvait en être certaine. Il n'y avait heureusement aucun cadavre. Par chance qu'il n'y en avait pas. Alison aurait sûrement rendu son déjeuner. Elle n'avait pas envie d'en voir un. Elle se retourna par la suite vers le Major Lorne pour lui laisser décider la suite des choses.

''Que faisons-nous maintenant, Monsieur ?''

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Mar 30 Déc - 13:35

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Le petit groupe semblait avoir enfin trouvé une sortie grâce à leurs efforts combinés et, bien que la manœuvre pris plus de temps que s'ils avaient fait exploser la porte dissimulée à l'aide de C4, ils pouvaient enfin sortir de l'immense hangar. Pendant qu'Alison avait craqué le dispositif qui maintenant le panneau renfoncé fermé, Nyota avait continué de scanner les alentours, dos à l'informaticienne, prête à réagir au moindre mouvement. La pièce dans laquelle ils se trouvaient était tellement vaste qu'il n'en avait sécurisés que la moitié et n'importe quoi ou qui pouvait encore se trouver dans l'immense garage à vaisseaux.

Une fois que l'unique technicienne de l'équipe fut venue à bout du verrou électronique et que la porte coulissa vers le haut dans un léger bruit de décompression, révélant ainsi un couloir qui semblait longer la salle où ils se trouvaient, la jeune civile se tourna vers le major en lui demandant la suite des opérations. Il avait lui aussi remarqué les empreintes sanglantes sur les murs et leur fit signe de garder le silence avant de braquer la lampe de son arme dans le couloir à droite puis à gauche, prenant soin de se protéger derrière le pan de mur qui jouxtait l'ouverture. Malgré la présence plus qu'alarmante d'hémoglobine dans le couloir, l'absence de corps était déconcertante. Avec une telle concentration de sang, il était impossible de ne pas trouver de cadavre.

Voyant qu'il n'y avait aucune menace, Lorne leur fit signe de le suivre, toujours silencieux. Si quelque chose rôdait dans le coin, il ne voulait pas l'alerter pour avoir l'avantage de la surprise. Alors que les cinq membres de l'expédition se trouvaient maintenant dans le couloir, avançant avec prudence, un bruit d'air se décompressant les fit se retourner. La porte par laquelle ils était passés venait de se fermer brusquement, à quelques centimètres du dos de Nyah qui fermait la marche. Braquant la torche de son arme sur le couloir qui continuait derrière eux, le major ne vit rien qui aurait pu pousser la porte à se fermer. Deux possibilités lui vinrent alors à l'esprit. Un Capteur défectueux pouvait avoir poussé le panneau à se refermer derrière eux, ou alors quelqu'un était en était responsable.

Faisant signe au caporal Payne de surveiller leurs arrières, il prit la direction indiquée par les flèches qui continuaient de pulser dans le noir, leur montrant le chemin. Après quelques mètres ils arrivèrent à une nouvelle intersection. Le couloir se divisait en deux nouvelles branches alors que face à eux se trouvait ce qui ressemblait à une sorte d'ascenseur. Malheureusement, le temps que Lorne ne s'en approche, l'ouverture se ferma violemment, le faisant s'arrêter brusquement. Il t'enta d'appuyer sur le bouton qui jouxtait la porte, mais rien ne se passa. Il n'y avait aucun moyen d'en forcer l'ouverture et, regardant autour de lui, il repéra une nouvelle caméra braquée sur eux au coin du mur.

Cette constatation lui fit froid dans le dos et il pointa le dispositif de surveillance d'un mouvement de la tête, signalant à son équipe qu'ils étaient observés. Lorsqu'il fut sur que tout le monde en avait bien prit conscience, il reprit sa progression, restant aux aguets tout en suivant le marquage au sol. Outre les caméras il n'y avait aucun signe que ce vaisseau soit encore occupé et toutes sortes de pensées tournaient dans la tête du major. Que s'était-il passé ici ? Voilà ce qui l'intriguait le plus et cette question se fit encore plus présente alors qu'ils passaient devant de nouvelles traces sanglantes. Les flèches les menèrent devant une nouvelle porte. Celle-ci était fermée et le même dispositif qu'ils avaient déjà vu la verrouillait. Faisant signe à Alison, il lui désigna le panneau électronique pour qu'elle s'en occupe.

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Mer 31 Déc - 13:32

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Le clin d’œil de Pedge ne tomba pas dans l’œil d’un aveugle. Il ne fallait pas grand-chose pour enflammer Nyah dont le regard venait de se poser sur le corps de sa supérieure. Certes ce n’était pas la tenue la plus appropriée pour lui permettre d’analyser ses formes mais le Caporal commença à devenir une experte dans le domaine à force de côtoyer de nombreux militaires. L’observant palper le mur lisse à plusieurs endroits, des images plutôt salaces apparurent dans l’esprit de la demoiselle mais qui dut à regret les chasser lorsque sa supérieure l’informa de sa découverte.

L’équipe se regroupa bientôt autour de cette fameuse porte, Nyah demeurait attentif au reste de leur environnement scrutant notamment la caméra la plus proche.
Un bruit rauque se fit entendre. Se décalant de l’ouverture de la porte, Nyah se mit dans l’encadrement, juste derrière le Sergent Pedge. Un geste de la main de celle-ci lui suffit pour qu’elle se mette en position et elle couvrit aussitôt sa supérieure. Le couloir était vide mais les traces de sang sur les murs n’échappèrent pas au regard avisé de la jeune femme. Il y avait trop de sang pour que la blessure ne soit pas mortelle. Un cadavre devait être à proximité et pourtant il n’y avait pas de forte odeur de décomposition. Bizarre… Le groupe pénétra à l’intérieur, Nyah s’était placée en retrait, l’informaticienne juste devant elle. Un nouveau bruit rauque eut lieu et l’instant d’après la porte s’était refermée à quelques centimètres de son pied les plongeant dans l’obscurité.


« C’est toi qui a fait ça ? »

Réponse négative de la civile. Ce n’était pas bon ça… Nyah n’aimait pas se retrouver dans un univers aussi confiné. Là, ils ne pouvaient plus marche arrière et se devaient d’avancer en suivant les flèches lumineuses. Le chemin leur était imposé et le Caporal était tendue, sentant le piège ou l’embuscade à plein nez. L’épisode de l’ascenseur ne la rassura pas. Celui qui était derrière ces fameuses caméras était en train de les emmener là où il le désirait…

« Major, on devrait peut être mettre hors service ces caméras…. »

Pas de réponses de l’officier en charge, Nyah n’abandonna pas pour autant et réitéra une tentative quelques instants plus tard.

« On pourrait pas pirater les caméras pour accéder au système de données ? Comme l’agent Q dans James Bond…»

Visiblement la référence cinématographique ne semblait pas parler à tout le monde. Le haussement d’épaule de la jeune femme passa inaperçu dans l’obscurité et bientôt ils se retrouvèrent face à une nouvelle porte. Se plaquant contre le mur de gauche, Nyah n’eut pas à patienter car la porte venait de s’ouvrir brusquement. Levant aussitôt le canon de son fusil à pompe, se tenant prête à ouvrir le feu au moindre mouvement suspect mais rien ne semblait se déplacer dans la pièce. En revanche, Pedge leur signala la présence de deux corps un peu plus loin. Aucune réaction de leur part quant à l’arrivée des Terriers. Observant un peu plus attentivement leur allure, Nyah avait l’impression qu’ils venaient de trouver les deux artistes qui avaient repeint les murs du couloir. Le Major lui fit signe de progresser ce qu’elle approuva d’un signe de la tête.

Avec des gestes lents, la jeune femme pénétra à l’intérieur de la pièce longeant le mur sur la gauche, Nyota faisant de même à droite, tandis que les membres de l’équipe tentaient d’entrer en contact avec eux. Les deux corps se tournèrent dans sa direction provoquant son immobilisation et une tension accrue. La gâchette venait d’être appuyée de quelques millimètres et un nouveau geste suffit à lui faire ouvrir le feu. Le cœur battant très rapidement, Nyah déglutit difficilement attendant une nouvelle réaction ou un ordre de son supérieur mais rien ne vint. Leur mise en lumière fit étinceler quelques éléments métalliques au niveau de la tête mais elle n’eut pas le temps d’en informer les autres, les créatures venaient de réagir une fois de plus et devenaient menaçants.


« ZOMBIES ! »

L’index pressa la gâchette à deux reprises, envoyant une nuée de plomb en direction de ce qui s’apparentaient à des zombies. Tout en continuant d’ouvrir le feu, Nyah se dirigea vers ses coéquipiers pour ne pas se retrouver isolée face aux monstres.

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Sam 3 Jan - 8:20

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Pedge ne remarqua pas le manège lubrique de sa coéquipière, concentrée qu’elle était sur sa quête de trouver une fichue porte pour sortir de ce hangar de malheur. Si seulement elle savait ce qu’ils allaient trouver derrière, elle ne l’aurait pas cherché avec tant d’ardeur, cette issue. Alison, la civile aux bonnes manières du groupe, réussit à pirater le système d’ouverture de la porte afin de leur permettre de pénétrer plus en avant dans les entrailles du vaisseau. Par un jeu subtil de couverture à la sauce militaire, Payne et Allen s’assurèrent que rien de dangereux ne les attendait dans le couloir qui s’offrait à eux. Nulle trace d’assaillant, par contre, de l’hémoglobine, il y en avait partout. La première image qui vint à l’esprit de la blonde fut le sabre de l’héroïne de Kill Bill qui découpait un bras ou une tête et qui faisait gicler vingt litres de sang à la ronde. C’était un petit peu ça, ce couloir, un remake de Kill Bill façon space opéra. La petite équipe s’avança dans le couloir. La porte se referma sur eux, manquant d’amputer les orteils de leur médecin. Aussitôt, Pedge se tourna vers la techos du groupe, mais Payne devança sa question. Il semblait évident maintenant que quelqu’un les observait. Pire encore, il semblait les orienter vers une destination choisie, ce qui n’était jamais bon. Tout militaire qui se respecte ne suit pas la voie princière tracée par l’ennemi, sous peine de finir sous un tir croisé dans une belle embuscade de derrière les fagots. L’idée de Payne de mettre hors service ces caméras commençait sérieusement à séduire notre Sergent.

La sous off releva la référence, appuyant la requête de sa comparse, en ajoutant à l’attention de la civile :

« Vous ne vous sentez pas l’âme d’un agent Q des fois ? Il doit bien y avoir un moyen de pirater le système… »

Sur ces dires, le petit groupe continuait sa progression. Le fait que les portes de ce qui ressemblait à un ascenseur se ferment violement à leur approche alarma Pedge qui sentait le coup foireux arriver à plein nez. On les orientait sciemment vers un endroit du vaisseau. Lorne leur montra du bout du nez la caméra qui les observait, et cela ne fit que renforcer la conviction de la jeune femme qu’il fallait faire quelque chose pour ces dispositifs. Enfin, pour le moment, il fallait avancer, explorer, chercher ce qui s’était passé et ce qui se passait encore, bref, tout un travail à effectuer. Lorne semblait dépité, et il reprit la marche en suivant les flèches qui pulsaient dans le noir, signe non amical leur indiquant le chemin vers leur mort certaine. C’était funeste et glauque, et Pedge n’était plus aussi rassurée qu’au début de leur petite entreprise d’exploration. Néanmoins, elle sentait que son ami le fusil d’assaut était lui bien présent dans ses mains, et cela avait une petite tendance à lui redonner confiance dans leur avenir.

Une nouvelle porte se présenta à eux et Lorne demanda à Alison de voir si elle pouvait y faire quelque chose. Ô miracle de technologie, la techos arrivait à l’ouvrir par la pensée maintenant ! Tout ça était trop flagrant. Sur la porte qu’Alison avait piratée, Pedge s’était dit qu’elle avait des compétences utiles. Mais est-ce que l’entité derrière les caméras n’avait pas laissé faire la jeune femme pour donner l’illusion au groupe qu’ils pouvaient avancer par eux même ? Maintenant qu’ils étaient coincés, cette personne ou cette chose qui les surveille n’avait plus besoin de prendre des pincettes, ils étaient orientés. La pièce qui s’offrait à eux semblait longue et elle était dotée de grandes portes rondes sur un coté. Autre détail intéressant, et non des moindres, nota Pedge pendant que l’équipe se déployait dans la salle, il y avait deux personnes. Bizarre que le détecteur ancien ne les ait pas détectés justement. Ces silhouettes ne semblaient pas très enthousiastes à l’idée de voir débarquer du monde. Les bras ballants, l’aspect léthargique, Pedge les catalogua peut être un peu trop rapidement en menace minime.

« Hey, nous sommes là pour vous aider. Est-ce que vous êtes blessés ? Aucune réponse ne vint. Pedge se sentait un peu conne devant le mutisme des deux personnes. Elles étaient peut être intimidées par tous ces militaires qui braquaient leurs armes sur elles, par mesure de précaution bien entendu. Elle jeta un coup d’œil aux autres, avant de déclarer : Peut être qu’ils ne parlent pas notre langue. Puis elle reporta son attention sur les silhouettes. Les avoir dans le noir ne lui plaisait pas. Elle braqua la lampe torche de son fusil d’assaut vers les deux formes, avant de reprendre : Ca va ? Vous savez ce qu'il s'est passé...»

Et ce fut le bordel. La lumière révéla quelques incongruités avec Mère Nature, du style éléments métalliques s’étalant sur la peau de ces humains qui ne l’étaient plus tout à fait à dire vrai. Le rayon de la lampe torche anima ces choses et le cri de Payne alla dans le sens de la pensée de Pedge : des putains de « zombards ». C’était instinctif. Le caporal arrosa les deux silhouettes, et Pedge en fit autant. Elle pressa la détente de son arme et elle expulsa par son canon quelques projectiles à une vitesse vertigineuse. Pedge visait essentiellement la tête. C’était sans doute stupide de réagir au quart de tour de la sorte, mais l’ambiance, le sang, les caméras, les portes qui conduisent ici avec ces deux individus mi homme mi taule de carrosserie, tout cela mis bout à bout avait fini par mettre les nerfs des militaires en pelote. Le mode rafale de son arme la dispensa quand même de sur réagir en vidant un chargeur. Elle tira une slave de trois balles sur chaque individu, les attendant à les voir s’écrouler. Elle attendait les ordres.

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Mar 6 Jan - 0:29

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Alison ressentait des hauts-le-cœur alors qu'elle attendait les ordres du Major. Il y avait une forte concentration de sang sur les murs et les planchers. La jeune femme éprouvait une horrible peur du sang. Ça et les araignées. Par chance qu'il n'y en avait pas sur ce vaisseau. Il y avait juste du sang et c'était assez comme ça. Elle n'osait pas regarder les tâches par crainte de rendre la nourriture de son estomac. Alison avait beau se dire qu'il fallait s'habituer à la vue d'hémoglobine, que presque toutes les missions en contiendront, mais elle éprouvait toujours cet horrible sentiment de peur. La présence de cadavres semblait plus que possible. L'informaticienne se mit ensuite en marche silencieusement à la suite du Major Lorne, gardant son pistolet près d'elle au cas où quelqu'un ou quelque chose avait l'intention de leur filer une embuscade, regardant autour d'elle d'un air nerveux. Ce chemin... Il semblait être tout tracé pour eux. Alison n'était pas une militaire, mais avec une bonne logique elle pouvait en déduire que l'on ne suivait jamais ce genre de chemin.

C'est alors que l'informaticienne entendit un bruit sourd. Elle regarda par-dessus son épaule et vit que la porte par laquelle elle venait de passée s'était refermée sur eux. Il semblait que quelqu'un les observait. Elle se souvint de ce que le Major Lorne leur a dit quelques instants auparavant. Il y avait dans ce vaisseau des dispositifs qui ressemblaient à des caméras. Peut-être y en avait-il là où l'équipe se trouvaient, dans ce couloir? Ce n'était certainement pas la jeune femme qui avait refermée la porte. Elle n'avait rien touché à quoi que ce soit. Alison entendit le Caporal lui poser une question et releva la tête pour lui répondre. Elle secoua la tête à la négative pour lui assurer que ce n'était pas elle. La militaire avait lancé une idée géniale. Mettre hors service ces caméras. L'idée de le faire commençait sérieusement à séduire l'informaticienne qui avait très froid dans le dos avec ces tâches de sang, ce vaisseau silencieux, ces caméras et les portes qui se fermaient toutes seules... Quoi d'autre encore?

''Quelques fois, oui.'' Alison répondit brièvement à la question que lui avait posé le Sergent, un léger rire quelque peu nerveux s'échappant de ses lèvres. ''Je suis d'accord avec le Caporal. L'idée de pirater le système est très séduisante. Il commence à faire sérieusement froid par ici.'' Bien entendu, Alison voulait dire que le vaisseau lui faisait froid dans le dos.

L'équipe arriva par la suite dans une intersection. Alison plissa les yeux derrière ses grosses lunettes et vit ce qui semblait être une ascenseur. Elle leva son arme et s'assura qu'il n'y avait aucune menace qui les attendait alors qu'elle faisait son chemin le plus silencieusement possible vers le Major Lorne. Arrivée à ses côtés, elle le vit peser sur un bouton, mais rien ne se produisit. C'est alors que quelque chose attira l'attention de l'homme. La jeune femme suivit son regard et vit un dispositif qui avait franchement l'allure d'une caméra. Alison sentit son estomac se nouer à l'idée que quelque chose ou quelqu'un puisse être au courant de chacun de leur mouvement. C'est alors qu'une idée germa dans l'esprit de la jeune femme. Et si... ce truc qui les observait leur avaient fait croire que l'informaticienne était capable de les aider à progresser par eux-mêmes? Cette idée la fit douter un peu de ses compétences, mais elle ne dit mot et suivit l'homme qui était en charge de la mission.

Ils s'approchèrent par la suite d'une porte fermée qui possédait le même dispositif que l'autre par laquelle l'équipe venait de passer. Cela n'avait pas l'air d'être trop difficile à craquer. Il lui suffisait juste de refaire la même manœuvre avec l'autre console, à moins que ce truc qui se cachait derrière les caméras ne décide de lui rendre la tâche difficile. Alison s'arrêta devant la porte, mais à sa grande surprise elle s'ouvrit toute seule! Les yeux lui sortirent de la tête. Que venait-il tout juste de se passer? Oui, cela ne faisait aucun doute qu'ils étaient observés. La porte venait tout juste de s'ouvrir devant ses yeux.

''J'aime pas ça... Ça sent la merde par ici...'' La jeune femme n'était pas du tout du genre à avoir peur d'une situation. Elle n'était pas une développeuse d'applications pour rien. Mais là, à ce moment précis, dans ce vaisseau louche, elle avait la peur de sa vie. Elle fit tout de même de son mieux pour rester calme. Elle ne devait pas paniquer. Elle ne pouvait pas paniquer.

La porte s'ouvrit et une pièce sombre accueillit l'équipe. La femme ressera sa poigne sur son pistolet alors qu'elle suivait le groupe, pas trop certaine de ce qu'elle devrait faire. La défense n'était pas son domaine. Elle, c'était l'informatique. Au fond de la pièce, il semblait y avoir deux silhouettes humaines. Du moins, ce qui ressemblait à des humains. Elles étaient immobiles et ne semblaient pas trop enthousiastes de voir tout ce beau monde débarquer avec des armes braquées sur elles. Que faisaient-elles là? Attendaient-elles quelque chose ou bien quelqu'un? Eux? Alison ignorait si elles étaient humaines ou non.

Les militaires se chargèrent de pénétrer à l'intérieur de la pièce pour tenter d'entrer en contact avec eux. Alison se contenta de rester derrière eux, l'arme tout de même levée pour peut-être leur venir en aide avec la faible précision de son tir. Il ne fallait pas lui donner une mitraillette dans les mains. Elle bloquera sur place et ne saura pas comment l'utiliser. Le Caporal Payne longea la gauche et le soldat de première classe la droite. Quant au Sergent, elle essaya de faire parler les silhouettes en les rassurant du fait que l'équipe n'était pas une menace, mais ne reçue aucune réponse de leurs part. Alison jeta un regard vers la femme soldat et haussa les épaules.

''Oui, peut-être. Vous avez sûrement raison, Sergent.''

Soudain, il y eut un mouvement. Alison eut tout juste le temps de tourner son regard vers les silhouettes pour voir une lueur métallique en hauteur. Des bouts de métal? N'avaient-elles pas mal? Éprouvaient-elles de la douleur ? Pouvaient-elles mourir? Étaient-elles humaines ou bien un autre truc connu? L'idée d'être face à ce genre d'inconnu était effrayant et un frisson lui parcouru la colonne vertébrale. Le cri du Caporal n'aida pas non plus. Elle cria aux zombies et se mit à tirer. Alison n'osa pas ouvrir le feu de peur de tirer sur une de ses coéquipières au lieu de ces monstres. Puis plus rien. Juste le silence et les oreilles qui lui bourdonnaient. Les deux soldates avaient cessées de tirer. Alison resta silencieuse un moment pour être certaine que ces zombies étaient hors d'état de nuire. C'est alors qu'un bruit sourd attira son attention. Il provenait de sa gauche. Du coin de l'œil, elle distingua ce bout métallique qu'elle avait aperçu un moment plus tôt. Sans perdre une seconde, elle se tourna vers la cible et leva son arme. Le doigt sur la détente, elle appuya dessus avec un peu de maladresse, ne voulant pas finir en bouillie et se ferma les yeux par pur reflex, un bruyant coup de feu résonant dans ses oreilles.

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Mer 7 Jan - 22:20

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L'ouverture brusque de la porte face à l'informaticienne fit sursauter Nyota. Ce n'était décidément pas normal. Elle avait un mauvais pressentiment. C'était comme si ce vaisseau était vivant et doté d'une volonté propre. Elle observa Nyah et Pedge entrer dans la pièce avant de partir à leur suite. Du coin de l'œil, elle vit le major lui faire signe qu'il couvrait leurs arrières et elle suivit les deux jeunes femmes, serrant son P90 à s'en faire blanchir les articulations. Longeant la salle par la droite, elle ne prit pas le temps de la détailler et dirigea le canon de son arme vers les deux silhouettes vacillantes qui se tournaient lentement vers eux. De là où elle se trouvait, elle voyait que quelque chose n'allait pas. Leur façon de se tenir rappelait celle de personnes ivres ou blessées. Mais le fait qu'ils tiennent debout réfutait cette observation. Alors que Pedge les apostrophaient, la jeune première classe progressa avec lenteur mais précision, ne souhaitant pas trop attirer l'attention sur eux dans un espace aussi réduit. Cette nouvelle pièce n'avait rien à voir avec l'immense hangar et elle se sentait un peu à l'étroit, ce qui augmenta son malaise malgré qu'ils aient tout de même la place de bouger.

Le sergent Allen décida d'éclairer les deux individus du faisceau de sa lampe. Leurs corps scintillèrent sous la lumière, révélant de larges plaques de métal dans leurs bras et sur leur crane. Cela ne sembla pas leur plaire et ils firent un pas en direction du Caporal Payne, levant leur monstrueux bras déformés par l'immonde chirurgie à laquelle ils semblaient avoir été soumis. Le cri de Nyah fit sursauter Nyota et, le doigt qu'elle avait posé sur la gâchette appuya sur le mécanisme, lâchant une volée imprécise de munition sur leurs assaillants. Elle eut tout juste le temps de voir le canon d'une arme briller dans la paume de la main du plus proche des deux avant de les arroser d'une nouvelle salve mortelle. Mais les deux zombis cyborgs n'eurent qu'un mouvement de recul lors de l'impact. Ils semblaient plus coriaces qu'ils n'en donnaient l'impression et, bientôt, ils mangèrent une nouvelle décharge de balles. Malgré le risque de ricochet, la jeune femme visait les parties métalliques, qu'elle soupçonnait être responsable de leur état qu'elle aurait qualifié de pas tout à fait mort. Après de nombreux assauts, les 'zomborgs' finirent par tomber, s'affalant sur le sol dans un bruit sourd de chair mêlé du tintement de l'acier.

Le silence se fit alors, laissant un vilain sifflement dans les oreilles de la militaire. Le major, dans le dos d'Alison n'avait pas eu le temps de s'avancer pour prendre part à la bataille. Il s'était donc contenté de surveiller la porte par laquelle ils étaient arrivés et qui semblait être l'unique entrée possible pour le moment. Alors qu'il allait s'approcher des créatures mi humanoïdes mi métalliques, la jeune informaticienne, croyant apercevoir quelque chose, leva son arme et tira. Au bruit de la détonation, Nyota se baissa par réflexe tout en pivotant dans la direction qu'Alison venait de viser. Là, dans un recoin du mur se trouvait une caméra. La moitié de sa carcasse maintenant grésillante, d'où s'échappait de la fumée, pendait par quelques fils qui n'avaient pas été sectionnés sous l'impact. Une exclamation de la part de Lorne l'interpella et elle vit qu'il pressait sa main sur son biceps gauche. Lorsqu'il l'enleva, une légère trainée rougeâtre tacha le creux de sa paume. Il semblait que la balle n'avait fait que l'effleuré mais cela aurait pu être bien pire. Les sourcils froncés, il s'apprêtait à réprimander la jeune femme blonde lorsque, soudain, ce fut l'apocalypse.

La pénombre se teinta de rouge et une sirène d'alarme se mit en route, vrillant leurs tympans déjà mis à mal par le bruit des armes. Le major lâcha un juron entre ses dents et agrippa son arme à nouveau. La pièce dans laquelle ils se trouvaient ne semblait pas comporter d'autre sortie. Il fallait donc qu'ils sortent d'ici s'ils ne voulaient pas être pris au piège. Risquant un coup d'œil dans le couloir par la porte d'où ils venaient, Lorne leur fit signe de le suivre tout en criant pour couvrir le bruit du système de défense sonore.

"Faut qu'on sorte de là ! Allez suivez-moi !"

Il aurait bien le temps de réprimander l'informaticienne plus tard, lorsqu'ils seraient de retour sur Atlantis et que, il l'espérait, ils seraient tous vivants. Serrant son P90 dans ses mains, Nyota suivit son supérieur qui pressa le pas alors qu'ils passaient devant l'ascenseur toujours inaccessible. Certes il y avait toujours une chance de tomber dans une embuscade, mais cela semblait peu probable maintenant. La personne qui les surveillait savait où ils se trouvaient et avait prouvé ses intentions hostiles. Aussi, bien que le risque de se faire surprendre fût toujours possible, il devenait nettement moins présent. La situation devenait plus pressante, il leur fallait trouver un accès au cockpit, situé presque une centaine de mètres au-dessus d'eux, rapidement. Les portes s'ouvraient presque trop facilement sur leur passage, les laissant accéder aux zones qu'ils désiraient alors qu'ils continuaient leur progression dans un nouveau couloir taché de sang. Au détour d'un angle de mur, ils découvrirent un escalier. Le major poussa un petit soupir, soulagé. Il avait presque cru qu'il n'y avait que des ascenseurs dans ce vaisseau. Alors qu'il posait ses pieds sur la première marche, une petite diode au niveau de la dernière marche l'interpella et il leva le poing fermé en l'air, faisant ainsi signe à la petite troupe de s'arrêter net, avant de leur désigner rapidement les murs qui encadraient l'escalier. Se mettant à couvert derrière l'un deux, il visa la dernière marche et tira une balle unique. Si un ennemi les attendait en haut il réagirait, dans le cas contraire, rien ne se passerait et ils pourraient reprendre leur route. Nyota quant à elle s'accroupit à l’abri du mur et attendit un quelconque signe de son supérieur pour agir.

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