Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

[MJ 21] Citadelle [TERMINÉ]

 :: Galaxie de Pégase :: Planètes explorées
Aller en bas

Invité
Invité

Ven 30 Sep - 19:05

avatar
CITADELLE




A TRAVERS LE VORTEX



Le briefing fut fixé à 8h30 pour toute l’équipe d’exploration. Il fut présidé par le Major Lorne, qui s’empressa de donner un résumé rapide de la mission qu’il avait effectué quelques jours plus tôt avec son équipe. Visiblement, une sorte de perturbation électromagnétique empêchait absolument tous les appareils de marcher, viseurs et radios comprises. La porte des étoiles se situait au milieu d’une grande prairie à l’abandon. Au nord, à environ deux kilomètres, se situait une sorte de rivière, cachée par une longue rangée d’arbres la suivant tout le long de son cours, rendant la visibilité assez restreinte. Plus loin, sur une distance que l’équipe avait estimée à trois kilomètres, tout au plus, ils avaient pu apercevoir des énormes champs de céréales et des prairies désertes s’étendre à perte de vue, jusqu’au pied de ce qui ressemblait à une gigantesque fortification en pierres. Ils furent forcer de rebrousser chemin, les perturbations électromagnétiques empêchant leurs radios de fonctionner, et donc de contacter Atlantis.
Le but de cette mission était donc clair :
Premièrement, l’équipe devait découvrir ce qui pouvait brouiller leurs appareils.
Deuxièmement, elle allait devoir établir le contact avec cette civilisation, et juger de leurs intentions envers les étrangers.
Et troisièmement, découvrir ce pourquoi les coordonnées de la planète étaient enregistrées dans les bases de données d’Atlantis.

Le briefing terminé, il ne resta plus qu’au Major à leur souhaiter bonne chance. Leur matériel de mission les attendait à l’armurerie, comprenant des rations de survie pour au moins deux jours. On leur avait laissé au maximum 24 heures pour se manifester de nouveau auprès d’Atlantis, sinon, une équipe serait envoyer pour les rapatrier.

Le départ était fixé à 10h pile, sous le regard attentif du docteur Weir qui leur souhaita à son tour bonne chance pour la réussite de cette mission. L’alarme d’activation de la porte se déclencha, et un à un, les chevrons s’activèrent, ouvrant le vortex vers PX-261.

Désormais, la planète n’attend plus que vous...

-------------------------------------------------
Temps maximum avant la prochaine réponse : 10 octobre (Pensez à vous organiser pour un ordre de passage dans le topic de la mission !)
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 1 Oct - 13:05

avatar
Je me sens comme un collégien a sa première fête sans adultes ! Depuis six mois que j'ai le droit de me promener sans chaperon enfin je pars dehors en mission officielle pas pour jouer les cobayes, pour me faire faire ma sortie du soir, non une vraie de vraie avec d'autres atlantes et même des civils !

Lorne nous a fait un briefing simple et concis, genre pressé d'en avoir fini car pressé de savoir plus sur le problème. Une nouvelle planète notée par les archives de la cité mais impossible d'envoyer une sonde pour cause de perturbations inconnues. deux jours en opérations, rations de survie et flingues, but diplomatique potentiel, scientifique certain et sécuritaire factuel. Je m'étonnes encore d'avoir été accepté, ça fait des mois que je me porte volontaire pour tout ou rien, souvent j'ai à peine droit à un sourire de l'assistante de Frei (Major depuis notre petite affaire).

Sheppard m'a bien refilé un projet scientifique en tant que cobaye, mais bon c'est pas le même délire ! Pourtant je suis plus vraiment le même : J'ai pris des résolutions, ça fait six mois que je soulèves de la fonte, que je me prends des pains auprès d'instructeurs comme Teyla, Ronon, Britt, Ce type là "le boss" je crois et même le Major Frei quand elle est dispo. Pareil pour le tir et tout ce que je dois remettre en état opérationnel militaire d'élite (je reste un type qui faut pas cherché, mais avec le traitement de Laurence, je suis pas aussi invincible qu'avant ! C'est ça qui me manques !)

Je sens que j'en ai sous le pied, que je pourrais casser la baraque, mais je sens aussi que mon moteur est bridé, ici le limitateur s'appelle traitement spécial enzymé et anti-psychotiques. Bon je rigoles quand même aux concours de parcours du combattant, je restes invaincu depuis des mois, mais bon je les battaient déja avant même si le Aiden d'avant l'accident aurait parfois perdu une fois ou deux.

Bon nous y voilà ! Tous équipés, nerveux, inquiets ou suspicieux, Moi je vérifies mon équipement de base (brelage, gilet tactique, chargeurs, pistolet et MP5 ! ). Je souris a ce cher Rodney, un salut plus strict au nouveau Major. Pour les autres un simple bonjour suffit : je les connais de vue pour certains, plus intimement pour l'infirmière (c'est elle qui me faisait mes injections, je n'en ai plus besoin maintenant mais c'est rassurant de la voir là avec le Docteur Laurence, moi je vérifies que j'ai bien mes cachets anti Mr Hyde ! )

La porte s'ouvre, le vortex apparait, l'air est électrique, les gens semblent hésiter. Si personne ne se décide je vais me lancer, en espérant que les gardes vont pas s'imaginer que je tente de me faire la malle, même si mon oeil à un peu diminué, jamais il ne reprendra son aspect humain, moins gros certes mais toujours aussi noir et inquiétant. C'est ça qui fait flipper les gens et qui rappel d'où je viens et qui je suis (j'ai été ?). Pourtant j'ai changé !

Bon quand faut y aller faut y aller ! "Docteur Weir ! Major ! Mon cher Rodney ! Et vous chers camarades ! Au risque de rester tout seul de l'autre côté : qui m'aime me suive ! " et dans un grand sourire je saute dos au vortex (comme la fois avec le colonel il y a si longtemps, quand c'était encore nouveau pour lui et un amusement pour moi ! Une fois débarqué je me place près du DHD en surveillance. On rigole pas maintenant ! J'attends le prochain arrivant si c'est un civil je lui ferais signe de se baisser et de rester près de moi, si c'est un subordonné je lui indiquerais où se poster (a ma droite en l'occurrence !) Si c'est un supérieur et bien je ferais comme il ou elle me dira !Eh duconneau ? T'as oublié ce qu'on t'as dit ? T'es plus vraiment lieutenant, faut voir ce que les grosses têtes décideront, pour l'instant t'es en stand-by niveau grade alors réfrènes tes ardeurs !

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 1 Oct - 18:51

avatar
MJ Citadellle
“Coralie Deltour-Aiden Ford- Pedge Allen-Karola Frei-Rodney McKay-Isia Taylor Laurence”


La veille : 18h00 - infirmerie

La veille au soir j'avais reçu une « charmante invitation » pour me joindre en mission, elle était écrite du bout du clavier du major Lorne, il n'était pas très clair sur le sujet. Comme d'habitude vous me direz. Mais qu'importe il semblait dire que nous aurions un briefing pour en savoir plus sur les palpitantes mésaventures qui nous attends, dans la joie et la bonne humeur. Dans les quelques lignes de sa convocation, il me demanda de prendre avec moi, un infirmier avec certaines compétences sur le terrain. La liste était assez longue. Sans hésiter, un profil me venue en tête : Coralie Deltour, elle avait les gestes sûres, de l'expérience en mission, du calme et de la jugeote à revendre. Un élément parfait, pour sécuriser le côté « guérison » de cette mission.

Lorne n'avait pas mis la composition de l'équipe, décidément ce n'est pas vraiment son fort de faire des mails ... Je fermai mon ordinateur sur ma faim, après avoir rentré mes dernières données sur les patients, pour prévenir Coralie qu'elle partait le lendemain avec moi. Cela serait la première fois, que nous partagions une aventure ensembles. Hors, je n'avais aucun souci à son égard, elle s'est toujours montrée exemplaire et professionnelle, dans toute circonstance, sauf peut-être la fois, pendant la recherche sur alpha, où elle avait été piquée par une araignée qui lui avait fait imaginée un monde médiéval. Mais, là n'était pas de sa faute.

En tout cas, (et comme toujours), j'étais ravie de partir sur le terrain, les saveurs de l'adrénalines et les joies (ou non) de la découverte des grands mystères de cette galaxies, m'enchante toujours autant. Je dois sérieusement avoir des problèmes dans ma jolie tête blonde. Mais bon, ça c'est autre chose.

Le lendemain 8h30 – salle de briefing

Je me rendis donc dans la salle, j'étais en avance et fut la première à m'asseoir dans les sièges moelleux de la salle en attendant le petit monde. J'avais revêtue l'uniforme réglementaire. Je ne l'aimais guère, mais pour partir en mission, j'y étais contrainte. Je pris mes aises, ça m'apprendra à arriver avec 30 minutes d'avances… pour passer le temps, je bidouillai ma tablette avant de tourner sur ma chaise en regardant le plafond. On aurait dit une gamine, je l'avoue.

Le temps passa plus vite que prévus, car 10 minutes après j'entendis un rire bien connu et discret accompagné d'une petite remarque amusante.
« Eh bien Docteur on s’ennuient ? »
Je relève va la tête pour voir le major Lorne, me regarder, en me redressant je lui fis un éclatant sourire, le genre de rictus qui déstabilise toujours la gente masculine.
« De vous oui »
Les joue du major se teintèrent d'une belle lueur carmin et il toussota affreusement gêner soudainement. Il chercha une occupation : celle de mette en place son matériel, pour projeter une belle présentation faite avec beaucoup d'amour. Mes prunelles pétillantes, le suivirent amusées. Mais notre beau Major, n'était pas venue seul, il était accompagné, d'une jeune femme, que je n'avais encore pas vu. Je me levai, pour lui tendre la main et faire les présentations d'un ton calme mais enjoué.
« Bonjour, Dr Taylor Laurence »

Pedge : Pedge ne put réprimer un sourire quand la jeune femme blonde répondit du tac au tac au Major et que ce dernier sembla s’étouffer. Ce fut fugace, mais bien réel. Il était extrêmement rare que ses lèvres s’étirent en un rictus mais pour le coup, c’était tellement drôle qu’elle ne sut pas se contenir. Ce n’est pas grave, elle se fouetterait quinze fois ce soir. La civile lui tendit une main en se présentant après s’être levée. Au moins, elle avait des manières. Pedge lui serra la menotte en faisant de même, l’expression de nouveau neutre, son regard bleu gris braqué sur la jeune femme blonde comme-ci elle la sondait :« Bonjour, Sergent Maître Allen ». Elle marqua une pause pour lui lâcher la main et ajouta : « Enchantée docteur ».

Je souris à cette nouvelle venue, qui n’en était pas une au final. Son nom, ne m’était pas inconnue et sans détour que je lui fis part de cette constations.
« Enchanté Sergent » cela me rappela un autre sergent maitre ben connu et qui a tendance à mettre le bordel un peu partout.
« Votre nom me dit quelques chose … vous êtes repartie sur terre me semble ? ».

Pedge : « Effectivement, on avait besoin de mes services en Afghanistan. Je me suis absentée un an. » Elle marqua une pause, avant de déclarer : « Je suis navrée, pour ma part, je vous découvre telle que vous êtes. » Elle ne semblait pas du tout désolée mais en même temps, il ne fallait pas la juger sur l’apparence de son visage platonique.

La jeune femme blonde, les cheveux tirés dans une couette de cheval, n'avait pas le visage très « aimable », à croire qu'elle voulait rivaliser avec le major Frei. Cela ne me dérange pas vraiment, je suis observatrice, mais pas au point de me soucier des états d'âme des autres. Elle est peu expressive ce n'est pas plus mal dans son métier après tout.
« D'autres aventures moins alléchantes » dit-je sur un ton neutre. Faut dire que ce genre de mission dans les pays du Maghreb, ne sont généralement pas reluisante et les soldats finissent traumatisés. Je hochai la tête amusée par la tournure de sa phrase. Elle avait un accent texan et immédiatement je repensai à la phrase de Pedge sur les habitants de cette contrée mangeurs de patate. J'espère qu'elle n'est pas consanguine et stupide, mais ça n'en avait pas vraiment l'air. D'un air amusé, je chantonnai « Palapalpaaaa » la célébrerai « chanson » du géant du fast-food, McDonald, qui prône « venez comme vous êtes ».

J'entendis Lorne maugréer quelques choses contre l'appareil électrique. Je souris grandement amusée et m'approcha de lui, pour saisir la télécommande à côté de lui. « Décidément ce n'est pas votre fort la technologie »
« Je suis pilote pas présentateur » répondit-il sur le même ton amusé
« Heureusement, je vous voie mal « piloter » une émission avec un costume de couleur vive » J’appuya sur le bouton pour résoudre le petit problème d’allumage du major. « Quoique … »
« Quoique ? » fit-il surpris par ma soudaine hésitation.
« Votre fort c’est plus l’exploration souterraine »
« Ça vous avez bien plus »
« Moi oui, ça me plait toujours » dit-je amusé, face à l’une des fois où nous étions parties ensemble et qu’il avait eu la bonne idée de faire un atterrissage d’urgence à cause d’une tempête sur frozen. Je vu une nouvelle fois quelques rougeurs pâle sur le ton de l’homme.
« Vous êtes en forme »
« Oui »
« Il y a Aiden Ford pour cette mission, je compte sur vous, pour d’éventuelle rechute »
« Je ne vous avais pas dit que j’ai été la nourrice de Bob Marley ? »
Le major ricana.

Pedge : « Comme vous dites, mais ô combien nécessaires, » se contenta-t-elle d’ajouter. Quand la blonde se mit à chanter, Erin resta perplexe. Elle n’avait pas la référence, elle ne regardait jamais la télé ou ne fréquentait pas ce genre de chaîne de restaurants. Heureusement, la doctoresse fut distraite par un Lorne grincheux et un nouvel échange s’installa entre eux. Pedge commençait à se poser des questions sur cette jeune femme. Néanmoins, elle resta en retrait.

Petite à petit la salle se remplis, de quelques personnalités notoires comme Weir, Karola Frei, Coralie Deltour et Rodney Mckay… d'ailleurs, je lui fis un sourire plus taquin à celui-ci enfin carnassier était le bon mot. Il doit être content de me voir partir en mission avec lui, au vu de s tête charmée. Je les saluais tous, avec une remarque délicate à Rodney au creux de son oreille.

« Je vous promets que je ne vous injecterais pas de somnifère si vous vous vous blesser »
Oui c'est cruel de jouer avec ce petit peureux. Mais, bon c'est si facile avec lui. Depuis la dernière fois, il avait clamé haut et fort que j'étais qu'une sorcière. Alala il en fallait peu quand même. Je ne restai pas longtemps à côté de lui de toute manière, j'avais ma place plus loin. Je ne comptais pas lui imposer ma présence, (et la sienne ne m'intéressait pas) c'est à coup à ce qu'il décide de ne pas partir. Alala, je suis pourtant sûre qu'on peut s'entendre. Mais pour ça faut qu'il comprenne déjà que la dernière fois, fut pour le punir de toujours emmerder Carson avec ses blessures superficielles. Mais bon, j'ai l'impression que rien ne peut faire concevoir à cet égocentrique à quel point les gens ont envie de l'étrangler. Et ce qui empêche toute manœuvre dangereuse vers lui, c'est son « génie ». Sinon il serait déjà mort (ou abandonné sur une planète) depuis longtemps.

Ford arriva et fit le tour des popotes et la présentation put enfin commencer avec des objectifs clairs et intéressants. Un sacré mystère, car pourquoi les champs étaient vides ? D'où venait ce champ électrique ? Surement une machine l'antienne, où bien un mystère plus grand…

On sortit tous de la salle, je cheminais aux côtés de Coralie, pour vérifier notre équipement médical et prendre notre équipement habituel à l'armurerie. Une fois, dans la salle d'embarquement, je me mis vers les deux femmes soldats, afin de leur parler du cas « Ford » et comment on allait le gérer en mission en cas de dérapage… mais celui-ci crut bon de faire un peu d'humour et se jeta dans le vortex sans attendre l'ordre de sa supérieur… je restai bouche-bée quelques secondes… J'eue un petit rire nerveux… oula toi mon petit tu vas te prendre une soufflante du tonnerre ! Je fis une grimace en regardant les deux jeunes femmes.
« Bon… eh bien on va fermer le vortex, un souci en moins ! » Mon ton était affreusement cynique.

Pedge : « Je me porte volontaire pour appuyer sur le bouton de fermeture » dit-elle avec une ironie non dissimulée. « Enfin si vous me le permettez Major. »
« Pour encore perdre sa trace et passer des années à le retrouver ? Hors de question. »
J’eu un petit rire ironiquement entend la réponse du sergent, qui ne manquait pas d’humour, mais comme d’habitude la major brisait tout.
« Rho, bon bah on va le suivre dans la joie et la bonne humeur… »
La major, passa la seconde, sans se soucier de quoique ce soit, traversant la nappe violette pour rattraper le petit Rebel de la mission. Elle devait être exaspérer n’empêche…Pour une fois que ce n’est pas moi tiens. Mon regard trouva celui de Pedge.
« Bon bah, une prochaine fois… »
« On peut encore le fermer ce vortex, Il n’y a plus personne pour nous en empêcher. » Elle lui fit un clin d'œil, signe de son amusement malgré son visage fermé.
Je lui fis un sourire de conspiratrice, je sens qu’on va bien s’entendre misse demi-glaçon « On va attendre que Mckay passe dans ce cas »
« Ce serait dommage de perdre un cerveau comme le sien » fit elle remarquer. En même temps elle ne le connaissait pas assez pour se faire une idée malgré sa réputation qui le précédait.

Je haussai les épaules, devinant qu’elle ne devait pas le connaître « Certes, mais bon, vous allez apprendre à l’éprouver et ont en reparla » dit-je sur un ton amusé avec un clin d’œil. Remarque, elle pourrait très vite avoir envie de me laisser aussi sur place. Je lui fis un signe de mains, pour lui laisser l’honneur de passer devant, je la suivais juste après.
« Avec plaisir » répondit-elle. Et elle ne se fit pas prier pour traverser.[/font]

© Starseed


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 2 Oct - 13:03

avatar
Pedge était de mission aujourd’hui. C’était le genre de perspective qui pouvait égayer sa journée. Après tout, elle était revenue aussi pour cela. Les petites excursions en territoire inconnu, sur une nouvelle planète, laquelle abritée toujours des secrets inattendus. L’excitation de participer à cette mission civile résidait surtout là-dedans, outre la dimension intergalactique qui entrait en ligne de compte. Rien que d’imaginer l’infinité de mondes et de perspectives que la Porte des Etoiles permettait, il y avait de quoi avoir des vertiges. Et foutre sacrément les pétoches… Pedge réfléchissait souvent à tout cela, mais ce matin, elle chassa rapidement ses réflexions pour se préparer. Elle était réglée comme une horloge, ne laissant place à aucune part d’aléatoire dans sa vie de tous les jours. Elle avait ses petits rituels, et cela commençait toujours par une série de pompes au levé, un lit fait au carré alors qu’elle reprenait sa respiration après ses exercices, un petit footing plus ou moins long selon l’heure à laquelle elle devait commencer (il lui arrivait de faire l’impasse dessus quand elle commençait vraiment de bonne heure, car un soldat fatigué est aussi efficace qu’une figue pour tuer un Wraith), puis elle prenait une douche, s’habillait de façon réglementaire, entretenait ses rangers, et prenait enfin son petit déjeuner qui se voulait important et copieux afin qu’il lui tienne au corps jusqu’à midi.

Elle n’avait pas dérogé aux rituels " Allen " ce matin-là, et c’était au mess qu’elle avait retrouvé le Major Lorne. Depuis son retour, outre l’autre crétin d’Eversman, elle n’avait pas croisé de connaissances. Elle se souvenait bien entendu de Payne, Washington, et tant d’autres mais pour le moment, elle avait dû passer à côté dans les couloirs. Qu’importe, elle n’était pas du genre à s’émouvoir de ce genre de chose. Néanmoins, revoir Lorne lui fit plaisir. Attablé seul, il se leva pour rendre le salut réglementaire au sergent, avant de l’inviter à partager son petit déjeuner avec lui. Il semblait pour le moins content de la revoir.

- Ca fait un moment depuis cette mission sur le Pasiphae, sergent, lança-t-il d’emblée alors qu’elle s’installait à sa table.
- Un peu plus d’un an, Major, répliqua Pedge. Puis comme il soutenait son regard, elle jugea qu’il attendait de savoir où est-ce qu’elle était passée. Elle se justifia donc : J’ai été remobilisé sur Terre en Afghanistan. Le président souhaitait que le retrait des troupes américaines accélère, mais c’était avant la montée en puissance de l’islamisme radical en Syrie et en Irak.
- Sacrée pétrin dans lequel on s’est foutu là-bas.
- Ne m’en parlait pas major. Elle préféra passer sous silence sa mise à pied pour enquête. Elle n’avait pas honte, loin de là, surtout qu’elle avait agi normalement et avec une certaine présence d’esprit. Si tel n’avait pas été le cas, elle ne serait pas là à discuter avec Lorne.

Ils échangèrent sur des aspects géopolitiques et tactiques, Pedge pouvant donner le change aisément du fait de sa maitrise dans le domaine et du vif intérêt qu’elle portait à tout cela, et elle constata que le Major était relativement au fait de ce qu’il se passait sur leur bonne vieille planète natale. Après tout, c’était un officier supérieur et il devait avoir accès à tous les rapports officiels de sa hiérarchie, qu’ils concernaient Altantis, le SGC, ou même la Terre. Car il ne fallait pas oublier une chose, c’était qu’ils étaient avant tout des militaires appartenant à un pays terrien, qui pouvait à tout moment les rappeler dans leur giron. Pedge en avait fait l’expérience.

Il était 8h10 et Lorne orienta la conversation vers sa conclusion.

- Enfin, content de vous revoir. Il eut un sourire avant d’ajouter : J’espère qu’on reviendra en meilleur état que la dernière fois, dans ce cercueil spatial.
- L’inconnu total alors ?
- Total, nos instruments électroniques sont inutilisables. Ce sera à l’ancienne.
- Ca me va parfaitement, répliqua-t-elle en se levant.

Ils cheminèrent de concert vers la salle de briefing, en papotant des dernières nouvelles de la cité. Pedge avait un an à combler, plus ou moins. Dans la salle attendait déjà une jolie blonde. Lorne semblait la connaître et à sa question, cette dernière lui fit une remarque pleine d’humour qui le déstabilisa, et qui parvint à arracher un sourire à la militaire. C’était bien envoyé. Finalement, les deux femmes firent connaissances rapidement, se présentant l’une à l’autre comme des gens tout à fait civilisés. Elles discutèrent rapidement et Pedge fut étonnée de constater que cette doctoresse connaissait son nom. Soit. Après tout, elle devait avoir le dossier médical de nombreuses personnes dans les mains à un moment donnée. Leur échange amena la soldate à méditer sur le comportement du docteur Taylor Laurence. Elle semblait fantasque, un peu barrée, mais agréable. Elle semblait également avoir de la conversation, mais c’était peut-être s’avancer un peu car elles ne s’étaient parlé qu’une minute. Néanmoins, elle était assez forte pour titiller Lorne, et Pedge alla même jusqu’à penser qu’elle devait l’être auprès de toutes la gentes masculines. D’un côté, aucuns hommes ne devaient être indifférents à sa petite gueule d’ange et à son sourire ravageur. Pour sûr, la militaire détonait à côté de la doctoresse. Il y avait d’un côté la rigidité martiale, tenue correctement tirée, cheveux tressés sévèrement et coiffés en une couette (à croire qu’elle aimait quand ça lui tirait sur les racines), visage platonique et ton neutre, et de l’autre côté, une resplendissante jeune femme, certes engoncée dans l’uniforme réglementaire mais cela lui allait quand même, les cheveux blonds libres, et le visage rayonnant.

Elle était amusante, avec ces répliques porteuses d’un double sens salace. Ce n’était pas vulgaire, quoiqu’un peu provocant par moment, mais dans la limite haute de ce qui pourrait être entendu dans une section militaire. Les limites basses se situaient, comme leurs noms l’indiquaient, vraiment sous la ceinture. Pedge maniait tout ça, car certes, elle montait en grade et donc la hiérarchie, mais elle était issue des troupes du rangs et elle avait côtoyé de sacré loustiques depuis qu’elle était dans l’armée. Et cela faisait environ quinze ans, si ce n’était plus. Les différents protagonistes relatifs à la mission arrivèrent. Pedge salua réglementairement le Major Frei, qu’elle ne connaissait pas encore. Le briefing pu commencer. Ils feraient connaissance au fil de la mission.

Comme lui avait dit Lorne, ils allaient y aller à l’ancienne. Les radios ne fonctionnaient pas, et les différents appareils électroniques non plus. Adieu les dispositifs de visée assistée, les détonateurs à distances, les pointeurs lasers et autres joyeusetés de ce genre. Au moins, les armes en elles-mêmes étant parfaitement mécanique, elles continueraient de fonctionner au cas où. Atlantis allait être en situation de stress pendant 24 heures. Ils n’auraient aucun moyen d’avoir des nouvelles de leur équipe sur place. Pour Pedge, cela ne posait aucun souci. Après- tout, elle faisait partie des forces spéciales, et c’était monnaie courante d’être déployée derrière les lignes ennemis avec un contact radio inexistant avec le commandement. La description que faisait Lorne du paysage laissa la jeune femme perplexe. Elle moulinait déjà : s’il y avait des champs, alors il y avait une activité humaine. S’ils étaient à l’abandon, c’est que cette activité humaine avait disparue. Pour quelle raison ? La présence de la fortification prouvait la présence d’une civilisation, ce qui était logique étant donné la présence des plantations. Bref, ils allaient sur place pour en avoir le cœur net et afin de répondre à trois objectifs précis. Tout était clair.

Le briefing terminé, un petit passage par l’armurerie s’imposa. On leur fournit des rations de survie pour au moins deux jours, seul fait notable dans l’équipement. Pedge s’équipa comme à son habitude, treillis s’il y avait besoin, puis gilet pare-balle, gilet tactique par-dessus, dont les différentes poches étaient remplies de différentes choses pouvant s’avérer utile. Cyalumes, gourdes, munitions, Serflex, boussole, entres autres. Elle fourra sa paire de lunettes de soleil dans une des poches hautes, et son béret parti rejoindre le haut de son crâne. S’il y avait besoin de prendre un casque, il n’y avait aucun problème. Pour cela elle attendait des instructions spéciales du Major Frei, l’allemande étant en charge de la mission. Il y avait un autre soldat dans les rangs, Ford, lieutenant habituellement mais qui était en période de test. Il était donc dans le bas de la hiérarchie. Cela devait être pénible pour lui, mais c’était comme ça. Pedge d’ailleurs fut contrariée que ce dernier ne la salut pas réglementairement conformément au protocole. Mais elle ferma sa gueule pour cette fois-ci. Holster en place, comprenant un Colt 1991A1, Pedge s’empara de son fusil d’assaut de prédilection, un Colt M4 pourvu d’une lampe torche. Elle avait été formée à Fort Campbell avec cette arme et depuis, elle l’avait pleinement adopté. Conformément aux instructions qu’elle recevrait, elle s’équiperait de grenades, C4 ou autres explosifs. Toujours est-il qu’elle compléta la panoplie avec un couteau de combat, fidèle allié de la soldatesque à pieds.

Elle était pleinement opérationnelle, en grande forme et plutôt satisfaite de partir en mission avec cette équipe. Comme d’habitude, il y avait des civils, mais cela ne la gênait nullement. Quoi de plus normal dans une mission intergalactique "civile" ? Et puis on lui avait vanté les mérites du Major Frei (récemment promu qui plus est) et elle avait hâte de voir ce qu’elle avait dans le ventre. Le groupe se retrouva en salle d’embarquement. La doctoresse blonde prit à part Frei et Allen pour leur expliquer le cas de Ford. Super, en plus de surveiller les alentours et les potentiels menaces, elles allaient devoir garder à l’œil un ancien drogué qui était susceptible de péter une durite psychotique et de mettre tout le monde en danger. Pedge se ferma (si c’était encore possible) et écouta, mais elle n’en pensait pas moins : ce mec n’avait rien à foutre avec eux, surtout avec des civils à protéger.

La Porte s’activa. C’est à ce moment-là que Ford prit le parti d’irriter la texane une seconde fois. Il entreprit de partir la fleur au fusil en embarquant tout le monde avec lui, reprenant même les quelques mots d’un certain Philipe VI de Valois. Non mais il était sérieux celui-là ? Il pensait qu’on partait en colonie de vacance ou quoi ? Pedge allait lui faire une remarque mais il sauta dos au vortex dans l’horizon des évènements. Et si quelqu’un attendait de l’autre côté ? Il était mort. La française fit une grimace. Pedge les gros yeux. La première fit une proposition et la seconde appuya ironiquement ladite proposition. Mais Frei était terre à terre et semblait dénuée d’humour. Bien sur son raisonnement était logique et l’américaine le partageait pleinement, mais un brin de plaisanterie ne nuisait pas. Bref.

Le major passa ensuite, et Isia fit part de sa déception. Pedge lui fit une autre proposition pleine d’humour. Décidément, ça commençait bien si elle commençait à se comporter avec cette civile comme avec un camarade de section de combat. C’était bien là le genre de phrase qu’on pouvait se balancer. Mais la doctoresse était gourmande et voulait se débarrasser de McKay également. Pedge qui ne connaissait que de réputation le scientifique, considéra que c’était dommage de se priver de son génie. Oui elle apprendrait à le connaître et c’était sur un signe de tête affirmatif qu’elle laissa la doctoresse derrière elle pour traverser la « nappe ».

Arrivée de l’autre côté, elle se déploya sur le côté libre pour sécuriser avec les autres militaires le point d’arrivée. Fusil d’assaut en avant, elle cherchait à moyenne et longue distance des menaces potentielles. C’était parti !

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 3 Oct - 11:24

avatar
Coralie venait de finir sa ronde à l'infirmerie pour s'assurer que l'équipe de nuit avait bien pris son service et qu'il ne manquait personne à l'appel, il lui était parfois arrivé d'avoir de mauvaises surprises... Mais, aujourd'hui, ce n'était pas le cas. Tout le monde était là. Elle allait pouvoir finir son service à l'heure pour une fois !

Une dernier passage dans son bureau pour vérifier une dernière fois ses mail, récupérer sa tablette. Même quand elle n'était pas de service, et sachant qu'elle pouvait être jointe par radio en cas de besoin, elle aimait bien avoir sa tablette avec elle.

Une notification clignotait doucement en bas de son écran. Pendant les quelques minutes où elle s'était absentée pour sa ronde, un message était arrivé de la part de sa supérieure, le docteur Taylor-Laurence. Elle l'informait que le lendemains elles étaient toutes les deux de sortie.

Coralie lut rapidement le descriptif de la planète qui recevrait leur visite. Ce qui retint le plus son attention était que la technologie y était très perturbée, les communications radios impossible. Il lui faudrait donc éviter tout appareil médical trop perfectionné. Elle s'en fichait un peu, elle était habitué à utiliser du matériel que d'aucun jugeait vieillot mais qui au moins restait utilisable en toute circonstances.

Le lendemain, à l'heure dite, elle se présenta en salle de briefing. Même si elle était arrivée quelques minutes à l'avance, elle comprit qu'elle était dans les dernières. Avant même d'entrer dans la salle elle entendit les voix de plusieurs personnes.

Isia était déjà là, mais c'était normal, pour elle, être à l'heure c'était avoir au moins une demi-heure d'avance. Elle taquinait le Major Lorne et discutait avec une jeune soldate dont l'expression du visage laissait entendre qu'elle devait avoir autant d'humour que la Major Frei.

Elle remarqua aussi Aiden Ford qui semblait ronger son frein. Il avait toujours des fourmis dans les jambes celui-là. Mais, il semblait quand même bien plus « gérable » que pendant les premiers jours de sa « désintoxication », enfin, si on pouvait appeler le traitement qu'il avait reçu ainsi. Ils ne l'avaient pas à proprement désintoxiqué, ils avait juste réussit à trouver un traitement qui évitait que l'emprise de l'enzyme ne le transforme en Mr Hide. Ce n'était déjà pas si mal.

Lorne commença la présentation, précisant ce qu'il attendait de chacun. Coralie nota mentalement le matériel médical qui lui faudrait prévoir. Elle était quand même heureuse que le docteur Taylor-Laurence participe elle aussi. Son rôle serait plus de l'assistance en cas de besoin.

Une fois le brefing terminé, Isia vint la rejoindre pour discuter du matériel à prévoir. Coralie en bonne infirmière avait déjà préparé un sac médical, elle n'eut qu'à y rajouter quelques articles, notamment une seringue contenant le traitement qu'avait reçu Aiden pendant son séjour à l'infirmerie. Elle craignait que l'excitation de la mission ne réveille ses vieux démons. Elle y ajouta aussi quelques dose d'antibiotique et d’antihistaminique.

Une fois satisfaite, et même si le sac à dos serait probablement un peu plus lourd que prévu, elle rejoignit les autres à l'armurerie. Vu qu'elle était déjà chargée comme une mule, et qu'après tout, ils seraient accompagné par quatre soldats, elle se contenta de glisser un pistolet dans un holster sur sa cuisse. Elle décida de prendre également quelques couteaux de combat. Une dans la poche prévue à cette effet et un autre dans un étui fixé à sa cheville et dissimulé par son pantalon.

Ainsi équipée, le sac à dos chargé, elle suivit le groupe vers la salle d'embarquement. Elle venait à peine d'y arriver qu'elle vit Ford se jeter dans à travers le vortex avec une excitation qui lui parue des plus inquiétante. Elle se demanda si elle n'aurait pas du garder la seringue de calmant à porté de main, mais il était trop tard maintenant pour la sortir de son sac à dos, elle aurait probablement quelques minutes pour rectifier cette petite erreur une fois qu'ils seraient arrivées sur site.

Pour l'instant, le major Frei venait de donner le signal du départ et tout le monde passa la porte.

Revenir en haut Aller en bas

Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 21] Citadelle [TERMINÉ] 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Lun 3 Oct - 21:44

Karola Frei
Après quelques semaines de relative tranquillité, Karola venait d’être de nouveau convoquée pour une mission. Le mail avait été envoyé par le Major Lorne lui-même qui résumait rapidement – voire très grossièrement, de quoi il allait s’agir. En revanche, point d’information concernant les personnes qui composeraient l’équipe. Autant, pour elle, ce n’était pas bien grave car en tant que membre du haut-commandement elle était déjà au parfum, autant pour les autres, il aurait été bien pour eux de savoir qui serait de la partie. D’autant plus que la composition de l’équipe annonçait à elle seule la couleur de cette mission. Karola serait en charge de mener tout ce beau monde et elle savait d’avance que ça ne serait pas de la tarte surtout avec Ford à surveiller. Mais cela ne l’inquiétait pas outre mesure, elle avait confiance en ses compétences et les autres savaient à quoi s’en tenir.

Le rendez-vous pour le briefing de pré-mission avait été donné pour 8h30 dans la salle dédiée. C’était tôt mais le départ ayant été fixé pour 10h, c’était le minimum pour que toutes les dernières infos soient transmises et que tout le monde ait le temps de s’équiper. La militaire arriva quelques minutes avant le début de la réunion et put constater que la plupart de l’équipe était déjà présente. Elle adressa un salut à l’ensemble des personnes et alla se poster à côté du Major Lorne qui présiderait le briefing car il avait été à la tête de l’équipe qui avait fait la reconnaissance de cette planète bien mystérieuse.

Lorsque Ford débarqua dans la salle, Karola serra la mâchoire et répondit à son salut. Elle craignait que son arrivée ne refroidisse l’atmosphère mais ce ne fut pas le cas, à son grand soulagement. Le gérer en mission allait s’avérer suffisamment compliqué puisqu’on lui avait confié la tâche d’évaluer son comportement en mission et ses aptitudes. Mais si en plus il fallait qu’elle passe son temps à rassurer les autres, elle n’était pas sortie de l’auberge. Au contraire, l’ambiance avait l’air d’être plutôt détendue puisqu’Isia plaisantait allégrement avec le Sergent -Maître Allen – dont elle avait pris soin de lire le dossier auparavant, et le Major Lorne.

Lorsqu’il fut l’heure, Lorne se racla la gorge afin d’attirer l’attention de tous et d’obtenir le silence. Les voix se turent et pendant une bonne demi-heure, le pilote présenta les données récoltées sur la planète. Ça ne s’annonçait pas facile car visiblement, les appareils technologiques n’avaient absolument aucune utilité puisque désactivés et brouillés pour une raison inconnue. Des traces de civilisation avaient cependant été repérées, cela leur donnait donc une première piste d’enquête. Lorne annonça les objectifs de la mission, souhaita bonne chance à tout le monde et Karola prit le relais en demandant à tout le monde de se diriger à l’armurerie pour s’équiper et d’être de retour à 9h55 en salle d’embarquement, prêts à partir.

A l’armurerie, le Major s’équipa de ses armes habituelles et, même si elle savait que cela serait inutile, elle prit quand même la peine d’emporter son détecteur de signes de vie. Au cas où. A cela elle ajouta les lunettes de soleil et de vision nocturne, des grenades (y’a de l’explosion de manants dans l’air) et un couteau supplémentaire. Une fois prête, elle se dirigea vers la salle d’embarquement et échangea quelques derniers mots avec le docteur Weir et Lorne. Ce dernier lui donna une carte grossièrement dressée d’après les observations faites à partir du Jumper. La cheffe de l’expédition semblait inquiète – comme d’habitude, et demanda à Karola d’être prudente – comme d’habitude. La militaire lui promit de faire de son mieux, ce qu’elle ferait sans aucun doute, eu égard à la présence de civils parmi eux mais aussi de Ford.

A 10h, le docteur Weir donna l’ordre au technicien de service de composer l’adresse de la planète et une fois le vortex stabilisé, Karola se tourna vers son équipe. Sauf qu’avant qu’elle ait pu dire quoique ce soit, la voix guillerette de Ford s’éleva et dans une réplique dont lui seul avait le secret accompagnée de la gestuelle qui allait avec, il se jeta littéralement dans l’horizon des évènements. De nouveau, la militaire serra la mâchoire, d’agacement. A ses côtés, Isia proposa de refermer la porte derrière lui, suggérant ainsi de l’abandonner. Pedge répliqua après elle, approuvant l’idée. Cependant, ce ne fut pas le cas de Karola qui réfréna leurs idées arguant que se débarrasser de Ford de cette manière n’était certainement pas la chose à faire. Pas après le prix qu’ils avaient payé pour aller le récupérer. Sur ces mots, elle pénétra dans le vortex et atterrit de l’autre côté, sur la fameuse planète. Elle repéra Ford, positionné à côté du DHD. Avant de le rejoindre, elle prit tout de même soin de s’assurer que la voie était libre.

-J’espère pour vous que vous avez bien profité de votre petit moment d’égarement avant de traverser la porte car à partir de maintenant je n’en tolérerai plus aucun. Nous sommes en mission et c’est moi qui tiens les rênes.

Elle espérait s’être bien fait comprendre, si elle commençait à laisser ses hommes faire comme ils leur plaisait, ils finiraient par la manger. L’afro américain se tourna vers elle, tout sourire pour lui répondre :

" Compris Major ! J'ai juste pensé que si danger il y avait de ce côté-ci, je serais plus sacrifiable que n'importe lequel d'entre vous ! Entre risquer de perdre n'importe lequel d'entre vous ou mourir, j'ai choisi !"

Pendant ce temps, les autres débarquaient les uns après les autres. Karola délaissa quelques secondes le lieutenant afin de sécurisée leur arrivée. L’équipe au complet, le vortex se referma. Il était temps à présent de se mettre en place et de commencer la mission.

-J’ai mieux pour vous, Ford. Vous ouvrez la marche et gardez l’œil ouvert, en silence. Sergent, vous fermez la marche. Notre premier objectif est de trouver quel peuple vit ici.

Elle sortit son détecteur de signes de vie de sa poche mais comme Lorne le leur avait dit, il ne fit pas long feu. L’écran grésillait et ne pouvait donc leur fournir d’informations. Soupirant, Karola se para de sa carte et après rapide observation, fit signe à Ford de commencer à avancer vers le Nord.

Revenir en haut Aller en bas

Rodney McKay
Responsable scientifique
Astrophysicien
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 21] Citadelle [TERMINÉ] Bandea10
√ Arrivée le : 28/11/2015
√ Nationalité : Canadien

√ Gène : Innoculation
√ Messages : 236

Sam 8 Oct - 23:56

Rodney McKay
Citadelle

Feat Karola Frei, Isia Taylor Laurence, Coralie Deltour, Aiden Ford, Pedge Allen


J
'étais tout excité, et il y avait de quoi. Une planète venait d'être découverte, et comme on confiait des technologies a des incompétents, aucun appareil ne fonctionnait sur ce monde. Enfin, d'après ce que l'équipe avait rapporté. Je vous avais dit qu'ils étaient incompétents ? Il fallait que je vérifie ça par moi même. Il fallait laisser la technologie à un génie comme moi, pas à quelqu'un qui n'avait aucune idée du pourquoi ni du comment un truc ne marchait pas. Un dérèglement et hop, tout le monde était perdu. Heureusement que j'étais là, moi le sauveur d'Atlantis qui réparait tout comme McGyver. En mieux. Non non, je ne me crée pas de films, vous vous trompez. Bon, revenons à cette mission. Bien sûr, cela m'intriguait au plus au point, car si les appareils ne fonctionnaient réellement pas, quelque chose d'étrange se trouvait sur cette planète. Peut être même puissant. Un E2PZ ? Oh oui, j'étais très intéressé. D'ailleurs, on pouvait voir cet état de jouissance absolu dans mes yeux et dans mes gestes quand je préparais mes affaires. Et comme il n'y avait que moi pour dire si oui ou non, les appareils étaient détraqués, je décidais quand même d'emmener ma tablette et mon détecteur de signes de vie. Je prendrais le reste après le briefing. D'ailleurs, il fallait que j'y aille, sinon j'allais être en retard. Peu m'importait qui allait m'accompagner lors de cette mission, ni si cette planète était dangereuse ou pas, j'étais de bonne humeur. Voilà pourquoi je quittais mes quartiers avec un petit sourire aux lèvres, tout guilleret, la tablette dans ma main, le détecteur dans ma poche.

08h27, parfait, pile à l'heure pour saluer tout le monde et réprimander les retardataires. D'ailleurs, en entrant dans la salle de briefing, je pus remarquer que plusieurs personnes étaient déjà présentes. Toujours avec mon sourire, je franchis la porte en saluant tout le monde. Mes yeux s'attardèrent sur chaque personne. Il y avait bien sûr Lorne, qui nous avait tous convoqué pour le briefing. Puis, une nouvelle tête, militaire visiblement. Je ne la connaissais pas. Karola bien sûr, était aussi présente. Promue Major récemment, elle allait être à la tête de l'équipe. Une infirmière, Coralie si je ne me trompais pas. Vous savez, moi et les prénoms. Puis ... non, c'était impossible. La doctoresse Isia Taylor Laurence, en chair et en os, ici devant moi, qui me fixait avec son sourire carnassier. D'ailleurs, en la voyant, mon propre sourire s'envola aussitôt. Cette sorcière me faisait toujours autant peur. Qu'avais-je fait pour mériter une telle compagnie ? Une mauvaise blague de John, j'en étais sûr. Je ne pus empêcher quelques mots de sortir de ma bouche.

"Oh non, vous ici ?"

E
t comme à son habitude, elle me fit une remarque bien sadique qui me fit frissonner. Assis sur ma chaise, je n'osais plus la regarder. Jusqu'à ce que mon regard fut attiré par le dernier membre de l'expédition : Aiden Ford en personne. A sa venue, je fus aussitôt mal à l'aise. Je n'avais pas oublié tout ce qui s'était passé, et un rictus se dessina sur mon visage.

"Tiens, Ford. On vous a autorisé à partir en mission ?"

J
'étais inquiet, il y avait de quoi. Sheppard faisait peut être confiance à Ford, et si ce dernier faisait parti de l'expédition, il devait être en état. Mais, je me méfiais quand même. Mon malaise m'envahit, mais je finis par me racler la gorge, tout en détournant mon attention sur Lorne qui commença son briefing. Le Major nous expliqua en détail ce que nous allions faire, et pendant que je l'écoutais, je parcourus le rapport. A en juger parce que j'apprenais, cette planète abritait une civilisation qui ne devait pas être très évoluée, vu la forteresse en pierre. Alors, d'où venait cette perturbation électromagnétique, ou ce signal qui déréglait tous les appareils ?

"Vu les détails que nous avons, ce peuple n'a pas l'air d'utiliser une technologie capable d'émettre une telle perturbation. Soit ces gens possèdent quelque chose dont ils n'ont aucune idée de ce dont il s'agit, soit il y autre chose ailleurs".

L
e briefing étant terminé, nous nous rendîmes tous à l'armurerie pour nous équiper. Je ne pus m'empêcher de rajouter quelques barres de céréales, une ration supplémentaire et deux bouteilles d'eau dans mon sac déjà bien rempli, sous oublié ma tablette. Un 9 mm à la cuisse, un P90 attaché à mon gilet tactique, et une oreillette reliée à ma radio. Me voilà fin prêt. Je suivis les autres membres de l'expédition jusqu'à la Porte des Etoiles, où Ford fut le premier à passer, sans accord. Ce qui énervait Karola à voir sa tête. Mon inquiétude au sujet d'Aiden grandit alors davantage. Etait-il vraiment prêt à partir en mission ? Ou bien allait-il péter à nouveau un câble et repartir dans ses délires ? Je n'avais pas du tout envie d'en faire les frais, la dernière fois cela m'avait amplement suffi. N'entendant pas ce que la sorcière était entrain de dire à l'inconnue, j'attendis que Karola passe à travers la Porte des Etoiles, puis je la suivis dans le vortex.

U
ne fois de l'autre côté, tenant fermement mon P-90 dans les mains, prêt à effectuer un repli stratégique en cas de danger, en tirant un peu partout comme dirait certaines personnes, je me mis à scruter les environs pendant que les militaires sécurisaient les lieux. La Porte se referma alors, nous laissant seuls sur cette planète d'apparence calme. Ce qui n'était jamais bon signe, d'après mes expériences passées. Karola rappela Aiden à l'ordre, ce qui me fit plaisir, car au moins, Ford ne pourrait pas faire n'importe quoi avec le Major Frei dans les parages. Celle-ci semblait assez disposée à le ramener au bercail par la peau des fesses au moindre signe de folie de sa part. Le groupe avança à travers la plaine, et j'en profitais pour venir marcher à côté de l'infirmière, au milieu du groupe, en prenant bien soin de rester éloigner de Ford, qui se trouvait en tête, et de Taylor Laurence qui, par chance, ne se trouvait pas dans mon espace vital. Merci Seigneur de m'épargner cela. Tout en marchant, je sorti mon détecteur de signe de vie, comme Karola l'avait fait, et je pus constater que l'écran se brouillait, impossible de l'utiliser. Même constat pour ma tablette, magnifique. Comment voulez-vous que le plus brillant des scientifiques de l'Univers puisse travailler sans matériel adéquat ? Et pour la radio, idem. A part un grésillement constant dans mon oreille, il n'y avait rien à en tirer. Je dus l'éteindre pour ne pas me choper une belle migraine.

"Lorne avait raison, tout le matériel est complètement détraqué et inutilisable. Cela va être difficile de trouver cette source pertubatrice, et je prie pour que les habitants de ce village puissent nous aider. J'espère qu'il s'agit d'un E2PZ, je m'empresserais de l'apporter immédiatement sur Atlantis" dis-je un sourire aux lèvres, émoustillé malgré les circonstances.

© Starseed

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 9 Oct - 15:34

avatar
CITADELLE


A TRAVERS CHAMPS

Le vortex se referma rapidement après le passage du groupe. Ces derniers se trouvaient désormais dans une plaine, visiblement encore pure de toute trace de civilisation. Ça et là, différentes plantes et mauvaises herbes poussent en gros paquet au milieu de l'herbe haute... Attention de ne pas vous prendre les pieds dedans !
Au loin, des animaux sauvages, pouvant s'apparenter aux cerfs terrestres, gambadent tranquillement en direction du sud, ignorant tout simplement les Atlantes.
Au nord, comme l'avait indiqué Lorne, se trouvent la grande rangée d'arbres, agités légèrement par une légère brise.
Le soleil est actuellement quasiment au zénith, mais cependant, la chaleur reste supportable, avoisinant les vingt degrés.
Le groupe se met finalement en mouvement en direction du nord, Ford en tête. Après environ vingt minutes de marche, ils se retrouvent donc à l'orée de ce bois. Le bruit de l'eau de la rivière s'écoulant à toute vitesse se fait entendre, tout proche. Cette dernière se trouve à une quinzaine de mètres derrière les premiers arbres. A 100 mètres sur la droite, vous pouvez apercevoir un pont en bois, mais celui-ci semble assez vermoulu.

La rivière fait environ cinq mètres de large, et vu la vitesse du courant, vous ne pourrez pas traverser à la nage. Mais le pont pourra-t-il soutenir le poids du major Frei, ou de l'égo de McKay ? Rien n'est moins sûr...
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 11 Oct - 20:24

avatar
MJ Citadellle
“Coralie Deltour-Aiden Ford- Pedge Allen-Karola Frei-Rodney McKay-Isia Taylor Laurence”


Je traversai donc à la suite du sergent-maître Allen, qui imita ses comparses pour sécurité le secteur. Rodney, arriva, en tenant son pistolet, on aurait dit un grand traumatisé. Si ça tenait qu'à moi, je ne lui aurais donnée qu'une réplique en plastique, car avec ses mouvements aléatoires et de grands trouillards, il va nous tuer. Enfin moi, comme il m'adore.

Autour de nous, il n'y avait pas beaucoup de vie. Le vent qui venait secouer nos chevelures avec les bruits de la faune locale. On se croirait dans la campagne iséroise, manquerait plus que les grillions et je me sentirai chez mes grands-parents sur terre. Quoique ça manque de vaches quand même. Les herbes hautes devants nous, se dressaient fièrement, comme pour nous dire « osez-vous marcher sur nous ? ». Pour ma part j'eue une image assez gore, celle dans Jurassique Park avec les raptors. Ne sait-on jamais, on pourrait se faire boulotter les cuisses, par une créature locale ? Je n'ai jamais aimé les hautes herbes de toute façon, on chope toujours des insectes, sur terre ce sont des tiques ou des puces…. Alors, sur une planète étrangère, je ne vois pas pourquoi cela serait différent.

Machinalement, je voulue, vérifié qu'il n'y avait rien, hors je n'avais rien emmenée d'électronique, comme tout était brouillé par le grand mystère du jour. Tant pis, on aura qu'à faire confiance à notre escorte de fringants militaires à longs cheveux et à nos sens pour ne pas se retrouver mollet face à truffe avec de jolie dents pointues. Il est vrai, qu'on est quand même beaucoup de femmes dans cette mission… de quoi ravir un homme, hors, mise à part Aiden, qui avait les hormones opérationnelles, je crains que notre cher Rodney, les aient oubliés quelque part, à moins qu'il n'ait jamais eu de testostérones dans son petit corps rondouillet.

En parlant du petit génie de service il avait pris la liberté de contester les observations de Lorne, en prenant avec lui son petit fatras d'appareils derniers cris. Il eut même l'audace de confirmer qu'en effet Lorne avait raison… Je levai les yeux au ciel. Mais ce bougre d'imbécile avait mis en doute se fait ? Bonjour la confiance… Il n'est pas possible. Je soupirai lasse.

« Merci Captain Obivous »

Tout le monde espérait que ça soit le saint graal de l'E2PZ… car bon, cela serait fort étrange que cette peuplade soi-disant moyenâgeuse, vu les images, du major, ait pareille technologie. À moins, que nous aillions une petite surprise, comme avec les Geniis. Cela ne serait pas la première fois ni la dernière à mon avis. S'ils eurent l'ingénieuse idées d'enterrer leurs installations technologiques, je ne vois pas pourquoi ils seraient les seuls à avoir eu cette idée. Si c'est le cas, je crains que nous pourrions qualifier le reste des peuplades de cette galaxie de : débilos. Car en plus d'avoir mis des ans et des ans, pour atteindre l'âge féodale, ils ne sont pas fichus d'évoluer plus ou d'être malin (certes les Wraiths n'étant pas).

Enfin, bon, je quittai mes réflexions personnelles, pour me perdre sur le paysage, non loin il y avait des cervidés, aux mouvements sautillants et élégants. Ils avaient des robes grises avec des taches blanches, comme des daims. Les mâles possédaient de grands bois. Le duvet sur ceux-ci étaient en train de tomber, peut-être que la saison des amours allait commencer, vu leur promiscuité avec un groupe de femelle ? Enfin, en se basant sur mes maigres connaissances en zoologies terriennes, merci France 5.

Il faisait doux et le petit groupe se mit en marche. Je restai au milieu de la colonne, avec le sergent-maître. Jetant un petit regard à Coralie, pour visualiser sa position. La pauvre se traînait un sacré boulet : « domesticus genicus chiantus ». Sa présence aurait pu m'indifférer s'il savait se taire. Je ne suis pas certaine à réussir à retenir mes propos, s'il nous casse les oreilles, de quoi agacé notre petit glaçon fraîchement promu. Mais, bon, je me promis d'essayer de ne pas abandonner McKay dans un coin…En tout cas, il y avait plus important à gérer : Ford. Mon regard azure, toisa l'ex-lieutenant qui ouvrait la marche sous l'ordre de sa supérieure. Je craignais qu'une chose : qu'il nous fasse une rechute, même si cela était peu probable. En y réfléchissant, ça serait plus une action dûe à sa paranoïa qui serait à craindre. Le brave homme, voulait qu'on la reconnaissance comme l'un des nôtre et surtout regagner la confiance de ces pairs, il y mettait toute sa bonne volonté et peut-être même un peu trop. Comme un jeune chien, qui veut faire les tours que lui apprend son maître, mais emporté par sa joie en fait « trop ».

On chemina jusqu'à l'orée d'un bois, il y faisait plus frais et le bruit de quelques rivières nous indiquait que nous rentrons dans une zone particulièrement humide. La petite balade était plaisante, mais pas très animée, mise à part de quelques râleries de certains, sur le fait que les pareils ne marchaient pas. Pour ma part, je me questionnai, sur la raison de ce brouillage. Si c'est une œuvre lantienne, c'est surement dans le but de protéger les habitants de cette planète, d'invasion Wraiths, ou d'une autre menace… je m'inquiétais plus pour la seconde hypothèse.
Au bout d’un moment, on aperçut enfin une trace « humaine », un vieux, pont avec de la mousse qui semblait avoir subi les ans, sans aucune réparation. Il ne devait pas vraiment être entretenu et pratiquer régulièrement ce petit « pontounet ». En m’avança vers la large rivière, une baignade, était peu envisageable.

La major, laissa passer Ford en premier, notre éclaireur en chef (ou notre appât au choix) avant de le suivre. Je ne changeai pas l’ordre, restant avec la sergente, avec qui j’avais un peu sympathisé. Je passai cette fois-ci devant. Marcher sur ce pont aux planches manquantes, ne m’enchantait pas vraiment. Je tournai légèrement la tête vers Pedge.

« Je sens que quelqu’un va passer à l’eau… »

Et vu la chance, que je peux avoir dans ce genre de moment, je ne serais pas étonnée de tomber dans les rapides. Le petit pont grinçait et tanguait… mm pas sûr qu'il supporte le poids de tout le monde et les égos de certains. Rha, mettre les mains, sur le pont était désagréable, il était recouvert de mousse humide… beurk…

© Starseed


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 11 Oct - 21:49

avatar
Quand Pedge parvint de l’autre côté, elle capta la fin de la réponse de Ford. Le Major l’avait certainement houspillé pour son comportement, et ce n’était pas plus mal. L’expédition présentement constituée n’avait pas besoin d’un Action Man en puissance. Il n’y avait rien à signaler sur le côté qu’elle avait décidé de couvrir de sa propre initiative. Elle abaissa son arme pour reprendre une position plus détendue, sans se départir de sa concentration. On n’était jamais trop prudent. Le soleil était haut dans le ciel, irradiant sa luminosité blafarde sur le paysage alentour. La Porte était située dans une prairie manifestement à l’abandon. Si peuple il y avait sur cette planète, il n’utilisait pas la structure ancienne pour voyager. C’était au final assez fréquent. Certes, ici, les civilisations connaissaient la Porte des Etoiles, et y avaient accès librement, mais elles ne l’utilisaient pas toujours régulièrement. En même temps, avec une menace Wraith quasi permanente, ce n’était pas incompréhensible.

Karola prit les rênes du groupe et elle dispersa ses soldats dans l’optique de protéger les civils. Ford parti ouvrir la marche tandis qu’elle-même la fermerait. Soit.

- A vos ordres.

Elle attendit que la colonne se fasse pour prendre position en dernière. Le docteur Taylor Laurence semblait être relayée elle aussi à cette place, aussi firent-elles le bout de chemin à la même hauteur. Comme à son habitude, Pedge ne parlait pas inutilement. A dire vrai, ça la titillait d’en savoir plus sur la doctoresse française, mais elle n’était pas là pour parler des mondanités. Ça pouvait attendre le retour à la cité. Le Sergent Maître profita de la formation de la colonne pour observer son environnement un peu mieux, sans chercher spécialement à voir le danger. Des fois, adopter une vision plus large permettait justement de le voir venir plus rapidement, ce danger. En effet, l’humain gardait des réflexes de survie innés, comme la détection plus rapide des formes grossières et imposantes. L’affinage était plus long. Bref, la plaine était clairement laissée à l’état sauvage. La reine des lieux ici, c’était la végétation. Luxuriante, haute, et entravante. Pour progresser, il allait falloir lever les genoux et écraser les herbes. Rien de bien folichon. Elle rejoignait les pensées d’Isia sur un point : il y allait avoir une multitude de petites bestioles qui n’allaient attendre qu’une chose, se jeter sur la première créature imposante qui passerait à proximitée.

En parlant de créature imposante, au sud, des cerfs, ou du moins ça en avait l’apparence, s’occupaient tranquillement sans se soucier de la présence des humains. Etait-ce parce qu’ils étaient loin qu’ils s’en moquaient ? Ou bien n’avaient-ils jamais vu d’humain jusqu’à présent ? Les deux hypothèses pouvaient se valoir afin d’expliquer leur apparente tranquillité. Mais Lorne avait parlé de construction de type médiévale, du coup, cela impliquait forcément des humains ou du moins, des créatures suffisamment intelligentes pour ériger ces murailles. L’hypothèse numéro deux ne tenaient donc pas la route. A moins bien entendu que ces constructions ne dataient d’il y a des siècles et des siècles, dans ce cas là, la nature avait surement repris ses droits.

Pedge avait chaussé ses lunettes de soleil afin de protéger ses yeux clairs du soleil. Son béret l’empêcherait de se prendre une insolation. Elle était plutôt détendue, mais sur le qui-vive. Elle tenait son arme fermement, laissant son doigt sur la carlingue du fusil, allongé au-dessus de la détente. Elle aimait bien le bruit de l’herbe qu’on écrase, et l’ensemble du groupe qui progressait à l’unisson vers le nord, vers cette rangée d’arbres qui frémissait à chaque coup de vent, faisait un bruit de végétation qu’on dérange en se déplaçant. La chaleur était légère et carrément supportable. Bref, c’était plaisant. Les explorateurs arrivèrent à l’orée du bois au bout d’une vingtaine de minutes de marche. Le ronflement d’une rivière se fit entendre au fur et à mesure qu’ils approchaient. A une quinzaine de mètres derrières les arbres, cette dernière apparait, tumultueuse et rapide. C’était impossible de la traverser à la nage sans prendre le risque de se faire emporter. Sur la droite, à quelques encablures de là, se dressait un pont en bois vermoulu qui ne demandait qu’une chose : se casser la gueule. Finalement, il n’y avait pas trente-six solutions. Si l’on convenait de passer le pont, il allait surement falloir passer un par un. L’idéal aurait été de tendre une corde d’un côté et de l’autre dans l’éventualité où le pont céderait. Mais Pedge n’était pas certaine que quelqu’un dans le groupe ait pris le temps d’emporter ce genre d’accessoires.

Comme elle fermait la marche, elle serait la dernière à passer. Elle laissa Isia y aller avant elle, couvrant la progression des autres également. Ils étaient vulnérable sur ce pont, c’était le moment parfait pour leur tendre une embuscade. C’était donc tout naturellement qu’elle sondait les environs pour ne pas que le groupe se fasse couilloner bêtement. Pedge laissa son regard dériver sur l’eau quand la doctoresse évoqua le fait que quelqu’un allait passer à l’eau.

- Je n’ai pas pris mon maillot, je n’y tiens pas forcément, répliqua-t-elle.

Quand ce serait son tour d’y aller, elle irait, sans rechigner. Certes, tout le monde serait passé avant elle et le pont serait surement affaibli. Mais qu’importe.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 12 Oct - 11:01

avatar
Le paysage de l'autre coté de la porte aurait pu être celui de n'importe quel endroit rural de terre.

Quelques bruits paisibles se faisaient entendre, des chants d'oiseaux, principalement. Une grande étendue d'herbes hautes ondulant dans la brise se perdait à l'horizon, quelques bosquets par ci par là, offrait un peu de relief. En fait cet herbe était vraiment très haute et très dense pour la saison. Elle arrivait jusqu'à la taille de Coralie, qui du, coup, quand ils se mirent en marche eut plus l'impression de nager dedans que de marcher.

Elle devait faire beaucoup d'effort pour arriver à avancer, à chaque pas, l'herbe s'entortillait autour de ses pieds, gênant leur mouvement et lui donnant l’impression qu'elle essayait de la retenir et de l'empêcher de s'enfoncer plus avant à la découverte de cette planète.

Juste derrière elle, McKay parlait tout seul, marmonnant à propos de ses appareils ultra-sophistiqués qui ne servaient à rien, en secouant son arme qu'il semblait réticent à remettre dans son holster. Coralie espéra qu'au moins il avait mis le cran de sureté, il ne manquerait plus qu'il se tire une balle dans le pied... ou dans le dos de la personne qui marchait devant lui, à savoir elle-même.

Mais comme elle ne pouvait pas y faire grand chose de toute façon, elle laissa ses yeux observer les alentours. Il n'y avait aucune trace d'une quelconque activité humaine. En tout cas, pour l'instant. Elle se dit que s'il y avait eu des habitants, ils auraient forcément couper l'herbe de cette prairie pour nourrir les bêtes l'hiver. Lorne leur avait dit avoir repéré des bâtiments de style médiévaux, donc, si l'éventuelle population de cette planète était arrivée jusque là, ils connaissaient forcément l'élevage. Et Coralie trouvait que l'herbe de cette prairie aurait fait un foin d'excellente qualité.

Un léger bruit de cavalcade vers les sud attira son attention. Portant ses yeux vers l'orée d'un petit bois, elle put voir une harde de biche, dirigé par un immense cerf. Il était d'une taille impressionnante, et ses bois ramifiés de nombreuses fois, signe de son age, étaient couvert de lambeaux de peau. Visiblement, il était en train de perdre le « velours » de sa nouvelle ramure. Ça lui donnait un air vaguement inquiétant, même si son comportement restait paisible. Enfin, tant qu'il ne considérait pas que les humains menaçait ses femelles.

Au bout de quelques minutes de marches, ils virent le premier signe d'une occupation humaine. Un vieux pont de bois enjambait un large rivière tumultueuse. Vu de plus près, le pont ne semblait pas avoir été entretenue depuis des lustres. Même si, pour ce qu'elle en savait ça ne voulait pas dire que le peuple de cette planète avait déserté les lieux. Le bois pouvait s'abimer rapidement sous certains climats, ou pour peu que de petites bêtes voraces décide d'en faire leur diner. Et puis, il ne pouvait pas être abandonné depuis bien longtemps non plus. Dans l'état où il était, la moindre cru de la rivière l'aurait emporté facilement.

Fordy ne semblait pas s'en formaliser, et s'y engagea du même pas, comme si de rien n'était. Derrière lui, Isia et la soldate avec le béret semblèrent moins enthousiaste. Coralie les entendit échanger quelques mots fatalistes sur l'éventualité d'un bain forcé plus que probable.

L'infirmière jeta un coup d’œil aux flots rapides et tumultueux de la rivière. Elle espérait bien que ce ne serait pas le cas. Même si elle savait nager, elle n'était pas non plus très à l'aise en eau vive, et puis, le poids de son équipement l'entrainerait directement sur le fond du cours d'eau. Avec un peu de chance, il ne serait pas trop profond, mais même peu profond, vu la puissance du courant, il lui serait difficile de se sortir de ce mauvais pas en cas de chute. Elle pinça les lèvres. Peut être aurait-ils du pousser un peu plus loin ? Voir si à un endroit la rivière ne devenait pas plus calme et moins profonde et traverser à gué ? Mais ce n'était pas à elle qu'appartenait ce genre de décision.

Elle vit les deux femmes s'avancer à leur tour sur le pont. Isia avec un léger masque de dégout lorsqu'elle posa sa main sur le garde corps moussu et vermoulu. Coralie se demanda s'il n'aurait pas été plus prudent de passer un a un. Maintenant qu'elle était devant la frêle construction, elle doutait plus que sérieusement qu'elle soit capable de supporter le poids d'autant de personnes à la fois.

Ford était presque de l'autre coté, Isia et Pedge atteignaient le milieu. Avec un haussement d'épaules, Coralie se lança à son tour, prenant garde à éviter les planches trop abimées, visiblement pourries ou déjà cassées, et se tenant au grade corps vermoulu pour éviter de glisser. Ce pont était vraiment dans un état lamentable... Il était clair qu'il ne devait pas être utilisé très souvent.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 13 Oct - 12:47

avatar
CITADELLE


Le pont fut rapidement traversé par Ford puis Isia. Ce dernier émettait des craquements sinistres à leur passage, mais semblait tenir bon.
Puis, ce fut le tour de Coralie.
Elle avança doucement sur le pont, qui craquait à chacun de ses pas. Cependant, il semblait tenir bon. Elle avança jusqu'au trois quart du chemin, quand soudain...
La planche sous les pieds de l'infirmière se met à craquer beaucoup plus fort que les autres. Un craquement, accompagné d'un bruit de bois qui se fissure.
La planche s'apprête à se rompre sous ses pieds !

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 15 Oct - 0:10

avatar
L'infirmière avançait avec précaution, autant pour éviter de marcher sur les planches trop vermoulus qui pourraient ne pas supporter son poids que pour éviter de glisser sur le bois humide et moussu. Pour se donner du courage et éviter de regarder plus que nécessaire ses pieds et les eaux tumultueuses qu'elle apercevaient entre les planches disjointes, elle regardait ceux qui avaient déjà traversées.

Peut-être s'était-elle trop focalisé sur ses amis de l'autre côté du pont au détriment de son attention pour le pont ? Ou peut-être que la planche ne question étaient particulièrement traitre... ce que pouvait laisser penser le craquement de bois sec que n'aurait pas émis une planche vermoulue ? Toujours est-il que tout à coup, son pied passa à travers le pont.

Coralie laissa échapper un cri en tentant de se raccrocher au garde-corps, mais la mousse humide le recouvrant ne lui offrit pas une prise suffisante. Avec horreur, la jeune femme sentit la planche se désagréger complétement sous ses pieds, la suivante, trop vermoulu se désintégra quand elle tenta d'y prendre pied. Le poids de son sac ne l'aida pas. Ses mains glissèrent sur la rambarde, y laissant de profondes marques d'ongles. Dans un hurlement elle passa à travers le tablier et plongea dans la rivière.

L'eau boueuse du torrent pénétra dans sa bouche encore ouverte par son cri de terreur. Elle se cru déjà morte. Elle eut l'impression de se retrouver dans une machine à laver, programme essorage. Dans un dernier instinct de survie, Coralie tenta bien de nager vers la surface, mais, même en temps normal, elle n'était pas très bonne nageuse. Là, avec la panique et le courant, elle était incapable de savoir où se trouvait la surface.

Sa dernière pensée fut qu'elle ne rentrerait jamais sur terre. Son corps serait emporté par le courant et finirait par pourrir coincée dans un trou d'eau ou sous les branchages qui la heurtaient.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 15 Oct - 14:01

avatar
Bon je me retrouve de l'autre côté, pas grand chose à voir sauf de l'herbe à perte de vue, bon sang rien que cette odeur de verdure ça me stone presque ! Des mois enfermé dans la cité, j'avais oublié l'odeur de la nature. Le Major Frei arrive, elle est en pétard et m'engueule sur l'air de "me faites pas chier et évitez de jouer au plus malin ! C'est moi l'boss et vos galons je les tiens comme vos bijoux de famille dans ma pogne ! Alors il ramasse ses envies de nous fausser compagnie et il suit les ordres !"

C'est sûr qu'il y a encore quelques mois, je l'aurais envoyé dinguer la miss SM ! Mais aujourd'hui je suis plus le vieil Aiden des beaux jours que le type en cavale de ces dernières années ! Alors je souris et lui explique que c'est par sens et du devoir et du sacrifice que j'ai agi ainsi, c'est mon boulot, lieutenant ou pas ! Je fais la reco et si danger il y a je suis quantité négligeable pas les autres membres de l'expédition. Je sais pas si je l'ai convaincu mais une fois le vortex fermé elle m'assigne à l'avant-garde et ordonne la marche.

Je prends 5 m d'avance, et avance en mode tirailleur, l'arme pointée et l'œil dans l'organe de visée, en balayage constant de droite et de gauche. De l'herbe ! Rien que de l'herbe sur une sacrée surface ! Une forêt borde cette prairie calme en apparence, au loin des cervidés vaquent à leurs occupations, je suis pas là pour la chasse de toutes façon ! On s'demande pourquoi t'es là Aiden ? Jouer les braves toutous ? t'as pas honte d'avoir accepté de couper tes ailes ? Allez casses-toi ! Laisses-les en plan et tires-toi ! Redeviens le fauve que tu était et es toujours !

De l'eau ! Une rivière ou un fleuve ? Violent ou très rapide mais pas très loin en tout cas ! Les autres ne l'entendront que quand on sera proches mais au moins on manquera pas d'eau douce, et avec de la chance y aura des traces de civilisation ou alors faudra espérer qu'on pourra traverser ou qu'il y aura des arbres pas trop loin. Au bout d'un moment arrivé à l'orée du bois voilà que je tombe sur un pont de cordes et de planches, couvert de mousses et donc pas fréquenté récemment. Je m'approches du bord, au moins 5 m de large, courant assez impétueux, moi j'ai encore les capacités pour traverser à la nage mais certains des autres voire tous, risqueraient leur vie en tentant l'expérience.

J'aurais bien proposé un truc mais le Major me fait signe d'avancer, j'obtempères dans un sourire. Le pont bouge et craque, normal ! Je repères les planches les moins fragiles et passe assez aisément. Arrivé au bout je vais pour prévenir les suivants mais Le Major est déjà a mi-chemin et le docteur Laurence lui emboîte le pas bien vite. Les craquements se multiplient, y compris certains plus silencieux. J'aimes pas trop ça ! A l'oreille je dirais que nous sommes seuls aussi, profitant que l'on me tourne le dos je sors ma vieille corde de mon sac : Heureusement qu'à part les armes et mes doses, on m'a laissé mon sac personnel. Celui que j'ai emmené avec moi, y a toujours un corde de 10m et deux ou trois bricoles pour survivre seul en pleine nature.

Je prends la corde et avise le tronc d'une sorte de chêne ou je ne sais quoi. Je passe la corde autour du tronc et fait un nœud d'arrêt, une nouvelle personne vient de s'engager sur le pont vermoulu et moussu, j'attaches l'autre boute de la corde autour de mes hanches, genre comme si j'allais descendre en rappel, un moment je pries pour que mon initiative se traduise par des moqueries du Major Frei sur mes initiatives inconsidérées.

Hélas je n'aurais pas cette chance : un craquement plus fort que les autres, des cris et j'ai juste le temps de voir Coralie, l'infirmière, en mauvaise posture : son pied a traversé le pont ! Elle panique, tente de se raccrocher à l'espèce de garde-fou de cordes mais fini par chuter à l'eau. J'ôtes mon gilet et me mets torse nu, ôtes mes rangers et sautes à l'eau. Frei pourra toujours me rétrograder pour ça si elle en à le pouvoir et l'envie, mais je vais pas attendre qu'on me donne l'autorisation !

Le courant est traître pour qui panique et se retrouve lesté par un sac alourdit de surcroit par l'eau fraîche. Je nage vers la jeune femme, tente de lui attraper la main, y arrive mais l'eau la rendant glissante elle m'échappe et se retrouve submergée. Elle refait surface, tentant frénétiquement de se maintenir en surface et de contrecarrer le courant. Si je ne l'attrapes pas bien vite je n'aurais plus assez de mou et la corde va finir ma me ramener en arrière. Un dernier effort et j'attrape un bout de son sac, j'assures ma prise et la tire vers moi. je le sens bientôt me serrant les épaules comme on s'attend à ce qu'un naufragé s'accroche au bout d'épave qui le maintien hors de l'eau.

Utilisant la corde comme soutien, je nous laisse dériver vers la berge, éviter de lutter contre le courant est plus efficace que de se fatiguer pour rien. Puis je commences a tirer sur la corde pour m'approcher de l'endroit où je l'ai attachée. bientôt je me retrouves à grimper, d'une main tenant la corde et de l'autre bras serrant l'infirmière contre moi. une fois à porte de bras du sommet j'appelles :

Quelqu'un pourrait-il prendre soin de miss Deltour ? Je suis peut-être fort mais je suis plus le superman d'autrefois ! Et je commences à geler du derche ! Je supposes que personne n'a pensé à prendre des serviettes de toilettes !"

Et portant la jeune infirmière à bout de bras j'attends le bon vouloir des témoins des évènements. Putain Aiden ! Tu me déçoit : Une de moins que ça faisait et sans que tu y soit mêlé ! Et toi tu joues les sauveurs ! Pauv'con va ! C'est pas des ailes qu'ils t'ont coupé, c'est bien plus bas ! Si ça pouvais me permettre de rester avec les idées claires, alors j'en donnerais des caisses ! En attendant c'est pas le moment de se faire emmerder par son mauvais génie. (Je me demandes pourquoi c'est lui qui est resté et pas l'autre, le "bon"? Faudra en causer au Doc lors de ma prochaine analyse psy)








HRP:

Revenir en haut Aller en bas

Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 21] Citadelle [TERMINÉ] 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 15 Oct - 20:27

Karola Frei
A présent livrés à eux-mêmes sur cette nouvelle planète, les Atlantes ne perdirent pas de temps et se lancèrent à l’aventure, à l’aveugle. Karola n’aimait pas beaucoup ça, sans le détecteur de signes de vie et tout en sachant que la technologie n’avait absolument aucune utilité, elle se sentait un peu sans défense. Heureusement que leurs bonnes vieilles armes, elles, étaient tout à fait opérationnelles. Mais vraiment, avancer sans pouvoir anticiper les choses, se dire qu’ils pouvaient à tout moment se faire surprendre lui laissait une sale impression. Karola était donc contrainte de focaliser son attention sur plusieurs choses. Tout d’abord sur Ford qui avançait devant elle et qui pouvait à tout moment se montrer imprévisible. Sur la carte qu’elle tenait dans ses mains et qui n’était vraiment pas digne d’une bonne vieille carte IGN et qui l’obligeait à vérifier plusieurs fois s’ils avançaient tous dans la bonne direction. Enfin, elle devait aussi surveiller les alentours au cas où une présence menaçante faisait son apparition, si c’était le cas elle devait être prête à riposter.

De ce fait et par la force des choses, elle ne faisait que très peu attention à ce que les autres derrière elle racontaient. Elle savait que Pedge fermait la marche et savait aussi que c’était une très bonne soldate, digne de confiance. En cas de problème, le Sergent saurait réagir de manière adéquate. En revanche, pour ce qui concernait l’environnement dans lequel ils évoluaient, la militaire n’avait pas réellement le temps ou l’occasion d’y faire attention. Elle avait juste fait un rapide repérage visuel lors de son arrivée. Ils étaient entourés d’une vaste plaine verdoyante et sauvage. L’herbe sur laquelle il marchait nécessitait de faire de bons pas au risque de s’emmêler les pinceaux. Heureusement, ils disposaient de bonnes chaussures qui facilitaient la progression. Au bout de quelques minutes de marche, un bruit sourd de sabots abattant le sol l’arracha de son observation de la carte. Elle releva vivement la tête pour regarder au loin, prête à dégainer si besoin. Heureusement, ce ne fut pas le cas car il ne s’agissait que d’un troupeau d’espèces de cerfs qui gambadaient tranquillement sur leur territoire. Ils ne semblèrent même pas remarquer la présence d’humains, ce qui n’était pas plus mal.

La militaire reporta son attention sur le bout de papier qu’elle tenait dans les mains et se reconcentra. Elle repéra leur position, ils étaient à présent à plusieurs centaines de mètres de la Porte des Etoiles et plus très loin de leur 1er objectif. Ils pouvaient distinctement voir les arbres dont leur avait parlé Lorne et qui étaient très grossièrement dessinés sur la carte. Juste derrière les figurés verts avait était tracé un trait bleu symbolisant sans aucun doute un cours d’eau. Par contre, Karola n’avait absolument aucune idée de quel genre de cours d’eau il pouvait s’agir. De toute façon, elle serait bientôt fixée car les voilà déjà qui arrivaient à l’orée du bois.

Toujours rangés en colonne, les Atlantes traversèrent le couvert boisé en déambulant entre les arbres. Au calme de la plaine balayée par la douce brise du vent, succéda le sifflement d’espèces volatiles et des feuilles qui s’agitent sous l’effet de cette même brise. Cela conférait à l’atmosphère une ambiance calme et reposante. Cependant, il ne fallait surtout pas se fier à ce genre de sensations, bien au contraire. Après tout, ne disait-on pas qu’au calme succédait toujours la tempête ?

Karola se faisait cette reflexion quant au loin, s’ajouta au bruit ambiant celui du fameux cours d’eau. Sauf qu’il n’avait rien de l’écoulement paisible et tranquille que l’on pouvait attribuer à un ruisseau ou encore à un fleuve. Bien au contraire, plus il avançait et plus l’écoulement semblait être tumultueux. La militaire espéra qu’il y ait un moyen de traverser, ce devait de toute façon être très certainement le cas puisque Lorne et son équipe était passé par là. S’il y avait eu un quelconque problème, il les aurait avertis.

Comme elle s’en doutait, il s’agissait plus d’un torrent voire même d’un rapide. Elle sentit son sang se glacer en laissant ses yeux suivre la vive course de l’eau qui s’écoulait de manière agitée, créant de ce fait à la surface de l’écume et des vaguelettes. Heureusement, juste devant eux un pont faisant le lien entre les deux rives. Karola s’approcha du pont fait de bois et constata qu’il n’avait pas l’air très solide. Elle se retourna vers les autres sans montrer l’inquiétude qui commençait à grandir en elle. Maîtrisant sa voix et son air sérieux elle leur annonça :

- Le pont n’a pas l’air très stable, nous allons devoir traverser l’un après l’autre.


Comme il était en tête de colonne, c’est le Ford qui passa le premier sans encombre. Puis suivant l’ordre, il en vint au tour de Karola. Pas du tout rassurée et la boule au ventre de savoir qu’elle allait devoir passer au-dessus du torrent, elle s’avança doucement. Heureusement, les autres ne pouvaient pas la voir, elle et son air pas très assuré. Elle prit soin de repousser son arme dans son dos de manière à avoir les mains libres. Ne voulant pas trop attirer l’attention sur son attitude et surtout parce que si elle se posait trop de questions elle finirait par ne jamais franchir le pas, elle se saisit fermement des deux balustrades faites de cordes et posa un premier pied sur une planche. Ford qui était déjà passé la guida en lui indiquant sur quelle planche passer exactement. Lorsqu’elle arriva à mi-chemin, elle sentit son cœur bondir dans sa poitrine, elle devait très certainement avoir également le teint livide et ses mains moites avaient du mal à s’agripper convenablement autour de la corde. Elle entendait le bruit de l’eau se déverser avec force sous ses pieds mais s’efforçait de regarder droit devant elle. Malheureusement, le pont qui tanguait et les planches pas forcément stables ne l’aidaient pas. A chaque pas, elle avait peur de tomber, de se retrouver emportée par les flots pour finalement finir noyée. Certaines images pas très agréables commencèrent à lui revenir en mémoire, son souffle devint un peu plus irrégulier. Il lui fallait vite les chasser, comme elle avait appris à le faire. Elle visualisa dans sa tête d’énormes tâches de peinture colorées venant recouvrir ces images désagréables pour finalement les cacher jusqu’à les faire disparaitre de ses pensées. Après avoir marqué un temps d’arrêt, l’esprit plus clair, elle déglutit difficilement et repris du poil de la bête pour franchir le reste du chemin.

Quand enfin elle posa un pied sur la terre ferme, elle poussa un long soupir de soulagement et se sentit tout de suite mieux. Il ne lui manquait plus qu’à attendre que les autres ne passent. Isia les rejoint sans difficulté. Par contre, ce ne fut pas du coup le cas de Coralie. Le pont sûrement fragilisé par les passages successifs des trois atlantes avait sans doute été encore plus fragilisé. La pauvre infirmière vit une plaque de bois craquer sous ses pieds et elle tomba à l’eau. Karola, qui avait observé la scène se glaça sur place. Voyant la jeune femme emportée par les flots, elle fut soudain prise d'un haut-le-coeur et fut incapable de faire quoi que ce soit. Heureusement, Ford fut plus prompte à réagir. Sous le choc et assistant probablement à la noyade de sa coéquipière, elle ne suivit même pas la scène de la rescousse et fut extirpée de ses pensées par la voix de Ford qui venait de sortir de l’eau, Coralie dans ses bras. Isia accourut tout de suite pour lui prodiguer des soins. Quand Karola se rendit compte que l’infirmière était toujours en vie elle put enfin reprendre pleine possession de ses moyens et en profita pour se tourner vers Aiden.

-Bien joué, Ford. Vous venez de lui sauver la vie. Prenez le temps de vous reposer.

Maintenant il n’y avait plus qu’à attendre que McKay puis Pedge ne traversent, que Coralie reprenne des forces et enfin ils pourraient s’éloigner de ce lieu maudit.

Revenir en haut Aller en bas

Atlantis
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 21] Citadelle [TERMINÉ] 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 01/08/2015
√ Messages : 808

Ven 21 Oct - 11:16

Atlantis
CITADELLE


DU SANG DANS L'HERBE

Une fois le cours d'eau traversé par le groupe, et cela non sans mal, ils se remettront en marche vers le nord. A la sortie du bois, à environ une trentaine de mètres du cours d'eau, vous arrivez devant de larges champs et prairies. En premier plan, vous pouvez tout d'abord voir de larges pâturages, visiblement destinés à l'élevage, comme l'indique certaines bâtisses érigées par ci par là.
Cependant, ce que vous apercevez est loin d'être le décor habituel d'une prairie.
Des cadavres d'animaux d'élevage, sortes de vaches aux poils beaucoup plus longs, et sans queue, sont disséminés un peu partout dans la prairie. Les bâtisses, sûrement destinées à les abriter, ont été incendiés, et une fumée s'élève encore des décombres.
Plus loin, à trois kilomètres au nord, s'élève le gigantesque château fort. Au pied de celui ci se trouve une sorte de village, ou plutôt un amoncellement de bâtisses rurales et primitives. Les premiers champs de céréales dorées sont, quant à eux, à environ deux kilomètres, et semble entourer le village et s'étaler un peu plus loin à l'ouest et à l'est.

Qu'est-ce qui a bien pu faire cela à ces animaux ? Les blessures semblent avoir été faites par des lames plus ou moins longues. Aucune trace d'humain pour le moment à l'horizon, mis à part peut-être... Oui, il vous semble bien avoir vu quelque chose bouger en haut des remparts, mais, la lumière vous a peut-être joué un tour...
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Ven 21 Oct - 18:16

avatar
A mon appel deux anges répondent présentes : Un ange blond et un brun, Pedge Allen et Isia Laurence. Elles prennent la jeune femme délicatement par les aisselles, cette dernière encore choquée par sa mésaventure ne semble pas vraiment avoir repris ses esprits. Je remonte sur la berge et cherche le major du regard, elle est toujours au même endroit, on dirait qu'elle a fermée les yeux, j'ai rêvé c'est pas possible, je crois bien que déjà depuis sa traversée du pont elle n'est pas très vaillante.

J'en suis pas sûr mais je crois bien qu'elle n'a même pas bougée quand je suis passé à côté d'elle pour attacher ma corde, pas un ordre quand j'ai sauté à l'eau, pas un cri quand je suis revenu ! Non ! Je ne reconnais pas la femme de la salle d'interrogatoire ! C'est une faible Aiden ! C'est tout ! Tout le monde a dû le voir ! Si tu manœuvres bien, tous ces imbéciles peuvent finir par décider que c'est toi le chef ! C'est ça ! Et il neige en enfer ! Ils la connaissent depuis des mois ! Moi je suis un prisonnier sous surveillance sans bracelet électronique (qui ne fonctionnerait pas ici, en toute logique.) Je vais me rhabiller, J'ai droit à des félicitations du Major : " J'ai fais ce que me disais mon devoir de soldat ! Mais merci !", et me diriges vers le petit groupe formé par le docteur et sa patiente.

"Vous allez bien Miss Deltour ? ", je jettes un oeil vers le Major et me lèves en disant bien distinctement pour tout le monde : " Mais j'ai pas de mérites ! C'est le Major qui m'a dit de faire ça, la corde et tout ! Après moi j'ai agi ! Donc remerciez-la, elle a fait preuve d'un sens de l'anticipation plutôt exceptionnel !"

T'es con ou quoi ? Tu lui donnes les honneurs ? Mais t'es vraiment un abruti en fait ! Non ! Je suis pas du genre à profiter de l'adversaire ! Je dois faire mes preuves ! Montrer ma loyauté ! Pas tenter un putsch ! Je sais pas ce qu'elle a, ce qu'elle a vraiment fait ou pas, mais je ne vais pas affaiblir notre groupe, je suis pas leur chef et je sens que c'est elle qui pourra faire la différence en cas de coup dur ! Et merde à toi !

Bon je me suis assez reposé, je reprends l'équipement et me remet en route, une fois tout le monde ayant traversé le pont. Y a comme une odeur de brûlé et de cendres, de viande cuite aussi. super, qui dit cendres dit feu qui dit feu dit civilisation qui dit civilisation et odeur de viande cuite, dit repas chaud et on en a bien besoin je dirais. On avance sous le couvert droit vers le Nord. Je sors du bois : encore de la plaine, des champs à perte de vue. Mais oubliez la beauté champêtre, pensez plutôt ruines et charnier. Les champs et un village ont subit le sort des villageois russes durant les guerres Napoléoniennes. Le bétail, sorte de Yacks laineux est couché sur le flanc.

Je fais signe d'arrêter, montre le château plus loin et les cadavres de ces pauvres bêtes. Sans attendre de réponses ou de directives et contre tous les protocoles militaires, le Docteur Laurence s'approche et se tourne vers nous, gants aux mains et masque autour du cou : " Restez où vous êtes ! On va voir ce qu'elles ont !", elle distribue des masques pour tout le groupe, bref elle se croit en visite touristique quoi !

" Désolé Docteur, vous ausculterez les ruminants mais je dois d'abord contrôler la zone ! On sait pas ce qui a cramé le village et mon postérieur est moins précieux que votre cerveau !", d'un ton affable et avec le sourire, mais avec fermeté, je me tournes d'ailleurs vers le Major pour avoir son assentiment. Mais le Docteur ne l'entend pas ainsi :

" Et si elles sont mortes à cause d'une contamination ? Vous êtes mignon mais vous rester là bien sagement. vous n'avez qu'à surveiller les hautes herbes en cas d'attaque de Vilaine bébête !

" Et si les gens qui ont brûlés les champs et le village sont sur les remparts du château en train de nous attendre, et qu'ils vous descende, je fais quoi moi ? Je dis c'est pas ma faute elle savait ce qu'elle faisait ? Je prends un masque et je vais reconnaître les lieux !" Joignant le geste à la parole, je prends un masque et le place sur mon visage, "Et je vous rappelles que je suis plus qu'un homme, je crains pas les virus ! Alors attendez là je vous ferais signe !"

Le célèbre sang-froid de la blonde de la zone médicale en prend un coup: elle lève les yeux au ciel avant de lancer : " Mais oui vous êtes SuperFord ! Taadada tadatadada !" elle se lève et imite le thème de Superman et faisant bouger sa main comme si elle volait " La seule créature biologique qui ne peut pas être contaminée par un virus !"

Et elle fait un pas vers la scène d'hécatombe, Coralie la suivant timidement vu son épreuve récente : " Si vous voulez faire votre reco à tout prix venez avec nous !" et elle s'avance sans même faire mine de m'attendre.

Je lui prends le bras fermement : "Écoutez Docteur, dans votre infirmerie et tout ce qui est votre royaume, je vous obéirais au doigt et à l'œil sans mettre en doute votre expérience et vos capacités ! Mais là vous êtes sur mon terrain, la reco je la fais depuis des années ! Je n'insultes pas votre intelligence, n'insultez pas mon expérience ! Elles sont mortes ces vaches ! Et elles attendront bien que vous attendiez que je m'assures de votre sécurité !" Je regarde vers le Major : "Dites-lui vous ! Je vais pas la laissez aller se faire tuer parce que, exceptionnellement, elle fait preuve de stupidité !"

Elle me foudroie du regard : " Lâchez-moi ou je vous paralyse Ford !" et elle dégage son bras sans aucune douceur. Quand j'en appelle à l'autorité du Major, elle lève les yeux au ciel d'un air de dire "quel abruti, il a qu'a venir la faire avec moi sa "reco" ! Sauf que pour reconnaitre un lieu et ses dangers potentiels, le soldats chargé de cette mission le fait seul, d'abord par souci de discrétion et aussi pour éviter d'exposer au danger potentiel, des personnels civils ou militaires qui, sans bonne reconnaissance, sont à la merci de toutes sortes d'agressions plus ou moins létales.

" Vous nous faite perdre du temps à discuter. Si c'est un virus les minutes comptes. Venez avec moi et faite votre boulot de protection et arrêtez de polémiquer !"

Putain mais elle le fait exprès ou quoi ? D'accord c'est un génie, d'accord je suis pas un super scientifique, mais bordel je tentes de lui éviter bien pire qu'un virus extra-terrestre, elle le comprend pas ça, malgré ses grandes études ?

" Pour bien vous protéger il faudrait déjà accepter de suivre les consignes ! Si c'était un champ de mine ! On aurait l'air fin en petits bouts tous les deux ! Ensuite je vais seul ! Personne ne suit donc personne ne risque rien ! Et de toutes façons si c'est un aérosol c'est l'atmosphère qui est contaminée donc c'est déjà trop tard ! Vous tenez tant que ça à vous faire descendre ?"

Elle regarde sa montre, je le crois pas, elle nous fait son Rodney ! Le même regard exaspéré, cette attitude qui montre clairement que vous êtes un abruti qui n'y connait rien en matière de priorités dans la vie. Sauf que quand on vous dit d'évacuer un site dangereux, on évacue et tant pis s'il y a encore des découvertes a faire ! La sécurité du groupe avant tout ! Bon J'espères juste que les deux autres militaires du groupe seront de mon avis malgré mon statut. J'ai raison mais bon je suis loin d'être entouré d'amis.

Finalement elle capitule et lance : " Allez vous faire croquer les fesses, de toute façon c'est votre rôle !" elle soupire lasse. Je réajuste mon masque et avance avec prudence. Les cadavres portent des traces de coups, lames ou pointes de lance. Si ça se trouve, c'est juste un massacre bien physique, sans présence d'autres parasites bénins comme on peut en rencontrer dans nos expéditions. Je tourne sur moi-même pour évaluer les menaces éventuelles. Finalement la zone semble clean ! Je lèves la main vers les deux femmes du personnel médical. Il ne manquerait plus qu'on se fasse allumer maintenant !

Le sergent Allen s'occupe des "ruines" du village, et voilà que Rodney se met à crier qu'il a vu quelque chose, alors que le docteur et son assistante effectuent leur travail si important, je me demandes juste comment elles comptent faire sans instruments ni laboratoire d'analyses. M'enfin bon je ne suis qu'un ex-junkie indigne de confiance alors forcément, j'ai tort, même quand j'ai raison ! J'aimes pas être à découvert, c'est là qu'arrivent toutes les merdes possibles !

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Ven 21 Oct - 21:59

avatar
MJ Citadellle
“Coralie Deltour-Aiden Ford- Pedge Allen-Karola Frei-Rodney McKay-Isia Taylor Laurence”


Alors que je traversai en toute quiétude, enfin cela est relatif, l'aspect du pont ne présageait rien de bon et en toute franchise, je fus surprise de ne pas être tombée à l'eau… m'enfin bref, je disais donc, qu'en toute quiétude avec la sergent et Coralie devant nous étions en train de traverser gaiement… une planche avait dû avoir des envies jouer les petites malines puisque Coralie trouva juste d'aller tâter la fraîcheur des rapides. Elle poussa un petit cri, étant devant moi, je ne pus que constater impuissante la chute de son corps s'accrocher désespérément avant de sombrer dans les ondes tumultueuses. Tout cela se passa bien trop vite avant que quelqu'un puisse réagir, pourtant j'avais essayé de la rattraper, mais ne saisissant dans mes longues mains, que le vent et l'armature d'arriver trop tard. Une de mes mains, se posa sur mes lèvres et je finissais de traverser cherchant du regard le corps flottant de l'infirmière.

Mes prunelles azure se levèrent sur Karola, qui était à mes côtés, elle semblait prise d'un haut de cœur et une paralysie soudaine. Chose fortement inhabituelle chez cette soldate, si froide et prompt à la réaction. Son comportement m'intrigua et je lui jetai un regard rassurant, tout en me rapprochant un peu. Étant tactile de nature, je m’abstenu cependant, de lui faire un geste, qui aurait été mal interprété par sa fierté. Ne me doutant pas qu'elle avait comme phobie l'eau.

Et par un heureux hasard, les envies d'épater la galerie de Ford, pouvait se mettre en avant avec son geste digne d'un héro ! Et donc, tout allait bien dans le meilleur des mondes ! Il plongea, repêchant Coralie, luttant contre la rivière enragée. Je suivis partiellement l'action spectaculaire du sauvetage, commençant surtout à préparer « l'après ». Notre sauveteur ramena la pauvre infirmière transie de froid, sur la rive, appelant à l'aide proclamant à la cantonade qu'il avait beau être super fort qu'il n'était plus un super héros dopé à la kryptonite ! Élément qui me fit soupirée… je n'avais pas attendue son appel pour me précipiter avec une couverture de survie, frictionnant la demoiselle brune. Pedge était à mes côtés et me fit une petite remarque assez amusante, pendant que nous étions agenouillés toutes les deux aux petits soins de miss plongeon.

« Je suis contente que vous n'avez pas fait comme Coralie, j'aurai détesté plonger là-dedans. »
Un fin sourire sarcastique se dessina sur mes lèvres rougis avec un tube de maquillage. Elle avait l’aspect d’un bloc de glace… mais elle avait sacrément d’humour pour un iceberg. Ce qui me plaisais bien.
« Figurez-vous que moi aussi »
« Voilà qui est pour le mieux alors, nous nous comprenons. »
« Comme dans un conte de fée, sauf que je préfère me faire sauver par une guerrière qu’un trolle » dit-je doucement dans un murmure de confidence à mon cynisme envers le héros du jour.
« Oui moi aussi ». Elle avait saisi l'allusion et un fin rictus déforma ses traits.

Une main, sur son front pour vigiler la température de la jeune femme et une autre pour voir si tout allait bien. Elle avait des contusions, dû aux chocs sur les cailloux du lit de la rivière. Sa tête avait une vilaine bosse, avec un peu de sang qui dégoulinait sur son visage. Je m'occupai de régler ce petit problème en lui appliquant mes petites remèdes et pansement. Et voilà une Coco tout réparée !

En parlant du héros du jour, il ne pouvait pas vraiment rester en place et venu s'enquérir de l'état de Coralie. Malgré quelques grelottements, la jeune femme reprenait conscience du monde qui l'entourait. J'ignorai royalement l'intervention du soldat, frottant l'épaule de ma comparse, avec un sourire rassurant. Franchement, je n'aurais pas aimé être à sa place, prise dans les bras d'une eau aussi combative.

Alors, que je commençais à parler à la française pour voir si elle avait mal quelque part, du genre en interne, aux organes non visibles par mes petits yeux… j'entendis l'autre égocentrique se gargariser de fausse modestie. Je levai les yeux au ciel, en soupirant. Avec un cynisme assez palpable, je tournai la tête vers Karola, lui afficha un petit regard suffisamment expressif pour qu'elle comprenne, que je n'allais pas tarder à commencer, ce que nous avions parlé avant de nous rendre en mission.
« Merci major ! » J’allais extrapoler mais je me retenue, trouvant que cela faisait trop foutage de gueule.

Puis je me concentrai sur ma patiente, l’aidant à se relever tout en la frictionnant, en lui laissant la couverture sur les épaules. Je pris cependant la liberté, de lui retirer sa veste, pour qu’elle sèche, l’accrochant à son sac. Je pris le sac de la demoiselle, pour le tendre à Ford.

« Vous voulez bien le prendre en attendant ? S’il vous plait » dit-je ne lui faisant un grand rictus charmant. Il voulait être utile alors autant qu’il soit efficace le petit ! Il toisa le sac d’un air « ben voyons ! allons-y ! Profitons de SuperFord ! » ce qui rejoignais parfaitement mon état d’esprit à ce moment-là.
« Mais bien sûr donnez-moi ça ! » Il prit donc l'objet le coinçant sous son épaule gauche. Bon une bonne chose de faite en attendant que Coralie reprenne ces esprits, car pour le moment elle est complètement désorientée.

Enfin bref, je restai près de mon infirmière, pour continuer la route qui nous faisait face. Sortir du bois, était pas plus mal, car l'humidité n'était pas très agréable pour sécher le corps glacé de la jeune femme. Au moins, avec les plaines environnantes, nous goûterons à un peu plus aux chaleureux rayons du soleil. Tout était fait, pour qu'on s'imagine, des fermes, des paysans cultivant la terre… bref une carte postale pittoresque quoi ! Allons-nous voir enfin des êtres vivants ? Eh bien non, des cadavres de vaches serpillières jonchaient le sol. À première vue c'est à se demander si elles n'avaient pas chopé un mauvais virus. Il faudrait se rapprocher pour établir une cause mortuaire plus juste. Par contre, le reste du décor, était … comment dire alarmant ! De la fumée, des bâtisses brûlées et écroulées au pied de ce qui ressemble à une citadelle fortifiée. Eh bien, on n'est pas rendu ! Je toisai donc le paysage, commençant à imposer ma première prérogative, faisant fit du protocole militaire. Commençant à distribuer des masques à tout le monde, faut que ça tienne la route ! Ce que je m'apprête à faire pourrait paraître stupide, pour certain, mais l'occasion est trop belle pour ne pas la mettre en œuvre.

Et comme je l'avais espérée ce fut Ford qui prit la parole. Il avait véritablement besoin, de passer au-dessus de la major et de se valoriser. Sans parler de sa tendance à étrange à justement faire des phrases qui le rabaissent, comme pour nous dire qu'il nous était inférieur, dans l'espoir d'avoir un sucre ? Je le toisai, ne me démontant nullement pour lui rentrer dedans. Ces répliques étaient du caviar en boite ! Trop facile de le pousser un peu plus, quitte à me faire passer pour la butée de service ou la garce (ça j'ai l'habitude). J'étais curieuse de savoir jusqu'à où je pouvais le provoquer. Je pris même la liberté d'imiter superman, car vraiment l'entendre nous chanter qu'il n'était plus un surhomme malgré sa force… non mais faut arrêter !

Je lançai même un petit regard ironique à Pedge, pour voir sa réaction de marbre. Je proposai donc à Ford de venir faire son escorte boy ! Chose qu'il refusa (le fou), commençant à tendre dans l'insulte face à mon entêtement « stupide », appelant même « maman Frei » a la rescousse ! Non mais c'est juste jubilant ! J'affichai des expressions dignes d'une grande comédienne, mimant la contrariété et la colère faut dire qu'il était fort pour agacer les gens. Et je lui aurais bien collée une seringue paralysante dans le corps, quand il eut l'audace de me maintenir fermement. Telle une diva, je me dégageai furieusement, j'aurais pu feuler pour être plus pathétique que je l'aurais fait. Je le poussai encore plus, obtenant une première estimation de la « bête ».

Je lâchai prise (méritant un oscar), tout en ayant une gestuelle affreusement irritante, imitant un certain génie bien connu, qui n'allait pas manquer de s'indigner de ce remue-ménage (ni pipant pas grand-chose). Ainsi, je le laissai faire son petit boulot avec une remarque bien sentie. Le pire dans tout ça, c'est que je n'ai pas vraiment de conscience ou de regret.

Pendant qu'il avait le dos tourner je pris appuie sur ma cuisse, tordant légèrement ma silhouette élégante, en croisant les bras. Je tournai la tête vers Karola, pour prendre la température afin de lui murmurer.
« Plus ou moins ? » elle me fit un geste négatif de la tête, faut dire que niveau expressivité la belle brune est aussi ridé qu’un caillou !
« Suffisant ? »
« Ça ira pour l'instant, Docteur »
Je hochai la tête simplement, ayant les réponses à mes questions avec les directives.

Quand il nous appela, un sourie cynique se dessina sur mes lèvres. J'entraînai Coralie avec moi, pour observer les premiers cadavres. Eh bien, c'est de la belle boucherie mes amis ! Du barbare première classe avec option épée rouillé et mal aiguisé ! À tous les coups on est dans les ruines d'un combat médiévale entre deux civilisations moyenâgeuses. Enfin, ils sont quand même cons, les assaillants, ils auraient pu prendre toute cette belle viande pour nourrir leur coupe jarret ! je fis quelques remarques à mon infirmière.
« Si ce n'est pas malheureux de gâcher de la bonne viande ! Une entrecôte pareille ça doit être divin ! »

Je me relevai, enlevant mes gants et mon masque, pour entendre Rodney piailler, cela faisait longtemps… et j'avoue qu'il avait été plutôt sage pour une fois, au point que j'aurais oublié sa présence. Faut dire que Ford prend de la place !
« Quand ce n’est pas là, c’est l’autre pleurnichard ! »Lâchais-je entre les dents, où seul Coralie, pouvait entendre. Je levai cependant la tête vers les remparts, ne voyant rien. Au cas, où, je me rapprochai du petit groupe.

© Starseed


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 22 Oct - 19:12

avatar
Quand Coralie déboula du pont juste devant la doctoresse, Pedge devint toute raide, du moins, plus raide que d’habitude. Elle n’avait rien pu faire pour la rattraper, et elle ne pouvait actuellement rien faire pour tenter de la récupérer dans les eaux tumultueuses de la rivière. Il fallait pour cela terminer de traverser le pont. L’idée que ce dernier lâche complètement lui traversa l’esprit une fraction de seconde. Si cela avait dû être le cas, alors il aurait déjà lâché. Non, l’infirmière avait mis le pied sur la mauvaise planche. Cela aurait pu arriver à n’importe qui. Le temps d’arriver de l’autre côté, Ford s’élança à la rescousse de la brune en détresse, espérant par-là lui éviter de boire la tasse. Peut-être recherchait-il le privilège du bouche à bouche salvateur ? Quoiqu’il en soit, il parvint à extirper Coralie des eaux et à la ramener. Par un effort conséquent, il se hissa d’un seul bras vers le haut de la petite falaise avant de demander de l’aide pour la récupérer. Bien entendu, il ne pouvait pas faire simple, comme tout le monde, en demandant simplement un coup de main. Non, il fallait qu’il y ait une allusion à sa force d’antan. Bon, le reste de son petit monologue, n’importe quel militaire aurait pu le sortir. Mais Pedge avait remarqué qu’il était quand même assez prolifique dans les verbiages inutiles. Quelque chose chez lui la gênait, mais elle ne savait pas vraiment quoi. Pour sûr, elle mettrait certainement le doigt dessus d’ici à leur retour.

Pedge aida Isia à tirer l’infirmière sur le terrain des vaches, et rapidement, la doctoresse s’enquit de prendre ses constantes. Elle opérait avec un professionnalisme exemplaire et la précision de l’expérience. Quoiqu’il en soit, sans Ford, Coralie ne serait pas là à se geler les miches, mais plutôt en train de servir de repas aux poissons qui habitaient le cours d’eau. Ford revient quelques minutes plus tard pour prendre des nouvelles et à l’assemblée, il baratine. Pedge soupir avant de se redresser pour laisser la doc faire son job. Elle se planta près de Ford et lui lâcha de façon morne, avec sa façon à elle de ne rien exprimer, que ce soit dans le discours ou sur son faciès.

- Vous êtes aussi bon en rappel qu’en léchage de cul. J’ai même imaginé un instant votre langue lui râper la rondelle.
Pedge allait lui claquer une tape amicale sur l’épaule, mais elle se retint, avant d’ajouter :
- Bien joué.

Et elle s’éloigna du soldat Ford pour reprendre une position d’arrière garde, sans vraiment lui laisser le temps de lui répondre. Après-tout, elle n’attendait rien de spécial venant de lui après ces quelques mots. D’un côté, le sens n’était pas foncièrement méchant, c’était une boutade qu’un soldat du rang pouvait faire à un autre, quand le Sergent instructeur gueulait avec toute sa gouaille pour faire chier les recrues. Il y avait toujours un qui allait lui lécher le derrière dans le bon sens pour bien se faire voir. Pedge venait de là aussi, elle grimpait dans la hiérarchie, mais elle était issue d’une compagnie de combat, avant de rejoindre les forces spéciales de Fort Campbell. Son béret vert venait de là. Bref, parler de façon fleurie et imagée, elle connaissait. Puis elle avait terminé sur une note positive, non ?

Le groupe reprit sa procession vers la forteresse, cheminant sous le couvert du bois avant de débouler dans de vastes prairies. La balade rupestre changea du tout au tout. Pour le moment, tout était calme, sans incident notable, sans indications laissant penser qu’ils étaient menacés. L’étalage de viande morte et d’étables incendiées venait de changer la donne. Instinctivement, la jeune femme raffermit sa prise sur son arme. Elle balaya du regard les alentours, jaugeant les environs pour détecter une menace. Il ne fallait pas rester focalisé sur le charnier. Alors que la doctoresse et le militaire masculin de la bande s’engueulait, Pedge demanda la permission d’inspecter les étables calcinées. Obtenant le feu vert du Major, elle s’éloigna du groupe, arme prête à être utilisée, pour se diriger vers les bâtiments les plus proches. Elle ne comptait pas spécialement pénétrer dedans, juste jeter un coup d’œil à l’intérieur et vérifier qu’il n’y avait personne…

Revenir en haut Aller en bas

Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 21] Citadelle [TERMINÉ] 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Mer 26 Oct - 14:35

Karola Frei
Comme il fallait s’y attendre, la mission avait tourné au vinaigre. Comme d’habitude. Sauf que là, cela c’était produit un peu trop tôt au goût de Karola et cela ne présageait rien de bon pour la suite des événements. Aussi, elle décida de s’attendre au pire, histoire de ne pas être prise au dépourvu et d’être prête à agir en conséquence au cas où. Surtout si de nouveau il fallait être confronté à un torrent ou tout autre élément aquatique. Heureusement, personne ne semblait avoir remarqué à quel point le passage sur le pont puis la noyade de Coralie l’avait perturbée. Enfin, elle eut un doute au sujet de Ford qui, au lieu de s’attribuer de droit tout le mérite du sauvetage de l’infirmière, encensa Karola qui n’avait pourtant rien fait. La militaire fronça les sourcils se demandant bien pourquoi il faisait ça. Était-ce pour éviter que les autres ne se posent trop de questions sur le fait qu’elle n’ait rien fait ou bien était-ce du pur fayotage de la part du soldat qui voyait dans cette mission un moyen de redorer son blason ?

Dans le doute, elle préféra faire fi de sa remarque, ce n’était de toute façon ni le lieu ni le moment. Coralie était en train d’être auscultée par Isia, Ford autour d’elles pour s’assurer que tout allait bien. Heureusement, McKay et Pedge avaient passé le pont s’en encombre. Nul doute que si le scientifique était tombé à l’eau, les difficultés pour aller le récupérer se seraient avérées plus compliquées que pour Coralie. Après cinq minutes, Karola alla s’enquérir de l’état de cette dernière auprès d’Isia qui la rassura. D’ailleurs l’infirmière était déjà de nouveau sur pieds. Parfait, ils allaient pouvoir reprendre leur progression.

Reprenant le même ordre d’avancée que précédemment ils s’éloignèrent du cours d’eau et traversèrent le bois en silence. Bientôt, le couvert forestier se fit plus rare et ils débouchèrent sur la lisière de la forêt qui donnait directement sur une vaste plaine. Karola baissa les yeux sur la carte pour s’assurer qu’ils allaient toujours dans la bonne direction puis prit le temps d’observer le paysage qui s’étendait devant ses yeux. Il était important de prendre autant d’informations visuelles que possible avant de traverser cette zone. Sauf que son observation se retrouve dérangée par une étrange odeur. Une odeur nauséabonde, une odeur de mort. Et pour cause, en poursuivant leur marche sur quelques mètres supplémentaires, ils finirent par trouver la cause de ce dérangement pestilentiel. Sur le vaste champ qu’ils foulaient de leurs pieds, gisaient çà et là des carcasses d’animaux morts, visiblement et nasalement parlant, déjà à un stade avancé de décomposition. A cela s’ajoutait une odeur de cendres qui indiquait qu’un incendie avait eu lieu et avait brûlé une vaste zone ainsi qu’une partie du village qui se trouvait un peu plus loin.

Isia, bien inspirée leur indiqua qu’avant de poursuivre, elle allait devoir examiner les bêtes pour déterminer les causes de la mort mais aussi leur dangerosité. Les Atlantes ne pouvaient se permettre de se mettre en danger à l’aveuglette. Les histoires de contaminations par des virus ou des bactéries étaient légions dans la base de données d’Atlantis et étaient suffisamment terrifiantes pour dissuader quiconque de prendre un risque. Karola allait abonder dans son sens pendant que la doctoresse distribuait des masques, mais elle fut coupée par une intervention intempestive de Ford. Ce dernier se permit de prendre les devants sur la marche à suivre allant même jusqu’à espérer un signe approbateur de la part de Karola. Signe qu’elle ne lui donna pas puisqu’elle n’appréciait pas du tout qu’on se comporte de cette façon. D’ailleurs, elle n’était pas la seule puisque s’ensuivit une dispute entre Isia et Ford.

Etant donné qu’ils se trouvaient en mission et dans une situation dont ils ne maîtrisaient pas tous les tenants et les aboutissants, Karola les laissa se prendre le chou pendant qu’elle autorisait le sergent Allen à faire un tour de reconnaissance. De son côté, elle s’occupa de vérifier que les alentours étaient safe avant de retourner auprès des deux tourtereaux dont la prise de bec commençait à l’excéder. Elle n’eut rien besoin de dire pour les faire taire car tout juste au moment où elle se plantait face à eux, ils en eurent fini. Ford parti de son côté faire sa reconnaissance pendant qu’Isia se tournait vers Karola pour l’interroger du regard. Un échange discret et bref eut lieu entre les deux jeunes femmes. Le Major voyait très bien où la doctoresse voulait en venir mais ce n’était pas à son sens nécessaire, en tout cas pas maintenant. Après s’être fait comprendre, elle ajouta au sujet de l’examen des bêtes :

- Faites vite, Docteur. Mieux vaut ne pas trop s’attarder ici et continuer notre route.

Pendant que tout le monde s’affairait à ses tâches, Karola restait en retrait pour surveiller les arrières de tout le monde, en restant suffisamment près des autres pour être à portée de voix au cas où. Elle en profita pour observer plus particulièrement Ford et décida qu’à la reprise de leur progression il passerait derrière, à la place du Sergent Allen qui au moins, savait rester à sa place et se faire discrète.

Parfois, lorsqu’elle passait à côté d’une carcasse, elle laissait son regard parcourir le cadavre, se demander bien qui avait pu faire une chose pareille car cela ressemblait bien à l’œuvre d’un être humain. Mais jusqu’à présent, il n’avait rencontré personne et étant donné le climat de mort et de destruction qu’il régnait autour d’eux à ce moment-même, elle doutait de rencontrer qui que ce soit. Enfin, cela c’était jusqu’à ce qu’elle entende le docteur McKay s’exclamer qu’il avait vu quelque chose bouger au loin, sur des remparts. Aussitôt, la militaire se tourna vers l’endroit que le scientifique pointait du doigt, dirigeant son arme dans la même direction tout en cherchant des yeux ce quelque chose.

Revenir en haut Aller en bas

Rodney McKay
Responsable scientifique
Astrophysicien
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 21] Citadelle [TERMINÉ] Bandea10
√ Arrivée le : 28/11/2015
√ Nationalité : Canadien

√ Gène : Innoculation
√ Messages : 236

Jeu 27 Oct - 21:39

Rodney McKay
Citadelle

Feat Karola Frei, Isia Taylor Laurence, Coralie Deltour, Aiden Ford, Pedge Allen


A
près un bout de chemin à travers la plaine sans rencontrer âme qui vive, nous arrivâmes à une rivière pour le moins tumultueuse, enjambée d'un pont dont les planches de bois semblaient très fatiguées. Cela ne me disait rien qui vaille, et je stoppais aussitôt ma marche, comme les autres. Un simple regard autour montrait qu'il n'y avait pas d'autre chemin pour traverser cette rivière. Ce pont qui ne m'inspirait pas du tout confiance était la seule issue, alors qu'il semblait menacer de s'effondrer à tout instant. Je n'avais pas vraiment envie de le traverser et risquer de tomber et d'être englouti dans les eaux. Heureusement, je ne fus pas le premier à passer. Cependant, à chaque passage, je pus entendre le craquement des planches sollicitées, ce qui me confortait dans mon idée que le pont allait bientôt lâcher. Pourquoi passions-nous par là ? En cherchant, il devait bien y avoir un autre chemin un peu plus loin, quitte à faire un détour de combien, 10 kilomètres ? 30 kilomètres ? C'était faisable, non ?

C
e fut au tour de Coralie de passer, me laissant seul avec Pedge qui fermait la marche. Et ce qui devait arriver arriva. Une planche céda sous le poids de l'infirmière qui tomba dans la rivière. J'étais pétrifié, mon regard ne parvint pas à se détacher de la surface de l'eau où avait disparu Coralie. Pour une fois, je n'émis aucun son, je ne prononçais aucun mot. J'étais complètement bloqué sur place à cause du choc. Heureusement, ce ne fut pas le cas des autres, comme Ford qui plongea à sa rescousse. De toute façon, qu'aurais-je pu faire ? Je savais nager, mais j'avais peur de me noyer dans cette rivière tumultueuse. Par chance, Aiden parvint à ramener Coralie à la surface, avant de remonter avec elle sur la berge. Elle était saine et sauve, c'était tout ce qui comptait. Maintenant, c'était à mon tour. Quelle chance. Livide, je protestais, voulant gagner du temps, avant de finalement me lancer sur ce maudit pont. Un escargot aurait sûrement avancé plus vite que moi vu l'allure à laquelle j'évoluais sur les planches craquantes, tenant fermement les cordes entre mes doigts. Et vu que je n'avançais pas assez vite, les autres me pressaient. Merci beaucoup pour votre soutien et vos encouragements.

M
es yeux finirent involontairement par regarder en bas au moment d'enjamber la planche manquante, et là ce fut un déclic pour moi. Je me tétanisai sur place, ne voulant plus avancer du tout. D'ailleurs, d'autres craquements se firent entendre. Mon dieu, j'allais mourir sur le pont. Personne n'arriverait à me sauver. Et si quelqu'un venait me rejoindre sur le pont, ce dernier allait bel et bien céder. Ici allait s'achever la vie du grand docteur Rodney McKay, noyé dans une fichue rivière après avoir tenté de traverser un stupide pont en bois. Pourquoi étais-je là ? Cela dû faire bien 10 minutes que je restais immobile, les autres me pressèrent par tout les moyens. La compassion, la douceur, l'encouragement, la menace. Rien n'y faisait, j'étais terrifié. Je finis même par leur répondre sur un ton un peu colérique.

"Arrêtez de me presser ! J'avance si je veux. Et là ... je ne veux pas. Ca craque de partout, je sens que les planches sont entrain de céder. Je vais mourir. Vous pourrez demander au SGC d'appeler ma voisine pour qu'elle continue à s'occuper de mon chat, vu que je ne reviendrais pas ? Et dites à Zelenka qu'il peut prendre mes notes et mon matériel, ça l'aidera à continuer. Enfin, s'il arrive à comprendre."

J
e sais, un éternel pessimiste me direz vous. Mais, j'aimerais bien vous y voir, après que votre prédécesseur soit passer à travers les planches, et que deviez suivre ses traces. Après un très long moment, rassemblant mon courage, je finis par avancer encore moins vite qu'avant. Au moins, j'avançais, alors arrêter de râler vous autres. Tant bien que mal, je rejoignis l'autre côté où je laisser s'échapper un soupir de soulagement. Il ne manquait plus que Pedge qui, contrairement à moi, traversa le pont prudemment mais plus rapidement. Normal, elle était militaire et aussi lourde qu'un mouchoir gorgé d'eau. Les planches n'allaient pas céder à son passage. Moi de mauvaise fois ? Bien sûr que non.

U
ne fois cette épreuve passée, nous continuâmes notre chemin à travers la forêt, jusqu'à arriver à la forteresse. Un petit village bordait le château fort, mais ce qui attira mon attention fut quelque chose de plus proche de nous. Des prairies jonchées de cadavres d'animaux, du bétail visiblement, ainsi que des bâtisses en feu. Que s'était-il passé ici ? Une attaque ? Cela y ressemblait. Ou alors, autre chose. D'ailleurs, Isia pensa à cela, car elle sortit des masques qu'elle distribua à tout le monde, comme pour prévenir une épidémie. Sage décision, peut être que le bétail était terrassé par un virus ou autre maladie. S'ensuivit une altercation entre Ford et Taylor Laurence, avant que la sorcière ... heu la doctoresse aille examiner les ruminants, en compagnie de Coralie qui s'était peu à peu remise de sa mésaventure. Pendant ce temps, les militaires s'occupèrent d'inspecter les alentours. Quant à moi, je m'avançais un peu, tout en restant près du groupe. Ford n'avait pas tord sur un point : le danger pouvait venir de n'importe où vu que nous étions à découvert. Cependant, il fallait s'assurer d'abord que nous ne risquions pas d'attraper une maladie. J'avais encore plein de choses à faire, je ne voulais pas finir ma vie sur un lit à l'infirmerie. Voir entre quatre planches d'ici quelques jours.

P
ar réflexe, je sortis mon détecteur de signe de vie. Mais rien. Ici aussi, les technologies étaient perturbées. Mais par quoi ? J'étais vraiment intrigué par ce détail. Attrapant une paire de jumelles, je me mis à inspecter la forteresse. Elle ressemblait beaucoup aux châteaux français du Moyen Age. Une grande batisse impénétrable et pouvant résister à des assauts ennemis. D'ailleurs, ce château semblait désert, il n'y avait personne. Alors que mon regard balayait les remparts, je distinguai clairement une silhouette perchée là haut, qui semblait nous regarder. Eloignant mes yeux des jumelles, je tournai la tête pour regarder les militaires.

"Il y a quelqu'un là haut, sur les remparts !"

A
ussitôt, je replaçai mes jumelles pour voir l'inconnu, après avoir alerté les autres. Cependant, j'eu beau regarder partout, je ne retrouvais pas la silhouette. Nulle part. Je n'avais pourtant pas rêvé, j'avais bien vu quelqu'un. Je n'étais pas fou. Ne comprenant rien, je secouai la tête en baissant les jumelles.

"Je suis sûr d'avoir vu une silhouette. Il était là" dis-je en pointant le côté gauche des remparts. "Je n'ai pas rêvé, c'est impossible".

P
ourtant, il n'y avait rien. Le calme régnait en maître. Et le seul bruit que nous entendîmes fut celui du bois qui craquait pendant la combustion, léché par les flammes. Penaud, je rangeais les jumelles dans mon sac. Avais-je imaginé cette silhouette ? Peut être. Pourtant, j'étais certain d'avoir vu quelque chose.

© Starseed

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 31 Oct - 9:19

avatar
CITADELLE


AU MILIEU DES CENDRES

Une ambiance de mort régnait sur la plaine. Une très légère brume s'était formée, sûrement à cause de la fumée s'échappant des bâtiments incendiés autour du groupe et au pied du château. Peut-être que cette même fumée avait joué des tours au scientifique ? Impossible à déterminer.
Dans tous les cas, il n'y avait aucune trace d'être humain dans les environs. Les restes d'étables étaient vides, mis à part parfois un cadavre d'animal carbonisé, n'ayant pas eu le temps d'échapper aux flammes.
Après avoir effectué toutes leurs reconnaissances, le groupe se remit en marche vers la forteresse. Tout était calme, beaucoup trop calme...
Rapidement, les pâturages laissèrent la place à des champs de céréales, comparable au blé terrestre. Désormais, ils pouvaient bien mieux distinguer la forteresse et le village : les murailles s'élevaient de plusieurs mètres, offrant une protection sûrement rassurante à la population. Le village, tout autour, semblait clairement moins fier. La plupart des bâtiments avaient été incendiés ou étaient carrément encore en feu. Quelques bâtisses tenaient encore debout, par un quelconque miracle.
Désormais, à l'entrée du village, la fumée était plus épaisse, et piquait légèrement les yeux et la gorge. Le haut de la muraille était difficilement visible, à travers la purée de pois.
Qu'était il arrivé à cet endroit ? Où était passé la population ? À vous de le découvrir...
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Revenir en haut Aller en bas

Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 21] Citadelle [TERMINÉ] 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 5 Nov - 22:02

Karola Frei
McKay avait l’air affolé par ce qu’il venait de soi-disant voir, or, même en plissant les yeux, Karola avait du mal à percevoir quoi que soit. Sa vue n’était pourtant pas mauvaise, mais rien à faire. Elle resta cependant alerte, mais ce n’était pas évident car à présent un dépôt brumeux commençait à envelopper les alentours. Cela rendait l’observation moins évidente. En tout cas, si McKay s’était trompé il ne fallait pas non plus baisser sa garde, l’atmosphère environnante, le silence de mort qui pesait autour d’eux était bien trop suspects pour les inciter à se sentir en sécurité. Après cette petite panique et après avoir décrété qu’il n’y avait finalement rien sur les remparts au loin ni rien de potentiellement en approche, Karola rappela tout le monde auprès d’elle. Il ne valait mieux pas trop se tenir éloigné les uns des autres trop longtemps.

-Quelles conclusions avez-vous tiré de vos observations, docteur ? Et vous, sergent ?


Intéressées par leur point de vue et parce qu’elle souhaitait aussi connaître le sentiment de ses collègues, Karola les écouta attentivement et ce qu’elle entendit ne la rassura pas du tout bien au contraire. Son sentiment d’insécurité et que quelque chose de louche se tramait ici ne fit que s’accroître.

-Nous allons reprendre la route, on reste en rang, surtout soyez très vigilants. Quelque chose me dit que ce qu’on a vu ici n’est qu’un aperçu de ce qui nous attend.

Juste avant de reprendre la tête du groupe, elle se rappela de sa résolution précédente et se tourna vers les deux autres militaires de l’équipe.

- Sergent, Ford, échangez vos places dans le rang.

Et comme elle ne voulait surtout pas que sa décision soit discutée par Aiden, elle se retourna immédiatement, reprenant position et se remettant à marcher. Leur exploration de la plaine était terminée, même s’ils n’avaient pas eu de réponse à leurs questions, il leur fallait à présent passer à la suite. Il y aurait très certainement plus de choses à se mettre sous la dent un peu plus loin ou encore mieux, quelqu’un à qui parler. Si tant est qu’il y ait quelqu’un et que ce quelqu’un ne soit pas hostile.

Prudemment, tous se dirigeaient vers les murailles, là où McKay pensait avoir vu quelque chose. Plus ils se rapprochaient et plus ils pouvaient en conclure que cela avait très certainement été un tour joué par son esprit stressé. Karola stoppa sa progression quand quelque chose craqua sous ses pas, baissant la tête elle remarqua qu’ils ne marchaient plus sur le même sol. Si celui-ci était également brûlé, ce n’était plus de l’herbe qui poussait par ici. Se baissant pour toucher ce sur quoi elle venait de marcher, elle reconnut des brins de céréales calcinés. Ils se trouvaient sur ce qui auparavant se trouvaient être des champs de culture. A part à de très rares endroits, tout avait également pris feu. Mais ce n’était pas tout, car si les champs avaient été brûlés, ça avait également été le cas du village, ou de ce qui en restait et dont les ruines gisaient quelques centaines de mètres plus loin. Karola fronça le nez, une odeur de brûlé et de fumée s’insinuant dans ses narines. La brume qui s’étendait de plus en plus n’était autre qu’un nuage de fumée qui s’échappait des maisons incendiées. D’ailleurs, certaines d’entre elles étaient encore accablées par les flammes. Quoiqu’il se soit passé, c’était encore récent et Karola espérait qu’aucune victime ne serait à déplorer.

-Je ne sais pas ce que les villageois ont fait pour mériter un tel sort mais quelque chose me dit qu’on trouvera certainement une réponse à nos questions dans cette forteresse.

Face à toute cette désolation à laquelle ils étaient malheureusement les témoins impuissants, il n’y avait pas vraiment grand-chose d’autre à dire. Ils arrivaient clairement après la guerre et visiblement, la forteresse semblait avoir été relativement épargnée. En tout cas c’était l’impression que Karola avait car à présent qu’ils en étaient plus proches ils avaient du mal à distinguer les hauts murs de pierre. Les atlantes se trouvaient encore au niveau des champs brûlés et autant qu’elle pouvait en juger, le village qui se tenait devant eux serait difficilement traversable, en témoignent les épais nuages de fumée nocive et les cendres qui flottaient au-dessus.

- Il nous faut trouver un moyen d’atteindre l’autre côté. Docteur, vos masques sont-ils imperméables à ce genre de fumée ?

Traverser le village risquer de s’avérer dangereux, non seulement pour leurs poumons et leurs yeux mais aussi parce qu’ils ne savaient pas à quoi s’attendre du côté des murailles. N’importe qui ou quoi pouvait s’y trouver et avancer à l’aveuglette dans un environnement aussi mystérieux et imprévisible n’était pas une option.

- Nous allons devoir contourner le village pour trouver un moyen d’entrer. Je veux que tout le monde sorte son arme et se tienne prêt à réagir en cas de présence hostile.

Si jusqu’à présent ils avaient été relativement tranquilles cela risquait de ne plus durer car la forteresse abritait très certainement des réfugiés ou bien au contraire, les coupables de toute cette destruction en avaient très certainement pris le contrôle et dans ces cas-là il valait mieux prévenir que guérir.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 6 Nov - 15:41

avatar
T'as vu comment on te traite ? T'es content ? C'est comme ça que tu voyais ton retour chez tes "amis" ? Apparemment, non seulement tu es un monstre, indigne de confiance mais en plus il semblerait que tes années de chasse et de fuite loin de la cité, t'aurait dépouillé de toute ta formation militaire. Tu devrais leur rappeler à tous ces ingrats et censeurs bien pensants, que tu travaillais déjà pour le SGC avant que Sheppard ou qui que ce soit d'autre du groupe a part McKay, n'ait entendu parler de la porte des étoiles.

Tu ne comptes aucuns amis ici, et surtout pas ce docteur que tu estimais tant, Frei t'en veux malgré tout ses dénis de professionnelle impartiale, elle n'a rien fait pour te donner raison lors de ton explication avec le docteur "je me la pète avec mes cheveux blonds parce que je le vaux bien !", le sergent Allen ? Pour un instructeur, qu'elle méprise les officiers surtout les jeunots d'accord ! Mais avant ton accident tes états de service étaient impeccables et sans fautes. mais sa vanne sonne maintenant comme une insulte déguisée.

Et voilà que McKay pour une fois est aux taquets ! Heureusement que tes réflexes sont meilleurs que ceux des autres, il y a bien eu un truc, trop rapide pour savoir qui se trouvait sur les remparts, mais pour une fois le génie des physiciens le plus peureux et douillet au monde, a eu le nez fin et il a crié au loup a bon escient ! C'est quoi déjà ce que tu disais à notre docteur freeze (pas glaçon friandise du tout !) ? Ah oui, que le but d'une reco c'est assurer que la zone soit sûr pour les civils ! Un bon point pour notre chef ! On est tous à découverts !

Les types qui ont cramés ces pauvres bêtes et incendiés en partie le village, sont sûrement les même qui tiennent cette forteresse ! T'en dis quoi toi Aiden ? J'en dis que si j'avais encore mon mot à dire et si on daignait m'écouter, on retournerait sous le couvert des arbres, on attendrait la nuit et on enverrait un groupe en reconnaissance, voire mieux : un seul type, totalement dispensable et qui veux faire ses preuves ! Pendant qu'on contacterait la cité par l'intermédiaire de la porte, l'éclaireur irait voir de plus près ce qu'il en est avec ce château fort.

Mais ça ne se fera pas puisque le nouveau Major s'intéresse plus aux avis du docteur et du sergent sans même penser un seul instant que je puisses avoir des réserves sur la marche à suivre. Tu parles d'un responsable d'évaluation, partiale et de parti-pris, j'ai aucune chance et on cours à la cata ! Bon tant pis j'essaierais de faire au mieux en ouvrant la marche. D'ailleurs notre chef ordonne la marche en rang serré (je fermes ma gueule mais c'est n'importe quoi ! McKay est plus dangereux pour lui ou nous que pour quelque agresseurs que ce soit, je suis bien placé pour le savoir ! Et les autres civiles, j'en sait rien mais ça doit pas être terrible !)

Je m'apprêtes à me mettre en route quand soudain Frei ordonne que j'échanges ma place avec Allen ! Je rêves ou quoi ? J'ai prouvé il y a peu que je prenais mon poste à cœur, je me suis jeté à l'eau pour sauver la petite française, et bim ! Je me colles une punition ! Un spécialiste en reco relégué à l'arrière ! Non mais on se fout de la gueule de qui ? Pourquoi m'obliger à me sevrer ? Me promettre que c'est comme ça que je retournerais parmi les miens ? Et me mentir tout le temps ! J'ai jamais cru que mes voix avaient raison ou que je devais les écouter, Vincent à tout fait pour que je garde pied avec la réalité, sauf que là la réalité c'est qu'on me considères à tort comme peu fiable, alors on m'humilie et on me rabaisses.

J'ai rien dit pour cette histoire de grade, j'étais pas là mais je penses que le SGC et le haut commandement m'a jugé par contumace. Mais Sheppard aussi à eu droit à un livret militaire chaotique, et a part Caldwell, personne ne doute de ses capacités. Moi j'ai fui pour éviter de faire du mal à mes amis. Je suis revenu au bercail, j'ai même sauvé tout ce beau monde venu pour me capturer ou me tuer, moi qui appelait pour un cas de détresse.

Je souris (un peu crispé sans doute, mais avec le masque, on voit rien !) et m'écartes pour céder ma place au sergent-maître : "Prenez la file Sergent-Maître ! La place est toute chaude encore !" puis vais rejoindre ce pauvre McKay qui doit penser qu'il y perd au change, je lui fait un clin d'œil et lui chuchotes à l'oreille : " Et voilà Rodney, le duo terrible est reformé, vous et moi comme au bon vieux temps ! Je veilles sur vous vous faites pas de soucis. Je vous crois, moi ! Je suis sûr d'avoir vu une ombre !"

McKay se montra tel qu'en lui-même et après un échange amical, la colonne se remit en route (Moi j'aurais opté pour un dispositif en tirailleur avec un espacement de 1m50 à 2 m, en terrain découvert on couvre plus de terrain et on offre moins de cibles pour un tireur embusqué ou trop justement, c'est selon les point de vue ). Finalement la tête pensante hésite, tergiverse et finalement projette de nous faire faire un détour, comme ça à l'aveugle ! Sans reconnaissance, bon sang, on connait rien de la zone faute de sonde et de malp en état de fonctionner correctement et elle veut qu'on y aille la fleur au fusil ?

Trois militaires entrainés dont un traité en paria, trois civils dont deux plus prompts à la fuite qu'a la lutte et une assez folle pour avancer dans un potentiel piège mortel. Putain les intellos qui méprisent les militaires et l'armée, ça croient tout savoir et ça oublie, le Viet-nam, la Corée, le Pacifique et j'en passe ! Qui a fais ce carnage ? Où sont-ils ? Qui vivait dans ce village ? Et où sont les gens ? J'ai une désagréable impression de déjà-vu, comme la fois où on a découvert les Geniis, et les autres fois où un innocent paysage enchanteur cachait des dangers mortels. Mais bon tu pleures pour rien Aiden ! T'es de la merde pour ces dames ! Et c'est pas Rodney qui va redorer le blason de la mâle expression ! Je cause bien, non ?

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 6 Nov - 17:04

avatar
MJ Citadellle
“Coralie Deltour-Aiden Ford- Pedge Allen-Karola Frei-Rodney McKay-Isia Taylor Laurence”


Je revenue avec Coralie près de la major, après avoir ausculté les cadavres. Rangeant mes gants souiller dans un sac plastique prévue pour cet effet. Tout le monde revenu d'ailleurs vers la cheffe de l'équipe, comme des petits poussins vers maman poule, pour éviter de se faire croquer les miches… évitant de s'éparpiller à la vue de la campagne.

« Les bovins, ont été massacrés par des armes blanches. Dans ce sens Ford avait raison » Je tournai la tête vers lui, avec un petit rictus. « Sans aucune surprise, cela présage à une mise à mort, pour affaiblir les ressources des habitants d'ici, voir une punition » je soupirai « Puisque gâcher de la viande, dans une civilisation qui semble moyenâgeuse c'est proche d'un suicide ».

Pedge prit le relais de son mini rapport. Je fus intrigué de savoir pourquoi, notre super héros n'avait pas le droit de s'exprimer tiens ? À tous les coups, il devait bouillonner intérieurement, même s'il essayait de cacher sa trop grande frustration … ou déception ? car bon, à quoi bon qu'il m'est fait chier pour faire une reconnaissance si ce n'est pas pour ce faire mousser après ? Mm… punition ou juste omission ? Connaissant le professionnalisme de la major, elle devait avoir fait ça pour une très bonne raison. Je gardai ma langue, bien sagement dans ma bouche.

Mon regard alla une nouvelle fois vers les murs de la citadelle, comme si je pouvais voir le mirage de mon collègue génie. Il était bien tout ce qu'on veut, mais son côté peureux et méfiant, avait un avantage dans la survie : celle de justement voir des dangers. Même si bon, la moindre feuille volante étaient signe de péril pour lui. En tout cas, ce qu'il avait vu était tout bonnement absent ou imaginaire. Dans un sens on ne va pas dire que cet endroit respire la sécurité ! Nous étions sur les ruines d'un combat bien violent et peu avenant. Il est dommage qu'on n'ait pas pu amener un jumper, car il aurait été peut-être plus rassurant de survoler la zone, bien au chaud dans la boite de conserve. Mais bon, on se serait écrasé avec les perturbations électromagnétiques.

Karola, nous intimida de reprendre la route en faisant attention… ah bah oui on ne va pas y aller en chantant non plus. « Hum, des corps charcutés avec une bonne odeur de décomposition… » dis-je d’un ton cynique face à sa phrase sur le petit aperçut qui nous attend. « Un beau barbecue en somme ! » Je me fichais bien de savoir qui m’entendait ou non et leurs avis. Dans un sens, ce n’est pas par méchanceté que je fis ça. Le cynisme fait partis intégrante d’une forme d’humour. Bref.

Une nouvelle fois, Frei, donna un ordre étonnant, reléguant Aiden derrière… je l'aurais bien laissé devant personnellement. Si on se fait attaquer, je préférai que ça soit lui, qui s'en prenne pleins la gueule, il est peut-être plus aussi badasse qu'avant … mais il reste quand même plus résistant et fort que n'importe qui ici avec ou sans muscu à l'appuis ! J'arquai un sourcil toisant Coralie, pour avoir son avis…
« Vous avez une idée de pourquoi elle le refile en arrière ? » dis-je en chuchotant. Histoire de voir si je ne suis pas la seule à me demander si c'est bien prudent de faire ça… enfin bon, ce n'est pas à moi de discuter de ses ordres, je la fais suffisamment chier comme ça et puis ça ne me concerne pas vraiment. Enfin bon, elle vient de nous l’énerver a tous les coup… j’espère qu’il ne va pas nous péter un câble. Remarque si cela va dans le sens du test, c’est plutôt bien choisi, mais peut-être pas au bon moment. Je suivi le mouvement derrière Pedge, observant les horizons en réajustant mon sac. J'espère de tout cœur, qu'on ne tombe pas sur un ordre de barbare… car là, on est dans la merde.

En se rapprochant de la muraille, les craquements que firent nos pas, nous indiquèrent que nous marchions sur du blé… tout autour de nous avait cramé. J'ignore ce qu'a fait les habitants de cette région, pour mériter leurs morts et surtout la destruction de leurs ressources, mais cela est impressionnants… s'il avait des survivants, sans aucun doute qu'ils allaient mourir de faim et d'autres maladies, à cause des corps en décomposition. Karola exprima à haute voix ce que je pensais depuis quelques petites minutes… je n'avais pas très envie de jeter un coup d'œil à l'intérieur de cette forteresse… pourquoi ne pas envoyer Ford pour faire une réco ? Comme il semble bon pour faire ça et surtout que c'est son boulot ? Non bah d'accord on va voir alors.
« Un pillage, une guerre entre contré… En tout cas, j'espère qu'ils sont loin »

Une fumée épaisse et sûrement suffocante s'élevait non loin… on voyait à peine le petit village qui jadis devait se dresser avec fierté. Hum… je m'immobilisai avec les autres, observant ce champ de ruine et surtout cette fumée sacrément nocive et peu avenante. Enfin nocive… elle ne devait pas être composé de produit chimique, mais elle ne serait pas très bonne pour la santé pour autant. La major, qui avait décidément la parlotte activée pour une fois, me questionna sur l'efficacité des masques.
« Oui » dis-je simplement. J'enfilai celui-ci, l'attachant derrière ma tête avant de suivre la colonne d'humain. Était-il vraiment nécessaire de marcher à la file indienne ? Cela était ridicule à mon avis et surtout de bonne cible.

Je sortis donc mon pistolet, le tenant à deux mains, sur le qui-vive, avant de marcher vers Coralie derrière moi. Je trouve ça plus efficace d'être deux pas deux que tout seul. Enfin bon. On fit donc le contour du village, du moins, nous étions en train de le faire. Mon regard se tourna vers l'arrière, toisant Ford qui chuchotait avec Rodney. Je n'entendais pas leurs propos… et je m'en fichais grandement. Mon regard était surtout attiré vers ce qui se passait derrière nous, observant si on ne prend pas par derrière comme des lapins, pour ne pas faire d'autres allusions.


© Starseed


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 3

Page 1 sur 3 1, 2, 3  Suivant

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum