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[MJ 21] Citadelle [TERMINÉ]

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Mer 14 Déc - 21:58

Karola Frei
Depuis que l’alchimiste lui avait donné l’antidote du poison qui l’avait contaminée, Karola se sentait beaucoup mieux. Elle se tenait à présent devant le roi du royaume dans lequel ils avaient atterris elle et son équipe. Elle attendait de lui qu’il lui fasse un rapport précis et concis de la situation. Cependant, ce n’était visiblement pas son attention. Après avoir révélé qu’il détenait un objet hérité des Anciens Karola plissa les yeux, elle savait que ce genre d’objets n’étaient jamais bénéfiques. Ici, il aidait très certainement le roi à protéger son peuple mais en échange il devait accepter que sa propre santé en subisse les conséquences. C’était un choix très noble de sa part.

Ensuite, il se lança dans un petit cours d’histoire de son peuple en s’aidant des imposantes tapisseries qui ornaient les murs et illustraient ses propos. Après son petit laïus il s’intéressa à McKay et sans ménagement posa à son tour les questions qui le taraudaient. Karola laissa le scientifique fournir les explications. Il faisait partie de l’expédition initiale et saurait mieux que quiconque répondre à ce genre d’interrogations. Il s’agissait de questions auxquelles ils étaient souvent confrontés et si les réponses qu’ils donnaient possédaient un fond de vérité, ils devaient cependant veiller à ne pas trop en dire. La galaxie de Pégase recelait de dangers, ils l’avaient souvent appris à leurs dépens, aussi ils se devaient d’être prudents quant à leur galaxie d’origine et les motifs de leur venue.

Une fois sa curiosité satisfaite à ce sujet, il se détourna de McKay pour s’intéresser à Ford. Il le dévisagea avant de poser la question qui lui brûlait les lèvres. Avant que le principal intéressé n’ouvre la bouche, Karola prit les devants. Ford était très sensible au sujet de ce qui lui était arrivé et il valait mieux éviter de lui laisser la parole au risque de provoquer un incident diplomatique.

- Ford a malheureusement été victime des Wraiths lors d’une attaque de ces derniers. Comme vous pouvez le voir, il est parvenu à s’en tirer mais non sans séquelles.

La jeune femme avait répondu très sûre d’elle, c’était de toute façon la vérité, dans ses grandes lignes, mais le roi n’avait nullement besoin d’en savoir plus. Le fait que Ford soit sous l’effet de l’enzyme Wraiths pourrait très certainement être mal vu par ce peuple et ce n’était de toute évidence ni le lieu ni le moment pour avoir ce genre de discussion qui pouvait générer des débats interminables, elle en savait quelque chose.

Heureusement, le monarque n’en demanda pas plus. Opinant du chef, il regagna son trône, pensif. Karola s’attendait à une autre salve de questions mais ce ne fut pas le cas. Il avait visiblement établi toutes les connexions possibles entre les différentes informations qu’il avait intégrées depuis tout à l’heure, annonçant qu’il se doutait de la raison de leur présence.

A ses côtés, l’homme qui l’avait plutôt accompagnée chez Erguliat lui chuchota à l’oreille. Le roi écouta attentivement avant de reporter son attention sur les Atlantes et de leur faire enfin un topo sur la situation. Il s’agissait bien d’un conflit qui opposait deux peuples. Les tarks, ceux qui menaçaient le peuple du roi Brann, étaient apparemment menés par un chef qui avait des allures de petit roquet tyrannique. Encore un homme qui essayait de compenser la taille et le manque d’efficacité de son entrejambe en voulant mettre tout le monde à ses pieds, pensa Karola. C’était triste de constater que quelques soit la planète ou la galaxie, certains schémas se répétaient, inlassablement.

Le roi était dans une impasse et malgré ce fameux dispositif ancien dont il disposait, il peinait à protéger ses terres de l’envahisseur et demanda humblement aux atlantes de les aider. Dans un conflit d’une telle ampleur, l’intervention d’une seule équipe qui plus est composée de civils ne pouvaient pas se suffire à elle-même. Il allait falloir en référer au Docteur Weir qui prendraient les dispositions nécessaires si elle le jugeait utile. Malheureusement, ils n’auraient pas l’occasion d’aller demander des renforts car Lordan s’écria soudainement que l’armée des Tarks était en approche. Le visage du roi se crispa et il quitta son trône en incitant les Atlantes à le suivre.

Il les mena à l’extérieur de la forteresse et les fit monter sur le chemin de ronde, l’endroit idéal pour avoir une vue d’ensemble du domaine. Ce dernier n’était plus que désolation, c’était également le cas de la forteresse au cœur de laquelle avaient été rassemblés les survivants. Parmi ces derniers on pouvait compter des blessés, victimes soient des tarks ou des sacs qu’ils avaient pu perpétrer dans le village. Karola aurait bien demandé à Isia et Coralie d’aller jeter un coup d’œil à ces derniers afin de voir si elles pouvaient faire quelque chose pour soulager ces pauvres malheureux, mais le roi ne lui en laissa pas l’occasion.

Du haut des remparts, la militaire laissa courir son regard sur le paysage qui s’étendait devant elle. Il ne lui fallut pas longtemps pour repérer le péril qui approchait. Et quel péril. Une armée considérable était dangereusement en train de se diriger vers eux. A côté d’elle, la jeune femme sentit le roi tressaillir. En tant que militaire elle ne savait que trop bien ce que l’homme pouvait ressentir et il en vint à la même conclusion qu’elle, jamais ils ne pourraient face à cette marée humaine belliqueuse. Même si les atlantes étaient armés lourdement, cela ne suffirait jamais.
Lordan et Brann se mirent alors à parler ensemble du plan à adopter. Karola en profita pour interpeller les deux autres militaires du groupe.

- Ford, Sergent. Il semblerait que nous n’allons pas couper aux festivités. De quel matériel disposez-vous ?

Elle écouta les deux militaires lui répondre et constata que les armes dont ils disposaient n’allaient malheureusement pas faire une grande différence. Cependant, lorsque Ford lui répondit, il lui révéla qu’en plus du C4, grenades et munitions habituelles, il avait embarqué avec lui un petit stock d’enzymes. Face à cette révélation, Karola resta perplexe. Ford était censé être en rehab et cela ne lui faisait pas plaisir de constater que visiblement il la leur faisait un peu à l’envers. Néanmoins, cette information fit mûrir dans son esprit une idée qui pourrait peut-être leur être salutaire.

Elle rejoignit le roi au moment où Lordan lui annonçait qu’ils se retrouveraient dans l’au-delà. Ils devaient avoir établi un plan, aussi il fallait qu’elle en fasse part rapidement au souverain car elle remarqua que les cavaliers qui étaient venus à leur rescousse plus tôt se préparaient déjà au combat. Brann lui demanda si elle aussi de son côté était prête à mener ses hommes au combat. Elle l’était toujours même si faire la guerre était loin d’être une partie de plaisir.

- Vous pouvez compter sur nous, Sire. A cet égard, j’aimerais vous proposer une solution qui pourrait peut-être éviter des effusions de sang inutiles.

- Qu’avez-vous en tête ?

- Je songe à un duel. Votre meilleur homme contre l'un des leurs. Vos troupes sont déjà bien trop affaiblies, au mieux cela évitera un massacre général, au pire, cela nous fera gagner du temps supplémentaire pour trouver une autre solution.

Le roi considéra pensivement cette idée, c’était un pari risqué, Karola en était consciente, d’autant plus que leurs ennemis semblaient beaucoup moins portés sur la diplomatie que leurs alliés. Cependant, avant de risquer à courir au génocide inutilement il convenait toujours d’opter en premier lieu à des solutions bien moins violentes. C’était ainsi qu’elle voyait les choses, être soldat ne se résumait pas seulement à faire couler le sang, loin de là.

- Vous pensez vraiment qu’un de vos hommes pourrait avoir une chance contre leur chef ? Et puis, qui serait prêt à se sacrifier pour des inconnus ?

- J’ai mon idée sur la question. Ford !

L’amérindien approcha derechef, le roi circonspect attendit patiemment que la major lui fasse part de sa proposition.

- Que diriez-vous d'un petit duel, vous contre l'homme le plus fort des Tarks ?

La réponse ne tarda pas à arriver, comme elle s’en doutait, le jeune homme accepta sans poser de questions.

- Je suis toujours partant pour faire mon devoir ! Ordonnez et j'obéirais !

Karola se tourna vers le roi afin de prendre connaissance de son avis sur la question. Il resta silencieux quelques secondes supplémentaires pendant lesquelles ils contempla le soldat de la tête aux pieds avant de décréter :

- J’ai eu des retours plutôt… Intéressants de votre homme, effectivement.

Tout en parlant il tourna autour du soldat pour l’étudier sous toutes les coutures comme pour s’assurer qu’il serait suffisamment fort pour une telle tâche.

- Vous êtes vraiment prêt à vous battre dans un duel à mort contre lui ? Je ne peux pas vous promettre que vous en ressortirez vivant. Lui aussi, possède un grand pouvoir.

Avant de laisser Ford répondre, elle glissa une remarque afin d’achever de convaincre le souverain d’accepter cette proposition.

- Ford aussi possède un grand pouvoir. Celui de surprendre les gens.

Elle faisait référence notamment à sa miraculeuse survie après le siège d’Atlantis, aux efforts qu’ils parvenaient à faire concernant sa désintoxication et aussi au fait qu’il porte sur lui une dose d’enzyme alors que cela ne faisait nullement partie du contrat.

- Qu’on lui apporte une armure et des armes !

Convaincu, le roi appela l’un de ses hommes à l’aide afin de fournir le matériel nécessaire à Ford. Pendant ce temps, Karola fit signe à Ford de la suivre et ils rejoignirent les autres.

- Vous allez prendre cette dose d’enzymes, si le Docteur Taylor Laurence approuve l’idée. En revanche, faites-moi le plaisir de survivre, que nous puissions régler tout ça une fois de retour sur Atlantis.

Avec une dose d’enzyme fraichement injectée dans le sang, Ford verrait ses forces décupler et ainsi leurs chances de remporter le duel s’accroîtraient. Pendant que Ford était occupé avec le docteur et à revêtir l’armure. Karola observait l’armée ennemie approcher dangereusement. Elle se tenait aux côtés de Pedge et s’enquit de connaître son avis.

- Pas trop déçue de ne pas en découdre, Sergent ?

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Ven 16 Déc - 15:57

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Le Roi Brann ! Quel curieux homme ! Voilà un type qui est roi et qui semble porter une lourde charge sur ses épaules, un homme d'expérience ! Et pourtant non ! C'est, parait-il, le plus jeune de sa fratrie, comme il nous fait confiance, il nous confie que la pierre de son épée est une relique lantienne, enfin des "Protecteurs " comme ils les appellent. ce qui expliquerait son fardeau présent et son grand âge physique un peu prématuré.

La réunion est une sorte de débriefing, où les tapisseries millénaires, remplacent avantageusement, les écrans holo de la cité. On a droit à de l'histoire et à de la géopolitique alienne ! Les "créatures" ou "monstres" de la nuit, semaient la mort et le chaos ( oui ce sont mes copains wraith !) jusqu'à ce que les "Protecteurs" viennent mettre le hola ! Avant de disparaitre corps et biens ! Le temps passe et les gardiens de la relique deviennent bientôt synonymes de l'autorité et donc deviennent rois. Comme vont les choses, la pierre doit être sensible au gêne des anciens, donc les candidats doivent être très rares et la naissance d'un nouvel élu, une fête digne des annales ! Bref, on arrive à aujourd'hui, le peuple de la citadelle se remet difficilement d'une sale épidémie (heureusement que le Docteur blondie est avec nous, quand tout sera calme on pourra sûrement les soigner et les vacciner contre leurs microbes et virus)

Comme un malheur ne vient jamais seul ! L'autre royaume, celui des Tarks, est en pleine baston royale, oui, ces connards à bouclier sur fond rouge, ne jurent que par la raison du plus fort ! T'imagines, toutou ? Si tu repiquais au truc, ici toi tu deviendrais Empereur ! Mais boucles-la bon sang ! J'arrives tout juste à envisager la vie sans prises d'enzymes, alors me donne pas des ambitions Napoléoniennes ! Mais Brann en a fini avec les explications et le voilà qui passe aux questions, fort légitimes, qui le tarabuste : s'adressant à McKay, qui n'avait su retenir sa langue, il voulut savoir comment on avait pu occuper une cité prétendument disparue alors que ses occupants légitimes avaient eux-aussi disparus. McKay fut sobre, évitant de trop en dire, pour une fois !

Puis, le vieux souverain jeta un regard dans ma direction, moi qui prend toute cette aventure à la rigolade depuis le premier jour, il fallait bien que je sois le coeur du show à gros budget du projet Atlantis. Il voulait savoir à quoi je devais mon drôle d'oeil. J'allais répondre un truc clair et concis mais le Major me coupa l'herbe sous le pied et évoqua une capture avec les wraiths, dont ma survie se traduisait par mon oeil et quelques autres particularités. Je ne crois pas que Brann ait fait le lien entre les wraiths et les Monstres de la nuit, mais il sembla satisfait de la réponse. Il regagna son trône, remerciant encore l'équipe pour son aide, j'eu même droit à une version personnalisée de l'admiration royale. Il semblerait que mon intervention fasse parler les foules.

Il demanda, avec une humilité désespérée, si notre aide lui était acquise. Il tenta d'user de divers arguments pour nous convaincre, enfin Frei surtout ! Mais j'imagines bien les affres de tourment moral qui parcouraient les pensées du Major. Notre expédition était plus de reconnaissance diplomatique que casque bleu onusien. Et même si elle donnait son accord de principe, il faudrait d'abord en référer à Weir, Sheppard et les instances dirigeantes du SGC ! Et rien que ça, prendrait des jours voire des semaines ! On arrive déjà pas à régler nos conflits sur Terre, alors une guerre médiévale extra-galactique, j'en parles même pas.

Un conseiller du Roi interrompt les échanges, en pressant ce dernier de le suivre sur les remparts, comme il veut notre compagnie, on le suit, et c'est comme ça que j'ai vu les villages de tentes pour les blessés et les réfugiés. Il y a de tout ici : chevalier valeureux désormais manchot et défiguré, famille effrayée resserrée devant un maigre feu et se partageant un bol de soupe tiède, gamins pleurant un parent décédé prématurément ! Et tout autour, des "soigneurs" qui tentent, comme ils peuvent, de soulager les maux de tous ces dommages collatéraux à la folie de pouvoir d'un tyran. Mon choix est fait, je tuerais les Tarks jusqu'au dernier ! Et que l'on soit d'accord ou pas chez les haut gradés.

Sur le rempart on est pas seuls non plus : les chevaliers déjà rencontrés et leurs camarades se sont répartis en ordre d'attaque, sur tout le long du chemin de ronde et dans l'espace de la place d'armes. En fait ce qu'il y a à voir, outre la désolation de la guerre civile, c'est une masse, une masse terrible teintée de rouge : l'armée Tarke en pleine action, moi je vois des choses qui échappe à mes camarades, surtout à cette distance. Des brutes ! Des monstres à forme humaine ! Avides de vols, de viols, de massacres et de pillages. Je jette un œil sur les troupes de Brann, pathétique ! Les gens de la citadelle sont courageux et braves, mais en sous-effectifs, ce que la maladie a épargné, les combats s'en sont chargés. Ils ont bien besoin de notre aide !

C'est un ordre de Frei qui me tire de mes réflexions, elle nous appelle Allen et moi. Chouette ! Tu vas voir Aiden, elle va t'envoyer au casse-pipe ! Avec la bénédiction du sergent-maître ! Comme ça pas la peine de se casser la tête avec un rapport et une surveillance du fauve. Eh bien ! Tu sais quoi ? Laisses-les faire et deviens le maître de ce monde, c'est facile tu sais comment faire ! Mes réflexions intérieures me donne une idée. Je réponds au Major, qu'il me reste une grenade offensive, deux pains de c4 et les chargeurs de secours que j'ai amené avec moi, puis je me décides à révéler un secret.

" Je dis une grenade, et du c4, deux pains ! Mais faut que je vous avoues un truc pour être honnête : Comme un alcoolique garde une bouteille dans son tiroir ou un fumeur un paquet de clopes, j'ai conservé une dose avec moi, pour me rappeler contre quoi je me bat. Maintenant que je sais que je risques plus de mourir et que Teyla et le Doc Stanford m'aident, je suis plus serein alors si vous m'en donnez l'autorisation je peux la prendre pour augmenter mes chances ! Faut voir avec Laurence si c'est pas trop risqué pour le traitement !"

Je vois que la nouvelle est accueillie avec une réaction mitigée je dirais, j'ai pas l'impression qu'elle comprend à quel point c'est important ce que je viens de faire, le type d'il y a six mois n'aurait même pas hésité et l'aurait déjà prise ! Je tentes un dernier baroud :

" Vous comprenez que c'est un acte de loyauté et de parfait contrôle de moi ? Je suis conscient que vous allez sans doute mal le prendre, croire des choses ! Mais je passes des tests et des contrôles tous les mois, je suis clean ! Et proposer ça, bien que mon corps le réclame, ainsi qu'une partie de ma conscience, c'est un acte de sacrifice pour le bien commun. Je prends toutes les responsabilités qu'implique ce choix et cette révélation !"

Sans une vraie réponse elle me laisse pour rejoindre le roi et lui causer à l'oreille. Puis elle me fait signe et me rappelle, je viens de suite. Elle me demande si je suis d'accord pour me fritter avec le champion des Tarks, leur chef en gros ! Vu leur mode d'élection de chef. Je fais mine de réfléchir et avec un sourire je réponds bien vite :

" Je suis toujours partant pour faire mon devoir ! Ordonnez et j'obéirais ! "

Le roi semble tout à la fois surpris, ravi, inquiet, reconnaissant et admiratif. il s'inquiète de ma petite santé mais le Major a endossé le rôle de Mickey, l'entraineur des premiers Rocky, et elle lui fait la retape comme jamais on m'avait donné depuis l'accident. Parait que le concurrent d'en face à un pouvoir, ouais bof ! Comme le laisse entendre Frei, moi aussi je suis plein de surprises. Deux claquements de mains, un ordre aboyé et, après m'avoir examiné comme un maquignon un jour de foire agricole, il ordonne que l'on m'équipe en conséquence. En attendant que le gars qui a prit mes mesures se radine, je m'approches du Docteur et l'amène dans un coin :

" Docteur ? Je supposes que le Major vous à dit pour ma dose-test de résistance moral ? J'aimerais savoir si vous pensez que je risques quelque chose avec la désintox. J'ai bien travaillé sur moi et avec Teyla, je n'ai plus peur de mourir dans l'opération. Je suis plus moi-même que jamais depuis bien longtemps !"

J'attendais la vanne, la plaisanterie ou le refus catégorique de Laurence, qui sait ce qui se balade dans cette tête couverte de cheveux blonds ? Isia me toisa quelque instant prenant le temps de réfléchir

«Hum. Vous aurez les même risque qu'un gros qui voit du Nutella... C'est d'y remettre le nez dedans.»

Elle croisa les bras en prenant appuis sur une de ses cuisses

« Vous pouvez la prendre. De toute façon c'est pas comme si votre victoire va assurer notre survie. Par contre si à notre retour sur atlantis vous êtes incontrôlable. Je ne vous injecterai pas un nouveau traitement. Mais je vous piquerai. ».

Elle me fit un petit sourire.
Elle utilisait du cynisme. Hors son ton de voix était pro. Elle énumérait le risque final si je ne me contrôlais pas. dans un sens elle était horriblement franche. je lui fais un clin d'œil et lui dit en m'en allant : " On se revoit après la baston pour les consignes médicales !"

Bon maintenant faut que je m'équipes ! Bon sang ! Mais c'est tout le fourniment du prince Valiant qui m'est offert ! Des épées, des boucliers, des hachettes, un chouette tabard bleu et blanc avec l'épée emblématique de la Citadelle et une armure ! Mais de la belle ouvrage, brillante, limite neuve ! en rond de bosse on a dessiné une épée sur le plastron, c'est joli ! On a mis des ferrures sur les bords des épaulières et des brassards, des pointes sur les cubitières, la jupe de métal imite le style légionnaire romain, les jambières sont plus sobres, mais bon c'est logique on voit moins bien les jambes quand on est mort sur le champ de bataille. Ouais bon ! Je me fous torse-poil, et passe la tunique de lin qu'on me propose, suit un gilet de laine matelassé, puis on me passe le haubert, la cotte de mailles, avec la cagoule, des gants, un pantalon et les chaussons par dessus mes rangers puis un gus me file une tunique armoriée des couleurs du Roi, et après tout ça, il faut encore qu'on me mette les pièces de métal !

Bref une heure après, me voilà vêtu ! Bon j'ai préféré prendre l'épée du chef des pillards tarks, histoire de faire mon impression sur le champion, mais avec une paire de hachette et une arbalète pour le tir à vue. On me propose une monture, alors je demande à Marhyan de m'en choisir un bon. Tout le monde me regarde avec un drôle de regard, ben quoi ? J'ai l'air aussi emprunté que ça ? C'est un peu lourd certes, mais bon pas tant que ça, passer le coup du poids on s'habitue, je pourrais presque sauter et courir avec, bien que l'on y perd en souplesse et rapidité. En fait Marhyan me demanda si ça allait bien, si je voulais un aide pour me déplacer et monter à cheval.

Et d'un coup j'ai compris ! Ben ouais ! Duconneau ! Avec ta forme physique toi tu gambades quand eux, ils arrivent tout juste à marcher avec prestance, pour le coup du type lambda, c'est raté je crois, non ? T'en penses quoi, toi, Aiden ? J'en penses que décidément, les wraith m'auront compliqué la vie plus que de me la faciliter. Bon je fais celui qui marche avec peine, mais je fais juste marrer les gamins ! Eux aussi savent de quoi je suis capable ! Un monstre, voilà ce que je suis ! Je suis le monstre d'Atlantis ! Terreur des wraiths et champion de justice pour le Roi Brann ! Bon ! Un sourire sur le visage, un salut pour la foule et je monte mon fier cheval ... noir ! Ouais je sais c'était facile ! Ellebore, tel est son nom, piaffait d'impatience, c'était le cheval de Marhyan, je pris le drapeau blanc, et ma dose prète pour le moment fatidique : je tiendrais jusqu'au moment de la rencontre, autant garder l'esprit clair encore un moment, la folie viendra bien assez tôt !

Les portes s'ouvrent, je frappe les flancs du talon et je sors dans les champs, je me tourne vers mes camarades et vers les hommes du Roi : "Pour Atlantis et pour le roi Brann ! Que triomphe la justice ! Et merde pour les Tarks !" et sur ces mots je pars au trot vers mon but : L'une des pire bataille de ma vie ! (après celle de mon accident !)

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Dim 18 Déc - 14:40

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MJ Citadellle
“Coralie Deltour-Aiden Ford- Pedge Allen-Karola Frei-Rodney McKay-Isia Taylor Laurence”


Je n'attendis guère longtemps avant d'être rejoins par la première de mes compères : le sergent Allen. Celle-ci avait remarqué le petit manège galant de mon chevalier « espagnol ». Naturellement, un échange se fit entre nous et en y repensant, il aurait pu paraitre bien obscure pour ceux des personnes extérieures, s'ils ne percutaient pas suffisamment bien, pour comprendre tous les sous-entendus. Cette militaire, avait le sens de la répartie et son plus gros défaut devait être son manque d'expressivité sur son visage. Était-elle toujours ainsi ? Même dans l'intimité ? Ou cela est simplement dû à son trop grand professionnalisme ? Je ne sais pas, je le serais peut-être dans un futur, mais pour le moment, je me contentai de l'observer sans aucune gêne et de manière scandaleuse, pour déchiffrer le moindre de ses micro-expressions et rebondir sur ses tacles. Mais, cela ne dura pas longtemps, avant que la petite bande nous rejoigne au grand complet, avec Frei et Mckay en dernier.

Pour ma part, je laissai notre cheftaine passée devant, avant de suivre le mouvement avec les autres aux côtés de l'autre blonde du groupe. Mon regard, détailla la brune, afin de voir les miracles qu'avait pu faire l'herboriste du coin. Elle semblait vaillante malgré tout. Quant à Mckay, il claudiquait un peu, élément normal et son teint blanc était habituel pour une chochotte dans son genre. De toute manière que cela aille mal, ou non, cela donnerait le même effet sur son visage. Je l'écoutai se plaindre à la major, retenant un soupir, mais mes beaux yeux bleus se levèrent aux ciels aussitôt. Je ne pus m'empêcher de toiser Coralie et lui chuchoter sans aucune discrétion :
« Heureusement que l’autre fou était là, sinon il serait mort … vous êtes une incapable quand même… face à un primitif » oui du pur cynisme mais de l’humour, je ne remettais nullement les véritables compétences de Coralie ! Manquerait plus qu’il dénigre le travail de mon infirmière en cheffe et je vais lui faire bouffer ses rangers… et par les fesses !
Coralie pouffa. « Que voulez-vous, il semblerait que les critères de recrutement des infirmières de la cité ne soient pas aussi draconiens que ce que certains pourraient espérer. »
Je ricanai de plus belle, mais doucement pour ne pas attirer de trop l’attention. J’adore cette infirmière !

Enfin bon... en tout cas, on nous ouvrit les immenses portes en bois découvrant une salle du trône impressionnante. Je ne suis pas très imaginative et mon regard s'accrochai aux lourdes tentures qui recouvraient les murs. Élément pharaonique de cette pièce. Alors, que tout le monde se perdait dans la contemplation de la salle, Mister casse-couille du jour, parla. Le silence se fit... eh bien niveau entrée il fait toujours aussi fort le Rondoudou. Finalement, j'avais vu juste sur le bouclier... par contre, il est mignon le petit scientifique, mais parler de bouclier etc. Pas sûr que le roi comprenne...m'enfin, Barnn semblait avoir des neurones et après avoir chassé ses deux chevaliers de la salle, répondit à la question de manière très noble. Expliquant par la suite, l'histoire de son peuple et des monstres de la nuit, qui sont sans aucun doute des Wraiths...Cela me rappelait les rapports du SGC quand ils ont découvert Merlin. Les anciens, adorent se faire passer pour des dieux ou autre magicien surpuissant. Petit côté égocentrique, que je ne peux leur enlever car j'aurais fait pareil.

Tiens, le roi, veut sentir l'haleine si délicate de Rondoudou ? Oh mais voyons majesté, je vous déconseille... cela sent la trouille et le relent d'un déjeuner que trop riche en lipides ! Bon, sans surprise, il lui demanda pour la cité et blablablablablabla...Il n'avait pas compris, quand je lui aie dit que les anciens avaient disparus ? Bref, Mckay fit son œuvre, je n'écoutai plus trop cette partie, car cela m'agaçait prodigieusement. Je roulai des yeux, croisant les bras. Enfin, faut quand même pas oublier, qu'étant les seuls descendants des anciens, nous sommes en quelques sortes leur version V4 ou V5, donc bon on devrait avoir un respect et ne pas être considéré comme de simple personne comme eux. La technologie et la science nous place au-dessus. Mais bon, je vais ravaler mes élans élitistes.

Par contre, je fus nettement plus réactive, quand le roi demanda pour le cas de Ford. Il est observateur ce petit coquinou ! Je vous l’avoue, j’avais hâte que quelqu’un ose répondre… car ça jette un froid monumental. Naturellement, mon regard narquois, alla sur Ford… et merde Karola qui répond à sa place. Non mais, parler de Wraiths elle est sérieuse ? Faut utiliser le vocabulaire de la planète à la fin ! Heureusement, que sa majesté à trois neurones qui se touche…

Le roi fit une autre révélation quine me captiva grandement... il semblait connaitre notre but en venant ici... cela avait un lien avec le brouillage ? Mm peut-être bien, en tout cas, je gardai l'information dans un coin de ma tête, pour lui en faire part quand tout le monde aura fini de papoter. L'épidémie et autre élément ne m'intéressait pas vraiment, il est courant que dans ses temps reculés, des pandémies de rage et autres pestes touchent les civilisations. La coïncidence avec la passation du pouvoir chez les Tarks, pouvait être soit dû à un heureux hasard (pour les rouge) ou bien un coup malsain dans le dos de leur part. Les guerres biologiques, ne dates pas de notre époque, qui n'a jamais rêvé voir son voisin empoissé ou bien son peuple tellement affaibli que pour conquérir son territoire, il suffirait de se baisser et ramasser l'or ? Cela pouvait correspondre avec leur description, même s'ils semblaient être juste des brutes débiles avec une libido macabre. Bref en tout cas, leur nouveau chef avait besoin de poser ses couilles sur la table pour être respecté et quoi de mieux que d'enculé son voisin ? C'est beau comme tout.

Alors que le roi nous demandait notre aide... mon pauvre, on ne peut pas faire grand-chose pour toi, on est des civils pour la plupart et pas des experts en arme. Je sais manier le scalpel et Coralie elle envoie du pâté pour la défense... mais compte pas sur Mckay pour faire autre chose que chouiner, Karola se remettait à peine d'un empoisonnement et il nous reste Pedgounette et Aiden m'enfin bon... Une véritable équipe de siège ! Si avec ça, on ne meurt pas après avoir été voilé et charcuté ! Je ne comprends pas.

Lordan arriva annonçant que nos petits copains rouges allaient se déplacer… je suivi le mouvement jusqu’en haut de la tout, pour découvrir … une masse d’homme… putain on se croirait dans un mauvais film de guerre. Cela semblait irréel, de voir tous ses soldats…. Mais bordel, ils ont des mères pondeuses à la place de femmes, ce n’est pas possible !

Je murmurai suite au constat du roi « Ah ça … c’est con qu’on ne peut pas prévenir Atlantis une bonne petite bombe et zou… »
Le syndrome du suicide héroïque vous connaissez ? Eh bien c'est ce que souhaite faire Lordan... je n'ai jamais admiré ce genre d'action, mourir pour faire le bien est-ce au final bien ? Surtout que leur mort servirait a peu de choses sans aucune stratégie. Autant périr pour un but autre. Car là, ok tu veux nous permettre de repousser la première vague... mais comment on fait ça ? Avec des cacahuètes ? Je soupirai espérant que Karola ait un plan, après tout elle était réputée pour être l'une des meilleurs en stratégie.

Lordan se tourna vers nous, avec une petite phrase qui m'arracha un petit rire.
« Au buffet alors ! » Il ne faut pas être défaitiste dans cette période. Au moins, les festivités donneront du baume au cœur aux chevaliers.

Pour la suite, j’écoutais tranquillement, les échanges des militaires en eux, sans rien dire de plus. Qu’ils fassent leur inventaire. Coralie n’est pas une grande bavarde et je n’avais strictement rien à lui faire part sur l’instant. Ah si. Je me tournai vers elle, comme elle n’est jamais bien loin de moi.
« Si nous devions soigner des blessés Coralie, nous feront en priorité les Atlantes et les membres dirigeants de cette civilisation. Le reste nous verrons. »
« Évidement. Personnellement, je ne me battrais pas pour aller au secours des Tarcs. » Répondit l'infirmière avec un pincement de lèvres et un froncement de nez. Elle me surprit un peu… elle avait mal compris ma phrase.
« Je parlais des autres membres de camp bleu »
« Oh... oui... excusez-moi Docteur, mon cerveau semble encore un peu engourdi par mon bain. » Elle semblait comprendre mes raisons à prendre cette décision, mais elle espérait qu'ils n'auraient pas à faire ce genre de choix... Et peut-être bien qu’elle escomptât que son beau chevalier Ezio ne serait pas blessé.
« Ce n’est rien Coralie. Nous ne pourrons pas utilisez tout notre matériel pour soigner tout le monde, surtout si nous devons fuir si les bleus perdent »
« Oui, je comprends tout à fait » Me rassurât-elle. « Même si j'avoue que ce genre de choix m'est toujours difficile »
Je hochai la tête. « On s’arrangera après avec nos consciences » fis-je ironiquement.
Elle eut un petit sourire triste. « Ma conscience ne me pose pas de problèmes. »
Je lui fis un petite sourie « Très bien, je n’en ai pas, donc plus de problème »

Mon regard se porta sur les chevaliers en bas qui se préparait. J'entrevis Sébastian, avec sa fière monture qui piaffait avec une sacrée énergie. Il tourna la tête vers la tour et m'entrevu, il crut bon de me faire un signe de la main. Je lui offris un petit rictus confiant. Avant de reporter mon regard sur Karola, qui venait d'avoir l'idée du siècle. Au moins, ça évitera d'envoyer de la chair à canon se faire broyer et déchiqueté. Le meilleur d'entre nous pour ce genre de combat n'était nulle autre que Ford, qui allait être bien content de faire son héros du jour. Enfin après discussion avec le roi, celui-ci accepta cette ce pari fou.

Par contre, je manquai de m'étouffer quand j'entendis que notre petit chien enragé avait sur lui une fiole d'enzyme et qu'il désirait se doper à nouveau. Je croisai les bras, observant les deux protagonistes... non mais sérieusement, ça sert à quoi qu'on le fouille, si c'est pour ne pas être fichu de trouver ça ? Karola me refila la patate chaude, avec un sous-entendu assez fin sur le fait qu'ils allaient avoir une petit discussion en rentrant. Mais au moins, il faut reconnaître que Ford, est suffisamment franc pour lui avouer, il aurait pu nous la faire à l'envers. Rien que pour ça, il venait de prendre quelques points en plus.

C’est ainsi, qu’il venu me demander mon accord, bien entendu, je fis comme toujours, du cynisme avec une pointe de franchise morbide. Au moins, il était prévenu, je n’avais guère envie de me retaper un traitement, pour qu’il sombre à nouveau. Surtout que la chute serait plus douloureuse et plus fracassante que la première fois. Alors, autant qu’on mette fin à cette mascarade s’il en redevient dangereux pour lui et nous. En tout cas, j’espérais sincèrement que l’attrait de la drogue n’allait pas lui redonner envie d’être un surhomme. Il avait fait de beaux progrès et l’abattre comme un vulgaire chien, serait dommage.
« Bonne chance Fordynou ! » concluait-je après sa phrase.

Il fut équipé d’un matériel archaïque et mit sur le cheval de la chevalière rousse. L’équidé était un cliché à lui seul, le cheval noir puissant et surtout impérieux…Je ricanai quand il nous lança une dernière petite phrase.
« Bon, on a lâché le lion...»


© Starseed


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Dim 18 Déc - 18:43

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L’ensemble de la troupe atlante pénétra dans la salle du trôné. C’était le moment pour les bleus de barricader les portes et de foutre le feu à l’endroit afin de faire rôtir les étrangers. C’était d’ailleurs à cause de cette pensée que Pedge jeta un coup d’œil mauvais au type qui ferma les portes derrière eux. Bon, il restait à l’intérieur, ce qui ne pouvait qu’être bon signe. Le roi était là lui aussi, et à première vue, il n’avait pas de combinaison ignifugée. Bref, Pedge se faisait toujours des films pour rien, et de toute façon, si vraiment il fallait évacuer cette salle, elle pouvait toujours faire péter la porte avec son pain de C4. Le scientifique de la bande mit les pieds dans le plat directement, usant de tout le tact et la retenue qui le caractérisaient. La militaire put ainsi confirmer l’information que lui avait confié la doctoresse sur le pas de la porte, pendant qu’elles échangeaient quelques mots en attendant le gros des troupes. Le roi possédait bel et bien un artefact ancien. Apparemment, ce serait un bouclier personnel – selon McKay, encore qu’elle ne voyait pas en quoi cela lui permettait de guider son peuple si ça ne servait qu’à le protéger lui. Elle doutait sérieusement voir papy Brann se promener sur le champ de bataille, intouchable, en pourfendant tous les ennemis de sa belle citadelle, sous les vivats de ses loyaux sujets regroupés sur les remparts en buvant un thé devant le spectacle.

Très terre à terre, Pedge ne regarda pas vraiment le décorum avant que le monarque n’attire leur attention sur les tapisseries. Effectivement, elles étaient très suggestives quant au passé de cette planète. Apprendre que les anciens s’étaient fait mousser ici n’était pas un scoop en soit, sachant qu’ils aimaient bien faire ce genre de chose. Et après, ça venait vous parler de non-ingérence dans le royaume des pauvres âmes qui n’avaient pas encore fait l’ascension parce qu’elles étaient trop merdiques… Voilà qu’elle se mettait à râler intérieurement maintenant. Le Roi Brann promena parmi les atlantes, s’arrêtant à hauteur de Rodney pour lui poser des questions sur un ton dur et autoritaire. De deux choses l’une, soit l’autre aller se recroqueviller comme une loque et répondre avec sa petite voix, soit il allait fanfaronner. Pedge observa sa réaction, la main posée distraitement sur la crosse de son pistolet. Si le monarque s’en prenait à quelqu’un dans cette pièce, il était bon pour se faire punir par la texane. Karola expliqua rapidement ce qui était arrivée à Ford, omettant la vérité, ce qui était plus sage. Le fait qu’elle ait répondu à la place du militaire était une bonne chose, surtout quand on connaissait la capacité à fanfaronner de ce dernier. Le souverain revint vers son trône pour y prendre place, afin de narrer la situation de son royaume, tout en énonçant quelques faits géopolitiques fort intéressants.

Le fait qu’il sache pourquoi ils étaient là posa un problème à Pedge. Soit ce gars avait des informations qu’ils n’avaient pas eux, soit il faisait de l’intox, afin de continuer à asseoir son autorité en prétendant qu’il contrôlait la situation. Eux-même ne savaient pas vraiment ce qu’ils foutaient là, si ce n’était pour trouver l’origine du phénomène qui brouillait leurs appareils technologiques. Si l’objet qui produisait ces ondes était là pour empêcher les Wraiths de venir moissonner ce beau champ d’humains dégoulinant de sueur et prompt à s’étriper, il devenait peut-être intéressant de reconsidérer la chose et de ne pas y toucher. D’un autre côté, faire des recherches dessus pour permettre une utilisation externe à cette planète pourrait être profitable là aussi. L’épidémie était plus inquiétante dans un futur proche. Les atlantes n’étaient pas traités par leur herboriste et ils n’étaient peut-être pas immunisés contre cette toxine, ce virus ou cette bactérie. A moins que ce ne soit de la magie ? Quoiqu’il en soit, il allait falloir se surveiller pour traiter les premiers symptômes au plus vite et envisager un rapatriement sanitaire si besoin.

Pour finir, le monarque demanda, humblement selon ses dires, leur aide. Pedge était toute disposée à leur fournir, après-tout, elle était formatrice pour les troupes étrangères, mais elle se voyait mal expliquer le fonctionnement de leur armement à des personnes qui maniaient encore une épée et un bouclier. Et puis le temps manquerait sûrement, ce qui se confirma quand Lordan vint prévenir son roi que les Tarks bougeaient. La petite délégation se mit en branle, parcourant le donjon à toute vitesse, pour rejoindre les remparts afin d’évaluer la situation. Dans la cours en contrebas de l’escalier qu’ils avaient emprunté pour se retrouver au niveau des créneaux, s’entassaient des gens, des miséreux, les plus faibles qu’il fallait protéger. Des miliciens et des soldats essayaient tant bien que mal de donner le change en se tenant aussi droit que possible, faisant montre d’une fierté énorme et d’un sens du sacrifice exemplaire. Pedge était touchée par ses hommes et ses femmes, qui attendaient la mort aussi surement qu’un vieillard en fin de vie. Ils étaient des soldats, tout comme elle, et elle avait déjà partagé les émotions qu’ils ressentaient actuellement. Cette situation était d’autant plus prenant qu’eux-même étaient à l’intérieur de cette foutue citadelle, et qu’ils étaient tout aussi coincés que ces malheureux, à la merci des manœuvres Tarks. Il fallait reprendre l’avantage de l’initiative et arrêter d’attendre bêtement.

Lordan proposa une solution en menant une charge de cavalerie contre une partie des troupes adverses afin de leur laisser de l’air. La tâche était honorable, vaine, mais honorable. Seulement, les plus honorables finissaient souvent par bouffer les pissenlits par la racine. Le fier chevalier se tourna vers les atlantes pour leur servir un petit discours. La jeune femme était touchée par tant de courage, et ce fut Isia qui lui répliqua qu’ils se reverraient au buffet. Pedge décocha un sourire au chevalier et lui claqua une bourrade amicale sur son épaulette, se fracassant le plat de la main au passage, qui allait lui piquer un petit moment. Il partit avec un sourire amusé, déboulant les marches quatre à quatre. Qu’il prenne son temps quand même, ce serait con de mourir en se prenant une gamelle dans les marches.
« Et ben, il devrait refiler un peu de son courage à nombre de nos soldats », lança Pedge plus pour elle-même que pour quiconque. De toute façon, elle n’était pas là pour faire la discussion. Le Major l’appela pour faire un point sur l’équipement que Ford et elle avait.

« J’ai un pain de C4 et deux grenades offensives. » Elle narra aussi son nombre de chargeur en tenant compte des tirs qu’elle avait effectué plus tôt dans la journée, tout en mentionnant son couteau et son arme de poing. Ford prit le relais et avoua qu’il possédait également des enzymes en plus de son arsenal régulier. Pedge n’exprimait rien, comme à son habitude, laissant gérer la situation à sa hiérarchie. Elle n’était pas là pour discuter de la moralité de cela et qui plus est, elle ne savait pas bien les effets de cette substance. Une chose était certaine, si l’autre lui en proposait, elle l’enverrait chier, même si elle avait un ordre direct de sa supérieure. Elle ne comptait pas se droguer pour survivre un peu plus longtemps. Karola s’éloigna avec Ford. Elle alla consulter le souverain. Le sergent maître suivait d’un pas en retrait, afin de se mettre au parfum de la stratégie qui allait être adoptée. Apparemment, le major songeait à un duel entre le chef des affreux rouge et Ford. S’il gagnait, les soudards devaient présenter leur reddition. La texane n’était pas chaude du tout pour cela, mais elle n’avait pas son mot à dire. Les modalités furent conclues entre les deux parties et finalement, Karola vint lui demander si elle n’était pas trop déçue ne pas en découdre tandis que le héros atlante allait se faire équiper par ses nouveaux copains écuyers. C’était le moment ou jamais de donner son opinion.

« Je peux parler librement Major ? », répondit Pedge à la question de sa supérieure. Quand un subordonné servait ce genre de répartie à sa hiérarchie, cela sentait à plein nez le désaccord.
« Ne prenez pas de pincettes je vous en prie. »
« Je ne pense pas que ce soit une bonne idée d’envoyer un de nos hommes, qui plus est drogué, se battre avec le chef de ces soudards. Ce n’est pas conventionnel. »
« Conventionnel selon quels critères ? »
« Terriens… Je sais que nous ne sommes pas sur Terre et que la situation ici est tout sauf conventionnelle, mais ça me parait aberrant. On va lui donner une épée et un bouclier et il va se battre à mort contre un type ? Et s’il perd ? Comment on va l’expliquer ? »
La jeune femme n’était pas agressive, elle argumentait simplement son point de vue d’un ton neutre. Conversation de glaçons en quelque sorte. Elle avait une autre idée à proposer, cela était évident.
« Ford s'en sortira, il est plutôt doué pour ça, au grand dam de certains. » Karola jeta un coup d’œil à Pedge avant d’enchainer :
« J'ai comme l'impression que vous avez quelque chose derrière la tête. »
Pedge acquiesça :
« Même en cognant comme un sourd, si l'autre en face maîtrise, il n'a aucune chance à l'épée. J’ai une autre idée oui. Pourquoi est-ce qu'il ne le flingue pas directement ? Magie, le type s'effondre, ça va calmer tout le monde. Ou je le fais d'un point embusqué. »
Elle pointa du menton le monarque Brann.
« Il a un artéfact ancien, qui nous dit qu'en face ce ne soit pas le cas ? »
Elle moulinait sec la petite Sergent Maitre. Après tout elle était spécialisée dans la guerre non conventionnelle... Même si pour le coup elle essayait d'être plus terre à terre que d'envoyer un frère d'arme se faire découper comme un gigot.
« Très bien, vous m'avez convaincue. Tenez-vous prête, si besoin est et à mon signal, vous entrerez dans l'arène. »
« A vos ordres Major. »

Pedge et elle finirent par conclure d’un signal et la jeune femme s’éloigna pour se rendre utile, tout en attendant la suite des évènements. Au moment venu, elle n’hésiterait pas une seconde à dégommer le chef Tark, même si, elle en était certaine, elle froisserait la susceptibilité de Ford. Forcément, le moment venu, l’amérindien en rajouta dix caisses, ce qui fit soupirer bruyamment la sergent maître. Ce gars lui tapait sur le système. La petite phrase d’Isia n’échappa pas à l’américaine, qui répliqua :

« Espérons que le véto n’aura pas besoin de le piquer pour abréger ses souffrances. »

Le cynisme à l’état pur.

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Dim 18 Déc - 20:16

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Lors de leur entrée dans la salle du trône, Coralie se trouva côte à côte avec Isia. Cette dernière en profita pour lui faire remarquer de d'après l’attitude de Rodney, heureusement qu'ils avaient trouvé un herboriste sur place sinon il aurait succombé à sa blessure à la cuisse.

Même si l'humour d'Isia était plutôt « pince sans rire », Coralie la côtoyait depuis assez longtemps pour savoir qu'elle plaisantait. De toute façon, si elle avait quelque chose à reprocher à l'infirmière en chef, que ce soit au niveau personnel, et surtout professionnel, Coralie ne serait probablement plus là pour l'entendre. Isia n'était pas du genre à prendre des gants, que ce soit avec ses patients ou avec ses collègues.

Coralie savait que la franchise, le manque de diplomatie et d'empathie de sa supérieure dérangeais certaines personnes. Pour sa part, et au vu de son expérience professionnelle, elle préférait de loin un médecin capable d'appeler un chat un chat qu'un médecin qui tournait autour du pot, refusant d'annoncer les nouvelles difficiles aux patients ou à leur famille. Dans un hôpital classique c'était un coup à se prendre un procès. Dans le cadre d'une mission humanitaire dans un pays en guerre, c'était un coup à se prendre un coup de machette. Aussi, aussi douloureuses que soient les choses, elle avait appris à apprécier ce genre d'attitude franche.

Elle n'écouta que d'une oreille distraite les palabres entre le roi de leurs sauveurs et les atlantes. Elle n'avait pas vraiment son mot à dire dans toutes ses histoires diplomatiques et tactiques. Tout ce qu'elle comprit c'est que la situation n'était pas très reluisante. Ils étaient en état de siège. Et il était clair que tant que ce serait le cas, les atlantes ne pourraient pas rentrer chez eux. Elle retint un sourire amer en entendant Isia exprimer son regret de ne pas pouvoir demander une intervention musclée de la part de la cité.

Les guerriers atlantes et les responsables de la citadelles arrivèrent à un accord pour mettre fin à cet état de siège. Isia profita de sa proximité avec Coralie pour lui faire part de ses instructions en cas de blessures.

« Si nous devions soigner des blessés Coralie, nous feront en priorité les Atlantes et les membres dirigeants de cette civilisation. Le reste nous verrons. »

« Évidement. Personnellement, je ne me battrais pas pour aller au secours des Tarcs. » Répondit-elle automatiquement avec un pincement de lèvres et un froncement de nez. Elle n'était pas très enthousiaste à l'idée de devoir soigner les gens qui les avaient accueillis en empoisonnant Karola et en les agressant. Elle surprit le regard dubitatif de sa supérieure et compris qu'elle ne devait pas bien avoir compris,
« Je parlais des autres membres de camp bleu » lui confirma Isia.

« Oh... oui... excusez-moi Docteur, mon cerveau semble encore un peu engourdi par mon bain. » Coralie se serait foutu des baffes, mais d'un autre coté, elle devait bien reconnaître qu'elle n'était pas au mieux de sa forme. Elle comprenait parfaitement les raisons d'Isia de prendre cette décision, mais elle devait avouer qu'elle avait un peu de mal à l'idée de devoir renoncer à soigner des hommes et des femmes qui avaient risqué leur vie pour venir les sortir d'affaire. Mais, elle était bien placé aussi pour savoir que leur matériel n'était pas extensible. Il faudrait forcément faire des choix en cas de bataille rangée. Elle espérait qu'ils n'auraient pas a en arriver là... et puis, très égoïstement, elle n'avait pas envie de devoir faire un choix entre le roi de la citadelle et Ezio.

Isia ne lui tint pas rigueur de son incompréhension.

« Ce n’est rien Coralie. Nous ne pourrons pas utilisez tout notre matériel pour soigner tout le monde, surtout si nous devons fuir si les bleus perdent »


« Oui, je comprends tout à fait. Même si j'avoue que ce genre de choix m'est toujours difficile »


« On s’arrangera après avec nos consciences »
répondit ironiquement la doctoresse.

« Ma conscience ne me pose pas de problèmes. »
répondit Coralie d'un ton morne.

Elle avait appris depuis longtemps que dans certaines situations, des choix difficiles s'imposaient. Si elle n'avait pas réussit à s'en accommoder, sa carrière dans la médecine humanitaire n'aurait pas été si longUe.

Isia lui fit un petit sourire « Très bien, je n’en ai pas, donc plus de problème »

Quoi qu'il en soit de sa conscience, quand elle entendit Ford se porter volontaire pour aller au charbon, et avouer qu'il avait conservé une dose d'enzyme, elle fronça les sourcils.

Elle savait combien il lui avait été difficile de décrocher. Le retour sur expérience concernant la prise d'enzyme Wraith étant plus que limité, il n'était pas possible de prédire si une reprise même minime et ponctuelle, n'allait pas replonger le jeune homme dans un état encore pire que celui que le personnel médical avait eut à gérer.

Elle commençait à ouvrir la bouche pour faire part de ses doutes, lorsqu'Isia donna son accord, assortit d'une menace que personne, la connaissant un minimum, ne pouvait prendre à la légère. Coralie n'eut pas le courage d'argumenter contre cette idée. Après tout, Ford était volontaire... il ne demandait même que ça, et la situation faisait qu'il n'y avait pas vraiment d'autre possibilité.

Quoi qu'il en soit, elle suivit la préparation du jeune homme avec une certaine inquiétude, même si elle du reconnaître qu'il avait de la gueule déguisé en chevalier et monter sur un immense destrier noir.

« Bon courage petit » murmura-t-elle en guise d'encouragement lorsque les portes s'ouvrirent.

Oui, même si elle le cachait du mieux qu'elle le pouvait, elle avait de la tendresse pour ce pauvre jeune homme, qui n'avait pas demandé à se retrouvé addict à l'enzyme de Wraith, qui s'était battu contre lui même pour arriver a se désintoxiqué, qui n'avait pas hésité à se jeter dans les flots tumultueux du torrent pour lui sauver la vie, et qui encore une fois n'hésitez pas à prendre le risque de replonger pour être à même de faire face à leur adversaires pour leur sauver la vie.

Bon, elle le soupçonnais d'être ravi d'avoir une excuse pour briser son abstinence, mais elle voulait penser qu'une parti de lui avait lutté avec acharnement contre cette envie.

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Mer 21 Déc - 18:51

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CITADELLE


VIVA LA REVOLUZION !

Le plan était donc dressé, il n’y avait plus qu’à l’appliquer. Tout le long des murailles, les soldats se mirent à agiter de grands drapeaux blancs ou rouges, en signe de reddition. Les Tarks s’étaient désormais immobilisés. Un cavalier se désigna volontaire pour porter un message au camp adversaire, leur proposant un duel contre leur roi. Si les défenseurs gagnaient, les Tarks devaient s’engager à retirer leurs troupes. Sinon, les troupes du roi Brann déposeraient les armes, et se rendraient sans conditions. Comme toute réponse, une estafette Tark se rendit jusqu’aux murailles, envoyant une flèche accompagnée d’une lettre vers les miliciens, indiquant que la rencontre était acceptée, et précisant que le « concurrent au titre » devrait se rendre seul sur place.

Après une heure de préparations, Ford se mit finalement en route, dressé sur son magnifique palefrois, acclamé par les miliciens et les soldats, le regardant partir avec une certaine anxiété sur le visage.

Le cavalier partit donc en direction du nord, où l’armée Tarc l'attendait de pieds fermes. Un couloir se forma dans les rangs des soldats, laissant passer Ford, qui se trouvait déjà bien loin des murailles. Un grand cercle se forma autour de lui, puis une silhouette en armure noir. Après quelques secondes, le combat acharné se lança.

Cependant, les Atlantes n’avaient pas vraiment le temps de s’en occuper. Il y avait une certaine agitation dans le camp. Le roi Brann s’était éclipsé, et certains miliciens, accompagnés de Coldrim, se réunissaient en petits groupes. Au bout d’un certain temps, certains miliciens vinrent se placer proche des Atlantes, leur coupant la route vers le centre de la place, essayant tout de même d’être un temps soit peu discret. Finalement, au bout d’un moment, le roi, accompagné de deux gardes, réapparut, sortant du donjon, s’avançant vers les remparts. La voix de Coldrim se fit entendre.

Maintenant mes frères ! Gloire à Xaras !


Une vingtaine de miliciens se déployèrent, armés d’arbalètes, commençant à tirer sur le roi. Dans le camp, la surprise était totale. Quelques soldats réagirent, sortant les armes, mes les traitres lancèrent immédiatement leurs arbalètes au sol, les engageant au corps à corps. Le bruit plutôt distinct du bouclier d’énergie fendait l’air, tendit que le roi Brann reculait légèrement sous la pluie de projectile, hurlant de surprise et, visiblement, de douleur. Sous les yeux ébahis des Atlantes, et sous les coups répétés de carreaux ou d’épée, le roi se métamorphosait peu à peu. Son visage vieillissait à vue d’oeil. Il se courbait légèrement, et se mettait de plus en plus à trembler sous chaque nouveau coup.

La révolution est en marche ! Allez vous réagir, ou allez vous laissez les révolutionnaires agir ? Le destin de ce peuple est peut-être entre vos mains désormais.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : [MJ 21] Citadelle [TERMINÉ] - Page 3 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Dim 1 Jan - 15:06

Karola Frei
Le plan établit pour éviter qu’un massacre de grande envergure n’ait lieu se mit rapidement en place. Ford fut pris en charge par certains chevaliers qui lui passèrent une lourde armure. D’aussi loin qu’elle pouvait en juger, Karola voyait que le jeune homme était visiblement ravi et dans son élément. L’enzyme fraîchement injecté dans son sang y était grandement pour quelque chose ; C’était déjà ça, porté par ses bonnes inclinations et par sa drogue, il ne serait que meilleur. Pendant ce temps-là, des « négociations » étaient menées afin d’informer le camp adverse de leurs intentions. Après avoir dressé à la vue de tous des drapeaux et par la même occasion envoyé un message à leurs ennemis, il sembla s’étendre dans l’air une atmosphère lourde et tendue. Pour l’instant, aucune attaque n’avait eu lieu et Karola espéra que cela dure, du moins jusqu’à ce que Ford se lance dans l’arène.

La réponse à leur requête ne se fit pas attendre et fut positive, Ford devrait se rendre seul à un point de rendez-vous et affronterait le champion des Tarks. Bizarrement, la jeune femme n’était pas si confiante que ça. Ford avait beau avoir de très bonnes capacités amplifiées par la prise d’enzymes, elle ignorait qui se battrait contre lui. Leur champion pouvait très bien disposer également de facultés hors normes. Mais son choix avait été fait et elle ne reviendrait très certainement pas en arrière. Il était de toute façon trop tard car Ford était prêt à partir. Du haut des remparts, elle observait en contre bas ce qui se passait. L’afro-américain en armure fut aidé à monter un cheval et dans une ambiance très cérémonieuse digne d’un grand film, quitta la cour pour sortir de la forteresse. Karola tourna le regard et jeta un dernier coup d’œil entendu à Pedge, qui savait très bien ce qu’elle devait faire à présent, et la laissa s’éloigner discrètement à la suite de Ford.

Tout le monde retenait son souffle et après que les deux champions se soient rejoints et salués, le combat commença. La militaire observa les premières secondes du combat avant qu’une Pedge visiblement assez irritée vienne la rejoindre.

« Major, ils m'empêchent de sortir ! »

Fronçant les sourcils, Karola s’apprêtait à interpeller un des hommes du roi Brann afin de régler ce petit souci mais ce qu’elle vit se dérouler dans la cour au même moment l’interrompit. Des petites grappes d’hommes s’étaient formées, et certains d’entre eux haussaient le ton, se poussant également par moment. La jeune femme espéra qu’il ne s’agissait juste de petits coups de sang comme il était normal dans voir à l’approche d’une bataille et dans ces moments-là.
Karola s’approcha du bord des remparts pour mieux voir de quoi il en retournait mais un bras l’empêcha de plus s’approcher. Un des chevaliers la dissuada du regard de s’intéresser d’un peu trop près aux évènements. La jeune femme raffermit alors discrètement sa prise sur son arme et se contenta d’observer. Pour l’instant, rien de menaçant ne se profila.

Cependant, quand le souverain, qui s’était retiré dans le donjon un peu plus tôt, en ressortit, une quinzaine d’hommes s’empressa de converger vers lui et de l’encercler, armes au poing et l’air menaçant. Puis, la voix de Coldrim se détacha du brouhaha qui régnait et harangua ses hommes. Il proféra un appel à la trahison auquel répondirent une vingtaine d’hommes qui s’empressèrent de tirer sur le roi. N’ayant pas le temps de réfléchir à ce qui se passait, Karola mit son arme en joue mais de nouveau une poigne ferme la stoppa dans son geste.

-Si j’étais vous Ma Dame, je ne ferais pas ça.

C’était le même soldat que tout à l’heure qui avait cette fois-ci une arbalète en main et la regardait d’un air menaçant. En guise de réponse, Karola lui asséna un coup avec son arme afin de le mettre KO et qu’il ne l’empêche plus de faire quoi que ce soit. En bas, c’était la débandade et il fallait à tout prix venir en aide au roi sérieusement attaqué. Elle se tourna alors vers Pedge toute aussi alerte qu’elle et lui donna l’autorisation d’ouvrir le feu.

- Sergent, je crois que c’est à notre tour d’entrer dans la danse.

Alors elle se positionna à l’abris du demi mur qui formait le chemin de ronde et commença à tirer sur les miliciens qui venaient de trahir leur roi. Elle aurait aimé s’avoir ce qu’il en était de Coralie, Isia et Rodney mais la situation était bien trop urgente pour qu’elle s’occupe d’eux. Elle savait qu’ils sauraient faire exactement ce qu’il fallait pour se mettre à l’abri. Elle en abattit trois avant que les autres ne comprennent que des tirs venaient des remparts. Heureusement, les deux femmes militaires pouvaient compter sur l’aide de chevaliers fidèles à Brann. Certes leurs armes n’étaient pas aussi efficaces que les leurs mais à tout le moins, ils parvenaient eux aussi à faire des victimes. A leur tour, les personnes présentes sur les remparts furent la cible des tirs des miliciens. Un carreau d’arbalète se dirigea droit vers elle et elle eut tout juste le temps de se baisser pour l’éviter. Malheureusement, le projectile atteint tout de même sa cible, au niveau de l’épaule. Karola ne s’enquit pas de sa blessure, elle avait bien d’autre chat à fouetter. Heureusement que cette fois-là, il n’y avait pas de poison imprégné sur la pointe.

Deux hommes de Coldrim les rejoignirent afin de tenter de les mettre hors d’état de nuire. Une fois de plus, Karola esquiva de justesse un coup d’épée qui aurait pu être bien placé. Elle fut contrainte de lâcher son arme et le temps que son adversaire ne prenne de l’élan afin de lui donner un nouveau coup d’épée elle le déséquilibra en lui faisant une béquille. L’homme tomba à terre et elle en profita pour le désarmer et ramasser rapidement son épée. Elle la pointa vers lui sans avoir l’intention de le tuer étant donné qu’il était désarmé, tant qu’à faire, il pourrait lui être bien utile vivant. Derrière elle, son camarade s’apprêtait à frapper mais heureusement, Pedge intervint et lui tira dessus sans hésiter. L’homme s’effondra aux pieds du Major. L’autre en profita pour attrapa la lame tendue vers lui et avant que Karola ne se rende compte il se suicida, un grand sourire aux lèvres, faisant ainsi un grand pied de nez à l’idée de la jeune femme de le garder en vie pour l’interroger.

En bas, les combats au corps à coprs se poursuivaient. Il ne restait plus beaucoup d’ennemis à neutraliser et des victimes de leur camp étaient également à déplorer. Afin d’obtenir des réponses aux nombreuses questions qui allaient se poser par rapport à ce soudain soulèvement, il fallait absolument qu’ils en gardent un vivant. Elle se tourna rapidement vers Pedge.

-Couvrez moi, Sergent, je descends.

Puis, gardant toujours son arme prête à tirer au cas où, elle se rendit aux escaliers les plus proches afin de redescendre dans la cour. Les derniers miliciens avaient été mis à terre, morts pour la plupart sauf un que l’un des chevaliers du roi s’apprêtait à achever quand Karola débarqua et le stoppa dans son élan. La jeune femme répondit à l’air interrogateur qu’il lui lança.

-On a besoin de lui vivant pour l’interroger. Attachez-le.

Pendant que l’homme s’exécutait, Karola en profita pour faire un petit tour d’horizon. Le calme à l’intérieur était revenu. Elle chercha des yeux ses camarades. Elle les aperçut aux côtés du roi Brann très affaibli et surtout physiquement atteint. Il semblait avoir vieilli de plusieurs dizaines d’années. Alors, la militaire s’approcha de lui pour s’enquérir de son état auprès d’Isia.

-Comment va-t-il, Docteur ?


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Lun 2 Jan - 21:26

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MJ Citadellle
“Coralie Deltour-Aiden Ford- Pedge Allen-Karola Frei-Rodney McKay-Isia Taylor Laurence”


Fordniou fit son petit show, sous les regards inquiets de ma subordonnée. Rho, mais ça va aller, si avec son dopage à l'enzyme il perd ... cela serait fortement risible et pitoyable ! Faut avoir confiance dans ce preux chevalier voyons ! Pour accompagner mes propos, je donnai un petit coup amical à Coralie, lui faisant les gros yeux. Faut pas qu'elle se démoralise. Ford avait l'air parfaitement content de faire la mariole en cotte de maille. J'avais bien remarqué qu'elle avait eu une certaine réticence à l'idée de lui laisser de l'enzyme. Elle n'avait cependant, pas argumenter pour me dissuader et quand bien même, cela n'aurait pas vraiment changé ma décision. Aussi fort et « mutant » qu'il est, nous étions en train de mettre notre vie et celle de cette citadelle en jeu sur ses prouesses. Et personnellement, je n'aime pas les jeux de hasard, sauf quand je peux tricher. L'enzyme était donc, le petit bonus qui mettait toutes les chances de notre côté. Par contre, oui, en faire tout un patacaisse, ça oui, il est agaçant. Mais bon, je crois que ça fait partie du « charme Fordniou », après tout, je ne le connaissais très peu d'avant, voire pas du tout. Il avait peut-être été toujours aussi égocentrique, à moins, qu'il le cachait puisque aucune raison de rouler des mécaniques ? Je ne sais pas, mais en tout cas ça lui donne un trait de caractère qui en désespère plus d'un et qui doit faire rigoler d'autre. Vaut mieux ça, que d'être un connard finit.

J’avais bien envie de lui lancer des tomates dessus tiens. Mes ricanements attirèrent l’attention de ma copine cynique. Je lui fis un grand sourire.
« Surtout au prix que coûte cette piqûre »
« Y en aura bien un qui fera un geste pour la modestie. »
« J’aurais plutôt dit l’hypocrisie »
« Hummm... Ou bien. À moins qu'il ne se fasse écourter d'une tête. Mais je miserai bien sur lui. Vous pariez ? »
Le pari de la jeune femme me surprit et immédiatement je pris le risque, puisque cela était divertissant. Nous sommes horribles et j'adore ça ! Finalement, je sens qu'on va être grande copine toutes les deux. Il y a de grande chance que Coralie hallucine. Même si, elle devait avoir l'habitude depuis que je travaille avec elle. « Hum… vous avez une idée de l’enjeu ? Je parierai sur la victoire de Ford entier ou en morceau »
« Si l'on met un enjeu je prendrai le contre pari même si je pense qu'il va gagner. Avec les gars on pari des jours de permissions mais là... »
« Hum dans ce cas, on peut parier sur son état de retour ? Comme nous sommes confiante sur sa victoire » Oui en effet les jours de perms vont être plus difficile à obtenir avec moi « Celle qui perd paye les consommations au bar Athosien pour une soirée ! » Au moins c’est une idée attrayante, je suis certaine qu’elle aime boire quelques verres sous ses airs de femme glaçon.
« Vendu. Vous avez intérêt à gagner », dit-elle avec humour même si ça n'y paraissait pas. « Alors je dirai un bras cassé et trois côtes. » Tout cela n'était pas très chrétien, mais qu’importe-je ne suis pas croyante et la militaire non plus.
« Je ne joue que pour gagner » dit-je amusée avec un clin d’œil complice, en sentant qu’elle rigolait malgré son air affreusement neutre. « Double fracture du bras, écorchures profondes sur les membres et un bel œil au beurre noir ».
« Pari tenu alors » dit la soldate en me tendant la main. Je fis de même la serra avec un peu de poigne.

Et ce fut sur ce parie macabre qu'elle fut appelée du regard par Karola, pour qu'elle aille couvrir les petites fesses de Ford. C'est une bonne idée de mettre un sniper au cas où Ford ne soit pas à la hauteur de sa fierté. Et puis, bon on ne va pas faire un combat équitable avec des barbares qui rêves de pilier, violer et trucider... Hors, elle revenue l'air peu satisfaite (autant que cela puisse se voir sur son visage), informant qu'on l'empêchait de sortir, super maman Karola alla râler auprès des casqué bleu. À la bonne heure c'est quoi encore ce bordel ? Mon regard alla sur les chevaliers en contre bas... Des petits groupes d'hommes se réunissaient. Ce n'est pas très bon ça... et Karola devait penser la même chose et elle fut retenue par un bras pour éviter qu'elle ne s'intéresse un peu trop à l'agitation du bas. De même, je sentie qu'on me retenait. Je retirai mon membre d'un geste brusque avec un regard noir. On ne me touche pas ! Le chevalier fut surpris, mais me lâcha qu'au moment où je fus un peu plus loin du rempart.

Tout alla un peu trop vite, le roi sortit dans l'espoir de nous rejoindre et un énergumène clama une étrange phrase ... gloire à qui ? à Xaras ! Mais c'est qui ce Xaras ? Cette voix criarde de petit frustré du slip était celle d'un des frères du roi, celui qui nous avait pris pour des espions. Tu m'étonnes, qu'il ne fut pas ravi de voir débarquer des étrangers alors qu'il préparait un coup d'état le salaud !

Sérieusement, en y réfléchissant bien...L'autre couillons de la lune là, il a été fini à la pisse non ? Faire sa révolution à la con en pleins siège ! Il en fait quoi des Traks après, des confettis ? Il espère que sa pisse les fasse fondre ? Non mais vraiment il en a qui ont le sens des réalités un peu étrange !

Bref, une pluie de flèche nous tomba sur la figure, je me jetai au sol, contre l'abri de fortune du muret, espérant qu'une flèche ne vienne pas me dire bonjour. Je ne vis pas vraiment Karola et Pedge se mettre en action, par contre j'entendis leurs armes, craché leurs pilules d'acier ! Je commence à avoir de sérieux doute, sur nos chances de survie sur cette planète... j'ai un peu l'impression que TOUS le monde veut nous tuer. Enfin, bon pour le moment, la personne à plaindre était le roi Barnn qui souffrait... comment ça, il souffre lui ? Le bouclier était censé le protéger des attaques extérieures... je levai les yeux vers celui-ci, qui était tombé non loin de moi... le spectacle était affreux, plus il se prenait des flèches plus, son visage se creusait de ride. J'avais l'impression d'assister à une ponction d'un putain de Wraiths ! Un chevalier de sa garde, lui donnait des coups d'épée, je ne sais pas encore pourquoi j'ai sorti mon arme et j'ai tiré sur l'homme... peut-être dans le fin espoir de sauver ma peau, puisqu'après avoir tué le roi, il allait bien commencer à charcuter le reste non ? Enfin bon, je pouvais m'estimer heureuse, de ne pas ressentir de peur à cause de ma particularité, sinon j'aurais eu la main tremblante. Là, ce fut d'un geste presque mécanique, que mon arme se leva pour enfoncer dans les nuages de la mort cet homme, traître de sa nouvelle fonction.

Des coups de feu, des coups d’épées des cris, des râles… cela pourrait faire un bon refrain à ma petite chanson non ? Bref, je m’avançai accroupie vers le roi, qui scintillait à cause de son bouclier vert. Il était souffrant et la vie allait le quitter sous peu. Je pris ses constantes vitales, aider de Coralie quand elle pue me rejoindre. En tout cas, ce n’est pas de ses blessures imaginaires qu’il allait mourir, mais bel et bien de vieillesse, s’il se prend encore des chocs… 25 ans… cela prit tout son sens en comprenant que l’objet des anciens était un bien étrange prototype. Ils ont des idées fumeuses mine de rien et comme pour faire style qu’ils sont sympas, ils refilent leurs échecs aux peuples primitifs qui les voient comme des dieux… non mais vraiment c’est quand même de belles petites putes.

Avec le bouclier actif, sur lui, je ne pouvais pas lui faire d’injection… et il ne pouvait rien avaler tant que celui-ci était actif. Je pris la main du roi, qui souffrait, lui donnant dans celle-ci des cachets anti douleur.
« Avalez ça, vous souffriez moins », même si à mes yeux cela était du gâchis. Il ne pouvait pas encore me parler, cela était vain, de la questionner sur ce Xaras et surtout sur notre « mission ». Il faudrait le bouger et le mettre à l’abris, pour qu’il se repose, reprenant de maigres forces.

La major venu s’enquérir de l’état du roi… mon regard se leva vers elle, d’un air mitigé.
« Mal, il va mourir de vieillesse prochainement. Il faudrait le porter dans la salle du trône, ou dans son lit, pour qu’il se repose » Je lui expliquai pour le bouclier, enfin mes analyses personnelles en tant que témoin de son fonctionnement vicieux.
« Et vous avez tué l’autre traite J’espère ? »

Je me levai, laissant Coralie, prendre soins de lui, elle était plus douée pour l’empathique que moi. Et ce jeune roi, en avait bien besoin. De toute manière, il n’y avait plus grande chose à faire. Je n’ai pas de fontaine de jouvence sous la main. En me relevant, je vis l’état de Karola, avec son carreau dans l’épaule… génial. Je m’occupai de la major, pour lui retirer la flèche et lui injecter l’une des piqûres magiques de Coralie avec les algues.

Après quelques soins minutieux, je partie faire un inventaire des morts.
« Je vais voir, s’il y a des têtes connus qui pourraient avoir besoin de soins » Je descendis donc les escaliers pour marcher dans la marée humaine de corps.

Mais quel bordel sans nom ! Sérieusement…regardez-moi tous ces petits cadavres frémissant et agonisant… j’espères qu’ils tiennent une fosse commune, car tout enterrer ça va être une galère sans nom. Bon, bah ma grande tu vas faire le sale boulot, tu vas voir qui est mort de connu là-dedans. Génial, je déteste l’odeur du gueux agonisant… En m’approchant, j’entendis un râle et je reconnu une frimousse… ah merde Ricko, c’est fait descendre comme un lapin ! Je m’accroupis vers lui, pour voir l’état de ses blessures, étant donné qu’il semble être le seul survivant dans ma zone. Mais à peine eu-je le temps de soulever les plaques de métal, qu’il m’attrapa par le bras, me faisant sursauter.
« Yé vé mourrir… Embrassez moi, mi amor… » il tente de me voler un baiser. Je reculai surprise... mais ce n’est pas vrai tous les même …
« Mais non gros benêt, laisse-moi regarder et je vais te tirer de là. Je t’embrasserai que si je dois t’achever d’accord ? »
« Hé… Yé pense qué cé serrait plou youdissieux de m’embrasser de souite… » semblait-il psalmodier un peu contrarié. Bah oui, tes sale tu es recouvert de sang, je n’ai pas envie de t’embrasser… je l’ignore royalement, commençant à regarder vers son armure et le reste de son corps. Il n’avait rien. Mon regard bleu azure se plissa et je mis ma tête au-dessus de la sienne avec un sourire contrarié.
« Tu sais ce que je fais au menteur ? »
Comme par magie, il se relève rapidement, reculant même. Oui va y recule, depuis quand un fier chevalier à peur d’une donzelle ? Remarque, vu la donzelle qu’il a face de lui, il est plutôt intelligent de prendre la fuite.
« Hé… A oui, yé né rien, miracle ! Merci beaucoup… »
Je me relève, croisant les bras… haha oui miracle, je vais t’en foutre du miracle moi… Vient là, c’est juste pour le forme, car je suis farouche comme dame.
« Eh bien tu ne le veux pas ton baiser ? » dis-je d’un air charmant.
Il semble hésité, remarque ça ne se refuse pas ce genre de chose…surtout avec le regard que je lui fais. Il s’approche de moi un peu effrayé, oui je sais, ils sont tous peur... belle caractériel, charismatique et intelligente ça fait débander les peu courageux.
Dès qu’il fut a porté je l’attrape, par le col, pour lui choper les lèvres et le mordre suffisamment fort pour le faire saigner. Je retenu un rictus quand je l’entendis couiner face à la douleur ressentie. Au début je voulais lui mettre un coup de boule, mais je me suis souvenu de cet élément de notre conversation au début. Je le relâche, un petit rictus charmant sur les lèvres.
« Par contre, moi, je mors mon chou ! »
Il recule un peu en se tenant les lèvres « Oui, bon Yé l'avais bien mérité cellé la »
« Bon viens, on va voir s’il y a d’autre survivant » Je hoche la tête, ramassant mon sac médical pour continuer l’inventaire et trouver le second frère du roi, celui qui ne l’avait pas trahi, (j’avais oublié son nom, donc il sera renommé : banquet) puisque celui-ci allait surement avoir une promotion. Mon espagnol coquin, me suivit et m’aida dans ma tâche, brave bête va !


© Starseed


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Jeu 5 Jan - 19:11

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Le Major et elle étaient d'accord pour que Pedge aille s'embusquer afin de soutenir Ford si le besoin s'en faisait ressentir. Entre temps, la jeune femme avait pris un sinistre pari sur les chances de ce dernier à s’en sortir avec plus ou moins de blessures. Ce n’était pas très reluisant, mais prise dans les commentaires cyniques et ironiques de la conversation qu’elle tenait avec la doctoresse blonde, elle se laissa aller à ce genre de gageure. Seulement quand elle prit son équipement pour suivre le fanfaron de service dans sa belle armure rutilante, on lui referma les portes de la citadelle au nez, sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle protesta, fit les gros yeux, exigea, mais on lui refusa, pire, on l'ignora même. Si elle détestait bien quelque chose, c'était qu'on ne la considère pas. Enfin, elle n'y pouvait pas grand-chose. Elle n'allait quand même pas risquer un incident diplomatique en braquant un de ces moribonds pour qu'il lui ouvre la porte. En plus de ça, elle n'était pas certaine que le type comprenne que ce qu'elle pointerait sur lui soit susceptible de le tuer si elle le décidait. Faire une démonstration sur l’un d’entre eux et ensuite reposer la question était hors de question. Elle n’était pas un mafioso, même si maintenant, elle se faisait du souci pour son frère d’arme. Elle revint donc vers sa supérieure, furibonde et contrariée, l’informant du coup de forban dont elle était victime.

Elles n’eurent pas longtemps à patienter pour comprendre le pourquoi du comment. De petits groupes se formaient dans la cour en contrebas des murailles sur lesquelles elles se tenaient. Karola voulu bouger mais un type l’empêcha de sa lourde main gantée. Pedge se crispa. Tout cela sentait la merde à plein nez et elle était certaine qu’on allait leur mettre le museau dedans. L’attitude du bonhomme ne plaisait pas du tout à la Sergent Maître, et ce devait être le cas pour la Major également puisque quand il essaya une seconde fois de l’empêcher de bouger, il reçut un bourre pif magistral avec la crosse du flingue, ce qui l’envoya voir trente six chandelles. En même temps, il commençait à devenir menaçant, avec son arbalète dans la main. C’était bien envoyé. Pedge avait déjà mis la main sur la détente de son arme, prête à l’utiliser contre cet homme s’il se montrait encore plus menaçant envers sa supérieure. Mais cette dernière avait réglé le problème, et maintenant, elle ordonnait plus ou moins à sa subordonnée de tirer dans le tas.

En effet, en bas, cela s’agitait très sérieusement. Des hommes tiraient à l’arbalète sur le roi qui venait d’arriver, tandis que d’autres commençaient à échanger des coups à l’épée. Coldrim hurla quelque chose, marquant ainsi le début de la rébellion, même si au regard du contexte, c’était surtout une mutinerie, voir une tentative de push. Pedge s’approcha du bord de la muraille et elle posa un genou à terre. A partir de maintenant, elle ne faisait plus qu’un avec son arme et avec les projectiles meurtriers qu’elle tirait. Elle raffolait du mode de tir en coup par coup que son M4 possédait. Une fois l’assise bien ferme, elle enchaina les tirs. Elle ne cherchait pas à tirer en pleine tête, loin de là. Les munitions étaient limitées et elle devait faire mouche à chaque fois. Le corps était assez large pour qu’à cette distance, elle ne le rate pas. Une balle ou deux dans le buffet faisait amplement l’affaire. Même si les malheureux ne mourraient pas sur le champ, généralement, cela les empêchait de continuer à jouer de l’acier. Bien entendu, les miliciens fidèles à Coldrim les prirent pour cible. Les carreaux d’arbalète pouvaient faire d’énorme dégât, aussi Pedge était bien contente de pouvoir se planquer derrière le demi-muret du chemin de ronde. Il fallait aussi se méfier des éclats de bois des traits qui venaient s’écraser sur la pierre alentours.

En parlant de ça, le Major Frei reçue un carreau en pleine épaule. Pedge grimaça, mais elle ne pouvait pas se porter à son chevet pour l’examiner. Elle devait d’abord rendre les lieux un peu moins tendu en éliminant un maximum d’ennemi de la couronne. Le roi se protégeait avec son artefact mais, tout comme un 4x4 lancé à 180 kilomètres heures sur l’autoroute, on voyait sa vie se dégrader aussi vite que la jauge à essence du véhicule. Et franchement, la jeune femme n’avait pas besoin d’aide. Elle avait encaissé le coup mais déjà, deux sbires rappliquaient vers elle pour la pourfendre de leur lame bien aiguisée. Pour sûr qu’ils couperaient le cochonou en fine tranche ces deux-là. L’allemande esquiva un coup, et alors que le type allait en placer un second, elle lâcha son arme et lui colla une béquille monumentale. Prit dans son élan, le chevalier tomba au sol et Karola récupéra son épée pour le tenir en respect. Seulement voilà, le second larron de la foire s’empressa de la prendre en traitre et Pedge fut contrainte d’ajuster son tir et de l’abattre sans autre forme de procès.

L’autre en profita pour se suicider sur la lame que le major tenait. Pedge ne comprenait pas bien ce geste, mais elle avait d’autres questions plus urgentes en tête, et surtout, l’agonie du bonhomme allait durer un peu, peut-être qu’elle pourrait lui demander pourquoi il avait fait ça quand la zone serait plus calme. Enf ait, à dire vrai, elle s’en foutait un peu. S’il avait envie de mourir comme un lâche, grand bien lui fasse.

« A vos ordres Major », grogna Pedge quand sa supérieure lui confia qu’elle descendait et qu’elle devait la couvrir. Le sergent maître mettait du cœur à l’ouvrage. Néanmoins, le temps que Frei descende, les combats s’étaient arrêtés, avec une nette victoire des pros Brann. Karola essayait de garder des prisonniers. Pedge la voyait parler avec la doctoresse, s’enquérant surement de l’état de santé du roi. Le pauvre vieux (et c’était le cas de le dire) était vraiment mal en point. Pedge gardait sa position haute, pour couvrir toute autre trace de rébellion éventuelle. Elle essuya sa joue sur son épaule, gardant son fusil d’assaut bien en main. Une fine coupure entaillait superficiellement sa peau, vestige d’un éclat de carreau. Rien d’alarmant. Elle avisa la belle blonde s'enquérir de sa caricature d'espagnol de chevalier, qu'elle finit même par embrasser. Cette fille était folle - et encore, Pedge n'avait pas remarqué, de la haut, qu'elle l'avait croqué.

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Lun 9 Jan - 0:22

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Coralie sursauta quand elle sentit quelqu'un lui donner un petit coup de coude, et pris une mine un peu contrite en découvrant Isia à coté d'elle, la regardant en lui faisant les gros yeux. Oui, Coralie avait parfois tendance à être un peu trop maternelle avec certains de ses patients. Il fallait bien reconnaître aussi qu'elle avait suivi Ford pendant plusieurs mois. C'était donc normal qu'elle s'inquiète à l'idée de voir tout les efforts du service médical réduit à néant en quelques instants à cause d'une guerre qui ne les concernait finalement en rien.

Mais bon, Isia avait raison. A voir comment il fanfaronnait avec sa belle armure rutilante, il était tout à fait heureux de son sort. Elle tordit le nez. Il fallait vraiment qu'elle arrête de se prendre la tête avec ses têtes de mules de militaires qui n'avait rien de plus pressé que de se jeter dans les emmerdes à peine rafistolés. Elle fut tiré de ses pensée par la discussion qui avait commencé entre Isia et Pedge. Elle se tourna vers elle, les yeux écarquillées de surprise. Étaient-elles vraiment en train de parier sur les blessures de Ford à l'issu du combat ? Elle secoua la tête en ramenant son attention sur ce qui se passait en bas des remparts. Et ne comprit pas ce qui se passait.

Elle entendit des cris derrière elle, des protestations, et en même temps, elle vit des archers « bleus » se mettre en position... et viser les remparts. Même si elle n'y connaissait pas grand chose en stratégie militaire, mais il lui semblait que ce n'était pas très logique que les archers visent les leurs au lieu de couvrir leur « champion ».

Heureusement qu'elle avait de bon réflexes. Son corps se jeta sur le sol, derrière les murailles juste quand les premières flèches s'abattirent sur eux. C'était quoi ce bordel ! C'était bien leur chance tiens, de débouler sur une planète inexplorée au beau milieu d'une guerre entre clan, doublé d'une révolution !

Tournant la tête elle vit le « vieux » roi recevoir plusieurs carreaux, mais il ne semblait pas blessé... juste qu'à chaque impact, il vieillissait un peu plus... elle se dit qu'elle avait vraiment dû se taper la tête plus fort que ce qu'elle pensait au fond de la rivière.

Karola et Pedge répliquèrent avec leurs armes automatiques, calmant les ardeurs des belligérants. Dés qu'un peu de calme fut revenu, Isia se précipita vers le roi pour l'examiner du mieux qu'elle pouvait. Après l'avoir ausculté et lui avoir donné quelques comprimés anti-douleur qui ne pourrait pas faire grand chose pour son cas, Isia laissa à Coralie le soin de prendre soin de lui pour aller s'occuper de Karola. L'infirmière vit sa supérieure utiliser une des seringues avec les algues. Elle se fit la réflexion que c'était une très bonne découverte, elle s'arrangerait pour en faire fabriquer d'autres et en faire mettre dans les paquetage des équipes d'exploration.

L'infirmière se secoua et laissa ses réflexes professionnels reprendre leurs droits. Elle s'occupa du mieux qu'elle put du roi jusqu'à ce qu'il puisse être transporté dans sa chambre pour s'y reposer ou y mourir.

Une fois le roi évacué, elle se releva et jeta un coup d’œil dans la cour. Elle était jonchée de corps, morts ou agonisants. Elle vit Isia passer de l'un à l'autre jusqu'à s'arrêter sur un en particulier. Coralie commençait à descendre les marches pour donner un coup de main à Isia pour secourir d'éventuels blessés connues, elle vit l'homme sur lequel Isia s'était penché se relever et la belle blonde s'approcher de lui et l'embrasser. Elle faillit éclater de rire. Des fois, elle enviait le coté un peu « handicapé du sentiment » de sa supérieure.

Du coup, Coralie se demanda se qu'était devenu Ezio. Et dans quel camp il était. Elle commença à se dire qu'elle détesterait découvrir ses beaux yeux sombres, vides et figés contemplant le ciel pour l'éternité, mais ressentit quand même le besoin de descendre jeter un œil dans la cour.

Il n'y avait pas de survivants dans la marée de corps de la cour, mais certains hommes en bleus se trouvaient debout à la périphérie, tenant en respects d'autres hommes en bleu. Encore une fois, elle laissa son regard errer sur leurs visages fermés, mais ne reconnu personne.

La jeune femme réalisa qu'avec toutes ses péripéties elle avait un peu oublié de se préoccuper du sort de Ford. Elle se tourna vers les portes, toujours closes. Elle s'avança un peu, se disant que peut être quelqu'un pourrait lui donner des nouvelles du jeune homme.

Un bras lui bloqua la poitrine. Elle perdit son souffle sans savoir si c'était de peur ou à cause du choc.

- « Ne vous approchez pas de la porte Dame Coralie. Les combats à l'extérieur ne sont pas encore fini, c'est dangereux ! »
dit une voix qu'elle reconnut.

Elle se retourna vers le jeune homme en ricanant.

- « Oui, c'est vrai qu'on est tellement plus en sécurité à l'intérieur ! »


La mâchoire carrée de l'homme se crispa et il lui rendit un regard peiné.

- « Vous ne risquez rien à l'intérieur. »

Coralie fit la moue en regardant le parterre de cadavres. Oui, c'est sûr, elle se sentait vachement en sécurité. Quoi qu'il en soit, elle ne pouvait pas faire grand chose de plus que de laisser Ezio la ramener sur les remparts. Avec un soupir, elle accepta le bras qu'il lui proposait.

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Lun 9 Jan - 19:51

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A me faire équiper de mon harnachement, je comprenais pourquoi on avait cessé de porter des armures pour guerroyer. Dans l'entrefaite, la réponse au défi nous était parvenue façon post-it médiéval : un message planté par une flèche sur la porte de la citadelle. Xaras, comme prévu, ne pouvait se défiler, donc le lieu du rendez-vous convenu et comme j'étais prêt, je suis sortit sur mon fier destrier. Un petit mot pour la postérité et je suis parti.

Je suis sûr que tous mes camarades doivent s'imaginer que je suis déjà sous enzymes, tout ça parce que, à cause de l'adrénaline et de mon enthousiasme, j'étais un peu fébrile. Je jetais un œil en arrière, et je vis Pedge et Frei en pleine discussion, puis le sergent-maître disparue de ma vue. Qu'est-ce qu'elles mijotaient ? Me gâcher mon moment ? Du coup je piquais des deux pour pousser l'allure de mon cheval à six pattes ! Devant moi les champs brûlés cédèrent la place à un no-man's land puis bien vite, trop vite ! La masse rouge de l'armée Tark me fit face.

J'avance et la masse s'ouvre devant moi, je comprends ce que Moïse et les hébreux ont pu éprouvés devant les murs d'eau de la Mer Rouge ! A ceci près que la mer elle, elle ferme sa gueule ! Là je parles pas de cris mais de vociférations ! De jolis noms d'oiseaux, des menaces et des insinuations sur ma virilité et mes mœurs sexuelles. Et que ça rigoles ! Et que que ça se moques ! Profitez-en les cocos ! Vous rigolerez moins quand j'aurais démonté la tronche de votre abruti de roi ! Soudain la foule s'efface : un cercle de terrain d'une dizaine de mètres de rayon a été dressé autour de moi, et de mon futur adversaire qui se fait attendre.

Je regardes tous les soldats qui m'entoure, dressé sur mes étriers dans un air de défi ! Je ne les craints pas et je comptes bien qu'ils le comprennent. Le sourire aux lèvres, je commences à entendre mon coeur battre à toutes vapeurs : l'adrénaline atteignait des plafonds dignes des sommets de Mars ! Je pris ma dose en main, prêt à me piquer la cuisse au bon moment ! Je reçut un coup dans le dos, j'en faillis lâcher mon arme secrète ! Je me retourne pour voir ce qui déclenche l'hilarité de mes spectateurs : fruits pourris ou merde animale ? Non, c'est une tête, celle du jeune courageux qui avait livré le message de Brann.

Je te jures que quelqu'un paiera pour ça ! Pour l'heure pardon pour ce que je vais dire : " J'aimais pas son genre ! " et sur un air de profond désintérêt je tourne le regard de ces yeux morts par ma faute en quelque sorte ! S'ils espéraient me démoraliser, ils en seront pour leur frais ! Je distingue un mouvement de foule et un homme commence à se distinguer et se rapprocher du cercle : la vache ! Il a l'air grand le bestiau ! Il rentre dans le cercle, ouais il est très grand ! Deux mètres minimum ! Le mec il porte une armure noire genre Dark Vador du moyen âge ! Là je me demande si j'ai bien fait d'accepter le combat, moi !

Et je remarques son équipement : une masse énorme et surtout, comme de bien entendu, un gigantesque bouclier avec, devinez quoi ? Une pierre verte des Anciens ! Il fend la foule de ces sujets et entre dans l'arène de fortune : " Quel nom devrons-nous graver sur ta tombe, vermine insolente ?" Petit à petit, le silence tombe parmi les soldats au bouclier noir sur fond rouge. Je regardes le géant en souriant, heureusement que je suis toujours à cheval, je gardes un peu de superbe malgré tout : " Ford ! Aiden Ford ! Chasseur de créatures de la nuit !" , comme ça j'espérais instiller le doute dans leurs esprits, ce sont peut-être des légendes mais la pierre est bien la preuve du passage des protecteurs, alors le reste doit avoir un fond de vérité, enfin, j'espères qu'ils pensent ainsi. Et là je m'enfonce ma dose dans la cuisse.

Un lit de rivière desséché recevant les premières gouttes de pluies d'un orage terrible ! Voilà comment je me sentais. Bon sang c'est pas croyable comme ça me manquait ! Je crois bien que les autres ont raison : je suis drogué ! Heureusement que maintenant je sais ce que donne le sevrage ! J'aimes bien ce que je ressent et je vais sûrement adoré comment je serais dans quelques secondes, mais je suis plus lucide sans. He ho ! Duconneau ? Quand t'auras fini l'introspection tu pourras peut-être revenir à la baston ? Ford ! Attention ! Le géant ricane et d'un coup il est prêt de moi et frappe de sa masse, les pattes de mon pauvre cheval.

Heureusement pour moi, mes réflexes sont maintenant décuplés et je sautes avant de me retrouver coincé sous l'animal blessé. J'espères qu'il croira à un coup de chance. Je sort l'épée du chef des pillards que j'ai occis plus tôt. La tenant à deux mains et comme si j'avais le mal à porter une arme hors de ma constitution, je frappes assez fort, pas au max mais de quoi le faire reculer et le surprendre un peu.

Vas-y ! Aiden ! Dégommes-le ce grand con ! Ouais, ben, pour de la surprise, lui aussi s'y connaissait : il n'esquiva pas, ne feinta pas, non, au contraire, il frappa de son bouclier à la rencontre de mon épée. Putain ce choc ! La matérialisation du principe de cause et d'effet. La pierre fit son boulot et je reçut un choc dans les bras si fort que je faillis perdre l'épée. Mais mon coup fit quand même son effet, je le vis ployer un peu et le regard perçant sous son casque trahissait de la surprise et de la colère : on rigolait plus hein !

Bon je gardais le sourire : " Pas mal pour un gringalet !", les deux rois maîtrisaient mieux le bouclier personnel Lantien que McKay, ce qui est normal, mais vu ce qu'il a fallut faire pour s'en débarrasser, j'ai du pain sur la planche ! Je dois briser la pierre, lui arracher le bouclier ou le surcharger, le tuer serait l'idéal ! Mais ça c'est une autre histoire ! Je vais continuer à jouer les gringalets qui cogne comme un sourd et viser la pierre. Brann est censé être un jeune homme mais il ressemble à son grand-père, donc je suppose que la pierre pompe la vitalité de son porteur. Xaras est roi depuis peu, donc, il ne doit pas avoir encore payé le tribut d'un tel artefact.

Par contre si son prédécesseur avait ce bouclier, le fait qu'il fut vaincu, indique que c'est un bon combattant ou alors, juste un type plus jeune face à un roi vieillissant. Je cogne et cogne encore ! " Avorton prétentieux ! " me lance ce Bif Tannen médiéval, et le voilà qui, en retour de bâton,pardon de masse ! Me balances des coups de fauche de sa masse. Il est colère le roi rouge ! C'est le moment de t'asticoter mon coco ! Jusqu'ici j'ai joué le gars un peu emprunté, dans une armure d'emprunt justement ! Alors j'ai commencé à esquiver les coups en sautant ou roulant au sol, comme si je ne portais rien de plus lourd qu'une chemise.

Tues-le ! Bordel ! Tu sais quoi faire, où frapper ! Montres à ce type qu'il n'est qu'un minuscule insecte face à la vraie puissance ! Oui, Ford, cesses donc ces enfantillages ! C'est indigne de toi ! Je vous emmerdes ! Je m'amuses ! Je sens mes veines gorgées d'enzymes et d'adrénaline, je n'ai pas été aussi puissant depuis ces derniers mois et je suis encore conscient de ce que ce pouvoir implique si je me laisse guider par des voix dans ma tête. Je suis bien pire que ce géant pathétique, bien qu'impressionnant ! " Mon roi voit rouge ? Moi j'y ai vu que du bleu !", je ris de ma blague facile, la montée d'enzymes dans les muscles et le cerveau, ça faisait du bien !

" Tu sais que je tues des créatures de la nuit ? Mieux, moi je m'en nourris ! Tu devrais te rendre tant que tu le peux encore ! Je saurais m'en rappeler quand je réduirais ce monde sous mon pouvoir !"

C'était de la provoc', bien sûr ! T'es sûr de ça Ford ? Euh ?... oui, je suis sûr ! Le roi Tark, lui, hurlait de rage sous les insultes et les esquives, pendant que ses hommes lançaient vivats et exclamations tout le long de nos échanges. Peut-être lancent-ils des paris ! Y en a-t-il qui finalement souhaitent ma victoire ? Xaras change de tactique et me charge pour me donner un violent coup de bouclier. Voir la rage du roi Tark réagissant à mes moqueries, me renvoya à celui que je ne voulais pas devenir, un monstre brutal et irréfléchi.

Me rappelant Teyla et ses exercices de méditation, je retrouvais mon calme et mon acuité à l'environnement. Je pris bien mon assise dans le sol, me remémorant les notions d'aikido qu'on m'avait apprises. Je prit le bouclier en main mais, au lieu de résister, je me laissa couler au sol en arrière, utilisant les forces combinées du bouclier personnel et de la puissante charge du roi. Un pied posé sur le ventre du monarque, j'entrepris d'éjecter le roi loin de moi en espérant que le choc l'assommerait et que je pourrais m'emparer de son bouclier géant.

Bien que mon action ne soit pas vraiment une attaque mais un défense, l'artefact agissait quand même, je sentis un craquement dans la jambe qui me servait d'appui et de catapulte. Le tyran et moi-même fûmes repoussés loin de l'autre. Bon j'en serais quitte pour boiter durant deux jours, mais en attendant, les endorphines me permirent de pouvoir resserrer les lanières de cuir des protège-tibia de métal de mon armure. Un plâtre improvisé, mais bon, à la guerre comme à la guerre ! Je ne m'attendais pas à ça, mais on dirait que le roi vient enfin de payer le fait d'être porteur d'un bouclier Ancien.

" On a des misères ? Tu t'attendais pas à ça ? J'imagine que d'habitude les bastons se terminent plus vite ! C'est quoi votre secret, à Brann et à toi ? Vous seriez pas frangins quand même ? Toi aussi t'es un jeunot de soixante balais ?"

Des mots pour occuper l'adversaire, qu'il reste enragé et plus trop lucide dans ces réactions. C'est l'amertume et l'aigreur d'une pauvre insulte que le roi me lança : "Tu riras moins quand je violerai les trois femmes qui t'accompagnaient !", dans un grognement et en se redressant un peu plus. Je souris, je devais lui montrer qu'il tapait à côté aussi sur le plan moral. Je secoues la tête de droite et de gauche, il tenta un coup d'estoc en prenant appui sur son bouclier, il avait l'air sonné. J'esquives en m'effaçant sur le côté, son dos est face à moi et son bras armé à portée de ma main. Je le saisis et accentue son mouvement vers l'avant, le parfait petit Steven Seagal ! Un bouclier c'est pas fait pour autre chose que parer les attaques, mais que se passe-t-il si on évites de frapper ? Si même, au contraire, on accompagne l'agressivité de celui qui porte l'artefact ? Peut-être que le pouvoir se retournera contre son porteur !

" Ben, disons que tu y arrives ! Le Major, elle est plus là pour me museler, alors je t'en pries ! La blonde ? C'est le médecin qui veut couper mes crocs, mes griffes et plus encore ! Alors là-aussi, fais-toi plaisir ! Y a bien la petite brunette, l'infirmière, elle est sympa et gentille, mais j'aime pas être gentil ! Alors, en fait, ta menace, je m'en bat les rouleaux !"

Je pars dans un rire dément, voilà pour la feinte et la provocation verbale ! C'est vrai ce mensonge, Aiden ? Moi je trouves des élans de sincérité qui m'étonnes de ta part. Je croyais que t'étais leur chiot fidèle ? Le roi Tark, se ramasse, normal ! j'aimes bien le grognement ! Moins le fait qu'il se relève et sembles décidé sur une nouvelle tactique. Il se cale bien sur ses jambes et, bouclier en avant, avance lentement en balayant l'air avec son énorme masse d'armes.

Je le regarde en souriant. Bon, il sait que l'armure me ralentie à peine, alors on va jouer : j'ôtes mon plastron et le lui lance violemment en pleine face. Puis serrant les dents à cause de ma jambe, je m'élance, mais là au lieu de manier l'épée à deux mains, je la lances en l'air pour saisir l'arbalète que j'ai emporté, tire vers le visage du roi et rattrapes l'épée au vol et frappes d'une seule main avec tout le potentiel de dégâts possible. Mais mes projectiles rebondissent sur la protection du bouclier et de sa gemme centrale. Et l'épée est envoyée loin de moi. C'en est trop pour Xaras : il pousse un cri de rage, balance sa masse à terre et me saisi le bras en le serrant avec force. "Je vais te crever, salopard ! "

Je l'avais bien énervé le Xaras ! Et sa poigne était terrible ! Mon corps, mes muscles saturés d'enzymes, résistent assez bien mais si je ne fais rien il va me le réduire en miettes ! Un bras coupé ça repousse mais il me faudra des jours pour ça ! Puisque l'attaque se concentrait sur mon bras, alors moi aussi je me mis à serrer quelque chose : le cou du géant ! Je serrais de plus en plus fort ! Enfonçant mes ongles, la douleur augmentait ma rage et mes forces. Soit le roi Tark mourait la trachée brisée, soit mon bras se romprait. J'espères que là, cependant, le joujou du roi va atteindre ses limites, dépassé entre une attaque passive de son porteur et une défense agressive de sa victime !

Le combat statique nous oppose durant une éternité. Puis la poigne du roi semble peu à peu plus lâche, mais de ma main je serres de plus en plus fort ce cou que j'espères broyer avant que ne craque mon bras. Je sent des craquements d'un côté comme de l'autre ! Le joujou du roi fait bien son job ! Mais notre duel doit prendre fin ! Je le regarde dans les yeux, je vois la rage qui l'anime s'estompée soudain, et la lumière de son regard qui s'éteint. Sa poigne se désserre, il me lâche et son bras retombe flasque ! , la pierre s'éteint elle aussi ! Il fait un petit bruit, je regarde le corps avachi du roi Tark, je rêve ou on dirait que l'armure flotte autour de son corps ! Je soulèves son casque et recules d'un bond, surpris : c'est un vieux cadavre qui me fait face, une momie dans une armure trop grande pour elle.

Tout autour, les soldats se sont tus. Le silence est lourd, je me prépare à une réaction d'agressivité quelconque. Mais en fait d'attaque, je perçois des acclamations, timides tout d'abord puis bien vite qui éclatent. Puis les soldats mettent un genoux à terre comme un seul homme et un cri est lancé, repris par des milliers de poumons fiers et heureux " Vive le nouveau roi ! "

C'est de moi qu'ils parlent ! Oh putain, oui ! Aiden ! On est les rois, en vrai ! On peut tout péter si on veut ! Vas-y ! Ordonnes la curée sur la citadelle ! C'est à ce moment que le cheval de Marhyan se rappela à mon bon souvenir : Je m'approchais, il souffrait, la masse de Xaras lui avait brisée deux jambes. Je ne pouvais me résigner à exécuter cet animal, comment s'appelait-il déjà ? Ah oui ! Ombre ! Je vis la pompe injectante sur le sol, j'eus une idée folle, mais mieux valait tenter une folie que le laisser dépérir ou le tuer ! Je pris une outre d'eau d'un des soldats présent, et piquait dedans avec l'objet. J'aspirais l'eau et quand j'en eu un peu je secouais le tout pour mélanger l'enzyme résiduel avec l'eau. J'obtins un liquide rouge vif, j'espérais que les propriétés régénératrices de l'enzyme, feraient merveille. Et que la dilution atténuerait les autres inconvénients.

Je piquais le cheval à l'encolure, le flattant en même temps ! " Mon vieux ! Je veux pouvoir te ramener à ta maîtresse en vie ! Tu vas te sentir bizarre pendant un petit moment mais tes os devraient se ressouder d'ici quelques heures, sois fort !" , je demandais des soigneurs avec ordre de s'assurer que l'animal serait bien soigné, avec pose d'attelles si besoin ! Ensuite j'ordonnais de sonner la retraite, d'envoyer des crieurs parmi les troupes pour confirmer mon ordre. Je pris aussi la résolution de renvoyer le corps du pauvre messager a ses proches avec de quoi payer des funérailles dignes d'un héros ! J'exigeais aussi que celui qui l'avait décapiter aille se constituer prisonnier auprès de la citadelle. Quant au roi Xaras, j'ordonnais que sa dépouille accompagne le messager défunt, avec tout son barda sauf le bouclier.

Ensuite je commandais qu'on retourne dans le territoire Tark, il y aurait des compensations à payer et un traité de paix a mettre en place. Je demandais de quoi écrire et adressais un message pour le Major ! Et dire qu'à la cité je ne suis pas digne de conserver mon grade tant qu'on à pas statué sur mon cas ! Et là, me voilà Roi d'une nation médiévale, dont j'ai hâte de percer les secrets !

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Ven 13 Jan - 22:14

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CITADELLE


AU COEUR DE LA FORET

Le chaos. L'odeur du métal. L'odeur du sang.

L'odeur de la mort.

Après cet affrontement, bref mais intense, des dizaines de cadavres ou de soldats encore agonisants gisaient dans la cours. Partout, les soigneurs faisaient de leur mieux pour s'occuper des nouveaux blessés, et les rebelles survivants étaient rapidement maitrisés et conduits en cellule, pour un interrogatoire qui allait s'avérer plus que musclé. Au milieu des corps, certains soldats erraient encore, désemparés de la trahison qu'ils venaient de subir. Pendant ce temps, Isia, quant à elle tentait de s'occuper du mieux qu'elle le pouvait du pauvre roi, devenu désormais un vieille homme aux portes de la mort. Celui-ci tentait tant bien que mal d'esquisser quelques mots, de prononcer quelques paroles, mais aucun son ne sortait de sa gorge.

Au bout de quelques secondes, son corps devint raide, et pendit mollement dans les bras de l'infirmière. Le roi Brann était mort.

La nouvelle se répandit rapidement dans la foule observant la scène, et une silhouette familière se découpa au milieu des soldats. Lordan se précipita vers le cadavre du roi, avant de s'en saisir, silencieux, impuissant face à tout cela. Il resta un long moment, comme paralysé, puis, reprenant ses esprits, il glissa doucement ses mains sur le visage de Brann pour refermer ses paupières. Puis, il le souleva délicatement, faisant face à la foule dépitée par ce spectacle. Au loin, comme pour respecter ce deuil, même les Tarcs s'étaient tus. Le combat d'Aiden était finalement terminé.

Regroupez les blessés, et incinérez les morts, sans distinction.


Puis, sans un mot de plus, il ramassa l'épée atlante encore au sol, la passa à sa ceinture, puis s'engagea dans le donjon avec le cadavre de son frère.

Le roi est mort, vive le roi.

Après quelques heures, et le temps pour Aiden de réorganiser les troupes Tarcs, les Atlantes furent de nouveau convoqués dans la salle du trône. Lors du retour du combattant à la citadelle, quelques acclamations furent lancés, mais bien moins joyeuses et nombreuses qu'à son départ. Partout, les soldats gardaient un regard bas, et une mine dépitée. Au loin, un immense brasero avait été allumé, où étaient incinérés les dizaines de corps résultants du coup d'état.

Ce fut Lordan qui accueillit le groupe, seul dans la salle du trône. Quelque chose avait comme changé en lui. Quelque chose s'était brisé. Son regard était assombri, mais il sourit du mieux qu'il put au groupe en ce levant du trône définitivement trop grand pour lui.

Mes chers amis. Vous nous avez sauvé d'une fin plus que certaine. Surtout vous, sir Ford. Ou devrais-je vous appeler, Seigneur Ford ?


Il toisa le grand guerrier de haut en bas, avant de poursuivre.

Nous devrons régler les problèmes de commandement des Tarks tôt ou tard. Je suppose que vous n'aurez pas l'occasion d'être à leur tête, une fois que vous serez de retour chez vous.


Il écouta ce que les atlantes auraient pu avoir à lui dire à ce sujet, puis poursuivit son discours.

Mon frère vous avait promis une récompense en échange de votre aide. Je ne puis vous le refuser après ce que vous avez apporté à notre peuple. Sébastian vous attend à l'extérieur avec des montures pour vous y guider. Je ne sais pas si vous repasserez par ici à votre retour. Sachez que vous serez toujours les bienvenues à la citadelle, et que nous vous devons beaucoup.


Puis, il s'approcha, avant de serrer la main de chaque membre de l'expédition, les remerciant à chaque fois personnellement pour leur contribution à la survie de son peuple. Puis, il retourna s'assoir sur son trône, laissant ses alliés prendre congé de lui.

Une fois à l'extérieur, ils furent en effet accueillit par le soldat bien connu, qui en profita pour faire un clin d'oeil à la jolie doctoresse. Une fois tout le monde en selle, chaque personne accompagnée de son propre cavalier, mis à part Pedge qui se fit attribué une jeune femme inconnue, le groupe se mit en marche vers le nord, en direction du campement déserté des Tarks.

La chevauchée dura bien une quinzaine de minutes, les guidant dans un bois où ils s'enfoncèrent de plus en plus profondément. Au bout d'un certain temps, le groupe de cavalier se mit à ralentir, jusqu'à s'arrêter complètement.

Nous y voila. Nous né pouvons pas vous accompagné plou loin. Cette endroit est maudit pour notre peuple, et il nous est interdit d'accès. Mais nous vous entendrons ici jusqu'à votre retour.


Il laissa les passagers descendre, avant de lever le bras.

Là, c'est tout droit, à cinq minoutes.


Il regarda le groupe s'éloigner, discutant à voix basse avec les autres cavaliers.

La forêt était dense tout autour du groupe. Visiblement, personne n'était venu ici depuis bien longtemps. Les Atlantes se frayèrent un chemin au travers des fougères, jusqu'à tomber sur une grotte. Celle-ci s'enfonçait sur quelques mètre, donnant accès à une lourde porte en métal, en partie recouverte par les fougères, close. Au moment où le premier membre du groupe possédant le gêne des anciens s'approcha, une douce lumière bleutée apparut dans la grotte. La porte s'ouvrit dans un petit sifflement, typique de ceux des portes d'Atlantis, révélant un couloir de cinq mètres de long, qui débouchait sur une grande pièce ovale. Au centre de celle-ci, un étrange appareil ancien, de la taille d'un DHD, alimenté par deux magnifiques E2PZ. Tout autour, différentes machines plus ou moins connues, que vous reconnaissez comme étant des ateliers de travail et de tests, ainsi que d'analyse. Au fond de la pièce, face à vous, il y a une chambre de stase, recouverte de buée. Sur la droite de la pièce, un ordinateur Atlante, affichant quelques informations en ancien :

"E2PZ 1 : 0%
E2PZ 2 : 47%
Etat du sujet : stable"

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
[/quote]

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 21 Jan - 21:41

Karola Frei
Malheureusement, l’état du roi était préoccupant et malgré tous les soins d’Isia, il finit par mourir. Karola avait observé la scène, impuissante et dès l’instant où le Brann avait rendu son dernier souffle, elle avait pu entendre autour d’elle ses loyales sujets s’émotionner de cette perte. Ce fut surtout le cas de Lordan, son frère qui accourut pour le pleurer. Cela ne dura pas longtemps cependant, en effet en tant que frère du roi, il était son successeur direct. Le sachant pertinemment, il finit par ramasser son épée et la foule le reconnut immédiatement comme son nouveau roi. Karola lui adressa un regard pour lui témoigner de son soutien. Alors qu’il finit par prendre congé, Karola se rapprocha de ses camarades.

- Est-ce que tout le monde va bien ?

A première vue, aucun d’entre eux n’avait été blessé pendant la mutinerie. Elle avait été touchée par un carreau d’arbalète mais Isia l’avait immédiatement soignée et il ne s’agissait que d’une grosse éraflure.

- Aidons-les à nettoyer tout ce bazar. Docteur, vous et Deltour faites votre possible pour soigner ces malheureux.

Proposa-t-elle avant d’elle-même se diriger vers des corps inanimés pour les transporter sur le lieu où ils seront brûlés comme l’avait demandé le nouveau roi Lordan. Heureusement, il y avait plus de blessés que de morts. Tous les mutineurs avaient été tués à l’exception d’un qui avait été embarqué et très certainement incarcéré. Dommage car Karola aurait aimé participé à l’interrogatoire. Le roi avait sans doute voulu ne pas les impliquer encore plus dans cette lutte qui ne les concernaient pas. A moins que ce dernier survivant ait été un témoin gênant… Karola n’eut pas le temps de réfléchir plus avant à l’éventuelle possibilité d’un coup monté de Lordan, une clameur s’éleva dans les airs, provenant de l’extérieur.

- Sergent, venez avec moi.


Avec Pedge à ses talons, elles montèrent rapidement les escaliers qui les menèrent sur le chemin de ronde et observèrent l’horizon. Le combat que menait Ford à l’extérieur contre le champion des Tarks était à présent terminé et ce premier été visiblement victorieux. Les deux femmes pouvaient le voir levant les bras au ciel, éructant de joie et acclamé par ses nouveaux sujets.

- Il va être intenable après ça…

Soupira la jeune femme qui faisait référence à son nouveau statut et à son égo un peu surdimensionné. Appelée à l’aide, les deux femmes redescendirent, laissant Ford et son nouveau peuple faire connaissance. Au bout de quelques minutes, on interpella Karola et on lui donna un message rédigé par ce dernier.

Aiden Ford a écrit:Salut Major ! Si vous entendez des trompes, pas de soucis, ce sont les Tarks qui se retirent, le nouveau Roi a ordonné la retraite suite à la défaite (et donc, la mort de Xaras ! Je suis toujours sous enztmes mais comme je suis blessé, c'est pas un mal et la régénération va écluser une grande part des effets de ce produit.

Je suis pas sûr d'être clair mais bon, je me lances quand même, je souhaiterais rester avec les Tarks jusqu'a le retour sur leur territoire, et tant que la monture de Marhyan n'est pas guérie. Mais si vous avez besoin de mes services, je reviendrais dès que vous le demanderez. J'ai demandé à ce que le corps du messager soit rendu a son peuple avec un dédommagement pécuniaire. Le responsable de sa mort est aussi du voyage, pour se rendre à la justice de ce bon Roi Brann !

J'espères que de votre côté vous allez bien et surtout que nos amis soufflent enfin ! Envoyez une flèche enflammée en l'air ou tirez un coup de feu si vous voulez que je reviennes à la citadelle mais je mettrais un peu de temps, j'ai une jambe cassée. Voilà ! Ah oui, le Roi Tark avait un bouclier avec une pierre verte, mais notre affrontement semble l'avoir vidée de son énergie. La dépouille de Xaras suit le corps du messager, j'ai pensé que les habitants de la citadelle apprécieraient de voir que leur cauchemar est bien fini et que le Docteur Laurence aurait tout bénéfice à étudier un type exposé à un tel artefact.

Voilà ! Lieutenant Ford, terminé !



P.S : Au fait ! Le nouveau Roi Tark, c'est moi !

Pas forcément ravie, Karola grimaça. Compte tenu des récents évènements concernant Ford, du fait qu’il était toujours à l’essai et que de surcroît il venait tout juste de s’injecter de l’enzyme, elle ne pouvait tout juste pas le laisser vagabonder dans la nature comme bon lui semblait. Elle interpella alors un des chevaliers de Lordan et lui demanda de se rendre sur le chemin de ronde afin de tirer en l’air une flèche enflammée afin de rappeler Ford à l’intérieur de la forteresse.
Puis les portes du donjon s’ouvrirent et tous les atlantes furent convoqués par le nouveau roi. Ils durent encore attendre un peu le retour de Ford avant de s’engouffrer dans la salle du trône. La mine grave mais un léger sourire sur le visage, Lordan les accueillis. Karola le salua et écouta attentivement son discours qui visait à les remercier pour leur aide et à les récompenser. Pour cela, il allait falloir qu’il se rendre dans un endroit un peu reculé du royaume où ils récupéreraient leur récompense.

- Merci votre Majesté. Nous vous souhaitons bon courage et nous tenons à votre disposition si vous avez besoin d’aide.

Après tout, les bons comptes faisaient les bons amis et face à la menace des Wraiths et des Geniis il était toujours bon de se faire encore plus d’alliés. Après un dernier salut, les terriens quittèrent la salle du trône pour retrouver le fameux Sebastian et quelques autres chevaliers dans la cour. On leur présenta à tous une monture et leurs cavaliers respectifs les aidèrent à monter sur les chevaux. Karola attrapa fermement la main d’Oliver et sans trop de mal, se mit assise avant que ce dernier ne grimpe dessus également. Contrairement au premier voyage qu’ils avaient fait ensemble, elle évita soigneusement le contact physique avec lui, en tout cas elle ne s’avachit pas contre son dos.

Pendant le quart d’heure que dura la chevauchée, les deux ne s’adressèrent pas la parole. Karola était plongée dans ses pensées se demandant bien ce que pouvait bien être cette récompense. Elle demeurait un peu sur ses gardes car cela pouvait toujours être un piège. Après tout ils n’avaient pas eu le fin mot de l’histoire et n’avait eu qu’un son de cloche. Ford pourrait peut-être leur donner de plus amples informations une fois de retour sur Atlantis.

Les cavaliers finirent par s’arrêter à la bordure d’une forêt touffue. Sebastien leur fit savoir qu’en raisons de leurs croyances, ils ne pourraient guère les accompagner jusqu’à l’endroit où se trouvait leur récompense. Il leur désigna une direction puis laissèrent les Atlantes s’enfoncer dans la forêt. Karola attrapa son arme et alluma la lampe torche dont elle était dotée. Elle espéra qu’il ne s’agissait pas d’un piège car elle avait épuisé la plupart de ses munitions tout à l’heure.


- Sergent, fermez la marche. Vous autres, soyez prudents. J’espère que ce n’est pas un piège…


Très prudemment, ils s’engagèrent tous sous le couvert boisé. Il leur fallut de temps en temps découper ou défrayer le chemin car la nature avait repris ses pleins droits ici. Ils n’eurent pas trop de mal à découvrir l’entrée d’une grotte car un ancien chemin demeurait au sol et elle se trouvait là où Sebastian le leur avait indiqué.

Avant d’entrer à l’intérieur, Karola balaya l’obscurité de sa lumière et ne vit rien de dangereux au premier abord. Elle se tourna alors vers ses camarades et s’adressa en particulier aux civils ;

- J’ai un mauvais pressentiment. Si vous désirez rester ici, je ne vous en voudrais pas. En tout cas, si vous décidez d’entrer, je veux qu’au moins signe suspect vous sortiez immédiatement. Ford je compte sur vos supers-pouvoirs pour nous prévenir si vous détectez quoique ce soit d’anormal.

Elle ne voulait surtout pas que les civils prennent des risques pour rien. Elle finit par se retourner et s’engagea dans la grotte sombre. Cela devait faire des années que personne ne s’y était rendu, l’odeur forte de renfermé et l’humidité ambiante en témoignaient. Ils finirent par déboucher sur une lourde porte. Karola tendit le bras pour la débarrasser des mauvaises herbes, la grotte s’illumina alors soudainement suivit par l’ouverture de la porte.

Un couloir s’étendait devant eux, il n’était pas très long et au bout, ils débarquèrent dans une salle illuminée où y était entreposé du matériel visiblement Lantien. McKay se mit immédiatement à aller observer tout ceci.

-Voilà peut-être la raison pour laquelle les appareils électroniques ne fonctionnaient pas..


On découvrit également deux E2PZ, l’un d’eux semblait toujours en état de marche, ce qui sembla ravir McKay. Quelqu’un attira alors l’attention de Karola et elle se dirigea vers un caisson de stase recouvert de poussière et de buée. Il y avait quelqu’un à l’intérieur. Intriguée, la jeune femme passa sa main dessus pour enlever la buée et en découvrant ce qui s’y trouvait, elle porta immédiatement son arme en joue. Il s’agissait d’un Wraith.

- Surtout ne touchez plus à rien !

Ordonna-t-elle de crainte que cela ne réveille le Wraith. Ses yeux se posèrent sur un écran sur lequel des données apparaissaient. Comme elle ne parlait pas l’ancien, ce fut McKay qui lui fit la traduction. L’un des deux E2PZ était bien à plat tandis que l’autre était à moitié vide. L’écran indiquait aussi la stabilité du sujet. Autrement dit, ils se trouvaient dans un laboratoire d’étude.

- Je me demande de l’E2PZ ou du Wraith, lequel est notre récompense… ?

Dit tout haut Karola ironiquement. Dans tous les cas, ils ne pouvaient pas prendre le risque de désactiver le caisson auquel cas il leur faudrait faire face à la créature qui devrait être en forme après avoir dormi aussi longtemps.

- Je ne veux pas prendre le risque de ramener un E2PZ sur Atlantis alors qu’un Wraith sommeille ici. On ne sait jamais, son réveil pourrait alerter ses congénères. Sauf si McKay trouve un moyen d’éviter cela sinon, nous rentrons sur Atlantis pour décider des suites à donner à tout cela.

Prudente, Karola préférait prendre l'avis de ses supérieurs et faire appel à des experts et à plus de main d'oeuvre. Et puis ils avaient mené un dur combat aujourd'hui, ils méritaient de prendre un peu de repos.

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Rodney McKay
Responsable scientifique
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Mar 24 Jan - 22:11

Rodney McKay
Citadelle

Feat Karola Frei, Isia Taylor Laurence, Coralie Deltour, Aiden Ford, Pedge Allen


L
es choses avaient rapidement dégénéré. D'abord, la citadelle était assiégée, et un combat se préparait dans les rangs ennemis. Puis, il y eu ce coup d'état au sein de la forteresse. Peu d'endroits devint sûrs, et rapidement, je me mis à couvert comme je le pus, gémissant à cause de ma cuisse endolorie. Les guerriers se lancèrent dans la bataille, et les Atlantes les aidèrent comme ils purent. Je ne fis pas exception, tentant d'abattre quelques assaillants même si je n'étais pas un excellent tireur. Au moins, je faisais quelque chose de bien, comme sauver ma peau et celle des autres. Une fois la situation maîtrisée, le calme revint, ainsi que des images d'horreur. Des corps ensanglantés partout, des blessés dont certains agonisèrent en hurlant de douleur. Une vision de cauchemar. Au moins, tous les membres de mon équipe étaient sains et saufs. Par contre, le roi Brann était en mauvaise posture. Comme les explications qu'il avait donné un peu plus tôt, j'eu la preuve du fonctionnement de son bouclier personnel. Certes l'objet le protégeait, mais à quel prix. Comme un wraith qui aspire l'essence vitale d'un humain. L'homme avait beaucoup vieilli en quelques minutes, et malgré les soins prodigués, il mourut de vieillesse. Ce qui était incompréhensible. Qui avait bien pu créer cet objet de malheur ?

A
lors que le corps du roi défunt fut emmené à l'abri des regards, Lordan nous reçut et nous parla de la récompense promise. Après l'avoir salué, nous rejoignîmes Sebastian et les autres cavaliers dans la cour, dont Aelys, qui nous attendaient pour nous accompagner. La jeune femme blonde me sourit en me voyant, et ce fut naturellement que je me dirigeai vers elle, sans savoir pour quoi en fait. Je l'aimais bien, c'est tout. Après quelques difficultés à monter sur les étranges montures, nous quittâmes la citadelle pour nous enfoncer dans la forêt. En chemin, Aelys entama la discussion avec moi, ce qui me détendit et me fit un peu oublier les événements qui venaient de se dérouler. Quel plaisir de discuter avec elle. Certes, elle n'était pas aussi intelligente que Samantha Carter, mais elle était très gentille et d'une compagnie très agréable. C'était rare dans mon entourage, il fallait l'avouer.

L
es cavaliers finirent par s'arrêter, nous devions continuer seuls. Chouette, c'était très rassurant tout ça. L'un après l'autre, nous poursuivîmes le chemin dans un silence angoissant, jusqu'à arriver à une grotte. Karola s'arrêta, inspecta les alentours, et demanda aux civils de rester en arrière s'ils le souhaitaient. Bien que ma conscience hurlait de rester dehors, ma curiosité la surpassait. Après tout, nous allions peut être enfin découvrir pour quelle raison tout notre équipement était déréglé sur cette planète. Prenant mon courage à deux mains, je suivis le Major, jusqu'à ce que cette dernière active une lumière et l'ouverture d'une porte. Après avoir parcouru un couloir, nous arrivâmes dans une étrange pièce, où trônaient différents appareils Lantiens en état de marche. Ce qui était bien étrange. Quelques consoles par ci par là, un caisson de stase au fond, et ... non, impossible, mes yeux me jouaient des tours. Pas un, mais deux E2PZ. Voilà ce qui alimentait ces appareils. Aussitôt, je baissai mon arme et je me dirigeai vers la console principale pour l'étudier. D'après les données, l'un des E2PZ était à plat. Mais pas l'autre. Mon sourire s'illumina alors.

"C'est incroyable. Cet E2PZ est chargé presque à moitié. C'est inespéré d'en trouver un ici. Un énorme coup de chance. Dommage que l'autre soit à plat".

T
andis que je me comportais comme un vrai gosse pendant la matinée de Noël, Karola se dirigea vers le caisson de stase. Toutes ces informations étaient très intéressantes, et je passais d'une console à l'autre, traduisant tout ce que je pouvais. Certains appareils étaient destinés à de la recherche, de l'analyse et des tests. Une salle d'expérience en fait. Les Lantiens se servaient-ils de cobayes ici ? Et pourquoi ?

"Le bouclier du Roi Brann a peut être été crée ici".

J
e fronçai les sourcils, quelque chose me traversa l'esprit. Je sortis aussitôt la tablette de mon sac, et la mis en marche. Comme je l'avais soupçonné, l'appareil fonctionnait dans cette salle. Rapidement, je branchai la tablette à la machine et commença à étudier les données.

"Mmmhhhh, très intéressant".

S
achant que les autres attendaient de meilleures explications que ça, je poursuivis mes recherches tout en leur expliquant.

"On est dans un laboratoire des Anciens, il semblerait même que ça soit l'un des derniers qu'ils ont crée avant leur disparition. Ils faisaient des recherches pour contrer les wraiths, comme d'habitude, et ils ont trouvé plusieurs choses à utiliser. Comme le bouclier de Brann, ils ont fusionné la technologie Lantienne à celle des wraiths pour le fabriquer, mais je ne sais pas encore comment ils ont fait. Bien que je ne comprenne pas vraiment l'utilité d'un tel bouclier pour son porteur".

D
'autres données concernant les boucliers modifiés attirèrent mon regard, et je m'empressai de tout transférer sur ma tablette pour les étudier plus tard, avant de continuer mes explications.

"Cet appareil" dis-je en désignant la machine au centre de la salle, "c'est un prototype créé par les Anciens. Il émet des ondes électromagnétiques, c'est ça qui dérègle tous nos appareils, sauf ici. Il semblerait que les Lantiens aient fait leurs expériences pour tenter de gagner la guerre en fabriquant des armes, mais en vain. Pour une raison qui m'échappe, ils ont tout simplement disparu en laissant tout en plan".

A
près avoir téléchargé tout ce que je pouvais, je débranchai la tablette, et je me dirigeai vers une autre console pour y étudier aussi les données. J'étais complètement euphorique, mais ce qui me réjouissais davantage, c'était cet E2PZ à ramener à la maison.

"Fascinant, tout ça est vraiment fascinant. Ils auraient peut être pu gagner la guerre, alors pourquoi avoir tout laisser tomber comme ça ?" lançai-je à voix haute pour moi même, n'ayant que faire d'avoir un public qui écoutait mes théories sur cet endroit.

S
oudain, Karola nous ordonna alors de ne plus toucher à rien. Pourquoi ? Me priver de toucher à ces merveilles, ça ne va pas la tête ? Il y avait encore beaucoup à faire. Je finis par m'avancer vers le caisson, me trouvant alors à côté de Frei, et je vis également le wraith endormi. Oh non, impossible. Qu'est ce qu'un wraith faisait ici ? Pourquoi était-il en stase ? Vu ce que je venais de découvrir, c'était en fait normal qu'un spécimen vivant se trouve ici. Il était le cobaye. Alors que la jeune femme demanda à ce que l'E2PZ reste ici pour ne pas réveiller le wraith, je secouai la tête, étant contre son idée. Bien sûr, je fis mon rabat joie, mais il y avait de quoi.

"Non non non, on ne peut pas partir comme ça. Les E2PZ ne tombent pas du ciel, et nous avons de la chance d'en avoir trouvé un à moitié chargé, ce qui est bien plus que ce que nous avons. Qu'est ce qui nous dit que ce wraith ne va pas mourir une fois débranché ? Même s'il est en stase, il suffit de le tuer dès que le caisson ne sera plus connecté. Nous avons besoin de cet E2PZ".

A
u diable de savoir si la planète avait besoin de cette source d'énergie ou non. Après tout, j'ai déjà voulu dépouiller une planète de gamins pour un E2PZ, alors ce n'était pas ce monde qui allait me faire culpabiliser au détriment de notre survie. Quoique, avec Aelys dans les parages ... Cependant, comme le disait Karola, il y avait plusieurs facteurs à prendre en compte à ce sujet. Et bien que j'avais furieusement envie de ramener cet E2PZ, je dus me résoudre à reconnaître qu'elle avait raison.

© Starseed

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Mer 25 Jan - 10:09

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Pendant l'attente de la réponse du Major j'en profitais pour me rendre dans la tente de Xaras en convoquant les érudits présents. Je trainais le bouclier avec une chaine : pas question de poser les mains dessus, oh mes voix me hurlaient de le prendre ! De devenir invulnérable, j'avais résisté à une explosion, à la noyade, à l'hypothermie, Beckett l'a dit lui-même j'étais mort pour les connaissances humaines et pourtant je suis revenu a moi ! Plus tard ce sont des balles quon a tiré sur moi, sans effet, la ponction wraith est inopérante (c'est pourquoi ils attendent que ceux qui se droguent à l'enzyme soient sevrés ) leur paralysant est innéfficace ! Bref avec moi la pierre aurait plus de puissance qu'elle n'en à jamais eu et moi je saurais résister au contrecoup ! C'était tentant !

Les "érudits" firent leur entrée, tremblants et un peu inquiets, Xaras était un tel tyran qu'ils s'imaginaient sans doute que son vainqueur serait pire encore ! Je leur fit un sourire, et les invitais à s'asseoir, je fis de même sur le trône de campagne immense du feu roi des Tarks :

" Ne craignez rien ! Je ne suis pas là pour vous trancher la tête ! Je voudrais plutôt que vous regroupiez tout ce que vous avez sur votre histoire et l'histoire de ce bouclier ! Je ne suis pas Tarks mais je suis votre Roi ! Et en tant que tel j'ai à cœur de faire le bien de mon peuple. Pour ce faire je dois en savoir le plus possible ! Vous n'aurez jamais de roi plus fort que moi !

Ils semblèrent soudain plus légers et leur visage s'éclaira, Xaras ne devait faire appel qu'à leurs connaissances médicales. Ils parlèrent tous en même temps et j'appris pleins de légendes et d'histoires mythiques : les grandes batailles des Tarks et leurs victoires sur leur voisin bleu ! Ils parlèrent de la grotte merveilleuse, du repaire de la créature de la nuit et sans doute comme ça toute la nuit si un soldat n'était venu m'informer de l'envoi de la flèche enflammée : Maman rappelle Medor !

J'ordonnais aux "savants" de s'assurer que le cheval de Marhyan serait bien soigné et qu'il soit clair que si je remarquais un petit bobo sur l'animal il y aurait des têtes à tomber. J'ordonnais aux troupes de se retirer derrière nos frontières et de m'attendre je reviendrais après mon sommet avec le Roi Brann. Puis je pris la route du retour trainant le bouclier derrière moi, et mon armure sous le bras, en serrant les dents à chaque pas sur ma jambe cassée. J'obliquais vers les champs et choisi une portion bien fournie en plants. Là je creusais une ligne et d'un coup y enfonçait le bouclier au moins des deux tiers. d'ici mon retour personne ne parviendrait a l'en sortir tout seul.

Je regagnais la Citadelle, pour y voir un triste spectacle : de nouveaux cadavres, de nouveaux blessés, je fus acclamé en héros par ceux qui en avait la force, mais je ne fus pas accueillit par le Roi Brann, mais par Lordan, triste et grave, j'appris à cette occasion la mort du vieux jeune roi, victime de la conspiration de Xaras et de la trahison de son propre sang ! Je demandais à Lordan si je pouvais me recueillir sur la dépouille du Roi afin de lui présenter mes hommages. Seul en compagnie de ce vieil homme qui m'avait si bien traité, je me sentis soudain pris d'un terrible crise de tristesse, j'ai pleuré je n'en ai pas honte.

Certains diront que c'est la tension de ces années qui s'évacuaient, moi je crois que c'était de la tristesse pour ce Roi mort, sans doute sans savoir que son champion avait triomphé, sans voir son peuple enfin libre de la menace Tarks, ce Roi mort en croyant que sa famille l'avait trahit ! Ou alors était-ce des larmes de regrets de tout ce temps perdu et gâché à courir de portes des étoiles en portes des étoiles pour m'empoisonner avec le meilleur fortifiant de l'univers. Des larmes de colère pour avoir lutter pour rien, pour devenir un roi qui doit demander la permission pour sortir de la cité des "protecteurs", pour qu'une carrière exemplaire et une vraie abnégation soit déconsidérer par la faute d'entités extra-terrestres.

Bon, j'ai pleuré mais celui qui dit qu'il m'a vu tirer une larme je nierais tout en bloc ! Bon une fois ceci fait je suis allé voir Isia et Miss Deltour pour me faire examiner : " Bonjour mesdames ! Si vous avez du temps j'aimerais bien que vous me disiez comment ça va !"

Isia me regarde, commence à m'ausculter avec Coralie.
«Vous avez une jambe cassée vous ne sentez pas ? » Elle regarde Coralie d'un drôle d'air «la jambe écrasée proche de la rupture de l'os et le reste des petites griffures et des bleus. Mais sinon tout va bien», le cynisme affiché du docteur blonde, me fit sourire. Coralie rendit son regard a Isia. Vu les blessures que j'avais récolté pendant mon duel. Elle secoua la tête en pinçant les lèvres, marquant un certain désaccord avec ce qu"elle voyait ici et sa pratique quotidienne. En soi, c'était plutôt une bonne chose que je soit aussi résistant dans les circonstances actuelles, mais la jeune femme semblait commencée à se dire que le retour à la citée et la reprise de mon traitement de sevrage allait être compliqué. Elle semblait penser que même la toute petite dose que j'avais été autorisé à prendre pour garantir ma victoire contre l'autre sauvage avait visiblement foutu en l'air des mois d'efforts de sa part.

Je posais la main sur son épaule et avec un sourire rassurant je lui dit : " Vous faites pas de mouron, Miss ! Je suis pas le sauvage craignant pour sa vie que vous avez connu ! Le fait d'être revenu ici au lieu d'avoir envoyé toute la troupe sur vous en est une preuve ! Ne craignez rien, votre patient préféré va bien !" je lui caresse le bout du nez du dos de l'index et retourne vers le chef de notre équipe : " Monstre Ford au rapport ! Major ! "

" Je vous écoute "chaleureuse et avenante comme d'habitude !

" Xaras est mort ! Les Tarks se retirent et j'ai appris des histoires légendaires qui font référence à la pierre verte des Tarks ! ", je remarque que les deux soldates ont des blessures, normal si elles se sont battues : " Et vous Major ? Pas de gros soucis ? "

"Tout ceci à l'air fantastique Ford. Pour notre part nous avons du faire face à une mutinerie mais comme vous pouvez le constater, nous sommes parvenus à la stopper avant qu'il n'y ait de gros dégâts. Malheureusement le roi Brann est mort et c'est son frère le roi Lordan qui lui a succédé." Elle prends une pause puis demande : "Les Tarks vous ont-ils dit qu'elle était la cause de cette attaque ?''

" A part la folie du roi ? Je n'ai pas eu trop le temps de causer avec eux ! Mais il semble clair que les Tarks ne voulaient pas vraiment se battre, je penses que vos mutins sont plus au courant !", je suis un peu perdu, on me rappelle à peine le combat fini et il faudrait que j'ai pu récolter autre choses que les contres de Grimm ? " Je demanderais plus tard aux savants Tarks ce qu'ils ont sur les protecteurs, ils doivent déjà le faire comme je l'ai ordonné !", un silence " Le Roi Lordan veut nous voir ?"

Karola hocha la tête en écoutant ma réponse tout en semblant dubitative.
"Il s'entretient avec ses chevaliers, ils nous recevra dès que possible. En attendant, j'ai proposé notre aide pour débarrasser la cour et soigner les blessés."

" Je vais me débarrasser de mon attirail, un brin de toilette et je donnerais un coup de main, en boitant !", je lui fis un petit sourire en me touchant le tibia gauche

"Merci Ford et bien joué"

" A votre service Major !"

Et je me diriges vers les salles de bains du lieu, ou du moins ce que ici on appelle ainsi. J'ai la surprise d'y retrouver Marhyan, elle est en tenue "décontractée", une tunique de cuir cloutée mauve, un pantalon du même matériau et sans son fourreau d'épée. Je lui fais un salut genre Hollywood refait l'histoire et lui demande :

" Madame ? Faites excuses je croyais cette salle déserte, il faudrait que j'enlèves tout ça et que je me laves un peu, mais si vous comptiez y allez, je me retires et j'attendrais plus tard !"

Elle sourit et fait une révérence avant de frapper dans ses mains : une ribambelle de servantes déboulent et détachent ma panoplie de chevalier extra-terrestre ! Je commences à me sentir gêné, je suis un brave américain malgré tout ! D'autres arrivent avec des baquets d'eau fumante et les versent dans un bassin de pierre creusée dans cette pièce. Marhyan répond :

" Mon Seigneur Ford ! Majesté ! Le Roi Lordan m'a mandé auprès de vous pour que votre séjour en ces lieux soit le plus agréable possible. Il faudra parler traité de paix, accords commerciaux et vous avez laissez entendre que vous payerez une compensation pour nos pertes ! La famille du messager vous remercies du geste que vous avez eu pour elle et leur fils. Le coupable est en geôle et notre justice le punira comme il se doit."

Pendant ce temps les jeunes servantes en arrivèrent à mon uniforme, j'eu toutes les peines du monde à conserver mes habits : " Dame Azurhleo ! Pour vous ce sera toujours Aiden ! Et ne le prenez pas mal mais dans mon monde, on prend ses bains seuls ou avec son aimée, c'est incorrect pour un homme d'être nu devant d'autres femmes, surtout s'il est le seul dénudé !", les jeunes filles pouffèrent et d'un coup ! Hop toutes à oilpé ! Même Marrhuan fut désapée, et woah hou ! Dois-je dire ! A ce moment du récit je dois bien m'arrêter un moment !

Imaginez ! Un type en cavale depuis des années, toujours a donf' ! Pas trop le temps de se reposer et plutôt malchanceux côté sentiment. Il repique à son addiction, un coup seulement et pour la bonne cause, je me rabattrais sur l'adrénaline pour compenser ! Donc là le gars est sous enzymes, il vient de se battre contre un géant et la technologie des anciens, il a vaincu, il est roi d'un peuple et champion d'un autre. Et là il a une dizaine de femmes ou de jeunes femmes toutes plus belles et fraiches les unes que les autres, dont le sosie en mieux de Scarlet Johansson, bon, il fait quoi le type ? Il fait un truc trop cool pendant une heure et demie interdit au moins de dix-huit ans !

C'est donc le cœur léger et vide de toutes tensions que je vins me mêler aux triste travail de nettoyage de la cour du château. Pour rattraper mon retard et malgré les attelles et le cataplasme que Marhyan avait insisté à me faire poser. Je portais plusieurs cadavres à la fois, transportais un madrier qui aurait occuper plusieurs hommes et aider ainsi à dresser le bûcher funéraire, hors des murailles de la citadelle. Et arriva le moment de discuter avec le Roi Lordan !

C'est un Lordan, effectivement plus grave, écrasé par ses responsabilités soudaines, un homme qui avait perdu à jamais sa joie de vivre, un homme qui avait perdu un frère par la traitrise d'un autre. Mais qui fit cependant bonne figure en nous recevant dans la salle du trône ou du conseil j'ai jamais bien sut :
Mes chers amis. Vous nous avez sauvé d'une fin plus que certaine. Surtout vous, sire Ford. Ou devrais-je vous appeler, Seigneur Ford ?, il me regarda un moment, semblant me détailler des pieds à la tête, puis il repris :

Nous devrons régler les problèmes de commandement des Tarks tôt ou tard. Je suppose que vous n'aurez pas l'occasion d'être à leur tête, une fois que vous serez de retour chez vous.

" Pour vous Roi Lordan ! Ce sera toujours Aiden ! Je penses rester Roi pour le grand bien de vos deux peuples, je suis toujours le champion du Roi Brann, et j'espères que j'aurais l'honneur d'être votre ami ! " Je m'avançais et m'agenouillais en signe de respect, Puis me relevais avec un sourire grave : " Mes engagements sont multiples et je comptes bien les honorer, mais jamais je ne vous abandonnerais une fois la récompense obtenue, pour moi, ma récompense est déjà obtenue deux fois !"


Honorant les engagements de Brann, Lordan continua :
Mon frère vous avait promis une récompense en échange de votre aide. Je ne puis vous le refuser après ce que vous avez apporté à notre peuple. Sébastian vous attend à l'extérieur avec des montures pour vous y guider. Je ne sais pas si vous repasserez par ici à votre retour. Sachez que vous serez toujours les bienvenues à la citadelle, et que nous vous devons beaucoup.

Là-dessus nous sommes sortis pour retrouver nos compagnons de notre arrivée ici et nous sommes partis sur leurs étranges chevaux pour le nord vers un lieu inconnu.


------------- Fin de la première partie -------------




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Sam 28 Jan - 16:56

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L'état de Ford à son retour laissa Coralie pantoise. Il s'était pointé comme une fleur devant Isia et elle pour se faire ausculter, alors que dans l'état où il était un homme normal aurait du être parfaitement incapable de marcher et encore moins de plaisanter. Elle avait secoué la tête de consternation. Visiblement, même l'infime dose d'enzyme qu'on lui avait autorisée en vu de son duel avec le Champion des Tarks avait foutu en l'air des mois de travail acharné.

Elle s'était gardé d'énoncer à voix haute ses constatations, laissant Isia faire au soldat le compte rendu de son état avec son cynisme habituel, qui n'avait pas eut l'air de traumatiser plus que ça le jeune black. Mais depuis le temps qu'elle supervisait son traitement, il la connaissait bien, il avait compris sa réprobation et ses inquiétudes dans son silence.

Il posa sa main sur l'épaule de la petite infirmière avec un sourire qui se voulait rassurant, lui disant qu'il n'était plus le monstre sauvage qu'elle avait connu à son retour sur la cité et qui, elle devait bien le reconnaître lui en avait fait baver des ronds de chapeau, et qui lui avait fait peur. Elle secoua la tête. Il ne comprenait pas.

Contrairement à d'autres, elle n'avait pas peur de lui et ne se sentait pas en danger quand il la touchait, fusse avec sa main abimée ressemblant vaguement à une patte d'insecte. Quand elle le regardait, elle ne voyait pas le « monstre » qu'il s'obstinait à évoquer quand il parlait de lui, mais un pauvre jeune homme qui avait eut la malchance de se retrouver dans une situation que personne n'avait jamais envisagée.

Malgré tout, elle ne put retenir un petit sourire attendrit quand il lui dit qu'il allait bien tout en lui donnant une chiquenaude amicale au bout du nez.

- « Ford, tu es un gros béta. Il y a longtemps que je sais que tu n'es pas un danger pour moi ou pour les autres. C'est pour toi que je m'inquiète idiot ! Ta résistance physique et à la douleur est peut être impressionnante, mais elle ne te protège pas d'une blessure mortelle. Bien sûr, je suis sure que tu passeras l'arme à gauche dans la joie et la bonne humeur, mais vu le temps qu'on a passé à te remettre dans les clous, j'avoue que ce serait terriblement frustrant pour moi de voir que j'ai perdu temps de temps ! »

Ford la regarda un instant, il lui sembla être un autre, plus lourdement chargé, plus sensible ? Il lui fit un sourire triste en disant: " Miss, je suis très touché de votre inquiétude, mais regardez-moi, je ne suis plus officiellement un soldat ! Et notre chef me prend pour une bombe à retardement ! Vous me direz elle a sûrement raison ! On, m'a donné du rab' ! Je devrais être mort ! Même si c'est pour causer, vous ne perdez pas votre temps avec moi !" Coralie se demanda si elle ne l'avait pas vexé. Elle ne sut pas interpréter ses deniers mots. Mais par contre, elle eut l'impression de découvrir pour la première fois le « vrai » Aiden Ford. Celui qui devait sans doute avoir cette expression quand le wraith à commencé à le vider avant l'explosion.

Coralie pencha la tête sur le coté avec un air triste. A son tour elle leva la main vers le visage du jeune homme et la posa sur sa joue abimée. "Je n'ai jamais considéré que je perdais mon temps avec toi. Ce que je suis en train de te dire imbécile de tête de mule, c'est que ça me ferait beaucoup de peine de te perdre." Elle lui sourit "Je ne t'ai jamais considéré comme un monstre, juste comme un enfant malchanceux et impatient ! Je suis sure que tu récupéreras ton poste, laisse leur juste un peu de temps pour se faire à l'idée que tu n'es plus celui qu'ils ont connu."

Il posa sa grande paluche sur la sienne et elle sentit un peu d'humidité sur ses doigts. Ford était sûrement très fatigué ou alors il souffrait plus qu'il ne le disait, mais il mais il était clair que c'était ses larmes qu'elle sentait. Elle en fut troublé et touchée. " Merci Coralie : C'est pour des gens comme vous que je lutte contre mes démons ! Je ne tiens pas à mourir » affirma-t-il avec un petit sourire, « Même si, vu ce qui m'est arrivé depuis mon accident, il en faut beaucoup pour y parvenir ! Je craint que les Karola et les Steele et les Allen de tout poils aient tous raison et que ma place était en cavale ou mort sur une table d'autopsie ! il retira la main de la jeune femme de sa joue et s'essuya le visage d'un revers et pouf, fini la « minute émotion ». Le Aiden Ford revenu d'entre les morts fut de retour, avec son sourire fanfaron :" Vous voulez quoi comme cadeau ? Je suis roi ! Demandez, je dois bien récompenser votre sollicitude envers moi !"

Coralie fut profondément émue par ce qu'elle venait de vivre, aussi fugace que ce fut, elle avait été renforcée renforcée dans son idée que l'homme qu'avait été Ford vivait toujours dans cette enveloppe disgracieuse et vaguement inquiétante. "Tu te trompes Aiden." répondit-elle doucement "Personne ne pense que ta place est sur une table d'autopsie."

Le retour du Ford fanfaron, imbu de lui même et certain de sa supériorité reprit le dessus. Bombant le torse il lui rappela qu'à présent il était roi et qu'il pouvait lui offrir ce qu'elle désirait en guise de récompense pour sa sollicitude. Coralie se disait que cette petite péripétie particulière risquait de ne pas améliorer son égo, mais bon... faudrait faire avec. L'infirmière rit "Prend soin de toi !" ordonna-t-elle, "Et pour commencer, comporte toi comme un bon soldat et va faire ton rapport à ton supérieur" dit-elle en jetant un coup d’œil vers Karol. "File !"

Il sourit et fit un salut militaire maladroit avec son bras blessé " A vos ordres ! Chef ! Et encore merci pour tout ! Je ne vous décevrai pas ! Je ne me suis pas jeté à l'eau pour vous pour ternir mon image de héros au grand cœur !", un dernier clin d'œil, un rire de gosse et s'éloigna en claudiquant et en tenant son bras droit bizarrement en l'air vers la Major !

Il fut entendu que les Atlantes donneraient un coup de main pour remettre la citadelle en état, soigner les blessées qui pouvaient l’être, enterrer les morts, avant leur départ. Coralie, se retrouva dans l'équipe dédié au soins de ceux pour qui on pouvait encore quelque chose, avec Isia et quelques personnes du cru, dont Ezio, qui faisait un aide soignant des plus efficace, même s'il regardait parfois la jeune femme avec des yeux ahuris quand il la voyait plonger ses mains dans le sang sans aucune appréhension. Visiblement, les jeunes femme de bonne famille de cette planète n'était pas sensé pouvoir supporter la vue de telles blessures sans sourciller.

Au bout de quelques heures, la tâche fut achevée, et Coralie commençait à rêver de retrouver ses quartiers confortables, pourvu de tout le confort moderne, dont, luxe suprême une belle salle de bain. Elle se voyait déjà s'immerger dans un bain bien chaud, largement chargée en sels de bains relaxant...

Mais, elle comprit au détour d'une conversation que ça ne serait pas pour tout de suite. Leurs nouveaux amis, pour les remercier semble-t-il, avaient décidé de les conduire dans le sein des sein de leur culte des anciens.

Elle se retrouva à nouveau juchée en croupe sur Ombre, accrochée à la taille d'Ezio qui galopait à bride abattu avec ses compagnons vers un lieu à l'opposé de l'emplacement de la porte. En d'autre circonstances, elle aurait adorée badiner un peu avec ce bel hidalgo aux yeux sombres, mais les derniers événement n'avaient pas crée l'ambiance propice à ce genre de choses. La conversation ne fut pas très nourrit. Coralie commençait à ressentir la fatigue de cette expédition et de ses péripétie, les douleurs des blessures reçue lors de son bain forcé se réveillant avec force. Elle devait serrer les dents pour ne pas gémir à chaque secousse du galop de l'animal.

Ezio de son côté était plongé dans ses pensées. L'heure n'était plus à la bagatelle. Elle avait comprit à demi-mots, pendant qu'ils soignaient les blessés, qu'il avait perdu des amis proches, et été trahit par d'autres.

Un petit quart d'heure plus tard, ils arrivèrent devant l'entrée de ce qui semblait être une grotte ou une caverne. L'intérieur avait été aménagée comme un laboratoire, avec un équipement semblant bien supérieur à la technologie actuelle de ce peuple. Un caisson de stase en occupait une grande parti, relié à deux E2PZ.

Aussitôt une discussion enflammée commença entre McKay, partisan de l'idée d'embarquer l'E2PZ encore actif, et les autres qui refusaient de prendre le risque de réveiller l'être étrange qui dormait probablement depuis des siècles dans le caisson, et d'attirer sur leurs nouveaux amis l'attention des wraith.

Coralie considérait qu'elle n'avait pas son mot à dire dans ce débat d'idée. Elle regrettait simplement que cette exploration se solde par un demi-échec. Évidement, ils s'étaient fait de nouveaux amis, et malgré leur technologie limitée, elle était sûre qu'ils pourraient mettre en place des relations commerciales bénéfique pour leur deux peuples, mais ils ne pourraient pas ramener sur Atlantis une nouvelle source d’énergie qui leur aurait permis d'utiliser la porte des étoiles pour des transfert sur terre plus régulier.

Elle n'avait jamais vu de Wraith en vrai depuis son arrivée. Elle s'approcha donc du caisson pour observer la créature qui s'y trouvait. Il était moche avec son teint bistre, ses trous ressemblant à des ouïes dans les joues. Même ainsi, inconscient dans sa boite, elle le trouvait inquiétant, il dégageait une impression de dangerosité.

Soudain, elle fit un bon en arrière... ce n'était probablement que l'effet du liquide dans lequel il baignait, mais elle aurait jurée avoir vu un de ses doigts bouger. Elle décida qu'elle en avait assez vu et sorti de la caverne. Elle attendrait dehors que ses compagnons aient fini leur âpre débat.

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Lun 27 Fév - 19:48

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MJ Citadellle
“Coralie Deltour-Aiden Ford- Pedge Allen-Karola Frei-Rodney McKay-Isia Taylor Laurence”


Suite à la mutinerie, ma recherche des vivants dans la cour emplis de cadavre, ma découverte de « Ricko », qui avait de drôle d'idée pour me draguer, je revenue voir le roi. Coralie, prenait soin de lui. Il n'avait pas parlé et son souffle le quittait petit à petit. En m'approchant, il était évidant, que mise à part soulager sa propre douleur, il allait nous quitter. Chose, qu'il fut rapidement, dans un dernier soupir lasse. Pourtant, il avait essayé de parler, mais je l'avais fait taire, en lui touchant l'épaule, qu'il arrête de se fatiguer, qu'il parte sereinement.

Quand il est mort, mon regard toisa mon infirmière qui tenait le roi dans ses bras. Je posai une main sur son épaule. Je n'étais pas spécialement affectée, je suis blindée et en manque d'empathie. Des morts, j'en voie souvent et un de plus ou de moins…ça ne va pas me faire un deuxième troue aux fesses.
« Vous avez fait du bon travail Coralie » Je ne savais pas si je devais admirer ou bien trouver ça triste pour elle, qu’elle ait de l’empathie. En tout cas, elle avait fait du bon travail, même si elle ne pouvait rien faire pour sauver le roi. C’est une aussi une façon, de la soutenir, si elle en avait besoin.

Nous n'étions pas seules et la nouvelle fut rependue comme une trainée de poudre. Je vis Lordan, se précipiter vers le cadavre de son frère. Et le corps, fut emporté dehors, pour le montrer à toute la foule. Allé, une petite exposition glauque ne fait pas de mal ! Bref, je ne suivis pas trop l'échange, cela m'indifférait, Lordan était le nouveau roi, vive le roi ! Et basta. Je revenue vers mes camarades.

« Oui ça va Major. » je toisai son épaule, la touchant pour vérifier que le bandage était toujours en place et je repris mes distances avec elle. Ce n'est pas une grande tactile. Je soupirai quand elle me donna l'ordre d'aller aider.
« Non. » avant qu'elle me lance un regard courroucé, je m'expliquai :
« Nous n'avons pas de médicaments à profusions et je crains que nous ne rentrions pas tout de suite sur Atlantis et je souhaite garder mes réserves de soins pour nos prochaines aventures sur la terre des chevaliers » Qu'elle soit d'accord ou non, j'en avais rien à faire en toute franchise. Je faisais bien ce que je voulais et hors de question de tomber en manque de soins, à cause d'un altruiste trop présent.
Karola haussa les épaules « Très bien, faites comme bon vous semble. » Oui comme toujours, je me retenue de dire….

Bref la major vagua à ses occupations, appelant le sergent. Pour ma part, je fis l’inventaire avec Coralie, avant que l’herboriste du coin, vienne nous alpaguer. Il nous fit de grands éloges désirant avoir notre appuie et aide. Je soupirai.
« Faite comme vous voulez Coralie, mais avec leur médecine » j’expliquai pragmatiquement au soigneur, que je ne voulais plus mettre de ressources propres, car nous risquons d’en manquer pour la suite. Déjà que cela avait été bien entamé. Je ne transporte pas un mini hôpital. Il comprit et nous remercia du soutien qu’on lui donnerait. Pour ma part, je laissai Coralie faire ce don elle avait envie. J’irais les aider après, peut-être. Je m’étais tapé le référencement des blessées déjà. Et ça me gonfle. Je m’éloignai, pour trouver McKay et voir s’il avait été blessé durant la mutinerie. Bon, il était comme d’habitude…il se perdit dans l’observation du bouclier du roi. Je le laissai donc, évitant sa présence qui avait le don de m’agacer. Préférant, regarder ce que fabriquait les deux militaires sur les remparts.

Pedge revenue de son perchoir, Karola avait apparemment eu un petit message. Je m’approchai de la militaire blonde avec un petit rictus malin, alors qu’une flèche de feu traversait le ciel, signifiant : Aiden au pied !
« Ford à envoyer un mot d’amour à sa major favorite ? »
« Vous êtes jalouse Docteur ? J'ai cru voir que vous étiez passée des cours de langues théoriques aux cours pratiques pourtant. », fit la soldate en essuyant le filet de sang qui coulait de l’estafilade sur sa joue d'un revers de ces mitaines.
Cette évocation me fit rire, j’en déduis qu’elle avait donc vu mon petit échange avec le chevalier. Enfin bon, elle n’avait pas du bien voir, puisque je ne l’avais pas vraiment embrassée. Mais plus mordu.
« Oh oui, très, j’ai toujours rêvée d’embrasser un roi. » cynisme avant de reprendre amusée et un geste de la main « Mais, vu la lèvre en moins qu’a eu ce chevalier comédien, ce ne fut pas un cours plaisant »
« La belle princesse que voilà » ironisa Pedge suite à ma déclaration cynique « Vous l’avez mordu ? », finit-elle par demander en me toisant plus directement soudainement d’un air curieux. Mécaniquement, elle enclencha la sécurité de son arme et la bascula dans son dos pour ne pas risquer de brûler la doctoresse par mégarde.
Une nouvelle fois je ricanai, donnant une petite mimique de jeune fille effarouchée. Puis me rapprocha de la jeune femme, pour regarder sa joue et lui coller un peu de désinfectant.
« Oui. Il a fait le mourant, essayant de m’embrasser, il n’avait rien, je lui aie donné sa récompense »
Sans trop réfléchir, Pedge écarta sa tête pour éviter que je ne la touche avec mon désinfectant tandis qu’elle continuait la conversation, signe qu’elle avait fait ça par réflexe.
« Quelle récompense », ironisa-t-elle.
Immédiatement je stoppai mon mouvement, une petite moue en travers du visage
« Si vous ne voulez pas avoir la même récompense, laissez-vous faire »
Pedge me regarda dans les yeux, en se passant la langue à l’intérieur de la joue. Elle haussa des sourcils avant de dire : « Vous êtes à la hauteur de vos provocations au moins ? »
Je levai un sourcil circonspect, elle veut vraiment jouer avec moi ? Bien, elle en aura pour sa provocation. Je préférai lui faire un petit regard, qui en disait long, si dans l’hypothèse elle se défile une seconde fois. Et quand j’approchai ma compresse, elle s’écarta, volontairement cette fois-ci. Bon… d’un geste rapide, je lui chopai le col de sa veste, et l’embrassa en lui mordillant pas trop fort la lèvre inférieure comme annoncé. La relâchant ensuite.
« Toujours. Maintenant, votre joue ou je trouve autre chose »
Pedge resta de marbre quand la jeune femme l’embrassa. Elle était effectivement à la hauteur de ses provocations… Son rythme cardiaque s’accéléra un peu, mais elle essaya de ne rien montrer. Elle tendit la joue, docile.
« Vous avez de la chance que nous soyons en mission. », dit-elle en réajustant son gilet tactique pendant qu’elle lui nettoyait sa plaie.
« Sinon il se serait passée quoi ? » demandait-je curieuse.
« Et voilà, ce ne fut pas si terrible Pedgounette » oui, fallait bien qu’elle est droit à son petit sobriquet.
« Parce que vous pensez vraiment que je vais vous le dire ? », dit-elle taquine même si son faciès était sobre. C’était presque une invitation à recommencer dans un contexte moins professionnel. Elle se passa la langue sur les lèvres, comme pour sentir le goût de mes lèvres et vérifier si je ne l’avais pas fait saigner, par chance non. Dans un constat intime, Pedge, sentait que je l’avais fait montée en pression et Pedge faisait tout pour conserver son allure habituelle. Pour ça elle était la reine.
« Effectivement, vous faites moins bucheronne que vous en avez l’air. » Pas de raison de ne pas me répondre elle ne semblait pas très bonne pour les surnoms au contraire de moi… « Merci de vous êtes données cette peine, ce n’était pas bien grave… »
Bien entendu je perçus le sous-entendu, que je gratifiai d’un rictus enjôleur. Avant de pouffer un peu à l’évocation d’être une bûcheronne. « Je ne coupe pas que des bûches en effet » dit-elle malicieusement. « Je suis médecin, je fais mon boulot. »
Des exclamations se firent entendre, Ford était revenu « Bon, nous allons voir qui à gagner, je pense qu’il va venir me demander un petit bilan » Je la saluai d’un petit signe de main. Pedge se contenta d’incliner la tête en guise de salutation.

Ford arriva dans l'antre de la citadelle, à dire vrais je ne le vis pas pleurer sur la dépouille du roi et heureusement pour lui, sinon je l'aurais charriée comme il se doit. Il se radia, alors que je rejoignais mon infirmière en cheffe. Après mon auscultation, je me demandais encore comment il pouvait faire le mariolle… il fit un geste affectif à Coralie, je ne pus m'empêcher d'avoir un petit rictus en soupirant. Je crois, qu'il allait rendre plusieurs collègues soldat jaloux avec sa résistance. Bref ont fit ce qu'il avait à faire pour le soigner, même si bon l'enzyme allait se charger de faire la suite. Dommage, qu'elle soit aussi nocive pour le mental, car franchement, ça serait bon d'avoir des super mutants dans nos rangs.

Coralie et Ford s’élancèrent tous les deux dans de beaux discours, allant jusqu'à l'aveu de Coralie, qui aurait de la peine de le perdre. Tout cela, était affreusement mignon et emplis de petit cœur tout moue et tout mignon... Ford fut du grand Ford atteint de paranoïa, ah que je n'aime pas les élans de sentimentaux, ça me donne des aigreurs ! En parlant d'élan fougueux, elle est où ma petite coquine ?! Dans un long soupire, je cherchai du regard Pedgounette. Celle-ci m'attendait bien sagement non loin. Bon, qu'on ne vienne pas me dire, que je n'apprécie pas les militaires entre elle et Panda, je crois que c'est bon non ? (Et Ford car il me fait rire, sans qu'il le veuille d'ailleurs).
« Bon les enfants, je vous laisse vous faire des câlins. » je les saluant rejoignant la militaire. De toute façon ont à quoi à faire ? Achever ceux qui ne vont pas passer la nuit ? Enterrer les cadavres et brûler les nécrosés ! Franchement c’est chouette comme perspective !

Coralie alla vers l’équipe de soin secondé par Ezio (après avoir quitté son premier amoureux qui avait filé je ne sais où, sûrement se laver il était plus rouge que noir !) son beau chevalier. Quant à moi, je rejoignis la femme (oui je me répète je suis blonde je vous rappelle) en gris avec un petit rictus.
« Équipe de soin ou équipe de croquemort ? »
« Plutôt croquemort au regard de mes compétences. Vous avez terminé vos soins ? Tout le monde a eu son bisou magique ? », Répondit la jeune femme, les manches relevées.
« Pour certain il faut plus que des bisous magiques… » Ironie avec un rictus amusée par sa phrase « Je vais voir ce qu’il reste à soigner. Mais bon, avec leur médecine primitive, ça va être vite vu : direct croquemort mort. Vous ne voulez pas qu’on combine nos efforts ? Ça évitera de perdre du temps, déjà que ça me gonfle ». Oui, comme je ne désirais pas utiliser mes soins pour toute la peuplade, au cas où ont reparte dans de folles aventures.
Pedge fit un petit signe de tête la bouche entrouverte, avec un « Ah » de confirmation expulsé d’un ton lascif. Oui, les bisous magiques ne suffiraient pas. Et la militaire y était un peu pour quelque chose. « Et que suggérez-vous donc ? Pas d’abattre les mourants j’espère ? »
« Pourquoi pas ? » je laissai quelques minutes passées de reprendre
« Je soigne, si ce n’est pas soignable, vous le récupérer sur votre charrette »
« S’il est mort, oui. », précisa-t-elle quand même. Elle n’avait pas relevé sur la question d’abattre les mourants, pensant que c’était une boutade un brin cynique de ma part. Ce qui était le cas bien entendu.
« Bien, en route petite mule ! » fit-je amusée en me dirigeant vers les premiers corps.
« Je n’ai pas besoin de carotte pour avancer », protesta-t-elle l’air de ne pas autant protester que cela …. Néanmoins, elle m’emboîta le pas « Ils ont quand même fait un mauvais choix stratégique ces rebelles. », fit-elle en approchant d’un corps, alors que je venais de l’examiner. Il était mort.
Je la toisai amusée. « Un sacré avantage sur la bête ». Hum, c’est un véritable charnier ce champs de bataille et nouvelle fois, je me dis que j’avais bien le cœur accroché. Je pris la direction, de la zone que j’avais déjà évaluée juste avant. Comme ça, elle pouvait ramasser en même temps les morts. « Oui… ils pensaient que les Tarks allaient faire écrouler la citadelle… m’enfin ils ont été trop rapide »
« N’en profitez pas de trop quand même, généralement j’obéis qu’à mes supérieurs. Et parfois aux personnes intéressantes et selon le contexte. », Dit-elle sur le ton de la conversation. Le compliment était sous-entendu, mais il était là.
« Ce n’est jamais bon d’être précoce, en effet. », ajoute-t-elle en se penchant sur un corps qui était manifestement sans vie. « Hors de question que je ne croque un orteil pour vérifier s’ils sont morts », dit-elle un peu écœurée, référence directe au sens premier du métier de croquemort.
Je perçus le sens caché de sa phrase, bon nous étions deux à trouver l’autre intéressante. « Je vais essayer de ne pas être trop gourmande alors » elle la prenait comme elle voulait. Je pus m’empêcher de pouffer un peu au côté précoce.
« Oui, c’est toujours décevant ». J’examinai un autre corps, avant de tourner mon regard vers elle, l’œil luisant, elle m’amusait bien cette militaire.
« Je me charge de la version moderne, un coup d’aiguille »
« Gourmande ? Et en quoi ? », Répondit-elle sans trop prendre de risque vue la perche tendue. Pedge était tentée de faire de la provocation, mais tout à l’heure, elle s’était vue gratifiée d’un baiser en cherchant la doctoresse sur une pente glissante. Mais bon, il fallait bien qu’elle apprenne à la connaître.
« Toujours », confirma-t-elle sans sourire, même si une lueur amusée irisa ses yeux.
« Oh », dit-elle un peu déçue. « Je pensais que vous aimiez bien croquer les gens. Enfin, après vous n’êtes que l’équipe de soin. » Elle se pencha vers un autre cadavre pour le hisser dans la charrette, alors qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire bêtement. Ça ne lui arrivait pas souvent et elle fit tout pour ne pas le montrer à sa vis-à-vis.
« Eh bien vous verrez quand vous payerez votre consommation au bar » oui, je n’allai pas lui répondre vraiment, histoire de jouer un peu. Après tout j’avais lancé une perche pour tester sa réaction. Bon, aucune de nous deux n’avaient gagnée, mais cela ne coûtait rien de tenter. « Je mords que ce qui me semble appétissant » sait-on jamais ce que pouvait traîner sur eux, ces gueux.
« Et pourquoi c’est à moi de payer subitement ? », dit-elle en redressant son nez vers elle, la mine interrogative et l’œil plissé, suspicieux. Elle avait une info que Pedge n’avait pas.
« Donc ma bouche était appétissante, si je suis votre logique ? ». Elle n’était pas du genre à y aller par quatre chemins.
« Car aucune de nous deux à gagner donc on va se partager les tournées » dit-je sans me démontée. Comme Ford, avait écopée d’une jambe cassée au lieu d’un bras ou de côte.
« Il a eu une jambe cassée et divers bleus et des griffures. Franchement, il aurait pu faire un effort » se fut du cynisme. Pour sa dernière réplique, je choisie de me montrer un peu provocante. « C’est une bonne hypothèse »
« Dommage », répliqua-t-elle simplement, pensive. Elle fit un petit signe de la tête en guise d’assentiment sur le fait qu’il aurait pu faire un effort. « N’empêche, j’avais prédit une cassure, et vous une double fracture. Donc, j’ai au moins juste sur un élément. Logiquement, j’ai gagné. » Pedge dans toute sa splendeur, avec l’art et la manière de détourner les choses à son avantage. Le pire, c’est qu’elle disait cela avec une simplicité désarmante, l’air de rien, franchement convaincue.
« Hypothèse que j’aurai pu vérifier si nous n’étions pas en mission ». Elle voulait de la surenchère, elle en avait. Ce badinage rendait les choses un peu moins glauques. Le prochain corps semblait simplement blessé.
Elle était en train de négocier ? J’eue un petit sourire carnassier, très bien la résistance.
« Hors ce ne fut pas sur le bon membre » répliquait sur un ton naturel tout comme elle.
Elle me surprit, même si je laissai un visage impassible. Elle répondait à ma provocation par une autre. Si elle aime jouer à ce genre de chose, nous étions deux.
« Quel dommage… vivement le bar alors » ton parfaitement andin, mais le regard pétillant.
« Certes. Chacune ses consos alors. Ça me va. Au moins vous ne prenez pas ce prétexte pour vous défiler. » Pedge perçue clairement le regard pétillant de la doctoresse. Elle aimait tout autant jouer qu’elle et la militaire n’était pas du genre à s’avouer vaincue.
« Vivement le bar, seulement si je vous juge appétissante. », répliqua-t-elle mine de rien, en reprenant la même formule qu’elle quelques secondes plus tôt. Le type à leur pied commença à hurler.
« Oh je ne me défile jamais » Je m’occupai du mec qui hurlait… prenant le stock que m’avait filé l’herboriste, franchement comment voulez-vous faire du bon travail avec ce genre de médecine. Je le soignai et lui donna une plante qui allait le faire dormir et calmer sa douleur, avant qu’il passe l’arme à gauche à cause d’une infection ou d’une carence ! Quand j’eue finit mon petit minois se releva sur Pedge. « Il serait fort étonnant du contraire » puis on changea de corps petit à petit dans des gestes répétitifs.
« C’est bien ce qui me semblait. », dit Pedge en maintenant en place le type qui hurlait pendant que Isia faisait son boulot. « Attention à vos chaussettes », dit-elle mine de rien, alors que la doctoresse se complimentait toute seule sur sa condition de femme appétissante. Bon d’un côté, elle ne devait pas avoir tort.
« Elles sont en élasthanne, deux tailles au-dessus au cas où » répliquai je du tac o tac.
« Plus simple pour les enlever comme ça », servit-elle en guise de réponse, dans la foulée de la blonde.

On continua ainsi nos taches en papotant de temps à autres. Au bout de quelques temps, sûrement une ou deux heures (selon l'endurance de Ford), on vit notre preux héro, le cœur guilleret donner mains à la patte pour les travaux. Je ne savais rien de son petit regain d'humeur, sinon pensez-vous je l'aurais charrié sur le fait qu'il avait trouvé quelqu'un pour le toucher sans hurler ! Et que le gain de responsabilité attire toujours autant la « reconnaissances » de certaines ! Bref, je l'aurais bien charriée comme il se doit.

Je commençais à en avoir marre de cette mission, nous n'étions pas là pour faire les équarisseurs ! Mais avant que je proclame mon éternel engouement pour les menues travaux morbides, Lordan nous convia dans son petit salon privé. Il a intérêt à nous dire autre chose que : merci. Car là, niveau social je suis épuisée pour au moins 3 ans ! Seigneur Ford… je lançai un regard taquin à celui-ci, il ne va plus se sentir pisser ! Je sens que le retour sur Atlantis va être hilarant. Bon Lordan, allait nous donner notre récompense… je sens que ça va être encore une merde, mais bon… le roi prit l'initiative de nous remercier personnellement, je lui tendis ma main et lui fis un grand rictus charmant, avant de suivre la troupe dehors. Karola avait dit la phrase politiquement correcte pour signifier « on est copains maintenant et courage gros tu vas en avoir besoin ! ». Même si bon, il faudrait éviter que Lordan, nous demande de l'aide à chaque siège !

Bien entendu nos cavaliers fétiches nous attendaient. Increvables ! Sébastian, me fit un clin d'œil et je pouffai. Il n'en manque pas une. Je montai derrière lui en lançant joyeusement.
« En selle don juan ! »

Étions-nous fier derrière nos chevaliers ? Franchement, on aurait pu avoir des canassons non ? Ça fait un peu assister… j'aurais bien aimé voir Mckay sur un cheval d'Odin tiens ! Un bon moment de rigolade, sauf si le scientifique sait tenir à cheval. Enfin bon, il était plutôt courageux là, avec sa jambe blessée il ne chialait pas trop. L'effet de la blonde, ça coupe toute envie de pleurnicher. Je me demande si on ne devrait pas l'emmener avec nous, histoire de la foutre en binôme avec lui et éviter qu'il nous casse les pieds. Quoique… il risquerait d'être moins efficace à cause de sa bave. Sébastian, s'arrêta devant une forêt… bonne nous serons sans nos gardes du corps. Je mis pied à terre.
« Bien, à tout à l’heure alors. Soyez sage ! Pas de bêtises ! » Dit-je au chevalier.

Le petit groupe avança tranquillement dans l’épaisse forêt, je discutais avec Pedgounette qui était à mes côtés en fin de marche, comme l’avait ordonnée le major. Je ne sais pas si ce n’est pas un piège, mais en tout cas, on a tellement de chance …
« Ça sera la surprise du chef major » lançait-je d’un ton cynique. Enfin bon, il est marrant de voir, que globalement, personne n’échange ou très peu. Mon regard papillonnait un peu aussi, pour surveiller les alentours.

On finit par arriver devant une grotte avec une lourde porte de métal… bon ça sent le gros truc genre quelques chose d’épique avec un minotaure dedans. La major, avait le nez qui frétillait et elle aurait de quoi…
« On va espérer que vous vous trompez, mais reçut » Oui je suis trop curieuse, pour ne pas tenter l’aventure. Et de toute façon, ont à le X-men du jour avec nous. Capable de détecter les merdes à des kilomètres !

Le couloir n'était pas bien long et la salle qui recelait plusieurs machines, que notre grand enfant de l'équipe alla examiner. On aurait dit Noël le scientifique jubilait comme un dingue. Il y avait un E2PZ aussi, de quoi ravir encore plus Atlantis. A vrais dire, je suivais les mouvements de Mckay, sans rien dire. Non pas que je n'écoutais pas ses considérations personnelles, au contraire j'étais très attentive. Attendant, qu'il s'exclame et nous sorte que « ça » c'est super cool. Il se lança dans des explications intéressantes, mon regard parcourra la salle avant de se reporter sur l'homme, qui nous donnait la solution du brouillage. Bon, cette planète était sécurisée contre les Wraiths avec cette technologie.
« Peut-être que c’est un laboratoire interdit par les autres anciens. Et que les « parias » ont dû partir » dit-je en haussant les épaules dans une hypothèse. Mais comme toujours, le scientifique, en avait rien à faire de l'échange d'idée et continua à se parler à lui-même. Heureusement, que je ne travaille pas avec lui. Je plains ses collègues.

Karola nous ordonna de plus rien touché et surtout, la capsule de stase contenant un Wraiths. Je haussai un sourcil. Et alors ? On le tue dès qu'il sort et basta. Ce n'est qu'un Wraiths pas une armée, ça va les militaires savent gérer ça ! Sauf si elles n'ont plus de munitions. Au pire, Ford s'en charger il sera content. Pour une fois, je fus du même avis que Mckay.

« Oui, vous le tuez ou Ford s'en charge ! Après bon, je suppose que l'E2PZ alimente la machine de brouillage, donc la véritable question est : on prive nos copains chevaliers d'une protection envers les Wraiths ou non ? » Je haussai les épaules, je ne suis pas la mieux placée pour dire si oui ou non ont fait les connards. Personnellement, le sort de Citadelle m’indiffère. Je toisai Mckay « Et sans vouloir vous offenser Mckay, nous avons déjà un E2PZ en rab, le vert avec sa technologie particulière, donc on peut se permettre de faire l'impasse sur un autre E2PZ. Même si cela serait mieux avec, mais ça ne sera pas moins bien » Une petite pique qu'il allait mal prendre, car il n'était pas détaché sur ce projet mais Zelanka. Ce qui avait dû le frustrer qu'on choisisse le scientifique lunaire à sa place, pour ce projet.

J'entrevis Coralie observer le Wraiths et faire un pas de recul, pour partir. Bon, elle allait nous attendre dehors. Pour ma part, j'attendis patiemment un échange ou une décision. J’espère qu’il va avoir du niveau, car sinon ça va me gonfler ! Et pas du bisounours ! De vrais arguments que diable !


© Starseed

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Ven 3 Mar - 15:16

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Pedge décida qu’il était temps de descendre de sa hauteur, afin d’aider si besoin était, les gens à faire le ménage, à aider également dans la limite de ses capacités médicales. Les pauvres bougres n’avaient jamais vu de blessures de guerres provoquées par des armes à feu, et certains soigneurs étaient un peu dépassés devant l’ampleur des dégâts, qui n’avaient rien à envier aux coups de lames, de masse d’arme, ou tout autre objet contondant. Certes, les membres étaient moins déchiquetés, mais les blessures étaient toutes aussi sales. La militaire se rapprocha de ses compagnons, histoire de se mettre à disposition de sa supérieure pour tout nouvel ordre. Le roi venait de passer l’arme à gauche, et les atlantes n’avaient rien pu y faire. Franchement, cette épée avec son bouclier incorporé, c’était de la merde en boite. Aucun intérêt stratégique, à part affirmer à tout le monde que le roi avait la plus grosse en acceptant de se faire ponctionner sa vie pour ses sujets, qui au final devaient le remplacer à la fin. Pedge ne comprit même pas pourquoi le successeur de Brann la récupéra, si ce n’était pour asseoir sa légitimité. Elle espérait juste qu’il ne s’en servirait pas dans l’avenir, ou le sien, d’avenir, serait vraiment écourté.

Quand le nouveau roi prit congé des atlantes, non sans donner des ordres vis-à-vis des corps et des prisonniers, le Major fit une rapide revue des troupes. Le sergent-maître se contenta d’hocher de la tête pour affirmer que tout allait bien de son côté. Karola les dispersa dans la cour pour aider les habitants de la citadelle à faire le ménage. Sans rechigner, la jeune femme aida une femme à tirer un corps vers le bûcher funéraire. En le balançant, elle par les pieds, l’autre par les bras, elles réussirent à le bazarder sur le dessus du petit mont qui commençait à se former. Heureusement, il n’irait pas bien plus haut. Il y avait plus de blessés que de morts, même si certains de la première catégorie iraient rejoindre ceux de la seconde dans la journée, ou dans la nuit, vu la gueule de leur blessure et des litres de sang perdus. Des gamins faisaient les poches des cadavres, espérant passer inaperçu. Pedge en chassa un, mais ils étaient plusieurs, et elle comprit rapidement que pendant qu’un faisait diversion avec elle, les autres s’en foutaient plein les fouilles. Elle laissa tomber, en voyant que tout le monde n’en avait rien à battre. De toute façon, une clameur se fit entendre et Karola lui demanda de venir.

Quatre à quatre, elles montèrent les marches menant au chemin de ronde. Machinalement, elle avait repris son arme en main pour ne pas être gênée dans sa course. Et puis, peut-être qu’en haut, elle pourrait s’en servir contre les Tarks, si jamais ils avaient zigouillé Ford. Vu la distance entre les rouges et noirs, et les remparts, la jeune femme en vint à se dire que ça ne servirait à rien de les arroser. Apparemment, le combat était terminé et elle ne pouvait qu’être d’accord avec le Major.

« Parce qu’il l’était déjà ? » questionna sans vraiment le faire, Pedge, dans un soupir, imitant sa supérieure. La vue était sympa, mais il n’y avait aucune raison de s’attarder sur les remparts pour l’admirer. Les deux jeunes femmes redescendirent et quelqu’un remit un message à l’allemande. Pedge la laissa le lire, pour s’éloigner un peu. C’est là que le docteur Taylor Laurence arriva vers elle, avec une de ses petites phrases bien accrocheuses dont elle avait le secret. C’était bien le genre de remarque à attirer l’attention de l’américaine, qui aimait ce genre de cynisme détourné.

Forcément, elles se mirent à discuter, l’une cherchant l’autre et vice versa, jusqu’à ce que sur une provocation de trop, la soldate se vit gratifier d’un baiser et des mordillements qui allaient avec. En fait, elle ne s’y attendait tellement pas que quand la française lui attrapa le col de sa veste pour la tirer et l’embrasser, elle resta pantoise, sans donner le change. Pourtant, Pedge monta en pression quasiment instantanément quand elle sentit les dents de la doctoresse lui mordillait la lèvre inférieure, et si elle avait continué une seconde de plus, elle l’aurait repoussée sans ménagement. Si elle ne s’était pas contrôlée, elle l’aurait ensuite attrapée brutalement pour l’embrasser et la mordre à nouveau histoire de donner le change, en la plaquant sur le mur en pierre adjacent afin d’avoir le dessus. Elle usa de tout son self contrôle pour se faire une mine neutre, comme-ci elle n’était pas affectée par ce qui venait de se produire. C’était vraiment le genre de chose susceptible de la faire vriller instantanément. Seulement voilà, le sergent était en mission, et elle ne comptait pas se lancer dans une provocation supplémentaire avec la doctoresse qui semblait vraiment ne jamais se démonter. Elle tendit sa joue pour se faire désinfecter, docile. Isia avait gagné ce round là, mais ce n’était que partie remise. Si la soldate détestait bien quelque chose, c’était de ne pas avoir le dernier mot.

La blonde s’en alla soigner Ford qui revenait de son combat. Quant à elle, elle retourna à son boulot de fossoyeuse, histoire d’aider. Les manches relevées, cela ne lui faisait rien de charrier des morts. Certes ils ne sentaient pas bons, mais cela tenait plus de leur condition d’hygiène déplorable que de la puanteur d’un corps en putréfaction. La doctoresse ne tarda pas à revenir vers la soldate, histoire de faire un brin de conversation, tout en aidant les blessés et en diagnostiquant les morts, afin de voir s’ils l’étaient vraiment ou pas. Ce serait ballot, comme erreur. Les deux jeunes femmes mirent du cœur à la tâche, tout en bavassant de tout et de rien, l’une cherchant toujours à provoquer l’autre, quand ce n’était pas l’inverse. Bref. Pedge ne connaissait pas Isia avant cette aventure, et finalement, c’était une rencontre assez surprenante !

Le roi les convoqua quelques temps après. Le nouveau roi. Lordan. Celui avec qui elle était montée à cheval. Au moins maintenant, si elle lui posait une question, il pourrait répondre autre chose que « le roi vous répondra » vu qu’il était le roi désormais. Ford était le nouveau roi des Tarks désormais. Décidément, tout le monde prenait du galon en ce moment, elle pouvait espérer en être aussi, non ? Oui, l’américaine avait toujours eu de l’ambition.

La jeune femme l’écouta d’une oreille distraite, perdue dans ses pensées. Toujours est-il que les atlantes allaient avoir le droit à leur récompense. La texane se fit la réflexion qu’il les prenait vraiment pour des clébards. Tenez votre susucre pour nous avoir aidés… Enfin bon, il avait tenu la parole de son frère, et c’était là l’essentiel, surtout si les aventuriers trouvaient de la technologie au bout. Et vu le brouillage, c’était évident qu’il y avait quelque chose d’intéressant sur cette planète. Le Sergent Maître serra néanmoins de bon cœur la main du souverain, le gratifiant d’un petit signe de tête vers le bas en guise de respect. Au moins, il prenait soin de ses hommes et des personnes qui avaient contribué à lui sauver la mise. Le geste était appréciable. C’était reparti pour un tour à cheval à six pattes, et comme Lordan s’était trouvé un job d’été, Pedge hérita d’une demoiselle aussi caparaçonnée que sa monture. Bref, un tank. Elles n’échangèrent pas un seul mot sur le chemin de l’endroit secret, cheminement qui dura 15 bonnes minutes. Ce n’était pas le genre de chose à créer un malaise chez la militaire, qui aimait aussi les « discussions » silencieuses. En tout cas, la cavalière menait sa bête avec entrain, et surtout, avec une certaine souplesse qui convenait mieux à la militaire.

Une fois arrivés près de leur but, les chevaliers servant de taxis montés aux atlantes les laissèrent en plan. Une vieille histoire de tradition ou de coutume, que la texane respectait bien entendu. Se dégourdir les pattes ne ferait pas de mal, bien au contraire. Karola distribua ses ordres et Pedge écopa de la dernière place, l’arrière garde. Elle espérait, tout comme sa supérieure, que ce n’était pas un piège, car niveau barbac, elle avait donné aujourd’hui.

« A vos ordres Major. », dit-elle de façon morne pour signifier qu’elle avait bien compris. Elle attendit donc que la petite colonne se mette en route dans le sous-bois pour fermer la marche. Elle jetait des coups d’œil à droite, et à gauche, et de temps en temps, quand le chemin était sûr devant elle, elle faisait un petit pivot pour lorgner sur l’arrière, l’arme bien calée dans ses mains. La doctoresse Taylor Laurence évoluait devant elle, fermant pour sa part la marche des civils.

Isia était venue la chercher par deux fois un peu plus tôt, Pedge fit donc le premier pas cette fois-ci, alors que cette dernière balançait une petite pique au Major. Forcément, elles allaient se mettre à discuter. A croire qu’elles n’attendaient que ça, toutes les deux.
« Docteur, si vous avez les pétoches, je vous invite à vous rapprocher, je tâcherai de vous garder en vie. »
Cependant, la servante du Dieu Mars ne se laissait pas tellement distraire, mettant du cœur à surveiller les alentours afin de ne pas se faire surprendre bêtement.

La doctoresse saisit l'échange immédiatement.
« Je n’ai pas encore peur, mais je veux bien me rapprocher quand même. » répondit la belle blonde après sa petite pique, en faisant quelques pas vers elle. Faut dire qu’avant qu’Isia ait peur, il fallait un miracle avec sa déficience hormonale.
Pedge continuait d’avancer, et naturellement elle arriva à son niveau, puisqu’elle était devant elle. « Ca me rassure, j’ai cru l’espace d’un instant que j’allais devoir vous trouver un doudou. ». La militaire ignorait tout des problèmes hormonaux de la doctoresse. Mais ça ne l’empêchait pas de la titiller.

Isi se cala sur le pas de la militaire, une fois à sa hauteur, pour rester près de la demoiselle. L’avantage d’être en queue de colonne c’est que les autres ne font pas attention à ce qu’il se passe derrière. Isia, semblait zyeuter aussi le paysage, partir en mission ce n’était pas toujours une belle balade en forêt surtout quand les autochtones vous sortaient que c’était maudit. « Surtout que je suis difficile pour le choix des doudous. Autant garder une valeur sûre. ».
Pedge arqua un sourcil. « Vous n’êtes pas en train de sous entendre que je suis votre doudou ? Je sais que vous m’avez mâchouillé, mais quand même. ».
« Pourquoi pas ? Tout le monde rêve d’un joli Doudou capable de nous défendre contre toutes menaces. » On ne pouvait pas dire qu’Isia n’allait pas sur ce terrain là en mettant les deux pieds dans le plat. Décidément, cette femme l’amusait fortement, même si ça ne se voyait pas vraiment.
« Essayez de ne pas ébruiter cet état de fait alors, je détesterai qu’on me surnomme le « doudou de la belle blonde » dans la section. », fit-elle avec un brin d’ironie. « Et interdit de me mâchouiller en bavant. »
Cela fit ricaner doucement la doctoresse. « Qu’ils essayent tiens et ils verront leur check up sous un autre angle. Il y a que moi qui peut vous nommer « Doudou à siasia » », renchérit-elle doucement sur le même ton ironique. « D’accord, je ne ferais que suçonner alors. »

Pedge se mordit la lèvre en faisant une petite moue. « Possessive en plus. Intéressant. ». Elle jeta un œil à la jeune femme. Elle en rajoutait encore une couche. « Hum », fit-elle simplement, hésitant à aller dans la surenchère sur ce terrain qui commençait à devenir tendancieux et pour le moins émoustillant. N’empêche, ça l’amusait plus qu’il n’y paraissait, cette espèce de tension entre elles. Elle se vit gratifier d’un sourire éblouissant, tandis que son interlocutrice hôchait également de la tête. Elle laissait manifestement le soin à Pedge de peser le pour et le contre d’enchérir à nouveau, tout en maintenant la pression avec son regard pétillant, unique réponse à sa petite onomatopée.
Le petit groupe arrivait vers la grotte à la porte en fer… « Bon, la question étant va t'on trouver un trésor gardé par un dragon ou un lieu de sacrifice de vierges ? ».

Pedge se tendit quelque peu à l’approche de l’objectif, car c’était sans doute ça qu’elles avaient en visuel. Elle raffermit la position de son arme dans sa main. Isia avait décidément toujours le mot pour rire. La militaire haussa des épaules. Peu importe ce qu’il y avait là dedans, il fallait faire attention. « Je ne risque pas de me faire sacrifier, toujours », dit-elle en approchant. Ceci allait marquer la fin de la petite conversation puisque le Major allait sûrement décider de la suite des évènements. L’ensemble du personnel pénétra à l’intérieur, et le Major Frei laissa la possibilité aux civils de rester en retrait s’ils le souhaitaient. Si l’un d’entre eux voulait rester dehors, Pedge se chargerait de monter la garde à ses côtés, pour ne pas le laisser seul. Cependant, personne ne semblait enclin à vouloir rester derrière et ils avancèrent donc à l’unisson dans le boyau souterrain.

Ils arrivèrent dans une vaste salle ovale dans laquelle se trouvait plusieurs appareillages alimentant un caisson de stase. Bref, c’était la tanière des geeks. Pedge avait quelques rudiments mais ils étaient limités, si bien qu’elle laissa la place aux autres, se contentant de rester en retrait pour surveiller qu’on ne les enfermait pas dans la grotte. Manquerait plus que ça. Rodney permettrait de tenir un bon moment s’il fallait commencer par bouffer quelqu’un, mais s’ils pouvaient éviter de bouffer un scientifique de renom pour survivre, ce serait mieux… Bref ! S’il fallait faire sortir le Wraith de sa tombe de stase, alors pourquoi pas, le Sergent Maître avait encore des munitions dans son arme, et ce ne serait pas le premier qu’elle dégommerait. D’un côté, cette technologie de brouillage, qui provenait surement des différents appareils ici, voir des appareils électroniques ET du Wraith combinés, était vraiment intéressante et elle serait utile dans l’engagement contre les vampires de la galaxie de Pégase. Si l’on pouvait étendre ce système à de nombreuses planètes, le problème de ces salopards se réglerait par la faim et l’extinction de l’espèce. Ils n’auraient surement pas un Rodney à manger, eux ! D’un autre côté, s’il fallait supprimer cette protection aux habitants de ce bout de roche, pour s’arroger le droit de l’utiliser, il pouvait y avoir un débat moral qui s’instaure. Après, rien empêchait d’envoyer des scientifiques plus tard pour étudier cela plus calmement, maintenant que les atlantes étaient bien avec le Roi de la Citadelle, et qu’ils avaient le Roi des Tarks dans leur propre rang…

Enfin, toutes ses considérations passèrent dans la tête de Pedge qui regardait tout ce petit monde s’agiter, mais elle n’était pas décisionnaire et personne ne lui avait demandé son avis. C’était ça d’être un exécutant.

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Lun 6 Mar - 3:34

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POV Ford part 2

Marhyan est contre mon dos, ses bras autour de moi, son souffle sur mon cou, nous sommes en fin de peloton car avec mes blessures, je suis plus lent pour monter et que la chevalière se montre plus possessive depuis notre "intermède" balnéothérapeuthique. Bref la troupe partie en avance et nous nous mîmes en route bien après que le dernier coursier soit sorti de la Citadelle. Je devais lui parler de son autre cheval avant qu'on quitte cette planète !

" Dites Ma Dame ? J'ai un aveu à vous faire ! "

" Je m'étonnes que vous ayez encore quoi que ce soit à m'avouer depuis votre bain !

" Et pourtant ! C'est à propos de votre monture : Xaras lui a brisé deux jambes, aussi ..."

" Vous avez fait ce qu'il fallait ! Je l'aimait bien mais mieux la mort que souffrir le martyr avant un résultat identique !"

Je souris, bien qu'elle ne voit pas et lui répond :

" Non ! Pas ça ! Je chasse mais par nécessité, je déteste nuire à un animal par malveillance ou commodité personnelle ! Ce que je voulais dire c'est que je l'ai soigné, avec un remède secret que je connais ! D'ici une semaine ou deux il devrait aller mieux, les palefreniers Tarks ont ordre de s'occuper de lui au péril de leur vie, mais le remède risque de le rendre plus ombrageux qu'a l'ordinaire ! Mais si vous désirez le voir ou le reprendre je m'occuperais du transport de l'animal !"

Elle serra mes flancs et appuya ses lèvres sur ma nuque :

" Il est en vie ! C'est tout ce qui compte ! J'adores cet animal et je suis très heureuse que ce soit à vous que je l'ai confié ! Merci Seig....Aiden ! Oui, je ne veux pas le laisser seul parmi ces brutes de Tarks ! Sans vouloir manquer de respect envers vos sujets ! "

Je ris franchement : " Pour la peine qu'ils vous ont fait subir, je veux bien fermer les yeux ! "

A 500m de notre objectif je ressentis comme un malaise ou une excitation qui ne m'était pas inconnue, mon corps s'en souvenait, mon cerveau n'avait pas encore oublié les récompenses qu'elle promettait. Arrivé à près de 100m de l'objectif, nos escortes s'arrêtèrent, et nous firent descendre, on nous indiqua une direction et ils rebroussèrent chemin en nous souhaitant bonne chance ! Là, vu les mines effrayées de certains et celle inquiète de Marhyan, je n'eu plus de doute : Il y avait un wraith dans le coin ou alors ils avaient trainé par ici !

L'arme au poing, tentant de me retenir de foncer seul en avant je suivis le sentier avec la troupe de mes camarades. Bon mes blessures de guerre, m'aident pas mal à ralentir la cadence. On est parvenu à une grotte, et ça m'a fait tilt ! La grotte des créatures de la nuit ! C'est ça la récompense de Brann ? Moi je vois bien en quoi trucider du wraith est jouissif, mais pas sûr qu'il en soit de même pour Weir, Sheppard et Frei, sans parler de McKay !

Le Major faisant acte de prudence, elle demanda à ceux qui le voulaient de rester dehors, personne ne voulut demeurer seul à l'extérieur même si l'on ignorait ce qui se cachait à l'intérieur. On se retrouva donc a avancer dans le couloir sombre vers un but mystérieux, alors que moi j'étais sur les charbons ardents et finalement on déboucha dans une salle avec tout un dispositif étrange comportant deux E2PZ dont à vide et l'autre à un peu plus de la moitié, et un dispositif de stase, là pas la peine de me donner des explications, ce corps était un wraith, si proche ! Si vulnérable !

McKay se comporta comme un enfant un matin de Noël ! Il ne savait où donner de la tête, il s'embarqua dans des explications et des hypothèses enthousiastes. Moi, je ne voyais que ce corps en stase. Ce que j'avais appris par mes nouveaux érudits royaux, je parvins à faire une synthèse qui profitait grandement des élucubrations de McKay. Pour une raison inconnue, les Anciens, avaient mis au point un transfert d'énergie entre un wraith en stase et les boucliers personnels des deux rois rouge et bleu. Tout en créant un bouclier neutralisant les technologies comme celles des wraith ou des humains, en l'occurence. Le résultat étant loin d'être formidable, surtout pour les porteurs de bouclier;

Frei s'aperçut de l'identité du corps en suspension, et eut un mouvement de recul, et sitôt fait comme Rodney commençait a vouloir démonter l'appareil, elle ordonna de n'en rien faire. Par prudence et surtout pour ne pas risquer de mettre nos amis et cette planète en danger en l'exposant à la moisson wraith. Des discussions s'ensuivirent, pour savoir si on tuerait le monstre ou si on partirait pour revenir plus tard. Coralie s'approcha du caisson de stase et eut un recul elle aussi, plus effrayé que ne le fut le recul du Major, mais elle s'abstint de donner son avis et préféra rebrousser chemin en s'éloignant bien vite de cet endroit, Mais ce fut surtout Laurence qui ouvrit la bouche. Pour dire autant de conneries que de vérités, et moi j'en avais assez.

" Bon sang ! Le Major à donné un ordre ! Très sensé, pas comme les délires de McKay ou la suggestion du docteur Laurence ! McKay ! On laisse ces réacteurs ici, mais ... on reviendra plus tard avec une de ces batteries en pierre verte pour recharger ces deux-là ! Quand vous aurez compris comment ça marche et pourquoi, que vous pourrez simuler les effets sur vos ordis, alors vous pourrez échanger un de ces E2PZ avec son semblable vert, comme ça les deux s'entretiendront l'un l'autre.

Alors tout le monde dehors ! Et vite ! Plutôt on est rentré plus vite McKay pourra s'amuser avec ce nouveau jouet, je suis prêt à me mettre à son service durant ces moments, je suis le Roi des Tarks et Champion du feu roi Brann ! Je veillerais à ce que ce monde reste gagnant à nous avoir connu, le Sergent-Maître pourra venir me surveiller. Pour le reste, il ne manque pas de savants intéressés pour approfondir nos connaissance de ce monde et de ses merveilles !"


Je me mis entre McKay et le dispositif et le poussais vers le couloir, nous devions partir et c'est ce qui sera fait ! Je m'assurais que les civils et Rodney, sortaient bien gentiment, pour Allen et Frei je savais qu'elles seraient déjà en route, derrière ou devant moi. Une fois dehors j'obliquais vers la Citadelle pour rentrer ce me semblais un bonne étape. Une fois à la Citadelle, je pris Marhyan avec moi et pris la décision de rejoindre les Tarks, pour récupérer la monture de ma camarade de baignade. Je promis de rentrer au Major, qui me croyait encore près à me tirer en douce. Mais bon il fallait que j'y aille de toutes façons et que l'on prépare notre retour.

Le voyage vers mon royaume fut agréable, une petite escale vers l'endroit où j'avais planqué le bouclier de Xaras, pour le placer dans le labo abandonné : Je ne pouvais pas l'emmener, c'était un bien national ou royal plutôt ! Mais ici dans ce lieu interdit, personne ne referait le coup de Xaras avant ma propre mort. Je rejoignit Marhyan qui m'avait attendu a bonne distance de la grotte. Pour continuer dans le camp Tark en attente à la frontière du royaume. Nous y retrouvons le chariot des palefreniers avec la monture de Marhyan, elle pleure en voyant son ami et, assez vite prends les rênes du véhicule, pour retourner à la citadelle, elle me laisse son cheval de secours.

Moi je prends à part mes érudits et leur dicte mes volontés avant de m'absenter pour un moment (dispositions diplomatiques à discuter avec mon autre peuple, leur expliquais-je), je m'assurais de leur retour calme et tranquille et que le conseil des sages et son action serait assez restreinte pour permettre le gouvernement selon certaines limites et surtout sans que je me fasse destituer par un autre ambitieux. Et enfin je rentrais vers la Citadelle avec Marhyan, son cheval et un chariot contenant un cheval à six pattes blessé et une partie des possessions volées par les tarks. Nous avons rejoint la Citadelle et Marhyan m'a délaissée pour se rendre aux écuries de la forteresse.

Quant à l'équipe, elle était sur le départ, et n'attendait que moi, Frei étant à deux doigts d'envoyer Allen et des chevaliers pour s'assurer de ma bonne volonté de retour, malgré l'enzyme dans mes veines ! Mais je suis de retour alors elle se détend avec une remarque du style "On a pas le temps de faire du tourisme !", on avait deux jours pour faire notre boulot, on a à peine fini le deuxième ! On est dans les temps ! Je rappelle au besoin qu'on a besoin d'une équipe de charpentiers et des cordes pour repasser le pont de singes, au cas où personne n'y aurait pensé. McKay boude, Laurence essaie de me mettre en rogne, ce qui est assez facile, Pedge m'ignore royalement en flirtant avec la blonde. Bref on dit au revoir et on rentre à la maison ! Pour une première mission en équipe et en extérieure, je trouves que je me suis bien démerder, enfin, ça c'est moi qui le dis, si la chef dit que je suis nul et ben, ce sera noté que Ford est nul ! C'est pas facile de se racheter une conduite !

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Sam 11 Mar - 20:58

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CITADELLE


LA FIN DE L'AVENTURE

Et ainsi parla le Roi Ford. L'équipe ressortit du laboratoire, laissant bien à leur place les E2-PZ, le Wraith, et les données. Leurs chevaliers les raccompagnèrent donc jusqu'à la Citadelle, où ils purent profiter d'un bon repas, et de repos, en attendant le retour d'Aiden. Pendant ce temps, une équipe de charpentiers fut envoyé au pont depuis longtemps abandonné, afin de pouvoir le consolider, en prévision du passage de l'équipe.

Après une attente qui parut presque interminable, Aiden pointa finalement le bout de son nez, pour se retrouver face à un Major Frei EXTRÊMEMENT contrariée du retard qu'ils venaient d'accumuler par sa faute. L'équipe fit donc ses adieux à Lordan, ainsi qu'au peuple Jinyu, qui ne se gêna pas pour les acclamer pendant leur départ.

Le retour fut assez calme, calme parfois interrompu par les plaintes de McKay concernant sa jambe ou l'E2-PZ abandonné, ou par les commentaires sarcastiques du docteur Laurence. Au grand plaisir de Coralie, le pont avait été consolidé, et elle put traverser sans aucun problème, soutenue tout de même par le Sergent Maître durant la traversée.

Puis, s'ensuivit le passage de la porte, les félicitations habituelles, et les longues et ennuyeuses réunions post-mission.

------------------

Après délibération de l'Etat-Major, il fut décidé d'envoyer une équipe de scientifiques sur place, dirigée par le docteur McKay. Elle fut également escortée par une escouade de marine, dont la mission fut de débrancher le Wraith, et de l'exécuter, sans sommation aucune. Les scientifiques, quant à eux, eurent pour tâche premièrement d'empêcher Rodney de chiper l'E2-PZ, et deuxièmement de récupérer un maximum de données possibles sur ce centre de recherche. Voilà ce qu'ils purent obtenir comme information sur la base de données présente, en partie endommagée par l'humidité ambiante et par la végétation :

Ce centre avait vraisemblablement été érigée vers la fin de la guerre des anciens, dans le but désespéré de trouver un moyen de couper toute technologie Wraith grâce à champs électromagnétique. Malheureusement, malgré tous leurs efforts, ils ne parvinrent pas à faire en sorte que la machine distingue la technologie Wraith d'une autre, mis à part dans une sorte d'œil du cyclone, où toutes les technologies semblaient fonctionner.

Sur les dernières données enregistrées, les scientifiques indiquaient leur crainte par rapport à leur comparse, qui semblait avoir développer une sorte d'arme dans le plus grand secret. Ces derniers avaient alors pris la décision de l'éliminer avant qu'il ne devienne trop dangereux. Les données s'arrêtaient là.

Ils purent également découvrir un plan incomplet de la machine. Peut-être qu'avec un peu de chance et beaucoup de travail, les scientifiques arriveraient à en recréer une ? Seul le temps pourra le dire.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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