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Bureau A. Hoffman : Un nouveau perchoir - Solo Elia

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Jeu 27 Avr - 23:01

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Elia avait repris son poste quelques semaines plus tôt après une longue interruption. Il avait fallu du temps à son corps pour se remettre des brutalités que Pète lui avait fait subir. Sa constitution fragile et les carences dues à ses problèmes d'alimentations avaient ralenti le processus de guérison. Il lui fallut encore plus de temps pour remonter la pente mentalement.

Les premiers jours après sa sortie de l'hôpital, la jeune femme avait vraiment perdu pied, en même temps que le peu de poids qu'elle avait réussi à gagner les mois précédents. Elia se sentait terriblement coupable. C'était à cause de son agression que l'enquête avait été lancé. C'était à cause d'elle si la cité était devenue le théâtre de violences inimaginables. Elle en était même arrivé à regretter d'avoir été secourue. Rien de tout ceci ne serait arrivé si Pète était arrivé à ses fin. Elle aurait simplement disparu des radars et la cité aurait gardé sa quiétude.

Bien sûr, elle savait que c'était faux. La quiétude n'était qu'apparente, les exactions sur les femmes avait quand même lieu, et à un moment où à un autre l'affaire aurait éclaté. Et puis, elle savait qu'Alexander aurait remué ciel et terre pour la retrouver, quitte à démonter la cité pierre à pierre pour savoir ce qui lui était arrivée. Même si elle ne comprenait pas bien pourquoi, elle savait que l'élégant anglais s'était pris d'affection pour la petite souris américaine qu'elle était.

Ça aussi avait été une source de souffrance pour elle. Elle s'en voulait qu'il ai été blessé à cause d'elle, elle s'en voulait de ne pas être à la hauteur de ses espérance. Il lui avait donné sa chance, il avait cru voir en elle ce que d'autres n'avaient jamais vu. Une certaine intelligence, une volonté de s'en sortir. Il l'avait aidé, l'avait formée, l'avait prise sous son aile. Et comment le remerciait-elle ? En s'effondrant à la première difficulté.

Pendant plusieurs jours, elle avait même farouchement refusé ses visites ainsi que celles d'Erin. Elle avait honte, elle ne voulait pas qu'il retrouve la petite chose frêle et négligé qu'il avait tenté de sortir de son ornière et qui y était retombée. Elle avait peur de voir se peindre sur son visage de la déception. Elle ne l'aurait pas supporté. Elle en avait pleuré de voir les jolis tenues qu'elle avait choisies avec Brigitte tomber tristement sur son corps décharné. C'était un cercle vicieux. Plus elle perdait du poids, plus sa déprime s'accentuait, plus sa déprime s'accentuait, moins elle supportait la sensation de la nourriture dans sa bouche.

Pendant ses heures noires, la seule chose qui l'avait encore rattaché au monde avait été Yaya. Sans lui, elle aurait probablement été incapable de remonter la pente, malgré toute l'attention dont elle faisait l'objet. La petite bête s'était profondément attaché à elle, et pendant quelques temps, on pouvait dire que ça avait même été au sens propre du terme. Il n'avait pas quitté son cou pendant des jours et des jours. Même quand elle le nourrissait, il s'arrangeait pour garder un contact physique avec son humaine. Et la jeune fille devait bien reconnaître que l'affection du petit serpent à plume avait été extrêmement important dans le désert glacé de son état mental. La douce chaleur de son plumage autour de son cou frêle, ses ronronnements et petits cliquetis affectueux. C'est important quelqu'un qui vous aime inconditionnellement.

Le temps passant, le traitement antidépresseur et la psychothérapie firent leurs œuvre. Elle commença à ressortir la tête de l'eau. Elle fut stupéfaite de réaliser que personne sur la cité ne lui en voulait pour ce qui s'était passé, en fait, c'était presque le contraire. Elle fut surprise de réaliser que les gens la considéraient comme une victime, même le colonel Sheppard et Nathalie Dumond, alors qu'elle savait à quel point ils avaient eux même souffert de ses évènements.

Finalement, son petit séjour sur le continent avec Günter avait achevé de lui rendre un peu de vitalité. Elle avait même recommencé à prendre du poids. A son retour, elle se sentait suffisamment remise pour pouvoir assumer à nouveau ses fonctions d'assistante.

Elle avait été touchée de découvrir les modification qui avait été faite dans son bureau pour accueillir son nouveau compagnon. Alexander avait profité de son absence pour faire installer dans un coin de la pièce un « arbre à Yaya. ». Une immense structure en bois et corde avec des espèces de paniers ressemblant à des nids clos, des branches autour desquelles le petit animal pourrait s'enrouler. Il y avait également des coupelles remplies de morceau de fruits accrochées ici et là.

Yaya avait trouvé la chose très intéressante, ses yeux d'ambres brillants de curiosité, penchant sa petite tête serpentines à droite et à gauche avec des petits reniflements enthousiastes et des petit ronronnement et cliquettement interrogatif.

- « Pour Yaya ? » avait-il demandé avec impatience en regardant alternativement le grand humain blond et sa frêle compagne.

Elia avait rit en lui caressant doucement la tête, regardant Alexander pour lui laissait le plaisir de répondre au petit serpent bleu.

« Oui pour Yaya » répondit l’anglais avec un petit sourire. Il ignorait s’il devait développer un peu, et si l’animal était en capacité de comprendre. Il toisa quelques secondes d’un air calme et rassurant Elia.

Alexander avait également pensé à la jeune femme. Sur le bureau, trônait une magnifique plante ressemblant à un croisement entre un bambou et une orchidée. Elle était touchée et émue par toute ses attentions. Elle lui rendit son regard en souriant doucement un instant avant de céder à l'impulsion qui lui chatouillait le cœur depuis déjà quelques minutes. Elle savait qu'il n'aimait pas trop ce genre d'effusion, mais tant pis. La jeune femme se jeta dans ses bras.
- « Merci... » murmura-t-elle « Merci pour tout. Je n'en mérite pas tant avec tout ce que je vous ai apporté comme ennuis. »

Bon certes ce n’est pas un grand « touche touche » sauf dans l’intimité, comme pouvait le témoigner Erin. Mais vu le nombre de personnes qui désiraient le palper depuis qu’il était ici, il commençait à s’y faire. Malgré sa très petite taille Elia avait toujours une détente assez fulgurante tel un chat, elle lui avait déjà sauté au cou mais cette fois, ce fut moins impactant puisqu’elle se jeta contre lui. Comme souvent un peu décontenancé, il ne laissa rien paraître et lui frotta l’épaule avec sa main. Elle avait certes repris du poids depuis la dernière fois qu’il l’avait vu, mais elle restait encore bien loin du poids idéal qu’Elia avait réussi à obtenir avant toute cette histoire. Cela lui fit mal à cœur de constater qu’elle n’avait encore que la peau sur son maigre squelette. Enfin bon, il accepta son contact sans trop se raidir. Un jour il serait à l’aise à force qu’on vienne le câliner toute les trois minutes ! Il arqua le cou pour la voir, venait-elle de dire qu’elle lui apportait des ennuis ? Mais vraiment, il ne fallait pas qu’elle culpabilise… « Quels ennuis ? Voyons Elia, vous n’êtes pas en train de me dire que vous vous portez responsable des événements de janvier ? cela n’est pas de votre faute »

La caresse dont il la gratifia fut plutôt superficielle, mais elle savait que pour lui, c'était déjà beaucoup, et elle ne s'attendait pas à tant. Déjà qu'il la laisse poser son front contre sa poitrine, comme une petite fille cherchant un peu de réconfort et de sécurité dans les bras de papa. C'était bête, mais elle avait tellement eu peur qu'il ne veuille plus d'elle, qu'il réalise qu'il avait fait une erreur en lui donnant sa chance. Elle en aurait été mortifiée.

Elle fuit son regard quand il pencha le cou pour la regarder en lui demandant des éclaircissement sur ses excuses. Elle était consciente qu'elle n'était pas responsable, qu'elle n'avait été que le déclencheur et que de toute façon a un moment où à un autre ça serait arrivé quand même. Elle avait beaucoup travaillé cette partie « culpabilité » avec Evelyn. Mais d'un autre côté... c'était quand même à cause de son agression que tout ceci était arrivé.

Elle appuya un peu plus son front contre lui, fermant les yeux pour se soustraire aux prunelles d'acier qui tentaient de la sonder.

- « Si je n'avais pas trouvé le moyen de me faire agresser, tout ceci ne serait pas arrivé. » chuchota-t-elle « Et puis, j'ai tout gâché. J'ai pas été assez forte pour... » elle serra les paupières et les dents pour retenir le sanglot qui se formait dans sa gorge en se traitant de crétine.

Yaya, bien que très occupé à découvrir la saveur des différents fruits à sa disposition ressenti la détresse d’Elia. Il abandonna son nouveau jouet pour venir s'enrouler autour de ses épaules, forçant le passage entre Alexander et elle, avant de glisser sa petite tête contre sa joue en ronronnant.

- « Elia triste, Yaya triste ! » déclara-t-il d'un ton plaintif.

La jeune femme se sentait ridicule. Elle s'éloigna rapidement d'Alexander, s'obligeant à sourire.

L’anglais la laissa venir et coller son front contre lui. Elle en avait besoin, besoin d’une touche de réconfort qu’il pouvait amplement lui apporter. Pas en tant que patron, mais ami. Il la sentait encore bien fragilisée et cela était après tout normal, tout le monde n’avait pas la même force de détermination que lui ni la solidité d'affronter toute sorte d’épreuve. En voyant qu’elle fuyait ses prunelles, il les reporta sur le mur en face de lui. Elle parla à nouveau, la détresse était palpable et il compte enclencher un geste, que Yaya tua dans l’œuf en forçant le passage pour rassurer sa petite maîtresse ou compagne, vu l’amour qui le liait à l’humaine sans pour autant être « soumis » à Elia. Celle-ci s’écarta un peu, mais il la retenue.
« Elia ... » ça voix était douce et il opta pour le tutoiement au lieu du « vous » très austère et plus approprié au contexte « Que tu es été agressée ou non, n’aurait rien changer. Des éléments commençaient déjà à venir à la surface, si cela n’avait pas été toi, cela aurait été Erin ou une autre personne que Pete avait dans le collimateur. Et peut-être qu’il aurait réussi plus facilement » il suffisait qu’il s’organise et qu’il coince dans un quartiers Erin par exemple, pour que personne ne l’entende hurler. Là ce fut sous la précipitation, ce qui l'entraîna sa perte. Et aussi, du fait qu’Elia était attendu et qu’Alexander s’était immédiatement inquiété de ne pas la voir revenir. « Tu as gâché quoi ? Il n’y a rien qui n’a été gâché. Maintenant la cité est enfin sécurisée pour tout le monde » Il lui frotta doucement l’épaule en la ramenant. Elle n’était peut-être pas encore bien prête à reprendre ses fonctions.

Elle savait qu'il avait raison, et inconsciemment elle avait toujours su qu'il le pensait. S'il lui avait tenu rigueur de quoi que ce soit, il n'aurait pas fait tout ce qu'il avait fait pour elle pendant sa convalescence. Elle savait que même si elle avait refusé de le voir, il avait toujours veillé sur elle, qu'il s'était assuré de son suivi médical et qu'elle ne manquait de rien. S'il avait été déçu et avait voulu se débarrasser d'elle, il n'avait qu'à la renvoyé. Il en avait le droit.

Pendant toute cette période, il s'était comporté avec elle plus en parent attentionné qu'en patron. Mais l'entendre le lui dire, et surtout le fait qu'au lieu de profiter de son mouvement de recul pour rompre le contact, il la prenne par les épaules pour la serrer à nouveau contre lui acheva de la rassurer.

- « Oui, je sais que vous avez raison. Mais tout le monde n'a pas forcément votre grandeur d'âme. » répondit-elle en levant les yeux vers lui. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour venir poser un bisou affectueux et plein de reconnaissance sur sa joue. « Je sais tout ce que je vous dois. » ajouta-t-elle avec un sourire.

Elle s'éloigna un peu, lui rendant son espace personnel qu'elle savait plutôt sensible et s'essuya les yeux.
- « J'aime beaucoup ce que vous avez fait dans mon bureau pendant mon absence. Je ne vous remercierais jamais assez d'avoir fait en sorte que je puisse garder Yaya avec moi. » reprit-elle d'un ton plus léger. « Et cette Orchidée est absolument superbe. »

Il n’était jamais à l'aise avec les remerciements et surtout quand on lui disait qu’on lui devait beaucoup. En aucun cas, les attentions de l’anglais était faite pour obtenir de la reconnaissance ou bien les « merci » larmoyant d’une personne émue. Cela était dans sa nature d’être conciliant et serviable avec les personnes qu’il appréciait et estimait. Même si sa nature, l’entrainant à rendre service entre collègue, il suffisait de titillé sa curiosité pour l’obtenir. « Bien, je ne veux plus vous entendre vous flageller de la sorte, même quand vous êtes seule et que cela devient tentant. » Il fronça les sourcils dans un effet un peu ironique mais sous cette phrase légère il y avait surtout un ordre, celui qu’elle arrête de se mortifiée pour rien. Il la laissa s'éloigner quand elle en exprima le besoin, avec Yaya autour de son cou, tel un beau collier multicolore. « Il apporte plus de bien que de mal » dit-il avec un clin d’œil, sachant très bien que la présence de l’animal avait été d’un grand soutien pour son rétablissement. Même si elle avait refusée de voir son « patron » et la consultante, il avait fait en sorte qu’on le tienne au courant, via l’intermédiaire de Coralie. « Ravi que cela vous plaise. Et toi Yaya ton arbre te plait ? » Il regarda le serpent, une manière de détourner la conversation d’un sujet plus agréable pour elle.
"Yaya content !"

Elia hocha la tête. Même si ça avait été dit avec douceur et une mimique humoristique, elle avait bien saisi l'ordre sous-jacent.
- « Je vous promet de m'en rappeler. »

Elle sourit en caressant la tête de Yaya qui, sentant que sa petite humaine se sentait mieux commençait à lorgner avec insistance vers son « arbre ».

« C'est vrai. Il a été d'un grand soutien pour moi. »

Après une dernière caresse, elle lui tapota le dos pour l'inviter à rejoindre l'objet de son désir. Après un dernier coup de tête sur sa joue, un roucoulement doux et un regard reconnaissant, il ne se fit pas prier. Elle se retourna vers Alexander.
- « En tout cas, je crois que vous n'auriez pas pu lui faire un plus beau cadeau que cet arbre ! »
Il hocha la tête simplement ponctuant d’un sourire. Son regard alla sur Yaya qui repartait vers son arbre après une affection touchante d’amour.
« Tant mieux, j’espère que ça lui permet de recréer son environnement. Après si vous voulez faire un tour à la sphère des botanistes ou pour mettre plus de végétation et vous faire une forêt tropicale vous pouvez »

Elle rit tant de la réflexion d'Alexander que du comportement de Yaya dans son arbre. Il explorait soigneusement chaque recoin, reniflant les coupelles et les différents fruits à sa disposition. Visiblement, il adorait le cadeau que lui avait fait le patron de son humaine.
Le jeune fille lança un regard espiègle à l'anglais.

- « Vous ne devriez pas me tenter » le taquina-t-elle.
« Je suis un affreux tentateur » dit-il d’un ton espiègle en lui jetant une œillade du même type. « En tout cas, je suis assez pressé de voir comment va évoluer Yaya… S’il reste à cette taille, ça sera bien pratique, mais j’ai un fort doute » Il aimait bien le petit serpent azur.

Elia eut un haussement de sourcil et une petite moue dubitative en regardant le petit animal s'amuser sur son arbre. Elle aussi doutait fort qu'il garde cette taille.
- « Oui, j'ai un doute moi aussi. Tout ce que j'espère c'est qu'il va pas faire 8 mètres de long et une centaine de kilos, parce que j'aurais du mal à le garder comme cache nez. »
Il pencha la tête sur le côté tout en observant l’animal jouer dans son nouveau jouet « Oui… un bon canapé ou un bon lit ... »
“Ma foi, je pense qu’il pourrait être confortable et chaud.” répondit-elle en riant
«Je n’en doute pas ! » Il avait l’air d’un gros doudou en version big ce Yaya
Elle se rembrunit un peu. “En même temps, j’avoue que ça m’inquiète quand même un peu. S’il devient trop imposant, je pense qu’on ne m’autorisera pas à le garder avec moi.”

« Il y a de forte chance… bon nous verrons bien»

Elia regarda son petit compagnon bleu avec un air un peu triste. Elle espérait juste qu’il ne grandirait pas trop rapidement. D’un autre côté, de ce qu’elle savait, il était issus de la cité même, ce que les scientifiques avaient appelé “la forêt intérieure”, il y avait donc quand même des chances pour que sa race ne soit pas d’une taille démesurée sinon ils auraient été découverts bien plus tôt.

“Alors, vous me faite un résumé des dossiers en cours ? Je n’ai pas eu l’occasion de croiser Nathalie.”

Il hocha la tête, l’invitant à rejoindre son bureau, pour être plus confortablement installé. Lui proposant naturellement de quoi boire et puis il lui fit les différents résumé. Toujours aussi, concis et factuelle. Tout en lui évoquant, sa prise de fonction supérieur et ce qu’il attendait d’elle. Finalement, la petite femme de ménage, était propulsée secrétaire de la direction prenant du gallons par l’intermédiaire de son patron. Encore un sacré challenge, où elle serait aidée par les autres assistantes, enfin pour celles qui ne seraient pas jalouses. Il y avait Nathalie, femme de confiance et d’expérience qui pourrait l’aider sans soucis.

Elia s'installa à son bureau pour écouter Alexander. Au fur et à mesure qu'il parlait, elle réalisa à quel point les choses avaient changée. Elle n'avait pas vraiment pris la mesure des conséquences des évènements. Toute concentré sur sa souffrance, elle n'avait pas vraiment suivi les évolutions concernant la cité. Et surtout, même quand elle en avait entendu parler, elle n'avait pas vraiment pris la mesure de ce que cela impliquait pour elle. Assistante de direction pour l'un des membres du comité de direction de la citée... c'était quelque chose qui lui donnait un peu le tournis.

- « Je... je ne suis pas sûre d'avoir les compétences et encore moins l'expérience nécessaire pour pouvoir assumer ses fonctions. » répondit-elle en tournant vers Alexander un visage devenu subitement un peu pâle. « Êtes-vous sûr de ne pas préférer que Mlle Dumon continue à travailler pour vous ? Peut être pouvez vous demander une permutation ? »

Il eut une minute de réflexion, puis cela serait plus logique pour gagner en efficacité tout de suite, mais bon c’est elle son assistante, elle évolue avec lui c'est normal. Après il lui donnait sa chance et ils aviserons si elle arrive au bout de ces limites ou non. En tout cas par sa jeunesse, il pouvait la former comme il l’entendait, elle était plus maniable et sans réflexes d’y a d’autres travail. Donc, elle était bien mieux, pour s’adapter aux nouvelles fonctions, elle avait tout à découvrir et son esprit rapide serait plus agile. Non pas que Nathalie n’en serait pas capable loin de là, mais la jeunesse “vierge” à un côté intéressant et souvent privilégié par certain manger qui veulent “structurer” leur salarié pour qu’ils répondent parfaitement aux attentes. « Nous verrons, je vous ai envoyé des modules de formation personnel et complémentaire à suivre pour vous aider. Sous le même système que les cours du soir » qui, il avait prévu le coup, en faisant venir de la terre des MOOC pour qu’Elia puisse acquérir en compétence. Après ils verront bien si elle s’en sort ou non. « Nous allons voir si vous, vous en sortez, après mademoiselle Dumond peut vous aider dans les premiers temps, comme le corps militaire reprend doucement de l'activité. »

Elia dut bien admettre qu'elle fut soulagé d'apprendre qu'Alexander n'avait pas l'intention de la dégager. Encore une fois il avait pris les dispositions nécessaires pour lui permettre d'évoluer en étant encadrée, et non, comme certains auraient pu le faire de la jeter dans le grand bain pour voir si elle était capable de surnager. Elle se sentit rassurée. Surtout de savoir qu'en cas de besoin Nathalie pourrait lui venir en aide.
Elle lui sourit.
- « Encore une fois vous avez tout prévu n'est-ce pas ? »

Il hocha la tête, oui comment souvent, il ne pouvait s'empêcher de penser à tout et d’envisager les risques et possibilités. Après, il n’était pas infaillible non plus. Et hors de question de mettre Elia au placard, il l’avait choisie et s’il évoluait elle le suivrait comme toute bonne assistante et elle serait formée en conséquence. C’est une chance pour elle toutes ses opportunités, certes de gros challenges, mais pour le moment elle avait sut y faire face. « Vous devez avoir l’habitude à force » dit-il sur un ton espiègle.

Elle lui lança un regard tout à la fois espiègle et tendre. “Oui, mais j’avoue que vous me surprenez toujours, et je pense que peu importera le temps que je passerai à vos côtés, il a sera toujours ainsi.” Elle s'interrompit un instant avant de reprendre “Je tiens à ce que vous sachiez que je suis très touchée par le mal que vous vous donnez pour moi. Je ferai tout mon possible pour en être digne.”

Il lui sourit simplement « Je n’en doute pas ». Même s’il pouvait donner l’air d’être égocentrique, ce n’est pas un homme porté la dessus et la dernière phrase d’Elia, le mit mal à l’aise intérieurement. En tout cas, il relation assez « douce » était entre eux, bien loin de l’attrait charnelle, mais un attrait sentimental sain et sincère. Certain, y verront un duo parent/enfant, hors Alexander, y voyait plus une dyade de respect affectif, qu’il pourrait avoir envers un élève via un tutorat pour qu’il devienne un professionnelle exemplaire. Dans les deux cas, Elia était quelqu’un de particulier, qui pouvait compter sur lui. « Si vous avez des difficultés Elia, n'hésitez pas à m’en faire part» Il comptait rejoindre son office.

La jeune femme sourit et hocha la tête en guise d’assentiment avant de s’installer derrière le bureau. Elle avait du boulot pour se remettre à jour des dossiers en cours, et elle était sûre qu’Alexander aussi ne devait pas s’ennuyer.

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