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Bureau A. Hoffman : Entretien avec la Direction (Steele & Hoffman)

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Dim 14 Oct - 20:28

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Un entretien avec la Direction



Chronologie : le 9 octobre 2018

Liam avait envoyé un courriel aux deux directeurs Erin Steele (les dames d’abord) et Alexander Hoffman pour leur annoncer son engagement à ouvrir un syndicat “NO-ATA” dans la plus grande spontanéité de sa propre inoculation foireuse…

(Échange de mails ici)

Ce syndicat aurait pour objectif de défendre les droits des personnes qui n’avaient pas le gène des Anciens et de garantir l'accessibilité pour tous sur la Cité.

Liam ne pensait pas vraiment recevoir une réponse à son courriel et encore moins aussi rapide par le directeur Hoffman, qui, dans l’heure même, lui répondit, avec des échanges à en finir par convenir à un entretien pour le mardi 9 octobre. Liam s'était dit que, bah, en fait, il s'était dit que rien, mais il n'avait pas réfléchit et n'avait pas prévu ça. Il aurait peut-être dû attendre avril pour faire ça non ? Un, 1er avril... ?

Et... Eh bien, on y était !

Liam qui, lorsqu’il reçut et lut le premier mail de Hoffman avec en copie Steele, dans l'agitation et sur l'ordinateur qu'il squattait sur le moment, superposa un logo ADN, y ajouta NO-ATA, imprima un tract à signatures, se lança vite fait bien fait et au pas de course à recruter des partisans le soir même du 1er octobre. Filou, il fit un détour à l’infirmerie, y lista toutes les personnes qui n’avaient pas le gène des Anciens, cibles prioritaires de ce syndicat avant d'élargir à ceux qui avaient le gène mais qui seraient sensibles à la cause. De là, il frappa à différentes portes de la Cité, muni de sa liste de noms et pensant à d’autres noms par ailleurs, et, suite à cette action de porte à porte qui dura jusqu’à tard, il put rassembler sept premiers noms d'intéressés. Cody, Keya, Naalem, Natasha, Nora, Skyler et Zal. Oh génial ! Comme les sept samouraïs, ou encore, les sept mercenaires ! Ca allait être bien oui ! Il pouvait même y ajouter Teshara à vrai dire, avec Naalem. Donc, ça faisait huit. Huit, c'était bien aussi ! Et, avec lui, ça faisait neuf. Neuf, c'était très bien ! Comme, euh comme, comme les neuf nazgûls ! Dix, ce serait pas mal, mais Liam avait échoué avec l'officier Allen, et, il lui avait promis de ne pas la rattacher de près comme de loin à toute cette histoire, alors, il allait respecter sa parole.

Le lendemain, Liam alla à l’infirmerie, conformément à son service, mais il posa un congé maladie. Liam annonça être souffrant et ne parla pas encore de son projet à Carson puisque de toute manière il n’avait pas encore rencontré le CODIR. Liam avait donc passé tout le reste de la semaine à jouer le malade. A chaque fois qu’il sortait de son quartier, il avait joué la comédie, et l'avait bien joué, se rappelant sa jeunesse à le faire, mimant le fiévreux. Alors que, en vrai, Liam additionnant tellement les heures de nuit, parce qu’il se portait souvent volontaire à être de garde, qu'il aurait pu très bien poser un congé classique. Mais voilà, Liam voulait aussi s’isoler dans son quartier, et quoi de mieux que se faire passer pour malade. Et puis, il était comme ça, il fallait toujours qu’il se complique la vie, qu'il ne fasse pas au plus simple.

Durant ces jours de fausse convalescence, il emprunta des livres à la bibliothèque de la Cité sur des trucs qu’il n’avait jamais lus comme le droit, la politique, … et se tapit dans son quartier dont il ne sortait que pour aller chercher à manger et où bientôt un bordel monstre s’y entassait et y régnait. Il s’endormait bien souvent avec des livres au point de les avoir sur la tronche à dormir avec. Le jeudi, il finit par lâcher l’affaire des bouquins, ne retenant rien, et se remit à sa passion inavouée du collage. Il emprunta un escabeau et un sèche-cheveux à une collègue et amorça à concrétiser un projet de collage qu’il avait déjà amorcé depuis un temps. Pour se faire, il déplaça son lit, et, plaça l’escabeau au centre de sa chambre, puisque son collage, il comptait le faire au plafond. Ainsi, avec de la récupération de découpages de sa main de magazines rapatriés de la Terre, il commença à « peindre » une vue de Lantia sur le plafond par collages. Il colla morceaux de chutes et ses différentes couleurs pour figurer le paysage et s’y consacra de tout son temps avec casque sans fil sur la tête à écouter de la musique de sa platine vinyle et ses enceintes où il brancha le relais du casque. Si bien que, de l’extérieur, le quartier de Liam était d’un calme olympien. Pourtant, à l'intérieur, c'était bien le chaos qui régnait et il devenait bien difficile de s'y frayer un chemin. Liam avait déjà fait un brouillon de ce qu'il figurait là avec des morceaux qu'il avait déjà découpés et déposés à même le sol depuis qu’il avait vu cette vue, peu de temps après son arrivée, dans un jumper piloté par Banks lors de sa première mission sur le continent Lantia avec la caporale Ravix.

Puis, le jour du mardi 9 octobre vint se pointer. La veille en soirée, Liam était allongé sur le dos par terre à regarder son collage pour y voir ce qu’il pourrait y retoucher. Il y avait beaucoup à retoucher à vrai dire. Il ne l’avait même pas fini. C’était donc, dans une certaine déception, qu’il le regardait avec un air aussi songeur que fatigué après une moue de pas convaincu. Mais, alors, sa tête se pencha un peu. Malgré le truc inachevé, y’avait certains trucs qui le satisfaisaient un peu. De là, peu à peu, il finit par s’endormir, à même le sol, trop éreinté, le casque sur ses oreilles, se déportant un peu.

Autant dire qu’à son réveil, qu’il avait mis fort heureusement et assez tôt pour ne pas manquer son rendez-vous, c’était en ouvrant les yeux difficilement qu’il émargea de son sommeil. Il tourna la tête et le regard sur le réveil has-been qu’il avait mais qui au moins avait le mérite de ne pas dépendre d’une batterie mais que d’une prise électrique. Il le fallait bien avec lui. Il se leva alors et alla éteindre ce maudit réveil pour filer à la douche et à la salle d’eau se préparer.

En se rendant à son armoire après s’être douché avec ses cheveux trempés et que la serviette à sa taille, il sortit tout un tas de fringues ne sachant pas ce qu’il porterait et les balançant en triant comme un sauvage à se dire "ça non", "ça non", ou encore, "ça non". Il trouva un t-shirt noir couleur unie qu’il finit par mettre et délaissa tout le reste par terre et sur les meubles. Il mit un calbut et un pantalon d’intervention et mit ses rangers de pompiers en s’asseyant au canapé.

Il se redressa et se prit une barre de bounty et se but un reste de coca-cola traînant sur la table basse de son coin canapé. Au préalable, il le sentit tout de même, histoire de vérifier qu'il n'allait pas vraiment tomber malade. Mais, à vrai dire, Liam tombait peu malade. Tout ça, les bounty et le coca, ça venait d'un distributeur de la Cité.

Puis, il retourna à sa salle d’eau. Il se brossa les dents. Il se regarda dans le miroir. Il passa sa main sur son duvet. Il ne s’était pas rasé de la semaine et du week-end. Ça ne poussait pas très vite chez lui mais ça avait pu quand même retirer tous les effets stylistiques rendant le truc brouillon. Liam retravailla alors tout ça avec un rasoir à l’ancienne car il n’utilisait pas la tondeuse. Une fois tout ça retaillé, il se coiffa avec un peu de gel. Il soupira un peu. Ah, bordel, mais que foutait-il hein ? Lui, tout ce qu’il voulait, c’était s’marrer un peu. Enfin, cela dit, c’était l’occasion de se marrer un peu hein ? Il sourit alors et enfin à y penser.

Il partit de la salle d’eau sans prêter un regard sur lui. Il se savait bien propre et bien prêt. Puis, il se rendit jusqu’à son bureau et sa chaise où reposait sur le dossier sa veste carmin. Il tapota le haut du dossier. Il la prit finalement et la mit. Ce ne serait pas lui s’il ne la mettait pas. Il prit de son bureau un paquet de chewing-gum et un chewing-gum qu’il mit en bouche. Il commença à mâchouiller alors qu’il glissa le paquet dans une poche. En chemin, il se fit quelques bulles, qui éclataient non sans émettre son, le gars habitué à faire ça et à s'en amuser.

Liam se rendit ainsi au bureau de Hoffman.

Une fois arrivé, il frappa à la porte, de bonne poigne, comme la toute première fois qu’il y frappa, mais, cette fois-ci, sans le chat Harry et une chemise cartonnée à la place, et, avec un critérium jaune, glissé derrière une oreille, la gauche puisque gaucher. Liam, pour une fois, il était un peu près à l’heure. Quoi que, il avait une petite minute de retard. Ce ne serait pas Liam s'il ne l’était pas. Dans l'attente à la porte, Liam se permit d'amorcer une bien belle bulle de chewing-gum...

Code by Fremione.


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Lun 5 Nov - 20:37

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Entretien avec la direction
EXORDIUM.

Chronologie : le 9 octobre 2018 - Feat. Erin & Isia en n'amoureuse !


Bureau A. Hoffman : Entretien avec la Direction (Steele & Hoffman) 1499613963-012isia

le 09 octobre : 09h00

Qu'importe les événements qui vous traverse la vie reprend toujours son cours. Le mois de mai avait été comme l'an dernier assez mouvementé et cette fois Atlantis avait été touché dont elle… victime d'un morphéa Isia avait été blessée dans son égo et son intimité. Mais, la jeune femme était comme à son habitude forte et elle trouva de cette mésaventure déplaisante une nouvelle raison de se battre. Le départ de son frère de cœur : panda, l'avait beaucoup affecté et puis… et puis bon leur échange par mail, lui confirmait qu'il était mieux loin de pégase. Surtout qu'elle était partie le voir un mois à Los Angeles pour ses congés. A son retour, elle avait appris que Nelly malicieuse comme jamais, avait fait des siennes. Une bêtise datant de juillet qui lui avait value de faire la navette sur le continent pour livrer Matt Eversman fraîchement dégradé (et selon Isia il avait eu bien trop de chance d'avoir une nouvelle tentative pour se racheter) pour un entraînement avec l'autre connard et dingue de Calahan. Isia s'était juré que le jour où il passerait sur son billard il allait perdre quelque chose. Déjà qu'elle avait menacé de le castrer un jour. Ce mec était une plaie, un homme immonde qui n'avait pas sa place ici sauf dans les geôles.

Elle ne l’aimait pas et encore aujourd’hui elle recollait les morceaux de ses jouets cassés et usé par ses soins. Ses méthodes n’étaient pas humaines mais apparemment l’homme avait le bras long pour rester ici au soleil. Cela la révulsait. Enfin qu’importe Nelly avait laissé une petite trace d’elle et Isia avait été trop occupée depuis la « rentrée » pour passer du temps (sauf pour l’anniversaire de sa topine d’amour) avec Erin. Certe, quelques soirées filles, mais voilà, cela faisait bien deux ou trois semaines qu’elle ne lui avait pas parlée. Elle était en manque et c’est en retrouvant la pochette contenant les mots et les paillettes de Nelly qu’Isia eut l’idée d’égayer la journée de son amie directrice.

D’un pas vif et agréable, elle se dirigea vers la zone des grandes pompes. Habillé d’une robe noir moulante assez longue avec les épaules dégagées en laine et de talons hauts, elle avait quitté sa blouse blanche pour se rendre chez Erin. Hors de question de se faire accoster pour un soin. Elle était en pause ce matin, puisqu'elle commençait le travail assez tard : 15h00 avec une opération de l’une des victimes de Calahan.

Elle frappa pour signifier son arrivée mais aussi pour entendre si la belle brune était présente. Dès qu’elle entendit le doux son de sa voix, elle rentra sans plus attendre lançant un joyeux et beau sourire ravageur.

« Coucou. Devine le dernier exploit de ma fille ! » à force de se faire nommer papa, Isia s’était pris au jeu de la paternité et vu le comportement de Nelly personne ne pouvait remettre en cause ce genre d’élément.

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La RDA s’apprêtait à sortir pour se rendre à sa réunion quand déboula sa meilleure amie sur la cité. Elle trouva Erin en train d’enfiler ses pieds dans ses mocassins bleu marine, engoncée dans son tailleur bleu marine bon chic bon genre. Cette réunion s’annonçait intéressante et amusante. Une idée de syndicat sur Atlantis, c’était quand même une sacrée première. Néanmoins, en bonne politicienne qui se respecte, elle aimait bien la perspective d’avoir un contre pouvoir dans les locaux. En bonne patronne, un peu moins. D’un autre côté, elle doutait fortement que ce syndicat soit vraiment alimenté en membres, ni même que les revendications soient vraiment affirmées. Néanmoins, elle conservait à l’esprit que l’inverse était peut-être vrai.

Il restait pas loin d’une heure à Erin pour arriver sur place, si bien que la visite matinale d’Isia ne la dérangea pas le moins du monde, surtout qu’elle semblait arriver avec des potins made in Nelly Bricks.

« Coucou. Elle a rencontré un homme dans un bar, ils ont fait l’amour dans les toilettes sans capote, elle est enceinte d’une MST et d’un cancer de neuf mois, et le type est en réalité un homosexuel refoulé qui cherchait une mère porteuse pour se reproduire quand même et qui n’a pas ses papiers parce que c’est un clandestin ? », répondit-elle avec un ton amusé en balançant quelques horreurs fortement exagérées.

Et d’un ton plus naturel et plus sérieux qui tranchait avec ce qu’elle venait de dire comme une banalité, elle ajouta directement après : « Un café ? Un thé ? »

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Naturellement Isia regardait Erin notant dans sa tête qu’elle était très élégante, dans un sens la RDA était un peu la princesse royale de la cité, toujours bien fringuer avec cet air stricte et sexy qui la caractérise. Et en parlant d’élégance la réponse de la demoiselle arracha un rire à la doctoresse qui se bidonna.

« Et son petit nom c’est Hanz non ? » “la grande blonde” était le sujet assez facile à caser quand il fallait se foutre de la gueule de quelqu’un. Le soldat en faisait voir des verte et des pas mûre aux deux RDA. Même si ça restait un brave garçon un peu trop bourrin et passionnel.

« Epargne moi l’infusion de plante » dit-elle en se rapprochant de son ami pour l’embrasser sur la joue et s’asseoir nonchalamment sur le coin de son bureau en relevant une jambe dans le vide. Elle lui tendit une pochette. Erin pouvait découvre toute sorte de pliage qui puait l’affections mielleuse et coulante d’une Nelly sincère.

“Je me remets vite” ; “J’me marie avec Walker Texas Môman” ; “J’donne un tit frère à Nelly”, “D’ailleurs je l’adopte : Nelly Taylor-Laurence, ça l’fait hein ? Pas vrai ?!?” “Non, Nelly, j’préfère gober la langue de Môman planquée dans le placard à balai, c’est tout !”
« Apparemment, elle a été prise en juillet la main dans le sac en forçant mon casier pour mettre tout ça dedans. Comme j’étais en vacances je n’ai pas pu le voir avant. » Erin savait qu’elle était retournée sur terre pour voir Panda et aussi sa famille.

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« Hum peut-être. Dans ce cas, je plains la pauvre Nelly. D’un autre côté… un teuton blond et une hispanique ébène, ça peut donner quelque chose d’assez gourmand. », fit Erin en opinant du chef alors qu’elle allait préparer un café à Isia, puisque cette dernière souhaitait s’épargner l’infusion de plantes.
« Une énième bizarrerie humaine combinant ce qui a de plus chiant sur cette galaxie. Hum j’ai hâte de voir ça » Répondit Isia l’oeil pétillant.
« Pour l’expérience scientifique, je pense qu’il serait inutile de le noyer à la naissance. Ce serait un peu notre téléréalité à nous, sur Atlantis. », fit Erin toute aussi amusée que son amie.
« J’aime bien l’idée et on trouvera d’autre personne a faire reproduire et on observera sur le continent comment les enfants survive ! une sorte de survivavor de pégase ! » oui ça partait loin.
« On commence à prendre le même délire que les Anciens. Tu ne sens pas quelque chose dans tes doigts ? », fit Erin en regardant ses mains. Isia regarda à son tour ses belles mains manucurés quand elle agita ses doigts comme si elle avait de la colle entre son index et son pouce.
« Hum… si ça picote ! »
« Tu crois qu’on va bientôt faire l'ascension ? », fit-elle en faisant les gros yeux.
« J’espère pas ! J’ai encore envie de m’envoyer en l’air avant d’être un être de lumière ! » Isia fit la fausse choquée sur le coup.

Erin rigola quelque peu et elle revint vers Isia qui s’était appuyée contre le bureau, elle attrapa la pochette tandis que ronronnait la machine à café en arrière plan.
« Voyons voir ça. », dit-elle en regardant les pliages. Elle ne savait pas que en penser. C’était vraiment des trucs digne d’une gamine.

La RDA leva les yeux vers sa vis à vis en lui rendant les pliages.
« Nelly Taylor Laurence je trouve que ça sonne bien. », dit-elle farceuse pour se moquer de son amie.

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Isia roula des yeux en souriant de bon cœur.
« Ça donne tout de suite du cachet ! Mais pas autant qu’Erin Hoffman » avoua-telle d’un air pompeux, elle portait deux noms celui de son père australien et celui de sa mère française, elle trouvait que le mélange sonnait plus que bien. Et la petite pique sur Erin était véritablement pour lui rendre la pareille et ricaner.

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Erin rigola un peu quand Isia répliqua sur son nom de famille. Erin Hoffman ça sonnait bien, mais elle n’était pas certaine de vouloir se séparer de son nom. Steele-Hoffman, ça sonnait bien aussi. Ou Hoffman-Steele. Un peu moins peut-être. Taquine, elle répondit, en s’éloignant pour aller chercher ce fameux café qui venait de finir de couler et qui dégageait un délicat fumet assez appréciable, même pour quelqu’un comme la RDA qui n’en buvait pas. « C’est le côté germanique du nom qui donne ce petit côté prestigieux, tu comprends ? ». Alala, quand elles se mettaient à déconner toutes les deux, ça pouvait partir loin.
« L’hybridation des royaume renforce cette impression. Il va te falloir une belle couronne ! » répliqua Isia en dessina de son doigt une couronne imaginaire sur la tête de son amie.
« J’ai le port de cou gracile et parfait pour porter une couronne en plus. », fit Erin en montant le menton comme une princesse.
« Sans aucun doute Princesse RinRin ! » Ajouta Isia sur le ton de l’humour. Mais bon, ils avait sur cette cité des princesse mais en toute franchise, il en avait qui était bien moins charismatiques et emplis de prestance que la belle Erin. Bien entendu qu’elle n’était pas neutre, il est rare que la doctoresse le soit.
Erin lui fit un sourire complice et récupéra la tasse pour la ramener à Isia.

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« Tu veux que je te remplisse ton bureau de jolie collage avec la liste de toutes les bonnes choses que tu as à faire ? Comme faire des bisous sur le nez d’Isia, organiser une soirée vernis avec Hanz, noyer Perrine, Enfermer dans un placard Eversman, Faire une course à cloche pied, creuser un grand trou et mettre le corps de Calahan dedans... »

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Elle revint donc avec la tasse, le sucre et une touilette si Isia en voulait, et en déposant sur son bureau l’or liquide pur arabica, elle se pencha vers son amie et lui colla un bisou sur son petit nez mignon.
« Tu vois, pas besoin de collage pour savoir toutes les bonnes choses que je dois faire. », fit Erin avec un sourire, alors qu’Isia esquissa un rictus ravi. Elle s’appuya à son tour sur le bureau, les mains sous les fesses, et sur le ton de la confidence et avec son petit regard mutin, elle déclara : « J’ai déjà une to do list pour tout ce que tu viens de dire quelque part sur mon ordinateur. J’ai aussi une liste qui classe tous les personnels de la cité selon leur petits culs. Mais il ne faut pas en parler, ce n’est pas politiquement correct. » Elle blaguait bien entendu, mais c’était pour déconner un petit peu. Cela lui faisait du bien de voir son amie et de rire de tout et de rien en sortant tantôt des horreurs, tantôt des bêtises.
« Calahan est ton nouvel ennemi public numéro 1 ? », fit-elle finalement en poussant un soupir résigné comme si elle savait déjà pas mal de chose sur cet affreux bonhomme. Isia ne l’avait pas placé à la fin de sa phrase pour la ponctuer sans souhaiter amener la conversation sur lui. En bonne communicante, Erin se devait de finalement rebondir quand même sur ce sujet.

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Isia se poussa un peu, pour laisser un peu de place à son amie. Elle aimait bien s’asseoir sur les coins de bureau, cela donnait toujours une position sexy et dominatrice qu’elle affectionnait particulièrement. Plusieurs fois, elle s’était fait des films, quand elle était particulièrement émoustiller (sans raison au préalable), s’imaginant en train de lire une note dans cette position et que Pedge débarque pour X raison (surtout pour X). Rien que d’y penser et jouer la séduction sur un coin de bureau qui avait déjà subi les assauts de la texane lui donnait des papillons agréable dans le bas ventre. Oui, parfois il ne fallait pas grand-chose quand elle était en période « sexe ».

A la mention de la liste d’Erin, la belle blonde pouffa avec un air conspirateur.
« Intéressant, il y a pleins des listes… Panda tenait celle des bons coups. » Cette liste était une idée un peu farfelue des deux lors d’une soirée un peu trop arrosée. Un instant elle une ombre sur le regard, retenant un soupire de cette déconnade qui ne serait plus là. Et de toute façon Erin avait relancé sur l’autre connard des broussailles.

« Ouai et je pense que ce n’est pas que le miens. Ce mec… il me sort par les yeux ! Tous les jours j’ai des victimes de ce gros barje ! Et tu crois que le menacer de le castrer ça a suffi ? Oh bah non quedale ! Monsieur a répliqué en disant que j’étais la catin de la cité ! Le jour où il passe sur le billard lui il va se sentir léger ! » s’emporta un peu Isia à sa manière.



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Lun 5 Nov - 20:42

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Entretien avec la direction
EXORDIUM.

Chronologie : le 9 octobre 2018 - Feat. Erin & Isia en n'amoureuse !


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Erin était au moins sûre d’une chose, c’était qu’elle n’était pas dans la liste des bons coups d’Hamilton. Elle savait qu’Isia et lui étaient proches, et elle se doutait que son départ précipité devait lui peser. A voir si elles en parlent ou pas, mais le sujet dévia sur Calahan.
« Fait remonter l’information à chaque fois. Je ne sais pas qui le protège en haut lieu mais on a aucun pouvoir réel sur lui. Et comme il ne merde pas vraiment dans le sens nuisance à l’expédition, on ne peut rien faire. Mais à la longue, ça va bien faire réagir quelqu’un, qu’il y ait autant de blessés. », fit Erin en poussant un soupir, en tendant les jambes devant elle. Elle n’avait pas suivi sur l’idée un peu barge d’Isia de lui couper les couilles, mais elle partageait son amertume. Elle laissa trainer son regard sur ses pieds engoncés dans ses mocassins, trouvant sa cheville élégante là dedans, mais elle ne le pensa pas vraiment. C’était plus une constatation inconsciente, car elle était focalisée sur la conversation avec Isia.

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Isia laissa échapper un soupire, elle savait qu’elle avait un problème de passion, que c’est généralement un peu tout feu tout flamme avec elle. Mais, bon, elle sentait qu’un jour, cela allait lui péter et qu’elle balancerait le corps de Calahan dans la mer. Mais s’était stupide, elle se mettrait en danger et sa carrière pour un gros con.

« Je vais récupérer tous mes signalements que j’ai fait à Carson et je vais te les coller sur ton bureau. Préparer toi à commander une armoire spéciale pour ce vieux con ! » dit-elle d’un air désabusé. « Je ne sais pas qui le protège, mais qu’il ne vienne pas dire que je suis une pute ! Il doit bien lubrifier pour être aussi bien vernis ! »

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« Tu peux aussi m’envoyer tout ça par mail. », répondit Erin avec un sourire. Et elle ajouta : « Envoie moi un mail pour un rapport, et je me charge de les transférer un par un à qui de droit à l’Etat-Major sur Terre. Quand ils en auront marre de recevoir des spams de rapports, ils ouvriront les yeux. » La RDA poussa un soupir. Elle n’avait pas de pouvoir réel sur les militaires. L’expédition était civile, mais la plupart du temps, les gris lavaient leur linge entre eux, et tant que ça ne nuisait pas à l’expédition, alors il n’y avait pas lieu d’aller fourrer son nez. C’était comme ça. Erin comprenait la frustration d’Isia, mais elle n’avait pas vraiment d’arme à lui faire valoir, à part de jouer la carte de l’emmerdeuse.

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Autant les spammer oui. Enfin il n’avait pas d’autres solutions que de faire ça et cela était fortement frustrant pour la belle blonde. « Ouai je vais te faire ça… » dit-elle en soupirant tout en buvant un peu de son café. Puis comme toujours, elle revient de bonne humeur. « Parfois j’aimerai qu’on trouve une machine qui fait disparaître les emmerdeurs… »

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Erin haussa les épaules, et elle déclara un peu fataliste : « On finirait par s’ennuyer et je suis certaine qu’on emmerde pas mal de gens nous aussi, donc on nous ferait disparaître et puis finalement la galaxie serait vide. ». On était toujours le con de quelqu’un.
« Pas faux… ça serait dommage qu’on disparaisse. » confirma Isia dans une petite moue. « Sinon comment tu vas ? » cela pouvait être un peu tard mais qu’importe s’était typiquement du Isia.
Oui ce serait tellement dommage. Cette pensée fit confirmer de la tête à Erin les propos d’Isia, avant qu’elle ne réponde à sa question suivante :
« Ça va, je vais bien, mauvaise période mais les douleurs sont gérables depuis mon passage chez le toubib intergalactique. » Erin fit un sourire. Depuis Fourbes Prospect, la mission de prospection de gaz où elle avait croisé le chemin d’un cube ancien qui avait la propriété de rendre la vie et de soigner la moindre maladie, même incurable, elle était comme neuve. « Bon par contre, ça me donne toujours autant envie d’aller aux toilettes. », dit-elle en riant un peu. Y a bien qu’avec une copine qu’elle pouvait se permettre de parler de ce genre de chose.
« Hum… ça c’est parce que tu as toujours une trop petite vessie » renchérit Isia en pouffant de plus belle.
« Et ouais ça, ça n’a pas changé. », confia Erin avec un sourire. Elle regarda sa montre. Merde, elle était en retard pour sa réunion !! Elle se redressa d’un coup sur le bureau, et rassembla ses affaires en déclarant à Isia : « Zut j’avais une réunion dans le bureau d’Alex et elle a commencé il y a cinq minutes. Je vais devoir filer. »
« Ah tu nommes ça comme ça toi ? » lança Isia d’un air coquin les pupilles luisantes d’humour. Elle eut même la délicatesse de lui faire un rictus à l’image de son sous entendu.
Erin éclata de rire en s’arrêtant deux secondes. Isia était une sacrée farceuse qui avait le mérite d’être amusante. C’était tout à fait le genre de remarque qu’Erin aurait probablement faite cela dit.
« Je ne voudrais pas te choquer en parlant ouvertement... de syndicalisme ou de ce genre de chose. », fit-elle en ayant marqué une pause au milieu de sa phrase pour lui laisser croire que c’était de sexe ce dont elle ne voulait pas parler ouvertement.
Isia prit une moue dégoûtée en secouant les mains en signe de refus. « Bahhhhhh ! Va t’en grande folle ! » fit la belle blonde, en se levant, pour emboîter le pas de son amie qui semblait avoir du syndicat à manger au menu… du syndicat sur Atlantis, la bonne blague tiens ! Elle colla un bisou sur la joue de la brune, pour l’accompagner jusqu’au bureau avant de continuer son chemin au bout du couloir pour prendre le téléporteur. Elle était curieuse d’en savoir plus, mais elle ne pouvait pas retarder plus Erin.




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Lun 5 Nov - 21:24

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Alors un syndicat ? La bonne blague
EXORDIUM.

Chronologie : le 9 octobre 2018

Bureau A. Hoffman : Entretien avec la Direction (Steele & Hoffman) 0alexa10

Alexander avait commencé tôt trop tôt même. Mais il devait accompagner l'équipe de Zelanka à une présentation qui se soldaient par un test et celui-ci avait été prévu à 07h00 pour ne déranger personne dans le laboratoire. Tout s'était bien passé et les scientifiques étaient fiers de leur manœuvre. Cependant, le RDA lui était mitigé, non pas sur l'évidence de cette avancé, mais sur le fait que les hommes de sciences avaient encore bousillés un générateur électrique le quatrième depuis cinq mois. Cela était d'un pénible monstrueux. On n'arrête certes pas la science, mais on peut prendre soins de ses affaires non ? Et même si le budget alloué pour leur secteur était conséquent ce n'était pas une raison pour péter le matériel avec comme seule excuse « mais on a les moyens d'en prendre un autre ». Non, il n'était pas d'accord avec ce principe et 40% du budget partait pour réparer les négligences des scientifiques. Et le RDA comptait bien calmer un peu le jeu sur ce point. Puisque ces 40% serait aussi utilisé pour d'autres projets qui n'avançait pas faute de moyens à cause des dépenses de d'autre.

Et quand bien même il pouvait leur autoriser l'achat de ce nouveau générateur, Hoffman considérait qu'il était temps d'apprendre aux enfants la valeur de l'argent et de prendre soins de leur immense caisse à jouet. La remise au clair fut douloureuse pour beaucoup et même si certains s‘insurgeait sur la nouvelle loi sur le contrôle parental, il était peine perdue de négocier avec l'anglais qui avait pour but de les éduquer. Son désir d'enfant était largement comblé avec l'esprit enfantin des scientifiques, il avait tous les désavantages d'un gamin : les conflits, la crise d'adolescence et l'éducation, sans même les privilèges des câlins, des jeux et de la fierté que son oisillon quitte le nid. Bref, il avait l'impression d'être le père de cette équipe, alors qu'il devait être l'un des plus jeunes représentant. Les cheveux blancs ne l'ayant pas encore contaminé.

Mais bon, il obtenue la souveraineté qu'obtiens un papa et marcha jusqu'à son bureau pour enchaîner avec une réunion qu'il attendait avec une certaine impatience. Celle du syndicat NO ATA. Rien que le mail de Liam l'avait fait beaucoup rire, les syndicats et lui en tant qu'ancien (et toujours) PDG fondateur de la Falcon, il en savait long. Et en Angleterre ils ne sont pas aussi fort qu'en France mais cela reviens toujours à la même chose : emmerder le monde, pour une bonne cause. Et il avait hâte de voir cet infirmer défendre quelque chose auxquelles il ne pouvait rien faire. En plus il avait déjà rencontré l'homme, une personne charmante et un peu tout feu tout flamme. Alexander sentait l'impulsion à plein nez et il voyait cette réunion comme un ludisme un moyen de s'amuser sans grande conséquence. Cela n'était pas souvent qu'on traite ce genre de sujet assez ironique. Le syndicat d'Atlantis ! Du grand art ! Liam avait intérêt à avoir des arguments solides sinon il allait se faire dévorer par les deux lions. Enfin le lion et la louve comme Erin préférait cet animal.

Ragaillardie par cette curieuse réunion, son humeur était plutôt bonne, jusqu'au moment où.. Il croisa Sunny. Elle ne lâchait pas l'affaire elle ! Aussi imposante qu'une lune et aussi lourde que chiante, elle était LA personne que l'anglais ne pouvait plus se voir. Rien que prononcé son patronyme lui file des aigreurs d'estomacs ! Pire que Hanz ! Et elle en était aussi collante avec son idée de club de pool dance. Et elle ne lâchait pas le morceau, malgré les non’s et les remises en place. Alexander commençait sérieusement à se demander si elle ne jouissait pas en venant l'emmerder de la sorte.

Donc il tomba sur Sunny mais dans le sens littérale du terme, puisque la jeune femme, tablette visée au nez, n’avait pas vu où elle marchait et ils se percutèrent au détour d’un couloir. Ça apprendra Alexander de ne pas prendre les téléporters. Le choc fut brutal (dans un sens un rhinocéros en pleine course aurait fait moins de dégât) et il se retrouva plaqué contre le mur avec force. Surprit il poussa un gémissement quand sa tête embrassa le mur et que son nez eu un petit bruit sec. Du sang s’écoula de ses narines et automatiquement, il se détourna, plié pour mettre une main contre ses narines qui déversait le liquide de vie.

« Schit ! » Il était rare que sa seigneurie dise des gros mot, mais cela lui sortit tout droit des tripes. Il leva le regard vers Sunny qui avait été aussi un peu sonnée, il la reconnue et son sang se glaça de colère. Heureusement qu’il avait du self control puisque là, il rêvait de l’étriper ou mieux, de la renvoyer sur terre !

« OH mister Hoffman !! Je vous ai pas fait mal… ah bah si… remarquer le rouge ça vous va bien »
Alexander lui lança un regard circonspect reculant de quelque pas, alors qu’elle désirait le toucher.
« ça va aller »
« Je vais vous accompagner à l’infirmerie ! »
« Non ! Foutez-moi le camp Sunny ! » rugit’il suffisamment fort et férocement pour qu’elle prenne ses jambes à son cou. Manquait plus qu’elle l’accompagne elle allait lui parler de son club a la noix… mais elle voulut s‘approcher et quand Alexander lui montra du doigt (ensanglanté) le fond du couloir… BOUM elle s’évanouissait, elle avait la phobie du sang.

A ce moment-là, Alexander se sentit bien seul et il soupira de dépit, roulant des yeux, avant de bifurquer dans la première salle des techniciennes tenant encore le nez. Tous levèrent la tête d’étonnement, quand le RDA attrapa la première boite de mouchoir pour s’éponger le nez.

« Monsieur Hoffman… vous avez besoin euh… d’aide ? »
« Non, Sunny est tombée dans les pommes, occupez-vous d’elle »

Bon son nez n'était pas cassé par chance et déjà il sentait le fluide se tarir, il en profita pour appeler une équipe médicale pour la lune du couloir, demandant par précaution (soit disant) un test complet de drogue et d'alcoolémie. Ça s'était juste pour l'emmerder et si par chance ils trouvent quelque chose ça serait un avenant au blâme qu'elle s'était pris la veille pour harcèlement. Oui, quand il vous a dans le collimateur et qu'en plus vous chercher, mieux vaut éviter cette situation. Cela était futile, il en avait conscience, mais bon sous la colère cela ne coûtait rien juste un peu plus de sang pour l'emmerdeuse de la pool dance.
Les infirmiers emmenèrent rapidement Sunny et l'anglais eu le droit à un pansement sur le nez et un cachet pour la douleur. Avec ces conneries il était presque en retard. A peine cinq minutes et quand il arriva devant sa porte, il avait déjà Liam qui attendait avec sa pochette. Bon, l'anglais avait repris son visage calme mais on voyait bien qu'il avait eu un petit “accident” à cause de son pansement sur l'arcade du nez et aussi, le haut de sa chemise qui était tachée de sang. Une belle chemise blanche avec son costard bleu marine cela se voyait beaucoup. Tâche qu'il n'avait pas vue et dont personne ne lui avait fait la remarque.

« Bonjour monsieur Sandon, j'espère que je ne vous ait pas fait trop attendre » Il lui sera une main (elles étaient lavées) et il le fit entrer dans son office, Erin n’était pas encore là, mais Harry se précipitait vers Liam pour réclamer des papouilles.


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Ven 4 Jan - 19:32

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Alors un syndicat ? La bonne blague
EXORDIUM.

Chronologie : le 9 octobre 2018

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Liam attendait à la porte du directeur. L’infirmier éclata sa bulle de chewing-gum. Il y eut un temps. Liam attendit encore un peu. Il mâchouilla gomme et réitéra une bulle qu’il éclata. Puis, l’infirmier frappa à nouveau. Il y eut encore un temps. Liam pouvait se douter que son second coup de frappe était des plus inutiles. Il était trop tôt pour en faire une généralité, mais, de sa première visite chez le directeur où il avait à peine attendu à la porte après y avoir frappé, de son courriel réactif à répondre au sien, et puis, de l’aura british de l’homme, Liam avait déjà de Hoffman, une image de quelqu’un de ponctuel. Il froissa alors un peu les sourcils, mais, au final, il haussa les épaules et s’adossa au mur du couloir près de la porte.

Bon, maintenant qu’il était là, autant attendre, se disait-il. Liam joua avec son chewing-gum à attendre. Il n’était pas un gars du genre patient. Il n’aimait pas attendre. Il posa le dos de sa godasse sur le mur du couloir. Puis, il remit pied à terre. Bref, il n’attendait pas dans l’inactivité bien au contraire. Il en profita pour se réciter deux trois trucs mentalement dans sa tête en levant un peu le regard en l’air comme ces étudiants qui répétaient avant un grand oral de fin d’année bien qu’il n’eût jamais été dans le supérieur. C’était bien un peu le souci qui faisait qu’il avait un peu abandonné son entreprise à lire des trucs de droits et de ce genre pour se préparer. Et puis, en fin de compte, avec cette structure internationale, il ne savait même plus quel droit s’appliquait. C’était quand même très ironique, car, Liam était le fils d’un père qui était avocat renommé en droit international. Très jeune, petit gamin, il l’avait accompagné une fois à l’aéroport, s’étant caché dans sa voiture, à accueillir avec lui alors, un de ses plus importants clients qui débarquaient. Le gosse avait bien aimé cette journée. Liam avait toujours davantage ressemblé à sa mère, qui n’était plus de ce monde, que son père, avec lequel il avait eu des frictions même si aujourd’hui le père et le fils s’entendaient.

Le directeur arriva. Liam le vit arriver dans le couloir. L’infirmier se redressa quittant son appui du dos sur le mur et l’accueillit ainsi à se tenir plus droit et à répondre à sa salutation en serrant sa main avec bonne poigne de pompier. Liam savait déjà la poigne du directeur celle d’un directeur. Sur le moment, Liam parut moins avenant qu’à son habitude, avec, moins ce sourire qu’il portait si souvent, sans doute, à cause de l’attente qui avait chassé ça.

« Bonjour m’sieur Hoffman.»

Liam, en bon infirmier, ne put que remarquer son pansement sur l’arcade du nez. Il ne put que remarquer par ailleurs, la tâche de sang sur le haut de sa chemise blanche qui dénotait avec son costard navy. Si bien que, il oublia le retard du directeur, sur l’instant, trop happé par l’infirmier qu’il était. Le directeur l’invita à entrer dans son bureau. Liam suivit la marche.

« Euh, vous avez une tâche de sang sur vot’e chemise.»

Liam dit-il en aparté sur le seuil de son bureau à y entrer avec lui et à désigner sa tâche d’un geste de main. Pour avoir eu un père qui portait le même genre d’habits que le directeur, Liam avait pu observer, du moins, pour son père, que la forme pouvait avoir son importance.

«[color=tomato] Tout va bien ? [color]»

Il ne put s’empêcher de demander dans un réflexe aussi pompier d’intervention qu’infirmier. Il avait, rencontré Erin Steele déjà, et, lorsqu’il l’avait rencontré, c’était après une agression, au coup de ciseaux sur le bras, qui avait nécessité l’intervention d’un militaire. Liam ne pouvait qu’avoir un certain questionnement sur la sécurité, et, en particulier alors, celle du personnel administratif. Il n’était pas dans la prévention médicale. Il était en revanche alerté par la sécuritaire. Enfin, à la base, surtout d’un bâtiment, d’une structure, mais le pompier et l’infirmier commençaient à se confondre de plus en plus sous une même personne alors…

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« Ah ?»

La mention de la tâche surpris l’homme qui machinalement baissa la tête, avant de se rappeler qu’il ne pouvait pas voir, donc il la releva aussitôt. Il suivit Liam dans son bureau avant de se diriger vers l’une de ses armoires où il avait une vitre qui pourrait faire office de miroir. La tâche était belle et bien là, comme pour le narguer de sa mésaventure avec un rhinocéros qui se prenait pour un soleil. Il retenu un soupir, lâchant un mot en Russe. Oui, Alexander ne disait jamais de gros mot dans sa langue, oh grand dieu non ! Il était bien trop raffiné pour ça. Mais par contre en Russe… ah bah oui, d’ailleurs, quand on l’entendait parler Russe s’était soit pour communiquer (hin la base) soit pour ronchonner dans sa barbe comme là. Il retenu un soupir las, sentant quelques piques d’irritation envers Sunny. Non pas qu’il portait une quelconque importance à jeter ses chemises hors de prix à la poubelle, il avait les moyens de s’en racheter, mais c’était le principe de ruiner par une action bête un vêtement qui n’avait pas de raison de l’être. Et puis bon, il avait toujours ce réflexe issus de son enfance peu enviable financièrement parlant : on n’abîme pas ses vêtements !

Bon, il irait la laver dans l’espoir que le sang ne soit pas trop difficile à retirer. Bel espoir n’est-ce pas ? Il avait franchement l’air ridicule avec son air de directeur qui se fait casser la gueule par un semi remorque. Enfin tant pis, ce n’est pas grave.

Il détourna le regard de son reflet pâlit par la vitre, pour se concentrer sur Liam qui venait qui s’inquiétait de son bien-être. En toute franchise Alexander, était en mode cynique et quand il était dans ce genre de mentalité, il avait le don de tacler joliment. Et ce n’était pas Liam le sujet du tacle.
« Aussi bien qu’une voiture qui vient de se faire cartonner. Et vous ? » répondit-il avec un sourire ironique.

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Liam aimait bien l’humour de Hoffman et son cynisme. Il sourit à cette image cynique et lâcha même un léger rire. « Aïe !» Liam commenta-t-il. Le directeur avait dû se prendre quelqu’un au détour d’un couloir de ce que Liam interpréta de l’image. En réponse l'anglais lui lança une petite moue en remontant les épaules dans le signe du “aie aie”. S’était juste pour la blague. Liam afficha une moue amusée par la réaction de Hoffman. Il sourit comme un vrai gosse.

« Ca va. » Répondit-il simpliste à Hoffman que pour lui ça allait pas trop mal. L’infirmier aux soudains élans de syndicaliste se sentait pas trop mal pour cette réunion. Enfin disons que du moins il l’avait préparé.
« En effet » conclut l’homme. Oui cela allait il aurait pu se casser le nez en embrassant avec fougue le mur… Oui il est comme ça notre ami Hofman, passionnel et fusionnel avec les inerte ! Enfin il valait mieux en rire sinon, il allait renvoyer sur une planète gazeuse Sunny ! Puis il proposa une boisson, comme il le faisait toujours.

« Un p’tit kawa toujours, ça me dirait bien. » Liam ne buvait pas de thé. Il buvait du café ou du chocolat chaud mais pas de thé. Il avait déjà demandé à Hoffman du café à son bureau avec ce terme de “kawa” que Liam utilisait pas mal en omettant parfois de préciser “café” avec. L’anglais esquissa un rictus très fin, il s’amusait intérieurement de cette manière de nommer le café.
« Allons donc pour un “Kawa” »

Mais oh ! Oh mais oh ! Que fut sa bonne surprise de voir le chat de Hoffman ! Harry, qui réclamait des papouilles ! Liam adorait le chat de Hoffman.

« Haaan ! Mon chat préféré !»

Dit-il avec grande spontanéité et salua-t-il Harry. En même temps, il n’y avait qu’un chat sur Atlantis, mais d’autant plus que c’était alors son préféré dans la logique un peu con de Liam. Et le chat lui rendait bien cet amour, puisqu’il ronronnait de plaisir en se frottant contre le corps de l’homme. Alexander eut un rictus amusé en voyant le comportement de Liam avec son chat.

Bon, c’était râpé pour faire sérieux pour l’infirmier, mais, on ne se refaisait pas, et puis, de toute façon, avec son crayon derrière l’oreille gauche, il faisait déjà amateur, Enfin, cela dit, déjà, il avait pensé à prendre de quoi écrire et prendre notes, au cas où, ce qui était une prouesse pour le gars.

Liam était, comme ça, très spontané et affectueux. Spontané, il prit le chat dans ses bras pour le saluer et le papouilla et le regarda. Liam parut adresser à Harry, un regard doux, mais fier aussi, comme, ces vétérinaires, réjouis de voir un animal qui paraissait en forme.

« C’est un bon chat en forme ça !»
« Miaroowwww !» Répondit Harry, qui répondait toujours aux questions ou à ce type d’affirmations, il devait reconnaître l’intonation. Liam sourit d’un sourire radieux à Harry.

Harry avait l’air en forme. Pourquoi Liam n’avait-il pas fini vétérinaire avec ce contact si avenant avec les animaux ? Liam, malgré tout, n’y avait jamais pensé, mais bon, c’était sûr que, dans une autre vie, il aurait pu faire un élevage de chiens de traineau au Canada. Ça lui aurait grave plu. Bien que, il aurait peut-être redouté que ce genre de métier manquait trop de contacts humains. Liam s’adapta au chat. Il ne le garda pas que pour lui. Il savait après tout, le chat, très proche de son maître, et puis, Liam était comme ça, à laisser libre un animal, aussi, si le chat voulait prendre ou non congé de Liam, l’infirmier s’adapterait à lui.

« Oh oui, il est en forme il a pris un kilos. A force de quémander de la nourriture à ses conquêtes. » Répondit le maître avec un rictus au coin, en tendant une tasse à Liam. Liam réceptionna la tasse. Ah ! Ce n’était pas de refus ! L'infirmier avait toujours cette tendance “cocooning” à serrer la tasse comme si il faisait froid et qu’il avait alors vive envie de se réchauffer de la boisson chaude même si ce geste ne durait que le temps de prendre la tasse. « Merci. » Liam remercia-t-il Hoffman.

« Ah ?! Toujours aussi dragueur ce Harry ?» Répondit-il au directeur qui hocha la tête amusé mais regarda-t-il aussi le chat comme s’adressant alors à lui aussi. « Alors Harry, t’as peur que je batte ton record hein avoue ?» Taquina-t-il un peu Harry. Le ton de la voix de Liam restait doux et plein d’affection. Mince ! Liam aurait dû ramener un petit quelque chose pour Harry. Ce sera pour la prochaine fois. En vérité, Liam était un peu loin du compte sur le record du chat. Liam draguait de moins en moins voire plus trop ce qui faisait qu’il n’avait pas plus tant que ce ça de conquêtes voire eh bien il faisait même chou blanc ! Mais ! Il avait toujours un plan pour battre le record de câlins du chat ! Il ne l’avait pas encore mis à exécution mais Liam comptait se balader avec une pancarte “free hugs” (“câlins gratuits”) sur la Cité comme dans certains festivals un peu geeks. En festival, ça marchait bien, mais sur la Cité, Liam ne savait pas encore ce que cela allait donner. Il lui fallait choisir la bonne journée. Il songeait aux festivités de Noël pour faire péter les records !
Naturellement le chat répondit par un “marouuuw” légèrement roucoulant en donnant un coup de tête affectueux au jeune homme. Liam sourit de bon coeur au chat et le caressa. Il le papouilla.

A voir Harry, pendant une parenthèse, il oublia presque le pourquoi sa venue, le syndicaliste, mais, bien sûr, il allait y repenser. Pis, d’t’façon, la co-directrice Steele n’était pas encore là.

« M’dame Steele n’est pas là ?»

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Il est vrai que voir le futur syndicaliste Sandon du syndicat Non Ata, en train de papouiller et de roucouler avec Harry avait quelque chose de pas très professionnel. Mais cela n’était pas très grave, Alexander pensait que c’était une lubie ce syndicat pas vraiment quelque chose de bien sérieux. Une manière comme une autre de s’exprimer et en contre partie pour la direction un élément divertissant. Après peut-être que Liam avait de véritable argument et un véritable combat et l’anglais avait hâte de l’entendre.

Mais mise à part, ça la présence d’Harry avait toujours servi au PDG qu’il était. Pourquoi ? parce que le pouvoir des animaux sur les humains était parfois plus fort. Quand, il savait qu’un concurrent ou un gros client avait de l’attrait pour le gente féline, comme par hasard le jour de la réunion ou de la négociation, il avait Harry. Combien de contrat un peu plus élevé ou des négociations plus aisées avait été remporter par la simple présence du chat dans l’environnement ? Beaucoup. Il fallait jouer sur tous les tableaux et un environnement favorable était de la stratégie pure et dure pour obtenir son objectif.

« Elle ne va pas tardée. Quelque chose a dû la retenir. » simple hypothèse, Erin était du genre ponctuelle généralement. Et depuis janvier 2017 bet l’évènement de la tristement et célèbre « grande lessive » comme l’avait renommé certain… Alexander avait mit en place une forme de vigilance, si Erin ou une femme était en retard de plus de dix minutes sans prévenir, il envoyait un militaire. Même si la cité était sécurisée normalement, rien n’empêche quelques comportements douteux et malheureusement humain qui pouvait entraîner des agressions ou des pulsions. Et il devait aussi avouer que c'était pour se tranquilliser, il ne tenait pas à voir ou plutôt revoir sa compagne se faire agresser.

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Liam, assis en compagnie de Harry et avec sa tasse, se sentait plutôt bien et à l’aise dans ce bureau, même si bureau du directeur. Bon, Liam se sentait bien un peu près partout et était même capable de dormir partout, mais, quand même, là il se sentait plutôt bien,
« Ok d’ac !» Liam répondit-il et but une gorgée du café.

Puis, Liam posa cette tasse, ainsi que, sa chemise porte-documents sur la table basse du coin canapé. Bah oui, il avait préparé ses documents et tout et tout. Il faisait ça sérieusement mine de rien. Liam prit une assise à l'aise sur le canapé avec le chat Harry sur lui.

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Alexander prit place croisant ses longues jambes avec élégance, il avait profité que Liam soit occupé pour remonter son nez de cravate et essayer de cacher la tache de sang. De toute façon, il allait se changer après la réunion et il se tâtait à pousser le culot, jusqu’à mettre sa chemise dans le bureau de Sunny avec un mot “propre ou la porte”. Juste pour satisfaire son côté sadique et aussi vengeance personnelle. Ce qui n’avait rien de bien professionnel soyons clair. Mais cela lui faisait du bien de s’imaginer une action de connard cela permettait de garder sa patience légendaire, même s’il ne fallait pas trop saouler le lion avant qu’il vous mette en pièce. En pièce mais avec style. Bref, il n’avait pas pris de boisson, il n’avait pas soif pour le moment.

Liam s’amusa, avec complicité, et, toujours, affection, à poser, doux, ses mains sur les oreilles du chat, « Ca va parler affaire Harry.» Puis, dans le jeu, Liam retira ses mains, « T’es sûr qu’tu veux entendre tout ça ?» Dit-il au chat en blaguant un peu. C’était aussi, comme une manière de se mettre dans le bain, et, de même, à se dire, de faire la part des choses entre la vie perso et pro et tout ça tout ça. Liam, il avait une relation un peu spéciale avec le monde des “affaires” au sens large du terme. C’était un monde que Liam attribuait à son père alors que lui… lui il vivait dans le monde du jeu.. un peu comme… un jeune chat ! Mais Liam venait de s’faire des journées “commando” à s’isoler, à lire du “plus sérieux”, à vider sa tête avec son grand collage qui traînait depuis quelques mois et qui avait bien avancé alors, à la remplir d’autres choses, à s’acculturer à d’autres choses, à tenter de cesser de se distraire et, à se concentrer, sur le syndicat…

« Miamiamia !!»

Répondit joyeusement le chat qui prenait se palpage des oreilles pour un jeu. Déjà il était en train d’attraper les mains de l’homme entre ses pattes douces. Et Liam donna ses mains et joua avec le chat à bouger un peu ses mains mais avec beaucoup de douceur. Juste pour faire un peu balader les pattes du chat que pour jouer un peu en laissant les pattes du chat garder prise sur lui et ses mains. Mais Alexander était d’accord avec Liam, il était temps de laisser de côté les petites caresses et les blagues, ils allaient parler affaires. Même si l’évocation d’un syndicat était quand même hilarante sur cette cité.
« Harry zou ! »
Le chat rala et au second zou, le minet descendit du canapé tout en râlant.
« Et sans raler ! » grogna l’anglais et le chat ronchonna un peu avant de galoper et sauter sur son arbre à chat très réaliste fait de branche en bois flotté design. Et de s’enrouler en boule en haut comme s’il boudait. L’anglais l’avait suivit du regard avec un sourir au coin des lèvres avant de reporter son regard sur le jeune homme.
« Les enfants sont couchés, il ne manque plus que madame et nous seront prêt à écouter cette revendication. »

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Liam, à voir Harry partir, afficha une moue déçue, de gamin déçu et triste. Harry lui apportait une petite chaleur et de l'affectation. Bon, Liam était une vraie bouillotte naturelle, mais, l'un n'empêchait pas l'autre. Il aimait bien lui Liam la présence de Harry. Il ne pouvait pas rester Harry ? Non ? Bon. D'accord. Liam leva le regard et cette moue déçue sur Hoffman lors d'un instant avec comme un regard de cocker à vouloir attendrir et à réclamer un peu de rab. On aurait dit un gosse de 5 ans à qui on avait retiré son doudou et qui le voyait partir en demandant “mais pourquoi ?”

Puis, Liam s'en reprit, de cette moue, et, afficha, un air sérieux, à faire son mec viril, sans besoin d'affection tout ça tout ça, feintant sa première moue. Il prit comme un air de cowboy de film de western qui vira à celui du syndicaliste. Un, syndicaliste, quelque peu, mal léché, parce que syndicaliste bordel. Il prit, son air revendicateur, préparant déjà, revendication.

Liam pouvait avoir cet air de mec un peu primaire, du genre à dormir dans une étable sans râler et même s'en convenir, ou encore, à jouer de manière crado avec un chewing gum. De, revendiquer la base de chez la base, à tapoter du point sur la table, à beugler à la grève, voire, la grève de la faim, de manière, assez extrême, à la proclamer et à la faire, à bouder, à râler, à s'offusquer, à, sur-réagir, à se révolter, ressortissant d'une force ouvrière, dans les faits, pompier, ressortissant d'un métier d'intervention. Revendicateur, comme, ce jour où, quelques jours après que sa mère partit emmenée par le cancer, il reprit conversation avec son père, rompant le silence, à, lui faire la liste de tous les travaux à faire dans la maison, et, sans un liste d'une note de papier, juste, de mémoire et d'un seul coup comme ça, cheveu sur la soupe, les énumérant, lui disant que c'était trop l'auberge espagnole à la maison, lui reprochant qu'il n'y avait plus de repas de famille, aboyant à tout ça. Et, au final, son père, dur, mais qui avait été le plus dur des deux ce jour là… face à un homme, père certes, mais qui aussi avait perdu sa femme et son âme-sœur. Ce jour là, Liam avait fini par tondre la pelouse, rageur, en colère, davantage contre lui d'avoir aboyé que contre son père, et, son père, à l'observer, de la baie vitrée, à se laisser enfin aller à des émotions, comme si en voir des vives réveilla les siennes qu'il exprima. Liam, pourtant, ne venait pas d'un milieu ouvrier, son père, avocat, et, sa mère, médecin, c'était même à vrai dire et contre toute attente, tout le contraire, les parents, possédant un bon domaine. Mais Liam c'était toujours plus ou moins opposé à son père et jusqu'à chercher à devenir son opposé par provocation. Par appel aussi surtout. En somme, cet air de mec un peu brut et assez nature, qui, au final, malgré la jactance, malgré cet orateur en herbe, ne savait pas tant communiquer que ça, mais bien, surtout, revendiquer, un peu, animal. Liam avait été scout dans sa jeunesse et s'était déjà retrouvé à la rue à décuver de soirées, avait fait pas mal d'auto-stop et de camping. En bref, Liam était du genre à jouer partout, même dans la boue. Infirmier, il n'y avait que le sang avec lequel il ne jouait pas.

Liam hocha la tête au directeur.
Plus qu’à attendre madame.” Acquiesça-t-il en accord.

Il ne se posait plus la question de savoir pourquoi il faisait ça. La semaine passée, après son mail envoyé sur le joug de l'émotion, et, une inoculation foireuse, il avait dépassé cette motivation fondée sur la frustration. Celle de ne pas pouvoir apprendre à piloter un Jumper, pour, voler, voler plus tard, dans la galaxie qui savait, avec, bien sur, car jamais Liam ne se rêvait solitaire, une équipe de choc à l'arrière. Il avait dépassé ça. L'équipe de choc n'était pas dans un Jumper. Il y avait déjà pas mal de trucs à faire sur la Cité atlante.

Il se doutait bien, pour sûr, que le CODIR faisait déjà tout ce qu'il fallait. Mais, Liam, il avait juste envie de souligner un truc de deux traits, il avait envie de dire, enfin de redire parce qu'il n'y avait rien de nouveau, que cette Cité, n'était pas la leur, celle des Anciens, qu'elle transformait au lieu qu'on transforme, et qu'elle, produisait de l'inégalité, qui plus est génétique, et, ce dernier point, était presque viscéral pour l'homme se voulant proche de la nature. Produisait, de l'inégalité d'accès, à la technologie, avec son lot de conséquences, et, sur ce point, Liam était sensible. Qu'il faudrait, chercher à penser, certaines choses, différemment. Seul bémol au tableau, que Liam avait ruminé dans son quartier, il s'en voulait, de faire ce coup à Carson, “coeur” de la Cité, et ce, malgré toute la mauvais foi dont il avait su faire preuve à construire son argumentaire à ne pas se montrer en opposition avec lui. Mais, trop tard, Il était trop tard pour revenir en arrière…

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« Je suis désolée pour le retard, petit contretemps au bureau. », lança Erin en arrivant en trombe dans le bureau d’Alexander avec ses dossiers sous le bras. Elle ne comptait pas se justifier plus que de nécessaire. Elle fit un tour du propriétaire, constatant un Liam Sandon relax, un Harry occupé qui ne tarda pas à se précipiter vers son deuxième humain préféré, et Alexander avec un nez en choux fleur…

Erin revint poser son regard sur Liam, puis sur Alexander, stoppée dans sa course pour s’installer, l’air soudainement suspicieux :
« Les débats ont déjà commencé et vous en êtes venus aux mains ? », demanda-t-elle en les toisant tous les deux, se demandant si l’infirmier avait collé un bourre pif à l’administratif.

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Et effet madame ne tarda pas à arriver, toujours aussi élégante, les deux s’étaient bien trouvé niveau style vestimentaire, même si Erin osait plus de pièce excentrique que son compagnon. Ils auraient été deux, qu’il lui aurait fait une poque juste pour le principe de la bousculer et il était d’humeur en plus. Et il se demandait bien qui ou quoi était ce contretemps. Mais là, il se contenta de relever le nez vers elle avec un petit air narquois pour l’embêter.

Alexander qui avait presque oublié qu’il était blessé regarda sa compagne quelques instants intrigué avant de mettre machinalement ses doigts sur son nez. Et de les retirer dans un soupir intérieur.

« Non, j’ai fait mon Icare» petite référence subtile envers « Sunny ». « Pour te faire pardonner de ton regard tu feras le contre rendu.» Et hop, il n’avait pas envie de le faire et il venait de trouver un moyen de le refiler à Erin. Elle savait qu’il avait horreur de ça, une fois, elle l’avait entendu pester (pour une fois), qu’il n’était pas devenu patron sur terre et directeur sur Atlantis pour se taper le boulot des secrétaires ! Elles le font bien et en plus c’est dans leur attributions ! Bref Alexander haïssait les contres rendu, du moins les rédiger. Bo, ils pourraient faire venir Sophie, leur secrétaire, mais pour ce genre de réunion, il s’était dit qu’un petit comité était suffisant. En tout cas, elle pouvait voir un rictus sur le coin de ses lèvres, elle le connaissait suffisamment bien, pour savoir que le mode “taquin” était activé. Signe que tout se passait bien avec l’infirmier, sinon l’anglais serait autrement moins disposé.

Bureau A. Hoffman : Entretien avec la Direction (Steele & Hoffman) 0erin10
Erin plissa le nez. Elle était trop mignonne quand elle faisait ça, et c’était souvent signe qu’elle prenait la mouche de façon amusée. Alexander était d’humeur taquine malgré sa mésaventure avec Sunny, car il s’agissait surement d’elle. Elle comprenait le sous-entendu sans problème. Est-ce qu’elle avait été tellement chiante qu’il avait fini par lui coller un coup de boule ? Ce serait marrant tient, même s’il faudrait gérer les conséquences ensuite. Quoique Erin n’était pas trop pour la violence, mais elle devait reconnaître que cette femme était particulièrement chiante.
Elle était tentée de lui répondre qu’elle avait d’autres idées en tête pour se faire pardonner de son retard, mais elle trouvait cela guère approprié devant l’infirmier Sandon. En d’autres temps, elle l’aurait certainement dit, mais depuis la mésaventure sur le Dédale qui avait conduit à la mort de Forback, elle préférait éviter les sous-entendu graveleux en public. Et puis… Elle était madame la directrice adjointe maintenant, il ne fallait pas non plus tomber dans le populaire.

« Ça tombe bien, je sais écrire. », lança-t-elle plutôt. Oui, elle sous entendait que ce n’était pas le cas d’Alexander. Ce n’était pas la meilleure taquinerie de l’année, mais elle s’échauffait. Elle extirpa donc de sa mallette une série de feuilles blanches qu’elle disposa devant elle, posant dessus un stylo plume de grandes marques, vert en acier tressé, de chez Porche Design. Mais seul un amateur de beaux stylos pouvaient le remarquer.
Alexander lui lança un regard qui en disait long, les deux administratifs étaient les rois de se mettre en boîte de manière subtile. « Une belle qualité que tu as là. ». Oui là il cherchait la merde mais bon, en lui sous entendant que c'était la seule qu’elle avait. S’était plus fort.
« Ne sois pas jaloux, c’est mesquin. », répliqua aussitôt Erin en levant le nez de sa mallette et en lui adressant un sourire complice. Il ne fallait pas qu’ils démarrent de trop sinon ils allaient se taquiner sur ce mode là un moment. En réponse Alexander tortilla son nez, il était tentant de continuer la dessus, mais cela allait complètement effacer Liam et le sujet de sa visite. Erin reprit donc, comme si de rien n’était.

« C’est un plaisir de vous voir Monsieur Sandon. J’espère que vous allez bien. », fit-elle aimable, en terminant de s’installer. Elle venait de reposer sa saccoche par terre, de passer une main dans ses cheveux pour les remettre en place, dégageant une volute de parfum alentours, et finalement, elle croisa les jambes pour poser les feuilles sur sa cuisse, le stylo en main, bien calée dans son siège. Madame était prête.



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Mar 2 Avr - 15:58

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Alors un syndicat ? La bonne blague
EXORDIUM.

Chronologie : le 9 octobre 2018

Bureau A. Hoffman : Entretien avec la Direction (Steele & Hoffman) 1541261409-01liamimage

Liam observa Erin arriver en retard. Interpellé, il leva un sourcil sur son arrivée. Pour une fois, ce n’était pas lui qui était en retard ! Ça lui faisait un peu bizarre. Quelque part, grand gamin, il se disait qu’elle lui volait la vedette ! Il afficha alors une moue. De gamin.

Moue qui passa, car il sourit à ce qu’elle suppose que lui et Hoffman auraient pu en venir aux mains déjà. Avec Alexander ?! Entre gentlemen ?! Liam regarda Hoffman, toujours, sur un air souriant, mais aussi, sur un air joueur, un peu énigmatique, de mise au défi et de challenger. Il aurait davantage la blague à le provoquer pour un duel à l’épée, ce qui serait très drôle parce que Liam n’avait jamais porté de sa vie une rapière ou quelque chose de ce genre alors même que le petit doigt de Liam se demandait si Alexander avait peut-être déjà porté un fleuret entre sa main sans qu’il s’en étonnerait si cela s’avérait être bel et bien le cas. C’était peut-être cliché de penser ça, de l’imaginer à l’escrime. Liam réalisait à quel point il était gamin parfois. Il serait tellement capable de lui lancer ce défi juste pour le fun.

Et il n’était pas le seul à lancer un regard de défis puisque l’anglais lui rendit son regard, sans savoir à quoi pensait son vis à vis, mais bon, il n’en fallait pas beaucoup à l’anglais pour qu’il réponde présent à une connerie. Surtout que Liam venait régulièrement lui faire “coucou” depuis qu’il avait trouver son chat. Liam resta complice dans l’échange de regards.

Liam resta à l’écoute. Il était certain pour lui que Hoffman et Steele étaient en couple depuis qu’il avait vu le chat Harry de Hoffman chez Erin et que Ravix lui avait confirmé la rumeur lors de leur toute première mission sur Lantia. Ah, c’était à une tout autre période tout ça. Le temps passait si vite sur Atlantis. Depuis, Liam avait fait d’autres missions de terrain, mais, surtout, avait davantage de présence à l’infirmerie à son actif, ce qui faisait qu’il avait accepté davantage son statut d’infirmier. Pour autant, il lui manquait toujours quelque chose au pompier-secouriste. Comme le gars du SGC lors de son entretien avait bien flairé sur son profil psychologique, le feu, cela manquait à Liam, et lui manquait et lui manquerait toujours. Liam ne tenait alors, pas trop en place, un peu comme un furet en cage. A envoyer des mails… ! A sa direction…!

L’infirmier sourit aux blagues que se lançaient les deux dirigeants entre eux. Liam trouvait leur entente, très complice, jolie, piquante, et garda sourire, assez attendrissant sourire, bien qu’il resta en retrait et ne s’imposa pas. Il ne voulut pas les interrompre. Il garda sa parlotte habituelle dans sa poche. Puis, Steele s’adressa à Liam.

« Plaisir partagé, Madame Steele ! » Dit-il sincère et enthousiaste. Il appréciait bien Steele. Steele et Hoffman.

« Je vais bien merci. Vous aussi j’espère ? » Dit-il, un peu vague, car il ne voulait pas tant alarmer Hoffman. La première fois qu’il rencontra Steele, en effet, elle venait de se faire agresser. Liam ne savait pas si Hoffman avait été mis au courant de cette histoire, car, au final, Liam était intervenu dans l’immédiat. Le ton, un peu interrogatif, était alors, un peu infirmier, ne pouvant que se rappeler de cette mésaventure pour elle et rester soucieux que tout allait bien. Liam ne pouvait que voir que les deux dirigeants se faisaient agresser ici : même si, pour Hoffman, cela paraissait être un accident en ce jour, avoir vu ainsi Steele blessée, puis Hoffman par la suite en ce jour et à son tour, cela restait au cerveau, surtout pour un pompier, gars soucieux d’un entremêlement entre santé et sécurité.

Erin lui fit un sourire affable, devinant qu’il y avait plus qu’un simple retour de question dans sa réponse. « Je vais bien également, je vous remercie. ». Elle hocha de la tête. Elle ne pensait pas le revoir dans ce genre de circonstance à dire vrai, mais qu’importe.

Liam regarda Steele, s’adressant à elle, puis de nouveau Hoffman, et, en fin de compte, il les regarda tous les deux, soucieux de s’adresser du regard et de la parole à eux deux, avec, assurance. Liam n’était pas intimidé de s’adresser à deux personnes. Liam était un gars sociable, à l’aise en de nombreuses circonstances. Il s’assit mieux dans le canapé, moins affalé du dos, se rapprochant un peu pour dialoguer. Il parut prendre un air sérieux.

« Bon eh bien c’est parti alors on dirait bien ?! Je ne vais pas tourner autour du pot. » Pour une fois ! Cela lui arrivait de ne pas tourner autour du pot. Dit-il alors en ouvrant un peu les bras sur la proposition, puis, les joignant de nouveau claquant un peu des mains, l’accent canadien revenant au galop bien qu’il ne portait pas son uniforme atlante à la feuille d’érable. Il le portait pour autant de plus en plus et cela se savait à l’infirmerie. Depuis que Ravix lui avait emprunté un jour sa veste et qu’il s’était mis à porter son uniforme à la place. Mais cela restait encore instable. Un jour sa veste rouge. Un autre son uniforme. Il trouvait ça encore plus drôle en fin de compte. C’était encore plus imprévisible ! Mais dans le fond, ça cachait autre chose : ça, décidément, persistante instabilité entre fun et sérieux !

« Nous vous écoutons. » répondit l’anglais qui avait repris son visage pro et calme. Liam acquiesça de la tête, tout comme Erin.

D’après son dossier carcéral, qui était vierge ou presque, Liam y avait quand même une très vieille trace de participation à des manifestations écologistes, et, une garde à vue, bien que ce fût surtout pour avoir collé et distribué des affiches et gueulé comme un con sur la voie publique. Cela remontait à sa fraîche majorité, et, depuis, il n’y avait plus rien eu, un trou, jusqu’à une dernière petite affaire. Il n’avait jamais eu aucun rapport de coups et blessures. C’était bien loin du style de Liam. Liam ne répliquait que si on lui collait un pain et encore cela dépendait grandement du contexte : il fallait vraiment le chercher. Liam avait bien alors, des bagarres à son actif, pour défendre des amis, et dont une bagarre, avec un policier, Liam ayant fini en garde à vue, notée sur son dossier, qui n’avait pas donné suite par la suite. Avait été mentionné « outrage à agent », un policier l’ayant croisé et reconnu et lui ayant foutu son poing dans la tronche, parce que, alcoolisé, Liam avait prétendu ne pas le reconnaître. Les deux avaient alors foutu le bordel sur un terrain de basket avec les amis de Liam et les collègues du policier. Ce fait remontait à juste avant son arrivée sur Atlantis où il était d’ailleurs arrivé sur la Cité avec un bleu à l’œil et alors des lunettes de soleil pour le cacher, mais, cela se savait aussi que le policier avait eu tout autant sa petite remontrance, et, notamment, son « agression sur la voie publique ». Le destin avait voulu que les deux hommes sortent enfin leur sac avant le départ de Liam. Il était aisé de remonter le tout à d’autres faits, où les deux avaient été mêlé à une prise d’otage et avaient pu collaborer, mais, de manière un peu compliquée, puisque Liam avait pris l’arme à feu du policier, et ce, contre son gré, même si tout s’était bien terminé en définitive, les otages, évacués et sains et saufs, et, le preneur d’otage, bien derrière les barreaux, et sans doute même encore.

« Atlantis n’est pas une structure pour ceux qui n’ont pas le gène des anciens, et pour ceux qui attendent l’inoculation ou n’auront jamais une réussite à l’inoculation, les choses sont pesantes. Je propose alors, un syndicat, le syndicat No-ATA, pour défendre leurs droits, même si ce syndicat accueillerait aussi bien des porteurs du gène qui souhaitent rejoindre la cause. Les non-porteurs du gène des anciens sont clairement désavantagés sur la Cité, et ça ne peut plus durer. » Dit-il syndicaliste sur la fin. Il manquait de peu le poing levé. Il n'y avait pour autant pas encore d'exclamation. Le ton restait assez posé.

Liam avait l’air sérieux. Mais, à vrai dire, venant de lui, cela pouvait paraître comique dans un sens, tant cela était assez inhabituel. On rencontrait souvent un Liam jovial, très jovial. Liam avait pourtant toujours eu cet air sérieux, celui qu’il avait quand il râlait, grand râleur. Là il ne râlait pas ou presque. Il disait les choses en les posant. On sentait quand même un ton revendicateur. Il y avait alors un brin de raillerie. Il y avait un ton, pompier, du mec de la sécurité, le ton du « hop hop hop, c’est quoi ça, c’est pas très sécu dites-moi ! » Liam traversait une période un peu particulière. Un peu, à l’image du temps de ces manifestations écologistes, et comme alors, une crise d’adolescence. Malgré tout. Malgré ses entretiens psychologiques qu’il avait pu passer suite à une mission. C’était assez paradoxal, qu’un type qui faisait la fête, festif, disait : « hop hop hop, attention là par contre ça craint moi j’trouve », mais c’était très raccord avec la personnalité de Liam. Cela allait bien aussi de pair avec le pratiquant de sport extrême : du fun borderline mais avec barrières de sécu s’il vous plaît. Un peu comme, à l’image des pogos de métalleux, qui étaient assez encadrés mine de rien. Et, dans un sens, c’était l'occasion pour Liam, de faire un peu son trouble-fête. Enquiquiner.


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Cela allait être un grand moment… Alexander retenu un rictus au coin des lèvres tellement cela était gros. Oui, Atlantis est en effet conçu pour des personnes « lantien » et ne pas avoir le gène pose quelque problème, mais cela est gérable pour ceux qui échoue à toutes les tentatives. Il jeta un regard à Erin, avant de répondre à Liam.
« Et que proposez-vous pour améliorer ça ? » autant savoir s’il avait de la suite dans les idées ou si c'était juste une manière de râler car sa première tentative avait échouée.

Bureau A. Hoffman : Entretien avec la Direction (Steele & Hoffman) 1541261409-01liamimage

Liam ne tourna pas autour du pot toujours et répondit sur un ton posé :
« De former un groupe, syndicaliste, incubateur de projets, qui réfléchiront sur des projets labellisés no-ata. Le but étant d’améliorer le quotidien, la mobilité, les accès, le travail, les loisirs sur la Cité, voire la sécurité. » Glissa-t-il, là étant plus son dada au pompier-secouriste. La sécurité “civile”/sanitaire. Il marqua une pause.

Liam sentit avoir son jeu de cartes en main. Il ne voulait pas encore poser toutes les cartes qu’il avait préparé. Il voulait déjà observer un peu Hoffman ou Steele et entendre déjà leur retour sur cette première réponse avancée. Liam ne savait pas encore ce que donnerait ses cartes, un peu comme au poker, mais cela ne l'inquiétait pas. Le principal c'était de jouer. La chemise cartonnée resta donc là où elle était sur la table basse pour l’heure. Il ne manqua pas de réitérer qu’il s’agissait d’un groupe syndicaliste toujours dans l’idée. Il ne tourna pas autour du pot alors mais ne posa pas pour autant encore toutes ses cartes. Il voulait d’abord soumettre déjà, un carte, une première proposition.

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Erin trouvait le sujet cocasse, il ne fallait pas se mentir. Mais pas uniquement. C’était certes amusant de voir débouler un syndicat sur Atlantis, même sur un sujet comme le gène ATA, mais néanmoins, c’était aussi une preuve que la société civile sur la cité était en train de s’organiser petit à petit et qu’elle calquait ce qui pouvait se passer sur Terre. Si les gens prenaient leurs habitudes, et apportaient avec eux des causes à défendre, c’était qu’ils se sentaient bien ici, et clairement, c’était une bonne chose.
La jeune femme écouta donc avec attention la réponse de Liam à la question d’Alexander. Car ce n’était pas le tout de ramener sa fraise en revendiquant quelque chose, s’il n’y avait rien derrière comme proposition. Elle fut agréablement surprise de constater qu’il avait préparé son sujet et qu’il employait des termes techniques. Il comptait vraiment créer un label no-ata ? C’était ubuesque, mais pourquoi pas.
« J’entends bien tout ça, mais vous savez quand même que la majeure partie des équipements de la cité qui demande le gène ATA pour être utilisé, sont accessibles à tout le monde par le biais de dispositifs qui en permettent l’usage ? », lança Erin dans un premier temps. Puis elle ajouta dans un second temps : « Pour être honnête avec vous, c’est la première fois depuis que cette expédition existe qu’une revendication de cette nature existe. Nous n’avons jamais eu de plainte ou de demande qui sont remontées au bureau jusqu’à présent. ». Elle voulait surtout voir si c’était une lubie passagère d’un type qui s’ennuie, ou si c’était vraiment quelque chose de travaillé, avec une enquête de terrain au préalable, et tout le toutim. Car si c’était juste là l’idée de Liam Sandon, frustré de ne pas avoir le gène et qui a vu ses inoculations foirer, ça changeait la donne.

Le temps passa, sûrement même un peu trop vite… mais cela allait bon train, chacun se surprenant un peu de la crédibilité de ce projet. Mais celui-ci n'aboutit pas, le syndicat n’avait pas encore les reins assez solide pour vivre sur cette cité. Cela n’était pas un échec, Liam eut quand même le droit de se représenter rapidement pour le gène.

FIN 02/04/2019

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