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Bureau A. Hoffman : [intrigue] : La canne du bambou

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Lun 13 Fév - 20:57

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Intrigue Grande Lessive


La canne du bambou


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Point de vue : Neutre
Personnes impliquées : Aiden Ford, Erin Steele, Hanz Hirsh Alexander Hoffman
Intervention autre ? : non
Chronologie : 6eme jour 11h30

--------------------------
PART 1 //

Alexander Hoffman


Après le départ du colonel Caldwell, Alexander, avait fait le nécessaire concernant les blâmes et les recours ainsi que les annonces officielles. Il avait aussi vu les membres du CIS avec un Berckam absolument ravit de l’annonce du blâme du chef de projet. Enfin bon, ce détail était vite réglé, puisque l’homme avait trouver une parade. De toute manière, il l’avait pris sachant pertinemment comme le retirer. Ce n’est pas au vieux renard qu’on apprend à chasser des poules. Une fois, toute la paperasse faite, il avait continué sa lecture des différentes enquêtes. Mais personne, ne semblait vouloir le laisser en paix, car il avait eu le charmant appel radio d’Isia, qui était encore clouée au lit.

// Fox ? //
// Bonjour Harley, tiens j’ai un nouveau surnom, ce n’est plus « loup » ?//
// Non, j’ai changée, tu n’es est trop malin pour être un loup //
// Il n’y a pas trop de contes entre un chaperon et un renard //
// Tu ne lui as pas encore montré Zootopie ? //
// Si //
// Bah voilà //
// Elle va être ravie, quand tu vas lui dire qu’elle est un lapin crétin et moi un renard malin //
// Oh mais je te laisserai l’honneur de lui répéter ce genre de tirade mon beau ! //
// Je ne vais pas te voler la vedette //
// Fait gaffe, j’ai un pistolet et celui-ci n’est pas avec des myrtilles //
// J’ai un Chef Bogo fait gaffe //
// Oui d’ailleurs, faut que je l’étripe ! //
// Non, tu n’étripes pas mon garde du corps //
// Sinon quoi ? //
// Tu veux vraiment savoir ? //
// J’aime le danger ! //
// Tu ris du danger même, la dernière fois qu’a dit ça Simba, il a eu les hyènes aux fesses //
// Tu sais dans ma chambre j’ai un panda grognon alors tes hyènes… //
// Tu risques de l’avoir pas que dans ta chambre … //
// L’horreur … //
// Sinon, tu vas comment ? //
// Ça va merci. Aufaite merci pour Harry, je devrais te le louer. Je sors cet après-midi. //
// Remercie Erin //
// Je l’embrasserai de nouveau //
//Oui, elle attend que ça //
// Bien entendu, ça ne te dérange pas si c’est sur la bouche ? //
// Vous faites bien ce que vous voulez, je ne suis pas jaloux //
//Ah c’est bien ça ! Je note donc. Katty, m’a dit que j’avais une sanction et que je devais t’appeler ? //
// Oui //
// Je dois baffer qui ? Karola, toi ou le colonel qui se mêle de ce qui ne le regarde pas ? À moins que tu ais fait le nécessaire ? //
// Ta mains te démange autant ? //
// Oh si tu savais …//
// Hum, je ne sais pas si je veux savoir //
// Oui, tu serais traumatisé ! Prude comme tu es ! //
// Oui, je suis un garçon bien chaste //
// Un anglais quoi, coincé et guindé //
// Pauvre Erin…//
// Oui vraiment, elle est mal tombée. La pauvre. //
// Je lui avais dit de te choisir, elle aurait été moins déçue//
//Ah ça…//
//Donc, revenons à ta sanction//
// Oui, finalement c’est moi qui va me prendre la fessée ! //
// Tu en rêves tellement…//
// Oui, surtout venant d’un militaire aussi protocolaire que le colonel//
// Tu n’as aucun respect //
// Non, mais c’est toi qui me fait fantasmer avec tes sous-entendus de sanction et de militaire bien droit ! //
// Oui, les cours de mauvais foie, ça doit être féminin//
// Non, ça c’est parqueur je suis amie avec Erin //
// Prend ces bons côtés, ça serait bien //
// Non, sinon tu vas avoir du mal à être fidèle… encore //
// Je suis infidèle que sous drogue. Et puis tu sais très que c’est toi que je préfère //
// Oui je sais mon petit doudou roux ! //
// Bon, un peu de sérieux deux minutes. Pour ta sanction : Il y a un recourt, il sera annulé. Cela est pour protéger Karola qui n’aurait pas dut sortir au vu de son état. Attend avant de râler… je sais, elle aurait dû être dans ses quartiers comme dit dans ton ordonnance. Mais, elle a fait une tentative d’assassinat sur ses agresseurs avec vol d’arme, donc il a fallu la couvrir //
// D’accord. J’espère que pour ça, elle te fera au moins une petite risette ! De toute façon, tu sais bien que je n’en ai rien à foutre de ce genre de blâme, surtout venant d’un militaire //
// Nous verrons, déjà qu’elle souhaite une peau de loup. Je sais, bien, il valait mieux que je t’explique avant qu’il se vienne te voir //
// Une peau de loup ? Mais elle a des goûts de luxe ! Heureusement, que tu es un renard, sinon elle aurait pu en avoir après ta queue touffue ! Et oui, je lui aurais fait bouffer //
// Laisse mon soyeux pelage où il est. Oui, il aurait été dommage qu’il voit ta charmante personne sous cet angle //
// Coquin ! //
// Non du tout, je te rappelle que je ne fais aucun sous-entendu moi //
// Mais oui mais oui ! Bon, je vais laisser sa royale majesté au pelage soyeux finir sa partie d’échec, moi j’ai une mission : emmerder le Panda avant qu’il soit en extinction //
// Bonne quête, rappelle-toi : sauver un bambou manger un panda ! //
// *rire* Tu es con ! //



Il venait juste de finir son échange avec Isia et reprenait sa lecture du dossier brulant de Berckam, quand quelqu’un frappa. Il ne se rendit pas compte, mais les images qui défilait devant lui, de l’addiction de cet homme, avait assombrit son visage…il releva la tête, pour donner l’autorisation à Ford de pénétrer dans son officie. Celui-ci était tout sourire mais en voyant la tête de l’anglais, il s’assombrit à son tour.
« Je vois à votre tête que Caldwell et les gros légumes ont pris des décisions ! On me fourre en cage pour la Terre, c'est ça ? »
« Non, ce n’est pas leurs décisions qui me rend sombre » il secoua la tête pour recomposer son visage. Décidément, face à ses découvertes il avait du mal à contenir sa colère intérieure. Il fit un geste de main à Ford, pour qu’il prenne place. « Vous voulez boire quelque chose ? »

Aiden Ford

Alexander lui fit un signe de s'asseoir, il hésita, sa formation ne l'avait pas habituée à ce genre de rapprochement avec un supérieur, mais finalement, il haussa les épaules et s'installa
« N’importe quoi qui n'est pas alcoolisé, je suis en réhab, Mon combat contre Xaras est encore proche et mon sevrage déconseille l'alcool » Il fit une pause, sembla réfléchir puis dit « Ne le prenez pas mal sir ! Mais il me semble que ce n'est pas anodin votre offre de rafraîchissement, non ? Je me sens comme un agneau à l'abattoir qu'il faut calmer avant de lui donner un coup sur le crâne ! »

Alexander Hoffman

L’anglais lui fit un sourire amusé, avant de se lever et servir un café à Aiden, supposant qu’il serait plus enclin à apprécier cette boisson que le thé.
« Non, je suis quelqu’un de très polie et je propose souvent un rafraîchissement » Il se prit un thé et revenu s’asseoir en face du militaire à sa place en donnant la boisson à Ford. « Détendez-vous, vous ne repartez pas sur terre ni dans une cage » dit l’anglais de manière calme et agréable. Il bue une gorgée de son thé.
« Le colonel à demander un blâme pour Sheppard, pour avoir autoriser votre intégration à l’enquête et au sein des forces armées. Jugeant que vous n’étiez nullement apte à y participer à cause de votre état. État, qui est votre « addiction » à l’enzyme. Il n’avait pas tous les éléments, pensant que vous étiez encore sous celle-ci. » Il regarda son interlocuteur
« Je lui ai montré, que vous étiez sevré avec un suivis médial et avec une psychologue. Et que c’est moi, qui ait accepté votre participation et que j’en prenait l’entière responsabilité ainsi qu’en étant gardant de vos actes. Le blâme est donc pour moi ». Il but une nouvelle gorgée, laissant le temps à Ford d’intégrer ce genre d’information.


Aiden Ford

Il écoute Alexander, remercie pour le breuvage que pour le coup il boit très chaud et noir. Quand on en vient à parler de son cas et des "sanctions", il repose la tasse avec brusquerie
« Mon addiction ? Caldwell est un psychorigide qui oublie pourquoi je suis devenu ce que je suis ! Je suis mort noyé et congelé pour défendre la cité des wraiths ! J'ai fui pour éviter ma mort, je me trompais sur le sevrage, et surtout pour ne pas voir mes amis risquer leur vie ! » Il se lève et marche de long en large, visiblement blessé ou pire
« Depuis mon retour je me suis plié à tout ce qu'on m’a demandé, alors que je ne suis tenu à rien puisque plus officiellement Lieutenant de l'US Army, ni collaborateur pégasien. J'ai pris le risque de replonger pour défaire un tyran extraterrestre, depuis ces horreurs j'ai fait preuve d'un sang-froid que bien des autres enquêteurs n'ont pas eu ! » Au fur et à mesure qu'il énonce ses griefs sa colère semble monter mais il se contient comme en jugent ses phalanges blanchies par ses poings serrés « Je n'ai émasculé personne ! Défiguré personne à l'acide ! Le colonel Blâmé pour mon implication ? Des conneries ! Et je n'accepterais jamais que vous soyez puni parce que j'existe ! Je préfère m'enfuire pour toujours ! Je suis aussi loyale qu'avant bordel ! » Il se tait en regardant Alexander, est-ce une larme qui perle à ses yeux ?

Alexander Hoffman

L’anglais resta calme face à la colère justifier du militaire. Il le laissa s’exprimer et quad il eut finit, il lui fit un geste d’apaisement de la main. Il était toujours dans l’extrême. Bien entendu, il remarqua les yeux luisant et humide de l’homme.
« Tout cela a été expliquer au colonel. Qui n’avait pas en mains, toutes ses informations, sauf celle que vous étiez sous influence de l’enzyme. Vous, n’allez pas fuir. J’ai accepté ce blâme et je n’aurais strictement rien comme sanction. Vous pensez bien, qu’a l’heure actuelle, il y a un record en béton, qui va le faire sauter » Il lui se leva et passa une main sur l’épaule du militaire.
« Dans ce recours, je me porte garant de vous. Il faut apparemment, avoir quelqu’un pour rassurer tout le monde. Le CIS ; va surement utiliser votre dossier pour porter préjudice à l’enquête et c’est aussi pour cette raison, que le blâme a été mis. Une forme de protection. En me mettant garant de vos actes, vous êtes intouchable par qui quiconque veut encore vous virer à cause de l’enzyme et cela marque ma confiance en vous ». Oui, car après tout si Ford merde, c’est Alexander qui prend.

Erin Steele

Erin avait eu vent du blâme que venait de prendre Alexander, pour avoir autorisé Ford à participer aux enquêtes. Berckam n’avait pas manqué de le lui dire avec manières et délectations. Elle était furieuse, et elle l’avait fait savoir au comptable de la commission, même si ce dernier n’en avait rien eu à foutre.
Elle déboula dans le bureau d’Alexander comme une balle, sans prendre le soin de taper à la porte ou de prendre des pincettes. Il y avait des éclats de voix à l’intérieur mais elle n’identifia pas le propriétaire de ces derniers. Une fois dans l’office, elle cria à son tour même si tout était devenu silencieux soudainement :
« Alexander, Berckam vient de me dire que tu avais pris un… » Erin s’arrêta net en voyant que Ford était là. C’était donc lui qui avait dû crier, manifestement en rogne, et si Alexander lui avait dit qu’il avait pris un blâme à cause de lui, elle comprenait qu’il soit révolté. Il était loyal et profondément intolérant face à l’injustice.
« Bonjour Aiden », dit-elle en recomposant son masque de neutralité affichée. Il pleurait ou quoi ? Elle n’en était pas certaine de prime abord.


Aiden Ford

Il allait pour dire un mot, touché qu'il était de cette marque de confiance de l'anglais, quand l'agent Steele fit une entrée fracassante, il s'essuya les yeux et repris son air de sale gosse turbulent
« Bonjour Agent Steele ! Je disais a mister Hoffman combien j'étais d'accord avec vous ! Et je vous demande encore une fois pardon pour être la cause de vos soucis ! » Il se dirige vers la dinette de l'anglais « Thé ou café, Miss ? Si je suis aussi coupable c'est le moins que je puisse faire pour me faire pardonner. Et quant à vous, sir ! Vous n'aurez pas à faire à un ingrat : j'étais déjà résolu à me faire tuer pour votre protection, mais pour votre honneur, j'accepterais de devenir un cobaye sur Terre ! »

Erin Steele


Erin fit un petit geste de la main agacée. Elle n’en voulait absolument pas à Ford et l’entendre s’excuser ne lui plaisait pas. « Vous n’y êtes pour rien Aiden. Ça me révolte qu’on se serve de vous comme prétexte après les efforts que vous avez fait pour récupérer votre place ici. » Le rictus amusé d’Alexander la calma un peu. Il prenait tout ça à la rigolade, elle en était certaine. Pas le temps de lui dire quelque chose que Ford s’improvisa maître d’hôtel.
« Un thé au jasmin s’il vous plaît. Et vous n’êtes coupable de rien. », fit-elle en soupirant, tout en toisant Alexander directement.

Alexander Hoffman

Alors que l’anglais finissait sa petite tirade, une main sur l’épaule du soldat, Erin arriva de manière … turbulente. Elle hurla… Alexander tourna la tête un peu surprit de cette arrivée tonitruante. Il eut un petit rictus amusé sur les lèvres. Il aurait mis sa main à couper que ce bon Berckam venait de lui dire pour le blâme. Elle s’arrêta nette en constant, qu’ils n’étaient pas seuls. Il aurait été curieux, de savoir, si elle l’aurait forcée la voix, pour l’engueuler lui, ou bien juste pour marquer sa colère. Il se demandait bien, quelle vacherie avait dû dire mister « ventre qui roule ».

Ford reprit de la contenance et alla faire le service des boissons, répondant à Erin, qu’il était la cause de leurs soucis. Oui, enfin bon, ce souci avait été vite balayer et cela n’entravait rien à la bonne marche du chef de projet qui avait pris sur lui et en connaissance de cause. De toute façon, il savait comme virer ce blâme et le colonel, lui avait laisser entendre qu’il ne se faisait pas de doute là-dessus. Il aurait été plus dur pour Sheppard de s’en débarrasser.

Le jeune homme s’approcha de sa compagne, pendant que Ford jouait à la dinette. Il tourna la tête quand le militaire parla. « Par chance, je vous ai éviter les foudres du Dr Taylor Laurence et donc la possibilité d’être un cobaye. » Répliquait-il amusé « Je ne sais pas se que vous lui avez fait ces derniers jours, mais elle est en colère contre vous. » Comme il venait de l’avoir par la radio juste avant, cela était tout frais. Il reporta son attention sur Erin.
« C’est ventrouille qui roule qui t’as informé du blâme ? »


Aiden Ford

Aiden apporta une tasse de thé à température idéale, sur un plateau avec un pot de lait trouvé dans le mini frigo d'Alexander « Votre thé Miss ! Du sucre ? Du lait ? » il servit à l'agent selon ses désirs et s'arrêta à la mention du docteur et de son humeur
« Elle est fâchée ? À part expliquer ce que veut dire "minou" (dit en français dans le texte) au prof Fremens qui me l'a demandé, je vois pas ce qu'elle me reproche, c'est elle qui est relou avec ses amoureux ! » Il rit de la scène qu'il imaginait entre Laurence et Fremens, puis « Mais je ne crains personne ici, j'ai décidé de faire amende honorable mais sans me laisser marcher sur les pieds, si le docteur me cherche trop, je saurais mettre les points sur les "i" a défauts de les foutrent dans la gueule ! » Il rit de nouveau de son imitation de Chuck Norris, puis se verse un café, noir et assez fort cette fois



Erin Steele

Erin était un peu pommée sur le sujet de conversation qu'entretenait les deux hommes.
« Nature, merci. » Elle fit un sourire au soldat, tout en récupérant sa tasse. Elle évitait le sucre pour des raisons de santé. Quant au lait, elle n'était pas fan.
« Oui c'est lui, qui d'autre ? », répondit-elle d'un ton aigri en repensant au comptable de la CIS. Elle les laissa discuter d'Isia, se demandant pourquoi elle en voulait à Ford.


Aiden Ford

Il regarda Erin et lui fit signe de s’asseoir. « Oh ça du le rendre heureux, c’est bien, qu’il en profite » dit-il d’un ton taquin. Oui, cela lui passait au-dessus. Le visage de l’anglais se montra plus expressif et fortement amusé en entendant Ford. Oh il allait charrier d’autant plus la doctoresse ! Il prit son oreillette immédiatement, pour faire biper sa blonde favorite. Il marcha un peu dans son office même si bon, on pouvait entendre son échange avec Isia, vu comme elle parlait fort.

// J’espère que je te dérange dans ta quête du bambou//

// Oui, j’allais l’exterminer, tu veux quoi Fox au pelage soyeux ? //
// Te dire que tu as des problèmes avec les minettes *français dans le texte*//
// C’est Ford qui t’as dit pour Mike ? //
// Non pas du tout //
// Ce n’est pas pervers !!!!!!! //
// Je sais, je parle français ma chère… c’est mignon Minou, tu ne nous avais pas dit que tu avais un amoureux …//
// Ce n’est pas mon amoureux, pas encore //
// Ohh mais c’est que la minette elle va dans le sentimental ! //
// Je t’emmerde Fox !! //
// Moi aussi je t’aime ! Tu sais ce que tu dois faire pour que j’arrête ? //
// Non-dit moi … que je me déguise en licorne ? //
// Non une prochaine fois, mais que tu laisses mon chef Bogo ! //
// C’est lui qui te la dit donc ! //
// Non.//
// Bah comment tu le sais alors ?//
// Il y a des micros dans ta chambre ! //
// Espèce de …! //
// Oui oui oui, je sais, j’ai le pelage soyeux et une queue touffue ! Donc tu le laisse tranquille ? //
// Non tu es un Renard de merde ! Rhaa tu me fais chier ! Mais va, je te laisse ton toutou //
// Ce n’est pas un toutou //
// Insecte ? //
// rho arrêtes tu l’aimes bien en plus ! //
// Oui, c’est vrai. Bon tu lui ferra un bisou à Fordinou !//
// Au même endroit que pour Erin ? //
// Exactement avec la langue ! Je vais sauver un bambou //
// Oui va donc, ça t’occupera ! et au faite ! //
// Quoi ? //
// C’est toi la lapine !//
// Je t’emmerde ! //

Il raccrocha, se marrant légèrement, avant de revenir vers ses deux interlocuteurs.
« Vous venez d’illuminer ma journée Aiden »


Alexander Hoffman

Aiden avait tendu l'oreille, il comprit peu des allusions des deux interlocuteurs mais il sourit en entendant le mot bisou de la bouche du docteur, il rit avec l'anglais, sans savoir pourquoi, juste pour faire tomber sa colère né de son ressentiment face au traitement dont il faisait l'objet
« C'est réglé alors ? Je vois pas ce que j'ai dit de mal ! »
« Oh vous avez du donnez le sens coquin du mot « minou » à Mike alors qu’Isia l’avait surnom en fonction du mot affectif « chat ». Elle a dû être en mauvaise posture » il hocha la tête « Oui réglé comme ce blâme ! »

Il prit un air de réflexion, puis se mit à rire de sa méprise, à sa décharge, sa fiancée française avait omis de faire la distinction « Je lui enverrais un cadeau pour me faire pardonner, mon français est plus leste que je ne l'avoue ! Et donc quelles sont mes obligations et nouvelles directives ? »
« Oh offrez-lui des bambous, ça va lui servir » dit l’anglais d’un air taquin. « Comme depuis le début, vous m’accompagnez. Je pense que si je n’ai pas une tentative de meurtre aujourd’hui, c’est que ce n’est pas normal » il regarda Erin « Il est où Hanz ? »


Erin Steele

Erin écoutait l'échange entre Isia et Alexander en se disant que ces deux-là étaient décidément bien complice. Ce n'était pas plus mal étant donné que c'étaient les deux personnes les plus importantes à ses yeux sur la cité.
Il fallait quand même qu'elle cause avec Isia de ce "minou" et du "bambou". Y avait quand même quelque chose là-dessus qui rendait Erin curieuse. La question d'Alexander la tira de ses pensées.
« Il était aux toilettes quand je suis partie... Il doit me chercher partout, ne m’étonnerait pas qu'il arrive en pleure ici pour s'excuser de m'avoir perdue... »

« On a qu'à aller le chercher ensemble ! Je peux bien garder deux corps ! Je ne suis pas à ça près avec l'infirmerie ! » Il regarda les deux enquêteurs en chef avec un sourire et un air interrogateur

Alexander Hoffman

Alexander reprit un visage impassible. « Hum oui, vaudrait mieux qu’il ne s’éloigne plus de toi du tout. » il prit son oreille, pour biper l’allemand.
// Hanz, Erin est dans mon bureau //
// Ah bah voilà ! Je la cherchai ! et l’autre gros con qui me tenait la jambe ! //
// Qui ?//
// Berktruc ! le gros là ! //
// Rappliquez immédiatement Hanz !//
// oula oui Rondoudou mais doucement !//

Le militaire arriva quelques minutes, s’excusant tel un enfant.
« Il vous voulait quoi ? »
« Bah il posait des question chelou sur Erin»
« Du genre ? »
« Je sais pas j’ai pas écouter, mais c’est pas important. Me parlait de vêtements je crois »
« Quel vêtement elle porte ? »
« J’en sais rien, j’ai pas écouté ! »
L’anglais s’assombrit de nouveau, avant de rejoindre la table basse.

« Salut Hanz ! Toujours sur le coup on dirait ! » sourire entendu et clin d'œil vers Erin

« Faudrait que je lui donne mon linge à laver, ça l'occuperait non ? », fit elle amusée.
« Salut Aiden. Quel coup ? »
« N’encourage pas ses délires pervers »
« Je supposes que le gros lard qui n'est pas Woolsey et qui a pour le coup tout d'une tête de con, est le fameux "Big Boss" ! Il semble croire que c'est gagné et que l'agent Steele va tomber en sous pouvoir à défaut de tomber sous son charme ! J'irais bien lui causer bonnes manières à celui-là ! » Mots dits d'abord sur un sourire, puis, sur la fin par un geste imitant un porc qu'on éventre

« Il y a des chances » il était laconique, l’anglais prit sa tablette, pour continuer sa lecture ou chercher quelques choses. Il fit signe à Erin de poser son popotin près de lui.

« Tu sais Hanz ? Quand un type gras et laid te pose des questions sur la belle femme que tu protèges, tu dis les mots magiques : je ne suis pas habilité à vous répondre veuillez en référer à la hiérarchie ! C'est imparable et tu peux les sortir dès que tu crois risquer de faire une connerie ! »suivit d'une bourrade amicale
Hanz pouffa un peu et rendit la bourrade à Ford « Oui car lui dire « va chier » je ne crois pas que c’est plus correct »

« Il peut toujours rêver. Même sous son pouvoir il ne m'aura pas. » Elle n'avait pas tellement envie de parler des fantasmes de Berckam. Elle approcha d'Alexander qui lui disait de venir s'asseoir près de lui par un geste. Que voulait il lui montrer de beau ?

L’anglais, lui montra des images d’une jeune femme qui lui ressemblait trait pour trait. Dans des tenues qui pouvait être les siennes. « Voilà, pourquoi tu ne dois pas lui donner ton linge. Tu sais ce que c’est ? »

« Il veut peut-être un café, l'ami teuton ? Profites-en c'est offert par le patron ! » il se tourne vers les deux enquêteurs en chef « On peut voir ou on est effectivement pas habilité ? »
« Oh va y du café ! Merci l’indien ! »

Erin était perplexe... Et un peu décontenancée même. La question de Ford la mis quelque peu mal à l'aise surtout en voyant ce qu'elle voyait. « Ce qui est sûr c'est que ce n'est pas moi... C'est flippant. Enfin venez voir si vous voulez. »

Il s'approche et regarde la photo avec attention « Oui la ressemblance est troublante mais ce n'est pas un être vivant, c'est une copie, non ? Si j'en croit mon oeil gauche, certains détails sont trop parfaits ! Mais bon je me fais des films peut-être » un regard vers Alexander pour avoir confirmation ou non

Hanz s’approcha et eu un petit mouvement avec sa main sur sa bouche « bah putain… c’est flippant ! »

L’anglais resta impassible, lui il était plus très joyeux. « C’est une poupée robotisée. Dernier modèle nippon, avec chaleur intégrée pour recréer la chaleur de la peau, elle parle et elle procure les mêmes sensations sexuelles que si ça avait été avec une femme… »

Erin soupira et s'enfonça dans le fauteuil en mettant ses mains sur ses cuisses. Elle ne savait pas comment elle devait le prendre. Elle se sentait un peu violée sans vraiment l'être. En fait ça la dégouta profondément. Elle choisit donc de répondre avec une arme qu'elle maîtrisait bien : L'humour. « Tu n'auras pas là même à Noël Alex », fit elle en lui faisant un sourire.
Hanz lui par contre ne manqua pas le coche : « Je vais m'en faire une de rondoudou ! »

L’anglais regarda sa compagne, savant pertinemment se qu’elle ressentait à ce moment-là. Il lui toucha le bras dans un geste de soutien, avant de ricaner. « Arf mince, moi qui pensait demander ça pour mon anniversaire … » Il toisa Hanz et leva les yeux au ciel
« Si ça peut vous calmez et que vous me laissez tranquille ! Je suis prêt à vous l’offrir ! »
« OOOHHHH mais ça serait génial !! »

« Il y a des bons de commande je supposes ? C'est le genre de petit plaisir qui coûtent un bras ! Et je parles même pas des photos qu'il a fallut utiliser pour faire ça ! Sauf que ça démontre le gars à problèmes pas qu'il est le patron d'un complot de cette envergure ! » Il regarda encore la poupée robot, et dit « Vos croyez qu'il y en a d'autres sur d'autres femmes de la cité ? »
« C’est la seule. » répondit l’homme
Aiden vint se placer du côté droit de la porte du bureau « Bon Hanz ! On va faire le pied de grue maintenant ! J'espères que t'as une bonne vessie, car on en a pour un moment ! »
« Ouai je l’ai vidée t’inquiète pas » il regarde les deux cadres « et vous faites pas de cochonceté ! hin pas sans moi ! »

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Sam 18 Fév - 20:05

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Intrigue Grande Lessive


La canne du bambou // PART 2



Erin Steele

« Je n’ai pas encore fini tous les dossiers et celui-ci est particulièrement conséquent » il retenu un soupir. « Je vais donc le finir, vous pouvez vaguez à vos occupations, sauf Aiden, qui est contraint de faire le garde du corps »
« Tu ne veux pas que je te file coup de main ? On ira plus vite à deux ? » Erin n'avait pas envie de s'en aller en fait. Puis ce dossier avait l'air sacrément intéressant surtout qu'elle semblait en occuper une place importante.
« Si tu veux, tu n’as qu’à lires les dossiers des administratifs, il y a le tiens » Il lui transmit les dossiers papiers qu’il avait imprimés, il y avait tous sauf le sien (à lui) et celui de Berckam.
« Ok. Et le tiens donc ? » demanda t elle en récupérant les dossiers. Question légitime bien entendue.
Il attendit que les deux militaires soit partie pour répondre à Erin.
« Il en a deux. L’un qui va me faire arrêter et jubiler Berckam et l’autre qui m’innocente »
Erin le toisa franchement, les dossiers dans les mains.
« Pourquoi tu veux te faire arrêter ? Avec tout ce qu'on a sur Berckam, ça ne sert à rien de t'exposer non ? » N'empêche, de découvrir cette poupée... C'était vraiment un truc de malade mental sérieusement. Elle ne pourrait plus regarder ce gros porc dans les yeux. En fait elle était bien tentée de le provoquer pour le conduire à sa perte.
« Si ça ne suffit pas, alors je veux bien jouer la chèvre dans Jurrasic Park et attirer le dinosaure jusqu'à ce qu'il puisse faire un faux pas. Et toi tu ne t'exposes pas inutilement. » Elle croisa les bras, apparemment bien décidé à prendre les risques à sa place.


Alexander Hoffman

Il posa sa tablette sur ses genoux, sentant qu’il devait lui accorder toute son attention et surtout qu’il devait lui expliquer. Non pas qu’il en avait pas très envie, mais niveau stratégie il avait tout garder pour lui, pour la protéger au cas où ça tourne mal. C’est tout Erin ça, de proposer de prendre les risques à sa place.
« Je ne veux pas me faire arrêter. Mais c’est ce qui arrive d’arriver ». Il lui fit un geste de la main, pour ne pas qu’elle réponde.
« Il y a plusieurs types d’enquête. Celle que tu as là, qui ont été faite avec un organisme recommander par le SGC. Et celle que j’ai demandé à mes enquêteurs. J’ai demandé une enquête sur Berckam, puisque son enquête du SGC est blanche et parfaite. Tu peux en conclure qu’il a fourré son nez dedans, pour se garantir de belles ailes blanches et propres » il eut un faible sourire « Il a bien entendu fait de même pour moi, puisqu’il rêve de me faire tomber. Il s’y ait prit plus ou moins quelques semaines après que j’ai lancer la mienne, une pure coïncidence. Manque de chance pour lui, il a fait appel aux mêmes enquêteurs sauf un, que moi. Et comme c’est moi qui les paye et qu’ils ont une certaine loyauté, ils ont joué le jeu en me transmettant les données qu’il récupérait. On a monté un dossier factice pour piéger Berckam tout en montant un dossier qui innocenterait celui un peu hard »


Erin Steele


Erin soupira. « Donc tout est sous contrôle… si j'ai bien suivi. » Elle croisa les bras, contrariée. « Tu ne comptais pas m’en parler ? »

Il la regardait. « En effet » la réponse était pour ses deux phrases.
Il n’avait spécialement envie de lui répondre maintenant, il savait très bien qu’elle n’allait pas aimer les raisons. « Pour te protéger. Qu’il te t’arrête pas pour complicité induite. Mais, cela n’a aucune importance, puisque je t’en ai parlé »

Elle se massa les tempes en inspirant calmement. « Alexander… Je ne suis plus une petite fille qu'on doit protéger à tout prix. Je comprends tes raisons mais ne me fais pas passer tout le temps avant. » Est-ce que c'était le bon moment de parler de ça ?

Il suivait de son regard ses mouvements, cela ne se voyait pas vraiment puisqu’il essayait d’être le plus nonchalant possible mais il venait de se mettre sur la défense. Sentant bien, que le sujet risquait d’entrainer une dispute. « Tu trouves que je te fais passer tout le temps avant ? » il lui demandait cela calmement.

« Je ne sais pas. J'ai cette impression que tu cherches à me préserver, à me protéger. Jusqu'à… jusqu'à simuler une arrestation ! » Elle respira un grand coup, s'arrêtant dans la pièce. « Et tu ne voulais pas me prévenir. J'aurai fait quoi ? J’aurai dû te regarder te faire arrêter sans rien comprendre ? Je n’aurai pas compris et ça m’aurait atteinte. Ce n’est pas ça me protéger. »

Alexander Hoffman

« Ce n’est pas pour toi, que je prends le risque de me faire arrêter » dit-il d’un ton affreusement détaché. Il n’aurait pas dû poser la question, mais bon, il était curieux et il fallait bien avoir une réponse à ce genre d’interrogation. Erin s’emballait, il l’écouta mais resta de marbre, il n’avait rien à lui répondre. Il resta silencieux quelques secondes, le temps de réfléchir un peu. « Non, je ne voulais pas te parler de tout ça en détail, de tout ce qui est prévu. Je t’aurais dit au même titre que le colonel et le major quand ils viendront me voir après l’interrogatoire, que je risque de me faire arrêter et pour les enquêtes ».


Erin Steele

Pour une fois, le voir de marbre la rendait dingue. Elle avait envie qu'il montre quelque chose, qu'il la prenne dans ses bras pour la calmer ou n'importe quoi d’autre que de rester assis avec un ton détaché. « Au même titre que le colonel et le major… D’accord. » Elle approcha du fauteuil et elle vint s’asseoir à ses côtés et elle étala les dossiers sur la table.
« Je te laisse ton bureau, je vais me débrouiller. » Elle baissa les yeux sur le premier dossier qu'elle avait. Le sien. Super. Elle appréhendait un peu ce qu'elle allait trouver.


Alexander Hoffman

Il ne savait pas trop comment réagir, alors il restait factuel et calme. Il ignorait ce que donnerait une Erin en colère avec une dispute l’attente. Pourtant celle-ci leur pendait au nez. Devait-il se lever, la rassurer et lui dire que tout allait bien ? Histoire de la calmer, de la rassurer ? Ou bien, reste là, calme pour ne pas qu’elle s’agace encore plus ? Alors, il réagit simplement, dans l’observation de sa compagne, histoire de voir comment réagir. Elle ne prit pas très bien, sa première phrase. Il retenu un soupire d’exaspération, il aurait dû parier qu’elle n’aurait pas compris que même si c’est sa chérie, elle n’aurait pas eu plus d’informations que les autres. Puisqu’il ne la protégeait pas seulement, elle mais la cité. Qu’est-ce qu’une arrestation, pour mettre à terre un dangereux personnage ? Une vie est toujours mieux à sacrifier que toute une poignée. Et puis bon, il savait qu’il prenait un risque, mais celui-ci n’était pas trop grand. Il la suivit du regard quand elle posa son popotin sur le sofa.

« Je ne comptais pas bouger ». Il la regarda encore quelques instants, voyant qu’elle prenait son propre dossier. Il l’avait déjà lu, le premier qu’il avait feuilleter. Il se rapprocha d’elle, pour que leur corps se touche, en demande de paix.
« Ça va bien se passer. De toute manière Berckam est déjà à terre mais il ne le sait pas encore. » il lui fit un sourire rassurant, en lui touchant la cuisse de sa main dans une caresse tendre. Il ne savait pas s’il allait se faire envoyer chier ou non.


Erin Steele

Erin ne le regardait pas, l’ignorant juste pour la forme, comme-ci il était sorti de son existence le temps que la pression retombe. Bref, elle boudait. Seulement voilà, il se rapprocha d’elle, et elle faillit rire quand il soutint qu’il n’allait pas bouger. Il faisait le mignon et cela l’attendrissait un peu trop facilement. Sa main sur sa cuisse acheva de la faire redescendre dans les tours. Elle laissa tomber la première page du dossier qu’elle n’avait même pas commencer à lire, avant de tourner les yeux vers lui. Elle lui rendit son sourire. Elle se sentait conne. En fait, elle savait qu’il faisait ça vis-à-vis d’un intérêt supérieur, celui de la cité, de l’enquête, et elle savait également que ce serait juste pour le show, comme il aimait tout le temps le faire. Elle avait fait passer ses sentiments avant le reste, et cela ne lui ressemblait pas, elle qui était toujours si pragmatique. Était-ce là le risque d’avoir une relation de boulot ? Saborder le professionnel au détriment du privé ? Non, elle était plus forte et plus maline que ça. Elle se pencha un peu et elle lui posa un petit baiser sur les lèvres. Il allait la croire bipolaire dans deux minutes.

« Je suis désolée. Je me suis emportée pour pas grand-chose. » Elle caressa la main sur sa cuisse. « Tu ne peux pas t’empêcher de faire un petit spectacle pour le traîner dans la boue », dit-elle simplement. Elle passa son index sur le bout de son nez avant d’ajouter encore une fois : « Je suis désolée. Avec toute cette pression, je me sens prête à exploser pour tout et pour rien. Et j’ai un peu peur de ce qu’il y a dans ce dossier… », fit-elle en tapotant le document sur lequel était écrit son nez, ainsi que la mention « secret défense ». Elle le toisa.
« Tu l’as déjà lu, je paris ?. »


Alexander Hoffman

Bon, mademoiselle boudait, il n’aimait alors vraiment pas ça… il avait toujours eu du mal à supporter les bouderies de ses nièces alors celle de sa compagne, lui irisait les poils. Alors, il se rapprocha, car il tenta une approche pour la calmer et faire « la paix ». de toute manière, il ne voulait pas qu’elle lui tire la gueule tout le long. Surtout, qu’il avait besoin de lui demander quelque chose qui allait encore la faire mouliner. Enfin bon, elle finit par tourner la tête et il lui sourit tendrement après qu’elle l’ait embrassé fugacement. Il se pressa légèrement contre elle rassuré, en réponse à ses caresses sur sa main. Il ricana légèrement à l’évocation du petit spectacle
« Oh je ne fais que répondre à son besoin égocentrique de spectacle humiliant » fit-il avec toute l’innocence qu’il avait. Oui, il aimait bien, l’idée de le mettre tellement bas qu’il ne pourrait plus se relever même mentalement. Il secoua son nez, quand le doigt d’Erin venu se poser sur celui-ci.
Il n’aimait pas qu’on lui touche son nez et avait un réflexe idiot de se le frotter avec le dos de la main, comme un chat. Il lui jeta un petit regard espiègle.
« Ce n’est rien, je n’ai rien fait pour te calmer. Navré d’être cachottier » oui, après tout il était aussi en tort, donc il s’excusait à son tour. Il l’embrassa sur le joue, profitant de sa promiscuité pour lui répondre en murmurant :
« Oui. Il n’y a pas grand-chose de compromettant ne t’inquiète pas ». Il recula avec un petit sourire taquin. « Tu sais qui c’est le PDG de la Falcon ? » il était neutre, comme s’il lui demandait vraiment si elle le connaissait.

Erin Steele

L'américaine savait que l’anglais détestait quand elle boudait ou qu'elle se braquait. Habituellement elle en jouait rien que pour l'embêter, mais là elle s'était renfrognée, non pas volontairement mais parce qu'elle lui en voulait bel et bien. Erin n'était pas stupide au point de faire la gueule pour une raison futile hors là, elle sentait qu’elle s'était énervée pour pas grand-chose. Il fit un pas vers elle et elle le lui rendit en acceptant son rapprochement. Elle s’excusa, naturellement. Elle pouffa un peu quand il évoqua le besoin maladif de Berckam de se donner en spectacle.
« Et ça ne t'arrange pas du tout », fit-elle amusée. Elle détestait ce moment de flottement entre la dispute et la réconciliation. Comme si tout était effacé sans vraiment l'être, comme si chacun essayait d’oublier ça en faisant comme si ce n'était pas arrivée. Bref, elle n’aimait pas ça car elle avait du mal à ne pas être rancunière. N'empêche il s’excusa à son tour. Bon en fait il ne faisait pas semblant qu'il n’y ait rien eu et cela conforta Erin d’accepter de passer à autre chose sans le remettre sur le tapis autrement que pour le taquiner dans le futur.

Elle n’avait jamais fait attention au fait qu'il se frottait le nez après qu'elle le lui touchait. Quoique à part avec le sien, elle ne l’avait jamais fait avec ses doigts. Elle ne rata pas ce détail et elle allait expérimenter dans le futur.
« Ce n’est pas comme si je ne le savais pas que tu étais un petit cachottier. » Elle lui fit un sourire après cette petite phrase lancée avec amusement, acceptant son baiser sur sa joue. Il lui murmura quelques mots, juste pour la faire frissonner, elle en était certaine et cela ne rata pas. Sa dernière question lui fit arquer un sourcil. Pourquoi cette question ? Cela lui rappelait une affaire assez intéressante qui l’avait tiré de l’influence désastreuse d’un petit copain americano-londonien. Un coup de Brown pour son analyste, qui l’avait placé la pour la faire plonger dans le boulot corps et âme, ne laissant que peu de place à sa vie privée. Et ça avait fonctionné au final puisqu'ils s'étaient séparés.

« J'ai dû le lire quelque part à l'époque. Mais je n’ai pas retenu. C'était un anglais, donc un ami à toi je présume ? », fit elle pensive en adoptant une mine laissant sous-entendre qu'elle réfléchissait à ce qu’elle avait pu lire pour essayer de se souvenir.
« C'est tout ce qui t’a interpellé dans mon dossier ? Effectivement Il n’y a pas grand-chose alors », dit elle presque soulagée.


Alexander Hoffman

En réponse au besoin maladif de son cher et estimable ennemi, il lui fit un sourire charmant. Après, tout Alexander était un « politique » et ce genre de spectacle était souvent apprécié par ce type de personne. Étant un bon orateur, il faisait des « show » pour les projets et autre présentation, captivant ses interlocuteurs. Alors bon, pour démonter un homme qui veut créer un cirque humiliant, il n’allait pas se gêner.

Il se fit la remarque qu’ils avaient échappé à une sorte de dispute, chacun avait pris sur soit enfin surtout Erin qui menaçait d’exploser de colère et il ne sait pas encore comment il l’aurait calmé. Il est de nature mystérieuse et même s’il ne communique pas mal, il y a des choses qu’il garde pour lui. Et cela était souvent source de dispute.

« Oui toi tu es une boudeuse et moins un cachottier chacun son défaut » lui répondit-il avec amusement. Il ne cachant pas son plaisir à la sentir frissonner, il avait bien entendu fait exprès.
Il reprit sa tablette d’une main, laissant l’autre sur la cuisse de sa compagne pendant qu’elle réfléchissait et lui répondait à sa question qui pouvait être surprenante. Il eut un rictus diverti quand elle lui demanda si ce fut un ami. Oui, on peut dire cela ainsi.
« Oh non, il y a pleins de petits éléments, comme quoi tu n’es qu’une capricieuse, que tes parents te soupçonnaient d’avoir une relation avec une fille car tu ne ramenais pas de garçon. Ton dossier judiciaire pour ivresse londonienne… et tu me parle de folle nuit Parisienne après… » il tourna la tête vers elle, l’œil amusé, bien entendu il la taquinait.
« Non, cette personne n’est pas un ami » il s’humidifia les lèvres
« Par contre, tu le connais très bien » bien entendu il ne comptait pas lui dire tout de suite, il voulait la forcer à réfléchir et parce qu’il fait toujours ça.


Erin Steele

Erin s’enflammait de temps en temps, c’était dans son caractère, mais une fois qu’elle avait dit ce qu’elle avait dire, elle arrivait généralement à passer à autre chose. Ça pouvait lui arriver de lui faire la gueule une demie journée ou une journée, mais ça n’allait pas plus loin, et elle faisait souvent le premier pas pour la réconciliation. Néanmoins, c’était la première fois qu’ils étaient à deux doigts de se prendre le bec. La consultante mettait ça sur le dos de la pression inhérente à toute cette enquête. Ils ne dormaient pas beaucoup, et le fait de vivre dans un climat de risques permanent, de devoir se promener avec un garde du corps, à gérer les nouvelles, souvent mauvaises, ainsi que tout le reste, commençait à mettre les nerfs de la consultante à rude épreuve. Bref, ils avaient désamorcé la crise en devenir assez proprement. Elle fit une petite grimace amusée en réponse au fait qu’elle était une boudeuse. Ça elle le savait, et elle n’y pouvait pas grand-chose.

Le frisson de son murmure s’envola rapidement quand il se lança dans un résumé non exhaustif de ce qu’elle pouvait trouver dans son dossier. Elle resta mutique et ses yeux se reportèrent sur le document portant son nom. Elle était certaine qu’il n’inventait rien. De toute façon il avait fait mouche, alors les informations qui étaient consignées la dedans étaient véridiques. Le SGC faisait bien son boulot. Elle était soudainement mal à l’aise dans le fauteuil et elle remua un peu, sans laisser sa main partir, qu’elle caressa distraitement avec la sienne. Elle lança une blague, histoire de désamorcer son malaise.
« Je t’avais prévenue que j’étais une rebelle, et tu n’as jamais voulu me croire. »
N’empêche, le fait qu’elle connaisse bien le patron de la Falcon la faisait cogiter, cela dissipant un peu la sensation de gêne qui la parcourait.
« Je le connais très bien ? » Elle creusait ses méninges. Elle voyait encore les documents qu’elle avait eu entre les mains, mais les caractères étaient flous. Anglais, riche, et puissant, à la tête d’une société d’équipementier militaire… Et si ? Elle le toisa, soudainement suspicieuse. Une lumière s’était allumée dans son regard, signe qu’elle faisait une hypothèse le concernant.
« Dis donc Monsieur Hoffman, aurais-tu omis de mentionner ce détail avant de coucher avec moi ? », dit-elle avec un petit air d’institutrice qui prenait en flagrant délit de connerie son élève. C’était plus de l’humour qu’un reproche, bien entendu.


Alexander Hoffman

Après qu’ils se disputent étaient normal, fallait bien que ça arrive et vu le contexte l’anglais ne se faisait aucune illusion. Tout était propice à l’agacement. Mais bon, cela n’était pas arrivé et ce n’est pas plus mal, cela aurait été détestable de se bouder actuellement. Surtout, que l’anglais était rancunier. Pour le peu, qu’il ait été blessé, il allait être glaciale pendant au moins 24h. Après, tout dépend, il s’avait revenir et ravaler son humeur, pour faire la paix, surtout quand les disputes étaient stupides.

Son petit résumé, la mit grandement mal à l’aise. Normal, il caressa sa cuisse d’une manière plus présente pour la rassurer. Il n’est jamais agréable de lire ou que quelqu’un lise des informations personnelles aussi « intimes ». Le SGC avait plutôt bien fait son travail dans l’ensemble. Elle désamorça sa gêne par l’humour, ils avaient la même technique dans ce genre de situation.
« Vu ta petite tête angélique, oui. Mais bon, je ne peux pas te critiquer, je serais que trop mal placé » il lui sourit amusé. Cela n’était pas bien grave, il n’y avait rien de bien compromettant dans son dossier. Même les éléments sur « Marc » étaient flous, pourtant en voyant le prénom, l’anglais avait été vivement intéresser mais bien déçu des maigres informations.

Il la laissa réfléchir, hochant la tête pour lui confirmer sa première question. Quand elle releva la tête suspicieuse vers lui, il devina qu’elle venait de faire le lien. Il ricana à sa phrase.
« J’ignorai qu’il fallait un CV pour courtiser mademoiselle Steele … » un nouveau sourire charmant.
« Et t’informer que je suis le PDG de la Falcon m’aurait empêché de t’emmener dans mon lit ? » demanda-il taquin


Erin Steele

Erin appréciait quand il sentait qu’elle était mal à l’aise ou perturbée. Souvent, il se montrait un peu plus tactile, plus présent sur le plan physique, comme là avec cette main qui lui patassait la cuisse gentiment. En fait, elle aurait aimé lui raconter tout ça, mais elle ne sait pas non plus si elle l’aurait fait. Quelque part, cette enquête jouait les bons copains qui balançaient les dossiers compromettants lors d’un repas animé. Erin ne lui en voulait pas le moins du monde d’avoir mis son nez dedans, à sa place, elle aurait fait pareil, commençant par le sien. Ils avaient toujours été dans une optique de pêche aux informations vis-à-vis de l’un ou de l’autre. Sa tentative d’humour fit passer la pilule, surtout qu’il y répondit en enchérissant, comme d’habitude quoi. Franchement, elle s’attendait à ce qu’il lui dise : « oh ben vu ton passé, tu peux aller te brosser Martine, je ne t’aime plus » ? Non pas vraiment. Elle lui avait dit qu’elle l’aimait à l’heure actuelle et pas pour ce qu’il avait fait dans le passé, en lien avec ses cicatrices. Il devait en aller de même avec lui, elle en était convaincue. Et puis quoi ? Il n’y avait rien d’horrible dans tout ça ? Certes, elle n’était pas fière de son casier anglais, mais elle n’y avait pas pu grand-chose, et ce n’était pas faute d’avoir fait chier Nils pour qu’ils laissent ses potes et prennent un taxi.

« J’ai une petite tête angélique ? », fit-elle en riant. « Même quand je boude ? », rajouta-t-elle avec un air innocent et des yeux pleins d’amours. « J’espère bien voir le tiens oui. »
Elle afficha un sourire poli quand il parla du C.V. pour la courtiser. Elle essayait de ne pas rire. Surtout la suite de sa phrase. Elle haussa des épaules, avant d’ajouter, sur un air entendu, en se penchant un peu vers lui avec des airs de conspiratrices : « Si j’avais su que tu étais un si bon parti, je n’aurai pas pris le risque de te laisser t’envoler et je t’aurais mis dans mon lit plus tôt. » Un peu de provocation gratuite ne faisait pas de mal. Elle se redressa après sa petite phrase, reportant son attention vers les dossiers avec un petit « hum » suffisant alors que sa langue venait balayer ses lèvres et qu’elle poussait un soupir.


Alexander Hoffman

Une nouvelle fois il ricana, décidément ils n’avaient guère mis longtemps pour recommencer à se taquiner. Cela était une constante chez eux, ils ne pouvaient pas restée « inactif » sur ce plan. Il fallait qu’ils se charrie ou se provoque. Il avait eu peur de perdre ce dynamisme en laissant libre court à une relation plus intime. Et à chaque fois, cela le rassura et il appréciait d’autant plus ses petits moments de complicité.

Elle lui fit des yeux de « chat botté », elle était adorable, rien d’étonnant à ce qu’elle soit une petite capricieuse étant petite elle savait utiliser toute ses armes.
« Non quand tu boudes, tu as une tête de chipie qui me donne envie de te mettre une fessée » enchérit-il par provocation, avec un regard fripon. Elle devait le savoir, qu’il avait horreur, quand elle boude et en jouait parfois. C’est bien, pour le moment l’un des rare état qui agace l’anglais chez l’américaine. Mais bon, ce fait ne lui était pas propre, il n’aimait pas la bouderie point.

Elle désirait voir le sien, il eut une petite moue. « Lequel ? » puisqu’il en avait deux après tout. Étrangement, qu’elle lise les dossiers, ne l’enchanta pas vraiment, mais alors pas du tout même. Pourtant, elle était en droit de le savoir. Mais vu les petits détails croustillants de sa vie, elle avait de quoi assouvir et compléter le puzzle Hoffmanien. En réalité c’est mieux qu’elle parcourt le « vrais ».

Elle se retenant de ricaner, il lui bourra l’épaule gentiment. « Quel dommage, qu’à ce moment-là j’étais en déplacement…il aurait été bon de réchauffer mes draps » il usait du même ton provocateur qu’elle. Il semblait réfléchir et naturellement il se fit son petit film.
« Je crois que notre rencontre aurait été électrique à cet instant ». Il ouvrit de sa main sur la cuisse d’Erin le dossier avant qu’elle reprenne sa place « Aller jette toi à l’eau »


Erin Steele

Erin appréciait vraiment leur petit jeu à se chercher et à se taquiner. Même la première fois qu’ils s’étaient vus, ils n’avaient pu s’empêcher de se montrer légèrement provoquant, tout en observant une réserve polie et courtoise, les brimant quelque peu. Depuis le temps, ils s’étaient bien rattrapés. Cela la rassurait également que cette facilité qu’ils avaient à se charrier ne se soit pas envolée avec la proximité charnelle et affective qu’ils avaient désormais.

« Ah ? Pourtant jusqu’à présent, je n’en ai pas eu beaucoup de fessé, malgré mes bouderies répétées. », dit-elle sur un ton innocent. Décidément, la provocation continuait de grimper dans la surenchère et généralement, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre. Elle savait qu’il n’appréciait pas qu’elle boude, mais elle n’y pouvait rien. Un sujet dont il pourrait discuter avec son père, à qui elle en avait fait voir de toutes les couleurs.
« Le vrai de préférence. » Elle tiqua quand même. Erin étant Erin, elle proposa une autre option quand même, parce qu’elle n’avait pas l’initiative et qu’elle voyait bien dans ses prunelles qu’il n’était pas à l’aise non plus. En même temps, c’était quelqu’un qui faisait grand cas de ses petits secrets de son passé, et elle était bien placée pour le savoir, elle qui avait toutes les peines du monde à lui extorquer quelques pans de sa vie d’avant l’expédition, et surtout de sa jeunesse.
« Mais si tu préfères ne pas me le donner et me laisser continuer de te découvrir petit à petit, ça me va bien aussi. » Et ce n’était pas une proposition galvaudée par de la pitié et de la préservation de son intégrité. Non, elle était sincère, dans le sens où les deux lui allaient bien.
Elle se laissa pousser gentiment, en pouffant. Quelle suffisance ! « Parce que tu crois que la petite analyste que j’étais aurait eu le privilège de te rencontrer, et qu’elle t’aurait intéressée ? Et qui dit que toi tu l’aurais intéressée d’abord ? », fit-elle avec une certaine forme d’espièglerie. N’empêche, le fait qu’il dise que leur rencontre aurait pu être électrique à cet instant attira sa curiosité quand même : « Pourquoi ça ? Tu étais marié ? ». Jamais avare en hypothèses le miss Steele. Elle hocha de la tête quand il l’encouragea à se jeter à l’eau, cependant elle préférait attendre qu’ils concluent leur discussion.


Alexander Hoffman

Cette provocation… il lui lança le regard qu’elle connaissait que trop bien celui qu’il allait faire une action. « C’est vrai, il faut remédier à ça » et comme Alexander est Alexander, son action fut rapide et efficace. Il la poussa de la main, pour la faire basculer sur le côté en la maintenant. Elle lui offrait son popotin et avant qu’elle ne réplique, il lui mit une petite fessée. Puis la lâcha, pour reprendre sa place comme si rien n’était, mise à part un sourire coquin sur les lèvres. Cela, l’émoustilla un peu, mais il se força à se canaliser pour ne pas pousser la provocation bien plus loin que nécessaire, surtout avec Hanz et Ford à côté.

Le sujet du dossier, ne mit pas vraiment à l’aise l’homme, qui chercha une parade et comme Erin était conciliante et surtout qu’elle avait remarqué son mal être elle lui proposa une porte de sortie. Il la toisa, jamais il n’aurait pu autant la remercier d’être aussi prévenante.
« Ne prend pas ça pour un manque de confiance. Mais, j’ai du mal à donner des informations sur moi. Je vais réfléchir si je te le laisse en entier ou non » il était sincère. Cela était stupide, mais pour quelqu’un d’aussi secret et réservé, dévoilé d’un coup tout son passé était simplement difficile pour lui. Pourtant, il avait accepté l’enquête pour son propre bien.

« Oh mais je suis certain qu’il aurait eu intéressement rien que pour le bon partie » dit-il d’un ton suffisant, pour faire style qu’il était certain. Elle le moucha, il la regarda un peu étrangement quelques instants. Cela n’était pas vraiment la mention du mariage, mais parce qu’il avait une idée en tête et qu’elle avait le don d’avoir le hasard heureux.
« Non. Mais vu pourquoi tu es venu fourrer ton nez, je pense que si on s’était rencontré, je n’aurais pas été très agréable » il se gara bien de dire ce qui était advenir du comptable véreux par contre.

« Mais puisque tu parles de ça » Il se leva et marcha jusqu’à son bureau, pour fouiller dans l’un de ses tiroirs et prendre une boite en velours, qu’il ouvrir pour récupérer quelque chose. Il reprit nonchalamment sa place, le poing fermer.
« Tu voulais servir de chèvre non ? J’ai besoin que tu portes quelques choses pour perturber Berckam » il ouvrir sa main, il avait deux alliances en or blanc simple, il tendit une bague à Erin. Oui, il comptait bien faire un peu de pression psychologique sur l’autre homme et le faire péter un câble. Cela était osé, mais bon.


Erin Steele

Et voilà, le schéma de leur taquinerie venait de faire sa boucle. Quand ils n’avaient plus de mots à leur provocation, ils passaient sur un registre physique et cela ne manqua pas, quand Erin lui balança qu’elle n’avait pas reçu tant de fessées que ça. Le regard qu’il lui décrocha la fit frémir. Il allait lui en coller une, elle en était certaine. Ses dires vinrent compléter ses propos et il la poussa tout en la maintenant pour qu’elle bascule sur le côté, lui offrant une cible idéal au niveau de son arrière train. Il lui mit une petite fessée, assez gentille comparée à celle qu’elle avait prise lors de leur folle nuit. N’empêche, cela l’émoustilla, et elle poussa un petit cri étouffé par sa position. En plus de ça, il ne fallait pas qu’ils attirent l’attention des deux soldats dans le bureau d’Elia.
Quand elle se redressa, il avait un petit sourire coquin peint sur les lèvres et faisait style de rien. Elle se mordit la lèvre tout en le toisant, les joues pivoines.
« Grand malade va. », murmura-t-elle en se refaisant une contenance, et de toute façon il fallait qu’ils discutent des dossiers.

Elle ne s’offusqua pas de son refus, puisque de toute manière, elle lui avait proposé. C’était donc qu’elle s’attendait à l’une ou l’autre des réponses possibles. Enfin, ce n’était pas un refus catégorique, plutôt une demande de temps pour une réflexion plus poussée. Cela attisa quand même sa curiosité et elle en vint à cogiter sur les secrets que pouvaient bien renfermer ce dossier. Mais elle était certaine qu’il se livrerait, tout comme il s’était livré sur l’oreiller sur ses cicatrices. Il fallait juste lui donner du temps.
« Je comprends parfaitement. Ça ne me dérange pas, prends le temps de réfléchir. », dit-elle sans animosité ou déception dans la voix. Elle comprenait sincèrement. Certes, pour sa part, elle n’avait pas eu le choix, puisqu’il l’avait déjà lu. Mais elle ne s’en offusqua pas, car elle n’avait jamais fait de secrets sur sa vie passée.

« M’oui m’oui m’oui », fit-elle pour balayer sa suffisance d’un revers de main. Elle pouffa un peu. Elle comprenait le sens électrique de leur rencontre, et elle répondit tranquillement : « J’ai quand même remontée pas mal de piste, et je pense que j’aurai pu faire mieux si Maître Brown m’avait laissé aller sur le terrain comme je lui demandais, mais il n’a pas voulu me laisser sortir de mon bureau. » Elle regrettait ce choix, et c’était aussi pour ça qu’elle était partie du cabinet pour papillonner ailleurs.
« Mais je comprends que tu aurais été contrarié vu l’affaire. Je suis désolée de ne pas avoir pu te donner des coupables accessibles. » Cette histoire de coupables accessibles était purement une extension de ces analyses, car elle n’avait pas su ce qu’il était advenu de ces gens quand elle eut fini son travail. Seul Brown était dans la confidence, mais elle n’était pas conne. Vu les loustics qu’elle avait déterré dans ses recherches, il ne fallait pas être très intelligent pour en tirer cette conclusion. N’empêche, il semblait mouché, et Erin était persuadée que c’était à cause du mariage. L’était-il vraiment ? Elle eut rapidement la réponse à sa question.

Il se leva en lui rappelant son histoire de chèvre. Elle aurait dû prendre une image un peu plus glamour quand même… Il revint avec une alliance en or blanc toute simple. Erin adorait l’or blanc. Autant, elle n’était pas fan de l’or jaune, mais le blanc avait cette saveur particulière qu’elle aimait tant. Elle se mordit la lèvre inférieure en dévisageant, autant que faire se peut, l’alliance. Sans la prendre, elle releva le nez vers l’anglais. Son regard devait lui annoncer la connerie imminente qui allait arriver, et cela ne manqua pas. Elle lui répondit d’un ton posé, quoique légèrement pompeux, alors que ses jambes venaient se croiser et qu’elle se remettait un peu plus droite dans le fauteuil.
« Habituellement, quand le jeune homme demande en mariage sa dulcinée, il pose un genou par terre et fait une déclaration en bonne et due forme. J’espère que tu ne te sers pas de Berckam comme prétexte pour me faire une déclaration pourrie ? »
Il ne s’attendait quand même pas à ce qu’elle accepte avec un simple
« d’accord, je vais embêter Berckam » si ? Le symbole était assez fort pour qu’elle s’amuse à le taquiner un peu. Chaque occasion était bonne à prendre pour embêter l’autre.


Alexander Hoffman

Le petit cri étouffé de la jeune femme, fit sourire l’homme qui, s’il n’avait pas eu le risque qu’une grande frite et d’un soldat un peu trop loyal débarque, aurait sûrement poussé le vice un peu plus loin. Et puis bon, ils devaient travailler, donc fallait être sage. Elle reprit les propos qu’il avait tenu lors de la nuit de Santa. Une expression, qu’il avait employé lors de la bataille de coussin improvisé sur le lit. Il pouffa en lui griffant la cuisse, elle commençait à faire comme lui.

Heureusement, qu’elle le comprenait parfaitement. Elle aurait pu s’offusquée, le prendre mal qu’il ne souhaite pas partager mais bon. Elle avait l’intelligence de ne pas le brusquer et surtout elle le connaissait. En remerciement implicite, il lui claqua un bisou sur les lèvres. Cela, lui donna une petite sensation chaude au bas du ventre. Petite excitation, dû à la fessé et l’envie naissante de contact rapproché. Rien de bien surprenant, pour un jeune couple ni surprenant venant de lui. Il aimait bien, cette petite sensation, chaleureuse qui était signe de désirs. Par forcément que sexuelle, juste de contact avec celle qu’il aimant. Parfois, ça lui faisait bizarre de lui montrer des signes affectifs, dans le sens que cela était tout récent et qu’il pouvait enfin laisser aller son affection avec elle, sans être frustré comme avant.

Il l’écouta, cette histoire semblait l’avoir un brin frustré « Il a voulu te protéger, n’ai pas de regret » dit-il en connaissance de cause. Enfin, il le supposait, vu le marasme que ça avait été. « Oh ne t’excuse pas, ils ont tous plongés » répliqua l’anglais d’un ton neutre. Cette connotation de phares pouvait être multiples et en effet certain avait plongé dans le sens littéral du terme. Puisque le comptable avait été retrouvé dans les ondes tumultueuses d’un fleuve, noyer un suicide. Après qu’il été aidé ou non mais nous ne développerons pas plus.

Il lui apportant donc les alliances, s’attendant à être charrié en bonne et due forme. Il espérait simplement, qu’elle ne se ferait pas de film, non pas qu’il envisageait pas une relation sérieuse avec elle… mais qu’elle ne se dise pas que cela fut une demande cachée. Tout était trop tôt et s’il un jour, il devait passer le pas, Erin aurait le droit au grand jeu. À moins, que cela soit elle qui fasse la demande. L’américaine, ne prit pas l’alliance, mais se releva d’un air pec sec toute droite. Il lorgna sur elle, s’attendant à une réplique monumentale. Il pouffa en levant les yeux au ciel. Quitte à pousser la taquinerie, il décida de la mener jusqu’au bout. Elle devait se douter qu’avec pareille perche en main, il allait la prendre et surenchérir comme à chaque fois. Alexander déposa l’alliance masculine sur le côté, pour n’avoir que la féminine, puis se laissa glisser au sol, pour se mettre à genoux devant elle en lui tendant bague pour la femme.
« Erin, voulez-vous bien me servir d’appât pour attraper un T-Rex un peu trop ventru ? » il avait pris un ton de voix solennel.


Erin Steele

Son bisou sur les lèvres en guise de remerciement fit du bien à Erin qui, tout comme lui, n’avait pas encore cette habitude pleine et entière de bénéficier des petites attentions affectives et amoureuses de l’autre. Ils avaient tellement mis du temps à se dévoiler que par moment elle avait l’impression qu'ils étaient toujours dans une optique de jeux et de taquineries, que lorsqu'ils se permettaient un geste tendre ou un baiser, c'était parfois surprenant. En plus, ils venaient de de chercher des noises juste avant en se taquinant bien comme il fallait. N'empêche avec ses bêtises de fessée et de baisers, il était tout doucement en train de lui donner envie et de réveiller la petite bête qui sommeillait en elle. Vivement qu'ils puissent bénéficier d’un semblant d'intimité à nouveau ! C'était une chose logique pour un jeune couple d’avoir envie de l'autre régulièrement, et Erin n’y échappait pas.

Oui Brown avait manifestement voulu protéger son employée, qu'il essayait de sortir d'une mauvaise passe personnelle, alors qu'elle ne lui avait rien demandé, et cela l’avait conduit à prendre le large et à changer de boulot. Elle n’en voulait pas du tout à l’avocat, loin de là, elle était plutôt reconnaissante des efforts qu'il avait déployés pour elle. Il lui avait surtout donné sa chance et la jeune femme avait le sentiment que ce n'était pas pour qu'elle écarte ses jambes en guise de remerciements. N'empêche, si elle avait pu suivre l’argent sur le terrain, en Suisse puis au Panama, en passant par les îles Canaries, elle était certaine de pouvoir remonter la totalité du montage financier des escrocs. Brown avait bien envoyé des agents sur place mais ils ne savaient pas quoi chercher, quoi regarder. Bref. C'était du passé.
« Tous, enfin ceux qui étaient accessibles seulement », fit Erin qui ne se faisait pas vraiment d’illusions sur la façon dont « ils avaient plongés ». Elle n’avait jamais entendu parler d'un quelconque procès.

Le sujet du mariage et des alliances fit une bonne diversion. Forcément c'était le genre de chose qui allait conduire à des débordements de taquineries entre ces deux-là, à qui il ne fallait déjà pas grand-chose pour être lancé. La consultante était assez pragmatique pour savoir qu'il ne s'agissait pas d'une demande cachée. Vu les trésors de dissimulations et de préparation qu’avait pris l'anglais pour son anniversaire, elle ne doutait pas que s'il devait en arriver à lui demander sa main un jour, il sortirait le grand jeu. Et elle ne le verrait sûrement pas venir. Enfin, cette question était vraiment hypothétique, ils n’en étaient qu'au balbutiements de leur relation. Erin aurait été déçue s’il n'avait pas saisi la perche. Il mit un genou à terre et comme pour exagérer, elle porta sa main contre sa bouche avec une expression de cri de joie mutique. Pas un pour rattraper l’autre je vous dis. Elle se pavana un peu avant de répondre, tout en lui attrapant la main qui tenait l'alliance, de ses deux mains pour les joindre :
« Oui !! », dit elle en en rajoutant une couche, comme pour répondre à son ton solennel. Elle bascula en avant sur les genoux et elle l’embrassa tendrement. Qu’est-ce qu'il ne fallait pas faire pour mettre hors d'état de nuire un dinosaure ventru.


Alexander Hoffman

L’anglais ne comptait pas s’éterniser sur cette histoire de magouilles terroristes et autres dérivements de fond. De toute manière, il était certain qu’Erin se doutait bien que vu les gros poissons qui avaient mouillés leurs nageoires qu’ils auraient eu quelques un au fond de l’eau.
« Ne soit pas naïve » lui dit-il avec un petit rictus au coin des lèvres. Les espions et autres comité secret de l’état avait fourrer leur nez dedans et tout ce qui avait pu être mit à l’ombre ou dans les abysses avaient été fait. Sans parler des organisations sombres qui avaient éliminer les « échecs » bref, ce fut un gros marasme de boue et de sang. Lui-même n’était pas au courant de tout et avait volontaire choisie de ne pas trop fourrer son nez, pour se protéger.

Enfin bon, venu le sujet des alliances, le chef de projet comptait bien faire vriller complètement
« ventre qui roule » en lui mettant sous le nez l’hypothèse qu’Erin soit mariée. Vu l’addiction et le problème pervers qu’il avait avec la consultante, autant tout mettre en œuvre pour le déstabiliser et le mener à faire des erreurs. Et cela, était aussi un tantinet cruel, de faire cette action. Juste pour le plaisir de voir Berckam s’agacer et s’énerver.

L’anglais fut à terre à genoux, pour cette demande en mariage factice et Erin, sans surprise (pour ne pas dire heureusement) joua le jeu en mimant la joie en se pavanant un peu. Elle lâcha un
« oui » qui fut sourire l’anglais, qui retenait un rire face à cette réaction. On aurait dit un stéréotype d’une scène romantique. Finalement, elle se laissa aussi glisser pour l’embrasser, il lui rendit avant de rire un peu. Il prit la main gauche d’Erin pour lui glisser l’alliance en or blanc sur le bon doigt. Bon, elle était légèrement trop grande, mais cela n’avait pas d’importance ça ne se verrait pas. Il était fortement tenté de ne pas être sage et de la faire basculer sur le canapé, mais bon… à ce rythme-là, ils n’allaient pas lire les dossiers. Cette idée coquine, avait dû se voir sur ses prunelles aciers un court instant. « Faudra que tu mettes ta belle robe pour ta nuit de noce » dit-il dans un murmure gourmand avant de se relever et saisir l’alliance homme.
« Je vais donc la donner à Ford », oui, cela était juste pour la taquiner. Il savait qu’elle avait encore du mal avec le jeune homme et puis bon une petite vacherie c’est bon pour le moral.


Erin Steele

Erin ne comptait pas rester longtemps sur le sujet de la Falcon. Ils auraient tout le temps d’en rediscuter s’il le souhaitait. Elle n’était pas naïve, surtout dans le monde dans lequel elle avait grandi. Même si ses parents essayaient de la préserver un maximum des intrigues de cour exportée en version internationale par le biais des diplomates et des espions en tout genre qui passaient à l’ambassade, Erin n’était pas niaise ni naïve, et elle savait que des problèmes d’apparence insoluble avaient des solutions radicales. Elle ne relança pas, se contentant de faire un petit signe de la tête entendu.

Il lui fit donc une belle déclaration destinée à emmerder le bedonnant Berckam et c’est comme ça qu’elle se retrouva avec la bague au doigt. Comme quoi, le destin était parfois malicieux. Heureusement que ça mère ne voyait pas ça, elle ferait une syncope. Ils rigolaient bien tous les deux de leur propre bêtise. On était loin de la stratégie décidée dans un vieux bureau sombre d’états major, dans lequel flottait une nappe de fumée de cigare. « Agent Steele, je vous donne une bague d’épousailles pour déstabiliser Berckam alias Tyranausurus Ventrux Beddonux ». Et l’air grave, elle aurait répondu : « Bien chef, je m’acquitterai de cette mission quitte à y laisser ma vie ! » Non, au lieu de ça, ils faisaient un remake d’une vieille sitcom américaine baignée à l’eau de rose. En même temps, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre.

Une fois la bague, légèrement trop grande, à son annulaire gauche, un voile de désir ou de coquinerie s’étira dans les prunelles aciers de son partenaire. Elle ne le rata pas et la même chose devait se voir dans ses propres yeux verts. Elle était certaine qu’il aurait bien entrepris quelques petites actions osées sur ce canapé. Elle avait envie de lui, mais ce n’était ni le moment, ni l’endroit, surtout avec une grande saucisse allemande obsédée par le petit cul d’Alexander, et un soldat aux sens exacerbés.
« Je dois avoir des tenues plus appropriées pour notre nuit de noce. », lui susurra-t-elle tout en le laissant la relever. Elle l’aida bien entendu en tendant ses jambes pour ne pas qu’il la tire comme un vulgaire sac de patates. Par contre, sa réplique suivante fit pincer les lèvres de la jeune femme. Elle lui tapa sur l’épaule du plat de la main.
« Préviens le pour mes petites tenues de la nuit noce, qu’il te raconte, comme ça tu auras l’impression de n’avoir rien raté. »
Répondre à la vacherie par la vacherie. Elle lui fit un petit sourire enjôleur avant de reprendre place sur le canapé, en face des dossiers. Il allait falloir bosser un peu, non ? En fait, elle avait plus envie de faire la guignol avec lui plutôt que de replonger dans cette enquête, mais il le fallait bien.
« Tu sais que j’ai suggéré à Richard Woosley que Berckam avait une petite… » Elle ne finit pas sa phrase, mais il ne fallait pas être omniscient pour savoir ce qu’il avait de petit.

[Part 3 en cours d'écriture ... ... ... ]

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Sam 18 Fév - 20:40

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Intrigue Grande Lessive


La canne du bambou // PART 3


Alexander Hoffman

Il se fit le constat que même si l’ambiance était tendue, ils étaient toujours aussi intenables. Se taquiner et rire de bon cœur, faisait retombé la pression. Pression, qui juste avant avait failli démarrer une petite guerre. Comme quoi, il ne fallait pas grand-chose pour que la complicité prenne le pas et qu’ils fassent de nouvelles bêtises. Il adorait littéralement ça. L’anglais l’avoua, s’il n’avait pas Hanz et Ford, il aurait poussé la provocation sur un autre domaine. Maintenait qu’il pouvait se permettre ce genre d’élan. Hors, cela aurait attiré un soldat au sur sens et l’autre obsédé de la saucisse anglaise.

Alexander se mordit le coin de la lèvre inférieur, en voyant la même lueur alanguit dans les prunelles vertes de sa compagne. Surtout avec la mention des tenues. Il s’attarda sur son regard de la belle, non pas à cause l’attrait de cette lumière alléchante, mais parce qu’il aimait se perdre dans la profondeur de son émeraude pailletée d’or.
« Il faut bien recouvrir cette tenue d’un voile, pour titiller l’imagination avant la découverte » répondit-il avec un rictus charmant.

Il lui tendit sa main, pour qu’elle se relève, comme à chaque fois de manière très gentleman et serviable. Cela contrastait avec sa petite pique, concernant le lieutenant Ford. Elle lui répondit en le tapant en premier lieu, ce qui fit ricaner l’homme. Il lui lança un regard mitigé à sa remarque, même si intérieurement il trouvait qu’elle avait bien trouvée, comme s’il pesait le pour et le contre. Finalement, il enfila la bague.
« Autant vérifier par moi-même, je ne voudrais pas lui faire de la publicité mensongère. »

Elle se rassit et il fit de même, il fallait bien travailler à un moment, même si à cet instant il avait plus envie de continuer leur petit jeu. L’anglais reprit sa tablette, l’allumant. Il tourna la tête vers Erin l’œil pétillant quand elle lui annonça la vacherie qu’elle avait sortie à Berckam. Elle avait osé ? Il pouffa un peu, imaginant la tête de l’autre porcinet.
« Mais vous êtes bien outrageante madame Hoffman… » dit-il d’un air pompeux, mais avec un immense sourire. Il baissa les yeux vers les cuisses de sa compagne, décidant qu’il avait bien envie de profiter de sa présence pour travailler d’une manière plus confortable. Il pivota sur le côté posant ses pieds sur l’accoudoir d’en face et sa tête sur les cuisses de la demoiselle. Il pouvait bien lire sa tablette et elle ses dossiers.
« Comment ça se fait que tu lui ais suggérer cet état de fierté ?» oui, il était curieux de connaître le contexte mine de rien.


Erin Steele

Elle savait qu’elle attirer son attention en évoquant les petites tenues dont elle disposait pour leur nuit de noce. Oh, bien entendu elle parlait de lingerie, mais aussi, pourquoi pas, de vêtements plus aguichant que sa robe rouge. Bien entendu, il ne l’aurait pas juste en sous vêtement sexy. Il fallait qu’il mérite un peu le reste, et donc, il allait devoir l’effeuiller pour cela. Bref, elle se perdait dans des considérations fantasmagoriques qui allaient la rendre volubile, si ce n’était un brin excité, et déjà qu’elle sentait poindre certaine sensation plus douce du fait de leurs échanges, il était temps qu’elle se calme, car malheureusement, ils ne pouvaient pas s’envoyer en l’air dans la joie et la bonne humeur sans se retrouver avec des spectateurs. Mais bon, il s’attardait dans son regard émeraude, et il était à deux doigt de la faire fondre avec ses billes d’aciers posaient sur elle de la sorte, avec des promesses à peine voilées. « Bien entendu », confirma-t-elle dans un murmure, allant dans son sens.

Erin ne put retenir un petit rire quand il parla de publicité mensongère. Décidément, il avait toujours son sens de la répartie intact, afin d’avoir le dernier mot. Elle pouffa en secouant la tête, amusée, ne préférant pas répondre. Il avait pesé le pour et le contre avant de lui répondre, cherchant certainement une boutade, ou une idée pour aller soit dans son sens, soit contre son sens. Et il avait trouvé une belle pirouette pour se sortir de la situation qu’il s’était imposée de lui-même en parlant de Ford. Au final, il avait quand même l’alliance au doigt.

Elle alla se rasseoir, et il fit de même, revenant à ses côtés. Elle attrapa les dossiers, tout en lui racontant ce qu’elle avait dit à Berckam. Il s’était saisi de sa tablette, qu’il avait allumé, mais il la lâcha du regard pour la regarder elle quand elle lui raconta. Oui, elle avait bel et bien osé. Son œil pétillait également. Cela lui avait fait du bien de lui sortir cette vacherie.
« Madame Erin Hoffman, ça sonne bien, je pourrai y prendre goût », dit-elle alors qu’il baissait les yeux sur ses cuisses. Elle attrapa le reste des dossiers, sachant qu’il allait s’installer sur ses cuisses pour bosser. Au moins, elle ne le dérangerait pas en se penchant vers la table pour attraper d’autres documents. Elle les avait tous à portée de main. Il lui demanda comment elle en était venue à le traiter métaphoriquement de « petite bite ». Elle fit un petit geste de la main pour balayer l’agacement qu’elle avait ressenti.
« Il me gonflait avec toi. « Sa Majesté par ci, sa Majesté par là. C’est un criminel, il va morfler », et j’en passe. Bref, au bout d’un moment, alors que Woosley me demandait mon avis sur ta petite personne », dit-elle en lui caressant les cheveux et en le couvant du regard « j’ai fini par conclure qu’il avait un problème d’ordre masculin vis-à-vis de toi et des responsables en tout genre, qui se situait sous la ceinture. » Erin se mit à rire.
« Tu aurais vu sa tête ! » Elle arrêta de rire et ajouta, plus sérieusement : « Donc apparemment, il a fait une enquête en parallèle de celle du SGC te concernant, et il paraîtrait que tu détournes des fonds. Je suppose que ça fait partie de tes plans ? ».


Alexander Hoffman

Il eut un sourire malicieux quand elle évoquant qu’elle pourrait prendre goûts à son « nom » temporaire. Bien entendu, il ne pouvait pas s’empêcher de rebondir, surtout qu’elle avait oublié un élément.
« Comtesse Erin Hoffman, tu as gagné un titre de noblesse en plus » il était certain que Marc, se ferait une joie de la nommé « Baronne », juste pour faire la symétrie. En repensant à l’espagnol, heureusement qu’il était sur alpha avec Perrine, car connaissant le chef de chanter, il aurait fracassé quelques militaires juste pour la forme. Déjà, qu’ils ne les portaient pas dans son cœur.

Il s’installa sur les cuisses de la consultante avec un petit rictus satisfait. Faut dire que cette position, il l’avait imaginé quelques fois, quand elle bossait dans son bureau. Mettre sa tête sur elle, la toucher dans un geste « intime et affectif ». Maintenant, il pouvait et cela était bien mieux que dans ces fantasmes. Il cala à tête bien correctement sur les jambes d’Erin, levant les yeux vers elle, pour lui demander l’origine de cette odieuse phrase. Allusion, sûrement vrais, pour que sa femme le trompe aussi fréquemment. Erin lui donna la raison, mais il avait un sérieux problème d’obsession ce mec ? Entre celle purement sexuelle et autre perversion sur la consultante et celle sur l’envie de le faire tomber… il devrait se faire soigner.
« Je suis sûre que j’habites ces cauchemars… » et elle ses rêves cochons, mais il s'abstient de le mentionner, car cela le dégouta encore plus. Vu sa perversion, il devait fantasmer sur des actions bien scandaleuse avec Erin. L’anglais ricana de plus belle.

« Il a dû être ravi se faire moucher de la sorte par son fantasme » il rigola encore plus, imaginant la tête dépitée du petit cochon ventru.
Il s’arrêta quand elle parla de l’enquête qu’avait fait Berckam sur lui, bien entendu il était au courant. « Détournement de fonds ? » il soupira amuser « Mais quel hypocrite, j’aurais cru qu’il vous aurait dit d’autre élément mais pas celui-ci » il émit un « hum » de bien être quand elle lui caressa les cheveux. « Oui, je l’ai piégé et j’en suis particulièrement fier »


Erin Steele

Franchement, être comtesse, c’était quand même la classe. Comtesse Erin Hoffman, cela sonnait encore mieux que Madame. Elle accueillit sa remarque avec un sourire.
« Oh ben ça alors, je vais pouvoir boire mon thé en levant mon petit doigt comme ces grandes dames de la bourgeoisie anglaise. » Comme d’habitude, elle prenait tout ça avec humour, mettant les pieds dans un stéréotype assez conséquent de l’aristocratie du pays d’origine d’Alexander. Mine de rien, cela lui faisait bizarre d’avoir un anneau censé indiquer au monde entier qu’elle était la femme de quelqu’un, elle qui n’avait jamais été mariée. Heureusement, elle était moins disposée à ressasser le passé, car il fut un temps ou un autre homme voulait lui passer la bague au doigt, et ce n’était pas une façon de piéger quelqu’un. Bref, l’idée de nuire à Berckam ne lui déplaisait pas, et sentir le métal à cet endroit-là de son corps n’était que temporaire. De toute façon, elle allait s’habituer à l’avoir assez rapidement, et quand elle le serait, il serait temps de l’enlever. Mais n’empêche que ça lui faisait bizarre quand même !

Bref, elle mit de côté cette sensation pour se concentrer sur sa discussion avec le comptable de la CIS, racontant à Alexander comment elle en était venue à l’insulter sous des couverts polis et courtois. « Probablement… », et elle s’abstint, tout comme lui, de donner le pendant de ses rêves avec elle en guise de sujet principale. Déjà, la poupée lui filait la chair de poule tellement elle était ressemblante, alors elle ne voulait pas savoir ce que son cerveau déluré et pervers concocté pour elle une fois que la nuit était tombée et que l’inhibition de son cortex préfrontal s’était endormie avec lui, laissant libre court à ses plus vilaines envies fantasmées. « Oh, il m’a parlé de respect et de je ne sais quoi d’autre. Heureusement que Woosley était là sinon ça partait en vrille », fit-elle pour continuer la discussion, préférant ne pas continuer d’imaginer être son fantasme. N’empêche, c’était dangereux ce genre d’obsession.

« Oui, détournement de fonds. » Alexander semblait surpris. La suite de la phrase de l’anglais rendit Erin curieuse. Qu’est-ce qu’il pouvait y avoir dans ce dossier de si terrible ? Est-ce qu’elle devait lui demander ? Il semblait apprécier qu’elle lui caresse les cheveux. Les papouilles chez eux, ça ne datait pas d’hier. Déjà sur Alpha ils s’en étaient faites… Bref, elle continua un peu laisser ses doigts traîner dans sa crinière, distraitement. Il était fier de l’avoir piégé, et elle comprenait pourquoi. Le comptable allait faire son petit show, et il se ridiculiserait comme il fallait, avec un Alexander qui serait là pour lui tenir la main au moment il descendrait de son piédestal, avant de la retirer alors que sa petite jambe potelée serait déjà le vide, le conduisant à une chute inexorable vers un sol trop dur pour son gras.

« On verra si tu es toujours aussi fier ce soir », dit-elle avec un sourire. Elle ne voulait pas que ça se retourne contre lui. Quoiqu’il en soit, Erin ne demanda pas plus de précision. Elle n’était déjà pas certaine qu’il veuille lui en donner plus, et quitte à assister à ça, autant se garder quelques surprises sous le coude. Elle se surprit à jouer avec l’alliance, la faisant rouler sur son doigt du fait de sa taille un peu trop grand. Elle la poussait avec son pouce, alors que sa main s’était stoppée quelque part dans les cheveux d’Alexander.

Sa main libre attrapa un dossier, son dossier en fait, et elle l’ouvrit, le parcourant du regard. Il fallait bien bosser un peu. Alexander l’avait bien résumé à dire vrai. Erin soupira, ce n’était pas si terrible que ça, mais bon. Le passé était le passé. Elle était certaine qu’il allait revenir sur quelques points tôt ou tard, ne serait-ce que pour avoir des précisions ou pour la taquiner quelque peu. Elle le laissa de côté, avant d’en prendre un autre. C’était quand même sacrément indiscret !


Alexander Hoffman

Un nouveau rictus fortement amusé se dessina sur les lèvres de l’anglais « Exactement tu vas pouvoir enfin justifier ton arrogance ». L’alliance était plutôt à la taille du doigt de l’anglais, un heureux hasard, puisque la personne à qui il avait emprunté ce duo de bague, était plus petit que lui. Mais bon, niveau mains, ils semblaient avoir les mains aussi fines l’un que l’autre. Cela lui faisait aussi étrange, mais plus au fait qu’il n’avait jamais vraiment porté de bague et de bijou autre que sa montre. Mais bon, cette sensation, ne dura pas, puisqu’il ne s’en formalisa pas.

La discussion continua, il se fit la remarque que si l’un des deux militaires arrivent à ce moment-là, ils allaient se faire charrier. Hors, cela il s’en fichait bien, il ne comptait pas faire d’un secret d’état sa relation avec la consultante. Que les gens le sachent ou non était le cadet de ses soucis. Il ne comprenait pas vraiment, les gens qui « cache » leur relation, cela finissait toujours par se savoir et faire souffrir l’un des deux. Enfin bon, il ne comptait pas établir un avis plus marqué sur ce genre de chose. Surtout que ce genre de débat intérieur était dû à la révélation du couple Dumond/Sheppard. Après tout, il n’y a pas de problème tant que chacun reste à leur place dans leur travail.
« Je pense bien…je me demande ce que ça aurait donné en finalité si Woosley ne vus avez pas calmer » Il ne pensait pas qu’Erin aurait donné dans l’action physique, même si l’imaginer faire manger sa chaise à « ventre qui roule » était plaisant.

Il la sentait jouer avec sa bague alors qu’elle le papouillait, il la toisait pendant qu’ils échangeaient. Il fut un peu surpris qu’elle ne lui demande pas de s’exprimer. À dire vrai il lui aurait dû fière comme un paon il se serait pavaner avec ses belles plumes, pour impressionner la « poulette ». Quand même, l’anglais à un problème de fierté parfois mal placé. Mais bon, si elle ne faisait pas sa curieuse, il ne lui dirait rien de plus, surprise.

« Tu m’apporteras des oranges en prison sinon » dit-il avec humour. Après, tout, il prenait un risque que Berckam lui ait fait à l’envers, mais normalement tout était certain. Hors, s’il ne faut jamais dire « jamais » de peur d’être surpris de quelques éléments.
« Tu fais mumuse Kitty-ninja ? » demanda’t’il amusé, avant de continuer sa lecture.


Erin Steele

Erin le regarda de deux. Justifier son arrogance ? Il lui faisait une provocation gratuite ou quoi ? Heureusement qu’il y avait ce rictus d’amusement dessiné sur ses lèvres, sinon elle aurait pu prendre la mouche, et penser qu’il lui faisait un reproche. Elle ne fit pas sa mine boudeuse, alors qu’elle aurait pu, mais elle lui avait presque fait la gueule en début de conversation si bien qu’elle préféra s’abstenir, en plus de ça, il n’aimait pas quand elle le faisait. Elle répliqua quand même, avec un air faussement indigné, mais avec ce petit sourire mutin qui disait qu’elle n’allait pas être en reste niveau petit compliment humoristique :
« Mon arrogance ? J’aurai plutôt dit qu’un titre donnait une espèce de suffisance, un peu comme celle que tu exprimes depuis quelques minutes maintenant avec tes airs pompeux, Monsieur le Barron Hoffman. » Elle lui fit un grand sourire entendu. Il l’avait bien cherché.

Une fois que la tête de l’anglais était installée sur les cuisses de la consultante, lui servant d’oreiller humain, la discussion continua. Mine de rien, la jeune femme se sentait bien, assise comme ça avec son chéri contre elle. C’était une position qu’ils avaient déjà expérimenté sur Alpha quand il lui avait papouillé les cheveux, et elle se faisait la réflexion que quand même, il y avait eu des signes qui ne trompaient pas, et qu’ils étaient bien les seuls à ne pas les avoir vu. La plus encline à être clairvoyante dans tout ça, était Perrine, laquelle devait être mieux lotie qu’eux en étant sur le site Alpha plutôt que dans l’enceinte de la cité. Erin aurait détesté apprendre qu’il était arrivé quelque chose à la petite française. Déjà Isia, c’était trop.

« Je ne sais pas trop non plus… Connaissant Berckam, il aurait été de plus en plus vulgaire, très certainement. » Elle ne le précisa pas, mais elle doutait fortement que ça en vienne aux mains, du moins, pas de son fait à elle. Erin était plus ou moins une pacifiste dans l’âme. Elle aimait bien les joutes verbales, et elle trouvait que s’imposer physiquement ne dénotait pas vraiment d’une richesse intellectuelle très avancée.

Alors qu’ils se toisaient, Erin observa un peu de surprise dans les yeux de l’anglais face à ses propos laconiques sur son plan dont il était tout fier. Soit il avait besoin d’en parler, de fanfaronner, comme il aimait si bien le faire (et en ça elle ne voyait pas un défaut mais plutôt un petit côté égocentrique qui lui plaisait bien), et du coup il était frustré qu’elle ne lui demande pas plus de détails, soit il était surpris qu’elle ne fasse pas sa petite curieuse comme elle le faisait si bien habituellement. Elle ne savait pas trop, mais toujours est-il qu’elle ne le relança pas plus que ça.

« Je pourrai au moins faire ça pour mon mari. », répondit-elle avec le même humour. « Puis je te ferai évader en persuadant Caldwell de te téléporter de ta cellule, en lui promettant de lui trouver un coach pour le rendre plus sexy. » Elle s’amusa toute seule de sa réplique. Il allait certainement lui demander pourquoi elle disait cela, et elle ne manquerait pas de lui expliquer.
Elle stoppa son petit geste automatique de faire rouler l’alliance sur son doigt, suite à sa question/remarque. « Ça t’embête mon polochon ? » Tiens d’ailleurs, une petite question lui vint à l’esprit : « Tu l’as gardé le costume d’Hello Kitty ? »


Alexander Hoffman

Ohoh, mais elle allait manquer de se vexer ? Heureusement qu’il avait eu un rictus amusé, juste pour la provoquer, car sinon accident diplomatique entre Ariel et Polochon. Erin ne perdait pas sa répartie et lui balança une remarque bien vraie sur sa suffisance. Il pouffa de plus belle adorant leurs échanges qui n’en finissait jamais.
« Exactement ma chère comtesse, d’ailleurs, je ne sais pas comment vous arrives encore à respirer avec tout l’air que je pompe » dit ’il de son air suffisant, lui touchant le ventre avec sa main d’une caresse un peu énergique pour l’embêter et surtout avoir un autre contact avec elle.

Malheureusement, Berckam, ne semblait pas avoir de l’imite et son dossier, même au début prouvait à l’anglais qu’il avait affaire à quelqu’un de passablement odieux et désagréable sur d’autre domaine. Il arrivait à la mention sur les détournements de fonds. Petit pied de nez à leur conversation actuelle, où il aurait bien aimé parler de son plan fichtrement bien ficelé à sa compagne. Mais bon, tant pis, il allait devoir ronger son frein avant de faire le coq. Même si le manque de curiosité d’Erin, le surprenant grandement.
« Je le crains aussi…autant épargner tes jolies petites oreilles de ce genre de propos » il n’y aurait rien eu de constructif, Berckam aurait essayer de l’humilier et de la briser pour qu’elle lui rampe aux pieds. Même s’il aurait grand mal à faire arquer le dos d’Erin. Il n’était pas né celui qui allait lui briser les reins avec des paroles graveleuses. Elle était suffisamment forte, pour prendre sur elle et faire croie que cela ne l’atteint pas. Une vraie guerrière, côté qui plaisait à l’anglais, d’avoir comme compagne une personne aussi charismatique. De toute manière il fallait au moins tout ça, pour ne pas qu’il lui passe au-dessus niveau caractère, une fille soumisse et trop effacée finirait pas l’ennuyer et surtout il se ferrait chier.

Celui lui faisait bizarre qu’elle parle de mari et il sourit de manière divertie a ses deux remarques. Il était peu probable que le colonel s’adonne à ce genre d’acte illégale… mais cela lui donna une idée à soumettre au militaire pour choper Harris. Il allait en parler à Erin, quand elle lui coupa l’herbe sous le pied, ou la langue sous la remarque. Il la regarda un peu étrangement
« Caldwell ? Il a des envies nouvelle le commandant ? … je peux avoir un contexte ? » il sentait la connerie à pleins nez et jubilait d’avance, tout en lisant son dossier conséquent.
« Non, je suis en train de me demander si je ne devrais pas t’offrir une bague anti-stress pour faire mumuse de cette façon, quand tu n’auras plus d’alliance » répliqua-t-il d’un ton naturel. Il fut intrigué de sa question et un sourire taquin alla tenir compagnie à son regard pétillant
« Oui, tu as envie de te grimer ? »


Erin Steele

Il ne fallait pas plus de cette remarque à Erin pour jouer la comédie.
« Je me demande bien comment je… », elle s’arrêta nette dans sa phrase, faisant mine de reprendre sa respiration, en suffoquant un petit peu. Bon c’était un peu gros, mais c’était juste pour l’embêter. « … de l’air, de l’air ! » fit-elle exagérément. Personne ne les arrêterait donc ?

Non Berckam n’aurait aucun mal à la trainer dans la boue elle aussi, à la rabaisser, à lui sortir des propos sexistes et dégradant, aux allusions à peine voilée. Elle connaissait le bonhomme presque aussi bien qu’Alexander, et ce genre de chose ne l’aurait guère étonnée. Après, peut-être qu’en présence de Richard Woosley, il se serait contenu, mais elle en doutait fortement, vu sa personnalité. De toute façon, ces hypothèses n’étaient valables que si son collègue avait été absent. Heureusement qu’il avait été là pour remettre un peu de bon sens dans la conversation qui s’égarait dangereusement vers un affrontement de coq.

« Oui, mes petites oreilles ont déjà suffisamment à entendre avec tes propres propos, Monsieur le baron, mais bon je n’aurai pas l’arrogance de dire lesquels », fit-elle avec malice, tout en remettant sur la table son histoire d’arrogance. Elle préférait amplement parler de lui que du comptable. Bien entendu, elle venait encore de le provoquer un petit peu, mais c’était plus fort qu’elle. Oh, elle ne doutait pas qu’il lui donnerait le change lui aussi, parce que… c’était plus fort que lui ! Ils s’étaient bien trouvés n’empêche, et s’ils avaient besoin de ça pour se sentir rassurer, ils pouvaient désormais respirer convenablement et profiter de leur amour en se disant que finalement, rien n’avait changé depuis qu’ils étaient amis, si ce n’était maintenant la possibilité de se taquiner sur des choses plus intimes, et de ne plus avoir peur d’aller au contact physique sans se soucier des conséquences… Bon pour ce dernier point, Erin n’avait jamais vraiment été en reste puisqu’elle lui avait fait quelques câlins virils en se jetant sur lui à diverses occasions.

Cette stimulation intellectuelle plaisait bien à la jeune femme. Un homme plus plat, prêt à toujours dire oui et sans réparti l’aurait profondément ennuyée à la longue. Non pas qu’elle n’aurait pas été capable de l’aimer, mais peut-être pas sur la durée.

Erin pouffa un peu quand Alexander demanda des précisions vis-à-vis de Caldwell. Ça n’avait pas loupé. Oui la connerie arrivée, et elle était du fait de Berckam chéri.
« Il parait que ce cher Joshua a dit à Caldwell qu’il avait connu des pilotes plus sexy. J’imagine trop sa tête… » Elle arrêta de rire avant de rajouter :
« Enfin… sa tête n’a pas dû beaucoup changer d’expression… ». Le colonel n’étaient pas réputés pour ses mimiques des plus expressives… Quant à son humour… Il s’était sauvé avec sa bonne humeur.
« Je ne suis pas stressée, c’est juste que je n’ai pas l’habitude d’avoir un anneau à ce doigt là, et je ne peux pas m’empêcher de le faire rouler. » La question sur le costume Hello Kitty n’était pas anodine.
« Si tu veux me revoir comme ça pourquoi pas, mais je pensais surtout que la poupée de Berckam n’avait jamais été habillée comme ça. Il faudrait peut-être qu’on lui suggère ! » De quoi lui faire péter une pile également, en suggérant l’idée qu’Alexander l’avait peut-être vue habillée de la sorte.


Alexander Hoffman

L’exagération infini pouvait les qualifier…toujours plus fort toujours plus loin sans jamais y mettre fin. Elle mima une asphyxie, intenable et sacrément rigolote… L’anglais, la regarda d’un air contrarié, une moue sur le visage. Un acteur lui aussi. Puis en haussant les épaules comme pour se résigner, il se releva et lui attrapa le visage pour l’embrasser, mais en soufflant de sa bouche pour lui donner de l’air. Il profita de ce bouche à bouche, pour le mordiller la lèvre inférieure. Ça lui apprendra à faire des bêtises. Il fut tenté de prolonger le contact, mais déjà qu’il avait de moins en moins envie de travailler, cela n’allait pas aider. Il se fit donc violence pour ne pas verser dans un autre registre. Même si avant de quitter la chaleur de ses douces lèvres, il l'embrassa franchement.

Il regarda sa position sur ses cuisses, se disant qu’il était temps de continuer sa lecture et d’arrêter d’être distrait par mademoiselle. Surtout que le sujet allait sur Berckam et qui en toute franchise, était loin d’être émoustillant. Et pour ne pas changer Erin, le provoqua une nouvelle fois.
« Pauvre bichette, tu me ferais presque avoir des remords, d’être aussi pompeusement arrogant » Il leva les yeux vers elle, quittant sa lecture quelques instants
« L’arrogance de te susurrer des phrases scandaleuses » il lui fit un sourire bien loin d’être chaste, avant de reporter son attention sur les lignes numériques de sa tablette.
Arrivant aux éléments, sur les mœurs sexuelles d’un homme qui au lieu de payer quelques prostituées allait plutôt au Vietnam se faire quelques pauvres gamines qui avaient perdues toutes innocences. Il eut une petit grimaces dégoûtée en lisant l’introduction de cette partie d’enquête. Il n’allait guère aimer ce genre d’élément.

Il eut du mal, sur un plan éthique à lire cette partie assez difficile, et parfaitement intime. Savoir que cet homme aimait la « chair fraîche et tendre » était dégueulasse. Cela expliquait son regard pervers envers Elia, qui ne faisait pas ses 25 printemps. Mais bien plus jeune et les remarques sur son âge. Heureusement, que l’assistante n’avait jamais été seule dans la même pièce que cet odieux cochon, sinon la Pirolle aurait connu le fond en téflon d’une casserole. La diversion de la petite blague sur ce brave colonel fut la bienvenue et il s’engouffra dedans, l’œil surpris et rieur.
« Il ne manque pas d’air ! Surtout en voyant l’état de son propre corps ».

« Et tout élément nouveau, te donne envie de la rouler ? » susurra t’il juste pour la provoquer un peu encore plus. Heureusement, qu’il savait faire plusieurs choses en même temps, sinon le dossier n’avancerait pas.
« Oh, je pense qu’elle a dû être habillé de bien des façon…je lui amènerait alors, histoire qu’il varie ses nombreux plaisirs pervers. Puisqu’il semble aimer les enfants » la fin de sa phrase était dite sur un ton plus sombre. Au fil de sa lecture, il tomba sur des clichés d’une jeune fille de13 ans, la peau blanche comme l’ivoire, de longs cheveux noirs et des yeux vert. Elle était mignonne, mais les clichés étaient horribles, puisqu’en petite tenue de « grande fille » de dentelle, de jarretelle et dans des positions qu’une enfant ne devrait pas connaître. Il détourna le regard mal à l’aise et profondément dégoûté. Il passa les clichés, pour lire les commentaires qui manquait de le faire étouffé…
« Oh Dear ! (Équivalent de mon dieu) » il se releva en prenant appuis sur ses abdos, tablette en main position assise et tête figée sur l’écran de sa tablette. Il montra l’une des photos de la jeune fille, une plutôt soft. « Tu sais qui c’est ? »


[Part 4 en cours ]

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Mer 22 Fév - 18:52

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Intrigue Grande Lessive


La canne du bambou // PART 4




Erin Steele

Erin s’attendait plus ou moins à ce qu’il lui fasse du bouche à bouche. Bon, elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui fasse VRAIMENT du bouche à bouche à dire vrai. Elle manque de tousser et de s’étouffer quand il souffla dans sa cavité buccale. Elle lui fit les gros yeux, mais il profita d’avoir joint ses lèvres aux siennes pour lui mordiller sa lèvre inférieure. Elle monta en flèche dans les tours et pour un peu, elle se jetait sur lui pour lui rendre la pareille. Mais elle devait conserver son sang-froid, et en la matière, elle était plutôt douée. Enfin… La raison se disputait à la folie, et avec ces deux-là, c’était souvent la seconde qui remportait le match. Il l’embrassa franchement avant de s’écarter d’elle. Elle lui avait rendu son baiser avec toute la passion et toute la sauvagerie qu’elle pouvait mettre, mais le voir s’éloigner signifiait qu’il se faisait violence. Elle était bien tentée de le provoquer un peu plus pour qu’il soit à l’origine du « drame » mais elle se fit elle-même violence mentalement pour ne pas faire la gamine. N’empêche, ses yeux étaient vrillés de désir.

Il reprit sa position initiale, et Erin ses dossiers pour essayer de se distraire et de se refaire une contenance. Pas évident évident, ses yeux n’arrêtaient pas d’essayer de trouver les siens comme pour y lire un accord implicite. Elle le provoqua un petit peu, vis-à-vis de ses petites oreilles fragiles, et forcément, il s’engouffra dans la brèche. Il ponctua sa petite intervention par un sourire qui était tout sauf innocent, et elle poussa un petit soupir. Il avait le don pour la faire chavirer, et en même temps, le terrain était propice vu leur petit échange de baisers endiablés. Il reporta son attention sur sa tablette, la laissant se débrouiller avec ça. Elle répondit néanmoins : « Je n’ai pas encore expérimenté cette arrogance-là », fit-elle d’un ton innocent. C’était vraiment à qui ferait la prochaine provocation en montant d’un cran.

Erin ne remarqua pas l’expression de dégoût sur le visage de son ami, trop occupée à détailler les lignes sur le rapport qu’elle avait en main. Ce type était courtier en assurance et il gagnait des sommes astronomiques tous les mois, et il était venu s’enterrer dans ce genre de programme où, certes la paie était bonne, mais pas à ce point. Et heureusement quelque part qu’elle n’avait pas lu les détails de viols sur des mineurs, cela lui aurait littéralement donné envie de vomir. Erin détourna l’attention, sans le vouloir, d’Alexander et de sa lecture difficile, en blaguant vis-à-vis de Berckam et de Caldwell. « C’est clair qu’il aurait besoin d’un peu d’entretien, pas étonnant que sa femme aille voir le jardinier… » Erin s’amusa de ce qu’elle allait dire :
« Je suis certaine qu’il est tellement cocu qu’il est obligé de se déguiser pour se taper sa femme ! ». Elle se mit à rire toute seule, même si elle n’avait pas vraiment « enrobé » ses propos dans une enveloppe plus politiquement correcte. Qu’importe.

Erin arqua un sourcil, avant de répondre vis-à-vis de la bague : « Tu souhaites que je fasse rouler quelque chose en particulier ? », ne put-elle s’empêcher de rétorquer. C’était encore une fois de la provocation ou alors… une question parfaitement anodine. N’empêche, la suite de la réplique d’Alexander coucha toute envie de s’amuser chez la consultante. Elle reposa son dossier distraitement sur le côté du canapé, pour jeter un coup d’œil à ce que regarder l’anglais. Avec le contraste de luminosité sur l’écran de la tablette, elle n’avait pas une vue parfaite…
« Les enfants ? Ne me dit pas que c’est un pédophile également ? ». Ah ça non. Il y avait bien des perversions dans ce bas monde qui pouvaient être tolérées, mais pas la pédophilie… Alexander se redressa subitement, la tablette fermement ancrée dans les mains, et il jura à l’anglaise, ce qui ne lui était jamais arrivé jusqu’alors. Il montra une photo d’une fillette de plus ou moins 13 ans en petite tenue. Erin estimait qu’il lui montrait la plus soft, comme pour la préserver. « Non… » Elle toisa Alexander, avant d’ajouter, d’une voix froide où grondait une forme de colère tempétueuse :
« Je ne vais pas pouvoir Alex, je ne vais pas pouvoir faire semblant avec ce connard. »


Alexander Hoffman

Elle manqua de s’étouffer avec son petit geste de bouche à bouche, cela amusant d’autant plus l’anglais qui en profita pour la mordre et l’embrasser. Il eut bien du mal à s’éloigner d’elle désirant lui rendre avec la même sauvagerie son baiser en la plaquant contre le canapé. Mais bon, cela n’était pas du tout raisonnable. Ils sont décidément bien intenables. Alexander évita de trop croiser le regard de son amie, pour reprendre confortablement sa place, il la sentait le zyeuter mais il se força à ne pas décrocher le regard, sinon cela allait repartir.

Mais bon, la provocation était au thème du jour et ils ne purent s’empêcher de continuer. La petite phrase d’Erin, fit sourire l’homme « Tu verras ce soir » souffla-t-il pleins de promesses gourmandes.
Enfin bon, les petits échanges l’laconique sur des idées bien mal placée, furent très vite envolées pour le chef de projet qui découvrait des éléments peu ragoutant !
« Oh je pense que ce n’est pas la seule raison, il doit être tellement pénible à vivre » il ricana à l’évocation du déguisement. Oui, il y a de grande chance qu’il n’ait pas touché sa femme depuis longtemps. Surtout s’il aime les petites filles.

Il la toisa quelques instants, oui il aurait pu répondre à sa provocation, mais il était plus du tout enclin à verser là-dedans surtout après les photos. D’ailleurs sa remarque fit mouche et la consultante qui n’avait plus envie de jouer. Il lui fit une petite moue barrée qui confirmait l’attirance de l’homme. Mais bon, il reporta son attention sur la tablette avant de juré pour l’une des rare fois. Il allait lui répondre à son non, quand elle répondit d’une voix ombrageuse. Il hésita alors à lui dire la suite. Mais, bon elle allait lui reprocher de la préserver.
« Tu vas avoir encore plus de mal alors. » Il se remit dans l’axe du canapé, pour s’asseoir convenablement, attrapant une main de la consultante en signe d’affection et pour la calmer. « Cette jeune fille se nomme Irina Woosley. Fille adoptive de notre major, mais surtout c’est la fille de sa sœur jumelle qui s’est suicidée suite à un viol et l’accouchement du « produit » de cet acte non voulu » Voici toute l’horreur de cette révélation intime, qui n’avait rien à voir avec Atlantis où l’enquête mais qui chargeait d’autant plus la longue liste de méfaits de cet homme qui semblait n’avoir aucune limite de perversion.



Erin Steele

La jeune femme se contenta d’afficher un petit sourire mutique à sa promesse nocturne. Vivement ce soir ! N’empêche, les sujets de conversations dérivèrent vers des atours un peu moins plaisant, lesquels concernaient des enfants ayant passé tout juste la dizaine, et encore, que Berckam prenait plaisir à… exploiter sexuellement. Erin n’avait plus envie de jouer non plus. Elle n’avait plus envie de jouer à se provoquer avec Alexander, elle n’avait plus envie de jouer la comédie auprès de Berckam, elle n’avait plus envie de jouer à des jeux politiciens. À dire vrai, elle crevait d’envie de convoquer des responsables militaires pour qu’ils aillent chercher ce petit salopard bedonnant et dégueulasse de perversité et qu’ils le balancent du haut d’une digue non sans lui avoir cassé les jambes au préalable. L’humanité s’en porterait un peu mieux. Mais bon, il aurait un procès en bonne et due forme, et l’humanité verrait au grand jour quel homme il était, et elle le jugerait pour ça. Il se retrouvera en prison, prison dans laquelle Erin fera tout pour que les actes de pédophilies soient connus de ses camarades de détentions, lesquels se feront un malin plaisir à lui déboucher la tuyauterie de temps en temps dans les douches communes, en le traitant comme une petite salope bien portante. Elle était en colère ! Et la colère n’était jamais bonne quand il s’agissait de prendre des décisions, sauf quand elle était accompagnée d’une logique froide et implacable.

Alexander lui attrapa la main, en signe d’affection et d’apaisement. Il devait voir qu’elle ruminait sévère. Elle était complètement fermée, hermétique. La suite ne lui plut effectivement pas plus. Le comptable se tapait la fille adoptive de Julia Woosley… Erin se leva, s’en était trop, rompant le contact avec Alexander. Elle n’avait pas envie de se calmer. Elle affichait maintenant un masque résolument neutre. Son cerveau moulinait à toute vitesse. Elle avait besoin d’échanger, de confronter ses idées, et heureusement, elle avait un compagnon qui était plutôt doué en la matière. Elle fit quelques pas dans la pièce, pensive, et elle se retourna vers lui :
« Soit, Julia Woosley est au courant, et elle « prête » sa fille adoptive à ce salopard, en guise d’allégeance, soit elle ne l’est pas, et ce gros porc se la fait dans son dos, et cela va constituer un levier intéressant pour notre enquête. » Elle soupira : « Soit, il la tient comme ça, et il ne fait rien à la gamine de sa sœur tant qu’elle exécute ce qu’il veut. » Erin était lancé. « Ces trois hypothèses sont valables. Après tout, Irina est le fruit d’un viol, et donc, indirectement, le motif du suicide de sa sœur jumelle. Elle pourrait chercher à se venger de cette gamine en la fournissant à Berckam. Ou alors, Julia a un grand cœur et elle essaye de conserver l’héritage post mortem de sa sœur, et ce fumier n’a pas pu résister à la tentation de se farcir la fille de sa subordonnée, qui est à des années lumières de la Terre. Soit, il la tient comme ça et si elle n’exécute pas ses desiderata, il lui envoie des clichés de cette nature là… »
La dernière hypothèse rendait Julia plus sympathique. Quel genre de mère serait-elle si elle n’essayait pas de protéger son enfant ? Certes, c’était une fille adoptive, mais de sa sœur jumelle ! Son sang sa moitié ! Par contre, s’il se trouvait que la première hypothèse était la bonne, alors cette femme ne valait pas mieux que son salopard de patron.



Alexander Hoffman

L’anglai sentait la colère montante de son amie… cela était palpable dans l’atmosphère qui devenait soudainement électrique et ombrageuse. Elle était en train de prendre ces révélations à cœur et cela n’est jamais bon. Pour sa part, l’anglais avait la nausée face aux images, de l’agacement certes, mais il prenait sur lui. Il était plutôt blazer de voir que la longue liste des vices de cet homme n’avait pas de fond. Sérieusement, il devait vraiment s’ennuyer avec sa poupée Barbie pour taper dans le mineur. Il réfléchissait à comment utiliser ce genre de donnée pour en tirer un avantage, cela étant parfaitement horrible, mais dans ce monde-là, toute faiblesses doit être transformée en vecteur créatif. Pour mieux briser l’autre. Alexander était en train de connecter des liens plausibles dans le but de faciliter des aveux de la part du Texan quand l’attitude hermétique et le mouvement brusque d’Erin l’alerta. Il posa son regard sur elle. Elle était complètement fermée le visage neutre et froid. Son geste d’apaisement, avait été aussi utile qu’un lancer de cailloux sur un tigre affamé.

Il la sentait prête à abattre une forêt par son simple regard. Et elle ne tarda pas à évoquer des hypothèses pour qu’il se confronte à elle. Il l’écouta avec une certaine attention, tout en réfléchissant. « Hum, chacune d’entre elles se tiens. J’ai un peu de mal avec la première, même si Julia peut en vouloir à cet enfant de la mort de sa sœur. Irina reste le dernier souvenir de sa jumelle…après je me projette inconsciemment, donc ce n’est pas neutre. Attends-je vais chercher son dossier, il y a une étude de comportement dedans et notamment sur le lien qu’elle devait avoir avec sa sœur et sa fille » Oui, car autant analyser le comportement de la major, ils ne la connaissaient pas vraiment cette jeune femme après tout. Il se leva à son tour, marchant, jusqu’à l’une de ses armoires où il rangeait le dossier et chercha celui du major Woosley, le véritable. Enfin, aussi étonnant que cela puisse être elle n’avait pas eu de dossier falsifié pour entrer sur Atlantis. Il revenu vers Erin, reprenant sa place sur le sofa, tout en lisant les données à disposition pour les analyser. « Hum, lien fusionnel avec Jolyn Woosley. Il y a une évocation d’Irina, qui considère Julia comme ça mère et ne sait pas la vérité. Elle l’a élevée comme sa fille avec un lien tout aussi fusionnel et voir même passionnel. Si Julia n’avait pas de l’ambition pour offrir un « vie meilleur » à Irinia elle ne serait jamais partie sur Atlantis. Julia a fait 3 demandes qui n’ont pas abouties auprès du SGC pour qu’Irina la rejoigne « rapprochement familiale » et quitte à vive sur le continent Athosien …Irina habite chez Richard Woosley quand Julia est sur Atlantis » Il releva les yeux vers Erin « De ces quelques éléments on peut en déduire que Julia aime Irina et à projeter son amour pour sa sœur sur sa fille. Je ne la vois pas l’offrir à Berckam. Mais par contre que lui fasse pression sur elle, en lui promettant que si elle obéit, il fera venir sa fille… Cela reprend ce que tu évoquais, qu’elle ne soit pas au courant et qu’il utilise Julia » Il fit une pause s’humidifiant les lèvres, hésitant à dire la suite, car cela paraissait un brin présomptueux et égocentrique. Mais après tout ils étaient maintenant en « brainstorming » alors tout devait être dit.
« Cela explique aussi, certaines de ses remarques quand elle me draguait, outre le fait qu’elle obéissait sûrement à Berckam pour avoir la main sur l’enquête, elle pouvait aussi espérer un statut plus stable et un plan B pour ramener Irina si Berckam ne tenait pas parole »




Erin Steele

Erin était en colère, mais elle avait cette capacité à passer outre, comme elle le lui montra en se lançant dans une espèce de brainstorming d’hypothèse qu’elle confronta à l’anglais. Elle n’était pas comme certaines personnes qui laissaient parler leurs émotions les plus primaires dès qu’elles se manifestaient. À chaque fois, elle canalisait tout ça à grand coup de réflexions, d’intellectualisation, de déductions. En gros, son cortex préfrontal disait merde à son cortex limbique qui voulait prendre le dessus. C’était une méthode utile et censée, qui faisait diminuer rapidement une émotion par trop envahissante. Il suffisait souvent de mettre de la cognition dessus et les signaux se calmaient. Un peu comme une personne totalement stressée devant un jury, et qui, en arrivant, disait simplement : « excusez-moi, je suis stressée ». Rien que ces quelques mots faisaient redescendre la pression que son cerveau émotionnel renvoyait, puisque le décisionnaire prenait le relais en termes de circuit neuronal. Bref, tout ça pour dire que oui, Erin était en colère, oui, elle prenait à cœur tous ces éléments, mais non, elle ne se laissait pas aveugler par ses émotions. C’était plutôt une forme de quiétude vindicative qui s’installait en elle, ce paradoxe faisant qu’elle mobilisait ses moyens intellectuels dans une direction bien définie, en l’occurrence, la démolition pure et simple de ce salopard de Berckam. La colère servait juste de carburant à son corps pour avancer, malgré les heures de sommeils en moins, malgré la pression, malgré le stress de cette situation. Bref, elle s’en servait comme d’une force constructive plutôt que comme une arme de destruction massive.

Comme elle s’y attendait, ils commencèrent à échanger. En tant que femme, elle avait du mal à imaginer la première hypothèse comme valable, mais en tant qu’enquêtrice, elle ne pouvait pas la nier. Alexander confirma qu’il se projetait inconsciemment lui aussi en estimant rejeter la première hypothèse. Normal, il était humain, et cette perspective de savoir que Julia donnait son enfant à un pédophile était difficilement envisageable. Il avait le dossier du SGC concernant Julia Woosley, et notamment l’étude de comportement. Il le parcouru, faisant un résumé à la consultante tout en détaillant les lignes. Elle capta son regard quand il leva les yeux du dossier pour lui dire son ressentiment. Elle était d’accord avec lui, ces quelques informations sur Julia et la relation qu’elle entretenait avec sa fille Irina mettaient totalement hors course l’hypothèse de la mère bourreau. Elle hocha de la tête, le laissant finir de développer ses idées. Chacun son tour.

« En effet, l’idée qu’il fait pression sur elle de cette façon me semble plus cohérente… Nous verrons ce qui va ressortir de l’interrogatoire, et surtout, il faudra surement les confronter. »

Ça n’allait pas être une partie de plaisir, mais c’était nécessaire, ne serait-ce que pour rendre justice à cet enfant, indépendamment du fait de rendre justice à toutes les victimes atlantes. Erin médita les derniers propos de son partenaire de réflexion. Ça pouvait se tenir.
« Je ne sais pas. C’est possible. C’est à toi de voir si tu le perçois comme ça ou pas. Je n’étais pas là avec toi quand elle t’a fait du rentre dedans, je suis arrivée sur la fin. Mais ça peut ressembler à une tentative un peu désespérée d’essayer de protéger sa fille en la faisant venir avec ton accord. »
Erin fit quelques pas dans le bureau, les yeux baissaient vers le plancher, un doigt posé dans l’alignement de sa mâchoire. Elle était en pleine réflexion.
« Si les trois demandes ont été rejeté, c’est sûrement à cause de la commission, il n’y a qu’eux qui peuvent prendre cette décision. Logiquement, j’aurai dû être consulté pour savoir si c’était possible d’intégrer un enfant dans cette expédition, puisque je suis sur place… »
Les idées se mettaient en place au fur et à mesure, comme des briques de Lego s’agençant parfaitement. Une sueur froide lui parcouru l’échine alors qu’elle relevait les yeux vers son compagnon.

« Tu crois qu’elle me déteste et qu’elle a fait en sorte que je sois atteinte parce qu’elle pense que je n’ai jamais donné mon feu vert ? C’est affreux. » En toute logique, Erin n’aurait peut-être pas rendu un rapport allant dans le sens de la venue d’un enfant dans les rangs de l’expédition. La situation ici était précaire, les Wraiths une menace palpable, sans parler des Géniis. Mais cela pouvait s’envisager quand même, selon certaines modalités… Elle ajouta, un peu rapidement : « Si l’on met tout bout à bout, je pense quand même que Berckam la tient comme ça. Il bloque les demandes de rapprochement familial, il me fait porter le chapeau tout en conservant son « jouet » sous son bras pour conserver la loyauté du Major Woosley, et il l’oblige à commettre et faire commettre certaines actions pour préparer le terrain de sa venue. » Erin vint s’asseoir près de son homme, et elle lui posa une main sur la cuisse.

Elle n’était plus si hermétique désormais. En fait, une certaine forme d’excitation prenait le dessus sur la colère, cette excitation, non pas sexuelle, mais liée à la sensation que les fils de tout ce merdier étaient en train de se délier petit à petit, montrant dans toute son horreur la machination d’un seul homme. « N’empêche, maintenant qu’on a Julia, nous avons un avantage, et il ne faut pas que Berckam y ait accès avant nous. Il ne doit pas la voir seule ! » Sous-entendu qu’il allait la menacer et faire pression sur elle si elle parlait.


Alexander Hoffman

À son tour il évoquait ses propres hypothèses essayant de les rattacher à celle d’Erin. Le dossier de la major était une bonne base pour estimer quelques éléments. Il est quand même bien dommage, qu’un militaire aussi prometteur et félicité par sa hiérarchie, devienne la dernière des criminelles perverses et cruelles. Si l’hypothèse que Berckam, lui ait fait du chantage pour obtenir sa subordination, il avait brisé une autre vie. Cet homme, semblait se délecter du chaos et de la souffrance d’autrui. Chaque vie ne devenait qu’un pion sur un échiquier sale et sanglant. Voir peut-être même une marionnette.

« Oui…je crains que Julia ne leur apporte pas grand-chose. Si elle protège sa fille, elle préféra la torture qu’à avouer. Lui montré les photos va la rendre plus docile. » Oui c’est horrible, mais bon, le temps ils en avaient plus. L’anglais, hésita à envoyer les photos et les synthèses aux deux militaires, mais aucuns des deux n’avaient prévu de prendre leurs tablettes. Mais bon, avant d'interrompre l’entretien il fallait que cela soit justifié. L’anglais évoquait un élément un peu personnel, il se dit qu’après réflexion, cela était un peu bête et très centré sur lui-même.

« Oui, enfin bon passons, cela n’a pas d’importance » balaya-t-il la supposition d’un revers de main. Il continuait à feuilleter de son doigt les pages numériques, arrivant sur d’autres preuves concernant le complot sur Atlantis. Cela ne l’empêchait pas de débattre, il était juste moins attentif aux lignes de sa tablette. La jeune femme, arpentait le bureau, pour stimuler sa réflexion. L’anglais releva la tête quelques instants vers elle, attendant qu’elle aboutisse à une conclusion qui ne tarda point à éclore. Il eut une petite moue, oui la commission avait dû rejeter ce genre de demande en toute logique. Et Erin aurait dû être consulté étant la plus apte à juger des conditions pour vivre sur la cité. Surtout pour une enfant. Après tout, il avait bien eu une jeune adolescente de 15 ans, qui avait été recueillis par les Atlantes, alors pourquoi pas ? Le danger était présent certes, mais bon une vie paisible sur le continent pouvait être envisageable. Enfin, peut-être que l’anglais pensait un peu trop à ce genre de solution, il comprenait le besoin qu’avait la major de rapporter sa fille, surtout si celle-ci vit dans un foyer. Après, pourquoi avoir choisi de partir pour ne pas assumer l’éloignement ? À se demander s’il n’avait pas quelque chose en dessous, une promesse…

« Elle peut en effet t’en tenir rigueur … surtout s’il quelqu’un lui dit que c’est de ta faute. Enfin, si j’étais Berckam, je ferais ça en effet. Histoire d’éviter de discuter et de convaincre pour t’éliminer si besoin par elle. Ou vu comme il est fasciné par toi, pour qu’elle te kidnappe, te secoue un peu et t’attache dans une petite salle et te faire ensuite pleins de choses sales »

L’anglais resta calme malgré la fébrilité d’Erin qui se sentait. Il arrivait bien à percevoir son changement d’état, non pas parce qu’il la connaissait bien, mais parce qu’Erin influençait sur l’atmosphère avec sa gestuelle et ses micro expressions. Il était évident, qu’il ne fallait pas que l’autre porc soit au courant. D’ailleurs, en parlant de Berckam, il était censé voir Weir avec Richard pour la « soutenir » et aussi parler du changement de tête. Même si à ce moment précis, ils devaient tous deux mangés bien tranquillement.

« Oui, de toute manière, nous avons la réunion avec lui à 14h30, les militaires ne vont pas lui octroyer des visites avant ce soir. Surtout s’il faut un second entretien avec les preuves que nous découvrons petit à petit. »


Erin Steele

La conclusion semblait logique. Il fallait que Julia voit les photos de son enfant, pour la rendre docile, comme le disait si bien Alexander. Elle serait plus apte à parler si elle savait que la fille de sa sœur était malmenée par Berckam sur Terre. Erin était certaine qu’il la tenait comme ça, et qu’il ne respectait pas sa promesse. C’était une porte pour Julia, une porte qu’elle s’empresserait de saisir pour balancer ce gros porc. À moins qu’elle ne craigne trop pour sa fille. Qui peut savoir si Berckam n’a pas pris des mesures la concernant si jamais il ne devait pas revenir de ce petit voyage dans une autre galaxie ? C’était un risque… Mais le bonhomme semblait trop sûr de lui pour prendre en compte l’éventualité d’un échec, surtout en se ramenant fier comme un paon avec un dossier susceptible de plomber un des derniers cadres administratifs en poste. Après Alexander, il ne restait qu’elle, et elle était sa subordonnée. Il serait facile pour ce salopard de la renvoyer, de l’évincer, ou pire, s’il versait dans l’illégalité à son sujet. Et Alexander y avait pensé aussi, surtout vu comment il avait conclu sa petite tirade sur les possibilités qu’avaient Julia de lui faire payer ses refus de rapprochements.

Vu la fascination qu’elle exerçait sur le comptable, ce n’était pas une idée à prendre à la légère… Après tout, il avait une poupée d’elle, à qui il pouvait faire absolument tout ce qu’il voulait, sans que le jouet ne proteste. Alors s’il pouvait avoir la version originale, il ne s’emmerderait pas plus qu’avec sa poupée. Erin eut un frisson de peur à cette éventualité. Le petit homme ne lui faisait pas peur. S’il était tout seul, elle était quasiment certaine d’arriver à lui tenir tête, mais le truc, c’est qu’il sait s’entourer. Alors rien qu’avec une seconde personne, elle ne ferait pas le poids et elle finirait comme un morceau de viande mis à disposition de Monsieur Joshua Berckam. L’horreur la plus totale. Elle préféra ne pas rebondir là-dessus.

« J’ai promis à Richard Woosley de le laisser voir sa nièce. Je compte bien tenir ma promesse, mais on décidera du moment propice pour cela. De toute façon, je doute qu’avec ce que tu as préparé pour cette après-midi, qu’ils aient le temps d’aller voir Julia. Surtout si on arrête Berckam dans la foulée de ton petit show. »
La fébrilité d’Erin se calmait un petit peu. Maintenant que tout était posé, et que la chronologie de la suite de ce qui allait se passer était établie, elle craignait moins de voir le facteur surprise de Julia s’envoler. Elle fit un sourire à Alexander en lui frottant la cuisse.
« Tu sais que j’aime toujours autant quand on échange comme ça. C’est stimulant. »
Ah ça, c’était leur petit truc à eux. Il le pratiquait depuis un bon moment maintenant. Déjà, quand ils refaisaient le monde tard le soir, puis pour le boulot, et maintenant pour l’enquête. Jamais elle n’avait ressenti une telle complémentarité dans ses échanges avec quelqu’un. En plus de ça, il savait tenir ses distances avec elle quand il le fallait. Elle aurait détesté qu’il se lève pour lui imposer du réconfort quand elle s’était levée, fermée comme une huître. Quelque part, elle était certaine qu’il ne lui en voulait pas de s’être soustrait à ses marques d’affections. Ce n’était pas contre lui, mais c’était nécessaire à la bonne construction de sa pensée.


Alexander Hoffman

Alexander regarda sa montre, l'interrogatoire durait longtemps, bien trop longtemps et il avait de grande chance que la major ne soit pas facile à faire avouer. Pendant qu'Erin était dans ses réflexions, l'anglais continuait sa lecture absolument joyeuse et innocente d'un dossier qui commençait à lui filer des nausées. Il avait l'impression, qu'à chaque page, il découvrait une nouvelle horreur. Après les photos pédophiles, les petites vietnamiennes, dans la joie et la bonne humeur ! La prochaine étape fut quoi ? Ah ce fut Erin ... oh mais une fascination complètement glauque pour la consultante où il n'y avait pas que la poupée, d'autres éléments tout aussi sympathique étaient développés. Cela l'agaça de voir qu'il existait quelqu'un dans cet univers aussi tordu et qui en plus sur la femme qu'il aimait. Remarquez, ça aurait été sur Karola Frei, qu'il aurait été tout autant révolté (peut-être un peu moins, car il ne partageait pas ses nuits avec la major). Bref, il finit par arriver à la fin, avec les preuves (que trop peu nombreuses, puisqu'il avait pris soins de couvrir ses arrières) du complot sur Atlantis. Une conversation audio était disponible, mais elle avait été retranscrite mot à mot sur ordinateur… et son contenu assez long était d'une grande richesse. Bon, comme toute conversation, cela partait un peu de partout, mais on y apprenait que Berckam, avait monté ce coup d'état le nomma « Utopia » et qu'il venait aux nouvelles pour voir comment ces fidèles gardiens du temple (qui ne semblaient pas aimer plus que ça Berckam vu certaines piques, laissant sous-entendre que l'homme les tenaient par le collier pour les faire obéir sagement… étrangement Julia et Harris apparaissaient moins « méchants » sous cet angle, mais restaient des connards finis). Mettait tout ce bordel en place. En réalité, avec l'agression d'Elia, Alexander se rendait compte, qu'ils avaient juste précipité les choses…tout était déjà plus ou moins organisé et que si Pete Barnes n'avait pas commis d'erreur, Atlantis aurait été tout bonnement un champ de bataille et les gentils n'auraient pas forcément eu le temps de gagner…

Erin coupa sa lecture en l'informant d'une promesse auprès de Richard. Cela pouvait s'arranger et il la laisserait gérer cet élément. « Quand Berckam sera arrêté, Richard sera libre de voir sa nièce je pense. Surtout si une confrontation Julia/Berckam se fait dans les heures à venir. Faudrait que Richard la voie avant qu'elle n'égorge « ventre qui roule » » il lui rendit tendrement son rictus, avant de replonger dans sa lecture.

« J'aurais été déçue que tu ne les aimes plus ou qu'on n'arrive plus à se stimuler de cette façon » répondit l'homme d'un ton pétillant. Un ton, qu'il perdit très vite en finissant la conversation… enfin l'échange qu'avait Berckam avec lui-même… cela était aberrant ! Il dû relire plusieurs fois la fin, pour comprendre… il ouvrit des yeux stupéfait en relevant la tête fixant le mur en face de lui… « Non… ce n'est pas possible… si c'est ça… il va … » … il se parlait à lui-même, comme altéré par sa propre déduction. L'anglais se leva d'un bon, délaissant sa tablette sur la conversation, pour attraper son ordinateur et commencer à rédiger une lettre qu'il envoya à l'impression. Sans se soucier dans l'immédiat de la présence de sa compagne, car cela devait se faire dans l'urgence.



Erin Steele

Erin voyait bien qu’Alexander s’assombrissait au fur et à mesure de sa lecture. Après tout, il tenait le dossier de Berckam dans les mains et il devait y avoir du lourd. Déjà, rien que les révélations de pédophilie de ce monstre se suffisaient à elle-même, mais la consultante pensait, et à raison, qu’il y avait autre chose dans ce dossier qui l’alourdissait encore plus. Néanmoins, cela ne l’empêchait pas d’échanger avec elle. Une chose était certaine, Erin irait mettre son nez la dedans, histoire de se faire un aperçu de l’étendu de la démence de cet homme.

« On va essayer d’éviter qu’elle ne l’égorge oui », dit-elle sombrement. Elle continuait de lui frotter la cuisse. « J’aurai été déçue aussi. Mais je ne me faisais pas de soucis. Ce n’est pas parce que je t’aime que je vais me borner à des discussions fades et sans saveurs. » Elle ne lui disait pas souvent depuis qu’ils s’étaient avoués leur sentiment. Est-ce que cela lui manquait ? Est-ce qu’il aimerait qu’elle le dise plus régulièrement ? Elle se trouva stupide de penser à ça alors que tout était en train de s’assembler autour d’eux et qu’ils découvraient l’étendue du complot ourdi par Dark Ventru.

Les exclamations de l’anglais tirèrent Erin de sa réflexion qui était tout sauf professionnelle. Il se leva d’un bond après s’être parlé à lui-même, pour se précipiter vers son ordinateur où il se mit à taper rapidement.

Il avait lu dans sa pensée ! Et elle lui avait fait peur ! Il était d’ailleurs en train de rédiger une lettre de rupture en bonne et due forme ! Erin leva les yeux au ciel, agacée par sa propre stupidité intellectuelle. Le jeune homme avait laissé sa tablette sur le canapé, et elle s’en saisit pour lire ce qu’il venait de lire, afin de se faire une idée de quelle mouche l’avait piquée. Oh, elle n’était pas du genre à lui courir après pour obtenir des informations. Il les lui donnerait après s’être calmé. À moins qu’il ne se barre en courant dans le couloir… Enfin, elle avait la tablette et elle pouvait très bien se faire une idée de ce qui l’avait perturbé. L’écran était centré sur un échange qu’avait eu Berckam avec une voix manifestement plus grave.

Tout comme son homologue, elle relu plusieurs fois le passage, remontant quand même la discussion plus haut pour se faire une idée du contexte. C’était un échange entre Harris, Woosley et Berckam. Ils parlaient de leur projet et notamment du détail des événements point par point. Manifestement le comptable se gardait Erin sous le coude. Elle mit l'émotion de révolte profonde qui s’emparait d’elle de côté et elle repassa sur le dernier passage. Cet échange était bizarre. Puis ça fit tilt dans son cerveau. C'était inimaginable mais cela était tellement logique ! Ça expliquait tout ! Absolument tout ! Elle leva les yeux vers Alexander, avant de se lever tout court.
« Qu’est-ce que tu fais de cette information ? », demanda-t-elle, à nouveau fébrile. C’était une menace latente qu’il fallait prendre en compte assez rapidement.


Alexander Hoffman

Il ne prêta plus vraiment attentions aux paroles d’Erin. La captant, mais son cerveau ne l’analysa nullement. Ce qui était bien dommage dans un sens, puisqu’elle avait dit deux mots tout simple et tout mignon, qu’il lui aurait fait plaisir. Mais bon, que voulez-vous quand on découvre quelque chose d’aussi gros et compromettant, on ne peut qu’être concentré dessus à fond. D’ailleurs, l’homme s’était levé un peu brusquement pour se retrouver à taper une lettre d’aveux, que Julia devait signer au plus vite. Il fallait agir, vite avant que l’autre ventru des montagnes, mette en place une parade.
Il lança l’impression de la lettre ainsi que quelques photos d’Irina. Il se leva pour prendre les papiers, quand Erin lui parla. Il comprit qu’elle avait lu aussi l’échange et sans aucune surprise, elle avait dû aboutir à la même et ignoble conclusion.

« Faire signer une déclaration à Julia. Avant qu’il trouve une parade, déjà qu’il doit en avoir une pour se cacher… »
Il prit le papier « Je vais à l’interrogatoire, ils ne vont pas apprécier nos deux militaires, mais tant pis, j’assumerai leur humeurs. De toute manières ils sont suffisamment intelligent pour comprendre mes choix »
L’anglais fit un petit sourire, pendant qu’il mettait le tout dans un dossier plastique. Il se dirigea vers sa porte et fit un petit sourire à Erin, mais il était déjà ailleurs dans ses pensées, dans la stratégie. Il disparue, lui laissant sa tablette allumée pour qu’elle profite du dossier. Il se dirigea vers la salle d’interrogatoire.



Erin Steele

Erin n’était pas déçue qu’il ne réagisse pas. En fait, elle était elle aussi passée à autre chose, si bien que cela aurait été bizarre de repartir sur une conversation plus légère en ayant cette nouvelle information dans l’escarcelle. Quoiqu’il en soit, Alexander semblait pressé de rejoindre l’interrogatoire de Julia Woosley, mené par Caldwell et Frei. Elle comprenait son empressement.
« D’accord, à toute à l’heure »
Elle le laissa filer, sans rien ajouter de plus. De toute façon il était dans son monde, dans ses spéculations et dans l’élaboration de sa stratégie. Elle alla se rasseoir sur le canapé, et elle reprit la consultation de la tablette. Le dossier de Berckam était lourd, très lourd, tant sur le plan des révélations et des preuves compromettantes, que sur le plan des choses qu’il contenait. La partie sur sa propre personne faisait froid dans le dos. Qu’il se soit permis de récupérer ses cheveux… C’était dément, flippant, barré, dérangé, et encore flippant ! Cela la révulsait complètement. Ce mec était un pervers en puissance, et un danger pour elle.
Une chose était certaine, elle ne voulait pas se retrouver seule avec lui.


[suite : Les masques tombent


END 22/02/2017

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