Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Bureau A. Hoffman : [Intrigue] Migraine

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 10 - Zone de Commandement :: Bureaux :: Bureau Alexander Hoffman
Aller en bas

Invité
Invité

Mer 22 Fév - 21:01

avatar
Intrigue Grande Lessive


Migraine


Personnes impliquées : Steven Caldwell; Karola Frei; Erin Steele; Alexander Hoffman; Aiden Ford
Chronologie : 6eme jour : 12h40

--------------------

Part 1 : une explication difficile




Steven Caldwell

Caldwell marchait d'un pas résolu en direction du bureau de Monsieur Hoffman. Il était convenu de tous s'y retrouver pour un compte rendu. L'homme n'avait rien contre l'administratif en général mais il désapprouvait fortement la façon dont il avait fait irruption. Avec cette entente d'interrogatoire entre le major et lui-même, il comptait obtenir davantage d'informations et, si l'homme leur avait littéralement ouvert un boulevard pour apprendre le nom du commanditaire, de nombreuses questions restaient encore sans réponse.

Ce n'était pas l'impression de se faire voler la vedette, peu importe. Mais l'officier sentait qu'il était resté sur sa faim. Woosley n'avait peut-être pas tout dit et les nouveaux éléments du dossier, ces photographies discutables, sortaient d'on ne sait où.
Caldwell avait donc la ferme intention d'en discuter.
« Eh bien Major, que pensez-vous de tout cela ? » Demanda-t-il calmement, non sans une certaine aigreur, alors qu'il remontait un escalier en sa compagnie.


Karola Frei

Karola suivait sans peine son supérieur, silencieuse, elle voyait bien qu'il avait l'air préoccupé surtout depuis l'arrivée intempestive d'Alexander pendant l'interrogatoire. Cependant, elle se garda bien de lui en toucher deux mots préférant ne pas l'interrompre dans ses pensées. Elle-même n'était pas en reste, elle essayait de tirer les conclusions, de comprendre les conséquences que tous ces nouveaux éléments allaient provoquer. Caldwell brisa enfin le silence, demandant son avis au major.
« A vrai dire colonel, il me semble bien difficile d'avoir un avis alors même que certains pans de l'enquête nous sont visiblement cachés. Je ne suis même pas sûr que tout cela relève de notre juridiction. »

Steven Caldwell


Caldwell acquiesça silencieusement. Il dissimula un sentiment de fierté à l'égard du Major pour son contrôle de soi et sa robustesse. De toute sa carrière, il n'avait rencontré que très peu de soldats de sa trempe, capable de résister à la provocation et au souvenir d'un acte qui, en sa nature même, supprimait toute objectivité. Frei n'était pas en reste à ce sujet et il se promit de s'en souvenir le jour de son admission à bord du Dédale.
« C'est juste Major. Mais nous avons également une accusation et un suspect sans la moindre matière. Ce bout de papier dans votre pochette ne reste qu'une vague liste sans preuves. Et nous ne savons toujours pas où se cache Harris, ni même s'il menace actuellement un membre de l'expédition. »
Il fît silence.
« Hoffman a tout intérêt de nous donner accès au reste de ses cachotteries s'il veut retrouver la paix dans sa cité... »
L'officier se présenta devant la porte puis fixa le Major.
« Vous avez été maitre de vous-même, c'est exactement ce que j'attendais de vous. Dit-il simplement. »
Puis il toqua.

Karola Frei

Karola acquiesça à ses propos. Elle avait également l'impression que les rouges de la cité n'étaient pas tout à fait transparents concernant l'enquête. Ça l’ennuyait car c’était eux qui avaient fortement insisté pour qu’ils travaillent main dans la main. Et forcément, ça n'augurait rien de bon. Mais à présent que le "boss" était connu, elle espérait juste que son arrestation ait rapidement lieu et qu'Harris soit retrouvé, mort ou vif, et que la cité reprenne ses activités normales. Elle fut satisfaite du compliment qu'il lui adressa lorsqu'ils se trouvèrent devant le bureau d'Alexander. Effectivement, elle était parvenue à rester maîtresse d'elle-même, ça la rassurait mais en même temps cela avait été au prix d'incroyables efforts car elle ne pouvait pas nier que l'envie d'en coller une à Woosley lui ai effleuré l'esprit de temps en temps.
« Merci colonel. »


Alexander Hoffman

L’anglais était seul entrain de parcourir les derniers dossiers ou page de l’immense dossier de « ventre qui roule » comme il l’avait si élégamment nommé. Erin était partie quelques minutes plus tôt avec Hanz, pour chercher le repas. Il était quand même 12h40 et si personne ne faisait la remarque à Alexander qu’il fallait se sustenter, l’anglais allait encore oublier. Avec les anti douleur de ses derniers jours, il n’avait plus aucune faim. L’entrée du bureau, quand ce ne fut pas le chef de projet qui faisait entré ses invités était celle de la porte de son assistante pour le moment. Puisque le garde du corps de l’anglais : Aiden Ford gardait la porte tel des piliers. Ce fut Ford qui ouvrit au Colonel.

Aiden Ford

Celui-ci se mit au garde à vous « Bonjour mon Colonel ! Que désirez-vous ? » Il se remet de lui-même en position repos, prêt à intervenir si besoin !

L'officier répondit au salut d'un signe de tête.
« Monsieur Hoffman et nous-même avons besoin de nous "entendre" sur l'enquête en cours. Je vous prierais de conserver votre rôle...à l'extérieur. Vous pouvez rompre soldat. »
C’est à ce moment que Ford se rendit compte de la foule
« Major ! Ravie de vous voir vous ! Pardon j'ai des difficultés avec les nouveaux visages ! » Petit sourire insolent

L'officier croisa son regard, relevant le menton comme pour souligner le fait que son comportement ne lui échappait pas.
«Ne gâchez pas tout le travail que vous avez fait jusque-là pour retourner parmi vos frères d'armes, soldat. Veuillez disposer je vous prie »

Il hoche la tête de droite et de gauche puis « Désolé Colonel ! Major ! Mais je serais un piètre garde du corps si je laissais entrer n'importe quelle autorité seulement sur sa bonne mine. Je vous demanderais d'attendre à l'extérieur, le temps que j'en informe Mister Hoffman. Puis en fonction de sa réponse, je vous fouillerais ou vous convierais à faire demi-tour ! » Une pause un petit sourire « Nous ne voudrions pas que mon "état", m'empêche de bien faire mon job ! » et il referme la porte au nez des deux officiers et vient annoncer à l'anglais la présence de visiteurs.


Karola Frei

Karola était atterrée par la scène qu'elle voyait se dérouler devant ses yeux, depuis quand Ford se montrait-il aussi insubordonné ? Comment osait-il s'adresser ainsi au colonel Caldwell ? La jeune fronça les sourcils et alors qu'il leur claquait la porte au nez, elle passa devant Caldwell et empêcha la porte de se fermer totalement, la repoussant pour l'ouvrir.

Ford surpris put apercevoir devant lui une Karola qui le fusillait littéralement du regard et s'il la connaissait il savait pertinemment qu'il n'avait absolument aucun intérêt à faire davantage de grabuge.
« Ça suffit maintenant Ford, vous nous faites perdre notre temps. Nous ne sommes pas là pour prendre le thé ou assister à votre spectacle de comique mais pour résoudre une affaire. Alors obéissez aux ordres du colonel Caldwell, sans commentaire ou bien je me charge moi-même de vous faire sortir d'ici. »

Karola ne blaguait pas et ne le quitta pas du regard. Ford savait très bien qu'elle avait les moyens de le faire sortir d'ici, encore plus en étant en colère.

Aiden Ford

Gentiment mais fermement il prend la main du major pour la repousser
« Pardon Major ! Je ne fais pas de grabuge ! Je protège juste un VIP ! Vous devriez comprendre cela vous, vous êtes une pro, non ? Et le Colonel devrait aussi le comprendre ! » Il se tourne vers Alex
« Je les laisse rentrer, sir ? »

Alexander Hoffman

Alexander tranquillement en train de lire son dossier qui lui semblait à chaque page plus sombre et glauque. Il entendu des échanges de voix dans le bureau d’Elia, soit c’est Erin et Hanz qui sont revenu, soit au vu de l’heure le colonel et le major. Il regarda sa montre, toisant la porte vitrée, mais l’échange semblait s’éterniser… soudainement Ford apparut dans l’entrebâillement et un pied venu coincée la porte pour l’empêcher de se fermer. L’anglais fronça des sourcils, que se passait-il ? Finalement ce fut une Karola en colère qui houspillai Ford. Alexander resta interdit quelques secondes, toisant le jeune homme, pour se lever de son sofa et se diriger vers son garde du corps.

« Aiden, laisser les entrer. Vous n’avez pas à faire autant de précaution quand c’est le Colonel Caldwell et le major Frei » Il regarda Karola qui était furibonde, super, manquait plus qu’Aiden agace tout le monde. Bon il fallait calmer les esprits. Le problème avec Ford, c’est qu’il veut tellement bien faire que parfois …enfin souvent il en fait trop « Merci Aiden, vous pouvez nous laisser »

Aiden Ford

Il prend un air surpris « Mais sir ! » Il regarde les deux officier, puis abandonne « Bon je vous laisse ! Je suis dans l'autre pièce ! Appelez s'il y a un souci ! » Un dernier salut impeccable « Mon colonel ! Major ! Mieux vaut faire du zèle qu’un rapport de décès ! » Il sort dans le bureau d'Elia

Alexander Hoffman

L’anglais lui fit un hochement de tête avec le regard qui va bien pour le presser. Une fois que le soldat, fut sorti du bureau et que les officiers dans le siens, il referma la porte se retenant de lever les yeux au ciel. Il se tourna vers les deux militaires.
« Navré, il est gentil mais prend très à cœur son rôle, un peu trop même » Il leur fit un signe de mains, pour les inviter à s’asseoir
« Comment s'est dérouler l'interrogatoire ? » Il n’était pas bête il savait que Caldwell allait lui parler aussi de son intervention qui avait dû lui déplaire.

Steven Caldwell


Caldwell attendit que sa subordonnée s'installant avant de la suivre.
« Major.» Glissa celui-ci d'une voix neutre mais chargée de sens. « Il vaut mieux pour le soldat Ford que vous vous occupiez de son cas à ma place. »
La jeune femme hocha la tête tout à fait encline à s’occuper de Ford et de son insubordination.
Puis, regardant l'administratif droit dans les yeux :
« Bien loin d'être terminé pour ma part. Il reste de nombreuses questions en suspens et des preuves à obtenir. C'est ce que nous escomptions faire jusqu'à votre intervention... »

Il y eût un silence.

Alexander Hoffman

L’anglais les laissa s’installer pour se mettre en face d’eux. Naturellement, il regroupa les 25 dossiers de tailles différentes et reposa sa tablette, pour la mettre en veille qui contenait le dossier le plus brûlant. Le colonel, informa la major d’une punition pour Aiden.
« Aiden, vous a manquer de respect je suppose ? » si c’est ça, c’est problématique…il retenu un soupir dans sa gorge. Décidément, il aurait dû lui dire de ne pas faire de zèle devant des officiers, même si cela était évidant. A se demander à quoi, il joue parfois quand même. Bon, il ne comptait pas se mêler de ça, il avait d’autre chat à fouetter en cet instant. Et puis, les trucs de militaire et de sanction, ça ne le regarde pas quand c’est mérité.

Il soutenu le regard du colonel, comme à chaque fois. Bon, il allait directement parler de son intervention et sans surprise l’homme n’avait pas bien prit son intervention. Aux urgences, les grands moyens vous allez dire. Mais, ce qui était dommage, n’était autre que la perception du militaire. Il voyait ça comme un manque de respect ? Un paradoxe, il avait l’homme, le plus polie et respectueux de la cité dans ses manières. Mais surtout, il l’accusait de lui cacher des éléments, sans penser une seule seconde que le chef de projet avait pu découvrir ses informations en lisant les dossiers et vu l’urgence devait de faire un tour à l’interrogatoire. Le jeune homme, se redressa légèrement, pour croiser ses longues jambes.
« Il est regrettable que vous ailliez perçut mon intervention inopinée comme un manque de respect. Cela n’était pas le cas. » il fit un geste de main ouvert pour montrer les dossiers
« Depuis, que nous nous sommes quitté Colonel, je suis en pleine lecture des différents dossiers. C’est en lisant certain que j’ai eu ce genre d’information et non un désir de vous cacher quoique ce soit. Si j’avais eu en ma possession ce genre d’éléments avant que vous interrogiez le major Woosley, vous les aurez eus. Hors, cela ne fut pas le cas. Et vu l’urgence de ma requête auprès de cette jeune femme, je ne pouvais pas attendre que vous ailliez finit, de peur que cela ne soit trop tard. De plus, je vous aie fait une synthèse, pour vous donner des billes en plus ». Comme à son habitude l’homme était calme.

Steven Caldwell


« Je passe sur le manque de respect évident à l'égard du major Frei et moi-même : celui de vous substituer à deux enquêteurs du cadre militaire pour imposer des preuves que nous n'avons jamais eu en mains... Mais vous avez certainement eu vos raisons et je veux votre explication... »
L'officier balaya le démentit d'un signe de tête. Il n'était peut-être qu'un militaire mais ce genre de diplomatie ne lui était pas inconnue.
« Vous n'avez pas à décider de ce qui est urgent ou non Hoffman. Pas lorsque ça concerne une enquête militaire. Vous vous êtes empressés à tort. Si quelqu'un devait briser la volonté de cette femme par ces déclarations, c'est le major Frei. A présent, nous avons le nom de notre instigateur, c'est bien. Et quelles preuves de son implication ? Outre des crimes perpétrés sur Terre qui n'auront, pour la défense, aucun lien ? »
L'homme regarda ses semelles, plongé dans ses pensées, puis déclara d'un air plus strict :
« Je ne veux pas la synthèse. Je veux les preuves que vous détenez actuellement ici, sur Atlantis. Et nous allons devoir reprendre cet interrogatoire parce que nous n'avons pas de liens qui relie directement ces événements à Berckam. Et vous savez qu'il se défendra bien de tout cela ! »
Puis il regarda à côté de lui.
« Major ? »

Karola Frei

Karola se redressa sur sa chaise lorsque Caldwell lui donna la parole. Elle regarda Alexander, l'épisode avec Ford l'avait un peu agacée mais comme elle l'avait fait pendant l'interrogatoire, elle ferait son possible pour se contenir.
« J'aimerais savoir d'où vous tenez toutes ces informations ? Comment vous sont-elles parvenues ? »

Alexander Hoffman

L’anglais l’écouta avec la même attention que le début. Le colonel était en train de le recadrer ou bien c’est une illusion ? Une main de l’homme, alla se caler sur les tempes de celui-ci et son coude s’accouder au dossier du canapé.
« Je suis au regret de vous dire, que je suis amplement en droit de juger ce qui est urgent ou non colonel. Ce ne fut point de l’empressement, a l’heure actuelle une guerre politique est en train de se jouer qui dépasse la simple enquête militaire. Enquête qui je vous rappelle est sous la directive de civil. S’il n’a pas eu la présence de l’un d’entre nous durant votre interrogatoire, comme il avait été le cas pour la majorité, c’est que nous étions tous deux très occupés et que nous vous fessions entièrement confiance. Je ne comptais pas venir vous porter ombrage. » Oui, faut rappeler la confiance mine de rien. C’est dingue qu’il soit obligé de justifier son intervention, alors que ses propos d’avant aurait simplement suffit. Enfin bon, il fallait comme les militaires pensaient qu’il avait joué double jeu. Après tout ils luttent pour le même résultat. Et après on parle de confiance, finalement, la paranoïa c’est vraiment militaire. Il regarda Karola, comptant bien lui répondre aussi. Bon autant répondre aux deux en même temps…mais comment pouvait-on lui demander ses preuves, depuis le début il leur parle d’enquête et de résultats Caldwell venait de lui donner ce matin.
« Les preuves sont devant vous » Une nouvelle fois, il montra les dossiers
« J’ai mentionné a de nombreuse reprise que j’étais dans l’attente d’enquête sur le corps administratifs et des membres de la cité en général. Ils sont arrivés ce matin avec le Dédale, pour ceux que le SGC n’avait pas envoyé plus tôt. Les enquêtes sur les administratifs de la cité, les personnes en lien avec Atlantis et surtout certains membres du CIS. » il fit une pause avant de reprendre
« Les enquêteurs habilités par le SGC ont donc fait sous ma demande des recherches. Pour ma part, j’avais lancer une enquête sur Joshua Berckam depuis 4 mois par mes propres détectives, me doutant que ce charmant personnage s’arrangerait pour blanchir son dossier si le SGC lançait une enquête. Ce qui a été le cas. Pour information, il a fait de même avec moi. Et que j’en ai profiter pour le piéger » Nouvelle pause
« Donc depuis ce matin, je suis en train d’étudier les dossiers et compléter celui qui fera tomber définitivement Berckam » Welcome dans la sphère politique mes amis ! « D’ici les prochaines heures soit c’est Berckam qui est en prison soit c’est moi » il toisa franchement les militaires en face de lui. « Les preuves sont dans l’enquête sur Berckam, ainsi qu’un dossier pour le faire plonger. Si tout se passe comme je le suppose, dans maximum 2heure, il aura envoyé des militaires complices qui nous a échapper me faire arrêter, pour faire son petit Show auquel vous serez sûrement convoquez pour admirer toute son éloquence et sa prise officiel au pouvoir d’Atlantis. » il fit une courte pause pour laisser le militaire assimilé.
« Je n’ai pas fait signer à Julia une déclaration disant que Joshua Berckam était l’organisateur, mais une conversation retranscrite d’un des rares échanges oraux qu’il a eus avec elle et Harris les incriminants. Il me fallait cette signature pour consolider une preuve primordiale. Depuis le début, je vous donne en toute transparence et confiance les informations, je n’ai pas joué double jeu. Après que vous valider ou non mon intervention, cela est un autre chose »

Karola Frei

Karola fixa Alexander du regard, pas très contente de ce qu’elle venait d’entendre, d’un ton plein de reproches, elle souffla
« Donc, vous soupçonniez déjà Berckam avant son arrivée... »
« En tant que responsable de ce complot non. »
Karola sentit ses poings se serrer et elle fronça les sourcils et sans parvenir à cacher la moutarde qui lui montait au nez, elle s'adressa à Alexander sur un ton de reproche.
« Mais vous l'avez quand même sciemment laissé venir sur Atlantis alors même que vous saviez que son comportement n'était pas irréprochable à un moment où la cité est plus que fragilisée ? Et surtout, vous avez laissé nos militaires porter le chapeau alors que tout ceci n'est qu'une machinerie politique ! »

Steven Caldwell

Le major traduisit exactement ce que pensait Caldwell. Et malheureusement, il savait que la politique, que ce soit Hoffman ou Berckham, ne leur laisserait pas mener cette enquête convenablement. Aussi, il échangea une œillade à sa subordonnée, approuvant son intervention. L'homme se souvint que Woosley avait dit n'avoir aucune preuve la reliant à Berckham. Alors pourquoi l'administratif prétendait lui avoir fait signer le contraire... Caldwell le fixa en attendant la réponse.

Alexander Hoffman

« Il y a une différence entre soupçonner quelqu’un qui pratique du blanchissement de fond et qui vous attaque personnellement et laisser un pervers narcissique égocentrique venir sciemment sur la cité major. » lui était d’un calme imperturbable. Il le fallait sinon cela allait mal se passer. Déjà que les militaires restaient sur leurs idées de base sans se soucier vraiment des arguments du chef de projet.
« Car de base c’est ce qui s’est passé cet homme a des griefs envers moi, cela ne concernant nullement la cité et rien n’a été montrer pour une attaque envers Atlantis de sa part. ce problème étant réglable sans inclure tout le monde. Et non, je n’ai pas voulu de sa présence, mais apparemment il m’est passer au-dessus comme étant membre important du CIS. La commission a jugé bon de l’envoyé. Concernant les militaires, me semble que j’ai fait en sorte de dédouaner au maximum votre corps de métier en blanchissant le maximum d’entre vous, pour rétablir un lien de confiance et en y intégrantes enquêteurs militaires pour la majorité malgré le fait que pour le moment seul une civile infirmière fait partie du complot le reste étant des militaires. » s’ils continuaient à être dans le reproche et dans l’affrontement entre deux mondes bien différents, l’anglais allait devoir utiliser une autre méthode de communication. Il sentait que plus le temps avançait plus ce fut une peine perdue. Hors, il ne fallait pas qu’ils se braque contre lui et penses des choses erronées.


Steven Caldwell


Le colonel resta impassible. Cette scène ne lui était pas inconnue, il l’avait vécu milles fois et avait su composer pour rester à son poste, sur des terribles luttes intestines. Diable ! Il n’y avait rien de pire que la politique pour démonter entièrement quelque chose de solide et soudé. Toutes ces tentatives de prises de pouvoirs au SGC, sur les hautes sphères du programme Porte des Etoiles puis ceux des vaisseaux croiseurs.

La meilleure solution consistait souvent à prendre le meilleur parti et, si Caldwell objectait et détestait particulièrement offrir des appuis militaires en politique, c’était néanmoins essentiel à sa sauvegarde. Et en entendant "ça", il comprenait ses hommes, comme l’officier assise à ses côtés.
Par ailleurs, il songea à son supérieur, celui-là même en qui il vouait un grand respect et lui avait donné pour mission de transmettre ces rapports à l’administratif. Il était bien évident qu’il prendrait ce parti plutôt que celui de Berkham.
« Il vaut mieux composer avec le loup que l’on connait plutôt qu’un inconnu. » Se murmura l’officier, conscient que le major Frei l’entendrait.
Il se redressa sur son siège pour le regarder droit dans les yeux. Il n’avait pas le choix et il s’en voulait de devoir échapper une fois de plus à son intégrité.
« Bien. Qu’attendez-vous de nous ? »
« Colonel ? » Karola s'était tournée vers son supérieur, surprise qu'il prenne une telle décision.
L'homme fît un signe à sa subordonnée, lui faisant sentir qu'elle aurait le droit à son explication. Mais pas maintenant.
Karola hocha la tête silencieusement et reporta son attention sur Alexander.

Alexander Hoffman

L’anglais avait beaucoup parler, sûrement peut-être un peu trop pour expliquer des éléments qui avaient l’air d’échapper aux deux officier. Vu leur tête, il avait l’impression de leur montré une fosse commune en leur disant d’un air innocent « Oh ça ? c’est la nouvelle décoration, non non ce ne sont pas des vrais corps, c’est pour le petit côté sanglant bien sympas ! ». Alors, que pas du tout. Il sentait bien qu’il allait se faire passer pour le « connard » de service, le bon petit politicien qui magouille. Oui, il magouille pour la survie de la cité mais bon chacun ses armes vous me direz. Et c’est pour ça qu’on met des civils aux commandement pour ce genre de compétence que n’ont pas les militaires qui répugnent à ce genre de chose. Mais bon, même au SGC, commandé par des militaires, il avait des requins aux dents trop longues qui limait le parquet et cela foutait un bordel monstre lors de tentatives de prise de pouvoir. Il était alors étonnant qu’il n’eût toujours rien eut sur la cité légendaire d’Atlantis. Enfin bon, pour choper un loup faut bien mettre un adversaire de taille en face, quitte à mal se faire voir des militaires. Caldwell et Frei étaient suffisamment intelligent, pour ne pas plonger dans ce genre de considération et comprendre le but du chef de projet. Et que celui-ci n’était pas malsain ou qu’il allait leur faire un petit dans le dos.

Il mira ses deux interlocuteurs, le colonel semblait murmurer dans sa barbe, une barbe invisible d’ailleurs et son ronchonâge était parfaite inaudible pour l’anglais, qui sur le coup aurait bien aimé entendre ladite phrase. D’ailleurs, la major, l’avait perçu et semblait soudainement surprise. Alexander resta de la même humeur calme et imperturbable, attendant que chacun se mette d’accord pour répondre, contester ou simple comprendre et acquiescer. Bon, il ne savait pas encore si ce fut le cas pour la compréhension, mais le colonel avait l’air d’avoir pesé tous les éléments pour en faire une soupe à son goût. À moins, qu’il avalait le tout, se disant que la soupe du voisin serait bien pire. Bon en tout cas, ils avaient décidé (enfin le colonel et Karola devait suivre) d’accepter, même s’il n’avait rien à accepter, ce n’était point un deal. Il l’avoue, il fut tenté de faire un peu d’humour pour déstabiliser gentiment et détendre les deux militaires en répliquant « des gaufres » mais cela ne serait que plus mal perçut.

« Votre confiance » Il les regarda tous les deux quelques secondes, car là était le problème. Ils sont alliés, ils sont collègues, ils sont dans le même bateau. Et il allait risquer de se mettre en danger pour protéger la cité alors bon, autant qu’il soit certain qu’il n’est pas mépris sur sa personne. Enfin bon, il reprit naturellement, puisque cette idée lui était venu juste avant
« Colonel, le capitaine Harris est censé avoir une balise sous cutanée, sauf s’il s’est ouvert le bras pour se la retirer, vous pourrez peut-être tenter une téléportation dans les cellules du Dédale ? »

Steven Caldwell

L'homme acquiesça.
// Observatoire ? Localisation de la balise sous-cutanée du capitaine Harris. Calez le faisceau téléporteur et déplacez-le en cellule du pont quatre. Protocole pour éléments dangereux. Rendez compte dés intervention. //

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 22 Fév - 22:18

avatar
Intrigue Grande Lessive


Migraine


Personnes impliquées : Steven Caldwell; Karola Frei; Erin Steele; Alexander Hoffman; Adam Ross
Chronologie : 6eme jour : 12h40

--------------------

Part 2 : Un poulet


Erin Steele

Erin revenait du mess où elle était allée, en compagnie de Hanz Hirsh, chercher à manger pour Alexander ainsi que pour les soldats et elle-même. C’était que si elle ne faisait pas attention à l’anglais, il ne prenait pas ses repas, obnubilé par son boulot. Bon, ça ne la dérangeait pas plus que ça que de se rendre au mess, cela lui permettait de se dégourdir les jambes. En plus de ça, elle savait que suite à l’intervention du chef de projet dans le petit interrogatoire purement militaire de Julia Woosley, les deux « flics » viendraient certainement le retrouver dans son bureau pour débriefer, râler, et faire un compte rendu, tout ça dans le désordre. Bref, elle préférait le laisser assurer cette partie-là de l’enquête, surtout qu’il avait été directement dans la salle d’interrogatoire, donc il savait dans quel nid de guêpe il avait tapé. Sur le chemin du retour, on vint lui faire un rapport… Elle décida qu’il était urgent d’en faire part aux principaux concernés. Elle pressa le pas.

// A vos ordres. Nous procédons au calibrage et à la téléportation du Capitaine Harris en cellule du pont quatre. //

Sur ces quelques mots de l’observatoire qui opérait un feedback typiquement militaire, Erin entra dans le bureau de l’anglais, passant devant Ford sans problème.
« Nous avons retrouvé Kara Aiolos entravée sur son lit. Le capitaine Harris se planquait dans sa chambre. »

Steven Caldwell


// Observatoire à autorité, téléportation effectuée avec succès sur la balise sous cutanée du Capitaine Harris…Et euh… nous avons bien un visuel… mais euh… //
// Mais....? // Encouragea Caldwell dans sa radio
// Mais… Ce n’est pas le Capitaine Harris mon colonel. //
// Soyez précis ! Et en vitesse ! //
// Oui mon Colonel, à vos ordres ! C’est un poulet roti mon Colonel. Nous avons capturé un poulet rôti ! //
//Ce sera tout. Retournez à votre poste. // Fit Caldwell d'un ton sévère.
Caldwell fixa Hoffman.
« Harris a retiré son implant. Il n'est plus téléportable. »
« Contactez le Lieutenant Ross, je l'ai chargé des recherches. Il aura peut-être eu plus de succès. »

« Mais je vous dis qu’il était dans la chambre de Kara… », fit Erin qui avait l’impression d’avoir pissé dans un violon et qui n’avais pas tout suivi de ce qu’il s’était passé jusqu’alors.

// Lieutenant Ross, ici Caldwell. Harris a arraché sa puce sous-cutanée, il a quitté la chambre de Kara Aiolos il y a peu. Etablissez un périmètre restrictif, trouvez des volontaires militaires de confiance puis veuillez débuter une battue. Reçu ?//
// Bien reçu. Demande autorisation de l'abattre en cas de besoin//
// Équipez-vous d'armes incapacitante. Il doit être arrêter. La force létale n'est réservée qu'en cas d'ultime recours, confirmez lieutenant !//

Alexander Hoffman

Pendant que le colonel demandait à l’observatoire de faire son œuvre pour prendre Harris… Erin arriva dans le bureau, les informant d’une toute autre nouvelle. L’anglais tourna la tête vers son amie, qui leur informait d’une autre nouvelle plutôt surprenante… enfin pas tant que ça puisque venant de ce militaire cela pouvait être prévisible. Ainsi Harris avait bel et bien pris un otage, ce lâche. Cependant, il ne répondit pas tout de suite à la consultante, puisque le colonel semblait avoir u échange particulièrement difficile avec son opérateur. Alexander eut une petite moue quand il lui annonça que le capitaine avait retirer son implant.

Karola mentionna le lieutenant et le colonne régis immédiatement. Fallait agir à l’instant T, il ne devait pas être loin.
Il regarda Erin qui avait été royalement snobé par les deux militaires.
« Elle a été retrouvée dans quel état ? » Car autant aiguillier le lieutenant dans ses recherches, comme le mentionnait la major.
« En petite tenue et attachée sur son lit. Manifestement il ne lui a rien fait de plus... » Erin en profita pour venir s'installer près du chef de projet.

Steven Caldwell


// Confirmé. D'autres informations ? Qu'est-il advenu de mademoiselle Aiolos ? //
//Pas d'autres informations, otage laissé en vie et supposé en bonne santé. Rendez compte de l'évolution, ne vous laissez pas distraire. //
// Bien reçu. Nous sommes en train d'établir le périmètre. Lieutenant Ross, terminé. //

Alexander Hoffman

Bon il n’avait plus qu’à espérer qu’il trouve rapidement Harris avant qu’il n’arrive à se planquer. Ça aurait été quand même plus simple qu’il n’ait pas retirer sa balise… remarque en suivant le sang … bon pas besoin d’imaginer de trop, cela risque d’être décevant. Décidément il en donne du fil à retorde ce petit pain brioché.
« Bon. On va espérer qu’il soit trouvé rapidement » Il regarda les sacs de nourriture. Il n’avait pas spécialement faim.
« Pour l’interrogatoire du major, votre retour ? » oui car à la base, ils étaient quand même là pour faire le compte rendu.

Karola Frei

« Woolsey est une bonne comédienne, elle a joué à la victime et est allée jusqu'à accuser Ford. C'est une sacrée manipulatrice. Elle a tout nié en bloc mais petit à petit nous parvenions à la mettre face à ses contradictions. Jusqu’à ce que vous arriviez. »
Caldwell acquiesça
« Elle cache quelque chose de plus. Ses aveux spontanés ne sont pas suffisant... »

Alexander Hoffman


Eh bien elle ne manquait pas d’air la major Woosley pour accuser Ford. Enfin, cela devait être du jeu. Et Karola qui lui relance une pique. Il manquerait plus qu’ils l’accusent d’avoir faire capoter l’entretien et ça serait le pompon. Il en conclu qu’ils n’avaient même pas profité qu’elle ait rendue les armes pour pousser un peu plus.
« Et donc ? Vous comptez faire quoi ? » oui, car bon c’est bien beau de trouver un coupable, mais autant trouver une solution. Et vil comptait bien les laisser la trouver histoire qu’ils ne viennent pas lui reprocher après.

Steven Caldwell


« Pour ma part, j'ai bien l'intention d'offrir à cette femme l'entretien qu'elle souhaite avec votre "ami". Mais dans une pièce bardé de micros et avec une équipe d'intervention postée non loin avec des armes incapacitantes. »
Il fît une pause.
« Peut-être pourrions-nous la convaincre, après avoir terminé son interrogatoire, d'obtenir un allégement de peine si elle le contraint aux aveux... »
L'officier n'en revenait pas d'avoir à dire une telle chose. Mais il ne voyait pas d'autres moyens de ne plus tourner en rond.

Alexander Hoffman

Eh bien voilà du constructif. Il hocha la tête, cela était très intéressant et méritait son pesant d’or. Il devait réadapter son plan, pour laisser des éléments à faire avouer à ce porc. De toute manière il avait les preuves et ne comptait pas mener un entretien, juste de confronter Berckam à son propre échec et manigance pour prendre la cité. Bon, il lirait le compte rendu de l’entretiens, puisque Karola ne lui avait strictement rien donner comme information.
« Bonne idée. Ce n’est pas un homme courageux, il avouera sûrement plus rapidement face à la violence ou la menace que lors d’un échange standard d’interrogatoire » il hocha une nouvelle fois la tête, il y a de forte chance que cela ne soit qu’un mensonge pour l’allégement de peine mais bon ils verront bien. « Merci » répondit poliment le chef de projet en se levant. « Je lirais votre compte rendu. Nous avons une réunion avec le CIS à 14h00, cela entrainera l’arrestation de Berckam. Je vous laisse organiser vos hommes pour cette arrestation et savoir avec qui Erin sera en contact pour celle-ci »

Steven Caldwell


L'officier se redressa lorsque la réunion touchait à son terme. Il fît un signe de main, comme pour préciser quelque chose d'important puis déclara :
« Les hommes du Major Frei ont suffisamment été "éclaboussé" par toute cette histoire, sans compter les éléments fiables toujours aux trousses de Harris et dont nous ne pouvons-nous passer pour cette intervention. Cette arrestation sera donc effectuée par quelques éléments de la sécurité du Dédale, des personnes en qui j'ai toute confiance. Et je compte placer cet individu en détention sous la supervision immédiate de Mademoiselle Steele, celle-ci étant partie intégrante de la CIS. Une façon propre d'intervenir selon moi. »

L'officier chercha malgré tout le consentement sa subordonnée d'un regard. Caldwell n'avait pas l'intention d'écarter le Major Frei de manière aussi cavalière.

// Colonel, ici Ross. On a trouvé du sang vers la salle des écumes. Cependant, il ne mène nul part. Si c'est Harris, il a dû trouver quelque chose pour stopper l'hémorragie //
Puis, constatant que le lieutenant attendait toujours ses directives, il porta une main à son oreillette et poursuivit :
// Lieutenant, veuillez-vous retirer et établir un périmètre plus large selon vos moyens. Contrôlez les accès. Je vais demander un recoupement entre les puces sous-cutanées actives et le détecteur de forme de vie d'Atlantis. Cela prendra du temps mais nous l'auront ! //
//Reçu//

Karola Frei

Le regard de Karola croisa celui du colonel Caldwell une fois ses dernières intentions concernant l'enquête révélées. Elle hocha alors la tête pour lui signifier qu'elle approuvait ces décisions.

Steven Caldwell


L'officier se tourna vers Hoffman. Il n'avait pas eu l'air réfractaire à ses décisions.
« Bien. Je vous demanderai de laisser votre canal radio actif, que nous puissions vous suivre. Nous attendrons votre signal pour intervenir. Mes hommes seront essentiellement équipés d'armes incapacitantes. Pour le fugitif, je vous demanderais d'appeler un technicien afin de faire le recoupement, même si cela s'avère couteux en énergie : il ne pourra plus nous échapper. »

Alexander Hoffman

Alexander était en accord avec les propos du commandant. Au moins ils étaient certains de la fiabilité des soldats, évitant quelques trahison ou revirement de situation ou désagréable. Puisque l’anglais était certain, que les derniers éléments « pourri » serait autour d’un Berckam en pleine apogée de son égocentrisme.
« Parfait » ponctua le chef de projet. Quand Caldwell s’y mettait ça avait le mérite d’avancer et dans le bon sens. Même s’ils avaient eu du mal à se comprendre juste avant, il était satisfait que le colonel soit là. Rien que pour le soutien non négligeable auprès des officiers supérieurs et des militaires en déroute avec tous les événements.

Pendant que Caldwell répondait au lieutenant Ross, Alexander jeta un coup d’œil à Erin, pour voir si elle désira intervenir. Comme à leur habitude, ils parlaient d’une manière silencieuse, se déchiffrant aisément. L’avantage d’être complémentaire dans le travail. Elle lui fit comprendre qu’elle n’avait rien à dire, puisqu’elle savait déjà ce qu’il comptait faire. Alexander reporta son attention sur le dernier échange du Colonel, qui avait eu une bonne idée. Le regroupement allait prendre du temps, vu le nombre de personne.

« Bien, nous garderons notre oreillette active pour vous tenir au courant de nouveaux éléments. Pour l’énergie, cela n’est pas un problème avec l’apport d’un nouveau type d’E2PZ. Je vous laisse organiser la rencontre entre Julia et Berckam en attendant. » Il prit deux dossiers sur la table, ceux qu’il avait reçu et lu et le tendis au Colonel
« Ce sont les dossiers vérifiés et avec l’enquête de Julia Woosley de Luke Harris ». Il regarda le major prenant un énorme dossier bien épais qu’il lui tendit
« C’est celui de Berckam, si vous désirez le voir. Par contre, il y a des éléments désagréables » Maintenant que les deux cadres avaient lu les dossiers, il était évidant de leur faire partager. Il était temps de leur réaffirmer leur confiance et de leur assurer qu’ils sont dans la boucle quoiqu’il arrive
« Les dossiers de chacune membre d’Atlantis sont dans mon bureau, si besoin, vous y avez accès »

Il tourna la tête vers Erin une nouvelle fois.
« Tu demanderas à Günter s’il te plait ? »
« Je le contact dès qu'on sort d'ici. »
« D’accord merci »
Il se leva pour accompagner les militaires s’ils désiraient partir.

Karola Frei

Karola se leva de sa chaise et avant de se diriger vers la porte elle lança à Alexander. Il y avait une dernière chose qu'elle avait à cœur de régler.
« Mr Hoffman, j'espère que vous ne verrez pas d'inconvénients à ce que Ford soit changé d'affectation. Je prendrais soin à ce qu'il soit remplacé par quelqu'un de tout aussi compétant à vous protéger mais beaucoup moins prompt à se lancer dans l'insubordination. »

Alexander Hoffman

Les deux militaires avaient pris les dossiers et se dirigeait vers la porte accompagnée de l’anglais. La major se retourna pour demander de sa vocalise spécifique si cela ne le dérangeait pas qu’on lui attribue un autre homme. À dire vrais cela n’était pas vraiment une demande. Il regarda la major hochant la tête. Il comprenait aisément les raisons de la major et n’allait pas discuter de son insubordination. C’est quand même dommage, qu’il eut besoin de faire autant de zèle devant les officiers, parfois il se scie la branche tout seul. Mais bon, il avait reçu les ordres de la hiérarchie au-dessus, donc bon on pouvait aisément jouer sur les mots. Mais vu le comportement, il fallait que Ford, apprenne un peu à mettre de l’eau dans son vin et de ne pas jouer au mariolle devant tout le monde. Il décida de laisser les militaires de faire leur tambouille entre eux.

« Aucun Major » Il ne voulait pas imaginer la sanction qu’allait lui coller le major et le colonel. Connaissant les deux, Ford allait regretter.

Karola Frei

Karola le remercia et accompagnée de Caldwell ils sortirent du bureau d'Alexander et tombèrent sur l'énergumène. Le voir raviva l'affront qu'il leur avait fait un peu plus tôt. La jeune femme le foudroya du regard et arrêta sa progression devant la porte. Il était à quelques pas d'elle et il était hors de question que ce soit elle qui vienne à lui.
« Ford ? J'ai deux mots à vous dire. »

Ford tiqua quand il entendit le major l'interpeller, se retourna et vint à sa rencontre, gratifiant les deux officiers d'un salut irréprochable. « A vos ordres Major ! » Il s'abstint de sourire pour une fois, il s'était préparé à recevoir les humeurs du Major vue son état émotionnel

La jeune femme le toisa de la tête aux pieds, heureusement il ne portait plus son petit sourire sur son visage. C'était déjà ça en moins d'agaçant. Sans attendre car elle était pressée et avait beaucoup mieux à faire, elle l'informa de la sentence à laquelle il allait être soumis pour des raisons qu'elle espérait assez évidentes pour lui.
« Vous allez quitter le bureau de Mr Hoffman pour rejoindre la remise de linge. Vous y monterez la garde jour et nuit et ce, pendant une semaine. Il va sans dire que vous êtes également prié de ne pas vous présenter à l'infirmerie. » Et histoire de lui couper de l'herbe sous les pieds elle ajouta, d'un ton plein d'autorité : « Cette décision prend effet immédiat. Je n'attends pas de réclamation ou de commentaire de votre part. J'espère que cette petite semaine au vert vous donnera l'occasion de réfléchir aux notions de respect de la hiérarchie et d'obéissance si chères à notre institution. Rompez. »

Ford lui fit une série de grimaces trahissant ses émotions, surprise, étonnement, refus, colère et finalement acceptation « A vos ordres Major ! » Il salua de nouveau et dans un demi-tour digne des marines du Capitole, il sortit du bureau d'Hoffman

Steven Caldwell

De son côté, le Colonel suivit silencieusement le professionnalisme de sa subordonnée et approuva cela d'un simple hochement de tête. Il trouvait la sanction pleinement adaptée et espérait que le soldat en prendrait de la graine.
« Major Frei, prenez une pause. Je vous attends dans mon bureau dans une demi-heure pour l'étude de ce dossier chargé. Nous en profiterons également pour organiser l'équipe d'intervention, l'arrestation de Monsieur Berkham, et la chasse d'Harris via le dispositif technologique. »


Karola Frei

« Très bien, à tout à l'heure colonel. »
Et sans se faire prier, la jeune femme quitta les lieux pour aller souffler seule dans son bureau après cette matinée éprouvante et se préparer à l'après-midi qui s'annonçait l'être davantage.

Steven Caldwell


Le colonel reprit la direction de son bureau avec la ferme intention de composer son équipe de sécurité. Il y avait fort à parier que Berkham serait sur ses gardes, aussi le débarquement de cette équipe se ferait au dernier moment. Il y avait beaucoup à faire et peu de temps à disposition.


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 22 Fév - 22:34

avatar
Intrigue Grande Lessive


Migraine


Personnes impliquées : Hanz Hirsch, Stephen Harding; Erin Steele; Alexander Hoffman;
Chronologie : 6eme jour : 12h40

--------------------

Part 3 : La détente avant la guerre


Suite au départ des deux officiers, l’anglais, ouvrir la porte de séparation de son bureau et celui de son assistante.
« Hanz ? »
« Oui Rondoudou ? »
L’anglais le va les yeux au ciel, non mais vraiment ce militaire était intenable avec son sobriquet. Heureusement, qu’il ne faisait pas ce genre de chose devant les officiers.
« Venez manger. »
« OH ouai ! Il y a quoi au menu ? »
« Des brocolis. »
« Oh non je n’aime pas ça. »
« Je sais. » répondit l’anglais d’un ton nonchalant, faisant demi-tour.
À force de « vivre » en promiscuité avec l’Allemand, il se demandait s’il n’avait pas écopé d’un enfant ! Il repartie donc s’asseoir auprès de sa compagne, pour manger. Comme elle avait prévu pour 4, Hanz venu leur tenir compagnie, pour dévorer aisément deux repas « d’humains normaux ». Suivit bien docilement par le militaire qui prit place en face.
« Le siège est chaud… j’espère que c’est celui du Colonel. . »
« En effet. »
« Alors, je ne suis pas bien là ? Colonel Hirsh . »
« Ça sonne bien, n'est-ce pas Alexander ? »
« Ça sonne creux surtout »
« Tu lui as tapé sur la tête ? », dit Erin sérieusement.
« Très drôle vous deux, un peu de respect pour Herr Colonel ja ! »
« Pas besoin quand il marche on entend le vide » L’anglais eut un rictus à la phrase du militaire « Faites gaffe je peux vous virer maintenant. »
« Non, hiérarchiquement on est toujours au-dessus Herr Colonel ! »
« Oh j’aime ce genre de perspective »
« Alex aime aussi ce genre de perspective . », fit-elle en toute innocence.
« Ah ouais ? »
« Hum hum »
L’anglais leva les yeux aux ciels, si Erin s’y mettait pour le charrier, il n’était pas sorti.
« C’est mon côté dominant. »
« Dommage qu’avec moi, ce côté là s’exprime juste pour m’engueuler », constata Hanz l’air dépité.
« Caliméro », ajouta Erin affectueusement à l’adresse de l’allemand. « Aller, servez-vous. », fit-elle en désignant les sacs.

Alexander eut un petit rictus taquin, c’est vrai que c’est un grand enfant ce soldat et qu’il avait un côté attachant à la longue. Puisque faut dire qu’au début cela n’avait pas été le grand amour (enfin sauf pour l’autre saucisse de Francfort). En tout cas, Erin donna le feu vert pour la nourriture. L’anglais ouvrit, donc les sacs, pour regarder leur contenu, il eut autre petit sourire amusé en voyant l’une des salades. Il avait en effet du brocoli dans la composition. Comme quoi, parfois les conneries et le destin match bien. Alexander donna la salade César à son amie, qui le remercia, et la salade de légumes croquant (dont des brocolis) thon crus à Hanz qui tira la gueule.

« Hannnn avec du poisson en plus !! Mais Erin tu veux ma mort ! »
« En même temps Hanz, je t’ai demandé plusieurs fois ce que tu voulais, et je te rappelle que tu m’as accompagné, alors si tu ne voulais pas de cette salade de légume, il fallait le dire, plutôt que de bavarder avec toutes les personnes que tu croisais. »
« Mais je t’ai dis tout sauf des légumes ! »
Erin le regarda amusée. « C’était pour Ford ça… Ton repas doit encore être dans les sacs. » Normalement, Hanz avait le droit à un plat qui ressemblait vaguement à une choucroute garnie, mais à la sauce Atlantis, le genre de plat qu’Erin préférait fuir s’il n’était pas bien fait. Les yeux de l’allemand se rétrécirent quand il attrapa son repas, et finalement, ils se mirent à briller à la vue des belles saucisses qui le garnissaient. Erin espérait juste qu’il ne se lance pas dans des imitations graveleuses.
« Ah ça, ça me ressemble plus ! Des brocolis, sérieusement. »
La jeune femme leva les yeux au ciel tout en jetant un coup d’oeil à Alexander.
« Oh Erin tu n’aurais pas dû lui donner son plat. J’aurais tellement aimé le voir se résigner à manger ses brocolis. »
« Dans vos rêves ! Je préfère mourir que bouffer des trucs verts ! »
« Bon dans ce cas, je vais m'habiller en vert » dit-il d’un air provoquant. C’est plus fort que lui de toujours « jouer » de la sorte avec toute personne qui tend des perches.
« Ah ! Peut-être que dans ce cas-là, je vais aimer les légumes ! »
« Vous n’aimez pas les haricots ? »
« Non, je n’aime pas les légumes, vert, jaune, rouge, violet … »
« Bon dans ce cas-là vous serez déçu »
« Mouai, enfin moi je crois ce que je voie et Erin m’a dit que ce n’est pas si décevant que ça » Il fit un clin d’œil à Erin.
« Je n’ai rien dit du tout, dis donc ! » s’offusqua t’elle gentiment.
« Rho ne fait pas ton innocente voyons ! » renchérit joyeusement l’allemand
L’anglais se racla la gorge « On ne vas pas verser là-dedans. »
« C’est vous qui avez commencé ! »
« Non je parlais de vous donner une alimentation équilibrée ! »
« Comme un bon berger allemand. »
« En l’occurrence un Labrador, enfin bon si un jour vous voulez être un Herr commandant autant commencer maintenant à bien vous tenir. »
« En faisant quoi ? »
« Comme le major Frei »
« En étant froide et compétente ? »
« Non en ayant pour seul amour sa carrière »
« C'est une bonne idée ça Hanz. »
« Je ne trouve pas moi. Regarde, tu as une bonne carrière et Monsieur Hoffman. Donc je peux avoir les deux ! »
« Au moins la carrière alors. », fit Erin.
« Assurez donc au moins le principal» rajouta l’anglais.
« Faites ce que je dis pas ce que je fais, je connais la chanson. »
« Bon appétit Hanz », rajouta Erin avec un sourire pour le soldat qui commençait à bien marcher dans leur jeu.
« Enfin Hanz, nous avons réussi avant de se mettre en couple » renchérit l’anglais
« Gnagnagnagna gna » bouda l’Allemand.
« Alexander marque un point. »
« Toute façon, il a toujours raison, ça m’énerve ! »

Le repas touchait à sa fin quand un soldat venu frapper à la porte vitrée. Le remplaçant de Ford en l’occurrence. Quand il eut l’autorisation de pénétrer dans l’antre du chef de projet, les trois compères purent découvrir la version Galloise de Hanz en brun. Un gorille tout en muscle, une fine barbe taillée au millimètre, brun avec des yeux sombres. Vu sa musculature imposante, l’anglais aurait mis sa main à couper qu’il était adepte de la salle de sport et du culturisme.
« Bonjour je suis le sergent Harding, on m’a demandé d’assurer la sécurité de Mr Hoffman » il avait une voix plutôt douce pour sa corpulence, cela était assez surprenant.
« Bonjour sergent, enchanté » L’anglais se leva poliment pour lui serrer la main et l’inviter à s’asseoir. Celui-ci accepta, saluant Erin respectueusement. « Madame ».
Et fit un grand sourire à destination d’Hanz.
« Bonjour Sergent. »
« Bon tu ne nous fais rien explosé Harbang ! »
« Mise à part ton cœur, je serais sage » répondit l’homme en blaguant. Apparemment et ils s’entendaient bien. Le sergent était un spécialiste des grenades et des explosifs en tout genre. L’anglais jeta un petit regard malicieux à Erin en lui chuchotant.
« Bon pas de jaloux, j’ai moi aussi mon armoire à glace. »
« Je pense que Hanz va être jaloux que ce soit Harding qui te garde plutôt que lui », répondit-elle avec un petit air entendu en regardant les deux militaires.
« Oui, il va te faire une scène »
Deux beaux bébés. « Tu crois que je devrai m’inquiéter de voir autant d’homme à hommes autour de toi ? », finit-elle par dire malicieusement, toujours sur le ton de la confidence, en tournant son regard émeraude vers l’anglais.
Celui-ci toisa les deux militaires, interloqué par le sous-entendu observant le sergent qui était certes, moins stéréotypé que leur ami Hanz, mais bon…décidément.
« Pourquoi tu devrais t’inquiéter ? Tu as peur pour ta collection de vernis ? »
« Ce n’est pas pour mes vernis que j'ai peur. », dit-elle en lui faisant un clin d'œil.
« Tu as peur d’avoir de la concurrence ma chère ? » fit’il malicieusement.
« Oui, parfaitement ! », dit elle avec entrain.
« C’est vrai que je pourrais être tenté ! »
« C'est dans ton dossier ? », dit elle taquine.
« Tu verras » fit il d’un ton mystérieux
« Hum… », se contenta-t-elle de répondre avec une petite moue curieuse. Elle reporta son attention sur les deux militaires, qui continuaient de parler sans trop prêter attention aux deux administratifs.
« Regarde, ils sont si mignons ces deux-là », dit Hanz en montrant les deux jeunes gens côte à côte.
« Je suppose qu'ils sont ensembles ? », répondit Harding.
« Ben ouais, dommage hein ? »
« Pourquoi ? »
« Ben quoi pourquoi ? »
« Hanz, ils nous regardent… »
Et en effet, les deux cadres regardaient les deux militaires. Alexander baissa les yeux sur sa montre, puis toisa Hanz.
« Bon on va filer avant de se prendre la tempête hin ! »
« Pourquoi on a rien fait de mal ? »
« Discute pas, zou, faut montrer qu’on est compétent ! »
Le sergent, ne compris pas trop, l’empressement de son collègue, mais haussa les épaules pour suivre Hanz docilement. Une fois que les deux militaires étaient partis, l’anglais ricana
« Ça marche à chaque fois, le coup de la montre. Bon… ça va être l’heure »
« Tu n’es pas gentil. », fit elle en rigolant. « [color=#FF9933]Oui, il va falloir y aller. »
« En effet, comme tout bon politicien, je suis mesquin, pervers, sadique et prétentieux » renchérit l’anglais humoristiquement, avant de se lever avec un faible entrain.
« Garde toi ces belles qualités pour ce qui nous attend. », dit-elle en se levant. Elle l’attrapa par le col et lui claqua un baiser sur les lèvres. Ce qui fit sourire l’anglais, il lui rendit son baiser, avant de se jeter dans la gueule du loup.



©Pando

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 22 Fév - 22:42

avatar

Conséquences


Informations


• Mise au point des informations entre Hoffman/Caldwell/Frei
• Kara a été retrouvée dans ses quartiers ligotée, Harris se cachait dedans depuis le matin
• Essai de téléportation du Capitaine Harris échoué, celui-ci à retirer sa puce sous cutanée pour la mettre dans un poulet (merci la petite blague du jour)
• L’équipe du Lieutenant Ross a trouvé du sang dans les couloirs, appartenant à Harris, les traces mènes aux balcons de la salle des écumes, mais plus rien après
• Demande de recoupement des puces sous cutanée avec les signaux de vie de la cité. Le technicien Gunter et son équipe travaillera dessus.
• Sanction de Ford pour insubordination : une semaine à garder des couvertures
• Changement de garde du corps pour Mr Hoffman : Sergent Stephen Harding

LA SUITE


chevron 14h00 > dans le bureau du colonel Frei/Caldwell :
• Lecture des dossiers Julia/Harris et Berckam
• Préparation de l’arrestation par l’équipe de sécurité du Dédale au préalable téléporter au dernier • moment
• Préparation de l’entrevu entre Julia/Berckam pour obtenir des aveux.

chevron 14h30 > réunion entre les administratifs : Richard Woolsey, Joshua Berckam, Alexander Hoffman, Erin Steele, Weir et d’autres administratifs

END 18/025/2017





codes par shyvana

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 1

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum