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Dim 20 Juil - 21:33

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Comme il s’y attendait, elle avait retiré rapidement sa main pour rompre le contact certainement gênant entre les deux individus. Le garçon ne s’en formalisa pas un seul instant alors qu’elle prêtait attention à ce qu’il lui disait sur le développement de son IA. Sa nouvelle proposition eu en tout cas l’effet escompté alors qu’elle se détendait légèrement, un sourire espiègle au coin des lèvres, penchée vers lui comme pour rejouer la scène qui s’était déroulée plus tôt dans le bureau de la doctoresse.

« Je vous prie de me laisser juger de ce qui est intéressant ou pas, Keith. Une intelligence virtuelle, je trouve ça passionnant même si je suis obligée de vous croire sur parole quant aux capacités de traitement de la citée. En plus, je pense sincèrement que vos talents finiront par être exploité à leur juste valeur. Attendez un peu qu'on vous demande de pirater des informations Genii ou Wraith, là vous allez vous amuser. Quand à votre nouvelle proposition je suis intriguée, je ne vois AB-SO-LU-MENT pas de quel défense vous parlez, je suis toute ouïe. Mais faites attention, si vous m’impressionnez trop, je risque de vous embaucher comme assistant ! »

Elle le défiait de l’analysait alors que se replaçait bien au fond de son fauteuil, le dos droit, croisant jambes et bras devant elle. Keith la jaugeait du regarde, suspicieux. La femme qui lui faisait face semblait se divertir du moindre défi qu’elle pouvait percevoir dans ses paroles. L’assurance qu’elle dégageait par ses paroles et son attitude tendait à piéger le jeune garçon qui savait pertinemment que la position défensive qu’elle venait d’adopter n’était qu’une façade pour l’induire en erreur. Oui, lui aussi il lisait et regarder des films, et il était au courant du signal de défense qu’envoyait cette position.

Mais surtout, il savait que Marie était un maître dans la danse des mots et des gestes. Ils n’avaient aucun secret pour elle. Aussi, en jouer pour le fourvoyer devait être d’une facilité déconcertante pour elle. Le gamin préféra éluder l’analyse de sa posture actuelle, se concentrant sur une analyse plus générale.

« Mon âge vous gêne. C’est certain. Il y a une certain proximité que vous vous efforcez de maintenir éloignée entre nous. Vu que je suis bien trop jeune, quoi que vous en disiez, vous faites en sorte que tous contact physique, tous rapprochement, ne renvoie aucun écho, aussi innocent cela puisse être. Mais surtout, vous ne voulez pas être en partie responsable du sentiment d’isolement que je pourrais ressentir si la conclusion de cette entrevue n’était pas celle souhaitée. Du moins, celle que vous pensez me satisfaire. De fait, vous vous retenez. Soit de me congédier. Soit de vous montrer davantage intéressée. »

Et Keith de conclure.

« Vous calculez trop. C’est inintéressant. Je suis certain que vous réagiriez différemment si j’avais quelques années de plus au compteur. »

Le jeune homme versa un verre d’eau à son interlocutrice puis se servit à son tour. Il porta alors le verre à sa bouche et en but le contenu en regardant distraitement le reste de la salle. Qu’elle nie ou qu’elle approuve, il n’était pas tout à fait certain de ce qu’il voulait entendre comme réponse. Nier, et le garçon resterait certain d’avoir visé juste. Approuver, et cela en serait pour son égo.

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Mar 5 Aoû - 21:17

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Calée contre son fauteuil, Marie regardait attentivement Keith, écoutant avec tout autant d'attention ses propos. Jusqu'ici il avait fait preuve d'un esprit vif nuancé de facétie : venant de lui, elle s'attendait à tout. C'est donc intriguée mais également méfiante qu'elle analysa sa petite théorie.

Car oui, il ne fallait pas s'y tromper, analyser les autres revenait à poser sur eux une grille de jugement qui nous est propre, et donc à laisser entrevoir une partie de notre résonnement par la même occasion. Elle même avait bien conscience de ne pas couper à cette règle malgré ses études et son professionnalisme, alors son jeune « élève » allait forcément le faire.

« Mon âge vous gêne. C’est certain. Il y a une certain proximité que vous vous efforcez de maintenir éloignée entre nous. Vu que je suis bien trop jeune, quoi que vous en disiez, vous faites en sorte que tous contact physique, tous rapprochement, ne renvoie aucun écho, aussi innocent cela puisse être. Mais surtout, vous ne voulez pas être en partie responsable du sentiment d’isolement que je pourrais ressentir si la conclusion de cette entrevue n’était pas celle souhaitée. Du moins, celle que vous pensez me satisfaire. De fait, vous vous retenez. Soit de me congédier. Soit de vous montrer davantage intéressée. Vous calculez trop. C’est inintéressant. Je suis certain que vous réagiriez différemment si j’avais quelques années de plus au compteur. »



Pour une fois, Marie fut assez spontanée dans sa réponse, et ne prit le temps de l'analyser qu'après.Se penchant en avant avec son air malicieux, elle lui dit sans chercher à cacher qu'elle le taquinait :

« Moi, ce que je remarque surtout, c'est que vous faites encore et toujours une fixette sur votre âge... »

La conclusion était évidente, il avait ramené tout son comportement à ça, négligeant tous les autres paramètres éventuels pour sauter sur ce qu'il croyait être une vérité absolue : sa jeunesse.

« Vous basez tout votre raisonnement sur une certaine distance que j'ai pu mettre en nous – ce qui soit dit en passant laisse sous entendre que vous être frustré parce que c'était des avances qui n'ont pas trouver d'écho – sauf que je peux citer au moins trois raisons pour lesquels j'aurai pu refuser ses avances toutes considérations sentimentales écartées. Petit un, je pourrais tout simplement préféré les femmes, petit deux, je pourrais me refuser de sortir avec un collègue parce que ce n'est pas très déontologique, petit trois je pourrais déjà avoir quelqu'un dans ma vie... En clair, je puis vous assurer que vous faites complètement fausse route, votre âge n'a rien à voir dans mon comportement, tout bonnement parce que je vous considère comme n'importe quel autre membre de cette expédition. Si vous êtes ici c'est que vous avez les compétences pour, et la maturité pour. Même si je pense que vous en doutez vous même et que c'est pour ça que ça vous travaille autant. D'ailleurs, je suis sûre que si inversement, j'avais répondu innocemment à vos tentatives de rapprochement, vous m'auriez reprocher d'être trop maternelle avec vous. Je suis sûre que quoi qu'il se passe, vous ne pouvez pas vous empêcher de créer des connexions avec votre âge qui vous tracasse...  »

Elle prit soudain une voix beaucoup plus douce pour ajouter : « L'âge n'est qu'un chiffre qui ne veut rien dire. Les gens ne grandissent et ne vieillissent pas dans leur tête à la même allure. Je connais des grand mère plus dynamique que des jeunette de vingt ans, et inversement. L'âge c'est juste pour déterminer le nombre de bougie qu'on met sur le gâteau d'anniversaire, c'est tout à fait futile. Ce n'est pas sain de baser sa vie sur les conceptions étriqués de la société. Si j'en crois les études, à mon âge – et je ne vous dirais pas combien j'ai car ça reste impoli de demander l'âge d'une femme – bref, à mon âge je devrais être mariée, mère d'au moins deux enfants et envisager de cesser de travailler. Pourtant, je vie toujours comme lorsque je suis sortie de ma fac il y a déjà bien longtemps... »

Voilà, son petit discours était terminée, elle était assez contente d'elle, surtout vu la sincérité inhabituelle de ses paroles. Après, elle n'était pas sûre qu'il soit réceptif, jusque là il s'était montré très hermétique à toutes ses théories de psychologie sociale... Elle se félicitait d'ailleurs qu'il ait accepté d'être analyser, sans quoi elle aurait perdu de loin leur petit challenge !

Ne voulant toutefois pas rester sur une note aussi sérieuse, elle repris son air facétieux et conspirateur et en le regardant droit dans les yeux elle demanda avec une pointe de défis dans la voix : « Par contre, j'aimerai revenir sur quelque chose qui transparaît, est-ce que vous me draguez Monsieur Latimer ? »

Autant de franchise et de politesse exigée une réaction, et elle avait hâte de voir laquelle. Elle ne croyait d'ailleurs pas trop à ce qu'elle venait de dire, elle pensait qu'il la testait plus qu'il ne la draguait, sans doute pour conforter sa petite théorie personnelle, toutefois elle était assez curieuse de voir sa réponse.

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Sam 9 Aoû - 19:41

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La doctoresse écouta attentivement sa petite analyse sans jamais le quitter du regard. Une fois n'est pas coutume, elle répondit du tac au tac au jeune homme qui lui faisait face. Sa réponse, courte dans un premier temps, décocha une flèche en plein centre de la cible. L'informaticien tiqua sur sa chaise, laissant transparaître un brin d'agacement d'être aussi transparent pour elle.

«Moi, ce que je remarque surtout, c'est que vous faites encore et toujours une fixette sur votre âge... »

La longue analyse ne fut néanmoins pas aussi juste. Primo, elle partait du postulat que le garçon lui avait véritablement fait des avances. Marie semblait quasi certaine d’avoir un pouvoir de séduction sans faille sur Keith alors que, bien qu’agréable à l’œil, elle ne rentrait pas tout à fait dans ses standards. Les justifications qui suivirent quant à son refus à propos de ses avances glissa alors sur lui comme l’eau sur la roche. Qu’elle soit lesbienne –n’ayons pas peur des mots-, professionnelle ou déjà casée lui importait peu en réalité.

Marie s’épancha alors sur les véritables considérations qu’elle avait à l’égard du jeune homme et sur les doutes que ce dernier pouvait ressentir. Elle pointa deux domaines où le garçon n’avait aucun doute de ses capacités. Il était certain de ses compétences en informatique où il se considérait comme un des tous meilleurs. Quant à la maturité, la vie lui avait appris malheureusement trop tôt ses réalités. Aussi, Keith cachait difficilement un sourire en coin tout au long de cette partie de l’analyse, légèrement moqueur. Le Docteur Abeles avait touché du doigt un point sensible, il était vrai, en parlant de la limite de l’âge. Mais pour le reste, elle se fourvoyait quelque peu.

Elle continua sur l’âge, révélant des vérités « Palice-ienne », qu’il connaissait déjà mais que Keith peinait à faire siennes. Sa dernière remarque, concernant la vie qu’elle menait toujours aujourd’hui, ne put empêcher Keith d’avoir des idées malsaines et d’afficher un sourire carnassier.. qui ne cachait absolument rien d’autre qu’une forme d’amusement à l’idée d’imaginer Marie volage.

Celle-ci marqua une pause après avoir partagé son analyse avec sincérité davantage qu’avec réflexion. Elle se trompait sur plusieurs idées mais elle avait au moins fait l’effort d’être spontanée comme il lui avait demandé.

Ses yeux lui lancèrent alors un défi que ses lèvres confirmèrent.

« Par contre, j'aimerai revenir sur quelque chose qui transparaît, est-ce que vous me draguez Monsieur Latimer ? »

Keith soutint son regard et une image d’une scène d’un James Bond, tout droit tirée de sa culture générale geekienne, lui vint à l’esprit. Il afficha un sourire un coin et lui rendit son regard.

« Aucune chance. Vous n’êtes pas mon type. »

Il lui répondit sur un ton parfaitement neutre, un visage presque impassible. Faciès qui se transforma d’un coup dans un air de défi qui faisait écho à celui de la doctoresse quelques secondes auparavant.

« L’auriez-vous souhaité Miss Abeles ? »

L’Américain avait noté avec humour le ton employé et l’usage du « Monsieur » à son attention. Il lui renvoyait la balle en utilisant le « Miss » typique des anglophones.

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Sam 9 Aoû - 23:19

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Durant toute son analyse, Keith avait semblait se moquer d'elle. Pour autant, il lui était difficile de savoir si c'est parce qu'elle se trompait ou si c'était juste un moyen de se défendre. Si ces souvenirs ne lui faisait pas défaut il ne s'était guère montrait sous un autre jour depuis le début de leur entrevu. En fait, il n'avait fait qu'osciller entre ce sourire farceur qui se nuançait parfois pour devenir défiant ou faussement séducteur, et une mine renfrogné de quelqu'un qui est contrarié.

Et ce n'était que maintenant qu'elle se demandait quel visage il pouvait bien avoir quand il était sincèrement heureux, triste ou juste concentré. Au final, malgré le temps passait ensemble, malgré ses analyses, il lui semblait soudain si loin, si difficile à saisir et pourtant si fascinant.

Rangeant ses pensées dans un coin de son esprit comme elle avait l'habitude de le faire, elle s'efforça de continuer à arborait son sourire taquin qui débordait d'autosuffisance.

« L’auriez-vous souhaité Miss Abeles ? »

« Peut-être... ou peut-être pas ! », répondit-t-elle du tac au tac avant de se rendre compte que l'heure avait tourné étonnement vite.

Cette constatation poussa brutalement Marie à réaliser qu'elle s'était complètement laissée embarquée par cette histoire. Le défis, le mystère, la simple envie de percer une carapace étonnement bien ciselée l'avait poussé à jouer sans considération ni modération. Elle s'était beaucoup trop livrée durant ce déjeuner. Difficile de dire qui jouait le jeu de qui, mais en tout cas elle s'était clairement laissée emportée. Le plus troublant, c'est qu'elle n'aurait jamais cru s'amusait autant dans un pseudo rendez vous avec une personne qui faisait tout pour être antipathique et qui possédait un sévère complexe. Parfois, les relations humaines étaient si incompréhensible... La logique voulait une chose mais les faits en créait une autre. N'était-ce pas se paradoxe qui rendait son métier à la fois si passionnant et perturbant ? Toutefois, il était temps pour elle d'arrêter, sans s'en rendre compte elle avait glissait sur un terrain dangereux, autant pour eux que pour elle. Car bien qu'elle aimait parfois se donner des airs de séductrices elle était aussi vulnérable qu'un nouveau né dans tout ce qui se rapportait de près ou de loin à l'amour. Peut-être... ou peut être pas...

Décontenancée par ses propres pensées, elle se ressaisit rapidement pour reprendre un sourire plus faible, plus posé, tranchant complètement avec son attitude précédente.

« Je crains de m'être un peu laisser emporté... J'espère que je ne t'ai pas mis mal à l'aise, ou induit en erreur avec mon ambiguïté. J'ai poussé le bluff un peu trop loin je m'en excuse. Mais si ça peut te rassurer déjà comme je le disais précédemment j'ai une certaine déontologie, et en plus je suis... enfin j'étais... »

Pour une fois qu'elle n'avait pas trop préparé ses phrases elle se retrouvait à bafouiller comme une gamine avec le trac. Preuve qu'il ne fallait jamais changer ses habitudes, elle était assez pathétique. Même si pour sa défense c'était assez difficile d'expliquer sa situation, comment exprimée en quelque mot le fait qu'elle n'avait jamais, jamais eu la moindre relation amoureuse de toute son existence ? Finalement elle décida de faire au plus simple, même si le terme n'était pas aussi absolu que ce qu'elle aurait souhaité.

« Célibataire. J'ai toujours été célibataire. Donc je ne suis pas une grande menace je t'assure. »


Décidée à ne pas rester sur ce terrain très inconfortable pour elle, elle décida de revenir sur un sujet qu'elle maîtrisait mieux.

« En tout cas, c'était un déjeuner très agréable, et j'espère que tu reviendras me voir. En tout humilité, je pensais que je peux t'apporter pour t'aider à te sentir mieux sur Atlantis. Enfin, si toutefois tu veux te sentir mieux. Et je n'ai aucune honte à admettre que même après notre longue conversation, j'ignore si tu le veux... »

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Dim 10 Aoû - 21:50

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Marie semblait pensive avant de répondre à sa question. Ou pas en fait. Sur ce coup, elle avait été spontanée mais pas franchement honnête. Le jeune homme avait répondu sincèrement et son interlocutrice ne l’avait pas imité sur ce coup. Tant pis, se dit-il sans s’en formaliser davantage.

A nouveau, elle se perdit dans ses pensées alors que Keith regardait l’heure s’afficher sur l’horloge. Cela faisait un moment déjà qu’ils étaient en compagnie l’un de l’autre. L’échange n’était pas réellement d’un intérêt incroyable mais au moins était-il divertissant et lui vidait un peu l’esprit avant de se replonger sur Cortana. Marie reprit la parole alors que, malgré le sourire qu’elle affichait, un voile de mélancolie se peignit sur les traits de son visage.

Elle « s’ouvrit » à lui en lui révélant ce qui semblait être un regret dans sa vie. Keith fut curieux de savoir si cela était par choix ou plutôt parce qu’elle n’attirait pas les meilleurs de la meute. Toutefois, il ne se trouvait pas assez intimes pour faire part de sa curiosité. Sa nervosité était d’ailleurs palpable et, bien qu’appréciant souvent que les autres soient déstabilisés, le geek ne poussa pas la porte pour avoir davantage d’informations.

« En tout cas, c'était un déjeuner très agréable, et j'espère que tu reviendras me voir. En tout humilité, je pensais que je peux t'apporter pour t'aider à te sentir mieux sur Atlantis. Enfin, si toutefois tu veux te sentir mieux. Et je n'ai aucune honte à admettre que même après notre longue conversation, j'ignore si tu le veux... »

« Je vous remercie aussi pour ce repas. Mais je ne suis pas friand des psychothérapies et je trouve que c’est du temps que je ne veux pas gâcher, sans vous manquer de respect. Dans l’idéal, je préfèrerai que cela ne fasse pas trop partie de notre relation. Si l’on peut dire ainsi… »

Pour une des premières fois, Keith afficha un franc sourire. Et, une fois n’est pas coutume, il ne jouait pas sur les mots et il n’y avait point d’arrière-pensée mal placée.

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Dim 10 Aoû - 23:05

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Keith n'avait pas eu l'air de s'offusquer de son emportement. Au contraire, ça n'avait pas semblait le contrarier. Sa réponse fut étonnement sincère et gentille. Lui qui avait tout fait pour se montrer désagréable, taquin voire méprisant durant toute leur conversation se présentait soudain sous une nouvelle lumière beaucoup plus douce. Il la congédiait c'était un fait, il ne voulait pas de ses séances et considérait ça comme une perte de temps. Mais il avait dit ça sans aucune animosité ni violence. Il avait juste exprimait ce qu'il pensait sans chercher à la blesser, la contrarier ou l'amuser. Elle qui avait souhaité le voir autrement se voyait exhausser, c'était troublant.

Elle prit donc sa remarque avec une grande sérénité, sans se sentir offusquer de ces remarques sur l'inutilité de son métier. Elle n'avait pas menti en disant qu'elle ignorait s'il voulait être aider. Manifestement non et elle ne pouvait pas le forcer. Or c'était la clef de toute bonne thérapie : une forte motivation. Elle savait qu'elle n'en tirerait rien de cette manière et n'avait donc pas l'intention d'insister inutilement. Elle aussi n'aimait pas perdre son temps d'une certaine façon.

Elle lui retourna donc elle aussi un sourire franc

« Comme tu voudras, si tu changes d'avis tu sais ou me trouver. En attendant, j’interprète la fin de ta tirade comme une volonté que l'on reste ami, ou du moins qu'un essai de le devenir et je suis très favorable à cette idée. Même si je n'ai pas pu m'empêcher d'exprimer clairement cette pensée qui va sans aucun doute t'agacer parce qu'encore une fois je ne suis pas capable de juste laisser les choses se dérouler. »

Elle marqua une légère pause, son expression en disant long sur l'autodérision dont elle faisait preuve.

« Promis, je vais consulter pour me faire soigner. »

Elle acheva sa phrase par un petit clin d’œil avant de se lever et de repartir vers son bureau ou beaucoup de travail l'attendait encore.

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