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[Intrigue] : Avoir la frite !

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Atlantis
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Dim 29 Jan - 17:12

Atlantis
Intrigue Grande Lessive


Avoir la frite !


[Intrigue] : Avoir la frite ! 0a10 [Intrigue] : Avoir la frite ! Erin10 [Intrigue] : Avoir la frite ! Hanz_i10

Point de vu : Erin-Alex etr Hanz
Personnes impliqués : Erin-Alex etr Hanz
Interventions autres ? : NON PV
chronologie : : 4eme jour : 21h
en même temps que : • [INTRIGUE ] - UN PEU DE RÉCONFORT PENDANT LA TEMPÊTE
• [INTRIGUE ] - Let me alone and drunk [Solo Mike]

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Il avait mis du temps à se décider. C’était que ce n’était pas facile, d’aller avouer qu’on avait été agressé quand on était un homme, alors que tout le monde plaignait les pauvres femmes. Finalement, il s’était envoyé deux trois pintes de bières, à moins que ce ne soit plus, pour avoir le courage d’aller raconter son histoire. C’était un brave gars ce Hanz, pas méchant pour deux sous même s’il était fort en gueule et plutôt enclin à sortir des saloperies. Ok, c’était un vicelard, qui en avait après le cul d’Hoffman continuellement, et qui essayait de cacher aux autres militaires qu’il était de la jaquette. Mais bon, ses manières parlaient pour lui et malheureusement, il était la cible de petites moqueries répétaient… Jusqu’à ce soir là, après la soirée des pères noëls secrets, où il s’était fait tabasser purement et simplement. C’était peut-être trop pour lui, il avait besoin que ça sorte, et avec tout ce ramdam autour des agressions… Il pensait devoir rester dans l’ombre, mais après tout, il était une victime comme toutes ces femmes.

C’était donc un Hanz passablement éméché qui attendait devant la porte de la chambre d’Alexander. Il y avait des reliques de bières sur le sol, et un couteau trainait sur le sol près d’une bouteille vide. Il était à moitié somnolent. Quand il entendit les voix d’une femme et d’un homme qui discutaient au bout du couloir de la partie administrative. Finalement, les deux personnes s’éloignèrent, et il décida qu’il était temps de frapper à cette foutue porte avant que quelqu’un ne le surprenne à nouveau ici. Il ramassa la bouteille, et glissa le couteau dans sa ceinture, avant de tambouriner sur le chambranle de la porte.
« Monsieur Hoffman, ouvrez s’il vous plait… S’il vous plaiiiiitttt », rajouta-t-il en laissant mourir sa voix comme une supplique.

Erin, l’avait limite traîné par la peau des fesses pour qu’il sorte de son bureau. Elle avait terriblement raison, il devait se reposer, car sinon il n’allait pas être en forme. Déjà, les bleus de ses ecchymoses viraient aux jaunes. Bon signe. Il commençait aussi à reprendre une démarche plus féline, bref les soins apportés faisaient leurs effets et il avait grand hâte de pouvoir à nouveau se mouvoir sans inquiéter tout le monde.

Il était allongé sur le canapé, Erin dans ses bras et sur lui entre ses jambes, elle était vétue dans son kimono en soie, il lui caressait les cheveux. Tous deux en train de regarder un film sur la tablette, quand de violents coups se firent entendre. Il soupira, surtout en entendant la voix plaintive de Hanz. Il l’aurait bien laissé échoué sur le pas de sa porte, mais vu le contexte, il n’avait pas l’immoralité à ne pas jeter un coup d’œil. Pourtant il hésita. L’anglais, était torse nu avec un bas de pantalon en tissus léger bleu nuit. Il n’était jamais grandement, vêtu une fois dans ses quartiers. Et surtout, pour laisser la crème agir.

« Bon, je vais voir ce qu’il veut » soupira t-il.
« Tu veux que je m’en occupe ? », répondit-elle en le détaillant de ses yeux verts. Dehors, on tambourina une seconde fois.
« Non, il va encore te dire que tu es bourrée et incapable de rentrée toute seule » il commença à se relever, lui caressant tendrement les bras, pour qu’elle se lève.
« Je crois qu’il a comprit quand même, non ? Et puis ce n’est pas grave, je lui ferai comprendre si besoin. » Elle l’accompagna dans son mouvement, lui offrant un sourire au passage. « Mais si tu y tiens, enfile quelque chose s’il te plaît. »

Il hocha la tête, oui il avait dû comprendre depuis le temps. Mais bon, nous parlons de Hanz Hirsh, le mec le plus têtue et bête de cette cité. L’anglais espérait sincèrement, que l’Allemand ne viendrait pas le draguer ou même lui faire une scène langoureuse. Il avait encore en travers de la gorge la fiole magique, même si bon… il l’avait utilisé pour une tâche très plaisante avec Erin, il aurait préféré éviter les conséquences de cette huile. Il se leva donc, quand Erin, se retira de lui. Il avait bien moins mal et maintenant elle pouvait venir se coller contre lui sans qu’il grogne de douleur. Il était bien content, de pouvoir aussi redormir sur le côté.
La phrase de sa compagne, le fit réalisé, qu’il allait ouvrir à une baraque à frite torse nu. Euh oui, il avait complètement zappé. « Pourquoi tu as peur qu’il me tripote ? » répliqua-t-il taquin. Il enfila son peignoir bleu marine et le noua. Harry qui était sur les jambes d’Erin, se recala contre son humaine.
« Il à l’air passablement énervé, alors voir tes sublimes courbes finiraient de l’exciter… », dit-elle en passant sa main dans le col de son kimono, parallèle avec son peignoir qu’elle ne pouvait pas atteindre avec Harry sur les jambes. Le tout enrobé avec un petit regard enjôleur.
« Humm ça m’émoustille d’avance » répliqua l’homme sur un ton charmeur.
Elle lui fit un nouveau sourire affectueux avant de dire : « Allez, va ouvrir avant qu’il ne sente tes hormones de mâle au travers de la porte et ne la défonce. »

Alexander alla donc ourvrir la porte, découvrant un Hanz rouge et puant.
« Oui Hanz, que puis-je pour vous ? » il le toisa de haut en bas… Il allait lui lancer une pique quand il constata que l’homme semblait ne pas être à jeun.
« Vous avez bu ? »
« Non… Enfin oui.. Enfin non, peut être un peu, haha », dit-elle en se marrant. Il colla sa grosse paluche sur le chambranle de la porte pour que l’anglais ne la lui referme pas au nez. « Il faut que je vous vois Monsieur le baron chef de projet Hoffman et je ne sais quoi d’autre. C’est très important. »

Il avait encore du mal à se dire que le soldat faisait presque une tête de plus, avec ses 2m. Il leva donc les yeux vers le jeune homme, peu habitué à regarder d’en bas autrui.
« Un peu beaucoup … » Il ne bougea pas d’un yota, esquissa un rictus face aux embrouilles de titre, bien entendu il rajouta une couche. « Sir Hoffman, chef de projet et enquêteur principal de la sublime et légendaire cité d’Atlantis » Il le regarda encore une fois dans les yeux.
« A quel sujet Soldat 1er class Hirsh de la frite, fracasseur de Wizzard ? » Il n’allait pas le laisser entrer, si c’est pour qu’il lui déclare sa flamme ou qu’il lui sorte une connerie.

Hanz se mit à rire et fit un geste de la main signifiant qu’il laissait tomber. « Me souviens jamais de vos titres. Si seulement vous me laissiez vous appeler par votre petit surnom, ça irait mieux. » Il ne releva même pas la boutade de l’anglais concernant ses propres titres à lui.
Erin se racla la gorge, histoire de signaler sa présence dans la pièce. Il décala sa trombine blonde de l’angle de vision du chef de projet pour aviser la source du bruit. « Ah et Erin est là aussi. Ca va compliquer les choses, mais ce sera pour le mieux. » Il reprenait une contenance, tandis que la consultante pesait le pour et le contre pour lui demander quel était le petit surnom qu’il avait attribué à Alexander. Hanz commença à enlever son t-shirt, non sans difficulté…

L’anglais arqua un sourcil, Hanz lui avait attribué un surnom ? Oula, il craignait le pire.
« Et comment m’avez -vous surnommé ? » la curiosité tua le chat non ? C’est bien ce que l’on dit ? Eh bien un jour il le regrettera tout autant.
Erin, racla sa gorge, Hanz fut surpris de la voire… par contre l’anglais, lui était intrigué par la phrase de l’Allemand, qu’avait-il à dire ? D’ailleurs, il commençait à se dévêtir. Immédiatement, l’anglais entraperçut des ecchymoses, cela n’est pas bon signe du tout. Il comprit le message important, mais hors de question, qu’il montre ses blessures de guerre dans le couloir. En conséquence l’anglais retenu les mains du soldat, pour les faires empêcher de continuer son effeuillage... sans aucun doute que le contact des mains de l’anglais allait plaire au jeune homme blond « Oui, bon on vous n’allez pas finir nu dans le couloir, entrer »
Il se décala, pour qu’il puisse pénétrer, il lui fit signe de prendre un fauteuil. Alexander resta debout, suivant les gestes potentiels du soldat. Il fit un signe à Erin, très discret, montrant la zone de ses propres blessure et jeta un regard vers le soldat, pour lui faire comprendre se qu’il avait entraperçut.

Hanz haussa des épaules. Il n’avait aucun complexe à lui révéler son petit surnom affectueux. En plus de ça il était passablement éméché. « Je vous appelle Rondoudou. »
Erin afficha un petit sourire taquin. Il pouvait être sûr qu'elle l’avait enregistré et qu'elle lui ressortirait le moment opportun.
Hanz se dépoila, dévoilant des hématomes sur sa peau d'albâtre. Alexander le coupa pour l’inviter à entrer.
Erin capta le message visuel de son ami, comprenant que Hanz avait des choses à dire.
« Ok oui », dit il avant d’entrer dans la chambre.
« Bonsoir Hanz », lança Erin en se levant du canapé et en plaçant le chat sur le fauteuil.
« Oh, j’adore les kimonos ! J'en ai deux ou trois dans mon armoire mais je peux pas les mettre ici. » Il approcha d’Erin pour la contempler. « Faudrait vraiment qu'on se fasse une soirée kimonos ! »
Erin lui fit un sourire. « Avec plaisir si ça peut vous permettre de les mettre. »

Rondoudou ? Le jeune homme soupira. Remarque, il se fait appeler « petit chou » par Sheppard… il n’était plus à ça près. Comment cela était venu à l’Allemand ? Enfin bon, il était certain qu’Erin allait lui ressortir et il allait détester.
« Soit, c’est toujours mieux que Rosbif » surnom que Pète lui affutait de son temps. Alexander allait éteindre la tablette, auquel le film tournait toujours. Le dessins animée Zootopie, serait donc en pause.

À peine entrer Hanz s’exclama de bon cœur sur les kimonos, l’anglais le toisa étrangement, avant de se mettre à rire tout seul. Il venait clairement d’imaginer les « fameux » vêtements, a fleur et en soie de l’homme sur lui. Il aurait pu aller dans la surenchère avec un stéréotype sur les vernis, mais il se retenu, se disant que ce fut trop facile.
« Pourquoi vous rigolez Rondoudou ? »
« Car je vous aie imaginé avec le Kimono d’Erin » répondit avec aplomb l’anglais, comme si cela était parfaitement normal.
« Et ça vous a plus ? »
« Vous avez pu le constater avec mon rire. Et donc, votre chose importante qui a mérité autant de bière ? »
« Il ne rentrera jamais dedans de toute façon », dit la jeune femme par pure constatation.
Il s'éloigna d’Erin pour se mettre au centre de la pièce. Il défit son t-shirt, dévoilant un corps similaire à celui d’Alexander, sauf que les marques étaient plus anciennes vu la couleur qu'elles avaient.
« Voilà. »
« Vous avez été agressé ? », demanda Erin sérieusement.
« Oui… », répondit il en baissant la tête.

L’anglais, rejoignit sa compagne, constatant aussi les ecchymoses d’Hanz…il resta silencieux quelques instant. Qui avait pu avoir envie de fracasser cette armoire à glace ? Qui avait eu cette prétention ?
« Par qui, quand et pourquoi ? » répliqua l‘anglais, la main devant sa bouche, le coude plié dans l’observation consterné de cette agression.

Il alla s’asseoir sur le premier truc visible pouvant servir à poser son popotin allemand. Il n'était visiblement pas à l’aise.
« Si vous voulez Hanz je vous laisse entre hommes pour en discuter. », suggéra Erin qui voyait bien que le bonhomme avait du mal à s’exprimer.

« Reste, depuis le temps qu'on se connaît on est de bonnes copines », lui répondit il en levant les yeux vers elle pour la toiser. Cette dernière opina du chef silencieusement, l'invitant implicitement à se lancer.
« Vous savez, je suis homosexuel… enfin je crois que tout le monde le sait », il ne faisait pas le scoop de l'année 2017 ça c'est sûr, « et ce n'est pas facile dans l'armée. J'ai toujours était la cible de moquerie, et de petites blagues, jamais très méchante même si c'est parfois pesant. » Il baissa à nouveau les yeux. « Pas simple de se confier. Pour ça que j'ai bu. », dit il en rigolant un peu. Il y avait forcément une suite à ses propos, mais il avait besoin qu'on le pousse un peu. Erin vint vers lui et elle lui posa une main sur son épaule. Il la frictionna avec l'une des siennes et soupira.
« Puis depuis quelques temps on me menace, des petites lettres, j'en ai parlé à personne, c'était mon problème et je pensais que ce n'était qu'un idiot qui était jaloux. Jusqu'à la semaine dernière, devant votre porte. Ils me sont tombés dessus à trois les enculés. »
Une petite pointe de culpabilité s’insinua dans le coeur d’Erin tandis qu'elle faisait des liens dans sa petite tête.

L’anglais, se mit en face du jeune homme. Il se mordit la joue pour ne pas sourire à l’évocation que l’allemand et sa compagne était de « bonnes copines maintenant ». Ce n’était pas le moment de blaguer. Même si, l’image d’Erin et Hanz en soirée filles était profondément hilarante. Après tout, Hanz n’était pas si méchant, agaçant certes mais bon, il n’avait rien contre Erin.
En effet, l’orientation sexuelle du l’Allemand était un secret pour personne, cela se voyait sur lui. Et cela n’était pas facile dans l’armée en effet, cela était rageant, que même en 2016, il soit encore sujet à ce genre de discrimination. Et la fierté et la peur de se faire passer pour une famelette l’empêchait de se plaindre. Cela agaçait l’anglai, qui avait du mal à digérer ce genre d’inégalité. Erin étant plus empathique que lui, alla réconforter Hanz, qui avait besoin d’un peu de soutient pour lancer la suite.
Ainsi, donc les bruits contre la porte, alors qu’il passait une charmante nuit avec Erin était une bagarre. Une certaine amertume se glissa dans la gorge de l’anglais. Il aurait dû se lever et voir. Il se sentait coupable, de n’avoir pas aidé Hanz. « Vous savez qui c'était ? »

« Oui bien sûr. On se voit tous les jours. » Il allait falloir lui tirer les vers du nez à celui-là mais d'un autre côté c'était compréhensible. Il allait balancer des frères d’armes, mais vu le respect qu'ils avaient eu pour lui, fallait que cette rancoeur sorte.

Hum, il fallait le pousser. Alexander s’accroupie en face de l’Allemand, pour être à sa hauteur. Il allait faire une autre stratégie.
« Et, ils vous parle depuis cet évènement ? Ils continuent ? »
« Non. Ils sont venus me voir pour s’excuser, qu'ils avaient trop bu tout ça, que je ne devrai pas me plaindre. Qu'on était pote, frère d’armes, militaire quoi. » Il fit une pause avant d’ajouter : « Mais quand ils m'ont dit « salut la pédale » en partant je me suis dis que ça recommencerait… » Pourquoi parler seulement maintenant alors ? Erin restait interdite, les lèvres pincées.

C’est quand même facile de tabasser quelqu’un avec l’excuse « désolé, j’étais bourré, on se fait un bisou mon ami ? » c’est quand même dégoûtant. « Pourquoi, venir que maintenant ? Vous avez eue d’autres agressions ? Attouchement ? »

« J’avais honte », s'emporta t il avec précipitation. « Ce n'est pas facile pour un homme de parler de ça. » Ce qui justifiait l’alcool aussi, histoire de se donner du courage. « Non, rien d’autre. J'ai bien trouvé un concombre dans mon lit une fois mais je m’en fou j’adore ça, le concombre, avec un peu de crème fraîche tout ca… »
« Hanz… vous vous dispersez », cadra Erin qui avait imaginé le concombre en plus vilaine posture.
« Pardon oui… »
L’anglais resta calme, même si l’autre home s’emportait. Le référence au concombre était un lapsus, magique… le pire c’est que c’est involontaire. Alexander se leva et marcha un peu, réfléchissant. Il posa la main sur l’épaule du soldat.
« Qui sont ses charmantes personnes Hanz ? » Il avait une voix douce pour l’encourager et le rassurer. Il pressa un peu sa main sur l’épaule de l’homme.

Hanz soupia, ses épaules se décontractent quelque peu. « Pète, Wheeler et Jafarin. » Il tourna sa tête blonde vers Alexander. « Vous allez leur dire que c'est moi ? » Il avait de la crainte dans les yeux.

« Non, de toute façon Pète en à déjà une bonne couche avec ses agressions, donc lui mettre ça en plus, va que l’enfoncer encore plus dans une cellule à vie, quant aux deux autres, ils vont être interrogés car je pense qu’ils doivent faire partie de la petite confrérie aussi » L’anglais, avait le regard légèrement dans le vide, signe qu’il était en train de mettre en place tous les rouages administratifs et autres pour les faires tombés et qu’ils ressorte de leur cellule que le jour de leur mort après avoir purgé une vie dans un mitard. Il tapota l’épaule d’Hanz.

Hanz opina du chef, résigné. De toute façon, maintenant il s’était confié. Erin, elle, était en train de tirer des conclusions dans son esprit. Elle prit place sur une chaise distraitement :
« Hanz… vous savez pourquoi ils étaient dans les environs ce soir là ? » Elle redoutait un peu la réponse.
« Non, mais Pète était déjà énervé. L'alcool surement. Il m’a demandé si tu étais là et comme je faisais la gueule que tout le monde en ait après toi, même mon Rondoudou… je leur ai dit que non. C’est là qu’ils m’ont fait ma fête ces connards. »
« Je suis désolée… », murmura Erin qui comprenait que le texan avait cherché à lui nuire d’une façon ou d’une autre avec ses copains. Elle avait le coeur au bord des lèvres. Elle était blanche comme un linge et elle s’en voulait pour Hanz.
« Vous n’y êtes pour rien », lui dit l’allemand en lui tapotant la cuisse après s’être retournée.
L’anglais fronça les sourcils… « Pète voulait savoir si Erin était ici ? » Il s’humidifia les lèvres, peut ravi de cette conclusion, cela présageait rien de bon pour la suite.
« Oui, il voulait savoir si elle était ici. » Il se tourna vers Erin.
« Décidément, tout le monde vous veut, et il a fallu que vous me preniez mon Rondoudou. »
Erin répondit par un sourire à Hanz, comme ci elle était navrée alors qu’elle ne l’était pas (pour son Rondoudou bien entendu)..
« Vous savez pourquoi ? » L’anglais, lui ne perdait pas le fil. Il eut un petit soupir. « Oui, Erin à du succès »
« Non, pour votre question, je ne sais pas pourquoi, et pour le succès d’Erin, je ne sais pas pourquoi non plus. »
L’anglais n’était pas satisfait de la réponse d’Hanz, mais bon il se dit qu’heureusement, qu’elle était avec lui, cette nuit et non toute seule, car Pète aurait pu envisager de la violenter. Cette idée lui donna encore meilleure conscience d’avoir fracassé le militaire.
« Car les hommes ont toujours été attirés par le chant des sirenes » Hanz, ne pouvait pas comprendre, mais le compliment voilé était destiné pour sa compagne.
Il se leva et avisa Alexander. « Franchement, vous devriez porter des Kimonos, ça vous irait mieux que cet horrible peignoir. Je préfère les ondins que les sirènes. »


L’anglais, marchait vers un de ses meubles, cherchant un truc dans ses tiroirs. Il eut un sourire amusé à l’évocation de Hanz et de ses Kimono. « Je piquerais ceux d’Erin » l’anglais, n’avait pas de « pyjama » il en avait jamais eu besoin. Il tourna la tête vers Erin amusé « Si tu n’as pas d’idée cadeau, Hanz vient de t’en donner une». Il mit un truc, une sorte de poudre blanche, dans un verre qu’il remplit d’eau et le tourna pour le tendre à Hanz. « Faut que vous soyez opérationnel demain. Donc vous allez éviter la gueule de bois »

Erin cogitait de trop pour rentrer dans la blague, et elle répondit par un petit signe de tête affirmatif à la déclaration amusée d’Alexander.
Hanz accepta le verre. En fait, il aurait accepté n’importe quoi comme ça venait d’Alexander.
« Pourquoi je dois être opérationnel ? Vous voulez qu’on passe la journée ensemble à se cacher dans un placard pour faire ... » Il mima la fin avec ses mains. Le retour de la grande saucisse qui ne perdait pas le nord.

Alexander leva les yeux au ciel « Je ne suis pas en état de faire tout ça Hanz » Harry venu se frotter contre les jambes de son maître, désirant jouer avec le pan de la ceinture. « Vous faites partie des militaires blanc, donc faut bien que vous soyez présent pour veiller sur les membres de l‘expédition » Son regard quitta son chat, pour regarder Erin, il avait une idée en tête et elle pouvait clairement savoir laquelle.

« Une petite gâterie, y a pas besoin d’être en forme », lança le militaire à la dérobée.
« Hanz ! », fit Erin en faisant les gros yeux.
« J’ai pas envie de veiller sur les gens qui me traitent mal... », dit-il en ne revenant pas sur sa précédente déclaration.
Quant à Erin, elle regardait Alexander, essayant de lui dire de façon non verbale qu’il ne devait pas proposer à Hanz ce à quoi il pensait.
L’anglais ricana silencieusement, Hanz dans toute sa splendeur. Il commençait à trouver un vif intérêt à provoquer le militaire par jeu. « La question, étant qui la fait ? »
Il toisa Erin, qui ne voulait pas de cette idée. Il arqua un sourcil, pour lui demander pourquoi.

Hanz le regarda, dubitatif. Comme d’habitude il pesait le pour et le contre pour savoir s’il blaguait ou pas. « Ben, c’était moi… Vous êtes blessés. »
Erin préférait ne pas rebondir sur les propos de Hanz qui était entrennu par l’anglais puisqu’il le relançait. Elle préférait se concentrer sur l’échange silencieux qu’elle entretenait avec lui. Elle lui montra du bout du nez Hanz et elle leva les yeux au ciel et les sourcils quand il répondit pour la gâterie qu’il ferait lui même. En gros, elle avait peur de supporter tout ça si jamais il lui collait dans les pattes toute la journée.

Il était sadique mine de rien de relancer Hanz ainsi. Il eut un simple rictus dans lui répondre. Il continua à regarder Erin qui n'était pas emballée à l'idée de supporter les blagues lourdes de l'allemand. Il soupira se rapprochant de sa compagne.
« Je préférais… si j’étais eux, je continuerais dans leur lancer de faire tomber les dirigeants…les prochains sont les trois administratifs » lui souffla t-il doucement. Elle comprendrait le sous-entendu.

Hanz ne disait plus rien, comme-ci il écoutait leur conversation silencieuse. A moins qu’il ne soit en train de s’endormir sur place à cause des bières… Le temps que le médoc d’Alexander ne fasse effet.
Erin écouta ce qu’avait à lui dire l’anglais. C’était censé et logique. Ils étaient les suivants sur la liste. Elle soupira. « Tu es aussi en danger que moi. Tu crois qu’ils sont nombreux encore ? Y a pas mal de monde qui a été neutralisé depuis ces trois derniers jours. » Elle essayait surtout de se convaincre que tout irait pour le mieux.
« Et toi qui te protège ? », souffla-t-elle.

L’anglais hocha la tête. « Tu l’ais plus, en tant que femme, tu es une cible de choix, pour nos petits violeurs » il la toisa avec un faible sourire, il lui aurait bien dit, qu’il savait se battre mais cela n’était pas une phrase recevable. « Je peux tenir un peu et je demanderai à Ford si besoin. »

Ford, c’était une bonne option. Personne ne voudrait se frotter à lui. Erin ne le portait pas dans son coeur, mais cela faisait maintenant plusieurs mois qu’elle ne l’avait pas vu et elle avait de bons retours. « Je suppose que je n’aurai pas le dernier mot de toute façon. », dit-elle avec un sourire. Elle abdiquait. « Maintenant, je te laisse convaincre Hanz de me protéger moi au lieu de toi, bon courage », fit-elle avec un air malicieux en lui collant un baiser sur la joue.

Il eut un faible rire « Non en effet » oui il aurait fini par trouver une parade pour la faire abdiquer. Il reste plus que convaincre Hanz… il sourit à Erin, avant de se lever et passer la main devant les yeux de l’Allemand qui était en train de se déconnecter.
« Hanz ? Donc je vous disais, vous avez besoin d’être en forme demain, car vous serez mis à la protection d’Erin. »

Le susnommé cligna des paupières, et il releva le nez vers l’anglais, histoire de le considérer, le temps que l’information arrive au cerveau. « Pourquoi d’Erin ? Et vous ? », dit-il avant de bailler.
« Car elle est plus en danger que moi »
« C’est parce que c’est ma copine… Je veux bien. Mais bon, c’est sûr que je serai plus motivé à garder votre petit cul de Rondoudou. »
L’anglais eu un petit rictus « De toute façon, comme nous sommes régulièrement ensemble, c’est comme si c’est aussi le cas »


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Conclusion : Hanz Hirsh garde du corps d’Erin Steele
A voir pour Ford


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