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Avoir la main verte. [PV : Coralie Deltour]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 8 - Zone Médicale :: Infirmerie
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Sam 14 Jan - 13:56

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Atlantis, il m'arrive encore de caresser ses murs, comme pour me prouver une fois encore que tout ceci n'est pas un rêve ou une vilaine plaisanterie. J'avais cette même impression, bien que moins forte pendant la traversée sur ce navire fendent les cieux comme ceux sur terre fendant les océans. Cela fait peu de temps que je travaille, pour le moment je suis intégrée à l'équipe de maintenance des Jumpers, mais je ne sais pas si cela sera encore le cas demain. Étrange ces véhicules qui ressemblent presque plus à des petits métros ou des tubes qu'à des vaisseaux, une canette de l'espace. J'ai eu un long moment de silence en les voyants la première fois et je n'ai pas encore eu l'occasion de voler à bord de l'un d'eux. Une journée comme une autre si on exclut que je suis dans une autre galaxie, dans une cité qui n'a pas encore délivré tous ses secrets et que je touche à une technologie qui dépasse l'imagination terrestre. J'ai encore un peu de mal, mais je m'acclimaterai, on ne peut pas me demander d'être aux mieux de mes capacités et surtout m'adapter en une vitesse incroyable, même si j'imagine qu'ils ont choisi la crème de la crème justement pour que ce ne soit pas non plus trop long.

Je porte un bleu de travail, ce n'est pas réellement nécessaire, mais c'est encore ce genre de vieilles habitudes qu'ils laissent passer ponctuellement, j'imagine, pour ne pas trop brusquer le personnel. De toute manière, il est tout à fait conforme aux réglementations de l'US air force. Je fais ma besogne, dans un binôme dont mon chef et coéquipier est un habitué qui a plus d'expérience pour nous guider et m'apprend les ficelles. Évidemment, les échanges sont d'un niveau bien plus haut que ceux qu'auraient un simple mécanicien et un apprenti, mais c'est au fond la même chose. Ce que je ne sais pas, c'est que si l'équipe technique est très sympathique et presque familiale pour certains, ils ont aussi leurs petites lubies et sont joueurs. À l'image de ce qui va se produire et d'on je n'ai pour le moment pas la moindre conscience.

Cela a commencé par de petites démangeaisons sous mon gant, à chaque fois que j'étais sur le point de le retirer, Miles O'Brien s'assurer d'attirer mon attention ailleurs certainement pour laisser le temps à la plaisanterie de bien s'accrocher. Ainsi donc ce petit jeu à durée au moins une petite heure ou deux, étant d'un naturel patient et calme ce ne fut pas dur de faire monter ainsi la mayonnaise derrière mon dos. Et cela fonctionne à merveille, c'est une fois sûr que tout était près et sans que je ne remarque quelques sourires qu'on essaye de cacher et un ou deux petits rires perdus qu'il me regarde l'air faussement inquiet. Je l'observe, puis j'observe mon bras...

"Je vais à l'infirmerie..."

Mon air est calme et sans la moindre sonorité particulière, presque monotone et lasse. Mais c'est dû à mon profil particulier, en réalité à l'intérieur de moi une petite main vient de frapper bien fort le bouton panique et mon rythme cardiaque s'en trouve affecté ce qui me fait suer et me donne une respiration courte. Trop occupé à partir, je ne remarque pas plus les petits éclats de rire qui font suite à ma sortie. Bizutage... Miles me suit, pour s'assurer certainement que la plaisanterie n'aille pas trop loin, ça serait mauvais qu'il y soit une alerte générale à cause d'une petite blague inoffensive. Ainsi, je me dirige d'un pas rapide vers le secteur médical, avec un torchon par-dessus mon gant pour cacher l'état de ce qu'il y a dessous.

Alors que j'arrive devant la première infirmière que je trouve, je respire profondément et avec un sourire digne du pire des acteurs des années quatre-vingt-dix lui dit d'un ton qui reste tout de même courtois.

"Veuillez m'excuser de vous déranger, mais j'ai un souci... J'ai la main verte."

Miles à eu un mal terrible à ne pas éclater de rire, tellement qu'il en toussote et à une larme à l'œil.

"Pour m'exprimer plus clairement, elle est littéralement verte."

Je retire le tissu qui couvre la chose et du bout des doigts avec l'autre main gantée celui-ci. Effectivement, elle est bien verte, d'un vert brillant qui évoque trop les vieilles séries de sciences-fictions pour que ce ne soit pas suspect d'ailleurs. Mais quand on débarque tout juste dans une terre inconnue, à des années-lumière de sa terre d'origine et qu'on a vu des canettes de soda volantes appelé jumper, on peut croire à l'existence d'un produit qui rend la main aussi... Colorée ? O'Brien se tient près à révéler le poteau rose à tous moment s'il pense que la plaisanterie va trop loin, histoire que les rires ne se muent pas en larmes. De toute manière, ce n'est rien de grave, c'est tout à fait bénin il en est persuadé.

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Sam 14 Jan - 15:02

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Coralie était sur le point de finir une très longue garde lorsqu'elle s'était fait interpeller dans le hall d'accueil de l'infirmerie par un homme qui lui avait calmement déclaré, avec un accent teuton assez marqué, qu'il avait la main verte. Sa journée avait été longue et fatigante. Elle n'avait franchement plus assez d'énergie pour supporter une blague. Sans même se retourner elle répondit d'un ton blasé : .

« Les serres se trouvent au niveau 7. Je suis sûre que les botanistes seront ravis de trouver une occupation pour votre main. » répondit-elle d'un ton las et blasé.

L'homme insista calmement, précisant que sa main était vraiment de couleur verte. Elle se décida à se retourner, réfléchissant déjà à ce qu'elle pourrait faire pour faire passer l'envie au petit plaisantin de venir faire perdre son temps au staf médical. Quand elle fut face à lui, elle réalisa que le plaisantin n'était pas si petit que ça.

L'homme retira le chiffon qui recouvrait le membre en question et Coralie haussa un sourcil dubitatif. Effectivement, il avait la main verte... et bien verte même. Un vert vif et brillant, vaguement luminescent. Pourtant, la peau ne semblait pas recouverte d'une quelconque peinture. On avait l'impression que la couleur et la luminescence provenait de « l'intérieur »

Elle devait bien avouer que celle-là on ne la lui avait encore jamais faite. Elle leva les yeux vers le visage de l'homme. Ils semblait étrangement calme pour quelqu'un dans sa situation. Par dessus son épaule, elle aperçut un autre homme. Un technicien qu'elle connaissait vaguement pour l'avoir soigné deux ou trois fois suite à des blessures bénigne et l'avoir croisé quand il accompagnait les bizuts dont la petite blague d'intégration avait dérapée.

Le fait qu'il ait du mal à se retenir de rire laissa penser à la jeune femme que c'était probablement de nouveau le cas. Elle soupira discrètement.

« Ah, ce n'est pas qu'une expression à ce que je vois. »
répondit-elle à l'homme « Allez vous installer dans la salle d'examen je vous pris, je vous rejoint dans un instant » lui ordonna-t-elle en désignant une porte du couloir.

Dés qu'il se fut éloigner un peu, elle regarda la personne qui l'accompagnait, O'Brien si ses souvenirs était bon.

« Bon, vous avez utilisé quoi cette fois ? »
lui demanda-t-elle d'un air vaguement ennuyé. « Est-ce qu'il suffit de laver la peau ou est-ce que ce sera plus long ? »

« Je suis désolée Madame, je ne vois absolument pas de quoi vous parlez »
répondit le technicien en lui lançant le regard candide d'un très mauvais acteur.

L'infirmière ricana.

« Ben voyons ! Je comprends que vous vouliez bizuter les petits nouveaux, mais si vous avez du temps à perdre en blagues stupides, ce n'est pas notre cas ici. Donc, je repose la question. Vous avez utilisé quoi pour lui mettre la main dans cet état ? »

Cette fois O'Brien eut la bonne grâce de paraître embarrassé, sans qu'elle puisse deviner si c'était parce qu'elle avait percé leur petit jeu ou s'il regrettait la mauvaise plaisanterie.

« Je sais pas. » confessa-t-il « Probablement un des fluides qu'on trouve dans les moteurs des jumpers ou des drones. C'était marrant. »

Coralie leva les yeux au ciel. Parfois l'imprudence de certains la sidéraient. Quoi qu'il en soit, sans plus d'information, elle allait devoir se débrouiller seule, en espérant que les choses ne seraient pas trop graves. Elle tourna les talons et quitta le technicien sans même le saluer et entra dans la salle d'examen.

Saisissant une paire de gants d'examen dans le carton distributeur, elle s'approcha de son patient, avançant sa main pour saisir le membre du jeune homme et l'examiner de plus prés.

- « Alors, voyons ça. Est-ce que vous avez des sensations anormales ? Démangeaisons ? Brulure ? Est-ce douloureux ? »

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Sam 14 Jan - 16:46

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Ainsi on était arrivé à l'infirmerie, j'ai évoqué mon état à la personne qui est indiquée et qui a sans l'ombre d'un doute une bien meilleure connaissance en médecine que moi et... Elle a tout de suite pensé à une plaisanterie avant de prendre la mesure du problème. C'est vrai que dis comme je l'ai dit, le doute est permis tout de même, pourtant le problème est réel, et cela malgré que l'autre pitre soit persuadé du non-danger de la farce. Heureusement que je n'ai pas entendu le probablement, j'aurais certainement poussé plus en avant dans la panique même si mon visage n'en montre rien. Un petit souci que je traine depuis longtemps, peu importe ce que je pense et ressent, je n'ai pas la moindre émotion de visible. Même pour le coup le reste est bien présent.

Ce n'est pas une expression et à voir le visage de la demoiselle je me dis qu'en plus ce n'est pas commun comme problème. Cela ne veut pas encore dire que c'est alarmant n'est-ce pas ? Même si le fait que ça ait traversé ma protection est inquiétant tout de même. Je m'assurerai de faire un rapport détaillé quand j'aurais plus d'information à ce sujet. Je suis maintenant installé dans la salle d'examen, un instant plus tard elle apparaît et me demande s'il y a des désagréments supplémentaires si on exclut la couleur on ne peut plus... Criarde ? Je place les deux mains devant moi, commence à bouger mes doigts pour voir si cela affecte ma coordination en faisant bouger quelques doigts. Pour le moment ça ne semble pas être le cas, pas de temps de réponse inférieur ou autres choses remarquables.

"Pour le moment, mise à part une certaine démangeaison de plus en plus aiguë, il ne semble y avoir aucun effet secondaire. Enfin, je ne suis pas qualifié pour l'affirmer."

Je ne vais pas lui dire comment faire son travail et je ne suis effectivement pas une personne avec son savoir-faire. Si mon visage est inexpressif, elle verra vite que le reste de mon corps est plus honnête... Pouls très rapide, sueurs froides, je panique intérieurement même si je ne sais pas réellement si tout cela est grave. Je me dis surtout que si j'arrive déjà à déclencher une catastrophe alors que je ne suis présent depuis moins d'une semaine je risque de repartir plus vite que je ne suis venu. Ce serait du gâchis, enfin pas pour l'expédition.... Non se serait pour moi et d'un point de vue purement personnel, rater de grandes choses dans ma vie et je le regretterai le reste de celle-ci à ne pas en douter.

"C'est grave à votre avis ?"

Parfois, j'aimerais vraiment que mon visage affiche le fond de ma pensée, mais je suis née ainsi et j'y suis habitué à force. Je commence à observer de manière plus intense ma main teinte... Je crois que la démangeaison vient de passer à...

"Cela ne démange plus, ça commence à faire mal."

La brûlure ne semble pas être le seul effet qui survient maintenant que j'en parle, j'ai la tête qui tourne, je me sens fatigué et j'ai des haut-le-cœur... Ma vue se trouble, du coup j'essaye de le préciser même si d'un point de vue externe ça doit se voir.

"Apparition de fatigue, nausée possible... Vertige... "

Décidément, qu'est-ce que le père O'bian avait fait comme bêtise ? C'est drôle comme ça ressemble aux symptômes de... Non ? Mais le plus étrange doit être pour elle que je reste avec un visage neutre, inexpressif alors que si elle prend mon pouls, elle va vite voir que mon cœur danse la rumba !

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Sam 14 Jan - 19:01

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Son patient était toujours aussi calme quand elle entra dans la salle d'examen. Il était assis sur la table, attendant le bon vouloir de la jeune femme. Ceci étant dit, maintenant qu'elle pouvait voir ses yeux de plus prés, elle remarqua que ses pupilles étaient dilatées et qu'un très léger voile de sueur faisait briller sa lèvres supérieure et son front. Visiblement le monsieur n'était pas aussi stoïque que son attitude pouvait le laisser croire.

Maintenant qu'elle voyait sa main de plus près, elle se demandait de plus en plus à quoi elle avait à faire. C'était clair que ce n'était pas une peinture quelconque qui faisait ainsi luire sa peau. En fait, c'était comme si la peau elle même s'était transformée en... en luciole... Elle n'avait jamais vu ça avant, mais elle n'était pas sure que ce serait une bonne idée de montrer à son patient qu'elle était dubitative. Elle ne voulait pas l'affoler plus que ce qu'il l'était. Mine de rien, elle avait posé ses doigts sur son poignet et elle sentait son pouls qui battait bien trop vite et bien trop fort.

Elle releva les yeux vers son visage et recula un peu pour le laisser bouger les doigts à sa guise. Il commença par lui dire qu'il ne ressentait rien d'autre qu'une légère démangeaison avant de se reprendre et d'expliquer que la démangeaison venait d'être remplacée par une certaine douleur.

Coralie fronça les sourcils, voilà qui était inquiétant. Mais avec quoi ces crétins de techniciens avaient encore joué ?! Cette fois, elle allait leur collé un rapport et une inspection et faire cesser leurs petits jeux ridicules et dangereux avec les nouveaux.

Maintenant qu'elle y pensait, elle trouvait que la main de l'homme était de plus en plus chaude dans la sienne, et semblait irradier de plus en plus. Elle fronça le nez. Ce ne pouvait pas être une bonne chose que la main d'un être humain se transforme en photophore.

Elle allait lui demander comment c'était arrivé lorsqu'il se mit à débiter des symptômes comme il aurait énuméré une liste de course. Levant les yeux vers son visage, elle vit qu'il avait prit une teinte de cendre. Elle se releva brusquement, enroulant un de ses bras autour des larges épaules du technicien, l'autre autour de ses hanches, comme on le lui avait appris pendant sa formation pour accompagner et amortir la chute de quelqu'un, et le guida pour qu'il s'allonge sur la table d'examen en position latérale de sécurité. Même si elle avait une certaine expérience, elle eut un peu de mal à lui éviter de se casser la gueule... il faut dire que ce mec était une montagne à coté d'elle, et qu'elle avait été surprise par la soudaineté des nouveaux symptômes.

« Oulà. Oui, je vois ça. Allongez-vous, ça va passer. » lui dit-elle d'une voix rassurante et douce.

Ou pas... Elle se demanda un instant si ses nouveaux symptômes étaient dus à l'étrange matière dont ses collègues avaient enduit son gants, ou si ils étaient dues à la panique qu'il s'efforçait de juguler.

Le cri strident d'une sirène et le chuintement d'une porte se fermant la détournèrent de ses réflexions.

/// Alerte contamination radioactive salle d'examen numéro 3. Isolement terminé ///
Susurra une voix dans les hauts parleur

Coralie se sentit pâlir. Contamination radioactive ?! Isolement ?! Mais avec quoi ces ânes bâtés de techniciens avaient encore joués ?! C'est pas un rapport qu'elle allait leur coller, dés qu'elle pourrait à nouveau circuler librement dans la citée, elle allait s'occuper personnellement de leur cas.

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Sam 14 Jan - 21:31

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Les symptômes s'aggravent, enfin j'imagine que c'est le cas. Même sans être médecin, il n'est pas difficile de dire que c'est plus problématique d'en avoir plusieurs plutôt qu'un seul, surtout quand le fait d'avoir envie de se gratter se mue en légère douleur et que tout le reste semble maintenant tourbillonner. Heureusement, qui qu'elle soit cette infirmière ne semble pas être plus troublée que cela, c'est que ce n'est pas encore très grave. Enfin, ça ou alors qu'elle a beaucoup de sang-froid la dernière possibilité étant que je ne suis pas en état de remarquer son état psychologique et vu le mien c'est le plus probable. Alors qu'elle me met en position latérale de sécurité, tout s'enchaîne plus ou moins. Douleur, nausée, mal de tête et vertige... Mais plus que tout cela il ya un facteur plus qu'un autre qui montre que dans un sens le problème est bien plus grave que ce que je n'espérai qu'il était... L'alarme de contamination radioactive.

Le mot radioactif ne présage jamais rien de bon, ce n'est pas pour rien que beaucoup de compteurs Geiger sont généralement dans les installations à risque, personne n'a envie de mourir dans d'atroces souffrances de toute manière. D'ailleurs moi non plus. J'ai chaud, j'ai mal et même au milieu de ma vision chaotique je me rends compte que j'ai une lampe torche à la place de la main droite... Bon peut-être pas à ce point, mais je suis certain que je pourrais travailler voir lire rien qu'avec celle-ci...

"Une lampe humaine... On peut dire que c'est de l'énergie verte."

Dans d'autres circonstances ça aurait était cocasse non ? En tout cas, avec mon ton las cela ressemble presque plus à du cynisme et ce n'est pas forcement ce qu'il y a de plus incorrect. Je dois avoir un pouls qui bat des records et je sue abondamment et toute l'agitation ambiante n'est pas réellement là pour m'aider à me détendre. Je me demande si mes premiers jours dans cet endroit de légendes vont réellement aussi être les derniers ? Un peu comme le figurant d'une série télévisée destiné à mourir tôt simplement pour mettre un peu de réalisme dans l'histoire. Je n'en ai pas l'air, mais je commence à paniquer, non c'est déjà le cas, au moins je ne me mets pas à crier comme un hystérique ou toute autre démonstration excessive de mon ressenti. Je me contente de la regarder. Elle qui est enfermée avec moi dans cette salle d'examen et qui pourrait tout aussi bien être contaminée d'un instant à l'autre.

"Est-ce que c'est contagieux... L'alarme m'a à moitié répondu, je pense... Ça se soigne ?"

Indirectement, la première partie de ma question a aussi pour but de lui rappeler de ne pas trop m'approcher sans protection, mais je n'ai pas l'esprit suffisamment clair pour le lui dire clairement. Ce n'est pas le moment de sortir un discours du genre que si je dois y rester, autant qu'elle ne soit pas entrainée là-dedans... Elle est bien consciente du danger ambiant et je ne l'insulterai pas en lui disant ce qu'elle a à faire ou non elle est assez grande pour prendre des décisions. Bon, il faut dire que je ne peux pas faire grand-chose mise à part attendre la suite des évènements de manière tout ce qu'il y a de plus passif. Au moins, la bonne nouvelle pour le moment c'est que si ça ne s'améliore pas, il n'y a pas eu une autre vague de problèmes supplémentaire, donc, ça ne se détériore pas.

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Sam 14 Jan - 22:17

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Malgré l'alarme, le confinement et son état physique qui se détériorait, le jeune homme fit un trait d'humour qui fit rire Coralie.

« Qui sait. Si jamais ils décident de nous couper la lumière, ça pourra nous être utile ! » lui répondit-elle d'un ton léger.

Bien sûr elle était loin de ressentir une telle légèreté. Elle n'était que trop consciente de ce que le confinement et l'alarme voulait dire. Même si les capteurs étaient très sensible sur la cité, ça voulait dire que son patient avait été exposé à une substance radioactive suffisamment longtemps pour faire réagir les capteurs de l'infirmerie.

Bon, en même temps, rien que sa main phosphorescente aurait pu être un symptôme suffisant pour le déduire... Ce qui étonnait l'infirmière s'était que les capteurs ne se soit pas déclenchés avant... lors qu'il avait été mis en contact avec la substance dans les hangars par exemple. Se pouvait-il que cette matière ne devienne radioactive qu'après un temps d'exposition à l'air libre... ou en réaction avec la peau ?

Malgré la panique qui cherchait à l'envahir, ou peut être justement à cause d'elle, l'esprit de la jeune femme turbinait à plein régime. Et en même temps, elle s'efforçait d'agir pour soulager son patient.

Elle s'éloigna quelques instants de lui pour attraper dans l'armoire à pharmacie un anti nauséeux pour le soulager et quelques poches de sérum physiologique pour tenter de rincer sa main. Elle en profita pour prendre une dose de comprimé d'iode, même si elle n'était pas assez naïve pour croire que ce serait la panacée. Elle en prit également une dose pour lui.

Coralie se rapprocha de la table d'examen, et sourit quand il sous entendit qu'elle ne devrait pas l'approcher sans protection. S'il était irradié, s’emmitoufler dans un scaphandre maintenant ne servirait à rien. Il était trop tard. Elle commença par lui donner le traitement anti-nauséeux avant de lui donner la dose d'iode.

- « Tenez. Ça va soulager vos nausées et vos vertiges. »
lui dit-elle gentiment.

Elle le regarda avaler les comprimés avec un sourire.

- « Ne vous inquiétez pas. Nous allons trouver une solution à cette situation. » affirma-t-elle

Puis, pour lui changer encore plus les idées, elle ajouta :

-"Je m'appelle Coralie. Et vous ?"

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Dim 15 Jan - 17:21

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S'ils nous coupent la lumière ? Peut-être, ou plutôt dans un autre évènement qui pourrait avoir lieu et que je vivrai si je garde la tête froide et... Non décidément, je n'arrive pas à me calmer malgré tout ce qu'elle fait pour. Ce n'est pas de sa faute, je ne pense pas que ce soit réellement la mienne non plus, en fait, il y a t'il une personne à blâmer si ce n'est la loi de Murphy ? Enfin soit, même si mon Électrocardiogramme si j'étais branché ressemblait plus à une œuvre d'art moderne chaotique qu'a ce que montrerait un bon vieil oscilloscope, je n'ai plus vraiment la force d'être un patient récalcitrant. C'est ainsi sans caprice que j'ingurgite ce que... Cette personne me donne comme médicament. Dans le pire des cas, cela n'aura pas d'effet et au mieux cela lui donnera le temps nécessaire pour trouver une solution, si celle-ci existe.

Coralie, c'est joli. Ce n'est pas forcement le moment opportun pour se dire qu'elle l'est aussi dans un sens, mais un peu de conversation tant que je peux parler ne sera pas forcement un mal.

"Gunter... Enchantée... Même si... Circonstance peu adéquoite."

Est-ce que ce mot existe ? Avec un a plutôt que... Bref, j'ai du mal à parler, aussi pour la raison un peu étrange que j'ai failli avoir la mauvaise idée de me remettre a parler en allemand... Je ne pense pas qu'elle me comprendrait, enfin, je ne pense pas. Je divague, mon esprit est ailleurs et... Ma main est encore plus verte et ça remonte maintenant ou plutôt ça approche de l'avant-bras ?!

"Propagation..."

Dis-je simplement avant de me retenir comme je peux de vomir, à moins que je n'ai pas réussi. Mon esprit est si embrouillé. Comment un truc pareil, cette chose à pus se retrouver au milieu de cette cité, est-ce qu'ils ont des problèmes de sécurité... Est-ce que je peux dire "ont" maintenant d'ailleurs ? Je pense un instant à un message que je voudrais laisser à mes proches, mais ça serait abandonner et étrangement, je ne tiens pas à mourir tout de suite. Même si la solution la plus probable risque d'être de trancher dans le vif.

"S'il faut... Amputer... Vous avez mon... Mon accord..."

Il vaut mieux être vivant avec une prothèse que mort et... Mort tout simplement. Pas qu'elle en ait réellement besoin, quoi que ? Je ne sais pas... En même temps, est-ce que ça empêcherait réellement la propagation de continuer ? Si c'est dans le sang de toute manière, je suis fichu. Champignon ou bactérie ? Alien ou produit chimique ? Qu'es-tu vilaine vilaine chose verte ? Pourquoi es-tu si chaude que j'ai l'impression d'avoir un morceau de charbon ardent sur le dos de ma main ? C'est typiquement le moment ou si j'avais une scie à portée, je pourrais faire une bien vilaine et sanglante bêtise... Avant de me rappeler que j'ai une sainte horreur du sang et surtout de la douleur, mais parfois la survie en dépend.

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Dim 15 Jan - 18:57

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Gunter, puisque c'est ainsi qu'il s'était présenté semblait aller de mal en pis. Il semblait avoir du mal à faire des phrases cohérentes. A moins que ça ne soit parce qu'il maitrisent mal l'anglais ? Mais c'était peu probable. Quoi qu'il en soit, vu que l'anglais n'est pas sa langue maternelle peut être que l'utiliser n'est pas aisé dans son état.

« Oui, c'est sur que les circonstances ne sont pas forcément idéale. »
répondit-elle dans un Allemand quelque peu hésitant, il y avait très longtemps qu'elle n'avait pas utilisé cette langue.

Tout en installant un tensiomètre sur le bras du jeune homme, elle ajouta :

« Quand nous sortirons d'ici, nous irons boire un verre au mess et nous reprendrons les présentations en bonne et dues formes »
continua-t-elle dans le but de détendre l'atmosphère.

Elle fronça les sourcils quand elle vit le résultat qui s'afficha sur l'appareil. 18.9, c'était énorme. Elle ne savait pas s'il était hypertendu habituellement ou si s'était du au stress de la situation qu'il vivait, ou encore si c'était un effet secondaire de la substance à laquelle il avait été exposé. Quoi qu'il en soit, il fallait absolument qu'elle fasse quelque chose pour faire baisser sa tension et son stress. Il manquerait plus qu'il fasse une crise cardiaque par dessus le marché.

Il eut un haut le cœur, elle lui tendit le haricot avant de se lever à nouveau pour retourner au placard où était rangés les médicaments. Elle prit un comprimé d'hypotenseur, et prépara une seringue d’anxiolytique avant de revenir vers lui.

Elle lui donna le comprimé avant de lui prendre son bras valide pour y poser un garrot.

- « Je vais vous faire une petite piqure pour soulager les symptômes » lui dit-elle.

Coralie venait de finir l'injection quand il attira son attention sur le fait que la luminosité semblait se propager.

Il fallait vraiment qu'elle trouve une solution pour éviter que ça ne prenne trop d'ampleur cette histoire. Elle réfléchit à toute vitesse, cherchant dans ses souvenirs ce qu'elle pouvait utiliser pour neutraliser la radioactivité dégagée par la substance. Il lui semblait qu'une des première chose à faire serait de laver la partie contaminée.

Elle reprit la main verte et fut surprise par la chaleur qu'elle dégageait. Oui, il fallait vraiment qu'elle trouve une solution rapidement, sinon, en plus d'être verte, elle allait être bien cuite. Quand elle la relâcha elle ressentit à son tour une légère brulure au bout des doigts. Elle observa le bout de ses gants et remarqua qu'ils dégageaient une légère luminescence. Elle s'empressa de les ôter pour les enfermer dans une boite étanche.

Elle reprit deux autres paires qu'elle enfila l'une sur l'autre, et pris une poche de sérum physiologique, normalement destiné aux perfusions, qu'elle comptait utiliser pour rincer la main de gunter.

« Je suis désolée, ça va probablement être assez froid, mais ça vous soulagera un peu je pense. »

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Dim 15 Jan - 21:34

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L'entendre parler allemand me rappelle quelques lointains souvenirs. Mon esprit par en voyage un long instant vers un souvenir de mon enfance. Est-ce que c'est pour revenir à un évènement heureux ? On dit qu'au moment de la mort, on revoit sa vie défiler devant ses yeux, je ne compte pas laisser cela arriver, j'ai mieux à faire que de voir le film de mon passé. Le présent est le présent et je dois le vivre.

"Merci... Pour tout."

On pourrait presque croire que je dis cela en pensant que tout est fini, mais il n'en est pas question. Je continue de parler en anglais, comme pour affronter mentalement mon état et montrer à cet envahisseur que je ne vais pas lâcher prise. Je ne compte pas dormir, me laisser aller, même si je ne peux réellement répliquer. Un verre hein ? De vraies présentations ne seraient pas de trop effectivement.

"Un verre... Quand j'irai mieux... Je vous offre le dîner même."

Quand pas si, ce n'est pas par optimisme, je lui fais confiance même si je ne l'a connais pas. Je dois le faire et le lui montrer, c'est juste normal. Je vais avoir une lourde dette envers vous docteur... Docteur ? C'est le titre approprié ? Autant ne pas commettre d'impair, Coralie sera bien. La chaleur se repend, la substance aussi et piqure ainsi que médicament plus tard, elle vient me prévenir que ça va être froid. Est-ce que je me réessaye à l'humour ? Peut-être que ça serait bien ?

"Avec cette chaleur... Allez-y à l'azote liquide si... Si ça vous semble nécessaire. Même pas besoin... De quitter Atlantis pour connaitre... L'exotisme hein ?"

Ah oui, j'ai le droit en avant-première à un être, une maladie où je ne sais pas quoi de tout ce qu'il ya des plus extraordinaires. Peut-être que c'est une sorte de parasite et que je vais avoir une paire de bras supplémentaires ? Ce ne serait pas de trop... Mais ça serait inutile surement. Elle commence à nettoyer, je prie intérieurement pour que les deux couches de gants suffisent. Je ne sais pas si la substance n'aime pas le liquide, ou si nettoyer sert réellement, mais une chose est sûre.

"La douleur et la chaleur... Ça diminue là... Là où vous appliquez la compresse."

J'espère que ce n'est pas que psychologique, sinon ça fourrait dire que c'est au moins un début de solution. Ou au moins que ça retardera le plus gros le temps qu'elle trouve mieux... Quoi que ce soit une idée ou maintenant la substance recule, comme pour éviter la chose, oh et puis zut ça doit être mon état second qui me fait penser cela.

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Lun 16 Jan - 11:37

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Gunter semblait plutôt désorienté, et l'infirmière s'en inquiétait. Si seulement la quarantaine pouvait être levée rapidement, qu'un médecin puisse venir l'examiner, lui faire passer quelques examens plus poussés pour vérifier que la blague de la main verte n'avait pas eut de conséquences plus grave sur son organisme... Mais pour l'instant, elle ne pouvait pas faire plus que de tenter d'apaiser son angoisse et d'essayer de retirer la substances radioactive de sa main.

Elle aurait du s'inquiéter également pour elle, après tout, elle ne savait pas à quelle dose elle était actuellement exposé, mais elle n'avait pas trop le temps pour ça, et puis, elle ne ressentait aucun des symptômes.

Coralie rit quand Gunter renchérit sur sa proposition en l'invitant à dîner.

« Et bien soit, va pour un dîner. »
répondit-elle d'un ton léger.

Pour quelqu'un d'aussi angoissé, l'autrichien se montre extraordinairement maitre de lui. Dans de telles circonstances, elle en connaissait pas mal qui aurait été intenables voir carrément agressifs. Heureusement que ce n'était pas son cas, parce qu'elle devait bien reconnaître qu'enfermée seule dans cette salle avec lui, elle n'aurait pas pu faire grand chose.

C'est qu'il était sacrément imposant quand même comme gars. Grand, carré, ses mains ressemblaient à des battoirs, et elle était obligé d'utiliser ses deux mains pour faire le tour de son poignet. Heureusement, il était tout à fait coopératif. Il avala le nouveau comprimé qu'elle lui donna et se laissa piquer sans moufter. Pour un peu elle aurait eu envie de lui offrir une sucette tant il lui faisait penser à un gamin terrifié qui prend sur lui pour ne pas le montrer. Elle jeta un coup d’œil au visage buriné de Gunter. Mwouai, il préfèrerait certainement une bonne bière bien fraiche qu'une sucette.

Elle se racla la gorge et se reconcentra sur son travail. Son esprit avait parfois des idées bizarre dans les situations de stress, parce qu'il fallait bien reconnaître que si elle restait stoïque, être confiné dans cette pièce suite à une alerte radioactivité avec ce qui était probablement la source de l'alerte n'était pas des plus rassurant.

Encore une fois elle fut surprise par l'humour de sa réponse quand elle lui indiqua que le liquide allait probablement être froid. Cette fois elle ne put retenir un léger éclat de rire.

Assez rapidement, elle remarqua que le liquide qu'elle prenait soin de récupérer dans un contenant hermétique posé sous le bras de son patient, prenait une légère teinte verte. Peut être finalement qu'un bon rinçage suffirait dans un premier temps, ou tout au moins éviterait la propagation du phénomène.

Elle remarqua que l’anxiolytique commençait à faire effet. Gunter semblait plus calme, son pouls battait moins fort et moins vite et même si ses paroles étaient encore un peu hachées, ses phrases était plus construites.

Quand il lui indiqua qu'il lui semblait que la chaleur et la douleur s'estompaient là où elle avait rincé, elle sourit, voilà qui était une bonne nouvelle. Elle même avait l'impression que la luminescence et la teinte verte de la main s'affadissaient.

Elle continua à rincer soigneusement, insistant sur la main, entre les doigts.

- « Et bien... il semblerait que nous pourrons aller boire ce verre plus rapidement que ce que nous avions espéré. »
Dit-elle



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Mar 17 Jan - 13:25

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Un dîner hein... Raison de plus de rester en vie... Je me demande quels genres de nourritures étranges et extraordinaires les explorateurs ont déjà trouvé et goûté ? Peut-être que certains seront assez aimables pour conter leurs exploits, odyssées et expériences personnels. Ce n'est pas le rôle d'un mécanicien, même si avec le gêne, j'ai l'excuse toute trouvée pour voyager, puisque je peux servir de pilote de jumper ou de service technique mobile. Pour le moment, le plus important et qu'on avance d'un grand pas en avant vers une fin plus positive que négative. Peu importe ce que c'est, cela se nettoie à... L'eau ? Au produit froid qu'il y a sur la compresse quelle que soit son origine, on va dire. Cela me rassure, cela couplé aux soins de Coralie transforme le pogo endiablé de mon palpitant en une valse rapide, mais bien moins dangereuse pour lui et donc moi.

Le vert se fait main intense, mais tout de même encore présent. La couche devient suffisamment diffuse pour montrer la raison de la douleur et de l'impression de chaleur... Tout simplement des brûlures, enfin ça en donne l'air vu comme la chair est attaqué. J'inspire profondément, maintenant que mon esprit est suffisamment clair pour se rappeler de certaines choses basiques qui aident dans ce genre de situation. Comme il vient de venir à celui-ci que j'avais un outil dans ma poche, fidèle suivant venant de la terre. Il venait d'une blague à l'origine lui aussi, mais je l'aime bien ma balle anti-stress en forme de dinde. Je la prends dans la main non soignée et commence à... Rien en fait, cela pourrait déranger son travail, du coup je le remets à sa place tout aussi vite il servira quand il ne risquera pas d'être une gêne, ou optionnellement d'être exposé à une substance radioactive.

Elle précise à sa manière que la situation se réglera peut-être plus vite que ce qu'il aurait pu espérer et effectivement cela serait bien. Mais le principal témoin de cela serait que ? Je commence à regarder en l'air et regarde les signaux qui montrent que l'alarme est encore présente.

"Elle ne semble pas... D'accord."

Pour plaisanter... Car oui, c'est n'est pas parce que mon visage reste anormalement inexpressif depuis tout jeune que ça veut dire que je n'en suis pas humain. Enfin soit, je regarde le signal d'alarme ou plutôt ce qu'il l'émet avec un regard exagérément sévère en pointant un doigt donnant l'air d'un père qui dit "attention toi" à un de ses enfants. Bon évidemment le hasard a voulu que ça s'arrête plus ou moins a ce moment-là. En même temps, ce n'est pas réellement une coïncidence puisqu'elle isole et retire le produit responsable de tout ce tintamarre depuis un long moment.

"L'homme qui murmure... À l'oreille des alarmes."

Plus probablement une désactivation manuel d’ailleurs. J'arrive bien mieux à parler quand même, d'ici maximum un quart d'heure je n'aurais presque plus aucune séquelle... Enfin vocale, pour les brulures ça va être bien plus long, jours ? Semaines ? Plus ? Le vert allé savoir s'il partira un jour. Mais le plus long dans l'immédiat ça va certainement être les examens pour s'assurer qu'il n'y a pas de danger supplémentaire. Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué comme certaines le diraient. Le verre et/ou le dîner attendront certainement, mais effectivement moins que ce qui pourrait être prévu. Il va aussi falloir découvrir d'où vient cette chose et comment j'ai pu entrer en contact avec celle-ci. Enfin dans l'immédiat il y a un quelque chose à faire aussi.

"Merci Coralie."

Certes, ce n'est pas grand-chose, mais c'est quand même important, même si je sens venir le classique, je n'ai fait que mon travail ou l'équivalent. Ce n'est pas cette histoire qui me fera perdre la main... Ou mon sens douteux de l'humour.

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Mar 17 Jan - 19:05

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Oui. L'alarme ne semble pas aussi enthousiaste que Coralie, qui commence quand même à s'inquiéter un peu. Si le fait de laver la substance ne suffit pas à faire baisser le niveau de radiation en dessous du seuil de déclenchement de l'alarme, ils risquent bien de devoir cohabiter un certain temps dans cette pièce exigu.

Bien que Coralie soit particulièrement claustrophobe, et que la pièce soit pourvu des équipements nécessaires pour un confinement de quelques jours, elle reconnaît volontiers qu'elle n'est pas très enthousiaste à l'idée de devoir exécuter quelques manœuvres d'hygiène élémentaire en présence de l'autrichien.

Avant que « l'homme à la main verte » ne débarque, elle ne rêvait que d'une chose. Rejoindre ses quartiers et de prendre un bonne douche avant de profiter d'une de ses rares soirée libre pour aller prendre un verre avec certaines de ses amies et prendre un vrai repas, assise à une vrai table, sur une vrai chaise, et non une bouché de sandwich à la va vite sur le comptoir du bureau des infirmières entre deux urgence. Le stridulement lancinant de l'alarme éloigne un peu plus à chaque seconde ces appétissants projets.

Elle ne peut retenir un soupir en achevant de laver la main et l'avant bras de Gunter avant de mettre le couvercle hermétique sur la boite étanche contenant l'eau contaminée, ses gants et tout ce qui a pu entrer en contact avec la substance responsable de tout ce désordre.

Elle admire la patience et le stoïcisme de son patient. Elle connait bien des hommes plus entrainés aux situations de crise qui auraient déjà pété un câble dans cette situation. Au contraire, lui arbore un visage dépourvu d'émotion, et d’essais même à quelques pointes d'humour. D'ailleurs, elle ne peut se retenir de rire quand il secoue son doigt en direction de l'alarme dans une parodie de professeur gourmandant un élève et que celle ci s'éteint brusquement.

- « Et bien, Monsieur Kleinklaus, quelle autorité ! Vous auriez fait un carton dans l'enseignement ! » dit elle en riant.

Elle reprit son sérieux.

« Quoi qu'il en soit, nous n'en avons pas encore fini. C'est maintenant que le cirque va démarrer... les cosmonautes vont débouler pour évacuer les déchets radioactifs, nous y compris... Nous sommes bons pour la douche de décontamination et une examen minutieux. Si nous avons de la chance dans une heure ou deux nous pourrons aller et venir à notre guise. Vous pourrez faire soigner ses vilaines brûlures pendant que j'irais écrire un rapport incendiaire sur les graves manquement aux procédures de sécurité dans le service de maintenance des Jumpers. »

Effectivement, à peine avait-elle fini sa phrase qu'un groupe de « décontamineurs » revêtus de scaphandres jaunes pressurisés firent leur entrée. Coralie aperçu la tente installée devant la porte, avec les douches portables et tout le merdier de décontamination. Elle soupira... Elle avait horreur de ce genre d'alerte, et de terminer nue sous une douche commune pendant que ses vêtements partaient à l'incinération. Mais bon... Il fallait ce qu'il fallait.

- « Gunter, j'espère que vous étiez sérieux pour le diner, parce qu'il faudra au moins ça pour vous faire pardonner de m'avoir obligée à enlever mes vêtements à la première rencontre ! »
Répondit-elle à ses remerciement avec un sourire espiègle.

[END pour Coco 17/01/16]

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