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[INTRIGUE] Atlantis Break

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
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Jeu 19 Jan - 20:48

Karola Frei
La première chose que Karola sentit lorsqu'elle se réveilla ce fut sa tête qui lui faisait atrocement mal. D'ailleurs son cerveau semblait marcher au ralentit car elle était tout à fait incapable de formuler la moindre pensée cohérente dans sa tête. Alors elle essaya de bouger ses bras, ses jambes, peut-être pour essayer de se lever, mais là aussi c'était douloureux, ou en tout cas difficile. Heureusement, son cerveau parvint à ordonner à ses yeux de s'ouvrir. Elle les referma bien vite, un peu éblouie par la lumière. Mais où était-elle ? Quand enfin elle parvint à les ouvrir, elle ne reconnut pas sa chambre. Elle tourna la tête et ses yeux se posèrent sur un homme qui se trouvait assis à côté d'elle. Il lui fallut du temps pour mettre un nom sur son visage et même là encore, il était difficile pour elle de réfléchir, ce fut seulement son prénom qui sortit.

-Adam ?

Le soldat s’était légèrement assoupi, mais la voix de Karola le réveilla. Il cligna des yeux, souriant, s’approchant un peu plus du lit.

- C’est bien moi Major. Comment est-ce que vous vous sentez ?

Karola était bien contente de tomber sur un visage amical. Avant de répondre à sa question elle essaya mentalement de passer en revue son corps. Elle se sentit encore toute engourdie et confuse pour lui donner une réponse bien précise. Heureusement, petit à petit son esprit se faisait plus clair.

- Je dirais que ça va. Ne me dites-pas que je me suis encore pris une dérouillée en mission..


Le lieutenant continuait de sourire, mais son visage semblait pourtant bien triste*

- Pas vraiment major. Vous ne vous souvenez absolument de rien ?

Karola plissa les yeux en entendant sa question et tenta tant bien que mal de faire marcher sa mémoire malheureusement, ses neurones ne semblaient pas avoir repris pleine possession de leur moyen pour le moment.

- Non. Mais votre tête me dit que ça à l'air plutôt grave.

Il soupira légèrement, baissant un peu la tete

- Major, vous avez été... agressée, par deux hommes, hier soir..

Il releva la tête pour lui faire un sourire réconfortant, lui prenant doucement la main pour la rassurer La jeune femme resta silencieuse suite à cette révélation. Elle ne comprenait pas bien où le lieutenant voulait en venir. Elle savait qu'elle ne remportait pas l'adhésion sur la cité mais de là a être agressée.

-Agressée ? Mais par qui ? Et pourquoi ?

Le lieutenant haussa doucement les epaules.

- Aucune idée. D'après ce que j'ai cru comprendre, ils font parti du groupe de fauteurs de troubles. Allez y doucement, la doctoresse a dit que vous n'étiez pas totalement rétablie.

Les mots d'Adam lui permirent de recouvrer quelque peu la mémoire. Elle se souvint alors de l'affaire qui avait fait trembler la cité. En revanche toujours rien sur son agression. Mécontente qu'on n'ait visiblement pas arrêté ses agresseurs, elle se redressa un peu, faisant fi des conseils du jeune homme.

- Ne vous en faites pas pour moi, à part un mal de crâne, je me sens bien. Le docteur Weir a été mise au courant ? Qu'à t-elle décidé ?

Il relâcha sa main pour les poser sur ses cuisses, observant le major

- Le Major Woosley doit prendre le contrôle des opérations le temps que vous vous remettiez. Restez couchée s'il vous plaît...

- Le major Woolsey ?

A ce nom, Karola soupira. Elle n'appréciait pas la jeune femme qui pourtant lui ressemblait disait-on. Autant dire qu'il valait mieux pour elle qu'elle soit sur pieds rapidement pour reprendre son poste. Heureusement, elle savait que les docteurs d'Atlantis faisaient des merveilles.

- Je devrais être remise rapidement. En tout cas, pour le bien d'Atlantis, il le faut je suppose.

Ce n'était pas qu'elle remettait en cause les compétences de Woolsey, mais disons qu'on ne pouvait pas dire que cette femme était une véritable leader dans l'âme.
Le lieutenant hocha doucement la tete, avant de la saisir doucement par le bras pour l'inciter à se rallonger.

- Prenez le temps qu'il vous faudra pour vous remettre. Pendant ce temps, on s'occupera de débusquer ces salopards.

Il n'osait pas l'avouer à Frei, mais il était inquiet. Le fait que chaque nouveau chef de la sécurité était éliminé méthodiquement ne présageait rien de bon. Il avait peur que l'on cherche à mettre quelqu'un en particulier à la tete des opérations, mais il ne savait pas encore qui.

- Karola, je dois vous parler de quelque chose encore...

Karola haussa les sourcils lorsqu'Adam l'incita à se recoucher. Trop tourmentée par des questions sur ce qui avait bien pu lui arriver, sur qui étaient ses agresseurs et quelles étaient leurs motivations elle n'avait pas remarqué l'insistance d'Adam pour qu'elle se repose.

Elle se rallongea alors et vit dans son regard flotter une lueur qui l'interpella. Cela se renforça avec les mots qu'il prononça ensuite. Et pendant quelques instants elle craint que John ou Weir ou n'importe qui d'autre ait été tué.

- Je vous écoute mais par pitié, arrêtez de me prendre pour une pauvre chose fragile.

Le lieutenant se pinça les lèvres, pris une grande respiration, cherchant ses mots

-Ces hommes n'ont pas fait que vous agresser physiquement major. Il semblerait que l'un d'eux vous ait violée...

Il lui prit doucement la main pour éviter que cellé ci n'explose de colère. Karola regardait fixement Adam dont le visage était tiraillé par des grimaces indiquant que ce qu'il avait à lui dire était difficile. Puis quand il lâcha sa bombe, Karola détourna les yeux et sentit tout son corps parcourut d'un frisson qu'elle tenta de maîtriser. La nausée l'envahit et elle du fermer les yeux et se faire violence pour la faire passer. Pour essayer de mieux faire passer la pilule, Adam lui prit doucement la main que sous l'effet de la colère qui commençait à l'envahir, Karola serra un peu fort sans s'en rendre compte. Les images lui revinrent alors en mémoire. La scène de son agression par deux hommes avant qu'elle ne se fasse zater. Elle resta silencieuse quelques instants, le temps d'intégrer l'information puis de la reléguer dans ses pensées. Enfin, elle regarda de nouveau Adam dans les yeux.

- Vous devez m'aider à sortir d'ici.

Le lieutenant ne réagissait pas lorsque son supérieur manqua de lui broyer la main. Il écarquilla un peu les yeux, avant de répondre

-Major, vous avez besoin de repos, vous n'êtes pas en état de...

Karola le fusilla du regard lorsqu'il tenta de la raisonner. Elle n'avait pas du tout envie de rester ici alors que dehors deux violeurs se baladaient librement. Il fallait absolument qu'elle sorte et qu'elle reprenne son poste.

- Puisque je vous dit que je vais bien, Lieutenant ! Et je n'aurais de repos que lorsque je me serais chargé du cas de ces deux salopards.

Se rendant compte qu'elle laissait sa colère prendre le pas et se décharger sur le pauvre Adam qui ne demandait rien, elle se radoucit un peu et soupira.

- Lorne et Sheppard sont déjà out. Il est hors de question que moi aussi je sois hors-jeu. Aidez-moi, vous aviez promis...

Adam ferma les yeux et soupira doucement. Il n'y avait visiblement pas moyen de raisonner son supérieur

- A deux conditions. Premièrement, que vous reveniez ici au moindre cas de faiblesse. Et deuxièmement, je veux que vous soyez escortée à n'importe quelle heure de la journée tant que cette affaire n'est pas réglée. Vous comprenez major ?

Il lui lança un regard compatissant. Elle avait déjà bien assez souffert, il devait s'assurer qu'il ne lui arriverait pas de nouveau du mal.

Karola savait qu'elle en demandait beaucoup au Lieutenant mais elle ne pouvait et ne voulait sous aucun pretexte restait dans cette infirmerie qui lui rappellerait sans arrête l'humiliation qu'elle avait subie et qu'elle tenait à tout prix à oublier. Les conditions qu'il lui imposait, surtout la deuxième, ne l'arrangeaient pas vraiment mais c'était ça ou rien.

- Je comprends et j'apprécie votre sollicitude. Vous n'avez pas à vous inquiéter, on se joue de moi rarement deux fois.

Il hocha doucement la tete avant de lui reprendre un peu la main pour la serrer

-Je n'en doute pas Major. Mais la prochaine fois, ils seront peut-être mieux organisés. Savoir le sergent Lawson à vos côtés me rassurerait. C'est un bon gars, un peu distant, mais fidèle et efficace. Je lui offre une confiance aveugle.

Karola sourit faiblement à Adam et répondit à son geste de la même manière, en lui serrant également la main comme pour lui montrer qu'effectivement elle allait bien. La loyauté du Lieutenant et sa bienveillance la touchait réellement.

- Si vous lui faites confiance alors je sais que je n'ai rien à craindre. J'accepte vos conditions.

Adam lui rendit son sourire, avant d'hocher doucement la tete, satisfait.

- Bien. Il va falloir que j'en discute avec le docteur Laurence. En attendant, vous, reposez vous. Si je vous vois en dehors de votre lit, je serai dans l'obligation de demander à ce qu'on vous attache.

Il avait dit cela sur le ton de l'humour, mais il lui lança tout de même un regard pour lui faire comprendre qu'il en était bien capable. Il se leva doucement, désignant la table de nuit.

- Je vous ai amené du chocolat au fait. J'espère qu'il vous plaira !

Karola tourna la tête lorsqu'il lui parla du chocolat et effectivement une jolie boîte se trouvait sur la table. Elle le remercia et l'ouvrit par curiosité pour voir ce qu'elle contenait. Elle jeta un coup d'œil ravi à Adam pour lui signifier qu'elle appréciait l'attention et le regarda s'éloigner pour discuter avec Isia. Avant qu’il ne s’éloigne elle le stoppa afin de lui dire une dernière chose importante :

- Au fait, Lieutenant, personne ne doit savoir. Pas même Sheppard, c’est compris ?

Lorsqu'il fut hors de son champ de vision, elle abandonna son sourire et se laissa retomber sur son oreiller. Elle avait fait bonne figure devant Adam pour éviter de l'inquiéter et parce qu'elle ne voulait pas qu'on prenne pitié d'elle, mais effectivement elle ne se sentait pas au meilleur de sa forme et surtout, elle sentait la colère bouillonner dans son cerveau .

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Jeu 19 Jan - 21:23

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Le lieutenant se contenta d'hocher un peu la tête lorsque le major lui demanda ce service. Il comprenait parfaitement que cette dernière ne souhaitait pas que toute la cité soit au courant. De plus, cela risquerait fortement de compromettre la survie des prisonniers.

Bien, désormais, il ne lui restait plus qu'une seule tache, mais de taille : tenter de convaincre le docteur Laurence de relâcher le fauve dans l'arène. C'était une tout autre paire de manche, mais, qui ne tente rien n'a rien. Il se dirigea rapidement jusqu'au bureau du médecin-chef, avant de frapper doucement à sa porte.

Oui ?


Le soldat pénétra dans le bureau de la doctoresse, prenant soin de bien refermer la porte derrière lui. Il lui fit un grand sourire, auquel celle-ci répondit.

Bonjour docteur Laurence. J’avais besoin de vous parler quelques minutes, seul à seul.


Avec ou sans carambars ?


Le pilote pouffa légèrement de rire, avant de venir prendre place dans la chaise que lui indiquait la blonde.

Désolé, le colonel Sheppard a tout dévoré.


Ah ce colonel, il me coûte chère aussi en bonbon !


Elle vint s'assoir en face de lui, de l'autre coté du bureau, lui indiquant qu'il pouvait parler. Adam ne savait pas trop comment formuler cela, mais finalement, il prit la décision de le dire de la manière la plus directe possible.

C’est au sujet du Major Frei. J’aurais un service à vous demander.


Oui ?


Il faut que vous la laissiez quitter l’infirmerie.


Isia lui fit de grands yeux ronds, affichant un air clairement surpris. C'était tout à fait compréhensible, Karola n'était pas du tout en état de reprendre son poste. Cependant, le temps leur manquait.

Pourquoi ?

Il y a quelque chose de louche qui se prépare. Weir nous a annoncé que des officiers étaient dans le coup. Réfléchissez y bien : d’abord Sheppard, maintenant Frei. On ne peut pas se permettre de laisser durer cela plus longtemps. On a besoin de Frei pour nous commander, le temps que l’enquête se termine.

Il se pinça la lèvre inférieur, tic qu'il avait souvent lorsqu'il était angoissé. Il ne savait pas du tout comment le docteur Laurence allait bien pouvoir réagir. Cependant, celle-ci resta très calme.

Le Major Woosley à prit les rênes. Je ne peux pas laisser le Major Frei sortir maintenant. Elle n'est pas en état de se lever et de réfléchir. Dans 48h peut être.Mais à cet instant non. -Elle soupira doucement- Je suis navré Lieutenant. Je ne peux pas faire plus vite. Elle a été bien amochée.

Effectivement, Adam pensait la même chose. Mais, la situation risquait rapidement de dégénérer, et l'idée de se faire dépasser par les évènements effrayait grandement le pilote. Il hocha doucement la tête, avant de la regarder droit dans les yeux.

Je comprends parfaitement docteur. Croyez moi que je préférerais que le Major se repose. Cependant, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond derrière tout cela. Je m'inquiète pour la cité. Et aussi... pour vous. Un de ces malades a parlé de vous violer l'autre jour, a la salle d'interrogatoire. Si un de leur chef arrive au pouvoir, je ne veux pas qu'il puisse vous arriver du mal, ni a vous ni à personne. -Une nouvelle fois, il soupira, et prit un peu plus appuie sur le dossier de sa chaise- Je ne veux pas accuser le Major Woosley. Justement, si elle n'a rien à voir avec se groupe, elle aussi va se faire agresser tôt ou tard. Et cela continuera jusqu'à ce qu'ils puissent prendre les rênes. Actuellement, les seuls personne a qui l'ont peut faire confiance, c'est le Colonel Sheppard et le Major Frei. Le premier est en prison, alors il ne nous reste plus que Karola... -Il fit un léger sourire en coin- Et puis, vous connaissez le Major. Elle va s'arranger tôt ou tard pour s'enfuir de l'infirmerie, et ça se terminera en catastrophe. Je vous en prie Isia, je sais que je vous demande beaucoup, mais la situation risque de prendre une tournure dramatique tôt ou tard. Et, le Major a promis de revenir ici des le moindre signe de faiblesse. Je vais m'arranger pour qu'elle soit escortée 24 heures sur 24 par un de mes hommes.

Après ce long discours, le lieutenant se mordilla légèrement les lèvres pour se les humidifier, attendant les réactions. Elle eu un petit rire, avant d'hausser un peu les épaules.

Me violer ? Oh je pense bien que si ça traîne cette histoire, je sois dans la liste. J'ai prévu de quoi me défendre. J'ai aussi demandé à Hamilton de venir tout les soir chercher les filles pour qu'elles soient raccompagnée. Je comprend tout autant. Mais pour le moment le Major ne peut pas se lever. Avec ou sans morphine dans les veines. Je ne peux pas vous dire exactement se qui lui ait arrivée. Mais je me dois de la garder au moins 48h en observations et en soins. -Elle soupira doucement- Je sais bien que dès qu'elle sera mieux elle me demandera de sortir. Je ne peux que lui donner 48h ici. Je comptais la shooter pour les jour à venir. Mais je ne peux pas réduire. Pour une raison simple. Elle n'est pas apte à commandé autant physiquement que mentalement. Surtout avec la dose de médicaments qu'on vient de lui donner. Donc à moins que vous désirez être commandé par un légume...

Elle s'approcha un peu pour lui tapoter légèrement la main. Les paroles d'Isia étaient sages, et Adam s'était peut-être laissé un peu trop emporté.

Sheppard va être interroger bientôt non ? J'espère qu'ils trouverons rapidement des preuves comme quoi il est innocent. D'ici là Adam, faite attention à vous. Les femmes ne sont pas les seules victimes qui dorment entre mes murs. Si c'est un complot toute personne homme ou femme pourait être éliminé.


Il se contenta d'hocher doucement la tête avant de lui répondre.

Oui, vous avez raison Docteur Laurence. Excusez moi, je me suis laissé emporter. Je savais ce que je risquais dès le moment où je me suis présenté en tant qu'enquêteur. Si ils viennent me chercher, je les attendrai de pied ferme. Mais vous, vous n'avez rien à voir avec cela, et l'idée qu'un de ces animaux puisse mettre la main sur vous ou sur n'importe quel autre membre du personnel m'est intolérable.


Il soupira une nouvelle fois, restant silencieux quelques secondes.

48h. Bien, on saura se débrouiller sans elle en attendant. Mais faites attention à elle, j'ai peur qu'elle réagisse mal à l'idée de rester trop longtemps ici. Et, vous, essayez de rester le moins souvent seule. Je me sentirais bien mieux à l'idée de vous savoir accompagnée.


Il se releva doucement, se mettant bien droit, souriant au docteur.

Si vous me le permettez, je vais contacter le Sergent Lawson pour qu'il vienne surveiller le Major Frei, autant pour éviter qu'elle fugue que pour empêcher toute agression. Désirez vous que je vous fasse également escorter ?


Une légère pointe d'inquiétude se faisait entendre dans sa voix. Elle lui fit un beau sourire.

Ce n’est rien lieutenant. C'est normal au vu du contexte. J'ai donné aussi ma participation dans l'enquête en cas de besoin. Même si pour le moment j'ai bien trop de travail entre les victimes et les agresseurs agressés. Ne prévenez pas tout ça à coeur. Essayez de prendre du recul.


Elle avait dit cela d'une manière gentille. Adam lui sourit doucement. Effectivement, il devrait essayer de prendre un peu de recul face à la situation actuelle. Cependant, les évènements se précipitaient, et cela devenait compliqué de rester debout.

Elle a d'autres soucis que de s'inquiéter de rester ici. D'accord pour votre soldat. Il tiendra compagnie à mcarty qui surveille déjà mademoiselle Fischer. Quant à moi merci. Je tâche de rentrée avec le groupes d'infirmière escortée par Hamilton. Mais si un soir vous voulez me tenir compagnie ça serait avec plaisir.


Le soldat fit un large sourire amusé, avant de prendre un ton un peu plus léger.

C'est gentil de proposer, mais j'ai cru comprendre que vous aviez deja bien assez de prétendants, entre le soldat Hamilton, le sergent maître Eversmann et le docteur Femens. Mais je viendrai tout de même vous apporter une boîte de carambars à l'occasion.


Elle fut visiblement prit de court et lui lança un regard surpris.

Ne croyez pas les bruits de couloirs. Sinon vous apprendrez aussi je jette des sorts. Oui la mienne se vide.


Il lui fit un petit clin d'oeil, avant de se diriger vers le sortie. Au moment de passer, la porte, il se retourna à moitié.

Et, Isia ? Vous aussi, faites attention à vous.


Promis. Et vous aussi. J'aimerai pas vous soignez pour autre chose que des morsures de wizzard.



--------------------

RESULTATS DU RP :

- Le sergent Lawson se trouve désormais à l'infirmerie en tant que garde, et escortera le Major Frei.
- Le Major Frei devra rester au minimum 48h à l'infirmerie
- Adam doit se procurer une nouvelle boite de carambars.

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Karola Frei
Major
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Sam 21 Jan - 13:29

Karola Frei
Adam revint de son entretien avec Isia vers Karola, souriant. La jeune femme en déduit donc qu’il avait une bonne nouvelle à lui annoncer. Il se rassit à côté du lit, s'éclaircissant la gorge

- J'ai discuté avec le docteur Laurence. Elle accepte de vous libérer, mais seulement dans 48h, le temps de vous remettre. En attendant, je vais demander à Lawson de venir surveiller l'infirmerie.


Karola attendait avec impatience le retour d'Adam et elle espérait vraiment qu'il avait été convaincant avec Isia. Mais quand il lui annonça qu'elle lui demandait de rester 48h, elle devint blême et fronça les sourcils.

- 48 heures ?! s'exclama-t-elle un peu vivement avant de se reprendre et de reprendre un peu moins fort. Vous étiez censé me faire partir d'ici rapidement.

Le soldat grimaça légèrement.

- Major, dans votre état, c'est le minimum. Vous avez besoin de soins et de repos, malgré tout ce que vous pouvez affirmer.

Karola se laissa retomber contre son oreiller et dévia le regard pour regarder fixement devant, visiblement en proie à une intense reflexion même si son cerveau moulinait. Puis au bout d'un certain temps elle finit par lâcher sans cacher sa déception.

- Bon très bien, puisque c'est le minimum.

Le lieutenant sourit doucement, avant d'hocher un peu la tête.

- Ne vous inquiétez pas, vous serez bientôt en pleine forme.

Karola ne se donna pas la peine de répondre, elle était trop plongée dans ses pensées. Elle se contenta de hocher et entendit à peine le lieutenant lui dire qu’il devait à présent prendre congé pour continuer l’enquête. A présent seule, Karola resta un moment à fixer le néant, ses pensées étaient focalisées sur une seule chose : sortir d’ici. Mais au bout d’un moment elle ne sut plus pourquoi elle désirait sortir et peu à peu l’idée de sortir fut remplacée par celle de dormir. Ses membres commençaient à s’alourdir de même que ses paupières. Alors elle s’enfonça dans son lit en remettant à plus tard son évasion.

Quand elle émergea de nouveau, elle eut de nouveau du mal à ressituer le contexte mais le bip médical de l’électrocardiogramme reliée à elle lui rappela qu’elle était à l’infirmerie. Et plus seule. Ses yeux se posèrent sur une silhouette immobile qui campait devant son lit. La personne se retourna quand elle entendit Karola toussoter pour s’éclaircir la voix et le major reconnu le fameux Lawson qu’Adam avait envoyé pour lui coller aux basques. Etant donné qu’elle ignorait combien de temps elle avait dormi et qu’elle était encore un peu dans les brumes, elle demanda au sergent :

- Est-ce que les 48h sont passées ?

Le sergent releva sas manche, observant sa montre

- Pas vraiment Major, ça fait à peine deux heures. Vous avez fait la sieste.

Karola bougonna et croisa les bras, se retenant de montrer sa déception au sergent. Il lui restait encore 46heures à passer ici et elle ignorait comment elle allait les occuper. Elle avait horreur de rester sans rien faire, les bras croisés. Elle se mit assise et une douleur à l’abdomen la fit grimacer, lui rappelant ce pourquoi elle était là. Elle avait été tabassée. Quant au reste, elle ne voulait pas y penser. De toute façon elle n’en avait aucun souvenir et elle avait vécu bien pire. Elle n’allait tout de même pas laisser ça l’inquiéter, c’était en plus ce que cherchaient ses agresseurs.

Après une heure d’ennui, pendant laquelle Karola dépérissait et ne pensait qu’à s’évader de cet endroit qui finirait par la rendre folle, une infirmière débarqua pour surveiller ses constantes et lui donner une nouvelle dose de médicaments. Elle en profita pour lui dire que si elle le désirait, elle pouvait aller chercher un peu de lecture à Karola pour qu’elle puisse s’occuper. Cela donna alors une idée à la jeune femme. Elle déclina la proposition et attendit que l’infirmière reparte pour s’adresser au sergent.

- J’ai besoin que vous me rendiez un service, Sergent.

Lawson releva la tête, haussant un sourcil

- Oui Major ?

- Etant donné que je suis condamnée à rester ici, j’aimerais pouvoir mettre mon temps libre à profit. J’apprécierai que vous alliez me chercher ma tablette qui se trouve dans mon bureau, s’il vous plaît.

Le militaire croisa les bras et réfléchit quelques secondes avant de décréter.

-Bon, si vous insistez. Je vais demander à McCarty de vous surveiller, le temps que j’y aille. Je fais vite.


Il s’en va informer son collègue, puis quitta la salle. Aussitôt parti, Karola savait que le temps jouait en sa défaveur et qu’il fallait qu’elle se dépêche. Elle se redressa alors et retira la couverture. A présent il fallait qu’elle se lève, problème : ses muscles lui faisaient affreusement mal et son cerveau n’était pas aussi rapide qu’elle l’aurait voulu. Elle avait l’impression d’être enfermée dans un nuage de coton qui ralentissait tous ses faits et gestes. Au prix d’un grand effort, elle parvint à se mettre assise au bord du lit. D’un regard elle repéra ses vêtements pliés et posés sur une chaise à quelques pas du lit. Elle n’avait plus qu’à se débarrasser de sa perfusion et des branchements de l’électrocardiogramme et elle pourrait s’habiller afin de …

- Major ? Tout va bien ?

- Caporal…Je..Je voulais appeler une infirmière. Elles ont dû oublier de me donner mes médicaments et je commence à avoir affreusement mal.

Jimmy McCarty venait tout juste de l’interrompre. Elle lui avait menti bien sûr mais c’était nécessaire. Il fallait qu’elle sorte rapidement d’ici avant que Lawson ne revienne. Alors histoire de se débarrasser du rouquin qui la regardait étonné, elle ajouta d'une voix mielleuse.

- Je ne peux pas me lever et la sonnette pour les appeler ne fonctionne pas. Pourriez-vous allez en chercher une, s’il vous plaît ?


Le soldat qui avait reçu ordre de ne pas quitter sa cheffe des yeux hésita un instant. Il ne voulait pas désobéir aux ordres mais il ne voulait pas non plus être la cause de la souffrance de Karola.

- D’accord, j’y vais. Mais s’il vous plaît, ne bougez pas.

Karola lui adressa un petit sourire pour lui signifier qu’elle ne tenterait rien et à son tour, Jimmy disparut. Aussitôt, elle se remit en action, au ralenti pour exécuter son plan. Bien sûr, aux yeux d’une Karola un peu shootée aux médicaments ce plan paraissait être du pur génie et elle était persuadée de réussir. Elle descendit du lit, posa ses pieds au sol et au moment de prendre appui sur ses jambes, ces dernières refusèrent de lui obéir. Elles flageolèrent et la jeune femme dû s’accrocher au lit pour atténuer la chute que cela provoqua.

- Major, l’infirmière dit que vous aviez eu vos….Mais, major, que faites-vous ?

- Je sors d’ici.

- Le sergent Lawson a dit que vous ne deviez pas quitter votre lit !

Karola maugréa et se releva avec beaucoup de peine avec l’aide de Jimmy. Il tenta de la faire se rallonger mais la jeune femme le repoussa, doucement. Un soldat n’aurait eu aucun mal à la maîtriser dans son état mais McCarty connaissait sa supérieure et savait qu’il valait mieux éviter de l’approcher lorsqu’elle était de mauvaise humeur. Il recula alors d’un pas.

- Le sergent parle trop. C’est moi qui donne les ordres, Caporal. Et je vous ordonne de m’aider à sortir d’ici.

Le soldat resta pantois un moment.

- Obéissez ou je vous réforme !


Karola connaissait le jeune homme et savait qu’il était facilement impressionnable. En temps normal jamais elle ne se serait permise de proférer de telles menaces à son encontre mais là, il fallait absolument qu’elle sorte. Elle lui lança un regard noir et le jeune homme devint écarlate. Cette menace l’effraya et il quitta son immobilisme pour venir en aide à Karola en priant pour que Lawson se dépêche de revenir. Karola le pressait de lui donner ses vêtements pour qu’elle s’habille mais d’abord elle devait s’assurer un bon équilibre pour rester debout. Quand elle fut capable de tenir sur ses deux jambes sans s’écrouler, le rouquin, sans se presser se dirigea vers la pile de vêtements sous les yeux de Karola. A peine l’eût-il dans les bras qu’il la repose, interrompu. Ce fut un Lawson en sueur, tenant l'ordinateur portable sous son bras, qui débarqua à l'infirmerie. Lorsqu'il vit la scène, il écarquilla des yeux, et lança d'un air froid et stricte.

- Qu'est-ce qui se passe ici ? Major, vous avez interdiction de quitter votre lit !

Têtue comme une mule, la jeune femme daigna à peine le regarder et avec le même ton froid mais la voix tout de même faible et alors qu'elle était en train d'arracher d'une main tremblante les électrodes qui surveillaient son rythme cardiaque.

-Je n'ai pas d'ordre à recevoir de vous, Sergent.

-J'ai essayé de la retenir, sergent mais elle ne veut pas écouter. Ajouta McCarty

Le sergent grommela et s'approcha avec un ton sévère.

- Major, tant que vous vous trouvez dans l'infirmerie et que le docteur Laurence ne considère pas que vous êtes en état de commander, vous n'avez plus aucune autorité en ce qui concerne votre présence ici. Alors, je vous prie de bien vouloir vous recoucher, avant que le caporal McCarty ne vous y force.

Il lança un regard explicite au caporal pour lui indiquer qu'il ne plaisantait pas. Karola se tenait debout, ses jambes ne vacillaient plus heureusement. Elle se sentait un peu barbouillée, faible mais rien de bien méchant. Elle avait connu pire, ce n'était pas quelques coups qui allaient la mettre KO. Après tout elle était un soldat, sur entrainée. Elle leva enfin la tête et regarda successivement les deux hommes qui lui faisaient face. Lawson l'air sévère qui la menaça en se servant de McCarty qui se redressa, opinant du chef et adoptant un air sûr de lui quand le sergent le mentionna. Karola aurait ri en temps normal mais là elle n'en avait pas le cœur. Elle fit un pas en avant et la nausée revint à la charge, alors elle s'arrêta et déglutit avant de dire en pensant être convaincante:

- Vous ne comprenez pas...Je dois aider..

Alors que quelques minutes plus tôt elle faisait preuve d'un aplomb non feint pour sortir, à ce moment-là elle commença à se sentir mal d'être restée trop longtemps debout et parce que les médicaments commençaient enfin à faire effet et à l'engourdir. Lawson soupira doucement avant de secouer la tête.

- Major, vous aiderez tout le monde en restant au lit, et en vous reposant. Lorsque vous serez en état de marcher plus de deux mètres, vous pourrez reprendre vos fonctions. Mais en attendant...

Il s'approcha d'elle, et sans vraiment de sommation, il la souleva au dessus du sol pour venir la reposer dans son lit.

- Je suis désolé Major. Mais, si vous ne daignez pas rester tranquille, je vais demander à ce qu'on vous attache. McCarty ! Allez chercher les infirmières, et dites-leur que l'on doit rebrancher le Major.

Karola s'apprêtait à faire un pas de plus mais elle fut soudainement soulevée et couchée sur son lit. Retour à la case départ donc. Elle n'avait même pas vu le sergent l'approcher, sinon elle aurait tenté de l'esquiver. Elle aurait voulu protester mais rien ne répondait. Ses idées étaient complètement emmêlées et seul le mot "sortir" raisonnait dans sa tête. Elle avait oublié le reste. Docilement, elle se laissa faire. Le visage exsangue et les yeux fixant un point qu'elle ne voyait pas, elle bougea les lèvres pour murmurer :

- Laissez-moi sortir..

Le sergent soupira une nouvelle fois.

- Désolé Major. Je suis les ordres du lieutenant Ross. Vous devez vous reposer.

Sur ces mots, une infirmière débarqua et Lawson lui donna toutes les explications. La femme sermonna Karola pour sa tentative d’évasion totalement loupée. Mais la militaire était déjà loin, son cerveau semblait s’être mis sur pause et bientôt ses yeux se fermèrent indiquant qu’elle venait de plonger dans un profond sommeil. Peut-être que le meilleur moyen de sortir rapidement d’ici c’était de rester sagement dans son lit à dormir pour que le temps passe plus vite.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Dim 29 Jan - 17:22

Karola Frei
Jour 5 - Infirmerie - 9h00


Karola venait juste d'apprendre la bonne nouvelle, le Dr Taylor Laurence avait jugé qu'elle pouvait sortir de l'infirmerie plus tôt que prévu. Cette nouvelle l'avait ravie car être restée près de 48h allongée dans un lit alors qu'on avait besoin d'elle avait été une belle torture. Cependant, ce repos forcé avait eu le mérite de lui permettre de repenser à toute cette histoire et à ce qu’elle ferait une fois de retour dans l’arène. Elle avait pu remettre ses vêtements le matin même, aidé d’une aide-soignante. Un peu avant 9h, elle était en train de faire deux trois vérifications avec une infirmière lorsque le rideau qui lui fournissait un semblant d'intimité fut tiré, découvrant un Colonel Sheppard libéré. Karola lui lança un regard, cachant sa joie de le voir ici.

- Colonel, je suis ravie de vous voir enfin libre.


Il lui sourit et s’approcha d’elle pour lui tendre une petite boite grise.

- Major, je suis content de vous voir aussi.

Lorsque John s'approcha d'elle pour lui tendre une petite boite, elle eut un petit moment d'hésitation, observa quelques secondes la boîte puis John avant de finalement la prendre et l'ouvrir. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres en découvrant les cadeaux offerts. Un pins orné d’une inscription « Major de l’année » et une petite plante verte décorative dont elle prendrait le plus grand soin.

- Puis-je savoir en quel honneur j'ai droit à ces cadeaux ?

Un nouveau rictus se dessina sur les lèvres du colonel. « Il est de coutume d’offrir des fleurs aux personnes qui compte pour sois et qui sont à l’infirmerie. » il n’était jamais doué pour les mots de réconfort ou de soutien, mais plus dans les gestes.

Karola fut surprise et gênée des mots prononcés par le Colonel. Elle était touchée par son geste et se contenta de lui dire merci ne sachant pas trop quoi faire d'autre alors elle changea de sujet.

-Je suppose que vous ne m'en voulez pas de vous avoir fait mettre aux arrêts.

Depuis cet épisode, Karola et John ne s'était pas revus par manque de temps mais aussi parce qu'elle avait très rapidement était mise elle aussi sur le carreau. Elle était contente de voir que son chef avait été innocenté et en forme.

Il perçut sa gêne, dans un sens il n’était pas mieux lui aussi. « Non. Vous avez obéi aux ordres, vous ne pouvez pas savoir que ce fut une erreur » il soupira « Tant que vous n’avez pas crus ce genre de rumeur, je ne peux pas vous en vouloir» fit-il avec un faible sourire

-Merci, Colonel. Bien sûr, jamais je n'aurais pu croire une telle chose

Devoir arrêter Sheppard avait très certainement été la chose la plus difficile qu'elle ait eu à faire depuis son arrivée sur Atlantis, alors elle était contente de pouvoir se débarrasser de cette culpabilité.

Puis elle repensa à Nathalie et à leur discussion, à cette révélation que son assistante et son chef entretenaient une relation suivie depuis plus d'un an. Elle ne voyait pas très bien comment aborder le sujet, déjà parce qu'elle savait très bien que cela ne la regardait pas et ensuite parce que parler de ce genre de choses n'était pas vraiment son fort. Si elle pouvait se tenir loin des sentiments elle le faisait volontiers. Cependant, elle était tout de même proche d'eux et il y avait certaines choses qu'elle se devait de dire. Silencieuse, elle observait avec grand intérêt sa plante, se mordant la lèvre, ne sachant pas quoi dire.

Il hocha la tête. Il décida de se rapprocher de sa major, ils étaient amis, mais il était toujours difficile de s’avouer les choses. « Vous sortez quand ? »Il ignorait qu’elle avait la permission.
Lorsque Karola vit le Colonel s'approcher d'elle, elle sentit une petite lueur d'inquiétude l'envahir. Inconsciemment, elle espéra qu'il n'allait pas s'approcher plus d'elle. Cependant, elle resta maîtresse d'elle-même et lui répondit.

- Le Dr Taylor Laurence m'autorise à sortir à 9h. Elle dit que mes blessures sont en très bonne voie de guérison. Je vais pouvoir vous aider à boucler cette enquête.

- Ah parfait ! Il était content de cette nouvelle.

- Par contre, faudra être encore plus vigilant maintenant, major, je vais demander à ce que vous ailliez avec vous toujours un autre militaire. J’ai peur, que la prochaine étape soit une élimination plus totale.


Karola se rembrunit, guère satisfaite d'entendre cela. Les malfrats trempant dans cette affaire n'avaient-ils pas compris qu'il valait mieux pour eux de se faire tout petits. Karola se dit qu'ils devaient être bien bêtes si effectivement, ils prévoyaient de frapper encore plus fort que ce qu'ils lui avaient fait... Elle soupira et serra les dents avant de dire :

- Le lieutenant Ross a déjà affecté le sergent Lawson à ma garde rapprochée…Et je ne vous cache pas que ça me déplaît fortement. Je sais me défendre.

- Je sais Karola, mais cela n’a pas suffi à vous éviter l’infirmerie.
Il semblait content qu’on lui ait donné un garde du corps et il lui posa une main sur l’épaule.

- Ne le prenez pas personnellement Karola. Même moi, qui suis à nouveau libre, peut représenter un danger pour eux. Je ne tiens pas à ce qu’ils recommencent à s’en prendre à vous. Vous êtes l’une des meilleures combattantes, qui vous dit que demain soir, vous ne serez pas pris à partie une nouvelle fois ? Vous avez été blessée et cela vous rend moins forte.

Lorsque John posa sa main sur l'épaule de Karola, celle-ci eut un mouvement de recul instinctif. Sans vraiment comprendre pourquoi, elle ne voulait surtout pas avoir de contact physique avec John. Elle espéra que ce dernier prenne son geste pour du mécontentement. Histoire d'être tranquille elle finit par dire. Elle n'appréciait vraiment pas l'idée de paraître "moins forte" surtout aux yeux de ceux qui commettaient des atrocités dans la base.

- Très bien vous avez raison.

Et puis histoire de changer encore de sujet, car elle ne voulait pas s'attarder, elle décida d'être directe parce que ça lui réussissait toujours et parce que c'était le seul moyen de dire ce qu'elle avait sur le cœur.

- Je suis au courant pour vous et Dumond...

Il ne comprit pas trop le geste de recule, mais n’insistait pas, il retira sa main immédiatement. Il recula d’un pas, pour lui laisser son espace vital. Le jeune, homme ignorait que sa major avait été violée après tout. Il hocha simplement la tête. Il allait lui dire de venir, pour sortir, quand elle lui envoya une petite bombe. Il soupira, cela le faisait chier que toute la base sache pour son histoire avec Nathalie, mais bon, il devait s’y habituer maintenant

- Oui, tout le monde est au courant maintenant


Karola observa attentivement les réactions de son chef et apprécia qu'il fasse quelques pas en arrière. Elle s'en voulait un peu de voir à quel point ça le dérangeait de savoir car après tout c'était en partie de sa faute si leur couple avait été révélé au grand jour.

- Vous savez que c'est une relation dangereuse, n'est-ce pas ?

- En quoi ?

Il n’avait pas envie d’en parler, mais il savait que le jour, où cela éclaterait au grand jour, il était bon pour discuter avec la major. Karola avala sa salive difficilement, essayant de cherchant les mots justes, les mots pour éviter de blesser John.

- C'est mon assistante et vous êtes le chef militaire de la cité. J'ai peur que tôt ou tard tout cela vous pose des problèmes de conscience ou n'altère vos prises de décisions. Si la mort ne vous a pas fauché avant ça...

Il eut un faible sourire.

- Vous devriez tenir ce discours à tous les couples de la cité Major. Le fait d’être amis pose des problèmes de jugement à la base. Dans ce cas, nous devrions tous oublié les relations. Hors nous ne pouvons pas faire comme sur Terre. Nous vivons sur notre leu de travail à des kilomètres de la Terre, il est normal que les gens se lient.

Il ne se vexa pas sur sa mort, il se connaissait de trop pour savoir qu’il était sujet à la côtoyer régulièrement. Karola croisa les bras, Sheppard marquait des points. Et puis si cela les rendait heureux tous les deux elle ne pouvait pas s'y opposer.

- Bon, ûuisque vous avez l'air de beaucoup vous apprécier...J'espère seulement que vous ne lui ferait pas de mal. Ou bien vous devrez en répondre devant moi.
Il ricana - Super, moi qui croyait échappé à la belle-mère acariâtre, je viens d’en trouver une autre il lui fit un clin d’œil -Et si c’est elle ?

-Sauf votre respect, colonel, je pense que Nathalie est de loin bien incapable de faire du mal à qui que ce soit. Mais si c'est le cas, ne vous en faites pas, je vous servirai d'épaule pour pleurer.

Il ricana, amusé

- Merci Major .

Karola lui rendit un petit sourire, et haussa les épaules.

- Merci à vous Colonel. Maintenant, si vous voulez bien m’excusez, je vais quitter l’infirmerie. J’ai plusieurs choses à régler.

Le Colonel la laissa tranquille et elle rangea ses affaires, la petite boite offerte par John ainsi que la boite de chocolats offerte par Adam. Elle était enfin prête à quitter l’infirmerie et à mettre à exécution ce à quoi elle avait eu tout le loisir de penser ces deux derniers jours. Retrouver ses agresseurs et leur faire payer le mal qu’ils lui avaient fait à elle mais également à toute la cité. Ils allaient bientôt apprendre à leurs dépens que lorsqu’on cherchait Karola Frei, on la trouvait.

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