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[INTRIGUE] Briser la glace

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Mer 1 Fév - 18:12

Karola Frei
Jour 5 - 13h00


Assise confortablement dans le fauteuil de son bureau, Karola venait tout juste d'allumer son ordinateur. Depuis son agression, elle n'était pas revenue ici et cela lui fit le plus grand bien que de passer la porte de son lieu de travail. Au moins ici, elle était sûre d'être tranquille, si on occultait la présence de son ombre, le sergent Lawson. Elle avait pris le temps de se préparer une tasse de thé histoire de se donner un peu de courage face à la montagne de choses qu'elle avait prévu de faire. Certes, Weir l'avait évincée de son rôle de seconde de Sheppard mais elle n'avait nullement l'intention de rester bien sagement dans ses quartiers à attendre que les choses ne se passent. Elle en était tout bonnement incapable, elle avait besoin de s'occuper l'esprit, de se rendre utile.

Quand enfin sa session fut ouverte, tout un tas de notifications popèrent sur son écran. Des mails, des rappels de rendez-vous etc.. tout lui sauta à la figure. Elle avait bien fait de venir, elle allait pouvoir rattraper ses 72h d'absence. Elle attrapa sa tasse de thé, but une gorgée et méthodiquement commença à dégrossir la montagne de messages reçus. Elle commença par les rendez-vous, étant donné la situation elle ne pouvait que les remettre à plus tard. L'enquête monopolisait tout le monde et primait clairement sur le reste. Ça l'arrangeait en fait car elle ne voulait voir absolument personne, elle l'avait d'ailleurs bien spécifier à Lawson. Personne ne pouvait passer sa porte, même pas John ou Nathalie qu'elle préférait éviter pour l'instant.

Elle passa aux mails, par ordre chronologique. Les plus anciens concernaient certains rapports d'enquête qu'elle aurait du lire en tant que cheffe militaire de la cité. Elle les archiva car elle les avait déjà lus lorsqu'elle était à l'infirmerie. Elle avait aussi reçu un paquets de messages bienveillant de la part de plusieurs personnes de la cité qui lui souhaitaient un bon rétablissement. Cela la surpris grandement et en même temps la vexa. Grâce à Weir et à son sens inouï de la discrétion, beaucoup de personnes se retrouvaient à présent au courant de son agression. Ces messages elle finit par ne pas se donner la peine de les lire et les supprima tout simplement. Elle ne voulait plus revenir sur cet événement, tout ce qu'elle désirait c'était reprendre le cours normal de son existence.

Il restait encore un dernier mail, il avait été envoyé par le Dr Stanford, la psychologue de la cité. Sachant très bien ce qu'il pouvait contenir, Karola l'ouvrit quand même par curiosité. La doctoresse la conviait à un entretien ce jour même à 14h afin de débuter des séances de thérapie. Si cela avait été son genre, Karola aurait rigolé en lisait le mail mais à la place, elle se contenta de le supprimer purement et simplement. Il était hors de question qu'elle se lance dans une psycho-thérapie. Jusqu'à présent elle s'était très bien débrouillée sans et le souvenir de celle qu'elle avait entreprit lors du fiasco d'une de ses missions en Afghanistan lui avait laissé un mauvais souvenir. D'ailleurs, elle s'en était très bien sortie après cet événement alors pourquoi cela ne serait pas la même chose aujourd'hui ?

C'était d'autant plus inutile qu'elle était parvenue à se reprendre, à voir les choses de manière plus claires et avec du recul. Elle savait qu'elle avait très sérieusement déconné la veille, elle le reconnaissait bien volontiers. Aussi, elle n'avait nullement besoin d'aller étaler ses états d'âmes et de revivre ces scènes qu'elle se donnait tant de mal à oublier. Avec tout le travail qui l'attendait par rapport aux victime et aux coupables de l'affaires, la psy finirait bien par ne plus penser à elle. A ce propos, elle aussi avait fort à faire. Elle devait lire les nouveaux rapports rédigés par les enquêteurs. Profitant de son thé, elle se plongea dans la lecture des dossiers, occultant tout le reste pour ne pas rater la moindre information.

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Jeu 2 Fév - 14:51

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Briser la glace
Karola & Evelyn

Depuis que je suis sur Atlantis, je crois que je n'ai jamais eu autant de monde dans mon bureau. Avec cette histoire d'agressions et de viol, les gens viennent me voir pour en parler. Même si les gens qui ont subi de prés cette situation se font plus rares, les gens qui n'ont pourtant pas vécu une agression sont les plus nombreux. Je ne sais pas où en est l'enquête, je ne sais pas si les coupables ont tous été arrêté mais je n'ai qu'une seule envie, c'est que tout ça se termine et que la cité reprenne doucement le cours de sa vie même si je sais aussi parfaitement, que personne ne va vraiment oublié tout ça. C'est fout comme une situation peut aggraver tout un climat alors que pourtant, au départ, tout se passait bien.

Assise à mon bureau, devant mon ordinateur, je relis le mail que je m'apprête à envoyer. C'est un mail pour une convocation concernant le Major Frei. Je ne l'ai pas vue depuis son agression et j'aimerai faire en sorte de ne pas attendre trop longtemps pour éviter qu'elle s'enlise dans quelque chose dont il va être compliqué de la sortir. En écrivant le mail, j'ai essayé d'y mettre la forme, tout en restant la plus professionnelle possible. C'est seulement après m'être assurée que tout est bien noté, qu'il n'y a pas un mot plus haut que l'autre, que j'envoie le mail. Je reste à fixer l'écran pendant plusieurs minutes alors que l'accusé de réception vient d'arriver. Je jette un coup d'oeil à la pendule de mon bureau et je me rend compte que j'ai encore 4h avant moi avant le rendez-vous avec la gradée. Oh je ne vais pas m'ennuyer, j'ai quelques rendez-vous de prévus et si j'ai le temps, je passerai voir Matt à l'infirmerie. Je ne sais pas encore trop quoi penser sur notre relation, mais quand j'ai appris qu'il s'était fait agresser en défendant Nathalie, j'ai tout de suite eu peur de le perdre... C'est étrange. Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir la jolie rousse à cause de tout mon travail mais j'espère bien y remédier le plus rapidement même si je sais qu'elle est bien entourée...

***

Finalement, les 4 heures sont passées sans que je ne m'en rende compte. J'ai même eu le temps d'aller me chercher un sandwich, chose qui est assez rare ces derniers temps. Installée sur le grand sofa, j'apaise mon estomac en attendant que la militaire n'arrive. Les minutes passent et bientôt, elle aura 1 heure de retard. J'hésite quelques secondes, je sais que ce n'est pas une très bonne idée de la brusquer, que c'est à elle de prendre cette décision mais je n'ai pas vraiment le choix. On m'a demandé de vérifier si elle était apte a service et même si c'est la partie de mon travail que j'aime le moins, je ne vais pas avoir d'autre choix que d'aller la voir. Je lâche un soupir car je sens que les prochaines heures risquent d'être compliquées et je ne peux pas m'empêcher de me dire que le Major sera une nouvelle personne à ajouter à la liste de celles qui ne m'apprécient pas vraiment. J'attrape de quoi noter et je quitte mon bureau. Je demande à ma secrétaire d'annuler tout mes rendez-vous de l'après midi et de me joindre qu'en cas d'urgence seulement.

Le pas rapide mais quelque peu intimidé, je prend la direction du bureau du Major où je suis sûre de la trouver. Je sais que depuis son agression, elle reste enfermée ce que je comprend tout à fait. Il ne me faut pas énormément de temps avant de rejoindre les bureaux des dirigeants de l'expédition et encore moins de temps pour trouver celui du Major. Devant la porte, je prend une inspiration et je tire délicatement sur la veste de mon uniforme. Je m'apprête à frapper, mais un homme aussi grand qu'une armoire ouvre la porte avant que j'ai pu faire quelque chose. Il me fixe attendant sûrement que je lui dise quelque chose. Un peu perturbée, je me racle la gorge et je lui tend mon badge avant de me présenter et d'expliquer ma présence ici.

- Je... Je suis le Docteur Stanford. J'avais rendez-vous à 14h avec le major Frei mais elle n'est pas venue alors c'est moi qui viens à elle.

J'esquisse un sourire et je hausse les épaules en attendant que le molosse lâche quelque chose. Je l'observe pendant qu'il tourne et retourne mon badge avant de finalement me le rendre. Je le remet à sa place et d'un signe de tête je lui demande si je peux entrer ou pas.

"Allez y elle est dans son bureau. Mais je vous préviens elle est mal lunée."

La seconde partie est murmurée et je ne peux pas m'empêcher de le regarder, étonnée. J'espère pour lui qu'elle n'a pas entendu sa petite remarque.

- J'en prend note Sergent Lawson.

Je referme la porte derrière moi et je vais directement devant celle qui me sépare de la Major. Quand faut y aller... Je donne trois coups secs et j'attend de voir si elle dit quelque chose. Au bout de quelques secondes et n'ayant pas de réaction de sa part, je frapper une nouvelle fois mais en insistant beaucoup plus.

- Major Frei, c'est le Docteur Stanford. Je crois que vous avez oublié notre rendez-vous.

Bon je sais parfaitement que c'est un oubli volontaire, mais tant pis. Je jette un regard au chien de garde, il me lance un regard genre "j'vous l'avais dis" et quitte la pièce pour sûrement aller faire le guet à l'entrée du bureau. Moi... ben moi, je reste plantée là en attendant qu'elle décide de m'ouvrir. De toute façon, je ne vais pas bouger tant que je ne suis pas sûre qu'elle est toujours vivante.


© Pando

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Karola Frei
Major
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Jeu 2 Fév - 20:33

Karola Frei
Profondément plongée dans son travail, Karola en avait oublié toute notion de temps. C'était comme si rien n'avait changé, qu'aucun événement perturbateur n'était venu déranger la tranquillité de la cité. Pourtant, c'était bien sur un épisode tragique que la jeune femme était en train de plancher. Elle cherchait à mettre au jour l'évidente culpabilité de certaines personnes, notamment du Docteur Weir. Ca l'embêtait que cette femme pourtant respectable ait trempé d'une manière ou d'une autre dans cette affaire. Karola n'avait absolument aucune preuve de sa culpabilité, aussi c'est pour cela qu'elle s'était gardée de l'accuser devant tout le monde dans le bureau d'Alexander.

Pourtant, elle était intimement convaincue qu'elle n'était pas toute blanche. Son intervention d'hier matin le montrait bien. D'ailleurs, à ce propos, la militaire avait toujours en travers de la gorge son petit laïus au sujet de son état. Non seulement, la cité savait qu'elle était quelque peu dérangée en ce moment mais en plus elle avait désavoué John déjà bien humilié par cette affaire. Weir avait clairement dépassé les bornes. A cause de cela, Karola ne pouvait plus supporter de croiser qui que ce soit dans les couloirs et avait même songé à passer quelques temps sur Alpha une fois l'enquête bouclée.

Sa tasse de thé était déjà vide depuis un bon moment et c'était la deuxième fois qu'elle relisait un compte rendu d'interrogatoire tout en prenant soin de noter sur un carnet les informations importantes quand on toqua à la porte. Karola tourna la tête vers l'entrée de son bureau en fronçant les sourcils, pensant avoir halluciné. Après tout, personne n'était censé rentrer. Elle ne se donna pas la peine de répondre et au bout de quelques secondes reporta son attention sur son écran. Mais à peine reprit-elle sa lecture que de nouveau on frappa avec plus de vigueur cette fois-ci. A cela s'ajouta une voix, celle du Dr Stanford qui, en plus de s'annoncer, lui rappelait qu'elle avait oublié son rendez-vous.

N'ayant nullement l'intention de la voir, la militaire resta muette. Heureusement qu'elle avait donné l'ordre à Lawson de ne laisser personne entrer sous aucun prétexte. Il allait l'entendre ! Visiblement, depuis son accident plus personne ici ne semblait respecter ni son grade ni son statut. Encore une fois, merci Weir ! Il allait falloir qu'elle réimpose le respect qu'elle avait si durement acquis. Comme Stanford semblait insister, Karola activa son oreillette.

// Sergent Lawson, faites sortir le Docteur Stanford, tout de suite. //

Il se passa un petit temps de flottement avant que le sergent ne finisse par lui répondre.

// Elle refuse de partir Madame et franchement par les temps qui courent, je préfère éviter de la forcer. Et puis c'est pour votre bien, le lieutenant Ross...//


//Ca va, j'ai compris. Le coupa t-elle. Vous ne voudriez pas me lâcher un peu vous et votre lieutenant Ross ?//

// Désolé major, j'obéis aux ordres//

* Pas aux miens visiblement.* Pensa dans sa tête Karola qui soupira et ne daigna même pas lui répondre. Tant pis pour Stanford, elle finirait bien par quitter les lieux un jour ou l'autre. Elle avait très certainement des choses bien plus importantes à faire que de faire la grue devant sa porte. Karola secoua la tête pour essayer de se concentrer de nouveau sur son travail.

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Lun 6 Fév - 14:06

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Briser la glace
Karola & Evelyn

Debout devant la porte du bureau de la Major, je fixe la poignée, les bras croisés sur ma poitrine, espérant qu'elle ne va pas trop traîner avant de se décider de m'ouvrir. Bon je sais parfaitement qu'elle ne va pas venir m'ouvrir et que je vais encore devoir faire preuve de persuasion et surtout de patience avant qu'elle accepte de m'ouvrir. Je tourne la tête vers le Sergent Lawson quand je l'entend parler. Elle veut qu'il me fasse partir, je souris alors que le molosse essaye de lui faire comprendre que c'est pour son bien. Amusée, je secoue la tête et je repose mon regard sur la porte qui reste désespérément vide. Je laisse échapper un soupir et j'attend quelques secondes avant de frapper une nouvelle fois à la porte de son bureau.

- Major, vous devriez pourtant savoir que je suis obstinée...

Je fais bien entendu allusion à l'épisode "A la poursuite du Sergent Eversman" dans les trois quarts de la cité. Je m'adosse à la porte et je ferme les yeux quelques secondes avant de rajouter quelque chose.

- A un moment où un autre Major, vous allez devoir quitter votre bureau... Et je n'ai pas peur de vous poursuivre jusqu'à ce qu'on ait ce rendez-vous...

Je jette un coup d'oeil à ma montre, de toute façon j'ai tout mon temps, j'ai annulé tout mes rendez-vous de l'après midi. Je vais m’asseoir sur le fauteuil et j'en profite pour feuilleté le dossier médical du Major Frei. Si elle veut qu'on joue au jeu de la patience, je pense que je suis la plus à même de réussir et de gagner. Les minutes passent, j'entend du bruit dans le bureau mais toujours pas de porte qui s'ouvre. Peut-être essaye t'elle de voir si je suis partie ou non. Je souris et sans quitter le dossier des yeux, je m'adresse à la jeune femme, qui je sais, campe elle aussi derrière sa porte.

- Je suis toujours là Major.

Le Sergent Lawson quant à lui, fait son maximum pour se retenir de rire, mais je vois très bien qu'il n'en pense pas moins. Je sais que la situation peut porter à rire, moi même je la trouve drôle, seulement voilà, même si elle ne s'en rend pas compte, le Major Frei a besoin d'aide et c'est mon travail de lui apporter cette aide là. Le trois quart du chemin, c'est elle qui doit le faire, mais pour le reste, on doit y travailler ensemble.


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Karola Frei
Major
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Lun 6 Fév - 16:14

Karola Frei
Comme il fallait s’y attendre, la psy s’accrochait comme un morpion. Ayant en plus le soutien de Lawson, il y avait fort à parier qu’au bout du compte ce soit Karola qui soit contrainte de céder. Cependant, elle n’entendait pas se laisser faire aussi facilement. Tranquillement installée dans son fauteuil, elle laissa une bonne heure s’écouler, le temps pour elle de finir le dossier sur lequel elle travaillait. Elle aussi était une personne patiente sachant garder son sang froid – si on occultait l’épisode de ce matin. En plus elle avait de quoi se nourrir si jamais elle voulait que cela dure un peu plus longtemps, elle avait pensé à ramener avec elle la boîte de chocolats qu’Adam lui avait offerte.

Faire poireauté la doctoresse devant son bureau lui permettait de réflechir à comment elle allait faire tourner la situation à son avantage. Plusieurs fois, Evelyn tenta de l’amadouer d’une voix mielleuse en toquant à la porte et en lui faisant comprendre qu’elle n’abandonnerait pas. Très bien, puisque c’était comme ça, autant rendre la récompense à la hauteur de l’attente. Karola ne se donna bien sûr pas la peine de lui répondre lorsqu’elle s’adressait elle.

Le pire, c’est qu’elle savait qu’elle n’y couperait pas et que c’était nécessaire car sans ça les explorations lui passeraient sous le nez. Mais plutôt que d’admettre qu’elle avait besoin d’aide, elle se dit que la psychologue pourrait au contraire servir ses intérêts. Elle connaissait l’égyptienne ainsi que ses manières de faire. Après tout, elles avaient collaboré pour le cas Eversman. Si elle avait agit d’une telle façon avec lui elle ne doutait pas qu’elle ferait la même chose avec elle.
Alors avant que la jeune femme ne mette en place un plan machiavélique pour faire cet entretien, Karola décida de prendre les devants, au bout de deux bonnes heures. Une façon de garder le dessus en quelque sorte.

Se levant de sa chaise, elle se dirigea vers la porte qu’elle ouvrit en passant sa main devant les cristaux. Evelyn se tenait devant elle et Lawson risqua un coup d’œil afin d’observer discrètement la scène.

-Entrez.

Fit-elle froidement à la psy tout en prenant soin malgré tout de dissimuler son agacement. Quand la doctoresse fut entrée dans le bureau, elle referma la porte pour échapper aux yeux et oreilles indiscrets de Lawson dont elle se doutait qu’il faisait des rapports très détaillés à son cher lieutenant Ross. Karola lui fit signe de s’asseoir à l’une des chaises réservées aux invités et quant à elle, elle alla se poster à côté de la sienne. Elle observa la jeune femme quelques secondes avant de lui dire d’un air pincé :

- Je vous accorde cet entretien à deux conditions. La première c’est que je veux qu’il ait lieu ici. La seconde, j’aimerais qu'à sa suite vous me donniez l’autorisation de quitter Atlantis pour Alpha pendant quelques temps.

C’était surtout pour cette seconde raison qu’elle avait accepté de lui ouvrir la porte, pour qu’elle lève toutes les interdictions qu’on lui avait imposées suite à son agression.

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Mer 8 Fév - 17:08

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Briser la glace
Karola & Evelyn

Les bras croisés, assise dans le fauteuil qui fait face à la porte du bureau du Major, j'attend. Tant pis si elle compte me faire poireauter une bonne partie de la journée, tant pis si elle veut me faire poireauter toute la nuit. Je n'ai pas l'intention de quitter cet endroit sans l'avoir vue et tant pis si pour ça, je dois annuler tout les rendez-vous du lendemain. Je suis très patiente et je n'ai pas peur d'attendre. Il faut juste lui laisser le temps pour qu'elle comprenne que je suis là pour l'aider et pas pour l'ennuyer. De toute façon, ce n'est pas la première qui me fait ce coup là, il y en a tellement eu... Heureusement que j'aime mon métier parce que je pense que toutes ces attitudes m'auraient découragée depuis longtemps. Les minutes passent, je ne quitte pas la porte des yeux. Je sais qu'elle va sortir de là, c'est une évidence.

D'ailleurs, lorsque j'entend du mouvement dans le bureau et que j'entend le cliquetis caractéristique de la poignée qu'on actionne, je suis étonnée que ça n'ait pas duré plus longtemps. Je me lève pour aller me placer devant la porte, tout en prenant soin de ne pas être trop près non plus. La Major est là, elle me fixe. Je crois qu'on reste là, quelques secondes, sans rien dire avant qu'elle me dise enfin de rentrer dans son bureau. Je ne me fais pas prier et c'est sans attendre que j'entre dans la pièce. Frei referme la porte derrière moi. Je reste debout et j'attend qu'elle me fasse signe de m'asseoir pour le faire. Le dossier posé sur mes genoux, je reste assise sans rien dire alors que la militaire ne tarde pas à établir ses règles et à clairement me faire comprendre que ce rendez-vous sera du donnant donnant. Je la laisse donc m'exposer ce qu'elle attend de moi avant de lui répondre.

- Tant que nous avons ce rendez-vous, ça me convient...

Je marque une pause avant de terminer.

- Je ne vois pas pourquoi je vous refuserais cette sortie sur Alpha.

Elle ne l'a pas dit clairement, mais je sais qu'elle espère que quitter la cité quelques temps peut l'aider à aller mieux, à avancer. Je la laisse donc s'installer sur sa chaise avant de poser une première question.

- Je sais que c'est une question stupide, mais avant de commencer, j'aimerais savoir comment vous allez...

On a tous été touché par ces agressions, moi la première. Et ce n'est pas parce qu'on est quelqu'un de fort mentalement et physiquement qu'on est à l'abri de ce genre d'agression. La preuve, j'ai devant moi quelqu'un qui a une certaine autorité, gradée, mais qui pourtant, a subi ces atrocités.


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Karola Frei
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Mer 8 Fév - 17:30

Karola Frei
Karola savait et avait compris que la psychologue était déterminée à la voir aussi elle avait compté sur cela lorsqu’elle lui avait posé ses conditions. Si elle tenait vraiment à s’entretenir avec elle, elle ne verrait aucun inconvénient à ce qu’elle lui demandait, d’autant plus qu’on ne pouvait pas dire qu’il s’agissait de demandes totalement exigeantes et farfelues. Elle était certaine qu’elle accepterait et c’est exactement ce qu’elle fit. L’entretien pouvait donc commencer. Karola se mit assise à son bureau et regarda la psychologue fixement. Elle n’avait pas retiré ses lunettes de vue, une façon pour elle de garder une certaine distance avec elle, en plus de celle que leur conférait leur bureau, mais parce que dans un certain sens cela la protégeait. Les yeux n’étaient-ils pas censés être le miroir de l’âme après tout ? Et Karola ne voulait surtout pas que la doctoresse accède à la sienne.

La militaire laissa son interlocutrice prendre l’initiative de la conversation. Elle ne lui proposa même pas quelque chose à boire, après tout cet entretien elle ne l’avait pas voulu et elle ne voulait certainement pas donner une occasion à la psy de se sentir à l’aise ou bien lui donner l’impression qu’elle pouvait s’éterniser. C’était puéril comme comportement elle en était bien consciente et en temps normal elle n’aurait certainement pas agi de cette manière, mais là les circonstances étaient particulières et cette présence qu’elle percevait comme intrusive ne la mettait guère dans de bonnes dispositions. La première question qu’elle lui posa fut somme toute banale.

- Je vais bien. J’ai beaucoup de travail comme vous vous en doutez. Alors si ça ne vous dérange pas, sortez-moi vite votre discours réconfortant de psy que je puisse y retourner rapidement.

Karola savait qu’elle avait en face d’elle une professionnelle redoutable aussi il allait falloir qu’elle soit prudente, autant dans ses paroles que dans son attitude car il n’y avait aucun doute que chacune de ses réactions ou de ses gestes allaient être analysés au peigne fin. Ce n’était pas vraiment un souci, tout le monde connaissait la jeune femme pour sa légendaire froideur et sa capacité à se contrôler. Mais avec tout ce qui lui était arrivé récemment, en serait-elle capable bien longtemps ?

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Mer 8 Fév - 18:05

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Briser la glace
Karola & Evelyn

La Major lance les hostilités en me faisant clairement comprendre qu'elle n'a pas que ça à faire. Très bien, au moins je suis fixée sur le ton de l'entretien. Par contre, il y a une chose que je dois clarifier dés à présent pour que ce rendez-vous soit constructif et je ne compte pas non plus y aller par quatre chemins et encore moins avec des pincettes.

- Je vais être claire Major. J'ai moi aussi beaucoup de travail, comme vous le savez, il y a énormément de gens qui ont été traumatisé par ce qu'il s'est passé...

Je marque une pause sans la quitter des yeux. Je veux qu'elle comprenne que si je suis là c'est avant tout pour l'aider.

- Je me doute que pour vous, cet entretien sert à rien, que ce n'est que du pipeau mais croyez moi, si je suis ici c'est que la situation ne laisse pas le choix. Vous avez subi un choc et que vous le vouliez ou non, en parler vous fera le plus grand bien. Je ne suis pas là pour vous sortir mon discours réconfortant de psy comme vous dites. Je suis seulement là pour vous aider à tout remettre en ordre et ce n'est pas toujours réconfortant comme épreuve.

Mon ton est sec, mes yeux sont fixés dans les siens. Elle peut penser ce qu'elle veut, dire ce qu'elle veut, je sais qu'elle a besoin d'aide et je suis justement là pour lui en apporter le maximum.

- Alors maintenant, s'il vous plaît, commençons.

Sans attendre qu'elle me réponde, je continue.

- Fermez les yeux, respirez profondément et dites moi tout, je dis bien tout ce qui vous passe par la tête. N'omettez aucun détail même si ça doit raviver quelque chose de douloureux. Nous sommes entre nous et tout ce qui se passe ici restera entre ces quatre murs...


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Mar 14 Fév - 21:22

Karola Frei
Assise bien droite sur sa chaise, son dos reposant sur le dossier, Karola n'avait nullement l'intention de ployer devant la psychologue, aussi elle ne rompit nullement le contact visuel avec elle, encore moins quand elle mit les points sur elle avec elle. Karola se sentait en position de force, peut-être à tort, et elle comptait bien garder l'ascendant sur cet entretien. C'était bête car elle n'était pas face à l'un de ses subordonnés et surtout il ne s'agissait pas d'un entretien avec des enjeux mais en tant que militaire, elle ne pouvait déroger à cette idée de rapports de force. Dans un certain sens, ça la rassurait.

Après son petit discours de mise au point, Karola ne lui répondit pas, de toute évidence Evelyn n'attendait pas de réponse de sa part puisqu'elle décréta le début de la séance. En premier lieu, elle lui demandait de fermer les yeux et de se détendre afin de plonger dans ses pensées et de tout lui raconter dans les détails. Karola l'observa un instant avant de croiser les bras. Elle n'avait nullement l'intention de fermer les yeux et de faire une introspection. Elle se souvenait suffisamment de tout, c'était encore frais et surtout pendant son séjour à l'infirmerie elle avait eu tout le loisir d'y repenser.

- Je me suis faite agresser par deux de mes hommes alors que je sortais de mon bureau pour gagner mes quartiers. Ils m'ont frappée, insultée. Je n'ai pas réussi à me défendre et ils ont fini par me zater.

Elle marqua une pause.

- Les détails vous les connaissez, ils sont dans votre dossier, ajouta t-elle en faisant un signe de la tête vers les documents qu'elle avait apportés avec elle.

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Mer 15 Fév - 18:21

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Briser la glace
Karola & Evelyn

Elle me toise, je vois son regard derrière ses lunettes et je sais très bien ce qu'elle a clairement envie de me dire. Je sais aussi qu'être dans sa position ce n'est pas quelque chose d'agréable et je sais aussi que lorsqu'on est victime d'un viol, on se déprécie, on se pense nulle et surtout on a tendance à toujours croire qu'on en est responsable... Je la fixe mais mon regard n'a rien de celui de la psy qui ne fait que son boulot. Je ne comprend que très bien dans quelle situation le Major se trouve et je sais aussi que même si elle ne le dit pas, à l'intérieur d'elle, elle boue, elle meurt d'envie de faire payer ses agresseurs. Finalement, elle prend la parole pour me dire ce qu'elle a à dire. Elle me fait seulement un rapide résumé de ce qu'il s'est passé et là encore, je sais ce qu'elle pense, elle n'a pas envie qu'on la prenne en pitié. Je la laisse terminer et je laisse passer quelques secondes avant de prendre la parole à mon tour.

- Les détails je m'en fiche Major, je ne suis pas là pour vous faire revivre ce moment...

Je pose le dossier à côté de moi et je finis par me lever. Je m'approche d'elle tout en prenant soin de mettre assez de distance entre nous. Je ne sais pas trop par où commencer mais une chose est sûre, ce que je vais lui dire, va peut être lui faire comprendre que je ne suis pas là pour la juger.

- Ecoutez... Je n'ai pas envie de vous prendre en pitié, je sais que ce n'est pas ce que vous voulez. Je n'ai pas non plus envie de vous dire que vous n'êtes pas responsable puisque vous vous pensez responsable et je sais qu'il est encore trop tôt pour vous faire comprendre le contraire...

Je marque une pause avant de continuer et cette fois, mes yeux vont se fixer dans les siens pour qu'elle voit que ce que je m'apprête à lui dire n'est pas quelque chose que je sors à toutes les victimes de viol que je vois passer dans mon cabinet.

- Je sais très bien ce que vous ressentez Major... Il y a quelques temps j'ai vécu la même chose que vous, j'ai été violée plusieurs fois par mon ex mari. On passe par toutes les émotions. De la colère, de la peur, de la tristesse, de la haine et une envie terrible de se venger. Je sais que ça ne va pas vous aider à aller mieux, je sais aussi que ce n'est pas ce que vous voulez entendre, mais croyez moi, il ne faut surtout pas refuser l'aide qu'on veut vous apporter.

Je fais quelques pas en arrière.

- Il m'a fallut du temps, trop de temps, pour comprendre que les mains qu'on me tendait étaient là pour m'aider et non pas pour m'enfoncer un peu plus. Alors s'il vous plaît, si vous ne voulez pas voir votre vie détruite, laissez moi vous aider...

Tout comme le Major, j'ai refusé qu'on m'aide, j'ai refusé de prendre les mains qu'on me tendait. Seulement voilà, en voulant me sortir de là toute seule, je me suis détruite à petit feu et à présent, c'est très compliqué pour moi de me reconstruire. Je vais reprendre le dossier et je me dirige vers la porte du bureau de la jeune femme.

- Si vous voulez que je parte, dites le. Bien entendu je vous ferai les papiers pour votre séjour sur Alpha... je marque une pause avant de reprendre. ... mais si vous voulez que je reste pour parler, je resterai et je resterai en tant qu'amie et non en tant que psychologue...

A présent, la balle est dans son camp. Quoi qu'elle décide, je respecterai son choix même si l'une des solutions ne me plaît pas. J'espère vraiment qu'elle va prendre la bonne décision.



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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 18 Fév - 14:49

Karola Frei
Avec une Karola aussi dure et froide qu'un iceberg polaire, la pauvre Evelyn ne devait pas se sentir à l'aise. Et c'était tant mieux car c'était exactement le but recherché. Cependant, connaissant le professionnalisme de la doctoresse et sa ténacité, Karola se doutait aussi qu'il ne lui serait pas aisé de se débarrasser d'elle. Sauf qu'à part la foutre dehors à coups de pieds elle ne voyait pas vraiment comment s'y prendre. D'autant plus qu'agir de cette façon ne ferait que la desservir et cela donnerait encore plus d'arguments aux autres pour pointer du doigt son "inaptitude temporaire''. Que lui restait-il à faire ? Coopérer ? Hors de question. Karola n'avait pas du tout envie de parler et le fait qu'on la force à le faire ne faisait que renforcer son mutisme.

Lorsqu'Evelyn se leva soudainement, Karola la suivit du regard sans mot dire. Elle vint se poster près d'elle, à une distance respectable cependant. En supprimant l'espace entre elle et par la même occasion la barrière représentée par le bureau, la psychologue indique clairement qu'elle souhaite insuffler à leur entretien une dimension un peu plus intimiste. Sans sourciller, imperturbable, Karola reste toujours autant de marbre.

La jeune psy semble chercher ses mots sous les yeux de Karola qui attend. Puis elle se lance, avançant qu'elle n'était pas ici pour porter de juger ni sur elle ou sur ce qu'elle avait vécu et encore moins la prendre en pitié. Elle marque une pause, déglutit et reprend, cette fois-ci avec une voix différente. Une voix plus basse, qui se rapproche de celle qu'on peut utiliser lorsque l'on souhaite se confier.

Ce qu'Evelyn lui raconte n'est en rien facile et jamais quiconque n'aurait pu penser qu'une telle chose ait pu lui arriver. Elle semble cependant en parler avec facilité et ne tait pas ce que cela à suscité chez elle comme émotion. Si Karola reconnut aisément le courage de la jeune femme, elle apprécie par contre un peu moins qu'elle fasse le parallèle avec ce qu'elle même à vécu.


Pendant qu'elle lui fait le déballage de sa propre expérience, Karola s'efforce de garder le contact visuel avec elle. C'est difficile, bien évidement, l'envie de tourner la tête, de regarder ailleurs se fait forte mais cependant elle tient bon même si son regard ne peut s'empêcher de dévier de temps à autre. C'est un soulagement quand elle finit enfin par mettre un point final à son récit. Elle recule et retourne devant le bureau pour récupérer ses affaires et fait mine de quitter le bureau. S'arrêtant devant la porte, elle se tourne une dernière fois, lui offrant alors une dernière chance d'abdiquer et de s'ouvrir à elle. A ce propos, elle lui fait même savoir que si c'est le cas, elle l'écoutera en qualité d'amie. Karola se garda bien d'émettre un rictus d'ironie en entendant ce mot. Elle n'était nullement sur Atlantis pour se faire des amis, elle trouvait d'ailleurs cela un peu dangereux.

Alors qu'Evelyn était devant la porte, Karola ne la regardait déjà plus, ses lunettes toujours sur le nez, elle est face à son ordinateur qu'elle a entre temps rallumé. Sans jeter un regard à la psychologue, lui faisant l'affront de l'ignorer, elle lui répond alors:

- Je suis désolée pour ce qui vous est arrivé, sincèrement, mais vous vous trompez. Contrairement à vous je n'ai aucun souvenir, je n'ai donc rien de plus à vous dire.

Son ton était sans appel et n'appelait pas à une réponse. Puis sans rien ajouter, lui faisant bien comprendre ce qu'elle attendait de la psychologue, elle attrapa sa souris et sélectionna un dossier pour se remettre au travail.

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Invité
Invité

Mar 21 Fév - 14:27

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Briser la glace
Karola & Evelyn

Debout devant la porte de la jeune femme, je ne peux pas m'empêcher de sentir un pincement au coeur alors que je me rend compte qu'elle en a strictement rien à faire de ce que je viens de lui raconter. Heureusement, je suis blindée et j'ai appris à travailler malgré ce genre de réaction. La main sur la poignée, je sais d'avance ce qu'elle va me répondre et effectivement, je n'ai pas à attendre trop longtemps pour avoir la confirmation de ce que je pense. Rien de plus à me dire.... Je ne peux pas m'empêcher de pousser un soupir alors que je tourne la poignée.

- J'espère pour vous que vous avez raison Major...

Je ne suis même pas dehors qu'elle a déjà repris la lecture de ses papiers. Même si je la soupçonne de mentir en me disant qu'elle ne se souvient de rien, je n'ai pas d'autre choix que de respecter sa décision. Je referme la porte du bureau et avant de quitter l'endroit, je me tourne vers le Sergent Lawson qui est revenu à son poste. Je lève la tête vers lui et rien qu'en voyant ma tête il comprend que ça ne s'est pas bien passé.

- Vous avez raison, elle n'est pas dans son meilleur jour... Ah et vous lui direz que je ferai déposer son autorisation, ici, demain dans la matinée. Merci Sergent.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, je quitte la pièce, agacée par ce qu'il vient de se passer. C'est donc mon dossier sous le bras que je retourne à mon bureau... Etant donné que j'ai supprimé tout mes rendez-vous pour pouvoir l'aider un maximum et qu'elle n'a pas daigné accepter mon aide, je me retrouve sans rien même si je dois absolument remplir tout ces dossiers...

En tout cas, il y a une chose dont je suis sûre c'est que je vais passer le reste de la journée à réfléchir à ce que j'ai pu dire ou faire et à chercher en vain ce que j'ai pu dire ou faire de mal pour qu'elle se braque de la sorte. Je ne comprend pas pourquoi mentir, pourquoi dire qu'on se souvient de rien, alors que je sais parfaitement que ce n'est pas le cas. Même quand tout va bien, on ne peut pas s'empêcher d'y repenser quand même... Alors quand ça vient tout juste d'arriver...



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