Alexander Hoffman

Données d'une personnalité

La première chose qu'on aperçoit, quand on arrive dans un lieu inconnu : c'est les couleurs. De doux mots oubliés de tous. On oublie souvent que notre univers n'est qu'une palette de milles et une chose, de couleurs chatoyantes ou ternes. Ainsi quand on ouvre notre esprit à ce monde, on découvre une chose inébranlable : nous sommes qu'une enveloppe charnelle dans le seul but de se reproduire. Peut-importe notre trace derrière nous, nos connaissances sont redistribuées à la génération suivante. Nous sommes en voyage sans retour ni arrêt. Peut-importe le temps ou les rencontre tout disparaîtra pour renaître dans les paroles de la génération suivante. La mort n'est pas une fin, juste un simple et douloureux état pour les autres.

Je ne sais plus quand j'ai constaté cela. Peut-être à la mort de mon père, où j'étais le seul à ne pas verser une larme au milieu de toutes ces personnes qui se lamentaient. Pourquoi être triste ? On est triste, car on souffre. Je n'ai pas souffert, j'ai gardé en moi, les bons souvenir me remémorant avec plaisir tous ces bons moments, tous nos rires, toutes nos bêtises … et même toutes nos engueulades.

Pour moi il était hors de question de s'apitoyer, cet homme ne méritait pas les larmes, mais bien plus que ça. Ne pas verser de larme n'était pas un signe d'un manque d'empathie oula non … bien au contraire quel plus bel hommage de dire avec le sourire que son père était sûrement l'homme le meilleur et courageux que porte cette terre ? Il faut bien mourir un jour et lui il est mort fier, pauvre mais heureux. Qui peut se vanter d'avoir quitté ce monde avec pareil sentiment ?

Il vaut mieux se concentrer sur le monde vivant qui reste, repenser aux morts n'est pas importants. Ils ont marqué la terre de leurs actions à nous d'en prendre note et non de dramatiser sur leurs disparitions. Je me souvenais de cette vieille dame qui avait de bien étrange croyance, persuadé d'être une enfant « indigo », son âme était ourlée de cette couleur, la rendant au-dessus des autres, une sorte de créature divine pour le bien de l'humanité. Je m'étais retenu de rire fasse à ce qui m'apparaissait comme une secte. Mais qui était-je pour me moquer de ses croyances ? Chacun possède de drôle d'idée et moi le premier. Après, que chacun possède une couleur « d'âme » oui pourquoi pas et malgré le fait qu'elle puisse être terne, j'ai la chance de voir les couleurs de manière saturée.

Comme vous l'auriez remarqué j'ai un sérieux problème avec les couleurs. Je les aime et les haïes, le monde à mes yeux n'ait que tâches sur tâches, des tâches qui bougent et d'autre pas. Je ne perçois pas le monde comme tout le monde, je suis un artiste qui a perdus ses pinceaux. En effet mes prunelles ne seront jamais comme les autres. Mon monde est différant du vôtre. Oui je suis daltonien, mais avec tout en main pour voir normalement, mais quelques choses déconnent … tout déconne de toute manière, percevoir en saturation ses douces amies. Ma vision ait donc multi-couleurs et dynamique. Cela n'ait guère un handicape au final, je vois des choses que les autres n'auront jamais remarqués s'il avait eu suffisamment de patience. La patience … voilà l'un des mots qui me décrivent, calme comme de l'eau, sereins et emplis de bonne humeur. Je suis une personne contemplative de l'environnement, observateur de vos visages, calculateurs de vos émotions, compatissant de vos états d'âme, moqueur de vos aventures, juge de vos vies.
Oui… j’aime observer les autres, comprendre leur comportement pour mieux m’en servir. Manipulateur ? Je n’aime pas ce mot, trop mal perçut, j’use simplement des avantages appris sur vous pour arriver à mes fins. Personne ne me qualifiera de vilains mot, certain n’aurons que bon sentiment envers ce que je suis. D’autre un peu de méfiance, peur peut être que je découvre leurs petits secrets, en tout cas peut de grossièreté à mon sujet, car vous me verrez comme un homme de façade : courtois, calme et perdus dans la contemplation d’un détail sans signification à vos yeux. Une oreille pour écouter vos maux, une autre pour percevoir les murmures de la désolation. Mon jugement et dur et sans état d’âme mais juste. Je suis quelqu’un d’affreusement réglo, oui je peux être un odieux connard. Je n’ai aucune raison de vouloir du mal à autrui, mais si celui-ci décide de me planter un couteau dans le dos, je suis sans aucune limite, mauvaise habitude de sale gosse des rues !

J'aime l'art, je dessine et peins très bien. Un don, qui m'a permis de vendre quelques toiles à l'arracher ou à des petites vieilles qui ne savaient pas quoi faire de leur pension. Il n'est pas rare de me voir gribouiller dans mon carnet. J'ai pleins de feuilles volantes blanches qui se noircissent au stylo noir de scènes imaginaires ou de personnage fatigués. Mon style est très réaliste et j'aime me perdre dans les traits de mes crayons pour réfléchir. Cela m'aide à me concentrer. Et puis parfois Harry m'aide avec ses petites pattes souillées d'encre. Paradoxalement, je ne mets aucune couleur sur mes traits…

Ce côté artiste fait de moi quelqu'un d'assez « sensible ». Je m'explique mes bichons, je suis sensible, car je comprends aisément vos ressentis, cela va avec l'empathie un peu trop forte chez moi. Mais au lieu d'être fragile et émotif, je suis dur et sage. J'ai beaucoup de recul sur les étapes de la vie, au point que je peux paraître insensible et sans cœur. Je perçois le monde différemment et ma manière de penser peut-être surprenante. Je ne m'indigne pas, je ne m'énerve jamais… je suis d'un calme olympien.

Certains dirons que je suis un professionnel même dans la vie intime… car avoue-le, je n'ai jamais gardé une nana longtemps. Car dans chaque couple, il faut bien à un moment s'engager et renoncer à une « liberté » pour faire des concessions… j'ai du mal à ne pas faire ce qui me plait, de passer outre des opportunités. De plus, je ne ressens pas vraiment le manque, je suis heureux avec la personne, mais sans elle, je ne suis pas pour autant malheureux. Il peut se passer des mois et des mois sans que je voie ma « copine » sans avoir un quelconque manque. Étrangement les filles n'aiment pas… j'ai beaucoup d'ambition, mais dans le cadre professionnel.

L'engagement avec une tierce personne dans cette même intimité n'est pas un élément qui m'intéresse. Au final, je me fais passer pour qu'un qui se contrefiche de l'autre, mais à la fois qui se comporte comme un véritable gentleman…il est peut-être difficile après tout d'attacher le cheval sauvage à un poteau pour le ferrer.

Par contre, j'aime le risque et sentir l'adrénaline, peut-être parce que j'ai tellement refoulé et cloisonner mes ressentiments que je ne peux me sentir « vivant » que quand ma vie est en danger ou quand les risques sont très élevés. Pourtant, outre cette « folie suicidaire », je ne prends les « risque » que si tout ceci est calculé. Au final, je ne suis plus vraiment un grand « dingue », je me lance dans le vide que si je sais que des ailes me pousseront pour éviter l'impact avec le sol. Cela va avec mon côté organiser et pragmatique. Affreusement pragmatique même. Toute ma vie, j'ai créés des combines pour survivre et trouver du fric, avant d'être ici, j'ai été chef d'entreprise, une entreprise prospère et bien huilé. J'aime les challenge et je suis excellent dans mes champs de compétence

J'apprécie les animaux, autant que les humains, en réalité j'aime la vie, qu'importe sa forme. Je suis curieux, oui peut être même un peu trop mais trop respectueux du fameux jardin secret pour venir vous demander directement les choses.

Je ne suis pas quelqu’un de supérieur, a vrais dire seul mon physique intimidant me fait passe pour le pince cul de service. J’ai l’air froid et austère. Cela n’est qu’une image. Je suis complètement barré dans ma tête. Faut dire qu’à force de se battre, j’ai quand même perdu pas mal de neurone. Alors oui, j’ai des coups de folie imprévisible qui viennent d’un seul coup. Des moments, où je surprends mon entourage (et moi-même), où ils perçoivent tous une autre personnalité. Cela change beaucoup… je suis une personne paradoxale j’aime jouer avec différent état d’âme. Mais il est certain que je suis un maniaque perfectionniste qui peut rester deux heures sur un détails et tant qu’il n’est pas réglé, je reste éveillé pour le résoudre. Je suis en somme casse pied quand il le faut. Je sais diriger et je n’ai pas vraiment peur quand je suis dans mon droit. Mon gros problème c’est que je ne suis une personne difficile à atteindre, car tout glisse sur moins, comme l’eau sur les plumes de canards.

J'aime le travail en équipe, cela ne me dérange pas d'être avec différents corps de métier, je sais m'adapter et même, je l'avoue je recherche des équipes différentes.
Faut dire que mon mémoire était sur la diversité entre entreprise et comment la manager, donc bon … j'aime le changement, la nouveauté, il m'arrive souvent de changer tous les mois la configuration de mes meubles. De tester des choses novatrices ou de tester un peu tout ce qui me passe entre les mains (faut donc éviter de me laisser carte blanche sur une machine l'antienne). Niveau hiérarchie … j'accepte bien les ordres quand ils me semblent cohérent. Je suis quelqu'un d'efficace et de cadrer donc tant que les rôles sont bien définis je ne pose aucun problème. Par contre, je demande à ma hiérarchie une grande transparence car je suis typiquement le genre de personne qui peut venir dans votre bureau, pour vous dire ce qui ne marche pas et marche pour parler et critiquer de manière constructive dans le but de trouver une solution. Je ne cherche pas à prendre la place d'autrui, je n'ai pas cette perversion. Mes intentions sont souvent bonnes et même si elles sont mauvaises vous ne le percevrez pas. Je reste d‘humeur égales et j'aime parler et connaître mes interlocuteurs.

J’espère que je suis une bonne personne … enfin c’est ridicule de se dire cela. Le monde n’est pas noir ou blanc… je suis gris avec mille nuances de grey (euh gris ^^).

Je possède un coté étrange et fascinant, des expressions peu habituelles et un langage original, ce petit flegme anglais…. Pour moi le monde à un certain sens que vous ne partageriez pas, que vous ne voudriez même pas comprendre, tellement cela est tordue pour vos tristes âmes. Mais vous m’aimerez, car on aime toujours ce qui nous parait mystérieux et lointain. J’ai peut-être un problème d’égo aussi. Enfin un problème tout court je pense, ni supérieur ni inférieur égale.

Résumer de quelques mots clés : calme-pragmatique-original-un peu fou-perfectionniste-compétent-professionnel-ambitieux-curieux-non matérialiste-casse-cou-courageux-stable-ailleurs (dans son monde) -relativiste-contemplatif-antipathique-froid-persévérant-maniaque-malchanceux-compétitif

Données d'un passé chargé

Naître … prendre la première gorgée d'air sans se soucier que son propre corps oublie de vivre pour vous animer…pour certain c'est anodin, pour d'autre c'est déjà un combat.

À peine peut-il ouvert les yeux qu'il se retrouva sur un billard… la joie de ses parents était éteinte depuis quelques mois, en entendant les râles de son souffle et son épuisement qui le guidait vers le voile de la nuit. Il n'est pas permis de lutter pour vivre, alors qu'on n'a même pas impacté la terre de ces pas ! Cela donne le ton de sa vie !

Et pourtant c'est à ses 6 mois, que le petit bébé de 3Kilos passa sur la grande table, entre les mains d'un chirurgien expérimenté et fatigué. La valve de son si petit cœur, était bien trop petite pour lui permettre de respirer sans difficulté. Cette opération allait changer l'état de cette défaillance cardiaque. Lui laissant comme souvenir une cicatrice sur le torse qui ne cesserait de grandir avec lui et un souffle au cœur qui lui s''épuiserait avec les années.

Vous l'aurez compris, ce petit bout avait mal commencé son entrée dans le jeu pervers de la vie. Mais au final cette aventure médiale ne lui porta nullement préjudice par la suite, sauf peut-être des questions intrusives sur son corps mutilé. Mais on va dire qu'au vu de son histoire, cette balafre n'a rien d'un boulet, elle se fondra dans la masse.

Alexander Hoffman anglais de pedigree national connu d'autre événement qui envoya en l'air sa vie en morceau. Sa génitrice, car telle fut son unique rôle dans la création de cet être, quittant du jour au lendemain le nid familial pour s'amarouché (pour ne pas dire se faire culbuter par le premier venu) avec un homme aux moyens plus descend que son compagnon actuel. Il faut dire que le père d'Alexander, un certain Harry, n'avait pas les moyens de se payer une Ferrari chaque dimanche du mois ni de réparer sa vieille fiat qui toussait du carbone.
Harry était un brave homme, professeur de droit dans plusieurs universités de Londres. Il eut un parcourt glorieux à Harvard et autres grandes universités pompeuses et prétentieuses. Mais, outre, l'élitisme qui y régnait, Harry, ne s'y sentais plus à sa place, malgré qu'il y eût passer 20 ans de sa vie. (En comptant ses études). A 40 ans, il eut marre de toutes ses salamalecs et préféra continuer sa carrière dans les universités moins cotées, où des élèves tout aussi méritant aspiraient à devenir brillant. De fil en aiguille, il renonça au droit pour reprendre l'économie dans des classes secondaires (lycée) ou sur le campus, là où on voulait bien de son savoir. Préférant les milieux sociaux défavorisé pour sortir de « la merde » tous ses rossignols aux plumes sales, comme ils les nommaient. Cet engouement pour la « basse classe » était eu être pour lui une manière de racheter son âme corrompue par l'argent et l'égocentrisme de son ancienne condition. Très croyant il prônait l'équilibre et il fallait bien selon lui payer un jour, toutes les faveurs dont il avait bénéficié plus jeune dans un milieu bien doré.

C'est en enseignant qu'il rencontra la femme de sa vie, mais rien de romantique dans cette référence. On peut aimer quelqu'un au point de s'oublier et de finir aussi lamentable qu'une capote sur le trottoir. Il est mal de penser qu'on puisse aimer une jeune fille en fleur. Surtout à son âge, 41 ans, il n'aurait jamais cru palpiter encore comme un jeune adolescent pour les beaux yeux d'une demoiselle de 20 ans. Elle avait du mérite cette nana, c'est ce qui lui plus. Les vilains parents de la belle, ne voulaient pas qu'elle fasse d'étude, il fallait qu'elle fasse les ménages avec sa mère. Alors, le soir, elle venait prendre des cours à l'université, s'échappant de son triste quotidien, rêvant d'une autre vie dans les bras d'un homme cousu d'or.

Elle se prit d'admiration, pour cet homme qui a renoncé aux paillettes pour revêtir un manteau de boue. Elle vue en lui, le sauveur, celui qui pourrait enfin lui payer la vie dont elle rêvait. Le culot fit son œuvre, elle fut la première à le séduire à le harceler… loin d'être insensible, l'homme refusa ses avances, préférant garder un respect un brin trop éthique… mais le désirs et incontournable tentation finit par braver ses interdits et l'homme sombra dans les bras de la belle brune. Faut dire que le physique avantageux de la demoiselle était peut-être la seule chose de « pure » qu'elle avait. Car ses ambitions étaient plus perverses. Elle lui offrit le visage d'une petite fille battue et maltraité par ses parents, dressant un bien sombre tableau qui l'attendrissait, malgré l'évidence des mensonges. L'amour rend bête et aveugle… et la trop grande bonté d'Harry le conduisit dans les griffes d'un oiseau bien rapace. Ils se marièrent très vite, fuyant deux ans après Londres et sa banlieue sale pour la campagne. Elle ne travaillait plus, pauvre femme trop fragile pour faire un labeur…

Le temps faisait son œuvre et il renonçait à tout pour elle… les dettes s'accumulèrent, puisque son économie avait fondue dans les caprices de la belle. Une princesse qui désirait le voir sur les bancs d'Harvard lui rappelant qu'il était bien plus qu'un petit « gueux » mais un grand professeur ! Oubliant que ce brave homme avait quand même quelques principes, voulant aider les plus défavorisés avant tout. Mais encore une fois, il repartie donner des cours dans des écoles de commerces privées, qui lui offraient un salaire intéressant, mais pas suffisant pour rembourser les trop nombreux achats de cette femme.

Alors, quand elle tomba enceinte à 25 ans… ce fut le drame pour elle, mais une joie pour lui. Bien décidé à continuer de jouer avec sa poule aux œufs d'or, elle se fit avortée, mentant à Harry… la pauvre avait perdu son enfant. Le whisky l'aidant bien aider d'ailleurs. Mais le destin désirait voir la vie dans son ventre. Et 6 mois après le petit Alexander prenait vie dans son corps. Elle l'apprit trop tard, ne pouvant recourir à une autre solution, elle dut le garder, essayant de mimer la joie de voir son corps se transformer et devenir hideux. Hideux à ses yeux et non à celui de l'homme qui l'aimait. Elle eut quelques tentatives malheureuses pour perdre l'enfant … mais trop accrocher à la vie, il resta intact et bien décider à la faire hurler le jour de sa naissance. Quand la vie désire pérenniser rien ne peux l'empêcher !

Voilà, comment 9 mois après elle donna naissance à cet enfant, qu'elle abandonna dans son berceau, seul et affamé 15 mois après. Partant avec un autre homme, laissant comme seule explications une lettre ingrate et venimeuse. Se contrefichant que son mari était en formation à l'autre bout de l'Angleterre et que personne ne pourrait donner à manger à son enfant. Dans son égoïsme, elle s'auto-persuadait que la mort du petit n'était pas sa faute, ni une négligence qu'on ne pouvait rien lui reprocher sauf peut-être de n'avoir pas mis un coussin sur le visage du nourrisson pour abréger ses souffrances.

C'est la voisine, alerté par les cris incessants du bébé qui força la porte, pour trouver un nouveau-né en larme qui n'avait pas mangé depuis 48heures.

Heureusement que la petite vieille avait une fille qui allaitait et bien gentille pour prêter un peu de son lait à cet enfant désemparer. La femme appela le professeur en pleine conférence… la nouvelle le terrassa et il ne put continuer son discours après le repas, quittant l'amphithéâtre pour sauter dans l‘avion le plus rapide. Quelle tristesse pour un homme d'apprendre que son fils manqua de mourir pour la seconde fois et que votre femme vous quitte sans laisser d'adresse… restant ainsi marié avec vous à vie, au cas où vous avez un héritage en poche à lui donner. Car sans l'accord des deux personnes … le divorce est impossible. Oui, vous pouvez le dire tout au « mais qu'elle grosse pute ! ».

Harry écourta son séminaire, pour se retrouver aux mains des policiers qui le menaceraient de lui retirer la garde de l'enfant. La justice fut clémente même si Alexander resta 5 mois de plus chez les services sociaux, le temps d'éclaircir cette sombre affaire. N'ayant plus de nouvelle de cette femme ; Harry, du faire son deuil et élever seul un gamin. Un enfant à qui il ne pouvait pas offrir grand-chose.

Endetté et ruiné, il se démerda avec la charité des gens. Lui autre fois si riche, devenait si pauvre. La vie, devenue dure et il sacrifia une nouvelle fois, beaucoup de choses pour élever son fils convenablement. Ne voulant jamais lui montrer que chaque moi, le banquier l'appelait et le menaçait de prendre un nouveau meuble. Par fierté, il ne demanda pas d'aide à sa famille. Hésitant presque à couper les ponts pour ne pas qu'ils constatent dans quelle merde il s'est fourré. Mais, son fils, lui avait le droit de voir ses oncles, tantes et grands-parents … alors il prit sur lui, mimant que tout allait bien. Revêtissent ses anciens habits luxueux qu'il n'avait pas encore vendus. Cependant, Harry n'est pas un bon comédien et il arrivait de nombreuses fois qu'on lui fasse livré des habits ou de la nourriture pour l'enfant (puisqu'il renvoyait toujours l'argent, ou le mettait sur le compte de son enfant). Puisqu'il refusait l'argent. Ainsi, pour Noël et malgré la pauvreté d'Harry, Alexander avait toujours de très beaux cadeaux venant de cette famille paternelle. Le seul bonheur de son fils comptait le reste n'était que futile pour cet homme courageux. Le jeune connu les joies des vacances avec ses cousins, une certes solidarité touchante dans une famille si peu grande. Au moins, il eut la joie que peut avoir un enfant.

Cette enfance, fut ponctué d'accident, comme tout garçon qui vie dans les quartiers pauvres d'une ville, il faut apprendre à se battre et à se faire respecter. Combien de fois, le corps d'Alexander fut roué de coup ? Combien de fois son nez fut cassé ? Tellement qu'il en devient presque insensible sur certaines zones de son corps. Os brisés, point de sutures, cicatrice de mégot de cigarette ... Sans parler qu'il eut de mauvaises fréquentations. Afin d'aider son père à vivre, le jeune Alexander prenait tous les petits boulots qui lui passaient sous la main, combinant étude et travail. Avec l'âge son quota d'heure de sommeil diminua et son caractère se forgea.

Il avait de grande facilité à l'école, ce qui l'aida grandement pour combiner plusieurs vies. À 16 ans, il s'essaya au deal d'une drogue bien connu : le cannabis. Cela lui valut quelques aventures bien sombres. Il ne continua pas bien longtemps. Risquant de se faire dénoncer au paternel, il stoppa ne voulant pas décevoir celui-ci.

Il délaissa ce marché fructueux pour s'intéresser aux paries et aux combats de chiens. Il n'a jamais aimé ce genre de barbarie, mais la spéculation rapportait gros. Il récupérait les perdant, essayant de les sauver. Pauvre petite bête qui n'avait rien demandé à la folie des hommes. La maison, était pleine par moment de chiens de combats amputés qui finissaient leur jour heureux… enfin leur mois. Car malgré ses efforts pour le soigner et l'arrangement avec un vétérinaire, Alexander ne put sauver qu'une chienne qui vécut 1 an au lieu de 6 mois. Il faut dire, que les pauvres bêtes étaient dans un état tellement lamentable qu'il fallait souvent envisager d'abréger leurs souffrances que de les forcer à souffrir encore quelques jours.

Une nouvelle fois, il quitta un marché rentable, car il ne pouvait plus supporter ses combats clandestins, dénonçant à la police ce petit stratagème. Risquant de se prendre des répercussions… ce qui arriva. L’un des gangs avait compris qui était la « balance » et par une nuit, où il rentrait tard après avoir fait les courses pour une petite mamie. Il fut attaqué par deux molosses, qui l’envoyèrent à l’hôpital. Entre la vie et la mort, il ne gardant que quelques cicatrices de plus sur son corps blanc mais surtout une peur irascible envers la gente canine.

Face à ces événements, son père trouva une mutation dans une autre quartier, une autre ville moins dangereuse pour son aventurier de fils ! il s'assagit, l'expérience avec les chiens, l'aillant traumatisé. Il resta 9 mois à l'hôpital quand même de quoi marquer un petit jeune. Le reste continua, il essaya d'avoir les meilleurs résultats possibles pour entrer dans de grandes universités. Chose qu'il fit. Harvard lui ouvrit les portes et il partit continuer ses études. Mais bon, la vie est triste son père eut un AVC le jour de l'un de ses anniversaires. Paralysé du côté droit, le pauvre homme, ne pouvait plus vraiment bouger. Alexander fut contraint de placer son père en maison de repos, pour qu'il se rééduque. Il retrouva une certaine motricité au bout d'un an. Mais restera limité de ce côté-là. L'homme déjà âgé mourut 5 semaines après la remise des diplômes de son enfant, mourant fier et heureux de voir que son fils avait un meilleur avenir que lui.

Outre, la tristesse de ce moment, le jeune, garda beaucoup de recul, son enfance rude lui avait appris à relativiser et de savoir apprécier les bons souvenirs. Alors, il ne concevra pas en tête la mort de son père, mais tous les moments fabuleux qu'il avait passé avec. Pour lui son père était un héros, un homme vaillant qui malgré la pauvreté de sa condition avait toujours montré un optimiste légendaire.

Ainsi, Alexander continua sa vie tranquillement, plusieurs missions dans diverses entreprises, donnant conseil sur la stratégie et la gestion de projet. Il se mit à son compte, créant un « cabinet » de conseil exclusivement sur site internet. Lui laissant ainsi une grande souplesse pour accepter des missions aux seins de société qui avait besoin de son aide pour mener un projet à bien ou restructurer son squelette.

À 28 ans, il se lança dans la folle aventure de créer sa propre entreprise en brut une vraie de vraie. Une petite star-up était née, fruit d'une alliance bien calculer avec le géant Thales et l'un des clusters de drone se trouvant à Bordeaux Aesto. Ne cherchant pas spécialement à se cantonner en Angleterre, c'est tout naturellement qu'il alla faire du pied outre-manche pour créer de partenaires intéressants. Ainsi, « Falcon », firme de drone militaire spécialisés dans l'anti-aérien naquit le 08 août 2007, juste avant la crise mondiale des subprime. Il put investir une forte somme, en revendant son premier concept clé en main (société de conseil) à un autre entrepreneur.

Très vite la jeune entreprise passa le cap fatidique des 5 ans, la vallée de la mort était donc bien loin devant elle. D'une dynamique et instable des stat-up Falcon avait éclos en belle PME reluisante travaillant dans un de nombreux pays développés. Étant, une société d'armement, il était logique que le gouvernement anglais vienne y mettre les pattes. Histoire d'avoir des parts non négligeables de l'entreprise, la rendant à semi-publique. L'état étant majoritaire dans son entreprise, il était moins libre de ses actions. Il orienta de plus en plus son entreprise vers la technologie de pointe, finissant par réduire ses clients à l'armée anglaise.

De fils en aiguille Falcon, changea de visage, se développant, ouvrant ses spécialités au projet de technologie de pointe très orientée armement ou défense. Le marché de la guerre ne connaît pas de crise, il y a toujours des fous, pour vous taper dessus et des pays pour se protéger. Des événements chamboulèrent la terre, des drôles de choses se passait chez le cousin américain… et naturellement, le gouvernement anglais désirait en savoir plus et avait des commandes de plus en plus spécifiques pour Falcon.

Puis un jour, l'armée de l'air américaine frappa à sa porte (déjà il se demanda ce qu'il foutait là les fouineurs du monde !). Un certain Colonel a la vocalise amusante, venu se présenter et lui proposa un nouveau contrat. Il était affûté d'un membre du gouvernement anglais. Un pingouin, comme il dit. Il fut mis au courant d'un projet top secret nommé « stargate » et surtout des technologies qui découlaient de ce programme. Alléché par la découverte et le partage potentiel de tout cela, Alexander signa pour faire partis de ‘l'aventure, ignorant que la stargate était une machine pour traverser l'espace-temps et explorer des nouvelles planètes.

Avant de partir, il revendu ses parts à son bras droit, laissant Falcon, continuer son chemin sans lui. Alors, pensez-vous, que fut sa surprise quand il découvrit la réalité. Que de folie, que de choses à voir ! Mais, il fut affecté au pôle de R&D de cheyenne moutain. Réorganisant les projets à venir et en cours, gérant tout cela comme une bonne filiale. Dans un sens nous parlons d'un homme, qui pilote des entreprises, des projets ... Il est normal qui sait gérer tout ce fatras de l'armé.

Mais durant ses 4 ans, le jeune homme, eu d'autre aventure, entre les échecs de certains projets, espion Goal'ul qui venu foutre le bordel … il trouva le temps de se trouver un petit copain ! Que drôle d'idée qu'a eu cette chatte sauvage de mettre bas, dans l'une des entrepôts des X-301 ! Bien entendu, ce genre d'animal, dit nuisible était chassé et cela fut le triste sort de cette femelle, abattue avec ses chatons. Cependant, elle put en « sauver » un le cachant dans l'un des appareils.

Le pauvre petit âgé de 5 semaines était aux portes de la mort, quand Alexander le trouva. Et par chance la petite boule de poil réussit à survivre. Il le nomma « Harry » car bon dieu qu'il était moche ! Il avait les mêmes yeux triste et humide que son père et vu que son pelage avait la même couleur que cet immonde manteau que se traînait ancêtre depuis des générations. Le chat fut baptisé en hommage et en souvenir. Après tout, c'est bien pour lui insuffler un peu de courage qu'il porte le nom d'un homme aussi respectable. Et 4 ans lui proposèrent une nouvelle mission… celle de se rendre sur Atlantis.

Données d'arrivée

Avant l’embarquement :
Bon alors, on m'a demandé de venir … oui c'est génial, je suis avec mes grosses valises et Harry sur les épaules. Il aime bien être sur moi, comme si j'étais un arbre à chat tiens ! Peut-être que me considère comme son support. Allé savoir c'est un chat après tout. Il est loin d'être bête, mais pas loin d'être con aussi. Ce chat, me sidère j'ignore vraiment ce qui se passe dans sa petite cervelle de traumatiser. Sûrement les mêmes conneries que son maître. Enfin bon, on y va oui ou non dans ce maudit vaisseau ? L'avenir n'attend pas lui ! Surtout si on doit servir de repas à une espèce d'extraterrestre ! c'est important de ne pas sauter de repas !

Sur le dédalus monstrueuse !
Après deux semaines enfermé dans cette boite de conserve, j’avais hâte de voir cette fameuse cité… si elle est à l’image de ce vaisseau, je crains n’être que plus déçue. En tout cas Harry, lui, se plait bien, il ronronne, va draguer les minettes … n’empêcher avoir un chat c’est un attrape nana incroyable !

L’arrivé des champions !
Enfin nous voilà … si je dois résumer mon état en voyant la cité … j’ai envie de dire qu’il n’y a pas de mot pour d’écrire ça … juste peut être un smiley avec pleins de grossièreté qui s’en suis. Allé les petits je vous la fais la tête : Oo WHAT THE FUCK !!!!!! :affraid: