Dario Cavalli, linguiste [terminé]

Carte d’Identité » Nom : Cavalli » Prénom : Dario » Âge : 43 ans » Date et Lieu de Naissance : Un 13 juillet dans un petit village de Lombardie » Nationalité : Italien » État Civil : Veuf » Arrivée sur Atlantis : Expédition de base » Poste occupé : Linguiste » Spécialité : Langues et cryptologie

» Groupe Sanguin : B+
» Gène des Anciens : (à remplir par l'administration après le lancé du dé) ...
» Inoculation du gêne des Anciens ? : (à remplir par l'administration après un mois de jeu et une demande d'inoculation) ...
» Pathologie : – Antécédent cardiaque, maniaco-dépressif
» Antécédents médicaux :

- Malaise cardiaque en apprenant la mort de sa femme en 2010
- Ancienne cicatrice sur l'arrière de la cuisse suite à une chute de cheval quand il avait 21 ans



» Caractère : Dario Cavalli est doté d'une personnalité ambivalente et complexe à cerner pour la plupart de ses compagnons. Il y a d'abord ce qu'il montre. C'est alors une personnalité analytique et peu démonstrative bien loin de l'archétype méditerranéen qu'on se représente habituellement, mais d'abord plutôt aimable. Travailleur acharné et passionné, il est particulièrement perfectionniste, voire maniaque des détails, ce qui le rend aussi bien exigeant avec lui-même qu'avec ses collègues. Un défaut qui peut exaspérer, mais comme son caractère posé et d'abord sympathique et ouvert permet de combler rapidement ce défaut. Ouvert d'esprit, il aime particulièrement discuter avec les gens d'Atlantis dans leur langue d'origine, pour s'entraîner. Plutôt charismatique, il parvient à se faire écouter sans vraiment être forcé de s'imposer. Il n'évoque que rarement son passé, par pudeur.

Dario cache également une part plus sombre dans sa personnalité. Depuis la mort de sa femme, il a tendance à être plus renfermé et plus secret, et surtout à sombrer dans une profonde mélancolie qui frôle la dépression. Il devient souvent cynique et l'italien a également tendance à se montrer un peu manipulateur et n'hésite pas à essayer de contrôler les maillons faibles pour arriver à ses fins. Il est doué pour cacher ses faiblesses et présenter le visage que l'on attend de lui à ses interlocuteurs. Malgré ces derniers points, Dario est profondément investi dans la mission Atlantis et n’œuvre que pour sa réussite. Il voue une rancune particulière aux Genii, qui sont à ses yeux plus nocifs encore que les Wraith car humains.

» Phobies : Dario est terrifié par la perte d'un être cher, il a tendance à avoir des difficultés à respirer dans les moments de panique
» Objet choisi : Une photo de sa femme, Elsie

Spoiler:

Explications et modèles ICI

Compétences Primaires	Compétences Secondaires
Rapidité d'esprit : 5 Langues : 9 Technologies : 0 Sciences : 0 Sciences Humaines : 6	Précision du tir : 1 Pilotage : 0 Influence : 5 Sang Froid : 1 Soins : 0 Résistance à la douleur : 0 Diplomatie : 3

Prologue : La Lombardie

La Lombardie est une belle région d'Italie nichée dans le Nord et adossée aux Alpes. La famille Cavalli vit dans un village à flanc de montagne, un endroit minuscule et peu connu. C'est l'été, Dario, le fils ainé, fête ses 6 ans dans la maison familiale avec toute sa famille. Il y a même le grand-oncle Guido qui a émigré aux États-Unis quand il avait 17 ans et qui maintenant tient une agence immobilière. Il n'a jamais eu d'enfant et le jeune Dario est son préféré parmi la nombreuse progéniture Cavalli. C'est déjà un enfant doué, il sait lire et parle déjà presque parfaitement l'italien et le lombard, le dialecte de la région. Cet anniversaire est marquant. L'oncle Guido lui offre son premier dictionnaire, un dictionnaire anglais, qui marquera le début de la longue passion de Dario pour les langues, ce sera la première qu'il apprendra seul.

Chapitre 1 : La bella Firenze

Dario tira nerveusement sur le col de sa veste. Son père avait été acheté ce costume pour lui chez un tailleur. Par rapport aux autres garçons qui passaient de temps en temps dans le couloir en riant, il avait l’impression d’être étrangement décalé. Il transpirait cependant. Combien avait-il dû coûter ? Cher sans doute. Il contemplait autour de lui les pierres blanches antiques qui semblaient luire sous le soleil de plomb de la Toscane avec nervosité. C’était un grand jour pourtant. Il avait une chance d’entrer dans l’une des universités les plus réputées d’Italie, la grande université de Florence. Il devait avant tout passer par un entretien. Il avait les notes, les résultats qu’il fallait, mais il fallait encore une dernière étape. Dario a 18 ans et sort du lycée.

- Dario Cavalli !

Une petite femme à lunettes d’une cinquantaine d’années l’appelle. Elle le fait entrer dans un bureau rectangulaire. Les sièges sont couverts d’un épais velours démodé et les rayons du soleil passent à grand peine par les étroites fenêtres sur le mur auquel il fait face. Posté derrière un solide bureau en précieux acajou, Leonardo Pacci, éminent professeur de littérature italienne et de langues anciennes le fixe de ses petits yeux sombres. C’est un digne vieillard chauve qui malgré son âge semble avoir conservé la vivacité qui inspire généralement le respect aux étudiants. Ce dernier prend une longue inspiration, soupire, ouvre posément un dossier ouvert devant lui et le feuillette rapidement en parlant d’une voix tranquille.

- Dario Cavalli. Il est rare que nous ayons des élèves qui sortent des petits lycées de campagne. Mais vous excellez dans la plupart des domaines. J’ai même vu que vous aviez la note maximale en latin et en grec ancien. Impressionnant, peu de jeunes gens de votre âge trouvent un intérêt particulier dans les langues disparues. Très bons résultats en anglais, en italien…

- J’ai aussi appris le français et l’allemand seul.

Senore Pacci lève un regard perçant vers Dario. Il a toujours d’étranges yeux verts. Ni l’un ni l’autre n’expriment quoi que ce soit sur leur visage.

- Pourquoi avoir choisi un parcours de lettres et de philosophie à l’université de Florence ?

- Mes professeurs m’ont dit que Florence était une université réputée.

Dario eut un bref mouvement de malaise quand il s’aperçut de la naïveté de sa réponse.

- Vous êtes resté dans des langues très européennes jusqu’ici. Vocabulaire semblable, le grec ancien est tout de même un peu plus complexe, certes, mais au niveau de la grammaire et de la formation des phrases, ce sont toutes des langues semblables. Pourquoi ne vous lanceriez-vous pas dans des langues plus complexes ?

Ainsi Dario fut admis à l’université de Florence. Ce fut pour lui le début d’une vie fascinante mais solitaire. Il ne parvenait pas à s’intégrer parmi ses camarades souvent d’un milieu plus aisé. Il ne savait pas monter à cheval, ne savait pas encore différencier un vêtement de valeur ou quelle nourriture était à la mode. Il y avait un clivage silencieux entre lui et la plupart de ses nouveaux camarades. Il ne se sentait pas assez bien. Dario était cependant devenu un protégé du senore Pacci. Ce fut pendant cette période que parallèlement à ses études il s’intéressa aux travaux de Champollion et à étudier la langue antique de l’Egypte, qu’il mit plusieurs mois à maîtriser de par sa difficulté : elle ne ressemblait en rien à une langue européenne, ni n’avait rien de commun avec d’autres.

Chapitre 2 : l’écossaise

L’université de Florence accueillait régulièrement un nombre restreint d’étudiants étrangers. Elsie Morgan était britannique, elle venait plus précisément de la brumeuse Ecosse. Fille de pêcheurs, quatrième enfant de la famille, elle avait cependant eu le bon goût d’être une intelligence hors norme qui lui avait valu des notes maximales en mathématiques et en biologie et d’intégrer de précieux lycée et université au cours de ses études. Caractère joyeux et irrévérencieux, elle formait un contraste étonnant le taciturne Dario Cavalli. Elle était notamment dotée d’un accent chantant qui appuyait beaucoup sur les r d’épais cheveux blonds qui retombaient en boucles désordonnées sur ses épaules.

Ce dernier avait du mal à se souvenir de comment ils avaient fini par se mettre ensemble. Tout simplement parce que c’était durant une promenade à cheval avec le club de l’équitation de l’université. L’italien avait finalement décidé d’apprendre à faire du cheval. Grad mal lui a pris. Albi, le cheval qu’on lui avait confié comme étant une bête calme et peu brusque, avait fini par ruer au détour d’un chemin de pierre, entraînant une mauvaise chute. Il n’eut rien de cassé hormis une mauvaise égratignure. Ce fut Elsie, qui avait l’habitude de monter les solides chevaux écossais et en cursus de médecine, qui parvint à calmer Albi et s’occupa de Dario.

Contrairement aux paris qui devaient être faits, leur relation dura. Lorsque Dario obtint une bourse d’étude au mérite pour aller étudier aux Etats-Unis, Elsie le suivit même pour poursuivre ses études de médecine de l’autre côté de l’Atlantique. Elle suivait une spécialisation en cancérologie, des maladies encore peu connues, ce qui allait s’avérer pour le moins ironique étant donné la suite douloureuse de son existence.

Chapitre 3 : le monde et ses tourments

Dario avait choisi de se lancer dans une spécialisation avancée en linguistique, le tout en continuant à apprendre d’autres langues. Ce n’était pas le genre d’études qui amenait de l’argent, mais plutôt une passion. Il fut chercheur et professeur dans une université de Boston qui lui permit d’étendre son champ d’action : il apprit quelques rudiments de langues amérindiennes, mais de manière très approfondie. En parallèle Elsie avait eu son diplôme et travaillait elle aussi bien en hôpital qu’en labo de recherche. La vie s’écoulait tranquillement. Jusqu’au jour où l’écossaise fit une mauvaise chute dans l’hôpital où elle travaillait. Elle avait perdu connaissance. Ensuite son état empira. Elle devenait plus faible, avait des fièvres, maigrissait à vue d’œil. Le diagnostic tomba, c’était un cancer. La maladie resta stable des années durant, elle restait toujours présente comme une ombre néfaste dans un recoin de l’esprit. Mais Elsie résistait, elle résista des années durant.

Dario avait pendant ce temps gagné en renommée. Il lui arrivait de travailler pour le gouvernement autour de certains projets, parfois top-secrets, en croisement avec de multiples services. En lien avec les services diplomatiques, les scientifiques, il servait de traducteur pour des langues rares, aidait à formuler les phases pour qu’elles soient mieux comprises. C’était un travail passionnant, divers et complexe qui s’appliquait aussi dans le domaine privé bien sûr… Les langues qu’il apprenait avaient un lien très clair avec la géopolitique. Il avait appris le russe pour être utile dans les négociations dans les années 90 après la chute du mur, quand la situation n’était pas encore stable. Il avait appris l’arabe et divers dialectes dérivés quand les attentats avaient eu lieu et avait aidé les services gouvernementaux dans la lutte contre le terrorisme (tant de données à traiter, des rapports à traduire…) et l’hébreux car Israël faisait partie des alliés stratégiques du gouvernement dans cette lutte. Il avait l’impression que cette voie d’apparence théorique l’avait plus que jamais ancré dans les luttes politiques contemporaines.

La santé d’Elsie se dégrada soudainement, les traitements ne faisaient quasiment plus effet. Elle dut retourner sous surveillance à l’hôpital. Le lendemain même de son admission, un homme en costume noir rendit visite à Dario. Il ressemblait à ses hommes que l’on voyait dans les films, sûrs d’eux, secrets. Il lui parla d’un projet top-secret que menait le gouvernement américain dans une base sécurisée. Ce fut une longue histoire à base de pyramides égyptiennes, de portes intergalactiques et d’extra-terrestres peu sympathiques qui donnait vaguement l’impression au linguiste d’avoir affaire à un charlatan ou à un fou venu raconter des inepties à sa porte.

L’homme lui proposa donc un petit voyage jusqu’à Cheyenne Mountain, le complexe mystérieux où toutes ces bizarreries avaient lieu.

Chapitre 4 : Pacte, projets secrets et porte des étoiles

Il avait fallu passer par des portes sécurisées, des gardes lourdement armés qui restaient stoïques. Dario était relativement impressionné de voir autant de moyens déployés, mais il ne savait vraiment à quoi tout cela pouvait servir.

- Je suis Kavan Lang, je travaille pour le gouvernement. Le projet Stargate a débuté il y a trois ans lors de la découverte d’un portail capable de voyager à travers la galaxie. Nous avons depuis découvert des vies extra-terrestres, certaines pacifiques, d’autres moins…

L’homme avait pris un air affecté en prononçant ses derniers mots, comme si quelque chose d’amer lui était resté au fond de la gorge. Dario n’osait dire mot et avait toujours beaucoup de mal à croire ce que lui disait l’homme. Il observait les parois grises du large couloir où il se trouvait, des personnes en blouse y passaient et discutaient, l’air préoccupé.

- Nos projets avancent, se concrétisent, mais nous avons besoin de plus de personnel capable. Si nous vous avons contacté, c’est que le commandant de cette base cherche à recruter des spécialistes dans divers domaines. Selon votre dossier, vous êtes déjà intervenus dans de nombreux travaux de recherche mais aussi pour le gouvernement sur des questions anthropologiques et linguistiques. Vous parlez une dizaine de langues et les apprenez vite.

- Soit, mais pour quelle raison devrais-je travailler pour vous ?

Dario n’était pas désintéressé. A quoi pouvait-bien ressembler une langue extra-terrestre ? Les sons, les structures devaient être inédites, sans parler de la dimension culturelle… Mais devrait-il s’enterrer comme une taupe le temps qu’il travaillerait ici ? Et Elsie ?

- Nous n’avons que peu de spécialistes en langues, reprit l’homme. A vrai dire le plus pointu en ces matières est le Dr Daniel Jackson qui si vous acceptez vous transmettra la plupart de ces travaux.

- Je connais ce nom… C’est un archéologue qui a beaucoup travaillé sur l’Egypte antique ?

- Vous seriez surpris… Nous savons également que votre femme, Elsie Cavalli, née Morgan, est actuellement extrêmement malade. Des cancers, n’est-ce-pas ?

Le cœur de Dario se serra et il ne répondit pas.

- Nous avons accès à de nouvelles technologies qui pourraient lui apporter beaucoup et lui permettre, si ce n’est de guérir, de vivre plus longtemps.

C’était du chantage, mais il ne s’en souciait pas. Il avait fait son choix.

Chapitre 5 : vous avez demandé un spécialiste en langues extra-terrestres ?

Ils avaient emmené Elsie et s’en étaient occupé quelques semaines. Elle allait beaucoup mieux mais devait restée sous surveillance au complexe où Dario pouvait lui rendre visite. Il avait pu voir la porte des étoiles, un immense anneau gravé de signes, des lettres, qui étaient semblables aux alphabets millénaires que l’on trouvait sur terre. Il était étrange de les voir tracer sur une technologie aussi pointue. Il s’agissait de la langue des Anciens, la race qui était à l’origine d’un tel prodige. A partir des travaux de Daniel Jackson il parvint à la déchiffrer, et à partir d’enregistrements il commença même à la parler. De même pour le Goa’uld, des ennemis qui parlaient une agrégation de langues anciennes, en particulier du vieil égyptien.

Il ne se rendait que peu au SGC. Le plus gros du travail consistait à traduire des textes anciens trouvés sur des planètes lointaines, traduire des enregistrements et enrichir des bases de données linguistiques. Il avait même travaillé avec des scientifiques pour créer des machines capables de décrypter automatiquement l’Ancien et le Goa’uld ou décrypter des codes linguistiques et crypter les communications entre leur camp et les alliés. Il suivait les alliances, de loin, les guerres, les drames, comme s’il trouvait dans un film de science-fiction. C’était une sensation étrange et irréelle.

Le mal d’Elsie s’était stabilisé pendant quelques temps. Mais la maladie commençait à progresser bien que plus lentement que normalement. Jusqu’au jour où il fallut en venir à des solutions plus musclées : devenir l’hôte d’un parasite. Elle accepta, Dario n’était pas tout à fait pour, puisque cela impliquait qu’elle ait également la personnalité d’un symbiote. Mais cela avait déjà fait avec d’autres membres de Stargate…

On lui annonça la nouvelle deux jours plus tard. On ne lui avait pas permis d’être là car tout devait rester une fois de plus top-secrets. Il se souvenait qu’il était dans la rue, le soir. Il rentrait d’un important séminaire sur la nécessité de comprendre la langue des locaux sur le terrain. Il avait senti son cœur se tordre avec fureur et avait brutalement perdu connaissance. Il s’était réveillé à l’hôpital. Crise cardiaque. Son père était mort de la même manière.

Elsie avait rejeté le symbiote, son corps n’avait pas supporté le parasite et avait lutté contre ce dernier jusqu’à le rejeter. L’effort lui avait couté la vie. Peu après, Dario choisit de quitter le projet Stargate et de reprendre ses recherches dans d’autres domaines. Le projet lui rappelait de mauvais souvenirs.

Chapitre 6 : Une histoire qui se répète

Renfermé, voilà ce qu’il fut les deux années qui suivirent. Il avait recommencé à fumer et ne voyait quasiment plus personne. Ses seules distractions consistaient à corriger les copies de ses élèves, à déprimer tranquillement en picorant du prozac et lire des papiers scientifiques reliés à son domaine. Il avait l’étrange sensation que le temps, les choses, avaient subitement perdus toute couleur, tout intérêt. Il avait un constant bleu à l’âme qui ne semblait pas partir.

On frappa à la porte de son appartement à New York. Il devait être 22 heures. Dario avait pris quelques cachets plus tôt dans le journée, et eut du mal à sortir de la demi-conscience dans laquelle il était plongée. Toc, toc, toc… Il poussa un bref grognement et se força à se lever. Il s’approcha de la porte à pas lourds et l’ouvrit doucement.

- Mr Cavalli, je…

Il avait immédiatement reconnu l’homme, bien que des années étaient passées depuis leur dernière rencontre. Il s’agissait de Kavan Lang, même lunettes noires et même allure d’agent secret en vadrouille, à croire que certaines personnes ne vieillissaient pas. Dario ne lui laissa pas le temps de finir et lui claqua la porte au visage. Il leva la main. Cette dernière tremblait. Que lui voulait-il ? De nouveaux petits coups résonnèrent. Le linguiste déglutit et rouvrit la porte à contrecœur, il ne pouvait pas faire le mort. La curiosité l’emportait toujours.

-… Che cazzo…

Il rouvrit la porte, hésitant, et laissa l’agent gouvernemental entrer. Il ne devait pas paraître en très bonne santé. Dario passa sa main sur son menton, il ne s’était pas rasé depuis des jours. Un miroir lui aurait sans rendu l’image de ses yeux éclatés, avec des veines bleuâtres autour de ses iris verts. Mais Lang avait eu la politesse de faire semblant de ne rien avoir remarqué. Ce dernier se contenta de marcher quelques instants dans le couloir avant de reprendre la parole :

- Mes condoléances pour votre femme.

Un silence pesant s’installa et Dario ne répondit pas. Il se contenta de s’appuyer contre le mur, attendant la suite. Que lui voulait-il ? Il ignorait même si le projet Stargate était encore en route. Il avait fait son temps de toute façon. Il porta une main sur son torse, son cœur battait de manière irrégulière.

- Je viens pour vous présenter un projet qui pourrait vous intéresser. J’ai l’impression que la terre vous ait étouffante et vous possédez un avantage de taille par rapport à tous les autres auxquels nous avons pensé.

Il avait déjà participé au programme porte des étoiles. Il connaissait la langue des Anciens et celle des Goa’uld. Il connaissait la chanson et était déjà familier avec ces conneries d’extra-terrestres.

- Atlantis a été découverte, du moins là où elle se trouve, dans une autre galaxie. Dans quelques mois une équipe y mettra les pieds.

- Atlantis ?

Kavan Lang eut un bref sourire.

- Une cité des anciens, un trésor de technologie. Elle se trouve dans la galaxie Pégase, il existe un moyen d’y aller. Autant dire que vous serez très utiles. Vous n’avez pas à répondre tout de suite. Je vous laisse un dossier.

Il fila ensuite comme le vent. Il devait trouver sa présence en ces lieux étrange. Dario feuilleta pendant quelques jours ce dossier. Quitter la terre et ses malheurs… Une proposition si tentante… L’italien tapa un numéro sur son téléphone.


» Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :

Ils s’étaient amassés devant la porte des étoiles au SGC. C’était étrange d’y revenir après tant d’années. L’endroit n’avait pas beaucoup changé. Dario n’avait jamais été aussi proche de la porte, le début de tout. Elle est était encore plus majestueuse de près. L’effervescence était palpable de toute part. Les scientifiques courraient en tous sens, ça criait dans différentes langues. Ils avaient eu le droit à un rapport complet, ils allaient partir pour Pégase, une autre galaxie. Un nouveau monde pour une nouvelle vie. Le linguiste portait la tenue militaire de cette couleur entre le gris et le vert

Elizabeth Weir, en charge de l’expédition, allait prendre la parole. Elle galvanisait les troupes. C’était un voyage sans retour, exactement ce qu’il fallait. Il ne partit pas quand elle laissa une dernière chance aux participants de tourner les talons. A vrai dire personne ne bougea. Dario voyait de nombreux jeunes visages autour de lui, se rendaient-ils compte de la portée de leurs actes ? Ils ne reverraient plus leur famille, leurs amis…

L’attroupement dut se reculer un peu. Pour la première fois il allait pouvoir voir la porte fonctionner. Elle émit un bruit d’alarme strident (ou était-ce la base ?) et ce fut comme un jet d’eau qui jaillit subitement de l’anneau, pour se rétracter pour ne laisser qu’une surface agitée qui ressemblait toujours à de l’eau, mais plus brillante. La sonde fut envoyée, il semblait que le reste de l’assistance retenait son souffle. Quelques longues minutes plus tard, le départ fut donné. Il ne semblait ne pas y avoir de danger imminent.

Dario s’avança avec le reste de la foule. Il transportait avec lui un sac-à-dos contenant le dos de ses affaires. Il avait du mal à se rendre compte qu’il quittait, peut-être définitivement, la terre pour un endroit dans une autre galaxie. Il s’arrêta un instant devant la surface de la porte. Il avait vu les autres s’y enfoncer, parfois avec un moment d’hésitation. Il y avait toujours quelque chose d’inquiétant à se lancer dans l’inconnu, surtout quand il s’agissait d’un artefact extra-terrestre dont on ne voyait pas la sortie.

Il prit finalement une longue inspiration et s’avança. Le passage ne lui aucune sensation en particulier, et il se sentit comme aspiré dans un vortex. Il passa de l’autre côté, la tête lui tourna un bref instant avant qu’il ne se reprenne. Déjà le reste de l’expédition commençait à explorer l’endroit. Il n'y avait pas de grande différence entre la Terre et l'autre bout de la galaxie. Dario leva les yeux. La cité d’Atlantis était à couper le souffle. Elle commençait à réagir à leur présence, des lumières douces s’allumaient petit-à-petit, comme sortant d’un long sommeil. La salle où se trouvait la porte était spacieuse. Les anciens avaient des goûts très élégants en matière d’architecture. Tout était harmonieux, un peu acéré et devait correspondre à ce que les terriens considéraient comme moderne avec des jeux de transparence et une apparence minimaliste. Dario s’avança et grimpa quelques marches pour arriver à ce qui semblait être un centre de commande. Le docteur Weir était en train d’en faire le tour, mi-soucieuse, mi-émerveillée. Tout le monde parlait en même temps, de ce qu’ils avaient vu, de ce qu’ils allaient voir.

Déjà les scientifiques commençaient à installer les ordinateurs, les machines. Il effleura des panneaux de contrôle qui émirent une légère lumière, il y avait des écritures dans la langue des anciens, bien sûr. Tout semblait fonctionnel, un prodige. Il aurait un gros travail de traduction qui n’allait pas tarder. Peut-être même serait-il plus efficace de former la plupart des membres de l’expédition les bases pour qu’ils puissent lire par eux-mêmes ? Mais il avait encore un peu de temps, la découverte tenait tout le monde occupé. Pour l’instant, l’heure était à l’émerveillement.





» Prénom ou Surnom :Panda
» Âge : 21 ans
» Célébrité de votre avatar : Mark Strong
» Comment avez vous connu Atlantis Insurrection ? (Google ? Ami ?) Google, je cherchais un forum sur Stargate
» Connaissez vous les séries Stargate ? Oui, mais mes connaissances sur Atlantis risquent d'être un peu rouillées
» Multicompte ? Nope
» Codes du Contrat : (Ils sont cachés dans le règlement ; copiez/collez les 3 entre les balises.)