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Vous avez touché quoi ? [Tal/Keith]

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Dim 4 Jan - 0:23

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Le petit génie avait lancé un diagnostic concernant l’ensemble des informations de la Cité. Non pas qu’il remettait en cause les compétences des autres –en fait, si- mais Keith estimait que l’on ne pouvait pas être mieux servi que par soi-même. Et au moins, en interfaçant les informations avec Cortana, il disposerait de son propre système d’alarme et d’analyse, et qui agirait indépendamment des ordinateurs mis en place par les terriens. Il y était récemment parvenu en connectant l’IA avec un ordinateur Ancien lorsqu’il avait été interrompu par une militaire impolie. Après de nombreuses péripéties, il y était finalement parvenu et Cortana avait récupéré un plan de la Cité qu’elle affichait d’ailleurs sur le moniteur. Elle lançait plusieurs tests comprenant aussi bien la viabilité du lieu, que son alimentation en énergie ou sa capacité à résister à une nouvelle immersion.

L’intelligence artificielle afficha, au bout de quelques minutes, un message indiquant qu’il lui était impossible de terminer tous les tests concernant une zone de la Cité. Elle fit alors un plus gros plan de la zone en question et fit scintiller les pièces concernées. Lorsque Keith la questionna, elle expliqua simplement que la Cité elle-même n’arrivait plus à contacter cette zone depuis quelques jours désormais. Personne ne semblait s’en inquiéter car la zone est supposée déserte et ne contenir que des caisses vides selon le rapport des militaires. Keith haussa les épaules mais l’IA insista alors pour que son créateur se débrouille à restaurer la connexion, estimant que la faille de sécurité était trop importante.

Elle n’avait pas tort la bougresse.

Dans un soupir, Keith demanda quels militaires étaient disponibles pour l’assister dans ce travail si intéressant. Une liste s’afficha alors et un seul nom lui était familier. C’était elle qui l’accompagnerait.

« Convoque le Sergent Mesika. »

En attendant qu’elle arrive, il enfila un pantalon (!), changea de tee-shirt et prépara un sac avec le nécessaire qu’il supposait adapté pour partir explorer la fameuse zone. Emmener avec lui la soldate n’était qu’une formalité, mais il valait mieux avoir quelqu’un d’armé pour le protéger. Et puis, au moins était-elle sympathique, elle.

Lorsqu’elle arriva, Keith sortit de ses quartiers et la gratifia d’un sourire pour la saluer. Du fait qu’elle était en service, il la nomma par son grade et prit une certaine distance malgré qu’il appréciait assez la jeune femme, ce qui était un phénomène assez rare pour être noté.

« Merci d’être venue Sergent Mesika. Une zone de la Cité n’apparaît plus sur les capteurs. Ca ne doit être qu’une panne matériel, mais au cas où… Il vaut mieux être bien accompagné ! »

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Dim 4 Jan - 12:08

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Une fois n'est pas coutume le sergent Mesika est de garde alors que la majorité de la cité profite d'une journée plus calme. Ne pas partager la même confession et en plus avoir le gène des Anciens, voilà qui prédestine la jeune femme à de nombreuses heures dans une pareille situation. A vrai dire elle commence même à trouver le temps long, Atlantis est moins mouvementée que prévue, oh il y a bien la menace que font planer les différents ennemis des environs, mais l'action lui manque. Ca la démange même.

Pour la dixième fois peut être l'israélienne passe en revue les différents indicateurs, les quelques techniciens et soldats présents dans la salle de contrôle connaissent bien leur travail, et c'est un simple contrôle de routine. De toute façon la zone est restreinte, pas la peine de dépenser de l'énergie inutilement en scannant en permanence tout et n'importe quoi.

Comme à l'accoutumée rien de notable n'est détecté par les consoles, Tal fait donc une nouvelle entrée dans son carnet de mission. Oui tout est automatiquement sauvegardé par les ordinateurs, mais la jeune femme préfère garder une trace écrite de tout ce qu'elle fait, on ne sait jamais. Et les verts peuvent rire derrière son dos, c'est la même chose, quand tout le système sera dans les choux au moins elle aura tout sous la main. Et puis elle leur rend la pareille, étant une initiative personnellle elle remplit son document dans sa langue natale, en rajoutant parfois un petit air suspicieux à l'égard d'un des techniciens tout en prenant ses notes. C'est amusant de voir leur air inquiet.

Il faut dire qu'elle a une forte appréhension envers cette catégorie de personnel, une bande de petits comiques qui se pensent plus intelligents que le reste de la cité, s'évertuant à garder leur petit élitisme bien à eux. Autant le reste du personnel est charmant et agréable, autant elle n'a rencontré que des soucis avec eux. Sauf le hacker, mais lui il est à part visiblement. Le fait qu'il passe son temps loin d'eux aide certainement. Et puis il ne l'a pas regardée de haut l'autre jour avec son fâcheux ennui de portable.

Le sergent se dirige vers la fenêtre, jetant un œil à l'immensité de l'océan qui entoure la cité. Tal aime beaucoup cette vue, un soldat a aussi le droit à apprécier les choses simples. Sa contemplation est interrompue par deux bips sonores provenant de son portable posé non loin de là. Elle fronce les sourcils, espérant que ce dernier ne va pas recommencer à lui faire des misères. Elle s'approche et regarde l'écran, sur celui-ci un message sorti d'on ne sait où est apparu, bien en évidence. Quand on parle du loup justement ...

"Besoin de vous pour un problème de sécurité. Rendez-vous dans mes quartiers. Keith Latimer"

Tal relit une seconde fois le message, surprise par son contenu. Drôle d'idée de lui demander à elle précisément de l'aide, sans apparemment passer par la hiérarchie. Et puis comment a t'il fait pour lui envoyer ça directement sur sa machine. Soupirant elle s'empare d'une radio et l'attache à sa ceinture, puis vérifie l'état de son arme. Elle hésite un instant à repasser par sa chambre pour enfiler une tenue plus adéquate, le duo pantalon et t-shirt aux couleurs de son groupe d'appartenance c'est bien pour le travail de contrôle, mais un problème de sécurité ? Oh et puis s'il ne l'a contactée qu'elle, ça ne doit pas être si grave.

- Caporal Naismith je vais voir pourquoi monsieur Latimer a besoin de moi. On garde le contact.

- Bien sergent.

Et la voilà en route vers les quartiers de Keith, de son habituel pas décidé. Peu de rencontres en cours de chemin, les rares soldats qu'elle croise effectuent un rapide salut à sa vue, à force de leur faire comprendre le principe de hiérarchie ça finit par rentrer apparemment. C'est donc une Tal plutôt contente et de bonne humeur qui se présente devant la porte du jeune homme. Celle-ci s'ouvre rapidement, elle est visiblement attendue avec impatience.

- Merci d’être venue Sergent Mesika. Une zone de la Cité n’apparaît plus sur les capteurs. Ça ne doit être qu’une panne matérielle, mais au cas où… Il vaut mieux être bien accompagné !

- Ah c'est ennuyeux, elle doit hors de portée du rayon actuel des capteurs, il n'y a pas un quart d'heure que nous avons fait un check de la cité. Et bien nous allons aller voir ça.

Elle lui sourit, s'effaçant pour lui laisser le passage.

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Dim 4 Jan - 15:26

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La soldate se présenta finalement, bien moins équipé qu’il ne s’y attendait et dans une tenue légèrement détendue par rapport aux standards habituels. Il ne s’en formalisa pas davantage et comprenait qu’elle ne veuille pas s’harnacher de trop pour une simple visite de deux ou trois pièces et réparer un câble. Lui non plus cela dit n’avait pas choisi de revêtir la veste grise immonde à la dernière mode et avait simplement pris le sac tout un barda, et une torche. Il gratifia donc la soldate d’un sourire alors qu’elle lui indiquait que les capteurs de la Cité n’avaient rien détectés lors du dernier contrôle, quinze minutes auparavant. Le geek resta interdit.

« Quinze minutes ? Le contrôle a lieu à quelle fréquence ? »

Peu importait sa réponse, un quart d’heure offrait déjà une fenêtre suffisamment grande à l’ennemi pour s’introduire et prendre le contrôle de quelques salles s’ils avaient connaissance de cette information. Et si elle était contenue dans le système informatique, elle était parfaitement à la portée du geek, donc, même si leur nombre devait être très restreint, à la portée d’autres pirates. Il grogna quand l’israélienne lui donna l’information.

« C’est trop. Beaucoup trop. Réparons ça et je me chargerai de modifier cela. »

Il se mit alors en marche et prit la tête de leur petit convoi. Lui savait où ils devaient se rendre et connaissait certainement un peu mieux la Cité que la jeune femme. Ils prirent tous deux les télé-porteurs à plusieurs reprises puis finirent le chemin à pied étant donné que la zone visée semblait peu alimentée en énergie. Ils marchèrent quelques minutes dans le Dédale de couloir et, s’il donnait l’impression d’être perdu, Keith suivait le plan qui s’affichait sur l’écran de sa tablette, silencieux. Le jeune homme força des bras pour ouvrir la porte qui avait condamné cette petite partie de la Cité. Finalement, elle s’ouvrit d’un coup et le geek manqua de perdre l’équilibre alors que les fameuses pièces s’illuminèrent tout à coup.

Keith fit alors une moue boudeuse en jetant un regard vers son escorte avant de s’introduire dans la pièce. Le jeune homme jeta alors des coups d’œil par endroit, renifla au cas où ses narines vinrent à capturer une odeur de brûler ou quoi que ce soit. Et sans crier gare, les lumières s’éteignirent et toutes les portes se refermèrent sur nos deux terriens, prisonniers d’une pièce faisant à peine plus de neuf mètres carrés. Le geek alluma immédiatement sa torche et la pointa sur le visage de la jeune femme à ses côtés, d’un air accusateur.

« Vous avez touché quoi ? » d’un ton légèrement sec, à son grand désarroi.

Keith peinait toujours à contrôler ses mots, ses émotions et sa façon de dire les choses. Il soupira et ferma les yeux un instant. Il les rouvrit et s’excusa du regard avant d’inspecter la pièce avec sa torche. Au moins n’y avait-il pas de lapins dans cet espace exigu. Keith se saisit alors de sa tablette et constata que les communications étaient impossibles avec l’extérieur de la pièce. Il déglutit alors et inspecta minutieusement l’endroit. Au bout de quelques minutes, il se surprit à transpirer à grosses gouttes. La température de la pièce ne grimpait-elle pas en flèche ?

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Dim 4 Jan - 16:05

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Keith semble surpris par le protocole établi pour les vérifications d'usage, pourtant c'est quelque chose d'habituel, en fonction depuis un moment. Enfin selon les renseignements donnés à Tal.

- C’est trop. Beaucoup trop. Réparons ça et je me chargerai de modifier cela.

- Vous savez le reste du temps les ordinateurs des Anciens beuglent à la moindre alerte, ce n'est qu'une procédure pour tenir en alerte le personnel.

La jeune femme hausse les épaules, de toute manière ce n'est pas son problème, elle se contente de faire ce qu'on lui demande après tout. Tandis qu'il prend la tête de la petite expédition, le sergent sort également sa lampe-torche, et prend sa radio pour annoncer aux hommes de garde qu'elle part avec le jeune homme dans une zone reculée de la cité, apparemment devenue invisible aux capteurs.

Les couloirs et les téléporteurs s'enchaînent quand les voilà bloqués devant une porte close. Elle regarde Keith tenter un tour de force, et la porte s'ouvrir sans crier gare. Il se tourne et lui lance un regard un peu désappointé, ce qui fait sourire la jeune femme. Un autre enchaînement de couloirs et les voilà dans une plus petite pièce, remplie d'appareils étranges. Keith commence un bref examen des lieux, tandis que Tal s'approche d'une des machines. Mais à peine arrive t'elle à quelques centimètres de la plus grosse, qui remplit le centre de cette sorte de laboratoire, que celle-ci se met à vibrer soudainement. Au même moment les lumières s'éteignent, les portes se ferment.

Un rayon de lampe torche vient frapper le visage du sergent, qui allume également sa source de lumière, la dirigeant plutôt vers les murs pour ne pas éblouir son interlocuteur. Elle découvre un Keith visiblement énervé ...

- Vous avez touché quoi ?

Elle lui lance un regard sévère en retour, la jeune femme n'a pas l'air d'apprécier la remarque.

- Hey on se calme, je ne suis pas idiote je n'ai posé la main sur rien, j'ai juste regardé.

La réponse semble contenter le geek, qui reprend son calme avant de partir à l'exploration de la pièce. Comme son compagnon d'infortune elle remarque vite que les communications semblent coupées, sa radio n'émettant plus qu'un simple bruit de fond. Soupirant le sergent entame également ses recherches, la pièce est silencieuse hormis ... Oui ce petit bourdonnement au centre là. Balayant l’étrange appareil avec sa torche elle constate que celui-ci semble fonctionner. C'est gros, cubique, et ça chauffe. Ça chauffe ? Oui c'est indéniable, une chaleur se dégage de la machine.

- Ah je me suis approchée de cette chose juste avant la coupure ...

Elle s'approche, la chaleur devenant plus intense.

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Dim 4 Jan - 16:59

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Sur le chemin qui les mena jusqu’à la zone fantôme, Keith se trouve bien incapable de retenir un sourire lorsque l’israélienne émit le message radio. La façon de le dire et les mots utilisés pouvaient laisser à interprétation et aux sous-entendus. Mais trop tard, elle avait lâché les mots et ceux qui l’avaient entendu devaient se livrer à toutes les blagues salaces sur les deux jeunes gens partis dans une zone reculée de la Cité.
Après avoir visité la fameuse zone et qu’elle se soit refermée sur nos deux larrons sans que le geek ne soit capable de comprendre pourquoi, Tal lui révéla finalement qu’elle s’était approchée de l’engin lumineux au centre de la pièce. Le geek fit alors volte-face et pointa à nouveau la torche dans la direction de la soldate, un air interdit sur son propre visage.

« Vous avez approché ce truc et tout s’est éteint ? Vous avez le gène ATA ? Le gène Ancien ? »

Keith n’avait demandé que par formalité car il en était sûr désormais, elle l’avait et elle était responsable, sans l’avoir fait exprès, de l’activation de l’appareil. Le problème pour lui, c’était qu’il n’avait aucune idée du fonctionnement de la machine, ni comment elle réagirait à la présence de la jeune femme. Elle s’en approcha à nouveau, mais rien ne se passa, à son grand désarroi. Le geek préféra inspecter les moindres recoins de la pièce, non seulement il n’y trouva absolument rien, mais en plus la chaleur ne faisait qu’augmenter au sein de la pièce. A n’en point douter et comme le souligna le Sergent, l’appareil l’émettait et continuait de faire grimper la température dans l’espace restreint dans lequel ils étaient désormais emprisonnés.

Le jeune homme s’en approcha à son tour, et il sentit que la source de chaleur était déjà bien supérieure à la température en périphérie. Il ruisselait déjà de sueur, peu habitué à une telle fournaise. Ses habits, notamment le haut de son tee-shirt, était déjà bien trempé et des gouttes perlaient sur son front et son visage alors qu’il inspectait l’appareil en soufflant. Il ne semblait disposer d’aucun panneau d’accès malgré sa minutieuse inspection. Il soupira puis observa la jeune femme à ses côtés.

« C’est horrible, je supporte pas la chaleur. J’ai déjà l’impression de me liquéfier… »

Ses bras étaient en effet ruisselants de sueurs et brillaient à la lumière des torches. Keith espérait que la température arrêterait de grimper et atteindrait un seuil, mais il en était de moins en moins certain alors que la chaleur s’intensifiait. Le génie s’allongea au sol, sur le dos, et tenta de vérifier le dessous de la machine pour trouver une trappe, des vis, ou quelque chose à ouvrir… Il tâta du bout des doigts pour trouver quelque chose qui lui permettrait d’avancer et se rendit compte qu’il était resté silencieux, délaissant son escorte.

« Ca va aller, Sergent ? » fit-il en relevant son tee-shirt pour s’essuyer le visage avant de le remettre en place, pudique qu’il était.

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Dim 4 Jan - 17:20

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- Vous avez approché ce truc et tout s’est éteint ? Vous avez le gène ATA ? Le gène Ancien ?

La question est directe, et Tal ne peut que hocher la tête.

- Oui, on me l'a détecté avant mon départ, il paraît que c'est très rare ...

Haussant les épaules elle regarde à nouveau l'appareil. Ce n'est quand même pas sa faute si ces fichues machines s'allument toutes seules, seulement en s'approchant en plus. Keith fait le tour de la machine sans visiblement beaucoup de succès, la jeune femme en profite pour se mettre sur la pointe de ses pieds et examiner le dessus de l'appareil sans le toucher. L'examen n'apporte rien de neuf, un capot la recouvre entièrement.

- C’est horrible, je supporte pas la chaleur. J’ai déjà l’impression de me liquéfier…

Tal baisse les yeux et le regarde, tout en sueur. Oui bon c'est vrai qu'il commence à faire chaud, mais c'est supportable pourtant. Qu'elle aimerait le voir en plein désert avec tout son barda sur le dos, plus le gilet par balles et un casque. Là il fait chaud. Cela n’empêche qu'en effet que la température grimpe de plus en plus. Si le phénomène ne s'arrête pas ils vont finir complètement cuits.

La jeune femme se dirige vers la porte le plus proche, passe sa main à plusieurs reprises devant le détecteur. Rien ne se passe. Déposant sa lampe sur le sol elle tente de l'ouvrir, mais sans prise c'est peine perdue. Elle opte pour la solution du coup de pied énervé, sans plus de succès. Aucune chance de salut de ce coté là, elle revient vers la machine pour se remettre à l'examen de celle-ci, il doit bien y avoir quelque part un clavier ou quelque chose dans le genre.

- Ça va aller, Sergent ?

- Hum oui ... Je commence à avoir chaud moi aussi ...

Le sergent est en effet visiblement touchée par la chaleur ambiante, son front est perlé de petites gouttes de sueur qu'elle éponge tant bien que mal. Elle regarde à nouveau le capot, cherchant une quelconque ouverture, avec un bon levier on fait des miracles !

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Dim 4 Jan - 18:03

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Comme il l’avait craint, elle était bien dotée du gène Ancien mais il ne lui reprocha nullement. Elle avait la chance de l’avoir, c’était à lui qu’incomber la faute de ne pas avoir fait attention à cette information. Voilà pourquoi il se tut et s’occupa plutôt de trouver une solution afin d’éviter son courroux. La jeune femme ne semblait d’ailleurs pas des plus commode lorsqu’elle perdait son sang-froid. Il en avait eu un aperçu dans ses quartiers quand elle avait pesté et craché des insultes dans son langage à l’endroit de ses collègues. Là, c’était la porte qui en faisait les frais. Et il n’aurait pas souhaité être à sa place.

Elle revint à ses côtés et il s’enquit de son état. Elle aussi souffrait un peu de la chaleur, quoi que moins que lui, et cela devait jouer sur sa patience. Keith déglutit et préféra passer sous l’appareil, les glissa sur la coque de la machine à la recherche de quelque chose qui répondrait au passage de ses doigts. Tous deux recherchaient et la chaleur s’intensifiait au point de troubler leur vision. Le geek commençait à avoir soif et il n’avait pas trouvé judicieux de prendre avec lui une gourde d’eau pour se désaltérer. Au bout de quelques secondes, il trouva finalement quelques aspérités qui ressemblaient à des vis. Il tituba alors jusqu’à son sac pour s’emparer d’un tournevis. Keith était littéralement en nage désormais et avait ses vêtements bien trempés, à tel point qu’il hésitait un instant à s’en débarrasser mais il se garda de mettre à exécution son idée à cause de la jeune femme.

Le jeune homme reprit sa position et essaya de dévisser le panneau mais, soit sa torche soit le tournevis lui glissait tour à tour des mains. Il pesta et se redressa pour tenter d’essuyer ses mains avec ses habits, mais ils étaient tellement humides que cela n’eut pas l’effet escompté. Lui aussi, la chaleur commençait à l’irriter. Il tiqua, un brin énervé et essaya de reprendre.

« Tal, venez éclairer s’il vous plait. »

Plus de sergent, de formalisme ou quoi que ce soit. Elle pourrait déjà se satisfaire qu’il eut l’esprit assez clair pour être poli ce qui, dans un état normal, était déjà assez rare pour lui ! Elle s’exécuta et s’installa à ses côtés, elle aussi, ruisselante de sueur. Malgré que ses cheveux fussent attachés en arrière, certains étaient collés à son visage légèrement rosi par la chaleur. Il reporta son attention sur la plaque qu’il dévissa, pestant d’avoir constamment de la sueur dans les yeux.

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Dim 4 Jan - 18:27

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L'israélienne supportait mieux la situation que le jeune américain, c'est bien visible. Ce dernier commence à montrer des signes d'agitation, il souffre de la chaleur et le problème de cet appareil lui donne un défi bien complexe. Tal a un peu de pitié pour lui, complètement ruisselant. Enfin elle ne doit pas être mieux à voir, le tissu se colle maintenant à sa peau, elle renonce à tenter de s'éventer, c'est peine perdue.

- Tal, venez éclairer s’il vous plait.

- J'arrive !

Pour une fois la jeune femme ne se formalise pas du ton familier, la situation est de plus en plus critique, il faut agir avant tout. Mais se glisser sous l'appareil avec cette chaleur qui monte sans cesse, ça promet ... Ni une ni deux, elle enlève son t-shirt et le jette plus loin, se couche sur le sol et saisit sa lampe-torche pour se glisser aux côtés de Keith. Fort heureusement qu'elle porte toujours une brassière en service, ça empêchera de trop déconcentrer le jeune homme dans sa tâche. La voilà presque collée à lui, illuminant de son mieux sa zone de travail.

La tâche semble ardue, de longues secondes passent, seuls s'entendent le petit vrombissement de la machine, le bruit du tournevis sur le métal et la respiration hachée des deux prisonniers, qui souffrent de plus en plus. La paroi est devenue brûlante, forçant l'américain a faire preuve d'imagination pour ne pas la toucher, il se contorsionne dans tous les sens, accentuant d'autant plus la position délicate.

- Ça devient irrespirable à force ...

Tal s'éponge le front de son mieux, pestant maintenant autant que son compagnon d'infortune.

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Dim 4 Jan - 19:03

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La jeune soldate le rejoint finalement sous l’appareil, non sans se dévêtir et ôter son haut, laissant apparaître un ventre plat et musclé, ainsi qu’une brassière au dessin sportif. La vision d’un tel corps, ruisselant de sueur, pouvait quelque chose d’incroyablement séduisant et attirant. Si Keith n’était pas accaparé par le maudit appareil responsable de l’étouffante chaleur. C’était à peine s’il avait daigné la regarder s’installer à ses côtés. Tal s’était allongée à ses côtés, sur le dos, et leurs têtes n’étaient séparées que de quelques centimètres l’une de l’autre. Keith fronçait les sourcils pour dévisser la plaque que sa collègue éclairait du mieux qu’elle pouvait. Finalement, il en vint à bout et la jeta au loin alors qu’elle lui brûla le bout des doigts à l’en faire pester.

Comme lui, Tal se mettait à se plaindre que l’air brûlait leurs poumons à chaque respiration et qu’en ç’en devenait difficilement supportable. Ils suffoquaient alors que le jeune homme tentait de voir à l’intérieur de la carlingue. Il se tortilla aux côtés de la militaire afin d’essayer de voir le moindre recoin des entrailles de l’appareil. Le temps de faire des chichis étaient passés depuis un moment et il ne faisait même pas attention au fait qu’il se collait à elle par moment pour mieux voir. Mais à chaque fois qu’il semblait voir quelque chose d’intéressant, elle aussi se tortillait pour essayer de l’éclairer convenablement.

Keith aventura une main à l’intérieur, et la paroi brûlante le rappela à l’ordre, le faisant bondir lorsqu’il toucha la carlingue, non sans laisser échapper un juron. Il déglutit, la vision trouble et finit par découvrir un câble qui lui était accessible. Il glissa la main, contorsionna son poignet pour finalement l’atteindre et tira dessus. Son avant-bras était appuyé sur le rebord brûlant et son visage se tordait de douleurs. Le supplice étant trop fort, il tira d’un coup sec, davantage pour se protéger que pour autre chose, mais il arracha le câble dans un claquement sonore. Keith interrogea son vis-à-vis du regard, et crut pendant un bref instant que l’appareil s’était arrêté. Mais le vrombissement continuait.

La chaleur devenait insupportable pour les deux, Keith se releva et fit glisser sa partenaire pour la tirer loin de la machine et la relevait à son tour. La chaleur lui faisait tourner la tête et il manqua de perdre son équilibre un instant avant de s’appuyer sur le mur. Il déglutit et s’adressa à Tal, la respiration hasardeuse.

« Ca sert à rien de rester tous les deux à cramer en dessous. » fit-il, dégoulinant de sueur. Il se résigna à ôter son tee-shirt à son tour et à l’enrouler autour de son avant-bras légèrement brûlé.

« Je n’arrive pas à réfléchir avec le boucan et la chaleur qui s’en dégage.. »

Keith tourna en rond un moment avant d’appuyer son front contre la porte de la pièce. Le geek essayait de trouver une solution, mais bien des choses le perturbaient et l’empêchaient d’avoir un éclair de génie.

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Dim 4 Jan - 19:45

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Comme la température, la tension monte de plus en plus. Chaque seconde qui passe rend la situation plus critique. Comme Keith, la brune ne se soucie plus de la proximité et encore moins des mouvements du réparateur de fortune. Celui-ci arrive enfin à défaire la plaque, l'envoyant valser au loin. Sa main plonge dans les entrailles de la machine, il tire sur un câble, mais rien de se passe.

Ils reculent tous deux, tandis que l'américain entoure son bras de son t-shirt Tal le regarde. Elle respire bruyamment, il fait tellement chaud maintenant que tout vêtement devient une chape de plomb. Elle jure en hébreu, soupire et commence à défaire ses chaussures.

- Si on s'en sort, évitez de parler de ce genre de détail ...

Sans attendre la réponse elle retire également son pantalon de toile épaisse, la pauvre devait subir le martyre. Après un regard vers Keith elle se recouche sous l'appareil, utilise son pantalon pour protéger ses bras du métal brûlant et se met un devoir d'arracher à grandes poignées tout fil qui passe à sa portée. De nouveaux mots fusent, habituel quand l'énervement prend le dessus sur son habituel calme.

Le sol est bien jonché de fils et de relais de toutes les couleurs, le sergent est en train de complètement massacrer cette invention qui a plus de dix mille ans. Tout à coup la machine tressaute, puis elle gronde plus fort. L'instant d'après elle émet un grincement sinistre, avant de s'arrêter enfin. Un cri de joie s'entend de sous la carcasse de métal.

- Ah on fait moins la maline saleté de truc des Anciens !

Tal s'extirpe de l'appareil, haletante avec ce dernier effort. Son pantalon n'est plus qu'un amas de fils fondu juste bon pour la poubelle. Cependant si la machine a enfin terminé de transformer la pièce en petit volcan, tout n'est pas réglé. La porte reste close, et il fait toujours aussi chaud. C'est un tout petit peu mieux ...

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Dim 4 Jan - 20:39

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Le jeune homme continuait de pester quant à sa brûlure alors que son escorte l’observait. Il releva la tête vers elle lorsqu’elle se mit à retirer ses chaussures, le mettre en garde de dire quoi que ce soit à propos de leur curieuse situation avant d’ôter son pantalon et de se retrouver en tenue très légère quoi que très confortable au vu de sa façon de se mouvoir pour retourner sous l’appareil. Keith haussa les épaules et l’imita en retirant à son tour ses vêtements pour se retrouver en boxer noir. Sûr qu’il n’irait cafter à personne leur mésaventure étant donné qu’il tenait autant à ne pas aggraver sa fausse réputation qu’à entacher celle de la jeune femme qu’il trouvait sympathique.

Il s’agenouilla un peu l’écart alors qu’elle mettait ses mains dans les entrailles de l’appareil, non sans jurer et paraître un brin énervé. La machine passa un sale quart d’heure car elle en ressortit avec des fils dans les mains alors que la machine sembla rendre l’âme sous ce traitement peu conventionnel pour résoudre un problème. Keith haussa un sourcil lorsqu’elle se retira de sous la machine, d’abord à quatre pattes avant de se redresser face à lui. Le jeune homme se surprend à la regarder une fraction de seconde avant de reporter son attention sur son visage dégoulinant de sueur. Toutefois, l’image de la séduisante jeune femme en si petite tenue ne le laissa pas indifférent et il se força à déglutir pour chasser cela de son esprit.

L’engin s’était arrêté mais la chaleur persistait, et il restait toujours coincé dans la pièce. Keith la jaugea du regard un bref instant, estimant qu’elle traitait bizarrement tout ce qui lui résistait. Il pinça des lèvres et reprit son inspection plus minutieusement mais ne parvint pas à trouver un quelconque panneau. Malgré que la chaleur ne s’intensifia plus, elle était persistante et continuait de lui brûler les neurones et la poitrine. Keith alla s’assoir dans un coin de la pièce pour essayer de se rappeler les schémas électriques qu’il avait brièvement vu. Quelques minutes passèrent et le jeune homme se releva pour se diriger le mur opposé à la porte et commença à faire glisser ses mains sur le mur.

« Le panneau devrait être ici.. »

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Dim 4 Jan - 21:03

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Toute a sa joie de la victoire sur la machine, Tal ne prête pas vraiment attention aux regards coulant de l'américain. Il faut dire qu'elle n'est pas spécialement très pudique, vivre entourée d'hommes demande quelques concessions. Alors maintenant ce n'est pas un regard qui risque de la fâcher. D'autant plus que sa tenue n'est pas des plus ... sexy. Et ruisselante de sueur comme elle est, bonjour le spectacle.

Keith ne reste cependant pas longtemps plongé dans ses pensées, il se dirige vers un coin de la pièce pour se laisser guider sur le sol. Se faisant la jeune femme finit par remarquer qu'il est lui aussi en tenue légère, elle en profite pour de rincer un peu l’œil tandis qu'il s'éloigne. Ca ne fait de mal à personne hein ! Elle est militaire, pas none ... Tal ne peut s'empêcher de glousser, pour détourner les yeux quand il arrive à destination.

Le laissant à ses pensées elle revient à la porte, et recommence son petit manège, essayant au moins d'écarter les deux battants pour laisser un peu d'air frais entrer. La manœuvre n'est hélas pas très efficace, c'est à peine si les parois laissent entrer un peu d'air frais. Abandonnant son idée elle se met à faire les cent pas dans la pièce, évitant soigneusement d'approcher d'un autre appareil, sait-on jamais ...

Soudain Keith se lève et se dirige vers un mur.

- Le panneau devrait être ici..

La brune le suit pour voir ce qu'il compte y faire.

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Dim 4 Jan - 21:27

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Keith faisait courir ses mains sur la surface plane du mur alors que la jeune femme faisait les cent pas dans son dos qu’il sentait toujours mouillé de transpiration. Au bout de quelques secondes à caresser avec grand plaisir la paroi, il finit par trouver une aspérité et, sans crier gare, il enfonça le tournevis dans le panneau qu’il avait deviné. Il tira fermement dessus pour le faire sauter et prit sa torche pour l’inspecter. Il ne fallut qu’un bref instant pour trouver le problème.

« Y’a pas d’énergie.. »

Son hypothèse était que l’engin du centre s’était accaparé toute l’énergie de la pièce et avait tout verrouillé. En arrêtant la machine sans ménagement, elle avait certainement fait un court-circuit mais Tal les avait peut-être desservi. Le geek la dévisagea, non pas d’un regard accusateur, mais ne trouva que son visage pour briser la monotonie de la pièce. Il regardait davantage dans le vague que ne la fixait réellement puis il se décida à utiliser son propre teeshirt –de telle sorte que l’israélienne disposerait d’une tenue complète lorsqu’ils sortiraient- pour tirer sur les éléments de l’appareil. Il se brûla les avant-bras, pesta, jura, s’énerva à en transpirer encore plus qu’il ne le faisait déjà –si c’était possible. En vain.

Keith s’allongea sur le dos et éclaira les entrailles de l’engin, il aurait bien eu besoin de l’assistance de son escorte mais il était désormais gêné d’une possible proximité maintenant que ses yeux s’étaient égarés sur elle un bref instant. Il essaya de faire entrer son bras et tâtonna à la recherche d’un interrupteur, serrant les dents sous l’intense chaleur qui lui cuisait la peau. Il lâcha un râle de douleur l’engin s’ouvrit finalement en deux, ses parois se séparant en forme de V. Ils avaient enfin accès à tous les composants, mais une vague de chaleur encore plus importante vint leur souffler au visage.

Keith tourna de l’œil avant de s’appuyer par mégarde sur la paroi brûlante de l’engin qui le ramena à la réalité. Le geek ne sentait plus sa main droite…

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Dim 4 Jan - 22:09

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Tal peste quand l'américain retourne sous l'appareil sans même lui demander un coup de main. Ce n'est pas le moment de faire des ronds de jambe et de tenter d'être galant, il va juste réussir à l'énerver avec ce petit jeu. Ses cris étouffés sont bien audibles, elle s'approche alors que l'appareil s'ouvre en deux, dégageant la vague de chaleur. La brune recule en titubant, toussa et tombe sur ses fesses. Le choc est intense, mais son attention est bien détournée par un cri de douleur.

Se déplaçant à quatre pattes, toujours en toussant, elle se dirige vers Keith qui semble encore plus mal en point. Il est tout rouge, comme prêt à exploser. Mais c'est surtout sa main qui est inquiétante, la paume et les doigts couverts de cloques blanches. Mauvais moment pour s'infliger une brûlure aussi grave, sans matériel pour le soigner ou même atténuer la douleur il risque de le sentir passer. En espérant que la situation se débloque rapidement ...

Elle attrape sa main et l'examine, soupirant légèrement. C'est impressionnant mais moins grave qu'il n'y parait, le contact a été bref, juste suffisant cependant pour rendre sa main inutilisable. L'attrapant par les aisselles elle le tire vers le mur le plus proche tandis qu'il grimace et gémit de douleur. Un petit effort et elle le place en position assise, s'accroupissant à son tour pour s'approcher de son visage et l'examiner un peu mieux.

- Keith, ça va ? Regardez-moi.

Elle fronce les sourcils et prend le reste de t-shirt de l'américain pour lui éponger le front. Le geek lui répond d'une voix pâteuse, il va bientôt falloir rajouter la déshydratation à la liste de ses symptômes.

- Il va falloir tenir votre main en l'air un moment je le crains, évitez d'aller la coller sur une surface pour vous rajouter une infection en plus. Il n'y a pas une goutte de liquide ici pour vous soulager malheureusement ... Et encore il me faudrait de la Biafine pour bien faire.

Tal se relève et vient jeter un œil à machine, admirant ses restes. La chaleur s'est diffusée dans la pièce, augmentant encore un peu la température, mais bon un peu en plus ce n'est plus qu'un détail. Elle revient vers Keith, s'agenouillant cette fois.

- Keith, dites-moi ce que vous vouliez faire dans la machine, je vais essayer de terminer votre travail ...

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Dim 4 Jan - 22:38

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A la douleur lancinante qu’il ressent dans la main, le geek sent que sortir de la pièce commençait à devenir de plus en plus compliqué. Son équipière d’un jour le tira alors contre un mur et s’enquit son état. Au vu de la grimace qui se peignit sur ses traits, il n’était pas difficile de comprendre que ça sentait mauvais et qu’il n’allait pas pouvoir se servir de sa main dans l’immédiat. Keith se demandait s’il ne tournait pas de l’œil ou s’il était blanc comme un linge car elle lui demanda si tout allait bien.

Le jeune homme serra les dents et hocha de la tête. Ça allait, la douleur restait supportable. Il fut surpris de voir l’israélienne être au petit soin et à lui prodiguer des conseils pour tenir un peu mieux. Elle était alarmante, mais juste assez pour qu’il comprenne le message. Ce n’était pas grave, mais il ne fallait pas empirer sa situation en étant plus idiot qu’il ne l’était. Il écouterait ses conseils. A y repenser, ainsi en petite tenue, les deux équipiers se trouvaient dans une situation bien comique et peu orthodoxe. Et aucun des deux ne semblaient s’en formaliser. Pour l’instant.

Elle s’éloigna finalement de lui pour se rendre près de la machine, prête à prendre le relai et à se charger elle-même du labeur. Keith se releva tant bien que mal, et s’approcha à nouveau de la carcasse fumante et brûlante. Il l’analysa du regard en maintenant sa main contre lui, en l’air, comme elle lui avait ordonné. Il tourna autour et finit par trouver la source d’énergie, enfouie sous des câbles des plaques. Il l’appela d’un geste de la main lui fit prendre sa place en la tirant par l’épaule. Keith pointa du doigt ce qu’elle devait récupérer.

« Il nous faut ça, intact, pas cassé quoi. »

Il prit alors différents outils et les fourra dans les mains de la soldate.

« Attention aux différents éléments… ça brûle.. » Ajouta-t-il en agitant sa main devant la jeune femme, grimaçant et perlant de sueur, tant à cause de la chaleur que de la douleur. Il l’éclaira du mieux qu’il pouvait, inversant leurs précédents rôles, et lui indiquait chaque étape. Au bout d’un moment et alors qu’elle allait touché le mauvais élément, il se saisit de sa main.

« Non, touche pas à ça ! »

« C’était un condensateur. Ca emmagasine l’énergie. Et comme y’a plus rien pour décharger, c’est toi qui aurait pris le jus.. » dit-il sur un ton faussement neutre sans lui rendre tout de suite sa main

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Dim 4 Jan - 22:54

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Dire qu'elle et la technique ça fait deux. Oh elle est bien capable d'entretenir avec soin son arme, mais Tal a le même problème avec ça qu'avec les ordinateurs. C'est pas son truc et voilà tout. Debout à coté de la machine elle sent que Keith s'est relevé pour l'aider. Elle se tourne, ouvre la bouche pour protester, mais c'est vrai que sans lui la tâche est impossible.

L'américain lui désigne une pièce à récupérer, et s'aidant de ses outils elle se met au travail, se concentrant au mieux. Ses gestes sont hésitants, elle fait quelques mauvais mouvements qui lui occasionnent une petite collection de brûlure à leur tour. Elle dégage le chemin petit à petit, évitant de s'appuyer sur la carcasse, vu sa tenue le résultat ne serait pas très plaisant. Il reste un élément dans le chemin, alors qu'elle tend la main pour le retirer celle de Keith vient l'arrêter.

- C’était un condensateur. Ça emmagasine l’énergie. Et comme y’a plus rien pour décharger, c’est toi qui aurait pris le jus..

- Ah ... Elle le regarde, un air un peu contrit sur le visage. C'était tout juste.

La voilà obligée de se pencher un peu plus pour contourner ce danger. Elle se dresse sur ses pieds tandis que son compagnon la tient par la taille pour ne pas qu'elle bascule pas en avant. Son poignet se plie et elle arrive à se saisir de la pièce recherchée. Se remettant droite elle fait face à Keith.

- Ensuite ?

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Dim 4 Jan - 23:11

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La jeune femme s’excusa du regard pour sa maladresse mais elle ne pouvait pas savoir, c’était à lui de mieux indiquer les étapes à effectuer. Il pinça des lèvres, peu loquace. Tal l’invita alors à la tenir par la taille pour qu’elle puisse, avec une excellente souplesse, s’emparer du composant visé. Pouvant difficilement se servir de ses deux mains, Keith ne trouve pas d’autre solution que de se coller à la jeune femme et de tenir son poignet avec sa main libre, devant son ventre plat et musclé. La position prêtait à confusion et il s’évertuait à garder son calme et son contrôle. Cette petite escapade était un véritable supplice.

L’israélienne y parvint finalement et se dégagea alors de son emprise pour le regarder comme si de rien n’était. Devant tant d’impassibilité, Keith agita la tête et désigna l’orifice dans le mur. Il éclaira tour à tour le générateur récupéré et le panneau mural. Il désigna d’abord des fils.

« Il faut les dénuder, sans les couper. Donc délicatement, avec douceur. »

Il lui laissa ensuite le soin de les relier et d’essayer d’alimenter le panneau, mais cela n’eut pas l’effet escompté. Rien ne se passa.

« Il faut un starter. Aider le transfert d’énergie. »

Le jeune homme pointa le panneau avec la lampe pour le mémoriser convenablement et dévissa la lampe torche pour récupérer la pile à l’intérieur. Dans le noir le plus total, dans une chaleur étouffante, Keith tâtonnait sur le panneau et les mains de la soldate pour trouver les objets et les connecter ensemble.

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Dim 4 Jan - 23:22

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Tal hoche la tête à ses instructions, s'appliquant au mieux.

- Oh ça va, je sais que je suis parfois un peu brusque mais quand même !

De longues minutes sont nécessaires pour dénuder les fils, le sergent travaille avec minutie et sérieux, on la sent concentrée pour ne pas faire d'erreur. Elle parvient enfin à relier le tout ... mais rien ne se passe. Un long soupir exaspéré accompagne la nouvelle, elle se tourne à nouveau vers Keith.

- On fait quoi là ?

- Il faut un starter. Aider le transfert d’énergie.

- Un ...

Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'il démonte la lampe en s'aidant de son bras pour la caler. Les voilà à nouveau dans le noir complet, Tal entend l'américain prendre quelque chose à l'intérieur du tube, pour ensuite reprendre sa main et revenir vers le tableau. Elle se laisse guider, demandant par petits mots des indications plus précises.

Tout bien réfléchi voilà une situation vraiment hors norme, coincée dans le noir avec un homme, à moitié nus tous les deux ... Elle qui se plaignait de s'ennuyer ! Espérons tout de même que la porte va s'ouvrir rapidement, ce n'est pas que son contact soit déplaisant, mais cela commence à être un peu trop intime pour la jeune femme.

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Dim 4 Jan - 23:41

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Tal semblait n’avoir que modérément apprécié la remarque mais le geek haussa simplement des épaules. Si elle se foirait, il faudrait retourner auprès de la fournaise. Et donc se faire de jolies brûlures supplémentaires. Elle y parvint finalement et il fallut maintenant déclencher la réaction. Dans le noir total, il se retrouva, malgré lui, à la caresser pour trouver ses mains puis ses doigts et la guida pour effectuer les opérations. Par tâtonnements et brefs indications, ils parvinrent tous deux à effectuer les bonnes connexions. Keith avait le poignet légèrement tordu pour maintenir la pression mais rien ne se passa. Le jeune homme murmura simplement :

« Attends, enlève ta main, Tal. »

Aussitôt l’eut-elle fait qu’un petit arc électrique apparut, Keith prit ce que l’on appelait communément une châtaigne. Il s’y attendait et avait fait reculer son équipière à dessein. La lumière réapparut et la porte s’ouvrit instantanément, laissant passer une vague d’air frais –carrément froid par rapport à la température infernale de la pièce. Keith laissa échapper un soupir de soulagement et ferma les yeux un instant. Sauvés.

Le jeune homme se laissa glisser sur le sol et, une fois les fesses par terre, il se mit à rire comme un idiot.

« Je suis désolé, Tal. »

Il reprit ses esprits après quelques secondes et lança un regard à la soldate qui le surplombait. Il se laissa un instant à penser que la nature l’avait plutôt bien gâtée. Il se releva alors difficilement et força un sourire.

« J’ai toujours de mauvaises idées qui me précipitent dans des situations… embêtantes.. »

Il serait bien resté là, presque nue, exténué, face à la jolie israélienne, mais elle trouverait cela sûrement bien déplacé. Il récupéra son propre pantalon et le tendit d’une main à son escorte, alors qu’il gardait son autre bras replié contre lui, la main vers le plafond.

« Je vais vous attendre ici, le temps que quelqu’un me ramène des habits… » dit-il avec un léger sourire, le teint un peu blanc et pas franchement frais.

La proximité qui s’était formée dans la pièce s’était envolée avec l’ouverture de la porte. Le geek vouvoyait à nouveau la jeune femme.

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Dim 4 Jan - 23:54

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L'ouverture de la porte ! Enfin ! Et l'air frais qui s'engoufre dans la pièce, lui permettant de respirer convenablement. Tandis que Keith se laisse tomber au sol elle s'appuie sur le mur et soupire. Il rit ... Tal s'y met également, laissant échapper la tension nerveuse. Puis elle se calme et approche, lui tendant la main. Avant de la saisir son regard la parcours entièrement, elle le tire finalement en douceur vers le haut.

- Je vais vous attendre ici, le temps que quelqu’un me ramène des habits…

L'américain lui tend son pantalon, elle repousse sa main valide vers lui.

- Hors de question, on va retourner tous les deux vers les quartiers habités. Une fois au dernier téléporteur j'irai attendre dans la première pièce disponible qu'on m'apporte des vêtements.

Elle le toise ensuite, les mains sur les hanches.

- Et pas la peine de discuter !

Un ton un peu sévère, contrasté par son sourire.

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Lun 5 Jan - 0:04

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La jeune femme ne sembla pas se formaliser du regard qu’il avait posé sur elle. Elle était impassible, ou elle ne l’avait pas vu, ou elle en avait l’habitude. Il ne saurait jamais. Debout face à elle, elle repoussa son vêtement et préféra retourner vers les quartiers tous deux habillés de manière si curieuse. Bien qu’elle adopta une pose sévère, quoi qu’aguicheuse, et le ton associé, l’expression avenante de son visage contrastait trop avec son semblant d’ordre.

Keith sourit avant de la contredire.

« Et que dirons les gens en nous voyant nous balader ainsi ? Vous vous rappelez de votre message radio ? Et puis, comment je mets un pantalon avec une seule main valide. Prenez-le et regagnez vos quartiers. Je prétexterai une mauvaise blague. »

Il avait haussé les épaules à la suite de sa dernière phrase, ça lui était complètement égale que sa réputation s’aggrave et il préférait que celle de Tal Mesika demeure intacte. Devant le regard qu’elle lui lança, il fronça les sourcils.

« Ne discutez pas. Mes quartiers sont plus proches que les vôtres. »

Et avant même qu’elle ne rétorque, il prit la direction de la sortie en récupérant tout son bazar et se le fourrant sous le bras, mimant la façon dont l’israélienne avait récupéré son ordinateur lors de leur première rencontre. Sur le pas de la porte, en boxer dans une position qui avait tout du comique, il l’invita d’un signe de la tête à quitter la pièce qu’il appellerait désormais : le four.

« Vous penserez juste à me le rendre. C’est mon pantalon fétiche !

Sûr que même au bord de passer de vie à trépas, Latimer ne manquerait pas de faire de l’esprit.

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Lun 5 Jan - 9:33

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La jeune femme roule les yeux, oh qu'elle ne supporte pas qu'on la contredise quand on entre dans son domaine.

- Nous y allons à deux et c'est tout. De toute façon il n'y a qu'à nous regarder pour comprendre que nous n'avons pas été nous envoyer en l'air dans un coin reculé de la cité ...

Il est vrai que les deux jeunes gens n'ont pas bonne mine, crasseux et dégoulinants de sueur, l'américain avec sa main brûlée et l’israélienne pas en reste avec des petites traces sur ses bras. Difficile de croire à quelque chose, ou alors une séance de torture peut-être ...

Pendant que Keith ramasse ses affaires elle enfile son pantalon, histoire de le contenter un peu, et ramassant son t-shirt et ses quelques affaires elle vient vers lui, sortant de la pièce. A peine Tal a t-elle franchit la porte que sa radio se remet à grésiller, un appel se fait entendre.

- Sergent Mesika, est-ce que vous êtes là ? Sergent ?

- Je suis là Naismith. Nous avons eu un petit problème ... Prévenez le médecin de garde j'arrive avec un blessé.

- Bien reçu sergent.

La jeune femme femme son chemin vers Keith, et lui arrache de force ce qu'il porte, lui lançant par la même un regard que l'on pourrait traduire par "essayez de me contredire pour voir". Elle dépose le tout sur le sol, et l'aide à enfiler le bout de tissu, une fois de plus la négociation ne semble pas trop possible. Malgré tout elle fait preuve de douceur, ne brusquant pas le jeune homme. Après ce dernier contact entre eux, elle se recule et ramasse leurs affaires, pour prendre ensuite la direction des quartiers habités.

Drôle de spectacle qui fera rapidement le tour de la cité, Keith Latimer et Tal Mesika qui passent à moitié nus dans les couloirs, aussi propres qu'un charbonnier au retour de son travail, le jeune homme tenant sa main droite en l'air. Sans nulle doute que des rumeurs naîtrons de tout cela ...

L'israélienne escorte tout de même son compagnon d'infortune jusqu'à l'infirmerie, fusillant du regard quiconque pose un regard trop appuyé sur eux. Keith se sent un peu promené dans les couloirs, drôle de contraste avec la situation plutôt proche et intime qui s'est déroulée dans cette pièce piégée. Arrivée à destination elle fait un rapide rapport au médecin, lui détaillant l'incident et la blessure, et se tourne enfin vers le jeune homme.

- Prenez soin de vous monsieur Latimer. Nous procéderons à l'échange de nos vêtements plus tard.

Seul lui aura pu voir son petit sourire. Sans nulle doute que rien ne sera pareil entre eux maintenant, mais elle n'est pas du genre à l'exposer à tout le monde. Tournant les talons, Tal prend le chemin de ses quartiers ...

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