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Y'a erreur sur la chambre ... [PV Keith]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Mar 12 Aoû - 20:04

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Attention ! Excusez-moi, je fais que passer !

Waouh, je n’aurais jamais du venir à cet étage à l’heure du coup de bourre au mess ! Je ne travaillais pas aujourd’hui … venant d’arriver la veille, je ne devais prendre mon travail que dans quelques jours une fois que j’aurais trouvé mes marques en ces lieux. Il fallait dire qu’Atlantis était gigantesque et que pour ne pas se perdre, c’était un vrai défi. Quand on se promenait avec notre tablette tout allait pour le mieux mais je n’avais pas encore pris cette habitude et puis là, de toute façon, j’étais dans ma séance de « sport ». Le sport pour moi, était une longue promenade dans les couloirs, roller aux pieds. Ca n’avait pas été facile de faire accepter l’idée que je puisse me balader avec de tels engins mais j’avais appris que d’autres personnes avaient apportés des voitures téléguidées pour se détendre alors j’avais fait falloir le fait que je ne m’en servirais bien évidemment qu’en dehors de mes heures de travail. Et voilà comment aujourd’hui, je déambulais dans les couloirs en me faufilant entre les membres du personnel qui entraient et sortaient du mess.

Enfin je réussis à me dégager et à rejoindre les escaliers. Bon ok, il y avait des genres de téléporteurs mais je n’aimais pas ça, j’avais plus l’impression de me perdre qu’autre chose. Aller ainsi d’un bout à l’autre de la cité, me faisait perdre le peu d’orientation que j’avais, ce qui n’était déjà pas énorme ! Donc comme je disais, j’avais enfin réussi à atteindre les escaliers et je les descendais pour rejoindre le niveau des quartiers du personnel où je pourrais retourner dans ma chambre et prendre une bonne douche avant de peut-être me plonger dans quelques rapports qui m’avaient été confié pour que je me sente directement « en situation de travail ».

Patinant à allure modérée, parce que la fatigue se faisait sentir après avoir fait plusieurs kilomètres dans la cité, je m’avançais vers la porte de ma chambre. M’arrêtant devant la porte, je passa ma main devant le détecteur et attendit que la porte s’ouvre mais … rien ne se passa. Fronçant les sourcils, je repassai une nouvelle fois ma main devant le détecteur et toujours rien. M’excitant à agiter la main devant l’objet, je finis par taper du pied, manquant de me retrouver les quatre fers en l’air.

Nan mais c’est quoi ce bordel qui ne fonctionne même pas !

Oui, oui j’étais très polie quand j’étais en colère et fatiguée. Enfin quand je n’étais pas dans le contexte de mon travail bien évidemment. Là c’était tout autre chose et je pouvais sourire et rester poli même après trois jours et trois nuits sans dormir mais aujourd’hui …

Non d’un petit bonhomme, ouvre-toi espèce de machine idiote !

Me mettant à frapper la porte à coup de poings et de pieds, je fus très surprise de la voir s’ouvrir d’un seul coup, et encore plus surprise en me retrouvant face à un homme. Posant mes poings sur mes hanches, je fronçai les sourcils et le regarda de haut.

Mais que faites-vous dans ma chambre ! Vous êtes sans gêne !

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Mer 13 Aoû - 22:39

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« Je. M’appelle. Cortana. »

La voix synthétique de l’IA qu’il codait continuait de l’agacer. Elle n’avait aucun naturelle et était simplement créée par l’ordinateur à partir de la voix masculine préenregistrée. Difficile de paraître douée d’une intelligence et d’une capacité d’adaptation quand la personnification de l’intelligence semble renvoyer au siècle dernier. Les Atlantes n’avaient pas enregistré de voix dans le système de la cité et Keith n’avait à sa disposition que celles intégrées au système d’exploitation de sa tablette et qu’il avait téléchargées dans les bases de données d’Atlantis. Mais rien du naturel de la voix humaine n’était perceptible. Elle faisait tout d’un robot et cela enrageait le jeune homme. Aucun de ses efforts pour manipuler les fréquences audio ou le délai d’enchaînement des mots ne lui apportait satisfaction.

Un premier bruit sourd vint le tirer de sa réflexion. Il fronça les sourcils avant d’essayer une nouvelle combinaison pour régler la voix de Cortana. En vain. Il allait s’arracher les cheveux quand le vacarme s’amplifia sur la porte de sa chambre au point, fait rare, qu’il ne se bouge pour aller ouvrir et découvrir le responsable de ces coups répétés.

« Mais que faites-vous dans ma chambre ! Vous êtes sans gêne ! »

A peine la porte fut-elle entrouverte qu’une charmante demoiselle lui sauta à la gorge, non par les gestes, mais verbalement. Keith eut un mouvement de recul, légérement effrayé, avant de la détailler de la tête au pied, s’attardant sur son visage, entouré de ses cheveux auburn. Il ouvrit la bouche mais l’IA parla la première.

« Une. Femme. Frappe. A. La. Porte. »

« Toi, la ferme ! »

Le jeune homme se retourna pour jeter le stylo qu’il avait à la main en direction de l’ordinateur. Histoire de lui faire comprendre qui était le patron avant de reporter son attention sur son interlocutrice. Elle fronçait toujours les sourcils et se donnait un air sévère avec sa posture mais, debout sur ses rollers, la femme ne l’effrayait pas un instant. Keith fit un geste pour montrer l’intérieur de ses quartiers.

« Je regrette, mais vous faites erreur. L’idée d’une colocation est alléchante mais je crains de n’être le seul occupant de cette pièce. »

Elle pourrait entrer ou rester sur le pas de la porte, mais il lui était impossible vu l’agencement de ses quartiers de ne pas constater qu’elle s’était trompée. Keith força un sourire avenant, après tout, il avait affaire à une femme pour une fois. Et mis à part qu’elle se soit emportée et menaçante, elle n’était pas repoussante.

« Ces couloirs se ressemblent tous, hein ? »

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Mer 20 Aoû - 9:20

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Une voix mécanique avec un semblant d’accent féminin me répondit et l’homme qui me faisait face, la fit taire en lui jetant un crayon. Me penchant légèrement pour regarder l’intérieur, je vis l’ordinateur sur la table et le stylo atterrir dessus. Je doutais que ça le fasse taire mais pourtant ça sembla fonctionner. Haussant un sourcil, je reportai mon attention sur l’habitant des lieux.

Je regrette, mais vous faites erreur. L’idée d’une colocation est alléchante mais je crains de n’être le seul occupant de cette pièce.

L’homme se recula légèrement me laissant le libre accès à la chambre et je me laissai doucement glisser à l’intérieur, parcourant la pièce du regard. Il n’y avait pas à dire, ce n’était pas ma chambre. Etant là depuis peu, je n’avais pas encore déballé mes affaires et quelques cartons s’empilaient ici et là. Je n’avais même pas souvenir d’avoir fait mon lit en partant ce matin … Me retournant vers le jeune homme, je pris un air surpris et changeant mon air menaçant pour un léger sourire.

Ah ! Parce que les colocations étaient possibles ? Dommage on ne m’a pas proposé …

Hésitante sur la façon de m’excuse de cette intrusion dans son domaine et quand même heureuse d’être tombé sur une personne compréhensible ne me sautant pas à la gorge pour l’avoir déranger, je grimaçai un nouveau sourire. Je devais être de bonne humeur finalement vu mes sourires.

Ces couloirs se ressemblent tous, hein ?

Un léger rire m’échappa alors que je hochais la tête. Une autre chance que j’avais eu c’était de ne pas tomber sur un homme avec une tenue indécente. Pas que ça me dérange vraiment, j’en avais déjà vu d’autres mais ce n’était pas génial comme première rencontre …

Ca pour sur qu’ils se ressemblent, les anciens auraient pu peindre des couleurs différentes par couloir, ça aurait simplifié la vie à tout le monde !

Voilà, là c’était déjà bien meilleur comme ambiance, plus un truc qui me plaisait et surtout mon embrouille du départ ne semblait pas gêner l’homme. Peut-être avait-il eu le même problème lors de son arrivée …Exécutant une sorte de référence, malgré les rollers aux pieds et le sol extrêmement glissant, je le salua et lui tendis la main.

Je m’appelle Camille O’Doherty et veuillez m’excuse de cette introduction intempestive …

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Mer 20 Aoû - 11:12

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La jeune femme ne sembla pas croire tout de suite Keith et vérifia ses dires en entrant dans ses quartiers. A en croire l’expression de son visage, elle constata rapidement son erreur alors que le geek l’accompagnait du regard. Lui-même constatait le rangement sommaire de ses affaires et que, pour une fois, son lit était fait. C’était bien l’une des rares occasions où il l’avait fait et voilà qu’une demoiselle venait faire une excursion dans sa chambre. Le gamin remercia la chance pour le coup. Finalement, la femme aux cheveux auburn troqua la surprise pour un air plus avenant et se montra davantage souriante lorsqu’elle se tourna vers lui. L’orage était passé aussi vite qu’il était arrivé !

« Ah ! Parce que les colocations étaient possibles ? Dommage on ne m’a pas proposé… »

« Oh vous savez, tout est possible quand on sait à qui s’adresser ! » répondit-il avec légèreté pour continuer à détendre l’atmosphère.

Keith rendit son petit sourire à son interlocutrice, toujours perchée sur ses rollers. L’originalité de son moyen de déplacement avait de quoi bien amuser le jeune homme et il comprit rapidement l’utilité de celui-ci pour arpenter la Cité en quête de ses propres quartiers. La femme continuait de sourire, contrastant avec le comportement psychorigide de la plupart des militaires et le garçon, en voyant son allure, émit l’hypothèse qu’elle ne faisait pas partie du corps des armées.

« Ca pour sûr qu’ils se ressemblent, les anciens auraient pu peindre des couleurs différentes par couloir, ça aurait simplifié la vie à tout le monde ! »

Il était vrai que l’esprit pratique des Anciens ne transparaissait pas vraiment dans l’agencement des couloirs de la Cité. En dehors du design si particulier des Jumpers et de la mise en place des ascenseurs pour atteindre les différentes zones d’Atlantis, les créateurs s’étaient montrés moins soucieux de la praticité et rien n’était fait pour ne pas se perdre dans le dédale de couloirs de la base Ancienne.

« Ca n’aurait pas été assez austère à leur goût. Vous imaginez, les Anciens mettre une touche de fantaisie à leur cité si moderne et froide ? »

L’atmosphère s’était bien détendue après la démonstration de violence de ce petit bout de femme. Camille, comme elle se présenta, lui fit une révérence digne des histoires de Jane Austen. Elle semblait douée d’un équilibre incroyable compte tenu de ses rollers alors qu’elle lui tendait la main. Keith lui serra la main alors qu’il se présentait à son tour, souriant en réponse à la bonne humeur de son interlocutrice.

« Et moi je suis Keith Latimer. C’est trop tard pour les excuses, vous êtes déjà pardonnée. Vous auriez pu être une grosse brute et m’avoir sauté à la gorge. Je trouve que je m’en tire plutôt bien ! »

Référence à la plastique plus « chaleureuse » de la jeune femme comparée à celle d’une armoire à glace bodybuildée et sans cervelle comme Matt. Au moins Camille O’Doherty semblait normale comparée aux récentes rencontres du jeune homme et cela lui faisait un bien fou de retrouver un peu de normalité dans cette aventure si particulière. Keith pointa alors du doigt les rollers de la jeune femme.

« C’est une excellente idée pour se déplacer dans la Cité ! J’aurais bien aimé y avoir pensé mais j’ai l’agilité d’un éléphant ! Pas sûr que je serais resté en un seul morceau bien longtemps… » déclara-t-il avant de rire à l’idée de se retrouver sur les fesses à chaque essai d’avancer avec ces machins au pieds !

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Ven 22 Aoû - 6:12

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Oh vous savez, tout est possible quand on sait à qui s’adresser !

Hochant la tête à cette réponse, je faillis lui demander qui était cette personne mais je n’en fis rien, après tout ce n’était pas forcément génial d’être en colocation dès son arrivée alors qu’on ne connaissait personne. Plus tard, je ne dirais pas non et encore ça restait à voir de qui on me proposerait bien évidemment.

Prenant le temps de regarder la pièce, j’essayais de m’amuser à deviner qui était cet homme charmant et plutôt jeune. Etait-il un militaire, un scientifique, un simple assistant ou un membre du personnel d’entretien ? Tout était possible bien que je ne pense pas qu’il fasse partie de la première catégorie. Les militaires étaient réputés pour leur rudesse et ça m’aurait étonné que je sois accueillie aussi aimablement alors que j’avais quasiment défoncé la porte à coup de roller.

Ca n’aurait pas été assez austère à leur goût. Vous imaginez, les Anciens mettre une touche de fantaisie à leur cité si moderne et froide ?

Fronçant le nez, je secouai la tête vivement. Oh que oui que je me l’imaginais bien, ça aurait voulu dire qu’il y aurait eu un peu d’esprit de joie et d’amusement chez eux alors que d’après ce qu’on savait c’était un peuple sérieux, trop sérieux puisque ça les avait mené à leur perte. Comme quoi le fait d’être un peu déjanté est utile …

Et moi je suis Keith Latimer. C’est trop tard pour les excuses, vous êtes déjà pardonnée. Vous auriez pu être une grosse brute et m’avoir sauté à la gorge. Je trouve que je m’en tire plutôt bien !

Chaleureuse poignée de main, alors que je souriais à sa présentation. Et bien s’il me pardonnait aussi vite c’était qu’il était encore plus sympathique qu’il me semblait. J’étais du même genre mais bon sur un tel bâtiment, j’avais cru que je trouverais que des gens dénués de sens de la plaisanterie et de bonne humeur en dehors du travail.

Alors je ne suis peut-être pas une grosse brute mais je vous ai légèrement sauté à la gorge verbalement donc disons que je m’excuse au moins pour cette partie là. Je pense que vous auriez préféré une femme vous sautant au cou pour vous embrasser plutôt que ça !

Un clin d’œil accompagna la fin de ma phrase alors que je lâchais sa main pour croiser les bras sur ma poitrine. Keith, puisque c’était ainsi qu’il s’était présenté, baissa les yeux sur mes rollers et j’en fis de même me demandant ce qu’il y avait qui n’allait pas sur ma tenue. Il est vrai que je ne portais qu’un simple short et un débardeur mais il ne faisait pas froid dans les couloirs surtout quand on faisait du sport …

C’est une excellente idée pour se déplacer dans la Cité ! J’aurais bien aimé y avoir pensé mais j’ai l’agilité d’un éléphant ! Pas sûr que je serais resté en un seul morceau bien longtemps…

Eclatant de rire en entendant ses mots, je le regardai en souriant avant de faire un tour rapide sur moi-même enchainé avec une nouvelle révérence.

On m’a dit qu’on fallait faire du sport pour rester en forme et moi c’était le sport que je faisais chez moi donc j’ai demandé à pouvoir continuer ici et ça a été accepté malgré une légère hésitation. Après vous avez surement une façon bien à vous de vous dépenser, moi c’est celle-ci !

Reprenant mon inspection des lieux, mon regard retomba sur l’ordinateur sur la table et je fronçai immédiatement les sourcils me demandant si j’avais vu juste ou pas. Regardant à nouveau le jeune homme, je le questionnai immédiatement.

Et votre travail ici, c’est … informaticien c’est ça ? Parce que si j’en crois les indices que je vois … Un ordinateur dernier cri, plutôt jeune et vu la voix à mon arrivée, en pleine programmation. Je ne vois pas ce que vous pourriez être d’autres.

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Ven 22 Aoû - 15:36

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« Alors je ne suis peut-être pas une grosse brute mais je vous ai légèrement sauté à la gorge verbalement donc disons que je m’excuse au moins pour cette partie-là. Je pense que vous auriez préféré une femme vous sautant au cou pour vous embrasser plutôt que ça ! » répondit-elle à son léger trait d’humour. Elle n’avait pas réellement tort mais cela dépendait de la belle qui se jetterait dessus. Keith se garda bien de faire cette remarque tout haut de crainte qu’elle ne la prenne pour elle alors, qu’il fallait dire, Camille était loin d’être le genre à lui déplaire, à la différence d’expériences plus récentes. Aussi hocha-t-il simplement la tête d’une manière qui signifiait « c’est pas faux ».

Camille éclata ensuite de rire lorsqu’il mentionna ses talents d’équilibriste à rollers. Elle effectua une nouvelle acrobatie pour démontrer qu’elle, au moins, n’avait rien à envier aux gymnastes les plus chevronnées. Le jeune homme mima un applaudissement et une certaine fascination quant à ses talents par plaisanterie. L’irlandaise mentionna alors la raison de sa tenue assez légère, perchée sur ses rollers. Le garçon grimaça légèrement à l’idée de sa seule manière de faire du sport : les séances de torture avec Matt, une fois par semaine. Garder une forme olympique n’était franchement pas ce qui le passionnait dans la vie et le rythme imposé par son camarade lui faisait davantage cracher ses poumons que ressentir du bien-être.

Son interlocutrice laissa son regard se balader sur les éléments qui composaient la chambre de l’américain, sa curiosité s’attardant sur son ordinateur.

« Et votre travail ici, c’est … informaticien c’est ça ? Parce que si j’en crois les indices que je vois … Un ordinateur dernier cri, plutôt jeune et vu la voix à mon arrivée, en pleine programmation. Je ne vois pas ce que vous pourriez être d’autres. »

Keith hocha la tête pour affirmer ses propos. Le qualifier d’informaticien était réducteur selon lui mais laisser parler son égo n’allait pas forcément peindre un portrait très agréable dans l’esprit de la jeune femme. Elle se montra très juste dans sa petite analyse et montrait davantage de déduction que la grande majorité de la base.

« Hum.. Oui, en quelques sortes.. » répondit-il d’abord à l’ensemble de ses affirmations avant de reprendre.

« Je travaille sur un projet personnel sur mon temps libre. Je commençais à devenir fou… alors votre petite intervention m’a permis de décrocher un peu ! Vue votre capacité d’analyse, vous n’êtes certainement pas militaire.. » ajouta-t-il un brin de malice aux yeux et plaisantant sur les brutes de la base. Il ne négligeait ni leur travail, ni leur compétence, mais le garçon aimait bien chambrer les soldats de la Cité selon l’archétype classique de la brute qui tape d’abord et réfléchit ensuite.

Keith fixa la jeune femme en attendant sa réponse alors que ses yeux vinrent se figer sur le haut de son crâne. Elle n’avait rien d’autre que.. des cheveux d’une couleur qui lui plaisait mais.. elle était plus grande que lui, perchée sur ses engins à roulette. Le garçon, un brin facétieux, se mit sur la pointe des pieds pour arriver à sa hauteur, l’œil amusé.

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Dim 24 Aoû - 2:43

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Keith ne répondit pas vraiment à mes phrases, se contentant de hocher la tête ou mimer un applaudissement par rapport à mes « exploits » à roulettes. Je pourrais en être déçue, étant plutôt vive et enjouée mais en ayant bossé au SGC, je savais que les trois quarts des employés étaient trop coincés pour penser à s’amuser. Ok nous étions dans une autre galaxie mais peut-être était-ce toujours pareil …

Je lui parlai de son boulot espérant ainsi avoir le droit à un peu plus de discours. En principe ça fonctionnait avec les autres mais là je ne le connaissais pas encore et je ne savais pas comment le prendre. Ok j’étais douée pour étudier les peuples mais plutôt les grande minorités que les personnes individuellement mais bon, il y avait un début à tout.

Hum.. Oui, en quelques sortes.. Je travaille sur un projet personnel sur mon temps libre. Je commençais à devenir fou… alors votre petite intervention m’a permis de décrocher un peu ! Vue votre capacité d’analyse, vous n’êtes certainement pas militaire..

Je grimaçai en l’écoutant, j’étais encore tombée sur quelqu’un qui passait son temps libre à bosser au lieu de s’amuser. Malgré ma vie plutôt difficile, j’avais appris qu’elle était trop courte pour ne pas en profiter et chaque minute de mon temps libre, je le passais à faire des nouvelles choses, des nouvelles expériences pour avoir fait un maximum de chose quand ma fin arriverait.

Nan mais quel passe-temps … Faut s’amuser un peu de temps en temps et penser à autre chose que le boulot !

Secouant la tête à l’idée qu’il m’avait déçu par rapport à ce que je pensais avoir vu au départ, je grimaçai une sorte de sourire avant de me mettre à rire sur la fin de sa phrase.

Ma capacité d’analyse est ce qu’elle est mais je n’ai pas le QI d’un chimpanzé ça c’est certain ! Donc non je ne suis pas une militaire, grand bien m’en fasse ! Je suis Ethnologue.

Je lui adressai un grand sourire, curieuse de savoir s’il allait me poser la question de ce que j’étudiais ou s’il savait ce que je faisais dans mon boulot. Ce n’était pas un métier courant et même le concept d’étudier les peuples n’étaient pas précis mais justement c’était ça qui était bien, il n’y avait pas beaucoup de barrière pour un tel métier.

Le voyant regarder ma tête avant de se grandir sur la pointe des pieds, je ne pus que me mettre à rire. C’est vrai qu’un des avantages des rollers était que je me retrouvais avec des centimètres en plus. Moi qui n’étais pas si grande que ça, ça me permettait de me sentir limite un peu plus forte.

Ces rollers sont bien utiles et pas que pour se déplacer ! Quand on bouscule un militaire bien costaux, on a au moins le nez à hauteur pour s’excuser ! Mais c’est vrai qu’ils sont pas toujours nécessaire …

Sans gêne, je m’avançai dans sa chambre et me laissa tomber sur son lit avant de décrocher mes rollers, me retrouvant en chaussette. Me relevant, je me rapprochai un peu de lui et remarqua qu’il avait du coup quelques centimètres de plus que moi.

Là ça fait la différence … Ca correspond plus à ce que vous verrez si vous me croisez dans les couloirs !

Je lui adressai un clin d’œil avant de me poser la question de si je n’étais pas trop envahissante. Peut-être qu’il voulait se remettre à son boulot … Parce que même s’il avait annoncé que ma venue lui avait permis de faire une pause, il devais être pressé de voir l’inconnue que j’étais partir de sa chambre …

Alors voilà … Enchanté de faire votre connaissance monsieur Latimer et encore désolée pour tout ce bazar, je tâcherais de mieux repérer la direction de ma chambre à l’avenir …

Ramassant mes rollers, je m’apprêtais à sortir mais il me semblait oublier quelque chose. Restant immobile un instant, je fouillais ma mémoire à la recherche de cette chose et finalement je la retrouvai, me retournant vers Keith, je le gratifiai d’un nouveau sourire.

Et sinon, vous pourriez m’indiquer la direction de ma chambre ?

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Dim 24 Aoû - 16:38

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La jeune femme ne semblait pas des plus heureuse en entendant la réponse du geek. Keith fut rassuré tout de suite sur l’origine de cette grimace. Il ne s’agissait ni de son statut sur Atlantis, ni de sa boutade à l’endroit des militaires de la base. En réalité, Camille désapprouvait quelque peu son passe-temps favoris : bidouiller Cortana. Pour le garçon, ce n’était pas du travail mais un challenge personnel, un peu comme certains se lancent le défi de gravir l’Everest alors qu’ils sont alpinistes. C’est en accord avec leur métier mais ils le font sur leur temps libre, par passion. Aussi, le garçon se pinça-t-il les lèvres en seule réponse à sa remarque.

Elle détendit tout de suite l’atmosphère en se moquant d’elle-même puis en faisant part de son métier : Ethnologue. La jeune femme semblait très satisfaite de faire part de cette information et le sourire qu’elle afficha semblait montrer au jeune homme que c’était là une source d’épanouissement. Aussi, Keith sauta sur l’occasion pour se montrer intéressant et de bonne compagnie.

« L’ethnologie doit être au moins aussi vaste que l’informatique. Enfin, je crois. Vous vous êtes spécialisée dans un domaine précis ? »

La scientifique ria de la petite plaisanterie du garçon lorsqu’elle se mit à sa hauteur, sur la pointe des pieds. Elle argua qu’un autre avantage de ses machins à roulettes était bel et bien de gagner quelques centimètres. Keith fut plus dubitatif quant à sa capacité à rester debout après avoir bousculé un costaud comme elle le désigna mais, après tout, elle avait fait montre d’une remarquable agilité.

Camille avança alors sans hésitation dans sa chambre pour s’assoir sur son lit et ôter ses rollers. Cela permit au geek d’observer l’allure assez athlétique de la jeune femme mais cet instant fut aussi bref qu’un battement de cils alors qu’elle revenait face à lui pour découvrir qu’elle était légèrement plus petite que lui. Keith observa ses grands yeux marron et les petites taches de rousseur qui parsemaient son visage sur son nez et le haut de ses joues. Cela lui donnait un petit charme auquel le jeune homme n’était pas indifférent. Il lui sourit alors avant de rougir légèrement à son clin d’œil.

« Alors voilà … Enchanté de faire votre connaissance monsieur Latimer et encore désolée pour tout ce bazar, je tâcherais de mieux repérer la direction de ma chambre à l’avenir … »

Camille s’éclipsait alors aussi vite qu’elle était apparue. Elle récupéra ses rollers et prit la direction de la porte alors qu’un voile de déception se peignit sur le visage du garçon. Elle s’en allait déjà, désolée de l’avoir dérangé. Keith crut voir une lueur d’espoir lorsqu’elle se retourna souriante mais non, elle voulait savoir vers où partir pour regagner ses quartiers.

Ne voulant pas paraître blasé de la vie, Keith força un sourire, un peu gêné toutefois de ne pas pouvoir réellement lui répondre.

« Je veux bien mais.. je ne sais pas quel est le numéro de votre chambre, Camille. »

Keith aurait pu demander à Cortana de répondre à cette question mais il n’était peut-être pas bienvenu de savoir que l’IA avait accès à toutes ces informations. Cela risquait d’effrayer les gens et de donner au jeune homme des allures des psychopathes. Il attendit donc qu’elle lui donne le numéro pour l’orienter dans la bonne direction. Il y avait quelques croisements aussi Keith se rendit à son bureau pour gribouiller un plan sur une feuille de papier qui trainait par là.

« Chambre. Cent. Quatorze. Prendre. A. Droite. Puis.. »

L’IA s’est mise en mode écoute tout le long de la conversation et répondait à la question avec un délai qui faisait frémir le jeune garçon. Keith était toutefois gêné qu’il réponde sans son consentement et encore plus excédé par l’élocution hachée à l’énoncé des directions à prendre. Le jeune homme donna trois bons coups de pied dans l’ordinateur qui n’apprécia guère le traitement.

« Protocole. De. Sécurité. Enclenché. »

A cet instant, la porte d’entrée se referma sur les deux terriens ainsi que les fenêtres. L’ensemble de l’éclairage s’éteignit et seule la lueur de la nuit permettant de discerner vaguement les formes. Une fraction de seconde après, l’unité centrale de l’ordinateur crachait des étincelles et rendait l’âme. La pièce était verrouillée et Cortana ne fonctionnait plus. Keith se retrouvait comme un idiot et coincé avec la jeune femme, contre leur gré. Mal à l’aise et espérant qu’elle ne se ferait pas des idées, le jeune s’excusa, la voix un peu faible, de peur que la redoutable furie ne pointe le bout de son nez, comme un peu plus tôt.

« Vraiment désolé.. »

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Dim 24 Aoû - 18:24

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L’ethnologie doit être au moins aussi vaste que l’informatique. Enfin, je crois. Vous vous êtes spécialisée dans un domaine précis ?

Sa question était pertinente et ce n’était pas la première fois qu’on me l’a posait. Tout au long de mes études, on m’avait demandé de choisir une spécialisation mais j’avais toujours refusé, ne voulant pas m’enfermer dans une branche et ainsi perdre des informations utiles et intéressantes. Ok, ça avait été dur de suivre tous les cours et je passais de nombreuses soirées et nuits à étudier pour être au top mais le résultat était là, j’avais eu mon diplôme en ethnologie générale et je gérais sans soucis toutes les branches de ce métier. C’était surement ça qui avait fait que j’avais été demandé pour intégrer ce programme. Ca et le fait que je connaisse Elisabeth …

Oh oui c’est très vaste ! Mais nan, je suis restée dans le domaine du général. Enfin … je me débrouille dans tous les sous-domaines de l’ethnologie, c’était trop intéressant pour passer à côté !

Retirant mes rollers, je m’arrêtai face au jeune homme et en profita pour l’observer avec plus d’attention. J’avais toujours vu les informaticiens comme des matheux donc boutonneux et à lunettes mais là Keith relevait le niveau et je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’il serait parfaitement à mon goût si j’avais voulu chercher une relation. Mais je devais d’abord me concentrer sur mon boulot et m’intégrer par ici. Ok faire connaissance avec lui était une façon de s’intégrer mais de là à en voir une relation … Nan ce n’était pas mon genre, et puis il y avait Olivier … Trois ans avait passé depuis sa mort mais il m’arrivait encore de penser à lui …

Je veux bien mais... je ne sais pas quel est le numéro de votre chambre, Camille.

Il m’avait semblé déceler une hésitation dans sa voix, comme s’il était déçu que je prenne déjà congé. Répondant à sa question, je le suivis vers son bureau alors qu’il empoignait papier et crayon pour m’expliquer le chemin. Une chose était certaine, c’était que même pour le sport, désormais je me promènerais avec ma tablette comme ça j’aurais le plan des lieux ! Alors qu’il commençait à tracer un semblant de plan, l’ordinateur se mit à parler de sa voix complètement hachurée. Je me retins de rire en l’entendant. Il avait encore pas mal de boulot dessus s’il voulait faire quelque chose de correct.

La réaction de Keith à mettre des coups de pied dans son ordinateur m’amusa aussi, c’était exactement comme ça que j’avais réagis face à la porte qui refusait de s’ouvrir et le voir faire de même avec son ordinateur me faisait dire que finalement il était encore plus intéressant que je ne le pensais aux premiers abords.

Protocole. De. Sécurité. Enclenché.

Hein ? Elle venait de dire quoi la boite à sardine ? Le sourire quitta mon visage alors que je sursautais en entendant la porte qui se fermait dans un glissement brusque. Puis ce fut les volets qui se fermèrent et la lumière qui s’éteignit. Je fis un bond en arrière quand des étincelles jaillirent de l’ordinateur et que l’écran se coupa, nous laissant complètement dans le noir.

Vraiment désolé…

Essayant de repérer d’où venait la voix, je me tournai doucement, n’osant trop bouger, ne connaissant pas les lieux. Pour sur que Keith se sentait mal d’avoir provoqué ça mais il ne pouvait pas savoir d’avance que l’ordinateur l’aurait pris aussi mal.

Pas mal, pas mal ! Si tu ne voulais pas que je quitte la pièce, tu aurais du le dire autrement que de cette façon radicale mais … bravo, c’est bien joué !

Je me mis à rire à ma propre plaisanterie, remarquant à peine que je l’avais tutoyé. Me dirigeant vers la porte pour poser mes rollers à proximité, je tâtonnais jusqu’à la sentir sous mes doigts. Si je devais rester un moment ici, je n’allais pas les garder à la main. Me retournant vers la chambre, je fronçai les sourcils, ne voyant pas grand-chose. Bien évidemment encore une fois ma tablette aurait été pratique pour avoir un minimum de lumière et je m’en voulu de l’avoir laissé dormir dans ma chambre.

Tu aurais une lampe électrique ou un truc pour s’éclairer parce que si on doit attendre, je préfèrerais aller m’asseoir et ne connaissant pas les lieux, c’est le bon moyen de me vautrer par terre !

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Dim 24 Aoû - 19:09

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Camille révéla qu’elle avait des connaissances généralistes sur chacun des domaines concernant l’ethnologie. Cela faisait d’elle son alter-ego dans sa spécialité. Ils échangèrent alors un bref regard avant que tout ne parte en vrille avec Cortana. La jeune femme fut d’abord amusée de le voir aux prises avec l’IA avant que tout ne soit verrouillé et qu’ils se retrouvent coincés dans la pièce. Keith ne la perçut pas bouger et au son de sa voix, il sut qu’elle n’avait pas trop bougé.

« Pas mal, pas mal ! Si tu ne voulais pas que je quitte la pièce, tu aurais dû le dire autrement que de cette façon radicale mais … bravo, c’est bien joué ! »

Le rire et le tutoiement qui accompagnèrent sa plaisanterie rassurèrent le jeune garçon. Keith se mit à tâtonner près de son bureau à la recherche de quelque chose, répondant lui aussi sur le ton de la plaisanterie.

« Tu avais l’air si pressée de t’enfuir d’ici ! »

Ses mains glissaient sur son bureau et les affaires éparpillées dessus alors que ses yeux distinguaient vaguement les silhouettes dans l’obscurité. Au moment où elle demanda un peu de lumière, le geek tomba sur sa tablette personnelle, qu’il alluma et qui fournit une faible source de lumière. Cela suffisait à discerner un peu mieux le mobilier et il orienta la lumière de sorte que Camille puisse s’installer là où elle le désirait. Une fois assise, Keith fouilla à nouveau vers son bureau pour finir par trouver une petite trousse, qu’il accueillit avec un ouf de soulagement.

Ainsi équipé de ses outils de la faible lumière fournie par la tablette, le geek s’approcha du panneau de commande. Il essaya alors de caler la tablette pour lui fournir un peu de lumière mais aucune position ne lui permettait de travailler et d’avoir de la lumière à la fois. Aussi se tourna-t-il vers la femme aux cheveux auburn.

« Tu peux me donner un coup de main et tenir la tablette s’il te plait ? J’essaie d’ouvrir le panneau. »

Le gamin lui confia alors son bien et s’affaira à ouvrir le panneau en usant du tournevis. Le machin était bien fixé et il dut s’y reprendre à plusieurs reprises pour réussir à le déboiter, non sans accompagner ses efforts d’un juron. Finalement, il parvint à accéder aux fils et fronça les sourcils, pas certain de ce qu’il allait faire. Il hésita un instant avant de détourner le regard vers Camille.

« Peut-être que je devrais faire exprès de me tromper pour te garder enfermée avec moi… »

Keith afficha alors un sourire amusé avant de reporter son attention sur le panneau. Attraper les fils avec ses doigts d’homme était d’une difficulté assez élevée et il tirait la langue comme pour l’aider à gagner une précision incroyable par ce simple geste. Finalement, il agrippa deux fils, les dénuda et essaya de les faire entrer en contact pour créer un court-circuit et ouvrir la porte. Keith détourna la tête au moment de connecter les fils. Tout ce qu’il obtint de ce premier essai, ce fut des étincelles, une petite odeur de cramé supplémentaire et un léger coup de jus de quoi lui griller les doigts. Keith grimaça et se pinça les doigts du bout des lèvres.

« Même si je voulais que tu quittes la pièce rapidement, je pense pas que j’y arriverai vite.. »

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Lun 25 Aoû - 22:54

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Tu avais l’air si pressée de t’enfuir d’ici !

Un léger sourire passa sur mes lèvres quand il avoua d’une certaine façon qu’il ne voulait pas que je parte. On se connaissait à peine et pourtant je me sentais bien avec lui. Il n’était pas comme les trois quart des scientifiques trop sérieux ou comme les militaires sans cervelle. Oui pour sûr que j’allais bien m’entendre avec lui et peut-être même m’en faire un ami …

Et la lumière fut ! Keith venait d’allumer sa tablette, procurant une douce lumière dans la pièce. M’éclairant, je lui adressai un sourire avant de me diriger vers le lit et de m’y installer prête à attendre … Bah je ne savais pas quoi parce que j’étais incapable de savoir comment sortir d’ici. Autant je savais gérer des discussions avec des personnes autant avec du matériel électronique je n’étais pas douée.

Tu peux me donner un coup de main et tenir la tablette s’il te plait ? J’essaie d’ouvrir le panneau.

Sans un mot, je me relevai et rejoignis le jeune homme vers la porte. M’emparant de la tablette, je l’orientai de façon à éclairer le panneau pour l’aider un minimum. C’était bien la seule chose que j’étais capable de faire dans un tel moment. Ca et garder mon calme bien sûr. Il était rare que je panique, et ça que je sois dans n’importe quelle situation.

Un sourire était affiché sur mon visage en l’entendant jurer contre le boitier et je me retenais même de rire mais bon, je ne voulais pas qu’il croit que je me moque. Gardant donc le silence, je le regardai faire, essayant de mémoriser ses gestes au cas où …

Peut-être que je devrais faire exprès de me tromper pour te garder enfermée avec moi…

Sur le moment, je fus tellement surprise de sa phrase que je baissai les bras, ne l’éclairant plus correctement. Puis je me repris rapidement et redirigea la lumière vers l’endroit demandé alors que mon cerveau était en ébullition. Que voulait-il dire par là ? On se connaissait depuis très peu de temps et il était déjà en train de me draguer ? Nan ce n’était pas possible … Quoique si on y pensait bien … On avait plaisanté ensemble et le contact passait bien. Je n’étais pas moche, lui non plus. C’était tout à fait possible mais … Encore fallait-il y être sensible …

Même si je voulais que tu quittes la pièce rapidement, je pense pas que j’y arriverai vite...

Quelques étincelles plus tard, le jeune homme s’excusait de son échec et je haussai les épaules avant de baisser légèrement la tablette, atténuant ainsi la luminosité. Lui adressant un léger sourire en souvenir de sa phrase précédente, je désignai sa chambre du menton.

On est pas si mal ici, on pourrait attendre qu’on vienne nous « libérer ». Je pense que l’erreur a du apparaitre sur leurs ordinateurs non ?

Sans attendre sa réponse, je me retournai pour m’éloigner vers le lit et me laissa tomber dessus en souriant. Puis je réalisai que c’était moi qui avait la tablette et que j’avais donc laissé Keith dans le noir. La relevant, je la dirigeai vers le jeune homme pour qu’il puisse me rejoindre sans trop de soucis. Quoique c’était sa chambre, il devait quand même mieux la connaitre que moi …

Je crois qu’on a pas besoin de faire exprès, le destin a décidé qu’on devait se rencontrer alors profitons-en pour faire connaissance si tu veux bien ?

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Mar 26 Aoû - 12:18

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L’absence de résultat lors des manœuvres de Keith ne sembla pas déranger une seule seconde son « invitée » du soir, qui avait accueilli son échec avec un haussement d’épaules. Elle prenait même la nouvelle avec un certain entrain qui surprit légèrement le geek.

« On est pas si mal ici, on pourrait attendre qu’on vienne nous « libérer ». Je pense que l’erreur a du apparaitre sur leurs ordinateurs non ? »

Keith dissimula une grimace. Il n’était pas certain que dévoiler l’ensemble des mesures prises par Cortana était une chose judicieuse. Et qu’il serait encore moins bien accueilli de savoir que cela était difficilement réversible, compte tenu de l’oubli du gamin. Oubli dont il s’était rendu compte au moment où tout se verrouilla. Camille s’éloigna alors avec la tablette, le laissant seul dans le noir, hésitant sur l’attitude à adopter. Le jeune homme avança dans le noir jusqu’à ce qu’elle éclaire légèrement dans sa direction pour qu’il s’asseye à ses côtés. Il prit une longue respiration avant de commencer.

« J’ai fait un peu de zèle… J’ai réglé Cortana pour qu’elle isole cette partie du reste de la Cité. L’objectif était d’avoir une zone de repli invisible. En fait, cette pièce n’existe plus vraiment pour les capteurs de la Cité. Il n’y a que Cortana qui le sait et aiguille l’énergie pour l’alimenter. La contrepartie qu’elle apparaisse condamnée, c’est que Cortana est la seule à pour rouvrir la porte. Et.. »

Keith pointa l’unité centrale éteinte et grillée.

« Elle n’est plus en état de faire quoi que ce soit… Malin que j’ai été, je n’avais pas prévu de tester cette fonction tout de suite et je n’avais pas prévu non plus de m’y retrouver coincé pendant le test… Encore moins à tes côtés ! »

Le gamin soupira et roula des yeux vers la jeune femme, il en était vraiment désolé. Son cerveau carburait pour trouver une parade mais, il fallait croire que Camille le troublait quelque peu, car la solution ne semblait pas lui venir tout de suite. Pas sûr qu’elle veuille toujours faire connaissance après cette nouvelle.

Le « génie » informatique força tout de même un sourire, tout de même gêné par la situation qu’il avait imposé sans le vouloir à l’ethnologue. Il lui lança un regard de biais, cherchant à découvrir sa réaction légèrement avant qu’elle ne se mette à parler, histoire de se préparer un minimum à entendre des noms d’oiseaux.

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Mar 26 Aoû - 17:17

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J’ai fait un peu de zèle… J’ai réglé Cortana pour qu’elle isole cette partie du reste de la Cité. L’objectif était d’avoir une zone de repli invisible. En fait, cette pièce n’existe plus vraiment pour les capteurs de la Cité. Il n’y a que Cortana qui le sait et aiguille l’énergie pour l’alimenter. La contrepartie qu’elle apparaisse condamnée, c’est que Cortana est la seule à pour rouvrir la porte. Et... Elle n’est plus en état de faire quoi que ce soit… Malin que j’ai été, je n’avais pas prévu de tester cette fonction tout de suite et je n’avais pas prévu non plus de m’y retrouver coincé pendant le test… Encore moins à tes côtés !

Regardant le jeune homme s’asseoir à côté de moi, je fronçai les sourcils en l’écoutant parler. Pour un informaticien choisi parmi les meilleurs, ça me surprenait qu’il fasse une bêtise aussi grosse que celle-ci. Après il avait bien dit qu’il était en phase de test et que ce n’était pas voulu mais maintenant que c’était fait, il allait bien falloir trouver une solution …

Hum … je vois …

Non je n’étais pas en colère. Pourquoi est-ce que je lui en voudrais alors qu’il avait bien dit que ce n’était pas de sa faute. J’étais assez adulte et assez posée pour comprendre qu’il fallait plutôt chercher une solution. Mon métier m’avait appris à calmer mes émotions et ne laisser paraitre que l’essentiel, aussi je pris un air plus ennuyé qu’autre chose, essayant de savoir si je pouvais lui être utile d’une quelconque manière.

Si tu es ici c’est que tu fais partie des meilleurs alors réfléchis bien, il doit y avoir une solution à ce problème. De mon côté, je ne connais rien à l’informatique donc à moins que tu me guide, je doute de t’être utile …

Dans un geste amical, je posai ma main sur sa jambe et la tapota légèrement en souriant. A défaut d’être utile physiquement, je pouvais au moins lui apporter mon soutien moral … Lui tendant la tablette, je ne le quittai pas des yeux ajoutant même un clin d’œil à mes dires.

Allez petit génie, montre-moi de quoi tu es capable !

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Mar 26 Aoû - 21:53

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Dans un premier temps, Camille semblait contrariée puis dubitative quant au manquement de l’informaticien. Il s’en serait bien défendu ouvertement, arguant que la fonction avait été codée mais normalement pas accessible par l’IA car encore incomplète. Ou même que le concours de circonstances qui les avait menés à pareille situation était un comble de malchance. Mais il se tut, préférant éviter de passer pour quelqu’un qui se cherche des excuses. Il avait commis une erreur, finalement pas di déplaisante que cela, et il l’assumait.

Camille l’encouragea avec un manque d’entrain évidant que le jeune homme ne comprit que trop bien. Le contact de sa main et le chaleureux sourire qui s’en suivirent furent salvateur pour le garçon. Elle ne lui en voulait pas et avait toute confiance en lui. Dans la phrase de motivation qui achevait de l’inciter à réfléchir, il n’y eut que le « petit » qui lui fit froncer les sourcils, qu’il prit moins comme une plaisanterie que comme une remarque sur son jeune âge.

Keith pinça ses lèvres et se dirigea vers l’unité centrale, sans un mot, il la démonta pour avoir accès aux composants internes. Une fois le capot ôté, il fit un geste de la main à l’ethnologue pour qu’elle éclaire les carcasses de la machine, lui permettant de trouver un indice expliquant la panne de la machine. Histoire d’éviter qu’elle ne s’ennuie trop, il essaya de faire la conversation.

« On peut toujours faire connaissance malgré que l’on soit accroupi sur le sol plutôt que confortablement installés sur le lit.. Donc, Camille O’Doherty, ethnologue. Qu’est-ce qui t’a amené sur Atlantis avec tes rollers ? Tu faisais quoi sur Terre ? »

Il invitait la belle à parler d’elle, en espérant qu’elle serait assez bavarde pour lui laisser suffisamment de temps pour trouver ce qu’il cherchait. Au premier coup d’œil, ça ne sautait pas au yeux aussi fouilla-t-il dans un tiroir, qui finit par se retrouver au sol, son contenu en fouilli, pour y récupérer une loupe et essayer de voir un peu mieux malgré la faible lumière. L’odeur de cramé de la carcasse le poussait à inspecter en priorité les condensateurs.

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Ven 5 Sep - 18:26

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Spoiler:

Il sembla se plonger dans une sorte de réflexion qui me pouvait peut-être lui permettre de trouver la solution. En attendant, j’avais bien remarqué le froncement de sourcils qu’il avait eu lors de ma phrase d’encouragement. Revenant sur mes paroles, je ne vis pas de suite ce qui avait pu le mettre mal à l’aise.

Le regardant se lever et rejoindre l’ordinateur, je finis par mettre le doigt sur le problème. Ce n’était peut-être qu’une impression mais il était jeune, surement plus jeune que moi et ça devait le gêner, surtout s’il faisait parti des plus jeunes de l’expédition. Je grimaçai légèrement à l’idée de l’avoir mis mal à l’aise alors que ce n’était pas mon but. Me levant du lit suite à son appel muet, je vins m’accroupir à côté de lui et plaça la tablette de façon à éclairer l’intérieur de l’unité centrale.

On peut toujours faire connaissance malgré que l’on soit accroupi sur le sol plutôt que confortablement installés sur le lit... Donc, Camille O’Doherty, ethnologue. Qu’est-ce qui t’a amené sur Atlantis avec tes rollers ? Tu faisais quoi sur Terre ?

Lui lançant un regard, je restai silencieuse un moment avant de reporter mon attention sur ce qu’il faisait dans la centrale, essayant de comprendre son travail tout en m’arrangeant pour l’éclairer au mieux.

Je devais avoir une dizaine d’année quand j’ai appris à faire du roller. C’est mon … c’est un ami qui m’a appris et depuis je n’ai jamais arrêté. Pour moi c’est un sport comme un autre quoi.

J’avais failli parler d’Oliver mais même après trois ans, c’était toujours un sujet aussi sensible. Machinalement j’avais porté ma main à la chaine qui pendait à mon cou et sur laquelle se trouvait mon alliance. Me reprenant, j’adressai un sourire à Keith avant de continuer.

Sinon sur Terre, j’ai été Ethnologue pour un groupe privé avant de rencontrer Elisabeth Weir lors d’une conférence sur des traités pour l’ONU. On a discuté plusieurs heures ensemble et quelques mois plus tard, elle me contactait pour intégrer le programme « Porte des Etoiles ». J’aurais du faire partie du premier voyage mais … je n’étais pas prête …

A peine six mois étaient passés depuis la mort de mon mari et je n’avais pas encore fait le deuil. Tout comme je ne me voyais pas laisser la vieille dame qui m’avait élevée pour partir dans un voyage sans retour … Secouant la tête, je levai les yeux vers le jeune homme et lui lança certainement la question qu’il devait attendre.

Et toi ? Comment tu t’es retrouvé embarquer dans cette aventure ? Comment as-tu été « choisi » pour intégrer le programme ?

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Dim 7 Sep - 22:05

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Camille s’efforçait d’orienter la tablette du mieux qu’elle pouvait pour illuminer la carcasse de l’ordinateur. Il faisait mine d’inspecter du doigt les composants mais c’était en réalité pour que la jeune femme puisse le suivre le plus efficacement possible. Il y avait là un nombre incroyable de résistances et condensateurs, les inspecter une à une prenait un temps fou. Keith espérait que son invitée avait davantage de patience que lui-même. Pour patienter, l’irlandaise répondit à ses questions. Le roller, c’était son passe-temps favori semblait-il. Comme lui pour l’informatique. Le geek ne nota pas une seconde l’hésitation de la jeune femme, un brin trop concentré sur sa recherche, il ne l’écoutait qu’une d’une oreille.

Elle reprit en expliquant qu’elle était dans les petits papiers de Weir et qu’elle aurait même dû être là avec la première expédition. Aussi, quand elle mentionna cela, Keith leva les yeux pour lui lancer un bref regard mais ses yeux furent attirés par quelque chose qui pendait à son coup alors qu’elle était penchée pour mieux voir ce qu’il faisait. Il regarda à nouveau la carte-mère avant de reporter son attention sur le bijou pendant au bout de la chaîne. Ses yeux firent rapidement le chemin bague-regard de Camille-bague. Il ne plongeait pas son regard dans son décolleté mais bien sur l’alliance. Porter un bijou comme celui-ci de cette façon ne pouvait signifier qu’une seule chose, elle était probablement veuve, ce qui pinça le cœur du garçon en pensant à la profonde tristesse qu’elle avait dû ressentir.
Un léger silence s’installa alors qu’elle tira le garçon de ses réflexions en le questionnant à son tour. Keith continua son inspection de sa machine électronique, tirant toujours la langue, pincée entre ses lèvres, lorsqu’il réfléchissait.

« Et toi ? Comment tu t’es retrouvé embarquer dans cette aventure ? Comment as-tu été « choisi » pour intégrer le programme ? »

« Je me suis retrouvé embarqué ici à cause de mon égo et d’une mauvaise blague. Un gars a remis en cause mes compétences, et pour lui prouver qu’il avait tort, j’ai mis la main sur les mauvaises informations. C’était la prison ou Atlantis. Vu mon gabarits et les histoires que l’on raconte sur les douches, j’ai préféré venir ici. Je suis sûr que tu peux comprendre pourquoi ! »

Le gamin laissa échapper un rire sonore alors qu’il ne trouvait toujours pas les raisons du dysfonctionnement. Il peinait de plus en plus à dissimuler sa frustration, laissant échapper des soupirs et des regards signifiant qu’il était vraiment désolé d’être incapable de résoudre ce problème. Mais à chaque fois que leur regard se croisait, Keith se sentait de moins en moins désolé d’être enfermé avec Camille.

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Jeu 11 Sep - 15:02

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Me penchant un peu plus pour voir ce qu’il était en train de faire, je surpris son regard posé sur moi. Ou plutôt sur mon cou. Il n’était pas difficile de comprendre qu’il avait remarqué la bague qui trônait au bout de ma chaine et l’espace d’un instant, je voulus la cacher à ses yeux avant de me retenir. Si habituellement je préférais taire cette partie de ma vie pour éviter les questions, là je n’en avais pas envie, comme si je voulais que Keith sache, qu’il soit au courant que j’avais eu une vie mais que désormais c’était fini. Mais si c’était fini alors pourquoi est-ce que je portais encore cette chaine ? Surement comme une protection ou un signe qui, dans un sens, m’empêchait d’aller de l’avant.

Je fis alors le geste que j’aurais du faire depuis un moment. Posant la tablette sur le sol, je glissai les mains derrière ma nuque pour détacher la chaine. La posant dans une de mes mains, je regardai une dernière fois l’alliance avant de la mettre dans l’une des poches de mon short. Reportant mon attention sur l’informaticien, je lui adressai un léger sourire alors qu’il répondait à ma question.

Je me suis retrouvé embarqué ici à cause de mon égo et d’une mauvaise blague. Un gars a remis en cause mes compétences, et pour lui prouver qu’il avait tort, j’ai mis la main sur les mauvaises informations. C’était la prison ou Atlantis. Vu mon gabarits et les histoires que l’on raconte sur les douches, j’ai préféré venir ici. Je suis sûr que tu peux comprendre pourquoi.

Je me mis à rire avec lui. C’est vrai que quand on le voyait sous cet angle, le choix était plutôt vite fait. Mais bon … Je n’étais même pas sûre que les autorités l’aient vraiment mis en prison. Après tout s’il est si doué il ne fallait pas le mettre de côté … Ils l’auraient forcé … Mais ils préféraient donner le choix pour être sûr que la personne soit plus active au niveau de son travail et ça fonctionnait apparemment …

Voilà ce que c’est que d’avoir un ego surdimensionné ! J’espère que ça t’a servit de leçon au moins !

Lui adressant un clin d’œil, je reporta mon attention sur l’intérieur de la centrale, essayant de comprendre ce qu’il faisait et essayant aussi de voir s’il y avait quelque chose d’anormal mais comme je ne m’y connaissais pas du tout, pour moi tout était anormal.

Et si je comprends bien une petite douche en compagnie d’un mec tatoué, faisant une tête de plus que toi et ayant envie d’un câlin ça ne t’intéresse pas … Hum … donc tu as bien fait de choisir Atlantis …

Surtout que sinon on ne se serait jamais rencontré … Non je n’avais pas prononcé ça à voix haute parce que ça ne me semblait pas correct … Pourquoi ? Aucune idée, encore surement une de mes soi-disant morales qui m’empêchait de dire haut et fort ce que je pensais et pourtant … Je ne pouvais nier que plus je passais de temps avec Keith, plus je me sentais bien. Bizarre quand on savait que je le connaissais depuis … une heure environ. Mon esprit pratique était déjà en train d’analyser ça et, le mot qu’il me sortait, était « coup de foudre » … Non mais je devais avoir pris un coup sur la tête pour penser ça … Je ne pouvais pas alors que … Portant machinalement la main à mon cou, je ne rencontrai que le vide et là je compris … Ok c’était bien de passer au stade suivant mais bon … Il ne fallait pas aussi se bousculer …

Il semblerait que le problème t’échappe. A moins que … quelque chose te gêne …

J’avais bien remarqué les nombreux regards qu’il me lançait mais peut-être est-ce que je me faisais une idée, peut-être que c’était simplement parce qu’il était gêné d’être coincé ici avec moi, ou peut-être que …

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Jeu 18 Sep - 15:30

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L’attention de la belle irlandaise avait été retenue par le regard qu’il avait posé sur la bague pendouillant à la chaîne attachée à son cou. Elle semblait ailleurs un long moment alors qu’il continuait sa recherche. Il fut tiré de sa quête de la résistance cramée lorsqu’elle posa la tablette et ôta le bijou pour finalement le ranger dans sa poche. Elle lui força un sourire et Keith espérait ne pas avoir gêné la jeune femme.

Camille se mit à sourire au trait d’esprit du garçon après qu’il eut révélé les raisons de sa présence sur la cité Ancienne. Elle se moqua gentiment de lui comme l’attestait son petit clin d’œil fort charmant. Il afficha un regard équivoque. Oui, il avait retenu la leçon. Il serait plus malin à l’avenir.

« Oui, ne plus laisser de traces, ne plus se faire prendre ! »

Il était amusé par la situation alors qu’elle se penchait avec lui sur la carcasse, ses cheveux tombant sur son visage comme des fils de soie. Son parfum emplissait ses narines et l’enivrait. Elle sentait tellement bon, et il sentait presque son souffle sur ses avants bras qui écartaient les connecteurs et les câbles. Il secoua la tête pour se ressaisir. Enfermé dans le noir avec une femme avait le don de lui retourner le cerveau.

« Et si je comprends bien une petite douche en compagnie d’un mec tatoué, faisant une tête de plus que toi et ayant envie d’un câlin ça ne t’intéresse pas … Hum … donc tu as bien fait de choisir Atlantis … »

« N’est-ce pas ! » répondit-il en faisant oui de la tête avec des gros yeux. Le choix n’avait pas été très difficile à faire.

Le gamin se reconcentra et observa à nouveau les composants. Rien n’avait grillé ou gonflé. Les connecteurs semblaient en parfait état. Autant dire que tout devait marcher mais l’odeur de chaud continuait de lui murmurer que quelque chose n’allait pas. Et ce foutu courant coupé qui ne l’aidait pas. Camille faisait du mieux qu’elle pouvait mais la lumière de la tablette n’était, ni forte, ni éternelle.

« Il semblerait que le problème t’échappe. A moins que … quelque chose te gêne … »

A ces mots, il releva la tête pour dévisager la jeune femme, plongeant ses yeux dans le marron des siens. Il cherchait à déchiffrer l’expression qu’arborait son visage tacheté de roux rappelant la couleur auburn de ses cheveux. Il se perdait à nouveau à la contempler. Et il rougit, malgré lui.

« Je… Non… Pourquoi tu dis ça ? »

Il se racla la gorge puis chercha à nouveau. Et là, le bingo. Il claque des doigts et vint renifler le bloc d’alimentation. Il sentait le grillé. C’était d’une simplicité enfantine et il s’en voulait horriblement de ne pas y avoir pensé plus tôt. Autant dire qu’il éviterait de révéler à la belle qu’il aurait dû commencer par là. Il pinça les lèvres et tira vers eux une caisse regorgeant de composants variés. Il y plongea les mains à la recherche du précieux sésame avant de relever les yeux vers Camille.

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Mar 14 Oct - 23:23

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Oui, ne plus laisser de traces, ne plus se faire prendre !

Je me mis à rire doucement en entendant ces mots. Sa réaction me rappelait un peu celle qu’aurait eu Oliver dans la même situation à sur le moment je me sentis bien, comme si le passé était de retour avant que je ne réalise que ce n’était pas le même homme à mes côtés. Pas le même peut-être mais Keith était tout aussi intéressant voir … peut-être plus …

Essayant de ne pas penser à la présence du jeune homme à mes côtés ni à l’odeur de son … parfum ? Shampoing ? Déodorant ? Enfin bref ! Essayant d’oublier ça, je me concentrai sur ce qu’il faisait. Il cherchait mais ne semblait pas trouver … J’avais bien remarqué les nombreux regards qu’il me lançait et … je devais dire que je n’étais pas insensible à ses regards.

Je… Non… Pourquoi tu dis ça ?

Haussant les épaules, je ne répondis pas à sa question, préférant regarder ce qu’il faisait surtout qu’il semblait enfin avoir une idée. Souriant en le regardant farfouiller dans une caisse, mon regard devint flou l’espace d’une seconde. Fermant les yeux, je respirai doucement avant de rouvrir les yeux et de poser mon regard sur ma montre, l’éclairant rapidement avec la tablette avant de rediriger la lumière vers la caisse du jeune homme.

Le temps était passé plus vite que je l’aurais cru et à cette heure je devrais déjà être revenue dans ma chambre, m’être changer et être aller au réfectoire pour manger sauf que j’étais bloquée dans cette pièce sans savoir quand est-ce que j’allais pouvoir me restaurer. Sauf que c’était plutôt problématique pour moi … Diabétique depuis de nombreuses années, je devais faire attention à réguler correctement mon taux de sucre sous peine de faire un malaise. Et là, j’aurais du manger depuis longtemps … Remarquant qu’il me regardait à nouveau, je lui adressai un pâle sourire avant de lui coller la tablette dans les mains.

Excuse-moi mais … j’ai quelque chose d’important à faire !

Me levant doucement, je m’appuyai quelques secondes sur la table avant de me diriger vers le lit tout en plongeant la main dans ma poche à la recherche de la seringue qui ne me quittait jamais. J’espérais juste qu’en avoir une seule suffirait mais ça, ça allait dépendre du travail de Keith. La sortant de ma poche, je me laissai tomber sur le lit, me prenant même pas la peine de demander au jeune homme s’il m’autorisait à en profiter. S’il était assez observateur, il remarquerait bien que je n’étais pas au mieux de ma forme.

Poussant un long soupir, je portai la seringue à ma bouche et retira le capuchon de l’aiguille avec mes dents. Ensuite d’un geste qui démontrait mon habitude, je m’injectai rapidement le produit avant de remettre en place le tout et de le poser sur la table de nuit. M’allongeant sur le dos, je fermai les yeux quelques secondes avant de les rouvrir, réalisant que l’informaticien, n’étant pas au courant de ma situation médicale, risquait de prendre peur.

T’inquiète pas, juste une petite faiblesse à cause de mon diabète mais ça va aller mieux d’ici quelques minutes.

Fermant les yeux, je le laissai continuer à travailler, me concentrant sur ma respiration pour aider mon organisme à se rétablir. J’avais tellement l’habitude que ça devenait un jeu d’enfant. A peine une dizaine de minutes plus tard, je me rasseyais sur le bord du lit pour lui adresser un léger sourire. Là Keith venait de marquer un point parce que jamais auparavant je n’avais réussi à me détendre aussi facilement avec un inconnu dans la même pièce que moi. A croire qu’il n’était pas si inconnu que ça pour moi …

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Lun 20 Oct - 22:03

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Il ne lui fallut que quelques secondes pour trouver un bloc d’alimentation de rechange dans sa caisse de pièces de rechange. Keith était sur le point de débrancher les premiers câbles quand la lumière qui l’éclairait disparut brièvement. A peine le temps de relever la tête que l’irlandaise éclairait à nouveau les entrailles de la bête comme il se plaisait à nommer l’unité centrale de son ordinateur. Rapidement et avec précision, il ôta toutes les prises de l’alimentation et dévissa le bloc pour le retirer. En regardant à nouveau la belle aux cheveux auburn, Keith aperçut un visage étrangement blanc malgré l’obscurité environnante. Son regard interrogatif n’eut pour réponse que de recevoir sa tablette dans les mains et de voir Camille filer en s’excusant.

La jeune femme se releva peut être trop rapidement et s’appuya un instant pour recouvrer son équilibre avant de se rendre vers le lit du garçon pendant qu’il remplaçait l’élément défectueux. Keith s’interrogeait de ce qu’il se passait mais si son invitée avait besoin d’un traitement ou quoi que ce soit du genre, il serait plus utile en réparant sa sottise, ce qu’elle confirma en mentionnant son diabète. Aussi mit-il les bouchées doubles pour changer le bloc et croiser les doigts en appuyant sur l’interrupteur allumant l’ordinateur. Les diodes bleutées s’illuminèrent alors que les ventilateurs se mirent à tourner grâce à la seule prise de courant qui était capable d’alimenter encore quelque chose. Peut-être aurait-il pu dériver l’électricité mais maintenant qu’il avait la solution, il se trouvait bien bête de ne pas avoir contrôlé cet élément en premier, ou même d’avoir créé une solution de secours en cas de pareil incident. Ses atermoiements n’allaient pas accélérer le long lancement de la machine –qui devait charger l’IA lors du démarrage- et Keith préféra s’enquérir de l’état de Camille.

Le jeune homme gagna donc son lit, où l’ethnologue s’était assise sur le bord. Elle l’accueillit avec un sourire et Keith lui demanda si tout allait bien, du moins, si elle allait tenir encore un peu.

« Ca va aller ? L’ordinateur a besoin de quelques minutes pour démarrer mais tu seras libérée. Je suis désolé de t’avoir enfermée avec moi… J’espère que… » Keith pointa sa petite trousse, sans trop savoir si cela était suffisant pour son état.

Le jeune homme pinça ses lèvres en la dévisageant, légèrement inquiet de son état en l’absence de connaissance dans le domaine médical. Il tapota sa main, intimant que le calvaire allait bientôt prendre fin et se relever.
« Installe-toi confortablement, y’en a plus pour bien long.. »

Keith retourna jusqu’à l’écran et tapota frénétiquement au clavier. Pour éviter que Cortana ne se méprenne quant à ce qu’il lui demandait, le hacker tapota des lignes de commandes afin d’indiquer à son IA de restaurer le courant dans la chambre, et de déverrouiller la porte et les fenêtres de la pièce. Le démarrage encore en cours, Cortana répondit qu’il lui fallait davantage de temps pour charger ses modules et pouvoir accéder aux requêtes de son créateur. Il grimaça alors qu’un compteur apparut. 3 minutes.

« J’espère que tu m’excuseras ! Je suis vraiment idiot d’avoir fait une erreur de débutant. »

Le jeune homme regagna son lit pour s’assoir aux côtés de l’irlandaise et posa son regard sur elle, l’interrogeant des yeux pour savoir si tout allait bien, non sans parvenir à dissimuler une certain gêne. Qui ne lui semblait pas lier au fait d’être un idiot mais bien à propos d’autre chose.

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Jeu 23 Oct - 14:29

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Ca va aller ? L’ordinateur a besoin de quelques minutes pour démarrer mais tu seras libérée. Je suis désolé de t’avoir enfermée avec moi… J’espère que…

Ecoutant le jeune homme, je remarquai son air inquiet. Lui adressant un grand sourire pour le rassurer, je rangeai mes affaires dans la poche de mon short alors qu’il retournait voir l’ordinateur qui semblait enfin disposé à fonctionner normalement. Le suivant du regard, je ne pus m’empêcher de me laisser aller à l’observer alors qu’il tapait quelques codes sur son clavier. Sa façon d’agir me plaisait beaucoup. Il était studieux, tout en étant attentif aux autres. Un comportement qui n’était pas sans me rappeler un homme qui avait beaucoup compté pour moi.

J’espère que tu m’excuseras ! Je suis vraiment idiot d’avoir fait une erreur de débutant.

Le regardant revenir s’asseoir à mes côtés, je gardai le silence un moment afin de recouvrir mes forces. L’observant encore quelques minutes, une sensation étrange m’envahie. Enfin elle n’était pas si étrange puisque je la connaissais pour l’avoir déjà ressenti mais disons que ça faisait un peu plus de trois ans qu’elle n’était pas revenue … Depuis la mort d’Oliver … Ouvrant la bouche pour répondre au jeune homme, aucun mot ne sortit de mes lèvres alors qu’une rougeur envahissait mes joues, me faisant aussitôt détourner le regard.

Je ne t’en veux pas Keith, l’erreur est humaine et c’est ce que nous sommes non ?

Serrant les poings sur mes genoux, je fermai les yeux un instant avant de les rouvrir et de lever la tête pur fixer le jeune homme. La sensation était toujours là bien présente et maintenant qu’il était assis à mes côtés, je le ressentais encore plus … Depuis mon intrusion dans ses quartiers, il avait toujours été agréable avec moi alors que de mon côté, j’avais été à la limite de lui sauter à la gorge. Grimaçant légèrement, je poussai un long soupir avant d’ajouter.

C’est à moi de m’excuser. Si je ne m’étais pas trompée de chambre, rien de tout ça ne serait arrivée. Et … au lieu d’être assis là avec moi, tu serais surement tranquillement en train de travailler sur don ordinateur ou … en compagnie peut-être de quelqu’un …

Pourquoi avais-je fini ma phrase ainsi ? Non il ne m’intéressait pas ! Enfin … je ne pouvais pas … il y avait Oliver. Je détournai à nouveau les yeux et porta machinalement ma main à mon cou pour attraper ma chaine mais mes doigts ne rencontrèrent que du vide. Oui j’avais retiré ma chaine plus tôt parce qu’il fallait bien que je passe à autre chose et même si j’avais du mal, ma présence ici aujourd’hui m’aidait un peu à y voir plus clair …

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Mar 28 Oct - 16:43

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Camille ne semblait pas tout à fait dans assiette malgré qu’elle se soit injectée le nécessaire pour tenir davantage le coup. Elle était silencieuse et le jeune homme se montra assez préoccupé de son état, essayant de faire repartir la machine le plus rapidement possible pour libérer sa malheureuse invitée. Le regard dans le vague alors que le seul le bruit de l’ordinateur venait perturber, Keith réfléchissait où il avait bien pu se gourer et de quelle manière il allait pouvoir se prémunir d’un nouvel incident de ce genre. Mettre en place une cage virtuelle plutôt que ses propres quartiers lui vint en tête. Plus il y songea, plus il était certain que c’était là la meilleure façon d’éviter de piéger quelqu’un, voir simplement lui-même, dans une situation inextricable comme ils venaient tous deux d’en faire l’expérience.

A sa manière, elle excusa l’américain de son imprudence et celui-ci répondit d’un simple hochement de tête.
Elle redressa finalement la tête et ce mouvement força le jeune homme à regarder dans sa direction alors qu’elle le fixait. Keith haussa un sourcil, interrogatif, alors qu’elle lâcha un profond soupir. Elle s’excusa à son tour de lui avoir sauté à la gorge et surtout d’être ainsi prisonnière de l’IA. Ce n’était pas complètement sa faute et au moins avait-elle permis de mettre en exergue une erreur dans la conception de Cortana. Sa dernière remarque interloqua le geek qui n’en comprit pas tout à fait le sens.

L’ordinateur bipa alors et Keith se leva pour terminer le processus d’initialisation. Dos à elle, il lui demanda un éclaircissement.

« Qu’est-ce que tu veux dire par en compagnie de quelqu’un ? »

Sur son bureau, le hacker pianota quelques ordres supplémentaires et la pièce s’éclaira tout à coup alors que la porte glissa sur le côté pour les libérer. Les deux jeunes gens pouvaient enfin sortir de la pièce. Cortana, par l’intermédiaire du moniteur, le questionna sur la raison du temps –très court- depuis lequel elle était démarrée. Keith marmonna dans sa barbe à son attention et éluda la question posée en fait un Ctrl+C qui visait à lui fermer le clapet.

Attendant une réponse avant de libérer la jeune irlandaise, Keith lui tendit la main pour l’aider à se relever sur ses pieds, toujours bien moins grande dès lors qu’elle n’avait plus ses rollers. Il l’interrogea du regard avant de récupérer ses rollers et de les lui présenter, les bras pliés, sans lui tendre, son moyen de locomotion.

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Ven 31 Oct - 23:41

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Je remarquai bien son froncement de sourcil alors que je venais de soupirer en posant les yeux sur lui. Je me doutais qu’il allait me demander la raison de ce soupir mais l’ordinateur bipa, appelant ainsi Keith. On aurait pu dire que c’était être sauvé par le gong sauf que ce ne fut pas le cas vue la question qu’il me posa. Grimaçant légèrement, je sentis une certaine rougeur que je connaissais très bien, envahir mes joues. Heureusement pour moi, il était concentré sur son ordinateur et ne me prêtait guère d’attention mais … Si je me levais et que je fuyais de la pièce ainsi, j’étais quasiment certaine qu’il se lancerait à ma poursuite pour en savoir plus. Je ne le connaissais pas beaucoup mais c’était ainsi que je le ressentais.

Regardant la porte qui venait de coulisser pour nous libérer de la salle, je restai à la regarder en silence avant de me rendre compte que le jeune homme me tendait la main pour m’aider à me relever. La prenant, je dus m’y accrocher un peu plus que prévu parce que je n’étais pas complètement rétablie. J’avais pris une dose pour m’aider mais il allait quand même falloir que j’aille me restaurer histoire de remettre correctement les batteries en état de marche. Lâchant enfin sa main, je lui adressai un léger sourire avant de repenser à sa question précédente et au fait que je n’y avais toujours pas répondu.

Pour tout à l’heure … Je disais ça parce que … bah tu es là depuis un bon moment et tu as du côtoyé pas mal de monde par ici donc … Peut-être aurais-tu préféré être avec une … fille … Enfin … tu vois ce que je veux dire quoi !

Détournant les yeux après ces mots, j’étais complètement gênée et je me disais que j’aurais surement du me taire ou faire comme à mon habitude et dire ça sur un ton de plaisanterie mais là, je n’étais pas vraiment en état de le faire. Chose que je détestais au plus haut point. En plus … malgré que je le rencontrais pour la première fois, je sentais qu’il était différent des autres gars que j’avais rencontré pour le moment sur Atlantis et même au SGC. Peut-être parce qu’il semblait être plus jeune ou … pour autre chose … Je chassai rapidement cette idée de ma tête et le regarda à nouveau en lui souriant.

Merci de ta patience et encore désolée pour le malentendu du début. Promis, je ne démonterais plus ta porte à coup de rollers !

Lui faisant un clin d’œil, je tendis la main pour récupérer mon bien, frôlant au passage ses doigts avant de refermer les miens sur les chaussures. Je n’allais pas les remettre pour rejoindre ma chambre qui ne devait pas être loin, en chaussettes ça ne me dérangeait pas du tout, surtout que le sol était loin d’être froid avec la façon dont était faite la cité.

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Lun 3 Nov - 23:27

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L’irlandaise hésita un instant avant d’accepter l’aide de son hôte pour se mettre sur ses deux jambes, chancelante et affaiblie. Keith l’observa forcer son sourire et l’écouta donner davantage de détails à propos de sa question. La réputation du jeune homme quant à son asociabilité n’avait visiblement pas atteint les oreilles de Camille et elle lui prêtait une facilité à communiquer avec les autres qui était bien au-delà de ses véritables capacités. Elle n’imaginait pas l’effort que ça lui demandait de se montrer avenant, rassurant. Il voyait la cité Atlantis comme une sorte de donjon, loin de la civilisation terrienne et de ses nombreuses interactions forcées. Ses quartiers représentaient une place forte que peu avait l’autorisation d’y pénétrer. Et lui réduisait au maximum ses sorties, entretenant une réputation d’ermite. Enfin, il aimait à y penser.

Keith sourit alors. Ah ça, oui, il aurait préféré être avec une « fille », comme « elle voulait le dire » que d’en contraindre une autre, malgré lui, à rester enfermée dans ses quartiers. Ce n’était pas tout à fait la vision qu’il avait d’une relation seine, même si cela collait assez à l’image de donjon qu’il appréciait. Il éclata d’un rire sonore, amusé de son sous-entendu et surtout, à quel point elle se fourvoyait. A part Marie, elle était celle qui y avait passé le plus de temps. Et encore, il n’en était pas tout fait sûr, compte tenu du fait qu’il avait totalement perdu la notion du temps, cloisonnés dans le noir comme ils l’avaient été.

L’étrange gêne qui s’ensuivit l’interpella un bref instant mais la femme aux cheveux auburn passa à autre chose en le gratifiant d’un timide sourire qui cachait certainement autre chose que ce qu’elle laissait paraître. Keith l’excusa en pinçant les lèvres, c’était lui qui était en cause et elle se débrouillait pour s’accaparer toutes les fautes. Toutefois, il sourit à sa remarque à propos de la porte et renchérit :

« Tu lui as déjà fait bien assez mal ! »

Le jeune homme l’observa, le regard pétillant alors qu’elle s’emparait de ses fameux rollers en le charmant. C’était bien là la première fois qu’elle se montrait plus taquine, certainement soulagée d’en avoir terminé avec sa geôle Atlante. Keith l’observa s’en aller en chaussettes et patienta qu’elle tourne au coin du couloir pour retourner à l’intérieur de ses quartiers et de fermer la porte. Non sans maugréer à l’intention de sa très futée Intelligence Artificielle. Il fit un geste en approchant son index de son pouce et ajouta :

« Tu es à ça d’être réinitialisée Cortana ! »

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