Pedge Allen

Données d'une personnalité

Comme tout à chacun, Pedge est un assortiment de caractères modérés par des tempéraments, lesquels s’ajustent plus ou moins harmonieusement, stables dans le temps et propres à elle-même. Elle n’est pas une femme facile à vivre, aimant la discipline par dessus tout, et cela va jusqu’à l’intolérance face à des comportements que certains jugeraient de moindres importances. Qu’importe, elle est née pour servir dans l’armée, et qui dit militaire dit suborné et ordre à exécuter. Patriote, elle a le sens du drapeau américain, et elle est fière de représenter son pays au travers de mission intergalactique. Elle a ainsi le sentiment de propager sa culture aux plus grands nombres tout en inculquant des valeurs morales propres aux américains.

La jeune femme n’est pas qu’un cœur de pierre, bien qu’on pourrait qualifier ses mimiques faciales de moroses dans le sens où elles se limitent bien souvent à un faciès complètement neutre, elle possède un esprit de franche camaraderie, de ceux qu’on retrouve entre frères d’armes ayant affrontés la mort en face plus d’une fois. Malgré qu’elle soit une femme, elle a toujours trouvé sa place dans les différentes garnisons et compagnies qu’elle a fréquenté depuis treize ans maintenant. Elle s’est faite des ennemis, mais aussi des amis, des amis qu’elle garde pour la vie, lié à jamais par des expériences fortes que seuls les soldats peuvent connaître.

Avare en sourire, elle en distribue qu’à ceux qui arrivent à l’impressionner et à gagner son respect, il est souvent signe que la confiance n’est pas loin ; confiance qu’elle n’accorde que rarement, malgré qu’elle « fait confiance » à ses supérieurs lorsqu’ils lui donnent un ordre. Et ceux qui pensent qu'elle est complètement absente derrière sa façade neutre, verront combien il est aisé pour elle de pousser des gueulantes. Disciplinée, volontaire, carriériste, se disputent à des traits moins élogieux comme bornée, intolérante, voir prétentieuse. Elle peut agacer comme susciter de l’admiration, quoiqu’il en soit, on ne peut lui enlever son amour pour la vie humaine sous toutes ses formes, et elle ne supporte pas qu’on essaye d’y attenter, surtout quand il s’agit d’innocent, ou de personnes qu’elle protège.

Atlantis représente une nouvelle aventure et elle espère bien se faire une place dans cette cité. Ambitieuse, elle aimerait prendre du galon et diriger une section, voir une compagnie ou un bataillon. Elle est clairement là pour monter dans la hiérarchie, au mérite et à la sueur de son front.

» Traits de personnalité consécutive à la MJ 29 : Martialité Alien:

Pedge usera instinctivement d'enchaînements ou de gestes de combat visant à ponctionner quelqu’un. C’est une dérive des tactiques de combats des originels. Ça peut donner un avantage supplémentaire au corps à corps. Mais toutes personnes ayant été victime de Wraith risque d’accuser Pedge d’adoratrice de Wraith. D’autant plus que ces assauts se font à l’instinct. Ça peut être tout aussi normal pour Pedge que d’appliquer une clé de bras apprise sur Terre.

Données d'un passé chargé

« Pourquoi voulez-vous vous engager ?
- Par devoir monsieur. J’ai le sentiment que notre pays vient de subir le pire affront qu’il soit. J’avais un cousin qui travaillait dans une des deux tours, et ça me fait mal au cœur de penser que je ne le reverrais jamais...
- Vous cherchez la vengeance ?
- Non, la justice, même si je ne suis pas juge.
- Vous semblez cultivée, pourquoi l’armée ?
- Je pensais que le soldat d’aujourd’hui n’était pas qu’une coquille vide avec de gros bras ?
- Certes... et ?
- Et je pense avoir ça dans le sang depuis que je suis jeune. Ma mère n’est pas franchement d’accord, mais il est temps pour moi de vivre ma vie. Le casernement, la vie collective, l’effort et l’exercice physique, tout ça me plait !
- Vous ne semblez pas enjouée pourtant.
- Oh ça, c’est parce que j’ai toujours une tête comme ça. Mais je vous assure, si on met de côté les évènements de début septembre, j’aurai postulé quand même. J’ai besoin d’un cadre stable et d’une discipline de fer.
- Niveau étude, vous en êtes où ?
- J’ai eu ma graduation.
- Homme, enfin, femme du rang alors ?
- C’est l’idée.
- Ok, vous passez les exercices physiques lundi prochain. Bonne chance. »

=> Résultats des exercices physiques jugés satisfaisant. Affectation à une école militaire en cours. Mobilisation pour le 7 octobre 2001.



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« Vous allez faire l’objet d’un rapport écrit que la hiérarchie n’obtiendra pas sans demande explicite. C’est pour ça que je tape toutes les questions et les réponses que je vais vous poser.
- Ok.
- Vous savez pourquoi je suis là soldat ?
- A cause de la balle que j’ai prit dans la cuisse, Lieutenant.
- Oui. Comment le vivez-vous ?
- Un peu de repos ne fait jamais de mal.
- C’est la première fois qu’on vous tire dessus depuis que vous servez dans la 101ème ?
- Non, c’est la première fois qu’on me touche.
- Vous m’avez comprise.
- Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
- Vous esquivez toujours les questions ?
- Mieux que les balles il faut croire.
- Je vous l’accorde. Bon, est-ce que vous faites des cauchemars de cette embuscade ?
- Je dors d’un sommeil de plomb Lieutenant.
- Ce n’est pas ce que raconte votre tête soldat.
- Qui dormirait bien avec une plaie béante dans la cuisse ?
- Ecoutez, je suis là pour vous aider. Je sais qu’on ne vous demande pas votre avis, mais je suis contrainte de vous poser ces questions. Mettez-y un peu du votre, jouer les dure n'arrangera rien.
- Ok, ok. Je vais bien. Oui, il m’arrive de croire que je suis de nouveau entrain de patrouiller et je revois le gars qui me tire dessus dans cette ruelle scabreuse. Mais je le vis bien. C’est normal, non ?
- Dans quel état êtes vous quand vous vous réveillez ?
- J’ai chaud, je transpire, j’ai le souffle cours.
- Bien, nous y voilà. »

Note :
L’entretien continue sur ce mode de discussion. Au bout d’un moment, le soldat de seconde classe Allen se livre plus volontiers. Je crois qu’elle sent que ces séances lui font du bien. Elle présente des symptômes de stress post traumatique mineurs (troubles du sommeil, flashback en réponse à un bruit plus fort que les autres, détresse psychologique moindres lors de ces crises). Un suivi régulier sur l’année à venir sera nécessaire, conformément à nos nouvelles normes anti suicide. Le pronostic de guérison est plus que bon grâce à la thérapie et à divers facteurs bienfaisants comme : son unité de combat qui l’entoure, ses cours à l’université militaire (note : elle passe une maitrise en science politique et militaire, spécialité : géopolitique et stratégie militaire), une famille présente, qui plus est, par le passé, le soldat Allen à de nombreuses fois était blessée lors du service actif et elle a toujours présenté un bon état d’esprit pour guérir rapidement.





Toi, papa et maman me manquez beaucoup. Je sais que je te le dis souvent. Je suis en permission pour ce premier janvier, c’est chouette, même si je suis un peu déçue de ne pas pouvoir passer ce début de nouvelle année avec vous. J’espère que tu as été gâtée ! Tu as aimé mon cadeau ? Je l’ai trouvé cet été sur le marché de Kaboul.
Le courrier arrive au compte goutte, c’est mieux les e-mails, je te l’accorde, mais j’aime encore envoyer ces bouts de papiers miteux que je récupère au self de temps en temps. Mes journées se ressemble, j’enseigne à des afghans à se servir de leurs armes et à officier avec un semblant de discipline, mais c’est compliqué. Mon dari afghans n’est pas très bon... Mais bon, je m’en sors. Je t’ai dit que j’ai postulé pour entrer chez les forces spéciales ? Mes aptitudes physiques sont jugées satisfaisantes, dès que je rentre au pays, je passe la Q-course. Si j’obtiens un bon résultat et si j’ai ma maitrise de science politique et militaire, je suis certaine d’avoir ma place chez les bérets vert ! Tu imagines Sally, ce serait génial ! Je galère vraiment à mener à bien cette maitrise. Le cursus est rallongé pour le personnel du service actif, mais entre les patrouilles, mes cours de formation, et tout le reste, j’ai l’impression de ne pas avoir assez de 24h dans une journée.
Je sais que vous êtes inquiets tous autant que vous êtes, et je sais que ces quelques mots ne suffiront pas à vous rassurer, mais sachez que je vais bien et que je vous aime.


P.S. J’espère que tu n’es plus avec ce « Bryan », je l’aimais vraiment pas celui-là.




« Cela fait treize ans que vous servez dans l’armée de terre états-unienne, une dizaines d’années en tant que soldat pour la 101ème aéroportée, vous avez servi sur différents théâtres d’opérations tout en renforçant votre cursus scolaire, depuis quatre ans environs, vous êtes chargée d’instruire les troupes afghanes et irakiennes à nos méthodes d’engagements afin que leurs armées nationales soient plus à même de répondre aux différentes menaces qui pèsent sur elles. Mission que vous continuez d’effectuer depuis que vous avez quitté la 101ème pour la compagnie d’appui du 2nd bataillon du 5ème groupe des forces spéciales de l’US Army. Vous avez accédé par la même occasion au rang de Caporal avec un dossier exemplaire. Votre domaine de compétence est la guerre non conventionnelle et l’instruction des troupes étrangères. Est-ce que mon résumé est correcte Caporal ?
- Oui mon Colonel.
- Mon général, je pense que cette personne est idéale pour rejoindre le projet.
- Caporal ?
- Oui mon général ?
- Est-ce que vous vous plaisez à Fort Campbell ? J’ai passé de nombreuses années de ma vie là bas.
- C’est une excellente affectation mon général.
- Avez-vous de la famille ?
- Mes parents et ma sœur mon général.
- Est-ce un frein à une quelconque opération spéciale qui risque de vous éloigner d’eux pour longtemps ?
- Non mon général. Je ne les vois que rarement. Le courrier me suffit.
- C’est là le fond de votre pensée ?
- Pour parler franchement, ils me manqueront affreusement mon général. Mais j’ai signé pour servir, et cette motivation va au delà de mes considérations personnelles.
- Très bien, vous allez intégrer un projet top secret, vous allez devoir signer une multitudes de papiers, prendre des dispositions pour votre logement, votre famille, vos animaux et j’en passe. Votre dossier est excellent, mais j’aime rencontrer les potentiels femmes et hommes susceptibles d’apporter de nouvelles choses à ce projet. Bienvenue au SG-C Caporal. »

Données d'arrivée

Moins d’un an après sa première affectation au SG-C, le Caporal Allen était en route pour la cité des anciens dans la galaxie de Pégase. Voir la cité s’étendre de la sorte, à la surface d’un océan, était impressionnant, mais quand cela faisait moins d’un an qu’on avait intégré le programme porte des étoiles, tout était encore dépaysant, terrifiant et merveilleux. Pedge s’était donc embarquée pour Atlantis, la cité des anciens, et à fortiori pour une nouvelle galaxie, avec son lot de nouveaux ennemis et de nouvelles populations endogènes à ce coin de l’univers. Elle serait loin de la Terre, à des distances s’exprimant en parsec qu’elle n’arrivait pas à évaluer intellectuellement, elle vivrait dans une cité inconnue du commun, avec une hiérarchie civile et miliaire ordonnée, loin des siens. La découverte du Dédale était déjà une formidable expérience en soit, mais à l’approche de la cité, l’émotion était encore plus grande : c’était son nouveau lieu de vie. Petite déjà, la jeune femme croyait que les humains n’étaient pas seuls dans l’univers. Mais de là à envisager tout ça... Elle était à des années lumières d’imaginer un réseau de portes permettant d’aller d’une planète à une autre. C’était tellement fantastique. Et ces technologies... En un peu moins de trois semaines, elle venait de rejoindre une cité autonome.

Bref, comme à son habitude, la jeune femme s’était tirée à quatre épingles pour que son uniforme soit impeccable, pas un faux pli, rien. Elle devait être nickelle alors qu’elle arrivait sur son nouveau lieu d’affectation et de vie, et elle savait que les premières secondes étaient décisives quant aux impressions qu’on laissait aux personnes qu’on rencontrait. Là où elle aurait du être joyeuse, heureuse, ébahie, ébaubie devant le spectacle qu’offrait la cité, elle ne voyait qu’un examen à passer, même si elle savait qu’elle l’avait déjà passé haut la main sinon elle ne serait pas là à attendre qu’on la réceptionne comme un colis venu de très très loin. Pedge n’était pas quelqu’un de très impressionnable, du moins le croyait-elle. Depuis qu’elle avait intégré le programme, elle ne cessait d’être chamboulée intérieurement par ce qu’elle découvrait. Néanmoins, elle faisait bonne figure, évitant tout simplement de tout détailler avec une bouche grande ouverte.

Pas de cérémonie en grande pompe, rien de ce style. On lui indiqua ses quartiers, qu’un jeune homme s’empressa de lui montrer. Il parlait beaucoup, et Pedge ne l’écoutait que trop peu. Aussi rata-t-elle très certainement des conseils avisés sur le fonctionnement de la cité, mais qu’importe. Elle était encore dans la phase de découverte de ce lieu mythique pour les humains, extraterrestre pour les initiés du programme porte des étoiles. Une chose était certaine, elle comptait bien apprendre à connaître la cité au fur et à mesure de ces pérégrinations. Elle remercia le jeune homme une fois seule. Elle ordonna ses affaires, et enfin, elle osa toucher un des murs de la cité. Ca n’était pas vraiment différent des murs habituels cela dit.

« Et bien. Bienvenue sur Atlantis Pedge ! »

Un sourire s’étira sur son faciès alors qu’elle prenait la tangente par le couloir qui partait de sa zone de vie. Elle avait hâte de commencer à bosser avec tout le monde, et surtout, de s’intégrer.


» Raisons de l'absence de un an sur la cité : Document versé au dossier militaire : 4 documents



Raison invoquée :

Le Sergent Maître Allen va réintégrer pour une durée indéterminée le programme de formation des troupes étrangères en Afghanistan. En effet, le président souhaite le retrait des soldats américains de ce pays avant la fin de son mandat, et pour cela, la formation des troupes afghanes doit être accélérée. Le Sergent Maître Allen est formée et pleinement opérationnelle à cette mission, c’est pour cela que nous la démobilisons du programme civil Atlantis pour la remobiliser sur la base aérienne de Bagram dans la province de Parvan. Elle reste ainsi sous les ordres de l’USAF et réintègre partiellement la compagnie d’appui du 2nd bataillon du 5ème groupe de forces spéciales de l’armée américaine le temps de son affectation sur zone.



Objet : Décès du Caporal Halil Ben Lalaoui.

En date du 07 janvier 2016, nous avons neutralisé le Caporal Halil Ben Lalaoui de l’armée régulière afghane disposant des autorisations d’accès en zone opérationnelle sur la base aérienne de Bagram. Ce dernier présentait un comportement suspect depuis quelques semaines et une note interne de la CIA nous mettait en garde contre cet individu. Une enquête interne était ouverte suite à des informations rapportées par une source humaine sur la radicalisation de cet individu et ses contacts fréquents avec un certain Rachid Hassaf, connu de l’agence pour ses liens avec les milieux talibans sévissant dans la région.

Le caporal a été appréhendé dans la salle de cours B12 du bâtiment 27. Il a tenté de se saisir de l’arme des marines venus l’arrêter pour interrogatoire. J’ai du l’abattre avec mon arme de service alors qu’il venait de prendre le poignard du soldat de première classe Lewis et qu’il allait menacer la vie d’un élève présent dans la salle de cours en le prenant en otage.

J’attire l’attention de ma hiérarchie que cet individu aurait dû être appréhendé par des forces spéciales et pas par deux soldats de première classe qui n'étaient pas préparés à ce genre d'exercice. Qui plus est, cette interpellation aurait du être menée dans un environnement extérieur à une salle de cours où les victimes collatérales étaient nombreuses.



Le Sergent Maître Allen est relaxée des faits d'homicide volontaire. Tous les éléments indiquent qu'elle a fait usage de la force létale en situation de légitime défense, dans le but de protéger ses élèves, le soldat de première classe Lewis ainsi que le soldat de première classe Greef.

Par conséquent, Madame Pedge Allen est réaffectée au service actif en lieu et place de sa précédente affection, son grade est maintenu. La procédure à son encontre est éteinte et ne donne lieu à aucune pénalité d'aucune sorte.

Le commandement de la base aérienne de Bagram formulera des mesures correctionnelles dans le but de palier à ce genre de d'évènement. Il devra mettre en place un protocole visant à arrêter les individus dangereux en toute sécurité.


Nous avons rencontré le Sergent Maître Allen, suspendue depuis l’incident de Janvier, pour lui confirmer la reprise de son service actif au sein de l'USAF. Cette dernière a accueilli la nouvelle froidement

Rapport de l’examen médical :

- Rythme cardiaque au repos : 65 bpm
- Rythme cardiaque après exercice d’effort : 119 bpm.
- Le Sergent confirme qu’elle s’est entretenue physiquement ses six derniers mois.
- L’exercice d’effort n’a pas posé de problèmes particuliers.
- Les résultats de sa prise de sang sont bons. Aucunes substances illicites n’ont été détectées.
- Acuité visuelle 10/10.
- Réflexologie bonne.
- Examen respiration excellent.

Moralement, le sergent confirme n’avoir jamais douté de sa réaffectation et présente de bonnes conditions mentales pour reprendre le service.

Pedge Allen est donc apte à sa future réaffectation sur la mission civile Atlantis conformément aux différents standards en vigueur pour cette expédition.