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Les sentiers de la gloire [PV Pedge Allen]

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Dim 10 Mar - 13:01

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« Essayez de rencontrer le capitaine Allen si vous en avez l’occasion. Elle commence à en connaître un rayon sur les Wraiths et des bruits de couloirs laissent à penser qu’elle… et bien, qu’elle serait intéressante à rencontrer. ».

Divon ne savait toujours pas quoi penser de cette phrase nymbée de mystère. Les mots avaient un sous entendu dont il avait peur de saisir la portée. Intéressante hein ? Était-ce un genre de code ? Il se sentait un peu manipulé mais il souhaitait réellement voir se concrétiser ce qu'il voyait comme un pas en avant sur sa route. Il n'avait absolument aucune idée de qui était Allen mais le moine comptait le découvrir d'une manière ou d'une autre. Capitaine résonnait comme un élément important et il ne fut pas compliqué de trouver comment demander séance à la personne en question. Elle se trouvait sur le camp militaire du continent. Fort heureusement, rien ne l'empêchait de s'y rendre maintenant qu'il était assimilé aux volontaires de Pégase. Il fit donc parvenir un message et un rendez-vous fut convenu. Dire qu'il était heureux serait faux, mais il était clairement impatient de voir de quoi il retournait, après tout on lui avait laisser sous entendre un mystère.

Il fut prêt le jour venu, habillé dans une tenue traditionnelle, prêt à effectuer son tout premier trajet en jumper. L'appareil était familier dans les cieux autour de la cité, mais l'occasion unique d'embarquer à bord de l'un d'eux, une machine des dieux. Était un honneur absolu pour le moine qui passa tout le trajet en adoration absolue du miracle qui se produisait. Un peu comme un enfant, il bombarda son escorte de questions sur l'appareil, des questions que le militaire avait bien du mal à parfois comprendre, répétant parfois inlassablement qu'il n'était pas pilote.

La ZA était à proximité du camps, Divon profitait du trajet pour transporter des vivres, c'était un bon moyen d'économiser les moyens. Le moine devait d'ailleurs rester quelques temps et partir après le prochain ravitaillement. Non pas que dépêcher un jumper soit impossible, mais Divon ne souhaitait pas perturber les habitudes et affaires en cours plus que nécessaire. Il se ferait au camp le temps de son séjour. Lorsque la trappe s'ouvrit, le guerrier avait déjà un carton en main qu'il passât au soldat qui débutait la chaîne. Il fallut peu de temps pour vider le jumper, les rations déshydratées étant au final assez peu gourmandes en espace. Le moine s'enquérir ensuite de la localisation du capitaine. Un soldat proposa de le conduire.

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Dim 10 Mar - 18:08

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L’aide de camp du Capitaine Allen patientait tranquillement et ce fut ce dernier qui prit la relève du soldat qui venait de se proposer pour conduire le moine vers Allen. Il salua amicalement le concerné, en se présentant au passage :
« Sergent Graham, je m’occupe de l’intendance du Capitaine Allen, je vais vous conduire jusqu’à elle. ».
Il indiqua une direction d’un geste de la main, et commença à marcher vers l’arrière du camp. Le jeune homme avait endossé cette fonction durant la mission Normandie, quand le Capitaine, alors lieutenant à l’époque, s’était retrouvée aux manettes d’un déploiement tripartite de grande ampleur, alors que Sheppard venait de se faire capturer par l’ennemi. Quand les survivants, dont il faisait parti, rentrèrent sur Atlantis, il demanda à sa hiérarchie qui venait de promouvoir Pedge de continuer d’être son aide de camp, une affectation qui lui plaisait grandement, surtout qu’il avait beaucoup d’estime pour la texane.
« Ne vous étonnez pas si elle ne semble pas contente de vous voir, elle est souvent comme ça de prime abord. Même ensuite. En fait… Elle est toujours comme ça. », fit-il en guise de conversation, en essayant de faire un peu d’humour. Il était aux petits oignons pour sa supérieure, et il préférait toujours faire un petit topo sur la jeune femme aux gens qui venaient la visiter. Les habitués y échappaient, mais celui-là, il ne l’avait jamais vu. Son accoutrement faisait de lui un pégasien, et cela n’étonna pas Graham qu’un des membres exotiques de la mission souhaite rencontrer sa patronne, pour la bonne et simple raison qu’elle côtoyait régulièrement les troupes étrangères.
A dire vrai, Pedge ne semblait jamais vraiment contente. Elle était neutre la majeure partie du temps, et les choses semblaient rebondir sur elle. Néanmoins, elle était en pleine séance d'entraînement avec des recrues, qu’elle martyrisait depuis un moment maintenant, et elle allait être passablement agacée, comme c’était souvent le cas dans pareil moment. Graham n’arrivait pas à comprendre d’où venait cette frustration, mais il ne désespérait pas de percer le mythe un jour.

En arrivant sur place, l’entrainement avait cessé. Des bleubites étaient regroupés dans un coin, des poches de glaces sur les yeux pour certain, d’autres étaient en train de se masser l’épaule, ou une articulation en particulier.
« Putain de monstre. », entendit Graham qui se figea net pour toiser le type qui se massait le plexus solaire en grimaçant. Il était tenté de lui rentrer dedans, mais il préféra ne rien dire. Après tout, il pouvait comprendre qu’il soit frustré de s’être pris une pile par la gradée.

Ils la trouvèrent en train de s’étirer sur une barre transversale. Le talon posé devant elle, sa jambe marquant un angle de 90 degré avec son buste, elle se penchait dessus pour attraper la pointe de ses orteils lovés dans ses rangers et ainsi s’étirer. Elle portait un débardeur noir, laissant voir ses bras aux muscles finements dessinés et un pantalon treillis militaire classique. Ses cheveux étaient remontés en une queue de cheval pratique. Elle était en nage. La séance avait été sportive.

« Capitaine. », salua-t-il posément, en restant dans son dos à une distance respectable. « Votre rendez-vous. »

La concernée ne répondit rien durant quelques secondes pendant lesquelles elle maintint sa position d”étirement, et finalement, elle se redressa, descendit sa jambe, et elle se retourna pour observer les deux jeunes gens de son air absent, ses yeux aux paupières lourdes allant de l’un à l’autre.

« Merci sergent, vous pouvez disposer. ». Elle reporta son attention sur le bonhomme vêtu d’une tenue qu’elle ne connaissait pas. « Que puis-je pour vous ? », ajouta-t-elle enfin se saisissant d’une serviette pendue sur la planche sur laquelle elle s’étirait. Elle s’épongea le front et le cou, et la laissa autour de ce dernier.

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Dim 10 Mar - 18:36

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Le dénommé Graham sembla une personne sympathique à Divon, bien qu'ils n'échangèrent que peu de mot, le voir excuser ainsi à l'avance de la rudesse de son supérieur était positif, après tout c'était un comportement très habituel dans la hiérarchie militaire quand le supérieur était aimé de son second. Le moine sentait une certaine appréhension, difficile d'aborder une entrevue quand on ne savait pas vraiment à quoi s'attendre et Divon voulait savoir ce qui se cachait derrière tout ça. Il n'aimait pas le mystère et l'inconnu et cette femme le représentait pour le moment. Il ne mirent pas longtemps à la trouver cependant.

Une marche de quelques minutes avaient suffit, Divon avait déjà entendu parmi les arbres les sons distinctifs d'un combat qui se terminait suivi de quelques mots incompréhensibles. Sa curiosité fut vite satisfaite quand il vit des hommes aux egos aussi meurtris que leurs corps. Divon avait l'impression de revenir au temple s'entraîner avec les chastes, Argen Naci, le maître de l'ordre avait toujours eut pour habitude ce genre de petite démonstration de son incontestable supériorité, la vision lui apporta une certaine nostalgie et planta un peu plus le décor, visiblement le capitaine était une femme qui ne se laissait pas faire.



Et elle n'était pas appréciée de tous à en croire un des murmures sur leur passage. Monstre semblait cependant un terme bien dur une fois la damme en vue. Elle s'étirait et ignora d'abord les nouveaux venus, terminant son affaire présente pendant qu'un silence s'installait. Divon ne comptait pas intervenir, vu le nombre de malheureux au sol elle méritait une petite pause. Lorsqu'elle se retourna, le regard fatigué qu'elle arborait semblait de mauvais augure mais elle accepta de le voir.

-Divon Fis de Pacifica capitaine Allen. A vrai dire je ne sait pas exactement ce que je cherche. Disons simplement que je suis ici sur les conseils de Madame Steele, elle pensait que vous rencontrer serait intéressant pour moi. Je dois bien avouer que j'ignore pourquoi, si c'est un code je n'en ais pas connaissance. Mais cela aurait à voir avec les Wraiths je suppose, vous en sauriez beaucoup à leur sujet.

Qu'est ce qu'elle pouvait bien savoir de si précieux ?

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Jeu 14 Mar - 4:44

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Pacifica. Jamais entendu parlé. Pedge ne voyait pas de quelle planète il s’agissait ni encore moins de quel peuple il venait. Quoiqu’il en soit, elle avait sa réponse à la question qu’elle ne se posait pas vraiment : c’était bien un pégasien. Le fait qu’il ne sache pas vraiment pourquoi il était là l’agaça un peu, mais la suite de son propos eu tendance à la tempérer. Il avait été orienté vers elle par l’un des RDA, et cela attisa sa curiosité. Pourquoi Steele conseillait-elle de venir la voir ? La fin de sa réponse lui amena un début de réponse, ce qui la renfrogna.
Oui, elle commençait à connaître les Wraiths, et un peu trop à son goût. Est-ce que la dirigeante lui avait conseillé de venir la voir parce qu’elle avait hérité du gène de ces monstres ? Ou parce qu’elle avait entendu d’autres choses à son sujet ? Des choses qu’elle n’avait avoué à personne, des choses qu’elle préférait taire pour le moment tant cela la dépassait, et de loin. Pedge en était encore à se poser la question de savoir si elle ne devait pas consulter, si elle n’était pas folle, ou aliéné, au premier sens du terme comme au second. Aliéné, ça irait tellement bien dans ce contexte, elle qui entendait cette salope de Méda’Iyda dans sa tête par moment. En réalité, elle avait identifié clairement les instants où la voix de la Reine s’imposait à elle, car cela correspondait à des moments clés où elle ne faisait pas que lui parlait. Elle agissait par devers elle, et Pedge devait reconnaître que ça lui foutait gravement les boules. Pour que la texane ait peur, il fallait bien la bousculer, et c’était précisément ce qu’il se passait. Elle perdait le contrôle d’elle-même, et Dieu sait que le contrôle, elle en était adepte. Alors oui, cela lui faisait peur, et elle n’acceptait pas vraiment sa situation.

Elle se rendit compte qu’elle n’avait pas répondu à son interlocuteur, se contentant de le toiser d’un air absent depuis quelques secondes, ces mêmes quelques secondes pendant lesquelles elle se remettait en question.
Un soupir profond s’échappa de ses lèvres. Elle ne connaissait pas ce type, et elle ne savait pas vraiment quoi lui dire. Il voulait des informations sur les Wraiths ? Grand bien lui fasse. Elle n’était pas une encyclopédie, mais elle pouvait apporter un point de vue martial, agrémenté d’une expérience certaine avec une ruche en particulier. Elle ne se présenta pas, puisqu’il savait qui elle était manifestement, aussi commença-t-elle un début de réponse :

« Si c’est un code de la dirigeante Steele, je ne l’ai pas saisi non plus. Mais je peux comprendre son cheminement de pensée me concernant. », enfin presque. Cette femme restait un gratte papier, et elle ne les comprenait pas toujours. Pedge était de ceux qui préféreraient voir cette expédition dirigée par des militaires et pas par des civils.

Elle attrapa les deux pans de sa serviette, toujours autour de son cou, tenant ainsi ses mains occupées, et lui donnant un air, si ce n’est coincé et rigide, un peu plus détendu. Elle détailla plus en avant son interlocuteur, cherchant à le jauger de ses prunelles vertes.

« Venez. », fit-elle en commençant à marcher vers le sergent Graham qui était un peu plus loin avec les recrues. En chemin, elle voulu en savoir plus sur ce qu’il attendait d’elle vis-à-vis des Wraiths. « Vous avez une dette à régler avec les Wraiths ? Vous les avez déjà croisé ? Déjà combattu ? Qu’est-ce que vous, vous savez d’eux ? », questionna-t-elle, reprenant son statut de formatrice qu’elle laissait trop souvent de côté ces derniers temps. Elle était laconique, et elle allait à l’essentiel, sans chercher à enrober.

Elle lui laissa le soin de répondre avant d’alpaguer Graham d’un signe de tête, ce dernier les ayant vu arriver.
« Sergent, ordonnez la section deux par deux, et faites les travailler. Parcours du combattant attaché par deux, puis circuit physique habituel, celui qu’on a bossé ensemble. »
« A vos ordres Capitaine. »

Le concerné s’éloigna vers les gars qui se reposaient un peu, pour distribuer les ordres en bon sous off qu’il était. Ce type était une aide précieuse pour Pedge et elle l’estimait de plus en plus. Elle entraina Divon vers un banc qui donnait sur le parcours en question, où elle posa ses fesses. La conversation pouvait continuer.

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Jeu 14 Mar - 8:20

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Elle sembla troublée un instant, Divon avait un millier de scénarios en tête et aucun n'avais de sens. Se savoir si proche de le réponse était une torture à ce moment, l'incertitude ne plaisait pas au moine, tout comme ce qui lui était caché. Si cette femme savait des choses, il voulait le savoir maintenant. Son regard calme ne lâchait pas Pedge, scrutant le moindre de ses mouvements dans l'attente de la suite.

Autant dire que la réponse partielle ne lui apporta aucune satisfaction.

Ravalant son impatience comme un bon moine pacifien qu'il était, il tempéra son ardeur. Après tout si elle même ne comprenait pas entièrement les sous entendus de madame Steele, comment pouvait-il démêler ce sac de noeud sans voir ce qui ressortirait de tout ça ? Divon attendit donc patiemment, se soumettant sans sourciller au petit regard inquisiteur qu'elle jeta sur lui, après tout elle devait aussi se poser des questions. Il ne prononça pas un mot, se contentant de la suivre avec diligence.

Il ne l'avait pas vue mettre une raclée à ses hommes, mais la voir se déplacer l'assurait déjà de son niveau physiques, solide sur ses appuis et stable malgré le terrain, il n'aurait pas tenté le diable avec elle. La première question ne tarda pas, elle voulait en savoir plus sur lui visiblement, sans doute pour savoir où commencer. Il n'aimait pas trop ces questions tournant autour de sa vie avant la base, mais ils n'étaient pas encore dans le vif du sujet le concernant, ce genre de questions pouvait avoir sa réponse en ce jour.

-Je pourchasse la ruche qui as attaqué mon temple. Donc oui j'ai eut le déplaisir de faire la rencontre des wraiths. J'étais plus jeune et ma brève entrevue avec le premier sur ma route n'a pas été positive.

Un doux euphémisme, il aurait dut mourir ce jour là, comme les siens.

-Je n'ai pas eut le privilège de répéter l'expérience depuis, mais j'ai put voir ceux qui les ont fuis. Et même si je m'en veux... Je les ais en fait connus toute ma vie dans un sens.

Qu'il ais été trop stupide pour comprendre le lien avant l'impressionnait encore aujourd'hui.

-Les wraiths sont dans ma culture les psychopompes, un des démons contre qui Shou Lao, notre dieu, devait nous emmener combattre. Les textes disent d'eux qu'ils maîtrisent les âmes dont ils peuvent priver leur victime et renforcer celles de leurs suivants. Ce sont des bêtes sans âme qui ne vivent que pour le massacre et la destruction des créations céleste de mon dieu.

Divon offrit un sourire à Pedge, ses explications pouvaient parfois confondre les terriens. Elle donna quelques ordres à son second et le moine attendit qu'ils se furent éloignés pour reprendre.

-Je vous avouerait que je ne pensait pas que mes démons seraient en fait une race alien. Même si cela a du sens. En dehors de ça, je sait aussi qu'ils aiment nous tuer avec leu main. Vieillissement accéléré, corps intacts traînés dans les bois, vaisseaux volant en rase-motte pour capturer dans un grand rayon de lumière. Leurs stratégies s'appuient sur la psychologie de la panique générale.

Il offrit un maigre sourire au Capitaine.

-Je suppose que c'est peu.

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Mar 19 Mar - 18:31

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Pedge l’écouta en silence, ne désirant pas le couper dans son récit. Comme beaucoup de pégasiens, et c’était malheureux, il était une victime des Wraiths. Elle ne connaissait pas du tout sa culture, ni même sa planète d’origine, et encore moins sa vie, aussi se faisait-elle une idée succincte du personnage en l’écoutant, tant dans le fonds de ses propos que sur la forme, son intonation, son accent, et sa façon de construire des phrases.
Il semblait éduqué, cultivé à sa façon, son élocution était riche et bonne. Le fait qu’il soit à la suite de la ruche qui avait attaqué son temple n’émouva pas la texane plus que ça. C’était une quête personnelle qu’il suivait là, et elle était plutôt du genre à faire passer le collectif avant ses intérêts. Mais elle comprenait néanmoins le sens de ce sacerdoce. Manifestement, il n’avait pas une grande expérience des Wraiths, si ce n’était des fables de sa mythologie, et par la fréquentation des victimes.

Elle aurait aimé en savoir plus sur sa rencontre physique avec cette espèce, mais il passa succinctement sans vraiment développer son expérience. Elle le questionnerait ensuite, préférant le laisser aller jusqu’au bout de son propos. Là où il offrait des sourires à la concernée, tout au long de son discours, Pedge ne répondit que par une attitude fermée. Ses yeux aux paupières lourdes confinaient à laisser penser qu’elle s’endormait sur place, mais c’était un leurre naturel. Elle était toujours vive d’esprit, sous sa caboche atone aux expressions anémiées.
C’était la première fois qu’elle rencontrait un “combattant” issu d’une confrérie, ou quelque chose comme ça, qui vouait sa vie à la destruction des Wraiths. S’il était entraîné comme un moine guerrier, alors ce devait être un adversaire coriace et âpre dans le combat. Son apparence ne le laissait pas vraiment penser, même si la décontraction et la sagesse qu’il exprimait dans son non-verbal pouvait laisser penser à une certaine maitrise de soi, une maîtrise qui s’acquiert dans la confiance dans ses capacités à répondre à une menace.
Elle n’était pas certaine de cette analyse, surtout qu’elle était très mauvaise à ce jeu là, mais elle se laissait le temps de le découvrir par elle-même par la suite. Le petit passage sur les démons, un des nombreux noms sous lequel on pouvait retrouver les Wraiths dans différentes cultures dans la galaxie, attisa un peu la curiosité de la texane. Elle n’était pas la première pour imaginer des trucs, et elle aimait bien les histoires, ainsi que la culture extraterrestre, sans pour autant s’y plonger entièrement. Mais ça faisait parti des petites anecdotes sympathiques à connaître, et qui rendait une relation de travail avec un étranger à la Terre plus intéressante, et plus profonde.

« C’est déjà pas mal. Rien ne vaut de vivre tout cela, je le concède, mais sur mon monde, on dit qu’un homme averti en vaut deux. ».

Elle observa un moment de silence, réfléchissant à ce qu’il venait de lui donner comme informations. Il y avait du vrai dans ce qu’il disait, beaucoup de vrai. Mais si Pedge savait un truc, c’était que ces saloperies avaient bel et bien une âme.

« Nous sommes leur gibier, ils se nourrissent de nous. Sans humains, ils sont morts. Il y a une relation entre eux et nous et elle n’est pas mystique. Elle est biologique. Le prédateur et sa proie. Ils régulent les populations, comme on régulerait un élevage animal pour le consommer sans le tarir. Maintenant, ça fait tellement longtemps que leur avancée technologique, et leur victoire contre les Anciens, les a placé dans une situation de monopole, qu’ils se lassent de simplement nous manger. Ils jouent avec la nourriture comme le plus sadique des tueurs humains pourraient le faire avec ses victimes, ou avec des animaux. ».

Elle haussa des épaules :

« C’est toujours plus gratifiant de manger sa proie après une traque qui demande un peu d’effort, sinon la vanité du chasseur n’est pas récompensée. ».

Elle soupira :

« Enfin cela concerne un type de Wraith en particulier : ceux que nous appelons originels. Ils sont l’élite dès leurs. Doués de capacités physiques hors du commun, d’une vitesse importante, et pour certain, de dons télékinésiques. Ils sont sadiques à souhait, vivent pour faire le mal et pour s’amuser. Vient ensuite les sbires, qui sont la chair à canon de l’armée Wraith, les mecs à tout faire, les larbins, mais n’allez pas croire qu’ils sont faibles. Ils sont dangereux, très dangereux. Leur résistance est sans égale, et ils portent souvent un explosif personnel qu’ils déclenchent quand ils sont défait. Et tout ça est chapoté par une Reine. Généralement, si vous avez la “chance” de voir la Reine, vos heures sont comptées. ».

Pedge avait défait tous les échelons d’une ruche. Elle avait été une reine elle-même, et depuis, elle sentait qu’elle n’était plus la même. C’était dans son ADN, dans ses gènes, dans son corps. Et maintenant, c’était dans sa tête. On ne revenait jamais pareil d’une rencontre avec une Reine.

Jamais.

Elle tourna ses yeux vers son vis-à-vis, et elle termina par une question, toute simple :

« Quand vous dites que ça s’est soldée négativement pour vous, votre première rencontre, vous sous entendez quoi ? ».

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Mar 19 Mar - 22:48

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Voilà une question qu'il aurait préféré éviter, non pas qu'il soit difficile d'être évasif sur le sujet, mais trouver le bon équilibre entre révélation et secret serait un casse-tête, Shou Lao puisse le garder de trop en dire. Car si le capitaine Allen avait tout l'air d'une endormie, Divon ne prenait pas ça pour agent comptant, on arrivait pas à un grade important sans se montrer à la hauteur, sur son monde en tout cas, mais il espérait que les humains appliquant ce genre de règles, cela semblait être le cas sur cette base en tout cas.

Pedge avait aussi ses secrets, le moine ne savait pas à quel point bien sûr, mais elle adoptait une posture très similaire à la sienne da's son discours, des faits, rien de trop personnel, on était loin de la vantardise du guerrier. Ce qu'elle révéla vint approfondir ce que le moine savait sur les monstres, pour cela au moins il serait venu pour quelque chose.

-Je ne pense pas pouvoir vous en révéler beaucoup. Cette rencontre a été brève. J'étais encore jeune, ma formation n'était pas terminée.

C'était peu dire, même si il avait livré de beaux combats, à l'époque Divon n'avait pas plus appris qu'un simple guerrier de son monde, le savoir martial des chastes lui avait été seulement partiellement dévoilé. Et même avec ce genre de connaissances, il ne faisait pas le poids physiquement, non pas que la fin de sa croissance et des années d'entraînement changent grand chose du point de vue d'une machine à tuer.

-Ils ont attaqué de nuit. J'allai prendre mon poste quand il est arrivé. Visage cagoulé, stature monstrueuse, de ce que vous m'avez dit un des soldats. Je l'ai attaqué, mais il m'a balayé comme une mouche, j'ai été incapable d'agir.

Divon pouvait encore sentir le coup. La douleur intense envahissant son corps au rythme de milliers d'aiguilles qui s'enfoncaient dans son système nerveux. Il avait reçu son lot de raclées mais rien de comparable au choc délivré par ce simple coup.

-C'est ce qui as dut me sauver, le wraith devait me penser mort et pour être honnête j'ai bien cru l'être aussi. Mais je respire encore, chacune de ces respirations me rappelle que je dois accomplir mon devoir envers le temple.

Un devoir qu'il s'était assigné certes, mais le seul qui en vaille la peine.

-Encore une fois c'est bien peu. Mais vous semblez avoir de l'expérience dans le domaine. J'imagine que ces connaissances ont eut un prix élevé, vos soldats ont trop peu de sympathie pour l'ennemi pour ne pas avoir souffert par sa faute. Et ça... Je le respecte.

Difficile de ne pas éprouver cela pour des étrangers qui faisaient le travail des autres à leur place. Et en souffraient de lourde conséquence.

-Mais j'ai peur de ne pas être à la recherche que de ce genre d'informations. Ce que je veux savoir avant tout, c'est comment je peux les tuer, non pas que les textes sacrés soient en manque d'idées, mais ils sont parfois fantaisistes à ce sujet.

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Mar 26 Mar - 17:42

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Pedge l’écoutait sans rien dire. Elle le laissait narrer son histoire, qui, malheureusement, pouvait faire écho chez bons nombres de pégasiens. Habituellement, les Wraiths n’annihilaient pas un peuple au complet, ne serait-ce que pour avoir des brebis à récolter par la suite. Les seules fois où ils se permettaient ce genre de fantaisie, c’était quand les humains de la planète visée était une menace latente les concernant : technologie avancée en tête de gondole.

Toujours appuyée sur son banc, elle restait statique, s’attardant à méditer sa dernière phrase. Comment tuer un Wraith ? De la même façon qu’on peut tuer un humain, si ce n’est qu’il fallait y mettre plusieurs fois les formes. Elle n’avait rebondi sur le prix du sacrifice des Atlantes vis-à-vis des Wraiths. C’était inutile, tout le monde savait qu’ici, on se battait comme des beaux diables pour se farcir ces enculés de suceur de vie. Et puis, ce n’était pas le genre de la maison Allen de ramener sa fraise en se vantant ouvertement. Non seulement ce n’était pas le genre, mais elle n’était surtout pas très fière de l’héritage qu’elle avait acquis dans ses nombreuses passes d’armes avec ces démons.

En tout cas, ce jeune homme semblait suivre une voie digne d’un fanatique, et elle se demandait à quel moment il allait se perdre dans sa quête. Tôt ou tard, il serait brisé comme elle l’avait été par un Wraith, et la pente serait dure à remonter. Il y était déjà passé, mais ça avait été finalement assez fugace, tellement rapide que son adversaire avait cru en avoir fini avec lui dès le premier coup. Cela n’amuse pas un Wraith, ce qui l’amuse tient en un mot : résistance. Un humain qui tient tête, qui encaisse, qui montre sa haine, sa détermination à vouloir les tuer, cela les amuse et ils s’intéressent à vous, pour vous faire entrer dans une boucle sordide d’un jeu macabre. Certains s’amusent à créer des runneurs, d’autres mènes des expérimentations, d’autre se servent d’humains comme de jouet à casser et à réparer, jusqu’à ce qu’ils soient las et ne s’en débarassent.

Des fois, il valait mieux être ce jeune prête et mourir tout de suite que d’être considéré comme intéressant. Enfin qu’importe. Il avait une question, elle avait quelques réponses.

« Il y a beaucoup de façon de tuer un Wraith. Toutes les techniques qui servent à tuer un humain peuvent fonctionner contre eux, mais c’est dans la répétition que ça fonctionne. »

Pedge se détacha de son appui. Elle mima un geste lent avec le plat de sa main, fendant l’air pour venir se poser avec le tranchant sur la gorge du jeune homme.

« Par exemple, si ma main était un sabre, je vous trancherai la moitié du cou. Cela suffirait à vous tuer, si ce n’est instantanément, en quelques minutes une fois que vous auriez agonisé. C’est pareil pour un Wraith, sauf que la plaie va se refermer, et que cette saloperie restera debout. Il finira par tomber au troisième, au quatrième, voir au vingtième coups. Tout dépend de la force de votre bras et du nombre d’humain qu’il a pompé avant de se battre. Plus il est gorgé en énergie vitale, plus il est costaud. ».

Elle retira sa main et haussa des épaules.

« Ne cherchez pas à exécuter des techniques propres ou répétées. Soyez juste efficace et créatif. Saisissez l’opportunité quand elle se présente, et ne lâchez rien. Va falloir apprendre à encaisser, et pas qu’un peu. Si vous cherchez le corps à corps, il y a de forte chance que le Wraith vous laisse venir. Mais il peut tout aussi bien vous tirer dessus sans sommation en vous laissant croire qu’il va venir. Si vous rencontrez un mastodonte, une créature modifiée qui fait trois fois ma taille, l’affronter seul ne conduira qu’à votre mort. »

Pedge regarda sa main droite et ajouta en la considérant d’un air absent :

« Et surtout, méfiez vous de leurs mains. S’ils vous saisissent, vous êtes cuit. Ça va faire très mal, brutalement, comme si on vous enfonçait un fer rouge dans les boyaux, et soudainement, ce sera l’extase tandis qu’il vous aspirera votre vie. Ils visent souvent le torse, mais sachez qu’ils peuvent vous perforer à peu près n’importe où. »

Pedge avait accompagné son discours en posant sa main sur le torse de Divon, paume ouverte comme le ferait un Wraith, histoire d’illustrer son propos. Elle n’était pas bien tactile habituellement, mais en expliquant cela, elle sentait qu’elle devait illustrer, comme une envie impérieuse de faire le geste, et d’aller au-delà de ça. Elle ne se l’expliquait pas, et elle préférait se dire que c’était pour illustrer la démonstration. Elle retira machinalement sa main et jeta un coup d’œil aux troupes qui s’entrainaient un peu plus loin. Manifestement, ils y mettaient du cœur à l’ouvrage, et c’était plaisant à voir. Graham s’occupait d’eux à merveille, et c’était une chance pour Pedge d’avoir hériter de ce second, de cette aide de camp, après la mission Normandie. Sans lui, elle n’aurait pas accompli grand-chose dans son commandement de l’opération.

Elle ferma les doigts et les ouvrit plusieurs fois, conservant son bras le long du corps.

La texane lui avait parlé essentiellement du corps à corps, car c’était là son domaine d’expertise et elle sentait que ce jeune homme n’était pas féru d’arme à feu. Néanmoins, le meilleur conseil qu’elle aurait pu lui donner, c’était justement de ne jamais se retrouver au contact avec ces créatures, qui avaient une force dépassant l’entendement. Mais il l’avait expérimenté plus jeune, et quelque part, il n’aurait pas la vanité de penser que c’était des fadaises et des contes de bonnes femmes. Il aurait l’humilité de se dire que s’il ramassait un coup, ça lui ferait tout drôle, raison de plus pour ne pas en récolter.

« La gorge c’est le plus douloureux. », observa-t-elle finalement en reportant son attention sur le jeune homme.

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Mer 27 Mar - 0:57

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Divon n'avait pas peur de la mort. Bien sûr l'idée de ne pas accomplir son objectif était terrifiante à de nombreux niveaux, mais la caresse de la mort ne l'avait jamais effrayé plus que ça. Il était un outil du temple, le glaive sur lequel devait s'abattre les ennemis de son dieu, sa vie était sacrifiable. Bien sûr le fait d'être le dernier de son peuple voulait dire qu'il mourraient de concert, mais Divon ne se voyait même pas mourir dans sa quête, ainsi les moines se debarassaient de l'angoisse, une confiance aveugle dans leur capacité. À vrai dire, il ne fut pas le moins du monde effrayé par le discours.

Non, ce qui l'effraya, c'était elle.

Divon ne savait d'où lui venait se réflexe, mais son corps entier dut faire un effort surhumain pour ne pas se défendre par réflexe. Cette femme avait quelque chose, sa manière de bouger, son regard, quelque chose en elle le mettait en état d'alerte maximale alors qu'elle lui faisait sa petite démonstration. Divon sentit son cœur battre à tout rompre, sa vision se focalisa sur elle, le prédateur, la chose, le démon personnifié. Le moine n'y connaissait pas grand chose en parlotte, mais il avait croisé ce qui se fait de mieux en guerriers de tout les horizons, il s'y connaissait en combat. Et ça il avait beau l'avoir seulement entrapercu encore et encore dans ses rêves les plus fous, il reconnaissait cette gestuelle entre mille.

Il avait du mal à l'imaginer, mais cette femme était comme eux. Il sentit un frisson de rage l'envahir. Mais un réflexe primal en lui le conserva de bonne figure, Karola était une expert, mais cette femme la : il ne voulait pas sur un ring en face de lui.

Le moine n'avait pas perdu une miette de son discours. Ho ça oui les wraiths étaient dangereux, de sales petits batards vicieux si ils avaient un agent aussi bien placé. Divon gardait bonne figure, qui savait jusqu'où ça allait ? Le moine sentait son esprit vagabonder. Il n'aimait pas ça, l'incertitude. Il bataillait avec lui même avant que la paix ne revienne.

-Je préfère ne pas imaginer. Ça ne semble pas une expérience plaisante.

Surtout administré par un prédateur comme celui qui lui faisait face. Elle observait ses hommes au loin, qui savait si certains n'en était pas ?

-Je n'ose pas imaginer jusqu'où vont leur pouvoir. Des capacités de changeforme ? Possession ? Qui sait, je vais devoir redoubler de prudence, saisir les opportunités. Votre volonté de leur nuire semble forte en tout cas.

Son regard la transpercé, comme si il voulait gratter sa peau pour révéler son âme. Se savoir si près de l'un d'eux. Il sentait la tension monter en lui. Il sentait que quelque chose ne tournait pas rond avec le capitaine.

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Mar 2 Avr - 16:58

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« En effet. ». En effet. Ce n’était pas une expérience plaisante. Aujourd’hui, la douleur était ancrée dans son esprit, lointaine et sulfureuse. Elle n’était plus imprimée dans sa chair comme autrefois, même si elle en faisait encore des cauchemars la nuit, se réveillant en sueur, les mains autour de la gorge, alors qu’elle sentait la poigne de la reine s’éloigner doucement en glissant sur sa peau, son rire raisonnant encore dans ses oreilles. Jamais elle n’en avait vraiment parlé avec Eversman, car c’était son compagnon de galère à l’époque. Elle était certaine que s’il avait craqué jusqu’à agresser un clone et mettre en péril une alliance lors de la dernière guerre contre cette ennemie, c’était parce qu’il n’avait pas digéré ce qui s’était passé pendant ces quelques heures.

Il y avait de quoi devenir fou.

Pedge n’était pas une bonne observatrice. Là où certains auraient pu sentir le malaise naissant chez le jeune homme, il présentait un non verbal trop plat pour qu’elle se rende compte de quelque chose. Pourtant, elle aimait bien sentir qu’elle suscitait une forme de crainte, en bonne prédatrice qu’elle était, cela lui laissait penser qu’elle dominait l’autre. Quoiqu’il en soit, parler de tout ça ne lui apportait aucune forme de plaisir, et cela remuait son passé plus qu’autre chose.
Aux questions suivantes du moine, elle haussa des épaules en replaçant ses mains à chaque extrémité de sa serviette qu’elle avait toujours autour du cou, adoptant une pose plus détendue même si elle conservait son air neutre.
Néanmoins, elle ne baissait pas les yeux pour autant face à ce regard qui la toisait avec une attention toute particulière.

« J’ai largement participé à la défaite d’une faction importante. Je continuerai de me battre contre eux si besoin oui. Quant au fait qu’ils puissent posséder quelqu’un ou changer de forme... »

Elle n’en savait rien, mais doutait-elle ? Doutait-elle d’avoir l’autre salope dans la tête de temps en temps ? une chose était certaine, elle était contaminée par leur gène, mais de là à se sentir guider, il y avait un monde. Non, elle avait changé, c’était certain, mais elle avait vécu des expériences qui l’avaient faite mûrir, comme tout le monde. Ce n’était pas la conséquence d’une possession. Du moins l’espérait-elle à l’instant présent. Elle acheva sa phrase :

« Je ne sais pas si un Wraith lambda le peu. Nous avons été infiltré par des Morphéas, des créatures qu’ils avaient attrapé dans la nature et qu’ils avaient modifié, qui pouvaient prendre l’apparence de quelqu’un en copiant jusqu’à son comportement. La menace est éradiquée aujourd’hui, et nous avons développé un vaccin, pour nous prémunir d’une autre attaque de ce genre. »

Isia avait été prise par un Morphéa qui l’avait copiée. C’était toute la tragédie de sa vie, et elle avait du mal à accepter, même après plusieurs mois, le fait qu’elle avait couché avec une créature et pas avec un humain. Quand elle y pensait, elle ne voyait qu’Isia, et pourtant, maintenant elle savait que ce n’était pas elle, et ça lui filait des nausées.

« Sur Atlantis, vous êtes en sécurité. », ajouta Pedge, qui se demandait finalement si cette question n’était pas une forme d’aveu d’insécurité de la part du Pégasien. Après tout, ce ne serait pas le premier à se questionner sur sa sécurité au sein de la cité ou sur le continent, et ce ne serait pas le dernier.

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Mer 3 Avr - 10:28

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La sécurité. Les atlantes n'avaient que ce mot à la bouche. Ils vivaient dans un endroit dont les baies vitrées sont gigantesques, les portes de la cité pouvaient laisser des hommes trois par trois facilement mais oui ils étaient en sécurité. En sécurité dans une construction prévue pour un certain confort. Heureusement qu'ils avaient des armes. Divon en était presque sur, le capitaine était louche, et son blabla sur la sécurité n'allait pas le convaincre. On ne pouvait pas mettre menace change forme, wraith et sécurité dans le même discours. C'était impossible. Le moine était en état de stress interne, incapable de décider d'une marche à suivre. Impossible d'attaquer le capitaine ouvertement, il ne tiendrais pas longtemps et elle avait des renforts à proximité, il finirait au trou si il s'en sortait vivant.

Il devait être plus malin, le capitaine faisait l'endormir mais elle ne trompait pas plus Divon qu'au paravent, il avait juste une raison supplémentaire de se méfier. En tout cas elle lui avait appris quelque chose d'important. Il y avait des factions wraith, voilà qui faciliterait les choses, pourquoi affronter un ennemi qu'on peut laisser s'autodétruire, le moine avait de nouvelles armes, de quoi l'encourager à rester sur cette voie, elle lui en disait beaucoup. Son esprit tentait aussi de déterminer ce qu'elle était vraiment. Il lui fallait plus d'informations.

-Des factions, des monstres changeformes. Vous ne vous ennuyez pas ici. Mais cela devrait encourager à la vigilance, je pense que l'ennemi à encore quelques cartes à jouer. Mais cette histoire de faction est passionnante, j'imagine qu'on peut l'utiliser, diviser des démons prédateurs, j'imagine que c'est faisable.

Il eut un petit rire. Un conte de son enfance décrivait un héros prit au piège de trois démons usant de leur avidité pour s'en sortir et les faire s'entretuer.

-Si ils sont capables de faire tout ce que vous dites, j'avoue que la tâche sera ardue cependant. L'idée de savoir ces monstres aussi puissants est un savoir bienvenu capitaine Allen.

Il lui offrit un sourire, dieu seul savait qu'il avait envie de la plaquée au sol pour la tabasser entre deux questions mais il préférait ne pas faire de folie. Il avait besoin d'informations plus détaillées.

-Des cas d'hybridation ? Nos légendes parlent de leurs pouvoirs biologiques, il seraient capable de rendre leurs suivants fanatiques et puissants, de contaminer des humains pour les lier à eux et hanter leurs esprits, tenter de le contrôler et causer des massacres. Au temple, nous étions en vigilance constante les uns envers les autres à cause de cela. Mais qui sait à quel point ils sont doués.

Divon espérait bien que quelques fruits tomberaient du cocotier secoué.

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Dim 7 Avr - 18:44

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« Vous savez, si nous sommes relativement tranquilles, c’est que les Wraiths se battent entre eux. Les factions s’affrontent car on les a réveillé alors que la nourriture ne s’était pas assez reproduite encore. Du coup, ça se bat pour le garde manger. », fit Pedge en opinant du chef pour suivre le raisonnement du jeune homme, sans rire toutefois.

Quoiqu’il en soit, elle ne pouvait qu’être d’accord. C’était une conception de leur politique qu’il fallait garder à l’esprit pour qu’ils continuent à se battre entre eux. Méda’Iyda avait surpassé tous ces clans et elle avait réussi à sortir du lot. Tant que les Wraiths resteraient aussi primaire à se battre entre eux, les risques pour les humains étaient moindres. Ce calcul était simple à faire.

Deuxième point sur lequel elle était d’accord avec ce moine sortit d’elle ne savait où finalement, c’était qu’il était de bon ton et de bon aloi de considérer les Wraiths comme des monstres puissants et meurtriers. Les sous estimer conduisait à une perte inexorable. C’était donc un savoir bienvenu, en effet.

Pedge ne lui rendit pas son sourire, mais elle acquiesça tranquillement derrière son masque d'impassibilité, masque depuis longtemps naturel, même s’il était forcé au départ. Néanmoins, c’était sa nature d’être aussi peu expressive et froide, mais elle s’améliorait avec le temps et les expériences de vie qui la façonnaient régulièrement.
Il commençait à aborder un sujet que Pedge ne maitrisait pas bien, et elle tenait ses informations de son expérience et des rumeurs. Aussi haussa-t-elle des épaules et de répondre :

« Il existe des fanatiques oui. On les appelle des adorateurs Wraiths. Ce sont des humains qui leur voue un culte. Quant à savoir si ça leur donne de quelconques pouvoirs, je n’en sais rien du tout. ». Nouveau haussement d’épaule. « Pour ce qui est de l’hybridation… Ca doit être possible, ils possèdent des ectoparasites qui sont de vraies petites saloperies ambulantes, maintenant j’ai toujours vue ces bestioles tuer leur hôte... Très franchement, je ne sais pas s’ils sont capables de prendre le contrôle d’un humain pour le forcer à faire quoique ce soit. Peut-être qu’une reine le peut, sur un temps donné et limité... ».

Et pourtant, elle l’entendait dans sa tête. Mais elle en était plutôt à se dire que c’était une projection de son esprit suite au traumatisme qu’elle avait subie dans son affrontement avec Méda’Iyda. Ce n’était pas rare les cas de soldats qui revivaient des scènes traumatisantes de leur vie martiale.

« Par contre, il est possible qu’un humain possède un génotype modifié avec des résidus Wraiths, tout comme on en trouve qui ont des résidus anciens. Et d’autres n'ont rien. ».

Pedge ne savait vraiment pas si le jeune homme, du haut de son expérience sur Atlantis, et de son degré d’évolution technique dans la galaxie, serait familier avec le concept de gène, mais au moins elle poussait l’information jusqu’au bout, se trouvait décidément bien bavarde pour le coup. Cela lui faisait drôle qu’on vienne la consulter sur les Wraiths. Etait-elle devenue une spécialiste avec ces deux guerres auxquelles elle avait participé ? Avait-elle une forme de monopole de l’information ? Elle n’en savait fichtrement rien, et cela la ramenait à la réflexion qui l’avait conduit ici, celle de Steele. Pourquoi l’avoir désignée elle ?

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Mer 10 Avr - 22:28

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Le capitaine Allen était définitivement un génie quand il s'agissait d'esquiver le point précis que Divon voulait aborder. Suffisamment d'information pour qu'il ais une connaissance mais pas assez pour la confondre. Le moine n'aimait pas ce petit jeu auquel il n'avait jamais eut un grand talent. Les intrigues, l'espionnage, le doute... La pureté et la simplicité du temple lui manquait cruellement, le contact de son poing nu sur le bois des poteaux d'entraînement, la douleur lorsqu'on encaisse un mauvais coup à l'entraînement, la chaleur d'un peuple aux règles simples et harmonieuses, il aurai arraché son propre cœur à main nue pour les retrouver. Lui qui sentait chaque soir le poids d'être le dernier, il jalousait l'aisance des atlantes au milieu du chaos qu'ils avaient provoqués, même si ce n'était pas leur volonté première.

Son chemin était tortueux, les ornières et autres racines rendraient la route encore plus dangereuse avec ces nouvelles possibilité, l'étendue des variables assomaient le moine qui perdit un peu son sourire. Difficile de combattre longtemps un tel combat intérieur. Le petit discours avait du mal à le convaincre, surtout avec un air aussi froid. Le capitaine était une femme qui avait vu la mort, il ne fallait pas en douter, elle était forgée comme peu l'étaient.

-Je vais vous révéler un secret capitaine Allen, je me sent un peu gêné de vous avoir dérangée pour si peu. Quand madame Steele m'a parlé de vous, je m'attendait à un peu plus. Non pas que je ressente de la déception, je parlerait plutôt de perplexité. Il semble évident que les arts de combat de l'ennemi vous sont plus que familiers. Et ramasser autant d'adversaires à vous seule, j'ai connu des guerrières formidables comme le Major Frey, mais ça, c'est assez impressionnant.

Il l'observa bien.

-Je ne suis pas stupide, même si je manque de sagesse en cet instant par mon manque de finesse, mais j'ai des objectifs clairs. Soyez assuré de ma bienveillance vous concernant, malgré tout...

Tout cela devait finir d'une manière ou d'une autre.

-... Comment un terrien qui n'a jamais mis les pieds dans cette galaxie avant peu autant ressembler à l'ennemi qu'il combat ? La petite démonstration de tout à l'heure prendrait trop d'heure de votre temps ici pour que vous me fassiez avaler le contraire. Je n'ose imaginer comment vous en êtes arrivée là, d'ailleurs je ne vous demande pas de me l'expliquer. Je n'ai pas volé jusqu'ici pour me brûler au contact du soleil, j'en suis suffisamment près. J'espère juste au fond de moi que ma perplexité ne deviendra pas une déception.

Il préférait montrer sa main, ça le rendait fou de rester autant en surface. Il avait été calme durant son discours, mais il était prêt à recevoir la vague qui pourrait se pointer si son discours déplaisait à son hôte.

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Mar 16 Avr - 23:05

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Pedge ne trouvait pas qu’il l’avait dérangée pour si peu. Quelque part, elle se sentait flattée qu’on la considère comme une référence dans le domaine et qu’on lui envoie des types susceptibles de contribuer à l’effort de la cité contre les Wraiths. Quelque part, son expérience était profitable à tous, et elle espérait qu’en distillant son savoir acquis dans le sang, la sueur, la mort et la violence, elle épargnerait à d’autre ce chemin avant de devenir compétent dans le domaine Wraith.
Elle le laissa cependant développer son cheminement de pensée, comprenant peu à peu qu’il avait essayé, par ses questions, de déterminer certaine chose chez elle. Elle se demandait bien qu’est-ce qu’il voulait exactement…

Frei était, parait-il, redoutable au corps à corps. Pedge le savait, mais elle ne l’avait jamais vu à l’oeuvre, ni n’avait suivi un quelconque entrainement avec la major allemande. Elle ne serait pas contre une petite rencontre, par pur esprit de compétition, mais l’occasion ne se présentait pas, et elle ne se voyait pas dire à un major de l’USAF en exercice qu’elle aimerait se friter avec elle pour le plaisir. C’était dérangeant, et guère professionnel. Encre eut-elle était femme du rang, et eut-elle eu affaire à un collègue de sa section, ça aurait pu se faire, mais là… avec le rapport hiérarchique, autant dire que c’était impossible.

Pedge le considéra un instant, essayant de déterminer le véritable sens de sa question. En gros, il se demandait comment elle pouvait ressembler à l’ennemi. Elle ne voyait pas trop en quoi elle lui était similaire. L’avait-elle perturbée avec son jeu de main, sa façon de lui montrer comment ces monstres pouvaient s’y prendre pour se nourrir d’un humain ? Ou pour le tuer. Voir pour les tuer eux ? Elle ne comprenait pas ce qu’il cherchait à comprendre vis-à-vis d’elle.

« En gros, je vais simplifier votre baratin, vous me demandez si je peux être un wraith ? Ou un adorateur ou quelque chose dans le genre, ou je fais fausse route…. ? J’ai bien peur de ne pas comprendre votre motivation exacte et en quoi vous pourriez être déçu en fait… Vous venez chercher des informations, je vous les donne, en essayant d’être assez complète. Je parle d’expérience. Les Wraiths et moi, on commence à se connaître un peu trop à mon goût, et j’ai approché de très près leur psychologie et leur sadisme. J’ai certainement des séquelles, que j’essaie de transformer en forces pour faire avancer ce bordel sans nom. »

La réalité dans tout ça, c’est que Pedge était marquée au fer rouge dans son esprit par cette Reine, mais qu’elle ne s’en rendait pas compte, ou qu’elle ne voulait pas s’en rendre compte. C’était comme ça, c’était maintenant dans son comportement, dans sa façon de se battre et de procéder. Pour elle ce n’était que la conséquence d’une expérience acquise, d’une modélisation de sa technique de combat plus aboutie qu’avant, de son perfectionnement et de son entraînement. Rien de plus. Elle était trop fière, trop dans le contrôle de son monde, de son existence, pour pouvoir envisager ne serait-ce qu’une seconde qu’elle avait été perméable dans un instant de faiblesse à son ennemie qui l’avait marqué à jamais, comme un artiseur aurait pu le faire dans un roman de Hobb.
Elle s’en rendait compte, elle voyait bien que par moment, son ennemie rodait aux abords de son esprit, quand elle était fatiguée, quand elle était en veille automatique, qu’elle lâchait tout son self contrôle pour s’abandonner dans un combat, dans les choses pudiques de l’amour, dans les habitudes quotidiennes qui ne demandaient pas une concentration, une réflexion constante.

Bref, elle se demandait bien la finalité de cet entretien avec ce jeune homme. Elle sentait qu'il voulait rentrer dans le vif du sujet, mais tout n'était pas clair.

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Ven 26 Avr - 22:39

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Divon hésitait, le problème était-il aussi grave que cela ou était-il en train de sombrer dans une forme étrange de paranoïa? Tout cela devenait incroyablement confus, ou alors elle jouait très bien la comédie, ou alors il se plantait, mais il refusait de ne pas croire son instinct premier. Elle était, d'une manière ou d'une autre, comme l'ennemi et c'était des plus troublant. Divon avait du mal à se décider sur la marche à suivre, le doute gagnait son esprit et l'empêchait de vraiment choisir une course d'action. Complétement perdu et livré à lui-même, il paniquait. Son esprit était rongé par un ver impossible à extirper. Il tenta de formuler quelque chose mais aucun son ne sortait de sa bouche. Il ferma les yeux et prit une grande inspiration.

Il était au milieu d'une grande plaine, celle sur laquelle il avait prononcé ses vœux. Vœu de chasteté, car sacrifier le plaisir charnel était un minuscule sacrifice en comparaison du destin qui attends l'ordre des chastes, vœu de courage, car le jour ou nos frère tremblerons, nous devrons les mener à la victoire, vœu d'excellence, car nul ne saurais se contenter de la médiocrité, le travail est la vertu du sage, vœu de fidélité, le temple céleste est le seul maître qu'un chaste reconnaîtra, vœu de combat, car le chaste se doit d'éliminer les ennemis de Shou Lao où qu'ils soient. Divon vivait chaque jour par ces mots, il s'adaptait à un monde extérieur complexe, mais au fond de lui il sentait que le doute le rongeait, qu'il n'arrivait pas à trouver la paix. Le bar athosien lui revint en mémoire, son combat contre le major aussi. Le combat l'aidait à mieux vivre sa situation actuelle, vider son esprit, se concentrer sur ce qu'ils avait faire de mieux, voilà ce qui le détendait. Mais là, il ne pouvait pas choisir cette option. Il ouvrit les yeux.

-Ce que je veux dire, c'est que personne n'apprends ça en se contentant d'observer, ça demande de la pratique. Vous ne vous contentez pas d'imiter leur manière de faire, vous êtes eux. Que vous n'en ayez pas conscience indique que vous êtes bonne actrice ou que vous n'en avez pas conscience, dans les deux cas je montre une certaine prudence sur le sujet. Miss Pedge, vous êtes sans doute ce qu'il y as de plus proche d'une experte sur eux, mais j'ai l'impression que je vois là plus que de la connaissance. Je les ais vus agir, le combat est toute ma vie. Votre démonstration n'est pas proche de la réalité, elle est la réalité.

Il ne savait pas vraiment comment se faire plus clair. Visiblement la communication était compliquée entre le sybillin Divon et la plus terre à terre capitaine Pedge. Difficile de savoir ou tout cela allait le mener, mais il n'était pas sûr de vouloir le découvrir. Mais maintenant qu'il y était, autant se confronter jusqu'au bout au danger présent, peu importait l'issue.

HRP:

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Mer 8 Mai - 17:44

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Pedge l’observait. Elle se demandait vraiment où est-ce qu’il comptait en venir, un brin de perplexité dans le regard, alors que son visage conservait ses traits neutres habituels. Elle était toujours dans le contrôle, afin de plier la réalité à sa réalité.
Quand elle le vit fermer les yeux, et prendre une inspiration, son sentiment qu’elle lui faisait peur s’accentua. C’était comme si elle reniflait sa faiblesse vis-à-vis d’elle, même si elle ne se l’expliquait pas. Qu’est-ce que ce type voulait vraiment et pourquoi diante essayait-il d’exprimer quelque chose qui lui faisait peur ? Avait-il peur de lui déplaire ? De la froisser ? De la vexer ? De provoquer son hire ou sa colère ? Elle ne le connaissait pas, il sortait de nul part avec des questions pleins la bouche sur les Wraiths, et maintenant, il avait peur d’elle. Etait-ce un simple d’esprit ? Un traumatisé ?

Quand il ouvrit les yeux pour se lancer, il put trouver le regard atone de la texane qui le fixait tranquillement.

Elle l’écouta dérouler sa façon de voir les choses. Quelque part, elle aimait entendre ce qu’elle entendait, mais d’autre part, elle détestait ça. En fait, elle ne savait pas bien quel genre d’émotions était en train de se bousculer en elle. Devait-elle se réjouir de comprendre aussi bien ces saloperies et de reproduire leur façon d’être ? Ou devait-elle avoir peur.
Une sensation en elle lui disait qu’elle devrait être fière, comme un murmure qui glisse à la limite de sa conscience. Sa conscience elle, lui disait que non.

« Nous avons un proverbe qui dit : connais ton ennemi et connais toi toi-même. »

Pedge haussa des épaules et d’ajouter :

« Je connais l’ennemi car j’ai été comme l’ennemi. Je n’étais pas l’ennemi, ce n’est pas ce que je dis, mais mon corps a subit des changements pour faire de moi une reine pendant un laps de temps assez court au regard de ma vie, ceci afin de combattre une autre reine. »

Elle détourna le regard pour regarder dans le lointain, le laissant vagabonder sur la cime des arbres. L’officier plissa son nez. Elle pensait s’en être tirée sans séquelles, mais elle savait qu’en faisant se sacrifice, en donnant sa personne pour la mission, elle pouvait aussi ne jamais revenir. Heureusement, elle n’a gardé de cette aventure qu’un génome modifié. Un infime trace de la Reine qu’elle avait été trôné en elle. Elle ne savait pas comment ça allait évoluer sur le long terme, et personne ne le savait vraiment en fait. Toujours est-il qu’elle ne voulait pas devenir l’espèce de taré parano qu’était devenu le Lieutenant Ford.

« Peut-être que je me suis perdue. Peut être pas. », lâcha-t-elle en reportant son regard sur le concerné, en haussant des épaules. « Mais vous n’avez rien à craindre, vous ne me donnez pas faim. », hasarda-t-elle dans une tentative de faire de l’humour foireux, même si son ton morne et son regard flegmatique ne marquaient pas spécialement le coup pour laisser penser que ça en était. Amateur de l’humour pince sans rire, bienvenue.

En tout cas, elle ne semblait pas vexée, ou contrariée par les propos du moine, même si elle devait reconnaître que cela remuait des choses en elle.

hrp:

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Ven 10 Mai - 0:06

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Il en savait désormais un peu plus, dieu que cela avait été éprouvant pour lui. Maintenant qu'il cernait mieux la chose, il ne ressentait pas le même doute, il avait aussi moins peur. La compréhension amenait la sagesse dans le cas présent, Divon savait ce à quoi il faisait face. Car pour lui le capitaine venait de perdre toute humanité durant ses petites explications. Il ne comprenait pas tout les rouages certes, mais une chose était sûre, elle était l'ennemi, même si elle ne le semblait pas. Et malgré ses douces paroles, le pacifien ne voyait là que du poison craché dans ses yeux pour tenter de le rendre aveugle à la réelle situation. Les wraiths étaient sur la cité, d'une manière ou d'une autre, et il en avait un exemple devant les yeux. Quelle sorte d'inconscience pouvaient pousser la hiérarchie à se rendre aussi négligente? A quel point la chaîne de commandement était affectée? Divon ne ressentait plus de peur, non, il sentait de l'isolement. L'impression qu'il était désormais entouré d'ennemis potentiels. Ses sens s'éveillèrent, il y en avait d'autres? Il jeta un œil aux alentours, elle allait juste balancer ça dans le plus grand des calmes? Pas d'embuscade? C'était quoi ce plan?

Connaître son ennemi, souiller son âme de leur présence et en garder une trace. Ces atlantes étaient soit fous, soit complétement désespérés. Il ne sentait que du dégoût envers les paroles du capitaine. Pedge était une abomination, une erreur que la nature n'aurait jamais du permettre d'exister. Il eut un mouvement de recul, pas de la crainte, plutôt comme si il était en présence d'un pestiféré, ce machin se transmettait-il d'ailleurs? Sa petite blague ne fit rien pour arranger les choses.

-Vous vivez dans l'inconscience la plus totale. Ces choses ont dut corrompre votre jugement.

Il semblait presque vexé, insulté au plus profond de lui-même. Il ressentait une colère intense envers le capitaine, et aussi contre madame Steele, elle lui avait caché ça? Il lui avait pourtant dit que les wraiths avaient attaqué son temple, il avait expliqué sa quête. L'avait-elle jeté dans la gueule du loup? Quel plan maléfique était à l’œuvre? Il la fixa dans les yeux avec détermination, elle lui avait fait la politesse de se dévoiler, il lui rendait la politesse.

-Je ne laisserait pas faire ça, vous n'avez pas put infecter toute la cité. Peu importe combien vous êtes.

Il fallait qu'un supérieur soit au courant. Karola? Elle était la seconde de Sheppard, leur combat n'avait rien révélé. Keya? Elle était médecin, ça devait compter pour quelque chose, à moins qu'elle se soit rapproché de lui pour l'espionner. Son imagination s'emballait, il essayait de déterminer l'ampleur de la catastrophe, mais sa compréhension limitée de la situation et surtout de ce que tout ce bordel génétique voulait dire mélangé à sa vision spirituelle des choses, c'était un cocktail explosif. Il avait identifié l'ennemi, comme on pouvait s'y attendre de démons il était intérieur. Il surveillait les mouvements de Pedge, il pouvait sembler sans défense avec ses mains dans le dos, mais il était prêt à agir à toute agression. Il ne se laisserait pas faire si le Capitaine envisageait de le faire taire. Le face à face était lancé dans son esprit, le moine regardait l'ennemi dans les yeux avec confiance.

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Sam 1 Juin - 22:21

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Pedge n’était pas une fine analyste des relations humaines, et encore moins quand elle discutait avec quelqu’un. Peu à l’aise à l’oral, même si par la force des choses et l’expérience faisant son effet, elle avait outrepassé ce sentiment de malaise, elle n’était pas aussi affutée que les politiques qui pouvaient décortiquer les questions et les propos en même temps qu’ils étaient en train de répondre. Bref, elle ne voyait pas le malaise grandir, et les paroles de cet individu lui firent arquer un sourcil, pour ne pas dire les deux. Pour ainsi dire, elle se sentait presque insultée désormais. Insultée, et un brin vexée.

Elle le toisa de son faciès qui ne semblait pas exprimer une quelconque forme de colère. Seuls ses yeux trahissaient d’une certaine froideur insondable.

« Faites ce que vous voulez. Je n’ai pas de temps à perdre avec un réfugié traumatisé qui voit des ennemis partout. », déclara-t-elle d’une façon abrupte, raide comme la justice. Fini la diplomatie. Elle n’avait plus envie de perdre son temps à répondre à un tordu. Elle savait que la galaxie abritait son lot de victimes des Wraiths, et Dieu seul savait comment le statut de victime pouvait se manifester. Apparemment, celui-là n’avait pas réglé tous ses traumatismes, et cela pouvait se comprendre.

Cependant, elle n’était pas psy, et encore moins assistante sociale.

« Si vous voulez bien m’excuser. », ajouta-t-elle froidement avant de le contourner pour se diriger vers son unité. Elle avait encore du boulot pour la journée, et elle sentait que rien de productif ne sortirait plus de cet entretien. Entretien qu’elle qualifierait volontiers de…. Bizarre.

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Dim 9 Juin - 15:28

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Il s'était attendu à des menaces, à une agression, à des moqueries, mais ça c'était inattendu et même surprenant. De quel traumatisme pouvait-elle parler? Elle le considérait comme si il était paranoïaque, c'était une sorte de jeu bizarre? Il la considéra un instant avec un air interloqué, pesant mentalement les nouvelles informations à sa disposition, tout cela n'avait à nouveau aucun sens et il se sentait perdu. Qu'il était fatiguant de comprendre ces humains parfois. Il voulait formuler physiquement son état, il voulait que le Capitaine engage le contact, trouver à nouveau la paix dans la douleur et le choc d'un corps contre l'autre, il voulait vaincre, gagner, l'emporter. Mais tout cela était impossible dans l'immédiat, les subtilités de la hiérarchie atlante n'était pas si éloignées que cela de celles de son peuple, un officier supérieur était une personne protégée par son grade et il n'avait rien pour étayer ses accusations. Les atlantes croiraient celle qui était des leurs, surtout si le Pacifien attaquait le premier. Divon serra les dents.

Quand elle passa à côté de lui, il cru que ses désirs seraient satisfaits, mais elle se contenta de passer, titillant la frustration de Divon qui l'observa s'éloigner en silence. Encore sous le coup de la surprise et tentant de démêler la situation fort peu plaisante dans laquelle il était. Le capitaine était un personne vraiment surprenante, elle avait des réactions totalement inattendues, se fourvoyait-il? L'ennemi ne se révélerait pas avant de faire comme si de rien n'était, mais il savait qu'il n'avait pas mal entendu, elle avait l'ennemi en elle, il coulait dans son être tel un cancer. Avait-elle le contrôle? Pouvait-on vaincre ces choses? Il doutait de cette possibilité, c'était ça ou alors les effets étaient autres. Il devait en savoir plus, l'observer. Après tout, il était ici pour un petit moment, autant en profiter.

Il suivi le Capitaine de loin elle retournait visiblement vers ses troupes, il n'était pas des plus discrets, mais elle ne viendrait sans doute pas le confronter si il n'était pas trop collant. Divon voulait mieux l'observer, voir ce qu'elle faisait et comment elle évoluait avec eux, il se tenait en retrait, proche du bord du terrain d'entraînement. Il sentit un certaine gêne passer sur les visages de certains, il se remémora les malheureux mis au sol un peu plus tôt par Pedge, des alliés potentiels? Mieux valait ne pas trop présumer et ses intentions n'était pas belliqueuses de toute façon. Il voulait tout simplement voir ce qu'elle avait à montrer, à lui apprendre au delà des mots. Il voulait cerner le capitaine pour mieux la juger. La journée se passât sans trop de heurt, elle semblait distante avec les autres mais elle jouait son rôle de professeur à merveille, son commandement était empreint d'une efficacité machinale, des rouages bien coordonnés et huilés. C'était assez étonnant.

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Jeu 8 Aoû - 16:17

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Effectivement, Pedge connaissait sa partition. Formatrice depuis des années dans l’armée, elle savait tirer parti des situations et des personnalités pour les pousser dans leurs retranchements, sans aller au delà d’une certaine forme de contrainte morale visant à les briser. Si ces gars étaient là, c’était après avoir passé un nombre incalculable de tests, et surtout, parce qu’ils étaient méritant. Alors à quoi bon chercher à les faire plier ? Autant les entretenir convenablement pour qu’ils conservent le sentiment d’être dans l’élite de l’U.S. Air Force, tout simplement. L'entraînement était donc dur, dispensé avec une main de fer qui ne portait pas du tout un gant de velour, bien au contraire. Pedge avait totalement occulté le fait que Divon était resté dans les parages. Elle était suffisamment imprégnée dans ce qu’elle demandait aux hommes que le reste ne lui importait que peu.

Les gars s’échinaient sur un obstacle que la texane avait emprunté aux français, un mur de deux mètres cinquante de haut, qu’il fallait franchir à la force des bras, après un saut au dessus d’un bassin profond d’un bon mètre soixante dix, et large d’un mètre cinquante tout au plus. Vue comme ça, ça ne semblait pas difficile, mais après une séance intensive de sport, les types devaient puiser dans leurs ressources, surtout que ceux qui se rataient rendaient le mur humide, et donc glissant. Rajoutez à ceci un barda réglementaire sur le dos, et ça devenait assez sportif comme épreuve.
Ils étaient nombreux à se retrouver le cul dans l’eau dégueulasse, et à retenter leur chance avec la haine, la hargne, et les coups de semonces de l’officier, allant du classique : « C’est tout ce dont t’es capable Broddy ?! » en passant par le : « Cooper, tu vas me bouffer ce mur comme tu boufferais ton steack le midi ! » ou le très compréhensif : « Bien joué Roos, ce n’est pas comme ça que tu vas sauver la galaxie ! », en allant jusqu’au très ironique : « Super ça Milton, tu vas apprendre aux autres comment tomber avec classe dans un bain de boue ! ».

Personne ne mouftait. Ils étaient là pour ça, ils étaient là pour en chier, pour se dépasser, et ils savaient que Allen était là pour les encourager, à sa façon, à se bouger les fesses au delà de ce qu’ils pensaient pouvoir le faire. Qui plus est, ceux qui y parvenaient du premier coup étaient gratifiés d’un mot positif, et ceux qui finissaient par y arriver sans rien lâcher, malgré plusieurs tentatives foirées, avaient l’approbation de la jeune femme. Elle aimait qu’on se dépasse, et s’il fallait en vomir, alors il fallait vomir.

Finalement, l’exercice prit fin une demi heure plus tard, et la compagnie reçut l’autorisation d’aller prendre une douche avant de repartir en manoeuvre pour la nuit, manoeuvre qui débutera dans une heure précisément. Ce serait à Graham de gérer la logistique de tout ça, et Pedge superviserait depuis son poste de commandement.

Divon n’avait pas grand chose à se mettre sous la dent cela dit.

« Qu’est-ce qui vous tracasse l’ami ? Elle a refusé de vous prendre dans l’équipe ? », balança le dénommé Graham à l’attention du Pégasien, alors qu’il venait récupérer un ruban de rubalise rouge et blanche dans une caisse en bois et qu’il constatait que le type était toujours dans le coin.

[HRP : Désolé pour le temps de réponse, je suis toujours pas mal occupé en ce moment.]

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Ven 23 Aoû - 22:10

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Le capitaine était un personnage des plus énigmatique pour Divon. Alliée? Ennemie? Entre les deux? Quand il la voyait imposer à ses hommes une rigueur et des entraînements qui auraient tout autant malmené les plus vigoureux des guerriers pacifiens que les atlantes ne l'étaient, il avait du mal à voir en elle le visage monstrueux et avide des Wraith. Et pourtant, elle ne lui avait pas menti, impossible qu'il ais fait fausse route. Elle était comme eux, alors quel intérêt avait-elle à faire des troupes atlantes une troupe entraînée et rompue à l'effort extrême, il serait bien plus simple de simplement les laisser à leur oisiveté, mais elle encourageait et invectivait à tour de bras, poussant chacun comme il en avait besoin pour qu'il donne le meilleur de lui-même. Ses actions n'avaient aucun sens pour le moine guerrier, aucun espion ne donnait autant d'ardeur à la tâche quand il s'agissait d'aider son ennemi à s'améliorer, elle devrait au contraire tenter de les saboter, de les miner, de leur faire perdre l'envie de continuer. Au lieu de cela elle se comportait en véritable chef, il avait beaucoup de difficulté à prendre une réelle décision. Et sa petite observation ne semblait pas affecter Pedge de toute façon.

L'espèce de second du capitaine finit par s'approcher de lui alors qu'il était plongé dans ses réflexions, le dénommé Graham semblait un homme bien, mais le pacifien se méfiait encore de toute tentative de le prendre pour un jambon. Aussi il resta sur ses gardes, bien que Graham ne dégage aucune menace et semblait bien plus curieux qu'autre chose. Il évoqua une troupe, de quoi parlait-il? Pedge avait-elle une force spéciale? Et si...

Impossible, elle entraînait des traîtres ici? Cela semblait plausible, bien que compliqué à faire au nez et à la barbe de la cité, mais c'était une gradé. Divon semblait tenir quelque chose, il lui faudrait approfondir cela. Il offrit un petit sourire empli de calme à Graham, ses mains prêtes à se transformer en armes mortelles prêtes à sortir de leurs manches pour terrasser les ennemis du moine. Divon devait en apprendre plus, un détail, un nom, quelque chose, il ne pouvait pas partir les mains vides, sa mission était claire pour l'instant et il comptait bien s'y tenir.

-Pas du tout. Je ne sait même pas de quelle équipe vous parlez. En quoi ça consiste?

Une curiosité qui pouvait l'emmener n'importe où, mais ça il s'en moquait, les infos qu'il pourrait tirer de cet échange pouvait l'aider.

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Mar 27 Aoû - 8:40

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« Rien de grandiloquent. Les hommes et les femmes qui s’entrainent aujourd’hui font partis de nouvelles recrues que le Capitaine test. On nous envoie toujours les meilleurs, mais c’est toujours bien de savoir où ils en sont, et surtout, qu’ils se rappellent qu’ils sont les meilleurs. ». Graham observa Pedge couper l’eau des douches. Trop long les gars, trop long. Il haussa des épaules, alors que les protestations montaient des cabines. Ils pensaient clairement que c’était un de leur copain qui avait fait le coup.

« CEUX QUI ONT DES RÉCLAMATIONS VIENNENT ME VOIR DANS MON BUREAU !! », gueula Pedge depuis l’endroit où se trouvait le robinet d’arrêt. Et d’ajouter : « LES BAQUETS D’EAU FROIDE POUR L’EXERCICE PRÉCÉDENT SONT TOUJOURS LA ! »

Cela fit sourire Graham. C’était un classique le coup de la douche. Elle leur avait dit dix minutes pas plus, ce qui était large, et ils en étaient déjà rendus à douze ou treize minutes. C’était un camp d’entrainement, pas le Club Med.

« Bref, je pensais que vous étiez venus la voir pour intégrer la section. Ça arrive de temps en temps qu’un pégasien rejoigne les rangs. Elle a formé beaucoup d’athosien par le passé, et elle continue à s’occuper des troupes qu’on dit étrangères, qui ne sont pas atlantes. C’est pour ça que je pensais que vous étiez venus. Mais manifestement non. Alors, ça ne me regarde peut-être pas, mais qu’est-ce qui vous amène et qu’est-ce qui vous tracasse ? »

Graham était effectivement un type bien. Il essayait toujours d’arrondir les angles avec les autres, surtout quand Pedge faisait sa grognasse de base. Elle n’était pas facile tous les jours, mais le contexte ne rendait pas son affectation, ni sa mission, très évidente. Sans un minimum de caractère, la moitié des soldats ici présent, homme comme femme d’ailleurs, irait lui chier dans la botte. Le sergent était devenu son intendant depuis la précédente guerre, celle qu’on avait appelé l’Opération Normandie, et depuis, il vouait un immense respect, pour ne pas dire culte, à celle qui avait fait de lui son aide de camp sans demander la permission à quiconque. C’était la guerre, et elle avait besoin de ses ressources, elle s’en était servie. Au moins n’avait-elle pas eu le mépris de le dégager une fois la mission terminée. Au contraire, elle avait capitalisé sur lui, commençant à se former son petit tissu de militaire pour exercer son commandement, et diriger sa section.
On racontait que le Capitaine Calahan était en compétition avec elle. En tout cas, ce qui était certain, c’était qu’elle avait validé son grade sur une de ses manoeuvres où elle était revenue bien amochée. Elle et l’escouade Charlie. Ils avaient tous morflé, et pour leur apprendre le goût de la victoire, elle en avait collé deux ou trois au trou pour quelques jours histoire de leur apprendre le goût du pain et leur faire passer celui de la mutinerie.

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Dim 27 Oct - 0:06

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-Les meilleurs...

Le petit manège de Pedge sembla irriter ses hommes, l'eau froide était considérée comme vivifiante par les pacifiens, et si Divon n'avait jamais aimé particulièrement son contact, il aurait plutôt pensé que cela ferait partie intégrante de l'exercice. Son rythme de vie au temple avait été basé sur une optimisation constante de son apprentissage, les repas avaient été brefs, les périodes de sommeil courtes et la violence constante. Les blessures et les soins souvent primitifs appliqués avaient fait de son peuple un bande de durs à cuire, et pourtant cela n'avait été rien pour leur adversaire, lâche et sournois, perfide et vicieux. Une civilisation guerrière détruite en quelques heures, les atlantes étaient ils meilleurs? Divon ne doutait pas un instant de la voie qu'il avait choisi, mais il reconnaissait que si il les trouvait parfois bizarres, les atlantes étaient eux toujours là. Même si leur monde d'origine ne risquait pas grand chose il fallait le reconnaître. A les voir, il ne les trouvait pas si différents de lui, ils avaient vécus différemment, mais ils avaient la même force d'âme. Le reste du discours de Graham fut un peu plus diffus pour lui, son regard ne quittait pas celle qu'il avait du mal à voir comme autre chose qu'un loup dans la bergerie.

-J'était venu obtenir des réponses, tout ce que j'ai c'est plus de questions. Votre capitaine est un drôle d'oiseau je doit l'avouer, j'aurait aimé l'avoir comme commandant sur ma planète.

Doutes sur son véritable niveau de dangerosité mis à part, il le pensait. Pedge était une femme à la trempe rare, son aplomb, son regard, son attitude, peu de guerriers pouvaient vraiment prétendre à un tel niveau de présence. Une telle aura de dangerosité pure et dure était quelque chose qui se travaillait, c'était sans doute un mélange de peur et d'admiration qui devait motiver ces hommes à donner tout leur possible. Divon fit un sourire à Graham, cette "escouade" lui donnait une petite idée.

-A vrai dire, je pense que cela pourrait se révéler d'un grand intérêt. Dites m'en plus sur cette "section", il y as des épreuves?

Celà pouvait être un bon moyen de s'imposer de nouveau à Madamme Allen et ainsi finir leur conversation.

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