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Contrôle de routine [pv : Pedge Allen]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 5 - Zone Militaire :: Armurerie
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Ven 1 Mai - 23:13

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On peut dire qu'au bout de trois ans, les bonnes vieilles habitudes sont difficiles à modifier. C'est pourquoi, comme tout les matins, je commence par prendre une douche froide histoire de bien se réveiller. Ensuite je m'habille de la tenue officielle sur Atlantis qui est m'a tenue en noire et rouge, signe que je fais partie des membres de l'administration ; je fais partie de la police militaire. Puis avant de quitter mon antre, j'accroche à ma ceinture l'équipement que ma fonction sur la cité m'autorise à porter qui est une paire de menottes, une matraque, un beretta chargé plus une recharge, un pistolet à impulsion électrique. Dans une poche se trouve un sifflet et accroché à son épaule une radio. Depuis mon arrivé sur la cité, j'ai pris l'habitude de garder en permanence avec moi, que je sois en service ou non, ma paire de menottes et mon beretta chargé.

Aujourd'hui, mon supérieur m'a assigné le niveau 5 et de contrôler différents points. Alors après avoir récupéré un encas au réfectoire, je suis partie en direction de la zone militaire chargé de différents documents.
Mon rôle premier sur la cité est de vérifier que les lois et les différentes règles soient respectées, comme un bon vieux flic. Les avantages si je peux dire, c'est que j'ai accès à toutes les zones et que sur la cité je ne suis pas obligé de suivre les ordres des militaires si je juge que cela peut nuire à un civil, mais je suis plutôt du genre à les écouter pour ne pas avoir d'ennuis.

Tout en me rendant au niveau 5, je salue différentes personnes, quelles soient militaires, scientifiques, techniciens ou autres. Encore un avantage par rapport aux militaires, je dois accomplir des taches mais je le fais en autonomie totale.

En arrivant devant l'armurerie, je me présente au garde même si celui si me connaît puis j'y rentre en tapant un code d'accès. Je dois contrôler les registres d'entrées et sorties de la pièces du personnels, des armes et du matériel puis faire l'inventaire du matériel présent. J'ai parfois l'impression de faire le travail en double car les militaires eux même effectuent ces taches. Mais c'est la règle et c'est mon travail ! L'armurerie est déserte à l’exception de l'armurier qui s'occupe de remonter une arme.

Je commence par m'attaquer au registre du personnel. En trois ans, je connais les noms, les matricules et les signatures des personnes autorisés à entrer ici. Il m'est même pratiquement possible de reconnaître l'écriture de toutes les personnes. L'armurier me donne le classeur en question puis je parts m’installer sur une table contre un mur derrière la porte. Sur celle si je mis assois en tailleur, une vieille habitude.. Je commence par vérifier dans un de mes dossier si de nouvelles personnes on une autorisation puis je m'attaque à analyser chaque ligne... Je suis arrivée à la moitié des noms a vérifier lorsque la porte s'ouvre. Avant de lever la tête je peux dire :

- Bonjour Allen ! Une bien belle journée vous ne trouvez pas ?

A vrai dire il pleuvait ce matin. J'avais pu reconnaître Le sergent Maître a sa démarche et à son parfum. La routine.... Je lui tendis un crayon et le classeur que j'analysais pour quelle puis ce s'identifier.

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Sam 2 Mai - 23:12

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Vendredi. Nous étions un vendredi, et qui disait vendredi, disait matinée passée à griller quelques cartouches. Dans la cité, le seul endroit permettant de s’exercer au tir sans risquer de se retrouver au tour, en dehors des attaques ennemies bien entendu, était l’armurerie, située au niveau 5 en pleine zone dédiée aux militaires. En dehors de là, les militaires étaient amenés à faire des exercices sur le continent, utilisant bien souvent des armes dans leur manœuvre. Pedge formait également des athosiens aux rudiments de la culture terrienne en matière d’armement et de stratégie militaire, aussi pouvait-elle parfois puiser dans le stock à l’armurerie pour en emmener avec elle sur Lantia. Bien entendu, tout cela était dûment consigné dans le registre, tant les entrées que les sorties, ce qui était logique au demeurant. Engoncée dans son treillis règlementaire pour circuler dans la cité, Pedge portait fièrement ses nouveaux galons sur ses épaulières et son torse, son béret vert fiché en travers de sa tête, épousant la forme de son crâne et de ses cheveux ramassés en un chignon strict. Rien ne dépassait, tout était au poil, comme toujours quand il s’agissait du Sergent Maître Allen. Les rangers étaient cirées, le holster d’arme en cuir également, et l’arme en question était nettoyée quotidiennement, qu’elle eût tirée ou non.

Machinalement, Pedge suivit les couloirs, prit un téléporteur si cela se révélait nécessaire, voir utile, pour se rendre de ses quartiers, sa zone de résidence, à l’armurerie, le ventre rempli d’un bon petit déjeuner. La journée s’annonçait ordinaire, sans ombre au tableau, sans rayon de soleil non plus. La jeune femme suivait une routine quotidienne en ce moment, enchainant des semaines qui se ressemblaient trop à son goût. Cela faisait un petit moment maintenant qu’elle n’était pas sortie en mission ou en expédition, et c’est avec une certaine impatience que la jeune femme attendait une prochaine convocation pour ce genre de périple. Néanmoins, tout bon militaire qui se respecte continue de s’affuter tant physiquement que mentalement lors des périodes creuses, afin d’être prêt une fois sur le terrain.

Pedge pénétra dans l’armurerie, de sa démarche assurée et volontaire, saluant au passage qui de droit, ou recevant les saluts des subordonnés. Bishop se trouvait déjà là, à fouiner, comme d’habitude, et c’est sans vraiment la regarder qu’elle salua – d’une manière que Pedge trouvait détestable -la nouvelle arrivée dans l’armurerie, en l’occurrence, le sergent Maître Allen.

« Bishop, commenta-t-elle en guise de bonjour, inclinant légèrement la tête pour se faire. Non, je ne trouve pas, finit-elle par répondre en approchant pour signer le document. Elle parlait bien entendu de la soi-disant « bien belle journée ». A moins que vous n’aimiez la flotte madame. »

Pedge était un classique de la militaire plutôt coincée du cul et psychorigide, du moins en apparence, car qui la connaissait sous des aspects moins professionnels pouvait aisément dire qu’il n’en était rien et qu’elle était plutôt quelqu’un ouvert d’esprit et prompt à la discussion. Aussi, il fallait prendre en considération que Bishop faisait partie de la police militaire, une institution pas toujours bien perçue par les concernés. Néanmoins, Pedge n’avait jamais fait obstruction à une enquête. Elle était comme ça, naturellement.

« Vous n’en avez pas marre de cette paperasse, ajouta la jeune femme en redonnant le stylo à sa vis-à-vis, une fois le registre signé. »

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Dim 3 Mai - 16:28

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La plupart des militaires étaient froids avec Eleanor, il en avait toujours été ainsi en raison de son métier. Elle avait d'abord trouvé cela frustrant, mais aujourd'hui elle en rigolait beaucoup.

- Je vous avouerais que j'aime bien la pluie lorsqu'elle est accompagnée d'un beau soleil, rétorqua la jeune femme. Que voulez vous, il n'y a beaucoup de meurtre ici , répondit Ellie avec un sourire pour répondre à la question de cette dernière.

Ce n'est qu'après une courte réflexion que la jeune femme se rendit compte que ses propos étaient mal venus devant un Sergent Maître. Elle était comme ça, elle parlait parfois plus vite qu'elle ne le voulait.

- Avez vous quelque chose à me signaler Sergent ? , dit-elle pour changer de sujet.

Bishop prit note de sa réponse puis elle la salua poliment d'un signe de la main avant de retourner à la paperasse. Une fois fini, elle put en déduire que tout était normal. Elle nota dans ses dossiers qui l'accompagnait la date du contrôle ainsi que la mention ''validé''.

Ellie récupéra le classeur suivant, document recensant les entrées et sorties des armes. Cela allait lui prendre plus de temps. La jeune femme sortit de la poche de sa veste, son iPod et les écouteurs qui l'accompagne. Elle les mit en place dans ses oreilles, puis lança la lecture des musiques en mode aléatoire avec un son suffisamment élevé pour couvrir les bruits autour d'elle. Bishop étala autour d'elle, sur la table, les différents rapports contenant les noms des personnes parties en missions et les différents planning des militaires.

Eleanor sentit un mouvement près d'elle. En relevant la tête, elle redécouvrit le Sergent Maître Allen qui s'occupait de ses affaires. Quand une idée lui vint à l’esprit. Elle retira ses écouteurs et pris la penne de réfléchir cette fois si à ses mots, avant de parler.

- Sergent, appela la jeune femme, j'aurais une requête à vous demander, continua-t-elle hésitante. J'ai été formé à mon arrivé sur la cité, pour me servir d'un FN P90, mais je ne m'en suis encore jamais servie en mission et j'ai peur de perdre le coup de main. Pourriez vous, quand vous le pourrez, me donner un cours de rappel ? Demanda t elle timidement. Mais après je ne veux pas vous l'imposer, je pourrais toujours demander à quelqu'un d'autre.

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Ven 8 Mai - 18:48

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[HRP : Zut je pensais avoir surveillé le sujet, du coup je n'ai pas vu quand tu as répondu, mes excuses pour le temps de réponse !]

Pedge faillit rétorquer un « dommage hein » à l’évocation des meurtres trop rares dans la cité, mais la gradée préféra retenir sa langue, histoire de ne pas faire de vagues. Et puis, elle était certaine que Bishop plaisantait. Qui plus est, comme partout sur Terre, Atlantis ne faisant pas spécialement exception, il devait y avoir des tracas d’ordres moraux et autres comportements douteux qu’on retrouvait dans toutes les armées, bagarre, trafic, paris et règlement de compte, viols… pour les plus courants, la liste n’était surement pas exhaustive. Bien entendu, il y avait aussi le côté paperasse administrative et le toutim l’accompagnant. Pedge était quand mieux là où elle était que Bishop. Après, les goûts et les couleurs, ça ne se discutait pas vraiment.

« Rien à signaler Madame. Si vous permettez. »

Le sergent maître s’écarta de l’employée administrative pour aller s’occuper. Elle n’était pas venue ici par hasard non plus, et faire un brin de causette avec cette femme n’était pas sa priorité pour le moment. Pedge attrapa son arme de prédilection et quelques boites de cartouches, s’assurant toujours d’être en règle. Il était temps de s’occuper de sa façon de tirer et de corriger, pourquoi pas, quelques problèmes récurrent. Elle n’était pas mauvaise tireuse, force essentielle pour intégrer une unité d’élite comme la sienne (bien que depuis, elle eut rejoint l’air force comme tout militaire œuvrant dans cette expédition), mais elle n’était pas une tireuse d’élite non plus. Si Bishop avait choisi un casque pour écouter de la musique, Pedge opta pour un casque antibruit et une paire de lunettes anti projection, un luxe de protection élémentaire que les soldats étaient tenus de respecter pour pouvoir tirer en toute sécurité dans l’armurerie, chose quelque peu ubuesque quand on connaissait les différents théâtres d’opérations dans lesquels opéraient les hommes d’armes de la cité : espace confiné dans des vaisseaux, des couloirs étroits et autres joyeusetés de ce genre. Au final, les engagements armés en plein air restaient exceptionnels, du moins jusqu’à présent. Une fois la séance de tir achevé, Pedge se mit en tête de récurer son arme de fond en comble, histoire de la garder en bon état de fonctionnement au cas où. Et puis bon, il fallait reconnaitre que ce petit moment passé avec son arme était aussi un instant privilégié pour un soldat.

C’est d’ailleurs à ce moment-là que son interlocutrice précédente décida de se risquer à demander quelque chose à la jeune femme en uniforme. Pedge écouta la « requête » de Bishop. Elle répondit du tac au tac, comme à son habitude.

« Attrapez un P90 dans l’armoire et des cartouches, fit elle en terminant de réassembler son arme. Vous me le démontez, vous vous assurez que les mécanismes sont propres et fonctionnels, et vous le remontez. Ensuite, présentez-vous sur un pas de tir, je m’occupe de vous. Si vous avez des questions, je suis là, bien entendu, termina Pedge en affectant un demi sourire à son programme, histoire de conforter sa vis-à-vis dans le choix qu’elle avait fait de lui demander de l’aider à reprendre possession de l’arme. »

Oui, Pedge ne lésinait jamais sur les détails et les directives. Quoiqu’il en soit, malgré son autorité naturelle, elle était toujours présente pour ses « élèves » afin qu’ils comprennent un maximum de chose. Elle était plutôt bonne pédagogue, et c’était certes un avantage indéniable quand il s’agissait d’exercer son métier de formatrice.

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