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Quelques remerciements ne seraient pas de trop (William)

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 3 - Zone de Restauration et de Loisirs :: Bar athosien
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Dim 1 Déc - 20:24

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[Ce topic se passe aux environs du 20-25 octobre pour rester cohérent avec la chronologie]


Eiden se portait un peu mieux, en tout les cas physiquement parce que moralement c'était l'horreur. De plus, elle n'avait toujours pas retrouvé l'usage de ses yeux et elle prenait ça comme une fatalité, sans oublier le fait que même si les médecins restaient confiants quant à sa guérison, celle-ci n'arrivait pas à se faire à cette condition de mal-voyante. Sa vue n'était totalement perdue, elle arrivait à distinguer des ombres ou des jeux de lumières mais c'était un peu comme si elle regardait dans un microscope qu'on avait oublié de régler correctement. Et donc elle ne voyait strictement rien de réellement identifiable.
Elle portait en permanence une paire de lunettes de soleil pour ne pas trop fatiguer ses yeux et n'arrivait pas à se déplacer sans aide, car elle finissait systématiquement par heurter quelqu'un ou quelque chose. La plupart du temps elle restait soit à l'infirmerie où elle se sentait à peu près bien ou dans ses quartiers, mais lorsqu'elle devait en sortir c'était un peu comme la fin du monde pour elle, la peur de l'inconnu l'empêchait d'avancer.
De plus, avec ce qui lui était arrivé elle n'avait toujours pas retrouvé la mémoire sur les jours qui précédaient l'accident et l'accident lui même. Mais comme elle avait entendu parler d'un soldat qui avait participé à la mission et qui l'avait veillé durant tout son comas elle trouvait normal aujourd'hui de le voir pour le remercier. Elle n'avait aucun souvenir de lui non plus, mais juste d'une voix entendu à son réveil.

Elle avait donc demandé à ce qu'il vienne la chercher à l'infirmerie pour qu'il la conduise dans un endroit différent afin de le remercier et elle n'avait eu envie d'aller au mess. Ca aurait été normal mais ce soir elle avait envie de changement et remercier cet homme qui avait veillé sur elle en lui offrant de partager un repas ne lui plaisait pas. D'une part parce qu'elle n'arrivait pas encore à manger sans en mettre partout et d'autre part parce qu'elle avait envie d'oublier. Et rien de mieux pour oublier qu'un bon verre de l'alcool local.

Elle avait donc attendu qu'il soit disponible et qu'il vienne la chercher.


- Bonsoir.

Dit t'elle lorsqu'elle entendit une voix différente de celles qu'elle entendait tous les jours depuis qu'elle était invalide et enfermé à l'infirmerie.

- Vous êtes bien le soldat Winkle n'est ce pas ? Que diriez-vous de m'accompagner jusqu'au bar athosien, j'ai besoin de changer d'air.

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Jeu 5 Déc - 21:29

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Une détonation. La balle partit de l’arme pour aller se loger dans le mur d’en face. Une autre la rejoignit et se furent 7 balles qui allèrent s’encastrer a leurs suite. La jeune femme sortit le chargeur vide et posa l’arme sur la table. Je fis revenir la cible et lui donnait quelques conseils pour améliorer son tir. Je remis quelques balles dans le chargeur, l’engagea et tira quelque coups pour mieux lui expliquer les conseils. Je regardais ma montre. J’étais en retard.  Je saluais la jeune femme et partit en courant de l’armurerie. Je passais entre les soldats, les techniciens et d’autres membres de la cité. Je faillis en renverser un en passant par une porte et me rattrapais au dernier moment. Je passais rapidement dans mes quartiers, changeant de veste et de T-shirt, qui sentait le métal et la poudre, pour d’autres moins odorant. Je passais rapidement sur mes mains et mon visage un peu d’eau et quittais la pièce d’un pas rapide.  J’arrivais à l’infirmerie et me présentais au médecin de garde.  Il me regarda avec un sourire. Il avait manifestement remarqué que j’avais le souffle court et, sans doute, le visage encore un peu rouge. Il examina mon flanc a l’endroit ou j’avais été amoché.

-vous n’avez plus besoin de porter de bandage mais vous devez éviter les efforts encore trop intense, comme par exemple attaquer une preneuse d’otage.

Il éclata d’un rire franc et je ris avec lui. L’histoire de la prise d’otage remonter maintenant a 1 mois mais l’histoire m’avait fait passer pour un héros et tout le monde me saluait chaleureusement. Moi qui était un fantôme, je me mit a regretter mon geste. J’avais horreur d’être remarqué.

-elle est la ?
-oui oui, elle vous attend.

J’entrais dans la pièce et la regardais, allongée sur son lit. Elle avait pas changé au niveau de son physique mais son mental en avait pris un coup.

-Bonsoir doc.
-Bonsoir.

Je m’approchais doucement, faisant exprès un peu de bruit pour ne pas l’effrayer, et lui prit la main.

- Vous êtes bien le soldat Winkle n'est ce pas ? Que diriez-vous de m'accompagner jusqu'au bar athosien, j'ai besoin de changer d'air.
-Oui c’est bien moi. Premier soldat de Première classe William Winkle. J’accepte avec plaisir votre proposition. Je vais vous aider à vous lever.

Je la pris par le bras et l’aidais à se redresser. Gardant toujours sa main dans la mienne, je commençais à marcher doucement. Nous sortions de l’infirmerie tranquillement direction le bar.

-Je vous dit tout de suite, je suis spécialiste en infiltration, je me déplace en silence complet, j'ai d'ailleurs fait express de faire un peu de bruit afin de ne pas vous faire peur, mais je ne vous laisserai pas toute seule, je serais toujours a coté de vous. Je vous dit ça pour vous rassurer. J'ai eu quelques écho de ce qui vous ai arrivé et je veut vous aider a vous remettre. Et vous pouvez m’appeler William si vous voulez, si cela peut vous mettre a l’aise.

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Sam 7 Déc - 12:18

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- Merci !

Eiden n'était pas aux anges mais sortir lui ferait quand même pas mal de bien. Parce que mine de rien, depuis qu'elle c'était réveillé de son comas, elle n'en menait pas large niveau moral. Elle avait compris que tout ceci était bien réel et c'était vraiment difficile à admettre, un tel handicap, même passager était réellement dur pour elle. Etant médecin c'était encore plus difficile d'accepter d'être ainsi diminuer et puis surtout, ne plus avoir aucune utilité c'était frustrant.
Elle se leva donc avec l'aide du soldat et ils se mirent en route pour le bar, là, où la plupart du temps les membres de la cité venaient pour se détendre et passer un bon moment. Eiden, elle comptait bien se détendre, le reste... c'était nettement moins sur. Elle avait vraiment besoin de changer d'air.


- Et vous pouvez m'appeler Eiden, de toute façon le "docteur" n'a plus lieu d'être depuis mon accident...."

Eiden soupira et se laissa conduire jusqu'au bar. Aidé de cette manière elle pouvait se déplacer sans trop de problème, elle arrivait même à marcher d'un pas assez assuré, le plus dur étant lorsque la personne qui l'accompagnait n'était pas assez proche d'elle, là, elle perdait une bonne partie de son assurance et marchait un peu maladroitement. Cette main dans la sienne ne lui posa pas vraiment de problème, même si dans le fond elle aurait préféré qu'il s'agisse d'une autre personne.
Ses journées passaient assez vite malgré tout, ces derniers temps l'équipe militaire testait le dressage d'un chien afin de l'aider à se déplacer plus librement et elle y participait. Ce n'était pas toujours facile et pas toujours évident car ces chiens là n'étaient pas prévu pour cela au départ, mais ça lui permettait d'égayer un peu ses journées. Ainsi, elle déprimait un peu moins.
Elle avait aussi le droit à quelques séances vers le psy de la base, mais là elle ne parlait presque pas, n'ayant aucune envie de raconter tout ce qui lui passait par la tête, sauf lorsqu'il s'agissait de son état physique.

Ils arrivèrent enfin au bar, il y avait pas mal de monde, comme à chaque fois en général et ils s'installèrent à une table. Bien entendu William aida Eiden à prendre place. Ils passèrent ensuite la commande et Eiden demanda quelque chose de fort, sachant très bien qu'elle aurait droit à ce fameux alcool qui vous fait tourner la tête assez vite. Certains souvenirs associés à cet alcool lui remonteraient surement en tête mais tant pis, elle en avait besoin.


- Prenez ce que vous voulez, c'est moi qui offre. Elle attendit instant avant d'ajouter. - Si je vous ai demandé de venir ici c'est parce que je voulais vous remercier. J'ai entendu dire que vous aviez été présent auprès de moi pendant mon comas et même si je ne me souviens pas de vous et de la mission je trouve qu'il est normal de vous remercier pour ça. J'ignore si votre présence à changer quelque chose mais vous n'étiez absolument pas obligé de me veiller ainsi. Et.. je voulais vous demandez si c'était due à une raison particulière ou non ...

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Sam 7 Déc - 21:08

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Nous arrivions au bar. Elle se déplacer assez bien quand on la guidait, elle avait l’air a l’aise dans cette situation. Nous nous assîmes près du mur pour qu’elle puisse avoir un point d’accroche au cas où je m’absenterai quelques minutes. Je la regardais, l’observais. Elle portait des lunettes noir sans doute pour ne pas fatiguer ses yeux. Elle commanda quelque chose de fort et je pris quelque chose d’un peu moins violent.

-Merci pour le verre Eiden. Oui je vous ai veillé quand vous étiez dans le coma. Vous n’avez pas a me remercier vous savez. J’aurai du… enfin vous allez sans doute trouver ca bizarre mais je me sens coupable de se qui vous est arrivé. J’aurai du passer devant. C’est mon travail. Je suis un éclaireur et j’aurai du être avec vous. Je me sens responsable.

Je vidais mon verre d’un coup, toussant un peu sous la brulure de l’alcool. Je levais ma main pour en recommander un. Mon verre se remplit rapidement et je continuais mon monologue.

-avant j’étais dans les S.A.S. les forces spécial britanniques. J’étais toujours déployé avant les autres sur le terrain. Un jour ou deux parfois. Mon rôle était de repérer les… ennemi et de tout faire pour que tout se passe bien. Je me croyais invisible. Je n’avais jamais raté une mission. Et puis un jour, cela a mal tourné. L’ennemi nous est tombé dessus direct au début de la mission et on as eu plusieurs blessés graves. A la fin, ils s’en sont tous sortit mais y’en as un qui as du être dans le coma. Un peu comme vous. Il avec eu de graves blessures et le coma le maintenait en vie. Je l’ai veillé pendant plusieurs semaines et durant se laps de temps j’ai été suivi par un psy. J’ai été déclaré inapte au service pendant cette période. Et même quand j’ai été réintégré, j’ai toujours été le voir. Je me sentais mal, responsable. J’espère que je ne vous ai pas choqué avec cette histoire.

Je bus un peu dans mon verre. Je lui serrai la main doucement. Cette femme était triste. J’essayais de lui remonter le moral mais je n’étais pas très doué pour ca.

-et aussi parce que je vous aime bien malgré le peu de temps que nous avons passé ensemble. vous avez beaucoup de courage vous savez. je connais peu de personne qui pourrait supporter ce que vous subissez maintenant. si vous avez besoin de quoi que se soit, n'hésitez pas.

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Dim 8 Déc - 9:47

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Les verres furent rapidement servit et Eiden tâtonna jusqu'à réussir à poser sa main dessus et le lever jusqu'à sa bouche. L'odeur lui rappela pas mal de souvenirs et elle su d'avance qu'elle aurait du mal à boire ce liquide alors elle y alla d'un coup mais ne pu en avaler plus qu'une bouchée. Il était toujours aussi fort que dans ses souvenirs mais son palais finirait par s'habituer comme les autres fois où elle en avait bu.

Elle avait écouté et écoutait toujours le soldat lui expliquer le pourquoi du comment mais elle ne comprenait toujours rien. Il se sentait coupable, mais coupable de quoi ? Et lorsqu'il s'arrêta elle fut surprise de sentir sa main serrer la sienne. Alors étrangement elle bu à nouveau et cette fois-ci elle réussit à en boire plus, comme si elle avait soif en fait. Elle posa son verre et retira ses lunettes car ça la gênait pour boire correctement et elle n'avait aucune envie de boire salement. Ses lunettes furent posées sur la table ses paupières fermées et elle reprit son verre.


"- Je n'ai aucun souvenirs de ce qui c'est passé vous savez et je doute que vous soyez responsable de mon état, enfin, d'après ce qu'on m'a dit j'suis la seule responsable.
Et puis je ne me souviens même pas de vous, des autres... ce qu'on a fait, ce qu'on a dit.. si j'ai tissé des liens, enfin, rien quoi.. rien du tout je crois que mes derniers souvenirs remontent à bien plus longtemps. Je crois même que j'ai des blancs dans ma chronologie et j'ignore si ça reviendra ou pas. Le plus important pour moi serait de retrouver l'usage de mes yeux, à la limite les souvenirs c'est secondaire."


Un soupire et elle sentait déjà l'effet de l'alcool sur son corps, doucement celui-ci remontait le long de sa trachée et elle sentait ses muscles se détendre tout comme son crâne lui semblait déjà moins lourd.

"- Je ne suis pas quelqu'un de courageux, vous vous trompez William. Je n'ai simplement pas le choix et si on me le donnait justement j'aimerais que les choses soient différentes. Ma vie n'aurait pas pris cette tournure et je ne serais pas là, pas dans cet état...Si je ne retrouve pas la vue ma vie est foutu..."

Elle était sincère, sa vie serait fichu si elle ne récupérait pas l'usage de ses yeux. Plus rien ne serait jamais comme avant, son avenir allait en être totalement chamboulé, elle n'aurait plus de travail, plus de vie, plus rien. Elle ignorait si elle serait capable de faire face, de se relever. Bien sur elle retrouverait sa famille et ses amis, une partie de sa vie mais elle perdrait tout ce qu'elle aimait par dessus tout, son job, ses loisirs, son sport préféré et la possibilité d'essayer de récupérer l'homme qu'elle aimait. Encore que ça, elle finirait par accepter l'idée qu'elle l'ait perdu définitivement déjà mais pour l'instant elle n'y parvenait pas.

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Mer 25 Déc - 20:16

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Je l’écoutais patiemment, attentivement. Je souris tristement mais elle ne le vit pas. Je me demandais s’il était possible de la soigner. J’avais entendu parler des appareils Goa’uld, capable de soigner presque toutes les blessures. Peut être qu’ils pouvaient l’aider. La soigner. Ma main resta sur la sienne, toujours serrée, toujours fermée.

-je comprend ce que vous ressentez, je suis passé par là moi aussi. Même si mes blessures sont différentes, la souffrance reste la même. J’ai perdu deux doigts au combat. J’ai vu les corps sans-vie, carbonisés… mutilé de mes camarades en Irak.

Je retirais doucement ma main et, les planquant sur la table, je confiais dans un calme tremblant et peu assuré :

- J’ai subit la folie des hommes et, pire que tout, j’ai perdu ma vie après l’Irak. Ma famille, mes amis… mes amours. Tous ont cru que j’étais mort plusieurs mois après que l’armée m’a déclaré manquant à l’appel.

Je fermais les yeux, serrant les poings pour me contenir. Ma voix tremblait un peu plus a chaque phrase.

-J’ai assisté a ce que personne ne mérite d’assister. J’ai vu mes propres funérailles. J’ai vu mes amis, ma famille me pleurer alors que je me tenais a quelques mètres d’eux. Aucun ne m’as reconnu. J’étais devenu un fantôme. Alors quand les S.A.S m’ont recruté, je me suis voué corps et âme a cette nouvelle vie, souhaitant ardemment une mort qui ne venait pas alors que je la voyais en permanence autour de moi. M’exposant trop souvent au danger et revenant du feu avec quelques ecchymose et coupure, je voyais les corps défiler devant moi. Ma vie est une ruine. Mon travail est une source de danger permanant et je m’y jette comme le premier des damnées.

Je pris quelques instants de pose pour me calmer. Mes mains tapèrent doucement mais rapidement la table. Elle avait peur que cette perte de vue lui fasse perdre son travail et se quelle aimait mais cela ne pouvait en rien être comparable a ce que j’avais vécu. Je vis son visage changer et la marque de la tristesse apparaissait maintenant dessus. J’avais surement fait une erreur en racontant ma vie. Ou tout du moins une partie. Conscient de cela, je lui repris doucement la main et lui dit plus calmement :

-Je ne voulais pas vous faire peur ou vous choquer. Votre vie n’est pas complètement fichue. Les coups dur vont et viennent et il faut s’adapter. Votre vue peu peut être revenir. J’ai entendu parler des appareils Goa’ uld quand j’étais au SGC, certains peuvent peut être vous soigner. Vous pouvez toujours leur demander peut être qu’ils vous accorderont cette faveur après vos services. Vous devez rester positif. Trouvez vous quelque chose a faire… ou quelqu’un. Je sais que c’est dur mais ca aide. Ca vous détend et vous libère du poids qui vous accable. Pensez positif.

Positif. J’en avais de bonne moi. Après mon conte-rendu sur mon envie de mourir et le pitch que je venais de lui faire, elle allait avoir du mal. Penser positif.

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Ven 3 Jan - 18:47

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Mais Eiden pensait vraiment ce qu'elle disait, sans ses yeux elle n'avait plus de vie, n'était plus rien, n'arriverait jamais à s'en sortir. Pourtant elle en avait connu des patients ayant ce genre de problème et son discours vis à vis d'eux avait été tout le contraire.
Elle ne pu donc s'empêcher de boire à nouveau, histoire d'oublier qu'elle ne voyait quasiment plus rien ou que tout était totalement flou devant elle. Elle n'arrivait même pas à voir l'homme qui était en face qui lui parlait et lui tenait la main, elle ne voyait que de vagues ombres même pas de quoi deviner une silhouette.
Il lui parlait de lui, pour tenter de lui remonter le moral à elle et franchement ce qu'il lui disait n'avait rien de bien joyeux. Il ne devait pas s'entendre parler parce que sinon il n'aurait pas continuer sur sa lancée. Bien sur, il y avait du positif dans tout ce qu'il venait de lui dire mais on sentait aussi qu'il était affecté par ses propres paroles, comme si tout ceci était du passé mais que ça restait tout de même présent, un peu comme si ça le hantait.


"- Je ne peux pas penser positif, pas en ce moment, pas avec ce qui m'arrive. Je suis désolé pour tout ce que vous avez du vivre..."

Eiden serra quelque peu la main qui était posé sur la sienne.

"- C'est gentil à vous d'essayer de me remonter le moral, mais je crois que personne, pas même vous n'y arriverez. Je me sent tellement seule, je sais qu'ici tout le monde est au petits soins pour moi mais j'ai ce sentiment que personne ne me comprend, ne comprend ma souffrance... je me sent inutile.. tout est tellement grand ici.... je n'ai plus personne à qui me raccrocher..."

Elle avait quasiment déjà terminé son verre mine de rien, mais c'était un peu ce qu'elle avait voulu en venant dans ce bar, boire, oublier, du moins essayer et peu être trouver une âme charitable qui voudrait bien la raccompagner jusqu'à ses quartiers et faire en sorte qu'elle se sente un peu moins seule.

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Sam 11 Jan - 23:15

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Le contact se fit plus doux et plus chaud. Je resserrai ma main sur la sienne. Doucement. Presque tendrement. Je savais ce qu’elle voulait dire. Se rapprocher de quelqu’un pouvait l’aider. Mais je me posais la question de savoir si elle me voyait comme cette personne, auquel cas je ne savais pas trop quoi faire. J’y réfléchirais plus tard. Sa main contre la mienne, j’attendis qu’elle finisse son verre.

-Je pouvais compter sur moi pour vous aider. J’ai déjà traversé ca. Finissez votre verre et je vous emmènerais dans un endroit ou vous n’aurait pas besoin de vos lunettes.

Je souris. Elle voulut savoir où je l’emmènerais mais je lui fis la surprise. Elle était amusante quand elle insistait. Je l’aimais bien, mais mon cœur était déjà pris par une autre. Personne ne le savait mais je me doutais que ca n’allait pas tarder. J’avais vu mon amour partir avec Matt Eversman et quelque chose me disait qu’il n’allait pas tarder à être au courant. Je regardais Eiden et je savais que je ne devais pas parler de Matt. Les deux avaient été ensemble et s’étaient séparés. Cela avait dut être dur pour elle. Elle devait se sentir seule. Elle venait de finir son verre et nous quittions le bar. Je fis un crochet par ma chambre, y prit deux vestes chaudes et nous nous remîmes en route. Elle me posa encore la question de savoir ou nous allions et ma réponse fut la même.

La porte s’ouvrit sur le balcon et nous sortîmes dans la fraicheur de la nuit. Les lumières de la cité n’étaient pas aussi agressifs ici qu’à l’intérieur. Elles étaient douce et l’éclairage des étoiles était faible mais clair. Je lui fit poser les mains sur la rambarde fraiche et lui passa une veste sur les épaules. J’avais déjà enfilé la mienne et je gardais les mains sur les épaules d’Eiden.

-Nous sommes sur un des balcons de la cité. Il fait nuit et la lumière ne devrait pas vous faire de mal. Vous pouvez retirer vos lunettes Eiden.

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Dim 12 Jan - 15:53

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Eiden fut surprise par ce qu'il lui dit ensuite, il venait de lui faire une proposition et mine de rien cela éveilla sa curiosité. Une bonne chose si l'on puis dire, car d'une certaine façon ça la ferait sortir de sa morosité quasi permanente. Ce contact était des plus agréable et malgré tout le désir qu'elle avait de connaitre l'endroit où il désirait l'emmener elle pris le temps pour terminer son verre, comme si elle avait peur qu'après ça tout s'arrête.

- Dites moi ce que vous avez en tête s'il vous plait, j'aimerais savoir à quoi m'attendre ? C'est pas dangereux au moins ? vous n'avez pas oublié que je n'y vois quasiment rien et vous être sincère je n'ai aucune envie de me casser la figure en votre compagnie.

J'aurais trop la honte, ce dit elle à elle même. Elle termina ensuite son verre et le laissa la conduire là ou il avait décidé d'aller. Le chemin fut très long pour se rendre à l'endroit qu'avait prévu William, Eiden lui demanda plusieurs fois où il comptait l'emmener mais rien, jamais de réponse si ce n'est des sourires qu'elle ne pouvait pas voir. Il devait être fier de lui et de son idée, mais aussitôt qu'elle sentit la fraicheur sur elle, elle eut comme une sorte d'appréhension intérieur. Les balcons, ils étaient sur un balcon de la cité ça ne pouvait être autrement. Elle le laissa faire, et serra la rambarde de toutes ses forces, la peur de tomber était bien plus importante que lorsqu'elle voyait. Elle restait crispé et on pouvait le sentir et malgré les attentions de William à son égard elle réussit pas à se détendre. Sans oublier qu'en plus, c'était dans un endroit comme celui-ci qu'il l'avait plaquer, abandonner comme une vulgaire moins que rien.

"- Je... je ne suis pas l'aise ici William... ramenez moi à l'intérieur s'il vous plait..."

C'était sans doute aussi à cause de l'alcool, elle avait l'impression qu'elle allait perdre l'équilibre et tomber dans le vide. Son souffle était de plus en plus rapide et elle n'allait pas tarder à faire une crise de panique si William ne faisait rien pour la calmer. A l'aide de ses mains elle essaya tant bien que mal d'attraper l'une de celle qui se trouvait sur ses épaules, mais même ça elle n'y arrivait pas. Elle finit quand même par y arriver et l'agrippa comme si sa vie en dépendait.

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Dim 19 Jan - 16:43

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Elle commençait à trembler, a vaciller. Elle essaya d’agripper mes bras et me griffa un peu au passage. Je l’agrippai par les bras et la ramenai a l’intérieur. Je la portai plus qu’elle ne marcha et parcourut ainsi quelques couloirs. Je finis par la prendre dans mes bras et nous arrivions dans mes quartiers. Je la déposais sur le lit, dos contre le mur et préparais un verre d’eau. Je le lui amenais et m’assis a coté d’elle. La lumière de la pièce était faible mais suffisamment forte pour que j’y puisse voir quelque chose. Elle but le verre d’eau et je le reposais sur la table. La main resta sur la sienne et je sentis encore une fois la chaleur de son corps.

-je vous ai emmené dans mes quartiers, c’était plus près que l’infirmerie et ils sont aussi plus calmes.

Je posais une main sur son épaule puis glissai sur son visage.

- Excusez-moi, Je ne pensais que vous réagiriez comme cela.

Je la vis pleurer et je me rapprochais d’elle. Dos au mur, je passais un bras derrière sa tête et serrais sa main avec la mienne. Je la serrais un peu plus pour la réconforter et me surpris a lui caresser le visage. J’éteignis la lumière et fermais les yeux, sa tête sur mon épaule et son souffle sur mon torse.

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Lun 20 Jan - 11:27

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Eiden était terrifiée par l'endroit où elle se trouvait, non seulement elle avait l'impression qu'elle allait basculer dans le vide mais en plus cet endroit même si ce n'était pas exactement le même était un mauvais souvenir pour elle, trop de choses c'était passé là. De plus, ne pas voir correctement ne l'aidait pas à se rassurer et pendant quelques minutes elle perdit presque connaissance, disons que ce qui se passa elle ne l'imprima dans sa tête tellement elle était paniqué. Tout était noir et flou et l'impression de vertige ne disparaissait pas, il fallut plusieurs minutes à la jeune femme pour se remettre de ses émotions et se rendre compte qu'elle était assise sur... un lit !
Eiden était toute retourner et ne lâchait pas la main de William, heureusement elle n'avait pas oublié ce détail. Ce dernier tentait tant bien que mal de la réconforter, lui faire comprendre qu'elle ne risquait plus rien.


"- J'suis désolé.. j'ai paniqué... cet endroit, c'est trop.... pour moi..."

Elle ne contrôlait plus ses émotions et bien malgré elle, les larmes se mirent à couler, c'était nerveux et absolument pas volontaire, c'était une conséquence de sa crise de panique.
William était très protecteur et ce qu'il faisait Eiden ne s'en rendait pas bien compte, parce que pour un peu on aurait pu croire qu'il avait une certaine attirance pour elle. Et même si elle avait besoin de réconfort, vraiment besoin elle ne savait pas si l'attitude de William signifiait qu'il était prêt à lui en donner ou non. Dans le doute, alors que ses larmes commençaient doucement à se calmer, son souffle redevenir normal, elle lui souffla simplement.


- Ramenez moi chez moi s'il vous plait.. William...

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Jeu 23 Jan - 21:22

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Je la serrais un peu plus. Je la sentais près de moi. Je voulais l’aider. Je savais ce qu’elle attendait de moi. Mais j’étais déjà avec Filippa. Je devais rester fidèle. Rester fidèle. J’étais trop souvent resté fidèle a mes principes et j’ai eu le malheur de voir les conséquences. Mort, peine et destruction. Mes principes volèrent en éclat au contact d’Eiden. Elle avait besoin de moi et j’allais lui fournir ce qu’elle attendait. Je lui parlais doucement, calmement. Mes mains la caressaient doucement. Une envie monta en moi mais je la réprimais durement. Sa peau était douce, son corps était chaud, elle sentait bon. Mes doigts parcoururent son corps de bout en bout. Effleurant ses jambes, son cou, ses joues. Ma main se posa sur sa joue et mon visage se rapprocha du siens… et nos lèvres se touchèrent.

-tout va bien se passer Eiden. Tu es en sécurité. Je peut t’aider.

Je l’embrassais encore une fois, me penchant un peu plus vers elle. Mes mains encadrèrent son visage et je la regardais dans les yeux. J’avais l’impression qu’elle était un peu soulagée et que cela la rassurait. Je lui souris et la prit une fois de plus dans mes bras, la câlinant doucement et l’embrasse encore et encore sur le joue. Je me levais rapidement pour éteindre la lumière, verrouiller silencieusement la porte et revint près d’elle. Je retirais ma veste mon T-shirt et viens encore la serrer près de moi. Je l’embrassais encore une fois sur les lèvres. Mes mains s’aventurèrent dans son dos, retirant au passage sa veste et remontant son T-shirt. Elles lui caressèrent le dos, la rapprochant un peu plus de moi. Son corps était chaud. Son contact était doux.

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Ven 24 Jan - 9:08

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Eiden ne se rendait vraiment pas compte de la situation dans laquelle elle était. Elle venait de faire une crise de panique et William tentait de la réconforter, mais pas seulement ça. Au vu des gestes qu'il avait vis à vis d'elle il voulait tout autre chose. C'est vrai qu'au début elle recherchait du réconfort et peu être même un peu plus mais là, elle était loin de se rendre compte des conséquences de ses actes. Sans le vouloir vraiment elle l'avait invité à aller plus loin et comme elle ne voyait rien elle ne pouvait lire les expressions sur le visage du militaire. Il était gentil et attentionné mais quand même un peu trop. Lorsqu'il toucha son corps avec ses caresses, au début elle ne compris pas car elle ne s'en rendit pas compte étant encore en train de se remettre de sa crise de panique. Mais lorsqu'il se fit plus insistant et que ses lèvres touchèrent les siennes, elle n'y cru pas d'abord, le laissant agir à sa guise car à cause de l'alcool elle n'arrivait plus à faire la part des choses, rêve ou réalité.
Elle était dans ses quartiers, assise sur son lit, bien sur elle l'avait chercher mais elle ne s'attendait pas à ça. C'était agréable bien entendu, sentir ces mains sur son corps, savoir qu'on plait encore à d'autres hommes. Sentir son souffle contre son visage, ces lèvres sur les siennes, sa peau contre ça peau, tout ça était agréable mais dérangeant à la fois.
Les mains qui se posaient sur elle, le parfum qui émanait de lui, l'odeur de sa peau ce n'était pas celle qu'elle aurait voulu. Ces lèvres qui touchaient les siennes, cette voix qui lui parlait, ce n'était pas Matt et elle ressentit comme un terrible déchirement tandis qu'elle appréciait ces caresses sur sa peau.
Elle était perdu, impossible pour elle de savoir ce qu'elle devait faire, répondre, lui rendre la pareil...elle était un peu comme une marionnette qu'on agite à sa guise, elle subissait sans réellement participer elle aussi.
Elle avait tellement besoin de réconfort, elle était tellement perdu, mais cet homme elle ne le connaissait pas plus que ça et elle n'avait aucun souvenir de son visage. Et pourtant, après quelques hésitations elle finit par répondre à ses attentions, se laissant guider par ses gestes mais totalement dans le noir. C'était étrange comme sensations, c'était la première fois qu'elle touchait le torse d'un autre homme, qu'elle caressait sa peau, qu'elle respirait son odeur. Le fait qu'elle n'y voit rien augmentait encore les sensations et la faisait frissonner aussi, son toucher était exacerbé et elle pu même sentir quelques cicatrices ça et là.
Tout ceci était trop étrange et inhabituel. Elle allait repartir sur terre, elle le savait, elle devait simplement se montrer patiente et attendre le départ prochain du Dédale. Le fait d'être enfermer dans un vaisseau la terrifiait mais surement pas autant que la situation présente. Elle était terrifier à l'idée d'aller plus loin avec cet homme, du réconfort elle en avait besoin mais à quel prix ? Peu être qu'il avait une femme sur terre qui l'attendait patiemment ou peu être même ici... il avait tellement souffert lui aussi qu'il avait forcément eu besoin de réconfort à son tour.... Avoir une aventure maintenant n'était probablement pas la solution ni pour elle ni pour lui. Il se pouvait aussi qu'il ait pitié d'elle vu son état et cette pensée lui fit mal, lentement elle repoussa William, comme pour tenter de reprendre ses esprits mais ce n'était pas suffisant pour qu'il comprenne et elle se laissa à nouveau envahir par le bien être qu'il lui procurait par ses caresses sur son corps. C'était bon de sentir cette chaleur émaner des mains qui se voulaient délicates dans leurs gestes.
Alors qu'elle était couché sur le dos, elle eut un moment de panique. Le visage de Matt ne cessait de lui revenir en mémoire. Elle l'aimait toujours et malgré le fait qu'il ait rompu, elle n'arrivait pas à se résoudre à lui faire ça. Pourtant, il devait s'en ficher royalement de ce qu'elle pouvait bien faire maintenant et avec qui, surtout qu'il ne c'était pas gêné de son côté. Mais cette image ne la quittait pas.
Serrant les poings, stoppant tout geste qui pourrait l'encourager à continuer, elle lui lança


"- ...William....je... n...on...s'il vous plait...je.."

La poitrine de la jeune femme ne cessait de se soulever et son souffle était court, preuve que les gestes de William avaient été partagés, elle tentait simplement de se reprendre, de reprendre son souffle, de revenir à la normale, d'agir comme il aurait fallu le faire depuis le début. Mais c'était trop tard, elle était déjà aller très loin et l'incompréhension pourrait se lire sur le visage du militaire pour peu qu'elle puisse le voir, mais ce n'était pas le cas, elle ne lirait rien. Elle ne regrettait pas, elle paniquait simplement, ne sachant plus si elle devait aller de l'avant avec lui ou revenir en arrière, rester fidèle à un homme qui n'en avait plus rien à faire d'elle. Il est clair que William n'avait rien fait de mal pour la faire réagir ainsi, il n'avait donc pas à s'en vouloir, peu être essayer de comprendre s'il le désirait ou simplement la mettre dehors s'il se sentait trop frustrer. Quoi qu'il en soit, Eiden était fragile et perdu, ne sachant plus ce qui était bien ou mal, alors qu'ici il n'y avait pas de notion de bien ou de mal mais juste du désir. Quelques larmes coulèrent le long des joues de la jeune femme et elle était bien incapable d'en expliquer la cause, si ce n'est sa culpabilité. Il n'était pas difficile de ressentir sa détresse et de comprendre sa peur et ses hésitations.
Elle ne savait plus ce qu'elle devait faire, elle était totalement partager entre son désir de continuer même si tout ceci ne mènerait nul part et son envie de fuir.

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Ven 24 Jan - 21:59

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La chaleur. Sa chaleur. Son odeur. Sa peau. Elle était troublé, hésitante. Peut être encore un peu sous le choc et l’effet de la panique. Elle tendit les bras, comme pour me repousser, mais sans force. Elle devait être épuisée. Et moi qui ne lui laissais aucun répit. Continuai de la bercer, de la câliner, de la prendre dans mes bras, de la toucher… elle sur qui je veillais. Elle qui voulait un peu de réconfort, un peu de paix et de sécurité. Ses doigts parcoururent mon corps. Elle était aussi douce avec ses doigts qu’avec ses instruments. Elle était calme et parfois enflammée. Mais elle manquait d’assurance et avait sans doute peur. Mon désir balaya le peur, mon envie me poussait à aller plus loin. Et il y eu cette phrase. Ma tête se trouvait a coté de la sienne à ce moment et pourtant elle arriva avec un temps de retard.

"- ...William....je... n...on...s'il vous plait...je.."

Cette voix. Cette voix me ramena à moi. Elle réduisit mon envie au silence et mon désir se mua d’abord en surprise. Puis la surprise laissa place a la peur et a l’effroi. Sans y prendre garde, j’étais dans un lit, torse nu avec une femme. Une autre femme. La peur me fit sortir brusquement de mon lit et, perdant l’équilibre, je tombai sur le sol. Je reculai précipitamment vers le mur et y colla mon dos nu. Cette voix. Ce n’était pas celle de Filippa. Son image vient me frapper aussi soudainement qu’elle me coupa le souffle.

-mon dieu… que… qu’allais je faire ?... non… non…

Je me mis à gémir dans mon coin, tel un enfant perdu. Je la regardais sur le lit. Sur mon lit. Tout me revint rapidement en tête. Je me souvenais de tout. Ma faute. C’était ma faute. Je me levais difficilement sur mes jambes et titubais vers la fenêtre. Avec difficulté je l’ouvris et l’air frais entra en trombe dans ma petite chambre. J’avais besoin de respirer. J’étouffais dans ma chambre et l’air frais me fouetta le sang et me remit d’aplomb. Je la referais presque, laissant un filet d’air entrer prendre la place de la chaleur humaine. Je retournais près d’Eiden, m’asseyant sur le lit a l’opposé d’elle. J’étais assis au trois quart en face d’elle. je pouvais tendre le bras pour la toucher mais je ne le fis pas. J’attrapais ma veste qui était sur le sol et l’enfilait.

-je suis désolé. Je n’aurais pas du. Je ne peux vous donner cela. Je suis a une autre. Désolé. Vous pouvez rester ici ou je vous raccompagne.

J’avais difficilement prononcé ses mots, je me relevais pour fermer la fenêtre et je restais devant, écoutant la réponse d’Eiden.

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Sam 25 Jan - 11:28

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Visiblement ce qu'Eiden venait de dire fit réagir le militaire d'une manière dont elle n'aurait jamais pensé. Il semblait prendre conscience de son erreur et pourtant ça semblait pas en être une au début. Eiden était juste perdu et hésitante pas de quoi prendre peur. Jamais elle n'irait l'accuser de tentative de viol ou d'abus ou de quoi que ce soit d'autre, elle ne lui poserait pas de problème il n'avait pas à réagir de cette manière. Au début surprise, elle commença ensuite à ressentir la fraicheur sur elle parce qu'il avait ouvert la fenêtre et se remit assise, se recroquevillant sur elle même pour tenter de ne pas avoir froid. Elle se sentait bête et avait l'impression qu'elle n'arriverait pas à se réchauffer. Mais le plus dur à entendre fut ce qu'il ajouta par la suite. Il appartenait à quelqu'un !
Elle serait peu être responsable d'une rupture ou d'une dispute, elle était l'objet d'un fantasme ou d'une perte de contrôle. Quoi qu'il en soit, plus rien n'allait pour elle. Les mots raisonnaient dans sa tête et ne la quittaient plus. Qu'est ce qu'elle avait fait ? elle n'était pourtant pas coupable, c'était lui qui l'avait embrassé et si elle n'avait pas eu peur ils seraient sans doute aller plus loin. Eiden était ailleurs, perdu dans ses pensées et terrorisé par ce qui c'était passé. Elle avait faillit faire la même chose à cette femme qu'on lui avait fait à elle ! Mais quelle horreur !! Les larmes coulaient toujours et elle ne pouvait pas les arrêter. C'était terrible pour elle cette situation. La voix de William était déjà loin, Eiden essaya d'attraper sa veste qui devait se trouver tout prêt d'elle logiquement et après quelques tentatives finit par l'attraper et l'enfila et puis elle se releva silencieuse.
Toutes les chambres étaient pareil donc elle tenta de retrouver la porte de sortie sans demander l'aide de William, elle se sentait tellement mal qu'elle ne pouvait pas lui parler.
Mais après quelques minutes à marcher lentement pour éviter de buter dans quelque chose sa tête se mit à tourner et elle se rattrapa à la première chose venue, c'est à dire le mur.


"- R...ramenez moi s'il vous plait..."

Eiden n'avait plus qu'une seule envie disparaitre, retourner sur terre, n'être plus ici dans cette cité horrible où toutes les pires choses c'étaient déroulés. Bien sur, il y avait eu aussi de merveilleux moment de bonheur mais là elle ne voyait plus que le négatif.

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