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Dans les airs

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Lun 8 Juil - 20:17

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Dans les airs : Chronologie 20/03/2019


08h00 - Cité d’Atlantis
Depuis la veille au soir, il était comme un enfant le jour où il devient un homme ! Quand il découvre qu'il a trois poils dans le slip et qu'il sait tenir plus de trois seconde, droit comme un « i ». Oui, Naalem était enthousiasme pour deux choses : l'une étant qu'il avait enfin terminé le costume de « super héros » de boule de feu et la seconde était qu'il retournait étudier les ruines où il avait déniché madame super pouvoir. Enfin la princesse a la baffe. Mais, ce détail n'était pas important, il ne l'avait pas recroisé et elle avait quitté son esprit depuis oula… longtemps. Il avait hâte de voir ce que révélait ces ruines qui selon les premiers rapports étaient en fait un laboratoire d'expérience sur l'énergie rocheuses du coin ! Cela lui rappela la planète avec la mine des cristaux de nains gris. Les cristaux étaient chargés en énergies, mais un peu trop faible et il fallait une quantité astronomique pour faire déplacer un petit jouet volant. Peut-être que là, ça serait mieux. Plus prometteur ! Surtout si les vieux grisous des anciens avaient installé un laboratoire !

Le départ était prévu pour 8h45 avec la première équipe de techniciens, pour des relevés divers et varié, les scientifiques arriveront aux alentours de 11h. Il devait se dépêcher pour faire sa livraison. Alors, il fourra le costume dans un carton et pris ses affaires pour partir directement après. L'infirmerie, était toujours vivante de nuit comme de jours, cela était impressionnant. Il eut néanmoins un pincement au cœur, sachant que sa sœur était encore punie et ne pouvait plus se déplacer sans quelqu'un. Il la chercha du regard comme elle avait commencée plus tôt que lui… mais, elle avait dû rejoindre Carson et son lot de vaccination de peuplades primitives. Joie…

Il poussa jusqu’au bureau des « ostéopathes » ou Boule de feu œuvrait. Son bureau … Natasha Avalon, ah oui... c’est bien ça son patronyme… était encore fermé, faut dire qu’il était tout juste 08h00 à la pendule. Enfin, il espérait qu’elle n’allait pas tarder mine de rien. Et il en profita pour prendre un marqueur sur le tableau blanc non loin et mettre sur la pancarte en plastique : “Ostéo boule de feu”, par-dessus le prénom et nom véritable de la jeune femme. En rouge. Cela a quand même plus de claque. Enfin, carton sous son bras, il attendait adossé à la porte la jeune femme.

Natasha arriva quelques minutes plus tard, juste à temps pour voir un géant blond devant sa porte en train de refermer un feutre veleda… Elle s’arrêta, sa tasse de café à la main, et le toisa avec curiosité en se demandant ce qu’il fichait ici.

- Bonjour Naalem...
Elle aperçut ensuite le gribouilli sur sa porte dès que l’homme se décala et plissa des yeux pour essayer de comprendre ce qu’il avait écrit dessus.

- Tu te lances dans une carrière artistique ? C’est gentil de penser à la décoration de mon cabinet, le taquina t-elle. Ce n’était pas un vrai marqueur après tout, les écritures devraient partir assez facilement.

L’homme l’accueillit avec un énorme sourire angélique, un rictus qui pourrait damner des anges comme disait la petite technicienne de la porte des étoiles.
« ’Lut Boule de feu » dit-joyeusement, avant de se décaler. Il n’était pas certain que le mot « gentil » soit vraiment un bon qualificatif pour sa petite personne. Mais bon, quand on est quelqu’un qui n’a aucune notion de bien ou de mal, on ne chipote pas pour si peu.
« Mais je suis déjà un artiste ! » si on prenait en compte que la création de machine de destruction et l’invention d’arme était de l’art.
« La preuve, je t’ai apporté ta commande ! » il associa le geste à la parole en levant légèrement son bras contenant le carton.
- J’ai commandé quelque chose ? s’étonna Natasha.
Naalem lui décrocha un regard étonné. « Alors là, on bat des records
en oubliette. Même moi je ne fais pas mieux.
» il regarda la porte. « bon tu ouvres que je te montre ta “commande”. Promis ça ne tue personne… pour le moment. » un peu d’humour noir avec un rictus sardonique au coin des lèvres.
- Euh… oui oui, d’accord, répondit Natasha d’un air perplexe en ouvrant l’accès à son cabinet de travail dans lequel elle entra.

Satisfait l’homme pénétra dans l'office, comme s’il était chez lui. Il alla directement vers la table de manipulation de la jeune femme, jugeant qu’elle était la plus adapter pour déposer son carton. Il l’ouvrit, oui car vous croyez qu’il allait la laisser déballer ? Bah non, c’est les terriens et leur tradition de cadeau qui font ça. Lui, il avait en tête une présentation de la commande, pas un petit présent tout mimi et tout choupie. Il en sortit une tenue digne d’une guerrière dans un film d’héro fantaisie.

« Bien alors voici ton costume de « boule de feu ». Tout est en cuir teinté et ce n’est pas technologique, puisque je n’ai pas trouvé ce que je voulais. Le marché Athosien est pourri et on n’a pas voulu que je démonte ou un deux PC. Bref, voici la première partie, tout est ignifuge. » il lui montra, la première partie un corset rouge aux bords noirs, avec des épaules imposantes et une ceinture protégeant aussi le côté de la cuisse avec une sacoche fourre-tout. Il avait gravé un Phoenix sur le dessus, quand son collègue Cloclo lui avait sortit que dans leur mythologie le Phoenix était un oiseau de feu. Cela allait bien avec le le thème du costume.


Spoiler:

« Comme tu ne voulais pas être trop dévêtue, tu as le pantalon qui va avec. Comme ça on ne voit pas tes fesses, mais ça ne va pas empêcher les hommes de te mâter ! » Il n’avait rien contre de voir de la peau de cette charmante demoiselle, il n’avait pas de pudeur donc bon… mais ce n’était pas le cas, de ses gens apparemment. Il sortit un bas, moulant, entièrement blanc avec jusqu’à mi-cuisse du rouge, comme s’il avait été trempé dans le sang et au-dessus de cette limite une sorte d’oiseau sortait de cette mer rouge, allant lécher l’arrière train du vêtement avec ses ailes en feu. Naalem avait demandé de l’aide à un militaire qui aimait peindre avant de laquer le tout. Il lui donna aussi des bottes en cuirs rouges, du même style que le corset armure avant de finir avec des gants assez originaux, avec des griffes rétractables. L’aspect donnait un air de dragon.

Spoiler:

Comme toujours, Naalem s’était appliqué dans la fabrication, même pour une simple connerie.

« Tada ! Bon faut que tu l’enfile, pour voir si je ne me suis pas gourré niveau taille. » Il était sérieux depuis tout à l'heure, cela était étrange de voir Un Naalem “normal”. Il avait fouiller dans les dossiers médicaux, pour trouver la taille et les quelques informations sur les dimensions de la rouquine, sinon, il avait fait son enquête auprès des infirmières un peu trop bavardes et facile à se mettre dans le lit. Un travail éreintant et plaisant ! Peut-être même qu’il en avait eut une qui avait demandé directement à Natasha ce genre d’information, qui c’est.

Natasha avait regardé Naalem déballer les affaires avec des yeux ronds, puis avec un air impressionné. Elle se rappelait de leur petit échange maintenant ! Il lui avait promit de lui fabriquer un ensemble de super-héroïne, mais elle ne l’avait pas du tout pris au sérieux sur le moment. Lui en revanche s’était donné beaucoup de mal pour tenir parole. Wow.

- C’est toi qui a fabriqué tout ça ? demanda t-elle en tendant les mains pour toucher les différents accessoires, les examiner en détails.
« Non c’est le choupacabra ! » lança t’il avec ironie. Il avait reprit le nom d’un démon que lui avait sortie Fabulas (nelly).

C’était un vrai travail de pro’, le genre que seuls les cosplayeurs haut niveau étaient capables de produire. Ca n’avait jamais été son truc de reproduire des costumes pour participer à des conventions. Elle aimait bien se déguiser à certaines occasions comme Noël ou Halloween mais cela se limitait à de rares occasions. Elle allait peut-être faire une exception pour cette fois, vu la qualité du costume. C’est très impressionnant.

Elle jeta un coup d’oeil à sa montre. il lui restait une trentaine de minutes avant que son premier rendez-vous ne débarque, elle pouvait remettre le travail administratif qu’elle avait prévu de faire maintenant à plus tard.
-D’accord je vais l’essayer. Attends moi dehors, lui dit-elle pour lui faire comprendre qu’elle n’allait certainement pas se changer devant lui.

Après l’avoir fichu à la porte, elle entreprit de tester le fameux costume. Il lui allait comme un gant, très impressionnant ! Soit Naalem avait le compas dans l’oeil, soit il s’était renseigné sur ses mensurations. Au moins il avait suivi ses exigences : le costume était sexy mais pas vulgaire. Elle finit par lui ouvrir la porte avec un sourire un peu gêné. Ce n’était vraiment pas son habitude de s'exhiber dans ce genre de tenue digne d’une héroïne d’héroic fantasy. Mais c’était classe. Elle n’avait plus qu’à organiser un shooting photo pour immortaliser ça !

-Tadaa !

Le costume semblait autant impressionné que plaire à boule de feu. Une bonne chose, il devait reconnaître qu'il s'était donné du mal à faire tout ça. Il devait maintenant, trouver un autre projet en loisir pour s'occuper l'esprit quand il désirait se reposer. Hum, peut-être se pencher sur quelques éléments de la vengeance de sa sœur sur cette enflure de mec qu'elle avait violenté non ? À voir… à moins, qu'il décide de capitaliser sur ce costume d'héroïne, pour faire des fringues de dingue à sa sœur ? Ah ouai cela serait dément ! Il avait déjà pleins d'idées, donc certain composé d'armes… le seul problème étant qu'elle n'avait pas le droit d'être « dangereuse » donc il allait être restreint dans sa création… cette merde quand même.

Natasha comptait le foutre dehors ? Il arqua un sourcil interrogateur. Vraiment ? Elle n'a rien dans son cabinet pour se dévêtir ? Il tourna autour de lui… apparemment non. Il haussa les épaules, lui disant qu'il allait se trouver (flemme de bouger en fait), mais non, la jeune femme était intraitable et dû le pousser pour qu'il prenne un peu l'air. Bon, Naalem prit cela comme un jeu très rapidement, comme un chiot en fait. Il mettait que peu de résistance juste pour emmerder un peu la rouquine. Trouvant des arguments plus débiles les uns que les autres du genre « mais imagine que j'ai des seins c'est pareil, franchement tu es pudique pour une super femme, je ne regarderais peut-être pas, etc… ».

Bref, il se retrouva derrière une porte close avec le constat évident que les Atlantes avaient un sérieux problème de pudeur. Bien sûr qu’il l’aurait regardé ! Mais cela est normal ? Qui ici, ne jetterait pas un petit coup d’œil à une belle femme qui se change ? Il n’avait rien de pervers là-dedans. Enfin lui, ne voyait pas où était le problème, car il n’allait pas lui sauter dessus comme le dernier des clébards en manque de vagin ! Il est civilisé ! Après bon, s’il vient à faire un ébats avec Natasha il ne cracherait pas dessus. Mais ce n’est pas de la voir à poil, qui va entraîner une partie de jambe en l’air. Enfin bon… la civilisation Atlante et remplis de mystères. Dans tous les cas, il est drôle de les emmerder avec ça.

Elle ne traîna pas, vu sa patience pour l’attente à ne rien faire, elle avait mis déjà trop de temps. Il la regarda avec un sourire ravi, certes elle était canon là-dedans, mais surtout le costume semblait lui allait comme un gant ! Ou plutôt comme une capote à la bonne taille ! Bref, il lui fit signe de reculer, pour ne pas rester dans le couloir et referma la porte, pour tourner autour d’elle. Il lui resserra juste un peu le corset avec la ficelle, puisqu’il n’était pas aisé de faire ça seule. Il était très satisfait du travail… oui il s’était dépassé !

« Il est parfait ! Et en plus il te va bien ! Tu es maintenant prête pour combattre le crime ! Ou être une super vilaine d’enfer ! » Il était retournée face à elle. « Tu pourras même t’amuser à te jeter dans les flammes pour voir si j’ai réussi à le rendre ignifuge…» Il la toisa voyant bien que cette idée devait être … étrange comme proposition, surtout dit de cet air parfaitement sérieux. « Je plaisante. Tes cheveux vont cramer et ta peau aussi, ça ne va pas être jolie. »
On va éviter alors !
Il lui fit un rictus sardonique avant de lui prendre une main et de toucher les griffes de son gants. « Remarques, si un jour tu souhaites te défendre avec ça, il te suffira de les aiguiser. J’ai fait plusieurs essais, si tu en pètes une, j’en ai en rab. »
- Je n’ai plus qu’à me trouver un nom de super-héroïne, plaisanta Natasha qui se demandait bien ce qu’elle allait faire de cette tenue. Il faudrait qu’elle la sorte à la prochaine soirée déguisée, ça ferait un carton. Mais aller sur le terrain avec… elle imaginait bien les fous rire de ses collègues si elle s’y risquait.
« Boule de feu, c’est déjà pas mal ! » dit-il d’un air évident.

- Et toi tu n’as pas de tenue ?
« Non. Pourquoi tu veux qu’on fasse équipe ? »
- Tant qu’à faire...
Naalem la regarda un peu étrangement, c’est bien la premiere fois qu’on veut de lui de son pleins grès.
« Ah ouai ? Bon, va falloir rajouter “n’a peur de rien” dans ta bio. »


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Lun 8 Juil - 21:48

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Des mois s’étaient écoulés depuis la traque, sa rencontre avec Atlantis et tout ce qui avait suivi. Malgré le drame de sa précédente expédition avec la sélection qui avait vu une bonne partie du groupe se faire massacrer, la princesse avait finalement relancé le programme de recherche. Rester sur un échec ne lui ressemblait pas et elle était déterminée à poursuivre sa quête d’information sur les Anciens, ce qui signifiait traquer les ruines dans les différents mondes et étudier tout ce qu’elle pouvait y trouver. Les technologies utiles étaient décortiquées pour être exploitées par son peuple et tout ce qui pouvait servir à mieux comprendre l’histoire et l’origine des lantiens était consigné et venait s’ajouter à leur base de données.
Alors qu’elle avait d’abord cru qu’il lui serait difficile de trouver des volontaires pour constituer un nouveau groupe d’exploration, ce fut tout l’inverse. La liste de volontaires était plus nombreuse que précédemment. Etais-ce sa réputation et sa miraculeuse “résurrection” qui motivait les scientifiques à vouloir collaborer avec elle ?
Par ailleurs, si son projet avait jadis été pointé du doigt, d’autres royaumes avaient radicalement changé d’avis et investi de grosses sommes d’argent pour former d’autres équipes. Il lui avait fallu beaucoup de patience et d’argumentation pour convaincre chaque monarque qu’il n’y avait pas d'intérêt à ce que chacun forme ses propres équipes de son côté et joue la partie en solitaire. Ils avaient bien plus à gagner à collaborer et à partager le fruit de leurs découvertes pour que la Gaëllie toute entière puisse en profiter et grandir. Au final, l’argument qui faisait systématiquement mouche était les atlantes. Ce peuple avait une longueur d’avance considérable sur eux et les Sept avaient intérêt à coopérer pour pouvoir rivaliser. Dès qu’on parlait de menacer leur pouvoir, les Sept étaient prêts à dégainer.
Fort bien, s’il fallait jouer sur l’égo des individus les plus puissants d’Orzan pour obtenir ce qu’elle voulait…

En quelques cycles, Emilia était donc parvenu à fédérer les Sept autour de son programme et à en garder plus ou moins la tête. Elle n’avait plus autant de pouvoir que jadis car il fallait désormais composer avec la volonté des représentants de chaque royaume mais c’était un mal pour un bien.

Le programme avait décidé de reprendre en main un chantier qui avait été longtemps mis de côté sur la planète où les atlantes l’avait retrouvé. Des ruines à moitié ensevelies. Les déterrer avait prit du temps et Emilia avait longtemps hésité à se rendre là-bas pour inspecter l’avancée des travaux… l’endroit était chargé de souvenirs et pas les plus sympathiques. La planète pourtant était vraiment intéressante sur le plan scientifique. Il suffisait de voir ses roches volantes pour le comprendre… le magnétisme était tellement puissant à certain endroits que la pierre flottait.

Un jour, Emilia décida qu’il était temps de faire face à ses démons et fit la traversée. Elle retrouva le lieu exact où le wraith avait failli la tuer, des morceaux de cadavres dont il ne restait presque plus rien sinon des os (des carnivores avaient dû passer dans le coin), mais aussi les affaires qu’elle avait caché et qui n’avait pas bougé depuis des cycles. Se confronter au passé fut à la fois difficile et salvateur, cela lui permit de désacraliser l’endroit.

Les travaux avaient considérablement avancé, une grande partie des ruines était désormais accessible. Il ne restait plus qu’à aller explorer.

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Dim 14 Juil - 20:11

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Dans les airs : Chronologie 20/03/2019


L’équipe de technicien était déjà là depuis le matin. Naalem avait quitté Boule de feu, pour se rendre avec ces quatre joyeux lurons sur cette planète chargé de quelques souvenirs. Impatient comme jamais, il avait décidé (comme toujours) de se prendre en main et qu’importe ce que pouvait brailler « Gueulard » le responsable du pôle technique venu avec eux, il était déjà partie explorer la salle « critique ». Cette salle, comportait trois portes, toutes reliées par le même système d’ouverture. Il avait un code pour l’ouvrir, cependant, celui-ci n’avait pas encore été cracker. Cloclo (Claude de son vrai prénom), fidèle ami et collègue de bureau de Naalem, s’arrachait les cheveux dessus depuis plusieurs heures. La solution du décryptage prenant trop de temps, le grand blond, décida de faire sauter la dalle en dessous du panneau de contrôle, pour examiner les divers branchements. Si Cloclo ne trouve pas le code, il trouvera au moins comment faire disjoncter les portes pour qu’elles s’ouvrent tout simplement. Surtout que l’équipe de scientifiques devait se radiner dans l’après-midi et vu les cris de Gueulard, ils avaient décidé de venir après le repas.
Naalem ne comprenait pas pourquoi, les autres personnes flaguées comme technicien, par leur bande verte sur un uniforme ignoble, semblait mécontent de voir arriver d’autres collègues. La majorité était des personnes avec un niveau d’étude équivalent au bleus ou sans la thèse… ce qui les rendaient tout aussi intelligent, mais avec d’autres spécialités, comme mettre la main dans la merde quoi ! Enfin une rivalité que le pégasien avait découvert et qui le faisait bien marrer.

« Nom de dieu, les têtes d’ampoule vont arriver et ils vont encore dire « laissez faire le travail aux personnes compétentes et gnagnagna na » Cloclo pestait au-dessus d’un Naalem allongé pleins ventre sur le sol, en train d’étudier ce qu’il avait sous les yeux. Des cristaux et des câbles translucides étranges avec une alimentation en énergie.
« Et tu leur diras qu’ils avaient qu’à se lever plus tôt pour faire les intéressants. »
« Non, ça sert à rien, ils se croient supérieur… »
« Dans ce cas, si quoique tu leur disent, ne sert à rien. Autant leur dire d’aller se faire enculer et voilà. Comme ça tu es content et eux, ils sont vexé. » Un sourire ignoble était sur son visage, il savait que Cloclo allait le reprendre car il avait dit un « gros » mot. Cela était devenu un petit jeu, qui le faisait autant rire.
« Naalem, on n’insulte pas les gens. Je te l’ai déjà dit ! » Soupira l’homme.
« Ce n’est pas une insulte, c’est une pratique sexuelle… après je n’y peut rien si chez vous, vous avez des problèmes avec votre prostate »
« Un jour, va falloir te donner des cours de politiquement correct… »
Naalem ricana de plus belle, sous les soupirs d'exaspération de son collègue, qui fini quand même par se marrer.

« Bon les amoureux vous avez avancé ? » Lança Bruno lias Gueulard. Il criait fort et parlait fort tout cours, mais cet homme avait une main sur le cœur. Il soignait ses équipes aussi bien que sa famille. Même les grands irresponsables et complétement taré de Naalem.
« J’évoquais à Cloclo, comment le rendre heureux… »
« Naalem, sérieux ta gueule ! »
« Viens me la scotcher alors ! »
« Ola, ça devient cochon ! Je vous laisse, mais les têtes d’ampoule vont arriver bientôt. Ils ont passé la porte. »
« Coooolll… j’espère qu’ils ont oublié Mckay. »
« Sa princesse, ne vient pas. »

Juan, leva les bras en l’air en gueulant un « youpi ». Le jeune homme, le plus jeune de toute l’équipe, venait de rentrer dans la salle avec une mallette à outil pour réparer le second panneau. L’utilité du panneau était encore un mystère.

Yuon, une petite jeune femme ronde comme la lune par son visage typique de son ethnie chinoise, était en train de faire les cents pas dans la salle. Cela l’aidait à réfléchir et surtout, elle sentait une angoisse montée. Elle avait sauté sur l’occasion de cette mission en pleine nature et surtout « runesque » pour se rapprocher d’une certaine personne. Contrairement à la majorité de ses collègues, elle avait étudié la liste des participants. Et dedans il avait la princesse de la Gaéllie. Cette femme magicienne qui avait un don fascinant. Elle était devenu fan d’elle, au moment même où elle l’Avit croisé. Fasciné de base, par les lantiens et l’ascension, elle voyait en Emilia une guide, un modèle à suivre. Elle avait hâte d’échanger et de travailler avec cette femme aussi intelligente que brillante. Et qui sait, peut-être l’aiderait-elle, un jour à avoir aussi des facultés aussi déconcertantes qu’elle. Bon, sur ce point elle rêvait. Elle avait conscience qu’elle n’avait pas de don… déjà qu’elle n’avait pas eu le gène…Mais bon, elle aimait rêver et s’imaginer des histoires qui finissent toujours bien. Petite sa mère lui avait dit « les filles comme nous n’ont pas le droit de rêver aux princes charmants ». Sa mère se foutait de sa gueule, quand elle avait regardé une comédie romantique avec Jessica Roberts… Yuon, adorait s’imaginer dans une comédie romantique…

Enfin bon, elle se décida à sortir, elle devait vérifier ses notes. Elle avait entièrement traduit les deux gros monolithes dehors, entièrement recouvert de runes. Un mélange de Lantien et de latin. Et puis, elle voulait accueillir les « têtes d’ampoules ». D’un pas pressant, elle oublia d'enjamber Naalem et elle chuta sur le sol. D’un air agacé et rageur elle se releva pour hurler sur le pégasien… qui en avait rien à faire. Il n’avait pas bougé d’un pouce… en tournant la tête, elle vit qu’il avait des écouteurs reliés à son étrange « Mp3 ». Personne ne savait comment il avait fait cette « merde » mais il semblait y tenir (normal, il est de facture Geniis, le seul souvenir de sa très ancienne vie). Un peu archaïque Cloclo l’avait amélioré une fois, bon cela lui avait valu une gueulante de la part du pégasien, qui avait fini par le remercie en voyant qu’il pouvait écouter plus de dix chansons maintenant. Yuon, se baissa et lui arracha l’écouteur de l’oreille droite en hurlant :

« MAIS TU NE PEUX PAS FAIRE ATTENTION ????? » De la bonne mauvaise foi, elle le savait bien, mais il était hors de question de se rejeter la faute, Naalem n’avait rien à foutre allongé de tout son long en pleins milieu ! Il avait qu’à faire comme tout le monde un peu : prendre le moins de place et ne pas se mettre en mode « allongé au calme » comme ça ! Surtout qu’il était grand l’animal ! Et puis, c’est une vengeance pour ce matin, où il lui a fait la misère sur une photo de langage qu’elle avait fait.

A son plus grand désespoir l’homme ne réagis même pas, alors elle fit l’erreur de s’approcher encore un peu, pour retirer son mécontentement… cependant, elle n’avait pas vu, qu’il avait glissé sa main dans sa sacoche de ceinture, déposé de l’autre côté à terre. (Oui Naalem, était en civil et non en uniforme avec sa fameuse ceinture fourre-tout…une banane version batman)… et il lui brandit sous le nez un petit aérosol et avant même qu’elle comprenne le danger, elle fut aspergé de peinture bleu.

« MAIS !!! CA NE VA …. » PSchiiiiiiittt dès qu’elle gueulait, elle avait le droit à de la peinture. Au bout de trois, elle recula s’essuyant les yeux de rage. Elle continua à pesté et fila comme une furie dehors… redoutant qu’il se lève pour lui teindre la totalité de la tête. Oui, il serait bien capable de le faire ça ce gros cretin ! Les autres techniciens se mirent à ricaner, une ambiance bonne enfant, que Yuon n’appréciait pas vraiment sur le coup. Pourtant, elle était la première à faire des blagues… mais au autres pas à elle…

En sortant dehors elle devenu blanche, bon cela ne se vit pas vraiment, elle avait la face bleue… un beau bleu comme les uniformes des scientifiques face à elle. Yuon déglutie et fulminait de rage ! Elle se présentait comme ça, devant EMILIA !

« Naalem, je vais te castrer ! » Grogna t’elle entre ses dents. Avant de s'approcher essayant d’être “amicale” …même si elle ne pouvait réfréner sa colère.
« HEY ! Vous êtes en avance ! »

– Et vous êtes… bleue ? hasarda Emilia en regarda la femme qui venait de se planter devant elle. Elle ne se souvenait pas l’avoir déjà vu.
-Tiens, ça nous fait un point commun, pouffa Kaël qui avait escorté Emilia jusqu’aux ruines. En tant que protecteur, l’homme arborait de grand traits bleus au niveau des yeux, signe distinctif de son corps militaire.
Emilia savait que trois gaëlliens se trouvaient déjà sur place : deux chercheurs et un militaire chargé de veiller à la sécurité du groupe. Il s’agissait d’une mission d’exploration conjointe. Puisque Atlantis et la Gaëllie connaissaient désormais tous les deux cet endroit (par sa faute) et qu’ils s’y intéressaient de concert, autant joindre les efforts plutôt que de se tirer dans les pattes. Il n’y avait pas de gros prédateurs dans la région et l’endroit était déserté par l’humanité depuis la dernière sélection qui avait très mal terminée. Autrement dit, inutile d’y coller quarante soldats. La princesse portait deux armes apparentes : un couteau et un stunner wraith. Comme toujours, elle s’était habillée avec classe, bien que privilégiant des vêtements confortables et des chaussures pratiques pour les terrains accidentés.

Yuon, ne savait plus où se mettre… elle dandinait sur ses deux pieds et elle aurait tout donné pour que ce moment n’existe pas. Elle maudissait encore plus le grand blond…
« Euh… ouai… Mais ce n’est pas volontaire... »
Bruno dit Guelard, sortit aussi des ruines avec un large sourire agréable, l’homme avec une barbe épaisse bien coupé, toisa Yuon d’un air amusé.
« Tu vois, tu n’es pas la seule à aimer le bleu... » dit-il comme il avait entendu la phrase de l’homme aux traits bleus. « C’est la mode ! »
« Tu parles ! La mode imposé par un abrutit qui campe au sol !. » Elle se prit un taquet à l’arrière de sa tête.
« Langage ! J’ai déjà mal à apprendre la politesse à un ! je vais pas en plus être le papa de tout le monde ! »
« Désolé chef ! » fit la jeune femme en se frottant la tête rouge de honte… mais elle était furax encore.
Intérieurement, Emilia nota les sentiments des uns et des ainsi que la hiérarchie. Cet homme semblait commander mais la femme aux yeux bridés était furieuse contre quelque chose ou quelqu’un qui se trouvait dans les ruines. Elle fut surprise de capter également une grande admiration venant de sa voisine… qu’avait-elle bien pu faire pour mériter un tel sentiment ?
-Y a de l’ambiance par ici ! s’exclama le protecteur avec sa bonne humeur habituelle.
« Ah ça ! Vous n’allez pas vous ennuyer. Je suis Bruno Skymaker, le responsable du pôle technique d’Atlantis. Et voici Yuon Li, experte en technologie lantienne et traductrice a ses temps perdue. »
-Kaël !
Bruno lui tendu la main amicalement pour le saluer. Le protecteur regarda la main tendu en fronçant les sourcils sans comprendre ce qu’il devait en faire.
– Une tradition atlante. Ils se serrent la main pour dire bonjour, traduit Emilia en devinant la perplexité de son escorte. Elle n’allait pas s’amuser à faire ça toute la journée mais elle faisait un effort pour que les relations entre atlantes et gaëlliens soient les plus cordiales possible.
-Ah! Euh...
Kaël saisit la main de manière maladroite. Bruno lui sourit de son air bienveillant.
« On fait un pacte l’ami, tu me montre comment vous, vous saluer et je le ferai la prochaine fois » Il était certe responsable d’un pôle, mais il n’était pas du tout assidue sur les moeurs et coutumes des autres alliés.
-Ca m’va. Mais j’espère que t’es du genre patient parce qu’on manque pas de rituels et de manière de saluer selon le rang de la personne en face.
« J’ai 50 ans, la patience je l’ai acquise avec mes petits enfants, donc je pense que ça ira ! » dit-il amusé.
-Ca c’est la base, répondit le protecteur en portant la main à son coeur et en faisant un geste dans les airs. Bruno l’imita aussitôt.

Quant à Yuon, elle essaya de s'essuyer la tête de la peinture, mais cela ne partait pas…
« Zut… la peinture ne part pas... Je vais le tuer... »
« Mais non mais, tu lui demanderas ce qu’il a mit dedans c’est tout. »
« Je te rappel que la dernière fois qu’il a aspergé quelqu’un de quelque chose, il avait du Wraith dedans ! . » et la victime, fut nulle autre… qu’elle en plus...
« Vois le bon côté des choses, les tripes de Wraiths ne sont pas bleu... » Il essayait de la calmer et de relativiser, puisque Yuon faisais une montagne de tout ça.
– Je plussoie, elles ne le sont pas, réagit Emilia qui avait eu l’occasion de voir à quoi ressemblait l’intérieur d’un wraith lorsqu’elle tentait de leur échapper, cela fit sourire le responsable, qui donna un coup de coude à yuon, comme pour lui dire “tu vois ça va !” mais la jeune femme grogna… Bruno soupira en roulant des yeux tout en se frottant la barbe… tout ça pour de la simple peinture…
« Bien venez princesse et mister blue. Je vais vous présenter à l’équipe. Ils ont réussi à ouvrir les portes. »
– Vous m’en direz tant. Et qu’est-ce qui se trouve à l’intérieur ?
« Une grande salle de commande avec un panneau de contrôle qui doit ouvrir trois portes… et un écran mystérieux. »
– Avez-vous commencé à manipuler le panneau ?
« Juon essaie de le réparer. » répondit l’asiatique d’un ton agréable, elle ne pouvait s'empêcher de regarder Emilia, qui était juste… parfaite… bien plus belle et élégante qu’elle ne le saura jamais.
– Bien, allons voir cela de plus près alors, répondit Emilia, à nouveau touchée par l’admiration de cette étrangère. Elle ne se souvenait pas l’avoir jamais rencontré pourtant. Alors… vous êtes experte en technologie lantienne ? lui demanda t-elle.
Soudainement intimidée, elle déglutit un peu avant de répondre d’un ton hésitant, cela était une belle différence avec sa franchise un peu plus tôt. « Hum… euh oui. J’ai été formé par le Dr Jackson, je trouve cette technologie tellement fascinante... » elle s’emporta dans l’explication de la machine de simulation de monde des lantiens, qui avait donné un cas ethnique discutable entre McKay et Sheppard… elle était intarissable sur le sujet. Emilia l’écouta déblatérer en étant impressionnée par le débit de la demoiselle mais ne chercha pas à la couper. Le sujet était fascinant. Alors Yuon en fit un peu plus, mais elle dû quand même se taire quand ils arrivèrent dans la salle où se trouvait les trois autres personnes.


Pendant, ce temps dans les ruines, Naalem avait remis son écouteur et continua ses bidouilles avec son outils… le bruit du « zouft » des trois portes, signifiait qu’il avait réussi à les ouvrir. Cloclo soupira en le regardant.
« Parfait. Par contre, tu as peut-être abusé avec Yuon. »
« Je lui filerai mon gâteau au chocolat … ! » Répondit nonchalamment Naalem. Yuon était réputé pour son appétit un peu trop grand surtout des gâteaux… et c’est aussi pour cela qu’elle était un peu ronde. Le grand blond se releva, alors qu’il entendait déjà l’équipe de scientifique pénétrer dans les ruines.

Le petit groupe arriva sur cet entre fait, alors que Naalem était de dos en train de vérifier si le panneau de commande marchait encore. Ce qui était le cas mais il ne répondait à rien, comme avant. Ce n’était pas très grave pour le moment. Tant, qu’il ne débloque pas les portes.
« Bien le bel homme aux commandes est Claude ! » Une vanne entre eux, car Claude avait le pire taux de râteau de la cité ! Mais cela faisait rire tout le monde, dont lui le premier. Il n’était pas doué avec les femmes, il est trop gentil et donc il se faisait “friendzoné” direct. Ce qui n’était pas le cas, de son collègue de bureau qui avait un tableau de chasse aussi long que son égo. « Notre expert en technologie et arme de défense et… Il est où encore... » Bruno chercha Naalem au sol… bon il n’y était plus… étonné il releva la tête quand Cloclo lui fit un signe vers la porte ouverte où se dirigeait le grand blond.
« Hey Naalem, tu te tiens tranquille, on a de la belle visite ! Une grande dame du nouveau monde, une belle princesse et son chevalier servant ! »
Naalem ne se retourna même pas (sous le désespoir de Yuon qui avait envie de l’étrangler), il avait encore ses écouteurs et la musique était présente, mais il avait parfaitement entendu Bruno, il l’ignorait juste car il était concentré sur le couloir faiblement allumé devant lui. Et puis quand il met ses écouteurs c’est volontaire, pour ne pas entendre les autres. Claude, fit un mime d’écouteur avec ses mains à destination de Bruno, qui roula des yeux.
« NAALEM ! Je sais que tu m’entends nom de dieu ! »
Le jeune homme soupira et retira un écouteur sans se retourner pour autant, pas que ça à faire apparemment.
« Ouai ouai, je t’ai entendu, on a un militaire et une femme qui doit être drôlement jolie, pour être affublée du mot “princesse”… Tu devrais pas lui laisser croire que s’en ait une… les deux que j’ai rencontré n’avait rien de “princesse”, la première elle aurait éliminé une galaxie entière pour son plaisir et la seconde elle fait mumuse avec des pierres…BREF ! Qu’il ramène leurs culs, on a des salles à explorer ! »

Il eut un grand blanc… Claude grimaça avec sa tête particulière, Bruno avait de grand yeux… en mode “ehhh merdddeee, ce mec il est la pire chose sur terre en diplomatie…”


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Sam 21 Sep - 20:28

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Emilia Zeïn'Eidolas



Un vrai groupe d’anarchistes, songea Emilia en observant les atlantes. Pas de respect de la hiérarchie, chacun disait et faisait ce qu’il voulait… Ses propres gens déjà sur place étaient plus calmes comparé aux terriens. Cela dit, l’individu qui posait problème ne venait pas de la Terre… Emilia le reconnu dès qu’elle l’aperçu. Cet homme avait une stature tellement particulière qu’il lui aurait été difficile de le prendre pour quelqu’un d’autre. Elle se figea, se demandant ce qu’elle avait pu faire aux bons dieux pour être contrainte de subir la présence du Colosse.

– Par les dieux... Entre tous les atlantes il fallait que ce soit lui !

La situation risquait de déraper. Elle gardait très bien à l’esprit le temps passé en prison par sa faute. Cet abruti l’avait forcé à utiliser ses pouvoirs en public !
Bon, c’était aussi grâce à ça qu’elle avait rencontré Darren qui était devenu un ami. Mais cela ne compensait pas le reste.

– Ce cher jeteur de bombes… lança t-elle avec un regard meurtrier. Cette fois s’il lui envoyait quelque chose elle lui renverrait directement dans la tronche.




Dans les airs 1499613963-012naalem



Naalem était plutôt étonné de n’entendre absolument rien de la part de Gueulard ou même des autres… D’habitude dès qu’il ouvre la bouche, ça donne des railleries, qui sont assez ironique et drôle par leur stupidité. Cette équipe était ainsi, un beau bordel mais qui bossait bien. Mais là non. A la place, il eut une voix qui lui semblait vaguement familière. Il daigna tourner la tête pour vérifier qu’il avait bien en tête l’image de la bonne personne. Car oui, il en a tellement rien à faire des autres que généralement, il les oublies que très vite.

« Tant que tu n’as plus de petit secret à cacher, je n’aurais pas à utiliser les bombes. » dit-il d’un air sardonique. Claude, toujours avec ces grands yeux de chouette, ne cessait de faire des allé et des retours entre Emilia et Naalem… oui, il avait un sacré malaise.
– La prochaine je pourrai bien te la faire avaler, répondit-elle. Après tout elle n’avait plus à cacher ses pouvoirs désormais, personne ne lui en voudrait si elle se servait de ses pouvoirs contre lui en situation de légitime défense.
Naalem ricana, lui lançant du regard un air de défis “chiche ?”. Voilà que ça pimentait un peu cette mission et il comptait bien en profiter.

En tout cas le mot “bombe” alerta deux personnes :
« Mais… tu n’as rien sur toi hin ? »
« Dit nous que tu as rien, j’ai vérifié trois fois ton matos ! »
Les réactions de ses deux collègues ; le fit rire doucement, il adorait quand ça partait en vrille, vraiment. Voilà que les deux sont en train de flipper, car le CODIR l’a interdit de bombe et d’arme « non » nécessaire. Pour cela qu’il n’avait qu’un Zat à la cuisse comme tous les techniciens au lieu de ses propres pistolets.

Il haussa les épaules, avant de se tourner vers la salle obscure. « Bon, on y va ? Où on attend un discours princier ? »
« Bombe ? »
« À côté du mec qui aime jouer avec la peinture.» mais, c'était assez stylé ses bandes sur le visage il fallait le reconnaître.
Bruno, leva les yeux au ciel avant de se pencher vers Emilia. « On a encore du mal à l'éduquer ce gosse, mais un jour, il sera un adulte responsable. » dit-il en tentant de s’excuser pour tout… pas facile à gérer un mec comme Naalem…Bruno pensait que s’était dû à un manque d’éducation et une vie dure… mais le problème était plus large que ça.

Emilia Zeïn'Eidolas


– Ne soyez pas trop optimiste.
Elle était dépitée. La perspective de devoir inspecter les lieux avec cette energumène à côté lui était aussi agréable que de se faire arracher une dent à vif. Elle sentait bien que ce Bruno était de bonne foi mais il militait pour une cause perdue. Foi d’empathe, Naalem était ce genre de type imprévisible et dangereux qu’il valait mieux garder loin de soi. Les sociopathes dans son genre ne guérissait pas… pas comme ça en tout cas.

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Jeu 28 Nov - 18:47

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Dans les airs : Chronologie 20/03/2019


Le responsable essaya de temporiser avec un sourire, il ignorait tout des pouvoirs d’empathie de la belle Gaéllienne et il serait bien heureux de continuer à être ignorant de son point de vu. Sinon, il ne saurait pas comment se comporter avec ce type de personne.
« Bon, allons y. Après vous mademoiselle. »

Autant Bruno est même les autres techniciens étaient galants, pour laisser Emilia faire le premier pas dans la salle…autant Naalem n’avait pas cette classe et passa le pied bien avant les beaux petons de la belle. De l’autre côté, la salle s’allumait faiblement, comme si l’alimentation était absorbée par quelque chose d’autre. La pénombre bleutée donnait un air assez surnaturel voir même inquiétante. Il n’avait rien de chaleureux et Yuon alluma une lampe de poche, offrant une luminosité plus chaleureuse. Au centre, une console imposante avec son lot de boutons translucide et glyphés. Il n’y avait rien d’autres … enfin si un écran transparent juste au-dessus de la console, mais quelque chose l’avait fendu.

« Ce n’est pas très lumineux… j’espère que personne n’a peur du noir ? » lança Yuon pour faire un peu d’humour.
« Non, c’est plutôt rassurant. »
« Ah bon? »
« ça évite de voir des choses horribles… comme…» Naalem s’était arrêté dans sa vacherie, cela voulait dire qu’une chose : qu’il avait trouvé quelque chose de bien plus intéressant que de mettre en boite quelqu’un… « AH Tiens ! Il est écrit un truc là ! Cloclo vient traduire ! C’est pour toi ça ! » Tout comme l’asiatique le pégasien, avait sortie une lampe de poche, afin d’examiner les murs à la recherche d’une inscription… et cela avait porté ses fruits. Nullement vexé par le langage autoritaire de Naalem, Cloclo (devait avoir l’habitude a force et donc se fichait bien de tout
ça) arriva vers le grand blond plissant des yeux…

« Le pouvoir... se trouve dans la pierre qui abrite l'air. » L’homme grimaça, cela était bien abstrait comme phrase. « Franchement c’est tordu, il y a un dessin de la console juste à côté. »
Il n’en fallut pas plus, au blond, pour faire le lien entre la suite de glyphe après la phrase et les glyphes sur la console. Emilia qui s’était porté à sa hauteur échangea un regard avec lui, puis réalisa qu’il allait appuyer sur la commande. Pas question de le laisser faire ! Sa fierté prit le pas et elle se précipita pour être la première à atteindre cette mystérieuse source de pouvoir lantienne. Les deux mains se touchèrent et activèrent et pouf, l’instant d’après ils avaient disparu. Le reste de l’équipe, témoin du spectacle, voulu les suivre mais c’était sans compter sur la surtension qui provoqua un dysfonctionnement général… autrement dit qui fit sauter les plombs. La technologie n’avait pas apprécié de passer des milliers d’années à l’air libre sans entretien.

Emilia ouvrit des yeux ronds en réalisant qu’elle se trouvait quelques part dans une sorte de cratère. Autour d’elle se trouvait des tunnels et des outils de minage recouvert de poussière, tout autour de grand mur et au dessus un ciel dégagé.

– Dans quoi avons nous mis les pieds ? s’étonna Emilia en détaillant son nouvel environnement.

Un escalier semblait monter pour atteindre une zone en surface. Un point de vu dégagé peut-être, se dit Emilia qui posa un pied sur la première marche pour en éprouver la fermeté. Cela semblait solide.
Le problème c’est qu’elle n’avait pas été téléporté seule. Elle aurait accepté bien volontier la présence de n’importe qui mais… pourquoi fallait-il que ce soit LUI ?!

Le paysage était à première vue, peu coloré, des nuances de gris métallisé et puis voilà… faut dire que dans ce cratère il n’avait pas grand-chose, mise à part des vestiges d’outillage… peut-être qu’une fois en haut de cet escalier il aurait un peu plus de chose à découvrir ? Il n’en doutait pas un seul instant. En fait, ni doute ni même d’inquiétude, se retrouver dans des endroits bizarres était son quotidien avant.
« Une mine… » répondit-il dédaigneux avant de tourner le regard autour de lui… les autres ne suivaient pas, par peur ou simplement qu’ils ne pouvaient pas… Et ça Naalem s’en foutait, il voyait juste qu’il était à nouveau libre de faire ce qu’il voulait.
« Bon, ils ne viendront pas. J’aurais préféré ton copain zébré. Il avait l’air
plus intéressant. Mais bon, faut se contenter de ce qu’on a. Au moins tu sais compter.
» bien entendu, que s’était de la pur et simple provocation. Il avait bien remarqué que la belle s’était précipitée comme une gamine sur le bouton, dans le but évident de lui chourer sa découverte. Alors, un peu de mauvaise foi ne faisait pas de mal. Même si la vérité n’était pas loin… Naalem aurait préféré Cloclo, quoique niveau survie dans un endroit inhospitalier il était proche de l’utilité d’un caillou… Il la rejoignit sur l’escalier la dépassant, l'édifice était solide… solide mais poussiéreux. Cette poussière scintillait avec les rayons du soleil dans de nuances violettes.
– Et toi, sais-tu te taire ? répondit-elle en lui emboitant le pas pour grimper les marches.
« A ton avis ? » lui lança t’il du le même ton.

Ils débouchèrent sur un superbe point de vue. A l’évidence, ils se trouvaient très en hauteur… la température était fraîche, l’oxygène peu abondant. Mais le plus bluffant dans cette histoire étaient les montagnes volantes qui flottaient tout autour. Le panorama leur offrait une vue dégagée à 360° et ce phénomène s’étandait sur des dizaines et des dizaines de kilomètres. Aussi loin que portait son regard.

– C’est stupéfiant !

Après avoir longuement admiré cette prouesse de la nature, Emilia finit par remarquer une console identique à celle qui les avait conduit ici mais la commande ne réagit pas lorsqu’elle voulu l’activer. A l’évidence, quelque chose clochait de ce côté… ou bien de l’autre. Dans tous les cas ils étaient coincés ici pour un moment.

Le manque d’oxygène n’fleura pas tout de suite l’homme, qui tout comme Emilia était en train d‘admirer ce paysage dantesque… les montagnes volantes l’intriguait le plus, comment tenaient-elles dans les airs ? La composition des roches devaient être véritablement particulières,... le dessus des montagnes étaient boisé, des forêts vierges vertes ou même aux nuances jaunes… sans parler qu’en face d’eux, des plantes citron et violettes semblaient faire des tâches sur les rocailles métallisées. Il porta son regard sur Emilia, celle-ci avait découvert un poste de commande… il ne s’allumait pas. Qu’importe, sur le coup, ils avaient un tour à faire. Le seul problème étant qu’il n’était pas armé d’autre chose qu’un fichu Zat. Il espérait qu’il n’aurait pas des prédateurs ou soyons fou des Wraiths (quoique boule de feu avait fait un carton plein avec un zat). Enfin un zat c’est déjà bien, depuis le temps qu’il en voulait un. Mais maintenant qu’il en tenait un sur sa jambe droite, il n’avait plus cette excitation des premiers jours. Déception… tout est éphémères. Bref, les réflexes de vadrouilleurs étaient encore présent et il observait la place autour d’eux…rien pour le moment.

Le constat évident qu’ils ne pouvaient pas prendre de grande inspiration, commençait à devenir de plus en plus marquant dans sa tête… depuis que Koya lui avait fait des séances de tortures dans un cercueil en bois au fond d’un trou ou même dans une cave… il avait quelques « intolérances » au manque d’oxygènes. Il ne pouvait pas identifier cela à de la peur, pour la bonne et simple raison qu’il n’avait pas les connexions neuronales pour l’identifier. Il savait juste que cela était sa kryptonite, au même titre que les poupées réalistes. Une petite tension, montant dans son échine, qu’il calma en pensant à la chose qui le rendait le plus heureux : sa sœur. L’air ne manquait pas suffisamment, pour qu’il s’inquiète et il n’avait même à l’être pour le moment. Surtout face à l’autre princesse sans humour.
« Essaie de lui faire un bisou ! » comme ce changer les idées ? En emmerdant son monde tiens ! Et puis cela allait lui occuper l’esprit. Il s’approcha de la princesse, pour ouvrir le petit panneau contenant des cristaux sur le côté de la console… tous grillés…
« Eh bah… j’espère que tes amants ne leur ressemble pas à ça, quand tu les touches …» Naalem, ne pouvait pas être calme, il se devait de lui rappeler qu’il avait décrété d’être désagréable avec elle.
– C’est irréparable ? l’interrogea t-elle en éludant sa réflexion.
L’homme posa ses deux mains sur ses hanches. « En effet. Sauf si tu sais revitaliser de la technologie. »
– Non, je ne mange pas de ce pain là hélas.
Elle sentait de l’inquiétude chez son voisin et se demandait s’il était plus préoccupé par la situation qu’il voulait bien le laisser paraître.
Naalem poussa un long soupir, tout en se relevant pour mettre ses mains sur ses hanches musclées.
« Dommage. Ça aurait été plus pratique. » lâcha t’il en regardant autour d’eux.

Les montagnes volantes... réfléchit Emilia en s’efforçant de visualiser les rapports de ses éclaireurs sur cette planète. Ils avaient brièvement cartographié la région en la survolant en aeronef et n’avaient pu passer à côté de ce lieu unique en son genre. Cet endroit dégageait une force magnétique si puissante qu’aucune boussole ne fonctionnait à des kilomètres à la ronde. Je pense avoir une petite idée de l’endroit où nous avons été téléporté. C’est assez loin de notre position d’origine.
Il commença à se perdre dans ses pensées… au loin, on pouvait deviner des passerelles reliant les montagnes flottantes. Ça ne pouvait pas être naturel, bien trop étrange… sauf des araignées géantes se jettent dans le vide, pour tisser des ponts… mais cela serait complétement fou, même pour lui. Avait-il de la civilisation dans le coin ? Autre que des Wraiths chasseur de princesse ? Ou de vieux vestiges ? Cela était un mystère qu’il avait bien envie d’élucider. Car s’il y a des constructions, peut-être a-t-il des habitations ou une manière de descendre…Il tourna la tête vers la jeune femme.

« Bon si tu sais où on est, tant mieux. Tu peux développer ? »
Si me souviens bien, il faut aller vers le nord… par contre je n’ai aucune idée du temps qu’il nous faudra pour atteindre la Porte vu la nature du paysage… tu sais chasser ?
Elle était équipée d’un couteau et de son stunner et son empathie devrait lui faciliter la vie pour trouver des animaux. En revanche, cette fois elle se trouvait en terrain inconnu pour la flore. Elle connaissait deux ou trois variétés de plantes que des gaëlliens avaient étudié aux abords de la Porte mais c’était plutôt faiblard pour ce qui était de se nourrir. Naalem fouilla à cet instant sa ceinture multifonction, pour en sortir une mini boussole, histoire de voir où serait le nord par rapport à leurs positions… cependant, le petit objet s’emballait dans tous les sens, comme en présence d’aimant. Cela n’était donc pas encourageant, il allait falloir faire ça à l’ancienne. Heureusement, il avait un très bon sens d’orientation expérimenté et usé sur d’autres planètes, même si bon, ça peut changer avec son lot de surprise comme chaque monde est différent.

« Ouep, en plus d’être chiant et d’être fou amoureux de toi, je suis multitâche. » lança t’il le plus sérieux du monde. Il releva légèrement le regard vers elle, une pointe d’amusement était perceptible pour les dons particuliers d’Emilia. Ce qui allait à l’encontre de son ton affirmatif. Par contre, oui il savait chasser, sur ce point il était franc.

-Quelle chance ! ironisa t-elle avec son air sérieux habituel. Mais la réflexion l’avait faite sourire intérieurement. Un amant tel que toi, cela devrait être une expérience inoubliable.

« Ou pas. » répondit-il normalement avec une lueur d’amusement au fond de son regard affable. Après tout, son égo pourrait hurler et proclamer qu’il était inoubliable au lit comme dans la vie… mais franchement ? Lui-même oubliait des amantes soi-disant inoubliables, alors bon. Il n’avait pas cette prétention, de marquer les esprits de cette manière. Lui il marquait les esprits autrement, avant Atlantis sont visage était signe de souffrance, physique ou mentale, car outre sa capacité à être chiant, il savait être un tyran et un homme tellement imprévisible qu’on ne savait pas quand il allait décider que vous lui serez inutile et donc vous rayer de la carte de cette galaxie. Le mot « Lays » signe de terreur surtout avec une sœur qui était bien plus terrible que lui-même. Teshara a aucune limite alors que lui, avait développé un semblant de morale. Il était le garde fou de la folie Lays. Bref, si lui pouvait oublier des aventures, on pouvait l’oublier.

« Enfin tu me diras tout à l’heure » affirma t »il sur de lui, comme si l’affaire était entendu depuis longtemps. Après tout Kara ne l’avait jamais oublié … même si de base ils s’étaient rencontrés jeunes et qu’il l’avait lourdement dragué avec un taux d’alcoolémie proche du coma.

-Ou pas ! répondit-elle en le trouvant bien sûr de lui.
Naalem lui fit un beau rictus emplit de charme et surtout il était ravi et s’amusait, il ne fallait pas grand-chose soudainement pour qu’il y trouve un intérêt. Presque capable de la mettre aux défis, juste pour l’incroyable goût du jeu et de la saveur exotique d’une promesse charnelle. Cependant, son regard se porta sur les montagnes flottantes et les étranges liens qui les relient. Étonné, il se décida à lui montrer ces étranges « ponts » au loin. « Tu as le vertige ? »
La question arracha un sourire amusé à la princesse.
-Non. Et toi ?
Elle considéra au loin les ponts qui reliaient les montagnes. De loin, impossible de définir s’il s’agissait de végétaux ou de quelque chose de plus artificiel. Pour ce qu’elle en savait, la région autour de la porte n’était plus habitée par les humains depuis une sélection qui avait tourné au drame mais cela ne signifiait pas qu’ils ne se trouvaient pas ailleurs ni que d’autres formes d’intelligence ne vivaient pas dans le coin.

Il lui lança un regard aimable comme s’il parlait à un enfant, comme une évidence : “bien sur que non voyons crétine” ! « Parfait, je n’aurais pas à te porter. » il se rappelait que trop bien d’une petite sorcière nommée Skyler, morte de peur, quand ils devaient sauter dans le vide au milieu de serpents de pierre. Autant avoir une mini Skyler toute belle et toute gentille (en plus d’être assez sensible à son charme) dans les bras était plaisant, mais porter miss cailloux laisse tomber ! (C’est peut-être ce qui va lui arriver d’ailleurs).
« Bon, on a qu’à voir les ponts ; il aura peut-être quelques choses d’intéressant à voir. » de son point de vue : autant explorer avant de rentrer, puisqu’ils étaient ici.
- Oui, de toute façon il va falloir trouver un accès vers le sol… les ponts me semblent être un bon point de départ.

Il hocha la tête et se mit immédiatement en marche. Quelques mètres après il ressenti une gêne à cause du manque d’air et cela lui procura un poids lourd sur la poitrine avec le flash de ses cauchemars… ou plutôt un souvenir quand il avait été enterré vivant. Emilia le ressenti et s’interrogea sur ce qui provoquait ce phénomène. Etait-ce lié à une quelconque peur ou souvenir, ou bien à l’altitude ? Elle même sentait que l’oxygène était plus rare ici. Elle était néanmoins habituée à se confronter aux hauteurs avec la quantité de promenade qu’elle avait pu faire dans les airs avec Léo.

« Aufaite, ta planète a d’autre « maître des cailloux » comme toi ? » cette phrase était autant pour faire la conversation et lui faire oublier le manque d’air qu’un vrai intérêt.

- Oui il y en a d’autres, non ils ne sont pas télékinésiques. Chacun ses talents. Est-ce que ça va ?
D’autres talents ? Voilà qui est follement intéressant ! Il avait légèrement tourné la tête vers elle en l’observant… il comptait bien lui demander des exemples de ces dons… quand elle lui posa une question, qui le mit immédiatement sur la défensive, même s’il semblait d’aspect “normal”. Il était certain qu’il ne montrait rien de cette sensation détestable au fond de lui, celle d’une phobie aurait dit un psy… mais un Lays n’a peur de rien, sauf du vide de la mort de son jumeau. Enfin bon, elle n’en savait rien, elle devait surement ressentir le manque d’oxygène et elle devait sans aucun doute demandé s’il allait bien pour jauger de sa propre peine…
« C’est mignon, c’est maintenant que tu me demande comment je vais ? d’habitude c’est lors des saluts qu’ils font ça, les atlantes. » de l’humour, souvent une façade pour cacher d’autres sentiments.
- Ce serait normal de ressentir des gênes respiratoires ou d’avoir une migraine à cette altitude. je veux seulement m’assurer que tu ne vas pas me faire un malaise, j’aurai des difficultés à te porter répondit-elle sur le même ton moqueur que Naalem. Je suis gaëllienne moi, pas atlante.

Une gêne respiratoire, tss il se contracta sans le vouloir mais s’efforça d’être toujours aussi arrogant et emplie de malice pour ne pas lui donner de perche sur son état. En plus elle venait de lui rappeler qu’il avait l’impression d’avoir un poids sur la poitrine.
« C’est une bonne excuse pour avoir du bouche à bouche. » répondit-il taquin. Jamais, il ne l’avouerait qu’il avait cette phobie et il comptait bien la faire passer à grand coup de déni et d’oubli. « Et moi Loupias ! » a force de le dire il en était convaincue et il fallait bien, les meilleur des mensonges étaient quand on y croit.

-Je ne connais pas ce peuple, il est aussi dégénéré que toi ou c’est une tare génétique ?

Naalem ricana de plus belle, on ne pouvait pas lui retirer le fait qu’il avait de l’humour sur lui-même. « Non, un simple eugénisme bien sélectionner sur les plus apte à être les plus gros emmerdeurs de la galaxie. Faut bien ça pour résister aux Wraiths et aux têtes couronnées pompeuses. » il disait bien entendu du grand n’importe quoi.
Les loupias, sont de base un peuple de voyageur, toujours prêt à décamper ou à marchander. De véritables globe-trotteurs. Et leur mode de vie allait bien avec l’idée qu’avaient les Lays pour justifier leurs voyages. Et puis, c’est aussi un hommage à un ancien ami des soleils rouges avec qui ils s’étaient enfuis. Karazh leur avait appris beaucoup de chose de son peuple, jusqu’à les inscrire au registres des naissances. Ce qui était bien pratique pour justifier leurs identités.

Le sol était quand même étrange, il devait bien le reconnaître, quand des petites pierres se détachait du sol, elles lévitaient sur quelques centimètres avant de retomber mollement et surtout délicatement. Ce phénomène fit arrêter Naalem, qui se baissa pour prendre une pierre et la soulever… elle retombait tout aussi doucement. Il décida d’en prendre une pour la fourrer dans sa sacoche, il l'étudierai en rentrant.

Emilia observa son manège. Elle aussi était fascinée par le phénomène. Elle n’avait jamais observé de fait similaire sur une autre planète. Comment les Sages pouvaient ils bien utiliser cette roche jadis ?

-Nous pourrions presque croire que la gravité est différente ici s’il n’y avait pas notre corps collé à cette roche pour nous prouver le contraire..

« En effet… cela doit venir de la compositions des pierres … peut-être que ces composés réagissent avec d’autres dans l’air … » il parlait à voix haute. L’homme finit par se relever. « Bon en avant, avant que je décide de construire une tente et de passer la semaine à étudier tout ça. » dit-il d’un ton ironique avant de se mettre immédiatement en marche vers la falaise et le pont de plus en plus proche.

-Quitte à étudier ces pierres, autant le faire avec du matériel pour faire des relevés.
« Rabat-joie...» lança l’homme, elle lui avait quand même pété son délire.



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Mar 14 Jan - 14:14

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Dans les airs : Chronologie 20/03/2019


Ils finirent par se rapprocher de l’endroit, la sensation de vide était grisante au bord de roches… ils étaient véritablement en suspension dans le ciel. Des nuages se trouvaient un peu plus bas, cachant le sol. Il était alors impossible d’estimer à quelle hauteurs ils étaient.
« Si un jour un peuple autochtone a vécu en bas, il devait se dire que
cet endroit était la cité des dieux.
» Il n’avait aucun vent… rien pour le moment. Le paysage rocailleux et multicolores des étranges plantes étaient la seule chose de surprenant à cet instant… mais quand on voyait les ponts, tressés avec des sortes de lianes géantes… on pouvait encore plus s’étonner, surtout quand se rapprochant, la découverte était un peu plus inquiétante.
- Qui sait si l’humain n’a pas trouvé un chemin pour venir jusqu’ici ? Le fait qu’ils n’aient trouvé que des ruines au sol près de la porte ne signifiait pas que l’humanité ou une forme de vie intelligente n’avait pas trouvé refuge ailleurs. Si Léo voyait ça… murmura la princesse en observant le panorama incroyable. Son Nifgar trouverait ici un beau terrain de jeu.
« Peut-être bien.» répondit l’homme pensif, il se demandait s’il avaient de véritables créatures intelligente autre que des traces lantienne sur le coup. Mais ils auraient surement la réponse un jour où l’autre. Naalem ne répondit pas sur ce fameux Léo, il en avait un peu rien à faire pour être franc. Surement un copain de la belle princesse fana de pierre. En tout cas, Naalem s’était rapproché sans crainte avant d’observer avec un peu plus d’attention l’édifice « naturel » qui n’avait de naturel que sa composition selon lui. « Il n’y a pas que du végétal… » en effet, Naalem n’avait pas encore mit le pied dessus, qu’il l’avait retiré aussitôt, entre les végétaux imposants, il avait aussi des fils translucides semblable à ceux des araignées qui s'enchevêtrent comme pour solidifier et tenir le tout.

Emilia le rejoint et se pencha pour observer de plus près la découverte.
- Tu penses à un grand prédateur ?
« On dirait des fils de soie d'araignées… mais vu leurs grosseurs ce n’est pas celles que tu écrases du revers de ta godasse... »
Naalem se mit à genou, pour se pencher près de la falaise sans aucune once de crainte et voir s’il voyait quelque chose, comme une forme sombre sous le pont ou même sur la falaise… il n’avait absolument rien de tout cela. Sans surprise, un bon prédateur ne se montre pas aussi facilement. Pour voir si une araignée géante surgit, il faudrait agiter la toile et il regretta de ne pas avoir de vraies armes…Il se releva toisant la princesse.
« Bon on va se fixer. Agite les filaments, je vais me tenir en position de tir au cas où que quelque chose surgit. Tu peux faire ça à distance avec ton pouvoir non ? » Il sortit son zat pour recula de quelques pas et se mettre en joue.
- Oui... répondit Emilia tout en se demandant s’il était vraiment prudent d’attirer le prédateur en jouant avec son oeuvre. Cela dit, ces étranges fils semblaient être les seuls points de passage pour circuler d’une montagne flottante à une autre, il allait donc bien falloir se fixer à un moment ou un autre. La princesse chercha une cachette du regard et avisa un arbre feuillu avec quelques prises. - Tu ne te cache pas ? demanda t-elle tout en sachant que l’homme n’était pas plus inquiet que ça. N’avait-il donc peur de rien ?
Non… songea t-elle, il avait ses faiblesses lui aussi… tous les humains en avaient.
Elle grimpa en quelques mouvements agiles. Les arbres étaient devenus l’un de ses refuges préférés depuis qu’elle était devenu une courreuse. Jadis, elle aimait y grimper et respirer leur odeur pour le plaisir, certains villages gaëlliens bien dissimulés étaient d’ailleurs construit en hauteur autour de grands arbres. Mais depuis quelques temps, elle avait appris qu’ils pouvaient aussi se révéler être de formidables cachettes. Une fois installée, elle sollicita son pouvoir pour secouer les filaments et fut surprise de la résistance qu’elle rencontra. La texture était bien plus solide et épaisse que ce qu’elle avait imaginé.
Naalem était déjà en position, il avait pris soins de regarder où se trouvait la princesse avant de lui répondre.
« Il faut bien un appât. » dit-il naturellement. Quand le pont filamenteux se secoua de douces impulsions, il s’attendait vraiment à voir surgir une immonde araignée… mais rien n’apparut, même au bout de longues minutes interminables… il n’avait personne ou le prédateur ne jugeait pas l’intérêt de se déplacer. Le pégasien soupira, il était presque déçu. Sans attendre plus longtemps, le grand blond, alla sur le pont, histoire de voir s’il était plus appétissant… mais une nouvelle fois… rien pour l’emporter dans sa toile.
« Bon…allons y la voie est libre ! » l’homme pensait que la chose qui avait construit cet édifice était soit morte soit autre part… dans tous les cas, ils avaient le pont devant eux.

Emilia patienta quelques instants et tandis son esprit sur les alentours proches mais elle ne détecta aucun être vivant focalisé sur elle en dehors des petits animaux qu’elle avait dérangé en se logeant sur l’arbre. Effectivement, la voie paraissait libre.

- Dommage, j’aurai aimé te voir combattre l’une de ces créatures, lança t-elle mi amusée et mi sérieuse. Bien qu’elle ait un avis très mitigé sur son voisin, le voir combattre était à la fois esthétique et impressionnant et comme tous ceux de sa caste, Emilia adulait la beauté. Bien qu’il soit imprévisible et dangereux, tant qu’il restait de son côté la princesse s’estimait chanceuse de pouvoir profiter d’un tel garde du corps.
« Tu auras peut-être l'occasion de te rincer l’oeil de l’autre côté... » enchérit l’homme de son naturel qui devenait habituel. S’occuper l’esprit lui permettait clairement d’oublier que l’oxygène était bien plus pauvre…

Elle s’avança d’un pas tranquille vers le pont et le toucha du bout du doigt. Comme elle s’y attendait, la texture était à la fois souple et dure mais ne collait pas. Cette chose ne semblait pas faite pour capturer des proies comme le faisaient les araignées… les indigènes s’en servaient-ils réellement pour construire des passerelles ? Elle ne pourrait réellement éprouver la solidité de la structure qu’en la testant. Elle était nettement plus légère que Naalem, la logique physique voulait qu’elle passe la première. Il n’y avait pas d’escorte pour lui faire les gros yeux et prendre les risques à sa place et ce n’était pas désagréable. De temps à autre, se montrer aventureuse lui faisait oublier dans quel monde elle vivait et où était sa place.
Elle risqua donc un pied, puis un autre et poussa doucement vers le bas. Ca paraissait solide, par contre elle avait intérêt à faire preuve de prudence pour éviter de passer par dessus bord et de s’écraser quelques centaines de mètres plus bas.

- Ca a l’air assez solide pour supporter mon poids, dit-elle.

L’homme la rejoignit et se mit derrière elle, bougeant un peu pour éprouver la solidité à son tour.
« Tu n’es pas si grosse que ça, donc normal. C’est fait pour tenir, sinon ils aurait cassé avec les bourrasques de vent qu’il doit y avoir dans le coin... » son ton était affirmatif, mais basé sur quelques observations. dit-il en lui tapotant le dos pour qu’elle avance. Son regard était rivé sur le vide en dessous d’eux, ils ne voyaient même pas le sol, tellement les nuages embrumaient leur vision de la terre ferme. Il faisait un peu plus frais par moment, le faible vent les rafraichissait. Naalem trouvais cela fascinant… Emilia un peu moins car le pont était également frappé par quelques bourrasques.
Au loin d’immenses silhouettes ailés voltigeaient dans les airs… leur taille semblait un peu trop imposantes pour être inoffensifs. Le grand blond fronça les sourcils, ils feraient de belles proies sur ce fil.
« Hâtons nous, je n’aime pas trop les piafs au loin. »

Très vite, les prunelles noisettes de la jeune femme cherchèrent du regard les fameux oiseaux pour les observer et elle tandis son esprit vers eux. Ils étaient loin, l’exercice était difficile, mais elle en ressorti avec l’impression mitigée qu’ils ne les avaient pas (encore) repérés. C’était un sentiment vague, la connexion était malaisée à cause de la distance et de la nature de la créature, mais elle se dit qu’elle les aurait capté plus fermement si l’un d’eux avait nourri un intérêt particulier à leur égard. Elle l’espérait du moins, son pouvoir n’avait jamais été une science exacte, encore moins quand elle l’expérimentait sur des animaux inédits.
Elle voulut presser le pas et posa le pied sur une surface plus molle qui s’affaissa d’une quinzaine de centimètres sous son poids tandis qu’une forte bourrasque balayait la zone. En un instant, elle bascula dans le vide en poussant un cri. Ses mains s’agrippèrent à ce qui venait et elle parvint de justesse à s’accrocher à un morceau de la toile tandis que la pesanteur la tirait vers le bas. L’action avait été brève et la princesse sentait son corps pendre mollement dans le vide tandis que ses doigts se raccrochaient désespérément à la vie. Alors que son coeur battait follement dans sa poitrine et que l’adrénaline se répandait dans ses veines, son cerveau analysait de manière tout à fait logique et rationnelle qu’une chute lui serait fatale. Ses pouvoirs ne pouvaient rien pour elle, elle n’avait jamais été capable de soulever une masse comme la sienne.

Finalement, le vent qui était une source agréable pour éviter de se sentir oppressé devenait clairement chiant une fois sur le pont… surtout que celui-ci piquait légèrement, emportant avec lui des particules venues d’ailleurs. Mais le plus relou fut la maladresse de la princesse aux petits cailloux qui bascula… Naalem ouvrit de grands yeux avant de voir que la chance n’avait pas quitter cette digne représentante de la royauté ! Il ne réfléchit pas plus, de toute façon, déblatérer sur la théorie du vide et de la chance qu’elle s’écrase en nombre de morceaux impaires n’était pas judicieux. Il se baissa, à genoux sur les fibres tressés pour lui attraper le bras, la serrant fermement.
Le cri légitime de la demoiselle avait néanmoins attiré l’attention des grands oiseaux qui semblaient converger vers eux… seul Emilia pouvait le percevoir comme Naalem les avaient dans son dos.
« J’espère que tu n’as pas abusé à la cantine ! je vais te tracter, fait un effort pour te hisser ! » dit-il sans peur comme toujours avec presque de l’humour… enfin si cela était clairement de l’humour. Même lui, trouva que son ton n’était pas approprié sur le coup. Il commença à la tirer, essayant de mettre son pied sur la fibre pour se donner plus de force et essayer de lui choper une épaule avec son autre mains… sur le coup il ne regrettait pas d’être un adepte de la salle de sport, car elle allait lui ruiné le dos… un mec comme Cloclo aurait tout bonnement finit par dessus bord… Il luttait en plus contre le vent, qui d’une bourrasque le fit chanceler et il se rattrapa de justesse pour ne pas basculer.

« Nom d’un LAYS ! » grogna t’il contre le vent qui s'acharnait sur eux.

Emilia faisait tout son possible pour agripper la main de Naalem lorsqu’elle le vit basculer vers l’avant. Aussitôt, elle mobilisa son pouvoir pour le repousser un peu en arrière et l’aider à lutter contre le vent qui allait finir par les tuer tous les deux.
-Naalem !! s’exclama t-elle pour l’inciter à se dépêcher. Le vent allait finir par l’emporter elle aussi et elle n’avait pas de filet de secours.
L’homme n’expliquait pas pourquoi soudainement il avait été repoussé en arrière… mais cette aide providentielle était parfaite. Il serra les dent et attrapa le second poignet de la princesse, pour la tirer sur le “plancher de fil”... a peine fut t’elle sur celui-ci que des cris strident brisait le ciel…
« Dit moi pas que c’est les piafs... »

Naalem parvint à la tracter à la force de ses bras et Emilia poussa un soupir de soulagement en s’affalant sur une surface dur, même si ladite surface était en partie son compagnon de route. Mais elle n’eut guère le temps de reprendre son souffle que l’homme baragouinait quelque chose. Ca voulait dire quoi « piaff ? ». La princesse leva les yeux… et aperçu de gigantesques oiseaux. Enfin, pas plus grand que Léo mais tout de même ils devaient peser leur poids.

– Oh… il ne manquait plus que ça…
Donc “piaff” voulait dire oiseau dans le langage populaire qu’employait le Colosse. Elle prit note tout en songeant qu’elle n’aurait peut-être pas l’occasion d’exploiter cette connaissance si les animaux décidaient de faire d’eux leur casse croûte.

L’homme tourna la tête une fois qu’elle était sur le pont… il étouffa un juron en Geniis, avant de se lever et d’attraper par les hanches la jeune femme pour qu’elle suive son mouvement vers le haut. Les “piafs” semblaient de plus en plus gros et leurs silhouettes de moins en moins similaire à des oiseaux… Naalem n’aimait pas trop ce genre de découverte, enfin si, mais quand il est pas suspendu dans le vide sur un pont incertain. Sans demande la permission (comme juste avant) il attrapa la main de la princesse pour presser le pas et courir sur le pont. L'avantage d’être sociopathe était qu’il n’avait pas la même conscience du danger et cette peur qui vous rend prudent. En premier lieu, il avait pensé à prendre son zat, seule arme qu’il avait...mais s’il tombait il ne pourrait pas se raccrocher à quelque chose, donc le choix de garder une main libre était le plus judicieux. Les cris devenaient de plus en plus proche et surtout le bruit d’immenses ailes… Naalem pressa le pas, prenant clairement de nouveau risques et voyant que le pont était glissant, mais proche de l’autre côté, il sauta, forçant Emilia à faire de même. Les deux personnes roulèrent sur le sol rocheux, avant qu’une nouvelle fois le pégasien, dans son élément, ne laissa nullement la jeune femme en paix, puisque déjà debout, il l’entrainait à couvert vers des roches… mais l’abri salutaire du relief ne fut pas atteint… l’un des prodigieux oiseau se posa devant eux et un second derrière dans une volé de poussière et de petits cailloux… Ils n'avaient rien de commun avec un oiseau, on aurait dit des wyvernes tout droit sortie d’un jeu de rôle. Pour Naalem et sa culture de Geniis, ces “dragons” avaient l’aspect de gros lézards avec des ailes… Rien de folklorique ou de légendaire. Toujours dans son élan 100% instinct et naturel, il serra la main de la princesse pour la mettre derrière lui, alors qu’il sortait son arme pour les mètres en joue. Il tournait sur eux, pour être en mouvement et évaluer leur chance et les intentions de ses immenses créatures qui avaient l’air étrangement calme et pacifiste.

« Mais… c’est quoi ces …. » Il n’eut pas le temps de finir qu’il s’écroula, une pointe fine était figé dans sa nuque. Une affreuse créature s’était décalé de la tête des “dragons” pour tirer une fléchette...cette créature semblait être le cavalier des prodigieux lézard… une autre fléchette visa Emilia par surprise… un troisième cavalier qui volait au-dessus d’eux.



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Mar 14 Jan - 14:15

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Dans les airs : Chronologie 20/03/2019


L’épisode du pont parut durer à la fois un instant et une éternité. Suspendue dans la vide, la princesse se voyait déjà chuter mais c’était sans compter sur le soutien du Colosse qui la souleva d’un bras pour la ramener en zone sûre. Néanmoins, des animaux avaient été alertés par le bruit et arrivaient droit vers eux à grands renfort de battements d’ailes. Porté par le vent… et une confiance aveugle en ses capacités ainsi qu’un instinct de survie profondément manquant, le Colosse se mit à courir pour traverser le pont plus vite en l’entrainant dans sa course. La princesse fut donc contrainte de le suivre à un rythme effréné tout en retenant sa respiration, craignant à chaque pas de refaire une chute fatale. Elle pria les dieux pour arriver entière de l’autre côté et les dieux l'exhaussèrent.

La jeune femme poussa un soupir de soulagement en posant le pied à terre et se laissa traîner par Naalem sur quelques mètres. Ce rustre allait finir par lui déboiter l’épaule !

Mais la course prit rapidement fin lorsqu’un oiseau se posa devant Naalem et un autre derrière eux. Ce qu’elle avait d’abord pris pour des prédateurs semblaient en fait être des montures car d’autres créatures les chevauchaient. On aurait dit des araignées par leur forme mais la comparaison s’arrêtait là. D’un vert tirant sur le marron, les êtres mystérieux étaient dotés de plusieurs pattes épaisses qui semblait faire office de membres. La biologiste identifia ce qui ressemblait à un pouce opposable sur chacun des membres. De toute façon, la selle qui les maintenait sur leur monture était la preuve de l’évolution de ces êtres.

Ainsi la planète était habitée par une race intelligente. Mais à quel point l’était-elle ?
Le Colosse eut un geste de protection inattendu en tentant de la placer derrière lui pour faire barrage de son corps. Si Emilia en fut fortement surprise, elle profita de cette protection inattendu autant qu’elle le put pour observer les nouveaux arrivants avec une sécurité très relative. Son regard accrocha celui de l’être qui s’était posé non loin d’eux pour leur couper la route et elle propulsa son esprit vers le sien sans aucune retenue. Il fallait qu’elle sache si elle pouvait créer une connexion avec ces autochtones pour deviner leurs intentions. Il y eu comme un mouvement d’air impossible à visualiser pour quiconque d’autre qu’elle, une sorte de représentation mentale qu’elle se faisait de la connexion. Le pont mental se forma d’abord timidement puis avec une intensité qui la laissa pantoise. Ce qui la surprit le plus ne fut pas de réussir à toucher l’esprit d’une autre race que la sienne mais de sentir que cette connexion s’était établie dans les deux sens. D’ordinaire, les êtres vivants émettaient des informations et elle parvenait à en capter certaines mais le flux se faisait dans un sens unique. Cette fois c’était différent, la créature la percevait tout comme elle et Emilia sentit sa surprise tout comme elle même était stupéfaite. La sensation était totalement inédite et la princesse en resta bouche bée, partagée entre l’envie de détaler pour protéger son esprit et celle de se rapprocher un peu plus de cet être incroyable avec lequel elle partageait désormais un lien étroit et puissant. La deuxième créature était elle aussi capable d’une telle connexion empathique ? Elle ne sentait pas d’hostilité de leur part.

Ce lien était incroyable ! C’était magique ! C’était...
Naalem s’effondra. Un troisième indigène était apparu et avait attaqué. Une fléchette vola dans la direction de la blonde qui leva la main pour la bloquer avec son pouvoir. L’objet dévia et tomba au sol. La princesse dévisagea le nouvel arrivant avec un air de reproche. Elle se sentait trahie et sut que l’indigène connecté à elle avait perçu se sentiment. Lui même émettait une forme de tranquillité sereine, de non hostilité, renforcé par une très grande curiosité dirigée vers les deux humains mais tout particulièrement vers elle.
Emilia ne fut pas assez rapide pour voir venir la deuxième fléchette et ce fut à son tour de sombrer dans le néant. Le lien se rompit.

*grognement*
« Nom d’un Lays, on est où encore... »
Naalem était clairement dans le mal… il avait l’impression que ces membres ne répondaient pas dans le bon ordre...Et puis il avait mal au front...il avait dû tomber sur une caillasse quand on l’avait “piqué”, un gros moustique des familles qui avait décidé de le manger...enfin même si dans la logique cette hideuse créature avec une sarbacane lui avait figé une fléchette… Le point positif était qu’il était en vie et non en train de rôtir sur le feu ou même...dans l’estomac du lézard volant.

Il sentit une présence chaude et rassurante… il était allongé sur le dos aux côtés de la princesse… bon elle aussi était en vie. Cela sera toujours utile pour s’échapper… ou pour voir les intentions des créatures. Elle était bien plus appétissante que lui. Et mise à part ça, elle avait un don qui serait bien pratique pour surprendre les gros vilains du jour. Et en parlant de ça...ils étaient où ? En se redressant difficilement, son corps était trop raide...il remarqua qu’il était dans une sorte de caverne...une salle de taille modeste à peine plus grand qu'un bureau administratif aux archives de la cité… 13m3 à peine. Au centre il avait un trou avec de l’eau translucide et de la végétation...comme des plantes bioluminescentes, apportant de la lumière à cette onde teintée de rose. La lumière était diffusée par une quantité de plantes sur le plafond, formant des cercles qui n’avaient rien de naturels. L’endroit était sculpté, quelque chose avait travaillé la pierre pour qu’on puisse s'asseoir enfin...Naalem en déduit cela au vu des sortes d’immenses tabourets rocheux recouverts de fils de soie. Il avait un immense creux en hauteur, une sorte de hamac géant avec des tissus et entièrement tressé comme un macramé. L’agencement de la pièce ne ressemblait pas vraiment à une cellule… On pouvait voir des cercles similaires à des miroirs a plusieurs endroit… l’homme trouvait ça un peu oppressant comme si des yeux vitreux les observaient… La porte se trouvait tout bonnement en face d’eux...elle était aussi en pierre et orné de nombreux dessins semblant narrer une histoire. Mais pas de poignée, il devait avoir autre chose pour l’ouvrir, mais à cette distance l’homme n’en savait strictement rien.
« Hey princesse… c’est l’heure d’ouvrir les yeux...ton nouveau palais est arrivé !» dit-il en la poussant un peu de la main. Il remarqua qu’il n’avait plus d’arme et qu’il avait encore ses vêtements par chance, mais tout ce qui était accessoires, comme sa ceinture avait disparus.

Emilia mit nettement plus de temps à se réveiller. D’une constitution bien plus fragile que Naalem, le sédatif mit plus de temps à être évacué par son organisme. Elle ouvrit les yeux et observa son environnement sans bouger pendant quelques secondes en essayant de comprendre où elle était. Elle était perdue sur une montagne flottante alors comment était-elle arrivée dans ce lieu fermé ? Elle se redressa et aperçu Naalem non loin qui paraissait aller bien. La pièce était de petite taille mais pas assez petite et trop jolie pour ressembler à une prison, ou alors c’était une prison de luxe. En revanche, elle était fermée.

– Où sommes-nous ? maugréa t-elle.
« Dans la salle des invités de la reine Zarcania. Elle souhaite nous rencontrer pour échanger quelques informations avant de savoir si nous sommes des créatures consommables ou bien non. » dit-il avec tout le sérieux du monde. Bien entendu il se foutait de sa gueule et personne ne pouvait le deviner sauf avec un don spécial. Naalem avait répondu ça...il n’en savait rien de où ils étaient. la chose dont il était certain était qu’ils étaient enfermés et en vie point.

– Ah… en ce cas je retourne me coucher et tu me réveilleras quand sa majesté Zarcania aura pris sa décision, répondit Emilia du tac-o-tac sur le même ton sérieux mais moqueur que Naalem. L’homme lui lança un rictus amusé, un peu étonné qu’elle ait compris qu’il avait fait de l’humour. Ce n’est pas souvent que les autres ait ce tact.

Elle retenait de cet échange qu’il n’en savait pas plus qu’elle aussi se plongea t-elle dans ses pensées pour réfléchir à ce qui s’était produit un peu plus tôt sur la montagne avec l’indigène tout en faisant le tour de la cellule. Ces plantes lumineuses étaient tout à fait surprenantes et ravissantes. Puis elle avisa ce qui avait des airs de hamac, puis le petit puits… un minimum de confort mais de l’eau pour assurer leur survie. A l’évidence, la reine Zarcania ne comptait pas les manger dans l’heure, songea t-elle d’un air mi figue mi raisin.
– As-tu repéré une porte ou quelque chose qui pourrait ressembler à un échappatoire ? s’enquit-elle.

« Il y a une porte en face de nous, mais elle n’est pas ouvrable de l’intérieur… Je ne vois pas serrure non plus par ailleurs Après il y a le puits de lumière au dessus de nous… Si tu as des dons, pour grimper aux murs... » dit-il. Il était quand même un peu désabusé de voir que pour le moment rien ne semblait laisser penser à une échappatoire, pourtant dans chaque prison il y a une erreur ou une manière pour se faufiler vers le grand air… sauf ici. C’est à ce se demander si cette fois, il avait des humains derrière tout cela. Les créatures chevauchant les sortes de lézards devaient être les créatures intelligentes du coin et apparemment, elles étaient suffisamment malignes pour ne pas donner d'opportunité à leur proie.
– Non, je ne lévite pas... répondit la jeune femme en suivant le regard de Naalem. Malheureusement, ses dons semblaient inutiles pour l’heure.

« Dommage, au moins ça nous aurait servit... »
Alors qu’il faisait le tour pour la énième fois, un fil tressé d’une soie étrangère avec à son bout une sorte de panier de la même matière descendait du puits du plafond. Quand le réceptacle toucha le sol rocheux de la pièce, le fil se détacha et remonta aussitôt. Naalem tenta de le saisir, mais celui-ci se détacha un peu plus haut, tel une queue de lézard. Surpris l’homme pouvait toucher la finesse de cette soie et surtout sa fragilité.



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