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De faux airs de vacance. [PV : Elia Fischer]

 :: Cité d'Atlantis :: Continent de Lantia :: Campement Athosien
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Lun 13 Mar - 20:27

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"Gunter ?!"
"Oui ?"
"Combien ?"
"De ?"
"Vous le savez bien fichu zombie boulimique de travail ! Vous vous rendez compte que je me fais taper sur les doigts par votre faute ?!"
"Honnêtement, je ne sais pas."
"Traduction : trop, j'ai une "mission" pour vous et vous n'avez pas le droit de refuser."

Et c'est ainsi que j'ai écopé d'une session forcée de repos. Cela peut paraitre ridicule, mais là où certains ont du mal à ne pas regarder l'horloge d'un air nerveux pour partir le plus tôt possible, d'autre ne comptes jamais les heures et ceux au point de se faire du mal. Heureusement pour mon propre bien, j'ai un supérieur qui compte, surtout quand il doit justifier d'un record d'heures supplémentaires au service comptable, sans parler de la médecine du travail qui fait de gros yeux. Du coup, il a trouvé le moyen de ménager la chèvre et le chou, un petit quelque chose à faire avec un arrière goût d'envoi au vert comme certains se font mettre à l'ombre. C'est vrai que j'ai le gène, du coup autant s'en servir pour faire le pilote entre la cité et le continent, en plus ce sera une bonne action en un certain sens, puisque certaines personnes ont vraiment besoin de s'éloigner des murs d'Atlantis le temps de récupérer.

"Elia Fischer ?"

Pour des raisons que j'ignore, mais qui doivent être complexes et certainement médicales, les convois se font au compte goutte. J'imagine que certaines et même certains n'ont pas forcément envie d'être serrés comme des sardines dans un lieu clos, même si c'est un appareil, pendant une bonne demi-heure. D'un autre côté, je me dis que ce n'est pas forcement le plus intelligent... Est-ce qu'elle va vraiment se sentir à l'aise seule avec un homme dans ce même environnement ? Pas que je doute de mes bonnes manières, mais elle aurait le droit de le faire au vu des circonstances. J'imagine que dans le pire des cas il suffira de s'ignorer l'un et l'autre jusqu'à qu'elle soit à bon port. J'ai réussi à négocier avec un collègue pour avoir une barre de chocolat... Pourquoi ? Parce que c'est bon, parfois il ne faut pas chercher plus loin et puis cela permettra peut-être de discuter tranquillement en dégustant quelques carrés. Ah ! Je crois que c'est elle, j'ai failli ne pas la reconnaitre, il faut dire que je ne connais pas plus que cela son visage.

"Désolé, j'ai eu un peu de mal à vous reconnaitre. On partira quand vous le souhaiterez."

Pour ma part j'ai un simple sac de voyage, apparemment je vais rester sur place au moins un ou deux jours, au cas où il y a des transports à faire, ce qui est une excuse un peu malhonnête pour me forcer à rester au calme pendant cette période. J'ai pris un drone, travaille ? Non, je suis sûr qu'il doit y avoir de magnifiques panoramas et paysage à filmer là-bas, c'est un peu comme du tourisme, mais d'un autre point de vue.

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Dim 19 Mar - 11:04

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Plusieurs semaines avaient passées depuis son agression, et lentement, le corps d'Elia s'était remis de ses blessures même les plus graves. On lui avait enlevé son plâtre quelques jours plutôt, elle avait aussitôt commencé la rééducation avec un des kiné de la cité. Ses bleues et ecchymoses s'étaient peu a peu estompées, les plus marqué ne laissant à présent que quelques ombres vaguement jaunatre sur sa peau blême et maladive.

La malnutrition commençait à faire son œuvre sur la qualité de son épiderme. Ses anciens démons avaient repris leur place dans sa vie avec encore plus de force qu'avant que Pète ne s'en prenne à elle. Elle détestait se voir dans un miroir, elle détestait ce qu'il lui avait fait, pas uniquement physiquement, mais surtout moralement. En quelques minutes il avait réduit à néant des années de combats acharnés, et fait voler en éclat la fragile confiance en elle qu'elle avait réussit à acquérir au cours des derniers mois.

Isia avait été très mécontente de voir ça, et le lui avait fait savoir on termes on ne peut moins diplomatique. Elia ne lui en voulait pas. Elle savait que la médecin avait eut raison quand elle lui avait dit en guise de conclusion au moment de sa sortie « Si vous décidez de vous laisser crever à petit feu, ça vous regarde. Si vous continuez comme ça, vous suivrez votre agresseur dans la tombe d'ici quelques mois. Mais après tout, si vous voulez lui faire ce plaisir, ça vous regarde »

Il faut reconnaître que la pesée de se jour-là avait fait apparaitre un chiffre qu'Elia n'avait plus atteint de puis son adolescence. Isia n'avait pas été capable de comprendre que ce n'était pas qu'elle ne voulait pas faire des efforts, mais juste qu'elle ne pouvait pas. A présent, même l'eau avait du mal à franchir la barrière de ses lèvres, et le peu de fois où elle avait réussit à s'alimenter un peu, les crises d'angoisses et de terreur qu'elle faisait malgré le traitement anxiolytique lui avait provoqué des nausée qui lui avait fait perdre tout le bénéfice du peu d'alimentation qu'elle avait réussit à absorber.

Elle n'avait pas revu Erin ni Alexander depuis quelques semaines. Elle avait refusé leurs visites quand elle était hospitalisé et s'était enfermée dans ses quartier sans voir personne depuis sa sortie. Elle avait honte, elle ne voulait pas que l'homme qui lui avait donné sa chance de changer sa vie voit à quel point il s'était trompé. Elle n'avait pas envie de voir la pitié dans les yeux de ceux qui l'avaient prise sous leurs ailes pour lui offrir un nouveau départ.

Sa seule compagnie était le petit Quetzalcóatl qu'elle avait découvert dans la plante que lui avait offert Zelenka le lendemain de son agression. Le petit animal ne la quittait plus du tout, il semblait rechigner à rompre le contact physique avec son amie humaine. Même quand elle se douchait, il rechignait à la quitter, et pourtant il ne semblait pas apprécier l'eau. Il restait dressé sur le bord du lavabo, surveillant la cabine de douche avec attention. Même lui s'inquiétait pour elle.

Finalement, après quelques séances journalières avec une des psychologues de la cité, il avait été décidé de l'envoyer prendre l'air quelques jours. La jeune praticienne pensait que les couloirs tous identiques de la cité, la présence permanente d'hommes vêtues de la même façon que son agresseur amplifiait le traumatisme de la jeune femme, qu'elle avait besoin de changer d'environnement pendant quelques temps, quelques jours ou quelques semaines. Elia n'avait pas eut son mot à dire, mais elle était assez d'accord. Elle avait parfois l'impression d'étouffer dans cette cité de verre et d'acier.

Le jour prévu, elle se présenta à la baie des jumpers. Elle s'était toujours trouvée frêle et fragile, surtout ses dernières semaines, mais quand elle vit celui qui devait lui servir de pilote, elle eut l'impression d'être un brin de fétuque en face d'un chêne. Il était immense, et devait être au moins trois fois plus large d'épaule qu'elle ne l'était. Elle regarda autour d'elle, cherchant les autres passagers, mais ne vit personnes. D'ailleurs, le jeune homme ne semblait attendre personne d'autre qu'elle.

Elle déglutit et hocha la tête quand il prononça son nom d'un air interrogateur. Elle cligna des yeux quand il s'excusa de ne pas l'avoir reconnue. Elle réalisa qu'elle n'avait pas fait attention à ce qu'on lui avait dit concernant son transfert, pourtant elle était presque sure que la psychologue, connaissant ses angoisses avait du lui expliquer comment ça allait se passer et lui parler du pilote.

Elia s'efforça de sourire, mais elle se sentait tendue... visiblement, elle l'était suffisamment pour inquiéter Yaya qui sorti la tête de sous la chevelure de la jeune femme. Il darda un instant ses yeux d'ambres sur l'homme, humant l'air avec suspicion avant de venir se frotter contre sa joue en roucoulant et ronronnant comme il le faisait pour la réconforter.

La jeune femme pencha la tête contre celle de son petit compagnon et leva la main pour le caresser. Elle était consciente de sa totale impolitesse, mais le début de crise d'angoisse qui menaçait de la submerger lui nouait la gorge au point de lui interdire toute parole. Heureusement, il ne lui fallut longtemps pour arriver à la faire refluer.

-« Je vous pris de pardonner mon impolitesse, Mr Klein..Kal..Ko.... Monsieur » dit-elle en rougissant d'avoir ainsi écorné son nom. « Je ne suis pas très sociable en ce moment. » tenta-t-elle de se justifier, avant de réaliser à quel point ce qu'elle disait était ridicule

Elle baissa le nez et ferma les yeux un instant pour dissimuler les larmes qui s'y formaient et tenter de se reprendre.

- « Excusez moi » bafouilla-t-elle

La jeune femme fit un geste a Yaya pour qu'il descende de ses épaules pour se blottir dans ses bras.

- « Je ne sais pas si on vous a prévenue »
commença-t-elle d'un ton pas très assuré, gardant les yeux baissés sur le plumages azur de son petit animal « Mais, mon compagnon m'accompagne pour ce voyage. Il s'appelle Yaya, il est très docile et ne vous causera pas de soucis. »

Elle préféra passer sous silence qu'il avait été la cause du décès d'un des agresseurs de Coralie, même si elle se doutait que toute la cité devait déjà le savoir.

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Lun 20 Mar - 8:52

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Autant je suis l'exemple de la personne qui a besoin de repos, mais qui ne le montre pas plus que cela... Autant elle au contraire semble réellement avoir vécu l'enfer dans un sens. Je ne sais pas si ce n'est qu'une apparence, si je ne me fais pas des idées, mais j'ai la forte impression qui refuse de s'échapper de mon esprit qu'elle pourrait bien se briser comme une branche au moindre choc un peu violent. Mais le plus dangereux du lot est certainement le plus discret... Ce n'est pas que j'ai une peur bleue des serpents, mais le problème principal est l'évolution elle-même. Des spécialistes ont étudié des théories qui de toute évidence se confirme dans cette galaxie, qui disais que si une vie alien devait naitre, la flore et la faune à condition environnementale équivalente se ressemblerais beaucoup, tout simplement, car l'évolution, chaque espèce à tendance à partir vers la solution optimale à chaque souci. L'exemple le plus parlant est celui de le hérisson et du tangue, qui n'ont pas d'ancêtres communs et pourtant qui se ressemble, car à problème identique, solution identique. Tout ça pour quoi ? Pour dire qu'au final, si ça ressemble à un serpent, que ça a une couleur vive qui signifie le danger dans la nature il ya de forte chance qu'il ait la troisième similitude a laquelle on s'attend... Venin. Quand une personne qui a l'air physiquement et psychologiquement faible arbore à son cou une créature potentiellement dangereuse et me dit une chose du genre "il n'est pas méchant" je suis en droit de me méfier, il me semble. D'ailleurs si rien dans mes expressions ne montre mon malaise, il est certain que la créature elle le ressent.

Bon commençons par être polis, on reviendra sur la créature dans un instant. La pauvre semble avoir bien du mal, il faut dire que je n'ai pas grand-chose pour inciter la confiance aux premiers abords, aux suivants aussi d'ailleurs... La voix monocorde, le visage inexpressif, ma carrure de bûcheron canadien même si j'ai de très discrètes poignées d'amour qui se résorbe par la reprise du sport. Je pourrais me perdre en conjecture, simplement ne rien faire et passer une demi-heure tendue. Sinon je peux faire le premier pas, ou en tout cas essayer.

"Ne vous inquiétez pas, c'est un nom très compliqué à prononcer en anglais, même moi j'ai parfois du mal, mademoiselle Fischer."

Pas très sociable en ce moment, étrange manière de se justifier... D'ailleurs, pourquoi a-t-elle à se justifier ? Je ne suis pas son père ou une sorte de tuteur, c'est le signe évident d'un manque de confiance en elle et cela couplé aux derniers évènements ne me fait que redouter le pire quant aux raisons de son état apparent actuel. On en revient donc a... Yaya ? Pas très inspiré, mignon, mais pas forcement très poétique pour un animal qui lui est en quelque sorte une ode à la subtilité, la délicatesse et poétique de par sa couleur ciel et ses ailes.

"Je mentirai en réfutant totalement un léger malaise en voyant un serpent en liberté, mais c'est plus par manque d'habitude à sa présence que pour une raison justifiée."

C'est un peu comme quand on se retrouve pour la première fois à côté d'un gros chien ou une tarentule, il faut un peu de temps pour ne plus avoir froid dans le dos à moins d'aimer particulièrement ce genre de compagnie. Enfin, je ne sais pas si c'est le cas de tout le monde, mais le mien, pour éviter tout malentendu, je pense qu'il va être vital d'expliciter certaines choses. En plus, les animaux sont bien plus sensibles que les hommes à certaines choses, si elle ne se rend pas forcement compte de mes préjugés encore apparents sur son compagnon, lui doit bien le ressentir et je ne souhaite pas qu'il me saute à la gorge que ce soit maintenant ou plus tard.

"Veuillez excuser mon manque de réaction, ce n'est pas que je ne ressens rien, mais je suis physiquement incapable de montrer mes émotions par le bié d'expression facial, enfin en tout cas pas naturellement. Cela en plus d'être affligé d'une voix monocorde."

Ce n'est pas que je suis un glaçon humain, c'est juste une façade. Voilà, ça s'est dit, même si c'est de l'ordre du privé autant s'assurer qu'elle comprenne cela se sera mieux pour nous deux, nous trois mêmes si on compte son compagnon. Quitte à être clair, autant se mettre d'accord sur un autre sujet pour la suite d'ailleurs.

"N'hésitez pas à exprimer clairement votre désaccord ou votre malaise sur mon comportement, si je vous blesse par mes paroles ou mes actions. Je ne souhaite pas être désagréable, mais parfois ce genre de chose est simplement hors de notre contrôle."

J'inspire un grand coup, pour reprendre un peu de contrôle sur ma respiration et mon rythme cardiaque en augmentation à cause du plus petit d'entre nous. Maintenant que j'ai les idées un peu plus claires, il me fait penser à la légende de Quetzalcoatl ce qui n'est pas idiot. De mémoire une partie de notre culture à été apporté avec nous par des aliens, cela veut peut-être aussi dire que certaines légendes sont fondé sur des créatures existant seulement dans d'autres mondes ? Ce petit air d'inconnue et d'aventure, c'est une des raisons pour laquelle je suis ici, voir un Nouveau Monde, le ressentir. J'invite ces deux personnes à me suivre dans le jumper, pour partir quand elle sera prête. Puisque parler de nous-même est certainement voué à aller droit dans le mur, servons-nous d'un sujet de conversation annexe pour trouver un moyen de rendre le voyage plus agréable pour nous d... Nous trois ? Oui, si on pouvait éviter des tensions inutiles je suis certain que Yaya en serait plus satisfait, enfin j'espère.

"La présence de votre compagnon est intrigante et me laisse songeur, rêveur peut-être même. Ce que nous pensons être des chimères et des légendes sont peut-être simplement des créatures provenant de mondes encore inconnus dans la voie lactée ou de pégase... Qui sait, nous croiserons peut-être un jour des dragons, des licornes ou des phénix ?"

C'est typiquement le moment où une personne normale sourirait et peut-être même rirait, ce n'est pas le cœur qui m'en manque, mais je ne peux simplement pas.

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Mar 21 Mar - 14:02

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Le jeune homme balaya ses excuses d'une réflexion sur la difficulté qu'avait les anglophones à prononcer correctement son nom de famille, ajoutant même d'un ton pince sans rire qu'il lui arrivait même à lui d'avoir du mal à le prononcer. Elia le regarda un instant, cherchant sur son visage l'expression d'un amusement quelconque qui lui aurait indiqué qu'il la taquinait, mais n'y vit rien d'autre qu'une expression neutre, comme vaguement ennuyée.

La seule fois où il lui sembla voir une vague et fugace expression de quelque chose passer sur ses traits fut lorsqu'elle lui présenta Yaya, et encore, même là, elle aurait été bien en peine de définir si c'était de la stupeur, de la curiosité ou de l'inquiétude. Cette attitude froide et distante, quelle ressentit, sur le coup comme vaguement méprisante augmenta encore le stress de la jeune femme, et par là même celle de son petit compagnon qui semblait être une éponge pour les sentiments de sa maitresse. Même s'il ne se montra pas agressif envers le géant qu leur faisait face, Elia l'entendait gronder sourdement au creux de ses bras.

Elle commençait vraiment à se demander si elle allait accepter de monter dans le jumper. L'idée de passer la prochaine demi-heure seule, enfermée dans cette boite de conserve avec cet homme qui l'impressionnait et l'effrayait vaguement ne l'emballait pas. Lorsqu'elle découvrit quelques sacs posés sur le sol derrière Gunter, son inquiétude s'accrut encore un peu. Allait-il rester sur le continent lui aussi ? Et puis, une fois qu'ils seraient en vol, qui lui disait qu'il la conduirait bien à leur destination prévue plutôt que dans un coin isolé du continent pour finir le travail.

Elia se sentit blêmir, sa respiration se fit un peu laborieuse, prémices d'une violente crise d'angoisse comme elle en ressentait depuis son agression. Elle s'efforça de le masquer du mieux qu'elle pouvait, caressant le corps souple et chaud de son petit compagnon à plume, cherchant dans sa présence rassurante un peu de réconfort. Elle savait que Yaya était à même de la protéger en cas de problème, mais si jamais les choses dégénérait pendant qu'ils étaient en vol, saurait-elle piloter un « vrai » jumper pour revenir à bon port ? Bien sûr depuis qu'on lui avait inoculé, avec succès, le gêne des anciens, elle avait bénéficier d'une petite formation en simulateur... A chaque fois les exercices s'étaient soldées par une catastrophe, surtout au moment de l'atterrissage (une fois, elle avait fini dans un arbre, d'autres fois elle s'était écrasées en mer ou contre les contre-forts d'une des montagne. Visiblement, elle ne possédait aucun don naturel pour le vol dans ce genre d'engins.

Le pompon avait été la fois où elle avait juste dévissée comme ça, sans véritable raison, sans comprendre ce qui s'était passé, comme si d'un coup, l'engin n'avait plus reconnu son gêne. L'instructeur l'avait rassurée en lui disant qu'il s'agissait d'une défaillance technique du simulateur... mais si un simulateur pouvait avoir ce genre de défaillance, qui disait que ces trucs construits des millénaires plus tôt par un peuple depuis longtemps disparus ne pouvaient pas eux aussi tomber en panne ?

Elia en bon « chat noir » qu'elle était était habituée à toujours envisager le pire, histoire de ne pas être trop prise au dépourvu ou déçue. Même si elle savait qu'on ne pouvait jamais envisager vraiment le pire. Après tout, son agression, elle ne l'avait jamais envisagée, Pète l'avaient juste cueillie comme un gamin sadique et brutal chope un papillon en l’écrasant dans son poing pour s'amuser à lui arracher les pattes et les ailes.

Elle secoua la tête en serrant les dents. Non ! Ne pas repenser à ça. Ne plus jamais repenser à ce qu'elle avait vécu ce jour-là dans l'ombre de ce recoin de couloir isolé, sinon, elle allait devenir folle.

La jeune femme commençait à réfléchir à une excuse qui lui permettrait de reporter le départ et de demander à ce que quelqu'un d'autre la conduise sur le continent. Elle ne voulait pas dire qu'elle avait peur de Gunter. Après tout, il n'était pas responsable de son apparence impressionnante...

Elle en était là de ses réflexions lorsqu'il reprit la parole, lui confiant à son tour quelques inquiétudes au sujet de Yaya. Encore une fois elle fut surprise par le masque impassible de son visage alors que ses paroles exprimait clairement une certaine inquiétude, toute légitime, à embarquer à son bord une bestiole potentiellement dangereuse et inquiétante. Il continua en expliquant qu'une étrange affection le privait de la possibilité d'exprimer ses émotions par des mimiques faciales ou des intonations verbales spontanées.

Elia, le regarda avec surprise et intérêt, penchant un peu la tête sur le côté. Elle avait entendu parler de ce genre de chose à la télé, dans certains reportages, mais elle n'avait jamais pensé que ce put être vraiment réel. Il lui semblait impossible que les émotions ne puissent pas s'exprimer par des mimiques ou des intonations de voix. Quoi qu'il en soit, elle devait admettre que c'était une explication des plus rationnelle.

- « Yaya a été approuvé par le commandement de la cité. Il a été examiné par les zoologistes. Il n'est pas porteur de maladie ni agressif. Même si je reconnais que c'est un formidable garde du corps »
tenta-t-elle de rassurer l'homme.

Il était clair, maintenant, que Gunter n'était pas beaucoup plus à l'aise qu'elle à l'idée de se retrouver enfermer pendant une demi-heure avec une femme traumatisé. Il semblait beaucoup s'inquiéter du fait que certains de ses gestes ou paroles pourraient mettre la jeune femme mal à l'aise et l'invita à ne pas hésiter à lui parler si quelque chose dans son attitude la gênait. Curieusement, elle sentit la montée d'angoisse refluer, remplacée par une certaine curiosité, visiblement contagieuse. Yaya redressa sa petite tête triangulaires, regardant l'homme de ses yeux mordorés, penchant la tête à droite et à gauche comme s'il cherchait à découvrir quelque chose.

Finalement, il se déplia un peu plus, s'étirant pour couvrir la distance qui existait entre sa maitresse et Gunter, en émettant de doux cliquetis et ronronnements interrogateurs, humant l'air autour de lui avec intérêt.

-« Ne vous inquiétez pas ! » s'exclama la jeune femme, craignant une réaction violente de la part du jeune homme « Il veut juste faire connaissance. »

« Ami Elia ?! » demanda-t-il de sa petite voix aiguë tournant tour à tour la tête vers l'homme et vers la petite.

Elle lui caressa la tête, d'une main apaisante 

- « Oui Yaya, c'est un ami. » lui confirma-t-elle en relevant les yeux vers le visage de l'homme pour lui offrir un petit sourire rassurant.

Yaya reprit un instant l'examen des deux humains. Il était dubitatif. Il sentait que son humaine ressentait une certaine peur en face de cet autre humain, et les phéromones qu'il décelait dans l'aura de l'autre humain lui disait que lui aussi était inquiet. Pourtant, son amie venait de lui confirmer qu'ils étaient amis. Comment pouvait-on être ami de quelque chose qui nous faisait peur ? C'était un concept que le petit reptile ne comprenait pas. Mais, il y avait tant de chose qu'il ne comprenait pas depuis qu'il avait rencontré l'humaine et avait décidé de s'attacher à elle.

« Ami Elia ! Ami Yaya! » déclara-t-il en se redressant joyeusement pour battre un peu de ses petites ailes duveteuses. Puis avant qu'Elia puisse faire quoi que se soit, il s'étira de toute sa longueur entre les deux humaines pour venir s'enrouler autour du cou de taureau de Gunter. Il frotta un instant sa petite tête douce contre la joue inexpressive de l'homme en ronronnant et roucoulant avant de revenir se blottir sous la chevelure de son humaine attitrée.

La première stupeur passé, Elia ne put qu'éclater de rire.

- « Et bien voilà, les présentations sont faites. Comme vous le voyez, Yaya n'est pas seulement un animal de compagnie un peu original, c'est également un être douée de raison. »


Gunter les invita à le suivre dans le vaisseau, et la jeune fille obtempéra, rassuré par les paroles de l'homme et le comportement du petit serpent. Tout en prenant place dans l'habitacle du jumper, le jeune homme lui fit part d'une intéressante théorie sur les légendes terriennes peut être liées à la visite de quelque animaux Pégasiens passés par inadvertances au travers d'une porte des étoiles.

Elia sourit d'un ton rêveur. C'était une thèse intéressante, d'autant qu'il fallait bien reconnaître que parmi les légendes, on retrouvait souvent des animaux fabuleux dans des cultures qui, à l'époque reculée de la naissance de ses histoire, ne pouvaient pas avoir été en relations.

- « Qui sait... » répondit-elle en rangeant son sac dans le compartiment prévu à cet effet avant de prendre place sur un siège et de boucler sa ceinture.

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Mer 22 Mar - 14:21

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Moi, une demoiselle qui semble secouée par de récents évènements et une lézard... Adorable certes, mais un serpent a plume tout de même. Quelle fine équipe, heureusement que nous allons en vacance et non en mission sinon ça serait une catastrophe. J'imagine que la hiérarchie avait d'excellentes raisons de faire ce choix, qui nous dépasse et d'une logique bien à eux. À moins que ce ne soit que le hasard, mais ça me surprendrait surtout depuis les derniers évènements. Je ne vais pas mentir, je pense que je ressens bien plus de peur de Yaya que la petite bestiole toute mignonne doit en ressentir à mon égard ce qui est comique en un sens. Qui a dit que la petite bête ne peut pas manger la grosse ? Tout ceci aurait pu dégénérer, mais en fait, non. J'imagine que mon premier pas de simplement expliciter mon souci à réussi à lui permettre de faire à son tour se premier pas en avant vers une compréhension mutuelle. Pourtant avec moi ce n'était pas gagné !

Puisque Yaya est validé par les têtes pensantes et ceux qui savent, alors tout va bien. Oui ça me suffit, j'attends d'eux qui m'écoutent et me fait confiance quand je parle au nom de mon savoir-faire et dans ma spécialité, il est bien normal que je sois tout aussi attentif quand d'autres personnes qualifiées dans leurs domaines font de même. Naïf ? Si la créature n'était pas validée, elle serait certainement dans un laboratoire et non tranquillement au cou de la personne qui va m'accompagner pour ce petit voyage. Je ne suis par contre pas impatient de tester personnellement le côté bon garde du compagnon de la demoiselle, je la crois tout à fait quand elle spécifie cela.

C'est alors que le reptile commence à prendre encore lus ses aises, un peu comme le rongeur face au prédateur, je me fige instantanément comme pour faire le mort. Ce n'est pas moi qui vais faire quoi que ce soit pour le provoquer, je tiens à la vie tout de même. Appelez ça de la lâcheté si vous le souhaitez, mais je préfère être dans ce cas un lâche vivant, qu'un héros mort. Surtout, qu'il n'y aurait rien de gratifiant à faire gratuitement du mal à cette adorable chose. Oui, j'ai bien employé ce terme, ce qui est paradoxal de se dire qu'il est à la fois choupi et me terrifie dans le même temps, même si cette deuxième pensée s'estompe avec le temps d'adaptation en sa présence. Heureusement que je ne suis pas phobique des reptiles, sinon je serais déjà évanoui au sol.

Puis viens le moment où il parle... Je reste littéralement hébété à ce moment, ce fut si intense et surprenant que j'ai eu une réaction, oui j'ai naturellement haussé un sourcil ! Miracle ! Comme ça, sans y penser ni rien. Ce voyage commence déjà à porter des fruits des plus inattendus et rien que pour ça je suis intérieurement reconnaissant à mon supérieur de m'avoir forcé à prendre ce repos, ça et le fait de penser à ma santé bien sûr.

"Le terme animal est effectivement à exclure. Puisque par opposition à l'homme, un animal est un être animé, dépourvu de langage articulé... Et il ne semble pas simplement singer des paroles précédentes c'est... Surprenant."

Du coup, je me demande bien quel est son niveau de raisonnement ? Il identifie déjà les personnes comme ami et donc comme proches ou non dangereuses c'est déjà du niveau d'un enfant ce qui est impressionnant même pour une personne totalement extérieure aux notions de biologie et de science comportementale comme je le suis. Ainsi je ne réagis pas plus quand il se colle à moi, entre la stupeur et le fait que mon esprit écarte naturellement la notion de danger associé à son air animal, sans parler du fait que je réfléchis à beaucoup de choses en même temps à ce moment précis. Tellement que je me perds à rêver d'autre légende venant de livre, qui sait à quel point l'imaginaire humain a était forgé par des espèces, par la faune et la flore venant d'ailleurs ? Elle aussi ne sait pas trop, puis s'installe sur le siège passager.

À ce moment, je me dis que je ne peux pas laisser le... Là ? Bref, Yaya voyager sans un minimum de sécurité. Je ne peux pas lui imposer une cage même pour une pauvre demi-heure et une ceinture serait un peu trop grande. Il me faut une bonne minute avant de finalement me tourner vers le duo.

"Yaya pourrait se blesser s'il y a des perturbations, je reviens, veuillez excuser ce petit contre temps."

Je fais le tour de l'embarcadère à jumper puis y prends une petite caisse et emprunte un plaid à Julia après lui avoir demandé et reviens avec le tout. J'installe la caisse ouverte sur le siège le plus proche d'Elia, instable le plaid roule devant pour qu'il fasse une sorte de coussin et surtout soit aussi contre les bords en cas de choc et attache le tout avec une ceinture.

"Même si les chances qu'il y ait des secousses sont minimes, c'est mon devoir de pilote de m'assurer que mes passagers ne courent pas de risque."

Je ne peux pas l'obliger à mettre Yaya dedans, même si celle-ci est ouverte c'est plus comme une sorte de panier harnaché comme on en mettrait dans une automobile. Mais par acquit de conscience, je me dois de proposer à... Elles ? Ils ? Bref, proposer cette solution. On pourrait dire que la chair de sa... Maîtresse ? Son amie on va dire, devrait aider à amortir d'éventuel choc, mais vu qu'elle n'a que la peau sur les os j'ai un doute sur sa capacité à amortir les coups... Enfin ce n'est pas pour autant que je me permets de m'appesantir sur l'examen visuel de ses formes ce ne serait pas correct. Je ne me permettrai as plus de lui dire qu'il serait saint qu'elle se nourrisse n peu plus, c'est une adulte responsable et les médecins on déjà du lui faire plus d'une fois ce refrain. Je mentirai en disant que ça ne m'inquiète pas, simplement car l'empathie naturelle humaine pousse les uns à s'occuper des autres mêmes inconsciemment, mais je suis conscient de mon statut d'étranger pour elle et ne rentrerais pas physiquement ou non dans ce que j'estime être son espace personnel.

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Dim 26 Mar - 23:45

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La jeune femme ne put retenir un léger rire en voyant le sourcil de Gunter s'élever légèrement lorsque Yaya lui adressa la parole. Vu ce qu'il venait de lui expliquer sur son incapacité à exprimer des émotions, ce devait être pour lui l'équivalent d'une franche expression de totale stupeur.

« Effectivement, Yaya ne parle pas comme un perroquet. Il est capable de réagir a des situations complexes, même si son vocabulaire et sa syntaxe sont un peu limité. »
Confirma-t-elle au technicien.

Elle laissa le petit serpent faire connaissance avec celui qui allait être leur pilote. L'homme sembla réagir avec un calme auquel elle n'était pas habitué dans de telle circonstances. La plupart des gens qui avaient eu l'occasion de se frotter au petit animal avaient réagit avec une certaine violence, à commencer par Erin, qui avait été parmi les premières personnes à le rencontrer. Mais après tout, ce n'était pas plus mal ainsi. Vu que l'homme allait devoir piloter cette boite de conserve, elle préférait savoir qu'il n'était pas trop choqué ou perturbé par cette rencontre.

D'un autre côté, la réaction de son petit ange gardien vis à vis du technicien acheva de rassurer la jeune femme. Depuis qu'elle l'avait découvert, blottit dans le feuillage-lézard de la plante que Zelenka lui avait offerte pendant son hospitalisation, il avait fait la preuve de son affection pour sa nouvelle amie, et ses capacités à veiller sur elle. Elle savait pouvoir se fier aux instincts de son ami couleur de ciel.

Lorsqu'elle s'installa sur le siège du copilote, à coté du grand jeune homme, il la suivit des yeux. Même si Gunter n'exprimait ni dégoût ni stupéfaction, elle savait ce qu'il pensait. Il était probablement trop poli l'exprimer à voix haute. Il se demandait probablement comment cette fille pouvait encore tenir debout, comment quelqu'un pouvait être aussi maigre. Ce devait même être particulièrement perturbant pour quelqu'un d'aussi charpenté que Gunter. A côté d'elle, il ressemblait à un géant. Elle en fut gênée et se dépêcha de boucler sa ceinture avant de tenter de masquer ses poignets bien trop osseux en rentrant ses mains dans les manches de sa blouse.

Finalement, contrairement à ce qu'elle craignait, Gunter ne s'appesantit pas sur elle. Après son rapide mais soigneux examen, il sembla se désintéresser de l'apparence physique de sa jeune compagne de voyage pour revenir s’intéresser à son écharpe vivante. Il observa Yaya quelques instant, d'un visage neutre, mais Elia se dit qu'il y avait quelque chose qui le dérangeait encore. Elle savait que ce n'était pas la présence de l'animal, puisqu'elle avait toutes les autorisations nécessaire pour le garder avec elle et que depuis qu'ils avaient été présenté, Gunter ne semblait plus considérer la présence du petit serpent comme un éventuel danger.

Il se releva brusquement et quitta son siège et sorti de l'appareil, sous le regard interloqué de la jeune femme. Il revint rapidement avec une espèce de boite et un plaid. Elia le regarda installer la boite sur le siège arrière, installant le plaid de façon à ce qu'il forme un petit coussin à l’intérieur et une « boudin » amortisseur entre la ceinture et la boite. Elle se demanda un instant ce qu'il fabriquait avant de se rappeler d'une de ses amis qui faisaient une installation à peu prés similaire quand elle prenait son chat en voiture.

Gunter lui confirma ce qu'elle avait deviné, lui expliquant qu'il craignait que le petit animal ne soit blessé en cas de turbulence. Elia se sentit sourire. Elle était touchée par cette attention, même si elle ne doutait pas qu'en cas de perturbations, elle serait probablement plus susceptible d'être blessée que son ami.

« Voilà une délicate attention. » dit-elle doucement. « Je vous remercie. »

Elle porta sa main à sa gorge, pour toucher le petit quetzalcoatl. L'animal leva les yeux vers le visage de son amie.

« Yaya, tu ne peux pas rester autour de mon cou pour le voyage. Regarde, Monsieur Gunter s'est donné du mal pour t'installer confortablement. » expliqua-t-elle en lui montrant la boite.

Yaya pencha la tête à droite et à gauche, émettant de petits bruits interrogateurs, entre cliquetis et ronronnement, avant de quitter les épaules de la jeune femme pour aller se glisser dans la boite. Il tourna quelques secondes, faisant glisser son corps longiligne sur le plaid, reniflant les odeurs qui se dégageait de ce drôle de nid. Finalement, il du trouver la solution acceptable, voir même carrément confortable, puisqu'il se blotti sur la couverture, ne laissant que sa petite tête triangulaire en dépasser, posée sur le rebord du carton, observant attentivement les deux humains entre ses paupières mi-clauses, ronronnant avec ardeur.

Elia sourit et reporta son attention sur Gunter.

« Je crois que nous sommes prêts. »

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Ven 31 Mar - 8:57

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Maintenant qu'elles sont toutes les deux installées... Je ne sais toujours pas si c'est un mâle ou une femelle, Yaya est un trop vague pour me donner un réel indice. D'ailleurs, j'en viens à me demander ce qu'il ou elle mange. Dans l'immédiat et en attendant d'être certain ça sera ille. Bon de toute manière je vais prendre le même principe avec ille qu'avec un enfant, on ne lui propose pas de nourriture pour ne pas le tenter puisqu'ille ne sait pas forcément ce qui est bon ou non pour lui. Oui l'instinct, mais dans ce cas la je renierai ce que je viens de dire à voix haute, je ne le considère plus comme un animal. Enfin soit, maintenant qu'on est prêt, je me tourne tout de même vers la demoiselle après avoir sorti la barre de chocolat. Ce n'est pas le genre de chose brut de décoffrage qu'au peux trouver au mess ou dans les rations de combat, c'est du bon. Évidement, je lui propose, je n'insiste pas lourdement ça serait inconvenant.

"Vous en voulez ?"

Si elle décline, je n'insiste pas, sinon je la laisse en prendre autant qu'elle le souhaite.Une fois reglé et s'il en reste, j'en prends un bon carré pour me donner un peu de courage. Ce n’est pas mon premier vol et la distance est relativement faible, mais tout de même. Je ne suis pas habitué aux vols autonomes en étant moi-même dans l'engin. Mais malgré ça, après avoir inspiré calmement et expiré pour me reprendre, je suis plus détendu et le chocolat aide. C'est un peu une arme secrète. Sinon en principe il y a ma balle antistress, mais je préfère avoir mes deux mains libres.

"On va décoller."

Je ne veux pas les prendre par surprise non plus, une fois dit, j'active la radio et préviens la personne concernée du départ du jumpers. Oui même si ce n'est qu'un simple vol vers le continent, il ya des protocoles à respecter. Une fois fait, je coupe la communication comme il se doit et fait prendre le bon chemin à l'engin avec délicatesse, même un peu trop par rapport à d'autres personnes ce qui doit faire rire sur l'air de départ. Enfin soit, on est en vol, rien qu'en hauteur la vu est belle, même si je me permets tout de même une fois tout danger passé de revoir l'adorable boule d'écaille et des plumes cachées dans son amas tissé qui semble lui convenir. Je me demande s'ille est curieux/se ? Enfin soit, maintenant ça va être globalement de la ligne droite pendant une demi-heure, il n'y a pas beaucoup de vol et même si je n'ai aucune chance de percuter qui que ce soit ou quoi que ce soit avec cet itinéraire. Même moi je ne peux pas dévier assez pour cela.

"Le plus dur est passé, même si dur est un terme exagéré."

Ce n'est pas que pour la rassurer que je dis ça, non c'est surtout pour me rassurer aussi. Mais bon effectivement, ça n'a rien de réellement spectaculaire une fois qu'on a eu les cours appropriés, surtout que ces machines sont d'un tout autre niveau que ce qu'il y a sur terre. Bon, je ne sais pas si elle souhaite rester à contempler silencieusement le ciel ou si au contraire elle est le genre de personne à extérioriser son stresse de manière grégaire par la parole. Donc je vais ouvrir la conversation pour voir si elle souhaite communiquer ou pas et je verrai bien. Bon commençons par quelque chose de bateau.

"Si ce n'est pas trop indiscret, vous êtes sur Atlantis depuis longtemps ? Vous vous y acclimatez bien ?"

Indiscret ça serait exagéré, c'est plus une formule de politesse dans ce cas. Mais je souhaite aussi lui faire comprendre qu'elle n'est en rien obligée de répondre. Par contre si elle a plus intéressante comme sujet qu'elle ne se gêne pas. Inexpressif ne veux pas dire que je suis contre un bon échange de temps en temps.

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Sam 1 Avr - 12:02

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Une fois tout le monde bien installé, et avant de lancer la procédure de décollage, le grand jeune homme sorti de sa poche une tablette de chocolat avant de la proposer à Elia. Elle hésita un peu, elle n'avait absolument aucune envie de sentir la consistance pateuse du chocolat fondant dans sa bouche, mais elle avait peur aussi de le vexer si elle refusé. Mais, finalement, c'était au dessus de ses forces et elle se dit qu'il l'avait plus probablement apportée pour lui et ne lui proposait la sucrerie que par politesse.

- « Je vous remercie, mais je ne peux rien avaler pour le moment. »
répondit-elle en lui souriant.

Gunter en prit quelques carrés avant de prévenir le contrôle qu'il décollait.

Elia volait dans un jumper pour la première fois de sa vie. Elle dut bien admettre que ses mains se crispèrent peut être un peu plus que de raison sur les accoudoir du siège quand l'appareil s’éleva dans le tunnel vertical pour rejoindre l'extérieur. Elle trouvait que le passage était bien étroit et que le jumper frôlait un peu trop les murs. Enfin, c'était l'impression qu'elle avait, même si elle savait que c'était étudié pour.

Heureusement, son pilote du jour semblait être quelqu'un de particulièrement soigneux et doux. Le décollage se passa sans accrocs ni secousses majeures et elle fini par se détendre légèrement. Elle jeta un coup d’œil vers le siège où était installé Yaya. Il ne semblait pas s'inquiéter le moins du monde, lové dans son petit nid douillet, la tête posée sur le bord de la boite, regardant à travers le pare-brise de ses yeux d'ambres parfaitement serein. Elle pouvait même entendre le léger bourdonnement des ronronnements qu'il émettait quand il se sentait particulièrement bien.

La jeune femme se tourna vers le pilote avec un air vaguement inquiet lorsqu'il fit remarquer que le plus dur était passé, comme s'il cherchait à se rassurer lui même. Elle se demanda soudain s'il avait souvent voler avec ce genre d'engins ou si pour lui aussi c'était une première. Peut être qu'elle lui poserait la question... une fois qu'ils auraient rejoint le plancher des vaches dans le village arthosien. Elle n'avait pas envie de l'entendre lui dire qu'il voulait pour la première fois alors qu'elle devinait l'écume sur la crête des vagues en dessous d'eux. Et puis surtout... elle n'avait pas très envie de le déconcentrer si effectivement il était novice.

Ce fut lui qui engagea la conversation.

- « Je suis arrivé il y a un peu plus d'un an, mais j'ai passé quelques mois sur terre dans le courant de l'été dernier pour faire une formation. Dans l'ensemble, je dirais que je n'ai pas eu trop de mal à m'acclimater. » répondit-elle en haussant les épaules. « Et vous ? Vous vous y faites à la vie sur la cité ? » demanda-t-elle à son tour.

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Mar 4 Avr - 15:38

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C'est sans surprise qu'elle refuse le chocolat, tant pis pour elle moi j'en mange un peu avant de ranger le tout. Comme dis, je ne compte pas la harceler j'imagine que le médecin qui la suis le fais déjà bien assez comme ça. C'est son corps, elle fait ce qu'elle veut avec, après si elle émet le besoin de se sustenter ou même de prendre un peu des formes et des forces, ça serait avec plaisir que je l'aiderai... En même temps j'imagine quel es personne sur le continent sont les plus à même de faire de la cuisine avec les ingrédients locaux de toute manière. Oh ! Je n’y avais pas pensé, je me demande bien a quoi ressemble la faune et la flore du continent, mais aussi les extraordinaires choses qui y poussent, évoluent, grandi ici et la cachés ou non.

D'ailleurs, j'engage la conversation sur son expérience ici en quelques sortes, inconsciemment ce n'est pas si innocent que cela. Je suis curieux, j'imagine, curieux de savoir tout ce que cela me resserve comme lot de surprises même si elles ne seront pas forcement tout agréable. Un an donc, c'est bien plus que moi en tout cas. Puisqu'elle a eu la politesse de me répondre, je ne vais pas ignorer sa demande pour le coup.

"Oui, j'avais l'habitude de ne pas être si sédentaire que cela, j'ai hâte de découvrir les merveilles de cette galaxie, même si les récents évènements... "

Je préfère ne pas finir ma phrase, je ne sais pas ce qui a pu lui arriver, il ya eu bien des choses pendant ce temps sombres de la cité. Arrivé juste avant cela est loin d'être le plus propice à se sentir réellement détendu et confiant en l'avenir. Mais l'humanité est ainsi faite d'ombre et de lumière. La justice a été rendue et tout est rentré dans l'ordre, j'imagine. Maintenant, c'est le temps de fermer les blessures, ou plutôt de supporter celles-ci, car, cela ne disparaît jamais réellement.

"D'ici, enfin dans moins d'une demi-heure, je vais avoir le droit à plus d'exotisme, de nouveau et de surprises qu'en une vie pour certains."

J'imagine que comme nous, les peuples de ce côté de l'univers ont leur personne les plus scintillantes et d'un autre côté ceux qui représentent ce qui se fait de pire. Tout cela au milieu d'un univers riche, comme le représente si bien l'étrange, mais pas moins mignon petit être qui vibre dans son panier. On dirait presque qu'il ronronne, on croirait presque un chaton, mais avec des plumes et des écailles. Je me demande quelle partie de sa planète d'origine a fait muer son espèce pour lui donner ces étonnantes capacités. Peut-être qu'ils ont une forme de sociétés aussi ? Les scientifiques doivent étudier cela avec ravissement, même si j'espère que c'est aussi avec respect pour le coup.

"Je me demande ce que j'aurais vu et expérimenté dans un an."

Même si j'aimerai lui demander de parler de ses expériences, je ne le ferais pas. Je n'ai pas envie de trop la pousser, mais en tout cas, ce petit voyage semble bien plus détendu que ce que j'ai pu craindre au début. J'observe l'océan qui s'étend maintenant à perte de vue, mais il ne peut plus rien nous arriver de toute manière, on est dans un engin vérifié et d'une grande fiabilité, l'atterrissage ne posera aucun souci et il n'y a pas de danger environnant que ce soit a l'extérieur, la météo ou autre chose. Pendant que j'y pense.

"J'ai cru entendre que la cité elle-même est si grande qu'elle n'est même pas entièrement explorée. Vous pensez qu’elle recèle encore de grands secrets ?"

En même temps, quand on parle d'une cité dont la technologie et les mécanismes sont contrôlés par des cristaux à la place de processeur, tout peut être encore possible. Mais c'est surtout un moyen de converser, peut-être aussi d'étancher mon envie d'apprendre, de connaître des choses nouvelles certainement.

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Mer 5 Avr - 23:42

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Elia piqua du nez vers ses chaussures pour cacher ce que l'évocation des évènements récents avait fait naitre en elle. Heureusement, Gunter, laissa sa phrase en suspend, comme s'il avait deviné que la jeune femme assise à coté de lui avait peut être vécu des choses difficiles, avant de changer de sujet. Elle lui en fut reconnaissante.

Elle n'aimait pas être sous les feux de la rampe, encore moins dans le rôle de la victime. Pourtant ce qui était arrivé. Toute la cité savait qu'elle avait été agressée, puisque le Dr Weir l'avait annoncé lors de la première réunion qu'elle avait faite pour expliquer qu'une enquête allait être ouverte. Elia baissa un peu plus le nez, se rencognant dans le fauteuil, comme si elle aurait voulu y disparaître.

Yaya sentit le changement d'humeur de sa petite maitresse. Il leva la tête, les yeux soudains vif et attentif, cherchant ce qui avait provoqué cette soudaine tristesse chez la petite humaine. Pourtant il n'y avait pas de menaces immédiate. L'autre grand humain était dans son fauteuil, placide. Le petit serpent pencha la tête à droite et à gauche, en émettant de petit gazouillis ronronnants curieusement apaisants.

Elia laissa sa main glisser vers le siège arrière et soupira doucement quand elle sentit le doux plumage de son petit compagnon sous ses doigts. Gunter changea de sujet, évoquant leur destination et les merveilles qu'ils allaient probablement découvrir.

- « Oui, c'est sûr que ça doit être quelque chose à voir. Pour moi aussi ce sera une découverte. Même si je suis sur la cité depuis un peu plus d'un an, je n'ai encore jamais eu l'occasion de quitter la cité, fusse pour aller sur le continent. »

Le jeune homme semble rester songeur quelques instants avant de se demander tout haut quelle merveilles il aura l'occasion de découvrir en une année complète. Même s'il le dit sans expression faciale, Elia croit deviner une certaine impatience émerveillée dans le ton de sa voix. Soudain il lui fait penser à un petit garçon curieux et elle ne peut retenir un sourire.

- « J'espère que vous en aurez vu autant que vous l'espérez et plus encore. » lui répondit-elle doucement.

Finalement sa curiosité revint se focaliser sur la cité elle même. La jeune femme rit en entendant sa question. Elle posa son regard sur la ligne bleu de l'horizon, la où la mer et le ciel se rejoignait.

- « A l'origine, je n'ai pas été recrutée en tant qu'administrative, mais comme responsable d'une des équipe d'entretien. » Elle ramena son regard sur le visage du pilote avant de reprendre « J'ai donc eu l'occasion de la parcourir en long, en large et en profondeur. Enfin, j'ai parcouru les parties « ouvertes ». Il y a encore des sections entières de la cité qui n'ont pas été explorées, et vu que nous parlons d'une cité qui a été construite il y a plusieurs millénaires par un peuple terriblement avancé technologiquement, oui, je pense qu'il y a encore bien des secrets à y découvrir. »

Tournant la tête vers Yaya, elle remarqua d'autres sacs à coté des siens. Elle n'y avait pas prêté attention jusqu'ici. Ce pourrait-il que son pilote ait prévu de rester quelques jours sur le continent lui aussi ? Curieusement, elle trouvait cette perspective presque rassurante. Bien sur elle était heureuse de découvrir le continent, mais elle ressentait quand même un peu d'inquiétude à se retrouver au milieu d'étrangers. Elle savait que les Athosiens était tout ce qu'il y a de plus accueillants, mais elle ne les connaissait pas. La seule Athosienne qu'elle connaissait, et encore juste de vue, c'était Teyla.

Même si elle ne connaissait Gunter que depuis quelques minutes, elle trouvait rassurant de savoir qu'il allait lui même rester un peu sur le continent. Elle pensait que malgré leur rencontre récente, elle aurait plus de facilité à se tourner vers lui en cas de pépins.

- « Vous penser rester combien de temps ? » demanda-t-elle avec curiosité.

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Sam 8 Avr - 14:16

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Sujet sensible de toute évidence, même moi j'aurais du le savoir avant d'entamer cette phrase. Heureusement, je ne l'ai pas fini et on peut passer à autre chose même si je me doute que ça ne sera pas aussi simple pour elle. Sur un sujet plus joyeux, de toute évidence elle n'est pas venue ici elle non plus, enfin le ici où on sera dans une demi-heure pour être plus précis. Cela rend cette expédition encore plus... excitante ? Je me demande encore et toujours ce qu'il y a sur place et comment les personnes qui seront présentes seront. J'ai eu quelques vagues échos, mais ça ne vaudra pas le fait d'expérimenter la chose moi même. Elle me souhaite de voir au moins ce que j'attends et peut-être plus encore. Cela me ferait sourire si j'en étais capable, mais ce n'est pas le cas.

"Merci."

Elle en vient même à me révéler son ancienne fonction dans la cité. Il n'y a pas de sot métier et l'hygiène est aussi très importante, surtout dans un lieu où le moindre manque de concentration peut amener des catastrophes. Je me demande d'ailleurs si je serais à l'origine de l'une d'entre elles ? Il y a encore bien des secrets à découvrir.

"Une cité aux mille et une merveilles."

Peut-être aussi empli de danger encore inconnu, mais ça nous ne le serons qu'avec le temps et ce n'est pas forcement ce qui me vient à l'esprit en y pensant. Viens par la suite alors qu'elle a vu mes valises une question à laquelle je n'ai pas réellement de réponses, même si ce n'est pas si important au final, mais bon je vais quand même essayer de dire quelque chose pour le coup.

"Si ça ne tenais qu'a mon supérieur, le plus longtemps possible, personnellement je ne saurais le dire. Certainement une paire de jours, peut-être plus si l'envie m'en prend."

Je dois être une des rares personnes qui multiplie tellement les nuits blanches et les heures supplémentaires qu'il faut presque me forcer à prendre du repos... En fait pas presque, mais bon j'ai compris qu'il filait que je le fasse, du coup je suis ici.

"Seul, je n’aurais pas tenu plus que le minimum autorisé loin du travail. Mais en aussi bonne compagnie, je peux être un peu plus raisonnable."

Elle est sympathique, son ou sa compagne également et il y aura aussi les Athosiens alors... Si mes anciens collègues voyaient ça ils n'en croiraient pas leurs yeux, il ne manquerait plus que je porte une chemise à fleurs pour rendre ça encore plus irréel et le pire, c'est que j'en ai effectivement apporté une.

"Et vous deux ? Après tout parfois les meilleurs moments sont ceux qu'on partage en bonne compagnie, si vous le souhaitez bien entendu."

Je ne vais pas m'imposer, peut-être qu'elle souhaite rester seule, se recentrer sur elle-même, ou ce genre de chose.

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Dim 9 Avr - 11:24

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Elia sourit quand Gunter expliqua qu'il était plus ou moins envoyé en vacances forcés. Visiblement, le monsieur était un forcené du boulot. Elle en avait connu des gens de se genre quand elle faisait des ménages dans les bureaux des grandes entreprises. Des personnes, souvent des hommes qu'elle trouvait toujours à leur bureau, quelque soit l'heure. Elle se demandait parfois ce qui pouvait pousser quelqu'un à ce genre de comportement extrême. Même elle qui n'avait pas une vie sociale très développé, personne l'attendant dans son petit appartement, elle appréciait quand même de lâcher le boulot.

Elle fut toutefois un peu surprise de l'entendre dire qu'il resterait peut être un peu plus longtemps que le temps « obligatoire » pour rester un peu avec elle et Yaya. Elle aurait du en être troublé, voir légèrement suspicieuse sur les intentions du jeune homme, mais au contraire, elle en fut contente.

Elia avait toujours été plutôt méfiante envers les hommes, et les deux agressions dont elle avait été victime récemment n'avaient pas amélioré les choses. Quand un homme l'abordait, elle ne pouvait pas s’empêcher d'être sur ses gardes et suspicieuse. Pourtant, là, enfermée dans cette boite de conserve avec cet homme qui devait faire 4 fois son poids et qui aurait pu la briser d'une main, elle se sentait à l'aise, et même en sécurité.

Elle devait même admettre qu'elle était ravie de sa proposition. Elle n'avait rien prévu de bien particulier pour ses « vacances ». Se reposer, essayer de se forcer à manger un peu, reprendre du poids. Profiter un peu de la plage et de la mer. Elle n'avait jamais eu l'occasion de voir une mer dans laquelle on pouvait se baigner. La seule fois où elle avait vu l'océan Atlantique sur terre, c'était sur une des plages du nord, un jour d'hiver. Il était froid, gris et triste. Elle se demandait si les plages du continent d'Atlantis ressemblait à celles qu'elle avait vu sur les affiches des agences de voyages. Du sable blanc, des palmiers, de l'eau transparente et turquoise.

- « Et bien j'avoue que l'idée est plaisante. Je n'ai rien prévu de bien particulier à part du repos, et éventuellement de profiter un peu de la plage. Seule, je ne pense pas que j'aurais visité grand chose non plus. » Elle le regarda avec un air un peu contrit « Je ne suis pas une grande courageuse, et je le suis encore moins maintenant. Alors, je serai ravie d'avoir de la compagnie pour faire quelques balades, enfin, si ça vous convient, et si ça ne change pas vos propres projets. ».

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Dim 9 Avr - 12:26

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Je me demande si ce n'est pas plus étonnant qu'elle accepte, qu'autre chose ? Mais j'en suis ravie ! Je n'arrive pas à le montrer, mais c'est le cas. Je me dis que je devrai sourire, mais avant même de le faire me rappelle qu'en général quand j'essaye cela a plutôt l'effet inverse. Je n'ai pas envie d'intensifier son malaise ne lui faisant un sourire digne des pires théâtres au mieux, mais surtout plus digne d'un psychopathe qui cache un couteau dans le dos. Elle n'est pas courageuse ? Il n'y a que dans les films ou les héros de guerre que le courage est le plus présent, et encore... C'est une terre inconnue, avec un certain lot de danger et de surprise, le trop-plein de courage serait de l'inconscience à ne pas en douter.

"Je ne le suis pas plus que vous, de nous trois je pense que ça doit être Yaya qui à le plus de témérité de notre trio improvisé."

Je regarde un petit instant le reptile dans sa boite en laissant pointer un léger sourire un peu forcé, mais bien plus réussi que beaucoup d'autres que j'ai fait jusqu'à présent.

"Je te remercie d'avance Yaya, pour le soutien que tu nous procureras lors de ces aventures en terres inconnues."

Oui, certes ce n'est pas réellement lui ou elle qui fera qu'on avancera, mais c'est rigolo de le dire ainsi. L'humain est une créature grégaire, capable de bien plus en étant accompagné et je ne compte pas contredire ce penchant naturel pendant ce voyage de toute évidence. Ah et puisqu'elle aborde le sujet dans un sens, autant la rassurée tout de suite sur ce point.

"Je n'ai pas prévu la moindre chose sur le continent, je serais au contraire ravie de partager vos activités. Je suis loin d'être doué pour trouver des occupations qui ne concerne pas de prés ou de loin le travail. J'ai des occupations parfois, mais rien de compatible avec ce petit voyage."

Bon et bien finalement je vais la mettre cette chemise aux couleurs criardes dignes des pires marcher occidentaux. Le genre de chose qui hurle "touriste" sur au moins une trentaine de mettre autour à sa simple vu. Je suis sûr qu'avec mes sandales par dessus mes chaussettes dans le plus pur cliché germanique, ça sera du plus bel effet, quoi que je ne pense pas que les personnes aux alentours aient d'apriorité sur ce genre de tenue. Bon en tout cas, je n'aurais pas à me forcer pour trouver des choses à faire, parfois il est plus simple de suivre la marche d'une personne avec plus de volonté ou d'idée définie sur la marche à suivre.

"Les aventures de Yaya et ses deux compagnons : le continent inconnu. Cela ferait un bon titre pour une fiction ou un documentaire."

J'émets un rire un peu rauque. Espérons ne pas effrayer le plus courageux de nous trois, ce n'est pas le moment de casser cette ambiance qui semble bonne enfant et détenu.

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Dim 9 Avr - 14:26

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Elia ne put s'empêcher de sourire en entendant Gunter dire qu'il n'était pas bien courageux non plus. Elle fut tenté de lui dire que dans son cas, ce n'était pas vraiment un soucis, elle imaginait mal qu'on puisse aller chercher des noises à cette montagne de muscle. Il ne devait pas être souvent importuné par qui que ce soit, mais elle préféra ce taire. Elle n'avait pas envie de vexer son nouvel ami. Elle suivi son regard quand il regarda Yaya qui sommeillait dans son panier improvisé.

- « Dans son cas, je me demande si c'est du courage ou simplement le manque de conscience du danger. Et puis, j'avoue qu'on ne sait pas trop quelles sont ses capacités défensives, mais j'ai quand même l'impression que tout bébé qu'il soit, il est mieux équipé que nous. » dit-elle en pensant à ce qu'on lui avait raconté de son intervention pour venir au secours de l'infirmière lors de son agression, et de la morsure mortelle dont il avait gratifié l'un des agresseurs. Heureusement qu'il n'était pas agressif.

Yaya releva la tête et la pencha à droit et à gauche d'un air interrogateur lorsque Gunter s'adressa à lui, le remerciant par avance du soutien qu'il leur apporterait lors de leurs aventures sur le continent. Elia pouffa. Voir le grand ingénieur bâti comme une montagne demander le soutien de Yaya qui devait faire moins de deux kilo, c'était tellement surréaliste.

« J'avoue que je n'ai pas prévu grand chose non plus. Je pensais attendre d'être sur place pour voir ce que je pouvais faire. Il paraît que la plage est très agréable et on m'a dit qu'il y avait quelques jolies randonnées à faire, mais... » elle baissa un instant les yeux vers ses jambes de serins autour desquelles flottaient son pantalon « En ce moment je suis tellement... frêle que je ne sais même pas si je serais capable de faire plus de 500 mètres. »

elle se grignota un peu les joues, gênée d'avoir avoué à son compagnon de voyage sa faiblesse qu'elle ne devait qu'à elle même. Elle fut contente de trouver une échappatoire dans le titre de la fiction qu'il proposa pour leur expédition, retrouvant un peu de sa légèreté.

- « Mwouai, le problème c'est que les films que je connais et qui contienne « le continent inconnu » dans leur titre sont rarement de tout repos... »
rétorqua-t-elle avec un petit rictus amusé.

Ramenant ses yeux sur le pare-brise, elle réalisa que la ligne bleu de l'horizon avait été remplacée par un beau ruban crème et blanc, bordant un liseré vert sombre au sommet crénelé. Le voyage avait passé bien plus vite que ce qu'elle avait craint. Ils étaient déjà presque arrivé. Elle ouvrit de grand yeux au fur et à mesure que le paysage se précisait. Elle voyait les arbres, des palmiers et d'autres qu'elle ne connaissaient pas, elle devinait une cascade un peu plus loin dans les terres. Elle semblait haute et imposante pour être visible depuis l'appareil. Elle se fit la réflexion qu'elle aimerait bien aller la voir de plus près. Elia avait toujours aimé l'eau vive, elle trouvait le bruit des cataractes rassurant et apaisant.

Elle tourna un visage souriant aux yeux brillant d'impatience.

- « En tout cas, vu d'ici, ça a l'air magnifique! »

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Jeu 20 Avr - 13:48

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Courage ou manque de conscience ? Est-ce que c'est réellement important ? Je me dis que non et me contente de ne pas réagir, j'aurais bien souri, mais mes mimiques sont plus effrayante qu'autre chose alors autant ne pas tenter le diable. Mais je suis autrement d'accord sur le fait que l'évolution l'a bien plus préparé à se défendre que nous ne le serions jamais. Les outils c'est bien, mais ça se perd ou ça s'utilise mal, il est plus que capable de se défendre et... Tout bébé ? Parce qu'en plus il peut être plus grand ? Mais qu’elle taille ça peut bien avoir cette chose une fois adulte ? Chose est mal, je voulais dire... Bref je me perds tout seul. En tout cas voir Elia rire est agréable, même si c'est juste après qu'elle ai avoué avoir des soucis de santé.

"Il ne tient qu'a vous de changer cela, enfin je ne sais rien de votre situation, mais j'imagine qu'il doit y avoir des choses possibles à faire pour vous aider si vous le souhaitez ?"

Je ne vais pas la forcer à quoi que ce soit, d'ailleurs ces vacances sont peut-être le premier pas en avant qui sais ? Mais si elle souhaite une main tendue ou une épaule pour la soutenir, elle les aura avec une simple demande. Ce n'est pas le syndrome du chevalier blanc, mais au vu des derniers évènements il me semble évident qu'il faut qu'on se serre tous les coudes sur Atlantis. Mais comme elle semble vouloir passer a autre chose je n'inciterai pas, bien au contraire, je veux qu'elle sente qu'elle est encore maitresse à bord du train qu'est sa vie, a aucun moment je le la forcerai a quoi que ce soit. Et puis Yaya pourrait intervenir si je deviens méchant et il est tout à fait capable de me faire mal en prime.

"Effectivement, je ne suis pas sûr que tomber nez à nez avec des bêtes carnivores approche de ma conception de vacance."

Mais entre-temps, la vue change, hé bien ses trente minutes sont passées rudement vite ! Bon, il reste encore un long instant avant d'atterrir, mais tout de même. J'imagine que la bonne compagnie est aussi bonne pour le mental qu'un travail bien difficile, en tout cas pour s'occuper c'est évident. Effectivement, la vue est des plus aguicheuse et donne envie d'y aller au plus vite.

"De la verdure, des plages de sable fin, j'ai même cru voir une cascade."

Tellement de couleurs ! De lieux à explorer, j'en arrive même a chantonner, bon je n'ai pas la gueule qui va avec, mais on peut quand même sentir une certaine exitation et un gout de la découverte et de l'inconnue.

"On va bien s'amuser, mais pour leur on reste bien dans les sièges c'est bientôt l'heure d'atterrir."

Enfin des trois le plus difficile à tenir sur place est celui qui dit le plus de ne pas bouger tout de même. Amorçant joyeusement, même si ça ne se voix pas de manière évidente sur son visage, c'est l'heure de nouvelles aventures, reposante, mais certainement surprenante !

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Sam 22 Avr - 20:53

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Elia sourit quand Gunter lui fit remarquer qu'il ne tenait qu'à elle de changer les choses et de remonter la pente. Elle savait qu'il avait parfaitement raison, mais elle savait aussi qu'il ne devait pas être conscient de la difficulté que représentait l'exercice. Elle préféra ne pas s'y attarder. Elle trouvait sa compagnie agréable, elle n'avait pas envie de tout gâcher en tentant de lui expliquer toute l'étendu de son problème. Elle était bien placé pour savoir que la plupart des gens ne comprenait pas ce genre de trouble. Elle n'avait pas envie de polémiquer sur ce détail avec lui.

La conversation revint sur le déroulement de leurs vacances. Visiblement, malgré son physique imposant, le monsieur n'avait pas l'intention de se la jouer « indiana Jones ». Il exprima clairement son peu d'attrait pour les rencontres dangereuses. La jeune femme commençait sérieusement à se dire qu'il serait un compagnon de voyage plus qu'agréable pour quelques randonnées dans la campagne environnante.

Même si son visage n'exprimait rien, son langage non verbal corporelle et surtout le fait qu'il chantonne après avoir commenté le paysage fit rire la petite jeune fille. Elle regretta qu'il ne fut pas capable de sourire. Elle était sure qu'à cet instant son sourire aurait été magnifique et éclatant. Mais peu importe, elle voyait bien qu'il était impatient et finalement content de devoir passer quelques jours sur le continent.

Elia dut se mordre les lèvres pour lui faire remarquer que le seul qui avait du mal à se tenir tranquille sur son siège, c'était lui. Elle elle était sagement sanglée sur son siège, attendant que l'appareil ait retrouvé le plancher des vaches et qu'il l'autorise à bouger. Yaya pour sa part semblait s'être assoupi si elle en croyais ses yeux clos, sa respiration calme et les petits soupirs de contentement qu'il laissait échapper de temps à autre.

Le grand jeune homme semblait ravi de la vue qui s'offrait à eux et des possibilités d'occupations qu'ils y trouveraient. Elle se rappela soudain avoir entendu dire que les Arthosiens avaient des chevaux. Une nouvelle idée lui vient à l'esprit. Elle se tourna vers Gunter, les yeux brillants d’excitation.

- « J'ai entendu dire qu'ils avaient des animaux ressemblant à des chevaux, Tu crois qu'on pourrait en louer ou en emprunter pour faire une balade ? » demanda-t-elle avec une excitation si manifeste qui lui en fit perdre son vouvoiement.

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Sam 29 Avr - 13:16

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Ainsi l'atterrissage est amorcé, il n'est pas particulièrement long à effectuer bien au contraire et une fois sur le plancher des vaches sans incident particulier.

"C'est bon."

Je me dirige vers la porte qui en s’ouvrant forme une sorte de rampe et en profite pour répondre à sa question quant à une balade en cheval. Ou plutôt sur la question de la possibilité d'en emprunter.

"Le meilleur moyen de le savoir serait de demander sur place. Mais j'avoue ne pas avoir pensé à prendre de... d'argent ? Où même simplement de quoi troquer... Au pire je ferais un aller-retour plus tard pour aller chercher de quoi faire ou ça sera pour une prochaine fois."

Ce serait dommage de ne pas profiter de ce marché qui était visible lors de notre passage. Mais il y a plein d'autres choses à faire de toute manière même sans ça. En tout cas, j'apprécie la vue, c'est aussi vert que reposant et suite à des semaines à ne voir que l'océan et la cité cela change un peu j'avoue. J'imagine que ça doit être encore plus salutaire pour Elia, elle c'est une bonne année sans être au vert de ce que j'ai compris. Puisqu'elle m’a tutoyé, j'imagine qu'il est temps de faire de même ?

"On commence par aller présenter nos respects et remercier la personne qui va nous héberger ? Avant d'aller faire un tour et on pourra lui demander s'il sait où trouver l'éleveur de chevaux le plus proche... Ou en tout cas l'endroit où ils sont. "

Déjà quelques regards sont tournés vers nous. Comme on n'arrive pas avec une des navettes habituelles, j'imagine qu'ils sont peut-être un peu surpris. D'ailleurs, j'espère ne pas avoir posé le jumper sur un endroit où ça peut gêner ? À qui je pourrais demander si c'est un problème ? Il me semble qu'on est suffisamment éloigné du hameau et qu'on ne foule pas un pâturage, mais je ne suis pas forcément un expert dans ce genre de chose. Je me grade l'arrière du crâne en essayant de réfléchir à la question. En tout cas les températures sont encore fraiches, j'imagine que c'est loupé pour la chemise, mais rien ne m'interdit de revenir cet été, j'imagine ?

"Je me demande si je ne dois pas éloigner le Jumper ? J'imagine qui s'il pose problème ils viendraient nous demander de le bouger ?"

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Mer 3 Mai - 16:39

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Gunter posa le Jumper avec une relative douceur avant d'ouvrir la porte arrière laissant entrer des flots de lumières dorée à l'intérieur. Elia détacha sa ceinture et récupéra un Yaya encore somnolent pour le poser sur ses épaules avant de rejoindre le jeune homme.

Elle hocha la tête quand il lui expliqua que le mieux serait de voir avec les habitants, tout en s'inquiétant de ne pas avoir pensé à prendre un quelconque moyen de paiement.

Sur ce point là, elle pouvait le rassurer. Elle avait étudié attentivement les rapports concernant les relations commerciales avec les Athosiens.

« Nos hôtes n'utilisent pas de monnaie telle que nous l'entendons. Les choses se font au moyen de troc. Et vu les relations particulière qui lient les Arthosiens à la citée, il ne devrait pas y avoir de problème. Ils nous feront « crédit ». Nous nous mettrons d'accord sur les modalités de la transactions, et nous pourrons leur faire parvenir les choses promises à notre retour sur la cité. Je sais qu'ils acceptent aussi des « services ». Nous pourrons « payer » nos achats en leur donnant un coup de main pour certains actes de la vie. »
répondit-elle en regardant le jeune homme.

Elle lui fit un petit sourire en coin.

« Tu ne pourras pas te servir de cette excuse pour retourner sur la cité. » Elle posa sa petite main sur le bras de l'homme. Elle fut choquée de réaliser à quel point, sa mimine paraissait minuscule sur le biceps de cette montagne. Une main de poupée... Elle fit la moue.

Ils sortirent de l'appareil, attirant les regards curieux et accueillant que quelques autochtones. Elle ferma les yeux et leva la tête pour offrir son visage aux doux rayons du soleil et à la légère brise parfumée. Elle n'avait pas réalisé, jusqu'à cet instant, à quel point ça lui avait manqué. Bien sur, la cité était pourvue de nombreux balcons, terrasses et digues où il était possible de prendre l'air, mais c'était différent. Ici, le léger vent qui faisait danser ses cheveux avait des odeurs de fleurs et de sable chaud. Yaya aussi semblait le sentir. Il avait sorti sa tête serpentine de la chevelure de son amie et la frottait contre sa joue en ronronnant de plaisir. Elle lui jeta un coup d’œil et surprit la leur d'intérêt excitée qui brulait au fond de ses prunelles d'ambres alors qu'il regardait les immenses arbres à l'orée de la forêt. Elle comprit qu'il brulait d'envie d'aller les visiter, mais qu'il se retenait pour ne pas l'abandonner. Elle sourit.

« Oui, je pense que la moindre des correction est d'aller nous présenter à nos hôtes, et leur offrir les petits cadeaux que j'ai apportés. »

Sa famille n'était pas forcément un modèle d'élégance, mais une chose que sa mère lui avait apprit, c'est qu'il était très impoli d'arriver chez quelqu'un qui vous avez invité sans apporter quelque chose. Elle s'était donc arrangé avec les cuisines pour pouvoir prendre quelques « spécialités terriennes », notamment du fromage et quelques bouteilles de vin.

C'était étrange, mais à peine arrivée, elle avait déjà l'impression que cet endroit lui faisait du bien. C'était un peu comme si elle avait laissé sur la cité ses angoisses, ses douleurs et ses traumatismes. Tout ce qu'elle voyait ici était nouveau pour elle, le marché qu'elle apercevait un peu plus loin, les fleurs sauvages qui tapissaient l'aire atterrissage et qui ne ressemblait à rien de ce qu'elle connaissait. Et puis, les sourires des Arthosiens étaient si francs, si paisibles et accueillant, qu'elle se sentait déjà bien ici.

Elle fut heureuse d'entendre Gunter proposer de demander à leurs hôtes où ils pourraient trouver des éleveur de chevaux. Ainsi, il n'était pas opposé à cette idée. Après, bien sur, Elia s'inquiétait du caractère des animaux qu'ils pourraient trouver ici. Comme toute fille de la campagne américaine, elle savait monter à cheval, mais elle n'était pas une cavalière émérite, et il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était plus livrée à ce genre d'activité. Dans les grandes villes où elle avait travaillé une fois qu'elle eut quitté Derry, l'équitation n'était réservée qu'à une élite fortunée dont elle ne faisait pas parti. Après, on disait que c'était comme le vélo, que ça ne s'oubliait pas.

Elle fut distraite de ses pensées par Gunter qui s'inquiétait de savoir si le jumper ne gênerait pas, s'il ne l'avait pas « garé » au mauvais endroit. Elle lui sourit.

« Ne t'inquiète pas. Je pense que si c'était le cas nos hôtes nous l'auraient déjà indiqué. » dit-elle en désignant les gens qui allaient et venait à proximité sans sembler s'émouvoir outre mesure de la présence de cette espèce de boite de conserve.

Elle attrapa son sac, caressa la tête de Yaya en lui murmurant « On va dire bonjour et après, tu pourras aller où bon te semble. » Elle aurait juré qu'il lui avait retournée un immense sourire.

La petite laissa à Gunther le soin de fermer le Jumper pendant qu'elle observait les alentours. C'était beau. Le village était constitué de petites maisons de bois légèrement grisé par les intempéries. Les fenêtres de certaines étaient ornées d'espèces de jardinières débordante de fleurs éclatantes et de feuillages. Elle se dit que ce devaient être des plantes aromatiques. Elle entendait les villageois qui se hélaient, les éclat de voix de quelques bonimenteurs du marché à quelque distance d'eux.

Il y avait des champs bien ordonnées, quelques potagers clos par de basses clôtures de bois, le tout traversé par une jolie petite rivière paisible et claire se dirigeant vers l'océan. C'était paisible et accueillant.

Il ne leur fallu que quelques minutes pour atteindre la maison de leurs hôtes. Une femme dans la force de l'age, opulente, au visage rond comme une lune, éclairé par des yeux noisettes et rieur les y accueillit.

« Je vous attendais » déclara-t-elle d'un air joyeux, « Je suis heureuse de pouvoir vous accueillir ! Les amis de Teyla nous ont dit que vous aviez besoin de repos et de distraction ! Je me suis dit que vous seriez plus à l'aise dans la maison d'ami. Elle n'est pas très grande, mais vous y serez bien. Je m'appelle Tlanna. N'hésitez pas à faire appel à moi si vous avez besoin de quoi que ce soit. »

Elia lui rendit son sourire. Elle aimait déjà cette femme.

- « Je m'appelle Elia et je vous présente mon collègue, Gunter. » répondit la petite jeune fille avant de relever un peu ses cheveux « Et là, c'est Yaya. »

Tlanna leur jeta un regard curieux, comme si elle cherchait à définir le lien qui unissait ses deux invités. Son regard se fit un peu inquiet lorsqu'elle repéra la tête de Yaya sous la chevelure de la jeune femme. Elia lui sourit et s'empressa de la rassurer.

« Yaya est mon ami. Il est très gentil, bien qu'un peu curieux. Mais je pense que vous ne le verrais pas beaucoup, il brule d'envie d'aller visiter la forêt » dit-elle en riant.

La femme hocha la tête.

« Je ne m'inquiète pas. Je sais que nos amis de la citée n'enverrait rien de dangereux ici. » répondit-elle avec un sourire. « Venez, vous devez être fatigués. La maison comporte une cuisine, une terrasse et deux chambres. Mais nous serons heureux de vous accueillir à notre table si vous ne désirez pas manger seuls. »

Elia jeta un coup d’œil à son grand compagnon au visage de marbre.

- « Nous vous remercions de votre hospitalité et de votre accueil. » répondit-elle. « Je me suis permise de vous apporter quelques petites choses issues de notre monde. J'espère que cela vous plaira » déclara-t-elle en tendant ses présentes à la femme.

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