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Besoin d'un technicien (Thyra)

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Dim 29 Avr - 21:14

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29/04/2018

Plusieurs jours que je suis sur Atlantis. Je m’y acclimate bien. Je m’y plais bien. Je m’y plairais mieux si le compresseur de plongée n'avait pas décidé de faire des siennes. Lui et ses petits caprices malvenus auraient pu s’abstenir. J’avais entrepris de regarder un peu par moi-même dans un premier temps sans non plus trop y mettre les mains pour ne pas empirer les choses. Je connais mes limites, et là, je dois dire que des limites se présentaient à moi. Je voulais d'abord voir si ce n'était pas une panne mineure que je pouvais gérer : mais non. Il était temps d’admettre l’évidence : il me fallait appeler un technicien.

Comme toujours, peu enclin à m’habiller en civil sur Atlantis, et parce que j’y suis militaire, je portais mes rangers et mon pantalon de militaire. Avec la chaleur du compresseur, je ne portais pas ma chemise militaire et avait omis de la remettre. Je portais un simple t-shirt noir des plus banals et passe partout. J’étais trop préoccupé à ce que ce compresseur se remette à bien vouloir fonctionner : sans lui, impossible de remplir les bouteilles de plongée d’oxygène et impossible de plonger. Ce n'était pas concevable. J’avais les cheveux attachés en chignon, venant de regarder le compresseur tout comme un conducteur de bagnole l’aurait fait avec son moteur en rade.

Je délaisse le compresseur là et décide de me rendre vers la zone technique chercher de l’aide et une personne qualifiée. Je ne connais pas encore très bien la base, mais je me souviens de la visite que nous avons eue lorsque nous sommes arrivés. Et puis, je me dis que je trouverai bien un plan dans un couloir ou quelqu'un pour demander mon chemin. Je ne suis pas perturbé et pars calme et d’un pas décidé et assuré. J’arrive alors jusqu’à un atelier où j’espère trouver un technicien. Je frappe et m’avance en silence et avec grand calme. Mes proches le confirmeront : je parle très peu, et, lorsque je parle, je suis direct et je vais droit au but. Discipliné, je m’annonce comme un militaire, et décline très vite le motif de ma venue jusqu’ici.

« Nageur de combat Mikkel Hansen, soldat 1ère classe. Je cherche un technicien pour une réparation d’un compresseur de plongée. »

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Lun 30 Avr - 0:05

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Bientôt deux mois que je suis ici et je m'ennuie toujours autant mes jours de repos. C'en est parfois troublant. Imaginez que je me sens tellement seule dans ma chambre à tourner en rond, que je me retrouve à l'atelier pour " aider " mes collègues. A la base, je passais juste faire un coucou, je ne suis même pas en tenue de travail et irrattrapable que je suis, j'ai déjà les mains complètement sales. Je viens juste de bidouiller un truc vite fait. Les gars ont les mains trop larges, alors que les miennes se glissent parfaitement dans les petits interstices et parfois, ca évite de démonter des parties entières et de perdre un temps précieux.

Je suis penchée sur un moteur avec l'un de mes collègues qui ne semble pas d'accord que je sois là.

" Mais c'est ton jour de repos, t'as pas envie de te reposer ? ! "

" Je me suis reposée, j'ai fait la grasse matinée. Et je ne sais pas quoi faire en plus... "

" T'as qu'à retourner faire un entrainement à la salle de sport, ou aller voir un film, te promener j'en sais rien, y'a plein de chose à faire ! "

" Toute seule Harry, je suis toute seule ! Autant être utile ici. "

Il ne comprend rien celui là ! Y'a deux mois j'étais encore sur terre et là bas, on peut faire tout plein de chose pendant les jours de repos. Faire les boutiques d'outillages par exemple, aider des copains à réparer des trucs (oui bon j'ai toujours eu très peu de copain c'est vrai), jouer avec le chien du voisin, manger du mac do.... ouais non, mauvais exemple, la cuisine française est bien trop bonne pour être remplacée par du mac do ! Ahhhhh, j'ai envie de m'affaler là.... au milieu de l'atelier... Mais bon, au lieu de ça, je décide de ranger ! Tous les outils ne sont pas à leur place et ça me perturbe, surtout quand je cherche quelque chose et que je ne le retrouve pas tout de suite ! Me voilà la tête dans ce bordel, je grogne un peu tout en faisant mon affaire.

Subitement, la délivrance parvient jusqu'à mes oreilles !

« Nageur de combat Mikkel Hansen, soldat 1ère classe. Je cherche un technicien pour une réparation d’un compresseur de plongée. »

Ah c'est pour moi ça !!!! Vite avant que quelqu'un ne prenne ma place ! Chose qui serait totalement normale vu que je ne bosse pas aujourd'hui. Boudu ! Harry se lève, mais avant qu'il ne dise quoi que ce soit j'interpelle notre marin pêcheur... enfin notre nageur de combat.

" Oui ! Je suis dispo moi ! Harry va pouvoir finir son travail sans stresse comme ça. "

J'accoure et me pointe devant la première classe ... Mikkel..... Je rougis direct ! Je le sens, j'ai les joues chaudes. J'ai déjà croisé ce type dans les couloirs vite fait, j'avais oublié à quel point les nageurs sont..... beeeaaa... imposants ! Oui voila, imposants. De longs cheveux blonds noués en chignon, une barge mi longue parfaitement bien taillée (surement pour l'aérodynamisme sous l'eau rum rum), en fait, c'est Thor des Avengers ! Il manquerait plus qu'il soit Norvégien, parce que franchement, c'est le stéréotype parfait ! Je racle ma gorge et reprends mon assurance.

" Besoin d'aide sur un compresseur de plongée ? Je vais venir voir ça avec vous. "


Alors bien entendu, je répare très fréquemment des compresseurs avec une moyenne de 0 dans l'année. En effet, j'ai jamais vu de compresseur de plongée.... mais trop tard, j'ai dit oui et j'ai besoin de m'occuper. Si je ne regarde pas trop notre Avenger je devrais pouvoir me concentrer facilement. Au petit galop, je pars chercher mon sac toujours prêt, qui contient tout le matériel de base des premiers secours pour moteur en panne. Puis je reviens vers le soldat.

" Voilà, je devrais avoir ce qu'il faut la dedans pour le remettre sur pied. Je vous suis."

Je lui offre un large sourire afin de détendre l'atmosphère. Ah, elle n'était pas tendue ? C'est moi qui étais tendue ? Ah d'accord, ben sourire, ca me détends alors et je me sens beaucoup plus à l'aise.

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Mar 1 Mai - 13:47

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A peine je décline le motif de ma visite, j’entends une voix féminine qui se propose pour la réparation et qui arrive devant moi. Elle coupe ainsi mon regard que j’avais porté au départ sur un technicien qui semblait se motiver à accéder à ma requête. Je venais d’observer ce dernier et je m’attendais à ce que ce soit lui qui se présente. Interrompu, mon regard se pose alors tout naturellement sur celui de la jeune femme. Le regard est militaire et il va tout aussi droit au but que mes paroles. Il reste, malgré tout, très bienveillant et ne dévisage pas.

Je ne m’attendais pas à ce qu’on réponde aussi vite à ma demande. Je ne m’attendais, en réalité, à rien de spécial, mais j’apprécie la réactivité de cet endroit et la réactivité de la technicienne. S’ennuient-ils au point de se bagarrer les places ? Je suis un peu intrigué par le jeu de chaises musicales. Il fait sourire. Même si, bien sûr, je ne souris pas d'un poil de barbe. Ça me rappelle ce qu’on faisait entre équipiers sur mon ancienne frégate pour les tâches du quotidien. C’est là que je prends conscience que mon affection sur Atlantis est peut-être bien sur un poste de louveteau solitaire. C’est presque un poste où je pourrai me dire que je suis à la retraite : plus besoin de passer de frégate en frégate, je suis sur une base et un point fixe où je peux me consacrer qu’à la plongée et l’exploration de sous-marins pour l’armée. Je n’aurai jamais rêvé mieux. Mais c'est comme si je venais de réaliser que certaines choses de ma vie passée vont peut-être me manquer… J’ai pourtant pris bien soin de faire mes adieux à la Terre…

Je la vois rougir. Je me demande pourquoi elle rougit. Je ne laisse absolument rien transparaître, mais ça me gêne un peu. Je regarde alors un peu sur le côté comme cherchant ce qui pourrait la faire rougir en ces lieux. Elle me précise qu’elle va venir voir ça avec moi pour le compresseur de plongée. Je ne dis rien et acquiesce par le silence. Comme on dit : qui ne dit mot consent. En tout cas pour moi ça marche comme ça depuis que je suis gamin. Je reste à ma place à l’attendre, avec grand calme et sagement. Je ne suis pas pressé. Je préfère qu’elle prenne son temps à prendre tout ce dont elle a besoin et éviter ainsi des allers-retours peu productifs. Même si en fin de compte je ne rechignerai pas vraiment à en faire. Peu de choses m’agacent. On dirait bien qu’elle a l’habitude : son package est déjà prêt. Je n’ai même pas eu le temps de croiser les bras à l’attendre. Elle déclare avoir tout ce dont elle a besoin et se présente devant moi comme prête à partir. Je laisse planer un léger silence et remarque son large sourire. Il est rayonnant, communicatif et agréable. La jolie brunette me parait soudain très solaire pour une brunette.

« Parfait. C’est par ici. »

Je lui réponds impassible, militaire et sans sourire. Je suis toujours comme ça. Je suis un peu abrupte. Brut de décoffrage. Ce n’est pas que son large sourire n’est pas contagieux mais… Je fais souvent mon militaire et j’ai à place d’une carapace, une bonne muraille de Chine, bâtie depuis la nuit de ma naissance et bien entretenue. J’amorce la marche pour la guider jusqu’à l’endroit.

« Le compresseur est sur les digues. »

Je lui précise la destination en amorçant la marche. J’adopte une marche militaire. Pas très pédagogue, j’ai tendance à faire au plus direct, et je viens de me rendre compte que je ne lui avais pas informé du lieu avec précision. Je ne voudrais pas qu’elle se sente obligée de ne faire que de me suivre. Surtout que, je marche d’un pas aussi déterminé que tranquille, et je ne sais encore si moins vite ou plus vite qu’elle. Je ne voudrais pas imposer une marche. Elle a l’air dynamique et pétillante d’enthousiasme. Très active. Super-active. Avec ma carrure, j’ai des grandes enjambées, j'ai toujours triché un peu sur ça pour y aller mollo.

« C’est quoi votre nom ? »

Je lui demande en chemin. Je prends un parler moins militaire. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai laissé ma veste au vestiaire et que je fais mon civil mais je me sens suffisamment à l’aise pour lui parler comme je parlerai à quelqu’un que je rencontrai en dehors du cadre militaire. C’est peut-être son sourire qui m’a incité à ça. Je suis plutôt du genre peu bavard, mais, je ne suis pas non plus asocial et à me rappeler de son sourire et à me dire que je ne connais pas son nom, je délie là un peu mon silence.

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Mer 2 Mai - 0:50

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Mon collègue ressemble bien plus à un client qu'à un collègue. C'est peut etre qu'il prend son rôle de militaire très au sérieux parce que franchement, malgré tout les sourires que je lui offre il est totalement impassible. Bon, après tout mon travail consiste à réparer et me montrer courtoise. A mon recrutement, on m'a bien fait comprendre que l'esprit d'équipe était primordial et que je devais oublier mon côté solitaire. Alors soit, je suis courtoise, joviale et je fais mon job.... même quand je suis de repos...

C'est par ici me dit il, alors bien entendu je ne sais pas ou je vais mais vu l'allure, on y va gaiement ! Ah, ok, on va sur les digues apparemment, super alors allons y. Je vais être honnête, aujourd'hui c'est la journée découverte. Je n'ai jamais réparé de compresseur et je ne suis encore jamais montée sur les digues d'Atlantis. Je trouve ca ridicule de me ramener seule pendant que d'autres se bécotent à côté de moi. Bref. Perdue dans mes pensées, je suis activement Mikkel. Ses grandes jambes lui permettent de faire des pas immenses et moi je suis à côté en marche rapide du haut de mes pauvres 1m60 pour garder le rythme. Mais bon, ca me fait du bien un peu d'exercice. Je ne vais pas me plaindre.

" C'est quoi votre nom ? "

Oh mon Dieu, il parle ! Oui j'exagère un peu c'est vrai. C'est juste que je suis surprise d'entendre à nouveau le son de sa voix. Il fait si fermé, si réservé et tellement détaché que sincèrement, je ne sais pas quoi lui dire et comment m'y prendre pour entamer une discussion. En effet, rien ne m'oblige à discuter avec Thor, les supers héros ont surement autre chose à faire que de parler avec moi, mais quitte à faire un truc pour lui, autant le faire dans un échange cordial. J'ai vraiment un problème avec les rapports humains, je dois consulter....

" Je m'appelle Thyra. "


En même temps, je montre du doigt le haut de ma poitrine là où devraient être épinglés mon nom et prénom. Ah oui mince, c'est vrai, je ne suis pas en tenue de travail. Je porte un tee shirt blanc avec écrit " I love Paris " (truc totalement débile je vous l'accorde), un jean noir et des bottines en cuir marron. A ce moment là, je me sens con. J'ai tellement peu d'amis, que je suis en train de bosser le jour de mon " dayoff ". Bravo Thyra. Bon, je dois enchainer à mon tour mais quelle question pourrais je poser ? Je connais déjà son nom, son prénom et son grade ! Vite vite vite réfléchis !

" T'es tout nouveau pas vrai ? Comment tu te sens sur Atlantis ? "

Ahhhh c'est tellement bateau comme question ! C'est ridicule !!!! Pas de panique, c'est le genre de question que tout le monde pose, ca va le faire... enfin j'espère. Je me sentirai beaucoup mieux quand j'aurai les mains sur sa barbe.... euh non ! sur le compresseur ! Mais pourquoi j'ai pensé à ça ? N'importe quoi sérieux.

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Mar 8 Mai - 22:14

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Thyra. C’est joli comme prénom. Ça me parait peu commun à l'oreille. Je pose mon regard sur le haut de sa poitrine. Pour ma défense, c’est l’endroit qu’elle me désigne alors... je regarde...!

Je dirige facilement mon regard vers ce qu’on me pointe du doigt. Gamin, c’était horrible : j’étais du genre à tomber dans la blague du « derrière toi ! ». J'en suis vacciné depuis mais je reste du genre suiveur. Je ne suis pas fana de la nage à contre-courant, sauf en cas de force majeure, à moins qu'une vie soit en jeu. Pour moi sinon, c’est comme s’épuiser. J’aurai trop l’impression de m’user inutilement. Pourtant, lorsque j’ai échoué la première fois à mon examen d’entrée chez les nageurs de combat, j’ai persisté et j’ai retenté le coup après plusieurs années. Mais ça c’est différent pour moi. J’avais échoué mais j’étais persuadé qu’avec de l’entraînement je finirais par y arriver. Et puis je désirais trop servir, les rejoindre et plonger avec eux. Lorsque je suis rentré dans l’armée, j’ai été bizuté, comme le sont souvent les nouveaux, et j’ai alors suivi à fond : j’ai bu tous les verres qu’on m’avait désignés de boire à en finir bien malade. Je voulais y aller à fond. J'étais dedans. J'étais bien. J'étais avec eux. Je n'ai pas regretté la gueule de bois du lendemain.

Je ne vois ni nom ni prénom. Je lis en revanche un « I Love Paris » sur son tee-shirt banc. Ça me fait sourire intérieurement. J’esquisse un léger sourire qui se dessine en coin de lèvres. Il s’efface vite, comme une vague qui s’écrase de toute son écume sur la plage et se retire au galop. Je dévie mon regard. Même si ça peut devenir agréable, ce n’est pas dans mon habitude d’observer longtemps la poitrine d’une jeune femme que je viens à peine de rencontrer. C’est à ce moment que j’ai pu remarquer un peu plus sa tenue et son style vestimentaire. Je n’y connais rien en fringues. J’ai cru comprendre qu’on disait de Paris que c’était la capitale de la mode. Je suppose que Thyra est à la mode et que ses chaussures le sont. Elles sont sympas. Enfin c’est des bottines quoi. Mais sympas.

Thyra me demande si je suis nouveau et le suppose en même temps. Ça me permet du coup d’acquiescer en usant du silence. J’aime bien ce genre de questions : ces questions où je ne suis pas obligé de répondre et où je peux laisser place au silence. Je ne réponds pas alors à sa première question, mais, attentif, je la regarde pour l’écouter et comme pour mieux l’écouter. Elle m’interroge : comment je me sens sur Atlantis ? Je ne m’étais pas vraiment posé la question jusqu’ici... Comme un poisson qui aurait changé d’aquarium ? Pour un plus grand ?

« Je m’y sens bien merci. »

Je lui réponds avec assurance et succinct. Toujours, dans la fâcheuse tendance à faire dans le succinct. Ce serait horrible pour moi de rejoindre une troupe de théâtre. Je resterai sur scène et ne dirai absolument rien. Je ne parviendrai pas à sortir un seul mot même avec le script entre les mains. Je peinerai à comprendre l’intérêt de réciter un script et me mettrai sans rien dire à le lire comme à le déchiffrer en omettant qu’un public attendait de moi que je prenne la parole. Je chercherai comme à tenter de saisir pourquoi je devrais dire ça. A lui répondre, je sentais bien que c’était un peu trop succinct et elle me donnait envie de me confier un peu davantage. Je m’interrogeais peu sur mes ressentis.

« Tant que la mer reste là. »

Je complète dans un léger sourire. Lorsque j'évoque la mer, je ne peux me retenir de sourire. Et voilà que je lui parlais comme un gaulois : « tant que le ciel ne me tombe pas sur la tête » j’aurai pu dire si j’avais peur de ça. Je redoutais plutôt la disparition de l’océan sur Atlantis. Je n’imagine même pas s’il devenait subitement un désert. Je devrai songer à me reconvertir en « homme des sables » ? Je ferai du surf sur dunes ? Hum... Non.

« Et toi ? Tu te sens comment ici ?
Tu aimes Paris ? Tu as déjà été en France ?
»

Plus causant je lui demande, dans la force tranquille, toujours un peu abrupte, mais avec calme et posément sur chaque question, même si curieux de savoir et d'en connaître les réponses. J'en oublierai qu'on ne devrait pas tarder à en finir avec les couloirs et arriver dehors à l'air libre.

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Mar 8 Mai - 23:03

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Il est vraiment étrange... à moins que ce soit moi l'extraterrestre. Euh non, en fait, nous le sommes tous ici puisque aucun de nous n'est né sur cette planète. Quel plaisir de savoir que pour une fois, nous sommes tous des extraterrestres !

Lorsqu'il répond à ma question, après avoir détourné son regard de mon t-shirt, j'ai le sentiment que je l'ennuie. Sérieusement, il ne répond que par cinq mots... Je lui fais peut etre peur. A cause de mes yeux ? Ou alors de ma cicatrice ? Putain qu'elle m'emmerde celle là ! Je ne peux m'empêcher alors je passer un doigt tout son long en me demandant si un jour j'arriverai à l'oublier ou peut etre même l'accepter. Mais j'en doute. Chaque matin lorsque je me lève, que je me maquille le contour des yeux ou quand je me brosse les dents, il m'est impossible de la rater. Elle est là, en plein milieu de ma joue, me rappelant alors sans cesse que le bricolage c'est bien, mais que les inventions tordues ne sont pas pour moi. J'aurai pu perdre un oeil ce jour là, qu'est ce qu'on peut en faire des conneries à cette âge là.

Je me ressaisis rapidement lorsqu'il me retourne la question. Fait il cela par politesse, ou bien est il vraiment intéressé ? Au vu de ses expressions, et du seul sourire que j'ai pu apercevoir, seule la mer a un effet sur lui. C'est déjà ça me direz vous, il est en mesure de ressentir de la joie pour quelque chose. Je me demande s'il est capable de se mettre en colère... lèverait il le ton ? Son visage se tordrait il sous la colère ? Je scrute alors son visage de manière un peu impolie. Enfin je veux dire que beaucoup de personne le prendrait mal, mais en réalité, il ne faut pas, je ne suis pas quelqu'un de méchant mais juste une personne entière et un peu trop spontanée.

" Hummm et bien... si cela t'intéresse vraiment, je me sens bien quand je suis en train de bricoler. Je suis arrivée en mars et je n'ai pas encore tous mes repaires. "

On tourne par ci par là, et enfin je sens sur mon visage le vent frais et la douce chaleur des rayons du soleil. Ca fait du bien, je devrais sortir plus souvent. Tout sourire je me tourne vers mon Avenger.

" Ca fait du bien de sortir. C'est mieux que Paris. C'est bruyant et trop peuplé à mon gout. Ca me fait plaisir que tu n'aies pas entendu mon accent Français, on dit souvent qu'il est drôle. "

Je continue de marcher à ses côtés, le suivant alors jusqu'à ce qui me semble être un compresseur en panne. Ah... je connais pas ça moi... je vais devoir assurer et utiliser mon super encéphale ! Je n'aimerai pas que mon beau nageur plombeur de combat de l'extrême me prenne pour une idiote... déjà qu'il doit me trouver bavarde et usante...

" Voila la bête ? "

Je dépose délicatement, avec amour et précaution mes bijoux d'outils près de moi. Certains ont des photos, des consoles de jeux (même si j'aime ça aussi) et bien moi j'aime mes outils ! Ensuite, c'est moi que je pose. Aïe ! Je me redresse à genoux quand je sens quelque chose de dur sous mes fesses. Non non non, ce n'est pas ce que vous croyez, ce sont en fait des sucettes que j'avais stockées ce matin dans la poche arrière de mon pantalon. Je glousse de ma connerie. Ben voila, il doit maintenant me trouver couille, ca fait un joli tableau tout ça. Je les pose à côté, en prenant soin de m'en prendre une. Au coca cola ! Miam miam !

" Tu peux te servir si tu veux. "

Oui c'est vrai, je vais pas le manger. Peut etre qu'il n'aime pas ca aussi, c'est fort possible quand on doit garder la ligne et prendre soin de ses muscles ! Oui, j'en profite encore ! Et alors ? ! C'est un bel homme, je ne vais surement pas me priver ! Bref, passons. Sucette à la bouche, cheveux relevés et noués en queue de cheval, penchée sur le cas " compresseur HS " je me lance alors dans l'expertise ! Mes doigts et mon esprit commencent alors à glisser et à dessiner mentalement les plans de l'engin.

" Et toi, tu viens d'où et où as tu voyagé ? "

Je suis une femme, je peux faire deux choses en même temps ! Et puis comme pour l'instant je ne fais rien de bien visible sur son appareil, afin de le rassurer (on ne sait jamais), j'entame la discussion.

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Sam 2 Juin - 11:45

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Thyra scrute mon visage. Je ne réagis pas vraiment. Je ne plisse qu’un peu les yeux. Que cherche-t-elle sur mon visage ? J'ai un truc ? Je m’interroge là un peu mais je ne change pas plus que ça mon expression. J’ai déjà des yeux, de base, un peu plissés. Ils ne font que se plisser qu'un peu plus un instant. Je ne touche pas plus mon visage. Si y’a un truc qui traîne dessus tant pis pour lui. Ça arrive. Je suis bien souvent toujours dans le sang-froid. Je ne sais pas d’où ça vient. Peut-être parce que je nage peu à contre-courant. Enfin j'essaye. Je la laisse scruter même si un peu impolie. Y’a pas de soucis. Je reste dans la force tranquille. Comme d’hab.

- Oui ça m’intéresse.

Abrupte, comme toujours, mais calme je lui réponds. Je tente de rassurer de manière peut-être un peu trop cash et abrupte. Comme souvent. Je ne parle que de cette manière. J’ai tendance à peu justifier les choses. Je ne m’explique pas plus alors. Je fais en sorte de ne jamais faire trop d’efforts pour parler de manière générale. Et, même quand je ne parle pas et ne questionne pas, je peux quand même me montrer intéressé. Ça ne se voyait pas comme ça mais je m’intéressais facilement. En vrai j’étais un peu curieux.

Elle me confie qu’elle se sent bien lorsqu’elle bricole. Elle aussi elle est arrivée il y a peu. J’avais observé qu’elle avait une cicatrice sur son visage. Je la voyais mieux avec nos échanges et la conversation. Je ne régis pas plus que ça à sa cicatrice. On a tous un vécu. Les cicatrices, ça ne me dérange pas. Par pudeur, je les questionne rarement voire jamais. Peut-être à tort je sais pas.

Thyra sourit à sortir prendre l’air. Ça lui change de Paris.

- Ah.. maintenant que tu le dis…

Je lui réponds sur son accent français en blaguant un peu.
Il m’arrivait d’être un peu taquin.

- Voilà la bête.

Je lui confirme avec simplicité.

Je lui laisse de l’espace pour s’installer. Elle dépose ses outils avec délicatesse. Je peux saisir cet amour pour ses outils. Ça m’arrive d’être un peu comme ça avec mon matos de plongée.

Thyra s’agenouille mais se dérange elle-même. Il semble qu’elle rencontre un petit problème de fessier. Je souris un peu à la situation. Elle pose ses sucettes sur le sol qu’elle tire de ses poches arrière et s’en prend une. Elle me propose de me servir. J’étais resté debout les bras croisés. Je m’avance un peu. Je m’assois à même le sol moi aussi. En tailleur. Pas très loin d'elle. Je lui laisse de l’espace pour elle et pour travailler. Je prends une sucette. Pourquoi pas. J’en prends une à la fraise. Hé oui à la fraise. Pourquoi pas. La bricoleuse relève ses cheveux en queue de cheval et attaque ses réparations.

Pendant ce temps, je suis sur ma sucette. Thyra me demande d’où je viens et si j’ai déjà voyagé. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle lance une discussion en travaillant : je croquais déjà alors ma sucette. Le timing n’est pas voulu. J’ai toujours tendance à finir très vite par croquer les sucettes. Je suis pas quelqu’un d’assez raffiné pour me retenir à ne pas le faire. Je mâchouille donc un peu. Le petit bâtonnet reste de sortie. Je le prends dans une main. Y’a déjà plus rien dessus.

- Norvège.

Je lui réponds en finissant de mâchouiller.

- J’ai voyagé un peu partout avec mon ancienne frégate sur Terre mais on s’arrêtait jamais longtemps. En Amérique Latine. Plusieurs mois.

Je lui réponds un peu plus causant. Il fallait bien que je développe un peu.

- T’as voyagé toi ?

Toujours abrupte que je suis, je lui demande. Je jette qu’un très léger regard sur les sucettes mais j’hésite à en prendre une autre. Elle m’avait dit que je pouvais me servir… mais… J’en prends une autre comme un chat qui viendrait en douce faire une connerie.


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Sam 2 Juin - 23:17

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Je crois qu'il se détend et au lieu de rester debout les bras croisés à côté de moi, il se penche, prend une sucette et s'assoie auprès de moi à même le sol. Je suis contente d'être passée à l'atelier aujourd'hui, je suis contente de pouvoir rendre service à ce garçon, même s'il est froid et super distant. C'est finalement peut être un associable.

Soudain, j'entends " Norvège." Ah ! Je le savais ! Thor est norvégien ! J’ai voyagé un peu partout avec mon ancienne frégate sur Terre mais on s’arrêtait jamais longtemps. En Amérique Latine. Plusieurs mois. Il parle pour de vrai cette fois ci, je crois bien qu'il me suit dans la conversation. Serait ce de la politesse ou bien la timidité qui disparait ? J'espère encore que ce n'est pas mon physique un peu étrange qui le met mal à l'aise parce que j'ai l'impression que tout à l'heure, il a jeté un oeil sur ma cicatrice. Certaine personne ose poser la fameuse question, d'autre non.... par respect... par gentillesse... par gêne... Et lui alors ? Pour quelle raison ne m'a t il pas demandé ? Parce qu'il s'intéresse plutôt à mes voyages on dirait.

" J'ai pas mal voyagé oui. J'ai vécu en France, Espagne, Russie, Inde, USA un peu... j'ai visité le Népal du coup et j'ai vu l'Himalaya. J'ai fait la Thaïlande, Laos, Vietnam, Cambodge.... Portugal, Irlande. Mais il me reste tellement de chose à voir encore. Même si j'ai déjà vu des choses magnifiques, il m'en manque encore beaucoup. Egypte, Pérou, Brésil....." Je me tourne vers lui un sourire en coin, " Les pays Nordiques..."

Je pourrai parler des heures de mes voyages, de la beauté de la terre, de son peuple extraordinaire, de ses cultures incroyable, de sa nature si surprenante.... J'ai fait toutes mes visites seule, je ne sais pas ce que c'est que de partir entre amis ou en amoureux. Mais comment pourrais je découvrir la beauté de notre monde sans avoir la chance de pouvoir la partager ? Au moins, être sur Atlantis me permet d'être utile et de protéger cette Terre, de la préserver jusqu'à mon retour pour terminer mon roadtrip.

Au moment ou je me retourne avec un sourire en coin en citant les pays nordiques, je prends Mikkel sur le fait accompli ! Il va se goinfrer de sucette ! Rapidement, pendant qu'il retire le papier, je dérobe sous ses yeux sa douce sucrerie.

" Oh boudu ! Va falloir marchander maintenant. Je t'aide pendant un jour de repos, je t'offre 1 sucette, mais la seconde va falloir la mériter. "

Je marque une pause parce que je viens de réagir sans réfléchir à ce que je fais. Du coup, je dois rapidement trouver une monnaie d'échange.... hum.... humhum.... je lève les yeux au ciel cherchant une idée de génie. Mais oui !

" Je te donne un accès libre et illimité à mes sucettes, si en échange.... tu acceptes de m'enseigner la plongée ! Je n'ai jamais visité les fonds marins, mais ca m'a toujours intrigué. Qu'en dis tu ? "

Le pauvre, déjà qu'il n'est pas éloquent, mais alors là après mon attaque sauvage et surprise il va tout faire pour m'éviter et finalement je vais rater l'occasion de faire plus ample connaissance avec lui et de faire de la plongée. Pourquoi je n'arrive pas à faire les choses comme tout le monde... comme demander gentiment à la fin un cours personnalisé... Je suis désespérante.

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Lun 9 Juil - 10:49

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Thyra me parle de ses voyages. Elle a parcouru de nombreux pays. Je suis très bon public aux récits de voyage. Je l’ai toujours été. Je suis même devenu marin à cause d’un oncle marin qui m’en racontait des tas lorsque j’étais gosse. Elle me dit vouloir voyager encore au Moyen Orient, en Amérique Latine, et, dans les pays nordiques, ajoute-t-elle en souriant et en me regardant. Je lui souris un peu en coin avec un brin de fierté. J'pourrai dire, un petit sourire entre le malin et le guerrier. J’ai de la fierté pour mon pays la Norvège.

Pendant la discussion, je venais de voler une sucette du tas de sucettes. J'en commençais même à retirer le papier de la sucette usurpée. Avec délicatesse dans le geste, pour une fois ! J'avais une petite nature de pilleur. Pas que j'étais clepto, mais, un truc, j'sais pas, bizarre en moi qui aimait bien se servir. Mais Thyra me prend soudain la main dans le sac. La bricoleuse me dérobe alors la sucette. Après avoir infiltré par le passé des bâtiments maritimes de guerre, voilà qu’on me surprend pour une simple sucette. J’en souris un peu. Hé, ce n’est pas très gentil ça, c’est comme voler la glace à un enfant. Je plaisante. C’est ses sucettes. J’comprends très bien.

De là alors, elle me dit qu’il va falloir marchander si je veux piocher dans sa réserve de sucettes. Je la regarde alors d’un air très viking. Marchander ? Vraiment ? Ai-je l’air de quelqu’un qui accepte de marchander ? Le pauvre gars que j’suis qui a sûrement eu comme ancêtres autant des chasseurs de rennes que des navigateurs de drakkars et pilleurs de cités ?

Elle me dit qu’elle vient de m’offrir une sucette contre son jour de repos, mais que pour la seconde, il fallait bien que je la mérite. Ça me paraît honnête ! Cela expliquait l’absence d’uniforme de Thyra et son t-shirt I Love Paris : Thyra était de repos. Je saisis mieux. J'comprends mieux aussi pourquoi un autre mécanicien s’était levé avant qu’elle ne se présente à moi avant lui, dans l’étonnement de tous les mécanos.
Je la regarde toujours. Je pose ma joue contre mon poing qui lui-même se pose de son coude sur un genou toujours en tailleur de mes jambes. Je garde toujours un air très viking.
Que va-t-elle inventer pour la seconde sucette ? Je la vois réfléchir et avoir un éclair de génie. Je la laisse s’exprimer en la fixant toujours et restant toujours comme je le suis toujours : dans la force tranquille. Elle me donnerait un accès libre et illimité à ses sucettes, si, en échange, je lui enseigne la plongée. Elle se dit intriguée par les fonds marins. J’avais alors quitté son regard un instant. Sous la mer, tout un monde qu’on soupçonnait à peine prospérait et ne demandait qu’à s’explorer. Elle me demande ce que j’en dis.
Je roule de nouveau le regard vers elle s’adressant de manière directe au sien. Toujours, avec un air viking, je change pas plus de position. Marchander donc ?

- J’ignorais que c’était ton jour de repos.

Je lui réponds d’abord, toujours abrupte. Elle aimait tellement son métier qu’elle travaillait même un jour de repos ? Ça inspirait l’admiration. Je quitte ma joue de mon poing et me redresse un peu. Solide comme un roc, je reste pour autant toujours assis en tailleur.

- Deal. Mais est-c’que c’est vraiment équitable ton marché là ? T’en auras assez de sucettes ?

Je lui enseignerai la plongée avec plaisir, mais je lui demande alors, abrupte, viking, en plissant du regard et comme sur le ton du défi. J’avais une relation particulière avec le marchandage.
Peut-être à cause de missions. Peut-être à cause d’un truc que j’avais dans le sang.

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Mer 11 Juil - 11:11

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Mikkel se transforme... si si je vous jure ! Le mec timide, réserve, en retrait, peu locasse..... je me retrouve devant un mec genre déterminé ! Son regard semble me transpercer, on dirait un marchand de dromadaires qui cherche une faille pour m’entuber ! Mes yeux quittent les siens un instant pour observer sa bouche légèrement pincée, sa barbe impeccablement bien taillée, les traits de son visage, encore sa bouche... ouais bon j’avoue que comme ça il est sexy ! Il se bat pour des sucettes ! C’est franchement pas mignon !? C’est un peu déstabilisant parce que je ne m’y attendais pas.... mais c’est aussi super drôle comme situation, d’enfin le faire réagir autrement qu’un soldat trop parfait.

C’est vrai qu’il n’est pas censé être au courant qu’aujourd’hui est mon « day-off ». Même si ma dégaine peut le laisser sous entendre, il ne pouvait pas en être sûr. Et puis vu comment je me suis jetée sur lui pour trouver a m’occuper... finalement j’ai bien fait ! Concernant le nombre de sucette à dispo... hum... s’il en mange 15 dans la journée ça va être compliqué en effet, je dois trouver une alternarive. Soit je mets un nombre limite et du coup je change les modalités du deal, ou alors je vais devoir trouver plus de fournisseurs ! Mais qui pourrait accepter de me rapporter des sucettes en provenance de la Terre ? John ? Il ne va jamais sur Terre !!! Hum.... je vais devoir mener l’enquete ! Ou alors....

« Hum... tu as raison Thor... euh Mikkel .... *merde j’ai grillé ma crédibilité ! Je dois enchaîner !*.... accès illimité c’est trop. On va dire 1 sucette contre 2h de plongée ! Ça me parait bien. Tu auras le droit de choisir le goût en plus *franchement c’est important ça ! C’est presque le principal.* »

Si j’avais su que je marchanderai avec lui des sucettes... j’aurai cassé moi même son compresseur plus tôt. J’ai toujours sa sucrerie dans les mains et je m’amuse à la faire passer sous ses yeux de droite à gauche puis de gauche à droite. Si je peux le perturber et le déstabiliser en agitant ça sous son nez autant en profiter ! Y’a pas vraiment de règles quand on parle affaires... et si par la même occasion je peux profiter de la vue de ce bel âtre alors ma foi je fonce ! Je n’ai pas la beauté de Natasha, ou le charisme d’Isia mais moi, je sais réparer son compresseur en deux trois mouvements ! Je prends juste mon temps.

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Mer 25 Juil - 16:05

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« Thor ? Ah oui, de DC Comics, c’est ça ? »

Toujours, lorsque je ne restais pas taciturne, je m'acharnais à rester calme. Je ne m'emportais presque jamais. Parfois, je m'emportais à imposer le calme. Il fallait que je sente que ça aille trop loin pour me lancer. Que je sois témoin de trop de colère. Ça me poussait à intervenir. Je n’aimais pas trop. Je préférais rester froid à tout. Je n’aimais pas m’emporter. Alors, je cherchais peu. Je ne cherchais donc pas dans mes interrogations.

J'avais des connaissances approximatives et une mémoire très sélective sur la culture geek. J'avais eu un pote geek sur ma frégate, avec qui j’avais eu un passif. Il avait fait la grossière erreur de se pointer vers moi avec une paire de ciseaux en prétendant que je devais me faire couper les cheveux. D'après lui, j’aurai augmenté mon taux d'attractivité auprès de la population féminine. Car ce gars ne parlait qu'en termes statistiques. Il m'avait évoqué aussi un capital séduction. Il avait développé pour le fun un modèle complexe sur ça sur son temps libre. Bref, il avait fait en tout cas la pire erreur de sa vie à tenter et surtout à réussir à me couper les cheveux pendant mon sommeil. Que s’était-il passé le lendemain matin ? Eh bien, un militaire norvégien en tenait un autre au-dessus du pont d'un bateau par la peau du pantalon avec le calbut dépassant - un joli caleçon sponge bob. Vous imaginez qui était qui ? Je le tenais bien. Il ne craignait rien. J’voulais juste lui faire voir la mer et lui faire mesurer la hauteur de notre bateau. Juste au cas où. Toujours bien de s’en rappeler. D'ailleurs, il en avait fait une approximation. Je ne connaissais pas songe bob avant tout ce manège. Le caporal de notre section nous avait vus. On avait dû laver le pont ensemble en guise de blâme avec la brosse à main. Avec ce geek, on avait fini bons amis, et si j’étais resté sur Terre, on se verrait surement encore. C'était grâce à lui que j'avais de vagues connaissances sur le cinéma et les jeux vidéo. J’avais déjà eu la remarque par lui que je ressemblais à Thor. Il m’enquiquinait avec la scène où Thor se faisait couper les cheveux dans Ragnarök. Ça, et la scène de blanche neige avec la pomme.

« Thor est nul. Il perd inutilement son marteau en manquant de sang-froid dans Ragnarök à le balancer sans réfléchir contre sa sœur aînée. » Si seulement je savais que quelques mois plus tard, je partirai pour l’opération Normandie où j’y passerai pas mal de temps à y faire exploser mon matos, réduit en miettes par des ennemis à l'image de cette scène, à commencer par mon famas puis mon fusil à pompe… « Et dans le même film il chiale presque à ce qu’on lui coupe les ch’veux. » Même si, en vrai, je pourrai réagir comme lui… « Pis il s’est fait plaqué par sa copine de la Terre. » Tiens... moi aussi… « Le vrai Avengers qui a la classe, pour moi, c’est Hawkeye, l’archer Œil de Faucon. »

Je ne connaissais que les films. Je ne lisais pas les comics. J'avais toujours été du genre à lire les Tuniques bleues. Je n'étais pas du tout dans la culture geek.

Alors qu’elle passe sa sucette devant moi, je reviens à notre marchandage. J’en reste norvégien, même si je regarde la sucrerie, mais j’en reste en fin de compte, assez viking.

« 1 sucette contre 2 heures de plongée, c’est pas assez. Même avec le choix du goût. J’aime tous les goûts. » Tant que je ne mangeais pas les vrais fruits, leurs parfums m’allaient tous, et j’aimais bien aussi au coca. « L’accès illimité, c’est très bien moi j’trouve. Pourquoi tu veux revenir là-d'ssus ? Tu penses ne pas en avoir assez avoue ? » Je lui demande avec un sourire. « 30 sucettes contre 2 heures. Comme ça j’peux en faire profiter des confrères militaires. »

Au marchandage, fallait pas toujours commencer haut j'crois bien ? Je n'étais pas un spécialiste, mais j'aimais piller, et, de là, tenter de marchander à mon avantage. Tout le monde avait ses petits défauts... ses petites lubies...

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Dim 29 Juil - 23:04

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Comment ose t il ! Comment peut il dire que Thor est nul ? Thor c'est .... c'est...

" Je ne suis pas d'accord avec toi. Je te trouve dur. Je trouve que tout ce qu'il fait,surtout ses erreurs, le rendent plus humain. Malgré qu'il soit un Dieu il a des faiblesses et il les combat, c'est chouette. Il n'abandonne jamais ses idées, il est loyal et humble. Et personnellement, depuis qu'il est célibataire, j'ai toutes mes chances ! Même si je parais bien fade à côté de Nathalie Portman. "

Comment ça Thor n'existe pas ? Mais si ! Il est devant moi, la preuve ! Et puis de toutes façons, quand on connait l'existence de la porte des étoiles ou de la cité d'Atlantis, on peut bien croire en l'existence de Thor ou de Hulk. Enfin, s'il y a autant de héros chez les comics ou les marvel, c'est pour que tout le monde soit satisfait. Par contre, j'aurai pensé qu'il aurait eu une préférence pour la Veuve Noire.....

" Bon Monsieur je ne me fais jamais larguer par une femme, je ne perds ou détruit jamais mon arme et surtout je ne chouine pas pour des cheveux.... Si 1 sucette pour 2 heures c'est pas assez payer, je te propose donc un super deal : tu me laisses tresser tes cheveux avant chaque virée en plongée que nous ferons, *oui, je veux passer autant de temps que possible avec lui, il me plait bien* et la oui, tu auras un accès illimité à mes sucettes... et pour infos, je plonge avec toi, pas avec tes collègues, je n'ai pas assez pour nourrir toute la cité. "

Pourquoi j'ai dit tout ça ? Pourquoi ai je parlé de ses cheveux ?! Parce que j'ai toujours voulu tripoter Thor ? Euh je veux dire les CHEVEUX de Thor ? C'est vrai que mon Mikkel à l'air d'avoir d'avoir de beaux cheveux... en fait, il est beau tout court... mais ça il le sait déjà bien sur et en plus on se chamaille pour des sucettes. De vrais gosses. Et puis il me regarde bizarrement, ca façon de poser son menton sur ses mains comme ça, appuyé sur ses genoux, puis de se redresser ca me met mal à l'aise. Son regard perçant, plein de volonté, sa carrure épaisse qui me domine clairement.... il les veut vraiment ses sucettes en fait.

Je dois rattraper le coup parce que là, il va vraiment finir par me prendre pour une folle. J'ai vraiment un soucis avec les rapports humains, surtout quand il s'agit du sexe opposé et d'un aussi beau spécimen. En fait, peu importe le sexe, j'etais mal aussi devant Isia.

" Euh je voulais pas dire ça en fait... laisse tomber c'était idiot. "

Je lâche la sucette et me retourne vers le compresseur. En fait, je fuis littéralement son regard qui me perturbe totalement.

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Lun 30 Juil - 1:10

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J’écoute son point de vue sur Thor. Je m’en montre attentif. J’ai le regard qui part un peu sur le côté à y réfléchir. Humble ? Mmh je ne le trouve pas si humble ce Thor. Mais peut-être qu’il le devient à mesure de ses épopées. Je suis d’accord avec elle. Il change à mesure de ses épopées, ça ouais je suis d’accord avec elle. Je suis dur ouais peut-être. Œil de Faucon me parait avoir le sang-froid que j’rêverai avoir. Je le trouve quand même plus classe que Thor. Mon regard revient à elle lorsqu’elle déclare avoir toutes ces chances avec un personnage de fiction. J’ai un brin de sourire qui s’échappe. Elle a l’air fan de Thor. Je n'y réponds pas et en reste taciturne. J’croyais que le plus populaire parmi les filles c’était, j’sais pas, Iron Man ou Ant Man, les bruns quoi, Bucky dans Captain ou même Russo dans Punisher ou même Punisher.

« Hum peut-être peut-être. » Je lui réponds à propos de Thor dans un air viking et nordique un peu comme ce marin qui n’a pas encore pris la mer et ne se prononce pas encore sur la mer.
« Ouais. Portman elle est pas mal dans Thor et Star Wars aussi. » Je ne vais pas mentir. Elle est jolie. Je le dis sur un ton un peu plat. « La copine de Deadpool, elle est pas mal. Elle a un air sympa. » Morena Baccarin. « Mais d’toute façon c’est que du physique tout ça. Faut la personnalité avec

Quoi ? Ouais, j’ai un côté, j’sais pas comment on dit déjà, pas romantique, j’suis pas fleur bleue ça jamais, mais bon, voilà quoi, tout c'que j'sais, c'est que c’pas facile d’être avec un taciturne. Ça j’le sais bien. Et même le sachant, j’fais pas toujours l’effort de parler… la personnalité compte.

Je souris à son énumération. « Non. Moi je ne détruis pas mes armes. » J’acquiesce calme, posé, et dans la force tranquille, comme à mon habitude. Mais il ne fallait jamais dire jamais dans la vie. Plus tard oui, j’en détruirai, mais aujourd’hui je ne le savais pas encore. Alors à le dire aujourd'hui, je parais sûr de moi. Pour le reste de l’énumération, je ne confirme pas, parce que, je ne sais pas mentir… Je suis un piètre menteur. Je ne tente même pas parce que je n’aime pas ça. Si je suis pilleur, j’espère au moins que j’suis honnête.

A sa proposition de tressage, je plisse les yeux. Ça...! Ah ça ! Ça, ça me parait pas mal du tout. Ça ouais ça me pêche. Mais ça ne ferait pas un peu « fille » que j’accepte ça ? Ça ne fait pas un peu atelier coiffure entre copines ? C’est ce que je redoute sur le moment. Il faut dire, j’ai passé pas mal de temps dans des bateaux peu mixtes – que quelques femmes et avec couchettes séparées et pas toujours – avec alors une ambiance très garçonnière sur les bateaux. Aussi, je ne réponds pas tout de suite et j’y réfléchis. Il ne faudrait jamais que des potes militaires apprennent ça. Jamais. Ah j’hésite. Pour qu’on me touche les cheveux, il me faut vraiment un minimum de confiance. A y réfléchir, du coup, je ne lui réponds pas encore. Et, entre temps, Thyra retourne à la réparation du compresseur, me disant de laisser tomber tout ça, comme gênée par tout ça. Je la revois alors remettre les mains dans le cambouis. Ça me rappelle que je lui fais confiance pour le compresseur alors pourquoi pas pour mes cheveux ?

« D’accord ça marche. » Je lui réponds, après un temps qu’elle me dise de laisser tomber. J’en profite pour piller la sucette qu’elle laisse tomber. Ouais, franchement, j’ai un gros défaut quand même. Me revoilà à piller… « Tressage et accès illimité à tes sucettes à chaque plongée sur ce que tu apporteras en sucettes. » Ça ne doit pas être simple de trouver des sucettes sur Atlantis tous les jours. J’veux pas la mettre dans la mouise non plus. « Je ne donnerai rien à mes confrères militaires et ne limiterai la consommation de sucettes que pour moi pour ne pas te vandaliser mais à une seule condition : tu ne dis à personne que tu me tresses les cheveux. A personne. Si j’apprends que tu as vendu la mèche à qui que ce soit, je romps notre deal. » Ouais, en vrai, je suis peut-être un peu dur comme gars. Elle n’a peut-être pas tort. Je m’en rends un peu compte. Mais bon on ne se refait pas. Je retourne au dépliage de papier de la sucette que je viens de récupérer. « Et avec ça, je te propose un autre truc. Tu me tresses les cheveux de temps en temps aussi en dehors des plongées et en échange… » Je cherche. J’interromps alors mon dépliage. « Je t’offre un repas du matin ou du midi ou du soir selon le moment de la journée où tu me tresses. Bref un repas par tressage hors plongée. Qu’en dis-tu ? » Je finis ma proposition sur un regard plus jeunot militaire - plus détendu. Je n’ai pas encore mis la sucette dans ma bouche. Le deal n’est pas encore conclu. Dans mon défaut de pilleur, je n’ai pas conscience du tout que je la dévalise la pauvre, en obtenant tressage et accès illimité aux sucettes pour des plongées et cherchant à marchander du hors plongée en prime…

Mikkel… abuse pas !


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Lun 30 Juil - 10:23

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Je suis sur mon compresseur, concentrée pour oublier la grosse boulette que je viens de faire. Je devrais y être habituée et pourtant je me sens toujours aussi idiote ! Aucun filtre. Les gens croient que je ne sais pas me tenir, alors qu’en fait pas du tout ! C’est juste que tout sort de ma bouche comme les enfants.... ça fait de moi une enfant ? Pas étonnant que mes rapports sociaux soient catastrophiques... la mécanique c’est bien, ça ne juge pas un moteur ça...

Quoi ? Que vient de me dire Mikkel ? Je me repasse sa phrase dans la tête « D’accord ça marche ». J’en perds mon latin. Je lui jette un regard en coin, j’espere qu’il ne remarque pas trop parce que je voudrais juste vérifier qu’il ne se moque pas de moi. Mais on dirait qu’il est sincère. Je le vois qui ne perd pas le nord : il a récupéré la sucette que j’ai laissée tomber. Je réfléchis à ce que je pourrai bien dire... pour une fois que je reflechis. Mais la, c’est de nouveaux le drame ! Mon cœur va lâcher, trop de pression sanguine, je redeviens rouge et là mon regard vient se planter dans le sien. J’ai un sourire timide.

« Tu es sérieux la ? Enfin je veux dire... tu ne te moques pas de moi ? Parce que si c’est pour me faire une mauvaise bague c’est vraiment pas digne de Thor ou de Hawkeye tu sais ? »

Mais en même temps, s’il me demande d’etre dans le secret, c’est que peut être il est sérieux.

« Si tu me demandes de rester discrète, ce n’est pas un souci. C’est pas comme ci nous étions dans le secret chaque jour, n’est ce pas ? »

Un petit sourire en coin. En même temps c’est vrai, nous vivons dans le secret et j’ai du inventer des bobards comme quoi je bosse sur des nouveaux projets d’aviation pour le gouvernement américain. Faut bien justifier une absence prolongée et un silence total sur mes activites. Mais si j’avais su qu’en plus je devrais garder le secret sur une histoire de tresse.... c’est rigolo, je crois que nous sommes de réels enfants tous les deux.

« Si jamais tu as envie, enfin je veux dire rien de prévu et que tu t’ennuies et que t’as personne à voir, je suis normalement avec mes collègues là où tu m’as trouvé. Donc si t’as envie d’une séance de relaxation style papouilles dans les cheveux... enfin tresses je veux dire, tu sais ou me trouver. Parfois je suis à la salle de sport je m´entraine regulierement. »

Mais pourquoi je dis tout ca ! Il s’en fout de ca il veut juste des sucettes ! Pas mon planning de la semaine ! Mais enfin, le principal c’est qu’il ait dit oui. Il ne le sait pas mais j’adore toucher les cheveux. J’ai appris à faire toutes sorties de tresses, de chignons et de coiffures diverses et variées. Bien entendu, sur Mikkel je m’inspirerais juste de Ragnar, le beau gosse de la série Viking. Mais chut, je ne vais pas lui dire pour éviter que son regard sur moi ne change. La j’aime bien comment il est, c’est comme ci on venait de partager un secret super intime, un truc particulier que personne ne doit jamais savoir sous peine de mourir ! Oui ben j’exagere un peu c’est vrai, admettons. En tout cas, j’ai l’impression qu’il est différent tout d’un coup. J’suis fan je crois.

En attendant, je continue de bricoler son compresseur, je dois démonter quelques pièces pour atteindre un point précis et dans une dizaine de minutes ça sera malheureusement terminé. Je le regarderai plonger et moi je partirai faire ma journée de repos je ne sais où. C’est un militaire, il reviendra de sa plongée, mais si demain il part en mission.... reviendra t il pour se faire caresser les cheveux en échange d’une sucette ? Peut être que si je lui en donne une avant qu’il parte (en admettant que je sois au courant), ça lui donnera du courage non ? Dans les films y’a toujours un moment où le soldat regarde le ciel, une photo, un arbre, pourquoi pas une sucette et ça le motive.... genre « hummm je dois survivre parce que j’ai un paquet de sucette qui m’attend ! ». C’est too much oui, mais si c’est efficace....

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Mer 1 Aoû - 3:31

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Thyra me regarde en coin puis passe dans les teintes de rouge sur son visage et surtout au niveau de ses joues je crois bien. Que lui arrive-t-il ? J’en reste viking. Ça va lui passer. D’ailleurs elle me regarde et laisse échapper un sourire timide. C’est que tout va bien alors. Pourquoi s’inquiéter ? De sang-froid, rougir ne m’arrive jamais, j’en ai bien peur, et le voir ne me fait pas vraiment réagir... Je veux dire, les émotions ne me mettent pas vraiment mal à l’aise même les pleurs. Même si je suis sensible à la colère que j’ai tendance à vouloir calmer et en ce sens les pleurs aussi, bien souvent, j’en reste toujours assez froid en apparence… Je me dis que les émotions ne font que passer – telles des tempêtes en mer qui finissent bien par retomber. La colère me fait réagir davantage sans que je n’aie jamais vraiment su pourquoi… C’est comme ça...

Elle me demande si je suis sérieux - si je ne me moque pas d’elle. Parce que, si c’est le cas, je ne serai ni digne de Thor ni de Hawkeye. Pas digne de Thor, je n’ose pas lui dire car elle en est fan, mais cela ne me dérange pas du moins du monde. En revanche… pour Hawkeye…

« Ah bah bravo, tu me prends pour un calomnieux ? » Je lui dis viking dans le sourire. Je lui dis taquin alors, à ma manière un peu abrupte. Si, bien souvent, j'avais un langage très courant voire familier, il m'arrivait de sortir de temps en temps un terme comme ça - plus soutenu. Comme je prenais peu la parole, alors, mes paroles variaient pas mal comme ça. « Hum hum. » J’acquiesce à ce qu’elle dise que ce n’était pas comme s’ils étaient déjà dans le secret avec Atlantis et je lui rends en accord un sourire à son sourire. Oui, je parle peu, comme, je le crains, à mon habitude...

De là alors, comme nous paraissons en accord sur notre marché, elle me donne les deux endroits principaux où je peux la rejoindre pour le tressage en cas de temps libre.

« C’est noté. » Je lui réponds succinct et abrupt. Ça doit être le soldat qui revient un peu à la charge et qui répond de manière sommaire et brève. Je ne sais pas pourquoi, je ne lui donne pas aussitôt en échange ma localisation. Peut-être parce qu’elle m’a donné la sienne et que ça ferait too much de donner la mienne. Par pudeur aussi je crois, car c’est mon genre, j’ai une sorte de pudeur. Ou bien, tout simplement, par économie de mots. « Ici, c’est là où je plonge, si tu veux plonger. » Je lui réponds abrupte et simple et me lance ainsi quand même dans un effort à quitter ma nature taciturne. Je me frotte légèrement mes mains, comme toujours, dans la force tranquille, comme si ces dernières étaient talquées, me montrant prêt à lui enseigner la plongée quand l’occasion se présentera – sans la presser. « Il faudra faire ton baptême en piscine mais sinon ce sera ici. » Sérieux dans mon monitorat, je lui précise tout de même déjà.

Je la laisse travailler sur le compresseur. Puisque le marché est conclu, je mets sucette en bouche, et, comme pour l’autre sucette, je la croque comme il n’est pas du tout d’usage. Je garde le bâtonnet en bouche. Juste en bouche, tranquille, sans mâchouiller et sans le tourner avec les doigts. Juste comme un cure-dent qu'on garderait un peu en bouche. J’ai l’impression que bientôt, Thyra aura réparé en bonne et due forme ce compresseur de plongée. C’est une bonne chose. Elle est sympa j’trouve. Je me demande ce qu’elle va faire quand même avec mes cheveux… des trucs virils quand même j’espère... ! je plisse les yeux, marin, à y songer un peu.


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Mer 1 Aoû - 14:16

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Ce garçon est vraiment.... tout l’inverse de moi. Tout ce que je pense sort de ma bouche alors que lui, ne dit rien. C’est comme s’il y avait deux genres de militaires : celui qui drague, le beau parleur, celui qui se vante de ses exploits et qui compense quelque chose, et celui qui reste maître de soi, discret, réserve, impassible et imperturbable. Et bien Mikkel est de ceux ci. C’est plus agréable en réalité, c’est comme une force tranquille qui se dégage de lui, un fleuve tranquille qui fait son chemin sans déranger, sans trop de soucier du superflux qui l’entoure. On pourrait naviguer sans trop craindre la tempête, on pourrait se baigner sans s’inquieter de ce qu’il y a dedans. Il est apaisant, reposant... et pourtant je sens en lui une force qui pourrait exploser avec une petite étincelle. L’eau lui va bien. Elle peut être calme et posée mais elle peut aussi se montrer meurtrière.

Enfin la il ne me semble pas bien meurtrier avec sa sucette à la bouche. Je l’entends qui la croque et qui s’acharne dessus pour la finir au plus vite, avant de garde le bâton coincé entre ses lèvres. Pendant encore quelques minutes je m’agace sur le compresseur, parce que certaines pièces sont bien serrées. Je me débrouille, toute seule surtout puisque j’ai ma fierté, pour desserrer, retirer les pièces, démonter le machin et juste euh... faire un truc. Je ne lui dirais pas ce que c’est parce que si ça recommence il saura le faire lui même, et sincèrement je préférerai le lui faire. Je remonte le tout en un clin d’oeil (en faisant croire que c’etait un truc bien chiant) et me redresse. Je me frotte le nez, lorsque je me rends compte que j’ai les mains couvertes de graisse noire... fait chier ! J’ai du me mettre du noir sur le visage !!! Oh non c’est ridicule !!! Je dois trouver un truc ! Panique à bord !!!

Je regarde mes mains, je regarde Mikkel... non quand même pas ... si....? Bon allé, SI ! De toutes façons il va aller à l´eau !

« Bon, et bien voilà c’est tout bon. Tu peux plonger en toute sécurité. »

Je me rapproche innocente de lui, prête à attaquer aussi vive qu’un serpent pour le barbouiller un peu comme moi. Mais quand son regard se pose sur moi alors je me fige, incapable de lancer une quelconque attaque. Non, je ne peux pas. Je ne sais pas si c’est son regard, son expression, ou juste parce que je le trouve beau sans maquillage mais je n’y arrive pas. Je vais rester seule avec du cambouis sur le visage et seule je vais assumer ma maladresse. J’ai déjà pas mal bousculé ce pauvre jeune homme et j’ai déjà de là chance qu’il accepte un deal aussi étrange que celui que nous venons de faire. Alors stop les bêtises !

Après l’avoir salué, après avoir contenu toute l’excitation qui se propage en moi, je m’éloigne de lui un peu triste quand même que cette aventure se termine si vite. J’ai déjà hâte de le revoir. Une fois au loin, je me retourne une dernière fois, histoire de faire comme dans les films... sauf que moi... il n’y a aucun bel homme qui me court après pour me retenir. En fait, je bouscule quelqu’un de mon épaule par accident parce que je ne regarde pas où j’en vais. Si ça c’est pas romantique !

Au lieu de retourner à l’atelier embêter mes collègues le jour de mon repos, je préfère revenir dans ma chambre, pensive. Je pose mon sac d’outils dans un coin et m’installe sur mon lit après avoir pris un papier et un stylo. Je dessine. Je dessine quoi ? La première « coiffure » que je ferai sur Mikkel ! Ben quoi, on est motivé ou on l’est pas hein.

FIN DU RP POUR THYRA 01/08/2018

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Mer 1 Aoû - 18:29

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Ça ne se voit peut-être pas forcément comme ça, mais, à vrai dire, je suis un gars un peu curieux. Il m’arrive même de poser des questions. C’est peut-être parce que j’aime bien observer. Et en particulier les gestes. Certains disent que je suis observateur. J’sais pas trop. Peut-être que c’est la tare de celui qui ne parle pas. Je l’observe travailler sur le compresseur. Je le fais norvégien. Je n’aime pas non plus m’imposer et déranger quelqu’un dans son travail.

Lors d’un instant elle me parait comme s’agacer. Elle bidouille alors – desserre, retire et remonte. Je n’affiche aucun stress malgré qu’elle manipule là le compresseur de plongée – un organe mécanique crucial puisque, sans lui, finit le gonflage de bouteilles de plongée. Si elle est mécanicienne sur Atlantis, c’est qu’elle a les compétences. Pas de soucis à se faire. Je ne me fais aucun souci. En revanche, par curiosité, je plisse les yeux sur sa façon de faire. Je ne parviens pas y déterminer un schéma. Je la regarde elle. Je la regarde de nouveau travailler et donc ses mains. Bon... Je ne parviendrai pas à refaire ce qu’elle vient de faire j’crois bien…

Une fois sa réparation terminée, Thyra se redresse et se relève. Elle se frotte le nez. Avec, alors, de la graisse de ses mains de mécanicienne. Toujours assis encore, je lève les yeux sur elle et la regarde avec ses marques de cambouis, les coudes sur les genoux de mes jambes que j’ai redressées, les pieds plats sur le sol. J’ai un sourcil qui se lève et un sourire qui me vient à la regarder avec ses peintures de guerre.
Je finis par me relever à l’aide d’une main et la dépasse de nouveau de la hauteur de mon gabarit. Je la regarde. Elle regarde ses mains. Elle me regarde. Je la regarde viking. Elle m’annonce qu’elle a fini et que je peux plonger en toute sécurité mais je ne lui réponds pas encore car elle se rapproche de moi. Taciturne, je la laisse terminer ce qu’elle semble entreprendre. Je ne suis pas vraiment une flèche mais je sais observer les choses. Elle venait d’observer ses mains pleines de graisse... Je me doutais un peu de ce qu’elle pouvait bien avoir derrière la tête à se rapprocher comme ça de moi... Mais elle semble se figer et s’interrompre. Viking, je finis par croiser les bras. Je lui souris avec un sourire en coin comme ayant perçu sa tentative que j'trouve marrante mais dont je reste norvégien, comme, je le crains, à mon habitude.

« Merci Thyra. » Je la remercie enfin et acquiesce.
« Rentre bien. » Je lui souhaite après nos salutations.


FIN DU RP POUR MIKKEL 01/08/2018


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