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Au rapport Colonel !

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Dim 5 Nov - 15:22

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Sidney l’avait écouté sérieusement.
Il hocha la tête dans un élan de complicité à la mention du langage fleuri du chef de la sécurité. Le terme le plus exact aurait été “théâtral” selon Sidney. Il précisa à la suite d’Alexander :
« Jerry Farelli est un homme plus intelligent qu’il ne le montre réellement. Je vous rejoins sur le divertissement qu’il peut apporter à son auto-critique. Il joue à merveille la satire de son propre rôle comme un cliché exagéré. Ce qui ne l’empêche pas d’être un professionnel particulièrement implacable et redoutable : comme vous l’êtes sur votre terrain. »
Sidney se redressa sur son siège.
« Mais vous éludez encore le fond du sujet à l’aide de votre art du verbe, Alexander. Avez-vous accepté cette proposition ? Ou l’avez-vous refusé ? »

Il était en parfait accord avec Sidney concernant ce sergent. Son intelligence était perceptible à travers de petits éléments et la compréhension de différents sous-entendu florissants. Par la richesse de sa personnalité, il apportait au dédale encore plus d’intérêt, socialement parlant. Il hocha la tête.
« Un homme intéressant » Compléta-t’il. Il plia son coude sur l’accoudoir, pour que ses doigts touchent sa mâchoire. « A votre avis ? »

« Je vais me fier à ma dernière analyse de votre fonctionnement général. Vous êtes un homme qui se repose sur des acquis et des principes solides et parfaitement fiable. C’est ce qui fait votre force de caractère et l’homme trop difficilement perturbable que vous êtes. Vous avez affinés intelligemment vos compétences en les liant à des domaines satellites pour en maximiser vos chances de réussite, quitte à vous faire psychologue pour gagner votre “partie d’échec”. Cela ne serait pas très dangereux si vous commetiez l’erreur de pérécliter sur ces atouts très avantageux. »

Alexander n’en demandait pas tant mais Sidney savait que répondre à sa première question engendrerait une série d’interrogation supplémentaire. Il devinerait forcément qu’il basait son avis sur la psychanalyse que l’homme avait effectué plus tôt et il n’y avait nul besoin de le cacher.

« Vous devez votre poste et vos capacités aux armes que vous vous êtes vous-même forgées et vous continuez de les affiner avec le temps. Y appliquant d’excellentes techniques de maîtrise de votre environnement comme, par exemple, répondre aux questions d’un ami par d’autres questions. Obtenir de lui des éléments qui pourraient être faux pour déstabiliser son raisonnement analytique et obtenir de lui des failles pour la simple curiosité. »

Sidney hocha la tête.

« Tout cela pour vous dire, au final, que vous êtes un homme difficile à cerner Alexander. Et il en est heureux au vu de votre métier. Je pense que vous êtes attiré par cette proposition du chef Farelli mais qu’une rencontre physique constitue pour vous un paradoxe à l’image. Non pas la vôtre, puisque vous ne craignez pas le jugement et le regard des autres ; Mais bien celle de votre rôle important à la tête de la cité : l’image partielle de l’expédition sur un ring de boxe. »

Il fît une pause avant de conclure.

« Je m’avance dans les suppositions à ce stade. Mais il me semble qu’il existe en vous un duel permanent entre les attirances de votre personnalité profonde. Et ce que vous vous autorisez au nom du reponsable adjoint d’Atlantis, pour la préservation d’un équilibre que vous avez peiné à construire avec le reste de vos collègues. »

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Dim 5 Nov - 15:23

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Au rapport colonel !
feat. Patrick Sidney / Steven Caldwell
Chronologie : 23 mai 2017 quelques heures après le RP : Une plaie indélébile



Être analysé de la sorte, pouvait être à double tranchant, soit être agréable et se complaire dans ce portrait certes vrai mais assez valorisant, ou au contraire entraîner de la gêne. Pour le cas, d’Alexander, la réflexion allait plus loin et était surtout paradoxale sur certains points. Appréciant l’analyse juste et affiné de son ami, décomposant à son tour quelques éléments qu’il pourrait corriger ou bien pousser… Mais comme la personne décrite était nulle autre que lui, il en revenait à éprouver une forme de mal être, d’être « percé à jour » et surtout d’une grande pudeur. Alexander, parlait très peu de lui, sauf sur des éléments auxquels, il choisissait d’évoquer. Généralement, il évoquerait quelques banalités, mais quand cela touche réellement la fibre de son passé… Il en devient difficile d'assembler les pièces, cela allait avec son tempérament secret et peu enclin à s’épancher sur lui-même. Préférant écouter les autres que se faire écouter. Et le titre de compagne, ne retirait aucune barrière, Erin avait peu de concession de l’histoire du petit Alexander. Le plus gros, qu’elle ait pu apprendre venait des confidences de la famille Hoffman. L’anglais, ne s’expliquait pas cette raison de tout emmurer, pourquoi raconter son passé aussi lourd soit-il était-il si difficile ? Il n’aimait pas évoquer la peine que certains souvenirs lui rappelleraient tout simplement. Le deuil d’un pilier en était surement pour beaucoup. Chaque homme a ses problèmes et même le grand Hoffman, qui semble si parfait, avait ces moments de doutes et de nostalgie dépressive. Après tout son propre chat est ce qu’on nomme un objet de transfert. La mort étant difficilement supportable, on transfert son amour et les bons moments sur un « objet ». C’est pour cette raison que le chat se nommait Harry et pas « croquette ». Pour cela qu’il portait un nom d’humain …Et quel humain… l’homme modèle, l’homme qui est sur un piédestal… le propre père d’Alexander.

Sidney était très bon, outre la synthétisation de ce que l’anglais lui avait montré depuis qu’il se connaissait, il arrivait à extrapoler des hypothèses suffisantes pour tomber juste dans la majorité de ces propos. L’anglais l’écouta attentivement, ne lâchant nullement de son regard Patrick. Si par hasard, son regard commençait à être oppressant ou gênant, cela n’était pas vraiment volontaire. Se faire fixer de cette manière sans que la personne ne baisse le regard face à la vérité pouvait déstabiliser. Les propos de l’Irlandais semblaient glisser comme de l’eau sur des plumes de canard et à cet instant, il pouvait se demander dans l’angoisse intime, s’il avait visé juste. Ou s’il allait se faire manger tout cru par le faune en face de lui.

« Et quel serait cette personnalité profonde ? » Il ne confirmait rien ou réfutait rien des propos dit juste avant. Cela arriverait après. Pour le moment l’anglais, poussait plus loin la démarche du psychologue, sachant très bien, qu’il était en train de se faire psychanalyser et prenait le risque (si cela en est un) de continuer sa démarche.


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Dim 5 Nov - 15:23

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Sidney eut un sourire paternaliste.
« J’aurai bien du mal à vous le dire, Alexander. Vous avez construit une muraille autour de cette personnalité qui, pourtant, est bien la vôtre. Je pense qu’il existe une différence notable mais limitée entre ce que vous êtes auprès de votre cercle intime, votre famille et, peut-être, votre compagne; Et cette personnalité construite de vos propres mains, burinés par vos connaissances psychologique plutôt excellente : un personnage taillé et adapté pour votre travail et qui répond à la plus grande partie de votre personnalité profonde pour que vous n’ayez pas à “jouer” un rôle. » Il hocha la tête. « C’est très malin. Vous contrôlez votre environnement professionnel et répondez aux intervenants par des signaux de charisme très courants et reconnu. Et puisque cet “habit” a été fidèlement calqué sur la plus grande partie de votre personnalité, vous n’avez aucune pression personnelle autre que celle engendrée par votre travail. »

Et là venait le plus intéressant. Sidney pointa un point invisible en suspension, comme s’il trouvait la petite faille. Un léger sourire, non pas de victoire, mais d’une aisance complète éclairait son visage. C’est comme s’il faisait un exposé, comme s’il donnait simplement son avis.

« Seulement, il arrive que la petite partie restante, la plus inadéquate à cet habit professionnel, veuille sortir pour satisfaire des attraits que vous avez trop longuement restreint. Comme cette envie de monter sur le ring, d’oublier un instant cet habit conçu pour la direction, afin de n’être qu’Alexander Hoffman : l’homme qui souhaite disputer un match pour son loisir, par compétition, par excitation. »

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Dim 5 Nov - 15:24

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Au rapport colonel !
feat. Patrick Sidney / Steven Caldwell
Chronologie : 23 mai 2017 quelques heures après le RP : Une plaie indélébile



Ce qui était intéressant avec Sidney, c’est sa manière de pointer et d’exposer les faits. Il commence par énoncer des éléments justes, puis au moment d’approfondir sur un sujet délicat, énonce qu’il aurait bien du mal. Une manière peut-être de se dédouaner de la suite, au cas où il est tors. Et sans même qu’Alexander ait besoin de relancer par une phrase habile la machinerie, il le faisait tout seul comme un grand, pour aller au bout de ses réflexions. Et en cela, l’anglais adorait les qualités mentales de son vis-à-vis. Même si le sujet était sur sa personne, il avait choisi de laisser faire le psychologue. Quand bien même, il lui était peu agréable d’ouvrir les barrières pour laisser regarder ce qui s’y passe.

Il eut un petit rire quant à la dernière phrase de Patrick.
« Eversman et Allen sont entre de bonnes mains » conclut ‘il. Il réajusta sa position, dans le fauteuil. Harry, infatigable, était en train de jouer avec sa balle en papier. Comme si cela fut la plus belle chose du monde !

« La grande majorité de votre raisonnement est juste. Là où vous n’avez pas viser juste étant sur la différence limité de comportement entre intime et professionnel. Vous aurez remarqué que plus nous nous côtoyons, moins je cache mes ressentis ou mes expressions. C’est une forme de confiance. Le dernier psychiatre pas trop bête qui s‘est brûlé à cet exercice, avait décrit cela comme le syndrome de la bête sauvage. On ne monte pas un cheval sauvage en lui tendant une carotte. Il faut que ça soit lui, qui choisisse de vous laisser approcher. Et finalement, la fougue et la bestialité n’étant qu’une illusion »

Si tous deux ne savaient pas clairement de ce qu’il parlaient, on aurait pu croire qu’ils débattait sur quelqu’un d’autre. Par-là, Alexander, ne réfutait pas le principe de murer un comportement sur sa propre identité, mais entre ce qu’il donne à voir et ce qu’il est réellement, cela surprenait beaucoup de personne. Comme sa totale inhibition à faire l’idiot ou de mettre en boite dès qu’il peut quelqu’un qu’il affectionne. Il est typiquement, l’homme à faire la pire connerie qu’il soit, pour le principe même que c’en ait une. Balancer quelqu’un dans une fontaine n’est pas forcément très logique quand on connait, le Alexander froid et guindé qui a l’air profondément coincé de l’arrière train.

« Et en effet, la proposition de combat du sergent m’est alléchante, un peu trop même et ce qui me turlupinait est ma façon, presque navrante de toujours être attiré par cela. Une manière de ne jamais réussir à m’en défaire, alors que je ne suis pas quelqu’un porté sur le physique.» Par là, qu’il était plutôt du genre à faire marcher ses neurones au lieu de lever le poids et fracasser la gueule de quelqu’un. En somme, il n’était pas “violent” comme pouvait l’être un homme comme Pete par exemple. Lui, ce qui l’aime c’est plus la compétition, la stratégie et au final… une forme de beauté comme avait dit Farreli. Et puis parcequ’il s’était toujours battu, pour aider les autres ou pour se sauver ou construire sa vie. A chaque fois sur un registre différent. «Comme tout proposition, qui entraîne une lutte. Et cela rentre en conflit avec mon poste de direction. »



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Dim 5 Nov - 15:24

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Sidney écouta attentivement le résultat inhérent à la psychanalyse. Certains éléments lui avaient échappé effectivement. Mais c’était justement le plus intéressant, ce qui lui permettait d’évoluer et de parfaire sa capacité à analyser ses patients et d’autres personnes. Il le remercia d’un signe de tête lorsqu’il le complimenta. Un homme comme lui ne donnait pas sa confiance pour les deux soldats torturés à la légère.

Le reste du dialogue fût des plus intéressants et Patrick le laissa continuer jusqu’à la fin. Il l’assura d’un regard serein, non pas qu’il détenait la solution miracle, mais peut-être un élément qu’il n’avait peut-être pas considéré.

« Il semblerait en effet que vous aillez une vive affection pour les confrontations, de toutes les sortes, où vous sortez vainqueurs. D’ailleurs la défaite vous intéresse tout autant pour vous y parer à l’avenir, je l’ai bien vu lors de nos parties. » Il lui sourit. « Mais vous pouvez vous rassurer à l’idée que de vous lancer dans une rencontre martiale et physique n’est pas issue d’un désir sadique ou de pouvoir. Vous ressentez une attirance pour ce sport comme un collectionneur l’aurait pour ses petites cuillères. Alors peut-être craignez vous d’être un jour happé par les émotions et les sentiments néfastes, presque corrupteurs, que vous pourriez retirer de vos victoires ? Comme des démons dissimulés qui vous amènerait à la destruction de tout ce que vous avez construit avec tant d’efforts ? »
Sidney secoua négativement la tête.
« Vous êtes trop intelligent pour tomber dans ce piège. Tant que vous n’entrez pas dans l’excès de l’excitation, dans la dépendance d’une sauvagerie de la victoire, vous n’avez strictement rien de légitime à opposer à votre attirance pour ce qu’on nomme tout simplement un loisir. Et en ce qui concerne votre rôle... » Il fît une pause de quelques secondes, choisissant judicieusement ses mots avant de poursuivre : « Je pense que vous exercez auprès de personnes intelligentes, qui comprendront l’environnement particulier bien loin de toute brutalité volontaire. Votre participation, tout comme l'hypothétique victoire ou défaite, n’entachera en rien votre vie professionnelle puisqu’elle n’est tout simplement pas liée. Si nous avions à faire à du personnel peu enclin à la logique, vos réticences seraient plus que légitimes. Mais nous avons la chance d’avoir des hommes et des femmes de talents dont la matière grise est tout aussi louable. »

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Dim 5 Nov - 15:25

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Au rapport colonel !
feat. Patrick Sidney / Steven Caldwell
Chronologie : 23 mai 2017 quelques heures après le RP : Une plaie indélébile



Le collectionneur de petite cuillère n’a pas à souffrir de préjugé, puisque mise à part, le célèbre « meurtre » le plus long. À la petite cuillère, qui fait part de la culture internet (étant une parodie des films d’horreur), ce genre d’hobbies, ne vous catalogue pas dans quelqu’un de violent. Celui-ci lui apparaissait un peu stupide, de se préoccuper de son image et de perdre son rôle de leader à cause de cet attrait. L’avis, des autres, il le prenait en compte certes, mais savait très bien faire sans. Cela fait bien longtemps, qu’il n’a plus besoin du regard extérieur pour savoir sa valeur où quel homme il est. Cependant, il savait que trop bien, que c’est ce même avis, qui pousse certain résultats et réactions humaines.

Un responsable de cité, se mettre à boxer serait autant mal vu que bien vu. Dans un cas, comme quelque chose d’humiliant et digne du bourrin qu’il n’est pas et dans l’autre, comme quoi que même les civils savent se défendre et donc plus respecté. Les propos de Sidney étaient rassurants, le contexte social et le non jugement hâtif réservé à certain bas de plafond était convainquant. Si chacun faisait la part des choses…cela était tout bonnement bien.
Alexander semblait réfléchir ou méditer, en tout cas sa réponse ne venait pas immédiatement. Voilà, que maintenant, l’envie le titille à nouveau. Comme un duel constant, le désir et la raison s’affrontait dans sa tête. Il n’avait plus d’opposition à émettre, puisque ses réticences avaient trouvé une réponse amplement satisfaisante. Il eut un léger soupir.

« Je n’ai plus de raison de m’opposer à accepter ce duel… À croire, qu’en vous parlant j’escomptai à ce résultat » Il eut un léger sourire en relançant la balle à son chat.
Il fit marcher sa radio cela l’envoya directement au pôle com, il demanda une communication avec Atlantis.

// Le Dr Taylor Laurence s’il vous plait //
// Oui Fox ? //
// Tu as une tenue de pompom girl ? //// Il comptait l’embêter en même temps.
// Hin ? Tu es sérieux ? //
// Toujours voyons ! //
// Euh non… je dois avoir des shorts et un débardeur, pour les pompons, bah faudrait demander à couper les rideaux… Tu as prévu une soirée déguisée ? //
// Non. Quelle taille le short ? //
// Je n’ai pas des shorts ras la minette si c’est la question. Pourquoi ? Tu souhaites mes charmes en mode vulgaire ? Tu sais si c’est ça je peux me mettre en jupe ! //
// Parfaitement. //
// Je peux venir en string pendant que tu y est… //
// Non, là ça serait problématique //
// Pourquoi donc ? //
// Il va y avoir des crises cardiaques. Tu es libre là ? //
// J’aurais dit un appel de sang localisé personnellement … mais soit. Non je comptais partir en mission pourquoi ? Tu as des envies subite de blonde ? //
// Dommage. Bonne mission Harley ! //
// Tatataat tu me dis, pourquoi tu veux de moi en petite tenue ! //
// Non //
// Si ! Allez setupplllééééééééééééé //
// J’avais besoin d’une soigneuse et tant qu’à faire j’envisageais d’éprouver mon adversaire, pour voir s’il reste concerté avec une belle femme //
// Merci du compliment. Mais ça aurait été avec plaisir… Et pourquoi une soigneuse tu comptes te battre ? //
// Non. Je te faisais marcher //
// Tu es con ! Bon je te laisse Fox, je vais voir mes copains les mômes ! //
// Bon coloriage alors ! //
// Ouai… Et toi, bonne recherche. Bisssouussss //

Ce qui était bien avec elle, c’est outre le fait qu’elle va chercher à savoir, absolument rien qui la choque. Il aurait pu lui dire la pire des phrases qu’elle aurait haussé les épaules. Bon, il l’avait un peu manipulé pour lui faire croire à une blague et elle devait s’imaginer qu’il avait perdu un pari avec Erin… mais tant pis, il ne comptait pas lui avouer ce qu’il avait envie de faire maintenant.

« Tant pis, je n’aurais pas de soigneuse… » Dit-il ironiquement. À dire, vrai, il préférait avoir Isia, car rien ne la choquait, sa discrétion et qu’elle était compétente en plus d’avoir sa confiance. L’histoire de déstabiliser son adversaire était juste pour taquiner.



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Dim 5 Nov - 15:26

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Sidney avait suivi une partie de l’échange radio. Alexander aurait pu s’éloigner de quelques pas après avoir quitté son siège s’il souhaitait de l’intimité. Au contraire, son immobilité témoignait d’un signe de confiance très appréciable que le psychologue releva. Il ne put s’empêcher de rire, de façon sage, en entendant une partie de ce jeu de mot au cours de la conversation. Et il avait bien saisi, par les intonations et le langage bien choisi, qu’ils se chambraient mutuellement. Néanmoins, la requête de l’administratif avait un côté un peu “dissimulé”, comme s’il était encore dans cette lutte permanente. Il lui avait pourtant dit, quelques instants plus tôt, qu’il n’avait plus de raison de s’opposer.

«Il vous faut impérativement un élément du personnel soignant et un accompagnant pour participer. L’absence de l’un ou de l’autre conduit à l’exclusion du combat. Peut-être que ma présence en tant qu’accompagnant vous persuaderai définitivement ? Un psychologue qui encourage l’affrontement physique peut être relégué au même titre qu’un directeur au combat, vous ne pensez pas ? »
Il hocha la tête.
« Je vous recommande de faire appel au sergent Farelli rapidement, qu’il puisse avoir le temps de vous faire votre place sur le ring. Et en attendant, connaissez-vous une infirmière sur le Dédale du nom de Cassandra Frasier ? »

Alexander fut un tantinet étonné de la proposition de Sidney… encore une fois, il semblait hésiter à définitivement se battre. Cette hésitation l’agaçait et finalement, il secoua la tête. Tant pis, il en avait trop envie et Sidney avait su lui montrer que ses inquiétudes étaient vaines. Il était mine de rien touché que son ami lui propose de venir. Dans un sens, cela avait un côté rassurant, une personne connue… mais à la fois avec une certaine pression.
« Je vous avoue, que cela me fait plaisir et me persuade d’autant plus… Même si j’ai du mal à saisir le rôle d’un accompagnant. Bien merci, il va être ravi… ou me prendre pour une girouette » Dit-il avec humour.

Oui, il connaissait Cassandra, il l’avait vu quand il avait accompagné la major déchue pour voir son compagnon Harris…Une jeune femme assez peu sûre d’elle.
« Oui, cette jeune femme m’est connu. Concernant Harry, puis-je le laisser ici ? » Et niveau affaires, il n’avait rien du tout…
« Bien sûr, ce petit compagnon est le bienvenue. Si nous faisons un résumé, Alexander, je vous dirai que Farelli sera théâtralement heureux, que cette sympathique jeune femme peu sûre d’elle, une bonne soignante et me concernant : un accompagnant vous donne un regard extérieur sur la tactique de l’adversaire, le combat, les défauts des deux camps et aide à mieux concevoir votre stratégie au prochain round. »
Il lui offrit un sourire chargé de sens.
« C’est ce que vous affectionnez le plus, la stratégie, je serais un bien médiocre accompagnant que de vous en priver. »
Alexander hocha la tête « Ce rôle est donc légitime qu’il vous revienne » Fit-il en relançant la balle à Harry « Pensez-vous qu’il y a des affaires suffisante ici, où devrais-je aller sur Atlantis ? »
Le psychologue réprima un fort élan de satisfaction.
« Vous trouverez tout ce que vous aurez besoin auprès de l’intendant général. C’est un homme très agréable qui a le coeur sur la main. »
Sidney fît une pause.
« Je vais appeler à votre place, si vous ne vous décidez pas. »

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Dim 5 Nov - 15:26

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Au rapport colonel !
feat. Patrick Sidney / Steven Caldwell
Chronologie : 23 mai 2017 quelques heures après le RP : Une plaie indélébile



Alexander hocha la tête. Un instant, il se demanda pourquoi il lui disait cela, n’avait-il pas dit qu’il le faisait juste avant ? Après quelques secondes de réflexion, l’anglais mit la main devant son oreillette pour le faire lui même.
« Je vous laisse contacter Cassandra, ne la connaissant que très peu je risque de l’intimider au vu de sa grande timidité. Si cela ne vous dérange pas »
Il accusa le coup de se prendre un chat un peu énergique sur les genoux qui lui donna la balle… Il était surexcité l’animal !

// Pôle com, je voudrais avoir le sergent Farreli s’il vous plaît // //Ici Pôle-com, vous êtes connecté.//
// Sergent Farrelli ? Ici sa seigneurie Hoffman // Bah tiens, il n’allait pas manquer de faire de l’humour aussi.
Il y eu un temps de latence avant qu’une voix n’éclate dans son oreille.
// Mille misères ! C’est comme ça que l’Anglois envoie un message maintenant ? On a vendu Enguérand et son fidèle destrier à la boucherie chevaline du coin pour une médiocre radio ?!? Je vous écoute, nobliau ! Ca a intérêt d’être palpitant ! //
Alexander eu un petit sourire amusé en entendant les paroles de maître du théâtre… Peut-être en avait-il fait ? En tout cas, cet homme était des plus comique et en faisait toujours des caisses.
// La prochaine fois vous aurez mon familier comme messager cela vous donnera matière à moudre. Je vous informe que le Dr Sidney à eu bien plus de charme que vous et qu’en conséquence, il sera mon accompagnant // Il comprendrai que par là, il venait de changer d’avis et d’accepter le challenge. Et au vu du clin d’oeil du sergent avant qu’ils ne se quitte, Alexander se doutait qu’il devait espérer que cette rencontre avec le psychologue fasse changer d’avis l’homme.
// Et crénom, vous croyez que quelques belles palabres vont me suffire ? Il va m’en falloir pour lancer ce match de tous les diables. Ca va courir dans tout le vaisseau, une vraie promo ! Il me faut donc plus que ça, comme la parole d’un homme d’honneur de se présenter à l’ouverture de la salle à dix-sept heures par exemple !!! //
// Vous êtes bien gourmand sergent. Je serais donc à cette heure là //
Alexander ne savait pas quoi faire entre ce laps de temps… Il réfléchissait déjà à comment s’occuper, après tout, il avait une conversation sur les Tairis à finir. Son regard alla sur Sidney, attendant la dernière réponse du sergent.
// Alors je vous y attends avec impatience. Et si vous avez ne serait-ce qu’une minute de retard, je passerai le mot que notre noble a été ralenti par sa couardise. Mais je n’aurais pas à le faire n’est-ce-pas ? // Farelli reprit son sérieux. // Je suis heureux de vous voir changer d’avis. Nous nous reverrons sur le pont douze. Farelli, terminé. //
Alexander se mit à rire, seul Sidney pouvait l’attendre. Il leva les yeux au ciel… couardise non mais vraiment on aura tout entendu aujourd’hui.
// En effet, cela ne serait pas bon pour mon image de noble chevalier. Au pont douze alors. Hoffman terminé // Bon il avait fait au moins trois heureux, il se comptait dedans… Il espérait juste a ne pas le regretter.

Alexander reporta sa totale attention sur Sidney. « Bon, j’ai jusqu'à dix sept heure pour qu’on commence et termine l'analyse sur les Tairis ...»

Sidney se dégagea rapidement du temps libre en reportant ses rendez-vous. Sauf deux qui étaient d’une grande importance. Ainsi, il eut l’occasion et le plaisir de discuter des Tairis avec Alexander. Ils échangèrent autant sur son expérience concrète et les rencontres qu’il avait déjà faite avec eux, mais également sur le comportement, l’architecture psychologique qu’ils pouvaient présenter et la différence que pouvait produire leur propre culture. C’était un sujet très intéressant, qui pouvait parfois tourner sur un débat, avant de revenir au sujet initial.

Mais forcément, avec un échiquier sous le nez des deux hommes, ils furent happés par le vif désir de se confronter une nouvelle fois. Le temps passa très vite malgré tout. Sidney eut confirmation de l’inscription d’Alexander pour la qualification de sa place au classement et l’amena jusqu’à l’intendance générale. Harry avait été laissé dans le bureau, en compagnie de plusieurs boules de papier et de quoi contenter son estomac.

END 05/11/2017

La suite ici : Divertissement au sommet

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