Colonel Caldwell

Le sous-lieutenant Adam Ross fût autrefois le C.E.G du Dédale. C’est-à-dire le Chef de l’Escadrille Générale supposée défendre le croiseur. Si Caldwell et lui ont entretenu des liens cordiaux dans le cadre de la profession, il a fortement désapprouvé sa décision de se faire muter pour le site Alpha. Le colonel depuis conserve une certaine rancœur à son égard, n’hésitant pas à soutenir qu’il gâcherait tout bonnement ses talents de pilote. S'il a pu le remplacer sans mal, son absence a touché beaucoup de membres d’équipage. Adam Ross est un pilote très apprécié pour ses qualités humaines et son sens de l’intégrité.

Le major Karola Frei est une subordonnée appartenant au contingent militaire d’Atlantis. Caldwell n’apprit à la connaitre véritablement qu’en février 2017 lors de la série d’agressions ayant secoués l'expédition. Avant cela, leurs rapports s’en étaient tenus qu’à des salutations respectueuses.
Suite à ses observations, Caldwell acquit la certitude qu’elle ferait un élément d’importance pour l’avenir de la cité. C’est une militaire très efficace et raisonnée qui présente tous les prérequis au commandement des hommes.
Le colonel est investi d'un sentiment paternel à son égard. De ce fait, il a tendance à la soutenir et la protéger tant que cela n’affecte pas son objectivité ni son raisonnement.

La rivalité entre Caldwell et Sheppard est connue de tous. C’est la confrontation de deux écoles : du commandement protocolaire rigide contre la souplesse réfléchie.
Il fût un temps où Steven tenta de prendre le poste de son adversaire, remettant en cause son jugement et son objectivité. Il était persuadé que ces manquements allaient fatalement conduire la cité à une série d’accidents sécuritaires et décisionnaires. Pour Caldwell, cet homme représentait une véritable bombe à retardement.
Le colonel n’a aucune honte à avouer son erreur. L’entreprise de Sheppard pour conserver son rôle au sein du contingent militaire, en le renvoyant sur le Dédale, fût la meilleure chose qui pouvait lui arriver.
Aujourd’hui encore, malgré cette aversion, les deux hommes maintiennent une entente cordiale et un statu quo par le respect mutuel.

Ce n’est pas la première fois que Caldwell entend parler de ce soldat pour ses tendances à l’insubordination. Le colonel Sheppard s’était d’ailleurs dangereusement engagé pour lui éviter la radiation définitive du programme et ce soldat l’en remercia par un nouveau débordement sur une mission d’escorte.

Sheppard en convalescence, il avait appartenu à Steven de réaliser un jugement des différents chefs d’accusations dont il faisait l’objet. Celui-ci bénéficiait néanmoins de circonstances atténuantes. Mais l’étude de son dossier et des différentes plaintes le concernant le laissa pantois

Pour l’officier, Matt Eversman est un élément dangereux et trop aléatoire pour permettre sa présence sur la cité. Il est toxique et nocif pour son entourage, faisant dangereusement jouer les limites du règlement aux soldats les plus droits, à son contact.

Dernièrement, Caldwell le menaça clairement de représailles s'il ne changeait pas de comportement. Et ces propos ne sont pas à prendre à la légère, surtout pas.. Peu importe les griefs qu’il porte à l’encontre des manières de Sheppard, le sergent a mis en péril son objectivité et la parole qu’il a donné aux officiers supérieurs pour le protéger. C'est inacceptable !

Steven Caldwell considère donc qu’il existe un risque concret sur le commandement d’Atlantis et joue donc de ses influences pour faire surveiller Matt Eversman. Il n’aura aucun scrupule à mettre les pieds dans le plat pour le réduire en pièces si la menace qu’il représente pour sa hiérarchie est finalement avérée.

Il n’y a rien de plus regrettable que de rencontrer un soldat au dossier des plus exemplaires durant un jugement pour une dizaine de chefs d’inculpation. La jeune femme est un excellent soldat qui ne démérite pas auprès de ses supérieurs. Beaucoup considèrent qu’elle gagnera rapidement en galons et en responsabilité.

Malheureusement, le colonel demeure sceptique à ce sujet. Car au cours de son entretien où il la poussa à bout pour connaître la vérité, le soldat Allen révéla s’être parjuré sur son rapport pour protéger un soldat qui ne le méritait pas forcément : Eversman.

Si cet élan de fraternité ne peut être reproché et plutôt compris, il devient évident qu’elle a atteint un tournant où elle devra choisir entre la proximité des hommes et la responsabilité du grade.

Sa façon de naviguer entre deux eaux, de cacher les informations les plus dérangeantes, n’a pas échappé à l’officier qui la considère malgré tout comme un élément censé. Bien qu’il ne s’agisse pas de l’un de ses soldats, il demanda au colonel Sheppard de le tenir au courant de l’orientation qu’elle prendrait pour son avenir :

Deviendra-t'elle une Frei ou un Eversman ?

Pour le colonel, Hoffman est un véritable monstre intellectuel, un “génie du crime” et un politicien affiné. Ses capacités pointues peuvent faire de lui un précieux allié comme le plus dangereux rival. C’est une chance que ses capacités soient exclusivement vouées au service de l’expédition et qu’il se soit doté d’une importante morale. Son origine le prédispose à un code de l’honneur et une conduite qui se fait rassurant pour tous ceux qui travaillent sous son égide.

C’est un manipulateur efficace et charismatique, un stratège politique capable d’anticiper les intrigues, embuscades, et tours de manches afin d’élaborer les défenses qui font le plus mal. Si c’est une pratique des plus détestable du point de vue d’un combattant, Caldwell reconnaît volontiers que son activité protège en grande partie les membres de l’expédition des influences néfastes de l’extérieur. Notamment de la Terre.

D’ailleurs, il y a entre les deux hommes un échange de bon procédé afin de fournir une couverture et une protection pour les militaires touchés par les événements de janvier 2017. Le colonel nourrissait une forte méfiance mêlé de scepticisme lors de la prise d’otage de sa compagne “semi-secrète”, Erin Steele, et ne découvrit véritablement le personnage qu’à la fin de ces événements.

A ce jour, si aucune amitié ne s’est formé entre eux, un excellent terrain professionnel a été établi avec une relation de confiance sincère. Hoffman lui a prouvé qu’il était d’une logique et d’une force morale parfaitement adaptée à son rôle.

Le colonel n’aura donc aucun mal à travailler avec lui. D’autant plus qu’il bénéficie de la confiance du Général O’neill et d’un désir sain de réduire les frictions civils/militaires.

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