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Bureau N. Avalon : La peau sur les os - Pv Natasha

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Jeu 6 Juil - 11:15

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Mi juin 2017

Elia venait de sortir de son contrôle hebdomadaire chez la Docteur Taylor-Laurence. Et les résultats n'étaient pas bons. Son bras, brisé pendant son agression, restait fragile. Même si l'os s'était ressoudé, il présentait à présent des signe d'ostéoporose, et Laurence n'avait pas manqué de faire remarquer à la jeune femme que dans l'état actuel des choses, rien que le poids de Yaya suffirait à le faire céder à nouveau.

Il y avait déjà 6 mois que son bras avait été cassé, pour quelqu'un de son age, au bout de deux mois maximum il y aurait du y avoir un retour à la quasi normalité. Mais pour Elia ça n'avait pas été le cas.

Déjà, sa faible constitution et ses carences « habituelles » aurait retardées le processus de consolidation de l'os, mais en plus, les circonstances de cette blessure avaient provoqué chez elle une grave rechute. En moins d'une demi-heure, Pète avait ruiné des années d'efforts pour combattre ses démons.

Elle se rappelait de Taylor-Laurence lui disant qu'il était hors de questions qu'une patiente sous sa responsabilité se laisse crever de faim. Ce serait mauvais pour sa réputation. Pendant sa période d'hospitalisation, elle avait gardé la jeune fille sous perfusion, profitant de l'aubaine pour lui injecter tout ce qu'il était possible de lui injecter pour pallier ses carences alimentaires. Elle avait également dépêché Coralie Deltour, au moment des repas, pour s'assurer qu'elle mange un minimum et qu'elle prenne les compléments alimentaires qui n'étaient pas injectables.

Mais même ainsi, elle avait du garder son plate 3 semaines de plus que la normale, ses os ne se consolidant qu'avec une lenteur inquiétante et du coup sa musculature déjà bien faible avait achevé de fondre à cause de l'immobilité totale.

Même Elia avait été choqué par l'apparence de son bras quand on lui avait retiré le plâtre. Il n'y avait que la peau sur l'os, elle avait presque eut l'impression de voir la légère boursoufflure de la cicatrisation osseuse sous sa peau. Elle en avait pleuré et s'était jurée de faire des efforts, baisser les bras serait laisser la victoire à son agresseur, et ça, c'était hors de questions !

Toutefois, elle avait bien du reconnaître que ses démons étaient revenus encore plus forts qu'avant. Elle se forçait à manger un peu, mais les trois quart du temps, la texture de la nourriture dans sa bouche lui donnait des nausées.

Elle s'en était ouverte à la doctoresse, qui lui avait prescrit des anti-nauséeux et avait exigé qu'elle se présente une fois par semaine pour un bilan. Elle avait même précisé que si jamais elle manquait un seul rendez vous, elle se ferait un plaisir de « venir la chercher par la peau du cul ».

Elia avait sourit. Elle l'aimait bien cette doctoresse brut de décoffrage, qui appelait un chat un chat et ne s'embarrassait pas de circonvolutions inutiles pour lui parler. Et puis, c'était la seule à ne pas s'être contenté de lui dire « il faut manger », sans tenir compte du fait que la jeune fille aurait bien voulu, mais qu'elle n'y arrivait plus. Elle avait été la première à lui proposer une alternative, quelques mois plus tôt, à l'aide de l'étrange gélatine.

De toute façon, Elia savait qu'elle était parfaitement sérieuse dans ses menaces, elle se disait parfois que si elle était aussi bonne dans son domaine c'est parce que la mort elle même n'osait pas contrarier la blonde.

Quoi qu'il en soit, Isia avait décidé de sortir l'artillerie lourde. Elle avait décidé que la jeune fille devait se remuscler, et ce même si ses carences alimentaires la rendaient faible. Après tout, probablement que si ses muscles brulaient des calories, son corps réclamerait du carburant et que la jeune fille se mettrait enfin à bouffer.

Elle avait donc décidé de lui imposer des séances de kiné, non seulement pour la rééducation de son bras, mais également pour tout le corps. Elle avait également prescrit des séances d’ostéopathie, histoire de la "décoincer" comme elle l'avait dit.

Ainsi donc, à peine sortie du cabinet du médecin, Elia se rendit à l'accueil de l'infirmerie pour prendre rendez vous avec le docteur Avalon.

C'est ainsi que l'après-midi même, elle frappait timidement à la porte du cabinet de la kiné, déjà malade à l'idée qu'elle allait devoir se dévêtir.

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Ven 7 Juil - 19:22

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Cela faisait un peu moins de trois semaines que Natasha était arrivée sur Atlantis. Si au début tout lui avait paru surréaliste, elle commençait peu à peu à se faire à la technologie des anciens. Oh, ça ne l’empêchait pas de s’extasier à chaque fois qu’elle voyait la porte des étoiles s’activer bien sûr, et elle commençait à envisager sérieusement la possibilité d’accompagner une équipe d’exploration un de ces jours. Ce n’était pas parce qu’elle avait dû quitter son précédent emploi qu’elle ne pouvait pas reprendre la recherche scientifique ici, d’autant que tout était à faire dans cette galaxie. Les terriens qui avaient pu étudier la morphologie des alliens n’étaient pas bien nombreux. Les humains de Pégase étaient-ils constitués de la même manière que ceux de la Terre ou leurs organismes avaient ils mutés pour s’accommoder à leur environnement ? Et qu’en était-il des autres races ? Une fois de plus, la curiosité scientifique reprenait le dessus. Ce n’était pas prudent de sortir, elle n’avait pas la préparation militaire nécessaire pour réagir en cas de conflit. Mais toutes les planètes n’étaient pas dangereuses et elle pouvait bien apprendre à tirer s’il le fallait, même si l’idée de braquer une arme sur quelqu’un ne lui plaisait guère. D’autant qu’ils étaient en guerre et, même si sa fonction première n’était pas de se battre, elle préférait être capable de se défendre s’il le fallait. Non seulement les wraiths pouvait attaquer la cité à tout moment, mais les récents évènements avaient aussi prouvé que le danger pouvait venir de l’intérieur comme en attestaient les multiples agressions qui avaient eu lieu au sein d’Atlantis. Au moins, elle avait une préparation au corps à corps grâce à ses années de pratique de kung fu, c’était un bon point pour elle. Maintenant qu’elle connaissait un peu mieux Atlantis, il était temps de repenser ses objectifs et cela commençait par reprendre le sport et fréquenter le terrain d’entrainement dans l’espoir de trouver un militaire qui voudrait bien lui apprendre les bases de la manipulation des armes à feu. Les distractions étaient un peu limitées dans les parages et se trouver une activité régulière pour occuper son temps libre lui permettrait de remuer un peu moins ses idées noires.

Natasha était le genre de femme qui s’investissait à fond dans ce qu’elle faisait et n’aimait guère se tourner les pouces à ne rien faire. Ça tombait bien car elle ne manquait pas de travail ici. Depuis qu’elle était arrivée, les visites s’enchainaient et elle avait vu passer un bon nombre de personnes : certaines blessées sur le terrain ou dans la cité, d’autres ayant des problèmes de santé plus classiques ; il était même arrivé qu’on fasse appel à elle pour un simple mal de dos. Natasha était plutôt satisfaite de ce succès, elle qui redoutait de ne pas parvenir à s’intégrer au milieu de tous ces militaires et scientifiques s’était rapidement sentie utile, voire indispensable. Elle commençait à faire ses marques et à mettre des noms sur un certain nombre de visages ; tôt ou tard elle compterait quelques amis parmi ces gens, elle l’espérait du moins.

La jeune femme attrapa le dossier de son prochain rendez-vous afin de se remettre les détails en tête. C’était l’avantage de vivre au sein d’une communauté triée sur le volet, on avait facilement accès aux informations médicales des résidents. Il s’agissait d’une certaine Elia Fischer, une jeune femme qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de rencontrer. Le dossier indiquait une récente fracture du bras qui avait eu des difficultés à se résorber. Les carrences alimentaires de la patiente, atteinte d’anorexie, avaient fragilisé son système osseux ainsi que ses muscles ; les radiographies et les analyses sanguines appuyaient effectivement ce diagnostic. Pas étonnant que le docteur Taylor Laurence l’ait renvoyé vers elle. Si cette jeune femme continuait à se sous-alimenter ainsi elle risquait de mettre sa vie en jeu. Le dossier ne précisait pas si Elia était prise en charge par un psychologue ou non.

 Une fois sa lecture terminée, Natasha rangea le dossier dans un tiroir et se replongea dans la rédaction de paperasse administrative sur son ordinateur. Dans le couloir, elle voyait passer de temps à autre des Atlantes. Il lui arrivait parfois de laisser sa porte ouverte lorsqu’elle n’avait pas de patient, c’était une manière d’inviter les plus timides à venir lui rendre visite. Quelques minutes plus tard, on frappa à sa porte. La rouquine leva les yeux et vit une demoiselle sur le pallier, elle lui fit alors signe d’entrer et se leva pour aller à sa rencontre.

-Bonjour Elia, lança-t-elle en lui tendant la main poliment. Je suis Natasha Avalon. Elle jeta un coup d’œil à son cabinet de travail. Enfin… j’imagine que vous vous en doutiez, ajouta-t-elle avec un sourire, l’air de dire « je suis bête ».

Elle referma la porte derrière la jeune femme et l’invita à s’assoir sur le canapé avant de prendre elle-même place sur l’un des fauteuils en face. Elle avait tenu à aménager son espace pour en faire un endroit cosy où ses patients pourraient se sentir bien. Rompre l’aspect purement médical de la chose en évitant de se positionner derrière un bureau était important de son point de vue. Il n’était pas toujours évident pour les patients de se déshabiller et de se laisser toucher, mais le contact physique était généralement indispensable dans sa profession alors  elle s’efforçait de prendre un peu de temps pour mettre à l’aise les gens.

- Comment allez-vous ? Demanda-t-elle avec douceur.

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Mar 11 Juil - 2:53

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Elia entra à l'invitation de la voix féminine qui avait retentit à l'intérieur de la pièce. A peine eut-elle passé la porte qu'une magnifique rousse en blouse s'approchait d'elle, lui tendant la main en se presentant. La petite jeuene femme ne put retenir un sourire quand la kiné jeta un coup d’œil vers son cabinet en précisant que c'était probablement une évidence.

Passant derrière sa patiente, la thérapeute ferma la porte avant de l'inviter à s'installer sur un sofa avant de prendre place face à elle. Une observateur extérieur, vu leur disposition sur des sofa l'un face à l'autre, et en faisant abstraction de l'uniforme de la Kiné, aurait pu penser à deux jeunes femmes faisant connaissance.

Elia dut reconnaître qu'elle ne s'attendait pas vraiment à être ainsi reçue. Même s'il n'était pas rare que sur la cité, les habitudes soient quelques peu bousculée. Elle resta silencieuse quelques instants. Elle n'était jamais très à l'aise avec de nouvelles personnes, même s'il s'agissait de thérapeutes... surtout s'il s'agissait de thérapeutes. Elle en avait rencontré un certain nombre pendant son adolescence. Certains s'étaient montrés compréhensifs vis à vis de ses problèmes, comprenant que la stigmatiser n'aiderait en rien, d'autres, de la vieille école considérant que son état n'était du qu'à de la comédie pour se faire plaindre. Tout ce qu'elle avait appris de leur fréquentation avait été la méfiance.

La femme qui lui faisait face ne semblait pas guère plus grande qu'elle... Même debout, Elia n'aurait pas eut besoin de se dévisser les cervicales pour la regarder en face pour lui parler. Mais elle était superbe. Une magnifique chevelure rousse, coupée au carrée, un visage aux joues rondes et au menton pointu, avec des lèvres pleines à l'expression vaguement boudeuse. Une silhouette harmonieuse, des formes là où il fallait.

Elia dut réprimer un soupir. Qu'est-ce qu'une femme comme elle pourrait comprendre de ce qu'elle ressentait ? De ce qui l'avait amené là ? Comment une femme comme elle pourrait ne pas s’apitoyer sur son physique de cintre ambulant ? Sur ses maigres tifs filasses, sur ses os saillants, sur ses yeux qui paraissait immenses dans son visage trop fin ?

La petite se tassa sur le sofa, remontant ses chevilles sous ses fesses, s’assaillant en tailleur, et tira inconsciemment sur les manches de son léger gilet pour masquer ses poignets trop frêles dans un geste tout à fait inutile puisque dans quelques minutes, son anatomie de squelette vivant n'aurait plus de secret pour cette jolie femme.

Elle eut envie de prendre ses jambes à son cou. De retourner s'enfermer quelques heures dans ses quartiers et de n'en ressortir que vêtu de vêtements larges, à même de masquer l'étendu des dégâts qu'avait fait l'agression de Pète.

Mais Elia s'était jurée de tout faire pour s'en sortir. Pour Mr Hoffman, qui avait cru en elle, pour Brigitte qui lui avait fait écumer tout les magasins de fringues de taille spéciale de Londre. Pour Yaya qui, même si elle avait pu le convaincre de ne pas l'accompagner pour se rendez vous là, veillait sur elle depuis qu'elle l'avait découvert dans la plante offerte par Zelenka, et surtout pour elle.

Elle savait qu'elle valait mieux que ça. Elle en avait eut la preuve pendant quelques mois. Après qu'Alexander lui eut donné sa chance et qu'elle eut rencontré Brigitte, elle avait réussit à reprendre du poids, elle avait apprit à se faire jolie, à prendre soin d'elle, à s'habiller de façon élégante.

Son agression avait tout brisé. Elle baissa les yeux vers ses cuisses perdus dans un pantalon au moins 4 tailles au dessus de ce qu'il lui fallait. Elle ne se rappelait plus la dernière fois qu'elle s'était maquillée, ni quand elle avait porté des talons et des fringues élégantes et seyantes... ou plutôt si, elle ne s'en souvenait qu'avec trop de netteté... c'était le jour de son agression. Elle s'était fait belle pour aller voir Zelenka.

Elle sentit ses mâchoire se contracter. Quelle conne ! Se faire jolie pour quelqu'un qui n'en avait rien à foutre ! Si elle avait pu se transformer en atome, peut être aurait-elle pu attirer son attention, mais là, tout ce qu'elle avait réussit s'était d'attirer l'attention de son bourreau.

Elle secoua la tête inconsciemment. Non. C'était faux. Même si elle avait été habillé comme un sac ça n'aurait rien changé. Elle savait que pour Pète elle n'avait été qu'un symbole. Qu'elle soit superbe ou répugnante n'aurait rien changé. Il l'aurait agressé quand même. D'ailleurs, elle n'avait qu'à se rappeler les mots qu'il lui avait assenés pour savoir que pour lui, ce jour là, elle n'était rien.

Prendre la fuite maintenant serait laisser la victoire finale à Pète. Il était peut être mort maintenant, mais ce qu'il lui avait fait subir était toujours terriblement vivant dans son esprit. Elle devait vivre avec tous les jours. Ce battre avec tout les jours. Tant qu'elle en serait là, il serait toujours vivant, et ça c'était inadmissible.

Elle prit une grande inspiration et releva un regard désolé vers la jeune femme avenante qui lui faisait fasse, tout en tirant encore plus sur les manches de son cardigan, consciente que ses réflexions avaient été trop longues et trop perturbantes pour être passée inaperçues.

Elle était consciente de son attitude physique totalement « fermée », mais elle était incapable de s'ouvrir plus pour l'instant. Elle eut un un petit sourire désolé avec un petit froncement de nez qui en disait long.

 "J'ai connu pire » répondit-elle. Elle secoua un peu la tête « Mais j'avoue que j'ai connu des jours meilleurs. » avoua-t-elle en baissant le nez tristement

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Mer 12 Juil - 13:11

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La jeune femme semblait constamment sur la défensive, comme si elle pouvait se faire attaquer à tout moment. Elle obéit et s’assit sur le sofa mais tout dans sa posture indiquait qu’elle ne sentait pas à l’aise dans cet environnement, qu’elle craignait le regard des autres et notamment le sien. Elle n’était pas psychologue mais il lui semblait que ce repli sur soi-même pouvait être les conséquences de sa récente agression ou encore un complexe de son corps. Les deux peut-être, d’autant que l’un pouvait parfaitement découler de l’autre.
Elia mit du temps à répondre et Natasha ne chercha pas à la brusquer, lui laissant tout le temps de répondre à sa question. Elle se saisit d’une carafe d’eau et rempli deux verres qu’elle posa sur une petite table basse ronde non loin du sofa ; une manière d’essayer d’aider sa patiente à se sentir à l’aise et de la pousser à s’hydrater. Natasha songea qu’elle allait devoir faire preuve de beaucoup de prudence et de tact avec Elia. Vu son état physique et psychologique, le moindre de ses mots pouvait mal être interprété par la demoiselle et la pousser à se méfier d’elle. Etablir une relation de confiance avec cette patiente allait être un travail de longue haleine mais elle y arriverait. Si Elia lui laissait sa chance alors elle ferait son possible pour l’aider à traverser cette épreuve et à se rétablir ; elle avait au moins les moyens de l’assister sur le plan physique.


-J'ai connu pire, répondit-elle finalement. Mais j'avoue que j'ai connu des jours meilleurs.

La rouquine acquiesça.

-C’est votre état de santé qui vous inquiète ? Demanda-t-elle en posant machinalement les yeux sur le bras qui avait été brisé.

Un instant, l’image de Sarah se superposa à celle d’Elia ; sa sœur avait le même âge qu’elle lorsqu’elle avait été percutée par un chauffeur ivre. La kiné balaya ces tristes pensées de son esprit. Sarah était morte, elle devait arrêter de la chercher à travers les jeunes femmes qu’elle rencontrait, surtout au travail où de telles pensées pouvaient influer sur son professionnalisme. Mais l’accident était trop frais, trop présent dans sa tête. Même lorsqu’elle la chassait, Sarah finissait toujours pas revenir et la souffrance de la perte de l’être cher avec. Mais ce n’était pas d’elle dont il s’agissait actuellement. Une jeune femme avait besoin d’elle et elle avait tout intérêt à rester concentrée pour être efficace.

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Jeu 13 Juil - 16:49

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Elia suivi des yeux la jolie rousse quand elle déposa à porté de sa main un verre d'eau, avant de se réinstaller dans son fauteuil pour l'observer attentivement. La jeune fille baissa un peu les yeux, gênée par cette auscultation, même si finalement, il n'y avait rien que de très normal dans le regard que la thérapeute posait sur elle.

Elle sentit le regard de la kiné s'attarder sur son bras blessé et elle se sentit rougir. Elle savait que c'était ridicule, mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir honte. Honte de ce qui s'était passé, honte de s'être faite coincée aussi bêtement dans un angle de couloir sombre. Honte de ne pas avoir été capable de se sortir de se mauvais pas toute seule et d'avoir qu'Erin et Alexander se soient mis en danger pour elle. Mais elle avait surtout honte de ce qu'elle d'être redevenu la pauvre petite chose fragile qu'elle était avant que Mr Hoffman ne lui donne sa chance. Parfois elle avait l'impression d'être en cristal. Trop faible psychologiquement pour survivre dans se monde brutal. Et maintenant, elle découvrait que ses os aussi étaient fragiles comme du verre.

Elle baissa un peu plus les yeux, elle avait l'impression qu'elle était sur le point de se mettre à pleurer. Elle avança la main pour prendre le verre et en boire une gorgée pour tenter de chasser la boule douloureuse qui s'était formée dans sa trachée, et aussi pour ce donner le temps de se reprendre avant de parler, et surtout de réfléchir à ce qu'elle allait bien pouvoir répondre.

Était-elle inquiète pour sa santé ? Pas vraiment avait-elle envie de répondre. Mais ce qu'elle savait c'est que si sa santé venait à devenir vraiment défaillante, si elle ne parvenait pas à reprendre un peu de poids et de muscles, si elle ne réussissait pas à remonter la pente, elle risquait fort d'être renvoyée purement et simplement sur terre. Et ça, elle ne le voulait pas. Ça serait pour elle l’humiliation suprême, la dernière blessure que feu Pète lui infligerait, mais probablement aussi la pire.

Elle secoua la tête.

- « Ma santé est ce qu'elle est, je m'en accommode. Ce que je veux, c'est pouvoir me resservir de mon bras normalement. » répondit-elle finalement.

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Sam 15 Juil - 14:08

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-Ma santé est ce qu'elle est, je m'en accommode. Ce que je veux, c'est pouvoir me resservir de mon bras normalement.


Natasha acquiesça.

-Et nous allons tout faire pour. Qu’en est-il exactement, vous avez perdu en mobilité ? Votre bras vous fait souffrir ?
 
La rouquine se leva et s’empara d’un rouleau de papier qu’elle déroula sur la longue chaise matelassée que l’on trouvait typiquement chez tous les médecins et fit signe à Elia de s’installer. Il était temps de se mettre au travail.


-Vous pouvez enlever votre haut et vous asseoir, nous allons jeter un oeil à tout ça, lança t-elle avec un sourire encourageant.

Elle attendit patiemment que la demoiselle s’exécute et posa ses mains sur le haut de son dos avant de tâtonner délicatement à plusieurs endroits avec ses mains d’experte.

-Y a-t-il d’autres endroits qui vous font souffrir ? Les mauvaises postures ou le stress peuvent provoquer des tensions nerveuses dans le corps.

Question rhétorique, elle sentait le dos tendu et nerveux de sa patiente sous ses doigts. Avant d’envisager de passer à des exercices physiques pour remuscler tout ça, elle allait devoir prendre le temps de dénouer les tensions pour la soulager.

-Vous êtes très tendue. Est-ce que votre travail est stressant ? Ou bien c'est la perspective de notre rencontre qui vous a angoissé ? Ajouta t-elle sur le ton de la plaisanterie avec un sourire taquin.

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Sam 15 Juil - 14:41

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La jolie rouquine hocha la tête avant de lui assurer qu'elle allaient tout faire pour arranger les choses avant de lui poser quelques questions techniques.

- « C'est pas tellement en mobilité que j'ai perdu, dieu merci la fracture ne concernait pas une articulation. Mais, vu mes... enfin, euh, bref. Les choses sont ainsi que par contre, j'ai beaucoup perdu en force. Je n'ai quasiment plus aucune force dans ce bras, et c'est un soucis à cause de la fragilité osseuse. » répondit-elle « C'est pas qu'il soit tellement douloureux, je dirais plutôt sensible. » Enfin, c'est surtout qu'elle avait eu l'occasion d'expérimenter des douleurs bien supérieure, et que son échelle de résistance en avait été modifiée. Quelques mois plus tôt, elle aurait probablement dit que c'était très douloureux.

La thérapeute quitta son fauteuil pour installer une feuille de papier sur la table d'examen. Elia se crispa un peu plus et but à nouveau une gorgé d'eau. Le moment qu'elle redoutait était arrivé. Effectivement, dés que l'installation fut fini, la kiné l'invita à ôter son haut et à s'installer sur la table.

Elia s’exécuta de mauvaise grâce. Elle avait honte de présenter sa poitrine creuse, ses clavicules saillantes et son dos décharné. Mais devant cette femme magnifique, sa honte était encore pire. Qu'allait-elle penser d'elle ? Mais elle n'avait pas le choix, le docteur Laurence n'était pas du genre à tolérer qu'on aille à l'encontre de ses instructions, si elle apprenait que la jeune femme refusait de se laisser examiner par la kiné, elle allait lui offrir un allez simple pour la terre.

Une fois installée, elle tressaillit en sentant les doigts de la rouquine sur sa peau et sur ses os, son anorexie était revenu à un tel point, que sa peau était devenue extrêmement fine, sèche et sensible, le moindre contact lui faisait l'effet d'un rude pression, pourtant, elle devait bien reconnaitre que la jeune femme était d'une grande douceur dans ses palpations.

- « Ces derniers mois, ont été... difficiles tant physiquement que psychologiquement" et c'était un doux euphémisme... J'ai perdu beaucoup de masse musculaire » expliqua-t-elle honteuse.

Elle savait ce que la jeune femme en face d'elle allait penser. Elle était la seule responsable de son état. Elle n'avait qu'à faire un effort. Elle s'attendait déjà à entendre le beau discours bien rodé qu'on lui servait si souvent. Peu de gens pouvaient comprendre ce que c'était que de se trouver dans l'incapacité physique de s'alimenter. Personne ne prenait la mesure des efforts qu'Elia faisait chaque jour pour s'alimenter, pour avaler quelques bouchées de nourriture malgré la répulsion que la sensation des aliments dans sa bouche lui causaient.

- «  Et oui, mon poste a beaucoup évolué en peu de temps, j'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur, du coup, oui, je suis assez stressée. » précisa-t-elle.

Elle siffla quand les doigts de la praticienne effleurèrent un point particulièrement douloureux.

- « Et oui, j'avoue aussi que la perspective de vous rencontrer a été une source de tension pour moi. » Elle baissa les yeux. « Comme vous devez vous en douter, je ne suis jamais très à l'aise quand je suis obligée de dévoiler mon physique de cintre vivant. » ajouta-t-elle avec un pauvre sourire pour montrer qu'elle s'essayait à une pointe d'humour.

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Jeu 20 Juil - 21:45

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Elia expliqua qu’elle avait perdu en force depuis qu’elle s’était fracturée le bras ce qui s’expliquait facilement par la fragilité de l’os mais aussi par son état physique. La masse de sa patiente se trouvait bien en dessous des normes et il était logique que la jeune femme en subisse les conséquences. Les carences alimentaires pouvaient avoir des effets dévastateurs sur l’organisme ainsi que sur l’état psychologique d’une personne. Comme on disait « un esprit sain dans un corps sain ».


-Ces derniers mois, ont été... difficiles tant physiquement que psychologiquement. J'ai perdu beaucoup de masse musculaire.

-Vous avez vécu des choses très difficiles, Elia, il n’y a rien de honteux à ce que votre corps réagisse au traumatisme. Ca ne m’étonnerait pas que vous retrouviez plaisir à manger au fur et à mesure que vous vous sentirez mieux.

Ses mains continuèrent à se promener de ci et de là, repérant les points de tensions et les zones sur lesquelles elle allait devoir intervenir pour que sa patiente se sente mieux. De temps en temps, elle imprimait un mouvement un peu plus fort pour faire craquer certaines parties de son dos, bras, épaules, avec l’intention de « déverrouiller » le corps d’Elia. Tout en travaillant, elle écouta la jeune femme exprimer ses craintes quant à son travail et à la perspective de leur rencontre.

Un joli « CRAC » retentit alors que Natasha continuait à manipuler les membres d’Elia, plus spectaculaire que douloureux. La rouquine afficha un rapide sourire en coin, satisfaite d’avoir enfin réussi à obtenir l’effet qu’elle désirait. Elle s’attaqua à une autre partie du dos.

-Je ne vous mangerai pas si vous enfilez un débardeur léger et un leggins ou un collant la prochaine fois que vous me rendez visite ; si ça vous permet de moins redouter nos rencontres… Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? J’ai bien remarqué que le travail ne manquait pas ici mais on va s’arranger pour caler des séances régulières pour remuscler votre bras... et peut-être le reste du corps aussi.

Elle plaça tranquillement ses mains de part et d’autre du visage de la jeune femme et entreprit de masser certains endroits tels que les tempes.

-Est-ce que vous pratiquez une activité physique en ce moment ?

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Sam 22 Juil - 17:01

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Elia sourit en entendant la kiné lui dire qu'elle retrouverait le plaisir de manger au fur et à mesure qu'elle se sentirait mieux. Elle avait envie de la croire, toutefois, elle savait bien qu'elle ne pourrait pas aller mieux si elle ne commençait pas par s'alimenter. C'était un cercle vicieux dont elle essayait de sortir depuis longtemps. Mais, elle garda ses réflexions pour elle. Pour une fois qu'un médecin ne lui faisait pas la morale. Elle n'allait pas chercher la petite bête.

- « Oui, vous avez probablement raison »
répondit-elle simplement pendant que la praticienne examinait son corps du bout des doigts, déverrouillant les tensions qu'elle rencontrait par une pression plus accentuée qui, bien que désagréable pour Elia, était presque immédiatement suivi par une onde de soulagement.

Elle réalisa qu'elle n'avait pas pris la mesure des conséquences du stress sur son corps avant. Elle n'avait jamais était consciente d'être aussi tendue, bloquée, au points de ressentir un réel soulagement alors qu'elle n'avait pas été consciente d'avoir souffert. C'était quelque chose d'un peu étrange pour elle.

Un craquement plus sonore que les autres, fit sursauter et rire la jeune femmes. Elle ne s'était pas attendu à ce que cette manipulation soit aussi « bruyante ». Elle jeta un coup d’œil à la rouquine pour voir sa réaction son étrange réflexe, mais tout ce qu'il vit sur l'agréable visage de la jeune femme fut un un sourire satisfait.

Natasha lui proposa de porter un legging et un débardeur pour la prochaine séance, si ça devait lui rendre les choses moins stressantes. Elle apprécia la proposition. Elle se doutait bien que ça compliquerait singulièrement le boulot de la kiné si elle devait compter avec une couche de tissus, que les sensations au bout de ses doigts agiles seraient moins précise.

- « Vous n'auriez pas grand chose à vous mettre sous la dent de toute façon! » rétorqua-t-elle en riant « J'apprécie votre proposition, et je le ferai peut être, mais je ne voudrais pas vous compliquer la vie inutilement. Et puis, comme on dit, il n'y a que le premier pas qui compte. La prochaine fois, je saurais à quoi m'attendre, donc, je ne pense pas que se soit nécessaire. » ajouta-t-elle

Elle savoura le déblocage d'un nouveau point avec un petit soupir. En fait, la jeune femme devait admettre qu'elle se sentait déjà bien avec Natasha. Elle ne savait pas si c'était dû à sa façon de soulager les tensions de son corps, par quelques pressions délicates, ou si c'était du à sa manière de se comporter avec elle, probablement un peu des deux.

Elia se laissait aller, en confiance, détendu. C'était quelque chose qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Elle réalisa à quel point elle était toujours sur le qui-vive, toujours attentive à son environnement, méfiante.

- « Je suis assistante, je travaille dans un bureau, je ne quitte la citée qu'en de très rares occasions. Donc, je pourrais me libérer au moment qui vous conviendra. » répondit-elle pendant que la rouquine posaient ses mains de part et d'autre de son visage.

Oui, Elia était sûre qu'elle pourrait s'arranger avec Mr Hoffman pour ses séances. Il ne serait que trop heureux de la voir reprendre du poil de la bête et se motiver pour se soigner correctement. Elle eut un petit sourire en pensant à son patron. Jamais elle n'aurait envisagé qu'un employeur puisse se montrer aussi attentionné envers une assistante. Mais il faut bien reconnaître que leur relation était particulière depuis le début.

Le britannique élégant, cultivé et riche avait prit sous son aile la petite campagnarde américaine mal dégrossie. Il lui avait donné sa chance, l'avait protégée et défendu physiquement. Elle savait qu'il suivait attentivement l'évolution de sa santé. Il se montrait très paternaliste avec elle, et finalement, Elia aimait bien se sentiment. Elle voulait qu'il soit fier d'elle.

Et puis, maintenant qu'elle avait découvert les bienfaits que pouvaient offrir une séance d’ostéopathie, elle avait bien l'intention de persévérer. Qui sait, peut être que quand son corps aurait cessé de souffrir, il accepterait la nourriture.

La jeune fille posa un regard reconnaissant sur le visage de sa thérapeute.

- « J'avoue que depuis quelques mois, mon activité physique est un peu réduite. Je ne suis pas vraiment capable de faire de gros efforts. Quelques jours après mon... »
elle hésita à parler d'accident, mais elle savait qu'elle n'avait pas à avoir honte de ce qui lui était arrivé. « agression, j'ai passé quelques jours sur le continent. J'ai fais quelques courtes balades sur la plage... mais je me fatigue très vite. »

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Lun 24 Juil - 18:29

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Natasha se sentit soulagée en voyant rire sa patiente ; à l’évidence, la jeune femme commençait à se détendre en sa présence. Tant mieux, le plus dur était fait.

-Je vais devoir vous engraisser un peu alors, répondit-elle en souriant. Ne vous en faites pas pour moi, si je vous le propose c’est que je peux composer avec.

La question des vêtements étant réglée, Elia parla de son travail et de ses disponibilités. La rouquine acquiesça, satisfaite. Ce ne serait pas difficile de poser des rendez-vous réguliers ; tant mieux, c’était nettement plus compliquée quand elle devait s’occuper de certains atlantes qui traversaient fréquemment la porte des étoiles. Elle se demanda si elle obtiendrait un jour l’autorisation pour sortir d’Atlantis et suivre l’une de ces équipes sur une autre planète ; qui devait-elle contacter pour ça ? Probablement l’une des têtes dirigeantes de la cité. Mieux valait attendre un peu de faire ses preuves avant.


-…Je me fatigue très vite.

 Natasha demanda à Elia de s’allonger sur le ventre et reprit le travail. De temps en temps, la praticienne palpait le visage de sa patiente avant de revenir sur le reste de son corps. Elle plia doucement sa jambe tout en faisant une pression sur le dos. CRAC.

-Je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller sur le continent. Le paysage vaut le coup d’œil ? J’ai entendu dire qu’il y avait de jolies plages, dit-elle en repensant à la mer de son enfance. Voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas mis les pieds à Montpellier.

Nouveau CLAC moins bruyant, l’articulation de l’épaule cette fois ci.

-En ce qui concerne nos rendez-vous, deux séances par semaine me semblent raisonnables, pour commencer. On va y aller progressivement avec des séances courtes pour que votre corps ne soit pas traumatisé et on adaptera en fonction de votre évolution physique. Si vous aimez nager, je vous conseille fortement d’aller faire des longueurs à la piscine deux à trois fois par semaine, ne serait-ce que dix minutes, ça remusclera votre corps en douceur.

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Mar 25 Juil - 20:00

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Elia rit de plus belle.

« Honnêtement, si vous arrivez à m'engraisser, je vous en serait éternellement reconnaissante ! »

Tout en papotant du boulot d'Elia et de son activité physique, Natasha continuait son travail, lui demandant de se retourner, continuant à faire craquer les articulations, chaque craquement un peu plus fort que les précédents lui provoquant un fou rire.

Même si ce n'était pas le but premier de la séance, Elia devait bien reconnaître qu'elle n'avait pas rit d'aussi bon cœur depuis longtemps, et ça aussi, ça lui faisait du bien.

La kiné regretta de ne pas avoir encore eut l'occasion de quitter la cité, ne serait-ce que pour aller sur le continent, demandant à Elia s'il y avait de beaux paysages, évoquant les plages dont on lui avait parlé avec quelque chose qui ressemblait à de la nostalgie.

- « Oui, c'est magnifique. Il y a de superbe rando à faire, je regrette de ne pas avoir été plus en état physique quand j'y suis allée. J'ai pas pu faire grand chose finalement. Ils ont aussi des chevaux, et certains propriétaire acceptent de les louer pour la journée pour faire des balades... » répondit la jeune femme avec un sourire rêveur. « La dernière fois, j'ai pas pu monter, j'étais trop fragile encore, en cas de chute ça aurait pu avoir des conséquences graves. Pas que leur chevaux soient fougueux, ce sont plutôt des animaux tranquille, mais parce que moi je suis un chat noir et que j'ai deux pieds gauches » précisa-t-elle en riant.

Un nouveau clac, moins bruyant cette fois soulagea son épaule et ponctua sa phrase. Natasha revint à des considération plus terre à terre, proposant deux séances par semaine et lui conseillant d'aller nager plusieurs fois par semaine pour la remuscler en douceur.

Elia acquiesça à la proposition de deux courtes séances par semaine pour commencer, mais fut gênée quand la rouquine lui conseilla la nage pour se remuscler. La dernière fois qu'elle avait voulu aller à la piscine, elle avait faillit se noyer au milieu du bassin. Pas qu'elle n'aime pas nager ou qu'elle ne sache pas, juste parce que quand elle avait tenté de faire une petite largueur, ses forces l'avaient abandonnée au milieu du bassin. Elle n'avait du son salut qu'à Jimmy McArty, qui se trouvait là lui aussi et qui, contrairement à ses copains qui avaient cru qu'elle plaisantait, avait compris qu'elle était vraiment en difficulté.

Elle gigota un peu sur la table et soupira.

- « Oui. J'y penserai. » confirma-t-elle... *avec des brassards et une bouée* pensa-t-elle

Pour changer de sujet, elle ajouta

- « Si vous voulez, nous pourrons aller sur le continent ensemble. Même si j'étais pas vraiment en état pour faire des randos, j'ai fais quelques connaissances, je pourrais vous servir de guide. »

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Sam 29 Juil - 13:44

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Elia, dans un tout autre état émotionnel que lors de son arrivée, lui parla des randonnées à faire sur le continent et de sa déception de ne pas avoir pu faire de promenades à cheval.


-Une motivation de plus pour vous remettre d’aplomb alors ! Je ne suis jamais montée à cheval mais je ne suis plus à une aventure près maintenant, je me laisserai peut-être tenter un jour si je suis accompagnée par quelqu’un d’expérimenté. 

Continuant à manipuler la demoiselle, Natasha songea qu’une promenade sur les terres de sa nouvelle planète serait un nouveau pas vers l’acceptation de sa situation d’expatriée. Peut-être valait-il mieux commencer par là avant d’envisager de traverser la porte des étoiles. Les athosiens passaient pour un peuple accueillant et charmant, ce serait un premier contact avec une race extra-terrestre en dehors des murs d’Atlantis. Dommage qu’elle ne connaisse pas quelqu’un qui aurait voulu aller là-bas prochainement, ce genre d’expérience était plus rassurante lorsqu’elle se partageait avec quelqu’un, surtout une personne qui avait déjà noué des relations avec le fameux peuple. Comme si elle avait lu dans ses pensées, Elia lui proposa alors de programmer une sortie là-bas ensemble. Natasha lui jeta un regard un peu surpris en se demandant si elle était si transparente que ça.

-C’est une bonne idée, oui. Je me disais justement que j’irai bien faire un tour là-bas.

Ayant terminé de remettre en place le corps fatigué de sa patiente, le touché de Natasha se fit plus doux et ses doigts entreprirent de masser délicatement son dos pour terminer la séance sur une touche plus agréable. Un instant plus tard, elle proposait à Elia de se redresser.

-Vous avez encore mal quelque part ? Evitez de trop forcer ces prochains jours, votre corps va avoir besoin de récupérer de la séance. Si ça vous convient, on se revoit dans trois ou quatre jours pour commencer la rééducation et les exercices de musculation.

Elle lui montra alors quelques objets et lui fit une rapide démonstration de leur usage et de ce qu’elle allait lui faire faire lors de leur prochaine rencontre.

-Comme ça vous ne vous angoisserez pas en vous imaginant le genre de torture que je vous ferai subir la prochaine fois, plaisanta-t-elle. Et prévoyez une tenue de sport.

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Mer 2 Aoû - 11:10

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La kiné sembla emballée par l'idée d'une excursion sur le continent et d'une balade à cheval, disant à la jeune fille que ça lui ferait une motivation supplémentaire pour la remettre sur pied, expliquant qu'elle se laisserait bien tenter à condition d'être accompagné par quelqu'un de plus expérimenté qu'elle.

Elia sourit, savourant l'agréable détente que cette séance lui procurait. En fait, elle avait l'impression qu'elle aurait pu s'endormir là, sur la table pendant que Natasha terminait ses soins.

« On peut pas dire que je sois une cavalière exceptionnelle, mais j'en ai parfois fait quand j'étais plus jeune. Et les chevaux des Athosiens sont d'une grande douceur. Si vous voulez, quand ma santé ira mieux on pourra s'organiser une petite excursion. »

Encore quelques manipulations et elle indiqua à Elia qu'elle pouvait se relever. La jeune fille s’exécuta précautionneusement. Elle avait l'impression d'être sur un petit nuage de coton, c'était une sensation très agréable.

"Non, je n'ai plus mal. Encore que, vous avez réussis à me débarrasser de douleurs dont je n'avais même pas conscience » répondit-elle en riant. « Oui, oui, ça me convient tout à fait. Et oui, je sens que malgré la douceur de vos manipulation, je risque d'être plus fatiguée que si j'avais couru un marathon. »

Elle s'assit sur le bord de la table pendant que Natasha lui montrait les outils qu'elle envisageait d'utiliser pour les séances suivante et lui en faisait une courte démonstration pour la rassurer.

Elia sauta de la table, s'étira avec un soupir de plaisir. Elle se sentait bien, bien dans sa tête, bien dans son corps. Elle commença à se rhabiller en souriant à la kiné.

« Merci. Finalement, c'était très agréable et ça m'a déjà fait beaucoup de bien. »

Elle tendit la main à la rouquine en ajoutant :

« On reparlera de cette excursion dans quelques semaines. »

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Mar 15 Aoû - 17:22

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Natasha serra la main d’Elia en ressentant une pointe de satisfaction personnelle à l’idée d’avoir réussi à détendre et à se faire apprécier de cette patiente un peu particulière. Elles allaient se voir fréquemment à partir de maintenant alors autant partir sur de bonnes bases.


-On reparlera de cette excursion dans quelques semaines.

-Avec plaisir, répondit la rouquine. On se revoit… hum…

La jeune femme fit quelques pas pour contourner son bureau et consulter son agenda électronique.

-Disons… jeudi à 15h ?

Après confirmation de l’horaire, Natasha ouvrit la porte de son cabinet pour permettre à Elia de sortir.

-A bientôt Elia, et n’hésitez pas à aller nager si vous avez un peu de temps et de motivation.

Une fois la demoiselle partie, Natasha referma la porte et tapa un rapide rapport de séance sur son ordinateur, y inscrivant les soins qu’elle avait pratiqué et son ressenti sur le comportement d’Elia. Ainsi, elle gardait une trace de chaque consultation et pouvait suivre l’évolution de ses patients. Son prochain rendez-vous allait bientôt arriver, la rouquine entreprit donc de laver les verres et s’étira pour détendre son dos fatigué ; elle aussi aurait bien eu besoin d’un massage mais comme on disait : « les cordonniers étaient les plus mal chaussés ». Un « toctoc » l’informa de l’arrivée de son patient ; la journée continuait.

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