Un petit indien, deux petits indiens ....dix petits indiens et KO !

Sur une durée suffisamment longue, l’espérance de vie tombe, pour tout le monde, à zéro

Au vus des nombreux changements et de sa nouvelle prise de poste, il avait de quoi faire avec Richard et Erin pour la direction de la cité. Weir était toujours dans ses quartiers avec un suivi médical et surtout psychologique. Elle ne tarderait pas à rentrer sur terre en mars, quand le Dédale reviendra. Début mars dans ces eaux-là. Surtout, que beaucoup de responsables étaient aux verts, notamment chez les militaires et le nombre de personnes arrêtés étaient conséquent. Ce coup d'état avait été rapide avec de nombreuses conséquences. Il avait tout autant de rumeurs fausses qui circulaient dans les couloirs. Il ne fallait pas grand-chose pour relancer radio Atlantis.

L'anglais était en pleine construction du projet/stratégie sur l'année avec les actions à définir de chaque sous-groupe. Il n’aimait pas bosser le week-end mais vu la montagne de travail, il ne s’octroyait qu’un jour de congé : le dimanche. Il se retaperait plus tard, en mars avec ces vacances ! Il avait grand hâte d’ailleurs. Sa porte vitrée communicante était ouverte, Nathalie avait pris la place temporairement d'Elia, par moment ils communiquaient par cet intermédiaire. Heureusement, qu'elle était là vraiment. D'ailleurs, Harry avait pris l'habitude de venir sur la belle rousse. L'anglais appréciait bien la compagnie de l'assistante, même si sa superbe crinière était une véritable torture à regarder pour l'homme. Il se comparait d'ailleurs à un papillon de nuit, attiré par la lumière s'il avait le malheur de toiser les longs cheveux ondulés de la demoiselle, il beugait dessus. Par chance, cela ne lui était pas encore arrivé en face d'elle.

Ford l'avait prévenu la veille, qu'il avait trouvé une salle pour leur entrainement, via un petit papier à détruire après lecture. Cela avait fait rire le jeune homme. Décidément Ford, adore ce mode de communication. Il avait donc jeté le papier dans la broyeuse. L'heure avançait et avant 14h30, il ferma la porte vitrée, prévenant l'assistante qu'il devait s'absenter et il se changea. Il n'allait pas se « battre » avec Ford en habillé de son costard taupe et en chaussures italiennes. Même bon, il avait déjà foutue une raclé à Pete Barnes dans cette tenue élégante. Au prix d'avoir déchiré sa veste d'ailleurs.

Enfin bon, il avait pris ses affaires de sport, pantalon fluide noir, baskets ébène et un tee short aux manches courtes, une marque bien connu avec une virgule, souligné discrètement. Le motif dessus était simple et sombre, le logo de legendary. Il rouvrit la porte, pour laisser Harry circuler et surtout si Nathalie avait besoin de prendre quelque chose dans son officie pour son travail. Le petit chat galopa et sauta vers le bureau de son maître pour réclamer quelques caresses.

À 14h30 pile, quelqu'un frappa et la tête d'Aiden s'afficha sur l'écran et ce fut donc la petite tête d'Harry qui se mit devant le capteur en miaulant, observant l'écran avec beaucoup d'intérêt. Aiden frappa à la porte qui venait de se refermer, il pénétra ensuite dès que le chef de projet lui demanda d'entrer. Harry, sauta et galopa vers le militaire pour le sentir et lui faire la fête. Il avait pris l'habitude de voir Ford, quand celui-ci serait de garde du corps à son maitre. Il se frotta contre une de ses jambes, avant de partir se peloter contre les genoux de Nathalie.

L'anglais se leva pour saluer Aiden. « Bonjour Lieutenant Ford. » Un rictus amusé sur les lèvres par l'humour du soldat. Bien entendu qu'il allait lui répondre. Ce n'est pas Alexander s'il ignorait les phrases humoristiques. Surtout, qu'il avait une petite culture filmographique. Certes très Marvel et DC comics, car il adorait ça. Mais les grands classiques il les a vus.

« La première règle du Fight Club est : il est interdit de parler du Fight Club» il lui fit un rictus, avant de prendre un sac de sport, avec bouteille et serviette, qu'il mit nonchalamment sur l'épaule.

« Allons-y, j'ai toujours rêvé d'affronter un X-Men ». Petite référence à son surnom de mutant, mais d'une manière plus valorisante. L'anglais n'aimait pas trop, que les gens qualifient Aiden de monstre, à cause d'une mutation involontaire. Surtout que maintenant, il était stabilisé, il n'était un danger que pour ses ennemies. Mais bon, les personnes sont parfois naturellement médisantes et la peur de l'inconnu est malheureusement trop souvent présente. Pour sa part, Alexander, se fichait bien que le soldat ait un œil noir et des supers sens, il voyait ça comme un avantage et surtout une qualité. L'anglais, laissa passer devant le soldat par la porte interne du bureau et non la vitrée qui donnait sur l'officie d'Elia.

Sur une durée suffisamment longue, l’espérance de vie tombe, pour tout le monde, à zéro

C'est amusant comme le chat savait qui allait lui donner de la nourriture…l'anglais lui donnait rarement des friandises, sauf pour le récompenser lors d'exercice de dressage. Mais apparemment, beaucoup de personnes, escomptait faire grossir le matou gourmand. L'avantage, c'est qu'il associait l'humain = plaisir = friandise = amour. Même si bon, en toute franchise, Harry est très affectueux et a tendance à aimer tout le monde.

Les deux hommes ricanèrent ensembles suites aux petites références communes. L'anglais suivit avec nonchalance le soldat dans le couloir. Avec un petit rictus, quand Ford évoquait différent surnom, pour son rôle d'X-Men.

« Black Eye ce n'est pas mal. Mystérieux sans aller dans le stéréotype du soldat ou de la mutation qui peut choquer certains. Il faudra vous trouver un joli costume en lycra et la panoplie sera parfaite »

Faut dire qu'avec sa tenue en cuir un peu marginal et primaire, ça pouvait faire un « costume », le super héros clodo. Enfin ça lui donne un certain look sauvage à la Ronon. Il n'y avait presque personne. Cela n'était pas plus mal, même si le calme latent de la cité ne serait que de courte durée. Il fallait le temps, que chacun se remette de ce complot. La cité marchait aux ralentis, sauf pour le corps dirigeant, qui imputait leur repos et leur temps de sommeil, pour tout remettre droit. Cette pause « baston » était pas plus mal. 2H à se détendre et à extérioriser l'énergie et vider son esprit de tous les problèmes monstrueux qui gravitaient au-dessus de sa tête. Ils croisèrent un visage familier, celui de Richard Woolsey, qui apparemment se dirigeait vers la piscine au vu de la serviette sur son épaule.

« Hoffman ! Je dois avouer que ça me fait bizarre de vous voir sans vos costards… je ne vous imaginez pas d’autres affaires » L’homme semblait content de voir son collègue. Il se tourna vers Ford, lui tendant la main pour le saluer. « Bonjour, Lieutenant Ford »
« Et moi je ne vous imagine pas en maillot de bain »
Richard pouffa un peu « Il ne vaut mieux pas, ce n’est pas très glorieux. Le point tiens toujours ? »
« Oui, 19h »
« 17h30 ? C’est le week-end mine de rien »
« Comme vous voulez, je n’ai pas d’impératif »
« Si, mon filleul »
L’anglais eu un petit rire, décidément cela allait rester « Eh bien à tout à l’heure »
« Merci, bon entrainement »

Richard les quitta pour continuer son chemin, alors que les deux compères prenaient l'ascenseur. C'est marrant de croiser l'administratif, faut dire qu'il avait sûrement autant besoin que l'anglais de se détendre un peu.


Ils arrivèrent vers ladite salle qu'avait réservé Ford, elle était sacrément équipée, Ford n'avait pas lésiné sur les moyens. Alexander, déposa son sac, non loin de celui du soldat, sortant à peu près les mêmes objets, bouteilles d'eau, élément primordial pour le sport, une serviette bleue nuit ainsi que des gants de protection pour frapper. Étant, un grand amateur de fracassage de sac de sable, il avait dû s'équiper de ce genre d'accessoire, afin d'éviter de se retrouver avec les phalanges en sang.

L'autre homme se retrouva en débardeur très patriotique. On parle des Anglais et leur amour pour l'Angleterre mais il n'avait pas plus loyal fervent de son pays qu'un militaire. Et qu'importe si Aiden, avait « muté » il était le bon soldat fier de son métier. Le militaire se retrouva pied nu, commençant sa série d'étirement et d'échauffement. L'anglais comptait bien faire de même, afin d'éviter les courbatures et de se mettre en conditions. Un court instant, il observa Aiden, avant qu'il ne parle. Il esquissa un petit rictus. Oui, il n'était pas Barnes, il avait un niveau nettement plus élevé que le pilote.

« Le but n’est pas de faire un concours du premier qui va l’infirmerie. Sinon, je vais gagner » dit-il amusé « Je vais donc, pas retenir mes coups. Mais ne vous amusez pas à être trop gentil, pour ne pas me vexer. Je me fiche bien de manger le sol. Je sais pertinemment bien, qu’avant que je vous batte il me faudra être sous enzyme. Même si je serais le premier à fanfaronner ». Il avait un ton de voix assez chaleureux, pas besoin d’être froid et neutre comme d’habitude.

Il laissa le lieutenant, pour s’étirer à son tour avec divers exercices, quand soudainement, il entendit le bruit d’un ventilateur. En tournant la tête, ce fut Ford, qui sautait à la corde, celle-ci tournait tellement vite que ce fut difficile à voir. Il leva les yeux au ciel amusé, avant de faire sa série habituelle d’abdominaux. Il n’était pas dans le « spectacle », plutôt discret. Il observait de temps à autre Ford, par curiosité et puis Alexander, observe toujours son environnement. Il calcula la masse que soulevait Ford, de quoi faire pâlir Schazri ! Bon, il allait se faire dégommer comme un moustique. Il calculait déjà, son taux de droite à encaisser avant de chanceler.

« Et vous pouvez porter combien comme ça ? » Il se leva « On fait un test, je vous charge ? » cela était autant mué par la curiosité que par réponse à son intimidation, l’anglais, prit un poids en attendant la réponse du militaire.

Sur une durée suffisamment longue, l’espérance de vie tombe, pour tout le monde, à zéro

Certains dirons que s'entrainer avec Aiden Ford, serait être une preuve de masochisme. Puisque l'homme est trop puissant voir à réputation de ne pas se contrôler. (Ce qui est faux), mais bon les rumeurs son persistantes. L'anglais était peut-être maso, ou simplement dingue. Après tout, il se fichait bien des rumeurs sur le soldat, il avait appris à l'apprécier et à lui faire confiance durant janvier. Et il faut être logique, Ford était sûrement, le meilleur entraîneur, au vu de sa force et de ses aptitudes de cette cité. Lui et les pégasiens comme Britt ou Ronon.

Après, l'anglais n'avait pas accepté ce genre d'entrainement dans le seul but de s'améliorer, mais aussi parce qu'il appréciait se battre ainsi que le lieutenant. Quoi de mieux, de faire une activité physique avec un bon ami ?

« Pas de soucis, j'ai l'habitude » répondit nonchalamment l'anglais avec un fin rictus sur les lèvres. Depuis Septembre, il avait été régulièrement blessé à cause de « baston ». Pete Barnes n'était pas le 1er qui mettait à terre. À son arrivée, il avait ce soldat 1er classe Fernandez, Portugais ou Espagnol voire un mélange des deux, qui avait décidé de faire sa loi sur la salle de sport. Et son passe-temps favori était de ce foutre de la gueule des civils. Le problème, c'est qu'Alexander n'avait jamais vraiment répliqué, ignorant l'homme, jusqu'au jour où celui-ci avait shooté Harry d'un violent coup dans les côtes, déclenchant un combat qui s'était fini à l'infirmerie pour Fernandez, qui avait eu la joie de se prendre double peine. En effet, Britt Hata avait remis une couche sur lui.

Alexander, avait saisi un poids entre ses mains, dans le but d'évaluer la force de son homologue, tout en s'amusant. Faut dire que le voir ainsi avec ce poids de 10kg, lui rappelait le célèbre film Incassable. La proposition fut donc évidente et le militaire partie chercher smartphone. Celui-ci ne devait pas lui servir à grand-chose, puisque téléphoner était impossible sur la cité. Mais, la musique et le stockage de vidéo étaient parfait.

D'ailleurs, en parlant de vidéos, celui-ci en ouvrit quelques-unes tout en parlant de ses performances sous enzyme. Faut dire que son aveu était impressionnant, l'anglais avait du mal à imaginer le potentiel de ce genre de choses sans le voir. Cela lui paraissait aberrant, mais venant d'un homme mutant, logique. Il l'écouta attentivement, en hochant la tête.

« Le fameux Vincent ? » Prénom qu'il avait lu dans certains rapports, notamment de la mission pour retrouver Ford. Le Britannique, avait mis le nez dans ce genre d'élément, pour être au courant et aussi, pour connaitre un peu mieux Aiden, avant de le prendre en tant que garde du corps, lors de l'intrigue de janvier.

Il reposa à terre, le poids, pour regarder ce qu’on lui montrait. Des vidéos d'homme aussi gros que des taureaux, des cubes…. Soulevant des poids impensables. Il n'en avait jamais vu en vrais et franchement, outre que ce fut impressionnant, cela tait ridicule à l'eux de l'anglais. Cela ne serait à rien à ces hommes, cette compétence n'était pas exploitée. Donc sans intérêt pour le responsable.
« Il y a de très grande chance …et aussi en physique… ces hommes sont informes. Alors, que vous, vous ressemblez à une personne normale, sauf la petite touche mutant. Eux… un bloc de chair avec une envergure handicapante. Votre aspect, vous donne un avantage on se méfie moins que si on a une montagne de muscle en face. »

Sans surprise Aiden était chaud, pour faire cette folie et connaitre ses limites. Bon, ils se battrons après.
« Sur le banc me parait approprié. Jusqu'à 400Kg par tranche de 30kg ou plus si vous supportés bien. Maximum 50kg. Après si vous dépasser tranquillement les 400kg, je trouverai bien de quoi rajouter pour vous charger. Et arriver jusqu'à 500kg. Quitte à m'asseoir sur la barre » dit-il d'un ton ironique. Mais il était bien capable de le faire.

L'enthousiasme d'Aiden, était contagieux et un sourie amusé se dessina sur les lèvres de l'Anglais. Dès qu'il fut prêt, il lui mit 150 kg sur la barre. Rien de plus facile. Oui, on avait dit 100, mais cela était déjà facile.
« Voilà. À vous, on verra si vous êtes aussi incassable que David Dunn »

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Il semblait étonné que l’anglais ait ce genre de culture cinématographique. Faut dire que le film « Incassable » est une référence sur certain point, notamment sur le côté psychologique, certes pas assez exploité mais bien présent. L’anglais adore le cinéma, avec une préférence pour la licence des Marvel où c’est un grand fan. Après, il aimait tellement le cinéma que quand il était sur terre il avait un abonnement, allant voir régulièrement en semaine les derniers sortis, mélange et osant les genres pour sa propre culture. Il avait tout particulièrement horreur des films présentés au festival de canne, souvent étrange. Après, bon il avait de bonne idée mais jamais il n’avait pu dire beaucoup de bien de ce gré de film d’auteurs farfelus et douteux pour certaines « œuvres ».

« Cela ne vous a pas suffisamment traumatisé pour en faire une phobie » répliqua-t-il de son air nonchalant.

Il hocha, la tête « Oui par 100kg, cela ne semble pas vous épuiser suffisamment avec les poids inférieurs » il chargea donc le militaire, tout en prenant soit de l’observer pour voir s’il atteignait sa limite. Histoire, qu’il ne se fasse pas mal où que ce genre d’expérience dérape malencontreusement. Il serait dommage d'entraîner une blessure ou pire, à cause d’un engouement pour une performance hors norme. Ainsi, Ford souleva sans peine 450 kg, puis commença à montrer des signes douloureux de fatigue pour les 600kg. Ce qui était déjà digne d’un record humain. Alexander ne poussa pas plus, voyant bien qu’il allait atteindre sa limite.

Pour soulager les efforts du soldat, il déchargea les poids, petit à petit afin qu’il puisse délier ses muscles en douceur. Une fois, libre de tout mouvement, l’anglais fit un petit rictus à Ford.
« Bon maintenant que vous êtes épuisé, je peux escompter vous faire goûter la saveur du parquet non ? » Il n’avait pas oublié leur deal concernant l'entraînement. Et soulever de poids, l’avait tenu « chaud » pour ne pas souffrir de courbature ou de mauvais étirements.
« Une préférence ? bâtons ou sans ? » personnellement, il n’utilisait jamais les bâtons de combats.

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Bien entendu l’anglais comptait bien s’entrainer aux combats avec Ford au lieu de passer toutes les heures allouée à tester les limites du militaire. Après, tout il fallait bien qu’ils se jaugent pour savoir s’ils pouvaient continuer à s’entrainer à deux par la suite. Alexander, désirait continuer à augmenter cette compétence de combat au vu des futures misions où il serait de la partie et hors de question de servir de boulet. Vu les périls que contient cette galaxie, il faut aussi savoir compté sur soi-même et non pas seulement que sur le corps de l’armée pour se protéger.
Il hocha la tête concernant les bâtons, comme il ne les avait jamais utilisés, dans un sens il se bat avec les poings et son corps comme toujours.

« Bien, cela me convient. Au pire, ce n’est pas très grave si on dépasse ? À moins, qu’il ait déjà d’autre réservations » simple question qui lui était venu en tête.
Attentionné Ford, lui apporta des mitaines de frappe et un casque qu'il enfila immédiatement. Par contre, le protège dent… il ne se rappela pas tout de suite d'en avoir déjà porté un. Dans le respect des règles de protection, il l'inséra dans sa bouche, détestant immédiatement la sensation. Il se souvenu enfin, pourquoi aux cours de boxe anglaise de l'université, il n'en avait jamais porté. Car c'est tout bonnement chiant.

Il soupira amusé par la phrase de son vis-à-vis en lui laçant une œillade clairement divertit. Faut dire que mister « Black Eye » avait toujours une phrase rigolote. Puis, commençant donc le combat, comme toujours Alexander, essayait de faire déplacer son adversaire pour l'évaluer. Ford, n'avait aucune blessure ou autre faiblesse apparente. Oui, comme tout bon combattant de rue, cela ne sert à rien de se battre pour la noblesse du geste, le but étant l'efficacité et si pour cela il fallait taper là où l'autre souffre… bah c'est ainsi, dans la nature le plus faible se fait bouffer et puis voilà.

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(Bon j'ai tenté un truc XD)

Ford fit une petite provocation qui fit sourire l’anglais. C’est une forme de danse, certes bien moins élégante et politiquement correcte, mais s’en ait une. N’avait-il pas une discipline qui se voulait d’associer le combat et les pas de danse ? Après l’homme était un excellent danseur, mais il se voyait mal donner en échange du cours de combat un court de danse à Ford. Par certain que le militaire soit réceptif à ça.

« Vous êtes bien difficile lieutenant » enchérit Alexander de son ton pince sans rire. Il savait très bien que le soldat le vannait gentiment et il ne se privait pas pour faire de même. Enfin bon, Alexander avait lancé une attaque vive, mais pour Ford, qui était boosté par ses capacités hors norme, cela n’était pas très rapide. Il se retrouva avec le bras emprisonné, attiré vers le corps de l’autre homme pour faire un crochet patoune. Alexander avait bon équilibre et se redressa sa chuter, mais au lieu de ça, il décida d’utiliser son équilibre, de son bras que tenait Ford, il lui attrapa la nuque pour le contraindre à baisser la tête et il se retourna, brusquement levant le genou, pour que l’abdomen de son interlocuteur le percute.
Par très fair play, mais c’est ça le combat.

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Sans surprise, Aiden enfonça sa tête dans le ventre de l’anglais. Il aurait été stupide de contracter les abdos pour faire une résistance, valait mieux faire le ventre mou pour mieux encaisser et limité la douleur du choc. Alexander n’avait pas peur de la chute et n’hémi aucune fermeté à toucher le sol, mais avec une forme de souplesse pour amortir le baiser du tatami. Parfois, il fallait savoir se laisser dominer pour mieux reprendre la partie. Même si se battre contre Ford, c’est peine perdu de vaincre. Mais au moins, il y avait une sacrée marge de progression. L’anglais fut pris par une clés de bras, une situation très courante dans son adolescence.

« Non c’est dans la rue qu’on apprend ça, lieutenant » répliqua simplement l’anglais de son ton flegmatique, avant de se mettre en mouvement aussitôt. Une clé de bras…Il s’en sortait par souplesse, avec un coup dans les parties intimes mais là, il ne se voyait pas faire cela à Ford. Alors, il prit la technique basique. Celle du coude dans le ventre, mais il visa les cotes au-dessous du cœur, pour couper la respiration avec le diaphragme. Si cela marchait, il se relèverait, pour prendre le dessus sur le lieutenant en le faisant basculer sur le côté.

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L'anglais s'attendait à avoir une question, mais par chance Aiden lui épargna un questionnement sur son passé. Il n'aimait pas parler de lui en général. Il a toujours préféré entendre les autres parler de leur histoire que de narré la sienne, qui faut dire était bien loin de ce qu'on pouvait imaginer d'un homme de sa trempe. Généralement, il aimait bien éluder la question en disant qu'il n'avait rien de bien palpitant dans la vie d'un homme qui n'a connu que le platine dans la bouche. Une manière de coller avec son stéréotype et d'éviter qu'on vienne l'emmerder. Puisque sa vie n'a pas été toujours rose, ce qui a eu aujourd'hui c'est grâce à sa sueur et sa détermination. Mais, l'anglais étant très modeste et peu bavard sur ces prouesses préférait se taire.

La remarque d'Aiden, le fit rire. « Je n'ai pas osé vous amputer de votre héritage familial. Mais la prochaine fois, je n'y mettrais pas autant de bonté » dit-il lui laissant clairement sous-entendre qu'à la base c'est là, qu'il allait frapper. Alexander observa son adversaire qui tournait autour de lui, il fit de même, sans lui laisser l'opportunité de lui offrir un angle d'attaque ou vulnérable. Puis ce fut la fin du combat. L'homme s'étira un peu. Il n'était pas fatigué mais plutôt bien. Il était prêt pour la suite, enfin espérait bien que cela n'allait pas s'arrêter là. Il avait une pêche d'enfer.

Face au choix, l'anglais évalua l'épaisseur des tatamis et l'autre solution. Son regard fixa différents éléments. Il était là, pour continuer) perfectionner ses bases de combats et dans la galaxie de pégase n'est pas en faisant des ronds de jambes qu'on va se sortir de l'étreinte d'un Wraith. La violence lui allait mieux. Enfin, la violence brutale de la première proposition, lui apparaissait plus approprié pour apprendre à se défaire d'un Wraith. La suite saurait pour plus tard.

« La première alors. Si un jour je rencontre un Wraith, je ne pense pas qu'il me fera l'honneur d'un combat réglo. Autant continuer dans cette lancée. » Et puis cela changeait. Aiden, pouvait deviner aisément, que son collègue britannique ne semblait pas redouter de se faire envoyer en l'air et retomber lourdement.

Alexander alla boire un peu, puis en proposa à Aiden, avant de le rejoindre. Il semblait tranquille et pas encore prêt à entrer dans la danse. Mais que nenni… Dès qu'Aiden eu le mouvement souhaité, l'anglais agisse assez vite, pour le plaquer sans aucune douceur contre le mur. Bon, ce qui est frustrant avec l'américain, c'est qu'il était résistant et parfois Alexander avait l'impression de taper dans le vide.

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L'homme ne s'offusqua pas, que son entraineur du jour, refuse sa gourde. Il avait de toute façon la sienne. Il but donc, attendant la suite, ignorant qu'Aiden, le trouvait étrange et élaborait des hypothèses à son sujet. La réponse était pourtant simple : il n'avait pas vraiment peur de se faire cogner dessus et le choix de la seconde option est pour évaluer le danger. Il n'avait jamais rencontré de Wraith et s'était encore moins fait prendre par l'un d'entre eux. Il avait besoin, d'évaluer pour mieux, comprendre le danger et les risques. Ce n'est pas la même chose entre « ressentir » et connaitre, le danger.

Cela ne l'enchantait pas des masses, de voir Ford en version Wraith, mais bon, cela était nécessaire. Ainsi, le combat commença et Ford contrat. L'anglais, ne disait généralement rien, quand il se prenait quelque chose, technique apprise depuis l'enfance, pour pas montrer que cela faisait mal. Mais le placage est difficile sur un homme rigide comme un arbre. Alexander, est plus dans l'agilité que de la force… Et en parlant de force, il se fait prendre par la taille et …hop dans les airs. Même s'il se débat fort bien en s'agitant ou en tapant dans les omoplates du soldat, cela ne change rien. Il apprend à voler dans les tapis, retombant lourdement. Cela, lui coupa le souffle et il ne put réagir, qu'il se sentit soulever une fois et une petite pirouette et BLAM renvoie vers les tapis.

Il y a eu quelques petites chandelles autour de ses yeux. Il reprit difficilement sa respiration, et se mit en position assise, pour reprendre ses esprits. Se touchant l'arête du nez. Il avait un tantinet joué au con là. Mais bon, au moins, il se faisait une idée déconcertante de ce qu'un Wraith pouvait faire. Il écouta les paroles d'Aiden et eut un petit rictus… Eh bah il serait donc mort tout bonnement. YOUYOU ! Bon au moins, il savait à quoi s'attendre et dans un sens, il se sentait plus rassuré et moins face à l'inconnu.

Il se releva doucement. « Oui oui ça va. Je suis sonné, mais ça va passer » Il lui fit un rictus « Ne vous inquiétez pas Ford, j’en ai vu d’autre. Au moins, je sais à quoi m’attendre, c’est ce que je voulais savoir. »
Il alla jusqu’à son sac. « Bon, on va arrêter là. Je vous offre un verre soft ou non, pour finir cet entrainement ? » Dit-il avec une pointe de chaleur, pour le rassurer sur son état. Il allait avoir des bleus, mais cela n’est pas grave.

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« Bien. On évitera le red bull » Fit simplement Alexander.

Une bonne douche, lui ferait du bien, il allait chanter demain, ou simplement ce soir. Heureusement, que c’est un samedi et non en semaine avec une en visite diplomatique. Faut qu’il se note, d’éviter les déplacements après chaque entrainement avec Ford.

L’anglais avait pris ses affaires, dans le but de se rendre aux vestiaires hommes, mais fut interrompu par Ford, qui lui tenait une pommade. Son regard alla sur le tube.
« Merci. Oui, la prochaine fois, je prends un air bag pour la séance vol plané » fit-il avec humour, avant de suite le militaire vers les vestiaires où ils séparèrent.

La douche fut en effet la bienvenue sur ses muscles endoloris par l’entrainement. Le jeune homme, la prit bien chaude au point d’avoir la peau un peu rouge.

En sortant de la cabine, il prit le temps de se sécher et de remettre des habits civils, mettant ses affaires de sport dans son sac. Bien loin, de porter l’uniforme, le jeune homme, avait opté, pour une tenue moins formelle que ces costards, puisque étant en Week-end, mais pas moins élégante. Un pull bleu marine col V et maille fine et un jean.

Il rejoignit Ford, pour marcher dans le couloir vers le premier téléporter venu et rejoindre la zone des loisirs.


SUITE du RP Au bar athosiçen

END 21/11/2017