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Les petits papiers de Nath' - Privé

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Mer 3 Fév - 9:11

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24 Mai 2015

Voilà un ans que j'ai rejoint la cité d'Atlantis. Un nouveau monde dans une nouvelle galaxie. Parfois je me demande comment j'ai pu accepter une telle mission, moi qui soit plutôt du genre casanier... et puis je me rappelle.

Même si les choses ici sont très différentes, je commence doucement à prendre mes marques. J'ai toujours eu un bon sens de l'orientation, et dans cette citée tentaculaire, c'est plutôt utile. Les premiers jours, je passais plus de temps à errer dans les couloirs pour retrouver mon chemin entre ma chambre et mon bureau ou le réfectoire qu'a faire le boulot qu'on attendait de moi.

Il m'a fallut aussi apprendre à connaître les gens d'ici, non seulement les « Atlantes », mais également nos invités. Je dois reconnaître que finalement, même si leur culture et leur rites sont différents des nôtres, les Arthosiens sont étrangement semblables aux humains pour des personnes venues au monde a des milliers d'année lumière de la terre.

Ce qui a été le plus compliqué pour moi, a été d'apprendre à utiliser le matériel qu'on m'a fournit. Bien que son usage soit assez semblable à celui que j'utilisais sur terre et si j'ai quand même un bon vieux ordi classique, la présence d'une certain gène en moi me permet d'utiliser certain des outils créés par ceux qu'on appelle les Anciens.

Après quelques cafouillages et crises de nerfs j'ai fini par me familiarisé avec cette technologie et je dois reconnaître qu'elle est assez fabuleuse.

Même si cette année à été un peu éprouvante, la vie ici n'est pas toujours de tout repos, et il n'est pas facile de faire cohabiter en vase clos des personnes de nationalité aussi différente que des membres de l'ancien bloc communiste et des américains, et de formation aussi diverses que des scientifiques et des militaires, dans l'ensemble, ça ne se passe pas trop mal. Bien sûr il y a toujours quelques incompréhensions qui peuvent dégénérer en conflit, mais dans l'ensemble notre société fonctionne pas trop mal.

Et surtout, depuis que je suis ici, je sens que je reprend confiance en moi. Quand je suis arrivée, j'étais un bloc de souffrance. Je m'étais jurée de ne plus jamais laisser mes émotions s'exprimer, d'étouffer coûte que coûte mon empathie. Mais ce n'était pas la bonne solution. Biens sur je le savais déjà, mes psychologues et psychiatre sur terre avait bien tenté de me faire comprendre que je ne pouvais pas nier ma nature, que ça reviendrait à remplacer une souffrance par une autre, mais ici, et vue les tâches qui me sont confiées, il ne m'est pas possible de travailler sans faire appel un minimum à mon empathie.

J'ai besoin de comprendre les émotions des uns et des autres pour trouver des solutions à leurs problèmes ou à leur conflits. Finalement, cette affectation est probablement la meilleure thérapie que je pouvais espérer. Même si je reconnais que je continue de me protéger.

Je connais quasiment tout le monde maintenant, mais je ne suis proche de personne. Je suis amicale et cordiale avec tout le monde, mais je ne laisse personne entrer dans mon monde. Je sais qu'il faudra bien que je change cela à un moment où à un autre, mais je préfère attendre encore un peu. Le jour où je serai prête, ça se fera tout seul.

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Mer 3 Fév - 9:12

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6 juin 2015

Mais qu'est-ce qui m'a pris ? Qu'est-ce qui m'a pris de m'inscrire pour participer à ses « jeux du cirque » ?

Sachant que c'était Curtis qui s'était chargé des festivités, j'aurais bien du me douter que ça ne serait pas une partie de plaisir !

Pour « souder » la population de la Cité, il a eut l'idée d'organiser une journée festive.

Festive mon... bref... Il nous avait prévu un « parcours du combattant » sur le continent, avec la totale... rampage dans la boue, traversée de rivières (deux fois), et j'en passe. Bien sûr pour les militaires ça a été de la rigolade... encore que, certains en sont revenus passablement traumatisés. Mais pour les autres membres de la cité, ça tenu plus de la journée en enfers que de festivités.

Ce qui est sûr c'est que ce pervers ne m'y reprendra pas !

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Mer 3 Fév - 9:13

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Septembre 2015

J'ai de moins en moins de temps pour tenir cette sorte de journal. Depuis quelques temps j'ai proposé au Capitaine Frei de lui servir d'assistante après m'être rendu compte qu'elle croulait sous la paperasse et que ce n'était pas sa tasse de thé.

Il faut absolument que je propose à Elisabeth de mettre en place un fléchage plus efficace dans la cité. Les nouveaux sont toujours profondément désorientés par l'architecture de la citée. Il y a encore à peine quelque jours de ça, j'ai retrouvé une nouvelle, perdue dans les couloirs. Elle désirait aller profiter de la piscine et tournait en rond dans les couloirs sans parvenir à sa destination.

C'est une fille sympa, de ce que j'ai compris, c'est la nouvelle psychologue de la citée. La pauvre... elle risque de ne pas chômer.

J'ai également fait la connaissance d'une jeune Alien. Le Capitaine Frei a demandé à ce que je l'assiste pour son entretien avec lui. J'avoue qu'il m'a touchée. Ce n'est qu'un enfant, pas plus de quinze ans. Il a perdu toute sa famille et se retrouve seul au monde. Mais il est plein de bonne volonté, et extrêmement curieux, comme tout les gamins de son âge, quelque soit leur origine.

J'ai également fait la rencontre d'une « Runner » comme on les appelle ici. Je sais qu'elle a vécu des horreurs et que ceci explique probablement son comportement, mais notre entretien s'est plutôt mal passé. Visiblement, elle m'a prise pour une responsable de la cité et me reproche de ne pas lui avoir rendu ses armes. Elle n'a pas voulu comprendre qu'elle récupérerait ses armes quand nous seront sûr qu'elle ne représente pas un danger pour les habitants de la citée, mais elle refuse de se calmer tant qu'elle n'a pas récupérer ses armes. Bref, un dialogue de sourd qui s'est soldée par ma fuite. Il faut dire que quand elle a commencé à se montrer agressive, je ne pouvais pas faire grand chose d'autre. Continuer à tenter de dialoguer avec elle n'aurait fait que mettre de l'huile sur le feu, mais il est clair que je ne m'en suis pas fait une amie.

Du coup, j'ai aussi réalisé à quel point je serai démunie en cas d'agression. J'ai demandé à Karola de me conseiller quelqu'un qui pourrait me donner quelques cours d'auto défense, juste histoire d'être capable de me débarrasser d'un agresseur le temps de prendre la fuite. J'ai été très surprise qu'elle se porte volontaire, surprise mais ravie. Je pense que je ne pouvais pas espérer de meilleur instructeur que cette femme. Elle a même prit l'initiative de privatiser le gymnase pour m'éviter l'humiliation publique de ma totale incompétence dans ce domaine.

Évidemment, j'ai passé plus de temps le nez dans le tapis qu'autre chose, mais au bout d'un moment, et après avoir prit un coup assez douloureux dans le nez, et avoir réussit à puiser dans la rage que je ressent encore contre feu mon époux, j'ai pu lui rendre quelques coups et apprendre quelques techniques.

Bon, j'avoue, moi qui me maquille peu, le lendemain je ressemblait à une voiture volée. Mais bon, je préférais ça que de devoir expliquer à tout mes interlocuteurs, toute la journée pourquoi j'avais les yeux d'un panda et le nez d'Obélix.

Au pire, les gens se seront dit que j'avais voulu me faire belle pour quelqu'un. D'ailleurs, je reconnais que depuis quelques temps, je fais parfois quelques efforts. Depuis que je travaille en collaboration avec Karola j'ai souvent l'occasion de croiser le Colonel Sheppard.

Il est charmant, même si sa coupe de cheveux ne me semble pas vraiment réglementaire pour un militaire, ça lui va bien. Il est drôle. Il me fait penser à un gamin espiègle toujours en quête d'une bêtise à faire, et chaque fois qu'il rentre dans mon bureau pour une raison ou une autre, il a toujours une petite phrase pour me faire rire.

Bien sûr, je suis parfaitement consciente que ce n'est qu'une façon de se montrer poli et agréable avec une subordonnée, même si, techniquement, je n'ai pas de lien hiérarchique avec lui. Mais j'avoue que je suis toujours heureuse de le voir débouler dans mon bureau. Même si je sais que quand il vient, il y a toujours un problème délicat derrière ses demandes. Il ne vient pas frapper à ma porte pour des broutilles.

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Mer 3 Fév - 9:20

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Janvier 2015

Mon dieu, qu'ai-je fais!!!

Pourquoi faut-il toujours que je me rende moi même malheureuse ?

Je savais que c'était pas une bonne idée... et j'ai fais taire la petite voix au fond de moi.

Maintenant, je ne le reverrais peut être jamais... remarque s'il ne revient pas, mon chagrin sera de courte durée, s'ils échouent, d'après le sergent Eversmann la cité ne tiendra pas longtemps.

On peut dire que j'ai le sens du timing moi....


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Mer 10 Fév - 12:14

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Janvier 2015

Plus tard la même journée

Comment fais-je faire pour ne pas craquer, après avoir entendu les rumeurs au réfectoire ? Je ne peux pas me permettre de montrer ce que je ressent. Bien sur un peu d'inquiétude est et de mise en ce jour funeste, mais personne ne comprendrait pourquoi je suis plus impactée que les autres. Ou, au contraire certains ne comprendrait que trop... Je ne peux pas me permettre que ce genre de rumeur se répande dans la citée.

Pour la première fois depuis que je suis ici, j'ai fermé la porte de mon bureau, et je regrette de ne pas pouvoir me plonger dans l'oubli et le bien-être cotonneux des anxiolytiques et autres médication qu'on me prescrivait quand j'étais hospitalisée.

Mais je ne peux pas. J'ai laissé cette vie derrière moi. Il faut que je que je fasse face à ma douleur toute seule comme une grande.

J'avais oublié combien c'était douloureux ce genre de crise d'angoisse. Ma gorge est tellement contractée que s'en ait douloureux. Il faut que je me calme.

****

J'ai l'impression qu'il y a des heures que je pleure. J'ai les yeux qui me brule et la peau des joues irritée par le sel. Mais ça a quelque chose d'apaisant une crise de larme. Elle m'a laissée complétement épuisée. Vaguement cotonneuse.

Il est temps que je me redonne visage humain et que je rouvre la porte de mon bureau. La vie de la citée continue, quelqu'un pourrait vouloir me rencontrer et s'étonner de trouver porte clause. Pour un peu, je le souhaiterai. Même McKay avec ses récriminations dérisoire me serait d'un certain secours je pense.

John... soit prudent. (c'est curieux comme ces deux mots semblent antagonistes). Nos bêtises me manqueraient.

Allez ma grande ! Au boulot !

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Jeu 11 Fév - 1:57

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Au retour de la mission de sauvetage

J'avais regagné mon bureau après ma pause avec Isia et m'était plongée dans un dossier pour m’occuper l'esprit lorsque j'ai été dérangée par un remue ménage, des cris dans les couloirs. Je n'ai pas eu besoin de plus pour savoir.

J'ai rejoint la passerelle juste au moment où le jumper se posait. Elisabeth était là, accrochée à la barrière, je me suis approchée d'elle. Nous n'avons pas eu besoin de parler. Un simple regard nous a fait comprendre que l'une comme l'autre nous nous attendions au pire.

J'ai honte de l'avouer, mais quand le premier blessé est sorti sur un brancard, j'ai faillit pousser un soupir de soulagement. Ce n'était pas John. Le suivant non plus.

Je commençais à me demander s'il était dans ce jumper, dans un autre, ou dans le groupe de ceux qui arrivaient à pieds. Je devenait folle, et je ne pouvais pas le montrer. Et s'ils ne l'avaient pas ramené ? S'il était resté derrière avec ceux dont on irait chercher les corps plus tard ?

Mon attention a été détournée par Coralie, tous étaient hagards, plus ou moins blessés et couvert de sangs, quand elle est sortie du Jumper j'ai eu l'impression de voir son fantôme. Comme si toute vie l'avait quittée. Je ne la connaissais pas beaucoup, mais elle avait toujours un regard malicieux et j'avais lu son dossier, je savais dans quels coin du monde elle avait bossé. Ce n'était pas une novice concernant les zone de guerre. La voir s'effondrer m'a fait un choc. Je ne voulait même pas imaginer ce qu'ils avaient vécu là bas.

C'est alors que je l'ai vu. Un infirmier l'aidait à sortir du Jumper. Il était couvert de sang. Il avait un bandage à l'épaule, un bandage rougit. Il était blême, presque gris, et hagard. J'eus du mal à reconnaitre dans ce visage de cire celui de l'homme espiègle qui m'avait aimée la nuit précédente.

J'ai serré plus fort la barrière, au point que mes phalanges ont craqués et que mes doigts sont devenus blancs. Elisabeth m'a tapoté l'épaule, sans doute a-t-elle pensée que j'étais choquée par le spectacle de tant des nôtres blessés. Et je n'étais pas indifférente loin de là, mais ce n'est pas pour ça que je serrais si fort la barrière. Au point de m'y casser les ongles... c'était pour m'empêcher de bouger.

Si je bougeais, je ne pourrais pas m'empêcher de descendre l'escalier en courant et d'aller me jeter à son cou.

Alors, je suis restée là, serrant cette barrière, et m'efforçant de ne pas pleurer, de ne pas me comporter comme une bécasse qui fait honte.

Quand il a levé les yeux, j'ai regretté de m'être maquillée. Je sentait les larmes perler au bord de mes paupières. Je ne sais même pas s'il m'a vue.

Je pris la fuite. Je suis aller m'enfermer dans ma chambre pour pleurer mon soulagement.

Je m'arrangerai pour aller le saluer plus tard, quand il y aurait moins de monde. Il allait probablement rester quelques temps à l'infirmerie.

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Dim 28 Fév - 16:25

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Mon dieu que j'ai été ridicule...

Finalement, je n'ai pas pu attendre plus d'une journée avant de me glisser dans l'infirmerie pour aller voir John. Heureusement que je sais me faire discrète, j'ai réussit à aller jusqu'au chevet de son lit sans me faire remarquer. C'est affolant l'effet qu'il a sur moi. Je crois que j'aurais été capable de tenir tête à Isia pour le voir ! Et pourtant, je sais que le docteur Taylor-Laurence n'est pas quelqu'un à qui je serai capable de tenir tête habituellement. En fait, je crois que j'aurais été capable d'écraser quiconque aurait voulu se mettre entre moi et lui. Je n'en pouvais plus de cette inquiétude. J'avais besoin de savoir qu'il était vivant et qu'il allait s'en sortir, sinon, j'allais exploser.

Mon dieu, quand je l'ai vu... Il était dans un état épouvantable, je crois que je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi pâle. Et quand j'ai attrapé sa main... elle était glacée. Sans les appareils qui indiquaient que son cœur battait, je l'aurais cru mort. Ça a été affreux. Tellement affreux que j'ai craqué. Je me suis mise à pleurer en le suppliant de ne pas m'abandonner. Heureusement qu'il était inconscient, enfin, c'est ce que je croyais. Je l'ai réveillé. Et évidement il s'est réveillé en disant une bêtise. Je me suis retrouvée à rire et à pleurer en même temps, comme une gamine, rien que d'y repenser j'ai honte de moi. J'ai même faillit l'appeler « mon amour », franchement, au bout de deux jours !

Bon, d'accord, je l'ai appelé mon amour et je lui ai dit que je l'aimais, mais à ce moment là, il s'était rendormit, donc, il ne m'a pas entendu.

Et puis bon... à ce moment-là, il m'avait aussi dit qu'il avait envie qu'on continue à ce voir.

Heureusement qu'il n'était pas très réveillé quand il m'a dit ça, parce que je crois que mon visage s'est orné d'une expression et d'un sourire parfaitement ridicule. C'est bête, ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi heureuse. Même si ça m'a un peu surpris.

J'ai encore du mal à comprendre qu'un homme comme lui s’intéresse à moi. Qu'il ait eu du désir pour moi, je peux le comprendre, mais qu'il ait envie de me revoir... Il pourrait avoir n'importe quelle femme, pourtant, c'est moi qu'il a envie de revoir.

Enfin, d'un autre côté, du coup, vu l'état dans lequel il était, complétement shooté par les médicaments, je ne sais pas trop s'il était sérieux ou pas, je ne sais même pas s'il se rappellera que je suis allée le voir cette nuit. Mais c'est plus fort que moi. Je crois que cette fois, j'ai vraiment tué ma raison. J'ai envie de le revoir, j'ai envie qu'il ait envie de me revoir.

Et voilà, je recommence, je sens que j'ai de nouveau cette expression ridicule d'une gamine de 14 ans et le sourire à l'avenant. Je ne sais pas où ça va me mener, si cette relation à une chance de durer un peu, mais j'ai à nouveau envie de tenter l'aventure.

C'est fou, avec lui je n'ai aucune méfiance. Je me sens bien, et quand je me blotti contre lui, je me sens en sécurité comme jamais je ne l'ai été. Cette nuit à l'infirmerie, j'ai du me faire violence pour ne pas me glisser avec lui sous les draps, rien que pour avoir le plaisir de dormir dans ses bras. Et puis, ça l'aurais un peu réchauffé... d'ailleurs, il n'aurait pas été contre, il m'a dit qu'il aimerait que je lui serve de couverture. Mais j'aurais risqué de lui faire mal, et on aurait pu nous surprendre.

En fait, s'il n'y avait eu que le risque de se faire surprendre, je l'aurai probablement fait, mais le lit était tellement étroit, je lui aurai surement fait mal rien qu'en m'y installant.

Je sais que cette relation risque d'être compliquée à gérer. Avec sa position dans la hiérarchie de la citée, je suis sure que certains penseraient que je pratique la « promotion canapé ». Mais ça va être compliqué de garder le secret. Je ne sais pas comment nous réagiront quand nous nous rencontrerons en public. Enfin, je ne sais pas comment lui il réagira, il est tellement enfantin parfois.

Et puis... le voir partir pour les explorations, avec à chaque fois la crainte qu'il puisse être blessé ou ne pas revenir...

Mais je ne veux pas penser à ça. Je ne pense pas que le docteur Beckett l'autorise à reprendre du service dans l'immédiat. J'espère qu'on aura l'occasion de passer un peu de temps ensemble, d'autres nuits aussi.

Il me tarde qu'il sorte de l'infirmerie et qu'on puisse se faire cette soirée crêpe.

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Sam 12 Mar - 11:22

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Le lendemain du Bal

Pas une nouvelle... il ne m'a pas donné une seule nouvelle. Et en arrivant au bal, après m'être pris la tête pour convaincre Karo d'y aller, et avoir faillit ne jamais arriver à temps pour choper le dernier jumper, qui je vois, rayonnant, au bras de Teyla ? John. Je ne savais même pas qu'il avait quitté l'infirmerie. Ça lui aurait arraché les doigts de m'envoyer un petit message me disant qu'il était sorti, qu'il était très occupé et qu'on se verrai au bal ? Encore que... s'il avait fait ça, peut être que je n'aurai pas pris le risque de rater le dernier jumper. J'aurai laissé Karola n'en faire qu'à sa tête.

J'avoue que j'ai été contrarié... et vaguement jalouse. Bon, d'accord, très jalouse. Teyla était magnifique, et ils formaient un très joli couple. Je me suis sentit ridicule face à elle. Très à propos, (un peu trop d'ailleurs peut-être, ça m'a paru bizarre) elle a décidé d’entraîner Karola vers le bar, me laissant seule face à John, alors que je n'avait aucune envie de me retrouver seule avec lui. Je me sentait mal à l'aise. Et s'il ne se rappelait plus de notre discussion à l'infirmerie ? Et s'il avait oublié qu'il avait émis l'envie de me revoir ?

Heureusement, rapidement, j'ai compris que ce n'était pas le cas. Il était content de me revoir. Je pouvais le voir à ses regards, à ses réflexions. Il m'a invité en danser et j'ai accepté, même si j'étais contrariée. Il a eu l'air surprit de m'entendre lui reprocher de ne pas m'avoir prévenue qu'il sortait de l'infirmerie. Le pire, c'est que je sais qu'il était honnête. Il n'y a pas pensé, il n'a pas voulu me déranger tant il était persuadé qu'on se verrai ce soir.

Danser avec lui... ça a été à la fois une torture et un immense plaisir. Une torture parce que j'étais proche de lui sans pouvoir me blottir dans ses bras, je le voyais rire et sourire, mais sans pouvoir goûter ses lèvres qui m'ont tant manquées. Parce que je sentais bien qu'il était heureux de me revoir, ses regards, ses sourires, ses remarques, tout me prouvait qu'il n'avait pas changé d'avis depuis notre rencontre à l'infirmerie, mais j'avoue que pour des retrouvailles, j'aurais préféré quelque chose de plus intime.

Un regard autour de moi pour vérifier s'il y avait sur nous des regards suspicieux m'a permis de surprendre un regard de Teyla. A cette instant, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai eu la certitude qu'il lui avait parlé. Il me l'a confirmé, en disant que quand elle avait vu l'était de la chambre qu'aucun de nous n'avait eu te temps de ranger un peu après notre première nuit, elle avait compris qu'il avait passé la nuit à une femme, et qu'elle l'avait harcelé de question. Il ne lui avait pas dit mon nom, mais il n'avait pas du falloir très longtemps a l'Athosienne pour le deviner une fois que je suis arrivée à la fête. Je comprenais mieux maintenant pourquoi elle avait attirée Karola vers le bar aussi vite.

Je sais que John et elle sont très proche. Mais je n'imaginais pas que c'était à ce point là. Je ne suis pas spécialement gênée que Teyla soit au courant, je sais qu'elle n'est pas du genre à aller raconter ce qu'elle sait dans tout les couloirs de la cité, mais c'est surtout la façon dont elle l'a découvert. Heureusement, je n'avais pas oublié de vêtements à moi dans le capharnaüm qu'on a laissé dans la chambre de John.

C'est pendant cette danse qu'il m'a proposé de passer ses trois jours de permission avec lui. Cette perspective a fait bondir mon cœur. Trois jours, seule avec lui ? Rien que d'y penser je lui pardonnait son étourderie. Il n'a pas voulu me dire où il comptait m'emmener. Il m'a dit que c'était une surprise, et qu'il me dira quoi emporter.

Nous n'avons partagé qu'une danse, le reste de la soirée, je l'ai passé a discuter avec les uns et les autres, en regardant mon beau décoiffé danser avec d'autre. Je n'avais jamais vraiment porté attention à l'attitude des femmes de la cité vis-à-vis de lui, mais il est clair qu'il a beaucoup de succès. Il a dansé avec beaucoup de femme ce soir là, mais c'est avec moi qu'il a fini la nuit.

D'ailleurs, heureusement qu'il se réveille tôt, parce que sinon, j'aurais été en retard au boulot, ce qui n'aurait pas manqué d’éveiller les soupçons de Karola. Je suis ronchon au réveil, surtout quand je n'ai pas mon quota d'heures, même s'il ne m'en faut pas beaucoup, entre le bal qui a fini tard et nos activités privés, nous n'avons dormis que quatre ou cinq heures.

Ça l'a fait rire. Il m'a couverte de baisers et mordillé le nez avant de me couvrir de son corps et de m'enlacer pour m'obliger à me relever. Etre réveillée par ses baisers, ses caresses... prendre ma douche avec lui... Je crois que je n'avais jamais autant aimé ce genre de chose qu'avec lui. Pour un peu je prendrai goût à ce genre de réveil.

J'ai rejoint mon bureau, les cheveux encore humides de notre douche, et la tête pleine de rêves. La première choses que j'ai faites à été d'aller dire au Capitaine Frei que je prenais trois jours de congés à compter de ce soir. J'avoue ne pas lui avoir laissé le choix, mais bon, vu les heures sup que j'ai à récupérer et les congés cumulés, elle ne pouvait pas me le refuser. D'ailleurs, elle ne l'a pas fait... peut être aussi parce qu'elle était heureuse de se débarrasser de moi pendant quelques jours, je crois qu'elle m'en veut encore de lui avoir forcé la main pour qu'elle vienne au Bal.

Peu après, j'ai reçu un e-mail avec la fameuse liste. Une liste relativement classique, et la plupart des articles ne me surprirent pas plus que ça, mais j'espère que personne d'autre que nous deux n'a accès à ce genre de message, parce que sa réflexion sur le pyjama pourraient éveiller les soupçons du moins suspicieux des lecteur. De toute façon, je n'avais pas envisagé de prendre un pyjama. J'avais plutôt pensé à quelque chose de plus... élégant. J'ai une joli nuisette en satin rouge. Je me suis toujours demandée pourquoi je l'avais achetée, et encore plus pourquoi je l'avais emportée avec moi ici. Finalement, elle va servir.

Par contre, je me demande pourquoi il veut que j'emporte une tenue de sport. Aurait-il l'intention de s'occuper de ma forme ? Et comment connaît-il ma taille de chaussure ? Et je me demande bien ce qu'il peut entendre par « d'autres petit trucs de mon choix »...

Tiens, ça me fait penser qu'il faut que je passe voir Coralie pour faire renouveler une certaine ordonnance... Depuis mon veuvage je n'en avais pas eu besoin, et je ne pensais pas en avoir besoin ici, mais finalement, vu le chemin prit par notre relation, ce sera plus agréable.

Il m'a donné rendez vous à 19 heures à la baie des jumpers, mais en me disant que si j'étais prête plus tôt, je pouvais le joindre sur son téléphone. Je ne sais pas si je serais prête à temps, je pense que je prendrais un peu d'avance pendant ma pause de midi. J'ai hâte d'y être.

Il m'a encore appelé « Coquelicot ». ça m'a fait sourire, j'aime ce surnom. J'aime l'idée qu'il me voit comme cette petite fleur sauvage qui s'épanouit au soleil.

Il me tarde d'être à ce soir.

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Ven 25 Mar - 10:50

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1er soir


John est pire qu'un gamin impatient, ceci étant dit je ne vaux guère mieux. On avait rendez vous à 19 heures, il en était à peine 18 quand j'ai fini de boucler mes valises. Il faut dire que la perspective de quelques jours de vacances loin de la cité n'étaient pas pour me déplaire. Je ne me rappelle même plus à quand remonte la dernière fois où j'ai pu réellement décrocher du travail... jamais depuis que je suis ici je crois.

Et puis... trois jours avec John, rien que tout les deux, sans la pression du secret. Je sais que ça peut paraître précipité, finalement, on notre relation est toute récente, et on n'a pas eu l'occasion de passer beaucoup de temps ensemble. Sur terre, peut être que j'y aurais réfléchit à deux fois avant d'accepter de partir dans un coin perdu avec un homme que je fréquente depuis si peu de temps. Mais, sur Atlantis, les choses sont un peu différentes, et puis, ce n'est pas comme si c'était un inconnu, après tout, il y a maintenant plusieurs années que je le côtoie et même si nous ne nous n'étions pas à proprement parler amis, nous étions collègue. Je sais que je ne risque rien de lui...

Finalement, je n'ai pas pu résister ni attendre plus longtemps. Je me suis décidée à l'appeler pour découvrir qu'il était... devant ma porte.

Je dois reconnaître qu'il a fait preuve de beaucoup d'inventivité pour ne pas attirer l'attention sur nous dans les couloir, laissant croire qu'il me laissait des instructions en vue de son absence, ce qui a plutôt bien marché étant donné qu'il portait mon sac.

Enfin, heureusement pour lui que j'ai des goûts plutôt sobres en guise de bagages, parce que le Colonel se promenant avec un sac Hello Kitty, ça aurait occupé « radio couloir » pendant des semaines.

Après, j'espère que personne ne fera non plus le rapprochement de notre absence simultanée.

L'endroit qu'il a choisi pour nos vacances est absolument magnifique, et le fait de savoir que nous ne sommes que tout les deux sans personnes à des kilomètre à la ronde est très agréable. On n'a pas à se poser de questions, à surveiller si quelqu'un peut nous voir ou nous entendre. On peut se montrer plus spontanée l'un envers l'autre.

Ce qui est agréable avec lui, c'est qu'il ne me donne pas l'impression de ne m'avoir amené ici que pour me sauter dessus... en fait, ça en serait presque frustrant... et je dois avouer que c'est plutôt moi qui me suis montré aguicheuse.

Le repas qu'il avait prévu lui ressemblait bien. Des crêpes. Du Nutella, de la confiture... un repas de goûter d’anniversaire. Je découvre aussi quelqu'un d'encore plus espiègle que je l'avais deviné. Il faut dire que nos rares moments d'intimités sur la cité ne nous avaient pas laissé beaucoup de temps pour faire connaissance.

Je n'ai pas besoin de faire un dessin pour ce qui s'est passé sur la plage après le dîner. Il faut dire que je l'ai cherché en jouant les nudistes pour aller me baigner.

Après une douche commune et pleine de tendresse, nous sommes allé nous coucher, je crois pouvoir dire que nous étions aussi épuisé l'un que l'autre. J'aime me blottir contre lui pour dormir, je me sens en sécurité dans ses bras.

Demain, il a prévu une rando, mais il n'a pas voulu m'en dire plus.


1er jour


Être réveillée par ses baisers et ses caresses, et pouvoir en profiter... c'était génial. Il avait prévu un petit déjeuner au lit, mais on n'a bien faillit ne pas avoir le temps de le prendre. C'est fou comme je peux m’échauffer sous ses attentions. Mais, il avait un autre programme en tête et il a été plus raisonnable que moi.

Après ce tendre réveil plein de câlins et de douceur, il été se doucher pendant que je faisais un brin de vaisselle et puis nous nous sommes préparés pour la randonnée. J'avoue avoir eut un moment d'inquiétude quand je l'ai vu prendre son arme. Je ne savais même pas qu'il l'avait prise avec lui. Il s'est empressé de me rassurer en me disant que ce n'était qu'une précaution.

Nous avons pris la direction de la plage, et nous avons retrouvé la délicate pièce de dentelle que j'y avait oublié la veille. Il est allé l'accroché à la poignet de la porte de la cabane. C'est un vrai gamin farceur, et il me fait beaucoup rire.

La balade à été très agréable, main dans la main, à papoter comme si nous nous connaissions depuis toujours, tout en nous découvrant l'un l'autre. Il est attentionné. Même si je marche moins vite que lui, à aucun moment il n'a fait mine de s'impatienter, au contraire, il calquait son pas sur le mien. Je me sentait tellement bien.

Nous avons quand même eu notre moment d'action quand nous nous sommes trouvé sur le chemin d'une harde de biches locales. Elles sont un peu inquiétantes, même si elle semblent être végétarienne malgré les grandes défenses qui dépassent de leur gueule

bambis:

Le moment le plus inquiétant à été quand le grand cerfs s'est intéressé à nous. Il s'est approché tellement prés que si j'avais tendu la main j'aurais pu toucher son mufle humide. John à passer son bras autour de mes épaules et m'a serré contre lui, et j'ai deviné à ses mouvements qu'il avait posé la main sur son arme et qu'il était prés à en faire usage si l'animal se montrait agressif.
Mr Bambi:

Heureusement, ce ne fut pas le cas. Il était plus curieux qu'autre chose, et quand il a comprit que nous ne représentions pas un danger pour ses femelles, il s'est désintéressé de nous. John a rit en me relâchant avant de dégainer son appareil photo et de se mettre à jouer les paparazzi.

Pendant ce temps, j'ai fais quelques petits croquis des animaux. Il faut dire que la faune de cette forêt est magnifique, surtout les oiseaux. Il y en a de toutes les couleurs et de toutes les tailles.
Droles d'oiseaux:

Et les fleurs...

Fleurs:


Après cette petite pause, nous avons repris la route, il m'a aidé à grimper le raidillon, en me tenant par la main, avant de m'abandonner pour aller se placer un peu plus loin et se déplacer uniquement au moment où j'arrivais pour me dévoiler un spectacle magnifique.

(a suivre)

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Mar 29 Mar - 19:40

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Février 2016


Y'a vraiment des jours où on ferait mieux de rester coucher. Franchement, comment j'aurais pu me douter en me levant ce matin pour faire faire le tour des popotes au Dr Langford que la journée que quelque chose d'aussi banal et vaguement ennuyeux pouvait prendre de telles proportions et provoquer autant de dégâts ?

En même temps, j'avais pas envisagé le vol d'un jumper, la rencontre brutale avec un baobad sur le continent, et surtout le retour fracassant sur la citée avec entrée dans la salle d'embarquement par la fenêtre...

Mon dieu... C'est fou comment les choses peuvent nous échapper parfois, comment la moindre décision qui peut paraître bonne sur le moment peut se révéler catastrophique.

Évidemment je m'attendais bien à ne pas recevoir de félicitation, mais j'avoue que j'avais pas envisagée une telle engueulade... tout le monde y est allé de son couplet, mais le pire, ça a été la réaction de John. Mon dieu, quand je l'ai vu à travers le pare-brise du jumper, je crois que s'il avait eu des poignards à la place des yeux, il nous aurait abattus sur le champ. Et quand on est sorti... Bon, je dois reconnaître que je n'aurais pas forcément apprécié de le voir dans les bras d'une autre femme, mais en même temps, Marc ne faisait que me soutenir pour m'aider à marcher... entre mon coup à la tête et la peur, mes jambes n'était plus très coopératives.

Je ne sais même pas ce qu'il nous a dit à ce moment là. J'avais l'impression que j'allais tomber dans les pommes. J'avais du sang qui me coulait dans l’œil, et ça me faisait mal. Tout ce dont je me rappelle c'est qu'il m'a chopée par le bras et m'a entraînée sans ménagement en disant à la cantonade qu'il m'emmenait à l'infirmerie. Mon dieu... le regard qu'il a lancé à ce pauvre Marc. J'avais pas envisagé qu'il puisse se montrer jaloux. Surtout que c'était ridicule. Il s'imaginait quoi ? Qu'on faisait des galipettes pendant que le jumper jouait à saute mouton avec les vagues ? Je vous jure, les hommes parfois....

Quoi qu'il en soit, vu l'état de rage dans lequel il était, je commençais à me dire que le chemin jusqu'à l'infirmerie allait être très long. Heureusement pour moi, Carson est arrivée avec une équipe médicale et à pris le relais. John n'a pas eu d'autre choix que de capituler, et je dois dire que depuis qu'on se fréquente, c'est la première fois que je l'ai vu s'éloigner de moi avec un certain soulagement.

Mais après... après, il y a eu le débriefing. Et je dois avouer que j'ai eu un très léger craquage. Je sais que j'ai dit des horreurs à Elisabeth, et que j'ai proposé ma démission, ensuite... je me suis retrouvée dans l'escalier, avec Karola qui tentait de me convaincre de revenir dans la salle. Je ne savais même pas comment j'étais arrivé dans cet escalier. Le trou noir.

Et puis il y a eu le message de John. Le message en lui même n'avait rien de tendre ou d'attentionné, par contre le petit smiley à la fin m'a rendu toute chose.

Enfin, bref. Je passerai sur le reste de cette réunion, d'ailleurs, j'étais tellement schlass que je ne crois pas avoir retenu plus d'un tiers de ce qui s'y est dit, dés qu'on nous a libéré, je suis allé me cacher dans ma chambre en rasant les murs.

Mais, ma chambre ce n'était pas une bonne cachette. Il est entré sans y être invité, d'ailleurs, je me demande toujours comment ça se fait que les portes des quartiers privés s'ouvrent aussi facilement devant d'autres personnes que leurs occupant, mais bon, bref... Je lui suis littéralement tombé sur les pieds. Il faut dire que j'avais pas trouvé le courage d'aller plus loin que le pas de ma porte, et que j'étais assise contre celle ci quand il a ouvert.

Et là, j'ai eu droit au troisième round. Comme si j'en avais pas assez pris dans les dents par lui, par Karola, par Weir, non, il a fallut qu'il vienne m'en repasser une couche. J'en aurai pleuré... d'ailleurs, je ne m'en suis pas privée, je crois que j'ai jamais autant pleurer qu'aujourd'hui. Et ça l'a agacé.

Mon dieu, tout ce qu'il m'a dit. Bon, c'était un vrai dialogue de sourd, puisqu'en fait, je me suis méprise sur ses intentions. Mais à ma décharge, il était tellement en colère, il me regardait avec des yeux si sombres... j'ai cru qu'il était venu pour me dire qu'il ne voulait plus de moi, alors qu'il me disait l'inverse !

Si j'avais su qu'il fallait voler un jumper, jouer à chat avec un baobab et à saute mouton avec les vagues avant de casser une vitre pour l'entendre me dire « je t'aime », je me demande si je l'aurais pas fait plus tôt.

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Lun 2 Mai - 18:03

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Je suis un chat noir... la poisse me poursuit, même quand je me tiens à carreaux. Et depuis l'histoire du Jumper on peut dire que je fais tout mon possible pour ne pas faire de vague.

Mais c'est sans compter avec la poisse, la scoumoune, à croire que je suis née sous un échelle... J'étais tranquille, j'allais apporter quelques dossiers à droite et à gauche comme souvent, et comme souvent j'ai pris le téléporteur.

Il a fallut que les dossiers glissent au moment où j'allais toucher ma destination sur l'écran tactile, me déséquilibrant et me faisant effleurer une autre partie sur le plan de la cité. En soit, ça n'aurait pas du être si grave.

Sauf... parce qu'évidement il y a un « sauf ». Sauf que j'ai atterrit dans une portion encore inhabitée de la citée, et que cette saloperie de téléporteur à la noix à trouver qu'il était très opportun de tomber en panne, et qu'en plus, à cause d'interférences ni la radio, ni le réseau informatique ne marchait. Et pour couronner le tout, je n'avais absolument aucune idée de ce que ma main avait pu toucher.

Bref, oui... je confirme. J'ai réussis à me perdre dans la cité.

Bon, ça peut arriver à tout le monde. Du coup, j'ai soigneusement rangé mes dossiers dans un coin du téléporteur dans l'intention de les récupérer plus tard, quand j'aurais trouvé un moyen de regagner mes pénates et je suis parti en exploration.

Plusieurs couloirs étaient bloqués par des éboulements, par endroit, il y avait encore des flaques d'eau croupies et des plantes en pot mortes depuis des siècle. Une vrai bonheur. A force de tourner et retourner, ben, j'ai fini par vraiment me perdre... plus possible de retrouver le téléporteur.

Mais le pompon, c'est quand j'ai entendu quelqu'un m'interpeller. J'ai cru que j'allais faire une crise cardiaque... même si, le monsieur semblait bien plus proche de cette issue que moi. En sueur, obligé de reprendre son souffle en se penchant en avant pour s'appuyer sur ses genoux et visiblement assoiffé.

Il m'a assuré que « non non, il n'était pas perdu », qu'il pouvait nous ramener à la civilisation quand il le voulait... mais il ne m'a pas fallu très longtemps pour réaliser qu'il était aussi paumé que moi, et qu'en plus, lui, il l'avait fait exprès ! Non, mais franchement ! Un scientifique c'est sensé être quelqu'un qui a la tête sur les épaules ? Et bien, Monsieur, lui, arrivé de fraîche date sur la cité, avait décidé d'aller se promener... pour un peu les bras m'en seraient tombés.

Finalement, après biens des tours et des détours, nous avons fini devant une porte close. Bon l'avantage d'avoir un bidouilleur avec soit, c'est qu'il a réussit à l'ouvrir. Enfin, l'avantage... je ne suis pas sûre que c'était une bonne chose en soit de rentrer dans cette salle.

Une salle avec un bidule des anciens qui s'était mis en marche ! Heureusement, la connexion au réseau bien qu'instable avait permis à John de recevoir mes « bouteilles à la mer », et il a pu venir nous récupérer relativement rapidement, parce qu'évidement, le Harold, il ne pouvait pas s’empêcher de toucher à tout et il commençait à vraiment me faire peur.

On s'est copieusement fait incendiés par McKay qui nous a reproché d'avoir « allumer » ce qui semblait être une arme foireuse comme les anciens en avait le secret, un truc qui semble-t-il aurait pu nous renvoyer à l'age de pierre technologique.

Après bien des cris et des jérémiades, Rodney à réussis in- extremis à arrêter le truc (parfois, je me demande s'il ne connaît pas mieux les appareils des anciens qu'il le prétend, juste pour avoir le plaisir de nous « sauver » au dernier moment).

Quand j'y repense, je me dis qu'une petite cabane au fond des bois, seule avec John ça aurait été agréable... enfin, au moins pendant un temps. Il a des fourmis dans les jambes mon chéri, il aurait pas supporter bien longtemps de rester bloquer au même endroit.

Zelenka a réussis à rafistoler le Téléporteur, et John m'a raccompagné à mon bureau. Quoi qu'il en soit, j'ai encore réussit à être associée à une potentielle catastrophe. A force, John va finir par mettre sa menace à exécution et pas me boucler dans ses quartiers... Et à la réflexion, si c'est lui qui me sert de geôlier, ça me paraît pas une si mauvaise idée.

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Sam 28 Mai - 20:01

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Frozen

Frozen... le surnom de la planète ne me faisait pas rêver... d'ailleurs le climat à l'intérieur du Jumper n'était pas beaucoup plus chaleureux... visiblement, depuis la nuit du bal où j'avais surprit Gabriel sortant de la chambre de Karola, les vêtements en vrac au petit matin, il semblait y avoir eut un léger différent entre eux. Pour un peu, ils auraient fait geler les instruments de bord !

J'avoue que l'arrivée sur la planète ne m'a pas emballée non plus. De la neige et de la glace à perte de vu. Des températures plus que glaciales. La seule chose qui m'a réchauffée le cœur c'est quand j'ai compris que je ferai équipe avec John.

Dés que nous avons été hors de vu des autres, j'ai retrouvé le gamin espiègle et l'homme tendre que j'avais découvert. Mais nous n'étions pas là pour la bagatelle, nous avions un travail à faire. Rapidement il a découvert des traces suspectes dans la neige et nous les avons suivis jusqu'à l'intérieur d'une grotte.

Quand j'étais jeune, j'avais lu voyage au centre de la terre de Jules Verne. J'ai compris ce que les héro de ce roman avaient pu ressentir quand nous avons découvert une grotte sous marine. Les murs de glace nous séparaient d'une vie sous marine des plus exubérante.

Croquis des poissons:

Mais l'intérieur de la grotte ressemblait à un paradis tropical avec des fleurs, de la mousse mauve odorante, et une agréable chaleur.

Flore:

Contrairement à ce que nous avions pensé la grotte n'était pas inhabitée. La première que nous avons rencontrée, et qui m'a bien donné l'impression qu'elle allait dévoré John était la reine de ce peuple. Elle était immense, une belle tête de félin avec trois yeux, et des canines magnifiques.

Et puis nous avons fait la connaissance du reste de la tribu. Son mâle reproducteur, dont elle attendait onze petits qui allaient naitre d'un moment à l'autre, le vieux chaman guerisseur...

C'était un peu étrange de rencontrer des êtres de cette statures qui étaient aussi pacifiques et particulièrement obsédé par l'idée de la reproduction. En même temps, vu que la gestation de leur seule femelle durait presque onze ans, on pouvait le comprendre.

Ils avaient du mal à comprendre pourquoi les "Reines", Karola et moi prenions le risque de sortir de notre grotte et surtout pourquoi nous n'étions pas enceinte.

En plus, ils ont rapidement compris que nous n'étions pas aussi décontracté qu'eux concernant la reproduction. Le vieux Hua, ancien mâle reproducteur de l'ancienne reine s'en amusait beaucoup, nous taquinant à toute occasion.

Nous avons du rester plus longtemps que prévu en leur compagnie puisqu'une immense tempête s'était déclarée à l'extérieur et que Karola avait eut envie de gouter aux joies d'une petit bain glacé et aurait sans doute succombé d'hypothermie sans l'aide de Gabriel et les soins attentifs des Puntas.

Ils avaient une boisson très agréable, mais un peu dangereuse. Elle était aussi douce que de l'eau mais contenait un mélange de plante qui semblait avoir des effet désinhibiteur sur les humains.

Pendant notre séjour forcé, nous avons également eut l'occasion d'assister à la naissance des petits, et l'immense honneur de pouvoir nommer les quatre petites future reines.

J'avoue que quand j'ai vu ses magnifiques petites boules de poil duveteuses et douces qui ouvraient de grands yeux curieux sur le monde, je me suis sentit fondre... j'ai même caressé l'idée de pouvoir en ramener une avec nous sur atlantis. C'était parfaitement ridicule, mais elles était tellement craquantes... Quand le mâle à déposé dans mes bras la future petite reine que je venais de nommer Garance, j'ai sentit mon cœur fondre littéralement.

Finalement, j'ai trouvé que la tempête finissait bien trop vite... j'aurais bien passé une nuit avec John dans une des tentes de peau qui étaient disséminée dans la grotte. ça aurait pu passer puisque nous avions expliqué à Karol que les Puntas pensait que John était mon mâle reproducteur... et puis j'avoue que j'aurais adoré voir la tête qu'elle aurait fait si elle avait été obligée de partager sa tente avec Gabriel, puisque les puntas semblait penser qu'ils étaient ensemble.

Mais il n'est peut être pas si mal que les choses ne se soit pas passer ainsi. J'aurais été désolée que Karola et son caractère entier ne provoque une crise diplomatique avec ce peuple des plus accueillant.

J'espère que nous auront l'occasion de retourner leur rendre visite. J'aimerais beaucoup voir si ma filleule à beaucoup grandit, et si elle est aussi sage et avisé que je l'ai ressentit en la voyant pour la première fois.

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Sam 28 Mai - 20:02

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Avril 2016

ça aurait du être une mission de sauvetage relativement facile... bon, sauf que celui que nous devions sauver risquer d'être complétement parano, mais c'est pour ça que j'étais là. Sans arme, dans le rôle de la négociatrice, pour le rassurer, sur cette planète ou l'indice UV devait frôler les 50.

Évidement, les choses ne se sont pas passées comme prévues... en même temps, depuis que je suis ici, je ne me rappelle pas d'une mission qui se soit passée "comme prévue", mais là, ça a été pire... la Bérézina, un fiasco total qui aurait pu avoir des conséquences funestes.

Pour commencer, alors que la planète était sensée être inhabitée, hormis Ford, puisque c'est lui qui nous avais envoyé le SOS, Karola et moi sommes tombés sur un campement de Wraith.

Ils ont vite compris que Karola était une forte tête entrainée à supporter la douleur, surtout après notre tentative de fuite. Mais ils ont vite compris aussi que ce n'était pas mon cas, et qu'ils pouvaient m'utiliser pour la tenir à leur merci. Je n'oublierai jamais la sensation de la vie aspirée hors de mon corps vers l'immonde main qui s'étaient plaquée sur ma poitrine, et encore moins la douleur que j'ai ressentie.

Je me suis toujours considérée comme plutôt résistante à la douleur physique, mais là... c'était au delà des mots, au delà de tout. Tout ce que je voulais c'était qu'il me finisse vite pour trouver la paix éternelle et que la torture cesse. Ces monstres ont la capacité de conjugué douleur physique et morale. Et j'avoue que niveau psychologique je suis bien moins forte que ce que je le voudrais. Mais je suis quand même assez fière de moi, parce que même si j'ai hurlé de douleur, si j'ai pleuré et si j'ai supplier le monstre de m'achever, je crois me rappeler d'avoir aussi crier à Karola de ne pas s'occuper de moi et de se sauver. Bien sur elle ne l'a pas fait. On n'abandonne pas les nôtres.

Il m'a ponctionnée deux fois. Deux fois j'ai subi cette horreur sans nom. Puis, il nous a expliqué qu'il avait l'intention de faire de nous des "runners"... nous allions devenir des proies, des pigeons d'argiles qu'ils s'amuseraient à chasser. Je savais déjà que je n'avais aucun espoir de tenir plus de quelques minutes dans cet infâme jeu, et je me détestais parce que je savais que j'allais être un poids pour Karola.

Sans moi, cette jeune femme forte et entrainée avait toute les chances de s'en sortir. Mais je savais qu'elle me trainerait derrière elle comme un boulet plutôt que de m'abandonner à mon sort. Pour rendre les choses "plus drôle", le wraith qui m'avait ponctionné m'a "rendu mes années". Cette fois j'ai senti la vie regagner mon corps, mais ça ne fut pas moins douloureux, et contrairement à ce que j'avais espéré, ça n'a pas amélioré mes blessures.

Ils nous ont "moissonnés" avec leur dart avant de nous abandonner je ne sais où avec plusieurs de nos soldats et notre medecin qu'ils avaient trouvé prés de la porte inutilisable. J'ai été consternée de constater qu'ils ne semblaient pas dans leur état normal. J'ai appris de leur baragouin excité que c'était Ford qui les avait drogués à l'enzyme...

J'ai eu l'impression que j'allais m'effondrer, et ce n'était pas le moment. J'ai donc prétexter un besoin naturel pour pouvoir m'isoler quelques instants, histoire de me rassurer en faisant le point sur mes blessures. Enfin... me rassurer... quand j'ai vu les plaies que m'avaient laissé les ponctions, mon moral à plongé un peu plus.

Mais je n'ai pas eu le temps de m'y appesantir. Alors que je me rajuster, il est sorti de nulle part... Ford. Face à moi, les yeux exorbité, la moitié de son visage brulé, son oeil noir qui me regardait comme si j'étais une proie. Mon coeur à raté un battement, mais avant que la panique m'envahisse, il s'est présenté courtoisement, et m'a tendu une radio, me donnant une fréquence sur laquelle on pourrait joindre John.

A ce moment là, j'ai remarqué sa main ensanglanté, et la blessure qui avait déchiré sa chemise au niveau de son ventre... il ne semblait pas guère plus en forme que moi.

Mon esprit et ma capacité de réflexion avait déjà pris la tangente à ce moment là. Je n'ai même pas eu l'idée d'utiliser la radio pour parler à John, alors qu'avec le recul, je suis sure que d'entendre sa voix m'aurait probablement donner un regain d'énergie. J'ai couru pour rejoindre Karola... courir, dans mon étant était une très mauvaise idée... j'ai juste eu le temps de lui tendre l'appareil, de murmurer les noms de John et la fréquence avant de m'effondrer. Je ne me suis pas évanouie, mais juste, mon corps avait décidé de dire stop.

Du reste, je ne m'en rappelle que par flashs aussi irréels et flous que des rêves. Les wraiths sont arrivés. Nos soldats se sont jetés dans la bataille avec des cris de guerre qui ressemblait furieusement à des cris de joies, comme si pour eux le père noël était passé très en avance.

J'aurais voulu me battre, mais j'étais à peine capable de tenir debout. L'instinct de survit a prit le relais et les rênes de mon corps. J'ai pris un pistolet et un couteau dans le tas d'équipement que les soldats avaient retrouvé grâce aux indications de Ford. J'ai traversé le champ de bataille en me faisant aussi discrète que possible pour me diriger vers la forêt.

Avec le recul, j'ai honte de moi, de ma lâcheté. Tout le monde se battait, et moi, je cherchais à me cacher. J'ai trouvé un arbre, immense, probablement séculaire, qui semblait me tendre les bras tant ses branches basses semblaient être là pour me permettre de me mettre à l'abri dans son feuillage. Il semblait m'offrir un refuge.

Mon esprit était embrumé par la douleur, la peur, et l'évanouissement qui me guettait et que je combattais de toutes mes forces, mais j'aurais juré que cet arbre était bienveillant et cherchait à m'aider.

En serrant les dents, en m'agrippant parfois à son tronc pour y poser ma joue et puiser dans sa force le courage d'atteindre la branche suivante, j'ai réussit à atteindre la fourche principale. Je me suis pelotonnée entre ses branches pour attendre... attendre la fin des hurlements qui me déchiraient le cœur et l'esprit, attendre la fin du combat et en fonction de la faction qui aurait remporté la bataille, la mort ou un improbable salut.

J'avais déjà pris ma décision. Je n'avais pas emporté le pistolet pour me défendre. Je l'avais emporté parce que j'avais décidé que si c'était les wraith qui me découvrait, ils ne me prendraient pas vivante.

Quand la voix de John à retentit dans le silence d'après la bataille, j'ai cru que j'étais victime d'une hallucination. Je savais aussi que les wraith était capable de manipuler l'esprit de leur proies. Je n'étais pas sûre que c'était bien lui, et je ne voulais pas me jeter dans la gueule du loup.

Il me demandait de descendre. Je n'étais pas sure d'en avoir envie, je n'étais pas sure qu'il soit bien celui qu'il disait. Mais sa patience, sa voix et puis sa façon de me taquiner même dans cette situation en me demandant de ne pas l'obliger à monter me chercher...

Et puis, même si ce n'était qu'une hallucination, j'avais envie d'être dans ses bras une dernière fois. Alors, je me suis laissée glisser contre le tronc de l'arbre. Quand il m'a prise dans ses bras, j'ai su que c'était lui.

Du reste, je m'en rappelle encore moins bien. je crois avoir entendu Curtis s'inquiéter de mon sort, mais j'ai du rêver, Curtis n'est pas du genre à s'attendrir.

Je me suis réveillé plusieurs heures (jours ? je ne sais plus) plus tard à l'infirmerie. John était là, près de moi. Il m'a câliné, m'a traité d'imbécile quand je lui ai dit que si la vue de ma cicatrice sur ma poitrine lui était trop insupportable, je comprendrai qu'ils préfère mettre un terme à notre relation.

C'était vrai ! ça m'aurait arraché le cœur, mais je ne veux pas qu'il soit avec moi par pitié. Je veux qu'il soit avec moi parce qu'il m'aime. Mais j'avoue que la morphine et tout les médicament qu'on m'avait donné m'ont probablement fait dire pas mal de bêtises.

Je suis resté onze jour à l'infirmerie. Et même maintenant que je suis sortie, j'ai encore des douleurs diffuses, et le plus compliqué, quand je me regarde dans la glace en sortant de la douche, ce n'est pas les ecchymoses verdâtre qui parsème mon corps, elle vont s'atténuer. Le plus difficile c'est la cicatrice de la double ponction sur mon cœur, comme les pétales fanées d'un coquelicot, et qui me font revivre encore et encore l'horreur de cette torture.


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Sam 28 Mai - 20:02

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La marécageuse

Au bout de quelques mois, il est devenu évident qu'il fallait trouver un nouveau site de replis en cas de besoin. Le site alpha ayant été détruit par les genii, et n'était plus secret, il n'était plus utilisable.

Pour ma part, je pensais que Frozen aurait été parfais, pas de visite des wraiths depuis des lustres, et un peuple amical et adorable qui ne demanderait qu'à nous donner des conseils pour nous installer confortablement.

Mais, je ne fais pas parti de la chaine décisionnelle. Ils ont lancé leur dévolu sur trois planètes, surnommée "la fantastique", "la terre sans jour" et "la marécageuse"..

Connaissant ma chance insolente, je vous laisse deviner de laquelle mon groupe à hérité.

Franchement... installer une base de replis sur une planète presque entièrement couverte de marécages et infestée de moustique, ils ont de drôles d'idées. Mais bon, le principe était de ce dire que ce n'est pas l'apparence qui fait le larron. Après tout, je n'était pas emballée par Frozen non plus.

Ben là, j'avais entièrement raison ! Un planète glauque, des ruines un peu partout, des status flippantes, des moustiques gros comme des piafs, et de la boue, de la boue et encore de la boue. Sans parler de bestioles visqueuses à l'odeur répugnantes. Mais à peine arrivé, McKay à détecté une source d'énergie, donc, nous sommes parti en exploration.

Ce fut un véritable cauchemars ! Quelque chose sur cette planète avait la capacité de nous faire vivre nos pire cauchemars. Nous avons tous été victimes d'hallucinations aussi brutales que douloureuses. Pour échapper à la dernière je me suis retrouvé réduite à utiliser une technique à laquelle j'espérais ne plus jamais avoir recours... je me suis tailladé le bras pour que la douleur me permette de reprendre pied dans le réel.

Finalement, il s'est avérée que cette planète était infestée d'adorateur de Wraith, ainsi que d'une colonie de ses derniers avec leur reine. Nous avons bien faillit ne pas en ressortir vivant !

La prochaine fois qu'ils nous envoie en explo, ça serait pas mal qu'ils scannent les signaux de vie ! ça ne nous dira pas de qui il s'agit, mais au moins ça permettrait d'être sur nos gardes.

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Dim 12 Juin - 10:06

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Juin 2016

Après que Teyla soit venu me parler dans mon bureau, m'expliquer pour quoi John refusait de me voir depuis plusieurs jours, nous avons décidé de passer la soirée ensemble.

Elle m'a fait goûté un grand nombre des spécialités culinaires de son peuples et quelques un de ses alcools aussi... je dois avouer que c'est plutôt bon, et que l'alcool et la compagnie agréable et joyeuse de la jeune femme a beaucoup fait pour mon moral en berne.

Au bout de quelques heures de dégustations diverses et variées, nous discutions à bâton rompu. Elle m'écouta douter de moi, douter de John, douter de mes capacités professionnelles, de ma place ici... Et elle m'envoya une baffe derrière la tête en me disant que je n'étais qu'une idiote de penser tout ceci. Que John était peut être un joli coeur qui appréciait l’esthétisme d'une jolie femme, il ne serait pas aussi amoureux de moi uniquement pour mon jolie minoi.

Encore une fois, elle m'a fait rire. Je n'ai jamais considéré mon visage pâle parssemé de taches ambrés, comme si un boulanger sadique m'avait jeté au visage une poignée de son, comme un joli minoi. Mais bon, après quelques verres, je voulais bien l'entendre.

Et puis, c'était flatteur d'entendre une aussi belle femme que Teyla me dire ce genre de choses, et l'alcool m'aidait à pouvoir l'accepter.

Bref, au fil de la soirée et de nos discussions, nous avons décidé qu'il était grand temps de faire quelque chose pour John. Il boudait parce qu'il ne supportait pas l'idée de prendre une décennie de plus ? Et bien, nous allons lui procurer du soutiens !

Nous étions sûre qu'une soirée, avec de la musique, de l'alcool et tout ses amis, des cadeaux et des gens pour l'aider à supporter ce passage serait parfait pour l'aider à passer le cap. Nous avions deux jours pour tout organiser.

Nous nous répartîmes les taches et nous quittâmes avec une accolade des plus amicale et des plus franches. J'étais heureuse d'avoir trouvé en elle une amie. Quelqu'un qui connaissait notre secret et auprès de qui je pourrais venir demander conseil et soutient en cas de doute.

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Dim 12 Juin - 10:07

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Anniversaire surprise

Nous avons bien bossée avec Teyla. A l'heure prévue, la salle était décorée, remplie de petites grignoteries et de réconfort liquide sous forme de bières et autres boisons plus ou moins alcoolisés. Le champagne ferait son apparition au moment de l'arrivée du gâteau.

Une table avait été réservée aux présents. J’eus honte du mien. Bien sûr, j'avais voulu quelque chose de personnel, et les ailes sur le bracelet me rappelaient notre discussions sur la terrasse du bungalow quand il m'avait avouer qu'il adorerait pouvoir "voler de ses propres ailes", mais il semblait bien ridicule auprès des présents que les autres avaient prévus.

Lorsque John à comprit, j'ai vu son visage se fermer. Je crois que sans l'intervention ferme d'Elisabeth qui l'a propulsé dans la salle, il aurait fait demi tour et nous aurait tous planté là. Mais, ça n'a pas durée.

En bon gamin qu'il est, les taquineries, les accolades, la vue des paquets emballés de papiers brillants et de rubans ont eut tot fait de lui rendre son sourire.

J'étais contente de voir qu'il appréciait.

Il s'est même beaucoup amusé quand Matt à mis une musique sensuelle et qu'il a incité les hommes présents à tomber la chemise pour une démonstration digne des Monty pytons.

Je ne sais pas à quel moment le regret de ne pas pouvoir être plus proche de lui a commencé à me mordre le coeur. Quand j'ai vu Marie agripper son bras avec un air de propriétaire ? Quand il a commencé à danser devant Karo et Zahra ? ou quand il n'a put m'adresser que quelques mots volés à un instant de calme avant d'être à nouveau happé par la foule ? Le voir papillonner de l'un à l'autre, échanger quelques mots avec tout le monde, rejoindre le noyau dure de des ses amis ? Il était à l'aise en toute situation. Il était sur de lui.

Ou peut être était-ce juste la fatigue ? après tout, je n'avais pas beaucoup dormi depuis ma soirée avec Teyla, et je m'étais démenée toute la journée pour organiser cette petite sauterie... au point que j'étais finalement la seule à ne pas avoir eu le temps d'aller me changer et à toujours porter l'uniforme de la cité. Je me suis sentie bête. Je me suis sentie moche.

Je me suis demandée ce que je faisais là. Je me suis même dit qu'avoir organiser cette soirée était idiot. Après tout, je n'étais pas sensé faire partie des proches de John. Pour presque toutes les personnes ici, je n'était que l'assistante de son bras droit. J'ai eu envie de partir, mais je n'ai pas osé.

Je me suis faite petite, dans un coin de la salle, un verre à la main (C'est quand même pratique d'avoir la capacité de passer inaperçue) a tenter de repousser les doutes, le chagrin, et la petite voix qui tentait de me dire que je lui faisais honte. Que c'était pour cette raison qu'il voulait garder notre relation secrète. La brume grise qui s'emparait de mon esprit ne me permettait plus de reconnaitre que j'avais moi même préféré cette discrétion pour éviter la séance de morale que n'aurait pas manqué de me faire subir Karola.

Je dois reconnaitre que j'étais trop occupée à tenter de faire bonne figure et à sourire à ceux qui venait me parler, à combattre mes démons, pour avoir gardé un souvenir clair de la fin de la petite fête.


Anniversaire surprise - réflexions personnelles

Anniversaire de John

Pendant plusieurs jours j'ai été au supplice. John semblait ne plus vouloir me voir... Non, en fait John ne voulait plus me voir. Il a multiplié les missions à l'extérieur de la cité. Les rares fois où il était là, il a refusé mes invitations. Il ne voulait plus me voir.

J'en était arrivé à un point où je commençais à me dire qu'il s'était lassé de moi. Après tout, il y a déjà presque 6 mois que nous sommes ensembles... enfin, clandestinement. J'ai du mal à supporter le secret que nous nous imposons, j'imagine que ce n'est pas plus facile pour lui, même si je ne peux pas avoir de certitudes vu qu'il n'en parle jamais.

Après tout, peut être que le secret qui entoure notre relation l'arrange. Il a ainsi l'avantage d'une relation stable, la tendresse, les caresses, nos nuits de passions, tout en s'assurant que tout ceci n'aura pas de conséquence sur son existence. Si demain il décidait de s'afficher avec un autre que moi, tout ce que je pourrais faire serait de fermer ma gueule et de m'effacer sous peine de me retrouver avec le mauvais rôle. Parfois ça me pèse. Parfois je me dit que ça l'arrange bien et qu'il attend quelqu'un de mieux pour me larguer comme une vieille chaussette...

Non, en fait, il n'aurait même pas besoin de me larguer. Il lui suffirait d'arrêter de me voir et de s'afficher avec son officielle. Simple... efficace. Je suis une relation « sans risque ». Il me connait. Il sait comment je fonctionne et comment je pense. Personne ne sait pour nous. Si demain il lui prenait l'envie de s'afficher avec une autre, il ne peut pas ignorer que je ne ferait rien. Si je tentais une expression de jalousie, c'est moi qui aurait le mauvais rôle. Il sait très bien que je ne prendrait pas ce risque, que je me contenterais de souffrir en silence.

Au bout de quelques jours, j'ai enfin compris ce qui lui arrivait, grâce à Teyla. Cette andouille a du mal à négocier le cap de la quarantaine ! Et ce comporte comme un idiot, comme si j'étais responsable du temps qui passe !

Finalement, heureusement que Teyla est au courant de notre histoire. Elle a deviné ce que je pouvais ressentir et est venu m'expliquer ce qui se passait. John est un homme brillant, mais parfois, il peut se comporter comme un parfait crétin !

Après ma discussion avec Teyla, et notre décision de lui organiser, que ça lui plaise ou non, une petit fête pour le passage d'une nouvelle décennie, j'ai décidé de forcer sa porte, la veille de la petite fête.

Je dois avouer qu'il n'était pas d'une humeur particulièrement joyeuse. D'ailleurs, je me demande toujours si sa question sur une éventuelle grossesse aurait été une bonne nouvelle pour lui, ou si ça aurait été une nouvelle à même de lui faire oublier qu'il aurait 40 ans le lendemain.

Bon, en même temps, je dois reconnaître que je ne suis pas sûre que l'éventualité d'une grossesse serait une très bonne nouvelle pour moi non plus. Mais c'est très improbable, je prends toutes les précautions nécessaire pour éviter ce cas de figure.

A mon age, sur terre, dans une vie plus « tranquille », j'aurais pu envisager la maternité, mais ici... Entre les dangers que représente les Geniie, les wraiths, les mauvaises manip des scientifiques, et le fait que je ne sais jamais s'il va revenir de ses missions, c'est tout bonnement innenvisageable... De toute façon, je n'imagine pas John avoir une vie bien rangée sur terre et dormir dans notre lit tous les soir.

C'est un oiseau qui a besoin de se dégourdir les ailes. Le mettre en cage serait le tuer.

Quitte a en souffrir, je préfère faire tout ce qui est en mon pouvoir pour le garder libre.

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Jeu 14 Juil - 16:30

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Juillet 2016

Le retour des ombres du doute

Quand j'ai allumé mon ordinateur aujourd'hui, la date qui s'y est affiché m'a sautée aux yeux. Il y a sept mois aujourd'hui que John et moi nous voyons. Oui, je sais compter les mois est un peu ridicule, j'ai l'impression d'être une adolescente qui compte les jours de son bonheur. Mais après tout, c'est bien comme ça que nous nous comportons. Des adolescents qui se fréquentent en cachette de crainte que leurs parents leur interdisent de se voir.

C'est ridicule, nous avons la quarantaine tous les deux, et nous ne faisons rien de mal, puisque nous somme tous les deux célibataires, et qu'il n'y a pas de lien hiérarchique direct entre nous. Mais c'est vrai aussi que dans notre petite communauté, nous avons choisis tous les deux de rester discrets pour ne pas prendre le risque de faire disjoncter « Radio couloir ». Notre couple est probablement l'un des plus improbable qu'on puisse trouver sur la cité, et si notre relation venait à être connue, je ne doute pas que les jacasseries dureraient plusieurs semaines, et que ça ne manquerait pas de m'attirer l'inimitié d'un certain nombre des membres féminins de l'expédition.

Mais j'avoue que le secret, l'obligation de faire attention à mon comportement en permanence quand nous nous voyons en public, le voir être charmant avec toutes les femmes qui lui portent de l'intérêt et de fait les encourager, même si je sais que c'est son caractère m'est parfois un peu difficile. Il est charmant et séducteur presque inconsciemment. Il se comporte comme un papillon au milieu d'un champs de fleurs, même si je sais bien qu'il n'y a que moi qu'il vient rejoindre dans le secret de la nuit. Mais parfois ça me pèse.

Comme par exemple, quand il rentre blessé et qu'il reste plusieurs jours à l'infirmerie, je n'ai pas le droit de monter mon inquiétude, ni d'aller le voir. Quand moi je m'y suis retrouvée, Isia c'est moquée de lui, faisant une réflexion lui demandant s'il avait fini de faire le tour de ses fiancée.

Bien sûr nous avons vécu des moments merveilleux, comme les trois jours de vacances seuls au monde sur le continent, ou la mission sur Frozen, mais la plupart du temps, je dois réprimer mes élan de tendresses, me faire violence pour ne pas frôler sa main quand nous sommes en public. Et encore pire, je dois me faire violence pour le rappeler à l'ordre quand lui se montre tendre à l'occasion d'un angle de couloir... si les murs sont aveugles, les caméras ne le sont pas.

Je ne doute pas de l'amour qu'il éprouve pour moi. Il me l'a prouvé bien des fois. Il y a entre nous une complicité que je n'avais jamais connu avec personne avant. Nous avons vécu des moments fabuleux tous les deux, mais nous avons peu d'occasions de nous retrouver seuls, entre ses missions et les obligations de sa charges. Juste quelques nuits par ci par là, vécues dans la clandestinités. Ce secret donne à notre relation une certaine irréalité.

Si demain il décidait que cette relation le lasse, il pourrait décider de s'afficher avec un autre et je ne pourrais rien dire sous peine de passer pour une érotomane qui s'est fait des films. Quand il lui arrive de rentrer blessé, je ne peux pas exprimer mon inquiétude. Je ne peux pas aller lui tenir la main à l'infirmerie, ni même demander des nouvelles. Mon air anxieux ne manquerait pas d’éveiller les soupçons du personnel médical.

S'il lui arrive quelque chose, s'il ne revenait pas de mission ou s'il tombait au combat, je ne pourrais pas le pleurer comme une compagne, pas même comme une amie puisque pour tout le monde nous ne sommes que de vagues connaissances. J'ai parfois l'impression d'être la femme de l'ombre d'un homme marié. Celle qui n'a pas le droit d'exprimer se quelle ressens puisqu'elle n'est pas sensé le ressentir.

Ce secret nous ancre dans le présent. Notre futur ressemble à une horloge arrêtée. Il n'y a pas de possibilité de projets entre nous. Même le voyage à Lyon dont nous avons parlé pendant les vacances, je ne vois pas comment il pourrait être possible. J'ai pris conscience de cette immobilité lors de notre soirée la veille de son anniversaire, quand j'ai déboulé dans sa chambre en lui disant que nous avions quelque chose à fêter et qu'il m'a demandé si j'étais enceinte. Je lui ai demandé si ça lui ferait plaisir, il a botté en touche.

Je ne me suis jamais imaginée dans le rôle de maman, ici, avec tout les dangers qui rodent autour de nous, encore moins que sur terre, mais même si mon désir de maternité se faisait impérieux, je ne vois pas comment cela pourrait être possible. Je crois que c'est à ce moment là que j'ai vraiment prit conscience de ce qu'impliquait la chape de secret que nous avons soigneusement construite autour de notre amour. Elle nous interdit tout projet à long terme.

Mais je crois que ce qui me peine le plus, c'est que le secret nécessaire à notre tranquillité dans cette toute petite communauté, est qu'il fait de notre histoire un fantôme, une illusion qui, s'il venait à nous arriver quelque chose, se déliterait dans les brumes des non souvenirs. Notre amour n'aura même pas la chance de nous réunir là où se retrouvent ceux qui sont morts, sur les lèvres des vivants, puisqu'au yeux de tous elle n'existe pas.

Le secret nous ancre dans le présent. Que notre relation perdure encore trois heures, trois jours, trois semaines, trois mois ou trois ans, elle ne se conjuguera toujours qu'au présent.

Notre futur est une seconde d'éternité, les aiguilles d'une pendule arrêtée et notre passé, des pétales fanées dispersées au vent de l'oubli.

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Ven 2 Sep - 3:30

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Aout 2016

Paradize

On ne peut pas dire que j'en gardait un souvenir impérissable.. ou plutôt si. La blessure au flanc que m'avait infligé le Rhinoféroce lors de ma première mission se rappelait encore parfois à mon bon souvenir, même si elle avait bien cicatrisée.

Mais bon, vu les circonstances qui nous avaient été présentées je n'avais aucune raison de penser que ça pourrait mal se passer. Tout ce qui était prévu c'était farniente sur la plage en attendant l'heure de la soirée dédiée aux partenaires commerciaux du clan vénérant Tojumolco.

La journée avait assez mal commencé. John semblait s'intéresser d'un peu trop prés à la charmante envoyée du CSI. J'aime beaucoup Erin, elle est sympa, assez drôle et surtout très ouverte d'esprit pour un membre du CSI. Je m'en suis beaucoup voulu de ressentir de la jalousie envers elle. Surtout que la jalousie est un sentiment que je déteste. Un sentiment aussi douloureux pour celui qui le ressens que parfaitement inutile. Je crois que je n'ai pas encore repris suffisamment de confiance en moi pour pouvoir supporter de voir l'homme que j'aime badiner avec une autre.

Oui, je sais.... c'est très con.

Mais, la jalousie, comme l'amour, n'est pas un sentiment qu'on peut facilement contrôler et encore moins ignorer. Et puis, le problème ne vient pas tellement de mon caractère. Je ne suis pas d'un naturel jaloux, mais la situation amplifie mes sensations. John et moi somme ensembles depuis un peu plus de 7 mois. Je ne sais pas vraiment ce qu'il en pense, mais pour moi, ce n'est pas rien.

Je me suis donnée à lui, corps et âme. J'ai envie de vivre quelque chose de beau avec lui. Il m'a redonné l'envie de construire quelque chose avec lui... moi qui n'avait plus aucune confiance en l'amour et surtout en la gente masculine.

Mais, même si je sais qu'il m'aime, si je ne doute pas de ses sentiments pour moi, les circonstances font qu’inconsciemment je me sens toujours en insécurité. J'en ai marre du secret perpétuel. Secret qui lui permettrait s'il le désirait, de faire comme si de rien n'était et de s'afficher ouvertement avec un autre, me donnant ainsi le mauvais rôle si je décidais de ruer dans les brancards, ou, plus probablement me condamnant à souffrir à nouveau de la trahison d'un homme.

Quand j'ai vu son comportement avec Erin, leur complicité, j'avoue l'avoir très mal vécu. Il n'a pas comprit pourquoi. Visiblement, il me connaît et me comprend bien moins que ce que je pouvais espérer.

Nous avons eu une petite discussion dans mes quartiers. Il a réussit à me rassurer, a me faire comprendre pourquoi le secret de notre relation devait être maintenu. Bien sûr, j'étais consciente de tout ce qu'il m'a expliqué... Mais il ne semble pas comprendre que le savoir intellectuellement ne m'empêche pas de souffrir de la situation.


***

Deux jours que je fais la morte dans ma chambre.

La première journée à été a peu près facile... le somnifère que Beckett m'a donné, un peu forcé, m'a aidée à me reposer et à faire taire mes pensées et état d’âmes. Il m'a également permit d'ignorer si John était venu prendre de mes nouvelles ou non. Malheureusement, les béquilles médicamenteuses ne peuvent être utilisées que ponctuellement. Il y a toujours un moment où le retour au réel devient obligatoire. Parfois, je me dit que les sentiments qu'on éprouvent rendent les choses plus compliquées.

J'aime John. Je ne peux pas le nier. Je l'aime de tout mon cœur, je l'aime a en mourir. Rien que de penser à lui j'ai envie de sa présence. J'ai envie de me blottir dans ses bras, de trouver dans la chaleur de son corps un peu de sérénité. Je sais que je suis la seule fautive. J'aime à croire qu'il serait heureux de m'offrir cette quiétude et ce soulagement si je le lui demandais.

D'un autre cotée, je me considère comme la dernière des imbécile. ! J'ai accepté l'affectation sur Atlantis parce que je voulais m'offrir une nouvelle vie, une nouvelle vie qui me permettrait de garder mon cœur à l'abri des souffrances intolérables de la trahisons. Une nouvelle vie sans ressentir de sentiments, sans homme... Mais il a fallut que je rencontre John. John et son sourire. John et ses attentions, sa tendresses.... John, qui s'en même en être vraiment conscient a fait voler en éclat mes certitudes sur les hommes, et a réussit à me voler mon cœur. John, qui m'a donné l'illusion qu'un homme pouvait encore me rendre heureuse. John... le joli cœur de la cité. Le charmeur. Le beau gosse qui ne laisse aucune femme indifférente... à part peut être Karola. Oui, je sais... je suis très très conne.

John, qui pense que le secret de notre relation représente la tranquillité.de notre couple... Parfois j'en viens à me demander si ce secret ne lui permet pas de cultiver surtout la sienne de tranquillité. De profiter des avantages d'une vie de couple sans avoir a en gérer les inconvénients. Il semble ne pas vouloir comprendre quand j'ai besoins de lui, par contre, je suis sûre qu'il a déjà parfaitement compris que je ne serais pas le genre de fille à lui faire un scandale s'il s'affiche avec une autre.

Comment pourrais-je me le permettre ? Pour tout le monde j'aurais le mauvais rôle, je passerais pour une mythomane puisque notre relation n'est qu'une ombre. Je n'ai aucune légitimité dans sa vie. Bien sûr, pour être honnête, il en est de même pour moi... sauf que je ne suis pas connue pour mon sex-appeal, ni pour mon caractère de séductrice.

J'aurais préféré le rencontrer dans des circonstances différentes. Sur terre, au détour d'un café par exemple. Un peu plus de 7 mois que nous nous voyons en cachettes, comme des ados attardés. 7 mois que je lui vole parfois une nuit de tendresse par ci par là et que je dois m'efforcer, le reste du temps, de réprimer mes élans de tendresse envers lui. Même si je reconnais, que je ne voudrais pas que notre relation soit totalement transparente, je voudrais au moins ne pas être obligée de faire attention tout le temps, de brimer mes élans de tendresse en permanence. Je voudrais être reconnue. Ne plus être une femme de l'ombre qu'il peut remplacer selon son bon plaisir. Je voudrais pouvoir m'éviter la torture de le voir se montrer charmeur avec d'autres que moi... mais il m'a bien expliqué que c'était ça ou rien.

Parfois, même si ça me brise le cœur, je me demande si me contenter de « ça » c'est vraiment une bonne chose pour moi. Et surtout, combien de temps que pourrait supporter son indifférence envers moi en public, alors qu'il se montre aussi tendre et attentif envers bien d'autres femmes (surtout quand elle sont jolies) de la citée.

C'est curieux. Avant de le rencontrer, je n'avais jamais éprouvé la jalousie. Peut-être n'avais-je jamais aimé suffisamment fort ? Quoi qu'il en soit, c'est un sentiment que je déteste ressentir. Après tout, il est libre. Même si notre relation était de notoriété publique, il le serait toujours. Il y a bien longtemps que j'ai appris qu'il ne servait à rien d'essayer de forcer quelqu'un à vous aimer.

Je crois que ce qui me dérange le plus dans cette situation, c'est que le jour où il me quittera pour un autre, je ne pourrais même pas avoir le statut de « victime ». Je devrais me contenter de le regarder vivre sa nouvelle histoire en fermant ma gueule et en tentant de supporter la douleur d'une nouvelle trahison.

***

Paradize à été une horreur... encore une fois, encore pire que la dernière fois.... Il faut vraiment penser à changer le pseudo de cette planète. Cette fois, je crois que j'y ai perdu une partie de mon âme, et surtout une grande partie de mon humanité. J'ai blessé et tué des gens là-bas, mais surtout, j'y ai pris un immense plaisir. Même avec le recul, après quelques jours de réflexion, et même si j'étais loin d'être moi même à ce moment-là, je n'arrive pas à regretter ce que j'ai fais.

Ce que je regrette c'est d'avoir été témoin du comportement de John envers tous les autres membres. Pendant cette horreur, il s'est montré d'un parfait soutiens envers les membres de la mission, ce qui est parfaitement normal vu qu'il était le chef de l'expédition et que plusieurs d'entre eux avaient été blessés. Il s'est montré attentionné et soucieux, surtout envers les membre féminines de la mission pendant notre fuite dans les bois... bon... d'accord... principalement avec Erin. C'est ridicule, elle était celle qui avait le plus souffert de notre saut dans le vide. Mais, certaines émotions ne se contrôle pas et je l'ai mal vécu.

D'accord, elle était blessée. Elle souffrait. Elle avait du mal à supporter la situation. Mais moi aussi ! Même si je ne l'exprimait pas de la même façon qu'elle. Je pensais que John comprendrait ma souffrance et mon désarrois.

Erin a eu droit à toutes l'attention de John, a tout son déploiement de charme. Moi, j'ai du me contenter de quelques regards à la dérobée, m’interrogeant sur mon état, et quelques ordres. Alors qu'avec qu'elle il se montrait doux et attentif au moindre de ses gémissements, au moindre de ses regards... Moi... Moi, j'avais juste l'impression que je pouvais crever et qu'il s'en serait aperçut trop tard, probablement avec une certaine pointe de vague culpabilité, mais sans plus.

Je ne suis pas exigeante. Je me serais contentée que quelques tendres mots d'encouragement murmurés, de la douce caresse d'une main sur mon épaule... bref de n'importe quelle marque d’intérêt pour moi. Comment peut-il me dire que je suis sa compagne, me dire qu'il m'aime et se montrer aussi indifférent envers mon sort ?

Oui, oui, je sais, physiquement je n'avais pas autant morflé que d'autres. Il n'empêche, un petit mot, un geste tendre m'aurait probablement aidé à ne pas perdre l'esprit.

Je sais, c'est très égoïste comme pensée, mais j'ai l'impression qu'il est parti du principe que je pouvais me démerder toute seule, que ce soit physiquement ou psychologiquement. Visiblement, malgré notre soi-disant complicité, il ne me connaît pas aussi bien que ce que je pensais. Il n'a pas été capable de deviner la fragilité que je m'efforce, tant bien que mal, de cacher à la face du monde. Visiblement, il n'a pas compris qui j'étais.... a moins que le sujet ne l'intéresse pas et qu'il ait préféré resté sur la surface des choses.

Je me demande sincèrement s'il s'est jamais intéressé à moi dans d'autres circonstances que quand je suis dans de bonnes dispositions. Je me demande sincèrement si ma personnalité profonde l'a jamais intéressé, celle avec ses blessures, ses coups de griffes sur le cœur. et le souvenir des douleurs intolérables de la trahison. Celle qui explique ma profonde insécurité concernant les relations amoureuses. A moins bien sûr que tout cela ne lui soit totalement égal.

Après tout, je suis un bon plan finalement. Toujours à sa disposition à ses retours de missions, bien trop heureuse qu'il vienne frapper à ma porte. Une relation entourée d'un secret absolue qui finalement lui offre une liberté totale. Il n'y aura jamais personne pour le rappeler à l'ordre s'il "dérape" en mission (a part Teyla, mais je me demande si elle oserait le rappeler à l'ordre en mission), et l'impunité dans la citée. C'est vrai... que pourrais-je dire ou faire s'il décidait de s'afficher avec une autre... Rien, au risque de passer pour une érotomane.

Bien sûr, il m'a offert des souvenirs impérissables. Des vacances telles que jamais on ne m'en a offerte. Il peut se montrer très attentionné et tendre avec moi.... Mais uniquement en privé. Dés qu'il y a du monde autour de nous, dés que les circonstances se font compliquées ou dangereuses, il a tendance à penser que je suis parfaitement capable de me démerder toute seule et à garder une certaine distance.

Ce pourrait être une forme de confiance, si j'étais effectivement capable de me démerder seule. C'est loin d'être le cas. Je me demande encore comment j'ai réussi à survivre aux événements de Paradize. Probablement à cause de mon « pétage de plomb », et non à quelconques prédispositions à la survie.

Pourtant, pendant tous ces événements traumatisants, il ne s'est pas soucié de moi, de mon état physique ou psychologique. Se contentant de m'interroger du regard, comme s'il ne me connaissait pas suffisamment pour savoir que même si j'avais été à l’agonie, j'aurais pris sur moi pour lui offrir un hochement de tête rassurant, et ce jusqu'au moment où je me serais écroulée sans préavis.

Visiblement, John me connaît moins bien que ce que j'aimerai. Je me demande parfois si c'est parce qu'il n'a pas eu souvent l'occasion de me voir en situation de crise, ou s'il s'en fout. C'est probablement ma faute. Peut être que si j'avais commencé à chouiner il se serait un peu plus intéressé à moi ?

Depuis notre retour, j'ai pris grand soin de l'éviter. Je sais que quand on va se voir, on va s’engueuler, et je n'en ai ni l'envie ni la force pour le moment. Et puis de toute façon, ça ne servira à rien.

J'aime John. Je l'aime de tous mon cœur. Je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne avant lui... mais visiblement, l'amour ne suffit pas au bonheur. Il m'arrive de plus en plus souvent de me demander si notre relation peut vraiment avoir un avenir. J'ai beau tourner les choses dans tous les sens, j'en doute. Je ne vois pas comment une relation aussi foncièrement clandestine que la notre, avec quelqu'un d'aussi charmeur que lui, peut avoir un avenir.

Notre nouvelle mission sur Paradize aura au moins eut le mérite de m'ouvrir brutalement les yeux. J'avais besoin de lui... terriblement besoin de son soutiens. Il l'a offert à tous les membres de la mission, surtout aux membre féminines... surtout à Erin. Mais pas à moi.

Il n'y a pas si longtemps il m'a reproché mon attitude froide, m'indiquant qu'elle risquait d'attirer l'attention. Après tout, il était un séducteur, aucune femme ne se montrait vraiment glaciale envers lui. Et pourtant... il se comporte exactement de la même façon. En public, il se montre charmant et attentionnée envers toutes les femmes de la citées... toutes, sauf moi.

Mon cœur se brise à cette idée mais je commence à me demander sérieusement si cette relation est bonne pour moi. Même si mon cœur saigne à cette idée, même si ça impliquerait probablement ma démission et mon retour sur terre, même si je sais qu'il n'ait pas conscient des souffrances qu'il m'inflige, je me demande parfois si je ne devrais pas mettre fin à cette relation qui me fait profondément souffrir.

Pourquoi faut-il que l'amour soit toujours aussi douloureux ? Est-ce moi qui suis maudite ?

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Invité
Invité

Jeu 19 Jan - 12:31

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Pourquoi a-t-il fallu que Karola soit présente dans ce bureau ce soir ?

Pourquoi a-t-il fallu qu'elle surprenne cette douloureuse discussion ?


***

le lendemain

Je ne peux pas supporter plus longtemps cette situation. Je ne veux pas le perdre pour quelque chose d'aussi bête.

Tant pis si on pense que je n'ai aucune fierté. J'y vais !

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