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Qui aura la tête la plus dure ? [PV Nath]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 8 - Zone Médicale :: Infirmerie
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Mar 8 Sep - 15:47

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Après une rencontre plutôt agitée sur une planète de Pégase, Britt se retrouvait sur la cité d'Atlantis. Elle se trouvait plus exactement à l'infirmerie histoire de se remettre de l'opération sauvage pratiquée dans des conditions précaires afin de lui retirer la marque que les démons lui avaient apposée. Affaiblis par l'opération, la guerrière blonde s'était difficilement traînée à travers la porte et en arrivant, elle ne posa que peu de résistance à sa conduite à l'infirmerie. Ils en avaient profité pour la délester de ses armes. Pour la calmer, les médecins avaient décidé de lui injecter un calmant qui eut pour effet de l'envoyer au pays des rêves quelques temps.

A son réveil, Britt montra quelques signes d'agressivité. Sans ses armes, la belle blonde se sentait vulnérable. De plus, les effets du calmant n'étaient pas totalement passés et cet état de semi-léthargie n'arrangeait pas les choses. Il fallut beaucoup de calme pour expliquer les choses à la sauvageonne qui se révélait être plus têtue qu'une mule trans-génique croisée avec du granite. Les effets du calmant s'estompant conjugués aux explications du plus patient des médecins eurent pour effet de légèrement apaiser la guerrière blonde. Cependant, elle ne démordait pas du fait qu'il fallait lui rendre le plus rapidement possible ses armes. Afin de régler ce petit contentieux, un membre de l'équipe administrative fut appelé en renfort.

Pendant ce temps-là, Britt avait mis la main sur ses vêtements qu'elle enfila rapidement. Elle n'appréciait pas trop la sorte de robe qu'on lui avait mise pendant son "sommeil". La guerrière blonde remarqua que chacun de ses mouvements étaient scrutés par deux gardes. Cela la rendit l'absence de ses armes encore plus problématique. Elle avait bien compris qu'elle ne pourrait pas quitter l'infirmerie comme cela et qu'avant, une personne de l'administration devait la voir pour lui expliquer deux ou trois choses. Britt s'en fichait totalement, tout ce qu'elle voulait, s'était retrouver ses armes. Point final. Tel un lion en cage, la blonde faisait les cent pas près de son lit en jetant des regards en direction de l'entrée.

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Mar 8 Sep - 18:38

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Septembre. Si Nathalie avait pensé que les choses sur Atlantis seraient différentes que sur terre, elle s’était trompée. Visiblement, les expatriés continuaient à suivre le rythme auquel ils étaient accoutumés sur terre et septembre était synonyme de « rentrée ». Ceux qui avaient demandé des permissions exceptionnelles pour rentrer sur terre voir leur famille revenaient à la base.. ou pas. Il semblait que pour un certain nombre d’entre eux, ce retour auprès des leurs avait rendu le « mal du pays » trop pesant. Elle croulait sous les demandes de non-réincorporation.

Bien sûr, ce n’était ni vraiment surprenant, ni particulièrement difficile à gérer, mais cela engendrait beaucoup de démarches diverses et variés et lui prenait beaucoup de temps. D’autant que Nathalie, malgré son air froid et distant au premier abord, avait bon cœur. Elle se démenait pour prendre des nouvelles des « déserteurs », ceux qui n’étaient pas revenus sans avoir pris la peine de prévenir auparavant, pour trouver avec eux une solution pouvant leur éviter la cours martiale.

Elle comprenait que pour ceux qui avaient laissé leur proche sur terre, la perspective de passer de longs mois sans les revoirs puisse être difficile, et que la tentation de ne pas se présenter le jour du retour devait être grande. Dans l’ensemble, elle arrivait toujours à trouver une solution. Certains décidant de rompre leur engagement, elle les aidait à monter le dossier justifiant leur impossibilité de revenir, pour d’autres, son sens de la diplomatie lui permettait de leur faire entendre raison et de les faire revenir aux bercails, elle s’accommodait des quelques jours de retards.

Son principal problème était qu’elle se trouvait obligée de gérer ses cas sans négliger ses obligations auprès de ceux restés dans la cité. De ce fait, cette période était particulièrement chargée pour la jeune femme.

Elle venait de refermer avec un soupir de soulagement le dossier d’une jeune scientifique qui avait décidé de rompre son engagement après avoir rencontré le grand amour (à ce qu’elle semblait croire) pendant ses vacances sur terre, lorsqu’elle reçut un appel interne en provenance de l’infirmerie.

Ethan, un des infirmiers demandait son intervention pour expliquer les règles de la vie en société sur la citée à une jeune guerrière récupérée lors d’une mission et qui semblait ne pas apprécier d’être privée de ses armes et dont le jeune homme pensait qu’elle pourrait être potentiellement dangereuse pour le personnel soignant si on ne trouvait pas un moyen de lui faire comprendre qu’elle ne risquait rien.

Nathalie soupira, elle était fatiguée. La journée avait été longue. Elle suggéra à l’infirmier l’emploi d’un pistolet hypodermique et d’une bonne dose de calmant. Mais il la connaissait bien, et il savait qu’elle plaisantait (ce qui n’était pas tout à fait le cas dans ce cas précis). Il rit en lui donnant rendez-vous à l’infirmerie.

La jeune femme raccrocha, dubitative. L’infirmerie ? De ce que son interlocuteur lui avait dit, la jeune alien était plutôt agitée et armée comme un char d’assaut. Pourquoi l’avoir installée à l’infirmerie plutôt que dans une des cellules d’isolement de la section médicale. Parfois, elle avait du mal à comprendre certaines des décisions que prenaient les toubibs.

Quoi qu’il en soit, gérer ce genre de chose faisait partie de son job. Elle quitta son bureau et se rendit à l’infirmerie, se demandant en face de quoi elle allait bien pouvoir se trouver là-bas.

Elle rejoignit Ethan qui l’attendait devant la porte d’une des chambres. Porte qui était gardée par deux solides gaillards, ce qui était loin d’être habituel dans cette partie de la cité. Il l’embrassa chaleureusement en lui disant :

-« Tu as une mine affreuse ! »

-« Merci. Moi aussi je suis contente de te voir »
lui répondit-elle avec un sourire.

Ethan et elle se connaissait bien depuis le temps. C’était souvent lui qui faisait appel à elle pour gérer les petits problèmes qui pouvaient se présenter à l’infirmerie, que se soit des conflits entre personnel soignant ou avec certains patients récalcitrants.

-« Bon, tu m’en dis plus avant que je rentre dans la cage au lion ? » demanda-t-elle au jeune homme.

-« C’est une jeune femme, récupéré lors d’une mission. Elle a dû subir une opération pour la débarrasser du dispositif que les wraiths lui avaient implanté. Visiblement, c’est une guerrière. Évidement, nous lui avons retiré ses armes et ça la perturbe beaucoup. Évidemment, nous lui avons retiré ses armes et ça la perturbe beaucoup. »

Nathalie leva un sourcil dubitatif. Faire comprendre à une guerrière alien qu’elle n’avait pas besoin de ses armes, quand elle avait du mal à faire comprendre à certains des militaires humains qu’ils n’avaient pas besoin de se balader dans la cité équipés comme pour une mission en terrain hostile ? Et pourquoi pas la convaincre que le père noël existait pendant qu’on y était ?

Quoi qu’il en soit, maintenant qu’elle était là, elle pouvait au moins rencontrer la sauvageonne et lui expliquait comment les choses fonctionnaient ici, en espérant qu’avec un peu de temps, elle finirait par se calmer.

Elle échangea encore quelques mots avec le jeune homme, lui demandant des nouvelles de sa famille restée sur terre, puis s’avança pour entrer dans la pièce.Les deux gardes semblèrent hésiter, s’entre regardant d’un air dubitatif avant de lui dégager le passage sur un ordre de l’infirmier.

Ce comportement de la part des deux hommes ne fut pas pour rassurer la jeune femme, et c’est avec une certaine appréhension qu’elle passa la porte et pénétra dans la pièce où se trouvait une jeune femme blonde, visiblement très agitée.

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Mar 8 Sep - 21:26

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Britt tournait et virait dans cette petite pièce. Plus le temps passait, plus les effets des calmants se dissipaient, plus la douleur de son épaule se réveillait et lui rappelait ce qui s'était passé là-bas. Sa mémoire défaillante commençait à faire une mise au point et des images moins floues se faisait jour. Il y avait cette bataille contre les démons au côté de guerriers à la façon étrange de se battre. Puis, il y avait cette femme, ce chef qui semblait diriger tout son petit monde qui lui avait proposé de venir avec eux. Mais avant cela, il fallait ôter la marque des démons afin qu'ils ne puissent plus la suivre. La guerrière blonde n'avait pas tout compris, mais elle savait qu'il fallait bouger très vite pour éviter de se faire assaillir par une armée de monstre en furie. Elle avait donc accepté l'offre plus pour partir de là qu'autre chose. Puis, si cela lui permettait d'enlever la marque démoniaque c'était un plus.

Dehors, dans le couloir de l'infirmerie, Britt pouvait entendre les gens discuter. Les conversations se faisaient à voix basse comme s'ils ne voulaient pas la déranger ou bien l'énerver encore plus. Cela avait le don de l'exaspérer un peu plus, car elle pouvait sentir qu'il y avait des sentiments mélangés de crainte et de colère. Tout en tournant dans la pièce, elle scrutait le moindre recoin afin de voir si elle ne pouvait pas trouver une échappatoire. Rien ! Encore un tour en regardant cette fois ce qui pourrait lui servir d'arme de fortune en cas de problème. Toujours rien de probant. Décidément, elle n'était clairement pas à son affaire pour le moment. Encore un tour afin de s'imprégner au mieux de l'agencement de l'espace où elle était enfermée. Il fallait au moins que la guerrière blonde tire avantage de quelque chose dans sa situation. Puis, la douleur revint se rappeler à son souvenir. Son épaule faisait sentir qu'elle n'était pas disposée à faire d'efforts inconsidérés.

En passant sa main sur son épaule, Britt avait pu sentir le pansement qui protégeait sa blessure. Elle se souvint difficilement de ce qui s'était passé ensuite. Cette autre femme qui était arrivée avec tout un matériel. Puis la douleur de l'incision. La sensation des doigts de cette personne qui cherchait dans sa chair pour trouver la marque des démons. Enfin, cette immense décharge qui avait foudroyé son corps la laissant pantelante. La seule fois où elle avait ressenti une telle douleur, s'était quand elle avait été fouettée. Cette décharge l'avait laissée quasiment sans force et elle pouvait sentir ses jambes se dérober sous son poids. Même son cerveau était anesthésié et fonctionnait au ralenti. Oui, elle se souvenait avoir marché tant bien que mal vers la porte pour quitter la planète avec ces gens qu'elle ne connaissait pas. Le reste était encore assez flou. La belle blonde avait du mal à se souvenir ce qui s'était réellement passé à son arrivée. Elle savait juste qu'elle s'était réveillée dans cette pièce sans armes.

La guerrière blonde fut tirée de ses vagues souvenir par une voix féminine qui parlait sans faire preuve de discrétion. Britt ne comprenais pas tout ce qui se disait, mais apparemment cette femme était là pour lui parler. Elle se déplaça de façon à mettre un maximum d'espace entre elle et la seule porte de la pièce. Elle trouva même le moyen de mettre le lit entre elle et la personne qui allait rentrer. Sans moyen de se défendre, il fallait trouver comment mettre des obstacle sur le chemin de son éventuel agresseur. Quand la femme entra, la belle blonde l'observa tout en continuant à faire les cent pas en faisant bien attention de garder une distance de sécurité avec la nouvelle arrivante. Son attention fut attirée par la couleur de ses vêtements. Tous les gens ici portaient les mêmes vêtements à la différence légère d'une bande de tissus de couleur qui devait correspondre à leur fonction au sein de leur peuple. C'était ce que Britt en avait déduis. Tous ceux qui portaient du gris, portaient des armes et devaient donc être des militaires. Le bleu ? Aucune idée. Probablement des inutiles ou bien des multi-tache. Le jaune devait signaler les guérisseurs. Elle en avait vu beaucoup ici et tous prenaient soin de blessés et malade. Cette femme était en rouge. Rouge ? Couleur du sang, de la guerre, de la colère, mais Britt ne sentait rien de tout ça émanant de son interlocutrice. Rouge ? C'était quoi alors ? La championne de ce peuple ? Leur meilleure guerrière ? Leur chef ?

- Britt Hata: Moi être Britt Hata du clan Morloc. Qui toi être ? Quoi vouloir ? Où être armes à moi ? Où être ici ?

La jeune femme avait énormément de questions qui se bousculaient dans sa tête encore embrumée par les calmants qui laissaient doucement place aux fracas des souvenirs et de la douleur. Malgré sa fébrilité, elle tentait de se tenir droit et fière. Britt avait l'habitude de montrer sa force pour forcer le respect de ses interlocuteurs. Là, l'épreuve qu'elle avait subie, l'empêchait de se tenir à sa façon d'être. Elle devait s'adapter afin de se ménager un peu, mais il ne fallait pas montrer de faiblesse sous peine de se faire "manger". La situation était quelque peu difficile pour la belle. Elle observait intensément cette femme à la chevelure de feu qui lui faisait face. Elle attendait surtout des réponses.

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Mar 8 Sep - 23:51

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Dés qu’elle entra dans la pièce Nathalie ressentit l’agitation et l’inquiétude de la jeune femme qui s’y trouvait. Elle avait pris soin de se tenir de l’autre côté de la chambre, de façon à ce que le lit fasse obstacle entre elles. Elle faisait les cent pas, gardant un regard hostile et vaguement inquiet sur la rouquine. Nathalie comprit immédiatement que si elle voulait pouvoir instaurer un début de dialogue avec elle, la première chose qu’elle devait faire, c’était la rassurer, lui montrer qu’elle n’était pas un danger pour elle, et surtout qu’elle n’aurait aucun mal à avoir le dessus sur elle. La femme qui lui faisait face était habituée à se battre, à être obligée de se défendre.

Nathalie pensait que si elle montrait à la sauvageonne à quel point elle lui faisait peur et à quel point elle était « désarmée », elle pourrait désamorcer son agressivité. Elle ne pensait pas que la femme soit du genre à s’en prendre à quelqu’un qui ne présentait aucun danger pour elle.

Rapidement, la blonde ne put contenir ses questions. Elle s’exprimait dans la langue d’Atlantis de façon approximative, mais tout à fait compréhensive.

Nathalie, lui sourit doucement, avant de fermer la porte de la chambre sous le regard vaguement inquiet des deux gardes, puis, elle se dirigea vers une chaise qui se trouvait dans un coin de la pièce et s’y assit avant de répondre avec autant de calme qu’elle le pouvait :

-« Je suis enchantée de faire votre connaissance Britt Hata du clan Morloc. Je m’appelle Nathalie. Nathalie Dumond. Je suis… comment dire… »


Là, Nathalie eut un moment de doute. Comment faire comprendre à la sauvageonne qui lui faisait fasse ce qu’étais une « administrative »… elle s’autorisa quelques instants de réflexion avant de reprendre :

-« Je suis chargée des relations entre les personnes vivant dans la cité, j’essaie de faire en sorte que tout le monde s’entende et d’éviter les conflits ».


Ce n’était pas tout à fait exact, et elle n’était pas sûre que la jeune femme comprenne ce qu’elle voulait dire, mais elle ne voyait pas quoi dire d’autre. Maintenant que les prémices des présentations étaient faites, il lui restait à répondre au reste des questions de la jeune alien.

Nathalie l’observa et se fit la réflexion que l’expression « la cage du lion » était loin d’être aussi fausse qu’elle l’aurait désirée. Plus elle la regardait, plus la jeune femme lui faisait penser à un fauve en cage. Sa manière de bouger, sa manière de l’observer, tout en elle rappelait à Nathalie les fauves qu’elle avait eu l’occasion d’observer au Parc de la « Tête d’or » quand elle était enfant.

Nathalie était fascinée. Même si elle n’en était pas vraiment consciente, elle était fascinée par la jeune femme. Comme les lions ou les panthères du parc, elle était tout aussi mortellement magnifique. Sans même s’en rendre compte, elle s’était déjà « soumise » à son sort. Mais elle savait aussi que tant qu’elle ne se montrait pas agressive, qu’elle ne tentait pas d’entrer dans le « territoire » que la jeune femme avait défini, elle ne risquait rien.

Elle reprit la parole pour essayer de répondre aux questions de Britt.

-« La seule chose que je voudrais, ce serait que vous vous calmiez, vous avez vécu des évènements traumatisants, et surtout une opération un peu éprouvante. Si vous vous agitez ainsi, la plaie mettra encore plus longtemps à cicatriser, et je suis sure que vous êtes impatiente de pouvoir quitter cet endroit. »

Nathalie marqua une pause, histoire que la jeune femme comprenne bien ce qu’elle lui avait dit avant de reprendre, pour la motiver un peu plus.

-« Vous êtes à l’infirmerie de la cité d’Atlantis… » puis, doutant que la jeune femme comprenne le mot « infirmerie », elle reprit : « Vous avez été blessée lors de la bataille. Nos guerriers vous ont ramené chez nous pour vous soigner et vous aider. Vous êtes chez nos guérisseurs. Pour l’instant, vous n’avez pas besoin de vos armes, et dans votre inquiétude, vous auriez pu vous en servir contre ceux qui tentaient de vous aider. Il nous a paru plus prudent de les mettre en lieu sur en attendant que vous ayez récupéré toutes vos capacités intellectuelles. Ne vous inquiétez pas. Dés que vous serez guéri, et si nos chefs estime que vous ne représentez pas un danger pour nous, vous les récupérerez. »

Enfin, elle décida de répondre à la dernière des questions de la jeune femme.

-« Vous êtes ici sur la cité d’Atlantis. Beaucoup de nos « amis » l’appellent « la cité des anciens ». En pratique, c’est moins glamour… c’est juste une communauté d’hommes et de femmes qui tentent de vivre et de travailler ensemble, malgré leurs différences. »

Nathalie s’installa un peu plus confortablement sur la chaise, s’efforçant de se détendre avant de reprendre.

-« D’ailleurs, si vous devez vivre avec nous quelque temps, il y a quelques règles à respecter. Je suis sure que vous pourrez les comprendre, si vous prenez la peine de m’accorder votre attention quelques instants. Ne voulez-vous pas vous asseoir ? Vous regarder faire les cent pas me donne le tournis. »

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Jeu 10 Sep - 21:52

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Britt continuait d'observer la femme qui venait d'entrer dans la petite pièce où elle s'était réveillée il y a peu. La guerrière blonde tentait de conserver un certain calme et, malgré les effets des calmants encore présent dans son organise, de réfléchir de manière cohérente. Elle fixait intensément la femme à la chevelure de feu. Elle tentait de deviner ce qu'elle était, de sentir son comportement ... Bref, la belle blonde tentait de se faire une idée. D'un air assez décontracté, la femme se présenta et tenta d'expliquer son rôle sur la cité. Tout ce que la sauvageonne retint s'était qu'elle s'appelait Nathalie. Malgré un comportement détachée, cette dernière avait une odeur d'inquiétude qui n'échappa pas à la guerrière blonde. Le sourire, le fait de s'asseoir avec assurance sur une chaise qui se trouvait dans un coin, tout cela sonnait faux pour Britt. Tout ce qu'elle retenait comme information, s'était cette crainte. Était-ce elle qui inspirait ce sentiment à la rouquine ? La blondinette continuait à faire les cent pas sans perdre de vu la porte ni son interlocutrice. Elle avait tous ses sens en éveil. Enfin autant que possible, car les effets des calmants n'étaient pas encore totalement dissipés.

Puis Nathalie reprit la parole afin de répondre aux interrogations de la sauvageonne. Cependant, tout ce qui était dit n'avait aucun sens pour la belle blonde. Cela avait le don d'énerver un peu plus la jeune femme qui n'aimait pas ne pas comprendre ce qui se passait autour d'elle, de ne pas comprendre ce qu'on lui disait. Ses pas se faisaient bien moins rapide et elle commençait à adopter une position que l'on aurait pu qualifier de défensive tout en continuant de faire les cent pas. Britt tentait de se concentrer sur sa respiration afin de se préparer au mieux à une brusque activité physique, car dans son esprit elle était prisonnière et privée de ses armes. De plus, voir la femme à la chevelure de feu lui parler avec des mots qu'elle ne comprenait pas le moins du monde la rendait encore plus méfiante. Elle pouvait sentir une boule de rage se former au creux de son estomac. Toujours concentrée sur sa respiration, elle voulait garder le contrôle, car elle savait pertinemment qu'il lui serait difficile de fuir les lieux en cas de combat. Puis, elle ne possédait pas assez d'information sur l'endroit où elle se trouvait pour se permettre d'avoir un comportement belliqueux. Cependant, les mots vides de sens qui lui étaient servis ne faisaient que la pousser vers une explosion volcanique.

- Britt Hata : STOP ! Explosa-t-elle. Moi rien comprendre ce que toi dire. Toi utiliser mots vides. Tout ça être que vent. Moi vouloir armes à moi.

Tel un félin et en prenant appuie sur le bras de son épaule valide, elle bondit par-dessus le lit pour se retrouver presque au milieu de la pièce. Puis de manière gracieuse, elle se déplaça avec rapidité entre la porte et la jeune femme rousse. En une fraction de seconde, elle venait de couper toute retraite à son interlocutrice. Toute sa posture avait radicalement changé. Maintenant, elle se tenait dans une posture qui disait "pour le moment je reste sur la défensive, mais je peux être agressive s'il le faut". Même son regard s'était fait plus dur, plus intimidant. Reprenant un semblant de calme, Britt prit le temps de formuler ses phrases en faisant bien attention à garde son calme. Un calme froid qui n'était généralement pas bon signe, car souvent c'était l'un des signes avant coureur d'une explosion, d'une éruption.

- Britt Hata : Moi pas besoin arme pour faire mal ou tuer guérisseurs à vous. Alors, vous rendre arme à moi. Pour appuyer ses dires, elle fit deux pas dans la direction de la rouquine d'un air déterminé et menaçant. Moi assez forte pour tuer toi avec une main. Dit-elle en serrant le poing devant elle comme si elle écrasait quelque chose. Puis toi dire moi avec mots compréhensibles ce que toi être ici.

Malgré la démonstration d'agressivité, Britt restait parfaitement maître de ses actions. Elle voulait montrer à son interlocutrice qu'elle n'était pas là pour rigoler et que même si elle ne voulait pas se battre pour le moment, elle y était parfaitement disposée. La guerrière blonde tentait de prendre l'ascendant dans cette discutions. La seule chose qu'elle connaissait depuis son plus jeune âge était la voie de la violence et la loi du plus fort. Pour la belle blonde, le monde fonctionnait de cette façon et ici ne faisait pas exception. Alors, elle tentait de faire ce qui lui semblait le plus naturel ... impressionner son interlocutrice par sa force et son agressivité. Elle voulait se faire respecter par Nathalie.

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Jeu 10 Sep - 23:14

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Nathalie avait senti l’agacement de Britt croître. Elle se doutait bien que ses mots ne devaient pas être suffisant pour rassurer la jeune alien mais elle ne s’était pas attendue à une réaction aussi violente. Avant que la jeune femme ait eu le temps de réagir, Britt avait sauté par-dessus le lit et pris position entre elle et la porte.

Un éclair de panique transperça Nathalie. Elle maudit Ethan de l’avoir laissée entrer seule dans la chambre d’un être aussi instable. Elle était consciente qu’à présent, si la femme se montrait vraiment agressive, elle pourrait lui briser le cou avant même que les gardes n’aient tourné la poignée de la porte.

Quand Britt confirma d’un air menaçant qu’elle n’avait pas besoin d’armes pour faire du mal et qu’elle n’hésiterait pas le prouver. Nathalie sentit quelque chose céder en elle. Elle avait autrefois souhaité voir son existence prendre fin. Depuis cette période elle ne craignait plus vraiment la mort, juste la souffrance qui pouvait l’accompagner. Mais elle n’était pas non plus du genre à se laisser trucider sans rien faire, fusse avec des mots.

Elle se rendit compte que la peur avait cédé le pas à de la colère. Pour qui se prenait-elle cette femme ? Ils l’avaient sauvée, soignée, hébergée. Ils avaient pris la peine de faire appel à elle pour tenter de la rassurer, et elle, elle la menaçait ?

Elle sentit son visage se durcir, ses yeux s’assombrir sous l’effet de la rage. Sous un effet réflexe, juste histoire de ne pas laisser à la blondasse l’impression qu’elle la dominait, elle se leva et fit un pas dans la direction de la femme.

Lorsqu’elle reprit la parole, son ton n’était plus du tout doux et compréhensif, ses mots avaient une sonorité grondante, proche du feulement d’un animal.

-« Vas-y. Tues-moi. Avoir vaincu une adversaire désarmée et incapable de rivaliser avec toi sera un grand motif de fierté pour une guerrière ! »

Sans attendre la réaction de la blonde, Nathalie reprit, utilisant volontairement un style volontairement simpliste :

-« Toi invitée ici. Toi devoir déjà être contente de pas être au cachot. Si toi pas te calmer, toi jamais revoir tes armes et toi passer le reste de ton séjour enfermé comme un animal. Toi décider ce que tu préfères. »

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Ven 11 Sep - 22:08

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Britt avait senti que quelque chose avait changé chez Nathalie. Elle n'avait plus l'odeur de la crainte, mais celle de la colère légèrement agrémentée de peur, car on ne s'en débarrassait pas comme cela de cette odeur. La rouquine se dressa pour faire face à la sauvageonne et tenta de faire passer ses sentiments hostiles dans sa voix et ses mots. D'ailleurs, elle se mit à parler de la même façon que Britt. Cette réaction fit légèrement sourire la guerrière blonde qui n'était pas le moins du monde impressionnée par les menaces de son interlocutrice. Prenant une posture fière, histoire de montrer qu'elle n'avait absolument pas peur des menaces de la jeune femme rousse, la blondinette afficha un sourire carnassier quand elle reprit la parole pour répondre. Le ton se faisait monocorde et plutôt glacial.

- Britt Hata : Toi stupide ! Toi pas comprendre que si moi vouloir tuer toi, cela fait depuis longtemps. Moi expliquer toi que moi vouloir arme à moi. Secouant la tête de gauche à droite en signe de désapprobation, Britt voulait faire passer un message. Toi pas comprendre que moi pas rester prisonnière sans me battre. Moi pour le moment être gentille et rien faire, mais pas durer longtemps. Moi pas peur de me battre. Moi avoir combattu démons pendant 8 cycles et combattu dans arène pendant 10 cycles. Moi connaitre combat et guerre. Moi connaitre mort, car moi tuer beaucoup pour rester en vie. Moi pas peur de tuer. Aucune gloire à ça. Aucun plaisir, mais obligatoire pour rester vivante. Toi comprendre maintenant ? Moi vouloir arme pour protéger moi. Pour pas être prisonnière. Elle marqua une pause dans son monologue fixant intensément la rouquine de son regard acier qui semblait avoir toutes les propriétés du métal portant le même nom. Peuple à toi pas sauver moi. Moi sauver vous. Moi chasser démons, mais vous arriver au milieu chasse et démons attaquer vous. Démons tuer soldats à vous sans aide de moi. Montrant toujours une attitude sûr d'elle et légèrement hautaine, Britt avait fait mine de baisser sa garde pour tester son interlocutrice qui était en passe de devenir une adversaire en fonction de ses réactions. Si peuple à toi pas content. Lui rendre moi arme et moi partir. Moi pas demandé venir ici.

Tournant le dos à la jeune femme rousse, la guerrière blonde se dirigea vers la porte pour l'ouvrir même si elle ne savait pas comment tout ça fonctionnait. Comme par magie, l'ouverture laissa place à deux gardes et du personnel médical qui semblait regarder inquiet en direction de la porte et de la pièce. A l'ouverture, les deux gardes dégainèrent leur arme en direction de la belle blonde. Britt se sentit agressée par cette manœuvre, mais préféra éviter de tenter de mettre KO les deux hommes. En restant en place, elle maintenait la porte ouverte et se tourna vers son interlocutrice pour voir sa réaction.

- Britt Hata : Moi pas peur. Moi avoir connu pire. Bien pire. Alors, si toi croire ce que toi dire. Toi donner ordre à eux et toi voir. Dit-elle en faisant un signe de tête en direction des deux militaires qui pointaient leur arme vers la sauvageonne. Aucune émotion ne parvenait à transpirer de sa voix. Elle semblait ne ressentir aucun peur. Au contraire, son léger sourire semblait indiquer que la situation l'amusait beaucoup.

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Sam 12 Sep - 11:55

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Britt se redressa encore et prit un air hautain, regardant Nathalie avec un regard dur en lui expliquant que si elle avait du la tuer, ce serait déjà fait. Ce dont la rouquine ne doutait pas un instant. Toutefois, la peur avait cédé la place à l'agacement. Il ne servait à rien de discuter avec cette furie.

Nathalie soupira en secouant la tête. Cette fille était une vraie tête de pioche. Elle avait compris qu'elle ne pourrait pas la raisonner. Et bien tant pis. Qu'elle continue à s'affoler toute seule à tourner en rond comme un lion en cage. Que ceux qui avaient décidé que ça valait la peine de la ramener ici s'en débrouille.

La Française resta immobile et impassible quand Britt sembla baisser la garde et se détourna pour ouvrir la porte. Évidemment, instantanément les gardes dégainèrent leurs armes, jetant des regards inquiets dans la pièce. Nathalie leur fit un signe d'apaisement.

L'alien se retourna vers elle, l'invitant à donner ordre aux gardes de la maîtriser. Elle était décidé à prouver qu'elle était capable de se battre à mains nues même contre des adversaires armés. Nathalie compris qu'elle n'avait plus rien à tenter pour la raisonner. Calmement, elle s'avança vers la porte ouverte et passa à côté de la sauvageonne.

AU moment de quitter la pièce, elle se retourna et planta son regard dans les yeux de l'alien. Elle laissa passer un instant de silence avant de prendre la parole, avec un ton calme mais ferme.

-"Te renvoyer d'où tu viens n'est pas une option. Tu pourrais parler de cet endroit, après tout, rien ne nous prouve que tu n'es pas une espionne à la solde des "démons". Je suis bien certaine que si les rôles étaient inversés, les chefs de ta tribu auraient les mêmes défiances que nous".


Nathalie douta que la blonde comprenne ce qu'elle voulait dire, mais à ce stade, elle s'en fichait.

-"Tu ne comprends rien. Tu n'es pas prisonnière. Tu es notre invitée. Mais ici, la violence ne t'avancera a rien. Tu ne récupéreras pas tes armes tant que tu es dans un tel état d'esprit. Une fois que tu auras accepté les règles qui ont cours ici, tu pourras aller et venir comme bon te semble. En attendant, tu représentes une menace pour les habitants de cette cité, donc, tu restes ici. À toi de voir combien de temps tu veux faire durer."

Nathalie lui tourna le dos et sorti de la pièce. Au moment de refermer la porte derrière elle, elle tourna la tête par dessus son épaule et ajouta :

-"Si l'envie de te prenait de tenter une évasion, sache que malgré toute tes capacités de combats, tu ne pourrais pas aller bien loin... et détruirait les dernières chances que tu as de récupérer tes armes. Maintenant, moi, j'ai autre chose à faire que de discuter avec quelqu'un d'aussi obtus que toi. Je te souhaite une bonne soirée."

Sur ce, elle claqua la porte au nez de la sauvage et quitta l'infirmerie après avoir jeté un regard assassin à Ethan.

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Sam 3 Oct - 14:37

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La rousse resta calme en apparence, mais il était clair qu'elle n'appréciait pas le comportement de la sauvageonne et qu'il avait même tendance à l'énerver. Elle sauta sur l'occasion pour quitter la pièce quand Britt ouvrit la porte et se décala pour la laisser passer. Avant de partir, elle lâcha quelques paroles sans véritables sens pour la guerrière blonde. Elle avait bien compris quelques bribes des dires de son interlocutrice, ce qui provoqua quelques réflexions intérieurs de la belle. Des trucs du genre "si tu étais prisonnière de mon peuple, tu serais déjà morte car on ne fait pas de prisonniers" ou encore "tu veux que je t'en colle une pour avoir osé m'insulter". Britt prenait beaucoup sur elle pour éviter d'exploser et défoncer cette garce qui avait osé dire qu'elle était une espionne au service des Wraiths. Elle ! Une espionne à leur service ?! Alors qu'elle avait passé une bonne partie de sa vie à les chasser, les tuer pour éviter que ce ne soit eux qui la trucide. La blondinette pensa très fort que la rouquine était très probablement la plus stupide créature qu'elle ait rencontrée jusqu'à présent et elle en avait croisé des créatures vraiment idiotes. Malgré la rage et la colère qui bouillonnaient en elle, Britt laissa partir cette mégère. Une fois la porte fermée, elle laissa exploser tout ce qu'elle avait en elle tel un volcan destructeur.

- Britt Hata : ARGAD ! ! ! Hurla-t-elle avant de faire voler le mobilier de la pièce.

De rage, elle explosa la chaise où se trouvait la rouquine avant de s'en prendre à son lit. Il lui fallait trouver un exutoire afin de retrouver un peu de sérénité. Elle avait grillé ses chances de liberté avec cette sorcière rousse et maintenant, il fallait trouver le moyen de réussir à sortir de ce mauvais pas et pour cela il fallait réfléchir à tête reposée. Chose difficile quand on avait les entrailles tiraillées pas la rage et la colère.

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