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En débarquant sur la cité d'Atlantis, Alex avait promis à son beau-père de faire moins de bêtises, d'être moins tête brûlée, d'avoir moins répondant envers ses supérieurs hiérarchiques et de surtout de ne pas se faire remarquer pour de mauvaises raisons. Et Alex pensait vraiment tenir ses promesses, du moins, faire tout son possible pour se faire discrète et pour tenir sa langue face à ses chefs. Mais c'était sans compter un jeune soldat arrivé tout comme elle en renfort, durant le mois de novembre, qui allait la faire sortie de ses gonds. Pour comprendre tout cela, laissez moi vous placer le décor :
Alex était arrivé depuis quelques jours à peine dans la cité, elle n'en revenait d'ailleurs, toujours pas d'avoir eut la chance d'être choisie pour faire partie des renforts. Elle n'avait qu'une hâte : partir en mission. Alors, en attendant ce fameux jour, Alex avait décidé de s'entraîner, de se donner à fond, histoire de faire passer le temps comme elle pouvait. Alex s'était donc naturellement rendu au gymnase de la base. D'ailleurs, étrangement, ce jour-là, le gymnase était plein à craquer de militaire. Par chance, il restait un banc de musculation libre, Alex se précipita dessus, mais elle n'était pas la seule à vouloir l'utiliser. Les deux personnes auraient pu trouver une entente si ils étaient parlés calmement, comme deux êtres civilisés. Mais non, ils avaient échangé un regard, l'homme avait pousser légèrement Alex en lui disant ces quelques mots de façon amusé :
- Dégage de la gonzesse ! C'est un appareil pour les mecs, va plutôt jouer à la poupée dans un coin.
Alex perdit tout son sang-froid à ce moment précis, elle sentie la colère monter en elle si rapidement que son poing atterrira presque naturellement dans le nez de l'homme. Elle lui décrocha une droite si puissante, que l'homme en tomba à la renverse. Ça aurait pu en rester là, Alex ayant un peu mal à la main et l'homme saignant abandonnement du nez, mais ce dernier en avait décider autrement.
- Tu frappe vraiment comme une fille.
- Ha ouai ?!
Ni une, ni deux, Alex se jeta sur l'homme pour lui décocher une nouvelle droite en plein dans la mâchoire. Mais avant qu'elle ne pue continuer ces coups, des militaires qui était là pour s'entraîner l'attrapa par le bras pour l'éloigner de l'homme le plus vite possible. Alex était remplie de haine, elle regarda l'homme de la tête au pied et quand elle le vu sourire, elle se dit qu'il fallait mieux qu'elle s'en aille avant de le tuer. Elle quitta le gymnase rapidement et alla courir sur les Digues essayant d'oublier ce qui venait se passer.
Alex pensa que cette histoire était loin derrière elle, surtout quand on lui apprit que le lendemain elle avait rendez-vous avec le Colonel Sheppard pour être évalué sur le terrain. Elle alla donc se coucher tôt ce soir-là, étant impatience d'être le lendemain.
Le lendemain, elle se réveilla de bonne heure et de bonne humeur, l'histoire avec l'homme était vraiment bien loin derrière elle. Elle mangea une pomme et une barre protéiner comme petit-déjeuner dans sa chambre, avant de prendre une douche et d'enfiler son uniforme militaire. Elle se dirigea d'un pas rapide vers l'armurerie, mais elle s'arrêta net quand elle tomba nez à nez avec le Colonel Sheppard, au détour d'un croisement de couloir, ce qui fit la légèrement sursauter.
- Colonel Sheppard ! Je ne pensais pas vous croiser avant mon évaluation.
Alex ce senti soudainement mal quand son regard croisa celui de son supérieur, elle se rappela soudainement l'incident de la veille. Elle décochant deux belles droites à un autre militaire, le mettant dans un sale état, il parait même qu'il a fini à l'infirmerie à cause d'elle. Alex se demanda pendant une demi-seconde si John était au courant de cette affaire-là, et elle allait vite connaître la réponse.
Alex était arrivé depuis quelques jours à peine dans la cité, elle n'en revenait d'ailleurs, toujours pas d'avoir eut la chance d'être choisie pour faire partie des renforts. Elle n'avait qu'une hâte : partir en mission. Alors, en attendant ce fameux jour, Alex avait décidé de s'entraîner, de se donner à fond, histoire de faire passer le temps comme elle pouvait. Alex s'était donc naturellement rendu au gymnase de la base. D'ailleurs, étrangement, ce jour-là, le gymnase était plein à craquer de militaire. Par chance, il restait un banc de musculation libre, Alex se précipita dessus, mais elle n'était pas la seule à vouloir l'utiliser. Les deux personnes auraient pu trouver une entente si ils étaient parlés calmement, comme deux êtres civilisés. Mais non, ils avaient échangé un regard, l'homme avait pousser légèrement Alex en lui disant ces quelques mots de façon amusé :
- Dégage de la gonzesse ! C'est un appareil pour les mecs, va plutôt jouer à la poupée dans un coin.
Alex perdit tout son sang-froid à ce moment précis, elle sentie la colère monter en elle si rapidement que son poing atterrira presque naturellement dans le nez de l'homme. Elle lui décrocha une droite si puissante, que l'homme en tomba à la renverse. Ça aurait pu en rester là, Alex ayant un peu mal à la main et l'homme saignant abandonnement du nez, mais ce dernier en avait décider autrement.
- Tu frappe vraiment comme une fille.
- Ha ouai ?!
Ni une, ni deux, Alex se jeta sur l'homme pour lui décocher une nouvelle droite en plein dans la mâchoire. Mais avant qu'elle ne pue continuer ces coups, des militaires qui était là pour s'entraîner l'attrapa par le bras pour l'éloigner de l'homme le plus vite possible. Alex était remplie de haine, elle regarda l'homme de la tête au pied et quand elle le vu sourire, elle se dit qu'il fallait mieux qu'elle s'en aille avant de le tuer. Elle quitta le gymnase rapidement et alla courir sur les Digues essayant d'oublier ce qui venait se passer.
Alex pensa que cette histoire était loin derrière elle, surtout quand on lui apprit que le lendemain elle avait rendez-vous avec le Colonel Sheppard pour être évalué sur le terrain. Elle alla donc se coucher tôt ce soir-là, étant impatience d'être le lendemain.
Le lendemain, elle se réveilla de bonne heure et de bonne humeur, l'histoire avec l'homme était vraiment bien loin derrière elle. Elle mangea une pomme et une barre protéiner comme petit-déjeuner dans sa chambre, avant de prendre une douche et d'enfiler son uniforme militaire. Elle se dirigea d'un pas rapide vers l'armurerie, mais elle s'arrêta net quand elle tomba nez à nez avec le Colonel Sheppard, au détour d'un croisement de couloir, ce qui fit la légèrement sursauter.
- Colonel Sheppard ! Je ne pensais pas vous croiser avant mon évaluation.
Alex ce senti soudainement mal quand son regard croisa celui de son supérieur, elle se rappela soudainement l'incident de la veille. Elle décochant deux belles droites à un autre militaire, le mettant dans un sale état, il parait même qu'il a fini à l'infirmerie à cause d'elle. Alex se demanda pendant une demi-seconde si John était au courant de cette affaire-là, et elle allait vite connaître la réponse.
Codage par Libella sur Graphiorum
Quand une tête brûlée fait des siennes
Chronologie : 01 décembre 08h00 // PV Alex STONES
La veille
Comme à chaque nouvelle arrivée, il fallait évaluer les nouveaux sur le terrain, pour déjà les connaitre un peu et surtout voir se don ils étaient capables, pour les répartir en équipe après. Même s'il n'avait pas d'équipe fixes depuis longtemps, puisque celles-ci étaient faites par Eversman selon les besoins des missions, il était nécessaire voir même primordiale, pour que les officiers sachent où mettre les soldats et conseils le superviseur, surtout les premières classes.
Ainsi, la nouvelle livraison mi-novembre du Dédale était assez pauvre en militaire, mais il avait de quoi renforcer les rangs, pour la nouvelle année à venir.
John avait prévu la semaine prochaine, pour accompagner les petits nouveaux et commencer ce premier décembre, un vendredi avec le soldat ayant un dossier militaire chaotique. À croire qu'ils attiraient les cas difficiles. Une certaine Alexia Stone, dit Alex. La précision était intrigante et en toisant les photos du soldat, il avait un air de garçon manqué non négligeable. Expliquant pourquoi, le « Alex » était le plus utilisé. Est-ce volontaire de ressembler à un homme ? Peut-être bien. En tout cas, elle avait un joli visage fin, qui même avec sa coupe courte, donnait le doute sur sa féminité. John, ne jugeait pas les apparences, ne cherchant pas plus à savoir pourquoi, elle se comportait ainsi. Cela ne le regardait pas et espérait simplement, qu'on ne vienne pas l'emmerder sur sa potentielle orientation sexuelle. Généralement, les femmes aussi garçon manqué aiment plus les bras d'une autre femme que ceux des hommes. Et en toute franchise, John s'en tapait royalement le coquillard ! Il avait une communauté gay et bisexuelle sur la cité et ce genre de choses ne l'a jamais choqué, au contraire de certain un peu étroit d'esprit.
Cependant, les éléments et les faits de son dossier attiraient plus John, que son physique, au vu de son caractère surprenant et des blâmes, le colonel se demandait bien pourquoi, elle était dans l’armée. Qu’on le veuille ou non, il faut une certaine capacité à obéir même si cela ne plait pas. Sans parler d’un esprit d’équipe, cette fameuse appartenance à la « famille » pour évoluer sainement dans les rangs.
En tout cas, ce fut en lissant ces recommandations et son exceptionnelle capacité à survivre dans la nature que ces ex supérieurs lui ont trouvés une place ici. Il est vrai, que savoir se démerder seul était un sacré plus. Surtout dans une galaxie, où la civilisation ne dépassait généralement pas le moyen âge (sauf exception). Et malgré ses airs de mauvais soldat têtu et sang chaud, Alex Stones est une militaire très douée et qui apprend vite. D'où sa mutation, puisque savoir construire une cabane en brindille n'est pas suffisant pour venir sur la galaxie de pégase.
John, la voyait plus comme un impétueux cheval sauvage qu'il fallait apprivoiser pour qu'il donne le meilleur de lui-même. Du moins, ce fut ce sentiment qu'il eut en lissant la totalité de son dossier et des commentaires des autres officiers. De toute façon, il se ferait une idée plus concrète d'elle, le lendemain.
Le 01 décembre- matin
Sheppard se leva tôt, histoire de vérifier ces mails et autres convocations pour des réunions, avant de partir en mission avec « le cheval sauvage ». Il fut étonné d'avoir un rapport d'incident sur le soldat Stones ! Eh bah il n'avait pas fallu longtemps, pour qu'elle mette en pratique les critiques négatifs sur elle ! Tout simplement, elle avait envoyé un camarade de promotion (renfort à la même date) au tapis et accessoirement à l'infirmerie. Les détails étaient peu présents, puisque les témoins n'avaient pas tous suivi le début de la baston et surtout l'élément déclencheur. Enfin sauf un, le plus proche qui avait entendu une magnifique phrase… qui serait apparemment le début des premiers coups. Tout cela pour un band de musculation… Navrant.
John soupira, première mission et premier recadrage, de quoi faire pâlir tous les rebelles à l'unissons ! Tiens cela lui irait plutôt bien comme surnom, mieux que la jument sauvage !
Après avoir pris ne douche rapide et enfilé son uniforme, il partit en direction de l'infirmerie, pour prendre des nouvelles de la soi-disant victime. Constant a force de question, que l'homme n'était pas franchement un pauvre gars ! Il eut le droit à sa morale et une bien salé ! Même si le milieu de l'armée est généralement assez misogyne, sur Atlantis, John essayait que cette pratique soit moins présente. Surtout avec le taux important de féminisation de ces rangs ! De plus, il n'aimait pas ce genre de discrimination, il était pour une force unie et qu'importe les différences, de sexes, de pays où de religions ! Atlantis évolue constamment avec un fort taux de diversité et il faut faire avec, sinon, le Dédale ramène sans hésiter ceux qui ne peuvent pas vivre avec ! Sur le chemin de l'infirmerie, il prit un café et deux croissants, pour lui tenir au ventre.
Une fois la morale faite, le soldat fut prévenu et même si John n'était pas enclin à punir injustement, il lui apparaissait primordiale que de le mettre en corvée de surveillance à l'infirmerie pendant une semaine, milieu fortement féminin, lui apprendrait à voir les femmes d'une meilleure manière. Quant à Stones, il comptait bien la choper avant de partir ensemble sur PX-897, une planète tropicale renommée « Les crocs de l'émeraude » (lien Les crocs de l'émeraude). Une planète dans la base de données, assez sauvage et explorée que par drone, on savait juste qu'il ne semblait pas avoir de civilisation quelconque et que les Wraiths n'y venaient pas. Niveau survit, elle pourrait montrer ses talents.
Ce fut au détour du couloir menant à l'armurerie qu'il tomba nez à nez avec la personne qu'il recherchait. Il fut tout aussi surprit qu'elle et sursauta, avec un pas en arrière pour ne pas lui rentrer dedans.
« Première classe Stones, pour ma part j’espérai vous croiser » L'homme avait repris un café auprès de l'hôtesse d'accueil du pôle de l'infirmerie. Puisqu'il en avait bien besoin pour être en forme, outre, le fait qu'il est un gros consommateur de cette boisson. Son regard clair, alla sur le visage de la jeune femme. Il était plutôt calme et avenant, même si par son regard il lui signifiait qu'il n'était pas très content. Il lui fit un signe de tête, pour qu'elle le suive, jusqu'à une petite sale vers l'armurerie, utiliser pour faire les topos avant mission sur l'équipement. Ils y seront tranquilles pour parler.
« Avant de partir s'équiper, j'ai deux mots à vous dire sur ce qui s'est passé hier. » Si elle avait un doute, elle pouvait maintenant savoir qu'il était au courant « Quelle est votre version des faits ? » Oui, il demandait toujours, pour avoir tous les sons de cloche. Et ils arrivèrent vers la salle, qu'il ouvrit. Elle avait une table, des chaises, un écran et divers posters sur les dernières technologies reçut ou mise en avant, pour que les militaires puissent se renseigner dessus. Une armoire avec les manuels de formations et un tableau, contenant les commandes à faire.
black pumpkin
Première classe Stones, pour ma part j’espérai vous croiser
*Oh Oh...*
Alex était presque sûr à cent pour-cent que le colonel Sheppard était au courant pour l'incident de la veille. Elle n'avait pas besoin de mot pour le comprendre, le regard de l'homme en disant long. Mais Alex décida de garder un visage neutre et de le suivre tranquillement sans dire un mot. Ils arrivent à une petite salle près de l'armurerie qui semblait être un lieu où on parlait de la mission avant d'y aller. Alex entra la pièce regardant tout autour d'elle, espérant que le colonel ne l'ai pas emmener ici pour parler de l'incident de la veille, mais uniquement de son évaluation, malheureusement ce n'était pas le cas...
- Avant de partir s'équiper, j'ai deux mots à vous dire sur ce qui s'est passé hier. Quelle est votre version des faits ?
- Ma version ? Dit-elle en rigolant presque nerveusement Vous êtes sérieux là ?
Alex se tourna vers le Colonel Sheppard, les bras croisés contre sa poitrine, plantant son regardant dans le sien. Elle inspirait et expirait profondément, essayant ainsi de calmer une colère naissante. Pourquoi avait telle une telle colère dans son cœur ? Car elle connaissait le refrain de la chanson par cœur, malheureusement. Ce n'était pas son premier jour dans l'armée loin de la, et ce n'était pas sa première bêtise non plus. Elle entendait déjà presque la voix de son Colonel lui dire que tout était de sa faute, qu'elle n'aurait jamais du lever la main sur un de ses confrères et qu'elle ferait mieux de rester à sa place si elle comptait rester ici, sur la cité d'Atlantis. Ayant été la seule femme dans un régime composer uniquement d'homme pendant des années, lui avait causé bien des problèmes. Même si Alex était bien la causer de la moitié de ses blâmes à cause de son comportement, une bonne partie ne l'était pas. Combien de fois Alex avait pu entendre son supérieur hiérarchique dire a d'autre militaires de son rang : Une femme militaire, cela ne cause que des problèmes. Alors oui, si un homme venait à la pousser ou a la traiter de façon misogyne et qu'elle osait lui répondre par la parole ou par les coups, c'était toujours, automatiquement, de sa faute. Dans 90% des cas, elle était la seule puni, même si ce n'était pas elle qui avait commencer à frapper la première ou insulter l'autre par de drôle de nom d'oiseaux. Alors, quand le Colonel Sheppard lui demande des "explications" sur ce qu'il s'était passé la veille, Alex se dit tout de suite qu'il était comme les autres, qu'il allait la punir elle et seulement elle, car c'était sa faute, car tout simplement, elle était une femme point.
- Vous demandez ça par politesse ou simplement pour rigoler un bon coup avant de me donner ma sanction ?
Le regard d'Alex était rempli de froideur et d'une pointe de haine. Elle soupira presque de façon désespérée, levant les yeux vers le ciel devant son Colonel avant de prendre une chaise et de se laisser tomber dessus négligemment. Toujours les bras croisés contre sa poitrine, Alex laissa son regard virevolté dans la pièce, évitant le regard de son supérieur à tout prix. Elle commença même à taper nerveusement du pied contre le sol. Elle s'en voulait beaucoup, elle venait à peine de débarquer sur la cité et voilà qu'elle faisait déjà des bêtises, si son beau-père savait cela... Lui qui l'avait recommander tout spécialement au SGC, il ne serait vraiment pas fier d'elle en la voyant.
- Pas besoin de parler, je connais déjà la chanson par cœur ! C'est de ma faute et uniquement de ma faute, parce que je suis une fe... Parce que je suis ce que je suis. Et je dois accepter les propos misogynes de ce genre, car c'est simplement une blague et patatit et patata. Alors c'est normal que moi, je sois punie, car je l'ai frappé et lui non, car c'est homme qui faisait un simple commentaire sur mon physique et sur ce que je suis point.
Alex laissa son regard, enfin, retomber sur le Colonel Sheppard. Son cœur battait de plus en plus vite, elle inspirait et expirait de façon irrégulière et elle tapais de plus en plus nerveusement le sol avec son pied-droit. Elle essayait de prendre sur elle pour ne pas crier, pour ne pas hurler à l'injustice qu'elle subissait depuis trop longtemps dans l'armée. Oui, elle était une femme, mais ce n'était pour autant qu'elle souhaitait qu'on lui rappel tous les quatre matins, surtout qu'elle faisait tout pour se comporter comme un homme, pour être égal à eux, pour qu'on ne regarde pas sa poitrine, mais ses muscles.
- Je vous promets d'essayer de ne plus frapper d'homme qui souhaite prendre le même banc de musculation que moi en me disant gentiment : "Dégage de la gonzesse ! C'est un appareil pour les mecs, va plutôt jouer à la poupée dans un coin." Alex dit tout cela et en souriant de façon ironique avant de continuer. Je suppose que vous souhaitez que j'aille m'excuser auprès de lui pour l'avoir frappé ? Très bien, mais sachez que je ne regrette aucunement mon geste !
Alex stoppa net son mouvement nerveux avec sa jambe, laissant son regard tomber doucement, venant à regarder le sol à présent. Elle se mordit la lèvre inférieur, sentant qu'encore une fois elle avait trop parler, qu'elle avait été trop franche. Sa main droite se posa sur son poignet, qu'elle commença à caresser délicatement avec son pouce. Elle avait envie de quitter cette pièce, pour rajouter quelques entailles à celle déjà présente à son poignet. Histoire de se calmer, histoire d'oublier un peu tout cela...
- Allez y balancez votre punition qu'on en finisse avec tout ça ! Dit elle d'une voix faible.
*Oh Oh...*
Alex était presque sûr à cent pour-cent que le colonel Sheppard était au courant pour l'incident de la veille. Elle n'avait pas besoin de mot pour le comprendre, le regard de l'homme en disant long. Mais Alex décida de garder un visage neutre et de le suivre tranquillement sans dire un mot. Ils arrivent à une petite salle près de l'armurerie qui semblait être un lieu où on parlait de la mission avant d'y aller. Alex entra la pièce regardant tout autour d'elle, espérant que le colonel ne l'ai pas emmener ici pour parler de l'incident de la veille, mais uniquement de son évaluation, malheureusement ce n'était pas le cas...
- Avant de partir s'équiper, j'ai deux mots à vous dire sur ce qui s'est passé hier. Quelle est votre version des faits ?
- Ma version ? Dit-elle en rigolant presque nerveusement Vous êtes sérieux là ?
Alex se tourna vers le Colonel Sheppard, les bras croisés contre sa poitrine, plantant son regardant dans le sien. Elle inspirait et expirait profondément, essayant ainsi de calmer une colère naissante. Pourquoi avait telle une telle colère dans son cœur ? Car elle connaissait le refrain de la chanson par cœur, malheureusement. Ce n'était pas son premier jour dans l'armée loin de la, et ce n'était pas sa première bêtise non plus. Elle entendait déjà presque la voix de son Colonel lui dire que tout était de sa faute, qu'elle n'aurait jamais du lever la main sur un de ses confrères et qu'elle ferait mieux de rester à sa place si elle comptait rester ici, sur la cité d'Atlantis. Ayant été la seule femme dans un régime composer uniquement d'homme pendant des années, lui avait causé bien des problèmes. Même si Alex était bien la causer de la moitié de ses blâmes à cause de son comportement, une bonne partie ne l'était pas. Combien de fois Alex avait pu entendre son supérieur hiérarchique dire a d'autre militaires de son rang : Une femme militaire, cela ne cause que des problèmes. Alors oui, si un homme venait à la pousser ou a la traiter de façon misogyne et qu'elle osait lui répondre par la parole ou par les coups, c'était toujours, automatiquement, de sa faute. Dans 90% des cas, elle était la seule puni, même si ce n'était pas elle qui avait commencer à frapper la première ou insulter l'autre par de drôle de nom d'oiseaux. Alors, quand le Colonel Sheppard lui demande des "explications" sur ce qu'il s'était passé la veille, Alex se dit tout de suite qu'il était comme les autres, qu'il allait la punir elle et seulement elle, car c'était sa faute, car tout simplement, elle était une femme point.
- Vous demandez ça par politesse ou simplement pour rigoler un bon coup avant de me donner ma sanction ?
Le regard d'Alex était rempli de froideur et d'une pointe de haine. Elle soupira presque de façon désespérée, levant les yeux vers le ciel devant son Colonel avant de prendre une chaise et de se laisser tomber dessus négligemment. Toujours les bras croisés contre sa poitrine, Alex laissa son regard virevolté dans la pièce, évitant le regard de son supérieur à tout prix. Elle commença même à taper nerveusement du pied contre le sol. Elle s'en voulait beaucoup, elle venait à peine de débarquer sur la cité et voilà qu'elle faisait déjà des bêtises, si son beau-père savait cela... Lui qui l'avait recommander tout spécialement au SGC, il ne serait vraiment pas fier d'elle en la voyant.
- Pas besoin de parler, je connais déjà la chanson par cœur ! C'est de ma faute et uniquement de ma faute, parce que je suis une fe... Parce que je suis ce que je suis. Et je dois accepter les propos misogynes de ce genre, car c'est simplement une blague et patatit et patata. Alors c'est normal que moi, je sois punie, car je l'ai frappé et lui non, car c'est homme qui faisait un simple commentaire sur mon physique et sur ce que je suis point.
Alex laissa son regard, enfin, retomber sur le Colonel Sheppard. Son cœur battait de plus en plus vite, elle inspirait et expirait de façon irrégulière et elle tapais de plus en plus nerveusement le sol avec son pied-droit. Elle essayait de prendre sur elle pour ne pas crier, pour ne pas hurler à l'injustice qu'elle subissait depuis trop longtemps dans l'armée. Oui, elle était une femme, mais ce n'était pour autant qu'elle souhaitait qu'on lui rappel tous les quatre matins, surtout qu'elle faisait tout pour se comporter comme un homme, pour être égal à eux, pour qu'on ne regarde pas sa poitrine, mais ses muscles.
- Je vous promets d'essayer de ne plus frapper d'homme qui souhaite prendre le même banc de musculation que moi en me disant gentiment : "Dégage de la gonzesse ! C'est un appareil pour les mecs, va plutôt jouer à la poupée dans un coin." Alex dit tout cela et en souriant de façon ironique avant de continuer. Je suppose que vous souhaitez que j'aille m'excuser auprès de lui pour l'avoir frappé ? Très bien, mais sachez que je ne regrette aucunement mon geste !
Alex stoppa net son mouvement nerveux avec sa jambe, laissant son regard tomber doucement, venant à regarder le sol à présent. Elle se mordit la lèvre inférieur, sentant qu'encore une fois elle avait trop parler, qu'elle avait été trop franche. Sa main droite se posa sur son poignet, qu'elle commença à caresser délicatement avec son pouce. Elle avait envie de quitter cette pièce, pour rajouter quelques entailles à celle déjà présente à son poignet. Histoire de se calmer, histoire d'oublier un peu tout cela...
- Allez y balancez votre punition qu'on en finisse avec tout ça ! Dit elle d'une voix faible.
Codage par Libella sur Graphiorum
Quand une tête brûlée fait des siennes
Chronologie : 01 décembre 08h00 // PV Alex STONES
John était debout, il ne comptait pas s'asseoir, sauf si elle voulait prendre place sur la chaise. Il lui demanda donc sa version, comme il le faisait à chaque fois et écopa d'un rire de la part de la jeune femme. Cela le fit arquer un sourcil. Non, il ne blague pas et il n'avait rien de drôle là-dedans. Vu le ton employé il retenu de lui sortir : non qu'il aimât bien faire des blagues… Mais il retient sa bouche, toisant la jeune femme, qui croisait ses bras en le foudroyant d'une colère de plus en plus papable.
« Oui je suis sérieux soldat » … fit-il d'un ton neutre. Non mais elle le prenait pour un con ou bien ?
Elle continua avec une phrase qui arracha un regard circonspect à John. Comment ça par politesse ou pour se marrer ? Il n'avait véritablement rien de drôle dans cette affaire ! Il n'allait pas rejoindre Frei dans son bureau pour lui dire : « hey tu sais quoi la nouvelle ? Elle est trop hilarante, elle s'est fait insulter et elle à fracasser un mec, au calme ! Trop LOL » … Déjà Frei, elle ne rigole presque jamais et pas vraiment sur ça et lui il rigole souvent et pas sur ce genre de sujet non plus. Déjà, s'imaginer à se bidonner comme des baleines avec sa major lui paraissait tellement inconcevable… Enfin peut-être que ça ferait rire quelques personnes, mais pas lui. Surtout avec les évènements de janvier, les actes de misogynie étaient d'autant plus à proscrire. Et ce regard … mais pourquoi tant de haine ? Elle pensait quoi là ? Qu'il allât lui mettre la fessée du siècle, car c'est une vilaine fille ? Voir même pire ?
Il l’observa se laisser littéralement tomber sur la chaise, bras toujours croisé en signe de non communication et son regard fuyant. Lui, s’adossa au mur, une jambe repliée contre le mur, croisant les bras en signe d’attente. Bon, même si la phrase l’avait agacé, il ne dit rien. John sait se la fermer pour attendre la suite. Il sentait que cela allait partir et il ne fut pas déçu du voyage. Le bruit du pied était comme des tic-tacs de la bombe à venir et elle explosa. Un savoureux mélange de haine, d’agressivité et de déjà-vu. (Pour elle).
« Pas besoin de parler, je connais déjà la chanson par cœur ! C'est de ma faute et uniquement de ma faute, parce que je suis une fe... Parce que je suis ce que je suis. Et je dois accepter les propos misogynes de ce genre, car c'est simplement une blague et patatit et patata. Alors c'est normal que moi, je sois punie, car je l'ai frappé et lui non, car c'est homme qui faisait un simple commentaire sur mon physique et sur ce que je suis point. »
John ouvrit la bouche, pas à s'en décrocher la mâchoire, faut pas abuser, mais légèrement complètement abasourdit. Non mais… non mais vraiment ? C'est quoi le corps où elle était, histoire qu'il appel ces soi-disant supérieurs pour leur dire qu'on est en 2017 et qu'en cette période, il faut revoir leurs mentalités de vieux dinosaures stupides ! Limite si la rebelle, était en fait une victime, tellement puni pour avoir refusé quelque chose de logique, qu'elle en devienne soumise à accepter le coup de bâton. Mais, comme elle ne peut pas s'empêcher de se rebiffer elle gueule… John n'avait peu connu, quand il était sur terre, ce genre de discrimination dû aux sexes, aussi parce qu'il était dans des corps d'armée très masculin. Et puis c'est un homme, on ne vient pas trop l'emmerder dessus. Et quand, il avait quelques femmes, il n'avait jamais été moqueur ou bien même insultants sur leur condition physique. Plutôt réputé pour être le dragueur de service, il était respectueux et on ne fricote pas avec les membres de l'armée... Après, il avait déjà entendu ce genre de choses et généralement il n'était pas témoin, le peu de fois, cela s'était mal fini pour l'autre homme. Et en montant dans la hiérarchie, il faisait la chasse à ce genre de propos… De toute façon, il fait la chasse a toute discrimination, surtout sur Atlantis.
Le bruit du pied était insupportable et cela en était oppressant, elle faisait des efforts inhumains pour ne pas se lever et hurler… Il avait bien fait d'être contre un mur et non près d'elle, sinon il allait s'en prendre une ! Oh oui, il le présentait bien, le coup de sang !!
« - Je vous promets d'essayer de ne plus frapper d'homme qui souhaite prendre le même banc de musculation que moi en me disant gentiment : "Dégage de la gonzesse ! C'est un appareil pour les mecs, va plutôt jouer à la poupée dans un coin. // Je suppose que vous souhaitez que j'aille m'excuser auprès de lui pour l'avoir frappé ? Très bien, mais sachez que je ne regrette aucunement mon geste ! »
Ah il avait donc, les propos exacts et non un propos plutôt approximatif. Il se félicitait d'avoir engueuler copieusement l'autre pignouf. Et puis c'est quoi tout ça là ? Ce n'est pas frapper un homme ou d'accepter les propos stupides de la gente masculine le problème mais de frapper un camarade. Après bon, il le méritait quand même.
Tout retomba comme le regard de la jeune femme, qui semblait regretter son élan de colère. Il n'avait pas pu en placer une. Et cela n'était peut-être pas plus mal. Même si ce fut désagréable, puisqu'elle était clairement en train de le mettre dans le même sac pourri des huiles rétrogrades. Après, c'est logique étant donné, qu'il est un officier et qu'elle s'est toujours fait taper sur les doigts par des officiers sans honneurs ni respect ! Mais franchement ce n'est pas agréable d'être jugé injustement.
En tout cas, il était surpris… non abasourdit même. Il ne s'attendait pas vraiment à s'en prendre pleins la gueule alors qu'il avait posé une simple question. Une question, assez ouverte, mais sans qu'on sache comment il fonctionne, pouvait être une phrase de fausse politesse. Et au vu de ce qu'il soupçonnait de la vie militaire de la rebelle… Il se doutait très bien qu'elle avait dû subir de nombreux commentaires, au point de la rendre agressif et si difficile à gérer. Au final, l'armée l'avait rendu aussi violente, alors que si elle l'avait traité avec équité cela ne se serait jamais produit.
Il soupira longuement. Il devait faire quoi ? Lui dire qu’il n’était pas l’un de ces connards de supérieurs qui méprise les femmes ? Une action est toujours plus parlante que les beaux discours, surtout qu’il n’est pas le plus doué pour les paroles.
« Bon » lâcha t’il simplement à s’approchant de la table, en face de la militaire. Suite à cela, ils auront bien le temps de parler du reste. Il prit sa radio oreillette et bipa dessus
// Ici Sheppard. Vous savez se que vous avez à faire Mileston //
Il déposa l’oreille sur la table. « Prenez cette oreillette il y a quelqu’un qui doit vous parler » Elle avait bien entendu que Milestone était le nom de l’autre soldat à l’infirmerie. Il insista du regard pour qu’elle le fasse. Il prit place sur une chaise et croisa ses mains entre elles.
Si elle la prenait elle entendrait la voix plaintive de l’autre homme lui dire qu’il s’excusait et que cela ne se reproduira plus. Outre, l’engueulade ce fut aussi une chose sur laquelle Sheppard, avait insisté : des excuses franches. De toute façon, si l’autre merde, il va se prendre une rouste monumentale par son colonel.
black pumpkin
Être consigné dans ses quartiers jusqu'à nouvel ordre ? Devoir laver la cité tout entière du sol au plafond ? Se débrouiller pour préparer le dîner de tout le monde, sans l'aide de personne ? Rester debout sur une jambe jusqu'à l'épuisement ? Faire des pompes en plein milieu du Mess pendant le déjeuner, en criant à quel point elle était stupide ? Où bien encore, faire la lessive de tous les membres de la cité d'Atlantis ? Nombreuses étaient les punitions que le Colonel Sheppard pouvait donner à Alex, pouvant l'humilier des pires façons qu'il soit. Mais peu importe, Alex était prête à recevoir sa punition, après tout, elle avait l'habitude à force. On lui avait fait enduré toutes les punitions possibles à l'armée, elle les avait toutes connues. Alors une de plus ou une de moins, n'aller pas changer grand chose à sa vie, non ? Alex était juste déçu... Elle s'était pourtant promis de faire des efforts, d'arrêter de se faire remarquer sans cesse, de rentrer dans les rangs, enfin ! Mais voilà, à peine arrivée et son poing avait toucher le nez d'un homme, et là voilà face à son supérieur prête à entendre son châtiment.
Le silence était pesant, et cela agaçait Alex qui se mit à gratter son poignet gauche, comme si ces cicatrices la brûlaient. Pour cacher son geste, Alex plaça ses mains sous la table présent dans la pièce, juste à gauche d'elle. Discrètement, elle passa ses doigts sous la manche de son uniforme, caressant du bout des doigts chacune de ses cicatrises. Étrangement, cela la détendait calmement, elle sentait son cœur si énervé il y a encore quelques instants, se calmer peu à peu. Elle se sentait tout à fait prête maintenant ! Prête à entendre et a accepter sa sanction, qu'importe soit elle.
- Bon
Alex sursauta très légèrement en entendant la voix de son Colonel. Elle leva la tête et surtout les yeux, venant ancrer fermement son regard dans celui de son supérieur. Elle restera digne et fier, elle gardera la tête haute, quoi qu'il arrive. Elle le regarda s'avancer vers elle, sans sourcilier. Mais, elle fut surprise, et cela se lut sur son visage, quand le Colonel Sheppard prit sa radio oreillette pour biper quelqu'un. Ce qu'elle avait fait été si grave que l'homme devait faire appel à quelqu'un d'autre ? Alex allait bientôt le savoir en tout cas.
// Ici Sheppard. Vous savez se que vous avez à faire Mileston //
Attendez quoi ? Alex avait la bouche légèrement entrouverte, complètement perdu à cet instant précis. Ses yeux virevolté entre son supérieur et l'oreillette qu'il venait juste de déposer sur la table devant elle. Alex ne comprenait vraiment pas où il voulait en venir, et puis qui est Mileston ? Ha... Oui... C'est vrai... C'était le nom du militaire qu'elle avait salement amoché la veille. Mais pourquoi le Colonel Sheppard l'avait il biper ?
- Prenez cette oreillette il y a quelqu’un qui doit vous parler
*Quoi ? Ce conn*rd souhaite me parler ? Vraiment ?...*
Alex regarda quelques secondes à peine l'oreillette, hésitant vraiment à la prendre et à écouter ce que l'interlocuteur avait à lui dire. Mais sentant le regard insistant de son supérieur, elle finit par l'attraper et la porter à son oreille. Elle n'avait pas envie de lui parler et encore moins de l'écouter... Mais elle était curieuse, elle se demandait vraiment ce que Mileston lui voulait.
- Ouai, ici Alex Stones
La voix était froide, sa main gauche poser sur sa cuisse tremblait légèrement. Alex serra peu à peu le poing à mesure qu'elle entendait l'homme parler à travers l'oreillette. Pour ne pas s'enfoncer les ongles dans la peau, elle tenait fermement le pantalon de son uniforme, dont on pourrait presque entendre les craquements des coutures se défaire à mesure de la conversation, conversation dont laquelle elle n'arrivait pas à placer un mot. Mileston lui faisait une avalanche d'excuses, qui sonnait horriblement faux à l'oreille d'Alex. Étais ce vraiment des excuses, qui venait du cœur ? Ou bien, il s'excusait uniquement parce qu'on lui avait demandé et donc, il obéissait tout simplement comme un bon petit toutou, ne pensant pas un traite mot à ses paroles ? Alex ne saurait le dire, son instinct lui disait de ne pas croire les paroles d'un homme qui était fait à travers une oreillette.
- Je...
Nan, vraiment, c'était impossible pour elle de placer le moindre mot, ce qui l'énervait beaucoup. N'en pouvant plus de ces millions d'excuses dont Alex était presque sûr qu'elles étaient sans foi, ni loi, elle tapa violemment du poing sur la table, lâchant enfin son pantalon, criant :
- TU VAS M'ÉCOUTER BORDEL !
Le poing fermé sur la table tremblait, de peur ou bien de colère ? Un peu des deux au fond, Alex n'avait pas retenu son coup et avait frapper sans réfléchir, cherchant à se faire entendre comme elle le pouvait. Elle prit une grande inspiration, se recoiffant rapidement d'une main avant de parler, enfin.
- Tu es un homme ou pas ?! Alors si tu veux vraiment t'excuser, tu portes tes cou*lles et tu viens me les dires en face !
Alex n'entendait que le silence à travers l'oreillette, elle avait dû surprendre l'homme au plus haut point avec de telles paroles.
- Si tu tien à t'excuser, et je parle d'excuse sincère, attention, je saurais si t'essayes de me berner, alors on se voit au Mess ce soir à l'heure du dîner. D'accord ?!
- Heu... Ok...
- Bien !
Et c'est comme ça que se termina leur conversation, Alex raccrocha et rendis l'oreillette au Colonel Sheppard, dont elle avait d'ailleurs éviter le regard pendant toute sa conversation avec Mileston. Mais au moment même ou son supérieur allait reprendre son oreillette, Alex éloigna rapidement sa main, la levant légèrement vers elle. Elle regarda rapidement l'oreillette sous toutes les coutures, tout en posant une question qui lui trottais depuis tout à l'heure dans la tête.
- Pourquoi ?
Pourquoi ? La question était vaste, peut être trop d'ailleurs, et Alex s'en rendit compte. Elle posa délicatement l'oreillette sur la table levant les yeux vers le Colonel Sheppard, se posant maintenant beaucoup de question à son sujet. Était-il finalement différent de ces anciens supérieurs ?
- Vous lui avez dit quoi pour qu'il veuille s'excuser ? Et puis pourquoi vous êtes aller le voir pour le sermonner ? Et ne faites pas croire qu'il a soudainement voulu s'excuser pour ses propos sans que vous lui ayez parlé au préalable. Après tout, c'est moi qui l'ai frapper, lui, il a juste...
Dit ce qu'il pensait ? Alex ne termina pas sa phrase, elle ne savait quoi dire de plus, elle ne comprenait vraiment pas. Elle était perdue, aucun de ses anciens supérieurs n'auraient réagi comme ça. Aucuns ne seraient allés sermonner l'homme qui lui aurait dit de tes paroles. Ils l'auraient juste puni elle, point. Alors, pourquoi le Colonel Sheppard avait fait cela ? Alex avait besoin de réponse et elle les voulait maintenant !
Le silence était pesant, et cela agaçait Alex qui se mit à gratter son poignet gauche, comme si ces cicatrices la brûlaient. Pour cacher son geste, Alex plaça ses mains sous la table présent dans la pièce, juste à gauche d'elle. Discrètement, elle passa ses doigts sous la manche de son uniforme, caressant du bout des doigts chacune de ses cicatrises. Étrangement, cela la détendait calmement, elle sentait son cœur si énervé il y a encore quelques instants, se calmer peu à peu. Elle se sentait tout à fait prête maintenant ! Prête à entendre et a accepter sa sanction, qu'importe soit elle.
- Bon
Alex sursauta très légèrement en entendant la voix de son Colonel. Elle leva la tête et surtout les yeux, venant ancrer fermement son regard dans celui de son supérieur. Elle restera digne et fier, elle gardera la tête haute, quoi qu'il arrive. Elle le regarda s'avancer vers elle, sans sourcilier. Mais, elle fut surprise, et cela se lut sur son visage, quand le Colonel Sheppard prit sa radio oreillette pour biper quelqu'un. Ce qu'elle avait fait été si grave que l'homme devait faire appel à quelqu'un d'autre ? Alex allait bientôt le savoir en tout cas.
// Ici Sheppard. Vous savez se que vous avez à faire Mileston //
Attendez quoi ? Alex avait la bouche légèrement entrouverte, complètement perdu à cet instant précis. Ses yeux virevolté entre son supérieur et l'oreillette qu'il venait juste de déposer sur la table devant elle. Alex ne comprenait vraiment pas où il voulait en venir, et puis qui est Mileston ? Ha... Oui... C'est vrai... C'était le nom du militaire qu'elle avait salement amoché la veille. Mais pourquoi le Colonel Sheppard l'avait il biper ?
- Prenez cette oreillette il y a quelqu’un qui doit vous parler
*Quoi ? Ce conn*rd souhaite me parler ? Vraiment ?...*
Alex regarda quelques secondes à peine l'oreillette, hésitant vraiment à la prendre et à écouter ce que l'interlocuteur avait à lui dire. Mais sentant le regard insistant de son supérieur, elle finit par l'attraper et la porter à son oreille. Elle n'avait pas envie de lui parler et encore moins de l'écouter... Mais elle était curieuse, elle se demandait vraiment ce que Mileston lui voulait.
- Ouai, ici Alex Stones
La voix était froide, sa main gauche poser sur sa cuisse tremblait légèrement. Alex serra peu à peu le poing à mesure qu'elle entendait l'homme parler à travers l'oreillette. Pour ne pas s'enfoncer les ongles dans la peau, elle tenait fermement le pantalon de son uniforme, dont on pourrait presque entendre les craquements des coutures se défaire à mesure de la conversation, conversation dont laquelle elle n'arrivait pas à placer un mot. Mileston lui faisait une avalanche d'excuses, qui sonnait horriblement faux à l'oreille d'Alex. Étais ce vraiment des excuses, qui venait du cœur ? Ou bien, il s'excusait uniquement parce qu'on lui avait demandé et donc, il obéissait tout simplement comme un bon petit toutou, ne pensant pas un traite mot à ses paroles ? Alex ne saurait le dire, son instinct lui disait de ne pas croire les paroles d'un homme qui était fait à travers une oreillette.
- Je...
Nan, vraiment, c'était impossible pour elle de placer le moindre mot, ce qui l'énervait beaucoup. N'en pouvant plus de ces millions d'excuses dont Alex était presque sûr qu'elles étaient sans foi, ni loi, elle tapa violemment du poing sur la table, lâchant enfin son pantalon, criant :
- TU VAS M'ÉCOUTER BORDEL !
Le poing fermé sur la table tremblait, de peur ou bien de colère ? Un peu des deux au fond, Alex n'avait pas retenu son coup et avait frapper sans réfléchir, cherchant à se faire entendre comme elle le pouvait. Elle prit une grande inspiration, se recoiffant rapidement d'une main avant de parler, enfin.
- Tu es un homme ou pas ?! Alors si tu veux vraiment t'excuser, tu portes tes cou*lles et tu viens me les dires en face !
Alex n'entendait que le silence à travers l'oreillette, elle avait dû surprendre l'homme au plus haut point avec de telles paroles.
- Si tu tien à t'excuser, et je parle d'excuse sincère, attention, je saurais si t'essayes de me berner, alors on se voit au Mess ce soir à l'heure du dîner. D'accord ?!
- Heu... Ok...
- Bien !
Et c'est comme ça que se termina leur conversation, Alex raccrocha et rendis l'oreillette au Colonel Sheppard, dont elle avait d'ailleurs éviter le regard pendant toute sa conversation avec Mileston. Mais au moment même ou son supérieur allait reprendre son oreillette, Alex éloigna rapidement sa main, la levant légèrement vers elle. Elle regarda rapidement l'oreillette sous toutes les coutures, tout en posant une question qui lui trottais depuis tout à l'heure dans la tête.
- Pourquoi ?
Pourquoi ? La question était vaste, peut être trop d'ailleurs, et Alex s'en rendit compte. Elle posa délicatement l'oreillette sur la table levant les yeux vers le Colonel Sheppard, se posant maintenant beaucoup de question à son sujet. Était-il finalement différent de ces anciens supérieurs ?
- Vous lui avez dit quoi pour qu'il veuille s'excuser ? Et puis pourquoi vous êtes aller le voir pour le sermonner ? Et ne faites pas croire qu'il a soudainement voulu s'excuser pour ses propos sans que vous lui ayez parlé au préalable. Après tout, c'est moi qui l'ai frapper, lui, il a juste...
Dit ce qu'il pensait ? Alex ne termina pas sa phrase, elle ne savait quoi dire de plus, elle ne comprenait vraiment pas. Elle était perdue, aucun de ses anciens supérieurs n'auraient réagi comme ça. Aucuns ne seraient allés sermonner l'homme qui lui aurait dit de tes paroles. Ils l'auraient juste puni elle, point. Alors, pourquoi le Colonel Sheppard avait fait cela ? Alex avait besoin de réponse et elle les voulait maintenant !
Codage par Libella sur Graphiorum
Quand une tête brûlée fait des siennes
Chronologie : 01 décembre 08h00 // PV Alex STONES
Elle soutenait son regard, jusqu'au bout, comme un animal digne, même jusqu'à l'abattoir, sauf que lui, ce n'est point un boucher. Et vu son regard complètement perdu, elle ne comprenait pas l'action de son supérieur et surtout pourquoi il appelait l'autre pinpin qui avait eu la charmante idée de l'insulter. Pourtant, il n'avait rien de plus simple. Les excuses, c'est la base !
Il dut insister du regard pour qu'elle daigne le faire. Peut-être était-ce la curiosité qui avait primé ? Enfin qu'importe tant qu'elle met cette fichue oreillette et entend ce qu'à dire l'autre homme.
John, s'adossa au dossier de sa chaise, tout en observant la jeune femme, qui étrangement semblait s'agacer. Il ne pouvait pas entendre ce que lui racontait Milestone. Et il espérait, qu'il s'excuse réellement et non qu'il fasse l'idiot. Après, John ne pouvait pas garantir l'authenticité de la plaidoirie, il ne connaissait pas cette nouvelle recrue. En tout cas, il ne brillait pas pour une première arrivée ! Mais, s'il est macho, John ne pourrait pas demander la sincérité d'un homme qui ne l'est pas. Mais, l'exercice était outre, nécessaire mais aussi humiliant dans le cas où ce fut un idiot de mâle supérieur. Apprendre l'humilité et ne pas rabaisser les autres étaient quelque chose qu'il fallait encrer avec force dans certain crâne. Enfin bon, le temps montrera s'il est réellement bête, John ne comptait pas avoir de pitié particulière. Surtout avec ce genre de comportement, il allait le renvoyer sur terre, après trois avertissements. De plus, John ne voulait pas/plus de petits con arrogant et misogyne dans ces rangs. Des têtes de mules ok, mais pas de ça !
L'homme sursauta, quand le poing de la jeune femme s'abattit avec force sur la table avec la petite phrase qui va bien. Non mais, ils vont se calmer les deux ? Le colonel, lança un regard à Alex, qui s'emballait… Nom de dieu ! Mais elle a du caractère la petite ! Le poing tremblant de colère (pour lui il l'identifia ainsi), elle commençait à houspiller l'autre homme… Comment, il avait pu la traiter de « faible » en sous-entendu certes, mais de faible quand même !! C'est pathétique ! Elle serait capable de le sortir de son lit, pour lui refaire le portrait ! Puis franchement, rien que dans les paroles, il n'avait rien de féminin, faut être con quand même ! Elle avait plus de couilles que certains mecs !
Impossible, d'avoir un échange visuel, elle évitait son regard. Bon tant pis. En tout cas, elle lui avait donné rendez-vous et il avait intérêt à se passer sans coup de poing dans la gueule, sinon cela allait chauffer ! Sheppard pourrait faire son flic et venir à l'heure du rendez-vous, pour surveiller mais bon, ils sont majeurs et grands, autant leur laisser le bénéfice de la maturité. Et John avait autre chose à faire que de surveiller ses hommes ! Qu'ils règlent ça entre eux !
L'échange terminé et il devait avouer, qu'il était quand même surpris de cette réaction. Elle lui tendit son oreillette, avant de l'empêcher de la prendre. Il fronça des sourcils. Ils ne vont pas jouer à chat quand même ? Eh bah non, pas de souris ni de chaton, mais un « pourquoi ». Pourquoi à quoi ? Car il avait plusieurs questions en une. John, arqua une nouvelle fois, un sourcil, pour demander une précision, mais elle le coupa une nouvelle fois, de court… Elle aime bien faire ça ! Mais lui pas vraiment.
Il plia ses doigts, pour insister à recevoir son oreillette, manquerait plus qu’elle ne lui rende pas ! Tout en la regardant dans les yeux. En tant qu’officier, il n’avait pas à se justifier. Pourtant, il était partisan d’un minimum de communication avec ses soldats. La transparence a parfois du bon.
« Vous ne semblez pas avoir connu d'officier juste Stones… Je n'accepte aucune discrimination ou insultes misogyne dans mes rangs. Cela n'est pas digne de valeurs qu'on veut transmettre dans cette galaxie. Et surtout que trop rétrogrades. Ici, sur cette cité, le harcèlement sexuelle ou morale est fortement puni. Nous avons eu de tragiques événements en janvier qui ont renforcé cette règle. » Il la regarda dans les yeux, pas certain qu'elle soit au courant, mais elle le sera rapidement avec les rumeurs et les paroles des autres soldats. En tout cas, il avait une voix calme et ferme. « Je n'ai pas à vous raconter ce que je lui ai dit.» Il se leva « Quant à vous et même si vous êtes la victime, j'aimerais que vous reteniez vos coups. Même si vous avez en face de vous le plus grand des connards, le mépris et la meilleure des armes. Vous n'avez pas à vous abaisser à leurs niveaux »
Il la toisait toujours, il était sérieux. Il ne lui demanda pas de rien faire, mais d’utiliser les mots au lieu des coups et de le voir lui.
« Par contre, si ça renouvelle, je voudrais en être informé, je ne supporterai pas d’avoir des brebis galeuses dans mes rangs ! La part des femmes est importantes dans l’armée Atlantes ! Aucun macho ou misogyne ne doit exister et cela est valable pour toutes les autres discriminations » Janvier, avait été un sacré coup pour l’homme, qui était tombé des nues, en apprenant que des hommes, qu’ils côtoyaient étaient des bourreaux ! Et il ne voulait plus avoir ce genre de problème, plus jamais ! « Si en parlez à vos supérieurs, vous gêne la RDA Erin Steele, enquête régulièrement sur ce genre de chose » Oui ce n’est pas toujours facile, d’allé voir ces supérieurs, parfois voir un civil, même seconde directrice de la cité, peut être plus facile. Et Erin était à fond là-dedans, depuis janvier et cela était son rôle.
black pumpkin
Alex rendit l'oreillette à son supérieur, ne cherchant pas à faire joujou, cherchant juste à attirer son attention sur elle. Elle avait besoin de réponses à ses questions, de comprendre un peu plus le comportement du Colonel Sheppard. Elle voulait des réponses et elle ne comptait pas le lâcher tant qu'il ne lui aurait pas répondu.
- Vous ne semblez pas avoir connu d'officier juste Stones… Je n'accepte aucune discrimination ou insultes misogyne dans mes rangs. Cela n'est pas digne de valeurs qu'on veut transmettre dans cette galaxie. Et surtout que trop rétrogrades. Ici, sur cette cité, le harcèlement sexuelle ou morale est fortement puni. Nous avons eu de tragiques événements en janvier qui ont renforcé cette règle
Alex avait le regard ancré dans celui du Colonel Sheppard, vérifiant qu'il ne se moquait vraiment pas d'elle. Elle l'écoutait parler silencieusement, surprise par chacune de ses paroles. Alex avait été tellement habitué au comportement machiste de ses anciens camarades à l'armée, qu'entendre son supérieur lui dire qu'il ne tolère par ce genre de comportement était juste... Invraisemblable. D'ailleurs que c'était, il passer en Janvier ? Alex n'avait pas eut encore eu écho de cette effroyable histoire. Mais, même si elle était curieuse de la connaître, son instinct lui disait de ne pas poser de question à se sujet à son supérieur hiérarchique, en tout cas pas pour le moment.
- Je n'ai pas à vous raconter ce que je lui ai dit. Quant à vous et même si vous êtes la victime, j'aimerais que vous reteniez vos coups. Même si vous avez en face de vous le plus grand des connards, le mépris et la meilleure des armes. Vous n'avez pas à vous abaisser à leurs niveaux
Sheppard avait raison, ce qu'il avait dit à Mileston ne la regardait absolument pas, elle le savait bien, mais bon... Pour que l'homme vienne à vouloir s'excuser à elle, c'était que son supérieur avait été plus que convaincant. En tout cas, le Colonel Sheppard, avait utilisé un mot pour qualifier Alex qui la surpris au plus haut point :"Victime". Dans toute cette histoire, il la voyait ainsi ? Comme la victime de cette affaire ? Alors que c'est elle qui l'avait frapper, elle qui l'avait envoyer à l'infirmerie... Le regard d'Alex s'agrandissait peu à peu, qui continuait à regarder son supérieur qui s'était d'ailleurs lever.
- Heu... D'accord. Arriva t'elle a balbutier, toujours sous le choc de ses paroles.
- Par contre, si ça renouvelle, je voudrais en être informé, je ne supporterai pas d’avoir des brebis galeuses dans mes rangs ! La part des femmes est importantes dans l’armée Atlantes ! Aucun macho ou misogyne ne doit exister et cela est valable pour toutes les autres discriminations
"La part des femmes"... Oui, c'est vrai... Même si Alex essayait d'oublier cela le plus possible, elle était une femme... Née femme, elle mourra sûrement ainsi. Le regard d'Alex devenu légèrement plus triste, mais aussi plus calme et moins surpris. Malgré les années, Alex avait toujours du mal à supporter qu'on lui rappel qu'elle était une femme, ça lui faisait toujours l'effet d'un coup de poignard en plein cœur. Cela est sûrement dû à un traumatisme de son enfant... Mais le moment n'est pas venu de replonger dans les souvenirs lointains d'Alex. Alors, elle essaya de cacher cette pensée de son esprit et de se concentrer sur le Colonel Sheppard.
- Si en parlez à vos supérieurs, vous gêne la RDA Erin Steele, enquête régulièrement sur ce genre de chose
Et ?... C'est tout ? Et la punition ? Où était la règle en fer prêt à tomber lourdement sur les doigts d'Alex ? Elle ne comprenait vraiment plus rien, tout était tellement nouveau pour elle, qu'elle ne savait vraiment pas comment réagir.
- Je...
Que dire ? Alex avait envie de parler, de dire ce qu'elle pensait de tout cela, mais les mots semblaient rester coincer dans sa gorge. La bouche entrouverte, les lèvres tremblant légèrement, comme essayant de former un mot. Elle baissa légèrement les yeux, cherchant toujours ses mots. Et puis parler ? Alex n'était jamais allé voir quelqu'un quand elle avait un quelconque problème avait quelqu'un... Non... Jamais... Elle avait toujours réglé ses problèmes avec les gens à l'aide de ses poings ou en les menaçants. Bref, elle s'était toujours démerder toute seule, toujours... Elle avait été élevée ainsi, son père l'avait toujours laissé se débrouiller seule, même devant des garçons plus grands qu'elle, même fasse à des animaux sauvages... Toujours seule contre le reste du monde.
- "Frappe le premier, ne laisse jamais l'autre porter le premier coup !"
Alex releva les yeux vers son supérieur tout en se levant de sa chaise. Elle avait sorti cette phrase, comme si elle récitait un discours, un poème ou citation qu'elle se répétait matin et soir.
- Parler de cela ne dérange nullement mon Colonel, ce qui me dérange, par contre, c'est le "mépris". On m'a toujours appris à me démerder seule, sans l'aide de personne et de surtout de jamais me laisser faire. Quelqu'un m'insultait ou me bousculait ? Je lui répondais avec mes poings, prêt à recevoir des coups en retour. Si possible, je lui écrasais la tête devant les autres pour qu'ils comprennent, pour qu'ils apprennent. Je ne me laisserais jamais marcher sur les pieds ! Si j'ai un problème avec quelqu'un, je me débrouille seule pour le régler, qu'importe qui j'ai en face de moi ! Mon père m'a élevé ainsi mon Colonel...
Et cela ne changera sûrement pas !... En tout cas, pas, immédiatement, il lui faudra du temps pour changer, pour apprendre à demander de l'aide aux personnes qui l'entoure.
- Mais... Pour le bien, des femmes présentent dans la cité, je vous informerais si quelque chose dans ce genre-là ce reproduit.
Tout en essayant de ne pas écraser la tête de cette futur personne contre l'un des murs de la cité, bien évidemment.
- Et je... Alex pris une profonde inspiration avant de dire d’une voix clair et net : Merci
*Merci de ne pas être un connard comme mes anciens supérieurs*
Quand une tête brûlée fait des siennes
Chronologie : 01 décembre 08h00 // PV Alex STONES
Il reprit son oreillette et la remit à sa juste place : sur son oreille. Ce genre d'élément devenu familier. Comme un bijou qu'on ne retire que pour se coucher. Il l'avait tout le temps, de sa journée, la retirant que le soir. Il est assez drôle de voir, qu'on sent quelque chose de bizarre, quand l'objet n'est pas à sa place, limite comme si on avait oublié de mettre son caleçon le matin !
Autre chose dérangeante était le regard de la jeune femme… les prunelles vertes de celle-ci le fixait d'un œil inquisiteur, comme pour le scanner et savoir, s'il ne se foutait pas de sa gueule. Pourtant, il était sincère et au vu de sa grande capacité à mentir… Soyons clair Sheppard avait du mal à mentir, puisque ces prunelles un peu trop expressives le taisaient. Il lui fallait un grand effort et être fermé comme une huitre pour mentir avec aplomb et conviction. Chose qui n'était pas son cas, actuellement. Il n'avait aucun intérêt à lui faire miroiter une équité, inexistante ! Il lui montrait, car il était là et là était ses valeurs sous son commandement !
Elle eut la politesse de ne pas le couper. Plus il avançait dans son discours, plus elle ouvrait de grands yeux surpris. John se sentait intérieurement révolté qu'on puisse être étonnée de choses qui lui sont si logiques. Parfois, il avait l'impression, d'être déconnecté des autres huiles. Des huiles de la terre qui devaient houspiller des femmes, pour la seule et bonne raison qu'elles n'ont pas de service trois pièces entre les jambes ! Cela lui rappelait un instructeur dans sa jeunesse folle et insouciante, qui avait sorti de manier naturel et presque convaincue : "les problèmes à l'armée c'est quand il y a des chattes ! Quand c'est les chats qui emmerdent le monde ont les castres et ils sont câlins ! Même stérilisé les chattes sont chiantes !"
Une phrase imagée qui avait convaincue, les benêts se disant qu'ils devraient prendre des chiens, car un chat ce n'est pas très fidèle. Des gens qui ne comprenaient rien à la vie et aux métaphores. Et sur le coup, par sa jeunesse, il s'était dit, que cette leçon de vie était stupide et l'avait oubliée. L'occultant, alors qu'elle est révoltante. On n'a pas le droit de dire ce genre de choses, tout comme clamer ouvertement : "les noirs c'est tous des voleurs !" Les personnes qui le font son directement traîné en justice et sanctionner. Mais dire qu'une femme est une chatte et que les problèmes de l'armée viennent d'elle, ça passe !
Enfin bon, qu'importe Alex, balbutia un pauvre d'accord. Cela suffisait à Sheppard, il ne voulait pas qu'elle s'abaisse à plus con. Il ne doutait nullement, du complexe de la jeune femme sur sa condition., il enchaîna naturellement, lui offrant une aide au cas où cela se reproduirait. De toute façon, les anciennes savaient que la RDA était là et manœuvrait dans l'ombre pour que "janvier " ne revienne plus sur le devant de la scène. Mais, les nouvelles, non et fallait leur communiquer, qu'elles n'étaient pas seules.
En tout cas, il reporta son regard sur sa pauvre soldate qui tremblait et semblait tellement perdue… Eh bah ! Il n'aurait jamais pensé produire cet effet-là, chez quelqu'un quand même. Finalement, elle lui sortit une phrase, comme une récitation apprise sans relâche pour qu'elle soit gravée dans son cerveau. Cette phrase était un peu l'équivalent de "Oeil pour œil et dent pour dent". Une phrase, qui n'avait aucune valeur dans une société moderne, sauf le goût de la vengeance et de la bêtise. Il lui fit une petite moue, elle avait compris ce qu'il lui avait dit ? Apparemment non, avec ce genre de citation. Finalement, elle développa… elle avait été élevée sans mère ? Il ne savait pas et cela ne le regardait pas... En tout cas, elle avait un père qui semblait partisan du : "démerde toi sinon tu te fais bouffer…" Il la regarda un peu étrangement. La laissant continuer, ne voulant pas l'interrompe, elle semblait lancer.
Elle le remercia. Il hocha la tête, cela était normal, elle n'avait pas à le dire. Après le merci était vaste, il le prit, pour le fait de ne pas la juger faible et inférieur.
« Vous êtes à l'armée Stones, jamais vous ne serez seule. Ne pas se laisser faire est une bonne chose, mais il y a autre chose que les poings. Les mots salissent moins les mains et impacte parfois plus qu'une droite » Il lui fit un rictus. Il était beau de dire ça tient ! Mais bon, encore une fois, c'est avec l'âge et les fréquentations d'administratifs qu'on apprend à manier la langue, pour fouetter les petits culs de connards ! Même s'il n'était pas super bon, pour l'art de la langue. Et il serait plutôt coquin de dire, que son art buccal est plutôt dans une relation intime, mais passons. Là n'est pas le sujet.
« Bon, On y va ! La journée va être longue et vous devez me montrer vos talents et pas ceux de la rebelle » Dit-il avec humour, se déplaçant vers la porte, pour l'ouvrir et passer juste après elle, pour verrouiller la salle.
Il s'équipa, alors que l'armurier McArty donnait le nécessaire. Le fameux sac à dos, avec le kit de survie, des serflex, des tubes, briquet etc… Un P90 chacun (ou une autre arme si elle le désirait), plus un pistolet et couteaux de combats. Pour sa part John en avait un en os sculpté, offert par une pégasienne qui avait combattue à ces côtés il y a deux ans. Il avait pris en plus de la corde, des rations, des barres de céréales et de l’eau.
La porte s'activa et ils purent passer dans le vortex, se retrouvant sur une planète a l'humidité importante et à la chaleur qui va avec. Une grande forêt tropicale avec des chants d'oiseaux graves et aiguës. La beauté du lieu était saisissante, pour ceux qui aiment les forêts touffues avec pleins de lianes de partout !
Il ne fit rien, la laissant faire la reconnaissance, tout en l'observant. Comme il avait les lentilles de visions, il y voyait parfaitement sans être gêné par la luminosité importante.
« Bon Stones, sur votre dossier il est marqué que vous êtes une excellente vagabonde. Qui sait survivre dans tous les milieux. Cette planète porte le surnom des Crocs de l'émeraude. Nous nous enfoncerons de maximum trente kilomètres dans cette forêt. C'est un périmètre de sécurité. Je veux voir ce que vous avez dans le ventre, niveau tir et sur le terrain. Pour le corps à corps vous verrez avec le major Frei » Il fit une pause, marchant un peu sur le sol humide de cette terre brune. Ce périmètre était à zone, exploité par les Atlantes, en attendant d'explorer cette planète plus en profondeur. Faut dire qu'au-delà, la forêt était si épaisse, qu'il en devenait difficile d'évoluer sans rester coincé.
« On va explorer un peu » Et il lui fit un signe de tête, ajustant son arme. Normalement ça serait banal comme mission. Juste une évaluation standard.
- infos:
- Je te laisse développer la suite, si tu le souhaite, tu es libres de tes mouvements hin tout est a faire sur cette planète ^^ FREEEEEE
http://www.atlantisinsurrection.com/t2173-px-897-les-crocs-de-l-emeraude
le lien de la planète pour te donner des idées
black pumpkin
Alex avait eut du mal à remercier le Colonel Sheppard, il faut dire que c'est la première fois qu'elle remerciait l'un de ses supérieurs pour quoique se soit.
- Vous êtes à l'armée Stones, jamais vous ne serez seule. Ne pas se laisser faire est une bonne chose, mais il y a autre chose que les poings. Les mots salissent moins les mains et impacte parfois plus qu'une droite.
Alex préféra se taire pour une fois, pourtant, elle avait tant à dire, tant de chose à répondre à ses paroles, mais elle n'avait aucune envie que cette conversation dure des heures et des heures. Jamais seul ? Alex ne pouvait s'empêcher de pouffer de rire mentalement face à ces paroles. Dans la vie on né seul et on meurt seul !... Alex était bien consciente de cela et se disait que son supérieur se voiler la face en croyant l'inverse. De plus, Alex n'était pas tout à fait d'accord avec sa dernière phrase, pour elle les poings feront toujours plus mal que les mots et c'est pour ça qu'elle préférait agir avec ces derniers.
- Bon, On y va ! La journée va être longue et vous devez me montrer vos talents et pas ceux de la rebelle
Alex se contenta de lui répondre d'un demi-sourire, osant les épaules en même temps. Elle aurait préféré que son supérieur ne la voie pas... Ainsi... Mais bon, ainsi vas la vie. Alex suivit son supérieur et quitta la salle ou les émotions de cette dernière avaient fait des bond dans tous les sens. Elle suivit le Colonel Sheppard jusqu'à l'armurerie, bien décider à partir en mission et à se changer les idées.
Alex prit un sac à dos qu'elle remplie autant et avec les mêmes équipements que son supérieur. Elle prit également la même arme que ce dernier, elle la prenait plus histoire d'avoir une arme sur soi, même si en cas de conflit elle préférait sortir son couteau ou bien ses poings. Elle remarqua du coin de l'œil que John pris avec lui un couteau en os sculpté qui était tout simplement magnifique aux yeux de la jeune femme. Alex, quant à elle, prit le couteau que son père lui avait offert il y a bien des années maintenant. Si ce dernier pouvait parler, il en aurait des histoire à raconter.
Alex regarda émerveiller la porte s'activer sous ses yeux, c'était la première fois qu'elle allait la traverser et elle avait un peu peur, elle devait bien se l'avouer. Elle prit une grande inspiration, la retenant au fond de sa gorge et franchis la porte se forçant à garder les yeux bien ouverts. Elle souffla un grand coup une fois arrivé de l'autre coté de la porte. Rapidement, elle sentit la chaleur et l'humidité de la planète l'envahir. Mais Alex n'y prêta presque pas attention, cette dernière était ailleurs, elle avait les yeux et la bouche grande ouverts. L'endroit était plus que magnifique, le paysage était réellement à coup le souffle. Elle entendait des oiseaux non loin d'eux chanter à tuetête, la faisant doucement sourire. Elle fit quelques pas, regardant tout autour d'elle, écoutant à peine ce que le Colonel Sheppard lui disait.
- Bon Stones, sur votre dossier il est marqué que vous êtes une excellente vagabonde. Qui sait survivre dans tous les milieux. Cette planète porte le surnom des Crocs de l'émeraude. Nous nous enfoncerons de maximum trente kilomètres dans cette forêt. C'est un périmètre de sécurité. Je veux voir ce que vous avez dans le ventre, niveau tir et sur le terrain. Pour le corps à corps vous verrez avec le major Frei
- Très bien... Dit elle d'une voix rêveuse, continuant à regarder émerveiller le paysage qui s'offrait devant elle.
- On va explorer un peu.
- Avec plaisir. Dit elle un énorme sourire aux lèvres en regardant son supérieur.
Alex avait changé de tout au tout en traversant la porte des étoiles, elle semblait plus souriante, plus joyeuse et plus à l'aise avec le monde qui l'entourait. Les deux militaires firent quelques pas, Alex se plaça immédiatement devant le Colonel Sheppard, lui disant en souriant et de façon amusée, mais tout étant sérieuse :
- Je vais vous montrer de quoi je suis capable, Colonel.
Alex marcha donc devant son supérieur, observant tout ce qui se trouvait autour d'elle, les arbres, les fleurs, les insectes, les oiseaux, les champignons... Elle marchait doucement, les mains poser sur son FN P90, l'oreille attentive à tout bruit suspect.
- Il est important d'observer la nature qui nous entoure, les plantes comme les animaux. Elles peuvent nous aider, sans le savoir, à survivre dans ce genre d'endroit. Les animaux peuvent souvent nous guider jusqu'à un point d'eau et nous montrer quelles plantes, fruits ou légumes manger sans aucun risque. Bien sûr, il est mieux de voir deux animaux d'espèce différente manger le même fruit, surtout si on a un doute sur ce dernier, car quelques espèces d'animaux son résistant à certains poisons qu'on peu trouver dans la nature.
Alex parlait calmement, mais on pouvait sentir de la passion dans ses paroles. Elle était heureuse de parler de chose qu'elle connaissait, de ce qui la passionnait depuis qu'elle était toute petite. Cette chose qui lui rappelait tant de bon souvenir avec son père. Elle se rappelait également de la semaine qu'elle avait passé seule dans la forêt à survivre avec le strict minimum. Pour elle se balader avec autant d'équipement sur cette planète, qui lui était pourtant inconnu, était un jeu d'enfant. Elle se sentait parfaitement en sécurité et elle se sentait capable de survivre sur cette planète plusieurs mois sans aucun souci.
Alex s'approcha d'un arbre, plus précisément, elle s'avança vers l'arbre qui lui semblait le plus grand à une dizaine de kilomètres à la ronde. Elle retira son sac à dos qu'elle posa contre l'arbre, elle retira également son arme qui l'encombrait énormément, il faut l'avouer. Elle se tourna vers le Colonel Sheppard et lui dit en souriant :
- Vous m'attendez là, je reviens tout de suite.
Elle lui fit un clin d’œil amusé et sans demander son reste, elle commença à grimper à l'arbre. Alex était aussi agile qu'un singe, on avait l'impression qu'elle avait grimper à cet arbre des milliers de fois. Elle monta rapidement tout en haut de l'arbre, n'ayant pas peur, à aucun moment, de tomber de celui-ci. Arrivée tout en haut, elle essaya de se mettre debout sur une branche, proche du tronc. De la haut elle pu mieux observer la forêt qui s'étendais devant elle.
- Ouah... C'est vraiment magnifique... Sa voix était un doux murmure, murmuré à sois même.
Elle ferma les yeux quelques instant, écoutant le chant des oiseaux, les bruits de pas de son supérieur qui devait chercher à la voir d'en bas. Mais elle ne cherchait pas à entendre tout cela, non. Elle cherchait un son précis, qu'elle fini par entendre pour son plus grand bonheur. Elle ouvrit les yeux, la tête tournée vers le son qu'elle avait tant chercher. Elle sortie sa boussole pour savoir dans quelle direction aller une fois au sol. Une fois, cela fait, elle redescendit de l'arbre encore plus vite qu'elle ne l'avait grimper. Elle attrapa son sac à dos, qu'elle remis dans son dos et son arme qu'elle remis à sa place contre sa poitrine.
- Il y a un court d'eau par là-bas. Dit elle en ressortant sa boussole, pointant l'Est du doigt. Je ne l'ai pas vue de mes propres yeux là-haut, mais je l'ai entendu. Si vous me le permettez, j'aimerais beaucoup me rapprocher de ce court d'eau. Bien sûr, nous ferions mieux de faire attention en nous approchant de ce dernier. Nous allons sûrement rencontrer des animaux sauvages.
Alex commença à se diriger vers le court d'eau qu'elle avait entendu, marchant cette fois-ci au côté de son supérieur.
- Y a-t-il quelque chose en particulier que vous souhaiterez que je vous montre, Colonel ? Que je fasse des pièges pour attraper des petits rongeurs ? Faire une cabane dans les arbres ou bien au sol ? Attraper des poissons en fabriquant ma propre canne à pêche ? Ou bien encore...
Alex s'arrêta net dans son monologue, se stoppant net dans ses mouvements également. En deux temps trois mouvements, elle ne bougea presque plus devenant presque une statue de pierre, seul sa tête bougeait rapidement à droite et à gauche.
- Colonel.... Ne bougeait plus... Sa voix était faible, mais sonnait comme un ordre strict. Quoi quil arrive ne bougeait pas !... Ne toucher pas à votre arme !....
À mesure qu'elle chuchotait ces quelques mots à son supérieur, on entendant des bruit de pas s'avancer vers eux, écrasant des branches mortes au sol. Alex approcha doucement sa main droite de son supérieur, la posant sur son arme pour lui faire comprendre de ne vraiment pas la prendre. Les bruits de pas étaient de plus en plus fort, de plus en plus lourds, en entendais même à présent une respiration forte. Alex tourna légèrement sa tête vers le colonel, croisant son regard.
- Faites moi confiance... Dit elle dans un doux murmure, presque inaudible à l'oreille.
Au moment même ou elle prononça ses mots, un ours géant sembla sortir de nul part. L'animal devait faire deux mètres de haut et si il venait à se tenir debout, l'animal devait être deux fois plus grand et plus imposant aux yeux de ses deux militaires. La respiration d'Alex avait légèrement augmenté, mais elle semblait tout à fait calme face cet animal géant. Elle avait toujours la main posée sur l'arme de son supérieur, elle ne bougeait plus d'un pouce et elle espérait que son supérieur face de même. Elle ignorait si les animaux de cette planète agissaient comme ceux qu'on trouvait sur Terre, mais si c'était le cas. L'ours allait s'approcher doucement d'eux, reniflant dans le vide, puis fera demi-tour l'air de rien continuant sa vie tranquille. Mais ça, c'était si le Colonel Sheppard restait aussi calme et droit qu'Alex face à cet ours.
Quand une tête brûlée fait des siennes
Chronologie : 01 décembre 08h00 // PV Alex STONES
John partie de la salle satisfait. Cela avait été tendue, mais au final, la conversation ne s'était pas mal finie. Et tant mieux, bonjour l'ambiance pour la mission d'évaluation qu'ils allaient faire. En tout cas, Stones, ne lui répondit pas à sa petite leçon de morale sur les “militaires et la famille”. Il espérait qu'elle l'avait bien comprise de toute manière, elle le verrait assez vite ici. Une bonne ambiance à laquelle, il était fier de constater tous les jours.
Pendant qu'ils s'équipaient John jetait des regards vers Stones, non pas pour vérifier comme si elle ne savait pas s'équiper. Non, mais pour être certains qu'à eux deux ils n'avaient rien oublié. Parfois, voir certain s'équiper vous rappelle qu'on a oublié un élément primordial ! En tout cas elle avait aussi un beau couteau. Sûrement un cadeau, comme quoi, il n'était pas le seul à avoir une arme sentimentale. Le retour de Britt sur sa planète, avait été un déchirement, une guerrière aussi farouche et loyale… Il s'entendait que trop bien avec elle, comme avec la majorité des pégasiens et il regrettait ces séances musclées de combat avec la lionne de Gaïa.
Une fois prêt, ils allèrent vers la porte et John jeta une nouvelle fois un regard vers sa jeune recrue. Qui comme beaucoup, avait les étoiles pleins les yeux en mirant l'immense porte s'activer. Oui, lui aussi avait encore cet éblouissement, il trouvait la porte des étoiles tout bonnement magique. Et à chaque fois qu'il la toisait, il se martelait le crâne qu'il avait de la chance d'être ici et vivre ce genre de choses. Une chance, qui avait tenu à un fil, une opportunité.
La traversée les mena vers cette planète tropicale assez peu explorée. Comme toute forêt primaire, elle devait regorger de faune et de flore. Des éléments étudiés par les biologistes, dans le petit secteur délimité. Au vu de l'immensité, ils étaient plus préférables d'y aller par secteur, surtout que la planète était « clean » de Wraiths. Selon les scientifiques, cette planète était aussi grande que Jupiter et l'explorer totalement demanderait des années et années.
Il donna son ordre ou plutôt un condensé de ce qu'il attendait d'elle. Stones était rêveuse et si elle est aussi bonne en survie que son dossier le dit, elle devait être en ébullition dans son paradis pégasiens ! Élément qui se confirma, quand ils partirent explorer. Elle avait un rictus jusqu'aux oreilles et son comportement était réellement différent de tout à l'heure, elle rayonnait. Elle se mit devant lui, il la laissa faire, de toute manière son rôle était de l'évaluer et si elle voulait passer devant et faire le scout allons-y !
« Faites donc Stones, vous êtes libres » Oui car bon, il n'avait rien à lui demander pour le moment. John aime bien innover et ajuster ces évaluations avec le terrain. Et c'est la première fois, qu'il doit prendre en compte une capacité de survie aussi importante. Étant le plus ancien militaire de terrain de la cité, il savait très bien les éléments nécessaires pour combattre des Wraiths au vu du nombre de fois, où il s'est retrouvé paumé sur une planète avec les vampires au cul.
Sheppard était attentif, observant le paysage. Le chant des oiseaux était assez agréable, comme sur terre, les piafs avaient un timbre de voix plus sombre, mais tout aussi agréable à entendre. De toute façon, tant que ça piaille, c'est que tout va bien. Il avait une quantité impressionnante d'insecte, quand ils se déplaçaient dans la végétation, plusieurs fois John eu des phasmes ou des sortes de mante religieuse sur l'épaule. Il n'aimait pas franchement les insectes, comme beaucoup d'humain, mais n'hurlait pas en les voyant. Il se contentait de les chasser d'un revers de la main tout en écoutant Stones qui lui faisait un exposé complet.
Il est important d'observer la nature qui nous entoure, les plantes comme les animaux. Elles peuvent nous aider, sans le savoir, à survivre dans ce genre d'endroit. Les animaux peuvent souvent nous guider jusqu'à un point d'eau et nous montrer quelles plantes, fruits ou légumes manger sans aucun risque. Bien sûr, il est mieux de voir deux animaux d'espèce différente manger le même fruit, surtout si on a un doute sur ce dernier, car quelques espèces d'animaux son résistant à certains poisons qu'on peut trouver dans la nature.
Elle était littéralement passionnée dans ces paroles. John l'écoutait attentivement, même si certain élément était connu de sa part. Concernant les fruits, cela le fit sourire un peu. Il est bête mais courant, que les humains mangent un fruit sans savoir si c'est bon ou non. Ils le mangent car il ressemble à quelque chose de connu et ne se méfie pas.
« Les fruits c'est traître. Surtout dans cette galaxie, où certains ressemble à nos fruits comestibles et finalement on a des surprises » Il avait des exemples par centaine, comme par exemple une première classe qui avait mangé une sorte de clémentine qui lui avait donnée la chiasse du siècle. Le pauvre avait été hospitalisé car il se vidait sans cesse. Depuis ce jour, Sheppard ne voyait plus les clémentines de la même façon !
Stones avait envie de faire de la grimpette, John s'approcha de l'arbre et récupérer ces affaires, pour les garder. Il était peut-être parano sur le coup, mais personne ne savait si la planète était réellement peuplée d'une espèce intelligente ou non. Et il serait naïf de penser qu'elle soit forcément pacifiste. Il l'observa monter tel un singe agile… Lui il était incapable de faire ça.
« Quel ouistiti vous faites Stones ! » Lui lança t'il gentiment plus pour la taquiner qu'autre chose. Et de toute manière elle disparue dans la végétation. Au vu de la taille du bestiau, il était certain qu'elle ait une vue magnifique et imprenable sur cette forêt qui semblait sans fin ! Il fit quelques pas, sur le sol dur, pour essayer de voir où elle était et se faire une idée à combien de mètres elle était.
Au bout de longues minutes, elle fut en face de lui, elle avait dévalé le tronc d'arbre avec une surprenante agilité qu'il le laissait pantois. Elle lui annonça prestement qu'il avait un court d'eau, John toisa sa carte, histoire de vérifier et en effet, il en avait un. Son regard clair, beuga un peu, quand elle continua à parler… Elle l'avait entendu ? Eh bien…
« Allons-y. vous allez rendre Aiden Ford jaloux, avec votre ouïe fine », ce n’est pas commun d’être aussi aiguisé de sens-là. C’est une manière de dire, qu’elle l’avait laissé sur le cul aussi. Il lui donna ces affaires et marcha avec elle dans la forêt. Et en effet, plus ils se rapprochait, plus il semblait avoir un bruit d’eau, celui d’une petite cascade.
Y a-t-il quelque chose en particulier que vous souhaiterez que je vous montre, Colonel ? Que je fasse des pièges pour attraper des petits rongeurs ? Faire une cabane dans les arbres ou bien au sol ? Attraper des poissons en fabriquant ma propre canne à pêche ? Ou bien encore...
Ce genre d'idée lui allait bien, il se voyait déjà, lui demander de construire un abri. Il en prendrait de la graine puisqu'il était incapable de faire une cabane qui tienne la route, comme pouvait en témoigner Natasha. Finalement, il y a de grande chance que cela soit lui, qui en sorte grandi de cette expérience. Il allait lui demander de continuer, quand elle se figea soudainement. Par mimétisme fit de même, signe qu'il devait avoir un danger qu'il n'eût pas vu.
D'une voix faible, elle lui ordonna de plus bouger. Sans réfléchir sur le pourquoi du comment, il fit la statue à son tour. Son cœur, commençait à prendre des tours, il n'aimait franchement, pas savoir ce qui était derrière lui. Cela était affreusement stressant et il n'était pas des plus rassurer, même s'il ne le montrait pas. Il cligna simplement des paupières pour répondre à Alex de manière silencieuse.
Les bruits de pas n'étaient pas rassurant, ni même le bruit de la végétation pliée et mouvante. Cela semblait gros… très gros, le souffle de la bête effleurait sa tête. John lâcha son arme qui resta accroché à son gilet et la masse impressionnante d'un ours surgit des fougères non pas derrière mais devant. John ne l'avait pas vu venir, malgré le bruit. Seul le remue ménage des plantes lui avaient indiquer la présence d'un animal. Il fut surpris de voir la taille de ce grizzly (qui avait su masquer sa masse dans la forêt), il avait des sortes de proéminences osseuses sur le dos et la tête. Comme s'il manquait de la fourrure.
Là, John n'était pas du tout rassuré et essaya d'être aussi calme que Stones, surtout quand l'animal s'approcha d'eux, gardant une distance d'un mètre. Il les renifla de loin. Au vu de son air placide, il n'avait pas franchement l'air d'avoir de prédateur ou de connaître la présence des hommes. Ce qui n'est pas plus mal. L'animal, ouvrit la bouche, pour prendre plus de phéromones et John pu constater qu'il avait les dents plates comme un herbivore. De solides molaires pour broyer la végétation. Seul des canines imposantes étaient présentes. Était-il comme les pandas ? Végétarien ? Ou simplement un opportuniste consommant, majoritairement des plantes, puisque plus facile à chasser ? Après tout l'ours brun, était un gros consommateur de végétaux.
Les oiseaux, avaient arrêtés de chanter…Rien de suspect puisqu'un prédateur était présent, mais cela n'était pas forcément celui auquel on pense. Les buissons autour d'eux s'agitèrent et un cri strident se fit entendre. L'ours se leva de toute sa hauteur et gronda furieusement... et avant même qu'il attaque les deux humains, des petites bestioles surgissent de nulle part, pour lui sauter dessus… John, recula immédiatement, tirant Stones par le gilet, pour s'éloigner de trois mètres.
La scène était horrible, l'ours était en train de se faire bouffer vivant par … quoi ? Des sortes de petits vélociraptors, comme dans jurassic Park ! en y regardant bien, ils n'avaient pas de griffes recourbées comme les vélociraptors, mais deux pattes bien solides, avec des avant-bras long. Les créatures avaient une peau reptilienne verte a rayure. Il y a de forte chance que ça soit des de lézards bien loin de nos dinosaures terriens qui auraient eu des plumes eux !
Enfin qu'importe, que cela soit les ancêtres des pigeons ou des iguane, John ne comptait pas rester dans le coin, alors qu'un buffet d'une dizaine de lézard à deux pattes étaient ouvert ! Il fallait profiter de la diversion du pauvre ours, pour déguerpir et cela allait se faire sur le côté gauche. Il lui fit signe, reprenant son arme, pour s'engouffrer dans la végétation, loin de ces créatures. Ce qu'ils n'avaient pas prévu, fut qu'il ait deux meutes de reptiles et la seconde, les prit en chasse ! Et esquivait grandement bien les balles.
John ralla de plus belle, courant dans la végétation avec son soldat essayant de tirer sur les créatures en vain. Elles étaient trop agiles !
« Je ne dirais plus jamais que Jurassic Park est un super film » gronda t'il entre les dents.
- les bestiaux:
black pumpkin