Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

[Intrigue] : Entre "W" family

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 5 - Zone Militaire :: Cellules
Aller en bas

Admin
Admin
Bannière perso (image 901x180px) : [Intrigue] : Entre "W" family 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Nationalité : /

√ Gène : ATA
√ Messages : 657

Lun 27 Fév - 19:18

Admin
Intrigue Grande Lessive


Entre "W" family



Point de vue : Neutre
Personnes impliquése :Richard Woolsey & Julia Woolsey
Intervention autre ? : Non
Chronologie : 6eme jour 11h35
--------------------------

Richard Woosley


Richard n’avait pas tellement envie de voir Julia, du moins, pas de cette façon. Pas en se disant qu’elle trempait dans toute cette histoire. Seulement voilà, il devait la voir. Il n’avait pas beaucoup le temps, car Berckam voulait qu’il vienne ensuite à son petit spectacle pour inculper Hoffman, soi-disant pour détournements de fonds et avec d’autres preuves encore plus accablantes selon lui. Il ne savait pas que penser de tout ça, et il préférait attendre de voir pour croire. Avec le comptable, rien n’était joué d’avance… Son excentricité légendaire l’avait peut-être conduit à proférer ce genre de propos juste sous le coup de la colère. Enfin bref.

Un soldat lourdement armé l’introduisit dans une salle d’interrogatoire. Julia n’était pas encore là, et le plancton eu la délicate attention de donner une bouteille d’eau et un gobelet à Richard, qui le remercia tranquillement. Au bout de quelques minutes, un second militaire, escorta Julia, enchainée, dans la salle, l’installant sur la chaise en face de Richard. Elle semblait fatiguée, mais il n’en était pas certain. Peut-être qu’il voulait la voir lasse histoire de lui trouver des circonstances atténuantes.

« Bonjour Julia… », dit-il en se frottant les joues, avant de poser ses avants bras, à plat, sur la table.


Julia Woosley


Elle ne s'attendait pas à de la visite et surtout pas de son oncle. Elle aurait préférée qu'il ne vienne pas la voir. Qu'il s'épargne la douleur de la toiser et de lui demander « pourquoi ». Elle avait un profond respect et de l'amour pour cet homme doux et calme. Elle savait qu'elle venait de le décevoir et de lui briser le cœur. Il n'avait pas d'enfant, elle était un peu comme sa fille par procuration, surtout quand Jolyn était morte, seul « survivantes » de sa lignée et simplement de la nouvelle génération. Elle se leva sans aucune motivation, quand l'un des plantons vénèrent la chercher, l'enchainer comme un chien enragé et la mener sans aucune délicatesse à la salle où se trouvait son cher oncle. Elle s'arrêta, soupirant, reprenant un masque neutre. Elle n'avait pas beaucoup dormi, elle avait subi, la déchéance des coupables insultes et moqueries de la part du corps militaire. Logique, elle était une paria, une malade mentale qui avait renié sa loyauté pour sa perversité. Elle les avait ignorés se disant, qu'il était dommage, de n'avoir pas pu finir le plan de l'autre connard. Histoire d'avoir une nouvelle vie, avec sa fille et peut-être Harris. En tout cas Berckam aurait été jeté par-dessus bord. Et rien que repenser à lui, lui donnait des envies de meurtres, ce connard avait osé souiller SA fille. Il allait payer et c'est bien ça, qui la faisait tenir, cette haine et cette rage. Enfin si les deux frigides, tenaient leurs paroles.

Julia, ne regarda point son oncle, allant s'asseoir sur la chaise en face. Elle releva les yeux vers lui au bout de quelques minutes.
« Tu n’aurais pas dû venir Tonton. Tu te fais du mal …» fut son salut froid.


Richard Woosley


Richard eut un petit rire. Il la regarda avec bienveillance, même s’il était profondément déçu de la voir là, enchainée comme une dangereuse criminelle. Manifestement, c’était ce qu’elle était. Il ne comptait pas s’en aller de sitôt.
« C’était avant de te lancer dans ce genre d’entreprise qu’il fallait réfléchir au mal des gens, Julia. » Il soupira. « Mais je ne suis pas venu pour t’accabler. J’ose espérer que ta conscience le fait pour toi. »
Il n’était pas très à l’aise avec sa nièce, surtout de la voir dans cette posture.
« Je suis quand même content de te voir. »

Julia Woosley


Qu’importe ce qu’elle faisait il avait toujours ce maudit regard bienveillant. Elle aurait préféré le voir blessé et outré, cela aurait été plus facile.
« Parfois on n'a pas toujours le choix ». répondit la major en haussant les épaules. Elle était partagé entre tout mettre sur le dos de Berckam et de se faire passer en victime, ou assumer. Car au final, elle avait été aussi tenté de l’utopie de cet homme, qui avait su jouer de son désirs de ramener Irina, tout comme sa déception et sa rage. Sur ce point l’homme avait été intelligent. À moins que cela soit un fait de l’autre ?
« Tu es venu pourquoi alors ? Tu perds ton temps tonton... »
Elle lui fit un sourire « Oui dans un sens moi aussi, même si j’aurais préféré que tu t’épargnes ça »

Richard Woosley


Malheureusement si, on avait toujours le choix. Certes, un choix était peut-être moins douloureux personnellement qu’un autre, mais peut-être que ce choix-là conduisait finalement au bonheur et à la liberté tandis que le chemin qui semblait plus certain au départ n’était au final qu’un nid de couleuvres dont on ne sortait pas. Pour couvrir ses traces, il fallait en créer d’autre, et chaque cadavre qui s’accumulait pour couvrir le précédent finissait par conduire à la perte de l’auteur de tous ces méfaits. Il soupira. Pourquoi est-ce qu’il était là ? Pour la voir ? Pour s’expliquer ? Il n’en savait fichtrement rien, mais il avait ressenti ce besoin, avant tout parce que c’était sa nièce.

« Ce n’est pas en faisant l’autruche que la vie nous épargne. Que je te vois ou non, je suis déjà blessé. Alors je préfère te voir. C’est mon choix. L’autre choix que j’avais était de ne pas venir. L’un était plus simple que l’autre, et pourtant j’ai choisi de prendre le chemin le plus dur car un homme doit toujours faire face contre l’adversité. Tu vois Julia, on a toujours le choix, surtout dans ton cas. Tu n’étais pas toute seule. Et de ta vie dépendait une autre vie, je te le rappelle. »

Il parlait d’Irina, bien entendu. Il termina par une phrase terrible, même s’il n’était pas là pour la blesser, parler d’Irina le mettait en colère.

« Cette gamine vient de perdre encore une fois sa mère, Julia. »

Julia Woosley

Elle n’avait rien à dire, elle hocha la tête simplement. Que pouvait-elle lui dire après tout ? De se casser ? de se protéger ? Le mal était fait et il avait raison. C’est pour cela qu’elle l’avait admirée et qu’elle l’admirait toujours, pour sa sagesse. Elle aurait aimée être comme lui. La major déchue, serra les dents quand il mentionnant sa fille. Elle soupira relevant le nez vers le plafond.

« Je ne veux pas te dire que je suis une victime. J’ai été manipulée oui, mais j’ai mordue volontairement à l’hameçon. On m’a fait croire que je pourrai avoir ma fille avec moi. Après les nombreux refus du CIS, dont la 4eme qui était pour enfant en danger… Steele en a eue rien à faire ! »
La quatrième demande… oui il en avait eue 4 mais celle-ci n’a jamais été aboutie ni transmit. Une demande fantôme, mais cela Julia l’ignorait. Comme pour ce qui allait suivre.
« J’ai même demandée à démissionner pour la protéger ! Mais ça m’a été aussi refusée ! Je ne pouvais pas quitter ce foutue rocher ! » elle était en colère.
« J’obéissais bien sagement et j’aurai ma fille en récompense, et quand j’ai vu que j’allais faire des choses ignobles, ont ma fait chanter et on a menacé de toucher Irina ! J’aurais dû faire quoi tonton ? Laisser faire ? Perdre Irina ? Perdre Jolyn ? » elle s’énervait
« Tous ce que j’ai fait dans ma vie a été pour Irina ! Mes ambitions, mes désirs, mes finances, mon amour ! Tout a toujours été pour elle ! Pour qu’elle ait une meilleure vie, pour qu’elle soit heureuse, pour qu’elle soit une grande fille qui ne manque de rien ! J’aurais épousé un vieux crado si cela avait garantis une meilleure vie à ma fille ! »

Richard Woosley


Richard tombait des nues. Il ne savait pas qu’elle avait fait des demandes de rapprochement familiale avec Irina. Pourtant, en tant que membre de la commission, il aurait dû l’être, et surtout, il aurait dû donner son avis. L’homme se ferma un petit peu, adoptant une mine sombre.
« Tu aurais dû m’en parler. Je ne suis pas au courant de tout ça. Tes demandes n’ont jamais abouti devant la commission ! Je ne sais pas à qui tu les as formulées, mais si c’est à Erin Steele, elle n’avait pas à les bloquer sans l’aval de la commission. »
N’empêche, quelque chose le chagrinait. Pourquoi est-ce qu’on menaçait Irina pour que Julia fasse le sale boulot ? Si c’était vraiment vrai, alors elle avait des circonstances atténuantes.

« Qui te menace ? Qui menace Irina ? Tu peux tout me dire. Tu aurais dû m’en parler », dit-il à nouveau en soupirant et en appuyant son dos sur le dossier de sa chaise.
« Mais le mal est fait, et si vraiment on te faisait chanter, je vais m’arranger pour que tu sois sanctionnée le plus justement possible en en tenant compte. »

Julia Woosley

Il se fermait… cela n’était jamais bon. Il semblait surpris, comment ça, il n’avait jamais eu les demandes ? C’est cette pute qui a tout bloquée ?
« Comment ça tu ne les as jamais eues ? J’ai fait le dossier administratif, qui devait être envoyé au CIS et lu par l’autre connasse ! » Cela lui paraissait tellement évident ! Qui d’autre pourrait bloquer ce genre de chose ? « Tu seras en danger. Je n’ai rien dit au colonel et à Frei donc ce n’est pas à toi qui risque de se faire tuer que je vais le dire. »
Elle haussa les épaules « Je vais assumer, qu’importe les conséquences »


Richard Woosley


Il se passa la main sur le crâne et sur les cheveux qui le parsemaient de part en part. Il ne comprenait pas tout, et la réaction épidermique de Julia prouvait bien qu’elle avait fait ces demandes. Il allait devoir demander à Erin si elle avait eu vent de tout ça. Il voyait mal la consultante bloquer ce genre de chose, elle qui faisait son boulot comme tout bon élément. Et elle l’était.
« Je ne comprends pas, je t’avoue que je ne comprends pas, je vais me renseigner. » Il soupira une nouvelle fois devant l’air buté de sa nièce. Ah ça, elle tenait bien de son père pour ça. Son frère était une vraie tête de lard.
« Ecoute, je ne risque pas de me faire tuer. De toute façon, cette histoire va se régler aujourd’hui, ou dans les prochains jours, et tu finiras par te confesser. »

Il était certain que le « qu’importe les conséquences » n’était qu’une façade. Parce que les conséquences pour sa fille seraient terribles et ça, elle ne se le pardonnerait pas. Il devait l’aider, si vraiment elle avait subi des pressions. Mais avant tout, il devait savoir de qui.

Julia Woosley

« Nous sommes deux à ne pas comprendre. Si c’est Steele, tu as intérêt à la virée ! » Voilà qu’elle prenait son ton autoritaire de leader militaire. Elle était tellement agacée, que le responsable devait payer. Comme, elle qui devait payer pour ce qu’elle a fait.

« Bien, dans ce cas si vous le choper, tu auras ta réponse par toi-même » elle ne savait pas si elle devait se sentir soulager ou inquiète pour son oncle. Après tout, elle n’était certaine de rien et même si Hoffman, lui avait fait signer un papier qui allait dans le même sens… non elle ne pouvait pas le dire à son oncle. Elle n’avait jamais été bonne pour les phrases type sous-entendu et pourtant elle essaya quand même « Fait attention certaine personne ne sont pas seule. »


Richard Woosley


« Si c’est elle, je ferai le nécessaire, mais j’en serai vraiment étonné. », dit-elle en réfléchissant. Il laissa de côté son ton autoritaire. C’était du Julia tout craché ça, et il avait l’habitude de son caractère un peu… rugueux. Tout cette affaire le travaillait trop pour qu’il s’attache à ce genre de détail, en plus de ça, il avait l’habitude de traiter avec les militaires, souvent revêche avec lui et la commission.

En tout cas, elle venait de dire « le choper », induisant un être masculin derrière tout ça. Harris ? Il en doutait fortement, ce pauvre Capitaine n’avait pas le bras assez long. Rien dans son dossier ne pouvait laisser supposer des liens avec la Terre depuis la galaxie. Après, elle pouvait avoir dit « le » juste pour parler de son boss, terme masculin donc. Il en savait rien.

« J’aurai probablement la réponse par moi-même alors », dit-il confiant. Il ne doutait pas un seul instant de la réussite de cette enquête et de son dénouement favorable. Il lui fit un sourire aimable.
« Je prendrai soin de moi, comme je le fais depuis des années, ne t’inquiète pas. » Manifestement, il n’avait pas compris le sens caché de sa phrase, et c’était logique. Personne ne pouvait imaginer ce qui se tramait là-dessous.
« Je ne vais pas t’embêter plus longtemps Julia, je pense que je repasserai te voir quand tout ceci sera terminé…et si jamais tu veux me parler entre temps, n’hésite pas à le faire savoir. »

Julia Woosley

« Oh plus rien ne m’étonnes ! On est dans un monde pourrie tonton ! » dit-elle fataliste. Elle soupira, elle aurait aimée, lui dire hors, cela lui était impossible. Au cas où, où tout cela échoue. Elle ne voulait pas prendre le risque de finir dans une boite en chêne.
Il n’avait pas compris… elle ne fut pas étonnée mais bon, elle ne trouvait rien de mieux.
« Oui fait gaffe aux serpents ! » rajouta t-elle dans l’espoir qu’il tilt un peu. Mais, il avait de grande chance que cela échoue aussi.

Elle se leva, les matons, se rapprochèrent d’elle.
« Oh ça va ! Je ne vais pas le tuer ! C’est mon oncle bande d’imbécile ! » elle était tellement agressive en disant ça, qu’elle aurait prit feuler comme une lionne. Julia, se rapprocha donc de Richard, pour le serrer dans ses bras et lui murmurer
« Sort Irina de sa famille d’accueil s’il te plait, avant qu’il ne soit trop tard. Prend là avec toi … » cela était un appel déchirant d’une mère, qui ne pouvait qu’espérer trouver un foyer plus accueillant. Une larme coula le long de la joue de la major, qu’elle chassa d’un revers de manche. Avant de se laisser guider par les militaires, lâchant son oncle. Elle avait peur au fond d’elle… tout gâcher par amour voilà son destin.

Richard Woosley



« Je ne partage pas ton avis, ma petite Juju », dit-il avec affection et un petit sourire. Il connaissait ce monde, il connaissait les rouages politiques, pourtant il n’était pas blasé. Il sentait qu’elle avait envie de se confier, mais elle ne voulait pas en dire plus. Le meilleur ami de l’inspecteur de police était le temps, pas à chaque fois, mais en l’occurrence, ici, ça l’était. A moins qu’on ne la fasse taire avant, mais c’était peu probable…

« Fait gaffe aux serpents ? », répéta-t-il incrédule. Il ne comprenait toujours pas, même s’il sentait que dessous cet avertissement se cachait un sens profond. En même temps, le serpent était un animal sournois et fourbe et cela pouvait simplement être une métaphore.
« Je ferai attention », promit-il une nouvelle fois.

Il lui rendit son étreinte, nullement craintif pour sa vie. C’était Julia quand même. Il lui fit un bisou sur la joue, toujours affectif. « Je ferai le nécessaire, promis. » Il n’avait pas de question à lui poser à ce sujet là, et de toute façon, les militaires voulaient déjà l’emmener. Mais si elle désirait qu’Irina change de famille, alors il ferait en sorte que ce soit le cas. Sa mère faisait tout pour la protéger, et ça, c’était un sentiment qu’il n’avait pas perdu en se confrontant à elle aujourd’hui. Il sortit ensuite, pour retourner vaquer à ses occupations.

END 27/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 1

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum