Entre coeur et mer

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Jeu 28 Fév - 18:51

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Laisse la nuit trembler sous notre passion
Entre coeur et mer

14h30 - Atlantis




Parfois avoir un peu d’intimité est salvateur pour se retrouver, et de retrouver l’autre, loin du tumulte de la cité. Certes, il y avait les quartiers pour passer un moment à deux, ou certaine missions diplomatiques quand elles ne se finissaient pas en kidnapping houleux… Mais rien de mieux que de passer un peu de temps ensemble le jour des amoureux et surtout pour un week-end. Bon, un week-end en pleine semaine, puisque cela tombait un jeudi, on appellerait ça un week-end de quatre jours et voilà, personne ne fera de chichis, même les dirigeants ont bien le droit à quelques jours de repos. Non ? Eh bien si et voilà.

Alexander avait déjà préparé sa valise et elle attendait dans le jumper, il venait de déposer Harry chez Isia, la “nounou” officielle de ce bon matou. Bien entendu beaucoup d‘autres personnes pourraient l’être, mais cela serait un scandale si ce n’était pas chez la belle blonde qu’il atterrissait, puisque à chaque fois elle le gardait. Kalash devait doublement lui manquer puisqu’elle avait encore le panier du chien dans ses quartiers. Alexander ne comprenait pas trop sa relation avec l’ex-soldat, mais qu’importe cela ne la regardait qu’elle.

Enfin la commission était faite et l’homme se dirigeait d’un pas dynamique vers les quartiers de sa compagne. Il était 14h30 et le temps était absolument magnifique, de l’autre coté du continent la température était plus douce du au fuseau horaires et au climat plus tropicale. Ils pourront profiter du bungalow et de la mer comme en pleins été, avec quelques degrés de moins, mais rien de choquant, ils échappaient à la sècheresse. Pour la préparation du week-end il avait prévu quelques petites choses pour ne pas changer et il était excité comme une puce… voilà quelques jours, qu’il se fait des films de nuits charnelles sur la plage en pleine nature sans personne pour venir les déranger ! Il en avait marre du monde ! Une crise de solitude le menaçait ! mais une solitude en couple ! cela allait appréciable, surtout que voilà, ils n’avaient pas pris du temps pour eux depuis quelques temps. Et les diverses missions et événements méritaient une pause.

Il n’était pas vêtue d’un costume, mais d’une chemise rouge avec un pantalon en velours noir et des chaussures italienne. Il frappa à la porte de sa compagne, quand elle ouvrit il lança un joyeux : « Vendredi est prêt pour partir sur notre île ? » une provocation encore et toujours.

Il trouva “Vendredi” en tenue de vacance, plus décontractée que d’habitude. Elle portait une robe qui s’arrêtait mi-cuisse, bleue marine avec des pointillés blanc opaque, sur laquelle s’étalée de manière répétée des fleurs jaune orange. Les manches étaient plus translucides que le reste du tissu, laissant voir sa peau sous l’étoffe, tandis que son décolleté qui se fermait par des boutons était ouvert de façon aventureuse, laissant voir le haut d’un maillot de corps gris clair. Ses cheveux longs cascadaient sur ses épaules, se dispersant en deux flux distincts, l’un partant sur le devant de son corps, et l’autre dans son dos. Ils étaient parsemés de reflet noisette éclaircissant quelque peu sa teinte brune naturelle.
« Vendredi est prêt à retourner à la vie sauvage ! », répondit-elle du tac au tac en se portant vers lui pour l’enlacer et lui coller un bisou enflammé qui laisserait sûrement un petit goût framboise sur les lèvres de l’anglais. Un petit goût qu’il appréciait autant que la tenue que portait sa compagne. Très estivales et qui pourrait se retirer que trop facilement. Il avait les idées bien égarées mais il se les gardaient pour lui.

Erin était contente de prendre quelques jours et de se retrouver seule avec son chéri. Cela faisait un certain temps qu’ils ne s’étaient pas retrouvés à deux uniquement, et cette fois, leur destination exotique étant le continent, ils n’avaient pas besoin de se trainer une garde rapprochée ! Le pied ! La liberté ! L’anonymat ! Son parfum fruité et fleurit vint titiller les narines d’Alexander, tandis qu’elle faisait volte face et qu’elle s'emparait d’une petite valise qu’elle tint à deux mains, comme une écolière, devant ses genoux. Le regard pétillant, on aurait dit qu’elle n’attendait plus qu’Alexander pour partir, ce qui était véritablement le cas.

« En avant Robinson ! », lança-t-elle taquine en se mettant en mouvement pour rejoindre le couloir, et prendre la direction du Jumper qui devait les attendre.

Elle était bien mignonne avec sa valise tenue à deux main, l’anglais la laissa faire quelques mètres sous un regard amusé et taquin avant que ces bonnes manières lui rappelle son éducation. Il attrapa le bagage de sa compagne, pour lui porter. C’est bien la moindre des choses après tout.
« Je suis certain que si Vendredi était aussi délicieux, le livre de Defoe serait rangé dans une autre catégorie qu’aventure. » dit-il dans un murmure suave avant de lui lancer un regard qui en disait long et passer devant, tel un gamin le plus sage du monde.
Erin secoua la tête amusée. Il n’en ratait pas une. Quoiqu’il en soit, elle n’avait pas protesté quand il avait récupéré la valise, étant donné qu’il ne la lui rendrait pas de toute façon. Elle le connaissait bien maintenant. Elle le rattrapa et passa son bras dans le sien pour l’accompagner jusqu’au Jumper en répliquant : « La réécriture dépendra de mon Robinson. »
« Un homme talentueux ! » lança t’il avec un large sourire suffisant.
« Dit-il d’un air suffisant et arrogant…. », observa Erin pour le taquiner . En réponse Alexander renforça son petit air supérieur en se grandissant.
« En effet ! »

Bien entendu, il y avait d’autres passagers à la baie des jumpers, tous n’allaient pas jusqu’au bungalow, généralement, ils s’arrêtaient aux campement Athosiens, mais le pilote avait eu un ajout sur sa tournée et cela semblait le satisfaire, il pourrait se donner à cœur joie sur le retour. En tout cas, c’est l’air que donnait le capitaine Farawella avec son apprentis pilote du jour. Le réunionnais, salua avec gaité de cœur les deux RDA, un homme que voyait régulièrement Hoffman pour l’avoir eu en pilote sur plusieurs missions ou quand il devait se déplacer via un vaisseau. Il appréciait cet homme éternellement de bonne humeur et qui s’extasiait pour la nourriture simple et traditionnelle de son île. Un bon vivant, aussi gentil qu’il était compétent. Pourtant, il ne fallait pas le prendre pour en poire, il pouvait pousser des gueulantes dignes d’un ouragan sur ses hommes quand ils merdaient sévèrement. Mais généralement, le capitaine au nom de poisson, était calme et amicale.

Ce jour-ci, il y avait que cinq personnes qui se rendaient sur le continent. Dont Zelanka, un peu dans la lune pour ne pas changer, qui semblait lire et relire une liste soigneusement bien faite. Le scientifique, salua à retardement les deux dirigeant, avant de lancer d’un air un peu penaud à Alexander.
« Dite moi monsieur Hoffman, vous savez ce que c’est des manchettes ? » Alexander le regarda d’un drôle d’air manquant de ricaner. Après, tout le monde n’utilisait pas ce genre d’accessoire qui se perdait. Généralement, les rares hommes à en avoir et à les utiliser régulièrement, était soit raffiné soit riches. Pour ne pas dire les deux.
« Eh bien oui, c’est les boutons qu’on met aux manches des costumes… Pourquoi donc ? »
« Oh… je vais acheter la liste de courses pour des collègues, et j’ai le droit à quelques farces… » L’homme s’éloigna un peu « Bonne journée à vous… » dit-il satisfait d’avoir eu sa réponse. Alexander ne considérait pas la question comme bête mais comme surprenante, mais avant qu’il ne parte il avait pu zieuter un peu la liste et ce brave homme avait été bizuté encore une fois… Il glissa doucement à sa compagne.

« Canard en plastique, Natus gonflable, sparadraps, kiki de cadeaux, menottes… j’ignore ce que le pôle scientifique prépare, mais ça a l’air amusant… » enfaite il avait pleins d’idées… comme souvent.
« Pas pour la Natus gonflable. », répliqua malicieusement Erin qui s’était tenue à l’écart de la conversation, se contentant d’adresser un signe de tête au scientifique en guise de salut, comme elle avait pu le faire avec le commandant de bord. L’anglais eut une petite moue en accord avec la phrase de sa compagne… Les Natus étaient donc signe de fantasmes chez plusieurs, enfin peut-être les candides plus que d’autres...

A dire vrai, elle préférait ne pas savoir ce qu’ils comptaient faire de cette pauvre femme à qui il fallait souffler dans le sifflet pour lui donner ses formes. Forcément, l’image d’un Radek au meilleure de sa forme s’en prenant à une Vida déformée s’imposa à l’esprit d’Erin, et cela ne l’émoustilla pas forcément. Non, en fait c’était amusant. Elle doutait néanmoins qu’il trouve ce genre d’article, surtout sur le marché Athosien. Mais qui sait, peut-être qu’il y avait une ou plusieurs boutiques avec des articles érotiques en vente. Elle n’était pas tombée dessus lors de ses venues régulières pour emplettes.

Alors que la porte arrière du Jumper déversait les cinq personnes au niveau du camp, et que les RDA patientaient pour se faire déposer au point suivant (vive les transports en commun made in Lantia City) Erin glissa à Alexander :
« J’aurai presque pu le dépanner en lui fournissant les menottes. », dit-elle avec un demi-sourire, en y ajoutant un coup d’oeil entendu vers sa valise. Est-ce qu’elle blaguait ? Difficile à dire avec elle qui s’amusait souvent à tirer partie d’une situation pour faire de l’humour potache. Sauf que là, elle associa aussi un petit geste du pied qu’elle glissa, en croisant les jambes innocemment, derrière le mollet de l’anglais pour le faire remonter vers le creux de son genou, l’air de rien.

Le regard de l’homme avait suivi le siens vers sa valise, avait-elle prit ce genre d’article dans cette soudainement « non chastes » valise ? Peut-être bien… en tout cas, elle lui filait des piques déjà bien présente dans le bas ventre. Il ne fallait pas grand-chose pour l’allumer dans l’état qu’il était. Il avait l’imagination fertile et voilà quelques jours qu’il fantasme sur plusieurs câlins torrides avec elle durant ce séjour. De quoi alimenter une libido qui demandait qu’à être explorée. Le petit geste de pied, le fit se contracter Erin était une femme coquine et il adorait ça, n’étant pas mieux dans l’intimité. Elle avait ce petit côté fouine avec son nez qui se retrousse signe qu’elle tendait un fil pour l’asticoter.
« Parfait, je vais lui dire qu’il peut compter sur toi alors… » Il fit mine de se lever pour l’emmerder.

Elle le retint d’une main sur la cuisse en le toisant sérieusement, puis déclara : « Si je devais attacher une extrémité à ton poignet, je n’attacherai pas l’autre au poignet de Zelenka, tout aussi charmant soit-il. »
Il se rassit d’un air de conspirateur et l’oeil luisant de bêtise et de bien d’autre chose : « Ah ? Et à qui donc tu l’attacherais mon délicat poignet ? » Zelanka et charmant n’allait pas vraiment ensemble du point de vu de l’anglais, mais bon, l’homme l’était par son caractère faute d’avoir un physique appétissant.
« Hum… Voyons voir. », fit-elle en réfléchissant quelques secondes factices, puisqu’elle savait qu’il allait poser la question et qu’il lui fallait une réponse : « Le soldat Candom par exemple serait un met plus appétissant que ce brave Radek. ». Elle ricanna bêtement.
Alexander ricana doucement, il avait des rumeurs… enfin des rumeurs (qui n’en n’était pas une) qu’Isia avaient rapportée de son séjour sur Ovidae a la belle demoiselle brune en face de lui… Et cela avait beaucoup étonné l’anglais d’apprendre un bel homme et surtout un militaire n’ait jamais trempé son biscuit. Comme quoi il avait des expéditions de partout et cela avait le mérite d’être le sujet de quelques plaisanterie sans méchanceté.
« Pourquoi pas, une vierge pour notre sacrifice de chair quotidien ! »
« Si tu veux que je reste belle et jeune, il faut que je prenne des bains de sang pur. », enchérit-elle du tac au tac, faisant référence à quelques croyances déjantées dans le domaine.
« C’est certain, à la moindre ride je te quitte tu sais bien… Je ne peux pas vivre éternellement avec une mamie. » Renchérit-il en ricana, sous le regard de certains passagers qui ne les écoutaient pas vraiment étant donné qu’ils chuchotaient, mais qui zieutait les deux RDA, comme on regarde les autres dans un bus quand on s’emmerde.
« Tu viendras prendre un bain avec moi, parce que tu as du retard en la matière. », répondit-elle tranquillement en haussant des sourcils. Il lui donna un coup de coude dans les hanches. « Les hommes âgés ont plus de charme à ce qu’il parait... »

Le voyage suivait son court et ils arrivèrent à la première station où tout le monde descendit sauf les RDA. Eux n’allait pas aux campements Athosiens. Et le capitaine Farawella se tourna vers eux, avec un clin d‘œil.
« Ici Air Farawella vous annonce que la prochaine destination sera le nord, avec ses plages exotiques et son sable fin, réputé pour les séjours romantiques » L’homme était comme toujours joyeux et pleins d’entrain. Il écopa d’un rire de la part d’Alexander, qui apprécia d’être « seul » avec Erin sans les autres passagers. Oui, il avait vraiment besoin de solitude à deux. Il en devenait insociable.
Erin lança un sourire charmeur à l’adresse du commandante de bord qui s’improvisait stewart. « Dommage que nous y allons pour travailler alors. », répondit-elle pour s’amuser, avec un ton qui ne trompait personne.
« QUOI ???? Mais moi madame je suis une compagnie pour le loisir ! Pas de gros mot dans mon habitacle ! » Dit-il hilare avant de faire un virage sur la droite pour éviter des sorte de grosse oies aux becs fourchus.
« Mais je compte bien profiter de mon temps libre en loisir ! C’est Alexander qui doit travailler, il prend un peu de bedaine vous voyez. », fit-elle en flattant le ventre du concerné, qu’elle souhaitait embêter. Décidément, elle était en forme.
« Les femmes adores les petits rondeurs chez leurs compagnons... Les petites poignées d’amour... »
« Mais c’est fini vous deux ? Laissez mon obésité naissante en paix ! » Fit Alexander en chassant la main de sa compagne mimant une moue boudeuse, mais cela fit rire le pilote qui était tout aussi bonne humeur se permettant d’être non formelle avec les deux RDA.
Erin lui flatta une dernière fois son ventre en riant à moitié, avant de pousser un petit soupir. Les vacances s’annonçaient sous de bons auspices. Elle s’amusait déjà. Elle lui coula un regard amoureux avant de reporter son attention vers la verrière du Jumper pour observer le paysage qui déboulait sous l’engin. Ils arrivaient à destination.

=======>>>>> Suite ici en DZ parce pas sage

Chronologie 14 février 2018 - le week-end en amoureux de deux amants
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Dim 7 Juil - 14:25

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Entre coeur et mer

14h30 - Atlantis

co écrit avec Erin Steele

L'acte ne dura pas une éternité, l'excitation du moment, le fit monter vite et il espérait que sa compagne y trouve quand même son compte. Au vu des gémissements, il avait des chances. La douce sensation de l'orgasme se découla en lui et il se retira, pour embrasser le bas du dos de sa compagne, avant de basculer lui-même sur le sien. Le sable chaud et surtout les rayons du soleil, était presque gênant… et il finit par remettre son bas, pour attraper la robe d'Erin et la couvrir. Comme si la nature pouvait s'offusquer de deux corps nus.

« Ça va ? » Demanda t'il doucement, en l'attirant contre lui, tout en déposant un baiser sur sa joue. Une question bien superflue, mais tellement naturelle.

Erin était secouée, et ce n’était rien de le dire. Elle sentait que ça chauffait au niveau de son entrejambe, signe qu’ils y étaient allés comme des bourrins. Mais bordel, que ça faisait du bien un peu de sauvagerie. Elle n’était pas certaine d’avoir jouit. En réalité, ça avait été fort, vraiment très fort, et elle était partagée entre le sentiment qu’elle était venue, et le sentiment que non. Elle ne ressentait pas de frustration, ou de désir supplémentaire… Elle devait donc être comblée, et intérieurement, c’était le cas.

Alexander lui rendit sa robe à l’issue de ce corps à corps endiablé. Elle la passa bien maladroitement, ratant une bretelle et se retrouvant avec la poitrine à l’air et une manche dans laquelle il n’y avait pas de bras. Avec un peu de persévérance, elle parvint à la repasser mieux, ajustant sa position dans le sable aux côtés de son chéri qui lui demandait si ça allait.
« Ça va. ». Elle lui caressa la joue, et demanda à son tour : « Et toi ? »
« Très bien... » souffla t’il avant de se mettre à rire nerveusement. Autant voir Erin se dépêtrer avec sa bretelle récalcitrante l’avait amusé, maintenant il avait d’autres pensées assez rocambolesques. « J’ai une pensée un peu bête, imagine si quelqu’un nous attend pour une fête surprise dans le bungalow ? Nous ne serions pas dans l’embara ! » c’est une “peur” qu’il a toujours eu, quand l’envie prenante d’un ébats était effectué, un peu à la sauvage, où on se pensait seul et puis non… Il avait tellement de “témoignage” de “vie de merde” sur des fêtes surprises avorté car la personne se fait plaisir où rentre avec une autre personne que celui du couple.
« J’avoue... », souffla Erin qui n’avait jamais eu ce genre de crainte jusqu’à présent. Elle haussa des épaules et ajouta : « Ca se trouve il meurt d’impatience de nous faire sa surprise du coup. », blagua-t-elle pour ne pas rester attachée au fait qu’il pouvait avoir tout vu. Mais elle était quasi certaine que personne n’était là bas à les attendre. Ce serait gênant en effet…
« Dans ce cas, ils attendront … le temps que le nuage parte. » soupirat’il doucement.

Au bout de quelques minutes où secondes, il ne sait plus, le temps passa que trop vite, surtout quand on est sur son petit nuage. D'un mouvement, il se releva mettant une main sur ses yeux. Oui, il était certain que s'il restait plus longtemps, il aurait un coup de soleil.

« Bien, on va peut-être ranger nos affaires et profiter de nos vacances à la mer… et puis tu dois être mise à l’eau, tes écailles vont se déshydratées. » Dit-il taquin, en lui tendant une main, pour la relever.
« Je ne suis pas contre. », ajouta-t-elle en se relevant à l’aide de sa main. Elle n’était d’autant pas contre qu’elle sentit que les petits Alexander étaient en train de se faire la malle de la grotte chaude dans laquelle ils avaient été déposé, et sans culotte, elle allait se retrouver avec tout ça sur les cuisses, ce qui n’était pas vraiment top d’un point de vue hygiène et confort.

Le rangement fut rapide et efficace, Alexander était content de l'aménagement du bungalow qui avait un certain charme. John, lui en avait dit beaucoup de bien et il comprenait mieux maintenant. Avant qu'Erin vienne ranger ses affaires, il avait fourré sa seconde valise (fermée avec un petit cadenas au cas où qu'elle soit curieuse) sous le lit, bien caché. C'est pour la surprise du soir et quitte à faire un repas romantique autant faire en sorte qu'elle ne le sache pas en voyant les accessoires. Durant, le rangement, il en avait profité pour la taquiner de manière physique, quelques tapes douces sur ses callipyges, des chatouilles ou même des bisous volés. Il était heureux et son humeur s'affichait naturellement, sans masque de professionnel, dans toute sa spontanéité et personnalité. Un homme sans barrière. Et cela se voyait encore plus, quand il lui avoua qu'il avait envie de se baigner juste après et qu'il ne pris même pas la peine d'enfiler un maillot. Plutôt pudique, il mettait souvent un haut et un long short de bain, mais là seul avec sa compagne, il ne voyait même plus l'intérêt de cacher son corps. Et avouer se baigner sans vêtement avait un côté libre et grisant qui lui filait des frissons. Alors, quelques minutes après avoir revêtu sa tenue d'Adam, il se jeta à l'eau via la terrasse. Elle était fraîche sans être froide, faut dire qu'ils sont en été sur cette partie du vaste continent. Il ne regrettait qu'une chose : que l'eau ne soit pas pleine de planctons bioluminescents comme sur la plage athosienne…

Erin n’avait vu que du feu quant à la petite manoeuvre d’Alexander pour cacher un de ses deux bagages. La jeune femme n’était pas en reste quand il s’agissait de taquiner un peu l’anglais pendant le rangement. A chaque coup qu’elle prenait sur les fesses, elle répliquait avec un coup de cul vers le sien, ou alors, elle attendait un peu pour le lui filer à la déboter ensuite. Le bungalow était vraiment top. Elle avait du mal à se dire qu’ils avaient financé ce genre d’endroit, mais pourquoi pas au final. Pour des vacances sans revenir sur Terre, c’était agréable.
Alexander partie bille en tête se baigner… à poil. La perspective de le faire était tentante. Erin adorait se baigner simplement drapée de sa peau. La sensation de l’onde sur des parties habituellement masquées, comme l’extrémité de ses seins, ou sur sa vulve, était tout simplement délicieuse. On aurait dit qu’on passait un fin tissu extrêmement doux sur ces zones alors qu’elle nageait. Aussi ne se fit-elle pas prier pour rejoindre l’anglais dans la même tenue que lui. Depuis la terrasse, elle se présenta pour effectuer un plongeon, mais elle se figea. C’était un peu haut quand même, et Erin était le genre de personne à avoir le vertige. Aussi se ravisa-t-elle tout en considérant Alexander en bas.
« Euh… Je vais faire le tour ! »

L’anglais la toisa, pour quelqu’un qui n’avait pas de soucis de vertiges, cela n’était pas très haut, mais la peur du vide de sa compagne devait lui rappeler à son bon souvenir. Il avait du mal à “doser” la hauteur à laquelle elle prendrait peur… Il la suivit du regard, appréciant simplement la vue sur ce corps nu qu’il avait chevauché quelques minutes auparavant. Un sourire surement un peu niais devait être sur ses lèvres avant de se transformer en taquin. L’homme nagea dans sa direction, n'avançait pas plus pour ne pas devoir se lever des ondes.

« Tu vas mettre un peu de temps, elle est trop fraîche pour toi. » Déjà que lui, avait une tolérance assez basse pour un homme vis à vis de l’eau froide, Erin était bien pire que lui… Et il se retenu de l'embêter en l’éclaboussant pour la faire accélérer. Il n’était pas pressé, mais il crevait d’envie de l’emmerder comme il se doit, pire qu’un gamin. Alors, il resta là, en attente, le menton dans l’eau tel un crocodile dans sa mare en lorgnant sur la belle gazelle en approche.

« Ouais ben ne m’arrose pas alors. », prévint-elle, connaissant le loustic. Elle avait horreur de ça. Si elle était fraîche, elle essaierait d’y rentrer, mais si on la contraignait ou qu’on la mouillait, elle n’appréciait généralement pas et elle se vexait. C’était une des rares choses où elle pouvait se braquer bêtement sur l’instant. Effectivement, quand elle trempa ses pieds, elle éprouva quelques difficultés à s’imaginer barbotant dans cette eau. Mais bon, elle était à poil sur la plage, il faisait beau, le soleil était haut dans le ciel, et Alexander l’attendait, tout aussi nu, elle ne pouvait pas se défiler. Elle progressa jusqu’à avoir l’onde jusqu’au genoux, patienta quelques secondes pour s’habituer, et elle se lança vers l’avant en poussant un petit couinement quand l’eau fraîche la happa et l'enveloppa. L’anglais l’observa sans rien faire ni rien dire… il semblait attendre son moment. En barbottant, Erin rejoignit Alexander à la nage, non sans déclarer :
« J’vais mourir congelée…. ». Mais la sensation sur son corps nu ne pouvait que rendre la chose agréable.
« Mais non mais non... »
Forcément, elle fit mine d’être sage, et puis… plaf, elle éclaboussa Alexander en frappant l’onde avec ses pieds, faisant style de nager l’air de rien.

L’anglais ricana … cela déclara tout simplement la guerre ! Une bataille d’eau, qui vrilla très vite au jeu très classique du : je te coule ! L’homme bu la tasse, il ne fallait pas croire qu’Erin n’avait aucune ressource et qu’elle se laisserait faire … oula non ! Pire qu’une panthère, pire qu’une louve même !
Mais Erin soupçonnait quand même Alexander de lui laisser le dessus de temps en temps. Il fallait dire qu’elle y mettait du coeur pour essayer de le couler ! Quitte à lui monter sur les épaules, et à appuyer dessus en se hissant de tout son poids hors de l’eau pour tenter de l’enfoncer. Fatalement, ça finissait par fonctionner dans un concert de couinements féminins, et tout aussi fatalement, elle terminait souvent la tête sous l’eau en même temps. Mais ce n’était pas grave, elle s’amusait comme une folle, et ce n’était pas ses gazouillis en barbotant dans l’onde fraîche qui allaient dire le contraire.

Le jeu se termina, avec la fatigue des deux administratifs qui semblaient retrouver une seconde enfance, tellement ils avaient fait n’importe quoi dans cette eau salée. Alexander, grimpa jusqu’à la terrasse en bois, ne voulant surtout pas toucher le sable avec ses pieds. Il n’aimait pas véritablement le sable… il fallait être honnête sur ce point, surtout quand il était trempé. Le bois était chaud, bien chauffé par le soleil de cet après-midi rayonnante, il s’enroula dans sa serviette noire brodé d’un logo de polochon. Cette serviette avait été faite en même temps que celle d’Erin avec la sirène, a leur tout « premier » rendez-vous en terre athosienne, un week-end d’anniversaire … un souvenir beau et qui lui plaisait de revoir avant de dormir quand il avait le cafard. Il attendit Erin, sur l’une des chaises longues, profitant de ce paysage d’infini de mer … il se sentait un lasse sur le coup. La baignade agité après l’amour est un bon combo pour faire une bonne sieste et rattrapé certaines nuits un peu trop courtes.

Erin tenta de faire comme Alexander, car tout comme lui, elle n’aimait pas spécialement le sable. C’était le truc qu’elle détestait le plus quand elle allait à la plage, et c’était sans doute ça qui faisait qu’elle n’y allait pas souvent au final. A la force des bras, et de ses jambes, elle parvint à se hisser sur le promontoir qui n’était autre que la terrasse. A bout de souffle, déjà bien rincée par la bagarre et par le sexe juste avant le plongeon, elle se traina mollement jusqu’à sa serviette brodé par d’une sirène, et sans prendre le temps de se sécher, elle s’allongea sur le dos, sur le bois chaud de la terrasse, pour contempler le ciel limpide. Elle poussa un soupir d’aise, le genre de soupir que l’on peut pousser quand on est au bout de sa vie. Elle se hissa finalement sur un bain de soleil, bien plus confortable que le bois de la terrasse. Le sommeil ne tarda pas à venir la chercher, et pour un coup, elle le laissa venir à elle.


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Dim 7 Juil - 14:55

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Laisse la nuit trembler sous notre passion
Entre coeur et mer

14h30 - Atlantis

co écrit avec Erin Steele

Il était bon de ne rien faire de plus que feignanter avec la femme qu'on aime et profiter simplement de l'instant présent. Sans se soucier du budget, des attaques d'ennemis ou même d'une myriade de petits problèmes qui vont avec la fonction de direction. La journée passa vite, affreusement vite à son goût… il aurait aimé que le temps s'arrête sur la meilleure heure de la journée, pour continuer à vivre cet instant doux et apaisant… mais la roue du temps, ne s'arrête jamais, elle ne laisse derrière elle qu'une traînée de poussière, des souvenirs et des rides.

La fin de l'après-midi s'étirait sur le ciel, le zébrant d'une lumière un peu moins vive. Mais, il ferait jours encore pour quelques heures. Et ce temps allait être mit à profit pour une tout autre activité que la farniente et des longues discussions à refaire non plus un monde mais un univers. Alexander se leva, il avait à faire. Et comme sa compagne était une véritable fouine, il ne lui cacha pas l'endroit où ils allaient se rendre. Sous peine d’avoir un véritable interrogatoire.
« John m’a vanté la beauté d’un site. On y va pour pique-niquer et on aura une belle vue sur le couché de soleil. » Il lui offrit un sourire charmeur « Toi tu restes là. Moi je vais faire la soubrette ! »
« Oui monsieur. », fit Erin sans opposer de résistance, bien contente de pouvoir se poser encore un peu. Qui plus est, elle savait que si Alexander avait un projet dans la tête, il devait avoir tout préparé à sa sauce, et elle n’allait pas le contrarier.

Sur ce, il se rendit au bungalow, préparant un sac à dos avec le nécessaire pour le pique-nique : couverts, assiettes et verres en plastique dur, une couverture et d'autres surprises dedans. Il s'affairait dans la cuisine, pour faire leur repas. Bon… cela était un grand mot, il avait triché avec le chef cuisinier, en lui demandant de faire un repas froid. Le grand chef d'atlante avait œuvré pour une entrée élégante et un plat raffiné tout en étant froid. Alexander se chargeait simplement (et cela n'était pas si simple) de faire le dessert favori de sa compagne. Cela pouvait être d'ailleurs très drôle pour elle de voir son homme en train de mitonner quelques choses. Au vu de sa grande pratique dans ce domaine… une véritable catastrophe qu'elle avait tristement constatée quand il avait daigné faire autre chose que de déballer le traiteur… les pâtes carbonara avait brulées. De toute manière, elle ne l'avait vu cuisinier que durant leurs vacances, puisque sur Atlantis ce petit souci de la vie commune du « on mange quoi ce soir ? » était balayée par le self et la restauration rapide de la cité.

Enfin, il espérait que les cours de cuisine prit en cachette avec le chef, allient enfin porter ses fruits. Il serait dégoûté que ça soit raté et infecte. Et puis surtout il finissait parfois bien plus tard que d'habitude, juste pour suivre les cours de cuisines… et il n'avait pas fait cramer une hotte pour rien ! Enfin il l'espérait… De toute façon, elle lui dirait.
Une fois que le repas fut emballé et fourré dans le sac, il se changeant pour une tenue plus conventionnelle que la tenue d’Adam en serviette de bain. Il prit l’un de ses pantalons en velours sombre, avec l’une de ses sempiternelle chemise ajustée avec un pull en cachemire blanc. Ils allaient monter un peu, alors il risquerait de faire un peu froid.

Erin en profita pour prendre une bonne douche pendant qu’il s’occupait des préparatifs. Elle chassa ainsi le sel de l’océan de sa peau blanche et de ses cheveux bruns aux mèches blondes. Elle l'avouera sans doute, mais elle traîna bien plus que nécessaire sous l’eau chaude et douce de la douche. C’était assez agréable pour qu’elle lézarde posément. Alexander l’avait prévenu qu’il y aurait un peu d’altitude à prendre, et donc que la température risquait de diminuer proportionnellement. Aussi s’habilla-t-elle d’un pantalon en toile souple qui allait en s’évasant sur les chevilles, d’une couleur noire, et d’un petit chemisier blanc à manches longues. Elle se dota d’une cape rose poudré qu’elle pouvait passer sur ses épaules au besoin. Elle soigna les finitions maquillages et elle se tint sagement prête pour le départ.

La balade commença, la nature était calme, même si parfois quelques fourrées s’agitaient pour laisser place à une vie trépignante. Rien de bien impressionnant, surement des équivalents de rongeurs ou de reptiles, qui restaient invisibles aux yeux des deux administratifs. Mains dans la main, ils évoluaient soit en silence tout en observant la forêt aux tentes émeraudes ou bien en papotant de divers éléments… enfin quand ils ne se chamaillaient pas pour une raison x ou y.

Ils mirent une bonne heure sur les chemins sauvages de la forêt continentale, pour atteindre un plateau aux milles couleurs chatoyantes. Devant eux, ce plateau se transformait en une falaise qui surplombait la mer scintillante. S’ils s’approchaient un peu, ils verraient au loin la cité, telle une silhouette fantomatique flottante dans l’horizon. Cependant, il était hors de question de braver le bord de la falaise, surtout pour le vertige de la dame. Mais de pique niquer au milieu, où leur vu serait tout aussi belle, car légèrement en hauteur, sans être effrayante. Une pente très douce. La main de l’Anglais se ferma un peu plus fermement sur la paume de sa compagne et la guida dans son sillage, lui indiquant de bien marcher dans ses pas. En effet, il semblait avoir une sorte de chemin, où les grandes fleurs multicolores ne poussaient pas. Ils arrivèrent au centre, comme une petite zone très petite d’herbe sans fleurs… le soleil étaient en train de commencer sa descente, ils arrivaient au bon moment. L’anglais déposa son sac sur le sol, attrapant sa compagne contre lui, se collant derrière elle afin de regarder le zénith embrasser la mer. Il lui déposa un baiser dans le cou, observant ce que la nature avait fait de plus beau après les aurores boréales. Un acte simple, d’un astre qui part pour laisser place à la nuit.

La marche n’était pas de tout repos, mais heureusement que le soleil tapait moins fort à cette période de la journée. La pente était parfois raide, parfois douce, mais il était possible de marcher main dans la main tranquillement. La jeune femme apprécia la balade, seule au monde avec son chéri. Ses doigts, entremêlaient à ceux de l’anglais, lui caressaient de temps en temps le dessus de la main, avec une tendresse non dissimulée.
L’avantage de monter quand on était entouré d’arbres était que cela combattait le vertige puisqu’il n’y avait pas de sensation de hauteur. Erin n’y pensa même pas, se laissant guider au grès des pas de son ami sur la piste, vers les hauteurs de la petite colline. D’ailleurs, elle n’y pensa pas plus quand ils arrivèrent sur le haut, puisque la pente était plus ou moins douce et qu’Alexander eut la délicatesse de ne pas l’emmener vers le rebord plus abrupt. Qui plus est, il assurait une prise plus ferme sur sa main, et l’américaine se laissa guider. Ils arrivaient au bon moment, car le soleil était en train de laisser sa place. Elle assura sa position contre le torse de son amant, face au soleil, pour le regarder diparaître. Elle poussa un soupir d’aise, ses mains caressant distraitement les bras d’Alex, tandis qu’elle avait appuyé sa tête contre son épaule, non sans ressentir un petit frisson dans son cou quand elle sentit le baiser. Elle ajusta sa position, signe de son contentement le plus simple.

Cependant, le spectacle n’était pas vraiment cela. Même si le cadre était assez charmant.
« Erin ? Tu sais ce qui est remarquable avec ce lieu ? » Il attendit sa négation, avant de s'écarter d'elle et de donner un coup aux fleurs autour d'eux… les grandes fleurs n'étaient autre que des milliers de papillons colorés et sous l'impulsion de plusieurs fleurs fauchées par le geste de l'homme… un tourbillon d'insecte s'envolèrent autour d'eux. Un tourbillon d'insecte autour d'eux, sans les toucher, comme s'ils étaient dans l'œil de la tempête... avec les rayons du soleil couchant, les écailles des ailes prenaient des nuances plus cramoisies.

L'anglais mesura la surprise et la réaction de sa compagne. Un sourire simple sur les lèvres, il se déplaça près d'elle, attendant qu'elle se remette un peu de tout ça… mais ne lui laissant, finalement pas autant de temps que nécessaire. Elle avait le regard ailleurs et il avait l'impression que chaque minute étaient des heures tellement il se sentait pressé et soudainement angoissé. Même s'il n'avait aucune raison soyons clair.

Non elle ne s’attendait pas à ce genre de spectacle pour être tout à fait honnête. Obnubilée par le soleil, elle n’avait pas fait tellement attention au lieu ni aux fleurs pour percevoir qu’il s’agissaient de papillons. Forcément, cela émerveilla la jeune femme, même si sur le coup, elle eut comme un mouvement de recul devant ce décollage soudain. Finalement, comme les insectes les plaçaient au milieu de leur ascension, il n’y avait rien à craindre et elle profita de ce moment et des nuances chamoisées quand elles n’étaient pas colorées, qui se détachaient des ailes des insectes par le biais des reflets du soleil.

Quand elle posa son regard sur lui, il était à genoux, un écrin ébène entre les mains, contenant une bague. Ce bijou, elle ne le trouvera nulle part ailleurs, il avait été fait sur mesure pour elle et son regard. La pierre choisie avec soin, pour refléter les prunelles émeraude de la belle sirène. La jointure évasée en or rosé, avait en dessous une série de petits diamants, donnant le tout : élégant, moderne et surtout à l'image de la jeune femme. Voilà de nombreux mois, qu'il envisageait de lui demander sa main… d'abord en été, mais les dessins de la bague ne lui plaisaient pas. Le déclic, pour sa création fut quand ils avaient été chez les érudits. Il avait pensé mourir là-bas, (ça et une autre fois où il était mort avec Sidney et Allen), mais ce fut la fois de trop où il s'était dit qu'il ne pouvait plus attendre et repousser le moment, jusqu'à atteindre une perfection qui n'existait pas (puisque monsieur voulait une demande digne de ce nom). Il voulait qu'Erin ne soit plus que « sa compagne » mais sa femme pour le reste de son existence courte ou longue sur cette galaxie.

Dès que leurs regards se touchèrent, il parla d’une voix clair et sans aucune hésitation :
« Est-ce que la belle Ariel voudrait nager éternellement avec son polochon ? »

[img]https://i.pinimg.com/564x/b7/82/1c/b7821cf0bb12f01c0988e163c87d7884.jpg[img]

Non Erin ne l’avait pas vu arriver. Quand elle s’était retournée et qu’elle l’avait vu à genoux, elle s’était figée, soudainement stupéfaite, et surtout, bien consciente de ce qui allait suivre. Une main devant la bouche, l’environnement féérique avait fondu comme neige au soleil pour faire place à la stupeur et à l’émotion. Elle resta interdite alors que ses yeux venaient se fixer dans ceux d’Alexander. Quand ce dernier se lança pour lui faire sa demande avec une touche de personnalisation qui rendait le moment encore plus symbolique, Erin resta sans voix une ou deux secondes qui auraient pu passer pour être interminable. Finalement, elle se pencha, referma ses mains sur l’écrin et la bague magnifique qu’il contenait, et elle posa ses genoux dans l’herbe tendre pour tomber dans les bras de son chéri avec un :

« Oui... », commença-t-elle timidement avant de s’autoriser un “oui” plus franc et de chercher à lui faire des bisous en riant et pleurant à moitié sous le coup de la surprise, de l’émotion, et du moment. Elle répétait des “oui” en boucle en se trouvant idiote mais elle n’arrivait pas à faire mieux pour le coup.

Il avait très peu de chance qu’elle lui dise non, sauf s’il manquait clairement son coup et qu’il était bête au point de ne pas voir que sa compagne ne voulait pas de lui. Mais comme tout le monde, il avait ressenti cette pointe de stresse face à un potentiel et imaginaire « non ». Quand elle lui tomba dans les bras, il la serra ému par cette émotion partagée. Si elle pleurait il en avait un autre qui s‘était laissé gagner par tout ça et il la serra un peu plus fort, ne comptant pas le temps qu’ils étaient restés ainsi au milieu des papillons.

Le temps s’était arrêté pendant de longues minutes. Les deux amants, avaient finit par se relever mains dans la main et le regard vers sur le couché de soleil. Dinant sous les chants nocturnes de divers animaux et le cœur battant.
Le reste de leur séjour était à l’image de leur espoir : parfait. De belles vacances, une belle demande et deux personnes encore plus amoureuses que jamais prête à passer le pas vers l’avenir et leur futur.


Chronologie 14 février 2018 - le week-end en amoureux de deux amants
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