La rage au coeur - PV Fordy

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Mar 25 Juil - 10:50

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Chrono : Après la fin de la Mj Magna.

Quartiers de Nathalie Dumond


Nathalie était en état de choc.

Elle regardait autour d'elle sans savoir comment elle y était arrivé. Elle était dans ses quartiers, seule, la poitrine en proie à l'incommensurable brulure du chagrin et de la douleur.

Il y a quelques secondes à peine, elle était avec John. Heureuse de le retrouver après cette mission si dangereuse. Heureuse qu'encore une fois son compagnon ait réussit à tromper la mort et à lui revenir. Et maintenant, elle était là, seule. Son regard accrocha l'heure affiché sur son réveil. Ce n'était pas quelques secondes qui s'était écoulée, mais plusieurs heures. Plusieurs heures dont elle ne se souvenait pas... pas encore.

Elle s'assit sur le sofa et, levant les yeux aperçut son reflet dans le miroir qui ornait le mur d'en face. Qui était cette femme froide qui la regardait avec ses propres yeux ? Que s'était-il passer pour que la fille gaie qu'elle était redevenue au fil des mois aient à nouveau ce visage de vierge de fer qu'elle ne s'était plus connue depuis son arrivée sur la cité ?

L'étau sur sa poitrine se serra encore plus, presque jusqu'à la douleur. Pour un peu elle aurait cru entendre craquer ses côtes. Elle n'avait pas envie de se rappeler. Elle voulait continuer à faire comme si de rien n'était, mais elle savait que c'était impossible. Déjà, peu à peu quelques souvenirs lui revenaient.

Un seul en fait. John lui disant que tout était fini entre eux.

Elle savait qu'il avait dû lui expliquer pourquoi, mais cette déclaration avait été tellement inattendu... A peine quelques jours plus tôt, il lui avait fait une surprise, ils avaient passé un merveilleux moment ensemble. Il s'était montré tendre, lui avait dit qu'il l'aimait.

Alors, l'annonce qu'il lui avait fait quelques heures plus tôt avait été comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu, choc tel que son esprit n'avait pas su le gérer, et que quelque chose avait disjoncté, pour la protéger. De ses explications, elle ne se rappelait pas grand chose, si ce n'est qu'il s'était passé quelque chose pendant sa mission qui avait été suffisant pour faire voler en éclat un an et demi d'amour, de hauts et de bas surmontés. Quelque chose qui avait laisse penser à John qu'il fallait mieux qu'ils se séparent.

Un nouveau flash. Elle se vit quittant les quartiers de John, les yeux secs, sans jeter un regard en arrière. Au moins, même si elle ne se rappelait pas encore le contenu de leur conversation, elle savait qu'elle ne s'était pas humiliée à le supplier, qu'elle ne lui avait pas fait le plaisir de la voir se mettre en colère, se rebeller contre sa décision incompréhensible. Elle était même sûre à présent, qu'il avait probablement du retrouver son lit pour un repos bien mérité en ce disant que finalement, ça ne s'était pas si mal passé.

La brûlure reprit de plus belle dans sa poitrine, une boule de lave incandescente qui grossissait, qui l'envahissait sans qu'elle ne puisse ou ne veuille lutter contre. Peu à peu, l'apathie, le dénie furent remplacés par la rage, la colère. Il venait de faire exploser son existence et il dormait comme un bienheureux !

Le visage dans le miroir changea. Le regard glacé s'enflamma. Nathalie prit une petite statuette de pierre que John lui avait ramené d'une de ses exploration et qui ornait la table basse et la lança de toutes ses forces dans le miroir en hurlant de rage.

Le miroir se brisa, avant de se décrocher du mur sous la violence de l'impact, il tomba sur le meuble bas en dessous, accompagné de la pierre sculptée, emportant sur son passage tout les objets qui y étaient déposés, dans un immense vacarme qui raisonna dans la pièce. Nathalie sursauta, comme si le bruit l'avait réveillée. Elle regarda autour d'elle d'un air perdu.

Et puis... quelque chose céda pour de bon. La rage la consuma entièrement. Après la statuette, ce furent tout les souvenirs de John qui y passèrent, leur photo dans son lourd cadre qu'elle gardait sur la tablette derrière le sofa rencontra brutalement le miroir de la salle de bain, provoquant une nouvelle averse de verre brisé.

Après... elle ne se rappela plus vraiment. Encore un trou noir dans cette soirée (journée?) éprouvante.

Lorsqu'elle reprit ses esprits, ses quartiers semblaient avoir été dévasté par un ouragan. Elle eut un coup au cœur en remarquant des trainées sanglantes de-ci de là. Son cœur se figea. Avait-elle fait quelque chose à John, objet de sa rage ? Non. Elle se rappela qu'elle l'avait laissé dans ses quartiers, et malgré son état, elle était sure qu'elle se serait rappelé s'il était venu la rejoindre pour poursuivre la conversation. De toute façon, cette conversation était close, elle le savait.

C'était donc elle qu'elle avait blessé ? Ou quelqu'un d'autre ?

Une regard autour d'elle la rassura. Nul corps sans vie sur le sol. Elle baissa les yeux vers ses mains. C'était elles qui étaient ensanglantées. Dans sa rage destructrice elle avait du se couper, son regard alla jusqu'à ses pieds. Elle était pieds nus, et eux aussi étaient blessés. Elle avait marché sur les éclats de verre et de miroir qui constellait ses quartiers, même si elle n'avait aucun souvenir d'avoir ôter ses chaussures.

D'ailleurs, elles étaient où ses chaussures ?!

Elle baissa les yeux vers le sol pour les chercher et trouva... la photo que John avais prise pendant leurs vacances. Celles où un papillon écarlate s'était posé sur son débardeur blanc, juste à la place du cœur, comme un triste présage.

Nathalie tomba à genoux, achevant de se blesser sur les éclats de verres, pour prendre le clicher abimé entre ses mains. Elle observa un instant le cliché. John et elle riaient, au milieu d'une envolée d'ailes colorées. Seul celui qui s'était posé sur sa poitrine ne bougeait pas. Aussi vite que l’apathie avait cédée le pas à la rage, la rage céda la place au désespoir. Ce ne fut qu'à cet instant que les premières larmes commencèrent à couler sur son visage, et que les sanglots commencèrent à l'étrangler, à l'étouffer.

Ce fut aussi à cet instant qu'elle entendit des coups impérieux frappées sur sa porte.

« OUVREZ! »

Évidement dans un petit village comme l'était la cité, forcément quelqu'un avait décidé de fourrer son gros nez là où il n'avait rien à faire et de prévenir la sécurité qu'il y avait des bruits bizarres provenant d'un des quartiers du personnel, Demain Alex, et par conséquence John sauraient à quel point elle avait pété un câble.

Une nouvelle flambée de colère l'envahie alors qu'elle se dirigeait vers la porte.

« Quoi?! Je refais ma déco ! Ça défrise quelqu'un ?! » feula-t-elle en ouvrant.

Ces yeux s’écarquillèrent en reconnaissant celui qui avait frappé avec tant d’impériosité à sa porte. Manquait plus que lui. Sa surprise affaiblit la petite voix moqueuse au fond de son esprit * BRAVO ! Tu viens de gagner un aller simple pour une jolie chambre capitonnée et une magnifique chemise avec les bras qui se nouent dans le dos! *

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Mar 25 Juil - 15:29

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Dans la vie d'un militaire il y a une chose primordiale, qui doit occuper son esprit tous les jours : l'entrainement toujours l'entrainement, sans relâche même en période de repos. Pour un type comme moi au métabolisme mutant cela prenait un tout autre sens. Je devais arriver à dormir tout au plus 4 ou 5 heures, le reste du temps hors mes périodes de travail j'avais tout mon temps pour moi. Une mission était en cours et je faisais partie de ceux chargés de garder le fort. Je serais bien aller là-bas mais on me jugea sans doute trop instable car je fus tenu de rester dans la cité. Oh c'était pas plus mal au fond : la présence des wraiths m'aurait rendu fous de rage c'est certain ! J'avais de quoi m'occuper avec mes sujets et l'équipe de scientifiques chargés de les aider et d'étudier la planète. Gérer les mesures de sécurités sur Atlantis et m'assurer que tout fonctionnait bien et faire mon rapport au Major Lorne tous les jours. La nuit cependant, je faisais ma patrouille, accomplissais mes routines de remises en forme.

C'est donc par une nuit calme pensais-je que je parcourais les couloirs, prenant un malin plaisir à me cacher des autres gardes, pour éprouver leur efficacité, ils n'avaient pas à rougir, même si je leur échappais toujours, parfois certains avaient su remarquer quelque chose. C'était un jeu désormais entre les gars de la sécurité et moi, on pariai même des coups au bar, la hiérarchie n'y voyait pas malice mais bien un entrainement de sécurité en temps réel qui permettait d'améliorer la sureté de la cité. On savait que Ford errait la nuit et que celui qui arriverait à le surprendre aurait le titre du héros de la semaine chez ses camarades.

Je venait d'éviter une patrouille et errais dans les couloirs des quartiers du personnel : en fait je comptais rentrer chez moi un moment histoire de faire criser les patrouilles, mais j'ai surpris des bruits inquiétants plus loin dans le couloir alors j'ai changé d'idée. Les bruit m'ont amenés vers les appartements de Miss Dumond. Des bruits de luttes, de sanglots, des cris ! Mais qu'est-ce qui se passait là-dedans ? J'ai attendu un moment de silence puis j'ai frappé : " Ouvrez !"

Après un moment de silence j'ai entendu miss Dumond crier qu'elle refaisait sa déco et que personne n'avais à s'en mêler. Elle ouvrit avec un air furibond qui s'effaça en me voyant, remplacé qu'il était par la surprise. C'est vrai qu'on avait pas trop causé tous les deux depuis mon retour et l'escapade dans le camp de chasse des wraiths. Je vis plusieurs choses en un instant : le sang qui maculait ses mains et ses pieds nus, les yeux rougis par les larmes, la lueur de colère qui restait encore présente bien que s'atténuant un peu, et surtout le désordre indescriptible de la pièce : on s'était battu oui ! Ou alors elle était nul en feng shui ! Bon Aiden, du tact ! Rappelle-toi ! Du tact ! N'oublies pas le fiasco Renégat 22 ! je lui présentais donc mon plus beau sourire !

" Ford déménagement express, a vot' service Miss ! On m'a dit que mes services pourraient vous être utile, et je vois que niveau agencement intérieur vous n'êtes pas très au point ! Rentrez donc ! Si on vous voit comme ça, ça va faire du vilain dans la cité ! Par contre excusez si je vous semble cavalier mais ma grand-mère me punirais sinon !"

Je la pris dans mes bras et la déposais délicatement sur son lit, épargné par le vent de tempête qui avait eu lieu ici !

" Restez là ! Vous vous êtes salement écorchée sur ce bazar de verres et de boiseries brisées. Je ramènes la trousse de secours et je m'occupes de tout, vous me direz ce qui vous arrive pendant que le bon docteur Ford vous soignera !"

Je cherchais dans le chaos de la salle de bain, les produits de premiers soins de bobologie, propre à tout foyer terrestre, je trouvais mon bonheur, perdu sous les gravats : de l'alcool, du désinfectant, du coton et des pansements autocollants. Je sortis mon couteau-suisse réglementaire et en sortis le pince à épiler. Je vaporisais du désinfectant sur les pieds sanguinolents et entrepris de les nettoyer avec des cotons imbibés d'alcool, enlevant parfois des bouts de verres et autres débris. Pendant que je nettoyais consciencieusement son pied droit, j'entamais la conversation.

" Alors, Miss ! Qui ou quoi peut bien faire perdre son sang-froid à la terrible Miss Dumond, l'efficace Cerbère de la porte du Major Frei ? Et je suis sous le coup du secret médical alors parlez sans craintes, de toutes façons personnes ne sait que je suis là ! Vous m'accuseriez que je ne pourrais trouver personne pour dire le contraire !"

Et de sourire en lui faisant un clin d'œil : en matière de pêtage de plomb, je battais bien des Miss Dumond sur toutes les galaxies de l'Univers connu ou inconnu !

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Mer 26 Juil - 10:05

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Elle resta un peu éberlué par sa réaction. Elle avait surpris son regard sur ses blessures et sur son intérieur dévasté, et pourtant, tout ce qu'il trouva à faire c'est un trait d'humour. La jeune femme ne sut pas trop si elle devait en être vexée ou amusée. De toute façon, pour l'instant, elle n'était pas vraiment en état de contrôler ses émotions. Tout se mélangeait dans son cœur, chagrin, colère, dénie, incompréhension....

Ford en tout cas était plus perspicace qu'elle. Lui enjoignit de rentrer pour éviter d'être vue dans cet état. Elle cligna un peu des yeux, sans comprendre avant de baisser les yeux sur elle. Ses vêtements était maculés de sang, son pantalon était déchiqueté au niveau des genoux, laissant voir de vilaines coupures sanguinolentes.

Il dut trouver qu'elle n'obéissait pas assez vite, à moins qu'il n'ai voulu lui éviter de se blesser encore plus la plante des pieds, parce qu'il la prit dans ses bras. Nathalie poussa un petit cri et se crispa de surprise. Elle ne s'était pas attendue à ça ! Elle réalisa aussi que ce contact non sollicité était presque une torture pour elle. Elle avait déjà connu quelque chose de se genre, il y a longtemps, sur terre.

Quand elle était trop blessée émotionnellement, elle en arrivait à en souffrir physiquement. Un de ses psy de l'époque lui avait expliqué que c'était normal, un système de défense de la psychés. Après tout, ne disait-on pas de quelque chose d'émouvant « ça me touche » ?

Nathalie se rebiffa de toute les maigres forces qui lui restait après sa séance de décoration de son logement au marteau-pilon. Elle battit des pieds, se cambra dans ses bras pour tenter de lui échapper, quitte à tomber sur le sol maculé de bout de verres, elle tenta même de le frapper.

« Lâchez-moi ! Lâchez-moi immédiatement ! »
hurla-t-elle alors que la porte se refermait derrière eux.-

Mais ce fut peine perdu, ses coups semblaient faire avoir autant d'impact sur Ford que peut en avoir une mouche. Quelque chose d'agaçant mais pas guère plus. Son étreinte était délicate, mais elle était également ferme.

En quelques grandes enjambées, il fut près de son lit où il la déposa avec précaution, lui ordonnant de ne pas bouger, le temps qu'il attrape de quoi la soigner.

Peu à peu, la rage commençait à refluer, la douleur des blessures physiques prenant peu à peu le pas sur la blessure psychologique, avec elle vint le découragement et la honte.

Honte de n'avoir pas été capable de garder son calme, même si elle seule avait été témoins de la furie qu'elle était devenue. Ford en voyait le résultat, mais il n'avait pas assisté à son effondrement. Mais elle avait quand même honte d'avoir été vue dans cet état, même si, maintenant qu'elle était plus calme, elle était presque soulagé que ce soit lui et non un autre garde de la cité qui s'était pointé à sa porte.

Un autre garde n'aurait pas manqué de faire appel à une équipe médicale, et de faire un rapport pour ses supérieurs sur l'incident. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, tout le monde dans la cité aurait su que Mlle Dumont était folle à lier. Elle qui se demandait déjà comment elle allait faire pour rester ici, comment elle pourrait supporter de continuer à côtoyer John. De le voir badiner avec d'autres... Parce qu'au fond, c'est bien pour ça qu'il avait fini par la quitter. Elle était une chaine pour lui. Elle l'empêchait d'être ce qu'il voulait être, de faire ce qu'il voulait faire...

Peut être devrait-elle envisager de donner sa démission et de rentrer sur terre ?

Aussitôt Miss Fierté se dressa sur ses ergots dans son esprit. *Et puis quoi encore ?! Il te jette comme un kleenex et en plus tu voudrais lui faire le plaisir de dégager ?!  Même pas en rêve ! Tu vas lui prouver à ce co... * Nathalie se rebiffa contre ce terme. ]i]*Tu vas lui prouver que tu vaux mieux que ce qu'il pense !*[/i]

Le temps que Ford revienne avec le nécessaire pour la soigner, elle était en larmes.

Ford s’empara doucement d'un de ses pieds. Elle tenta de le retirer, mais sans vraiment de conviction. Il fallait bien qu'elle se soigne. Toute seule elle aurait du mal à y arriver. Il commença à lui parler, lui demandant avec humour ce qui avait pu provoquer une telle fureur chez elle.

Elle siffla quand il appliqua sur ses plaies le désinfectant et commença à retirer les esquilles de verres à l'aide d'une pince à épiler.

Lui expliquer ? Expliquer quoi ? Comment pouvait-elle dire à ce quasi étranger qu'elle venait de se faire larguer comme une m... Elle serra les dent. Non... Elle ne voulait pas penser ça. * Et pourtant ! * dit une petite voix vicieuse au fond de son esprit *C'est lui qui l'as dit. Il ne t'aimait pas, il s'en est rendu compte en baisant sa belle alien* la voix ricana un peu dans son esprit *Je suis sure qu'il n'a même pas un seul instant d'hésitation !*

ça en fut trop. Nathalie fondit en larme, le cœur déchirée par la douleur, sanglotant tellement fort qu'elle en avait du mal à respirer. Qu'avait-elle donc fait pour ne pas pouvoir être aimée ? L'un ne l'avait pas du tout aimée et l'avait utilisé jusqu'à son dernier souffle, l'autre disait l'aimer et il avait suffit d'une nana remuant du croupion pour qu'il réaliser que finalement, non, il ne l'aimait pas.

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Dim 30 Juil - 16:01

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Quand je dis qu'elle n'allait pas aimé mon attitude serviable mais cavalière ! On peut dire que c'était un euphémisme ! Elle cria, frappa et finalement se fit une raison devant l'inanité de ses coups sur mon torse (faut dire que même en maternelle, j'avais connu des raclées pires que cette folie passagère). Puis je la déposais sur son lit avec toute la délicatesse dont je suis capable, surtout avec une fille hystérique qui hurle et gigote dans tous les sens en filant des pêches au hasard ! Elle sembla plus calme et je pu revenir avec tout l'ensemble pour nettoyer ses plaies et les traiter. Je faisais mon possible pour être délicat, la prévenant quand ça risquait de faire mal, mais ses sanglots de mon retour de la salle d'eau se firent soudain plus proches de vrais pleurs.

Pourquoi ? Pourquoi quand je veux aider simplement, la situation part-elle en vrille ? Bon ! Elle s'est mise soudain à redécorer sa chambre en suivant la méthode bien connue : "Hulk pas content ! Hulk tout cassé !', elle se blesse dans l'histoire, fait du bruit et arrive le roi Ford des Tark, toujours prêt a voler au secours des dames en détresse et ce dernier tombe sur le remake lacrymal des chutes du Niagara ! J'aimes pas quand une fille pleure, et plus elle est jolie moins je prends mon pied : donc là je suis limite prêt de la rejoindre sur les flots impétueux des rivières de morves et fleuves de larmes habituels des parages d'une femme désespérée.

" Euh ... c'est moi qui vous fait pleurer ? Pardon ! J'essaie d'être aussi délicat que possible mais avec ses bouts de verres et ces coupures c'est assez difficile."

Je cherchait un truc pour servir de mouchoir, trouvais un bout de drap et en déchirait un morceau, de toutes façons, vu ce qu'elle avait déjà fait elle allait pas critiquer une petite indélicatesse (surtout pour lui faire un tire-jus acceptable), je lui tendit le mouchoir de fortune avec le sourire numero 6 : le pauvre Ford désolé et bien triste pour vous ! Je continuais mon travail d'infirmier domestique, sans rien dire, elle me diras ce qu'elle a sur le coeur si et quand elle le voudra, je suis là, elle sait, du moins je l'espère, que quoi qu'il en soit, je saurais écouter. D'un autre côté c'est pas dit, si elle croit comme beaucoup que je joues double-jeu. Parce que je sais bien que beaucoup dans la cité penses que je suis un monstre dont il faut se méfier. Malgré tout ce que je fais, ce que j'ai fait pour la cité, je dois faire mes preuves. Sans doute devrais-je le faire ainsi toute ma longue vie. Mais je ne peux plus rentrer sur Terre ! C'est chez moi ici désormais ! Bon ! Le pied droit est propre ! Un dernier nettoyage à l'alcool, du désinfectant et j'entoure ce dernier avec un pansement fait de gaze et de sparadrap.

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Mar 1 Aoû - 17:26

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La voix de Ford la ramena à la réalité. Il s'inquiétait, pensant que c'était à cause de lui qu'elle pleurait, qu'il lui faisait mal, se justifiant d'essayer d'être le plus doux possible pour lui retirer les éclats de verre.

Elle ramena son attention sur lui. Elle était désolé qu'il se sente responsable de ses pleurs, mais comment lui expliquer que n'importe quelle douleur physique serait plus douce que la souffrance psychologique qu'elle ressentait. Elle avait l'impression que même lors de la mission qui avait servit à le ramener sur la cité elle n'avait pas autant souffert, c'était pour dire !

Elle l'observa un instant entre ses larmes qui coulaient encore malgré elle. Il était concentré sur sa tache, et oui, elle devait reconnaître qu'il était beaucoup plus doux et délicat que ce à quoi elle s'était attendu de sa part... à moins qu'elle ne soit anesthésié par la douleur de son cœur déchiré... où que comme la plupart des gens sur la cité elle n'ait des idées préconçues sur le jeune homme.

Après tout, depuis qu'il était revenu, elle ne pouvait pas dire qu'elle avait recherché sa présence. Il lui rappelait trop ce qu'elle avait subit à cause de son appel au secours. Tout à coup, l'ironie de la situation la frappa.

Elle ferma un instant les yeux, chassant les dernières larmes et lui offrit un pauvre sourire.

« Je vous rappelle que je pleurait déjà avant votre arrivée. » lui dit-elle doucement. « Vous n'êtes pas responsable de mes larmes, et oui, je dois reconnaître que vous êtes un soignant bien plus doux et attentionné que ce que j'aurais pu imaginé. Je dois reconnaître que je vous aurez probablement plus imaginé du genre à sortir la machette pour amputer. » ajouta-t-elle dans une pauvre tentative d'humour.

Elle réalisa ce que ce qu'elle venait de dire pouvait laisser entendre au jeune homme, et baissa le nez , confuse. Ce n'était pas le moment de tenter de faire de l'humour, elle allait finir par le vexer. Et pourtant, à cet instant précis, elle ressentait une immense gratitude envers lui. Elle était heureuse qu'il ai forcé sa porte et qu'il prenne ainsi soin d'elle.

« Je suis désolée. C'était pas drôle... »

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Mer 2 Aoû - 22:56

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La méthode Ford commençait à porter ses fruits : je vis bien ses regards sur moi, ses réflexions internes trahies par ce pauvre visage si expressif et si ravagé de larmes. Je m'occupais du pied gauche, avec encore plus de délicatesse (plus, je lui caressais les pieds, c'est dire !), elle fini par me confier qu'elle pleurait déjà bien avant que j'arrive, genre, c'est pas moi le coupable ! Mieux elle avoua son étonnement devant tant de prévenance de ma part, elle osa même une remarque amusante sur mes compétences en chirurgie et les instruments que j'utiliserais. Mais elle sembla aussi se rappeler soudain de ma réputation ou de la possibilité que je sois bel et bien violent sans raisons. Du coup la voilà qui s'assombrit et s'excuse en arguant que sa remarque était déplacée. En fait moi, ça m'avait fait rire son idée de la machette médicale enfin, disons chirurgicale.

Je souris sincèrement en riant doucement :

"Bonne idée la machette ! Mais bon j'avais pas prévu d'opération de chirurgie ce soir ! Alors faudra faire avec le délicat Ford le secouriste ! Et vous êtes drôle comme fille, n'en doutez pas ! il le faut pour parler machette et amputation avec un gars que tout le monde, vous y compris, considère comme un fou psychopathe !"

Je retournais à mes soins qui se finirent plus vite que pour l'autre pied : moins de blessures ou plus l'habitude, puis me focalisais sur les genoux de miss Dumond, j'allais pas lui arracher son fute et les déchirures du tissus n'étaient pas assez grandes pour bien faire, et je parle pas côté hygiène médicale. Je pris la décision de prendre le tissu avec deux doigts, tirer dessus pour le décoller de la jambe et couper un bout pour obtenir de jolis cercles irréguliers rendant accessibles les blessures. Le pantalon était irrécupérable désormais avec ses trous aux genoux, à moins d'y coudre des pièces pas trop réglementaires.

" Désolé pour les fringues ! J'espères que c'est pas un cadeau de votre grand-mère, sinon je suis très embêté ! Et vous faites pas de grosses crises de stress : c'est bon si les gens ont peur de moi, ça tient les cons à l'écart ! Seuls les gens intelligents et ouverts osent dépasser les préjugés. Et pour ça des fois ça prend du temps, surtout les vieux amis ou les anciens collègues. Y a pas de mal et j'ai un bon sens de l'humour, dans le cas contraire j'arraches les têtes !"

Je lui fis un clin d'oeil, histoire qu'elle comprenne que c'était de l'humour noir et me mis à nettoyer ses genoux, d'abord le droit, puis le gauche, il ne s'agissaient que d'égratignures sans gravité, merci le synthétique ! On pouvait dire que je me montre très serviable pour le psychopathe de service, sauf que je suis calme, que mes médocs me tiennent sur le bon côté de la ligne et que je frappe pas les femmes, quelles que soient leur comportement, on m'a pas élevé comme ça !


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Jeu 3 Aoû - 16:29

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Aiden ne sembla pas se formaliser de la bévue de la jeune femme. Au contraire, ça bévue sembla l'amuser, lui faisant remarquer que peu de monde aurait osé ce genre de plaisanterie avec lui. Nathalie ne put retenir un petit rire sanglotant.

« Je suis désolée, mais je ne suis pas d'accord avec vous. Ce n'était pas une question d'humour, juste que mes neurones sont un peu indisponibles pour le moment. » répondit-elle. « Je préfère le Ford délicat, j'avoue. C'est pas que, mais je me suis habituée à la position debout et j'aimerais bien garder mes jambes encore un peu. » ajouta-t-elle avec un petit sourire.

La rage retombant, elle se sentit lasse. Elle regarda Aiden prendre soin d'elle. C'est vrai qu'il suscitait la méfiance, voire une franche hostilité parmi les Atlantes. Il faut dire que son addiction très particulière avait singulièrement modifiée son caractère, ça avait été un peu perturbant pour ceux qui l'avait connu avant. Et puis, les conditions de son retour n'avait pas été des plus paisibles. Elle était bien placé pour le savoir puisqu'elle y avait participé et en était rentrée presque plus morte que vive.

Après ça, elle devait bien avouer qu'elle n'avait pas recherché la compagnie du jeune homme. Et même si elle voulait croire qu'elle ne lui avait jamais été ouvertement hostile, elle devait bien avouer, qu'elle était toujours resté sur ses gardes avec lui. C'était bête.

Quand il eut fini de soigner son second pied, il se déplaça pour s’intéresser à ses genoux. Elle ne voyait pas comment il allait pouvoir la soigner sans qu'elle retire son pantalon. Elle se crispa. Ça s'était hors de question. Au pire, elle lui remercierait de ce qu'il avait fait et ce débrouillerait pour se soigner seule.

Mais, finalement, il ne posa aucune question et commença à découper son pantalon pour accéder à ses genoux, espérant que son pantalon ne soit pas un cadeau de quelqu'un de proche. Elle pouffa.

« Il se trouve que si... c'était le tout premier pantalon que j'ai eu en arrivant ici ! » lui répondit-elle d'un ton pincé, mais en lui lançant un petit clin d’œil.

Le reste de son discours serra le cœur de la jeune femme. Elle se sentit coupable.

"C'est vrai. C'est injuste la façon dont on vous traite. Mais l'être humain a tendance à avoir peur de ce qu'il ne connait pas... et vous, vous êtes typiquement "quelque chose" qu'on ne connait pas." dit-elle doucement. "Quoi qu'il en soit, sachez que... je suis très touchée par ce que vous faites pour moi."

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Ven 4 Aoû - 11:17

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Elle se déprécia en s'excusant pour sa blague, puis revint un brin d'humour en me parlant de ses jambes et du service qu'elles lui rendaient. Je souris et répondis du même ton :

" A ce propos, heureusement que je n'ai pas de machette, vos pieds sont assez beaux pour que je veuille en embarquer un ! Pour ma collec' de trophées !" , je ris doucement en faisant mon oeuvre de créateur de mode sur son pantalon. Ma blague lui permets d'enchainer sur un attachement sentimental effectif (mais fictif !) à cette pièce de vêtements, je passe un coton sur le genou droit et la regarde un moment puis lui fait un clin d'oeil : " Vous pourrez toujours en faire un joli short et montrer ses jolies jambes de guerrière !"

Mon couplet sur mon isolement et la méfiance des autres atlantes, lui toucha directement le coeur on dirait ou alors son bunker habituel était ramolli par ses émotions de la nuit, toujours est-il qu'elle s'excusa de sa propre facilité à ne pas me connaître en vrai, pour les autres qui n'étaient pas de sa responsabilité. J(allais répondre un truc mais elle me dis un truc qui me surpris, surtout de sa part, vu ce que j'avais pu lui faire subir indirectement. Je baisse la tête, un moment pour faire genre je suis concentré sur mon boulot, en fait c'est surtout pour cacher mes yeux que je sens près de se laisser aller à l'ambiance du moment. J'entends déjà en fond sonore mental, mon copain revanchard qui me traite de chochotte et de carpette. Les medocs le bâillonne alors je fait comme de rien. Ayant pris sur moi je relève la tête en lui souriant :

"Pas la peine de me remercier, c'est normal ! Et j'avais rien de mieux a faire ce soir ! De toutes façons, moi ! Si je sauves pas une jolie fille en détresse par semaine, je déprime ! Alors c'est plutôt à moi de vous remercier pour ce délicieux moment très fun !"

Puis je retourne sur mes soins pour ses genoux, j'en avais terminé, le genou gauche aurait droit à son pansement et je pourrais m'occuper de ses mains, ça saigne beaucoup à cette endroit et c'est surement bénin, mais une infection est toujours possible, alors soyons prudent ! Et puis, tant que subsiste une poussière de morosité destructrice, je dois faire acte de présence bienveillante !

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Sam 5 Aoû - 12:07

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« Et vous en avez beaucoup ? Il ne me semble pas avoir croisé beaucoup d'unijambistes dans la cité ses derniers temps. » demanda-t-elle.

Elle fit la moue devant sa proposition d'en faire un short. Oui, techniquement ça aurait été possible, mais certainement pas pour le porter tant que ses jambes seraient dans cet état... et puis elle n'aimait pas les short.

Nathalie se sentit un peu mal à l'aise devant les compliment de Ford concernant ses jambes, même si c'était sous la forme d'humour et mettait l'accent sur les jolies plaies et cicatrices qui allaient les orner pendant quelques temps.

Elle baissa les yeux vers ses pieds constellés de petit pansements. Elle se dit qu'elle allait souffrir le lendemain pour marcher, puis ses yeux se posèrent sur ses mains, encore pleine de sang et d'éclats de verre. Elle aurait du mal à taper aussi. Et puis, comment pourrait-elle expliquer de telles blessures ? Elle soupira. C'était pas possible de se mettre dans un tel état pour un homme ! Aucun d'eux n'en valait la peine! Mais, le cœur est un abominable tyran qui n'en fait qu'à sa tête.

Elle l'écouta repousser ses remerciement, expliquant qu'elle lui avait offert sa distraction du soir et satisfait son esprit chevaleresque de la semaine. Elle secoua doucement la tête. Oui, finalement, c'était bien que ce soit lui qui ait forcé sa porte. Pas uniquement parce qu'elle savait qu'il ferait l'économie de faire un rapport, ce qui éviterait que la direction, et probablement une bonne partie du reste de la cité, et surtout John, ne soit au courant de cet incident.

Elle n'avait pas l'intention de jouer les pleureuses dans les jours à venir, ce qu'elle ressentait ne regardait qu'elle, même si la colère qu'elle ressentait à avoir été ainsi répudiée comme une courtisane brulait encore en elle, et brulerait encore probablement pendant plusieurs semaines, elle ne ferait pas le plaisir à qui que se soit de montrer à quel point elle souffrait de cette rupture brutale et totalement incompréhensible pour elle.

A nouveau ses pensées s'égarèrent sur les événement du début de la soirée. Ses souvenirs étaient flous, mais elle savait qu'elle n'avait pas perçut de signe avant coureurs. Encore quelques heures avant que l'alarme ne retentisse et que John parte pour cette mission, ils avaient des projets. Des vacances avec Alexander et Erin, des cours de pilotage... Elle secoua la tête. C'était incompréhensible pour elle. Cette rupture brutale avait été comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu pour elle. Et c'était bien ce qui rendait les choses aussi traumatisantes.

Les soins octroyés par Ford sur une coupure un peu plus profonde que les autres provoquèrent une onde de douleurs dans son genou, elle siffla un peu, mais fut reconnaissante de cette diversion à ses pensée qui étaient reparties divaguer sur les berges de l'abime d'où elle venait juste de sortir. Elle savait qu'elle devait à tout pris éviter de repenser à tout ça si elle voulait pouvoir garder le contrôle. Tout ce qu'elle avait à savoir c'est que John ne l'aimait pas, qu'il ne l'avait jamais aimée. C'était comme ça, il n'y avait rien à faire pour changer les choses.

« Et bien, si ça vous a offert votre distraction de la nuit et votre dose de satisfaction personnelle pour la semaine, ça aura au moins servit à quelque chose »
répondit-elle avec un petit sourire « Par contre, vous m'excuserez, mais je ne ferai pas ça toutes les semaines ! » lui répondit-elle.

Elle le regarda un instant soigner ses plaies avec des gestes précis et doux avant de laisser son regard errer sur le champ de bataille qu'était devenu ses quartiers. Tout les miroirs avaient été brisées, ainsi qu'une grande partie des bibelots en verre ou céramique. Le sol était recouvert d'éclats colorés et coupant. Des traces de mains ensanglantés ornaient les montant des portes et même parfois un mur quand elle s'y était appuyée. Elle soupira de découragement.

« Pourrais-je encore abuser de votre gentillesse ? Demanda-t-elle « Pourrez-vous m'aider à remettre un peu d'ordre ?"

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Mar 8 Aoû - 2:14

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Vous faites pas d'illusions ! Je suis pas devenue une gentille infirmière, mais bon, je supporte pas que les faibles soient maltraités ! C'est comme ça ! Education ou formation militaire, toujours est-il que le sens du devoir est inscrit profondément en moi, et encore heureux : c'est ce qui m'a fait tenir ma langue durant ces années de perdition. Là ! Je dois avouer que voir la détresse dans le regard de Miss Dumond, et ce sang ! J'ai pas pu fermé les yeux, et finalement je ne regrette pas ! Depuis le début de cette histoire elle a changé, en mieux, la peine et la rage sont toujours là mais, au moins, ma présence semble l'apaiser ou est-ce le fait que moi, le monstre qui effraye les grosses légumes, sache me montrer doux et prévenant ? Je souris à sa question, pas mal l'état d'esprit ! Elle est plus rigolote qu'on me l'a laisser entendre.

"Je pourrais vous dire que j'en ai pleins, mais.. je me ferais du tort a vos yeux et une bonne vanne ne vaut pas de se mettre ses amis à dos ! Alors en fait non, je n'ai aucun trophées, d'où que ce soit, on ne me l'a pas permit et de toutes façons rien d'aussi morbide que des pieds humains ! Des fois j'oublies de fermer ma grande bouche au lieu de faire des vannes lourdes !"

Elle se perdit ensuite dans ses pensées, je la regardais un moment mais bon, comme elle semblait loin d'ici je retournais à mes soins de genoux blessé. Je nettoyait une plaie un peu plus saignante et pour cause : un bout de verre avait entaillé la peau presque jusqu'à l'os et s'était installé dans la plaie. Je pris la pince, arrosait de désinfectant et retirait un petit morceau d'un centimètre : un morceau de miroir. Je couvrit l'entaille d'un morceau de gaze imbibé de désinfectant et la douleur de toute l'opération firent réagir ma patiente qui atterrit de nouveau sur Terre. Elle se dit heureuse d'avoir été ma distraction du soir et ma princesse en détresse de la semaine, en concluant qu'elle ne ferait pas ça toutes les semaines (je pense qu'il y avait autant d'humour que d'amertume blessée dans ce trait d'humour faussement badin, les quartiers de l'administratrice en étaient témoins !)

Elle s'en rendit soudain compte d'elle-même car, ensuite elle me demanda si elle pouvait encore abuser de mes services et demanda mon aide pour l'aider à nettoyer les dégâts. Je souris en voyant le chantier, j'avais terminé avec les genoux, nettoyés et pansés de frais et m'attaquais à ses mains pleines de sang :

" Je n'en demande pas tant ! Et si c'est pour être en détresse et s'ennuyer, non merci ! Oui vous pouvez demandez ! Et oui, j'acceptes de vous aider, j'vous ai pas dit , Quand "Ford sos princesses en détresse" ou "Ford médecine à domicile" sont fermés, c'est "Ford ménage express" qui est disponible ! Mais je dois d'abord chercher des linges propres et une cuvette avec de l'eau pure ! Bougez pas !"

Je me levais avec mes déchets médicaux, ça faisait beaucoup ! Si quelqu'un voyait ça on s'interrogerait et ça ferait des complications. Je trouvais un sac plastique et mis tous les tissus tâchés dedans, et le sac dans mon uniforme sur ma poitrine, j'irais cramer ça plus tard sur le continent. Bon trouvons maintenant de quoi laver ces mimines proprement ! Ah voilà ! une bassine et de l'eau chaude savonneuse. Tant que j'y suis je passe par la penderie et trouve une paire de chaussures plates pour les pieds de la blessée. Je préfèrerais qu'elle reste couchée mais ça m'étonnerais qu'elle reste tranquille bien longtemps à me regarder ranger son bazar à sa place.

" En tant que docteur d'occasion je dirais que vous devriez rester couchée, surtout avec vos blessures aux pieds : la station debout sera un calvaire ! Et comptez pas vous mettre à genoux, là c'est pareil ! Mais je me dis que vous en ferez à votre idée alors voilà des chaussures que j'ai prises dans votre penderie, mais d'abord j'en finis avec les soins et ensuite je vous mettrais vos chaussures et nous nettoieront les effets de l'ouragan Nathalie !"

Un petit sourire, et je commence à laver les mains ensanglantées qui finalement sont moins atteintes que le reste, ont pourra dire que ce sont des blessures d'entrainement au corps à corps ! C'est une idée ça ! Comme ça on évitera les questions indiscrètes.

" J'ai pensé à une excuse pour expliquer vos pansements divers ou votre démarche hésitante : vous n'aurez qu'a dire que je vous coatche en corps à corps sur les rochers près des digues ou ailleurs. Comme vous n'avez pas l'habitude, vous vous coupez souvent ! On dira que vous avez commencé hier ! Discrètement, après le repas du soir ! Bon, l'inconvénient c'est qu'il faudra bien faire une séance au moins une fois ! Après Frei et Hoffman vous serez ma troisième partenaire de lutte, je vais finir par donner des cours de sports moi !"

Tout en riant doucement je me remis à ma tâche !


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Mar 8 Aoû - 18:34

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Ford était un soignant efficace. Rapidement il en eut terminé avec les plaies de ses genoux avant de la taquiner en lui disant qu'il avait plusieurs casquettes en fonction des besoins avant de lui demander de rester tranquille pendant qu'il allait changer l'eau avant de soigner ses mains. Elle le vit prendre avec lui les gazes et tissus ensanglantés qu'il avait utilisé pour la soigner, et elle réalisa qu'il y en avait beaucoup. Elle se demanda un instant se qu'il allait en faire et faillit lui demander s'il pouvait les mettre dans une autre poubelle que la sienne. Elle n'avait pas envie que les femmes de ménages se mettent à jaser en découvrant tant de détritus souillés dans sa corbeille à papier. Mais, visiblement, il y avait pensé de lui même. Elle le vit les envelopper dans un sac et les glisser sous son uniforme. Elle fut tentée de lui demander ce qu'il comptait en faire, mais ce dit qu'il était probablement plus doué qu'elle pour effacer des traces compromettantes.

Revenant vers elle avec une bassine d'eau propre et de savons, il attrapa également une paire de ballerine dans sa penderie, tout en lui conseillant de rester allonger pendant qu'il s'occuperait de remettre un peu d'ordre. Elle lui sourit. Elle ne se serait jamais douté que derrière cette apparence quelque peu inquiétante se cachait autant de délicatesse.

« Malgré toute la reconnaissance que je vous porte, je n'avais pas envisagé de vous remercier à genoux » répondit-elle d'un ton taquin avant de reprendre son sérieux. « Je suis un ouragan très bien élevé. On m'a toujours appris qu'il fallait assumer ses actions. Donc, oui, je doute de pouvoir rester l'esprit serein allongée ici à vous regarder vous échiner à ranger le foutoir que j'ai mis. » Elle réfléchit un instant avant d'ajouter « J'ai une boite d'anti-douleur dans le meuble de la salle de bain. Si vous voulez bien m'en apporter un et un verre d'eau, le temps que vous en ayez fini avec mes mains, je pense qu'il devrait avoir commencé à être assez efficace pour me permettre de vous donner un coup de main. »

Elle le laissa prendre ses mains pour les laver et fut heureuse de constater que finalement, elles étaient moins blessées que ce que ne le suggérait le sang qui les maculaient. En fait, ce n'était que quelques coupures très superficielles, mais qui ne manquerait probablement de quelque peu lui gâcher la vie dans les jours à venir.

Nathalie sourit quand il lui déclara avoir trouvé une excuse pour expliquer ses blessures et sa démarche hésitante des jours à venir. Elle l'écouta attentivement, ses yeux s'écarquillant au fur et à mesure qu'il lui expliquait son plan. Oui, décidément, c'était une bonne chose qu'elle soit tombé sur lui ce soir... ou plutôt que ce soit lui qui soit tombée sur elle. Il pensait à tout.

« Et bien, je crains que vous ne vous ennuyez un peu avec moi, et que dussiez apprendre à retenir sérieusement vos coups, bien plus qu'avec vos deux autres partenaires de jeu. »
répondit-elle avec un léger rire « Je dois vous avouer que je ne suis pas très douée pour le combat au corps à corps. » précisa-t-elle

Mais d'un autre coté, l'idée fit son chemin dans son esprit. Peut-être serait-ce une bonne occasion d'apprendre justement ? Quel meilleur dérivatif à sa colère que de pratiquer un sport de combat avec un partenaire qu'elle ne risquait pas de blesser même sans retenir ses coups ?

« Il faudra attendre quelques jours » reprit-elle « Mais j'avoue que l'idée me plait, et pas uniquement comme excuse pour expliquer mes blessures.  Il y a déjà quelque temps que je me dit qu'il serait temps que j'apprenne à me défendre par moi même. D'ailleurs, j'avais demandé à John... » son prénom lui avait échappé le reste de sa phrase s'échappa tristement de sa bouche. « … de me donner des cours, mais... je pense que ce n'est plus d'actualité. »

Elle serra les dents et détourna les yeux un instant le temps d'essuyer furtivement les quelques larmes que la pensée de son ex-compagnon avait fait monter à ses yeux. Elle se détesta de pleurer ainsi à cause d'un homme. Un nouvel accès de colère l'envahit, même si à présent c'était contre elle et sa propre naïveté, pour ne pas dire stupidité qu'elle était tournée.

Nathalie planta un regard où dansaient des flammes de rages dans le yeux sombres de son interlocuteur.

« Je serais très honorée que vous acceptiez de prendre la relève. »

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Ven 11 Aoû - 3:11

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Elle me regarde m'agiter dans mon coin, puis alors que je termine ma recommandation sur le ménage, sa réponse me fait dire que j'ai encore parlé trop vite, elle se méprends sur mes intentions alors je dément aussi sec :

" Je voulais dire a genoux pour nettoyer ! J'oserais jamais vous laisser supplier ou exigerais que vous me remerciiez à genoux !"

Là, elle me cause d'anti-douleur, je vais les chercher et reprends mon lavage de mains, mon idée de mensonge sur fond d'entrainement lui plait plutôt pas mal ! A tel point qu'elle finit par me demander de devenir l'instructeur que n'a pas pu ou voulu être Sheppard (faut dire qu'il n'y a qu'un désœuvré comme moi pour avoir du temps de former les jolies damoiselles aux ambitions de guerrière), Je suis content, je lui souris et lui essuies ses mains toutes propres.

"Alors ce ne serait pas un handicap, au contraire, être obligée de marcher sur des pieds douloureux vous donne une démarche particulière, qui peut être un atout pour créer une technique de combat plutôt aérienne, et qui, donc, conviendrait bien à votre gabarit. Vous avez de l'énergie ! La zone de guerre qui nous entoure le prouve ! Vous devrez apprendre un style tout en rapidité et en esquive, frapper vite, de loin et avec précision ! Je vous apprendrait c'est d'accord et un honneur !"

Comme j'avais fini mon job, je lui glissais ses ballerines au pieds, avec toute les précautions possibles. Je l'aidais à se relever puisque, comme je m'en doutais, elle tenait à réparer les dégâts elle-même et avec mon aide !

"Je m'occupes des gros trucs lourds et vous vous prenez, balais et pelle et balayette et vous ramassez les débris plus petits ! Quand ce sera fini, on passera l'aspirateur ! Vous êtes d'accord ?"

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Jeu 17 Aoû - 11:07

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Nathalie pouffa. Visiblement ce bon Aiden aimait beaucoup faire de l'humour, mais il était assez peu doué pour le reconnaître chez les autres.

« Je vous taquinais Ford. C'était de l'humour. »

Elle le regarda retourner à la salle de bain pour lui ramener l'anti-douleur réclamé qu'elle prit immédiatement, espérant qu'il ferait pleinement effet quand il aurait fini ses soins et qu'elle devrait poser un pied sur le sol.

Il rebondit sur sa demande de devenir son instructeur avec ce qui sembla à Nathalie beaucoup d'enthousiasme. Balayant même d'une réflexion l'idée d'attendre un peu que ses pieds guérissent, tout en achevant de soigner et de nettoyer ses mains abimées. Elle sourit, elle aimait bien cette idée.

Une fois fait, il lui glissa au pied les ballerine et lui expliqua comment il voyait l'organisation des choses.

« Bien chef ! » répondit-elle d'un ton moqueur en tentant une parodie de salut militaire.

Comme elle l'avait pensé, la position debout, malgré l'anti-douleurs et les soins attentionnés de Ford n'était pas franchement la chose la plus agréable qu'elle ait vécu ses derniers temps. Encore que... on ne pouvait pas dire qu'elle avait vécu beaucoup de choses agréable depuis une semaine.

Ford commença à redresser les meubles qu'elle avait fait tomber dans sa rage destructrices pendant qu'elle prenait un balais pour évacuer le plus gros des débris, morceau de verres, de poteries, éclats de bois, bibelots explosés.

Au milieu de son tas de balayures, elle vit la photo aux papillons. Elle hésita un instant. C'était une trace d'un passé qu'elle voulait oublier, mais elle y voyait aussi un symbole. Elle se baissa pour la ramasser et la retirer des restes du cadres. En la pliant, elle réalisa qu'elle pouvait faire disparaître John du cliché. C'est ce qu'elle fit, avant de la poser contre quelques livres que Ford venait de ranger dans la bibliothèque.

Dans quelques jours, elle s'arrangerait pour lui trouver un cadre. Cette photo, avec sa tache écarlate au niveau de son cœur était parfaite pour lui rappeler qu'aimer était bien trop dangereux. Elle sera les dents pour contenir une nouvelle vague de chagrin mais ne put retenir quelques larmes de glisser sur ses joues. Elle retourna rapidement à sa tache, tête baissée, le visage dissimulé derrière le rideau de ses long cheveux défaits.

Quant le plus gros des débris fut rassemblé en tas, elle pris une pelle et commença à les mettre dans un sac poubelle. De temps en temps elle jetait un coup d’œil à Ford pour vérifier qu'il n'avait pas besoin d'aide. Lorsqu'elle le vit soulever d'une main la bibliothèque pour la remettre à sa place, elle décréta que non. Il n'avait pas besoin d'aide. Elle sourit un peu à travers ses larmes.

Il ne leur fallut pas beaucoup de temps pour remettre en état ses quartiers, mais elle décida que vu l'heure tardive, l'aspirateur devrait attendre. Elle se laissa tomber sur le canapé, posant ses pieds douloureux sur la table basse avec un soupir de soulagement.

« Merci Ford. Sans vous, je ne sais pas ce que j'aurais fais. » déclara-t-elle en lui souriant « Je crois que j'ai épargné une bouteille de jus de fruit qui se trouver dans ma table de chevets. Je crois qu'on a bien mérité un petit verre non ? »

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Dim 20 Aoû - 7:19

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Bon, ben pour décrypter les humeurs des autres t'as du boulot mon grand ! Je souris à sa "taquinerie", elle se leva avec un peu de difficulté, mais fit un effort, je l'aidais un peu puis, ayant accepté mes suggestions, elle se mit au travail. Que de dégâts ! Pas un meubles qui soit épargné ! Je commençais par les trucs style armoires ou bureau, puis se fut le mobilier plus légers comme les chaises ou la table du salon. Les meubles encore d'un bloc, bien que salement détériorés, une fois relevé s à leur emplacement d'origine, je me chargeait des débris lourds et/ou dangereux. Je fis place nette dans un coin de la douche et déposais ma moisson (des bouts de cadre de bois avec des morceaux de miroirs capable d'éventrer un homme, des plaques de bois de divers origines aux bords acérés ou bien cachant traitreusement des échardes traitresses !)

De son côté, Nathalie bossait bien, balayant les bricoles résultant de ses écarts de conduite. Faudra que je sois avec elle quand elle fera le tri entre ses objets personnels, ses fringues et les restes de ses tiroirs et commodes détruites. Je la vis un moment s'arrêter sur la contemplation d'une photo. Du coup je stoppais aussi, je me tenais prêt à un nouvel accès de rage mais non, finalement ! Elle garda le cliché et se remis au boulot. Je relevais une bibliothèque presque sans y penser car je la guettais du coin de l'oeil près à intervenir, elle regardais vers moi, bon je fis celui qui n'avais rien vu et remis des bouquins dans leur étagère (sans doute pas dans l'ordre alphabétique, ni dans le même sens pour chacun) Finalement on à bien bossés, et on est arrivé à sauver les meubles (sans jeux de mots ! Euh... en fait si y en a un !), Miss Dumond se laissa tomber sur le canapé (un miraculé du cyclone !), posant ses pieds (qui devaient lui en faire voir a jouer les sacrifiées de la cause ménagère !) sur la table basse (elle aussi épargnée !). Elle me remercia avec chaleur et me proposa même un jus de fruits.

Je lui souris, mis la dernière main à mon travail de bibliothécaire et parti me laver les mains et chercher ce breuvage rafraichissant, sans oublier de prendre des récipients pour pouvoir consommer. Je pose verres, verse le liquide, pose la bouteille et m'assieds en face de la jeune femme (pour pouvoir vérifier ses pansements, pendant la pause.) Je lèves mon verre pour un toast improvisé :

" Levons nos verres à ce travail d'équipe efficace ! A nos futures séances de coups et blessures sur femme volontaire ! Et a cette amitié que je sens poindre entre vous et moi !"

Je choques son verre et bois une gorgée, puis je me tourne vers ses pieds et avec délicatesse j'ôte ses ballerines. puis je jettes un regard inquiet sur ses plantes de pieds. Comme prévu certaines coupures se sont rouvertes et par conséquent, ses bandages sont sales. Je retournes récupérer les bouteilles de désinfectant et les pansements.

" Bon, contre avis médical vous avez voulu jouer les filles responsables et m'aider à ranger, seulement, vos plaies se sont rouvertes, pas toutes mais les plus profondes et forcément les plus délicates à soigner sans repos ! Vous avez vos anti-douleurs si vous voulez ! Je découpes les pansements, nettoies de nouveau et on refais les bandages ! Et après dodo ! C'est pas du luxe ! "

Joignant les mots à la parole, je défis mon travail de soignant et nettoyais de nouveau ces vilaines coupures. Puis remis des bandages propres.

" Pas de travail aujourd'hui ! Vous direz que c'est de la faute de mes entrainements, c'est à moitié vrai ! Je dois apprendre à moduler mes gestes ! Je connais pas encore comment contrôler ma force ! Je saurais gérer le Major ! "

Je lui fis un clin d'œil en riant doucement ! Plein de gens ici croiraient volontiers que je restes dangereux même "en repos", donc cette excuse sur un enseignement trop brusque passerait comme une bille sur son roulement !


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Dim 20 Aoû - 14:00

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Le travail achevé, et après s'être assise sur le canapé, Nathalie ressentit à nouveau la douleur dans ses pieds. Elle se doutait que certaines coupures avaient du se rouvrir, même si elle avait fait attention à ne pas faire de mouvements trop brusques pour les épargner. Elle avait du ruiner tout le soigneux travail de Ford, et elle imaginait sans peine que les pansements et probablement même l'intérieur de ses ballerines devait être maculés de sang.

Elle jeta un coup d’œil à ses genoux, à travers les découpes rondes qu'avait pratiqué Ford dans son pantalon pour les atteindre. Là aussi, on devinait une légère couleur rosée sous la gaze, mais probablement parce qu'ils avaient continué à saigner quelques instant pendant qu'il la soignait. Les pansement en eux mêmes n'étaient pas sales à l'extérieur et ne s'était pas décollé. Ceux de ses mains, bien qu'un peu poussiéreux n'avait pas bougés. Elle secoua la tête. Elle avait quand même réussit à se mettre dans un drôle d'état.

Ford lui servit un verre de la bouteille de jus de fruit qu'il avait trouvée et lança un toast qui arracha un rire à la jeune femme. Oui. Elle n'était pas loin de penser que Ford était ce qu'elle avait de plus proche d'un ami ici. En tout cas, il s'était comporté comme tel ce soir et elle lui en serait éternellement reconnaissante.

« A mes futures crises de rages canalisées et maitrisées grâce à vous et à votre gentillesse! »
répondit-elle en riant.

Parler de « gentillesse » concernant Ford pouvait paraître étrange, tant son comportement un peu hiératique et paranoïaque le rendait plutôt inquiétant la plus part du temps. Mais pour elle, c'était une évidence. Il l'avait aidée alors que rien de l'y obligeait. Il avait prit soin d'elle, l'avait soigné. Elle se rendit compte à quel point on peut se laisser influencer par les rumeurs et l'apparence de quelqu'un.

« A l'amitié ! » ajouta-t-elle doucement.

Ensuite, il décida qu'il fallait refaire les pansements de ses pieds, tout en lui donnant quelques ordres, comme un médecin le ferait avec un patient récalcitrant. Elle s'entendit rire.

Il avait raison, évidement. Elle commençait à être fatiguée. La journée avait été rude en émotions fortes, mais il était hors de question qu'il porte le chapeau pour ses blessures et pour son absence au boulot le lendemain.

« Oui, je vais prendre se qu'il faut pour passer une bonne nuit. Et de toute façon, je n'avais pas envisagée de pouvoir assumer mon poste demain. Mais il est hors de questions que vous portiez le chapeau. Je pense qu'à l'heure qui l'ai, les couloirs doivent bruisser des rumeurs de ma mauvaise fortune. Je n'aurais pas besoin de rentrer dans les détails pour qu'une absence d'un ou deux jours paraisse justifier au Major Frei. » lui répondit-elle.

Elle se pencha un peu en avant et posa sa main sur celle de Ford.

« Vous êtes bien placés pour savoir comment marche la rumeur. Et malheureusement, beaucoup de gens pense que vous êtes quelqu'un de violent. Il est hors de questions qu'on y rajoute « coups et blessures involontaire ». J'enverrai un mail à Karola et à Alexander avant d'aller me coucher, pour leur signaler mon absence, mais je ne parlerai pas de vous. » affirma-t-elle.

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