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L’hymne de la guerre ou du coeur ?

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 3 - Zone de Restauration et de Loisirs :: Restaurant
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Jeu 10 Mai - 15:12

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L’hymne de la guerre ou du coeur ?
C’est quand les temps sont les plus dur qu’on se rend compte qu’on doit dire « je t’aime » avant de ne plus pouvoir le dire. – PV NATASHA AVALON
Chronologie : Dimanche 13 mai 2018 - veille de la MJ Normandie.


Demain était le grand jour… et ce n’est point un jour auquel John était pressé. Il était carrément angoissé dans son fort intérieur puisque cette fois, ils ne vont pas défendre mais réellement attaquer. Les Wraiths allaient être surpris et en conséquence seront encore plus redoutable et agressives ! Il fallait à tout prit que cette attaque soit soldée par une victoire, sinon ils pourraient tous dire adieu à ce qu’il connaissait : Atlantis, le site alpha et le magna (pour les Natus). Et John en avait eu un aperçut en février avec Natasha… les Atlantes qui avaient perdu la guerre contre cette grognasse. (Sauf que ce fut durant la défense de magna). Il espérait sincèrement qu’ils ne seront pas comme eux… et lui comme son clone, complètement aigris et désabusé par la vie qu’il avait perdue. Qu’on soit chef, solide comme un rock ou même humain, cela ne change rien. Le grand Sheppard comme certain s’amusait à dire la légende pour d’autre (des surnoms qu’il détestait ! Il n’aimait pas du tout ce genre de chose) était empli un fort stresse et il était loin d’être optimiste. Depuis de nombreuses semaines, il planifiait avec son bras droit, Caldwell et le CODIR l’attaque qui allait arriver demain.

Ils étaient prêts, cela allait faire mal ! Très mal même ! Ils allaient lui botter le cul a cette grognasse et éradiquer toute sa tribu d’ingénieux ingénieurs ! Plus jamais, elle ne les menacera et elle ne pourra pas s’échapper. Elle périra, il le faut !

Tout était top secret à cause de la découverte des morphéas. Ils savaient qu’ils avaient une infiltration et le moyen était le fameux vaccin que Victoria avait créé. Plusieurs mois de recherche. Demain aussi, la vaccination du reste de la basse se fera. Ce matin, les responsables et les soldats choisit pour partir en guerre avait eu le droit à ce vaccin. Pour n’être sûr qu’aucun d’eux n’était morphéa. Demain tout le monde sera sur Atlantis sauf ce groupe de guerrier. Demain il aura l’attaque contre la grognasse et la vaccination avec l’enquête pour découvrir les morphéas Tout cela était en même temps, pour éviter que les informations fuite et avertisse la reine. Des mois de préparation et de secret pour foutre une baffe dans la gueule d’un ennemi sacrément redoutable ! Le plus grand qu’il avait connu depuis son arrivée.

Les morphéas… brr sales bestioles qu’avait modifier la reine. Une salle bête et John avait l’impression de ne plus savoir à qui faire confiance… Depuis plusieurs semaines pour ne pas dire peut-être même un mois il venait régulièrement toquer à la porte de Natasha. Il venait tard le soir, voulant qu’une chose : dormir avec elle, profiter de sa présence qui ne serait peut-être plus là. (Et non pour assouvir un désir soyons clair bande de pervers !… Avec tout ça, le colonel était peu- enclin à s’envoyer en l’air tous les quatre soirs !).

Oui, dormir avec elle, lui permettait de temporiser ces angoisses. Se dire que le présent était encore là et que cela ne servait à rien de se stresser pour un futur apocalyptique (même s’il l’avait vu dans un monde parallèle). Le pire était que parfois il se demandait s’il ne dormait pas avec une de ces saletés de morphéas. Même s’il avait l’impression d’être avec une Natasha plus que réelle, il avait été dupé par un morphéa en forme de Nelly Bricks le 01 mars alors bon… Mais il se refusait de continuer à penser cela, il était bien avec elle. Et il devait avouer que depuis leur mission ensemble dans l’autre monde il ne pouvait nier ses sentiments pour elle. Ils n’étaient plus au stade des deux amis qui se désire et qui s’affectionne non… Il l’aimait.

Et c’est pour cette raison qu’il avait débarquer dans son cabinet avant qu’elle reprenne son travail l’après midi pour lui sortir de but de blanc :
« Ce soir on va manger au restaurant ! A tout à l’heure ! » Puis lui avait claquer un bisou sur les lèvres sous le regard de quelques collègues et il s‘était barré sans aucune forme de procès en réunion avec le CODIR et toute la clique ! Il avait prit cette décision sur un coup de tête. peut-être que demain il ne reviendrait jamais sur Atlantis, alors autant faire une dernière belle soirée avec elle. Autre que venir seulement dormir. Ils n’étaient jamais allée ensemble dans ce restaurant un peu chic dans le cadre. Mais le seul de la cité, sinon c’est le bar Athosien.

Le soir venu, il toqua à la porte des quartiers de Natasha. Il avait une chemise blanche légèrement ouverte et un jean foncé avec des jolies chaussures. John mettait rarement des costumes et là n’était pas forcément le but. Cependant, il espérait que sa tenue plairait à Natasha.

©️Pando

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Ven 11 Mai - 0:04

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Ces dernières semaines, John avait eu un comportement étrange. A cause de son lapsus en février, Natasha savait que quelque chose de grave, de très grave, se tramait et étant donné la réalité alternative qu’elle avait côtoyé quelques jours, elle se demandait si ce n’était pas lié à la reine wraith avec laquelle ils étaient en conflit direct. Toutefois, le colonel refusait d’aborder le sujet et elle ne voulait pas le braquer, elle n’insistait donc pas. Le fait, toutefois, que John se mette à venir la voir de plus en plus régulièrement à des heures improbables pour chercher du réconfort commençait à sérieusement l’inquiéter. Pourquoi la regardait-il avec cet air, comme si c’était leurs derniers instants ensembles ? Si elle ne se plaignait pas de l’affection que lui témoignait son amant, elle se désolait de se sentir aussi impuissante. Comment pouvait-elle l’aider s’il ne lui disait rien ?

Et le temps défilait, et Natasha n’avait toujours pas réussi à arracher son secret à l’homme qu’elle s’efforçait d’écouter, de consoler et de distraire de son mieux. La vie continuait, le travail aussi. La matinée avait défilé rapidement et elle échangeait quelques banalités avec ses collègues en salle de repos lorsque John déboula tout à coup et lui lâcha un « Ce soir on va manger au restaurant ! A tout à l’heure ! » avant de l’embrasser devant les autres et de partir tout aussi vite. La jeune femme en resta pantoise : c’était la première fois qu’il lui témoignait ce genre d’affection en public, les règles qu’ils s’étaient imposés leur demandant de ne pas ébruiter leur relation car ils ne formaient pas un véritable couple. Elle reprit finalement contenance et releva l’air étonné de son entourage et… déçu de l’un de ses collègues ? Hum. Prétextant le travail, Natasha quitta la pièce et retourna à son bureau. Il allait falloir qu’elle ait une petite discussion avec John pour comprendre ce qu’il avait en tête. Décidément, elle avait du mal à le cerner en ce moment. S’il voulait faire évoluer leur relation, pourquoi ne lui en avait-il pas parlé avant ? Son cœur se serra à cette idée. Avait-il envie de passer le cap, de s’afficher avec elle comme un véritable couple ? Cela faisait un bout de temps qu’elle voulait aborder le sujet avec lui mais elle n’en avait jamais eu les tripes, l’idée de le perdre en lui demandant plus qu’il n’était prêt à lui offrir la terrifiait. Pourtant, leur relation n’avait plus rien de superficiel et de ponctuel, ils se comportaient tous les deux comme un vrai couple… un couple qui n’en était pourtant pas un.

Lorsque vint la fin de la journée, Natasha rentra chez elle et prit une longue douche tout en prenant une résolution : ce soir elle lui parlerait à cœur ouvert quoi qu’il arrivait, dut-elle mettre un terme à leur liaison. Elle ne voulait plus continuer à se cacher pour être avec lui et le baiser de tout à l’heure était le prétexte idéal pour aborder le sujet. S’il n’était pas prêt à s’engager, peut-être valait-il mieux tout arrêter que de s’enfoncer dans une liaison malsaine pour elle. Depuis quand se prenait-elle à ce point la tête pour un homme ? Ses précédentes relations n’étaient jamais allées très loin ; pas pour elle du moins : elle fuyait dès qu’il était question de s’engager à tel point qu’elle avait fini par se dire qu’elle avait un problème avec les hommes. A quel moment John avait-il réussi à entrer dans son cœur ? Cela s’était fait progressivement sans qu’elle ne s’en rende compte et, maintenant, elle se retrouvait à la place de ces hommes qui, par le passé, avait espéré d’elle un relation inconditionnelle. Comme elle les comprenait désormais !

C’était la première fois que John l’invitait au restaurant et elle n’avait aucune idée de la manière dont elle devait s’habiller. Elle opta finalement pour une robe noire : décolleté en V, manches courtes et qui lui arrivait aux chevilles, élégante mais suffisamment passe partout pour ne pas trop attirer l’attention. Au moins, si John ne voyait dans ce repas que l’occasion de passer un moment entre amis et se pointait dans ses sempiternelles tenues militaires elle n’aurait pas la gêne d’être en tenue de soirée. Et si le soldat avait d’autres intentions et bien… elle se sentait assez bien mise en valeur dans ces vêtements pour donner le change. Dans la mesure où il ne lui avait pas donné de rendez-vous, elle supposait qu’il viendrait la retrouver chez elle.
Une fois pomponnée et prête, elle se glissa derrière son ordinateur et se remit au travail. La kiné avait commencé un nouveau livre récemment et elle écrivait lorsqu’elle avait un peu de temps, c’est-à-dire pas assez souvent à son gout. Cela ne la changeait pas de la Terre cela dit, elle avait toujours été très investie dans sa profession. A l’époque, lorsqu’elle n’était pas à l’hôpital ou en clinique privée, elle participait à des conférences ou écrivait. Aujourd’hui, elle employait son temps libre à apprendre de nouvelles choses ou à renforcer ses compétences pour être plus apte sur le terrain. Si on lui avait dit à l’époque qu’elle apprendrait à manier des armes de poings ou qu’elle recoudrait des blessures sur les champs de bataille, elle aurait bien rit !

Des coups résonnèrent finalement à sa porte et elle ouvrit. Natasha ne put dissimuler un air surpris et appréciateur en découvrant John dans une tenue qui lui allait à ravir. Il était juste superbe. Dans son esprit, Natasha calcula : restaurant + tenue habillée… cette équation présageait le meilleur pour la suite, surtout avec le baiser du début d’après-midi. Peut-être que les choses allaient évoluer favorablement en fin de compte. Elle le détailla de bas en haut, s’arrêtant sur cette charmante chemise entrouverte.

-Tu es sûr de vouloir aller manger ? Parce que j’ai bien deux ou trois autres idées qui me viennent en tête.

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Ven 11 Mai - 19:10

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L’hymne de la guerre ou du coeur ?
C’est quand les temps sont les plus dur qu’on se rend compte qu’on doit dire « je t’aime » avant de ne plus pouvoir le dire. – PV NATASHA AVALON
Chronologie : Dimanche 13 mai 2018 - veille de la MJ Normandie.


Quand Natasha ouvrit la porte le colonel lui fit un rictus avenant, lui aussi la toisa. Sa robe longue noir était le parfait mélange entre l’élégance et la robe qui ne fait pas too much. Bref, elle était magnifique, mais même avec un sac poubelle elle resterait jolie, bon moins qu’avec cette robe puisque ce sac disgracieux n’est pas fait pour mettre en valeur qui que ce soit ! Soyons clair.

Il avait fait un effort en quittant son éternel uniforme qu’il mettait tout le temps et cela n’était pas pour rien. Même au repos il restait dans ces habits-là. Il avait très peu de vêtements civils au final dans sa penderie.

La remarque de la rousse, le fit rire. Au moins, il avait sa réponse, elle le trouvait à son goût dans cette chemise et ce jean sombre. Jean qui était un peu moulant sur son arrière train. Cela l’avait étonné car il était neuf. Se demandant qu’il n’avait pas pris des hanches, mais non c’est la coupe. Il avait écouté Teyla il y a quelque mois, pour choisir un jean sombre, puisque son dernier avait été taché par une mixture Athosienne.

« Oui je suis de ne pas vouloir le dessert avant le plat. » dit-il avec une œillade malicieuse. Il lui fit signe de venir avec lui dans le corridor. Dès qu’elle fut près de lui, il lui glissa un compliment : « Tu es très belle dans cette robe. »
-Merci, répondit-elle avec un sourire.

Il se sentait un peu stressé, mais il ne savait pas si ce fut pour le lendemain ou si ce fut pour cette soirée qui sentait l’officialisation. Devait-il le faire ? Devait-il lui dire qu’il l’aimait ? Qu’il l’aimait réellement et non plus comme une simple amie avec beaucoup trop de tendresse ? S’il mourrait demain ou les jours durant l’assaut… Cela ne serait pas cruel de lui avouer ce genre de sentiment ? Il ne savait pas, s’il l’avait invité sur un coup de tête, se disant qu’il préférait qu’on lui dise “je t’aime” avant de mourir que jamais. Mais elle… était-il pas en train de faire le gros égoïste de service ? Ne lui avait-elle pas dit durant un délire causé par la fièvre : “Ils finissent tous par partir… tu ne m’abandonnera pas, hein?”... S’il meurt, il allait faire typiquement ça. … Il ne devait pas faire attention aux phrases issues de la fièvre, même si celle-ci l’avait particulièrement marqué. Lui aussi souffrait de la peur de perdre les autres. Et quand il va rentrer… allait-il changer ? Qu’allait-il lui offrir ? Il ne sait pas trop il se pose beaucoup trop de question. Parfois, il aurait aimé que la vie soit plus simple mine de rien.

-Quel est le programme de la soirée ?
« Hum ... diner et dodo avant minuit. Sinon je me transforme en citrouille. » dit-il avec humour.
-Je vais donc partager mon lit avec une courge ? C’est conceptuel !
« Oui c’est végan apparemment. » Il la guida jusqu’au téléporter le plus proche au bout du couloir des quartiers.
-Tu commences tôt demain ?
John serra un peu la machoire involontairement. « Oui, très tôt. »
-Tu peux en parler ? Demanda t-elle en le voyant tendu.
« Je pars en section d'entraînement. » dit-il, lui servant la raison officielle que les dirigeants avait donner à la convocation de cette armée de soldat. John ne tourna pas la tête, mais agita un peu ces doigts qui étaient moite. Il n’aimait pas mentir, mais il le fallait.
-Ok, ça n’a pas l’air palpitant vu ta tête, plaisanta t-elle. Tu pars combien de temps ?
Il essayait de ne pas se tendre et de lui dire “je ne sais pas si je vais revenir”. Il profita du temps de la téléportation, pour essayer de se calmer. En vain.
« Non. ça va être difficile. ça va dépendre de notre avancée. » Il lui jeta un regard, avant de détourner celui-ci, non il ne devait pas la regarder comme ça… pas comme s’il n’allait jamais la revoir. Le restaurant Atlantes était à trois minutes à pieds.
Natasha s’arrêta net et le força à en faire de même en le retenant par le poignet. Il s'arrêta la regardant dans les yeux. Il s’était encore fait avoir … franchement, il n’était pas doué quand même ! Ils faisaient comment les autres mecs pour mentir tous les jours aussi bien ? Ils étaient peut-être moins expressifs que lui aussi.
-John...
Elle posa une main sur la poitrine du soldat pour essayer de sentir les battements de son coeur. Elle pouvait sentir qu’il avait un rythme plus élevé, stresse ? Surement.
« On est attendu...» dit-il doucement sans grande conviction.
-Qu’est-ce que tu me cache ?
« Hum... Tu … non… Profitons de cette soirée, c’est le plus important. » Dans sa tête il compléta par “elle sera peut-être la dernière”.
-C’est confidentiel, tu n’as pas le droit d’en parler ?
Il regarda autour de lui, comme s’il craignait qu’on puisse les voir… mais non c’est les entendre qu’il redoutait. Il ne pouvait faire confiance qu'à ceux qui avait eu le vaccin.
« Oui. » Il passa une main dans les cheveux de Natasha en soupirant. « Oui c’est confidentiel, je te sors la même raison à chaque fois, je suis navré. » Il soupira, il était tenté de lui dire : tu comprendras demain… mais cela était trop angoissant.

Elle prit une profonde inspiration.
-J’essaie… je te promet que j’essaie de faire comme si de rien n’était, comme si je remarquais pas que tu étais bouleversé depuis des semaines. J’peux pas t’aider si tu ne me dis rien.

John lui fit un pâle sourire, ils étaient là au milieu du couloir a quelque mètre de l’entrée du restaurant. Celui-ci était encore vide. John soupira, oui, elle savait qu’il allait mal dans un sens il serait surprenant qu’elle ne l’ait point remarquer c’est une femme empathique et intelligente. Sans parler que du fait de débarquer tard le soir pour des raisons obscures ça aide à se questionner. Il avait envie de lui dire pleins de chose mais il ne pouvait pas. Une fuite et cela serait la fin de tout.

« Tu m’aides déjà beaucoup. Ta présence est suffisante. » il lui colla un bisou sur le front avant de se décaler et de lui pousser le bas du dos, pour qu’ils avancent vers ce restaurant. Soupirant, la jeune femme accepta d’avancer mais le coeur n’y était plus. C’était sa première expérience “amoureuse” avec un militaire et la confidentialité de certaines des activités de John lui pesait, surtout quand on savait à quel point son métier était dangereux. Pouvait-elle vraiment envisager de s’engager sur une relation à long terme avec un homme qui n’avait pas le droit de lui parler à coeur ouvert ? Oui, évidemment qu’elle pouvait. Ca ne lui plaisait pas, elle détestait ça même, elle qui considérait la confiance et la transparence comme des valeurs primordiales, mais elle tenait trop à lui pour le laisser partir.

John lui lança un petit regard, ne sachant pas à quoi elle pouvait penser.



©️Pando

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Sam 12 Mai - 0:42

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Ils durent accueilli par un serveur d’origine Athosiene. La réservation était faite au nom de Sheppard et l’homme les emmena vers le bout du restaurant, John avait demander un aménagement spécial à l’écart et avec des cache vues (cache vues décoré avec des ombres florales). John était déjà allé dans ce restaurant et le trouvais toujours aussi classieux, surtout avec les plantes printanières en décorations. Plantes récoltées sur le continent. Il fut content de constater que leur table était au calme et discrète il ne voulait pas être dérangé et sa paranoïa temporaire sur les morphéas l’avait poussé à s’isoler avec son amie… sa chérie ? Pour passer une soirée loin des oreilles indiscrètes. Le serveur leur donna la carte composée de quatre entrée, quatre plats et quatre desserts aux choix. John le remercia et leva le regard sur Natasha, il n’était pas super à l’aise dans ce cadre pompeux et trop élégant pour l’homme de terrain qu’il est.

Natasha était déjà venue quelques fois dans ce restaurant et elle nota la position de leur table, à l’écart. C’était une bonne chose, ils auraient un peu d’intimité comme ça. Elle parcourut brièvement le menu et passa commande, n’arrivant pas à se défaire de son sentiment de malaise. Quelque chose de grave allait arriver demain… John allait risquer sa vie pour elle ne savait quelle mission. N'était-ce pas complètement malsain de manger comme si de rien était en sachant ça ?
BORDEL !
Natasha ferma les yeux quelques secondes, prenant une grande inspiration. John n’avait vraiment pas besoin qu’elle passe ses nerfs sur lui alors qu’il cherchait probablement un peu de détente et de réconfort la veille du grand jour. Il fallait qu’elle joue le jeu, qu’elle lui change les idées. Et plus tard… plus tard, quand elle serait seule, elle irait sur les digues pour hurler un bon coup et évacuer sa frustration.

- C’est la première fois que tu m’amènes au restaurant, dit-elle d’un air plus détendu, sa résolution prise.

John hésitait entre plusieurs plats… et desserts aussi… bref il était partant pour tout goûter, mais le problème étant qu’il n’avait pas faim, la boule dans son estomac était trop importante. Il releva le regard vers Natasha.

« Oui, en français on dit de faire un voeux quand c’est la première fois.  » dit-il avec humour avant de la regarder longuement. « ça ne te gène pas ?  »

Elle eut un léger sourire lorsqu’il mentionna la tradition française. Effectivement, c’était un sujet qu’elle maîtrisait plutôt bien étant donné ses origines.

- Tu sais bien que non. Alors… si tu devais faire un voeux, ce serait quoi ?
“de revenir vivant ?”... Oui il partait pour une semaine au moins… en plus. « De pouvoir faire un autre restaurant a mon retour avec toi. » Dit-il sincèrement.
- Et… de m’inviter à nouveau en débarquant comme une fusée sur mon lieu de travail pour m’embrasser devant mes collègues ? Demanda t-elle avec un petit sourire moqueur. Mais son regard était on-ne-peut plus sérieux.

John beuga un peu… devant des collègues ? Il avait fait ça ? Il ne s'en était pas rendu compte et en y réfléchissant bien. Cela ne l'important pas pour ne pas dire plus. Il avait d'autres problèmes actuellement pour se soucier des ragots sur sa relation avec Natasha.  Leur mission en commun dans un autre monde avait débloqué cet aspect. Au final,  cela n'a pas d'importance. Ne pas s'afficher comme deux adolescents qui se roulent des pelles ok… Il se rendit compte qu'il avait franchit sans faire gaffe une des règles qu'ils s'étaient défini. Devait il s'attendre à un reproche ? Après tout elle aurait le droit de lui faire.

« Ah...Je ne les avaient pas vu. Désolé.  Je ne le referai plus. » dit-il doucement.

Le sourire de Natasha se figea mais elle reprit rapidement contenance. Ce n’était donc pas un acte volontaire, bon…

- Ca ne m’a pas dérangé, glissa t-elle pour prendre la température.

John avait remarquer et il ne savait plus sur quel pied danser. Il se racla la gorge.

« Et... Même si j'avais fait attention… ça n'aurait pas changé mon geste. » Il baissa un peu les yeux. Le serveur revenu et il attendait leur commande. John prit une entrée française un œuf parfait en cocotte de foie gras,  en plat une blanquette de veau et en dessert… le café gourmand.

- Ah non ? Demanda-t-elle sans accorder un regard à la limonade que le serveur lui avait apporté.
« oui... » dit-il en buvant un peu de sa bière belge.
- Alors… on arrête de se cacher ?


Il l'a regardé étrangement alors que leur entrée arrivait.

« J'ai l'impression de passer un interrogatoire. Tu as raté ta vocation.   » fit-il avec un peu d'humour et il but une nouvelle gorgée de bière. Elle esquissa un sourire gêné.

« Tu aimerais ? » lui demanda t’il sérieusement être fois.
- Notre relation a beaucoup évolué, j’essaie juste de savoir où on en est.
John mit quelques secondes à répondre. Il mangeait son entrée...sans grande hâte.
« Moi aussi. »  dit-il. Il leva les yeux vers elle… puis soupira. Pourquoi les sujets de leur conversation était si difficile ? «  J'ai… Hum… écoute… ce n'est pas peut-être pas le bon moment d'en parler ici… ou que tu en as pas envie. Je… »  dit-il doucement avec la gorge sèche prenant l'initiative.  Ce n'est pas bien… et s'il ne revenait pas ?...  Non la vraie question est : s'il revient. Autant qu'elle le sache. Avant il était bien dans l'ombre mais depuis qu'il était avec elle… Il comprenait ce besoin de ne plus l'être. Il soupira enchaînant.
« Tu ne m'as pas répondu… mais moi je n'ai plus envie de me… cacher.   »  c'est bizarre à formuler quand même.

Natasha regarda John en silence, le cœur battant. Elle se faisait l’effet d’une collégienne à trembler comme ça, mais cela faisait plusieurs mois qu’elle se posait des questions et entendre ça de John c’était… plaisant. Excitant. AAH ! Alors elle n’était pas la seule à se prendre la tête et à vouloir plus ? La belle se força à ne pas sourire niaisement et posa sa main sur celle de John.

- Il est peut-être temps de faire évoluer les règles… que dirais-tu d’une relation exclusive ?

Sur le moment John eu un regard un peu étonné comme s'il s'attendait à avoir une réponse négative.  Et il lui fit un rictus agréable en baissant les yeux. Il tourna sa main. Une relation exclusive ?...Ce n'était pas le cas ?  A Oui il avait aussi Idene sur le coup cela lui avait oublié
Faut dire qu'il ne la percevait pas du tout de la même manière que Natasha. Devait-il se risquer une nouvelle fois à un lien pondéré comme le dit si bien les Natus ?

« Il va falloir négocier avec les Natus dans l'arène.   » dit-il sérieusement… avant de se mettre à rire.

Natasha arqua un sourire en conservant un air sérieux.

-Qui dois-je affronter ?

« Idene.   » Il arqua un sourcil intrigué. Ce fut une blague. Il savait qu'en ayant une relation avec une terrienne il s'était un jour obligé ou non à rompre le lien Natus. Sauf si la dite terrienne accepte ce genre de fonctionnement.  John avait depuis un an éviter l'engagement. Et il se demandait s'il n'allait pas faire la même bêtise et faire souffrir cette femme dont il était amoureux.  Il se posait trop de questions… Il devait reconnaître qu'il en avait vraiment envie et ce n'est pas anodin. Il n'était pas contraint non… là c'est lui et lui seul qui avait créé l'opportunité et avoué son envie de plus se cacher. Natasha avait complété (à sa plus grande joie)  sont désir. Après tout ils vivaient déjà comme un couple.

- Ok ! S’exclama-t-elle en saisissant un couteau à beurre et en faisant mine de se lever avant de se mettre à rire. Rire qu’eut aussi John en la voyant se lever.
Petit macho va ! Lança-t-elle en français en se réinstallant. Et toi, tu te battrais pour moi ? Lui demanda-t-elle malicieusement en anglais.

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Sam 12 Mai - 16:37

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L’hymne de la guerre ou du coeur ?
C’est quand les temps sont les plus dur qu’on se rend compte qu’on doit dire « je t’aime » avant de ne plus pouvoir le dire. – PV NATASHA AVALON
Chronologie : Dimanche 13 mai 2018 - veille de la MJ Normandie.


John avait pas du tout compris ce que fut “macho”... Ce n'est pas de l'espagnol ça ? Si elle commence à parler dans une autre langue il a pas fini de se prendre la tête pour comprendre…. Déjà que le français ce n'est pas une mince à faire. Il allait lui demander la signification quand elle lui posa non pas une colle mais une vérité. Demain...enfin dans deux jours le temps que le Dédale les emmène il va se battre. Pour Atlantis mais parce qu'elle contient des personnes qui lui sont chères… Et elle en faisait partie.

« Je ne prendrai pas un couteau à beurre » lui dit il gentiment, il avait peut-être eux un trouble juste avant. « Je te rappels que tu es revenu avec moi et non le Rodney athlétique. » Il se marra.

-Oh, mais j’ai aussi quelques prétendants ici ! Plaisanta-t-elle à moitié, s’efforçant de ne pas s’attarder sur l’ombre qui venait de traverser le regard de son amant.
Plus tard, elle aurait tout le loisir d’évacuer son angoisse sur les digues. Pas maintenant.

John eut un sourire. Cela le piqua un peu mais il n'était en droit à rien du tout surtout pas avec une blonde Natus.
« Tu auras une semaine pour leur dire au revoir. Avant de couper tes ailes en même temps que les miennes. » dit-il d'un ton humoristique mais il était sérieux. Il lui offrait la possibilité de réfléchir encore à cette relation sérieuse et de se faire plaisir si elle voulait. Bref. Il savait qu'elle avait du mal avec l'engagement alors il ne la brusquait pas.

Natasha secoua la tête. Ce n’était pas parce que des hommes lui tournaient autour qu’elle leur rendait la pareille mais John ne semblait pas avoir compris cela.
-Ce sera surement moins dur pour moi que pour toi, tu es le seul homme que je fréquente en ce moment.
Il avait supposé la blague mais au cas où… qu'il est maladroit quand même c'est fou.
« Oui
Mais Idene est au courant pour nous et que si un jour ça devait évoluer que je romprais le lien Natus.
»
Il confirmait qu'il avait déjà évoquer quelque chose de plus sérieux.
« Elle fait partie du personnel qui vient s'entraîner demain. Je lui dirai, en espérant qu'elle ne me saute pas dessus avant que j'ouvre la bouche
» sa grande spécialité. Il eut un rictus amusé.

Natasha eut une moue contrariée. Elle n’avait jamais rencontré la Natus mais elle n’en pensait pas beaucoup de bien. Naturellement, elle avait parfaitement conscience que cet avis était uniquement dicté par la jalousie qu’elle avait ressenti à son égard ces derniers mois à l’idée que John puisse passer du temps dans ses bras.
Silencieuse, elle avala une gorgée de limonade.

- Tu as dit qu’on se laissait une semaine avant d’être exclusifs ? Demanda-t-elle, suspicieuse.

John lui fit un petit rictus… Il n'aurait peut-être m'as dû...Mais si en fait depuis le début ils se racontent beaucoup de chose. Sauf actuellement sur la mission… et tout ce qui y gravite autour. Il ne devait pas lui cacher tout ça, bien au contraire. Et il ne l'avait jamais fait. Il n'entrait pas dans les détails car ce fut dans leur “contrat” mais elle savait qu'il fréquentait la Natus.
« Je te l'ai laissé à toi. Je ne me la suis pas donnée. »

Natasha pinça les lèvres, avant de baisser les yeux, gênée.
- Désolée, ça ne me ressemble pas de faire la jalouse. Elle soupira. D’habitude je fuis les relations sérieuses, c’est une grande première avec toi. Tu as des pouvoirs magiques, c’est ça ?

John secoua la tête.
« Ne t'excuse pas. J'ai connu pire » et il comprenait parfaitement, il n'avait pas du tout aimé voir le Rodney de l'autre réalité tourner et draguer Natasha. Et il n'aimait pas non plus entendre que “la kiné rousse est trop belle ou trop sexy” de la bouche de certain soldat qui aimeraient bien la croquer.
« Haha peut être. Je ne pensais pas me mettre à nouveau dans ce type relation… » Il était touché d'entendre la révélation de Natasha, une boule chaleureuse était dans son bidou et cela lui changeait du stress. Qui a dit que les hommes n'étaient pas sentimentaux ? John l'ait et d'ailleurs il lui sourit tendrement.
- ça se comprend, ta dernière rupture ne s’est pas très bien passée. Mais je t’avoue que je suis soulagée, ça fait un moment que je voulais en parler avec toi. Je ne suis pas très courageuse quand il s’agit de me rendre vulnérable.
Elle piqua une feuille de salade pour goûter le plat qu’elle avait complètement oublié. Heureusement qu’elle avait commandé du froid.

Certes… mais le système Natus lui allait bien aussi. Moins prise de tête. John mangeait en même. Pour une fois il n'était pas rapide pour engloutir son repas. Là ça se débloquait un peu mais ce n'est pas encore ça. Ça l'embêtait dans sens.
« Un moment... » souffla John… Il leva la tête vers elle et lui sourit une nouvelle fois en réponse. Il lui toucha la main ne sachant trop quoi dire. Caressant le dessus de celle-ci.

- Bah… oui. Un moment. C’est comme ça, dit-elle en haussant les épaules, légèrement sur la défensive. Décidément, ça ne lui réussissait pas de se retrouver en position de faiblesse, elle se sentait trop vulnérable.

Il lui tapota la main « Ce n'était pas une question. » ajouta-il d'un air taquin voyant son trouble. Elle lui fit une grimace. Cela le fit rire.
« C'est bon j'espère ? » lui demanda-t-il au sujet du plat qui était grignoté aussi doucement que le sien.

-Euh… oui oui… bon, en fait je n’ai pas beaucoup fait attention à la nourriture jusque-là mais bon… ça a l’air pas mal.
« Si tu veux on demande à prendre les dessertes on les mange autre part. » une simple proposition même s'il avait parfaitement compris qu'elle était concentrée sur leur échange sentimentale.
- On peut faire ça oui. Une envie particulière ?
« La salle des écumes ? »
Natasha acquiesça.
- Vendu.
John hocha la tête bien contente de finir la soirée là-bas. Il aimait bien cet endroit avec une vue superbe sur l'océan infini partiellement brillant durant la nuit à causes des lumières de la citée.


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Sam 12 Mai - 16:42

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Ils terminèrent ainsi leur repas, échangeant quelques plaisanteries jusqu’à ce qu’ils commandent un dessert à emporter et qu’ils se mettent en route pour la fameuse salle des écumes. Elle ne se gêna pas pour prendre sa main sur le chemin, même si le fait de s’afficher en public lui faisait bizarre après tous ces mois à rester discrets. John ne dit rien cela lui apparaissait étrange aussi au début et il se surprit à en avoir rien à faire des regards étonné ou illuminé de commérages. Il avait mis plusieurs mois avec Nathalie à s'y faire… ce n'était pas le cas avec Natasha. Allez savoir pourquoi.

- Alors comme ça tu avais dit à Idène que ça pouvait devenir plus serieux entre nous ?
« De base, elle savait que si je rencontre une Atlante et que la relation devient sérieuse, je mettrai fin au lien. Sauf si la personne accepte un lien comme les Natus. Mais ce n’est pas dans notre culture. » dit-il en lui serrant un peu la main, comme d’habitude la sienne était bouillante. « Mais oui, je lui ai déjà parlé que tu comptais pour moi. » Idène était plutôt curieuse envers Natasha, ce qui était normal pour une Natus qui y voyait là un second lien pour son deuxième et donc une bonne nouvelle puisqu’il était heureux. Il restera ami avec Idène, c’est certain… cela lui faisait quelque chose de quand même mettre fin à leur lien il devait le reconnaître.

- Que dirais-tu d’un massage tout à l’heure pour fêter ça ? Il parait que j’ai des doigt de fées, plaisanta t-elle en relevant le surnom que certains lui avaient attribué.

« Oh oui ! » lança joyeusement le militaire. ils arrivèrent à la salle des écumes, John ouvrit la baie vitrée pour pénétrer sur le grand balcon illuminé de petite lumières solaires et coloré. Il avait le fameux œuf qui était juste génial car on pouvait y tenir à deux, suspendu dans cette coquille ou le salon en osier confortable. Il déposa le sac de gâteau sur la table basse et marcha jusqu’à la barrière du balcon pour s’y adosser. Savourant l’air marin. Natasha l’y suivi et observa les lieux, songeant que cet endroit, à l’instar des digues, reveterait désormais une symbolique particulière pour elle.

- J’y étais déjà venu en journée mais j’avoue que cet endroit a aussi du charme le soir.

« De nuit c’est encore plus beau. Pour ça que les gens la trouvent romantique. » ajouta-il avec un sourire. Il posa son regard sur Natasha et sa robe noire… restant quelques instants à la contempler sans rien dire d’autre, avant qu’il détourne le regard puisqu’outre le fait qu’il était en train de l’admirer avec les lumières du soir, une de ces pensées avait dérivé de manière sombre. Il attrapa les hanches de son amie et maintenant copine officielle pour l’attirer contre lui et l’embrasser sur le front. Elle en profita pour se blottir contre lui et le serrer dans ses bras avec force, ne pouvant se départir du sentiment que c’était peut-être leurs derniers instants ensembles.

John eut un long soupir restant un moment ainsi. Il lui frotta le dos alors qu’un vent frais venu leur chatouiller les cheveux. Le colonel était bien et même si son angoisse ne partait pas, il avait le mérite d’être bien à ce moment-là et de garder en tête certain élément de Natasha auquel il penserait surement durant les moments les plus dur. Il avait envie de lui dire pleins de trucs, comme de ne faire confiance à personne d’autre que le CODIR et à Ford qui sont vacciné… d’être prudente … mais il ne pouvait pas… Il essayait de chercher une phrase qui lui ferait travailler l’esprit sans vendre la mèche.

« Je suis impressionné… de la loyauté indéfectible du lieutenant Ford. » Cela pouvait être hors sujet, surtout qu’il n’était pas étonné au contraire il la connaissait bien. Mais, peut être que demain … si elle est en danger elle ira se réfugier auprès de lui. « Malgré ces antécédents le CODIR lui fait entièrement confiance aussi. » et second indices … Il ne pouvait pas s'empêcher de faire ça, il tenait à sa sécurité. De toute façon Alexander avait reçu une lettre avec un objet de la part de John pour Natasha s’il venait à mourir sur le champ de bataille. L’anglais avait voulu lui refusé au début pour le principe qu’il ne mourrait pas… mais l’avait prit après avec la promesse qu’elle serait la première au courant dans son cercle proche.

Natasha s’étonna de l’entendre parler d’un soldat alors qu’il la tenait dans ses bras. Pourquoi mentionnait-il Ford tout à coup ? Elle ne connaissait pas très bien le lieutenant, trouvant ses réactions parfois étranges.
- Il part avec toi demain ? Demanda t-elle, cherchant à comprendre la raison de ce revirement de conversation.

Oui elle ne devait pas comprendre… surtout à cet instant, elle ne pouvait pas savoir qu’il pensait à elle et à sa sécurité a cet instant.
« Non, il reste ici. »

- Oh... Elle le regarda sans comprendre. D’accord, je ne savais pas que tu l’estimais tant. Pour qu’il le mentionne lui de manière isolée, sans parler d’autres soldats, c’est qu’ils devaient avoir une relation particulière tous les deux.
Elle se détacha de lui et s’installa pour grignoter son dessert.

Hum non, jadis oui ils étaient amis. Là c’est plutôt compliqué. Mais il respectait le lieutenant c’est certain. Il eut une petite moue… il n’allait pas y arriver bordel ! Il la suivit et s’assit à côté d’elle.
« Alexander l’estime beaucoup, c’est pour ça qu’il reste ici. On peut faire confiance à Ford. Nous étions autrefois ami, maintenant, je dirai que je le respecte mais nous n’avons plus la même relation. » seule la première phrase était une information utile

Natasha fronça les sourcils. Ok… tout ça n’avait aucun sens mais étant les circonstances, elle commençait à y voir un message caché. Le combat n’allait pas se dérouler uniquement dehors mais John semblait sous-entendre que la cité était aussi menacée et que, le cas échéant, elle pouvait compter sur Ford. Tout ça n’était que spéculation bien sûr mais il y avait trop d’éléments pour qu’elle ferme les yeux. D’abord, l’autre réalité où Rodney leur avait expliqué que la reine wraith avait frappé Magna, le site alpha, et Atlantis; à ce moment là son John avait sous-entendu que leur cité était encore sur pied pour l’instant. Ensuite, il y avait le comportement de John qui lui laissait entendre que quelque chose d’énorme se préparait, quelque chose de secret et où il allait risquer sa vie. Ensuite, il y avait le fait qu’il soit accompagné pendant sa mission par Idène, les natus ayant un passif direct avec les wraiths. Et maintenant ce conseil sur Ford et la cité..

Sa réflexion dura quelques minutes où elle tenta d'emboîter les pièces du puzzle. Bien sûr, tout ça n’était que spéculation, elle n’avait pas suffisamment d’éléments concrets en main, mais c’était suffisant pour qu’elle en tire des conclusions.
Demain, John allait risquer sa vie dans un autre monde.
Demain, la cité risquait d’être attaquée, probablement par la ruche de cette reine wraith que son peuple avait combattu un an plus tôt. Et Ford, pour une raison obscure, avait les moyens de lui venir en aide si les choses dégénéraient. Peut-être était-il dans la confidence.

Mais pourquoi le CODIR faisait-il tant de secrets ? Comment les atlantes pouvaient-ils se protéger si on leur cachait qu’une attaque imminente arrivait ? Cherchait-il à éviter un mouvement de panique ? Non, par le passé il y avait eu des évènements aussi graves et la direction avait fait preuve de transparence. Alors pourquoi ?

La kiné repensa alors aux coups d’oeil inquiets que jetait parfois John autour de lui. Elle avait d’abord cru qu’il s’assurait qu’aucun atlante ne surprenne leur discussion à propos de cette mission secrète à laquelle il participait et qui aurait pu faire jaser- après tout les gens aimaient bien ragots ici. Mais étais-ce vraiment des atlantes qu’il se cachait ?

Un silence s’était instauré pendant qu’elle réfléchissait intensément. Natasha s’en fichait, elle ne se donnait même pas la peine de le cacher.

John avait à moitié mangé son gâteau qui lui semblait plus si bon que ça. L’amertume dans sa bouche l’aidait pas du tout. Il essayait, peut-être en vain de lui faire passer un message et il devait peser chaque mot. Il n’est pas si habile que ça niveau sous-entendu. Il est même carrément nul. Alors, il laissa le silence s’installer le temps qu’il se force à engloutir ce dessert qui lui donnait envie de vomir. C’est bien la première fois que cela lui arrive ! Il voyait très bien que la jeune femme était en train de réfléchir et cela le tendait un peu. Il redoutait qu’elle lui pose une question pour essayer de trouver. Il voulu changer de sujet, mais la kiné lui fit comprendre qu’il devait fermer sa jolie bouche et lui laisser quelques minutes. Bon, il ne fit rien de plus, finissant totalement sa pâtisserie.

- Nous avons été infiltré… ? murmura t-elle en levant les yeux vers John. Il s’agissait à la fois d’une conclusion et d’une interrogation. Son ami était expressif, elle arriverait peut-être à obtenir une confirmation en observant son comportement non-verbal.

John beuga littéralement quand elle brisa le silence… bon ok, cela lui parait logique à lui qui était dans la confidence… mais savoir pour quelqu’un d’extérieur qu’il y a une infiltration c’est soit louche soit… soit nom de dieu elle est super maline ! Bon, il ne doutait pas de ce second fait, plusieurs fois, elle lui avait montrée et puis bon elle lui posait toujours les bonnes questions (alors qu’il ne voulait pas y répondre). Il ne pouvait pas confirmer… il se tendit involontairement et posa ses coudes sur ces genoux, croisant ses mains dans le vide. La gorgée serré son regard était en train de toiser les restes de leur repas extérieur.

« Je me lève tôt demain. Va voir Alexander à sept heures s’il te plait. » dit-il dans un soupir. Pour qu’elle soit avec lui et qu’il la mette dans le premier lot des vaccinés.

Et merde. Elle n’avait émis qu’une simple hypothèse, quelque chose d’improbable mais la réponse de John et son comportement lui donnait l’impression qu’elle avait visé juste. Pas de bol pour lui, elle avait toujours été doué pour les déductions, d’autant qu’il lui facilitait la tâche tant il était transparent.

- Je n’y manquerait pas.

De toute façon, elle ne risquait pas de beaucoup fermer l’oeil cette nuit avec ce qu’elle venait de découvrir. Si un wraith ou un truc invisible se baladait dans la cité et tendait l’oreille, ça pouvait expliquer les silences de John. D’un autre côté, rien ne les empêchaient de s’isoler dans un endroit intime, l'ascenseur par exemple, pour converser librement sans risquer d’être écouté. Mais son amant aurait proposé cette solution s’il l’avait jugé acceptable. A nouveau, les questions s’enchainaient et les réponses ne venaient pas, c’était pénible.

- Tu veux rentrer ? Demanda t-elle en réponse à la réflexion qu’il venait de lui faire quant au fait qu’il se levait tôt.

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Sam 12 Mai - 16:46

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L’hymne de la guerre ou du coeur ?
C’est quand les temps sont les plus dur qu’on se rend compte qu’on doit dire « je t’aime » avant de ne plus pouvoir le dire. – PV NATASHA AVALON
Chronologie : Dimanche 13 mai 2018 - veille de la MJ Normandie.


John hocha la tête, il avait relevé son regard vers elle… il était un peu rassurer qu’elle aille voir l’anglais. Il avait l’impression de s’être vendu… et il espérait qu’elle ne soit pas un fichu Morphéa. De toute façon, les créatures comprendront vite le lendemain qu’ils vont être chassés. Enfin les ou la créature(s) on ne savait pas leur nombre...
« Tu n’as jamais pensée à faire une carrière dans la police ? » Demanda t’il en se levant. Il essayait de faire redescendre la pression par leur arme commune : l’humour. Il se leva, mettant le reste des déchets dans un sac poubelle qu’il alla jeter dans la poubelle prévue à cet effet. Son regard s’arrêta sur le mur et il se passa une main dans les cheveux… jamais il n’avait été autant tendu de toute sa vie. Natasha eut un petit sourire.

- Soigner des gens c’est un peu comme jouer au policier des fois, il faut leur arracher des aveux pour les aider. Elle reprit plus sérieusement. Au moins 70% des informations passent par le comportement non verbal, il suffit juste d’observer et d’interpréter de la bonne manière.

Cette information fit soupirer John… il est un livre ouvert quand il n’est pas en mode officier. Et encore, ces prunelles sont un bon indicateur pour ceux qui savent les interpréter. Il avait vraiment dû se vendre. Il avait en plus honte maintenant. Mais, c’est le risque quand on est avec une femme intelligente et non vide comme un pot de fer.
« Oui… » dit-il en soupirant. Il lui fit signe de venir marcher un peu sur le large balcon. Il avait besoin de cet pause fraîcheur. Il avait chaud et il ne savait plus quoi faire. Il s’adossa à la barrière regardant le ciel étoilé. Une belle nuit sans nuage. Natasha attrapa sa main et le força à se tourner vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. L’homme obéit sagement et colla son dos contre la barrière attirant sa belle.

- Tout ira bien, on va s’en sortir, chuchota-t-elle. J’ai enfin trouvé un homme avec lequel j’arrive à me projeter dans le futur, pas moyen que je laisse quelqu’un me le prendre ! Tu vas casser quelques dents de vampires et m’en ramener une en souvenir, ok ? Plaisanta t-elle.

John lui fit un rictus amusé et touché, c’est plutôt flatteur d’être sur la base de l’exception… mais il le perdit rapidement, non il n’allait pas casser des dents que de fichu Wraith. Il allait buter des clones de deux de ces soldats… Il secoua la tête.
« Un beau collier ! » tenta’il par humour.
« Oui tout ira bien… » Il fallait avoir de l’espoir, il s’en sortait toujours, plus ou moins traumatisé par contre… Il devait se retirer cette image de l’autre monde détruit.
- Oh ! À propos de collier… Elle glissa les mains autour de son cou pour détacher sa chaîne et le pendentif qui y était accroché et le déposa dans la main de John. Tu t’en souviens ? Je l’ai acheté à notre première sortie sur le continent. Il a survécu à notre bad trip, contrairement au reste de mon équipement… ce truc-là doit porter chance. Tu l'emmène avec toi ? .

John prit le collier, oui il se souvenait bien de ce collier de manufacture Athosienne. Un pendentif avec un cristal bleuté entrelacés d’argent. Cela donnait un effet très elfique. Un sourire agréable était sur le visage de l’homme qui se rappelait ce souvenir. Il mit le collier autour de son cou, celui-ci allait rejoindre ces plaques militaires qui ne pouvait retirer en aucun cas. Peut-être que certain militaire verra une bosse étrange sous sa chemise F1 demain, mais qu’importe si on lui demande pourquoi il a décidé de se reconvertir chez les membres de la cage aux folles, il bottera en touche.

« Oui très bien, il est joli et il te va bien. Je le prends. Je n’espère ne pas le casser. » Il l’embrassa tendrement, restant quelques secondes de plus accroché à ses lèvres. Il était partant pour lui donner quelque chose à lui, mais il ne portait que ces plaques et le bracelet que son ex lui avait offert était brisé à la guerre et même il ne lui aurait pas donné. Enfin, il avait un truc sentimental et c'est un peu niais de faire ça, mais ça à toute son importance. Ils iront dans ses quartiers et il lui donnera un objet. Natasha sourit d’un air satisfait.

On rentre ? Il me semble que je te dois un massage.
L’homme la prit par la main « Oui ! Une fée a promis cela ! » il lui donna un coup de hanche en ricanant.

Ils marchèrent mains dans la main jusqu’à l’aile des quartiers des militaires. Mais avant d’y pénétrer il lui demanda : « Tu veux prendre des affaires non ? » il comptait la garder avec lui ce soir.
Oui je vais faire un saut par chez moi, je te rejoins.
Mais John décida de l’accompagner, il était hors de question pour John de la laisser sans “surveillance” et puis il en avait envi, rester avec elle, pour leur dernière soirée avant la guerre. Ainsi, ils firent donc un détour à l’appartement de la belle pour qu’elle récupère quelques affaires avant de retourner chez le colonel.

Une fois dans ses quartier John retira ses chaussures qui étaient décidément inconfortables… il ne les portaient pas suffisamment pour qu’elles se fassent. Il laissa échapper un soupir avant de regarder son armoire… il hésitait avec une veste spécifique qui contenait un couteau dit « invisible » pratique pour le sortir discrètement… il adorait cette veste car il y fourrait pleins de surprise dedans, ou un châle qu’il portait généralement à chaque fois qu’il n’était pas en service et dehors durant le printemps ou quand il avait un peu de vent. Natasha le héla et il se tourna pour lui répondre.
Combien de temps penses-tu partir au minimum ?
« Une semaine. » Il lui avait dit que ça dépendrait de leur avancer dans “l'entraînement”... mais avec deux jours de voyage… la magna avait durée deux jours aussi, au delà, c’est qu’ils ont perdu.

Une semaine… Natasha aquiesça tout en songeant qu’il s’agirait de la plus longue semaine de sa vie. Elle posa ses affaires près du lit, retira ses chaussures et se laissa tomber sur le matelas avec un soupir de soulagement.

John reporta son attention sur sa penderie. « Utile ou pas utile ? » Oui question hors sujet bonjour...
Hein, quoi ?
Elle le regarda trifouiller ses affaires dans sa penderie. Il faisait sa valise pour demain ?
« Tu préfères de l’utile ou pas utile ? » Il ne comptait pas en dire plus. Sa valise était prête depuis ce matin et elle était déjà embarqué sur le Dédale avec les armes.
De l’utile pour faire quoi ?
« Rha... » Il se tourna vers elle les poings sur les hanches. « Répond sans chercher pourquoi ok ? » dit-il en lui mimant un geste de “fessée”. Bon il aurait pu préciser mais il voulait l'embêter. Gros gamin qu’il est !
Euh bah… utile ? Dit-elle, légèrement désappointée. Elle ne comprenait pas où il voulait en venir.
John prit donc la veste ébène et revenu vers elle pour poser son popotin sur le lit et lui mettre sur les genoux la veste. Bien entendue elle avait le drapeau américain et son patronyme dessus.
« C’est mon collier. Outre le fait que je l’adore, elle a pleins de poche invisible, qui cache des lames en cas d’attaque. » Il commença à lui montrer où elles étaient.
Oh ! Cool, je me demandais quel prétexte j’allais sortir à l’armurerie demain pour récupérer des armes, dit-elle très sérieusement. Je me sentirai mieux protégée grâce à toi.

« Même pas besoin de mentir comme ça. » fit-il… il réfuta l’idée qu’elle pouvait être ennemi et donc lui offrir des armes… Faut qu’il arrête deux minutes avec cette paranoïa.

Elle observa la veste, puis la retourna et éclata de rire en voyant le “Sheppard” inscrit à côté du drapeau américain. Typiquement étasunien d’afficher le drapeau partout ! Et John ne s’en rendait pas compte c’est dans sa culture.

Quoi de mieux que de porter une veste avec ton nom pour officialiser notre relation ?
Il haussa les épaules : « Je dirais que tu n’es qu’une vilaine voleuse ! » dit-il en lui lança un regard en plissant des yeux pour la provoquer.

- Mais c’est toi qui a commencé ! Dit-elle en pointant son collier du doigt.
Il fit un “tstststs” avec le doigt « Non, on me la prêté nuance ! »
Mh… alors si je suis une voleuse…
Elle se leva l’air de rien et entreprit d’ouvrir la penderie de John pour faire mine de fouiller.
Voyons voir… est-ce que tu caches des sous-vêtements en dentelle quelque part… ?
John éclata de rire ! Il venait d'imaginer un calbut en dentelle !
« Ouai ceux d’Hoffman ! » dit-il en rapport avec leur mission passée.

Natasha se retourna et prit un air choqué.
-Ici aussi ! Je vais donc devoir me méfier de mon boss… olala.
John eut un rire plus fort. Il l'avait raconté à Hoffman qui n'avait rien trouvé de mieux que de lui répondre avec son flegme s'il devait se teindre en roux ou pas.
« C'est terrible… » Il se leva pour regarder dans sa penderie aussi avec elle et elle lui fit des chatouilles pour l’empêcher d’approcher.
Il est temps que je te vole tes vêtements pour te faire ton massage ! Allez, à poil !
Les chatouilles furent convaincantes et il s'éloigna en pouffant.
« Vient les voler alors... » Il arqua un sourcil en signe de déclaration de guerre après tout elle voulait lui retirer sa chemise non ?
Elle s’approcha donc de lui à pas de velour et entreprit de défaire les boutons de sa chemise, l’embrassant et le tripotant pour le déconcentrer s’il tentait de l’en empêcher.

Bien entendu cela dégénéra un peu entre les deux amants et John finit (très rapidement) par se laisser faire. L’homme finit le “combat” allongé sur le ventre savourant l’expertise de la fée Natasha. Elle prit le temps de lui faire un long massage des pieds à la tête pour essayer de défaire les nombreux noeux qui s'étaient formés dans son corps.

Ce fut un bon moment et il manqua de s’endormir dans cette sensation douce et agréable. Après cet intermède douceur, la jeune femme commença à avoir d’autres envies, John n’était pas certain d’être très efficace, le stresse et l’angoisse ne donne pas forcément une virilité digne de ce nom. Cela l’embêtait fortement, car il avait envie d’elle autant que son cœur palpitait pour ces beaux yeux bleus. Mais bon, ce fut avec patience (fuck la grognasse de reine) que le tout fut conclu avec passion et surtout avec le véritable mot : amour. Un mot qu’ils s’étaient interdit jusqu’à lors.

Épuisé par sa journée riche en évènement et par celles qui vont venir, John espérait bien s’endormir avec l’espoir que ces angoisses le laissent peinard au moins pour cette nuit. Il se devait d’être en forme pour demain. Il se cala contre Natasha, torse contre son dos. Morphée avait du mal à venir le chercher… il tournait en boucle la stratégie de combat et aussi ces mots pour le briefing du lendemain. Il ne pouvait pas s’empêcher de retourner sans cesse son discours. Il avait un pincement au cœur… les enjeux n’avait jamais été aussi grands. Il ne put s’empêcher de serrer un peu le corps de son amante contre lui, enfouissant son nez dans sa chevelure Aubrun. L’homme essayait de ne pas trop bouger… l’impression d’être toujours mal callé.

Il posa un baiser dans le cou de Natasha et lui murmura : « Natasha ? » a tous les coups il allait la réveiller puisque ça fait au moins quarante minutes qu’ils sont censés dormir…



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Sam 12 Mai - 16:47

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Impossible de fermer l’oeil.

Cela faisait des semaines qu’elle espérait voir sa relation avec John évoluer et c’était enfin arrivé. La veille de son départ. La veille d’une guerre. Alors qu’elle aurait dû se réjouir de la tournure qu’avaient pris les évènements, elle sentait son coeur saigner. Elle avait enfin accepté ses sentiments, enfin accepté un homme dans sa vie et on l’envoyait à des années lumières d’elle sans certitude de retour. Il lui était tout simplement impossible de dormir, elle ressassait sans cesse les éléments dont elle disposait, les informations qu’elle avait réussi à arracher au soldat et les conclusions qu’elle en avait tiré, tentant d’aller plus loin dans ses réflexions. Dans la réalité alternative, John avait survécut mais pas elle. Qu’arriverait-il cette fois ?

Elle savourait le contact physique avec John, s’imprégnant de sa chaleur, de son odeur… c’était peut-être leur dernière nuit ensemble. Mais alors qu’elle le croyait endormi, il appela son nom.

-Oui ?Demanda t-elle d’une voix parfaitement réveillée.

Elle se retourna vers lui pour lui faire face tandis que John, se penchait vers elle, pour voir son visage (enfin ce fut un grand mot vu qu’ils étaient plongé dans l'obscurité).
« Je t’aime ! » dit-il dans ce même murmure.

Natasha eut un léger moment d’arrêt, surprise par la soudaine déclaration qu’elle n’attendait pas. C’était une chose de savoir que John acceptait de la fréquenter au grand jour et s’en était une autre d’entendre ces deux mots sacrés. De la bouche des autres hommes, le “je t’aime” était synonyme de danger car il marquait l’envie de ses exs d’aller plus loin dans leur relation, mais avec John, cela revêtait un sens très différent.
Avec douceur et tendresse, elle déposa sa main sur le visage de John pour caresser sa joue.

-Moi aussi John, chuchota t-elle avant de l’embrasser.

Le premier « je t’aime » était véritablement toujours, la même source de stresse… la peur souvent irrationnelle qu’on nous dise : « non c’est trop tôt, je t’aime bien mais je ne suis pas amoureuse de toi… ou pas encore» ce genre de phrase qui vous brise toute illusion. Le soldat, eut un soupire de soulagement et lui rendit son baiser. Il se sentait lasse et fatigué mais savant que sa nuit sera mouvementée. Il reprise place, restant collée contre la jeune femme un petit rictus dans la nuit, il aimerait lui en dire plus, mais déjà ce fut beaucoup… il ne pensait pas se remettre avec quelqu’un de cette manière-là après Nathalie. comme quoi, il ne faut jamais dire jamais… et Natasha avait été la personne qui lui avait donné envie d'aller plus loin foutant en l’air son constat. La seule chose qu’il espérait à cet instant c’est qu’ils ne doivent pas recommencer dans une histoire mauvaise pour les deux. mais depuis le temps qu’ils se fricote il se surprend chaque jour à voir qu’elle était une personne merveilleuse et qu’elle lui allait de plus en plus. Pas de jalousie excessives, pas de tromperies, juste une belle confiance…

Au moins, il partait en guerre avec un doute en moins. Il espérait vraiment que tout se passerait bien et qu’il reviendrait victorieux avec son équipe … Ou s’il ne revient pas que l’alliance ait vaincre cette gagnasse intergalactique.

END 12/05/2018

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