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[INTRIGUE ] : Un panda et une tigresse dans la même grotte

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Dim 29 Jan - 16:54

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❝[Intrigue] Un panda et une tigresse dans la même grotte❞
Panda & Blondie


Hum, j'avais la tête lourde, la bouche pâteuse…ah ça veut dire qu'on ma mise sous morphine. Je ne savais pas trop où j'étais encore. Je me souvenais de quelques voix, qui répondaient à mes questions dans le brouillard. Mais bon j'avais vite sombré dans le sommeil, depuis mon agression. Je ne fis pas de rêve, juste des remonté à la surface pour plonger à nouveau.

Ce fut aux alentours de 08h00 que j'avais pris conscience, me réveillant définitivement. Erin était venu me rendre visite. Juste avant de l'identifier dans l'entrée de la porte, j'avais constaté que je n'étais pas seule. Faut dire que chacune victimes étaient misent dans des chambres sécurisées et il en avait pas des masses. Donc on groupait les occupants chaque jour qui passaient il en avait de plus en plus.

Enfin bon, mon voisin de chambre était sans surprise Panda. On était arrivés ensembles et il était logique qu'on ne nous ait pas séparés. Sa présence avait commencé à me faire ruminer. Hors, la venue de mon amie et du chat Harry, avait mis en pause mes réflexions. On avait été discrètes, pour ne pas le déranger, mais au vu des constantes du soldat, celui-ci était encore dans l'inconscient le plus complet et dormait dans le plus profond des sommeils réparateurs. Il avait bien morflé, au point que j'avais eue peur qu'il passe la ligne de non-retour.

Enfin, maintenant, qu'elle était partie et que je venais de m'éveiller une seconde fois, les pensées se bousculaient. Il est 14h30, heure affichée sur l'horloge numérique ne face de nous. J'avais mangé ? Oui sûrement, mais cela ne m'avait point marqué. J'essayais de réunir mes souvenirs de la veille. Cela fut laborieux au début. Puis tout revenu, jusqu'au moment où j'eue un « blanc », juste après avoir soigné Alek.

Le soldat, Lee ...enfin les soldats Lee et Sims, semblait connaitre Panda, comme si cela était prévue qu'il m'emmène jusqu'au eux... je ... Je ne suis pas quelqu'un qui voit le bien, alors je ne pus m'empêcher de me dire qu'il avait été dans la confidence, qu'il avait suivi l'ordre de ses eux connards, pour qu'ils me tombent dessus. Enfin, à savoir s'il avait été manipulé ou pleinement conscient de ce qu'il allait faire.

Après tout, j'avais du mal à le comprendre. Mais dans ce cas pourquoi avait-il mit autant d'énergie à essayer de me sauver ? Pourquoi risquer sa vie pour quelqu'un qui comptait malmener avec ses « copains » ? Le regret ? Cela ne se tenait pas. Je ne vois pas pourquoi Alek aurait fait ça, sauf pour ce faire blanchir... je veux bien qu'il soit fou, mais quand même c'est cher payer son blanchissement. Il devait avoir autre chose. Sans conteste, il avait dû se faire avoir. Enfin je l'espère.

Même si, on se foutait régulièrement sur la figure avec nos attaques, que j'avais l'impression de rien comprendre à ce qui se passait dans sa tête, je ne le vois pas pervers au point de faire partit de ce genre d'organisation. Il n'avait pas besoin de violer des nanas pour satisfaire ses besoins. Il en avait tellement qui rampait à ses pieds. Et puis bon non, je n'ai jamais sentie quelques choses de louche chez lui. Il aurait pu me frapper à moult reprise tellement, je l'agace, mais jamais il avait levé la main. Pourtant, je pense qu'à certain moment, cela aurait pu se faire, j'abusais un peu beaucoup. Enfin bon, il valait mieux que la confiance que j'avais mise en le suivant sans me poser de question, ne soit pas brisé par une vérité inavouable. Sinon, j'allais l'achever. Par rage, frustration et déception.

En repensant à tout ça, Mike ? Il était où ? Sûrement dans son laboratoire ou au fond de ses quartiers pour se remettre de cette aventure. Il n'était pas très courageux, mais cette fois-ci il avait été surprenant et on avait dû notre salut final à son intervention. À savoir comment il s'était détaché. Alala, comme quoi, le botaniste était plein de ressource. J'aurais bien aimée, le voir, peut-être viendra-t-il cet après-midi ? Faudrait que Panda, se réveille pour profiter de la présence de notre ami. Car oui, au final, pas besoin de tortiller « Minou » était un ami. Enfin bon, je pense que sa présence me ferait du bien. Bêtement, mon regard alla sur la porte, Blanche allait-t-elle venir aussi ? Je ne sais pas si cela me ferait plaisir ou non, mais en tout cas mes dernières pensées furent pour elle.

Je soupirai, j'avais mal à la tête. Me redressant, pour soulever la couverture et commencer à m'ausculter, voir ce que j'avais. Avec la morphine, on va dire que je ne sentais rien. Donc impossible, pour le moment de savoir où était la douleur. J'étais rouillée comme une mamie pleine d'arthrose et qui venait de passer sous un bus. Voir même deux bus.

Bon, ce n'est pas chouette, j'avais des bleus sur le ventre et les côtes. En palpant, mes côtes étaient intactes. Par contre, j'avais des marques de brûlure ressemblant à des coups de fouet... l'image de la ceinture de Walker me revenue en tête. Il m'avait fait saigner sur l'intérieur des cuisses là où la peau était plus sensible. Génial. J'avais les poignets bandés, comme je les avais ouverts en tirant dessus avec les serres flex qui me maintenant. J'adossai ma tête à mon oreiller, me recouvrant de la couverture qui masquait les tracs d'une soirée stressante et agitée. Mes mains allèrent sur mon visage pour le masser. Je sentais que certain souvenir se rappelait à moi et hors de questions qu'ils viennent me pourrir la journée. Je sentais mes yeux humides me refusant de pleurer de quoique ce soit.



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Dim 29 Jan - 18:26

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Je ne me souvenais que de peu de choses, mon dernier souvenir était Kalash qui venait vers moi et puis c'était le trou noir. Je ne me rappelais pas des soins qu'on m'avait fait, je ne savais pas où j'étais, par contre les cauchemars ne me lachaient pas. Je me retrouvais en Irak, je revivais les pires moments de ma vie.

Comme souvent nous avions été envoyé derrière les lignes ennemis pour identifier réellement leurs forces avant qu'un assaut aérien soit lancé. Nous étions cinq plus mon chien, à l'époque ce n'était pas Kalash. Notre mission était simple, nous cacher et observer, tout en renseignant en temps réel notre commandement. Après plusieurs heures d'observation un enfant berger qui était avec son troupeau nous remarqua. Nos ordres étaient clairs, ne pas se faire remarquer et si ça nous arrivait : éliminer la menace. Sauf que là c'était un enfant, j'appelais le commandement pour les informer de la situation et la réponse ne m'étonna pas du tout.

Je ne fus pas celui qui tira, mais je fus celui qui confirma l'ordre, je vis le corps tomber après avoir reçu la balle...Je savais bien qu'en temps de guerre j'allais faire des choses qui allaient m’empêcher de dormir mais pas à ce point. Mon "sommeil" était très agité, tous les plus mauvais souvenirs revenaient un par un. Après je vis la mort de mon premier chien, torturés par ces sous hommes, quand je pu enfin le rejoindre, il lui manquait une patte et il saignait de partout. C'est après ça que ma première cession de torture commença, mes camarades et moi avons vengé mon chien, en les démembrant comme des animaux. L'affaire avait été étouffé.

Je devais marmonner dans mon sommeil. J'avais conscience de serrer mes poings , de tirer sur des fils...sérieux encore une perf? bon celle là je la méritais je pense. Je sentais que petit à petite je revenais à moi mais pas complètement. Un dernier mauvais souvenir revint et celui là était le pire. On était pris au piège dans un village. Sur 10 nous n'étions plus que que la moitié encore nos capturés, Kalash nous aidait beaucoup à les éviter. Nous avions demandé du soutien aérien qu'importe qu'on se prenne les bombes sur la tête, c'était toujours mieux que de se faire décapiter ou bruler vif.

On avait entendu les cris de nos amis, ils avaient passé ça sur les hauts parleurs. On devenait fous à être impuissants. J’entendis des trucs biper car mon rythme cardiaque devait s'emballer. Chaque fois qu'on arrivait à en choper un qui était isolé on se vengeaient. Nous savions que nous allions mourir alors autant le faire de manière à semer la peur dans leur tête. Après plusieurs heures ou jours je ne sais pas on entendit enfin le bruit des chasseurs et une pluie de feu s'abbatit sur le village.

J'ouvrais les yeux et grognait de la lumière vive que je prenais dans les yeux, je tentais de me relever et grimaçais de douleur au niveau du ventre, je me rappelais le coup de couteau et tout le reste revint. Isia comment elle allait? et Mike? je me souvenais vaguement que Mike allait bien. Je voulais voir Isia, être rassuré qu'elle allait bien et surtout allait lui parler.

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Lun 30 Jan - 20:21

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❝[Intrigue] Un panda et une tigresse dans la même grotte❞
Panda & Blondie



J’entendais Panda gémir et s’agiter dans son sommeil, il semblait avoir des songes peut agréables lui aussi. À plusieurs reprises je tournais la tête dans sa direction… hésitant à le réveiller pour qu’il se calme. Mais, je craignais que cela n’empire son humeur et surtout l’empêche de se « reposer ». Enfin, pour le peu que ses songes soit reposant. Vu sa tête crispée, je crains que cela soit de la souffrance.

Machinalement, je regardai l’oscillomètre de son rythme cardiaque. Plumeurs fois, les « bip bip » furent forts et signe qu’il s’agitait grandement. Impossible, de me rendormir avec le boucan qu’il faisait. Et a vrais dire, cela m’inquiéta un tant soi peu. Avoir des rêves aussi violents, n’étaient pas courant, surtout sous morphine. Le médicament, avait tendance à tout « faire taire » même les angoisses.

Je me redressai un peu sur mon lit, grimaçant, de la lourdeur de mon corps. Franchement, je suis fatiguée, alors que je n’ai encore rien fait. Je tendis mon bras, pour voir si je pouvais atteindre Panda, non trop loin. Je soupirai, essayant de me pencher, un peu plus et tirer mon lit à roulette vers le siens. Je tirai un peu, cela me fit un peu mal, mais je parvenue à rapprocher mon lit du sien, sans me débrancher.

Professionnellement, je commençais à vérifier ses constantes, s’il continue à s’agiter ainsi, il faudrait le réveiller, pour qu’il reprenne un rythme cardiaque stable. J’étais à une portée de bras de lui. Je me recouchai en soupirant, tout était normal, mise à part les « bip bip » du soldat.
Il se mit à grogner, je tournai la tête vers lui, l’observant en train d’essayer de se lever. À peine éveiller, il avait la fois de se mettre en marche eh bien…

« Tu devrais rester tranquille Panda, tu as bien morflé » dit-je dans un murmure doux, en le regardant, en rangeant mes mains bander sous ma couverture. Je lui fis un petit rictus. J’étais tenailler entre l’envie de le harceler de question et de lui tapoter la main en signe d’apaisement. Je ne sais pas vraiment, s’il serait en état qu’on discute, je sens que cela va être fastidieux dans tous les cas.



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Mar 31 Jan - 14:03

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Maintenant j'étais réveillé mais toujours bien dans le cirage à cause des médocs. Pas besoin de vous dire que je détestais être dans cet état là. Etre faible n'était pas dans mes habitudes et j'en avais aussi marre de voir l'infirmerie trop souvent. Bon ok cette fois c'était pour la bonne cause...du moins façon de parler. Je me rallongeais sur mon lit quand j'entendis une voix que je ne connaissais que trop bien me parler. De deux choses l'une soit j'étais dans un rêve et donc pas réveillé soit Isia était dans la même chambre que moi.

Je tournais la tête et effectivement je vis la doctoresse allongée dans l'autre lit de la chambre. J'étais soulagé de la voir en vie mais en même temps pas très à l'aise de la savoir dans la même chambre que moi. S'ils voulaient la paix dans l'infirmerie, nous mettre tous les deux dans la même pièce n'était pas la meilleure idée du siècle. Après on serait peut être dans un état si lamentable qu'on aurait pas la force de se disputer...pfff j'y croyais pas une seule seconde. Je n'osais pas trop lui parler car je savais que j'avais vraiment fait le con et que même si nos critères de jeu étaient hauts là je les avais dépassés.

J'ai l'habitude et je m'en remettrais. Et toi comment tu vas?

Je voyais qu'elle avait les traits du visage fatigués et vu ce qu'elle avait subi j'imaginais que c'était normal. Mais je fuyais pas mal son regard car je la connaissais , elle allait vouloir des réponses. J'étais prêt à les lui donner par contre je n'étais pas prêt à affronter les conséquences. D'ailleurs en parlant de conséquences, vu le carnage que j'avais semé normalement je devrais être menotté et arrêté non? Quoi que là vu mon état même si je voulais m'échapper, je ne pense pas que je sois en état d'aller bien loin. Kalash n'était pas là mais je ne m'inquiétais pas pour lui car j'avais le souvenir qu'il était ok avec que je tombe dans les pommes. Je fermais les yeux un instant puis les re ouvrait en ayant décidé de me jeter à l'eau. Autant tout lui dire comme ça c'était fait.

Je suis désolé pour ce qu'il s'est passé, je ne savais pas qu'ils avaient prévu de t'agresser. Je me suis fait avoir comme un con, aveuglé par notre jeu.

Maintenant que j'étais lancé je devais tout dire.

Ils sont venus me voir il y a un jour ou deux...c'est un peu flou sur le temps, pour me demander si je voulais les aider à se venger de toi. Au début j'étais surpris, puis ils m'ont expliqué que tu en avais valser un à ta manière habituelle. Le but était que je t'éloigne de ton bureau pour qu'ils y foutent le bordel et te balancer un seau d'eau glacée dessus. Vengeance que j'aurais pu faire moi. Je marquais une pause la laissant bien assimiler ce que je venais de dire. Je suis venu te récupérer après le travail comme prévu et ça ça n'avait rien à voir avec leur plan et là c'est parti en vrille, quand j'ai réalisé ce qu'ils voulaient ..ce qu'ils voulaient te faire, je suis intervenu....enfin tu étais là donc tu sais...Je m'arrêtais une nouvelle fois car parler autant me fatiguais. J'en ai tué un, mutilés deux autres et après je suis venu au labo, et à nouveau tu sais ce qu'il s'est passé. Si tu veux te venger fais toi plaisir. mais fais le avant que les autorités militaires ne viennent m'arrêter

De tout mon long discours je n'avais pas eu le courage de la regarder seulement une seule fois dans les yeux. Je ne voulais pas voir ce regard de déception.

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Mar 31 Jan - 18:39

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❝[Intrigue] Un panda et une tigresse dans la même grotte❞
Panda & Blondie



Quand il tourna la tête vers moi, je lui fis un petit rictus. Je ne sais pas qui à eut la super idée de nous mettre ensemble, mais cette personne va le regretter si on se dispute chaque jour. Quoique normalement, je suis censé sortir avant lui. Je me souvenais des blessures, que j’avais soignées avant de m’écrouler comme une bûche contre Mike et le sol. Et cela n’était pas beau du tout, à se demander si les organes internes n’avaient pas été touché dans le corps de Pandinou. D’ailleurs, j’avais peut-être amoché sa main, puisque je m’étais évanouie en lui tenant fermement et je crains que j’eusse été aussi ferme qu’une pince métallique en perdant conscience.
Il me demanda mon état. Je n’en doute pas qu’il s’en remettre.

« Enfin, ça serait bien de casser cette habitude, car un jour tu vas finir dans un autre lit en bois » dit-je de manière humoristique pour le taquiner un peu. « Ça va, j’ai connu pire »

Oui, mais bon chacun son passé j’ai envie de dire. Je ravalai ma salive, remettant ma tête dans l’axe du plafond. C’est fou, comme c’est moche les plafonds…on devrait mettre des fresques peintes, pour occuper les patients et cette lumière elle est pénible aussi… je décida de me redresser, sortant mes mains de momies, pour mettre une lumière plus douce et tamisée. Cela m’agressait les yeux et je pense que Panda aussi. Et puis, si on veut dormir au moins, cela ne nous gênera pas.
Je soupirai, je lançai un petit regard à Panda, qui venait de fermer ses yeux… bon eh bien on ne va pas parler. Un nouveau soupir.

« Dis… » il me coupa en se lançant de lui-même. Il s’excusait… je le toisait avec intérêt, avant d’être un peu étonné, comment ça, il s’est fait avoir comme un con ? Il se lança, ne me regardant jamais, sauf une fois dans les yeux… je ne le coupa pas. L’écoutant sagement, analysant ses dires, qu’il disait avec beaucoup de fatigue. Il prenait sur lui, pour s’expliquer.

Je manquais de le foudroyer du regard, quand il m’avoue que les deux gars étaient venus lui demander de l’aide, pour fouiller mon bureau et me jeter de l’eau glacée… c’est une blague ? Mais il avait vraiment été con ! Vu le contexte de l’intrigue c’est juste super étrange comme demande ! Surtout que je suis l’une des seule à avoir les badges et il en avait aussi après eux (et mon petit cul). Oui bon, il aurait pu le faire lui, mais cela entre dans nos jeux… j’aurais acceptée venant de Panda, mais d’une autre personne merde non !

Je l’écoutai, une boule amère dans la gorge… il s’était fait avoir comme un bleu. Mon regard se détourna de son visage pour regarder une nouvelle fois le plafond moche. Il n’avait pas réfléchi… je soupira à la fin de son discours. Il me proposa même de me venger… j’eue un petit rire mort… je ne pouvais pas me venger de lui, il m’avait protégé malgré tout. Et puis, me venger de quoi ? Qu’il soit là où non, je crois que cela n’aurait rien changer au fait que je me fasse agresser un jour où l’autre.

Pleins de phrase odieuses me venu en tête dû à la colère. La rage qu’il n’ait pas connecté ses trois neurones ! Qu’il se soit fait avoir si facilement ! Tout cela pour nos jeux… pour nos taquineries, je ne sais pas…Je fermai les yeux, essayant de faire la trie dans tout ce foutoir. S’il n’était pas intervenu je crois que je l’aurais tuée de toute façon. Et au final, je me doutai qu’il avait été manipuler et je lui avais pardonner, dès lors que je l’avais vue se battre. Surtout, il a fait des actes horribles pour s’en sortir et nous faire sortir de ce merdier. Je m’attendais un peu à ce genre de déclaration.

Il avait plus de courage que moi, pour s’exprimer… bien plus que moi, qui ne sait pas le faire. J’ai toujours eu du mal avec les sentiments dans ce genre de situation. Oui, je l’aimais bien, oui je lui étais redevable, mais rien ne sortait de ma bouche, tout me paraissait fade. Je suis plus dans les gestes.
Je sortie ma main de sous ma couverture, la tendant vers lui, pour cherchant la sienne, dès que je sentie ses doigts je refermai les miens autour d’eux… maintenant, que nos lits étaient proches.

« Je crois que je ne peux rien faire pour ta naïveté Panda » dit-je dans un murmure ironique. Mais, ma phrase n’avait pas de sens véritable pour être méchante non. Au contraire, je n’étais pas à l’aise et c’est une manière de dédramatiser. De faire oublier, que j’ai fait cette folie, en lui prenant la main, comme pour lui dire ce n’est pas grave, je te pardonne, je t’en veux pas, je suis heureuse que tu sois vivant, que tu sois venu, que tu ne mets pas laisser tomber, que tu sois barré comme tout que tu sois un taré sadique comme moi…. ». Mon geste en lui-même voulait dire tout ça.

Mais qu’il en profite, ce n’est pas souvent que je berce dans le sentimental. Je ne suis pas bonne, pour parler de ce genre de chose, je suis quelqu’un de fier, de renfermer sur mes ressentie, et loin d’être empathique.
Je le regardai « Tu me dois une balade sur les digues pour faire des lancés de balles avec Kalash » Oui, je ne suis définitivement pas quelqu’un qui sait parler pour exprimer mes ressentis. Après, s’il me pose des questions directes, je lui répondrais. Mais, je pense qu’il avait compris, le message.



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Mer 1 Fév - 13:49

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Je gardais les yeux fermés parce que ça me permettait de me reposer. Isia avait baissé l'intensité de la lumière ce qui était très bien mais malgré ça j'avais un peu de mal à supporter la luminosité. Et puis c'était aussi un moyen pour moi de ne pas la regarder pour voir comment elle réagissait à mes paroles. J'avais fait le courageux en parlant en premier, en tentant de me justifier mais je n'en menais pas large concernant sa réaction. Avec le temps j'avais compris qu'elle pouvait être aussi extrême que moi et vu ma trahison je m'attendais au pire. J'aurais pu faire une commentaire à l'allusion du cercueil mais comme elle avait parfaitement raison sur ce point je ne dis rien. Et puis si je devais être tout à fait honnête avec elle, je l'attendais de pieds fermes la faucheuse.

Je détestais ces situations, si je pouvais creuser un trou et me mettre dedans je l'aurais fait avec plaisir. Mon courage était simplement basé sur la folie et donc quand elle n'était pas là je ne faisais pas le fier. Surtout que là j'avais blessé gratuitement quelqu'un que j'appréciais beaucoup. Pourtant je le savais depuis un moment qu'un jour ou l'autre notre jeu allait nous amener à faire un truc méchant voir dangereux pour l'autre. C'est pour cette raison qu'à la piscine j'avais voulu calmer le jeu. Je me connaissais assez bien pour savoir que je commençais à atteindre mes limites et que ça allait déraper. Mais déraper de cette façon? là non je ne l'avais pas vu venir et je me foutrais des baffes de ma propre connerie.

Isia n'avait rien répondu à mon monologue et ça me mettait assez mal à l'aise. Non mais c'est vrai quoi si elle voulait se venger qu'elle le fasse vite alors que je suis encore pas trop en forme pour lui opposer de la résistance. Et surtout qu'elle le fasse avant que je me fasse arrêter pour meutre et torture car je n'avais pas du tout envie de supporter les leçons de morale qu'on allait me donner car moi j'étais ravi d'en avoir tué un et bien amoché deux ou trois autres. J'en étais même fier mais d'un côté déçu car mon travail n'avait pas été aussi parfait que j'aurais pu le faire. Mais là dans le feu de l'action j'avais fait avec les moyens du bord. Un sourire en coin naquis sur mes lèvres en repensant aux plaintes de pitié que j'avais entendu avant de me venger. Ils étaient forts pour violer des femmes mais pleuraient comme des enfants quand ils réalisaient qu'ils allaient mourir...pathétique.

Je sentis une main venir prendre la mienne et sur le coup je ne compris pas trop car je n'avais pas fait attention que nos lits étaient si proches. Ah ouais ils étaient vraiment à la recherche du moindre mètre carré à l'infirmerie pour entasser deux fauves aussi proches l'un de l'autre. A aucuns moments dans ma tête de Panda sous médocs j'avais pensé que c'était Isia qui avait rapproché les lits, fallait quand même pas trop m'en demander. Je pris sa main dans la mienne et je compris de suite son message, elle me pardonnait et c'est tout ce que je voulais savoir. Je lui souris.

Promis on ira se balader avec lui.

Je soulevais doucement sa main et je remarquais les bandages à son poignet. Une ombre passa devant mon regard. Ces fils de pute l'avaient bien amochés aussi et tout ça par ma faute. Je l'avais embarqué là dedans et en plus de ça je n'avais pas été foutu d'arriver assez vite pour lui éviter d'être blessé. Mon rôle de militaire était aussi de devoir protéger les gens, surtout ceux auxquels je tiens. Je me rappelais parfaitement être devenu fou quand je les avais vu poser les mains sur elle de cette manière. J'avais réagis au quart de tour sans violence au début mais dans ma tête c'était acté qu'ils allaient mourir. Et je voulais surtout pas trop me questionner sur le pourquoi de cette réaction si violente, mais alors vraiment surtout pas.

Dès que je vais mieux je vais aller les finir ces merdes humaines
Je tournais la tête vers elle et pour la première fois la regardais sérieusement. Elle connaissait parfaitement mon regard " je vais faire une connerie" mais celui là était froid mais avec une pointe de malice quand même Quel est le truc le plus dangereux que vous ayez en produits à l'infirmerie?

Je savais qu'elle avait parfaitement compris pourquoi je lui posais cette question et j'aurais mis ma main au feu qu'elle n'allait pas chercher à m'arrêter.

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Mer 1 Fév - 14:54

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8 :30

« ..En salle d’embarquement pour… »

Mike grogna légèrement, portant ses mains à ses oreilles afin d’atténuer le bruit abominable que faisaient les sirènes de la cité. Il laissa échapper un petit « Gnnnmf » plaintif, n’ouvrant pas les yeux tout de suite, essayant avant tout de calmer la sensation de ballottement perpétuel dans lequel il se trouvait. Un appel, maintenant… Bordel, il manquait plus que ça. A chaque fois que le cycle de la sirène redémarrait, le botaniste avait l’impression que ses yeux allaient s’éjecter de sa tête, que son crâne allait littéralement imploser. Il finit par ouvrir un œil hésitant, puis un second. Sa bouche est pâteuse, et la douleur est tout bonnement insupportable, autant au niveau de son crâne que de son estomac. Et cette putain d’alarme qui n’arrête pas de raisonner…
Le scientifique tenta de se glisser doucement jusqu’au bord de son lit pour se relever. Grave erreur : aussitôt qu’il tenta de redresser son buste, il fut pris d’un violent haut-le-cœur, et vida le peu de contenu restant dans son estomac dans le seau que quelqu’un avait gentiment mis au pied de son lit, en prévision de son réveil. Sans plus insister, Mike se rallongea sur le côté, fermant les yeux, le goût âcre de l’acide gastrique encore dans la bouche. Bon, et puis après tout, si c’est important, ils reviendront le chercher…

13 :30

Cette fois ci, ce fut le soleil filtrant à travers les volets de la cité qui réveilla Mike, d’une manière bien plus agréable que plus tôt dans la matinée, il fallait bien l’avouer. La douleur au niveau de son crâne s’était calmée, et Mike arrivait à avoir les idées un peu plus claires désormais. Les bribes de souvenirs de la veille lui revenaient petit à petit. Le bar atosien, Ford… Minou. Ah, elle avait osé ! Enfin, peut-être que Ford s’était trompé après tout ? Il faudra qu’il en ait le cœur net. En attendant…

Le botaniste se tira de son lit, se mettant debout avec un peu de difficulté. Ses jambes tremblaient sous son poids, et il sentait que son corps n’était pas totalement remis de la cuite de la veille. Il se traina jusqu’à la salle d’eau, avant de prendre une bonne douche tiède pour faire passer les dernières crampes d’estomac. Il se lava les dents trois fois d’affilé, faisant disparaitre toute trace visible ou olfactive de la gueule de bois. Il s’habilla de sa tenue de travail habituelle, puis changea le pansement qu’il avait au niveau du bras, avant de consulter l’heure. 14 :10. Bon, il allait surement se faire tirer les oreilles par ses supérieurs, et plus particulièrement par Weir, à qui il aurait dû ramener son rapport déjà depuis ce matin. Cela dit, avant de se remettre au travail, Mike voulait s’assurer de l’état de santé d’Alek et d’Isia, qu’il avait été contraint de laisser à l’infirmerie après l’incident. En y repensant, il avait bien de la chance de s’en être tiré sans trop de dégâts. L’image d’Alek baignant dans son sang et d’Isia attachée lui revinrent à l’esprit, cependant, il préféra les chasser rapidement. Ils étaient en sécurité maintenant. La question était de savoir : pour combien de temps ?

La première étape du parcours du botaniste fut son propre laboratoire. Ce dernier, entre temps, avait été nettoyé, et les affaires désormais inutilisables avaient été déplacées. Ne restait plus que quelques plantes et affaires de travail, prêts à l’emploi. Après quelques minutes de recherche, Mike tomba enfin sur ce qu’il cherchait : une jolie plante aux feuilles blanchâtres, et aux pétales bleutés. Les atosiens s’en servaient pour embaumer l’atmosphère, ce qui était absolument parfait pour offrir. Il huma quelques secondes le parfum de la plante, qui rappelait un peu l’odeur du sapin terrestre. Bon, maintenant, deuxième étape : la salle de repos. Le scientifique se rappelait parfaitement le goût prononcé d’Alek pour la bière, et vu son état, il ne risquait pas d’en revoir avant un moment. Alors, autant lui faire plaisir, non ? Il cacha la précieuse bouteille de verre sous sa veste, de façon à ne pas se la faire confisquer une fois à l’infirmerie. Bien, il avait tout ce dont il avait besoin désormais. Direction l’infirmerie !

Une fois sur place, personne ne fit trop attention à lui, les membres du corps médical étant trop occupés à s’occuper de leurs patients. Le botaniste réussit cependant à en happer un au passage, lui demandant où se trouvaient le soldat Hamilton et le docteur Laurence. Il ne fut pas vraiment surpris de les savoir dans la même chambre. Après tout, l’infirmerie n’était pas très grande, et ses deux camarades avaient été amenés au même moment. Il se dirigea jusqu’à la porte que lui indiquait l’aide-soignante, sa plante toujours serrée contre lui. Il prit une grande inspiration, frappant par deux fois à la porte avant d’entrer.

La chambre n’était pas très grande, et les lits étaient tout proches l’un de l’autre. Mike fit un grand sourire, hochant un peu la tête pour saluer les deux convalescents.

Salut, je passais juste voir comment vous alliez…


Il s’approcha doucement, déposant la plante sur la table de chevet, située entre les deux lits.

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Jeu 2 Fév - 19:53

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❝[Intrigue] Un panda, un minou et une tigresse dans la même grotte❞
Panda & Blondie & Minou



Il avait la main bouillante, cela était agréable. J'ignorai ma propre température, peut-être tiède ? Étant donné que j'avais laissé au chaud mes mimines sous la couette ? Je n'ai jamais eu les doigts bien chauds de toute façon. Un vrai serpent. Sauf peut-être, quand je suis malade. Ça doit être féminin, d'avoir les extrémités gelées je crois. Cela me rappelait, une phrase qu'aimait prononcer feu ma mère : si les femmes n'avaient pas de problème de température, les hommes ne serviraient pas de radiateur l'hiver. Je n'avais jamais compris, plus jeune toutes les allusions cachées de ma maternelle, qui avait un humour aussi cinglant que le mien. Avec l'âge, chacun pouvait y mettre sa propre signification et y voir bien plus qu'une allusion sur le réchauffement.

Il était chaud, peut-être que la fièvre était présente aussi. Cela ne m'étonnera pas, quoiqu'avec la morphine et il avait dû redescendre. Son corps devait lutter, pour réparer les dégâts de ses joutes et surtout le remettre en forme. C'est plus fort, que moi, je ne pouvais pas ne pas penser au travail. Ma fonction de médecin, déformait toujours mes gestes et interprétation. Peut-être aussi, pour palier, mon manque d'empathie et mon incroyable incapacité à parler de sujets trop intimes ? Peut-être bien. En tout cas je lui rendis son rictus sincèrement. Il avait saisi le message, c'est bien là le principal. Et pourquoi, partir dans de grands monologues, si un simple geste, permet de faire le même effet, voir même plus ?

« J’ai hâte ! Je n’aime pas plus rester à l’infirmerie que mes patients » dit-je d'un ton humoristique. Faut dire, que ma mise sur la touche n'était pas au bon moment, la pauvre Coralie allait être surchargée avec un médecin en moins.

Je le sentie soulever en douceur ma main, surement pour ausculté les bandages de celle-ci. Je le toisai, l'observant silencieusement, son regard venait de se voiler d'ombre. Je resserrai ma prise sur la sienne, avant de la recoucher sur les draps. Pas besoin, qu'il se fasse trop de film et qu'il se torture mentalement. Les serres flex m'avait ciselé les poignets et les coups que j'avais données pour me défendre avait marqué mes mains. Blessures normales d'auto défense. Bien sûre, j'aurais pu éviter de tirer sur mes liens, mais cela m'était impossible. Me laisser faire n'était pas dans mes attributions de chieuse. Et puis bon, il valait mieux se battre qu'être docile de mon point de vu, au moins, je n'aurais eu aucun regret. Sauf, celui de ne pas les avoir tuées à coup de cutter ! Ou que la plante de Mike, n'ait pas dissous leur corps au complet !

Il reparla, une phrase qui faisait résonnance à mes propres pensées. Il était sérieux. Je pouffai un peu plus. Il est fou, ce mec presque autant que moi et je ne sais pas si c'est rassurant.
« On a beaucoup de choses… tout dépend ce que tu veux faire. » Je lui fis un rictus sadique « Mais on va éviter d'alourdir ton dossier de meurtrier Panda. Une petite piqûre et ils s'endormirons dans de longs songes. C'est plus discret »

J'avais déjà dû euthanasier des membres de la cité, lors de l'attaque du premier site alpha. Non, pas pour les tuer à proprement parler, mais pour soulager leurs souffrances, comme ils n'étaient pas sauvables et allaient mourir dans de longues douleurs inhumaines.

« Ils vont avoir le droit à un procès, je n'aimerais pas que tu te retrouves sur la chaise électrique » je n'étais pas contre de mettre fin aux vies de ses enflures. Mais, hors de questions, que cette vengeance soit le fruit d'une autre mort. Alek, avait déjà tué et il allait se prendre un blâme conséquent. Si en plus, ils le renvoient pour un procès plus terrien dans sa patrie et qu'il est dans une zone où la peine de mort est autorisée, je ne tiens pas à apprendre qu'il a griller comme une saucisse sur un barbecue.

Alors, qu'on conspirait de bien sombres plans, quelqu'un frappa à la porte. Ma main, glissa de celle d'Alek, pour m'aider à me relever. Sur mon lit, dans une position semi-assise. Cela, pouvait être Coralie, où bien Erin ? Peut-être Mike même ? La troisième solution fut la bonne.

Je fus ravi de voir la tête du botaniste, passer l'entre porte. Mon regard trouva, immédiatement, le visage de « Minou », qui avait sale mine d'ailleurs… oula des cernes et le teins blanc. Il n'avait soit pas beaucoup dormi, soit une bonne gueule de bois… les deux peut-être. En tout cas, il avait des présents ! Mais il est trop chou ce petit Minou !

« Bonjour « Minou » *français dans le texte pour le surnom* ma voix était joyeuse.

J’observai la belle plante aux feuilles blanches et aux pétales bleutées, elle était très belle et me rappelait des thèmes assez hivernaux. Ce qui allait avec la saison. Je lui fis un grand sourire radieux.
« Tu es adorables, merci, il ne fallait pas » oui, la petite attention était plaisante et je le remerciai chaleureusement par le regard. Je décalai mes jambes, sur l’autre coin de lit ainsi, que mon corps. Il n’y avait toujours de pas chaises pour les invités dans cette maudite infirmerie, donc faut bien faire comme on peut. Je tapotai de ma main sur l’emplacement libre, s’il désirait poser son popotin.

« Tu vas comment toi ? » mon regard parcourait son visage blafard et ses cernes. Il n’avait été que peu blessé, mais mentalement, il ne devait pas en mener large non plus. Ce n’est pas un homme d’action, mais un bon scientifique, qui s’était retrouvé malencontreusement dans ce merdier. Et même en toute franchise, il avait été plus courageux que n’importe qui ! Jeter une plante d’acide sur des militaires fou, me protéger et zaté les mêmes fous furieux, il n’avait rien à jalouser du courage que peuvent avoir certain hommes. Après, Mike, semble fragile et je comprends parfaitement, qu’il a dû craquer une fois seul.



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Ven 3 Fév - 14:20

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Je n'aimais pas non plus me retrouver dans les hôpitaux, mais il semblerait qu'en venant ici j'avais aussi coché la case "séjour fréquent" à l'infirmerie. Je savais que pour le coup je l'avais cherché et j'assumais parfaitement. Je devais aussi reconnaitre que les locaux hospitaliers ici étaient mieux que ceux qu'on avait sur le terrain, et le personnel carrément plus séduisant et non je ne pensais pas à Isia. Le lit était confortable, la bouffe correcte donc bon je n'irais pas râler contre ça. Puis concernant le personnel en plus d'être séduisant pour les femmes, il était aussi très compétent. En Irak j'avais vu des soldats se faire charcuter pour rien par du personnel pas assez efficace. Autre point aussi très positif quand on était gentil on pouvait avoir des cookies ou des carambars.

En regardant son poignet je ne m'apitoyais pas les blessures d'Isia mais bien sur le fait que j'aurais pût éviter qu'elle soit violenté. Il aurait déjà fallu que je sois moins con mais comme ça c'était mission impossible il aurait fallu que je sois plus rapide. Je lui répondis sans la regarder car je détestait qu'on tente de me faire changer d'avis quand j'avais décidé de me venger.

Mon dossier est le cadet de mes soucis Blondinette, la seule justice à rendre est de les tuer.

Elle ne supportait pas qu'on puisse avoir de l'inquiétude pour elle et moi je ne supportais qu'on veuille contrôler mes actions.Je ne relevais pas son allusion à la chaise électrique parce qu'au final qu'est ce que ça pouvait bien lui faire? Je ricanais d'un rire mauvais, un procès? elle était sérieuse là? comme si l'emprisonnement était une punition suffisante pour des hommes qui avaient agressés des femmes...Ils devaient mourir point. Mais elle avait raison sur un point, que ce soit plus discret. Ca allait surement me frustrer un peu mais tant pis, il parait que seul le résultat compte. Et je vivais parfaitement avec mon statut de meurtrier, je ne faisais pas de cauchemars.

J'entendis frapper et c'est comme si on frappait dans ma tête. Isia enleva sa main et je me pris la tête car j'avais mal. J'avais du mal avec la lumière et maintenant c'était avec le son? ça allait prendre du temps avant que je sois redevenu cent pour cent opérationnel. Mike entra dans la chambre et je rigolais en voyant sa tête. Non mais sérieusement il avait réussit l'exploit d'avoir une sale tête encore pire que la mienne.

J'entendis le surnom et je souris amusé, Isia ne loupait jamais une occas de montrer son côté peste dans les surnoms qu'elle donnait. J'avais compris car je parlais un peu le français , merci mamie et papi d'être français. Une pensée très amusante passa dans ma tête mais je me retins de la dire en présence de Blondie trop proche de mon lit et ça me couterait cher mais rien que pour voir Mike virait au rouge pivoine j'hésitais un moment.

Moi ça va, mais toi qu'est ce qu'il t'es arrivé mon pauvre vieux? Tu t'es fait agressé par une bouteille d'alcool on dirait.

Bon d'accord ce n'était pas très gentil de ma part de me foutre de sa gueule, mais grâce à lui je ne pensais plus à ma vengeance. Le botaniste contre toute attente s'était trouvé un peu de courage pendant toute cette histoire et au final c'était lui qui nous avait sauvé. Je me souvenais l'avoir remercié. Je pouvais aussi comprendre qu'il ai du mal à gérer toute cette histoire car ce n'était pas quelqu'un habitué au combat. Il avait apporté des cadeaux en plus , une plante pour Blondie et une bière pour moi. Mon regard s'illumina à la vue du précieux breuvage.

Ohhhh tu gère mec, voila ce qu'il me fallait pour aller mieux.

Je me redressais sur le lit et grimaçais en attrapant la bière. Mon ventre me tirait et en bougeant l'aiguille de la perf m'avait fait mal.

Saloperie de perf à la con, instrument de torture.

Bon si je râlais c'est que je n'étais pas proche de la mort, c'était plutôt bon signe pour moi mais pas forcément pour tout le monde.

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Ven 3 Fév - 17:38

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L’accueil que lui réservèrent les deux patients fut chaleureux, et Mike n’eut pas à s’en plaindre. Cependant, lorsqu’Isia l’appela par son surnom, le botaniste préféra regarder ailleurs, jouant la carte de l’ignorance. Il n’était pas venu pour se disputer après tout, alors autant ne pas faire de commentaires sur ses récentes découvertes linguistiques. Il déposa délicatement la plante atosienne sur la table de chevet, bien au centre, la tournant dans un angle qui lui semblait convenable. Lorsqu’Alek lâcha une petite plaisanterie sur l’état actuelle du scientifique, ce dernier ne put s’empêcher de faire un sourire un peu gêné, détournant les yeux pour éviter de croiser leur regard.

J’ai… mal dormi cette nuit.


S’il y avait bien une chose que Mike ne savait pas faire, c’était mentir, et l’intonation de sa voix était un gros indice. Cependant, il pria pour que ses collègues ne fassent pas trop de commentaires à ce sujet, préférant éviter de parler de la soirée assez pittoresque qu’il avait passé hier soir. A ces fins, pour empêcher le militaire de lancer un nouveau commentaire sur le sujet, Femens s’approcha du lit, se mettant dos à Isia, de façon à cacher la bouteille de bière qu’il sortit de sous sa veste. Les yeux du maitre-chien semblèrent pétiller presque autant que le breuvage, et il se redressa d’un bon pour attraper la délicieuse mixture. Mike ne put s’empêcher de faire une moue inquiète en entendant le soldat se plaindre de son état. Pauvre Alek, ils ne l’avaient pas loupé… Une nouvelle fois, le docteur ne put s’empêcher de penser qu’il avait vraiment eu de la chance de s’en sortir indemne.

Son attention revint alors sur la doctoresse, qui l’invitait à s’assoir sur le matelas. Il obtempéra, espérant que cette dernière n’avait pas remarqué la petite transaction qu’il venait d’effectuer avec son partenaire de chambré. Une fois installé, il laissa son regard vagabonder sur les différents pansements et instruments médicaux reliant les deux convalescents. Il ne put alors s’empêcher de grimacer, chaque fois qu’il découvrait une nouvelle blessure sur le corps d’un de ses deux amis. Ces salopards avaient vraiment été sans pitié. Remarque… Mike ne put s’empêcher de frissonner en repensant au gars qu’il avait littéralement défiguré à l’acide. Si on lui avait dit qu’il ferait cela un jour, il n’y aurait jamais cru, et aurait expressément demandé à cette personne de s’éloigner de son stock d’herbes hallucinogènes. Et pourtant… Pourtant il l’avait fait, et rien que l’idée en elle-même le troublait. Il n’aimait pas faire du mal aux autres, même si les agresseurs l’avaient tout de même bien cherché. Il chassa rapidement ses idées noires, revenant à la réalité.

Je crois avoir compris que vous allez devoir rester ici un bon moment… Si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas à me demander hein.


De tout manière, le botaniste n’allait pas avoir beaucoup de travail ces prochains jours, du moins le temps que l’on remette son laboratoire de nouveau en état. Peut-être pourrait-il se rendre utile aux laboratoires d’analyse ? Qui sait ? Dans tous les cas, il trouverait bien moyen de se rendre utile. Il détestait l’inaction. L’inaction, c’est la mort disait son père. Enfin, bien sûr, tant que l’action consistait à secouer des éprouvettes et à disséquer des plantes pour en faire des pommades anti-brûlures. Parce que sinon, quand il y avait du grabuge, l’inaction lui semblait souvent être un terrain assez favorable. De tout façon, ce sont toujours les plus courageux qui meurent les premiers, et cela il l’avait bien compris. Il avait d’ailleurs développé un instinct de survie assez poussé lors de ses années au SGC, consistant à se planquer derrière un arbre en attendant que les militaires tuent tous les méchants. Et s’il n’y avait pas d’arbre… Eh bien, Mike se débrouillait assez bien à la course à pied.

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Sam 4 Fév - 18:53

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❝[Intrigue] Un panda, un minou et une tigresse dans la même grotte❞
Panda & Blondie & Minou


On avait un point commun : on aimait avoir raison et quand on avait quelque chose en tête on l'avait pour de bon. Il se fichait de son dossier et demandait la peine capitale pour les bourreaux. Sur ce point je suis du même avis. Mais, vaux-il vraiment la peine, qu'il le fasse lui-même ? Enfin, je suis quand même mal placée pour lui tenir ce genre de discours. J'avais eue grand mal, à rester professionnelle, pour soigner l'autre con de Barnes. Bon, j'avoue, je lui avais donné des doses de calmants moins forte, histoire de la faire chanter et Coralie, avait fait de même.

Je ne réagissais qu'avec un petit rictus, à sa phase, d'ailleurs, il ricana d'un rire mauvais, quand je lui parlai de chaise électrique et du fait qu'il pouvait se faire juger. Il en avait rien à faire. Personnellement, je ne tenais pas à ce qu'il soit fusilier, pour avoir mis fin aux jours indignes de connards pareils. Cela n'en valait pas la peine et mise à part les sanctions dans le civil, j'ignorais ce qu'il pouvait advenir ici. C'est bien, la première fois, que je m'en soucis tiens. Il devait bien, avoir une sorte de législation, après tout, on n'envoie pas un blâme aux militaires qui tuent des Geniis ou d'autres peuples ? Car ce sont des ennemies, alors bon, si on considère que ses clopinards sont des ennemies d'Atlantis ça passe ? Non ? Car sinon, c'est plus simple de dire, que TOUT nos militaires sont des meurtriers. Ça fait partie du métier après tout. Avoir les mains pleines de sang et de tirer sur un bout de métal qui retire la vie. Au final, tout comme les médecins. On à chacun les mains sales et nos lots d'obligations et problème de conscience.

« On en reparla quand tu sers sur pied Pandinou » s’il voulait faire sa vengeance, je venais de lui dire que je voulais être là. Pour la manière discrète.

Mike arriva à ce moment-là, la tête bien grise. D'ailleurs Alek, ne manqua pas de lui faire une remarque sur une potentielle idée d'abus de breuvage illicite. Par contre, il fuyait mon regard quand je le surnommai. Cela m'intrigua un peut-peu. J'ignorais si Panda, parlait français, je n'avais pas vu son petit rictus amusé. Mais, je savais que Mike, n'en savait strictement rien. Bon, je ne m'en formalisai pas. J'étais contente de le voir, même si le brave homme, avait l'air dans le même état de fatigue que nous et surtout dans un état mental pas au top. Rien de bien surprenant, même si bon, j'espère qu'il n'a pas vidé le bar de la cité.

Je pouffai, il ne savait pas mentir. Il fit sa petite tête de timide, trop mimi d'un enfant qui essaye de cacher une connerie. Surtout qu'il avait une voix criante de vérité. Lui, s'il passe le détecteur de mensonge, c'est mort direct. Même pas besoin de sérum ni rien, juste qu'il ouvre sa bouche et on sait la vérité.

« Oui, on voie que tu as mal dormi Minou » fit-je amusée. Mais il haussa les épaules pour me faire dos et donner quelques choses à Alek. Je me redressai. Je ne voyais rien de leur petite transaction. Et curieusement, je tapotai sur le dos du scientifique avec ma main. Oui, je suis curieuse, même maladivement curieuse.
« Vous traficoter quoi ? Tu ne donnes pas de la drogue aux patients j’espère ! »
Mike sursauta légèrement, avant de se tourner de nouveau vers moi.
« Heu... Rien, rien du tout. Tu as vu comment la plante sent bon ? »
Pour détourner mon attention, il m’indiqua la petite plante en pot posée sur la table, elle avait une odeur délicieuse et assez prégnante qu’il allait inondée la pièce rapidement. Outre, sa beauté, il avait su choisir un parfum discret. Enfin, pour un botaniste, je ne m’attendais pas à meilleur choix, niveau goûts végétaux. Ce n’est pas un fleuriste, mais bon, il s’y connaissait très bien et peut-être même que cette bouture, avait des vertus ? Je lui demanderai après.

Je lui fis une petite moue taquine « Tu as peur que je te gronde pour avoir amené quelque chose d’interdit ? » mon regard alla sur la belle plante, avant de rester dans les prunelles noisette du scientifique.
Mike se racla la gorge, sachant bien que je n’allais pas découvrir la bouteille. Bon, Panda semblait ravi de son cadeau, on avait tous eut notre petite attention.
« J'ai amené une bière à Alek. Il l'a bien mérité, non ? »
« Ah, ce n’est que ça. Pas besoin de cacher, je tu n’aurais pas empêché d’amener un pack de 12 bières. On moins, on l’aurait bue ensemble » dit-je en pouffant, alors qu’il ne put retenir un sourie à son tour et revenir vers la plante. Je lui souris.
« Et oui, elle sent bon, elle a des vertus ? »
« Bah... Pas vraiment. Mais elle sent bon, c'est l'essentiel » fit’il en hochant la tête. Il obtempéra à ma demande de poser son petit popotin sur le coin du lit.
Panda râla sur sa perfusion, bon s’il râle c’est qu’il n’est pas si mal.
« Panda râle, c’est que tout va bien » dit-je ironiquement en leva les yeux au ciel. Je reportai mon regard azure sur le botaniste et sa gentille attention, qui fait bien plaisir.
« Non, l’essentiel c’est qu’elle me plait. Merci » je me relevai doucement pour m’avancer un peu vers lui en lui posa un bisou sur sa joue pour le remercier. Geste purement et simplement naturel. Je me doutais que d’ici peu, les joues de l’homme allait s’enflammer comme à chaque fois, qu’il avait un contact un peu proche avec une jeune femme (ou c’est moi ? Je ne sais pas encore, faut que je le voie en situation)

Mike vira presque instantanément à l'écarlate, avant de lancer un regard menaçant vers Alek, en prévision d'une quelconque vanne. Il se reprit au bout de quelques secondes, se raclant une nouvelle fois la gorge, évitant de trop me regarder. Je due me mordre le coin de la joue, pour ne pas ricaner. Le pauvre, étant tactile de nature, il n’a pas fini de rougir avec moi.

Il nous proposa de nous apporter quelques choses, vraiment bien serviable.
« Alek, va rester plus longtemps que moi. Je suis ici pour 27h, moins maintenant. Je sortirais demain matin je pense, quand à Panda, je crois que tu en as pour encore 24h avant d’être au repos total dans tes quartiers » je me recalai contre le dossier de mon lit.
« Jusqu’au moment où Panda va s’endormir sans nous prévenir, tu n’as qu’à rester ça nous fait de la compagnie.» cela englobait une conversation à trois, si les deux hommes désiraient évoquer des choses.




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Dim 5 Fév - 16:56

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On en reparlera? là je crois qu'Isia rêvait éveillée. Si je comptais réellement passer à l'action et terminer ceux qui nous avaient agressés je n'allais surement pas lui envoyer une invitation. Si elle voulaient s'occuper de ses agresseurs de manière douce c'était son problème pas le mien. C'était une attitude très égoïste mais après tout pourquoi j'agirais différemment? Je décidais de rien lui répondre car je ne voulais plus parler de ça. Pour le moment j'étais en convalescence donc je devais rester calme pour bien me remettre sur pieds. La vengeance viendrait après, chaque chose en son temps et j'allais profiter de ce temps de repos pour trouver une stratégie.

Je regardais la tête de Mike et écoutais ce qu'il avait à dire. Juste mal dormi? ouais et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu. J'avais assez pris de cuites pour savoir à quoi ça ressemblait. Pourquoi il avait autant bu? je pouvais le deviner. Mike avait été au milieu d'une bagarre assez sale, le scientifique qui d'habitude avait fait sienne la phrase "courage fuyons" avait pris son courage en main et nous avait sauvé en blessant un autre être humain. Je me souvenais que la première fois que j'avais tué quelqu'un, j'avais pris la pire gueule de bois de toute ma vie.

Mike lui n'avait pas tué ce connard mais pour un scientifique il avait déjà fait beaucoup donc je n'allais pas trop la charrier...pour le moment. Car après il allait falloir qu'il surmonte ça car devoir se défendre ou défendre quelqu'un devait être naturel pour lui. Si besoin je pourrais l'idée à accepter l'idée mais de là à l'aider à savoir se défendre là c'était plus compliqué. Il était quand même super sympa de venir nous voir et en plus en emmenant un cadeau pour Isia et un pour moi. Je récupérais ma bière et rien que la tenir dans mes mains je me sentais mieux.

J'écoutais assez distraitement l'échange entre Mike et Isia, moi tout ce qui m’intéressait c'était de siffler ma bière. Je ne compris pas trop pourquoi Mike voulait se cacher pour me la donner car honnêtement qu'Isia soit ok ou pas pour que j'en boive une, je le ferais quand même. Après je pouvais comprendre que Mike ne voulait pas trop subir les foudres de la blonde. Je décapsulais ma bière et bus la première gorgée et bon dieu que c'était bon et que ça m'avait manqué.

Tout d'un coup je me sentais aller beaucoup mieux , à nouveau je n'écoutais pas les blablas entre Isia et Mike. Boire ma bière était vachement plus important, ça me remontait le moral et franchement fallait que je remercie le botaniste de cette super initiative. Quand je tournais la tête vers eux, Mike avait viré rouge pivoine, et je ne savais pas pourquoi parce que je n'avais pas le geste affectif d'Isia.

Tu peux me ramener d'autres bières si tu peux, sinon à part ça j'ai besoin de rien.


Bon ben je venais donc d'apprendre que j'allais rester ici plus longtemps que la blonde. Si ce n'était que 24 heures de plus ce n'était pas un problème, je savais être patient quand je le voulais. Par contre j'eu un rictus mauvais quand elle évoqua un repos total dans mes quartiers. C'est ça blondie compte là dessus et bois de l'eau...

Si vos blablas deviennent interessants peut être que je m'endormirais pas mais comme j'ai peu d'espoir oui je vais surement m'endormir et comme ça tu pourras expliquer à Mike ce que veut dire minou en français sans que je fasse de réflexions mal placées.

Et ouais Doc si tu voulais me provoquer fallait être sûre que je ne réplique pas...même out comme je l'étais je n'allais jamais louper une occasion de la remettre en place. Surtout que là c'était pas moi qui avait commencé. Après cette remarque acide , je décidais de me taire et finir de boire ma précieuse bière. J'étais fatigué mais je n'allais pas donner satisfaction à Isia en le reconnaissant.

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Dim 5 Fév - 17:33

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Malgré toutes ses tentatives pour être discret, ce qui revenait à mettre un éléphant au milieu d'une grande salle au sol recouvert de coussins péteurs, Isia repéra la petite transaction que Mike effectuait avec Alek. Le botaniste aurait préféré que la blonde ne remarque rien, afin de se préserver d'un possible sermon de sa part. Quand elle le questionna sur ce qu'il était en train de faire, il tenta de changer de sujet en parlant de sa plante, avec toute l'habileté dont il pouvait faire preuve. Cela marcha... Pendant environ cinq secondes, avant que la blonde ne revienne à la charge. Pendant ce temps, Alek, pépère, louchait sur sa bière comme un chien sur un os à moelle. Mike tentait d'esquiver le regard insistant d'Isia, mais finit cependant par craquer, révélant l'odieuse infraction qu'il venait d'accomplir. Cependant, alors que le scientifique s'attendait à recevoir une tempête en pleine tronche, Isia se contenta de lui faire la remarque qu'il aurait pu en apporter plus. Mike sembla abasourdi pendant quelques secondes, n'étant pas certain de ce qu'il venait d'entendre, et se contenta finalement de faire un sourire amusé à l'intention de la doctoresse.

Il tenta de se remémorer les vertus possibles de la plante. Oui, il se souvenait parfaitement des paroles de l'herboriste Atosien : "Elle sent super bon". Voilà, ça résumait bien son utilité. Cela dit, c'était déjà pas mal comme vertu. Avec ça, elle se classait facilement dans son top dix des plantes les moins dangereuses et les plus agréables de Pégase, ce qui n'était déjà pas mal. Bon, cela dit, il ne devait y avoir que six ou sept plantes dans ce top dix...

Il accepta bien volontier la proposition d'Isia, et posa son derrière sur le lit, trop content de pouvoir reposer un peu ses jambes. Il lança un regard vers Alek, qui semblait toujours dans son monde constitué d'une délicieuse boisson dorée et gazeuse. Il ne put donc pas s'apercevoir de la manœuvre que la doctoresse effectua, et ne s'en rendit compte que lorsque ses douces lèvres entrèrent en contact avec sa joue mal rasée. Mike sursauta de plus belle, comme s'il venait de se faire mordre par un serpent, virant quasi instantanément à l'écarlate, son cœur partant à une vitesse démesurée. Le contact un peu trop proche et impromptu avec la gente féminine lui faisait bien souvent cet effet, grand timide qu'il était. Et ce n'était pas vraiment facile, croyez moi. Alek, lui, semblait beaucoup plus assuré dans ce domaine, et devait surement enchainer les conquêtes amoureuses avec une grande facilité. D'ailleurs, Mike lança un regard expressif à Alek lorsque ce dernier tourna la tête vers eux, lui faisant bien comprendre que s'il se risquait à se moquer de lui, il n'hésiterait pas à le débrancher.

Après quelques secondes, le botaniste finit par se reprendre, son visage reprenant peu à peu une teinte normale. Il se racla rapidement la gorge pour se donner de l'assurance, proposant de leur ramener quelque chose s'ils en avaient besoin. Alek réclama plus d'alcool, ce qui ne l'étonna qu'à moitié. Il étudierait la possibilité, mais avec tout le personnel médical environnant, ça risquait d'être compliqué. Cela dit, s'il obtenait l'immunité de la part de Laurence, ce ne serait pas un problème.

Isia sembla soudainement se rappeler que cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus embêté Alek, et prit le décision de lui lancer une petite pique. Oh non, pas encore... Mike était beaucoup trop épuisé pour se retrouver au milieu d'une guerre de calambours, et il craignait que son mal de tête ne tarde pas à revenir. Cela dit, c'était trop tard, et le maître chien répliqua instantanément, soulignant par l'occasion le surnom qu'Isia lui avait attribué. Ah oui, tiens, ça lui était presque sorti de la tête cette histoire. Comme un petit enfant boudeur, le botaniste décala un peu son postérieur plus loin de Isia, fronçant les sourcils.

D'ailleurs, je le sais déjà. Ford m'a expliqué ce que ça voulait dire. Alors, si tu pouvais arrêter de m'appeler comme cela, ça m'arrangerait, je trouve ça vraiment dégradant de me comparer à... Enfin, tu m'as compris.


Il ne préférait pas prononcer le nom exact à haute voix, sinon la situation pouvait rapidement devenir gênante. Il regarda Isia droit dans les yeux, attendant sa réponse.

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Dim 5 Fév - 22:53

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❝[Intrigue] Un panda, un minou et une tigresse dans la même grotte❞
Panda & Blondie & Minou


Panda était fasciné par son breuvage, ce n'est pas plus mal, il dira moins de bêtise. Et ainsi, cela échappe à Mike, une remarque sur ces belles joues rouges. Bon, en tout cas, si un jour, je veux avoir la paix du soldat, je lui agite une bière sous le pif et zou. C'est une arme, que je ne manquerai pas d'avoir en ma possession à l'avenir. En plus, j'aime bien ça aussi. Idiotement, je pensai à une soirée avec les deux hommes, sur le canapé à boire des bières comme des ados. Sauf si Mike, ne veut plus toucher une goutte d'alcool, après sa cuite… Cette scène, complètement ubuesque, me fit sourire dans le vent. Cela risquait de se finir en bataille de cousin avec Panda et Minou qui fait le score. Remarque, je suis certaine, qu'avec un peu d'inhibition, Mike, serait se lâché, il a du répondant quand il veut.

Enfin bon, c'est une pensée très ludique, qu'Alek, envoya valsée comme il se doit en se sentant agressé par ma pique sur sa fatigue. Bah quoi ? Il ne va quand même pas dire que j'ai tors ? Je vois très bien, qu'il a besoin de repos et connaissant cet état, pour l'avoir vu sur un grand nombre de patient, il risque de sombrer bêtement et tout simplement dans le sommeil, dans un claquement de doigt. Avec ou sans bière entre les mimines. D'ailleurs, il serait bon, qu'il s'endorme après l'avoir fini, pour éviter de gâcher le cadeau de Mike, sur le sol.

J’allais lui répondre, quand la suite de sa phrase me sidéra… comment ça lui expliquer ? Je n’ai rien à expliquer sur mes surnoms. Il pensait à quoi l’autre ? J’ouvris de grands yeux un peu circonspects, il ne s’imagine pas à truc cochon ?
« Ah car mister Panda sait manier la langue de Molière autrement quand dans la bouche des gentes dames ? » cela était de l’ironie

Bon, je fus surprise de savoir qu'un Américain (soldat de surcroît) savait parler français. Mais bon, je suis souvent déçue, car les seuls éléments que retienne les hommes du rang, sont les petites phrases sexy ou les mots grossiers. Comme le fameux et indémodable « voulez-vous coucher avec moi ce soir ? ». Je levai les yeux au ciel, regardant Mike, qui venait de s'embrumer d'un air boudeur.
Euh, il lui arrive quoi ? Il se lança d'un air un peu morne. Non, mais Ford aussi ? Je crois, que lui il va finir pendu par les couillles sur mon scalpel ! Non, mais il avait raconté quoi au botaniste ? Que « Minou » c'est le pubis d'une femme ? Que Mike, à une tête de femellette ? Que ce n’est pas un « vrais » homme, qu’il ne mérite même pas ce titre ? Non mais vraiment, faut qu'ils aillent tous en cours de rattrapage français ! Et Ford, il ne pouvait pas réfléchir ? remarque, il a pas dû en toucher beaucoup des « minous » depuis son accidents, ça doit lui manquer. Putain, le con, il avait sali mon petit sobriquet qui était quand même sacrément mignon en plus ! Pour une fois ! Le pire, c’est lors de l’évocation du surnom, ce fut vraiment, la tête choupinette du botaniste, qui m’évoqua un chat. De quoi, assombrir cet élan de bonté tiens ! Arg, quand je vais le croiser le petit « mutant », il va la sentir passé la doulourante !

Ce n'est pas cochon avant tout « minou » ça à une signification, plus jolie et plus mignonne quand même. Je soupirai, levant les mains au ciel, exaspéré. Comment ruiner un beau et minions surnom en truc cochon et sale ! bon, me voilà agacée maintenant. J'étais de bonne humeur mais là…
« Au pubis d’une femme ? ça tombe bien, car ce n’est pas le véritable sens de ton surnom « Minou » » Je le regarda dans les yeux
« Faut vraiment, que les étrangers arrêtent de retenir le sens pervers avant de connaitre la véritable définition d’u mot. Comme si, j’avais la garcerie de nommer quelqu’un que j’apprécie d’une façon aussi dégradante ! » Je levai les yeux au ciel « Remarque si je ne pouvais pas te voir en peinture, je t’aurais trouvé un surnom bien plus honteux. Mais ce n’est pas le cas. »

Mon regard se figea sur le pauvre scientifique soudainement gêné commençant à se relever et se gratter la nuque (tu m’étonnes, il vient de prendre conscience d’être entouré de fauve), quand je ne suis pas contente, je suis une véritable tornade. Après, tout, je ne peux pas faire mentir ma réputation de tigresse. Et là, on venait de me mette un petit coup de griffes.

« Heu... Je.... Je suis désolé Isia. Je voulais pas te vexer. »
Son regard passa rapidement d'Alek a moi avant de se relever totalement, dans le but certain de fuir. Mais quel courage mon petit chat !
« Je... Je crois que je vais vous laisser hein. J'ai encore beaucoup de travail » Mais mon coco, tu vas rester ici, bien sagement.
« Non tu restes là Mike ! » dis-je autoritaire avec un geste du doigt, pour lui montrer qu’il reposa son popotin sur le lit. Manquerait plus qu’il fuit en mode traumatisé. Il se rassit presque quasi instantanément, comme un enfant se faisant gronder par le concierge tueur de son école.
« Puisque, tu ne sais pas ce que ça veut dire vraiment, autant que je te l’explique non ? Sauf si tu préfères croire un paranoïaque-mutant à l’humour graveleux ? »
Olala , il me toisait avec un regard …. Complètement apeuré, il avait peur, que je lui saute à la gorge ou bien ?
« Heu... non non... »
« Non à quoi ? Et arrête d’avoir peur, je ne vais pas te manger. » dit-je en soupirant « Je suis en colère mais celui qui va passer un sale quart d’heure ça va être Ford »
Le botaniste déglutit légèrement, tentant de paraître rassuré.
« Non, je ne le crois pas... »
« Bien. Tu veux savoir la vraie signification ? » fit-je en soupirant d’un air plus calme.
Il se contenta d’hocher la tête, semblant se détendre un peu.

« Minou, c’est un surnom affectif pour dire « chat » en français. La meilleure traduction en anglais, n’est donc pas « pussy » mais « Kitten », même si « Kitten» c’est trop bébé et une bien mauvaise traduction. Mais l’anglais est pauvre que veux-tu ! » Je le regardai dans les yeux. « Quand la plante à exploser la première fois dans ton laboratoire, tu m’as fais penser à un chat, quand tu t’es redressé les mains devant toi, l’air un peu penaud comme si on t’avait retiré ta balle pour jouer. Je t’ai trouvé amusant et le surnom m’est venu » bon je ne me doutais pas qu’à cet instant Mike essayait de cacher son érection. A vrais, dire je n’avais même pas remarqué. Sinon, pensez -vous il aurait sûrement eut une remarque.

Mike cligna des yeux plusieurs fois, avant de devenir soudain un peu rouge sur la fin du discours, détournant les yeux.
« Ah heu oui. Quand je me suis redressé. Oui oui, je me souviens. Je comprends mieux du coup. »
Il toussota légèrement, semblant se redonner de la prestance. Il était gêné pour ne pas changer.

« Donc rien de sexuel, que cela soit dans la signification ou bien quand j’aie eu l’idée » j’accompagna ma phrase d’un petit rictus charmant, histoire de le détendre.
« D’accord. Désolé de t'avoir mal jugé hein... » il ne semblait pas bien s’en remettre. Oui, enfin bon, je ne vois pas ce qu’il a pu s’imaginer ? Il s’est dit quoi dans sa tête sérieusement ? Une question, à laquelle je ne voulais peut-être pas avoir de réponse, sinon j’allais m’énerver encore.
« Tu auras qu’à te faire pardonner ! » dit-je amusée, juste pour le taquiner. J’avais retrouvé mon humeur joviale. Mon regard alla sur Alek, pour voir s’il dormait, ou allait se foutre de notre gueule.





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Lun 6 Fév - 13:59

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Je commençais passablement à en avoir ras le bol que miss docteur considèrent tous les soldats comme des abrutis. Je reconnaissais que dans le lot un sacré pourcentage était bête mais nous ne l'étions pas tous. C'est comme si je lui disais que tous les docteurs ou doctoresses étaient des obsédés du cul. Je n'étais pas sûr qu'elle apprécie que je généralise autant. Et pourtant de part mon expérience les gens du corps médical étaient assez penchés sur le sujet. En plus de ça elle ne me connaissait pas du tout, ni d'où je venais ni mes études rien donc j'en avais vraiment de plus en plus marre de ses airs supérieurs.

Ca fonctionnait sûrement très bien dans son travail et pour impressionner ses futures conquêtes mais moi ça faisait l'effet inverse. Je me braquais de plus en plus contre elle. C'est dans une situation pareille que j'aurais aimé que Kalash soit là. Sa présence me calmait et si vraiment je commençais à être trop sur les nerfs je le caressais et je me calmais plus vite. Je ne savais pas où il était, surement en train de se faire soigner ou examiner car il avait pris un tir de Zat et je pense pas que ça fasse beaucoup de bien à un animal. Je penserais à demander des nouvelles quand je verrais une infirmière.

Et oui je comprends le français ...surprise hein?. ( en français dans le texte avec un fort accent américain) Un militaire avec des neurones, ça doit te faire un choc toi qui pense qu'on est tous des abrutis sans cervelle.

Mon ton n'était pas ironique comme le sien mais acide. Je n'allais pas lui expliquer pourquoi je le comprenais car tout bien réfléchit ça ne la regardait pas le moins du monde. Et en fait j'avais un peu de mal à le parler pendant longtemps, je me trouvais très con avec mon accent d'américain mais quand j'allais en France je faisais l'effort. Je finis ma bière et me pencha pour la poser par terre en grimaçant à cause de cette perf à la con et encore de mon ventre. Je m'allongeais sur le lit lui laissant le soin d'expliquer à Mike les subtilités du mot "minou". En effet ça voulait dire chat de manière affective mais aussi l'intimité d'une femme et appeler un mec comme ça ne faisait pas viril. Honnêtement je trouvais ça dégradant. A la limite ça pouvait passer dans le cas d'un couple mais même encore là j'aurais beaucoup de mal à accepter de me faire appeler comme ça.

Apparemment Ford avait déjà expliqué à Mike le deuxième sens du mot et comme prévu il n'appréciait pas beaucoup. N'importe quel mec normal n'aimerait pas se faire surnommer de la sorte. Isia semblait assez énervée...bien fait pour elle. Encore moi panda bon c'était cool car c'était des animaux amusants et surtout très chiants, mais minou? ohhhh là non. Enfin s'en suivit une conversation un peu bizarre entre Mike et Isia dans laquelle le botaniste se coucha presque. Mouais y'avait vraiment du boulot à faire avec ce mec là.

Je sentis qu'Isia me regardais mais je ne dis rien de plus. Si j'avais à parler à Mike je ne le ferais surement pas en présence de la blonde. Et puis maintenant qu'elle avait expliqué je vois pas pourquoi je rajouterais mon avis, ce n'était pas mon surnom. Je n'avais pas non plus d'idées pour un sujet de conversation, mon cerveau fonctionnait encore plus au ralenti que d'habitude. Tout ce que j'aurais voulu là, c'est me mater un bon film au calme, avec des bières, des chips, Kalash pas loin et surtout personne pour me faire chier mais je crois que j'allais devoir remettre ce programme à beaucoup plus tard. En fait j'avais mal mais ça je le gardais pour moi.

C'est sympa d'être passé Mike, et au fait beau tir de Zat contre l'autre abruti, personnellement j'aurais visé l'entrejambe pour la beauté de la chose mais tu l'as mis KO c'est le principal. Quand je serais sur pied on ira se boire quelques verres mais avec modération bien sûr.

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Jeu 9 Fév - 16:29

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A vrai dire, Mike s'attendait à ce que la doctoresse soit surprise de sa découverte, ou même qu'elle s'excuse pour ce surnom dégradant. Mais, il ne s'attendait pas du tout à la tempête qu'il allait déclencher. Pour la première fois de sa vie, il comprit pourquoi la doctoresse avait si mauvaise réputation lorsqu'elle était en colère. Le botaniste aurait aimé s'enfuir loin, se cacher, loin de cette furie visiblement prête a tout ravager sur son passage. Il se rapetissa sur lui-même pendant qu'elle hurlait, avant de s'excuser platement, tentant un repli stratégique dans son laboratoire pour échapper a la cavalière du chaos médicale. Cependant, avant même qu'il ne put prendre la fuite, elle lui ordonna de se rassoir. Mike, trop terrifié par Isia actuellement, obéit sans broncher, restant tour de même à une distance respectable afin de parer tout coups possibles de la blonde, sait on jamais. Il tenta de bredouiller quelques mots, faisant de gros yeux apeurés à la femme. Celle ci tenta de le rassurer un peu, bien que sa voix encore énervé ne le mettait pas encore vraiment très à l'aise. Cela dit, la doctoresse se calme peu à peu, expliquant la véritable signification du mot. Le botaniste se sentait un peu honteux d'avoir cru Ford sur le coup. Cela dit, le mutant ne connaissait peut-être pas la véritable définition du mot. Il fallait lui laisser le bénéfice du doute.

Isia fit référence à la scène assez gênante qu'il avait subi quelques semaines plus tôt, a son laboratoire. La doctoresse était tombée sur lui, et il s'était retrouvé en dessous d'elle, sur le sol. Forcément, son corps masculin avait eut une réaction toute naturelle à cause de cet événement, et fort heureusement, la jeune femme n'avait rien remarqué. Le scientifique esquiva une énième fois son regard, soudain pris de gêne, se contentant de répondre de manière un peu évasive. Il n'osait même pas imaginer ce qu'aurait été son surnom si elle avait remarqué son érection a ce moment là, et non sa position.

Il s'excusa une nouvelle fois, espérant que la blonde ne développerait pas de rancoeur envers lui après cette petite dispute. Ce n'était cependant pas le cas, car elle roucoula qu'il saurait se faire pardonner tôt ou tard. Alors que d'autre aurait pu y comprendre une remarque graveleuse, Mike, l'esprit pur, se contenta d'hocher légèrement la tête en souriant. Isia reporta alors son attention sur son voisin de chambre, et le docteur Femens l'imita rapidement. Jusqu'à maintenant, le militaire avait suivi la conversation sans rien dire, ayant terminé sa bière. Alors que le botaniste s'attendait à ce qu'il fasse une remarque amusante sur la française, Hamilton se contenta de féliciter une nouvelle fois le docteur pour son intervention, lui proposant d'aller boire des verres une fois qu'il serait sorti. Mike s'imagina prendre une nouvelle cuite, mais cette fois la aux côtés de son ami. Ah. Avec modération. Bon, alors il faudrait qu'il se contrôle, ou qu'il ne boive pas du tout, ce serait peut-être mieux. Au moins l'alcool le protégeait des mauvais rêves, malgré les répercussions qu'il subissait a cause de ses excès le lendemain matin.

Avec plaisir Alek. On ira dès que tu seras en état de sortir.

Il coula un regard en direction d'Isia, observant une quelconque réaction de sa part, avant de revenir vers Alek.

Je n'ai pas eu l'occasion de te demander au fait. Qu'est-ce qui t'es arrivé avant que tu ne nous rejoignes ? Lorsque tu es rentré dans le laboratoire, on aurait dit que tu revenais du Vietnam...

C'était peu dire. La simple vision que le botaniste avait eu d'Alek lorsqu'il était arrivé l'avait glacé jusqu'au sang. Du sang partout, des vêtements déchirés, avec une lueur de folie dans le regard. Quoi qu'il avait pu se passer avant son intervention, cela n'avait pas du être beau à voir.

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Mer 15 Fév - 16:48

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❝[Intrigue] Un panda, un minou et une tigresse dans la même grotte❞
Panda & Blondie & Minou


Bah voilà qu’il se vexe maintenant le Pandinou. Je soupirai. Certes, le stéréotype du militaire gros bras était présent et faut dire qu’on a des exemples assez parlant ici. Surtout pour les peu gradé. Mais, je ne considérais pas vraiment, mon voisin de chambre, comme un idiot finit. Cela était le cas, depuis Frozen. Mais bon, on ne peut pas rester tranquille, tout le deux sans se donner des tacles dans la gueule, c’est plus fort c’est limite vitale. On s’agace prodigieusement l’un avec l’autre. Il avait un caractère véritablement acariâtre. Bon, après je ne suis pas mieux.

« Je ne t’ai jamais considéré comme un lobotomisé, donc je ne suis pas choquée. Au contraire » répliquai-je avec la même acidité dans la bouche. Je lui avais répondu en français. J’aime ma langue et dès que je peux m’exprimer je ne me gêne pas pour le faire. J’avais tourné la tête pour lui lancer un regard froid.

Si on devait rester ensemble durant quelques heures, je pense qu’on risque de retourner l’infirmerie. Finalement, le petit moment de flottement presque mignon du pardon et de l’explication était fini. Et je n’avais pas envie de lui chercher des noises. Enfin, des gentille pour le taquiner doucement sans méchanceté. Hors, là, sa risquait de dégénéré grave. Et si aucun des deux, ne se calme, il allait avoir du sang. Je soupirai, pour une fois, ce fut moi qui allait jeter les armes aux pieds de l’autre. Je commençais à voir une migraine et je me connais, je risque d’être irritable facilement.

« Je n’ai pas envie de me disputer avec toi. Donc je lève le drapeau blanc » proposait-je avec une voix plus douce.

J'eue le droit à ma petite colère face à la connotation perverse de mon surnom. J'aurais due réfléchir à ce double sens, avant de le nommer, mais bon, merde à la fin ! J'ai le droit de nommer comme je l'entends les autres surtout quand c'est gentil. Bref, je pris une nouvelle fois sur moi, pour me calmer. Je m'enflammai vite. Trop vite. Ma main, alla sur mon front, j'étais encore bien trop chaude un peu fièvre impromptue. Cela passera, comme la migraine. Bref, je n'en voulais pas à Mike, je ne suis pas autant rancunière que ça. Enfin dès que j'ai fait ma vacherie je ne le suis plus et je n'avais aucune raison, de m'ombrager de la croyance de Mike avec ce surnom. Bref, cela était du passé et je ne m'en formalisais déjà plus, écoutant la proposition du soldat. Je n'étais pas invitée, donc je ne m'incrustai pas. Laissant les deux hommes parler. Alors que Panda, nous narrait ce qui lui était arrivé avant, quelqu'un autre frappa à la porte.

Ce fut Katty, l'infirmière en cheffe de mon équipe de chirurgie. La petite femme frêle au grand yeux bleu. Cela me fit penser qu'il devait encore avoir Harry, dans la chambre d'hôpital. Mon regard, parcourra la pièce intriguée. Surtout, qu'élément important… me semble bien que dans le dossier de Mike, il soit …allergique. Je me mis à ricaner toute seule. Je venais de surnommer un homme « Minou » qui était allergique aux chats. Non mais si ça ce n'est pas un hasard malheureux. E tout cas, Katty approcha doucement.

« Oh Bonjour, Docteur je peux ? »
« Oui venez Katty »
Elle s’approcha de moi et me fit un grand sourire.
« J’ai rapporté Harry, quand vous dormiez. J’ai aussi changer la couverture pour les poils de chats. Il en avait pas beaucoup perdu, mais par hygiène … »
« Oui vous avez très bien fait. Merci »
« Mrs Hoffman ma donnée ça pour vous » elle sortit de sa poche une petite tige de Bambou vert. Je pris la tige et je souris.
« Qu’il est con … » Il allait sûrement passer avec Erin une nouvelle fois. Ou me contacter par radio, mais c'est dingue, je n'aurais pas dû blaguer sur « Panda » à santa devant l'anglais, car tout ce qui lui rentrait dans une oreille était gravé dans sa tête et signe de connerie futures. Bon, en tout cas, je ne sais pas où il a trouvé ça… sûrement sur le continent il a pleins de rhizomes là-bas ! Mais ça me fait bien rire. Je fus tentée de charrier mon voisin de chambre avec, mais je me retenue. Il allait être grognon et je l’embêterais gentiment quand il sera de meilleure humeur.

Cela formait une petite baguette et j'eue en tête l'image d'Harry Potter, me voilà une sorcière avec une baguette en bambou, allait-je faire apparaître un Panda ? Ou le faire disparaître s'il n'est pas trop sage ? L'infirmière nous salua, après avoir vérifiée mes constantes et celle de Panda, puis disparue de la salle. Elle avait été discrète et avait essayée durant notre échange, de ne pas déranger celui des deux hommes.

Je reposai ma canne de Bambou sur le lit avec mes mains bandées dessus. Je n'avais pas tout écoutée et je me mis à bailler, mettant une main sur ma bouche. Je crois, que finalement, c'est moi qui va m'endormir avant Panda. Je n’avais pas envie de demander à Mike de partir, j’étais contente de le voir. Le petit trio infernal. Alors, je ne dis rien, écoutant leurs paroles de manière plutôt sage vous en conviendrez.



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Jeu 16 Fév - 13:53

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Je n'en croyais pas trop mes oreilles, Isia qui levait le drapeau blanc? woooww fallait vraiment qu'elle soit lasse pour faire ça la première. Mais elle avait fait la bonne chose car on n'avait pas à se disputer, ce n'était ni le moment ni le lieu. C'était surement le contre coup de tout ce qu'il s'était passé qui m'énervait j'aurais pu réagir différemment et mieux faire les choses. Déjà pas rentrer dans le jeu de ces abrutis dans un premier temps et dans un deuxième les tuer en leur enlevant toute humanité. J'avais dû le faire plusieurs fois en Irak et en Afghanistan. Enfin maintenant ce qui est fait est fait ça ne servait à rien que je réfléchisse au passé. Isia allait bien du moins elle n'avait pas été trop violenté et Mike aussi donc on s'en sortait plutôt pas mal car d'autres n'avaient vraiment pas eu autant de chances.

Je fermais les yeux un instant car vraiment j'avais beaucoup de mal à supporter cette luminosité. J'ouvrais un œil quand j'entendis la question de Mike et jetais un rapide coup d'œil vers Isia. Je devais tout raconter ou pas? J'assumais tout donc oui, par contre le pauvre botaniste allait surement avoir quelques maux d'estomac. Je pris une inspiration, le temps de remettre tous les évènements en place dans ma tête.

Oh je suis déjà rentré de missions dans des états pires que ça. Tu devrais peut être prendre un seau ou une bassine car le récit est sanglant. Je lui souris en mode foutage de gueule mais j'allais essayer de raconter ça sans trop de détails. Je suis passé récupérer Isia à la fin de son service pour l'escorter comme je le fais avec le personnel médical depuis le début de ces agressions, en chemin des "connaissances" s'en sont pris à Isia. Je me suis interposé et comme je ne suis pas doué en corps à corps j'ai été très vite mis à terre, j'ai pris un coup au genou, et plusieurs dans le visage d'où ma tête pas aimable . Isia a pu s'échapper je ne l'ai revu que dans le labo avec toi. Le mec qui m'a mis KO a zaté mon chien ce qui m'a rendu un peu fou et je l'ai attaqué avec un couteau que j'ai toujours sur moi. Il m'a désarmé et m'a planté dans le ventre, le temps de tout ça Kalash s'est réveillé et lui a sauté dessus, j'ai récupéré le couteau et le lui ai planté dans les couilles. J'étais fou de rage et vu ce qu'il pensait faire à Isia j'ai trouvé très ironique de le lui planter là. J'aurais pu le tuer mais je ne voulais pas, je voulais qu'il soit reconnu pour être un violeur. J'allais partir à la recherche d'Isia mais d'autres mecs sont arrivés, ils étaient 3 ou 4 armés de ZAT il étaient de la sécurité et de mèche avec les agresseurs,je me suis caché dans un labo avec mon chien car j'étais désarmé et blessé, je n'aurais pas pu leur échapper en courant. Par chance c'était le labo des poisons et des virus, un mec est rentré et je l'ai attaqué avec une plante empoissonnée car je n'ai trouvé que ça pour m'en sortir vite je connaissais cette plante car j'ai eu un accident avec elle il y quelques temps. J'ai récupéré son ZAT et en sortant je me suis retrouvé nez à nez avec un autre garde et je l'ai tué , façon c'était lui ou moi. Et la suite tu la connais Kalash a pisté Isia et on vous a trouvé.

Bon là normalement le botaniste ne devrait pas vomir car je n'étais vraiment pas rentré dans les détails. Celui qui avait pris le coup de branche avait eu l'œil creuvé. Ce n'était pas le but premier mais franchement j'avais agis vite avec qu'il ai le temps de pointer son Zat sur moi. Je n'étais pas bon en corps à corps ça ok mais par contre j'étais rapide et rarement à cours d'idées pour me défendre. Je n'osais pas trop regarder Isia car elle ne savait pas vraiment ce que j'avais ou esquivé pour tenter d'aller l'aider. Echapper à autant d'attaques en peu de temps j'avais jamais fait encore. Je me sentais vraiment épuisé et le pire c'est que je savais que ça risquait de me retomber dessus, selon comme ça allait se passer je quitterais Atlantis et l'armée tout court.

Une blouse blanche entra dans la chambre, je ne la reconnus pas. Je ne faisais pas attention à leur conversation car ça ne me regardais pas. Une histoire de chat et d'un rosbeef, rien de bien intéressant en fait. Enfin là vu mon état rien ne me semblait intéressant, je ne voulais même pas m'endormir car je savais que les cauchemars allaient revenir. Au pire je pourrais demander des médocs pour me mettre les neurones en sommeil non? ça devait bien exister des trucs pareils. Quand je serais remis sur pieds j'allais devoir faire sérieusement le point sur ce que je voulais faire car là j'avais l'impression que ma vie me filait entre les doigts et peut être qu'accepter de partir sur Atlantis n'était pas la bonne situation. J'avais fuis mes problèmes alors que j'aurais du les affronter, mais il est toujours plus facile d'affronter un ennemi que soi même.

Spoiler:

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Jeu 16 Fév - 18:51

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Mike était toujours assis sur le lit d'Isia, et écoutait les péripéties d'Alek avec grande attention. Cependant, au fur et à mesure que celui-ci avançait dans ses descriptions, le visage du botaniste se décomposait, jusqu'à afficher une attitude de franche surprise, et de frayeur. La partie l'ayant visiblement le plus marqué fut celle en rapport avec les parties génitales. Il savait qu'Alek était assez rentre-dans-le-tas, mais de là à quasiment castrer un autre homme... C'était une réaction démesurée. Enfin, avec l'acide, il pouvait parler. Cela dit, sur le coup, il cherchait juste un moyen de s'enfuir, ce n'était pas volontaire. Enfin, si, mais pas vraiment. Ce n'était pas vraiment comparable à torturer sur le coup de la colère.

Cela dit, il s'abstint de tous commentaires désobligeants, ou terrifiés. Alek était ce qu'on pouvait nommait un ami, et quoi qu'il en soit, il leur avait sauvé la vie, alors il ne pouvait pas vraiment lui reprocher d'y être allé un peu... Fort ? Lorsque le récit toucha à sa fin, Mike referme sa bouche qui s'était entrouverte toute seule, tentant de se redonner un peu d'assurance et de prestance. Il n'avait d'ailleurs même pas remarqué le passage éclair de l'infirmière, tellement absorbé par l'histoire. Il échangea un rapide regard avec Isia, pour vérifier que cette dernière était bien au courant. Visiblement, il lui avait déjà fait part du récit. La seule chose pour laquelle s'inquiétait donc désormais Mike, c'était les conséquences qui allaient surement retomber sur le maître-chien. Il ne s'y connaissait pas vraiment en matière de loi militaire, mais il se doutait cependant que la quasi-castration ne devait pas vraiment être réglementaire.

Lorsqu'Alek prononça les dernières paroles de son récit, un silence assez pesant prit place dans la pièce, pendant quelques secondes. Mike cherchait ses mots, évitant le plus possible le regard du militaire. Finalement, il trouva un peu de courage et beaucoup de compassion au fond de lui, et posa ses yeux sur Alek.

C'était très courageux de ta part de t'interposer, et de faire tout ça pour la sauver. Tu es une personne bien Alek, malgré certains actes un peu... Heeeeu... Exagérés ?


Il s'était rattrapé sur la fin pour ne pas dire "barbares". Il se râcla un peu la gorge, avant d'observer sa montre. Le temps passait rapidement, et le botaniste avait encore du travail. Son regard passa sur Isia, puis sur Alek. Il se releva, avant de prendre de nouveau la parole.

Je vais devoir y aller. J'ai encore beaucoup de boulot avec toutes ces histoires...


Il sourit légèrement, comme pour s'excuser de devoir partir aussi rapidement. Il laissa ses deux amis prendre la parole s'ils le souhaitaient pour le saluer, avant de s'éclipser de la pièce, refermant la porte précautionneusement derrière lui. Les infirmiers, comme à son arrivé, ne faisait pas trop attention à lui, et vaquaient tranquillement à leurs occupations. Le botaniste en profita donc pour s'approcher d'une armoire, avant d'y chiper une petite boite de somnifères.

Au moins, avec ça, il était presque certain de ne pas faire de cauchemars. Il se remit donc en route pour le bureau d'Hoffman afin d'y faire son rapport d'incident de la veille, bien content d'avoir réussi à piquer quelques somnifères au passage.

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Ven 17 Fév - 20:20

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❝[Intrigue] Un panda, un minou et une tigresse dans la même grotte❞
Panda & Blondie & Minou


Panda ne réagis pas vocalement parlant à mon drapeau blanc. Mais le fait qu'il ne relance pas, fut pour moi une manière de dire, qu'il avait accepté. Sinon, il m'aurait envoyé chier à sa belle manière. De toute façon, il valait mieux qu'on se calme tous les deux. Nous étions agacées et les mots auraient pu voler un peu trop haut sans de véritable raison. Ainsi, donc je levai les armes, ne voulant pas de dispute saugrenue entre nous.

Suite à tout cela, la paix, ma colère envers la mauvaise perception de mon surnom, nous attentions Mike et moi, avec une certaine impatience le récit de Panda. C'est vrai, il a fait quoi pendant ce temps ? Il résuma la chose et cela fut bien moins gore a ce que je m'attendais en toute franchise. Dès sa première évocation de sanglante et de prendre un seau pour vomir le contenu de son repas ou de la cuvée de la veille pour Minou. Je m'étais imaginée un peu Rambo en forêt décapitant toutes créatures sur son passage. Une sorte de mélange d'un mauvais film d'horreur avec un cauchemar issu de la pire des perversions humaines. Mais non. Dans un sens, tant mieux, il aurait été dommage de traumatiser encore plus le botaniste, qui déjà qu'avec la version soft écarquillait ses deux billes noisette et avec un air effaré.

Pour ma part j'écoutai Panda sans vraiment être surprise, non pas que je le voyais comme un violent, mais sous la colère et le besoin de se défendre je comprenais aisément ses actes inconsidérés et qui risquait de lui coûter sa carrière militaire. La violence était une part du métier de soldat, sur les champs de bataille on n'y fait point de câlin. Et étant militaire, il avait dû connaitre les horreurs des guerres modernes, comme beaucoup ici. Et en toute franchise ces salopards méritaient bien ce qu'ils leurs étaient arrivé. Pour toutes les victimes, c'est une manière de leur faire payer même si moralement c'est discutable. On ne va pas les plaindre.

Mon regard se posa sur Panda, il en avait sacrément bavé pour tenter de me rejoindre…aucun doute qu'il s'était fait avoir comme un bleu et qu'il avait tout tenté pour me tirer d'affaire. Quitte à laisser la moitié de son corps et peut-être de sa vie vu son état. Il esquiva mon regard, mais cela n'avait pas d'importance. Cela me toucha mine de rien. Il aurait pu se planquer, appeler des secours et attendre que tout cela passe. En tout cas, il méritait une médaille pour avoir réussi à survivre a autant d'attaque et de souhait de mort de ses assaillants. Enfin bon, je crains que sa seule médaille soit celle de sa conscience.

Je ne dis rien, qu’avait-je à lui dire en toute franchise ? Cela était du passé et il valait mieux se concentrer sur l’instant présent voir même le futur. Je confirmai d’un hochement de tête la première phrase de Minou et Katty pointa son nez. Sans suit un échange très banal, a vrais dire, avec un présent des plus amusant. Je revenu vers les deux hommes qui discutait quand Mike, nous regarda pour annoncer son départ. Je lui fis un beau sourire joyeux.

« Merci d’être venu Minou, c’est gentil et ça fait plaisir. On se verra tous les trois quand toute cette histoire soit finie et régler.» Après tout je les aimais beaucoup et je ne voie pas pourquoi on se priverait de ne pas se taquiner tous ensemble entre amis. Par contre, je ne précisai pas « quand Panda saura sortie d’affaire et avant qu’ils nous l’envoient en tôle » pour ne pas être défaitiste, ça se trouve les militaires lui trouverons une porte de sortie pour éviter qu’il aille en prison ou sur une chaise électrique.
« Enfin on se reverra avant, n’oublie pas la boite de bonbon » conclue-je dans un petit rire. Je fis un signe de main quand le botaniste partis de la pièce nous saluant.

Mon regard se posa sur Panda et je me tordis pour baisser encore plus la lumière, une semi-nuit pour nous reposer et je le voyais bien qu’il était aveuglé par la lumière aussi faible qu’elle soit actuellement. De ma baguette, je lui tapotai en douceur la tête, rien de bien méchant au contraire.

« Abracadabra, par le pouvoir de la baquette de bambou : un Panda dans les bras de Morphée et tout guérie » Oui c’est un peu gamin, mais bon j’avais envie de le taquiner gentiment avec mon nouveau jouet. Je lui fis un sourire amicale, avant de m’allonger dans mon lit remontant ma couverture.



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