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[Moment fort 2] Trahison !

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Dim 15 Jan - 18:37

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Trahison !



[Moment fort 2] Trahison ! 1484501682-0121d

Voilà plusieurs jours, que je forme Adam au pilotage du jumper. Tout se passait très bien. C’est un bon pilote. En échange, j’irais sur alpha, pour essayer les nouveau F-302. J’avais grande hâte a vrais dire… cela me faisait oublier la terrible nouvelle qu’avait annoncée Weir en salle d’embarquement… cela me travaillait mine de rien. J’étais peu bavard, comme préoccupé depuis l’annonce de la veille. Moi, qui d’habitude fait des blagues ou même rigole pour rien. Je n’avais même pas réagi, quand avec le lieutenant, on s’était enfilé trois carambars et qu’il m’avait lu l’une d’entre-elles.
Je ne me sentais pas à l’aise, trop de questions, trop d’incompréhension et surtout cela nous tombait dessus sur le coin du nez. Pourtant Nathalie, m’avait évoqué qu’il avait eu des problèmes…où était mon erreur ? Où avais-je merder ?

Le grésillement d’une radio, me fit sursauter, Adam venait de recevoir un message d’Atlantis, nous demandant au plus vite de venir. Je lui laissai les commandes, pour qu’il puisse s'entraîner à faire un atterrissage dans le couloir qui menait à la salle d’embarquement et non à la baie des jumper. Après tout, faut bien qu’il s’habitue, je ne pense pas qu’il reste à 100% sur alpha.

Une fois, arrivé sur le planché de la cité, je me levai, intrigué qu’on nous demande d’écourter la formation. Je pestai machinalement. « J’espère que ce n’est pas pour nous dire qu’il y a une mutinerie »… qu’avait-je pas dit là moi ? En pouvant les porte du jumper, je vis des militaires qui braquent leurs armes sur nous… enfin sur moi… même Ross avait dégainé son pistolet de son holster.

C’est une blague ? Pourquoi, ils me braquent sérieusement ? Mon regard parcourut la salle, éberlué, trouvant le regard de mon bras droit. Je restais stoïque droit sur moi…
« Que ce passe-t-il ? » dit-je d’un air courroucé. Je sens que je ne vais pas du tout aimer la suite… « Baissez vos armes ! »


--------------------------
Vous avez jusqu’au 22/01 pour réagir à ce post, sachant que l'intrigue va se lancer avec ou sans vous dans vos posts ou autres MP wink

Les personnes qui interviennent en premier sur ce moment fort : Adam Ross - Karola Frei - Matt Eversman - Cody Fuller - John Sheppard //
Les autres vous pouvez intervenir quand l'arrestation est terminée

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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Dim 15 Jan - 21:44

Karola Frei
Depuis la petite bombe que Weir avait lâchée en salle d’embarquement, Atlantis était complétement mise en quarantaine. Personne n’entrait ou ne sortait en mission. Heureusement, Karola avait pu être entendue rapidement par Alexander Hoffman et avait été lavée de tous soupçons tout comme d’autres militaires tels que Ford, Eversman, Fuller et Ross. Elle ignorait si John avait été entendu, elle avait essayé de le joindre mais on lui avait dit qu’il était parti en formation avec le Lieutenant Ross. Signe certainement qu’il n’avait rien à se reprocher non plus. C’était dommage car elle aurait bien aimé échanger avec lui à ce sujet afin de voir comment ils pourraient s’organiser pour que les choses se passent vite et au mieux.
Elle était assise à son bureau, à lire chacun des dossiers des militaires de la base afin de trouver le moindre indice dedans. Cependant, si certains éléments avaient été cachés, par sûr que cela soit très utile. Elle était occupée à parcourir celui d’Alek Hamilton quand une notification poppa sur son écran. La mention urgent lui avait sauté aux yeux. Intriguée elle cliqua dessus et laissa ses yeux parcourir le message.





_A___Major Karola Frei
_De___Dr Elizabeth Weir



_Objet___URGENT



_Date & Heure ___05/01/2017 à 13h45

Bonsoir
Vous avez l’ordre d’arrêter un individu jugé dangereux. Il est soupçonné d’avoir participé au viol d’une jeune femme, de masquer des preuves pour que ses complices ne soient pas incriminés… Cela risque d’être difficile pour vous, puisque c’est un officier. Il ne se laissera sûrement pas faire et clamera son innocence. Restez professionnelle avec lui.
Il rentrera de mission à 14h30, il sera armé et reviendra de formation avec le sous-lieutenant Adam Ross qui vous prêtera main fort en cas de besoin. Vous avez le droit de le maîtriser.
Cet individu est : Lt Colonel John Sheppard
Major Karola Frei, vous serez en attendant du blanchissement ou non du colonel la nouvelle responsable militaire secondée par le Major Julia Woosley.
Vous serez secondée par le sergent-maître Matt Eversman, le soldat de 1ere classe Cody Fuller et le sous-lieutenant Adam Ross

Elizabeth Weir, Erin Steel & Alexander Hoffman.


FICHE PAR SUANA



Le monde se déroba alors sous ses pieds. Karola se sentit blêmir au fur et à mesure et à la fin du message elle fut même prise de nausées.

- Non, pas toi John…soupira t’elle désespérée.

Si l’annonce de Weir avait eu l’effet d’une bombe, ce mail était quant à lui l’équivalent d’une explosion nucléaire. N’y croyant pas ses yeux, elle relu la missive plusieurs fois mais elle n’était pas folle. On accusait John de faire partie des têtes pensantes de ce réseau. Elle ne pouvait pas y croire. Pas lui. Ses poings se crispèrent sur ses cuisses et elle se mordit la lèvre pour réprimer un juron. Sentant la colère la submerger, elle se leva précipitamment pour se détourner de l’écran et se posta devant la baie vitrée de son bureau, fixant sans le voir l’océan, les yeux embrumés de larmes. Tout cela ne pouvait pas être possible. Toute cette histoire ne devait être qu’un coup monté, une vaste supercherie. Peut-être étaient-ils sur une planète inconnue et qu’ils avaient respirés du gaz hallucinogène, cela était déjà arrivé dans le passé. Ou bien, des ennemis les avaient drogués ou s’étaient introduits dans leur esprit dans le but d’obtenir d’eux ce qu’ils voulaient.

Fermant les yeux, se massant les tempes, elle respira calmement afin de se calmer. Ce devait certainement être une erreur. Elle connaissait bien son supérieur, jamais il n’aurait pu commettre de tels actes. Il aimait les femmes c’est vrai mais tout de même pas à un tel niveau de perversité.
Elle sentait la tension redescendre lentement. Il était hors de question qu’elle fasse quoique ce soit sous le coup de la colère. Alors elle contourna son bureau et rejoint le canapé blanc se trouvant au fond de la pièce et s’y mit assise. Ses yeux se posèrent alors sur un cadre abritant une photo d’elle et de Nathalie, son assistante. Et c’est en voyant le visage de la rouquine que des connexions se firent dans son cerveau.

Elle se rappela soudain de ce jour où elle avait entendu une violente dispute dans le bureau de Nathalie entre cette dernière et John. Elle n’avait jamais su de quoi il en retournait vraiment mais cela avait mis la jeune femme dans tous ses états. Jamais Karola ne l’avait vu ainsi. Prise de peur, elle osa à peine se dire que peut-être que John l’avait agressée. Non. C’était impossible, elle ne pouvait pas y croire. Pourtant, tout portait à croire le contraire. Après tout Nathalie avait catégoriquement refusé de dire ce qu’il s’était passé et encore moins que Karola aille voir son supérieur. Et à présent le voilà qu’il était accusé. Les preuves étaient certes maigres, mais la coïncidence était bien trop forte.

Elle porta son visage dans ses mains. Elle sentit son cœur se serrer à l’idée que cet homme avec qui elle avait tissé un lien d’amitié et de confiance pouvait s’être rendu coupable de tels agissements. Elle se sentit trahie, jamais elle n’aurait imaginé un seul instant que le colonel puisse faire preuve d’un telle félonie. Et pourtant, pourtant tout au fond d’elle, elle ne pouvait s’empêcher de penser, d’espérer que cela ne soit pas vrai. C’était sans doute une blague qu’on lui faisait, un ultime test pour s’assurer de son innocence. Le grésillement de son oreillette la fit revenir à la réalité. Sans aucune motivation, elle se leva pour l’attraper sur son bureau.

//-Ici Frei.//


//- Major, on vous attend en salle d’embarquement.//


//- J’arrive tout de suite.//


Avec toutes ces émotions, elle avait fini par oublier qu’elle devait aller arrêter John et qu’elle avait été nommée nouvelle responsable militaire. Si c’était un poste qu’elle se sentait prête à assumer, elle aurait aimé que cela ne se fasse pas dans ces conditions. Il allait être l’heure, alors elle attrapa son arme de service. Elle quitta son bureau, heureusement Nathalie n’était pas là, elle n’aurait pas voulu que son assistante voit toute la détresse que son visage exprimait. Car si Karola était douée pour cacher ses émotions, cette fois-ci le choc était bien trop important pour qu’elle y parvienne. Manque de bol, la jeune femme entra juste au moment où elle sortait. Alors Karola prit soin d’éviter son regard et sans rien dire, elle fila dans le couloir.

Avant d’entrer en salle d’embarquement, elle fit tout de même un effort pour reprendre un air convenable. Il était hors de question de montrer le moindre signe de faiblesse aux autres, surtout pas en ces moments troublés. Tout le monde était déjà sur place, Eversman et Fuller accompagné de sa chienne également. Elle les salua de la tête et se positionna face à la porte des Etoiles.

- Mettez-vous en joue. Je procéderai à l’arrestation dès l’arrivée du Colonel.


Froide et neutre comme d’habitude, Karola ne voulait pas y mettre d’états d’âmes, c’était déjà suffisamment compliqué comme cela. Tant pis si elle passait pour un monstre sans cœur auprès des autres, elle ne faisait que son travail et contrairement à ce qu’elle laissait croire elle ne le faisait pas de gaité de cœur.

Le jumper débarqua enfin dans la salle et dans une ambiance sous haute tension, dans le silence le plus complet, le sas arrière s’ouvrit. Les soldats levèrent alors leurs armes en direction d’un John tout pantois qui ignorait visiblement ce qui se passait. Derrière lui, Adam avait également son arme braquée sur lui.

La stupeur se lisait sur son visage et après avoir demandé sans obtenir de réponse ce qui se tramait, il leur ordonna de baisser leurs armes. Bien sûr, Sheppard destitué de son rôle, personne ne lui obéit. Karola ne voulait pas que cette scène tourne à l’humiliation alors elle espéra que les choses se passent sans encombre. La gorge nouée, Karola s’avait que c’était à elle de jouer. Elle déglutit et se lança d’une voix ferme et sans appel.

- Lieutenant-Colonel Sheppard, en tant que responsable militaire de cette cité et compte tenu des charges qui sont portées contre vous...j'ai le regret de vous mettre en état d'arrestation. Lieutenant Ross, passez-lui les menottes.

Le colonel surprit, toisa Karola, depuis quand était-elle la responsable ? Il n’avait pas été dégradé il lui semble… en tout cas il regarda son bras droit avec de grands yeux stupéfait. Il s’écarta violemment de Ross au cas où, il tente quelque chose. Karola le regardait droit dans les yeux, faisant appel à toute sa maîtrise pour ne pas faillir.

« Pardon ? Quelles charges ? »

"Vous êtes accusé de falsification de rapports, de dissimulation de faits graves et de participation à des agressions sexuelles."

Elle s'assure de ne pas prononcer ces paroles trop fort car malgré les charges pesants contre son chef, Karola reste une personne loyale.

L’officier resta pantois quelques secondes…

« Mais c’est une blague n’est-ce pas ? »

Il regardait les militaires autour de lui comme pour avoir une confirmation…il ne vit que leurs visages sérieux.

« Non mais ils sont sérieux en plus… » lâchât-il dans un murmure stupéfait, avant de s’emporter en colère, prenant conscience de quoi on l’accuse. « Non mais où vous êtes allez chercher ces conneries Frei ! »

Il faisant de grand geste sous sa colère tel un lion qu’on venait de piquer avec une aiguille

« Je veux bien croire que j’ai une réputation de coureur de jupons, mais quand même ! Je n’ai jamais eu besoin d’agresser quiconque pour avoir des faveurs ! Et je ne vois pas en quoi je falsifie des dossiers ! J’aime pas la paperasse j’en ai trois tonnes sur le bureau ! Que je vous file à chacune fois ! » il râla t-il

Sous le coup de la colère de John, Karola recula d'un pas par prudence. Jamais encore il ne s'était ainsi énervé après elle et de nouveau elle sentit les couleurs quitter son visage. Elle se doutait bien que John ne se laisserait pas faire. Alors, elle parcouru les quelques centimètres qui les séparaient, et tout bas elle tenta de le convaincre de se calmer.

- Ne rendez pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont déjà, monsieur. Je ne fais qu’appliquer les ordres. Lieutant Ross...

Alors elle recula et tout en fixant John, elle attendit qu'Adam lui passe les menottes.

Il se sentait acculé, son, regard n’exprimait pas que de la colère. Mais de la peur aussi, justifiant son ton plus élevé que d’habitude. La réaction normale, quand un être est effrayée. Chez lui, c’est la colère qui prime dans cet état.

« John ! Karola je me nomme John, je ne suis pas l’un de ces tordus ! voyons »

Sa voix était plus basse, comme s’il ne croyait pas ce qu’il arrivait…Il recula d’un pas aussi, ne voulant pas qu’on l’approche. Difficile à cet instant de savoir ce qu’il pensait. Il braqua son regard vers Adam et ses menottes. « N’y pensez même pas ! »

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Dim 15 Jan - 22:28

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Le vol d'entraînement se dérouler bien. Adam apprenait à une vitesse folle à se servir des Jumpers, et il commençait à beaucoup apprécier le Colonel Sheppard. Même s'il le connaissait depuis déjà son arrivée sur Atlantis, passer du temps avec lui et l'avoir comme instructeur était vraiment plaisant. Cependant, la nouvelle de Weir leur avait tous donné un coup au moral. Adam avait mal dormi, et Sheppard avait une mine inquiète. Adam avait bien tenté de détendre l'atmosphère plusieurs fois, mais rien n'y faisait : il restait de marbre. Soudain, l'oreillette de l'américain se mit à crachoter.

Bonsoir Lieutenant, vous devez rentrer au plus vite avec le Colonel. Celui-ci est soupçonné d’être coupable dans l’enquête. Faite en sorte de rentrer au plus vite sans qu’il se doute.
Vous serez accueillis par : le major Frei, le sergent maître Eversman et le 1er class Fuller avec son chien. Ils auront peut-être besoin de votre aide.
Comme vous êtes blanchit, vous irez seconder l’équipe pour les interrogatoires comme tout officier.


C'était la voix de Weir, aucun doute. Adam lança un coup d'oeil rapide vers son instructeur, qui n'avait visiblement rien entendu. Bordel, qu'est-ce que c'était encore que ces conneries ? Jamais de sa vie il n'aurait pu soupçonner le Colonel d'accomplir de tels actes. Cependant, les ordres, même si ces derniers étaient déplaisants, restaient les ordres. De tout façon, le colonel allait surement rapidement être blanchi. C'était impossible qu'il soit coupable, non ? Non ?...

La radio du Jumper se mit à crachoter, pour demander un retour immédiat. Adam entama la phase d'approche, silencieux, évitant le plus possible de croiser le regard du colonel. On le forçait à trahir un de ses camarades, et c'était pour lui quelque chose de révoltant. Bordel Sheppard, dans quoi vous êtes vous encore fourré ?...

La porte du Jumper s'ouvrit, révélant trois personnes armées, braquant leurs armes sur eux. Adam eut le temps de reconnaitre le Major Frei, ainsi que le Quartier Maitre Eversmann. La dernière personne lui était inconnu.

Machinalement, connaissant la procédure à accomplir en cas d'arrestation d'un soldat. Il dégaina son pistolet, pointant son supérieur de son arme, à quelques pas derrière lui. Bien sûr, il n'avait pas retiré la sécurité. Il ne comptait en aucun cas tirer sur l'homme.

Les réactions ne se firent pas attendre. Le colonel semblait fou de rage en apprenant les accusations que l'ont portaient contre lui. Adam, quant à lui, tentait du mieux qu'il le pouvait de cacher son désespoir face à cette situation qu'il estimait grotesque. Il se saisit d'une paire de menotte, dans les filets d'équipement du Jumper, avant de s'avancer vers le Colonel. Ce dernier lança une vive protestation à l'approche du pilote.

Adam lui lança un regard franchement désespéré. Il n'avait aucune envie de faire cela, mais il devait obéir aux ordres. Il serra un peu la mâchoire, avant de lancer à Sheppard :

Colonel, vous connaissez la procédure. Ne m’obligez pas à vous menotter de force, s’il vous plait…


Ce dernier lui lança un regard dur et lourd de reproches, avant de cracher quelques mots.

Pas besoin de ça !


Il jeta son fusil et son couteau au sol d'un geste brusque, visiblement de très mauvais poil.

Merci colonel.


Adam fut soulagé de ne pas à avoir à maitriser John, et passa derrière lui pour le menotter, y allant le plus doucement possible pour ne pas lui faire mal. Il lui murmura quelques mots à l'oreille tout en s'exécutant.

Je suis désolé, vraiment...


Le colonel baissa la tête, contractant visiblement tous les muscles de son corps pour ne pas exploser. Le pilote se sentait vraiment mal, et il lançait parfois quelques regards de désespoir à ses camarades présents à l'extérieur du Jumper.

Ça sera une blague à raconter à nos gosses ! Comment le colonel Sheppard c’est fait emprisonner idiotement par sa famille.


Il avait dit cela sur un ton amer, et poussé par la colère. Cependant, ces paroles restaient blessantes, et ne firent qu'un peu plus se faire se serrer le coeur d'Adam. Weir avait intérêt à lui fournir de très bonnes explications, sinon il allait surement exploser de colère sous peu. Une fois le colonel menotté correctement, il le poussa doucement pour l'inciter à avancer vers l'extérieur du vaisseau. Il se déplaça jusqu'à la hauteur du major, avant de lui lancer un regard sombre.

Il est à vous, Major Frei.


Il avait dit cela sur un ton froid et amer. Il relâcha le colonel avant de reculer de deux pas, attendant les prochaines directives. Sinon, il allait se contenter de suivre le groupe, afin de seconder l'interrogatoire, comme lui avait demandé Weir.

Enfin, la vraie raison était surtout qu'il voulait s'assurer que le colonel ne soit pas maltraité durant les prochaines heures.

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Dim 15 Jan - 23:01

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HRP:

Nathalie retournait à son bureau. Elle était perturbée parce qu'elle venait d'apprendre. Bien sur, elle avait entendu des rumeurs, elle savait ce qui était arrivé à Coralie et à Erin quelques mois plus tôt, mais elle ne pensait pas que les choses avaient atteint une telle ampleur.

Elle se rappela sa réaction lorsque John lui avait sauté dessus pour l'entrainer vers une « surprise ». Finalement, inconsciemment elle avait peut être pris la mesure de la chose en fait.

Alors qu'elle arrivait en vue de la porte de son bureau, elle vit Karola en sortir, le visage fermé et sévère.

La rouquine fronça les sourcils. Elle savait que Karola n'avait rien de prévu sur son agenda et son expression était plus qu'intrigante.

Sur une impulsion, elle décida de la suivre. Elle la vit se mettre en position avec un groupe de soldat face à la porte. Nathalie était restée sur la passerelle, se demandant ce qui se passait. Elle savait que John devait rentrer de mission dans quelques minutes. Peut être ramenait-ils des prisonniers ? D'où le déploiement de force.

La porte s'activa, et quand le vortex fut stable, elle vit John en émerger. Aussitôt Karola et ses hommes braquèrent leurs armes sur lui. Nathalie resta figée, transformée en statut, incapable de comprendre la scène qui se déroulait sous ses yeux.

Lorsque Karola prit la parole pour indiquer à John son arrestation, elle eut l'impression de prendre un coup de poing dans l'estomac et du s'accrocher à la rambarde, au point que ses articulations blanchirent.

Toute la scène n'avait pas duré plus de quelques minutes. Déjà John, encadré par les soldats s'éloignait vers les cellules.

Nathalie se fit violence pour bouger enfin et rattraper Karola.

« Major ! Major Frei ! » l'interpella-t-elle en lui courant derrière « Major, mais qu'est-ce que vous faites ?! » lui demanda-t-elle lorsqu'elle l'eut rattrapée.

Karola se tourna vers Nathalie et lui répondit froidement "J'exécute les ordres, Dumond." N'ayant nullement envie de se lancer dans une discussion avec son assistante, elle se remit en marche afin de quitter les lieux.

Nathalie sera les dents... *oh non ma cocotte, tu vas pas t'en tirer comme ça*. "Qu'est-ce qui se passe ?! Pourquoi le Colonel est-il mit aux arrêts ?!" insistât-elle en rattrapant Karola par la manche

Karola pinça les lèvres, évidement elle aurait dû se douter que son assistante serait curieuse. Etant donné qu'elle avait assisté à leur dispute, elle ne voulait pas revenir sur le sujet avec elle, en tout cas pour l'instant. Quand Nathalie l'attrapa par la manche, elle s'arrêta à nouveau et la foudroya du regard. Elle tentait de garder son calme mais avec tous ses évènements c'était difficile. L'insistance de son assistante ne l'aida guère. "Le Lieutenant-Colonel doit répondre à certaines accusations. Je ne peux vous en dire plus et pour votre bien, je vous conseille de vous tenir loin de tout ça."

« Quel genre d'accusations ? » insista nath

Karola la regarde dans les yeux pendant quelques secondes et ne dit rien.

"Il est accusé d'être l'un des instigateurs des agressions qui ont eu récemment lieu."

Nathalie se senti blêmir, et lâcha le bras de Karola comme si elle venait de s'y bruler. "Non ! C'est faux ! et vous le savez aussi bien que moi !" déclara-t-elle d'une voix blanche

Karola plissa les yeux en écoutant Nathalie répondre. Elle aussi pensait au fond d'elle qu'il s'agissait d'une méprise mais elle se garda bien de le lui dire et les mots qui suivirent furent durs à prononcer pour elle. " Peu importe ce que vous pensez. Les faits sont contre lui. Sachez que j'ai l'intention de parler de cette altercation à Monsieur Hoffman."

Nathalie serra les dents et les paupières. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, son regard s'était fait dur, ainsi que son visage. "Je vous y autorise pas. Cette altercation était privée. Elle ne concerne en rien cette lamentable histoire !" déclara-t-elle d'un ton où roulait des icebergs

"Je suis désolée, Nathalie, il s'agit de mon devoir... Et si vous avez la moindre preuve de son innocence alors il ne faut surtout pas hésité à l'utiliser."


- "Je... " commença-t-elle avant de pincer les lèvres et de baisser le nez.

Nathalie releva brusquement les yeux et regarda sa supérieure en clignant des yeux. Quelque chose dans le ton de Karola avait changé. Nathalie sut que sa supérieure venait de comprendre.

"Qu'est ce que vous pensez que je fais là ?" demanda-t-elle d'un ton plus doux

"Justement, vous n'auriez jamais dû être là. Retournez dans votre bureau et tenez vous prête à être interrogée."

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Cody Fuller
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Maître Chien
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Lun 16 Jan - 7:24

Cody Fuller
Multiple


« Trahison »

Un peu plus tard dans la journée, je suis assis à mon bureau devant mon ordinateur pour vérifier mes mails. Une notification avec mention URGENT attire mon attention. Le mail vient de la part de la Docteure Weir. Elle me demande d'aller rejoindre le Sergent Maître Eversman, la Major Frei et le Sous-lieutenant Adam Ross à la salle d'embarquement. Elle précise également que je peux emporter mon chien avec moi au cas où nous aurons besoin d'elle. Elle ajoute ensuite que le commandement revient à la Major Frei étant donné que le Colonel Sheppard, qui reviendra avec Adam Ross, devra être arrêté. Apparemment, il y a des charges contre le commandant et pas des légères.

Nous devons l'arrêter. Putain, je peux pas croire que le Colonel va se faire arrêter. Il n'a pas l'air d'être ce genre d'homme. À ce qu'on dit, les gens cachent bien leurs jeux. J'ai, enfin avait, confiance en cet homme. Bon, il n'est peut-être pas coupable, mais rien n'empêche qu'il peut l'être. Je me hais de penser une chose pareille. Je veux bien croire qu'une personne est innocente jusqu'à preuve du contraire. J'espère que ce n'est qu'un malentendu, que le Colonel n'est pas coupable et que nous pourrons retourner à nos obligations sous son commandement.

Je ferme les yeux, fermant brusquement le mail ainsi que l'écran de mon ordinateur. Je me lève et fais les cent pas dans la pièce tout en prenant plusieurs grandes respirations pour contrôler mon souffle. Je sens que mon cœur va sortir de ma poitrine. Je me passe les mains dans les cheveux, habitude que j'ai quand je suis stressé. Zelda se lève du sol et vient me voir, pressant sa tête sur ma cuisse. Je fais courir une main dans son poil. Après un moment, je me calme et commence à me préparer pour aller rejoindre les autres. Il est bientôt l'heure du retour de Sheppard.

Habillé d'un uniforme militaire, j'accroche mon pistolet à ma ceinture, arme que j'emporte avec moi si la situation dégénère. Je termine d'accrocher une radio à ma veste et sors de ma chambre. Zelda ferme la marche alors que nous empruntons le téléporteur le plus près. Je peux sentir mon cœur battre rapidement alors que je marche en direction de la salle d'embarquement. Je me concentre sur ma respiration quelque peu saccadée alors que je me dirige vers le point de rencontre. J'ai pas envie de penser à ce qui va se passer. J'ai pas envie de voir le Colonel se faire arrêter, mais nous n'avons pas le choix. C'est la procédure à suivre. Le son de mes bottes frappant le sol se répercute sur les murs et je me concentre dessus pour ne pas penser aux plus pires scénarios qui soient.

J'arrive enfin au point de rendez-vous et fais de mon mieux pour ne pas laisser paraître ma nervosité. Je me tourne vers la Major Frei qui ordonne de se mettre en place, arme braquées sur l'entrée.

''Je passe derrière pour pas qu'il s'échappe. Zelda est là pour intervenir si vous avez besoin.''

C'est alors que le Colonel débarque et arrive avec le Sous-lieutenant Adam Ross. Sheppard a l'air énervé. Il semble ne pas savoir ce qui se passe. Je m'en veux de lui faire ça, mais là n'est pas le moment de s'apitoyer sur son sort. On a un boulot à accomplir. Je détourne le regard et avale ma salive difficilement. Je passe ensuite près de Sheppard pour me tenir aux côtés d'Adam Ross. Lorsque le Colonel tente de se dégager pour ne pas être menotté, Zelda fait un pas en avant, prête à le maîtriser pour ne pas qu'il s'échappe. Bien que j'aie mon arme braqué sur lui, je ne souhaite en aucun cas lui tirer dessus.

''Bordel, j'espère qu'on se trompe sur lui...'' dis-je plus pour moi-même que pour les autres.

Sheppard tente de se défendre, de dire qu'il y a une erreur, qu'il n'a rien fait. Je veux bien le croire, mais il y a eu des faits rapportés à son sujet. Adam finit par lui passer les menottes. Je passe derrière le Colonel pour m'assurer qu'il suit le groupe. Par loyauté, je baisse mon arme, mais la garde quand même dans ma main si je dois l'utiliser. J'espère que je n'aurai pas à le faire.

''Je m'en veux de vous faire ça, monsieur.'' je murmure, même si je sais qu'il peut m'entendre. Là est le but. Je veux qu'il m'entende. Je veux qu'il sache que je veux bien croire qu'il peut être innocent.

Alors que nous marchons, une femme que je ne reconnais pas s'avance vers nous. Elle approche la Major Frei pour savoir ce qui se passe. Elle ne devrait pas être là. À ce que je sache, elle n'a pas été envoyée nous rejoindre. Je ne dis rien et me contente de suivre le groupe, Zelda à côté de moi, prête à intervenir si besoin.

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Matt Eversman
Caporal
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Lun 16 Jan - 21:17

Matt Eversman

Coup Monté



Il fallut trois relectures du mail envoyé par le Docteur Weir pour qu’Eversman soit sûr d’avoir bien interprété ses propos. Le clapet de l’ordinateur fut brutalement refermé. La Cité était désormais aux mains de Karola Frei et le Lt Colonel Sheppard était considéré comme un individu hautement dangereux. C’était du grand n’importe quoi. La Cheffe d’expédition devait être tombée sur la tête pour ordonner un truc pareil. Il avait bien envie de partir de suite pour la rejoindre dans son bureau et lui dire ses quatre vérités mais un coup d’œil vers la montre lui indiqua qui lui restait peu de temps pour rejoindre la petite équipe de réception. Il n’y avait qu’une seule façon d’en avoir le cœur net, aller à la rencontre de Sheppard. C’est ainsi que le Sergent Maître se rendit le plus rapidement possible en salle d’embarquement.

Oh surprise, il y avait même un chien de combat. Hé bah, le Colonel aurait une arrivée triomphale. Il ne manquait plus que la fanfare. Cela renforça l’envie du Ranger d’être présent pour éviter toute dérive. Frei, toujours aussi aimable et pleine de chaleur humaine donna ses ordres dont celui de le mettre en joue dès qu’ils verraient leur cible.

« On parle du Colonel… pas d’un ennemi. »

La présence de mépris n’était nullement dissimulée. Le Ranger trainait les pieds et n’avait aucune intention hostile envers son coéquipier. Il avait bien davantage confiance en lui qu’en l’institution militaire. C’est ainsi qu’il sortit son arme de poing mais ne le braqua nullement envers sa « cible désignée. » Au contraire, il était bien plus attentif à l’environnement qui l’entourait. Il prêta peu attention aux différents échanges préférant plutôt noter le positionnement tactique de ses compagnons. Il était très nerveux. La voix de Sheppard n’aidait pas à le calmer. Il avait l’impression de trahir son ami en prenant part à cette mascarade. L’idée de retourner son arme contre l’équipe de Frei lui vint en tête. Il y avait peu de chance que cela lui permette de rejoindre le jumper et ainsi mettre son pote en surêté. Il y avait beaucoup de risques que tout tourne mal, aussi bien pour lui que Sheppard. Ce dernier venait d’être menotté comme un vulgaire Genii. Ni une, ni deux, l’arme de service rejoignit son emplacement. Bye bye le plan suicidaire mais Eversman continuait de cogiter sur un moyen de le sortir de là.

La fine équipe se mit en route, lui était juste derrière la chef d’escorte et demeurait de plus en plus nerveux au fur et à mesure qu’il s’approchait de la destination. Il s’attendait presque à tomber sur une équipe de personnes cagoulées leur tentant une embuscade. Ce serait aussi probable que Sheppard accusé pour un viol. L’intervention de Nathalie Dumont renforça son envie d’aider le Colonel. Plein de doutes mais aussi poussé par la colère, il finit au détour d’un couloir par bloquer le chemin de sa supérieure immobilisant la colonnel. Se tournant vers eux et notamment la nouvelle Chef des opérations militaires.

« On va vraiment faire ça ? On va vraiment mettre le Colonel Sheppard en prison ? »

Rien que le fait de prononcer ces derniers mots à haute voix paraissaient complétement insensé. Un échange de regard eut lieu, il ne baissa pas les yeux bien trop submergé par ses émotions.

"C'est la procédure, Sergent, je pensais que vous mieux que quiconque le comprendriez."
"Vous comme moi savons qu'il est innocent."
"Et vous comme moi savons que mieux on coopérera et plus vite toute cette histoire sera réglée."

La foi en l’institution du Major Frei est édifiante et impensable pour lui. Il avait bien plus envie de se rebeller que de coopérer mais devant l’affirmation de la Chef de mission, il baissa lentement son bras tout lâchant un soupir de déception. Il aurait aimé une autre réponse, une autre issue. L’escorte reprit. Jamais, il n’aurait imaginé mener un jour Sheppard en prison. La déglutition fut difficile une fois face à la cellule. L’impression de trahison se renforça davantage. Il devait faire quelque chose et maintenant. N’écoutant que son instinct, il repoussa le garde se chargeant des palpations de vérification.

« Je m’en charge. »

Les vérifications terminées et le retrait des menottes exécuté, Eversman profita de sa proximité pour croiser son regard et lui demander une seule chose.

« Jure moi que tu n'as rien à voir là-dedans ».
« Franchement ? Tu crois que je trempe dans ce genre d'histoire ? » Le soupir las du Colonel lui fait mal.
« Non. »

La réponse était honnête, jamais il n’avait douté de la sincérité du Colonel Sheppard et n’allait certainement pas maintenant la remettre en doute. C’est les poings serrés qu’il assista à la fermeture de la cellule avec son nouvel occupant. Il n’y avait plus de doutes sur le fait qu’il s’agissait d’un coup monté destiné à l’écarter. Il devait représenter certainement une menace. Peut-être avait-il entendu quelque chose ou vu une scène qui le plaçait en tant que témoin gênant. Ils avaient trouvés cette manière pour le mettre hors-jeu mais ce n’était peut-être pas fini. Hors de question de l’abandonner entre ses quatre murs. On ne laissait pas un des nôtres derrière. Sans dire un mot au restant de l’équipe, le Ranger partit se chercher une chaise et la planta contre le mur lui permettant ainsi de faire face au Colonel. Il ne comptait pas le laisser pourrir seul ici.

Le Colonel, regarda le sergent en face de lui « Bon, alors on va se raconter des petites blagues pour que la pilule passe ? » Il semblait amer.
"Tes blagues sont mauvaises, j'ai aucune envie de les écouter."
« Dommage, j’en ai pleins, depuis que j’ai fini la boite de carambar de Ross »
"Garde les pour cette nuit si je commence à piquer du nez...."
« Sergent vous pouvez dire « tu », de toute façon, il n’y aura plus de Colonel bien longtemps » Le Colonel semblait une nouvelle fois amer, mais avec un ton plus triste. « Allez-vous en, vous avez autre chose à faire que de me regarder »
Les coudes posés sur ses cuisses, Eversman ne cessait de frotter nerveusement ses mains l'une contre l'autre. "J'ai effectivement autre chose à faire mais je vous... te laisserai pas tomber. Je bougerai pas de là."
"L’homme marchait dans sa cellule comme un lion. Il s’arrêta observant le militaire. Il était touché « Pourquoi ? »
"Tu es mon pote et... et puis la dernière fois, tu ne m'as pas renvoyé sur Terre. Beaucoup m'auraient viré, pas toi."
Il sourit « Ta loyauté me touche » Il alla s’asseoir. « Tu sais j’y suis pour rien… je ne comprends pas pourquoi, je suis accusé de viol et de tout le reste »
"Je sais que tu n'y es pour rien... J'ai confiance en toi, Sheppard. Le Major Frei, aussi. On va te sortir de là et trouver les crétins qui t'ont mis cette accusation sur le dos... Tu sais pas pourquoi c'est tombé sur toi ? Pourquoi t'écarter ?" Si le Lt Colonel était mis entre quatre murs, cela laissait la porte ouverte à d'autres et leur laissait une certaine liberté d'action.
« Non, je ne sais même pas qui aurait pu dire ce genre de chose… » Il soupira, passant ses mains dans ses cheveux. « Je suis le responsable militaire, je dois être un danger pour d’autre… Karola risque d’être éjecté je pense »
"Fais confiance à Frei pour s'accrocher. Elle doit certainement être en train d'éplucher les dossiers avec Dumond." Même lui devait reconnaître une certaine résistance des deux femmes devant les montagnes de paperasse. "D'ailleurs ça fait longtemps que tu es avec elle ?" Un sourire apparut sur les lèvres du Ranger. C'était rare de discuter d'un sujet "intime" avec son supérieur.
Il hocha la tête, puis la releva brusquement celle-ci « Avec qui ? »
"Joue pas à ça avec moi....Dumond semblait prête à tout pour toi, tout à l'heure." Amusant de la piètre comédie de l'interlocuteur.
Il soupira… « Un véritable secret de polichinelle » dit-il presque amusé
"Oh t inquiète je garderai ça pour moi... mais uniquement si j'ai ma réponse."
Il ricana un peu, cet entretien semblait lui redonner des couleurs « Plus d’un an. Et toi aucune petite amie ? Ou des ? Me semble que sur Paradize la petite chinoise…»
Un sifflement s'échappa de ses lèvres saluant la longévité de sa relation. Bien entendu, l'homme lui renvoya la balle ce qui le mit un peu plus mal à l'aise et le fit modifier sa position s'appuyant sur le dossier, mains dans les poches. "Je ne dirais rien pour Paradize." Le sourire sur son visage le trahit pourtant. "Et disons que je suis plus libre."
Le colonel ricana. « Oui, on le connaissait tous ce petit sourire le tombeur… »



@ pyphi(lia)

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Mar 17 Jan - 22:12

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Trahison !



[Moment fort 2] Trahison ! 1484687474-0121d

Le sergent s’était assoupit depuis quelques heures, tout comme le Colonel dans sa cellule. Des bruits de pas se firent entendre. Le major Julia Woosley, arriva avec une petite escorte visiblement fâchée de voir que le sergent n’avait pas écouter les recommandations de la cheffe de la cité.

« Sergent EVERSMAN ! » feula-t-elle froidement, sans aucun doute que sa voix avait dû l’éveiller en sursaut. « C’est trop compliqué pour vous de comprendre l’anglais ? VOUS ne devez pas venir voir le colonel ! »
Elle soupira lasse, la jeune femme de grande taille au cheveux brun tirer en arrière et aux prunelles émeraude n’était pas commode du tout.
« Chopez-le et foutez le dehors ! » la nouvelle seconde de la major Frei était aussi intrangissante qu’elle.

Quatre soldats obéir, attrapant sans aucune douceur le jeune homme pour le faire sortir, le jetant même un peu rudement. Si Matt désire se défendre il se prendra des coups sans aucune émotions de la part de ses camarades. Une fois, jeter dehors l’un d’entre eux lui sort.
« Joue pas au con, sinon tu finiras en tôle mon gars » sa voix n’était pas méchante, juste un conseil entre militaire. Faut pas désobéir aux ordres point.

La major, quant à elle sortie plus tard, elle toisant avant cela, le colonel avec un petit rictus mauvais.
« Les Connards dans votre genre ça finit toujours à moisir dans une cellule, j’espère que demain on décidera de vous jeter sur une planète infestée de Wraiths ! » et sans même qu’il puisse réagir, elle tourna les talons et sortie dehors.


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- Matt tu dois réagir, comme bon te sembles


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Mar 17 Jan - 22:15

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Le mess était plutôt déserté, normal, plus personne n'ose se retrouver seuls avec des gris ! Par contre le restaurant ou le bar athosien, eux doivent faire salle comble ! Je me démerderais seuls, je vais dans la file d'attente, je prends des tranches de pain de mie, du blanc de poulet et un pilon pour moi, mayo, tomates et pickles pour faire la blague. Je prépares les sandwichs et découpes quatre triangles dans mes deux sandwich, poulet-tomate-pickles et mayo !

Deux canettes de coca aux distributeur, des gobelets de café de quatre sortes différentes sans sucre, une sucrière "empruntée" du service petit dèj' du mess, et une part de tarte du jour. avec tout mon barda, je me dirigeai vers les cellules. Le planton me voyant arriver avec mon plateau-repas, n'en revenait pas. Il m'arrêta cependant : "Ah, non ! Pas cette-fois encore ! La Dumond, Eversman et maintenant quoi ? Le service de chambre ?"

Je sourit au garde-chiourme : " C'est Mister Hoffman qui m'envoie, alors laisses-moi passer ! Tu veux peut-être lui demander et le déranger, moi je serais toi j'éviterais de faire deux conneries : mécontenter un responsable et me mécontenter moi ! Je vais forcément retrouver mes prérogatives d'officier, il vaudra mieux être de mes potes !", le type blémit au nom d'Hoffman, puis eut un mouvement de recul en réalisant qui j'étais. Il me fit signe d'entrer, je ne me fis pas prier, avant de passer la porte je me tourne vers lui : "Et Eversman il est où ?"

"Partit pisser, devrais en avoir pour pas trop longtemps !"

"Merci, mon grand ! T'auras un café pour la peine quand je ressortirais !"

L'intérieur des cellules était lumineux comme toujours en journée, donc repérer Sheppard fut aisé, même si, là il était plutôt ramassé sur lui-même. "Service d'étage ! Vos sandwich au poulet monsieur ! Désolé pour le confort spartiate de nos suites individuelles !" Oui, je sais c'est pas très léger comme blague mais pleurer à deux sur son sort ne va pas l'aider. "J'aimes pas cette situation, j'ai comme un sentiment de déjà-vu, sauf qu'on s'est trompé dans la distribution !"

John avait eu la visite de Nathalie Dumond ? Oh, pute-borgne ! C'est elle ! C'est elle sa copine ! Et moi qui croyais que c'était Frei ! Le Colonel, fut surprit en voyant Ford débarquer comme une fleur, avec des sandwichs. La conversation avec le sergent, l’avait bien adouci et il rigola franchement.
« Je poserais une réclamation à cet établissement. J’espère que la cuisine est mieux que les conditions des chambres » répliqua l’homme

"Voyez vous-même ! Sandwiches au poulet, avec tomates, mayo et pickles ! Un soda bien connu ! Un dessert et un café, comme je savais pas quoi j'en ai pris un de chaque, sans sucre mais une sucrière ! C'est Hoffman qui m'a suggéré le sandwich-poulet ! Le reste c'est de moi ! C'est un minimum !"

Il ricana à nouveau. « Vous irez embrasser « petit chou » alors ! Merci Ford, ça me touche». Il regarda la porte « Par contre faut demander à ouvrir pour que je puisse manger »

"Ils ont pas de passe-plats? Ici ? " Je sortit un instant et revint avec le planton un peu chonchon ! "Merci mon gars, je t'en dois une !" Une fois l'obligeant geôlier ressortit, je me tournait vers Sheppard " Malgré tout ce que vous pensez, John, je suis le même, plus foufou, certes, mais dévoué à mes amis, et vous êtes mon ami, même si j'ai perdu le privilège d'être le votre !"

L’homme réceptionna son repas, regrettant de ne pas pouvoir sortir. Il regarda Ford en croquant dans le pain de mie. Il avala sa bouchée, il semblait un peu gêné ou touché à voir. « Ce qui fait que l’amitié renait ou perdure c’est les actes » une phrase bien mystérieux pour un John

"Un mot et je fais ce que vous me demanderez ! Vous êtes victime d'un coup monté, j'en mettrais ma vie en jeu !"

Il lui sourit « Ne faites pas de connerie, j’ai pas envie que vous me teniez compagnie de ce côté-ci » Il le regarda sincèrement

"Mais c'est n'importe quoi ! Je pourrais tout retourner dans la cité pour trouver et punir ceux qui ont fait ça ! Maintenant, il y aura toujours un doute, moi je le mérite sûrement, pas vous ! Et je comprends toujours pas l'aveuglement de Weir ou de Frei !"

« Je ne penses pas qu’elles sont aveugles Ford. Elles font selon la procédure. Cela doit leur en coûter » Il semblait espérer que cela soit vrai. « Aider les enquêteurs, et faite moi le plaisir de fracasser un ou deux petit salopards » il se rapprocha « enfin ça reste entre nous la distribution de marron hein ? »

"Comptez sur moi, j'ai déjà commencé et ne comptes pas m'arrêter, je serais bientôt de patrouille dans les zones hors cameras, malheur au comploteur que je surprendrais ! Y-a-t-il autre chose pour alléger votre calvaire ?", j'étais triste, et un peu larmoyant en pensant à ce gâchis depuis mon accident !

« Évitez de les tuer Ford, ça vous évitera le cachots » fit-il dans un clin d’œil. « Merci mon ami ! »

"Semper fi Colonel ! A la vie ! À la mort ! Je vous dois ma vie, même si c'est pas aussi cool que je voudrais ! Vous pourrez toujours compter sur moi !" je fit un clin d'œil de mon œil d'insecte, et pointait celui-ci en parlant des choses pas cools. "Bon je vais vous laisser, Hoffman est au courant pour le traitement donné à McDonald pour sa tentative de meurtre, il ne recommencera plus, en tout cas si je suis dans ses parages !" j'allais lever la main pour qu'il la serre, me rappelant où on se trouvait je conclu par un salut réglementaire. "On les aura ces salauds ! Et je les feraient payer cher cette humiliation !"

Sheppard me fit l'honneur et le plaisir de répondre a mon salut de la même façon. On ne sera plus les amis d'avant, mais au moins avons-nous renouer les liens distendus. Une chose de bonne dans ce vent de folie maléfique et nauséabonde !

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Mar 17 Jan - 23:09

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Et bien. C'était fait. Le Colonel Sheppard était désormais sous les verrous. Adam assista, impuissant, à la fermeture de la prison. Rapidement, le reste de l'équipe, le moral visiblement au plus bas, s'éparpilla. Seul le Sergent-Maître resta, se trouvant une chaise. Adam soupira, cherchant du regard le Major Frei. Disparue. Il aurait souhaité lui toucher deux mots, mais cela devra visiblement attendre.

Estimant qu'il valait mieux laisser un peu d'intimité aux deux militaires, le pilote s'éclipsa rapidement, lançant un dernier regard désolé en direction du colonel. Il était comme perdu, un peu désemparé. Si ce matin, on lui avait dit qu'il allait arrêter son instructeur pour viol, il n'y aurait jamais cru. D'ailleurs, en parlant d'ordres... Il devait également aller voir Weir.

Jamais il n'aurait discuter un ordre -Un ordre n'ayant pas un but mauvais, bien entendu-, mais cette fois-ci, la manière d'agir ne lui plaisait clairement pas, et il comptait bien en faire part à la personne ayant donner l'ordre.

Il frappa doucement dans l'encadrure de la porte de son supérieur, qui releva les yeux de son bureau vers lui.

Docteur Weir ? Puis-je vous parler quelques minutes ?


Oui ? Que voulez-vous Lieutenant ?


Le soldat s'avança de quelques pas, se mettant bien droit, les mains dans le dos, regardant son supérieur droit dans les yeux. Il devait avoir une tenue correcte pour lui parler.

Je souhaitais vous parler de l’arrestation du colonel Sheppard… Si je puis me permettre, je souhaiterais être informé un peu plus à l’avance pour ce genre d’ordre. Vu la situation dans laquelle nous nous trouvions, ce genre d’information de dernière minute aurait pu se révéler dangereuse, surtout si le colonel avait entendu votre demande.


La chef d'Atlantis s'enfonça légèrement dans son fauteuil, écoutant avec attention ce que le pilote avait à lui dire.

Je comprends Lieutenant. Le témoignage de la victime a été fait quelques minutes avant cet ordre. Il nous a paru nécessaire d’arrêter Sheppard au plus vite avant que cela ne soit trop tard.


Le lieutenant hocha doucement la tête, compréhensif. Le plus important à ses yeux était que le message était désormais passé. Si le colonel avait tenté de prendre la fuite -cependant, Adam était certain qu'il ne l'aurait pas fait-, ils auraient pu avoir de gros ennuis.

Je comprends, Madame. Pourrais.je vous demander une faveur ? Tant que le colonel n’est pas déclaré comme coupable, je souhaiterais ne pas me voir attribuer de nouveau formateur.


Weir sembla surprise par une telle demande. Adam ne tenait pas à terminer sa formation sans Sheppard. Et puis, ce dernier lui devait une boite de carambars !

Oui, bien entendu. J’espère qu’il sera blanchi rapidement.


Merci. Moi aussi, Madame.


Il lui sourit doucement, avant de faire volte-face, se dirigeant vers le sortie. Au dernier moment, il s'arrêta, sa question lui brûlant trop les lèvres. Il se tourna vers Weir et lui lança un regard sincère.

Une dernière chose, Docteur Weir, d’ordre plus personnel. Vous y croyez vous, à la possibilité que le Colonel soit derrière tout cela ?


Je ne peux pas vous répondre en tant que cheffe de la cité…


Cependant, elle lui sourit doucement, lui faisant bien comprendre son avis sur la question. Cela rassura un peu le lieutenant, qui lui rendit son sourire, avant de faire un rapide salut militaire et de s'éloigner à grands pas du bureau. Bien, désormais, il se sentait clairement plus zen. Cependant, il tenait tout de même à parler au Major Frei. Cela lui semblait un peu gros que cette dernière soit passée chef de la sécurité, tout en commandant l'arrestation de Sheppard. Soit cela était une coïncidence, soit elle cachait quelque chose. Adam penchait pour la seconde possibilité.

Au bout de quelques minutes à vagabonder dans la salle d'embarquement, il finit par repérer par hasard une silhouette présente sur le balcon de la cité. Le Major Frei. Il était temps de découvrir la vérité.

Cependant, contrairement à ce qu'Adam avait cru au première abord, cette dernière ne semblait pas vraiment se réjouir tant que cela de l'arrestation de John...

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Karola Frei
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Mer 18 Jan - 14:19

Karola Frei
Evidemment comme il fallait s’y attendre, le colonel ne se laissa nullement faire. La dernière chose dont Karola avait envie c’était de faire usage de la violence avec lui. C’était une tête de mule. Heureusement, il finit par céder en lâchant ses armes à terre et se laissa menotter par Adam qui lui souffla ses excuses à l’oreille. Karola observa la scène, droite et silencieuse. Elle savait très bien que pour tous ces soldats qui participaient à l’arrestation ou à la scène, il était difficile de voir leur chef bien aimé se faire ainsi traiter. Mais les ordres étaient les ordres et on ne pouvait pas faire d’exception sous prétexte que Sheppard était le chef et par-dessus tout, aimé par tout le monde.

Adam le fit avancer vers elle et lui annonça un peu durement, comme s’il lui reprochait tout ceci, qu’il était à elle. Karola acquiesça, se passant de tout commentaire pour ne pas envenimer les choses. Elle sentait la désapprobation dans les regards du Lieutenant et du Sergent, peut-être pensaient-ils qu’elle était impliquée dans cette mascarade et que c’était elle qui avait tout manigancé pour prendre la place de John ? Quoiqu’ils pensent, elle avait une tâche à remplir et elle ne se déroberait pas, peu importe l’opposition qu’elle rencontrerait de la part de ses collègues.
Elle s’écarta pour laisser le colonel passer et se mit à marcher à ses côtés afin de l’accompagner aux cellules de la cité. Voilà quelque chose d’autrement plus compliqué, après l’humiliation de l’arrestation, John allait devoir subir une marche de la honte. Karola se retint de s’excuser du traitement qu’il recevait. Elle se doutait qu’elle n’aurait reçu qu’une réponse cinglante et ironique et ça n’aurait de toute façon pas arrangé les choses.

Accompagnée de Matt, Cody, Zelda et Adam, Karola et John sortaient de la salle d’embarquement pour s’engager dans les couloirs quand son nom fut appelé. Elle reconnut la voix de Nathalie et s’arrêta donc pour voir ce qu’elle voulait. Elle s’arrêta devant elle, le visage pâle et les yeux plein de détresse pour lui demander ce qu’elle faisait. Après lui avoir brièvement répondu, elle espéra que la rouquine s’en tienne là mais au lieu de ça elle l’attrapa par le bras afin d’en savoir davantage. Agacée par son insistance parce qu’elle ne tenait pas à s’épancher là-dessus dans les couloirs et devant tout le monde, elle prit cependant sur elle pour lui répondre. Leur échange dura quelques minutes pendant lesquelles Karola justifia cette intervention. En entendant les chefs d’accusation, Nathalie devint encore plus blême que blême et il s’en fallut de peu pour qu’elle s’effondre au sol.

Cette réaction de Nathalie lui sembla bien étrange, en tout cas un peu disproportionnée. Cela ne fit que renforcer certains de ses doutes et qu’elle lui annonça qu’elle ferait mention de l’altercation qu’elle avait surpris à Hoffman. Tant pis si Nathalie et John lui en tiendraient rigueur. Si cela pouvait faire avancer les choses c’était nécessaire. Elle s’avait qu’elle s’était montrée un peu sèche avec son assistante et aussi avec John pendant l’arrestation, ce n’était pas forcément agréable pour ces personnes qu’elle considérait comme des proches mais c’était justement pour cette raison qu’elle réagissait comme ça. Pour éviter de laisser ses propres sentiments interférer. Ou plutôt elle se blindait psychologiquement pour éviter d’avoir à les affronter.

Après qu’elle ait conseillé à Nathalie de retourner dans son bureau, ils reprirent leur chemin en silence. Jusqu’à ce qu’Eversman dépassa Karola et lui barra la route afin d’avoir à son tour des réponses aux questions qui le tourmentaient depuis tout à l’heure. Comme avec Nathalie, le major fut tout aussi sèche et concise. Heureusement, le sergent n’insista pas et ils purent enfin atteindre la zone d’emprisonnement de la cité. Karola laissa les autres prendre le relais avec le colonel. Quant à elle, elle se dirigea vers le soldat de garde à ce moment-là aux cellules d’emprisonnement.

- Veillez à ce qu’il ne manque de rien. N’autorisez aucune visite pour l’instant.

Puis sans aucune autre forme de procès, elle disparut afin de remonter en salle de contrôle. Elle ne savait pas très bien quoi faire pour le moment, peut-être devrait-elle en toucher deux mots à Weir et se préparer à l’interrogatoire de Sheppard mais comme cette dernière était occupée elle décida d’aller prendre l’air sur les balcons.

On était en plein hiver et il faisait plutôt frais à cette période de l’année mais comme le Soleil était plutôt conciliant, cela permettait aux températures d’être douces. Elle passa les portes et alla s’appuyer contre la balustrade. Elle avait ressenti le besoin de s'isoler car tous ces événements et toute la maîtrise d'elle que tout cela avait impliqué avait mis à mal ses pourtant solides nerfs.

Elle contemplait silencieusement l'océan et pour la première fois elle trouva le bruit des vagues et du vent apaisants. Elle ne cessait de se repasser le film de l'arrestation de Sheppard dans sa tête.
Ça avait été très douloureux pour elle que de prendre sa place et de devoir l'humilier ainsi devant ses hommes. A tel point qu'au bout d'un moment, ses yeux se mirent à se remplir de larmes. Elle ne s'en rendit compte que lorsque les portes coulissantes du balcon s'ouvrirent et que le Lieutenant Ross fit son apparition. Rapidement elle s'essuya les yeux pour se redonner de la contenance et l’accueillir.

-Vous aussi vous venez faire votre numéro de contestation ?

Adam sortait du bureau de Weir, ayant obtenu les réponses qu’il souhaitait avoir. Il observa quelques secondes la salle d’embarquement. Le Jumper avait été ramené au hangar durant son absence, et il ne restait désormais plus aucune trace de cette honteuse arrestation. Adam se demandait ce qui était le pire. Que l’on puisse soupçonner le colonel d’être coupable, ou alors que ce soit lui qui ait été le principal complice de son arrestation ? Difficile à dire…

Au bout de quelques minutes, il repéra le major sur les balcons de la citadelle. Il avait également deux mots à lui dire, même si les paroles de Weir l’avaient en partie calmé. Il s’avança jusqu’aux portes coulissantes, juste à temps pour voir avec surprise le célèbre bloc de marbre de la cité essuyer rapidement son visage. Etait-elle en train de pleurer ? Il s’approcha jusqu’à ses côtés, s’appuyant contre la rampe, observant l’océan.

- Peut-être. Vous pensez que ce serait utile, selon vous ?

- Seulement si ça nous permet de mettre un terme à toute cette mascarade.
.
Elle prit une grande inspiration et fixa quelques secondes l'océan avant de se tourner vers lui, les yeux encore un peu rougis.

- Maintenant, si vous avez quelque chose à me reprocher, n'hésitez pas. Je ne suis plus à ça près.

Elle faisait référence aux deux discussions qu'elle avait eu quelques minutes plus tôt avec Nathalie et Matt qui, sans vraiment l'avouer, lui reprochait un peu l'arrestation de Sheppard. Bien sûr, elle ne pouvait leur en vouloir et si elle était totalement d'accord sur le fait que la situation du Colonel était préoccupante, elle aurait apprécié recevoir un tant soit peu de soutien. Le militaire se contenta d hausser les épaules, fixant toujours l'océan.

- Qu'est-ce que je pourrais dire ? Que vous avez manipulé tout le monde pour prendre le pouvoir ? Que vous êtes à la tête de ce groupuscule de violeurs ? Non, j'ai quelque chose de plus convaincant, je pense que vous êtes une xénomorphe qui avez l'intention de prendre le contrôle de la galaxie.

Il se tourna vers elle pour lui faire un petit sourire rassurant. Voir le major dans cet état était bien la preuve qu'elle non plus n'avait pas souhaité cette arrestation.

- Je sais ce que vous ressentez major. Les ordres sont les ordres, et ne pas les exécuter aurait attiré encore plus d'ennuis au colonel.

Il fouilla dans sa veste, avant d'en sortir un paquet de mouchoir, qu'il tendit à sa supérieure.

- Désormais, vous savez aussi bien que moi la seule chose que l'on puisse faire pour sortir Sheppard de là. Terminer cette enquête, et boucler ces enflures le plus rapidement possible. Mais pour cela, il nous faut quelqu'un pour nous commander.

Pendant que le lieutenant lui répondait, Karola avait de nouveau détourné la tête et regardait en contre bas. Si elle ne sourit pas à la petite blague d'Adam, elle apprécia quand même ses efforts pour détendre l'atmosphère et la réconforter. Pour rien au monde elle n'aurait souhaité qu'on la voit dans cet état, d'ailleurs elle aurait sévèrement menacé quiconque l'aurait aperçu. Mais certaines personnes faisaient exception, c'était par exemple le cas de Nathalie ou de John mais aussi d'Adam. Les deux hommes officiers savaient tout aussi bien qu'elle à quel point leur poste pouvait parfois être difficile à assumer. Elle se saisit du paquet de mouchoirs qu'il lui tendit et en prit un avant de lui rendre. Elle s'essuya les yeux, poussa un profond soupir comme pour évacuer de son corps toutes les ondes négatives qui l'envahissaient et acquiesça au discours galvanisant du jeune homme.

- Je suis ravie de vous entendre dire ça, Lieutenant. Ne vous en faites pas je ne faillirais pas, en tout cas pas tant que toute cette supercherie n'aura pas cessé. C'est forcément un coup monté. Et croyez-moi, quand les coupables auront été retrouvés, c'est eux qui pleureront…

Le lieutenant sourit un peu plus, avant d'hocher la tête

- Les histoires voudraient que ce soit à ce moment-là que je vous prenne dans mes bras. Mais je pense que, pour conserver notre intégrité morale ET physique, je vais éviter. Dans tous les cas, sachez qu'en cas de besoin, je suis là pour vous assister.


Il observa sa montre. 16h30. Il releva la tête, souriant toujours, avant de faire un petit salut militaire, presque ironique.

- Maintenant, si vous le voulez bien Major, je vais me retirer. J'espère arriver à temps pour récupérer la boîte de caramels qu'à laisse le colonel dans le Jumper, afin de la lui rapporter.


Karola lui rendit son sourire lorsqu'il blagua à nouveau, un peu soulagée de ce soutien auquel elle ne s'attendait pas. Elle hocha la tête en guise de réponse lorsqu'il lui annonça qu'il était là en cas de besoin. Contrairement à ce que beaucoup pensaient, tous les militaires n'étaient pas des pourris. Certains pouvaient faire preuve de bonté et de bienveillance et c'était ce à quoi Karola et tout ceux qui avaient été innocentés devaient se raccrocher.

Adam décida de prendre finalement congé. Elle ne s'était pas rendue compte qu'il était si tard et elle devait absolument se rendre dans son bureau afin d'éplucher tous les dossiers des militaires encore soupçonnés. Elle souhaita une bonne soirée au Lieutenant et juste avant qu'il ne passe les portes elle le retint encore quelques secondes.

- Au fait Lieutenant, merci pour le réconfort. Je saurais m'en souvenir.

Elle le laissa s’éloigner et resta quelques minutes supplémentaires, le temps pour elle de retrouver le courage de retourner affronter tout cela.

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Matt Eversman
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Mer 18 Jan - 17:54

Matt Eversman

Coup Monté



Le réveil fut brutal pour un Eversman à moitié avachi sur une chaise lui servant de matelas. En quelques secondes, il vit débouler vers lui plusieurs personnes dont une particulièrement énervée qui lui gueula littéralement dessus. Il avait déjà connu mieux comme réveil. Pas vraiment le temps de comprendre ce qui lui arrivait ou même de tenter une justification que les molosses étaient lancés dans sa direction. Plusieurs mains agrippèrent sa veste. Peu enclin à se laisser faire, le Sergent Maître tenta de leur faire lâcher prise en mouvant rapidement les épaules. Peine perdue.

« Lâchez moi ! »

C’était peine perdue. Seul face à quatre militaires dont l’un qui devait avoir des épaules deux fois comme les siennes, ses chances étaient très limitées. Il tenta pourtant sa chance, se débattant comme un beau diable tout en récoltant plusieurs coups avant de se retrouver jeter du quartier cellulaire tel un malpropre. Le molosse se permit même de lui lancer un conseil et eut le droit en guise de réponse d’un bon geste du majeur. L’idée de foncer dans le tas pour retourner dans le tas émergea dans son esprit mais la présence de Musclor l’en dissuader. Là, il ne récolterait pas qu’une pommette douloureuse. Rendu furieux par les événements, Eversman en voulait autant à cet officier de pacotille mais aussi à lui-même de s’être fait déloger si facilement. Pas question d’abandonner Sheppard. Il lui fallait trouver une solution.

L’homme fit les cent pas dans le couloir, le regard rivé en direction des tuyaux parcourant le plafond et les mains ancrés sur sa nuque. Une lumière sembla s’allumer dans son crâne. Alléluia. Aussitôt il se mit à courir pour rejoindre le plus rapidement possible le téléporteur le plus proche. Il n’y avait qu’une seule personne, à part le Major Frei, capable de lui permettre de demeurer là bas : Weir. Le point de destination fut presque écrasé sur l’écran tactile et les quelques secondes nécessaires pour l’amener à proximité de la salle d’embarquement ressemblèrent à une attente dans la salle d’attente du dentiste.

Le rouge de ses joues témoignait d’un effort récent, Eversman avait monté les marches trois par trois pour accéder au bureau du Docteur Weir. Ce dernier était désormais à vue, il accéléra l’allure pour effectuer les derniers mètres et franchit la porte sans même prendre la peine de frapper. Il fit deux pas à l’intérieur avant de s’immobiliser, mains dans le dos. Poings et dents serrés, il s’efforça de ne pas lui gueuler dessus. Weir était occupée avec quelqu'un et les deux personnes se levèrent à l'unisson quand le sergent déboula dans le bureau sans même frapper.

« Sergent Eversman ? », dit Weir avec un regard interrogateur. Le technicien qui était là ne bougea pas, observant avec circonspection le soldat.
"Il faut que je vous parle...maintenant, Madame." dit-il d'un ton sec sans la lâcher du regard.
Weir jeta un coup d'œil au techno qui comprit le message implicite et il récupéra ses affaires avant de sortir du bureau rapidement. La diplomate reposa son auguste postérieur sur sa chaise et croisa les mains. « Bien je vous écoute. »
Le "clic" fatidique de la porte annonça le départ du technicien mais aussi le début des hostilités. "Le Lt Colonel a été placé en détention. " Rien que prononcer ces mots le mettait hors de lui. "J'étais chargé de sa sécurité lorsque le Major Woolsey a décidé de m'en déloger." De la main droite, il flatta la pommette douloureuse de son visage qui peu à peu prenait une belle couleur. "Je veux pouvoir continuer à assurer la sécurité du Lt Colonel"
Weir ne cilla pas à l’évocation de la détention de Sheppard. Plus que quiconque, elle était bouleversée par cette nouvelle. « Le Major Woosley estime que vous êtes trop proche de lui et que vous pourriez tenter quelque chose. », répondit Weir toujours calmement.
"Je pourrais tenter quelque chose ? Comme quoi ? Passer au travers du champ de force de la cellule." Eversman ne décolère pas.
« Je ne sous-entend pas que vous le feriez évader, quoique vu votre dossier, vous n'êtes peut-être pas à ça près, mais vous pourriez participer à l'élaboration de faux témoignages ou autre, je n'en sais rien. C'est mieux dans l'intérêt de John que vous n'interfériez pas. Qu'il soit blanchit proprement ! » Weir se leva pour contourner son bureau et venir s'appuyer contre ce dernier, toisant le sergent Maître. « Alors tenez vous à carreau, et respectez les ordres. »
L'homme appréciait peu la manière dont il était dévisagé et qui lui permettait d'une certaine manière de deviner ses pensées. L'évasion, bien entendu, il y avait pensé depuis l'arrestation. "Encore faut-il qu'il soit en vie avant d'être blanchi..."
Weir écarta les mains en soupirant. « Vous pensez réellement que quelqu’un tenterait quelque chose contre lui. Vous exagérez Matt. »
"Et vous, vous pensez vraiment que Sheppard est coupable de viol ?"
« Vous savez ce que je pense. Et je ne vous autorise pas à le voir juste pour vous embêter. C’est dans son intérêt. »
"J'ignore ce que vous pensez... J'ignore comment vous pouvez nous avoir demandé de l'arrêter et de le mettre en cellule sans même vous expliquer avec lui...Je croyais qu'il était votre ami." Eversman fustigeait d'être ainsi tenu à l'écart. "C'est mon ami, je l'abandonnerais pas."
Weir s’énerva subitement. Il commençait à la mettre en colère avec ses insinuations. « John est mon ami. Je vous interdis de penser le contraire. Maintenant, des accusations pèsent sur lui, et je suis obligée de suivre la procédure. Je sais que ce n’est pas votre truc, les procédures, mais c’est comme ça, et pas autrement. Si vous n’avez rien d’autre à me dire, vous pouvez disposer. »
Qu'elle se mette aussi en colère ne calmait pas la rage qui bouillonnait en lui, il avait si envie de lui gueuler dessus pour qu'elle ouvre les yeux, qu'elle abandonne ses procédures administratives. Il prit sur lui l'espace de quelques instants pour ravaler des mots susceptibles de l'envoyer en cellules lui aussi avant de reprendre "Je veux être présent lors de son interrogatoire.... Madame." Le dernier mot n'était là que pour essayer de l'amadouer.
Weir lui fit un sourire, afin d'essayer de désarmer la situation, et elle fit une petite pirouette humoristique, en bonne diplomate qu'elle était : « Si vous n'aviez pas ajouter le « madame », je vous aurai envoyé promener. Je préviens Mademoiselle Steele et le Major Frei que vous assisterez à son interrogatoire. »
"Merci." Un vague signe de la tête et il détourna les talons quittant le bureau.
« Matt ! » Elle l'interpella avant qu'il ne quitte la pièce. Il s'immobilisa avant de lui jeter un regard, surpris d'être appelé par son prénom.« Le Lieutenant Colonel à de la chance d'avoir un ami comme vous. »

Aucune réplique ne s’échappa des lèvres tandis qu’il baissait la tête. A quoi servait un ami s’il n’était pas là lors des moments difficiles ? Être présent lors des joies mais aussi dans les pires difficultés. Ne pouvant désormais plus s’approcher du Colonel, Eversman retourna pourtant au niveau du quartier cellulaire pour en squatter le couloir.




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Mer 18 Jan - 19:35

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Trahison !



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Elle était restée dans le coin, afin de superviser les équipes de roulements pour les cellules. Prenant à cœur toute cette histoire la Major, ne voulait rien laisser passer. Pas même une tête de mule encore plus entête que jamais.

Mais sérieusement, le sergent n’avait que ça à faire ? Elle s’approcha de lui, le regardant dans les yeux froidement. Elle était aussi glaciale et aimable qu’un ours polaire qui n’a pas manger de phoque depuis 30 jours. Si un ours polaire peut survivre aussi longtemps bien entendu.
« Vous êtes bien buté sergent. » elle tapota du pied sur le sol en croisant les bras. « Vous avez 20 minutes pour dégager ou établir une véritable tente avec une toile rose, sinon je vous vire à coup de 39 dans votre petit cul ! »



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Matt Eversman
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Mer 18 Jan - 22:08

Matt Eversman

Coup Monté



Les bruits de pas dans le couloir ne pouvaient rien annoncer de bon. Déjà trente minutes qu’il s’était établi dans le couloir donnant accès aux cellules. Le garde en faction avait certainement dû en informer les responsables et il eut la joie de voir la désormais numéro deux du contingent militaire marcher dans sa direction d’un pas soutenu. Heureusement il n’y avait pas sa bande de gorilles derrière elle où il aurait vraiment passé une très salle moment. Lorsqu’elle arriva à proximité de sa position, il ne dédaigna pas à se relever demeurant adossé à la paroi du couloir. L’échange débuta.

« Vous êtes bien buté sergent. » elle tapota du pied sur le sol en croisant les bras. « Vous avez 20 minutes pour dégager ou établir une véritable tente avec une toile rose, sinon je vous vire à coup de 39 dans votre petit cul ! »
Une étincelle fit son apparition dans l’esprit du Ranger. Soit cela passait, soit il risquait de prendre cher. "J'accepte le défi, Major." Un petit sourire moqueur s’afficha sur ses lèvres. « Et si j'y parviens, je gagne ?"
La jeune femme, le toisait toujours de la même façon. Un faible rictus amusé se dessina brièvement. À croire qu’elle aimait bien qu’on lui tienne tête. Mais, il fallait reconnaitre qu’il était têtu. « Vous êtes masos, Sergent … récurer les chiottes vous irait bien, il faut être une tête de mule pour retirer la crasse des postérieurs ! » Elle lui souhaitait bon courage pour trouver une toile de tente rose. « Oui, vous gagnez le droit de camper ici. Enfin si vous arrivez à dormir »
La référence au récurage de latrines lui fit penser immédiatement à quelqu’un. A croire qu’en devenant Major, on devait obséder par cet endroit et surtout cette corvée. Eversman vit dans ce défi l’occasion de parvenir à ses fins. "Si j'y arrive, je veux pouvoir retourner à l'intérieur."
« Pourquoi vous, vous sentez obligé de lui tenir la jambe ? » elle soupira
"Le Lieutenant Colonel se fait vieux... On sait jamais qu'il perdrait la boule entre ces quatre murs. Alors challenge accepté ?"
« Laissez donc les vieux tranquille sergent. » elle haussa les épaules « Oui, et vous n’allez pas fermer l’œil de la nuit. » [/color]
"Je réussis, j'ai l'accès à la cellule. Je perds, je remets plus le pied par ici et vous aurez même le droit de me botter les fesses avec votre petit 39. On est ok là dessus, Major ?" Les conditions du défi étaient posées, rester à voir si elle allait accepter le défi.
Elle hocha la tête « J’ai hâte de vous botter les fesses sergent ! » elle lui fit un courir carnassier. « Bon, à tout à l’heure » elle lui fit un signe de main, s’éloignant.

Il n’y avait plus un instant à perdre. L’homme se remit immédiatement sur pieds avant de partir à grandes enjambées en direction du téléporteur. Etablir une tente n’était pas quelque chose de compliqué. On trouvait l’essentiel pour l’installation d’un bivouac dans les réserves militaires maisles bâches étaient dans les tons kakis ou sable mais certainement pas roses. Pas le temps pour la teinture. Il lui fallait trouver une solution. Woolsey se ferait un plaisir de lui botter les fesses si la couleur n’était pas la bonne. Quelques secondes de réfléxion étaient nécessaires. Les draps et linges de lit étaient blancs, ceux de l’infirmerie pareil. Côté mess, pas de grandes nappes lui permettant d’être sauvé. Réfléchis, Matt. Réfléchis. L’homme commençait à faire les cent pas à l’intérieur du téléporteur. Ce n’était pas bon.

Une lueur d’espoir apparut lorsque son regard se posa sur l’un des occupants ou plutôt sur sa tenue rose. C’était celle d’un membre de l’équipe médicale. Les portes allaient se refermer. Ni une, ni deux, il mit son pied pour en gêner la fermeture. Ouch, ça fait mal mais cela provoque la réouverture immédiate des portes. Le Ranger fonça à toute vitesse en direction de l’infirmerie. Une secrétaire daigna lever les yeux lorsqu’il interrompit sa course.

« Vous êtes blessés ? »
« Non… Me faut des blouses roses. »

S’il n’avait pas été pressé par le temps, il aurait certainement pris quelques instants pour se moquer de la tête stupéfaire qu’elle venait de faire. Cette dernière le fit repéter ayant visiblement des doutes sur le bon fonctionnement de son audition.

« Il me faut des blouses roses.»

Le regard de la secrétaire était toujours aussi hagard. C’était certainement la première fois qu’on lui faisait une telle demande. N’ayant pas de temps à perdre et devant la non réaction de son interlocutrice, Eversman prit les devants.

« Où sont vos stocks ? Vite !»

Un signe du doigt lui indiqua la direction à suivre. Il s’empressa de pénétrer à l’intérieur de cette salle destinée au stockage du matériel médical. Il y avait de tout : des béquilles, des cartons de pansements, du matériel stérilisé, des tas de draps… et posés sur une étagère les vêtements du personnel soignant. Il y avait plusieurs couleurs, certainement destinées à reconnaître les différents statuts de chacun. Il prit une bonne poignée de vêtements roses avant de balayer la salle du regard à la recherche d’objets utiles. Quelques garrots et bandes de contention firent dans ses poches avant qu’il ne quitte la pièce repartant à toutes jambes en direction du quartier de détention. On devait le prendre pour un fou. Pas un regard vers la montre, il n’en avait pas le temps.

Parvenu sur le lieu du campement, Eversman déchira aussitôt les emballages et déchanta rapidement en voyant qu’il n’avait pris que des pantalons. Faire une toile de tentes avec ça risquait d’être très compliqué. Réfléchis, Matt. N’ayant pas trop de solutions, il opta pour déchirer un premier pantalon le long des coutures de manière à en doubler la surface avant de chercher à les attacher grâce aux différentes sangles. Certes ce n’était pas leur usage habituel mais leur usage lui permettait de fixer le tissu sur les parois métalliques. Bon c’était hideux mais c’était un début de toile de tente. Il réitéra l’opération à plusieurs reprises avant de mettre le restant des vêtements au-dessus histoire d’assurer l’imperméabilité de la tente. IL avait presque terminé lorsqu’un un Crrrr fatidique se fit entendre. L’un des pantalons, trop étiré, venait de se déchiré en deux. Bon ne lui restait qu’à essayer de réparer ça comme il le pouvait et surtout avec les moyens du bord. Déjà les bruits de pas se faisaient entendre. Il mit les bouchées doubles pour achever son défi, le visage rougi par l’effort et la concentration. Fin des bruits de pas, fin aussi du challenge.

« Une toile rose dressé, challenge dressé. Major. »

L'installation était précaire mais elle tenait pour le moment. Il n'en était pas peu fier affichant un sourire tout en balayant la sueur qui perlait de son front.


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Atlantis
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Jeu 19 Jan - 19:19

Atlantis
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Comme promis, la jeune femme revenu 20 minutes pile poil sur le lieu « de couchage » du sergent. Une scandaleuse tente couleur rose, faite avec des pans de tissus, qu’il avait trouvez ne serait-où se dressait (du mieux qu’elle pouvait) contre le mur. La jeune femme s’arrêta toisant l’étrange habitation. « Sérieusement ? » elle n’avait pas pensée qu’il aurait réussi à trouver une toile rose. D’ailleurs, ce fut quoi comme matière… en s’approchant de l’ouvrage, après avoir ignoré le sergent fier de sa construction, elle reconnue des pantalons roses de l’infirmerie. Elle n’avait jamais compris à quoi ils seraient, mais aujourd’hui elle pouvait leur trouver une utilisation.

Son regard bleu glace, alla sur le jeune homme, le détaillant en plissant les yeux… puis tira sur le fragile équilibre de corde (enfin de truc plastique chelou) et l’habitat s’écroula.
« Mmm très bien sergent, mais ça ne tient pas votre petite maison. Vous ne survirez jamais en pleine nature. Allez virez moi cette horreur et dégagez ! »

Un haussement d'épaules accueillit la dégringolade de l'habitation. L'homme la prit au mot en prenant la direction des quartiers de détention, bien décidé à y retrouver Sheppard.

La jeune femme se mit devant lui, les bras croiser, le toisant durement.
« Faut que je vous répète cela en vous l’enfonçant dans le crane sergent ? »

L'homme croisa les bras à son tour, bien décidé à obtenir ce qu'il désire.
« J'ai réussi mon défi, j'obtiens la récompense. Il faut que je vous rappelle les termes ? »
« Virez-moi, votre tente en PQ et je daigne vous laissez entré, sachant, que je vous aie promis une nuit magnifique » elle lui fit un rictus désagréable.

Cette Major commence à jouer sur les nerfs du Ranger en le prenant pour son jouet. D'un signe de la main, il fit signe au garde de se rapprocher. « Wilson, allez ranger ce bazar. Cela semble déranger les prunelles du Major. »

« Wilson, rester à votre post, c’est Eversman qui fait la femme de ménage ce soir ! Exécution sergent, sinon je vous mets un blâme pour désobéissance aux ordres de la responsable de la cité, d’un officier et pour complot avec un accusé ! »

Cette fois, tout sourire ou signe d'amusement a disparu du visage du Ranger. Ce dernier serre les dents pour éviter de l'envoyer dans les roses et retenir ainsi quelques propos virulents. La déglutition fut difficile, il n'avait aucune envie de lui céder.

« Allez zou et hésiter vous heureux que je ne sois pas de mauvaise foie en reniant votre récompense pour se travail artistique »

Il finit par détourner les talons pour aller ranger le bazar cherchant à exécuter la tâche le plus rapidement possible.

Elle eut le sadisme de l’applaudir, avant de partir. Revenant 40 minutes plus tard, avec un sac de couchage vert qu’elle jeta sans aucune gêne à la figure du soldat, qui avait retrouver sa place sur une chaise proche de Sheppard.
« Vous avez intérêt à être en forme demain sergent, vous allez interroger votre amoureux ! »

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Matt Eversman
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Sam 21 Jan - 20:02

Matt Eversman

Pendant ce temps vers 3h du matin...



Recroquevillé à l'intérieur du sac de couchage, Eversman ne cessait de gigotait depuis plusieurs minutes ne parvenant plus à trouver le sommeil. Fichus néons bleutés mais aussi à ce froid ambiant de la pièce. Finalement, il décida de vérifier s'il était le seul éveillé de la pièce. "Hey Sheppard. Tu dors ?"
"Non et toi ?"
"Non plus...." Un long bâillement se fit entendre. "Une idée de l'heure qu'il est ?"
« 3h du matin à ma montre » fit le colonel allongé sur sa paillasse et emmitouflé dans une couverture légère.
Un soupir accueillit la nouvelle. La nuit n'était pas terminée, il se sentait pourtant crevé. "Dire que mon lit m'attend.... La prochaine fois, fais toi arrêter quand je suis en mission, Sheppard."
« Bah non, j’aime bien passé de folles nuit avec toi voyons »
"Je sais bien.... Dommage qu'on ne puisse pas passer cette nuit sous cette tente rose. Tu aurais dû voir la tête de Woolsey tout à l'heure."
Il ricana « Parfois j’aimerais avoir une mini caméra sur moi, pour filmer ce genre de tête. Elle a dû être bien énervée. Au fait, ils t'ont pas fait mal quand ils t’ont viré ? »
[color=darkcyan"Je suis certain qu'elle me pensait pas capable de le relever mais tu me connais, j'adore les défis. "[/color] Eversman modifia un peu sa position à la recherche de davantage de confort avant de se poser. "J'aurais un petit souvenir sur ma joue... mais j'aurais certainement quelques jours de congé offert par ma hiérarchie pour soigner ça. Non ?"
« Haha, franchement j’aurais trop aimé voir ta tente… » Il ricana de plus belle. «Oui, si je sors de là, on part se faire un Week-end en jumper »
"Week-end bières, plage...le top quoi !" Il s'imaginait déjà allongé sur le sable chaud à se bronzer la pilule avant de revenir à la triste réalité. "Oublie la plage, on va se les geler."
« Bah non, de l’autre côté du continent Athosien, il fait toujours chaud ! » ça il le savait très bien
"Un petit paradize alors." Le jeu de mots était plutôt facile
« Haha oui, sans indien à plume ni de yéti »
"Ah ce yéti..." Rien qu'en y repensant, il voyait l'image de Mitsu chevauchant la bête... mais tiens maintenant qu'il y repensait, il y avait ce cri de Sheppard lors de l'enlevement de Nathalie par les indigènes. "En fait, tu étais déjà avec elle quand on était là bas. C'est pour ça que tu étais si mal après sa capture."
Il ricana, ayant la même image que Matt en tête. « Oui, j’étais avec Nathalie. et oui, j’ai mal vécue le fait de ne pas pouvoir la sauver et de la perdre dans ses conditions »
"Je me rappelle qu'on s'est engueulé... et d'une baffe de Britt." Le contenu lui échappait mais sa machoire elle semblait s'en rappeler encore
"Oui, on s'est engueulé, tu t'es aussi engueuler avec Erin, un véritable casse pied !"
"J'avais mal au crâne et elle couinait...J'en pouvais plus." La tentative de justification n'était pas terrible. "
« Bichette » il le taquinait bien entendu. « On s’est tous aidé, je suis heureux que personne n’y soit resté, même si certaines ont mis de mois et des mois à s’en remettre »… il ricana légèrement « Tu sais, Nathalie était jalouse d’Erin durant Paradize, car je me suis occupé d’Erin … et que je n’ai pas pris en compte son état»
En y repensant, c'était un exploit que tous soit rentré en vie vue l'état final de l'équipe. Quelques heures en plus là bas et le résultat n'aurait pas été le même. Les paroles de Sheppard le sortirent de ses pensées noires. "Ah les femmes..... on les changera pas. Même poursuivies, elles parviennent à trouver un moment pour être jalouses."
« Haha oui. Enfin bon, c’est pour ça qu’on les aimes aussi »
"Mouais..." Le Ranger soupira, une présence féminine aurait été bien apprécié. Il se contenterait de la présence de son pote de l'autre côté du champ de force. "Une fois que tu seras acquitté, faut qu'on trouve celui qui t'a accusé..." Ce dernier risquait de ne pas passer un bon moment
"Oui, mais bon quand je sortirais, cette personne sera déjà derrière le barreaux pour faux témoignage"
"Je me ferai un plaisir de l'amener en cellule..." En revanche, elle pourrait rêver pour qu'il lui tienne compagnie. "Encore désolé d'avoir participé à cette mascarade d'arrestation tout à l'heure..."
"Soit gentil avec elle, ça se trouve c'est une pauvre fille qui a eue des pressions" Il ricana un peu. "Je t'en veux pas."
"Tu as intérêt... Je te rappelle que j'ai monté une tente rose pour toi dans le couloir."
"Haha oui, rien que pour ça, faut qu'on la reconstruise !"
"Fais la reconstruire par Woolsey. Tu lui laisses 20 minutes mais on veut une tente jaune."
"C'est mal de se venger !" Il soupira amusé "Bon et si on dodo ? c'est que demain je suis interroger pour mes actes"
"Ok Chef."


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Dim 22 Jan - 14:41

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SUJET CLOS // 22/01/2017

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