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[Moment fort 1] UN CONSTAT ÉDIFIANT !

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 10 - Zone de Commandement :: Salle d'Embarquement
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Admin
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Bannière perso (image 901x180px) : [Moment fort 1]  UN CONSTAT ÉDIFIANT ! 1562430542-image-profil
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Sam 14 Jan - 21:21

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Intrigue Grande Lessive


Un constat édifiant !


[Moment fort 1]  UN CONSTAT ÉDIFIANT ! Elizabeth-dr-elizabeth-weir-31381018-100-100 Le docteur Weir convoqua l’ensemble du personnel de l’expédition en salle d’embarquement. Il commençait déjà à y avoir du monde pour cette mission civile dans cette galaxie, et les gens durent se serrer un peu pour rentrer dans la salle. Pour des événements exceptionnels, des circonstances exceptionnelles. La mine de la doctoresse était grave. Jamais elle n’avait pensé se retrouver un jour à tenir le discours qu’elle avait préparé à l’attention des atlantes. Non jamais. Mais malheureusement, une succession de fait l’avait conduite à prendre les devants et à initier une enquête de grande envergure, dans le but de débusquer et neutraliser la vermine qui sévissait dans ses rangs, parmi les siens, parmi ses subordonnés, parmi ses protégés. Tout cela était intolérable. Il ne s’agissait pas de trouver une quelconque toupe Génii, ou encore de traquer un Wraith en cavale dans les couloirs, l’ennemi était atlante, il était de l’intérieur ! Une honte suprême !

« Bonjour à tous, je vous ai réuni ici car des événements très graves se sont déroulés dans nos couloirs. Hier, une jeune femme a été victime d’une tentative de viol. Le suspect a été arrêté mais l’affaire ne s’arrête pas là. Une enquête préliminaire a mis en évidence des pratiques similaires visant des femmes militaires… Harcèlement sexuel, viol, injures, etc. Cela n’est pas tolérable ! »

Weir s’appuya sur le rebord de la balustrade qui surplombait la salle d’embarquement. Pour une fois, elle semblait vraiment en colère.

« J’annonce que des groupes vont être formés parmi des volontaires afin d’enquêter sur les personnels militaires. Recueil de témoignages, interrogatoire des effectifs. Je veux qu’on trouve les responsables. Je sais que parmi vous, ici présent, devant moi, se trouve des personnes qui ont participé à ces exactions. Je leur laisse encore une chance de se dénoncer. Elles ont jusqu’à ce soir pour venir me voir dans mon bureau. Passé ce délai, je serai impitoyable avec elles. »

Elle s’écarta un peu pour montrer Alexander Hoffman et Erin Steele, qui se trouvaient à ses côtés, un peu en retrait.

« Mademoiselle Steele et Monsieur Hoffman vont superviser les équipes en tant que cadres administratifs. Ils seront en liaison direct avec moi. Faites-vous connaître auprès d’eux pour participer à l’enquête. Bien entendu, nous vérifierons que vous êtes bien lavé de tout soupçon pour prétendre participer. »

Elle marqua une pause, considérant d’un air grave l’ensemble des personnes présentes.

« Des questions ? »


--------------------------
Vous avez jusqu’au 21/01 pour réagir à ce post, sachant que l'intrigue va se lancer avec ou sans vous dans vos posts ou autres MP wink



° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Invité
Invité

Sam 14 Jan - 21:48

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Comme tout le monde Nathalie avait été convoquée pour entendre une intervention du Dr Weir dans la salle d'embarquement. Elle se demandait un peu ce que la cheffe de la cité avait à leur annoncé de si horrible. Ce genre de convocation n'était pas monnaie courante et annonçait souvent des catastrophe.

Parmi les scénario catastrophe qui occupait son esprit, flottaient l'approche inquiétante d'un vaisseau ruche wraith, une nouvelle attaque du nouveau site Alpha par les Genii, la découverte d'une nouvelle race ennemie encore pire que les wraith... Bref, tous les périls qu'elle pouvait imaginer venant de l'extérieur.

Même si elle avait entendu des bruits de couloir et si Coralie lui avait raconté ce dont elle et Erin avait été victime quelques semaines plus tôt au mess, Nathalie pensait que ce n'était que des comportements individuels. Jamais elle n'aurait pensé que ce pouvait être quelque chose de relativement développé.

Il faut bien reconnaître que, même si elle n'en était pas consciente, son statut d'assistante de Karola l'avait quelque peu protégée de ce genre de chose, ainsi que la rumeur persistante de ses relations avec John. Quoi qu'il en soit, elle ne remettait pas en cause la véracité des évènements rapportés par Elisabeth, ni leur implication sur la vie de la cité. Elle était juste consternée de constater que ce genre de chose pouvait se produire ici, dans leur toute petite communauté où les gens étaient sensés avoir été soigneusement sélectionné pour leurs aptitudes et leur comportement.

Si elle avait su à quel point elle allait s'y retrouver impliquée... empêtrée jusqu'au cou, elle aurait été complétement anéantie.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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Sam 14 Jan - 22:45

Karola Frei
Karola faisait scroller l’écran de son ordinateur à mesure que sa lecture d’un rapport progressait. Le scientifique qui l’avait rédigé n’avait pas était avare en détails, aussi il s’étalait sur plusieurs pages. Elle avait fini par chausser ses lunettes pour s’éviter une migraine et faisait une pause toutes les 10 minutes. Elle était en train de lire un paragraphe sur la description en long en large et en travers d’un pot de fleurs quand les haut-parleurs se mirent à diffuser un discours de Weir qui convoquait tout le monde sans exception en salle d’embarquement.

Bizarre, se dit Karola. Ca n’avait pas l’air d’une urgence car les alarmes n’avaient pas été déclenchée mais son ton grave indiquait que cela était suffisamment important. Se demandant bien ce qui pouvait se tramer, elle retira ses lunettes et quitta son bureau pour rejoindre la salle d’embarquement. Il s’y massait déjà beaucoup de personne et le major resta en retrait afin d’écouter ce qui avait l’air si important.

C’est une Weir au visage sombre et fermé qui se présenta à son balcon. Elle embrassa la foule d’un regard afin de s’assurer de l’attention de tous et ouvrit la bouche. Les mots qu’elle prononça stupéfièrent Karola qui s’attendait à tout sauf à ça. Des actes tout à fait abjects avaient été commis dans l’enceinte de la cité. Cela la sidéra car le personnel était censé avoir été trié sur le volet…

Quoiqu’il en soit, une enquête avait été ouverte et des membres du personnel administratif allait faire passer des entretiens aux militaires tous suspectés car certains d’entre eux avaient été dénoncés. Cela fit tiquer la jeune femme qui trouvait cela injuste que tous les soupçons ne se portent que sur les militaires.

A la fin de son discours, la consternation se lisait sur la plupart des visages et on pouvait voir chez certains militaires un certain malaise compte tenu des regards accusateurs lancés par d’autres. Karola ne se préoccupa guère plus de la foule et fila vers les escaliers pour remonter vers le bureau du Docteur Weir qu’elle s’apprêtait à rejoindre.

- Docteur Weir, vous pouvez m'expliquer ce qui se passe ? Pourquoi n'ai-je pas été mise au courant ?

La cheffe de l’expédition s’arrêta et se tourna vers Karola et lui la toisa du regard avant de lui répondre. Cette manière de la regarder déplut fortement à la jeune femme qui se sentit jugée.

- Car tous les militaires sont soupçonnés. C’est pour cela que vous n’aviez pas été mis au courant. Le colonel l’a appris quelques minutes avant mon annonce.

- Pourquoi l’enquête ne se porte que sur le personnel militaire ? Pour quelque chose d'une telle envergure c'est l'ensemble du personnel qui devrait être interrogé et certainement par des tierces personnes non concernées par l'affaire.

- Tout le monde va avoir une enquête, pour être certain. Actuellement, major, seules 4 personnes sont blanches : Coralie Deltour, Erin Steele, Alexander Hoffman et moi-même. Avec les victimes bien entendue. Les témoignages des victimes concernent une organisation militaire pour le moment.


- Je vais participer à l'enquête, mais sachez que je désapprouve cette manière de faire et..


Visiblement excédée, Elizabeth fronça les sourcils et leva la voix, pour la première fois envers Karola.

- Major ! Je me contrefiche que vous approuvez ou non ! A l’heure actuelle, je n’ai confiance en plus personne ! Veuillez comprendre ma méfiance ! »
Elle semblait furieuse. Puis elle se calma. « J’ai grande hâte d’avoir les premiers résultats pour savoir sur qui je peux comptez. Si vous êtes innocente, sachez que je suis navré de vous faire subir ça.

Elles se regardèrent un instant dans les yeux puis Karola se contenta d’acquiescer et elle laissa en paix Weir afin de regagner son bureau et d’attendre la suite de cette affaire qui semblait totalement incongrue mais que Karola ne laisserait certainement pas passer s’il s’avérait que plusieurs de ses hommes trempaient dedans.

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Invité
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Sam 14 Jan - 23:33

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J'avais entendu qu'on était tous convoqué dans la salle d'embarquement. En général ce genres d'annonces n'étaient jamais pour donner de bonnes nouvelles. Sur le front c'était pour nous dire qu'on devait se préparer à une attaque d'envergure ou alors qu'il se passait des choses pas nets sur les bases. Et le deuxième point arrivait bien plus souvent que le premier. Je me rendis à la salle d'embarquement avec Kalash, il n'était pas spécifié que je devais laisser mon chien et puis selon l'annonce j'aimais l'avoir avec moi.

Une fois sur place l'endroit était bondé et on avait du mal à tous rentrer au même endroit, je poussais un peu pour rentrer et à ce moment là Weir pris la parole pour nous exposer le problème. Je levais les yeux au ciel en l'entendant parler, même ici sur un base aussi spéciale il y avait encore des connards pareils? En tant qu'homme il est vrai que je ne me sentais pas en danger mais j'avais eu des amies soldats et pour elle ce n'était pas rose tout le temps. J'aurais pensé qu'ici c'était différent, il semblerait que je me sois trompé.

J'observais les gens autour de moi, surtout les hommes, certains semblaient déçus et énervés, d'autres indifférents. J'entendis même certains dire que c'était bien fait pour elle c'était des allumeuses. Je serrais les poings face à tant que débilité humaine, certains on devrait les livrer aux Wraith pour s'amuser. J'étais réputé pour être un coureur de jupons mais je supportais pas que des lâches s'en prennent à des femmes.


Par contre ça m'étonnait quand même de ne pas avoir entendu parler de ces agressions, si elles étaient commises pas des militaires, en général c'était pas des hommes supers intelligent donc ils s'en seraient vantés mais là rien. Le seul matcho que j'avais croisé c'était lors de mon évalution avec Allen et j'avais failli ordonner à Kalash de le tuer, mais je pensais pas qu'ils soient si cons pour s'en prendre réellement à une femme.

Etant un homme je savais que j'étais tranquille, mais par contre ce ou ces connards allaient me casser tous mes plans dragues car maintenant les femmes allaient se méfier ou avoir peur. Il était clairement hors de question que je fasse ceinture pour des abrutis donc j'espérais sincèrement qu'ils les trouvent rapidement. Je laisserais trainer mes oreilles voir si j'entendais des trucs.

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Invité
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Dim 15 Jan - 0:19

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Je suis en train de chercher sur le plan de la cité le meilleur itinéraire à suivre pour me me rendre au niveau 11. J'ai rendez-vous dans moins de dix minutes avec un technicien qui doit me fournir le plan de la baie des jumpers et son évaluations des risques qu'un engins provoque un incendie. J'ai beau être arrivée sur la cité depuis quinze jours, j'ai encore un peu de mal à me rende dans certain secteur sans me perdre. Je suis sur le point de partir lorsque j’entends une voix dans les haut-parleurs. La femme s’identifie comme le Docteur Weir, honnêtement je ne l'avais pas reconnu ! Elle nous convoque dans la salle d'embarquement. Que peut il bien se passer ?

Je n'ai pas besoin de chercher mon chemin, je n'ai qu'a suivre le mouvement. En arrivant au point de rendez vous, rouges, bleus, gris et verts sont mélangés. Je me retrouve au milieu de cette foule. Autour de moi j'entends à plusieurs reprise les mots Genii et Wraith. Certain semble plus inquiet que d'autres. Pour ma part, je ne sais pas quoi pensais, j'attends de voir. Mais a entendre ma voisine scientifique, quand il y a des rassemblements de ce type c'est pour annoncer une mauvaise nouvelle.

Lorsque le docteur Weir explique enfin la raison de cette convocation, je n'en crois pas mes oreilles. Comment, dans un lieu pareil, des actes de cette envergure sont possibles. J'ai souvent entendu des rumeurs de ce genres dans le corps militaire mais ma sœur ne m'en a jamais parlé. Je ne peux m’empêcher de regarder autour de moi, chercher une expression faciale qui me permettrait d'identifier un coupable ou même une victime. J'y lis beaucoup d’incompréhension, de colère, de peur et pour certain d'indifférence. Comment savoir à qui faire confiance ?

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Cody Fuller
Caporal
Maître Chien
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Dim 15 Jan - 1:13

Cody Fuller
Multiple


« Un constat édifiant »

Je suis dans ma chambre en train d'écrire dans mon journal personnel mon ressentit de la journée. J'aime bien garder des notes au sujet de mon cheminement personnel. C'est alors que la voix de la Docteure Weir se fait entendre à travers les haut-parleurs. Elle n'a pas l'air du tout de bonne humeur, celle-là. Elle convoque tout le personnel de la cité dans la salle d'embarquement. Généralement, quand nous sommes convoqués, cela ne signifie rien de bon. L'alarme ne sonne pas, mais cela n'enlève pas l'urgence de se rendre à la salle. Quel genre de menace y a-t-il ? Un vaisseau ruche Wraith ? Une race inconnue veut s'en prendre à nous ? J'emmène Zelda avec moi. Il n'est pas spécifié de la laisser et j'aime bien l'avoir avec moi. Elle me procure une sorte de sécurité. Non pas que je ne sache pas me défendre, mais elle me rassure et me protège aussi.

Toutes sortes d'idées traversent mon esprit alors que je me rends à la salle d'embarquement. Zelda marche près de moi, elle attend le moindre de mes commandements. À l'intérieur de la salle, il n'y a pas beaucoup de place, car tout le personnel y est. La docteur Weir semble en colère. Elle a une mine renfrognée. Un frisson me parcoure le dos alors que pousse pour prendre place près des autres. Zelda s'arrête de marcher et s'assit à mes pieds. Autour de moi, j'entends des membres parler de Wraith, Genii et toutes sortes d'autres menaces. Je n'ai pas du tout envie de savoir ce que la responsable de l'expédition a à annoncer.

Quoi ? Des agressions sur des femmes au sein de la cité par des membres du personnel ? Je sais que chez les militaires il peut se passer des trucs pas nettes, mais ici ? Il faut croire qu'Atlantis n'est pas si différente des autres bases militaires. Je me sens tout à coup observé. J'avale ma salive et détourne mon regard lorsque je croise celui accusateur d'un membre du personnel. J'y crois pas. C'est pas possible ! Comment est-ce que des gens peuvent faire une chose pareille ? Je n'ai rien à me reprocher, je ne ferais jamais cela. Je respecte bien trop les autres pour faire cela.

Autour de moi, je perçois de la colère, de la peur, de la culpabilité et de l'indifférence. Jamais je n'aurais cru qu'une chose pareille puisse se produire. Je veux bien aider pour mener à bien l'enquête, mais il faudra que je prouve mon innocence. Les regards sont sur les militaires, moi compris. Prenant un profonde inspiration, je passe ma main dans le poil de Zelda pour me calmer.

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Invité
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Dim 15 Jan - 2:26

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Je suis à l'infirmerie pour mon bilan de sevrage number two ! Et jusqu'ici, et contre toute attente, je le prends plutôt bien ! Bon soyons honnête, je suis un peu sur les dents, mais bon si je ne tombe pas sur un civil casse-pieds ou un chef de service autoritaire à l'excès, j'ai rarement plus d'une envie de meurtre par jour. L'infirmière, qui n'était pas Coralie, aujourd'hui, me fit un petit sourire (elle avait un éclair de peur dans le regard, mais elle savait faire bonne figure, ça c'est une pro !) je vais pour lui lancer une petite blague quand soudain le haut-parleur m'interrompt :

Weir bat le rappel général en salle d'embarquement, bon sang, quelle tuile va encore nous tomber dessus ? J'espères que cette fois, les forces conventionnelles de la cité suffiront, j'aime bien jouer les héros mais la dernière fois je me suis retrouvé handicapé pendant une semaine, je suis devenu roi c'est d'accord, champion de justice de feu le Roi Brann, ami éternelle de son peuple et craint par mes nouveaux sujets mais bon vu ce que j'ai du faire pour tout ça, je suis pas pressé de recommencer.

Je me lèves et me diriges au pas de course vers le lieu du rassemblement, putain c'te foule ! C'est bien la première fois que tant de monde est réuni ici ! Ouais, ça pue ! Les wraiths auraient-ils finis par nous retrouver ? Un vaisseau-ruche se rapprocherait-il de la cité ? Ou alors c'est les Genii qui ont décidés d'une offensive nucléaire ? Non, pas du tout, il s'agit de ... quoi ? Elle a dit quoi ? Vol ? J'ai pas rêvé ? non c'est bien viol qu'elle dit ! Qui a osé ? Un militaire ? "Des" militaires ? C'est impossible ! Pas ici ! Pas dans cette galaxie ! Les membres de l'expédition sont sensés être l'élite ! Enfin bon dans l'armée, l'élite c'est les officiers qui sortent de Westpoint ou d'une autre académie militaire !

Et je suis bien placé pour savoir que les gosses de riches qu'on envoie dans ces écoles sont des connards abrutis, racistes, menteurs et dégénérés ! Faut que je soit des enquêteurs ! Dès que je coince un de ces pauvres types je le décalque contre le mur et je le fout à la baille ! A la fin du discourt, je vois le Major se précipiter à sa suite, elle non plus n'aime pas qu'on discrédite l'armée, j'imagine qu'elle va se porter volontaire, surtout qu'elle est au-dessus de tout soupçon, c'est pas une femme qui aiderait à en harceler d'autres !

Apparemment ça se passe pas comme elle voudrait. J'attends son départ et monte vers le bureau de Weir. Je frappe, elle me fais signe d'entrer :

" Que puis-je pour vous, Ford ? "

Depuis le temps, elle pourrait m'appeler par mon prénom, mais je suppose que c'est un maximum pour un diplomate, chef de mission, obligé de garder une certaine distance envers ses subordonnés malgré toute l'amitié qu'ils puissent lui inspirer. Je me mets au garde-à-vous, et salut comme le doit un soldat devant un supérieur :

" Docteur Weir ! Je tenais à vous dire que je serais plus qu'honoré de pouvoir faire partie des enquêteurs pour cette terrible abomination ! Mes grand-parents ne m'ont pas élevé dans la croyance qu'un homme avait le droit de violenter une femme. Et par respect pour mes parents et leur dévouement à notre pays, je me sent le devoir de laver l'affront fait à l'armée es Etats-Unis et au SGC ! "

Elle me regarda un moment puis parla :

" Je suis ravie de cette enthousiasme, Lieutenant ! Mais vous devrez d'abord être exclut de la liste des suspects ! Et vous verrez avec Mr Hoffman et Miss Steel pour la revue d'effectif ! "

" C'est pourquoi je demandes à être le premier interrogé ! Plus vite on admettra mon innocence, plus vite je pourrais traquer ces ... animaux ! Ou alors on pourrait utiliser mon état et la suspicion qu'il entraine pour me faire jouer les taupes ! Je m'explique : il pourrait être profitable de faire croire que je suis peu fiable et que, bien qu'innocenté des agressions, je reste un danger qu'il faut garder en cellule le temps qu'il soit prouvé que je suis fiable. Une esclandre avec les femmes qui commandent l'expédition et mon groupe d'affiliation après Sheppard, et les comploteurs pourraient s'imaginer avoir un complice ou à tout le moins, un sympathisant à leur cause.

A moins que, violeurs, ils soient aussi racistes et craignent mon possible double-jeu, et qu'ils tentent de me frapper dans ma cellule. Je suis d'accord pour subir les conséquence du rôle d'agent infiltré, et, à moins qu'ils veuillent ma mort, je leur souhaite bien du plaisir s'ils veulent m'humilier et me tabasser. Alors vous en pensez quoi, de mon plan ?


Je restais là, à attendre la réponse de Weir !

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Matt Eversman
Caporal
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Dim 15 Jan - 9:19

Matt Eversman

Un constat édifiant



L’activation des Hauts parleurs immobilisa Eversman dans ses mouvements. Pendu à la barre de traction, il écouta attentivement les propos du Chef d’expédition avant de relâcher son effort à la fin de son discours. Levant les yeux en direction de l’alarme, il s’attendait presque à les voir se mettre en route pour les alerter d’un danger imminent tels que les wraiths mais rien. Cela devait être suffisamment important pour les réunir tous dans la salle d’embarquement mais cela ne touchait pas à la sécurité de la base. Bizarre cette affaire. Comme les différents occupants de la salle de sport, Eversman délaissa ses affaires pour prendre la direction de la salle d’embarquement. Tous étaient plutôt calmes même si les discussions allaient bon train, tous cherchant à imaginer le prétexte de leur venue. Les paris étaient pris : une nouvelle promotion pour un haut gradé, une visite du CIS, la mort d’un des membres importants de l’expédition.

La salle d’embarquement était bondé. Le personnel avait bien répondu à l’appel et Eversman dut jouer des coudes pour se faufiler entre les différents membres et ainsi avoir une bonne place. Weir démarra son discours, l’air grave. Cela eut l’effet d’une petite bombe à retardement. Les regards se firent alors méfiants vers ses coéquipiers, à la recherche d’éventuels suspects. Bien entendu lui-même soupçonna aussi des personnes qu’il ne portait pas dans son cœur. Cela ne valait rien de bon. Il fallait que cette crise soit vite réglée avant qu’Atlantis ne devienne une poudrière et que chacun règle que ses comptes.

Le Sergent Maître grimpa rapidement les marches le menant à la salle de contrôle. Impossible d’invectiver le Docteur Weir déjà en grande discussion avec le Major Frei. Cette dernière semblait se faire remettre à sa place ce qui n’était pas chose commune. Il attendait qu’elles terminent avant de prendre la parole.

« Major Frei. »

Il fallait vraiment que la situation soit grave pour qu’il ne pense même pas à oublier son nom ou même son grade. L’attention de la gradée attirait, il put franchir le petit cordon de sécurité pour lui adresser quelques mots, l’air grave.

« Je veux en être. Je veux coincer ces salaups, Major. »


@ pyphi(lia)

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Dim 15 Jan - 11:24

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Kara était enfermée dans son bureau pour travailler depuis plus heures. Elle venait de consigner de manière lisibles toutes ses impressions depuis son arrivée et ça faisait quand même une charge de travail conséquente. Bien sur elle n'avait pas parlé en détail de l'event de Noel qui pour elle et sa planète n'avait pas grand intérêt. Au bout d'un moment elle décidait de sortir et d'aller courir un peu pour s'aérer l'esprit , c'est donc en se rendant à la salle de sport qu'elle entendit les hauts parleurs et la voix de Weir pour convoquer tout le monde en salle d'embarquement.

Qu'on vienne d'Atlantis ou d'une autre planète comme elle, les appels pour réunir tout le monde n'étaient jamais ou alors très rarement pour annoncer une joyeuse nouvelle. Kara se dirigea donc vers la salle d'embarquement et elle se rendit compte que toute la cité obéissait docilement et s'y rendait aussi. Bien sur elle 'était curieuse de savoir qu'elle était le sujet de cette convocation mais elle ne s'imaginait rien dans sa tête. La diplomate avait appris à attendre qu'on lui donne la vraie info avant de se faire des films dans son imagination.

Arrivée dans la salle, Kara n'avait jamais vu autant de monde dans la cité. Elle voyait sur les visages que les gens se posaient beaucoup de questions, elle entendait aussi des rumeurs: Wraith, Genii, mort de quelqu'un, tout y passait. Weir pris enfin la parole et Kara écouta avec attention, alors la raison de tout ce remus ménage était qu'il y avait des agressions sexuelles dans la cité? La brunette avait quelques fois était suivie mais elle avait un physique tellement froid que ça repoussait souvent les hommes. Par contre jamais elle aurait pu se douter que des fois ça dégénérait autant. Elle sentit que la suspicion s'installait rapidement parmi les gens, elle en vit beaucoup regarder avec insistance les militaires. Pour le moment elle ne savait pas trop quoi en penser, bien sur il fallait arrêter ces personnes, et sur sa planète, de tels actes étaient punis par la mort ce qui bien sur était la seule chose censée à faire avec des personnes ayant commis de tels actes. Mais ce qui la perturbait était que les femmes allaient soupçonner les hommes et notamment les militaires.

D'expérience personnelle, elle savait que plus l'enquête allait trainer, plus la vie dans la cité allait devenir invivable. De plus elle avait été marié à un militaire donc elle connaissait assez bien comment ils fonctionnaient. Là aussi si l'enquête trainait ils allaient faire en sorte de régler eux mêmes le problème.

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Dim 15 Jan - 11:33

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Le crachotement des hauts-parleurs surprit de plus belle Mike, tandis qu'il tentait tant bien que mal de répertorier les plantes qu'il avait perdu lors de l'incident de la plante explosive. Malheureusement, beaucoup de ses petites chéries avaient été rendues surement totalement inutilisable suite à l'explosion acide, et l'équipe de nettoyage avait du s'en débarrasser. Et autant ne pas parler du matériel informatique, contenant toutes ses données ! Tout était inutilisable. Et maintenant, Weir qui convoque toute la cité en salle d'embarquement ? Ça ne présageait rien de bon.

En se mettant en route vers le point de rendez-vous, il énuméra mentalement toutes les causes qui auraient pu demander une convocation générale. Invasion Genii ? Vaisseau mère Wraith ? Quelqu'un qui a bouloté toutes les provisions en dessert de la cantine ? Bon dieu, il espérait sincèrement que cette dernière hypothèse soit la bonne.

Arrivé en salle d'embarquement, déjà bondée, il se mit dans un coin discret, avec quelques scientifiques de sa connaissances. De vraies pipelettes ! Visiblement, ils se demandaient eux aussi ce qui pouvait bien se passer. Mike, quant à lui, fixait le pont supérieur avec un regard angoissé, attendant que la chef de l'expédition prenne la parole.

Quand cette dernière parla, tout le monde se tut. Le botaniste sentit l'angoisse monter d'un cran à l'intérieur de lui à chaque phrase que prononçait le docteur. Viols, menaces, harcèlements... Mais merde, ils étaient vraiment obligés de prendre des animaux dans leur équipe de militaires ?! Mike était à mi-chemin entre la terreur et la colère. Bon... Autant se tenir tranquille, le temps que tout cela se règle. Et puis, qu'est-ce qu'il pouvait bien y faire lui, hein ? Il était botaniste, pas spécialiste en combat au corps à corps... Bon. Tout le monde commençait à se disperser, ou à se rassembler en petits groupes pour discuter. Le scientifique se dit donc que c'était le bon moment pour lui de s'éclipser. Après tout, il avait encore beaucoup de plantes à référencer. Tiens, il se demandait où était Isia, d'ailleurs. Il ne l'avait pas aperçu, mais il fallait dire qu'il y avait beaucoup de monde. Il allait tôt ou tard devoir lui dire que les échantillons de plantes de Frozen avaient été rendu inutilisables, et sûrement débarrassés par l'équipe de nettoyage.

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Dim 15 Jan - 11:34

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Le Jumper pivotait doucement dans le hangar, sous les encouragements du Colonel Sheppard, qui observait chacun de ses mouvements. Piloter ce genre d'appareil avait quelque chose de magique et de déstabilisant à la fois. Les commandes, répondant à la pensée, était le rêve de n'importe quel pilote. Adam se sentait comme un enfant avec un nouveau jouet, cherchant tous les secrets que celui-ci pouvait bien renfermer. Il reposa doucement le Jumper au sol, avant de se tourner vers John, tout sourire.

Je crois que je commence à chopper le truc.


Soudain, avant que son comparse n'est la temps de lui répondre, la voix de Weir s'éleva dans le hangar, annonçant un rassemblement imminent. Il échangea un regard légèrement surpris avec le Colonel.

Ça arrive souvent ce genre de chose ?


Ecoutant la réponse du militaire, il se leva et se précipita hors du Jumper, suivant le colonel d'un pas pressé à travers les couloirs de la cité. Un véritable labyrinthe ! Sans aide, le pilote pourrait facilement se perdre dans Atlantis. Ils finirent par arriver dans la salle de la Porte, où les gens commençaient à s'amasser, plutôt inquiets. Adam se sentait un peu comme un intrus au milieu de tous ces gens. Une idée lui traversa l'esprit : et si le problème concernait le site Alpha ? Le sous-lieutenant était censé passer un mois sur la cité, le temps d'apprendre à piloter les Jumpers. Si le site avait été attaqué durant son absence, pas sûr qu'il se le pardonnerait. Le silence se fit lorsque madame Weir prit la parole. Adam écouta attentivement chaque mot prononcé, fixant la chef de l'expédition. Des viols, des menaces, des intimidations. Adam serrait un peu plus le poing dans la poche à chaque nouvelle phrase prononcée. Quelles pourritures avaient bien pu accomplir de tels actes ? Les militaires présents sur la cité étaient censés être l'élite. Que des violeurs soit présents ici, autour de lui, le mettait dans une colère noire, qu'il tentait du mieux qu'il le pouvait de cacher.

Soudain, un doute s'empara de son esprit. Tous les militaires sont coupables. Il s'avait très bien que plusieurs rapports d'actes violents envers d'autres militaires étaient présents dans ses rapports de service. Merde. Ça allait forcément lui retomber dessus tôt ou tard. Une fois le discours de Weir terminé, il lança un regard vers Sheppard, avant de prendre la parole.

Je pense que je vais participer à l'enquête. Et vous ?

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Karola Frei
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Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
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Dim 15 Jan - 11:36

Karola Frei
Alors qu'elle tournait le dos à Weir afin de redescendre ronger son frein, Karola croisa Ford qui se dirigeait vers le bureau de la dirigeante. Elle s'abstint de lui souhaiter bonne chance et s'apprêtait à descendre les escaliers quand une voix familière l'interpella. Le sergent Eversman se trouva lui aussi. Karola s'arrêta devant lui, le visage fermé., pour l'écouter. Ce dernier lui annonça qu'il voulait faire partie des enquêteurs

- Tout comme moi sergent.

Elle l'observa un moment, tous les militaires étaient suspectés, elle y compris. Et comme l'avait dit Weir, tous allaient faire l'objet d'un interrogatoire, ça ne lui plaisait pas mais c'était ainsi. Elle ne pensait pas que le sergent puisse être l'un des coupables. Déjà parce qu'elle se chargeait personnellement de le surveiller depuis des mois et surtout parce qu'elle avait cru comprendre et entendre qu'il n'avait pas vraiment besoin d'imposer certaines choses aux femmes. De plus, elle refusait de tomber dans le piège de la paranoïa c'est à dire à en venir à suspecter tout le monde. Elle cru bon d'ajouter parce que c'était son rôle mais aussi parce qu'elle connaissait le soldat :

- Mais avant cela vous allez devoir répondre à cet interrogatoire. Je vous conseille de ne pas faire le malin et de prendre ça au sérieux. Si vous êtes innocent, ne leur donnez pas la moindre occasion de vous suspecter.

Elle ne doutait pas qu'il prenne tout cela très au sérieux, d'ailleurs son regard et son ton en témoignaient mais elle savait très bien que si l'un d'eux se manquait, l'administration et à plus forte raison la CIS ne les manqueraient pas.

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Dim 15 Jan - 12:04

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Un constat édifiant !


Ce n’était pas de gaieté de cœur que je rejoignais la salle où allait avoir lieu le briefing. Un peu plus tôt, j’ai reçu une convocation et c’était surtout par curiosité que j’y suis allée. Sans doute une mission qui se préparait et je me devais de répondre présente. Après tout, si c’était ce dont il fallait pour faire mes preuves, autant mettre de côté ses à priori et y aller sans faire de chichis.
Je suis rentrée dans la salle espérant n’y trouver grand monde. J’aimais bien être dans les premiers afin d’avoir une place un peu en retrait. Il y avait des visages familiers comme cette chère Erin. Tiens, bizarre, Isia n’était pas là. Je suis rentrée comme à mon habitude sans oublier le petit bonjour qu’on pouvait à peine entendre. Je me suis installée tout en trépignant d’impatience.

Je ne sais pas pourquoi, mais Weir semblait tendue. Enfin, elle avait toujours ce faciès grave comme si on s’attendait à ce qu’elle nous annonce quelque chose de grave. Enfin, quand le moment arrive, je ne m’attendais pas vraiment à ça. J’étais loin de me douter qu’il se passait ce genre de trucs. Visiblement, il ne faisait pas bon d’être militaires par ici. Quelle image dégradante pour ce corps bien prédominant. En fait ça craignait. Ok, y a des filles comme moi qui aiment bien rencontrer le loup bien plus que le prince charmant, mais de là à être violées…

Je me suis abstenue de faire des commentaires graveleux, après tout, j’étais mal placée pour me faire voir de la sorte. Alors oui, des équipes seraient formées afin de mettre la main sur ces voyous, mais je ne sais pas si j’avais envie d’enquêter. Il fallait peser le pour ou le contre et surtout être sûr et certain de la véracité des propos des victimes. Après tout, c’était une affaire délicate. Alors oui, si j’étais confrontée à ce genre de cas, je ne sais probablement comment je m’en tirerais, mais je pense que je préférerais le garder pour moi que d’aller ameuter tout le quartier. C’était quelque chose d’humiliant pour sa personne, mais je comprends que certaines victimes préfèrent en parler, si ça peut les aider à avancer…

-Pourquoi le corps militaire est-il pointé du doigt ?

Bah oui, il n’y a que lui qui est capable de commettre ce genre d’actes ? Pourquoi pas un médecin ou bien un administrateur ? Ils en avaient de belle d’accuser juste une partie du personnel. Ça fait un peu mauvais genre je trouve. On ne peut pas faire confiance à tout le monde, mais quand même. J’avais du mal à saisir toute cette histoire et surtout pointer avec telle force les militaires, ils n’étaient pas tous blancs, mais quand même !




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Dim 15 Jan - 15:20

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ft. John Sheppard

UN CONSTAT ÉDIFIANT !







J'avais prévu ma semaine de formation avec le Sous-lieutenant Ross, pour lui apprendre le pilotage de Jumper. Ne le connaissant pas encore, j'avais pris en charge sa formation, laissant Arno, maintenant formateur en chef former un nouveau technicien qui réparait les vaisseaux. Dans un sens, en échange de ma petite formation, j'irais faire un tour sur alpha pour piloter l'un de ses F302 ! J'avais grande hâte et faut dire que mon élève était doué. Plusieurs blagues jaillissaient entre nous. On avait un point commun : les sucreries alors pensez-vous en s'en ait enfilé durant ses deux jours de formation.

Une heure avant de commencer avec Ross, Weir m'avait pris à part avec le duo d'administratif : Steele et Hoffman, m'informant qu'il avait eu un accident grave la veille. Je n'eus pas vraiment les détails. Je suis juste, qu'il allait avoir une annonce importante et que dès maintenant tout le corps miliaire allait être interrogé pour être blanchie ou non. Je serais donc dans les premiers à passer à a casserole. Je n'aimais pas du tout être laissé dans le flou. Heureusement, qu'Erin avait de véritable talent de diplomate et que j'avais entièrement confiance en elle, pour ne pas chercher la petite bête plus que nécessaire. Elle avait su me convaincre... et même maintenant, je ne pouvais pas contrer ses arguments, je devais rester à part pour le moment. Ils avaient des « victimes » à recevoir... Cela me rendait vert et je sens que quand Karola va entendre ce discours elle sera tout aussi frustrée que moi.

Enfin bon j'étais avec Adam, qui manœuvrait bien, il coinçait à prendre le coup de main !

« Oui, ce n'est pas bien compliqué... » l'alarme m'interrompue. Ah tiens l'annonce allait se faire maintenant ? On m'avait dit ce soir ? Je fronçai les sourcils, si on utilise ce genre d'alarme c'est pour quelques choses de grave. Weir comptait parler de l'agression de l'assistante à tout le monde ? Où il y avait quelque chose de plus grave ?

« Non, heureusement »

Je me levai avec lui, marchant d'un seul bas jusqu' à la salle d'embarque, où il avait foule. Le discours de ma supérieure m'édifia ... mon dieu c'est donc vrai ? Commence cela pouvait-être possible ! Immédiatement mon regard chercha Nathalie, elle était trop loin, pour que je la rejoigne maintenant. Je restai sur le cul... une organisation ? Ici ? Non mais c'est surréaliste ! Et en plus ont salit l'intégrité de mes hommes ! Je me sentais bouillonner ! Une colère sourde s'empara de moi. Je n'écoutais guère les murmures autant de moi, le regard river sur Weir. Ce fut Adam, qui me tira de mes hallucinations.

« Pareil et je vais passer le premier à la casserole rouge ! Ils ont besoin de bonne volonté pour foutre ses connards en prison ! »

Sur ce, je pris le pas, pour monter les escaliers, j’avais raté l’échange entre Weir et Frei, mais je pus venir au moment où le sergent était avec elle. Je m’approchai d’eux, Hoffman venait de partir avec Ford.

« Karola, Matt ! Venez ont va demander à passer maintenant pour qu’on puisse rentrer dans la danse ! Hors, de question qu’on reste à l’écart plus longtemps » je fus un peu pressent, j’avais confiance en eux deux, je ne les voyais pas du tout impliquer dans ce genre de chose. Même Matt et son nombre de conquête. Dans un sens, je n’avais rien à dire même si depuis un an je suis qu’avec une seule demoiselle. Il fallait, que Weir retrouve ses piliers ! Sinon tout allait s‘effondrer !





- Adrenalean 2016 pour Bazzart.


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Dim 15 Jan - 16:19

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ft. Isia Taylor Laurence

UN CONSTAT ÉDIFIANT !







Putain de merde ! Non mais c’est toujours quand il ne faut pas que ça sonne ! C’est quoi cette fois ? C’est pour une attaque Wraiths ? Les Geniis ? Je ne pouvais pas quitter le bloc opératoire comme ça… même si soyons franc, laisser ce « Pete » dans son sang, m’irait très bien. Suite à la baston de la veille, il avait eu comme maigre blessure une commotion cérébrale, avec un Caillaux de sang dans la tête, que je devais pomper. Franchement, je le laisserais bien crever … mais on va encore me dire que je suis la sociopathe de service.

« Ah c’est le destin Coralie ! Nous devons partir tant pis pour lui ! » dit-je ironiquement. Bon, ce genre d’humour, est spécial quand même.

J’étais avec Coralie, heureusement car sans elle je crois que j’aurais fait croire à un accident regrettable. Depuis, hier, c’est le moulin l’infirmerie, entre les militaires qui viennent voir ce connard, Ford qui est en sevrage, Elia qui est mal en point … je crois que je vais en balancer un par la fenêtre et ma préférence allait pour ce soldat. M’enfin bon. Avec ma super infirmière ont rafistola cet homme qui ne méritait même pas qu’on le soigne, avant de filer à la bourre jusqu’au lieu de rendez-vous.

Ont courue pour aller plus vite et déjà Weir avait commencée à parler. Merde ! Bon...on ne loupa pas grande chose...Alors, le petit délire de Pete de vouloir tremper son petit biscuit dans le pot de lait d'Elia, ce n'est juste ... normal ? Il en a d'autre qui ont eu cette idée ? Génial ! Et comme par hasard, à l'infirmerie niveau, cas de viol, aucun référencés. À moins, qu'en plus de ça des infirmiers militaires soit impliqués ! J'adore ! On va s'amuser tiens ! Maintenant tout le monde se toise avec des yeux suspicieux et il en a même quelques-uns qui osent sortir « bien fait pour cette salope » mais je rêve ?

Je ne fis pas gaffe que l'imbécile qui venait de dire ça, était juste à côté de Panda (qui pour une fois, je ne l'avais pas repéré à trois kilomètres). Je bourrai le civil (car oui s'en fut un en plus, un scientifique) qui avait eu la bêtise de parler un peu trop fort.
« Et si je te touche avec une matraque, ça sera normal non ? Pourtant, c'est un appel au viol, avec ton pantalon mal serrer qui laisse voir ton postérieur ! » lui feulait-je dessus. L'homme fut surpris et n'osa pas répondre. Tant mieux, je ne suis déjà pas de bonne humeur à la base mais si en plus il m'alimente, je vais l'incendier.

Je me tournai prestement percutant(encore) Panda. Je levai les yeux vers lui soupirant décidément j’aime lui rentrer dedans. « Excuse-moi, je ne t’ai pas vu » je m’écartai légèrement, cherchant Coralie pour la héler.
« Bon ma chère, on va retourner au bloc, en espérant qu’il nous face une le petit Pete ! » rien que de continuer à lui apporter des soins, me donnait la nausée. Franchement, je n’ai pas envie d’y retourner maintenant, je souhaite me porter volontaire… Je fus coupé par la question d’une jeune femme que je connaissais bien… Blanche, je ne la vis pas. Dans un sens il y avait du monde. Seul Panda était connu à mes yeux dans le petit cercle d’humain. D’ailleurs, je sens qu’il faudrait donner des coups de coude pour sortir, tout le monde commençait à se mouvoir et pas dans le même sens. Je perdis de vu Coralie.





- Adrenalean 2016 pour Bazzart.


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Dim 15 Jan - 16:37

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ft. Alexander Hoffman

UN CONSTAT ÉDIFIANT !







L'anglais était non loin du docteur Weir. Il était là droit et calme shooter aux antidouleurs suite à son combat de la veille avec Pete. Il avait fait fi des deux jours de congés, il fallait que ça avance, quitte à le payer après. Hors, de question que cela ne traîne. Il fallait à tout prit savoir sur qui compter à cet instant. Sur quel militaire et civil faire confiance. Car même si le témoignage d'une autre victime avait mis en avant, une organisation militaire, il ne serait pas surprenant d'avoir dans le lot des pervers sans barrettes grises. Enfin bon, la stratégie de mettre en avant les militaires étaient importantes, pour que les « coupables » commences à sentir la corde autour de leur cou.

Il y avait foule, des visages connus ou non. Il resta silencieux, pendant que Weir versait son discours préparer à la hâte. Elle était horrifiée de prononcer ce genre de mot. Encore ce matin, elle avait discuté longuement avec les deux administratifs (Erin et lui-même) sur comment cette folie pouvait être ici. L’anglais toisait de temps à autre son amie, qui était bien plus que ça…les jours à venir vont être difficile et il sentait les emmerdent venir, enfin le genre de petites vacheries bien sympas pour vous évincer. La cité, allait devenir un véritable brasier.

Quand, la cheffe, termina, il put constater que des visages blêmissaient, des regards suspicieux, des chuchotements. La bombe était lancée et cela allait entraîner une ambiance de folie pendant toute l'enquête. Il faudrait faire gaffe, que le corps militaire en soit pas sujet à des violences, règlements de comptes ou fausses suspicions, à cause de la peur. Il était certain qu'à partir de maintenant, les « coupables » allaient devenir plus actif été essayer d'éliminer certaines personnes gênantes. Il fallait à tout prix trouver des militaires de confiances, cela allait commencer par les officiers. Les premiers sur la longue liste serait Le Lt Colonel et sa major, afin qu'ils puissent soutenir les interrogatoires de leurs hommes, s'ils sont blanchis. Car il ne faut pas s'imaginer que dans une histoire de viol, que les femmes sont toutes innocentes. Repensons à la traite des noirs... ceux qui commençaient avec les « blancs » étaient du même peuple que les esclaves.
Une question se leva dans la foule, une jeune femme blonde. Une question légitime. Weir, l’éluda rapidement.

« Les témoignages concerne actuellement une organisation militaire. Les civils ne seront pas épargnés, mais avant tout nous voulons savoir lequel de nos soldats est blanc ! » fit Weir d’un ton dirigiste.

Il n'avait plus de question... L'anglais aperçut la major, se précipiter vers la cheffe de l'expédition qui l'envoya cordialement chier. L'anglais eu une grimace, toisant son amie Erin... Oui, faut vraiment faire bloc avec Weir, pour éviter qu'elle ne se sente acculé. Le docteur Weir était excédé et semblait un peu perdue par moment, après avoir été assaillie par Karola où elle avait perdu patience. Sûrement parce qu'elle était militaire et qu'Élisabeth était en train de perdre ses repères, tout s'écroulait, toutes ses croyances et ses idéologies, de quoi la mettre en rogne. Le sergent Mama, arriva, interpellant la major. Hoffman, préféra laisser Erin, prendre le relai concernant les deux militaires, sur tout que se fut le tour de Ford, de toper Weir.

L'anglais, rejoignit la cheffe de l'expédition entendant toutes les phrases et la proposition édifiante du lieutenant. Il en avait dans l'idée le jeune homme. Il s'approcha silencieusement d'eux, Weir, leva la tête vers son homologue rouge, l'invitant à rentrer dans la « danse ».
« Bien, Monsieur Hoffman va vous répondre étant le principal enquêter avec mademoiselle Steele »

L’anglais salua d’un signe de tête le lieutenant. Un bon observateur, pouvait parfaitement voir, que malgré la contenance élégante et les airs guindés, du Britannique, qu’il avait des marques de combats sur lui. Son œil au beurre noir violacé, était visible encore visible. Tout comme sa démarche moins souple dû au combat qu’il avait dû mener contre Pète la veille.
« Ford. Ravi de voir que vous, êtes prêt à donner de votre personne. » Il fut une pause le toisant dans les yeux. « Je grains que jouer les agents double ne soit pas pertinent. Nous soupçonnons les personnes impliquées d’être en liens depuis plus longtemps que ça. Par contre, si vous désirez vous pouvez venir maintenant qu’on règle cet interrogatoire »
« Dans votre état Alexander ? »
« Je vais bien merci. De toute manière Sheppard doit venir aussi » répliquât-il neutre.

« Je vous suit, Mister Hoffman, ! Je tiens à régler cette horreur et plus vite je suis hors de cause, plus vite je peux me rendre utile ! », je lui fais un sourire et salue Weir !
L’anglai hocha la tête et guida Ford, jusqu’à son propre bureau, laissant Weir, régler les menus problèmes. Une fois dans celui-ci, l’anglais lui fit signe de s’asseoir, prenant place dans sa chaise. Il soupira légèrement, en sentant à quel point il était raide.

------------ Changement de lieu : bureau de Hoffman

« Je suppose que vous étiez à l’infirmerie hier, pour votre second sevrage ? »

Je pris place comme proposé, au moins il était cool, sa question me surprit à peine : « Oui, je suis un bon petit soldat, je m'engage et tiens toujours mes engagements ! J'ai dit vouloir revenir selon les conditions de la cité et du SGC, alors oui, j'étais là-bas ! Félicitations dois-je vous dire ! Moi je l'aurais tué ! J'vous dis pas la paperasse ! », on était sur du lourd, mais on devait garder son sang-froid et détendre l'atmosphère aiderait un peu.

L’anglais lui sourit amuser, il connaissait de rumeur le lieutenant, Erin lui en avait longuement parlée. Et pas que dans du positif, faut dire que son arrivée avait été mouvementée.
« Je ne sais pas si je dois vous remercier de cette félicitation, il n’a pas été aussi amoché que moi » dit-il dans un petit rictus espiègle « On vous aurait mit sur une planète hostile, évitant la paperasse » répliqua l’anglais de son ton pince sans rire. Oui, il avait beaucoup d’humour, malgré ses airs froids. « En conséquence, vous avez vu ce qui s’est passé ? »


« De vous à moi ? Je vois plus que ce que j'en dis et entends plus de choses que ce qu'on en voudrait ! Il était dans un état pas terrible le Pete ! Un connard raciste si vous voulez mon avis ! Mais il est dans un groupe de sortes de fraternité de mecs, si vous voyez ce que je veux dire ! », Je lui fis un clin d'œil et accompagnait ce dernier d'un geste incongru sur mes bijoux de familles, je conclus par un doigt dans ma gorge dans une imitation de vomissement « Bref, avant j'étais pas trop le type de ce genre de cons, mais depuis l'accident, ils rêvent sûrement de me défoncer la tête ou de me faire accuser de quoi que ce soit pour avoir des excuses pour me tuer après tabassage ! »

Il avait parfois du mal à comprendre toutes les phrase de l’américain, sûrement dû à sa façon de parler. Mais, le sens y était. « De toute manière s’ils sont tous sur le même schéma de pensé que Pete, vous ne pourrez guère faire agent double » il toisa sa réponse avant de continuer « Et qu’avez-vous entendu ? »

« Ben disons que le Capitaine...? Harris, c'est ça ? Semblait plutôt mécontent de voir des "femmes" et un "angliche" se mêler des affaires des militaires ! Y en a des comme ça, ils ne comprennent pas que la préhistoire est terminée depuis des siècles. Je ne serais pas affirmatif, mais je crois avoir surpris des paroles disant que de toute façon il s'occuperais bientôt de leur cas ! Qui est ce "leur", vous je supposes ainsi que Weir et Deltour ou Steele ! »
J'étais mal à l'aise et en colère aussi ! Par la faute de ses connards, je devais avoir recours à la délation, et aux pires comportements qu'on m'avait appris à rejeter ! « Mais bon j'étais dans mon coin, et vu l'agitation, personne n'a fait gaffe à moi ! Écoutez Sir ! Ma mère et mon père ont donnés leur vie pour le drapeau, j'ai été élevé par des indiens et des noirs, l'agression, l'humiliation et la haine des imbéciles, je connais ! On ne m'a pas élevé comme ça et même drogué au plus haut point par de l'enzyme, jamais je ne lèverais la main sur une collègue, ni sur quelque femme que ce soit, et surtout pas pour les contraindre de quelque façon que ce soit ! » Je commençais à me sentir en colère, le Pete serait pas à l'hosto en soins intensifs, je lui parlerais bien du pays !

Alexander l’écouta attentivement, outre son écoute, il se concentrait sur la gestuelle et autre micro expression du soldat. Étant fin observateur, il pouvait constater sans se tromper que le jeune homme en face de lui ne mentait pas. Il était sincère, révolté et profondément volontaire pour casser du « conard ». Il n’en fallait pas plus pour le chef de projet. Puisqu’il n’avait rien à creuser, il ne jouait pas de double jeu. Et vu son emprise sur l’enzyme, la seule chose qui pouvait être dangereuse chez lui : c’est les effets de sa dite colère. Il croisa les mains, toujours en le toisant dans le regard. « Bien, pas besoin de continuer, vous êtes plus suspecter. Si vous voulez aider, je vous demanderais bien de continuer à laisser vos oreilles traîner vers la chambre de Pete, il va recevoir sûrement ses copains et je soupçonne Harris d’en faire partis ». Il se tu un instant « Surtout qu’Elia est encore là-bas et il serait pas surprenant qu’elle soit éliminée pour éviter qu’elle ne parle ».

Je sursautai, quoi ? Non ils n'oseraient pas ! « Vous pensez qu'ils en seraient capables ? Dans ce cas comptez sur moi, je laisserai trainer mes oreilles et harderai un œil sur la pauvre fille, et le personnel féminin de l'infirmerie »
Je réfléchis un moment, et dis : « Vous savez que les militaires sont trop cons pour un plan de cette envergure ! Et même s’il n'est rien prouvé, tous les mecs, y compris les civils, sont suspects ! Un médecin, un chef de service, il faut des gars qui se savent hors de portée pas des larbins. Pete est trop con, lui aussi il risque d'y passer, sa connerie va faire tomber leur belle organisation ! Moi je ferai comme ça ! J'ai le droit de patrouiller la nuit ? Dans les coins sombres ? »

L’anglais hocha la tête. « Oui. Il y a eu des menaces précurseurs, des lettres anonymes et pressions déjà. Maintenant, que la chasse est ouverte, je ne vois pas pourquoi les loups ne voudront pas éliminer les bergers » Il soupira longuement. Il devrait reprendre des antidouleurs, cela arrivait à leur fin. « Il est toujours facile de faire sortir les imbéciles du bois, c’est eux qui nous mènerons au plus futé » Oui cela se nomme de la stratégie, certes assez contestable, mais faut bien en trapper quelques un par la queue pour que le réseau s’écroule du bas. Les têtes pensantes, ne viendront pas d’elle-même :
« Pensez-vous bien qu’il y ait en ce moment plus d’une enquête qui est menée » Sous étendu assez flagrant que des enquêtes étaient lancer en arrière-plan sur du personnel civil et même bien plus haut. « Merci Lieutenant. Oui, vous pourrez mettre votre museau dans les couloirs sombres » qui aurait envie de se frotter à une machine de guerre ? « Vous serrez dans mon équipe »


« Le devoir et l'honneur est pour moi, sir ! Je suis à vos ordres pour toute mission que vous jugerez bon ! Votre confiance envers moi ne va pas à un ingrat ! Vous me faites confiance en ces heures difficiles, alors désormais ma loyauté vous est acquise ! » J'en fait trop là ? Mais bon, il me croit ! Il croit en mon innocence en ce moment, alors que mes "amis" me jugent coupable d'être victime des wraiths, malheur à celui qui dira du mal de mon nouveau pote !
« Et donc que voulez-vous que je fasse pour l'heure ? »

Il en faisait des tonnes et cela égaya l’anglais, qui lui sourit. Bon, au moins il avait gagné un sacré allié. Le « Sir » à chaque fois était amusant, qu’il n’aille pas rencontrer Herra, le chef de chantier du site alpha, il serait bien capable de lui avouer que l’anglais était réellement baron. Enfin bref. « Il vaut mieux ne pas me décevoir, j’ai une fâcheuse tendance à frapper les militaires » ironisait-il. « Retourner à l’infirmerie et faire votre investigation » Il se leva, pour le raccompagner.





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Dim 15 Jan - 16:59

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Coralie assistait Isia sur l'opération destiné à rafistoler l'agresseur de la petite jeune fille que becket opérait de son coté pour soigner son bras cassé. Même si elle s'efforçait de rester pro, elle devait reconnaître qu'elle n'aurait pas versé une seule larme si d'un coup de bistouri maladroit Isia avait fait passer l'homme de vie à trépas.

Mais d'un autre coté, elle avait très envie qu'il vive pour pouvoir chanter comme un rossignol lors de son interrogatoire. Elle était persuadé qu'il n'était pas seul dans cette histoire. Après ce qui s'était passé au mess lors de son déjeuné tardif avec Erin, Coralie était persuadé qu'il y avait plusieurs personnes impliqués dans ce genre d'histoires. Elle s'étonnait même de ne jamais avoir vu passer de victimes de viol à l'infirmerie, mais d'un autre côté, si elles réagissaient toute comme la pauvre Hélène, les victimes ne devait pas être très enclines à venir se faire soigner.

Lorsque l'alarme retentit, Isia évoqua la possibilité de laisser l'homme tel quel pour se rendre à la convocation de Weir, et Coralie ricana.

« Personnellement, je ne verserait même pas une petit larmichette si cet homme devait ne pas se réveiller... encore que, je dois admettre que l'idée de lui faire quelques soins particulièrement douloureux et humiliants ne soient pas pour me déplaire. »


Elle se donna une claque mentale. Décidément, la blonde avait sérieusement tendance à déteindre sur elle.

Isia expédia rapidement le reste de l'intervention avant de quitter la salle d'opération avec Coralie sur ses talons. Elles coururent à travers les couloirs pour rejoindre la salle d'embarquement.

L'immense pièce était bondée de gens écoutant le discours de la cheffe de la citée avec un air consterné. Coralie fut stupéfaite d'entendre un homme, juste devant elle, dire que « cette salope l'avait bien mérité ». Non mais dans quel monde vivait-il ? Elle ricana quand Isia feula et lui proposa de lui faire tâter de sa matraque, parce que son petit cul moulé dans son pantalon était un appel au viol.

L'homme eut la bonne idée de fermer sa gueule. Dommage. Coralie aurait bien donné un coup de main à sa supérieure pour lui faire passer l'envie de raconter se genre de conneries.

L'infirmière regarda autour d'elle. Bien sur, la majorité des personnes semblait profondément choquée par l'annonce de Weir, des murmures incrédules s'élevait ici ou la. Mais elle fut surtout consternée d'entendre également ici ou la quelques remarques plutôt déplacées « Les femmes foutent toujours la merde », « On devrait interdire aux femmes d’accéder à certaines fonction », « si elle était resté à sa place, il ne lui serait rien arrivé ».

Elle ressentit une certaine nausée et fut ravie d'entendre sa chef l'interpeller. Elle quitta la pièce aussi rapidement qu'elle le put, sans attendre Isia, mais elle savait qu'elles se retrouveraient à l'infirmerie.

Coralie voulait retourner au plus vite là-bas. Sans vraiment savoir pourquoi, elle s'inquiétait pour la petite Elia.

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Karola Frei
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Dim 15 Jan - 17:28

Karola Frei
Alexander venait juste de finir avec Ford, le couloir était déjà bondé de militaire qui voulait se faire « blanchir »… cela allait être long très long. Il prit un verre d’eau, pour avaler ses médicaments tout en essayant d’identifier les officiers vitaux, Sheppard n’était pas là, par contre Karola Frei oui. Très bien, vu l’engueulade avec Weir, fallait bien l’interroger, même s’il y avait de grandess chance qu’elle ne soit pas impliquée. Karola venait tout juste de finir de parler et de conseiller Eversman, elle s'apprêtait à descendre les escaliers comme elle prévoyait de le faire depuis tout à l'heure afin de regagner son bureau et attendre qu'on la convoque pour cet entretien. Mais de nouveau elle fut interpellée, cette fois-ci par Sheppard qui ne souhaitait pas perdre de temps et encourager les rouges à les interroger aussi vite que possible. C’est ainsi qu’un homme avec un accent anglais se présenta ensuite à elle. Elle reconnu Alexander Hoffman l'une des personnes désignées pour mener l'enquête. Ce dernier souhaitait la voir afin de l'interroger sur le champ.

« Major Frei ? Vous voulez bien venir s’il vous plait. Histoire qu’on en finisse rapidement » dit-il poliment.

"Oui, finissons-en tout de suite. Je vous suis."

Non contente d'être disculpée rapidement, elle suivit l'anglais jusque dans une salle d'entretien.
Il lui ouvrit son bureau, la laissant s’installer en face de lui, il l’observait de toute manière ce n’est pas vraiment via les paroles qui va juger de son innocence, mais de ses micro expressions. Cela allait être difficile elle n’était pas réputée pour être très expressive.

Ils entrèrent dans le bureau de l'administratif rangé et décoré à son image. Karola ne lui avait jamais vraiment parlé mais elle avait entendu parlé de lui et avait bien sûr lu son dossier. Elle s'installa sans mot dire sur la chaise qu'il lui désigna et attendit qu'il début l'interrogatoire. Il ne perdit pas de temps et attaqua directement, un bon point pour lui. « Pete Barnes, est un soldat de quel ordre ? » question large pour réponse multiple. Très calmement et en le regardant dans les yeux elle lui répondit

"Le caporal Barnes est un homme de rang un peu nerveux. Il a eu quelques démêlés avec l'agent Steele mais c'est un soldat qui accomplit toujours ses missions. Je dirais que c'est plus l'homme que le soldat qui pose problème" Si Hoffman lui posait cette question c'était que forcément le caporal avait dû tremper dans l'affaire.

L’anglais hocha simplement la tête, elle était pro, il n’en demandait pas moins, juste peut-être un peu plus d’émois dans son regard. Mais bon, il était pareil, deux blocs de glace stoïque et calme. « L’agression qu’il a fait, vous parait en adéquation avec son profil ? »

Karola avait eu vent des quelques déboires du soldat et elle savait qu'il était censé être tenu à l'œil par un des officiers de la base et depuis elle n'avait plus rien entendu à son sujet. C'était qu'il devait très certainement s'être calmé, en tout cas c'était ce qu'elle pensait jusqu'à présent.

"Disons que ça ne m'a pas surprise. A t-il récidivé ?" Hoffman semblait tourner un peu autour du pot mais ses questions voulaient tout dire. Autant que les choses soient dites.

Il hocha la tête « Oui, c’est lui qui a fait la tentative de viol, Sur Elia Fischer hier soir, mon assistante » Et qui accessoirement l’avait amoché. Mais bon ça Karola avait du bien voir que l’administratif avait des marques de coups sur le visage et qu’il avait une démarche moins souple.
Comme Karola s'y attendait, son visage n'exprima aucune surprise. Elle se contenta d'acquiescer. Ce genre d'accident était regrettable d'autant plus lorsqu'il était commis à l'encontre d'une personnel aussi frêle et fragile qu'Elia Fischer. Elle sentit la colère l'envahir mais se maîtrisa.

"J'imagine que Barnes a été arrêté ? Comment se porte votre assistante ?"

Alexander devait certainement être aussi dans tous ses états, mais comme Karola il ne montrait rien. Aucun doute que le soldat allait morfler. Elle n’était au courant de rien, ou feintait très bien, dans tous les cas, il continua l’échange de manière neutre.

« Il est à l’infirmerie tout comme mon assistante dans un état critique. Barnes, la sacrément molester pour ne pas dire qu’elle est complétement cassée dans tous les sens du terme » Il continua à la mirer avant de lui sortir une petite bombe pour la faire réagir « C’est moi qui ait envoyé Barnes à l’infirmerie ». Si elle devenait étonnée, il allait partir sur Harris et elle serait facilement blanchie. Signe qu’elle a été sauté dans la ligne de communication.

Karola écouta le récit de l'administratif, Barnes s'était montré tellement violent envers Elia qu'il l'avait envoyée à l'infirmerie. Elle sentit ses poings se refermer, elle avait horreur que les militaires usent de leurs forces sur des civils c'était pour elle un abus de pouvoir impardonnable. Leur mission consistait justement à les protéger. Puis c'est quand il lui annonça que c'est lui même qui était intervenu qu'elle fit le lien avec ses ecchymoses au visage.

"Vous ? Vous voulez dire qu'aucun personnel militaire n'était dans le coin pour intervenir ? Pourquoi n'en ai-je pas été informée directement alors, moi ou le Colonel Sheppard ?"

Etant donné que John ne lui avait rien dit jusqu'à présent, elle en déduisit que lui aussi n'avait pas été mis au courant de cette histoire. Tout ceci n'avait pas de sens et sentait le sale coup.

Ah elle réagissait, serrant les poings signe de colère. « Non. » Il fit une courte pause avant de reprendre calmement « Dans le contexte, Elia avait disparue, elle devait chercher Zelanka pour notre réunion annuelle, mais en voyant e scientifique venir seul, je me suis inquiéter et je l‘ai chercher avec mademoiselle Steele. Nous sommes tombées sur cette scène regrettable. Erin à appeler la sécurité qui est venu bien après, quand Barnes fut à terre. »

Il croisa ses mains devant lui. « Le Lt Colonel a été informé ce matin de l’accident, de manière vague par le Dr Weir. Puisque, des preuves ont montrer que le corps militaire était en cause." Il fit une pause pour qu’elle comprennent qu’il y a plus grave encore « Je suppose, que l’accident du marché en septembre avec Pete, les clauses concernant le comportement de celui-ci et ses sentences, ni l’agression qui a été faite sur le soldat Pierson il y a quelques mois, ne vous a jamais été transmises ? »

Karola fronça les sourcils en entendant la réponse de l'anglais. Bon sang, c'était inacceptable ! Les couloirs étaient censés être sous surveillance, une telle défaillance était plus que grave compte tenu de ce qu'il s'était passé. Si l'anglais se montrait parfaitement calme, elle au contraire essayait de se contenir. C'était surtout parce que dans son cerveau fusaient tout un tas de questions et elle tentait de faire le lien entre toutes les informations qu'elle venait de recevoir et qui la décevaient de plus en plus.

"En tout cas pas dans ses moindre détails. J'ai juste eu vent d'un accrochage qui semblait avoir été réglé."

Quelque chose la titillait et comme Hoffman semblait en savoir plus qu'elle, elle lui fit part de ses interrogations.

"Avez-vous demandé des explications au Capitaine Harris concernant l'agression ? Si la sécurité avait été parfaitement assurée, une telle chose ne serait pas arrivée, en tout cas pas comme ça."

Il hocha la tête, il sentait que la major était hors d’elle, que cette histoire la rendait folle de rage envers ce qui n’aurait jamais dû arriver. Eh bien voilà, un major aux plumes blanches. De toute manière, il aurait été étonnant qu’une personnalité comme elle tramp de ce genre d’organisation.
« La sécurité est venu dès qu’elle a été appelée. Barnes, avait entrainé Elia dans un endroit apparemment sans caméra. Chose vrais, certain endroit semble avoir été « Malencontreusement oublié » » Dit l’anglais. « Concernant Harris, et nos différents il a fait son travail ». Oui, son propre jugement et son impression personnelle sur le Capitaine Harris n’avait pas lieu ici.

Plus Hoffman en disait et plus l'envie de s'occuper personnellement du cas de Barnes chatouillait Karola. Mais elle savait que cédait à de telles pulsions n'aurait absolument aucun intérêt et aurait effet contraire. La jeune femme était quelqu'un qui savait garder son calme et résister à la pression cependant, étant donné les circonstances on pouvait dire que ces qualités étaient durement mises à l'épreuve. Néanmoins, elle n'avait pas l'intention d'exploser de rage, encore moins devant Alexander. Elle acquiesça en silence à sa réponse. Il ne souhaitait pas s'étendre d'avantage sur le sujet.

"Etant donné la manière dont cet entretien se déroule et vu vos questions, j'en déduis que vous ne me pensez pas coupable."

Il lui sourit « En effet, vous avez maintenant toutes les informations nécessaires, pour nous aider dans les interrogatoires. Surtout celui concernant Barnes quand il sera sorti de l’infirmerie d’ici deux jours » Il se leva "Si vous avez d'autres questions, on peut se voir demain matin"

Bien sûr, il était indéniable que Karola soit innocente mais il était normal qu'elle ait dû se plier à cet interrogatoire. Elle était bien contente que cela soit fait, à présent elle allait pouvoir aider à tirer toute cette affaire au clair et à attraper les coupables.

"Je vous remercie Mr Hoffman. Si besoin est, je vous le ferai savoir. Bon courage pour la suite des interrogatoires."

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Dim 15 Jan - 19:11

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Weir en avait fini, et il était temps de passer directement aux choses sérieuses. Tous les militaires allaient être interrogés. Erin s’était réservée une salle de briefing, la plus petite, pour faire passer ses entretiens. La plupart irait vite, il n’y avait rien dans leur dossier, et rien dans les remontées disciplinaires. Alexander et elle s’étaient répartis les différents personnels. Elle commencerait par le premier qui se présentera et ce fut Matt Eversman qui se vit confier ce rôle.

« Bonjour Sergent Maître Eversman », dit Erin en accueillant Matt dans la sale de briefing qui servait pour l’occasion de salle d’interrogatoire. « Vous savez pourquoi nous sommes ici ? »

Eversman s'installe dans l'un des fauteuils noirs de la salle. Il a le reflexe de se balancer de gauche à droite avant de l'immobiliser. « Je suis ici pour prouver mon innocence et pouvoir ensuite trouver ces salaups. »

« C’est une bonne idée », répliqua Erin qui restait froide. Elle ajouta : « Votre réputation n’est plus à faire, c’est un challenge de collectionner les femmes ? »

Un soupir s'échappa des lèvres du Sergent Maître, peu envieux d'avoir cette réputation. « Il ne faut pas écouter les rumeurs, Steele... »

« Pourquoi ? Elles sont fausses ? », répliqua-t-elle du tac au tac.
Il ouvre la bouche pour répliquer un oui ferme mais il ne peut pas le faire, il ne peut pas mentir maintenant. Cela le met mal à l'aise. « J'ai bien eu quelques aventures sur cette cité... »

« Je vous rassure, cela n’est pas un crime. Mais bon, vous comprenez qu’au regard du contexte actuel, cela m’interpelle…. » Elle laissa planer quelques secondes de silence pour qu’il s’exprime si besoin. Après quoi, elle ajouterait quelque chose d’autre.

Le rouge monta aux joues du Ranger qui s'empressa de détourner les yeux. La vague tentative de réconfort d'Erin n'eut pas trop l'effet escompté mais bon elle avait au moins essayé et il pouvait la remercier en cela. Après tout, ils étaient potes hors de cette salle de briefing. « Je comprends... mais j'ai jamais forcé personne ni fait usage de la force pour... ça. »

Erin constatait qu’il n’en menait pas large. En même temps, personne ne devait trop la ramener depuis l’intervention de Weir dans la salle d’embarquement. L’exercice était difficile pour la jeune femme qui entretenait une relation amicale avec le jeune homme en dehors de cette salle. Elle releva la feuille du bloc note qu’elle avait devant elle, pour lire ce qu’il y avait écrit la dessous, puis elle la laissa retomber avant de reporter son regard sur le jeune homme : « Je n’en doute pas. Je n’ai aucune plainte à votre sujet. » Elle lui fit un sourire. La tension venait de retomber. « Est-ce que vous avez eut vent des agissements que le docteur Weir à mentionné ? »

Ces répliques soulagèrent quelque peu le Ranger qui croisa le regard de son interlocutrice et lui rendit un petit sourire avant de modifier un peu sa position dans ce siège pour se redresser. « Non, aucun. » Ne faisant pas partie des hauts gradés, les informations aussi sensibles ne lui étaient pas parvenues.

« Des trucs pas nets dans les dortoirs ? des comportements suspects ? Quelque chose de louche, même si vous n’êtes pas certain ? Je ne vous demande pas de me balancer un nom ou quoi. »

« Je serai ravi de vous balancer le nom d'un de ses connards si je les connaissais...mais je n'ai rien remarqué d'anormal ces derniers temps. »

Erin se leva. Il n’y avait pas plus à tirer pour le moment de Matt, et comme rien ne lui permettait de l’accuser de quoique ce soit, ça ne servait à rien de le faire rester dans cette pièce à perdre du temps. Qui plus est, y avait du monde derrière qui attendait. « Ok. Fini pour moi. Je suis désolée pour tout ça. »

« Aucun problème. Je comprends. » Il lui adresse un signe de tête tout en se relevant du fauteuil. Les mains posées sur le dos de celui-ci, Matt reprend la parole. « Si je peux aider ou me rendre utile pour vous aider... n'hésitez pas à me le dire. »

« Matt, une dernière chose, est-ce que vous connaissez le caporal Pète Barnes ? » Après tout, tout était parti de lui. Erin voulait connaître le lien qu’avait le sergent maître avec ce militaire.

« Vaguement... J'ai dû participer à quelques exercices avec lui mais rien de plus... C'est un crétin de première. » Haussement des épaules du Ranger avant qu'il ne fronce des sourcils. « C'est l'un des responsables ? »

« D’accord. » Elle griffonna deux trois trucs dans son calepin avant de le refermer sèchement. « Nous le pensons fortement. Restez discret sur le sujet. »

« Reçu. » Une chose est sûre, s'il croise le dénommé, le Ranger risque de lui refaire une beauté à sa façon. « Merci Erin et bon courage. » Il quitte la salle après y être autorisé.

Erin le remercia d’un petit geste de tête accompagné d’un sourire, et elle le raccompagna jusqu’à la porte. Ensuite, elle entreprit de recevoir quelqu’un d’autre. La journée allait être longue.

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Dim 15 Jan - 20:23

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Re cela en fait bien des choses en si peu de temps. C'est ce que je me suis dit alors que je me gratte machinalement le gant imposant en cuir qui recouvre ma main droite et une partie de l'avant-bras. Depuis l'incident à l'infirmerie j'en avais besoin pour... Cacher ce qu'il y a à cacher pas besoin d'aller plus loin. Je mets plus ou moins difficilement ma paire de lunettes à sa place de la main avec laquelle je suis le moins alaise et me dirige en bleu de travail vers le lieu de rassemblement. Je dois être l'un des derniers arrivés, il faut dire que j'ai marché calmement et que je devais m'assurer qu'il n'y ait pas d'incident si je laisse certaines choses en plan à la baie des jumpers. J'ai déjà eu mon problème de main verte, je ne voudrais pas être le responsable d'un deuxième évènement du même genre.

La foule est dense, seule ma taille fait que j'y vois encore quelque chose et encore je ne pense pas que la vue soit la plus importante. Certains poussent, d'autre attendant sagement, dans tous les cas la tension est à son comble. Puis finalement le couperet tomba... Enfin non puisque ça voudrait dire que la justice est rendue, mauvaise expression. La bombe est lâchée ? Une chose du genre. Mon visage est aussi inexpressif que d'habitude, pourtant intérieurement un torrent d'incompréhension se déchaîne. Pourtant, nous devons nous unir devant tant de problèmes, pourquoi en créer encore plus ? Mais pires, ces actes perfides et ignobles sont dignes d'animaux et non d'hommes.

Immédiatement, mon esprit analyse les paroles... Mais pourquoi "que" les militaires ? Rien ne dit qu'ils n'ont pas des complices qui les aident ailleurs. Ce n'est pas qu'une question de témoignage, les caméras comme les victimes peuvent parler. Les indices se laissent et s'effacent, pleins de détails du genre. Enfin, je laisse l'enquête à ceux qui savent, à ceux qui ont le savoir-faire. Au mieux, la chose que je pourrais faire est patrouillée dans les couloirs en personne ou alors avec un drone équipé d'une caméra.

Mais cela va certainement lancer une chasse aux sorcières, qu'elle sera le dénouement de tout cela ? Je vais observer, aider si je peux et dans cette foule, je cherche du regard ceux que je connais. Les autres techniciens ont le regard un peu sauvage, belliqueux, je ne serais pas seul à faire le tour des couloirs avec un outil lourd et une lampe torche, j'imagine, et en groupe c'est plus prudent. Je me demande ce que pense Coralie de tout cela, elle qui m'a sauvé la vie. Le temps sera le seul à réellement nous apporter des réponses, lui et les enquêteurs. Finalement, je me retire comme certains, je ne compte pas brandir une torche en scandant des discours haineux et préfère que justice soit rendue.

Rentrer la baie des jumpers, certains des techniciens présents se réunissent. J'avais raison, les esprits s'échauffent, certains parlent de patrouilles, d'autre de casser des rotules à coups de clef à molette. Les uns amplifiant la colère des autres et ainsi de suite.

"Vous en pensez quoi ?"
"C'est le genre d'évènement qui me font perdre foi en l'humanité. Mais plus que tout, je vais attendre des ordres et évider d'agir de sorte à détruire celui-ci... "

Lâche ? Passif ? Peut-être. Mais ils oublient qu'on a affaire à un groupe d'homme, peut-être même entrainé au combat et certainement organisé de ce que l'on a compris. La discussion s'envenime et finalement on arrive à un consensus pour calmer un peu le jeu et avant que cela tourne à la croisade. Mais surtout, les regards se tournent vers les deux demoiselles du groupe, qui sont certainement celles qui sont les plus enclines à casser des gueules, enfin surtout une. Pourtant, on arrive à un constat. On n'est pas des militaires, mais on ne peut pas les laissaient seules dans face à ces monstres.

"Si l'on doit sortir, ça sera par groupes de trois minimums, au mieux plus, personne ne joue aux héros et doit toujours garder un moyen de contacter la sécurité à porté de main ou de vue... Si on en chope un, on ne l'abîme pas trop idéalement et le colis va directement aux responsables ou sinon aux enquêteurs. C'est bon pour tout le monde ?"

Ce n'est pas réellement unanime, mais finalement, c'est le compromis le plus intelligent possible. Celui-ci a mis du temps à arriver tout de même.

"Désolé Tempérence et Julia, on sait que vous n'aimeriez pas trop jouer les fragiles, mais on ne peut pas vous laisser tomber."

La première contrairement à son nom donne l'impression qu'elle est sur le point de partir en guerre à tout moment, armée de l'outil le plus gros et le plus dangereux possible. Julia, elle se contente de soupirer, mais elle cache assez mal une certaine appréhension pour ne pas dire un début de peur légitime dans son regard. Comment tout ça va-t-il finir ? Ce soir, ça va être heur sup' pour tout le monde.

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Dim 15 Jan - 20:57

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J'avais vraiment envie de partir de cette pièce, l'ambiance y était devenu très lourde et c'était normal. J'entendais de tout et surtout des trucs qui m'énervaient au plus haut point. Comment pouvait on penser qu'une femme mérite ce qui lui arrive? Ou alors nous sommes pire que des animaux. Je n'avais pas vu Isia arriver car j'étais concentré pour ne pas emplâtrer le mec à côté de moi. Ce n'était pas la première phrase de ce style qu'il disait mais en général il le faisait en petit comité là par contre Monsieur se lâchait et c'est là que j'entendis Isia lui répondre. Le pire de tout ça c'est que ce n'était pas un militaire mais c'est nous qui étions visés.

Il eu l'intelligence de ne pas répondre. Et Iisa me percuta ( avoue tu aimes sentir le corps de panda mdrrrr) et je n'eu pas le temps de répondre au scientifique. Par contre un autre mec, celui là un soldat décida d'en remettre une couche en disant " vous les docs et infirmières ont le sait que vous ne pensez qu'a ça on parie que vous nous matez quand on est inconscient". Là ça en fut un peu trop pour moi, je m'approchais de lui le regard acier avec Kalash qui montrait les crocs prêt à attaquer.

-La prochaine fois que je t'entends dire ça, je te garanti que ta queue va servir de saucisse à mon chien, je suis assez clair pour toi?


Le militaire déglutit et pour cause il avait la gueule d'un berger allemand quasiment à portée de son service trois pièces. Il se recula en marmonnant suivi du scientifique qui lui me lança un regard noir.

La tête d'ampoule, l'avertissement est aussi valable pour toi.


Je rejoignis Isia et Coralie dans les couloirs. Kalash alla voir Isia qu'il connaissait bien maintenant.

Si ça ne vous dérange pas je vais vous accompagner jusqu'au service médical. Je sais que tu sais te défendre Isia mais Coralie je ne sais pas.

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Dim 15 Jan - 21:10

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Le colonel Sheppard lui faussa rapidement compagnie, se dirigeant rapidement vers l'étage supérieur pour rejoindre Weir. Il fallait mieux le laisser régler cela. En attendant, il devait quant à lui se proposer comme enquêteur, et pour cela, il allait devoir prouver son innocence. Autant commencer rapidement.

Le pilote avait eu plusieurs fois l'occasion de rencontrer monsieur Hoffman sur le site Alpha. Un homme respectable et entier, qu'Adam appréciait. Visiblement, c'était à lui qu'il fallait se présenter si l'on souhaiter participer à l'enquête. Quant à savoir où il se trouve...

Il parcourut la salle rapidement du regard, à la recherche de l'anglais. Aucune trace de lui, il avait du retourner dans son bureau. L'américain se mit donc en quête d'une personne pouvant lui indiquer la direction du-dit lieu de travail.

Après une bonne quinzaine de minutes à tourner en rond, à la recherche d'une pancarte "Alexander Hoffman", le militaire finit par découvrir la porte tant convoitée. Avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, celle-ci s'ouvrit pour laisser passer une femme, qu'il reconnu comme étant le major Karola Frei. Le militaire s'empressa de faire un rapide salut militaire réglementaire à sa supérieur, se déplaçant sur le coté pour la laisser passer. Cette dernière lui rendit un rapide salut de la tête, croisant son regard quelques secondes.

Ne me décevez pas, Ross


Le militaire d'hocher machinalement la tête. La major avait toujours eu quelque chose d'assez intimidant et impressionnant. C'était surement ce qui lui avait valu son grade, d'ailleurs. Une fois l'officier éloigné, il s'empressa d'aller taper à la porte d'Alexander. Quelques secondes plus tard, le visage légèrement boursouflé et rempli d'hématomes de l'anglais apparut dans l'entrebâillement de la porte. Ce dernier lui affiche un petit sourire fatigué, auquel le militaire répond avec encouragement. Il en avait vu de toutes les couleurs visiblement. Le pauvre avait clairement besoin de vacances. Il lui fit signe de rentrer et lui indiqua le bureau. Adam s'avança rapidement vers ce dernier, s'installant sur la chaise en bois, faisant face au chef de projet.

Bon, à votre tour Lieutenant. Connaissez-vous le Caporal Pete Barnes ?


Non monsieur, je n’ai jamais eu l’occasion de le croiser sur Atlantis.


Il avait répondu sans aucune hésitation, regardant son homologue droit dans les yeux. Ce dernier hocha la tête, poursuivant.

Quel est votre avis sur le discours du docteur Weir ?


Je dois avouer que je suis assez surpris que de tels actes puissent se produire sur la cité. Je suis de l’avis de former des groupes d’enquêteurs, comme le docteur l’a proposé. C’est pour ça que je suis là d’ailleurs, afin de lever les soupçons et de pouvoir participer aux recherches.


Il ne préféra pas dire que cela l'avait rendu fou de rage d'apprendre que des enc*lés violaient et intimidaient des femmes sur la cité. Cependant, ce qu'il disait était sincère. Il souhaitait aider du mieux qu'il le pouvait à les coincer, afin d'éviter que de nouvelles personnes ne soient maltraitées.

Et sur alpha, vous avez eu vent de rumeur ?


Le pilote réfléchit quelques secondes, tentant de se remémorer les divers incidents qui s'étaient produits sur Alpha ces derniers mois. Non, à part ce gros c*n de Murdock qui continuait de bousiller les véhicules, et l'incident du mois dernier avec les Wizzards, rien ne lui venait à l'esprit.

Non, ou alors, je n’ai pas été mis au courant. Mis à part les accidents répétés avec les véhicules de la part du soldat Murdock, et quelques problèmes avec la faune, il ne me semble pas que nous ayons eu d’incidents récents avec nos équipes.


Lorsque le militaire prononça le nom du méchano, Hoffman leva les yeux au ciel. Ah, apparement le petit gaffeur était connu également ici.

Bien, Barnes est l’agresseur de la victime. Il a tenté de la violer après l’avoir molesté sévèrement, elle est à l’infirmerie dans un état critique.


Adam plissa légèrement les yeux, serrant la mâchoire. Quelle pourriture. Il espérait qu'Alex lui avait mis la rouste de sa vie pour lui apprendre. Ce genre de personnes le mettaient hors de lui... Et ses états de service pouvaient en attester. Il ne laissa donc que très peu percevoir sa colère, se contentant de serrer le poing dans sa poche.

Je vois. J’ose espérer que le caporal serra rapidement jugé en cours martial pour ses actes ?


Pour le moment faut qu’il sorte lui-même de l’infirmerie.


Il se contenta d'hocher légèrement la tête. La vague idée que Barnes ne ressorte jamais de l'infirmerie lui traversa l'esprit. Non, il ne serrait jamais capable de tuer un de ses camarades de sang froid, même si ce dernier était de la pire espèce qu'il soit : celle des violeurs.

J’ai cru comprendre que c’était grâce à vous qu’il s’y trouvait. J’espère qu’il ne vous a pas blessé trop gravement au moins.


En effet. Pas suffisamment, puisque je suis en face de vous. Barnes va être interroger sous quelques jours. Dans votre dossier, il y a quelques actes de violence. Vous sentez-vous capable de rester calme si vous devez faire face aux coupables ?


Adam ne put s'empêcher de sourire légèrement à cette référence. Nous y voilà, il fallait bien que cela lui retombe dessus tôt ou tard. Cependant, il avait fait de gros progrès pour gérer sa colère depuis, et il se sentait capable de résister à l'envie de leur foutre sur la tronche lors d'un interrogatoire.

Tout dépend du moment, monsieur. Si la personne avoue d’elle même après un interrogatoire, je pense être capable de garder mon sang froid facilement. Cependant, si j’attrape l’un d’entre eux en train de passer à l’acte… Je ne peux rien vous promettre monsieur Hoffman. La nature humaine est faite ainsi, nous nous laissons trop facilement guider par nos émotions.


Alexander fit un petit sourire amusé.

Oui et je ne suis pas en position de vous faire la morale si vous en attrapez un. Je n’ai rien contre vous Lieutenant, vous ne mentez pas vous n’essayez rien de cacher. Jusqu’à la preuve du contraire vous êtes innocent. Je vous demanderais juste de faire attention à ne pas trop bousculer vos collègues lors des interrogatoires, car tous n’avouerons pas même avec des preuves sous le nez.


Le militaire opina une nouvelle fois du chef, tout en se relevant.

Ne vous inquiétez pas monsieur, je saurai faire preuve de ménagement. Si vous le souhaitez, je peux commencer par m’occuper de quelques membres du personnel militaire du site Alpha. Ce sont eux que je connais le mieux, et je serrai plus aisé de voir si ceux-ci mentent ou non.


Ça me va bien, vous m’épargnez Murdock comme ça.


Le pilote lui fit un petit sourire amusé, avant de se diriger vers la porte. Il l'ouvrit, se tournant vers son collègue, lui lançant un regard compatissant.

Bon rétablissement, Monsieur Hoffman, et bon courage. Je sens que vous allez en avoir besoin ces prochaines semaines, comme nous tous.


Il s'élança vers l'extérieur, regagnant ses quartiers d'un pas rapide. Une chose était désormais certaine : ce soir, le militaire n'allait dormir que d'un oeil, à l'affut du moindre agresseur trainant dans les couloirs.

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Dim 15 Jan - 21:50

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Nouvelle journée qui commence et j'ai bien envie de la commencer comme il se doit, c'est à dire par un petit footing dans la cité. Cela fait quelques temps que je n'ai pas couru et je dois avouer que ça me manque. A l'avenir, je vais essayer de m'y tenir à plusieurs fois par semaine. Je suis en train de finir de me préparer lorsque les hauts parleurs se mettent à grésiller, annonçant un message. Je suis un peu surprise d'entendre qu'il s'agit de Weir et que cette dernière veut voir le plus de monde possible en salle d'embarquement. Je finis de lacer mes baskets en essayant de retenir ce nœud au creux de mon estomac. La dernière fois que j'ai entendu une annonce de ce genre, c'était pour porter secours sur Alpha et étant donné que ça a faillit mal se terminer, je suis un peu anxieuse quant à l'annonce qui va nous être faite.

Une fois prête, j'enfile ma veste de sport et je la remonte jusqu'en haut. Je quitte mes quartiers et c'est en petites foulées que je rejoins le point de rendez vous. Je ne suis pas la seule à m'y rendre puisque les couloirs grouillent de monde alors qu'en temps normal, il n'y a jamais presque personne à cette heure là. Nerveuse, j'arrive dans la salle qui grouille de monde. Sur les visages, je peux y lire l'interrogation. Personne ne sait pourquoi cette convocation de masse et je suis certaine que personne, moi y compris, ne s'attend au type d'annonce que Weir va nous faire.

Elle finit par prendre la parole, tout le monde se tait. Les bras croisés sur ma poitrine, je l'observe alors qu'elle nous annonce le genre de chose qu'on ne s'attend pas vraiment à entendre. Agressions, viols... Ok alors j'étais à mille lieux de m'imaginer tout ça... Je crois que comme la plupart des gens, je pensais l'expédition intouchable et les personnes y participant incapables de faire ce genre de chose. Sans m'en rendre compte, je laisse tomber mes bras le long de mon corps et mes poings se serrent. Presque immédiatement des souvenirs remontent à la surface, le genre de surface qu'on préfère oublier un jour. Les coups encaissés de mon ex, nos rapports qui étaient loin d'être consentants pour moi et puis cette histoire sur Alpha. Je déglutis, des yeux je cherche un visage familier, quelque chose à quoi me raccrocher. J'espère qu'ils vont vite trouver ceux qui ont osé faire ça...

Secouée par la nouvelle, j'hésite. Vais je faire mon footing comme prévu ? Même si je n'ai pas envie de tomber dans la paranoïa, je n'ai pas non plus envie de revivre cette chose que j'ai vécu pendant trop longtemps... C'est donc sans trop hésiter que je fais demi tour pour aller m'enfermer dans mes quartiers et essayer de trouver quelque chose pour me défendre la nuit...


© Pando

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Mar 17 Jan - 19:02

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ft. Isia Taylor Laurence

UN CONSTAT ÉDIFIANT !







Alors que je me prenais encore le corps de Panda dans la tronche (oh oui j'adore !!), un autre mec remit une couche...Non mais il est sérieux lui ? Il en a qui doive aimer se prendre des baffes ...Enfin, je ne sais pas, quand je parle, il est connu que ce n'est pas pour être aimable et il rajoute une couche ? Il doit vraiment avoir un problème pour oser me braver aussi bêtement. Surtout, que j'ai un scalpel dans la poche et je serais tentée de l'utiliser pour lui retirer quelques menus objets de son pantalon, dans le but certain, de clamer ses ardeurs.

Genre ont est tellement nympho, qu'on épie les corps de nos patient quand ils sont inconscients ? Mais mon pauvre bichon, faut arrêter de t'imaginer des choses, il y a le plus souvent rien à voir ! Et on a que ça à faire tiens, de comparer les corps de personnes souffrantes, oh oui ça m'émoustille tiens ! ...Berk ! Je le foudroyais de regard, m'apprêtant à lui balancer une phrase piquante, mais ce fut Pandinou qui le remit à sa place. (et bimmmmmmmmmmm +1 pour Panda !) Aider d'un Kalash prêt à manger des boulettes de viandes ! Mon regard gratifia le soldat, tout en levant le pouce en l'air, alors qu'il menaçait aussi le scientifique. Pas de jaloux c’est bien l’équité ! Eh bah voilà, j'aime bien quand il est ronchon de cette façon tiens !

Je ne comptais pas demander mon reste, j’avais une opération à terminer, espérant bien, qu'une hémorragie ait fait son œuvre. Soudainement, je sentie le pelage doux de mon copain à quatre pattes favoris. Machinalement, je souris au toutou, le flattant d’une caresse à la tête. J’adore ce chien ! Il est gentil bien dressé, imposant, beau et tout doux !

« Coralie sait se défende, mais vient quand même. » Je lui souris simplement, c'est gentil de sa part de faire l'escorte, c'est appréciable « Merci Panda ». Qu’il le marque sur le calendrier, ce n’est pas souvent que je vais le remercier. Il allait avoir des soupçons sur tout le corps militaire dans les minutes à venir et je ne vois pas en quoi Panda serait incriminé dans ce genre d'histoire. Un peu de mal, à l’imaginer violer des nanas, alors qu’il lui suffisait de se baiser pour ramasser une pauvre âme folle de son corps !

On chemina dans les couloirs et avant qu'il reparte se faire interroger ou autre occupation d'un maitre-chien, je le retenu quelques secondes de plus. « Quand tu auras prouvé que tu es innocent aux chefs, « vous » pourrez venir trainer à l'infirmerie ? ». Le « vous » incluait mon super copain poilu. Personne n'oserait venir faire l'idiot avec dans les barrages un Berger Allemand aussi imposant et son maitre un brin ronchon. Le Panda sanguinaire ça fait flipper. « Il y a pas mal de nana et elles ne savent pas se défendre en plus d'être des proies faciles. Il serait bien que « Super Chien et Panda » soient là, s'il te plait » Ainsi, je lui marquais ma confiance, même si on passe notre temps à se chercher des noises et qu’il est chiant à mourir ! (mais là je n’ai rien à dire, je ne suis pas mieux).





- Adrenalean 2016 pour Bazzart.


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Mer 18 Jan - 19:14

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Pedge était en train de plancher sur un programme de formation dans son bureau, c’est à dire sur le lit qui lui servait à dormir dans sa chambrée, quand les hauts parleurs se firent entendre. Tout le monde était convoqué en salle d’embarquement pour une annonce du Docteur Weir. C’était curieux. Mais bon, tout le monde, ça voulait dire tout le monde. Pedge se leva prestement. Elle devait rallier rapidement l’endroit, c’était dans sa nature d’être dans l’action et la réaction. Une déformation professionnelle de son passage chez les forces spéciales. Elle se tira à quatre épingles, refaisant les quelques plis de son uniforme et vérifiant que ses rangers étaient toujours impeccables. Certes elle n’aurait pas le temps de se refiler un coup de fer ou encore de cirer ses godasses. Mais au moins, elle saurait qu’elle n’était pas présentable… et cogiter en conséquence. Pas facile tous les jours la vie d’une toquée.

Une fois sur zone, il y avait déjà du monde. Pedge se cala dans un coin, près d’un mur. Elle observait tous ces gens en train d’attendre les paroles providentielles. Weir arriva au balcon, le visage grave et la mine austère. Le discours débuta, et plus elle parlait, plus Pedge se fermait. Qu’est-ce que c’était que ce bordel ? Pourquoi est-ce qu’on soupçonnait uniquement les militaires ? C’était insensé, surtout ici… La jeune femme savait qu’elle n’était pas dès plus commode et qu’elle pouvait foutre les pétoches, mais jamais un type ne s’était amusé à essayer de la violer ou de lui faire subir des pressions d’ordre sexuelles… Elle ne comprenait pas pourquoi cette histoire sortait du chapeau. Elle ne comprenait pas pourquoi on mettait les civils dans la confidence. Les militaires avaient toujours eu pour habitude de laver leur linge entre eux, en s’occupant des boiteux comme il le fallait. Merde, cette expédition sous l’égide des civils, c’était quand même n’importe quoi ! Enfin bref, il allait falloir débusquer ces rats et les traduire devant une cour martiale, en espérant qu’ils passent devant un peloton d’exécution.

Pedge était coutumière de maitrisée ses émotions, et tous ceux qui pouvaient la regarder, bien identifiée comme étant une femme militaire, devait attendre une quelconque réaction. Ils en eurent pour leur frais. Elle se contenta de remettre une mèche de cheveux en place et elle s’éloigna, le discours terminé, pendant que les gens commençaient à causer entre eux de façon animée. Nul ne pouvait vraiment interpréter ce à quoi elle pensait.

« Allen. Au lieu de rêvasser, grouillez-vous de rejoindre une file pour passer l’interrogatoire.
- A vos ordre Major. »

Elle crispa la mâchoire. Elle détestait qu’on interprète son apparente neutralité combinée à ses yeux mi fermé comme de la rêvasserie. Franchement, elle était toujours alerte, et jamais distraite. Bref, elle n’allait pas lui rentrer dans le lard, surtout qu’elle ne l’avait pas qualifié par son grade et qu’elle détestait ça. Elle s’éloigna. Matt était dans la file du haut, pour aller se faire interroger par l’agent Steele, et elle ne voulait pas le croiser. Il serait capable de la taquiner comme un gamin. Elle prit donc le partie d’aller voir Hoffman. Seulement, il y avait du monde devant elle, elle prit donc son mal en patience.

Pedge entra à la suite d’un des multiples militaires qui était passé à la casserole. Poliment, elle tapa, et elle attendit dans l’encadrement de la porte du bureau pour s’avancer. « Monsieur Hoffman, on m’a orienté vers vous. »

L’anglais, lui sourit en la saluant poliment avant de lui montrer la chaise devant lui, d’un geste ouvert de la main.
« Sergent Allen, prenez place s’il vous plait. »

Pedge lui rendit son salut, et s’avança dans la pièce, non sans détailler les lieux quelques peu. C’était une habitude, de prendre des repères, dans l’éventualité où il faudrait réagir vite à une menace quelconque. Déformation professionnelle. Elle s’installa sur la chaise en face de son bureau, ensemble de rectitude martiale impeccable, le dos bien droit, les genoux joint, les mains à plat sur le haut de ses cuisses, et surtout, le menton en avant. Elle attendait la suite, sans rien dire, la mine toujours aussi expressive.

Les prunelles du jeune hommes trouvèrent celles de la militaire. Cela allait être aussi difficile que pour Karola niveau expression.
« Connaissez-vous le Caporal Barnes ? »

Pedge le toisait sans animosité, les yeux dans les yeux. Elle aimait la franchise, et cela se voyait en retour. « Je ne le connais pas personnellement, mais je l’ai rencontré. Il m’a emmené sur le continent avec le Caporal McArthy et le première classe Hamilton. » Elle crut bon de préciser : « A des fins professionnelles bien entendu. »

La fin de la phrase de Pedge, fit tiquer l’anglais. Il n’est pas anodin qu’elle ait eu ce besoin de préciser.
« Quel est votre avis sur lui ? »

Pedge déclara sans sourciller un instant : « Il est indiscipliné, et imbu de lui-même, soi disant parce qu’il est pilote. Il a une forte personnalité, prête à braver la hiérarchie à la moindre occasion. Bref, je ne lui ferai pas confiance en opex. » Manifestement, elle avait dû avoir quelques démêlés avec lui.

Au moins c’est clair, il ne pouvait que la rejoindre, mais cela ne serait pas neutre.
« Bien. Durant votre mission, tout a été “professionnelle” sur son comportement avec vous ? Ou Même envers vos deux autres collègues ? »

Les yeux de Pedge quittèrent un instant ceux d’Alexander, s’orientant machinalement vers le haut et vers la gauche. Elle réfléchissait un instant, refaisant le fil de la journée. Quand elle rebraqua son regard dans celui de l’anglais, elle répondit : « Non, rien à signaler, je l’ai remis à sa place d’entrée de jeu. Après, je ne l’avais pas toujours sous les yeux… Et je pense que mon idée de le mettre dans le bonhomme en mousse pour se faire attaquer par le chien d’Hamilton lui a fait passer toute envie de fanfaronner. » Elle haussa des épaules pour conclure sa phrase. Elle mourrait d’envie de demander pourquoi on parlait de lui, mais elle se retint. Ce n’était pas le genre de la maison.

Etant une femme, il était difficile de la croire baignant avec aise dans cette histoire. Hors, le jeune homme, se devait de ne pas tirer de conclusion trop hâtives, sachant pertinemment bien que dans le lots de personnes, certains lui passeront entre les doigts. Sans preuves, sans véritable raison d’accusation, les entretiens n'avaient comme but, que de faire un peu “peur” et de toiser les caractères de chacun.
Cela l'amusait grandement, quand il eut l’image de Pete dans le bonhomme de mousse. Même s’il ne le montrait pas. Il décida d’y aller au culot pour voir sa réaction.
« A votre avis pourquoi je vous parle de lui ? »

Une nouvelle fois, elle prit le temps de réfléchir, montrant par là qu’elle n’était pas encline à parler sans mesurer ses propos. Elle élaborait des hypothèses, et elle essayait de tirer des conclusions des différents évènements de la journée. Il n’y avait pas besoin d’être extra lucide pour savoir pourquoi ils parlaient de lui. « J’imagine qu’il trempe dans les affaires sordides que le docteur Weir a évoqué en salle d’embarquement. Sinon à quoi bon en parler ? » Toujours aussi terre à terre et factuelle, la militaire Allen. Elle s’arrêta, hésita, et ajouta quand même : « Et j’imagine aussi que c’est lui qui vous a refait le portrait. » Elle espérait ne pas avoir dépassé les bornes avec sa dernière remarque, qui au finale n’était en rien pertinente.

Bon au moins, elle prend le temp de mesurer ses propos. Ce qui n’est pas plus mal. Elle était reine de ses expressions et percutait plus vite que certain. Elle ira loin dans sa carrière en conséquence. Il allait lui répondre favorablement, quand elle marqua un temps d’héistation, il arqua un sourcil, pour l’encourager à dire la suite. La suite, fit dessiner un petit rictus amusé sur ses lèvres.
« En effet, ce n’est pas un très bon visagiste » dit-il d’un ton pince sans rire. « Oui, il à agresser une jeune femme hier soir. » Il jugea de sa réaction.

Pedge inclina la tête vers le bas, appréciant la remarque humoristique de l’anglais. Elle ne pouvait qu’être d’accord, cela lui faisait une sale trogne avec ses bleus. Cela dit, elle ne lui fit pas part de cette constatation, elle avait des limites. « Je vois », dit-elle sans bouger. Elle cogitait, et même si ce n’était pas évident à lire sur son visage, cela se sentait. « Et vous pensez donc que ce n’est pas la première, ni la dernière ? » Encore une déduction des précédentes questions. Ou alors, il cherchait à savoir s’il y avait eu des signes précurseurs qu’elle n’aurait pas vu au continent, dans l’espoir quelconque de lui coller une merde sur le dos. Pedge ne tira pas de conclusions hâtives, attendant de savoir la suite.

Finalement, elle était plus difficile à décoder que Karola. Était-il aussi marbre qu’elle ? Il l'espérait en tout cas. Si ça continue, il allait finir par lui demander si elle n’avait pas un parents en commun avec sa lignée.
« Ce n’est en effet pas la première, par contre ça sera sa dernière oui. » Réponse piégeuse à souhait. Il enchaîna après l’avoir regardé. « Vous avez déjà entendu ce genre d’histoire au préalable ? Sur la cité j’entends. »

« Tant mieux. », dit-elle simplement à la remarque comme quoi ce serait la dernière pour lui. « Vous avez fait ce qu’il fallait. » Elle n’en dirait pas plus. Pedge contrôlait toutes ses émotions, pour ne pas se laisser envahir et perturber. Certes, elle aurait pu se montrer plus empathique pour la jeune femme qui avait été agressé, mais elle se protégeait avant tout. Elle aurait le temps de ruminer ensuite. « Jamais non. » Elle hésitait à parler d’Eversman. Ce trou du cul était une grande gueule et elle le voyait mal tenter quelque chose comme ça, mais il lui avait fait des remarques de merdes lorsqu’elle était revenue. « Je ne nie pas être la cible de propos sexiste de temps en temps, mais c’est le lot de toutes les femmes dans l’armée. Après, il parait que notre superviseur des équipes demande des faveurs pour affecter à certaines missions certaines personnes. Mais sincèrement, je crois qu’il cherchait à m’embêter, pour rester polie. » Même si elle ne l’aimait pas, elle ne voulait pas lui faire d’ennui. Cela dit, elle ne pouvait pas garder cette information pour elle si jamais d’autres en parlaient également.

Elle restait pro, même quand elle lui annonça qu’il avait fait ce qu’il fallait. Son manque d’expression, pouvait être un manque d'empathie, hors il était bien placée pour savoir que cela n’était pas toujours le cas. Pourquoi, être aussi froid si ce n’est pour se protéger soi-même de son environnement ? Les gens qui n’ont aucune empathie, sont souvent plus expressif pour montrer à quel point ça les fait chier.
Il prit une feuille de papier, écrivant dessus, elle pouvait très bien lire, puisqu’il avait une écriture plutôt lisible pour un homme : « sergent mama, faveur pour certaine personne è Humour voir Erin ». « Vous avez quelle relation avec le sergent ? »

Le voir écrire les quelques mots sur le papier déstabilisa un peu Pedge. Elle n'aimait pas être une balance et elle avait ce sentiment qui s’insinuait en elle. Elle détestait ça. Elle y alla franchement. « Je n’ai pas de bonnes relations avec le Sergent Eversman, pour être honnête on se déteste. Je pense vraiment qu'il a voulu me taquiner comme il le fait d'habitude. »

Il remarqua la gêne soudaine de la jeune femme en le voyant écrire. Eh bien enfin ! Elle semble moins froide. Oui, il l’avait fait exprès. Elle rajouta une couche sur la taquinerie. Il hocha la tête.
« D’accord. Il y a de forte chance en effet ». Il regarda son papier, soulignant un mot en particulier : humour. « Vous faisiez quoi hier vers 15h ? »

« Oui en effet », s’empressa-t-elle d’ajouter. Elle se refit une composition rapidement, reprenant sa position rigide. « J'étais en train de former des athosiens à utiliser nos armes de poing en compagnie de Teyla. » C'était sur le planning de toute façon s'il voulait vérifier.

Il lui sourit légèrement quand elle reprit la composition de son visage. « Bien sergent. Vous pouvez partir. Mais avant ça, vous souhaitez être enquêteur ? »

« Si possible oui. », dit elle en se levant et en repassant le pli de son pantalon pour le retendre quelque peu.

« Vous serez donc dans mon équipe, sauf si vous préférez les beaux yeux de mademoiselle Steele, chose a laquelle je ne peux vous en vouloir », ironisat-il.

« Le bad boy me va bien » dit elle avec son humour latent habituel. « Mademoiselle Steele me perturbrait trop. »
Il hocha la tête amusé « Parfait alors ». Il la salua s’excusant de ne pas se lever.
Elle lui rendit son petit salut et elle quitta la pièce. Elle faisait désormais partie des enquêtrices et elle avait hâte d’en découdre avec ces salopards, même si cela ne se voyait pas des masses sur son faciès.



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Dès que la militaire fut partie, il prit son oreillette et contacta Erin.
// Ariel ? Tu es seule ? //
// Oui mon Polochon, je viens de finir avec un énième militaire. //
// Tu en as encore beaucoup ? //
// Je n’ose plus aller voir à ma porte… et toi ? //
// Je pense qu’ils en a encore … je me demande si ma boite de calmant va suffire. //
// Tu veux que je demande à quelqu'un de t’en ramener une autre ? //
// Oui, tu sais la jolie brune qui a des yeux vert ? Elle fait des massages divins //
// Je lui dirai d’appuyer là où ça fait mal pour drainer l'hématome. //
// Et si vous inversez les rôles ?//
// C'est tentant… Ça va tu tiens le coup physiquement ? //
// Je pense faire une sieste d’ici 30 minutes. Tu voudrais venir ? //
// C'est raisonnable ? //
// Oui, on dira au Lieutenant Ross et à Weir de nous remplacer, faut bien que je me repose et il me faut mon doudou favoris //
// C'est une bonne idée. Et il faut que je vérifie que tu te reposes bien. //
// Oui exactement. J’ai hâte que tu vienne vérifier alors... //
// Impatient ! On fait comme ça. Ton doudou favoris va faire passer une ou deux personnes encore et je te rejoins dans 30 minutes. //
// Super ! Tu as reçus le sergent Mama déjà ?//
// Oui pourquoi ? //
// J’ai reçu le sergent maître Allen, les deux ne s’aime pas. Mais elle m’a fait une petite remarque qu’on devrait prendre en compte. C’est sûrement de l’humour connaissant le ronchon de Mama, mais bon. Je crains qu’au vu de l'ambiance de la cité, si des gens entende ce genre de réflexions, cela peut le deservire s’il devient gênant pour les “coupables”. Il a dit à Allen “qu’il demandait des faveurs pour certaine formation d’équipe”. A prendre avec des pincettes, pour le peu qu’il ait du succès avec les femmes //
// Hum… D’accord. Dommage qu'il soit reparti. Je verrai si j'entends parler d'autre chose. //
// Oui. Bon à tout à l’heure doudou //
// A toute à l'heure oui. //

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