[Evénement] La Valse des Atlantes

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Ven 25 Mar - 18:24

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« Ne fait pas ta farouche, on va les allumés ces coincés ! »






Blanche venait soudainement de me tutoyer. Je regardai mon verre, il ne contenait aucun alcool, mais soit. Venant de cette jeune fille, j'en avais rien à taper qu'elle me dise « tu » ou « vous ». De toute manière, il fallait bien envisager de passer par ce stade si nous voulions continuer à nous voir en « toute amitié » comme elle l'avait si bien suggérer il y a quelques jours. Sa manière avait été surprenante. Mais, Blanche était ainsi, un électron libre qui sautille partout et vous déroute sans cesse, que cela soit avec son humour ou avec son comportement.

Je répondis à son sourire. Oh oui, c'est exactement ce que je veux ma belle. Qu'on aille danser toutes les deux, corps contre corps, le regard plonger sur les vagues bleuté de nos regards. Je sens déjà les regards intrigué sur nous et l'atmosphère montée un peu plus. Deux belles sirènes qui se dandinent sur la piste de danse a quoi émoustiller plus d'une personne, surtout des hommes. Je trouvais cela parfaitement excitant et jouissif. Pourquoi se contenir aux conventions de « couple » homme/femme, pourquoi pas mettre un peu de piment dans cette soirée ? J'eu un frisson d'excitation. J'étais ravie qu'elle finisse par accepter, au final, j'arrivai toujours à mes fins, avec ma ténacité. De toute manière, je crois que j'aurais déployé tout mon charme et mes arguments pour la convaincre de me saisir la main et de m'accompagner. Je ne voulais au final, pas danser avec moult personne, une ou deux me suffisait. Et les bras de Blanche me combleraient largement.

Je jetai un bref coup d'œil, il y avait les éternels habitués des pistes de danse dont le colonel Sheppard, qui avait à chaque danse une nouvelle partenaire. Il ne voulait pas me croire quand je lui avais dit qu'il allait ramener la cité dans son lit. Avec Blanche, plus aucune femme n'auraient le regard baveux sur le Colonel ou les autres militaires bien foutues. Elles seront toutes en train de crever de jalousie, face à cette minette blonde, en tenue d'homme qui en envoie grave ! Pas sûre que toutes ces poulettes sachent être aussi sexy, désirable avec un simple pantalon noir et une chemise. De toute manière Blanche, pouvait être vêtus d'un sac poubelle, qu'elle aurait gardé cet attrait.

Blanche, me spécifia que je n'aurais pas à lui apprendre à danser. Tant mieux, cela serait d'autant plus réussit comme effet. Et par la même occasion, elle m'informa qu'elle avait fait de la danse avant. Je retenue ce point qu'il faudrait aborder à un moment. Elle ôta ses hauts talons, se retrouvant pied nus sur le sol. Je la regardai faire profondément amusée. Puis, elle me saisit le bras, pour nous diriger sur la piste. J'étais rayonnante et, il faut avouer, on était déjà regardé. Dans un sens, comment ne pas louper deux superbes jeunes femmes ? Il y avait déjà de grandes chances que notre discussion ait attiré le regard contemplatif de certains mâles, alors là, bras dessous bras dessus … il y a de quoi alimenter de nombreux fantasmes.

Elle me rapprocha d'elle, mettant l'une de ses mains sur la chute de mes reins. Je sentis une onde électrique dans mon dos. Ah ? Tu oses ? On redescend sur la pente finalement ? Comme tu veux Blanche, cela me va, venant de toi. Je lui fis un sourire piquant, avant de faire glisser ma main sensuellement sur son épaule enroulant ma seconde mimine dans la sienne. Je pris aussi l'audace de me rapprocher un peu plus. Mon regard se figea dans le siens, commençant à faire nos ronds sur la piste de danse, qui semblait rétrécir sous nos pas. Je sentais les regards échaudés et surpris sur nous. J'hémi un rire cristallin et doux.

• Le spectacle est à la hauteur, au vu de certains regards

Ma voix était un murmure assez taquin. Je fus assez étonnée de l’agilité avec laquelle elle me fit tournoyer. Ma robe se leva un peu, laissant voir mes superbes jambes impeccables, ornées d’un collant à bordure délicates et esthétiques. Je lui fis une moue admirative devant ses pas de danse. Eh bien Blanche, je croyais que tu ne savais pas très bien d’agiter ? Tu mes prouves le contraire. Ah mon plus grand plaisir, j’aime danser et je profitai de ma cavalière pour faire moi aussi quelques pas des plus affolants, laissant ma souplesse de danseuse de salon faire ses preuves.

• Il aurait été dommage de ne pas profiter de tes talents cachés !

Quitte à être deux femmes, autant avoir l'une comme l'autre le rôle du meneur, de « l'homme ». Je la fit aussi tournée, mais dans un geste plus large pour l'avoir à bout de bras et la rapprocher de moi, après. Je repris ma position, laissant ma main remontée sur son épaule.

Elle me rapprocha d'elle, me susurrant des mots, qui m'arrachèrent un sourire étroitement diverti. Mon regard chercha Carson. Il nous regardait, surpris et surtout je pense que Blanche avait raison. Il aurait aimé être à sa place. J'eu un petit rire, avant de lui répondre sur un ton ronronnant. Elle y tenait à mon cavalier !
• Il est en train de torde son verre de jalousie. Je suis plutôt bien avec ma cavalière, préférais tu une autre compagnie ?


Mon regard se reporta sur elle, ses prunelles avaient pris une lueur intense que je lui rendis. Je l’avoue, j’étais très à l’aise, comme s’il était parfaitement naturelle de danser aussi rapproché avec une autre femme. Je n’avais pas peur des regards et au contraire je les bravais avec une insolence désarmante. Mon aplomb faisait naitre aucun doute sur mon assurance et mon caractère chaotique. Ceux qui me connaissaient devaient lever les yeux aux ciels, se disant qu’Isia a encore trouvé un moment d’épicer la soirée et d’animer les bruits de couloirs. Qu’importe, je fais ce qu’il me plait. De plus, je le fais avec une personne agréable et avec qui je m’amuse beaucoup. Faut bien les bousculer tous ses Atlantes !

• Oh mais j’ai de quoi les réparer si c’est le cas
Un clin d'œil, aucune chance que je lui abîme, sauf volontairement.

Mon regard se reporta sur la salle, Carson, chercha le miens, je le toisai, il me fit une moue de questionnement, je haussai les épaules. Puis il eut un sourire, je ne sus si c'est qu'il était amusé de cette audace ou parce qu'il me connaissait et se disait que j'étais folle. Je vis aussi, mon infirmière en chef : Katty. Elle avait beaucoup d'effort pour paraître belle, mais elle restait quand même vulgaire à mes yeux. Il y a des femmes même habilité en Dior ressembleront toujours à des poules trop maquillé. Elle nous suivait du regard, elle était intriguée et ne savait surement pas quoi en penser. Peut-être de peur que je la foudroie du regard si elle venait à mal penser. Mon regard croisa le sien et elle rougissait avant de s'éloigner pour danser avec un des nombreux hommes qu'elle avait dû séduire.

Qu'importe au final, la salle était fade, il était tellement plus intéressant de reporter son attention sur la belle demoiselle en face de moi. Mes nombreux sourires traduisaient de mon ravissement.

• Tu as vus, les regards de certaines femmes ? ça vaut le détour. Elles sont verte de s’être faites aussi belles et de paraître aussi fade face à une jeune femme habillé en costard

Puisqu'elle me tutoyait, je faisais de même. Ma voix était sous le ton de l'amusement. Mais, elle traduisait la vérité. Beaucoup de femmes, nous regardaient, embrumer commençant à caqueter. La jalousie, ça entraîne des réflexions et des échauffements. Surtout, quand leur cavaliers n'avaient d'yeux que pour nous. Dans un sens, les deux plus belles femmes de la cité qui dansent ensemble, il y a de quoi faire rêver. Il faudrait sûrement rajouter Karola, qui était parfaitement affolante avec sa robe blanche et je pense qu'on a le trio gagnant. D'ailleurs, celle-ci était en train de parler avec Weir et un autre homme. Je vis plus loin Coralie avec Lily un peu à l'écart.

J'eu un petit rire, face aux regards d'un scientifique assez répugnant, je me rapprochai de Blanche, pour lui murmurer une bêtise dans l'oreille à propos de cet homme au regard lubrique. Je riais de bon cœur, pendant que je tournillais dans ses bras et que je lui rendais la pareille. Je m'amusais vraiment.

• Alors tu regrettes ?





C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

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Lun 28 Mar - 22:22

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La Valse des Atlantes

~ Evénement ~


Depuis combien de temps suis-je enfermé dans ces toilettes, à frapper comme une malade contre la porte, en appelant à l'aide ? Je commence à me sentir mal... Mon cœur commence à s'emballer et je commence à avoir beaucoup de mal à respirer, le monde tourne autour de moi. En une seconde, je n'ai plus l'impression d'être au bal, mais chez moi à Boston. Mon père toujours en vie, qui m'a enfermer dans une pièce après m'avoir frapper jusqu'au sang, pour ne pas que j'aille me plaindre à qui que se soit. Les larmes toutes seules sur mes joues, je me mets à trembler de peur, comme-ci mon père allait ouvrir la porte et me donner une énorme gifle. Mes coups dans la porte deviennent de plus en plus forts. Mes mains commencent à rougir de douleur, mais qu'importe, je veux qu'on me sorte de là, avant de devenir folle... Que quelqu'un me sorte de là, avant que je perde la tête et avant de couvrir mes mains de bleu, ou de me casser quelque chose, à force de frapper contre cette satané porte.

- Tout va bien Lily. C'est moi. Ne paniquait pas. Je vais trouver une solution.

Soudain, j'arrête de cogner en entends la voix, celle de Coralie. Cela me soulage soudainement, mais pas assez pour calmer ma crise. Tant que je ne l'ai pas vue, mes larmes continuent à couler et je continue de trembler comme une feuille-morte. Je me retiens pour ne pas continuer à frapper de toutes mes forces, contre la porte. Les minutes sont longues, j'entends des bruits de l'autre côté de la porte, mais pas la voix de Coralie. J'ai envie de lui parler, pour entendre sa voix, pour qu'elle me rassure. Mais aucun son ne sort de ma bouche, il faut dire que j'ai déjà énormément de mal à respirer. Je recommence à avoir la tête qui tourne, alors que je pensais à avoir une nouvelle vision de mon passé, j'entendis un clic. C'était le signe que Coralie avait réussi à ouvrir la porte. Dès que je la vue, je me jetais dans ses bras, tremblant de tous mes membres et pleurants sur son épaule. Je la serais un peu fort dans mes bras, mais j'avais tellement eu peur.

- Ce n'est rien Lily... juste un dysfonctionnement du matériel. Ce n'est rien... je suis là, c'est fini.

Je suis comme une enfant de quatre ans dans les bras de sa mère, après un vilain cauchemar. Je commence à me calmer peu à peu, quand je sens les bras de la jeune infirmière m'entourer. Je me sens en sécurité, mes larmes se calment peu à peu, mes tremblements prennent plus de temps avant de s'arrêter.

- Venez, retournons nous asseoir et boire quelque chose. Ensuite, si vous le voulez, nous pourront regagner la cité ensemble. Je pense que la soirée touche à son fin.

Je lui répondis oui de la tête, je la suis de près comme un poussin ayant peur de perdre sa maman. Je m'en moque que les gens voient mon visage rougit par les larmes. Je la tiens par la main, cette dernière tremble un peu. On retourne s'asseoir à notre place, après avoir pris un chocolat chaud pour moi. Rien de tels qu'un peu de chocolat pour remettre les idées en place. Je passe une main sur mon visage, enlevant les dernières marques de larmes qui ont coulé sur ma joue. Un peu honteuse, je baisse les yeux sur ma tasse, n'osant relever la tête vers Coralie. Mes mains entourent la tasse, se réchauffant quelque peu. Je remarque à ce moment à quel point mes mains sont rouges, je vois un peu de sang couler d'un de mes doigts. J'essaye de cacher cela à la jeune femme, je ne voulais pas qu'elle sache à quel point j'avais paniqué, même si elle devait en avoir une bonne idée, déjà. Je dis d'une voix timide, retenant de nouvelles larmes :

- J'ai gâché votre soirée, j'en suis désolé...
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Mar 29 Mar - 17:17

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Pauvre petite. Elle était complètement traumatisée. Bien sûr, ce n'est jamais agréable de se retrouver enfermé dans un espace aussi exiguë qu'une cabine de toilette, mais de la à paniquer à au point de s’abîmer les mains à force de cogner contre le battant.... Coralie devinait que derrière les phobies de Lily devait se cacher une histoire compliqué et un traumatisme important.

L'infirmière sentit son cœur se serrer. Qui avait bien pu faire tant de mal à cette enfant pour qu'elle soit aussi fragile aujourd'hui ? Etait-ce cette histoire qui avait poussé la jeune femme à accepter un poste sur Atlantis, histoire de mettre quelques années lumières entre son bourreau et elle ?

Elle sentait la main tremblante de Lily dans la sienne alors qu'elles traversaient la piste pour rejoindre leurs chaises. Non seulement elle était tremblante mais elle était glacée, comme si elle les avait plongée dans la glace. Comme si tout le sang qui aurait du les réchauffer s'était retiré de ses extrémités, réaction typique d'un corps en état de choc.

Une fois assise, Coralie demanda à Lily ce qu'elle voulait boire, et elle jeta son dévolu sur une tasse de chocolat chaud, ce qui fit sourire l'infirmière. Elle avait beau être une technicienne informatique de haut niveau, une jeune femme intelligente, en cet instant, elle ressemblait à une petite fille effrayée par un vilain cauchemar.

Une fois la tasse en main, elle sembla se calmer progressivement, essuyant d'un revers de la main les dernières traces de ses larmes. L'infirmière remarqua ses mains aux phalanges tuméfiées et égratignées. Elle n'avait pas du y aller de main morte contre le bois de la porte.

Elle sortit de son sac un mouchoir en papier qu'elle mouilla avec un peu d'eau, avant de prendre le menton de Lily entre deux doigts pour l'obliger à relever les yeux vers elle.

- « Il n'y a pas de honte à avoir eu peur. Et ne vous inquiétez pas pour ma soirée, il en aurait fallu plus que ça pour me la gâcher » dit-elle en riant avant de commencer à essuyer les traces de mascara qui avait laissé des traînées noirâtres sur les joues pales de la petite.

- « Voilà. Il n'y paraît plus. »
commenta-t-elle en jetant le mouchoir dans une des poubelles de table.

Elle en prit un autre et le mouilla à son tour avant de s'occuper des mains de la petite. Elle les nettoya avec soin et douceur pour en éliminer la poussière et les éclats de bois. Ceci fait, elle sortit de son sac un petit flacon d'huiles essentielles et en fit tomber une goutte sur chacune des mains de Lily et commença à masser doucement ses phalanges :

- «  ça va soulager un peu la douleur et aider à limiter la formation d’hématomes. Par contre, il vous faudrait quand même passer à l'infirmerie pour vérifier que vous n'avez rien de plus sérieux. »

Elle se servit un verre de punch et le sirotant attendant que Lily ait fini son chocolat. Elle observa la piste qui s'était peu à peu vidé, certains de ceux qui restaient de se payer une magnifique gueule de bois le lendemain. Coralie sourit.

- « Je crois que la soirée touche à sa fin. Que diriez vous de rentrer ? »


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Mar 29 Mar - 22:09

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La Valse des Atlantes

~ Evénement ~


Je me sentais honteuse d'avoir laissé ma peur m'envahir ainsi, me poussant à frapper contre une simple porte, de toutes mes forces. Au point de rendre mes mains rouges et d'en abîmer mes doigts, d'ailleurs un peu de sang couler de l'un d'eux. Il y avait un minimum de joie en moi, au fond de mon cœur. J'étais heureuse que ça soit Coralie qui soit venue me délivrer de ces toilettes et non un de ces mecs baraquer, matcho jusqu'à l'os. La jeune femme Coralie est une personne douce et gentille, à qui j'avais du complètement gâcher, cette magnifique soirée. Par ailleurs, je m'excusai d'une petite voix.

- Il n'y a pas de honte à avoir eu peur. Et ne vous inquiétez pas pour ma soirée, il en aurait fallu plus que ça pour me la gâcher.

Je lui sourit timidement en guise de réponse, la laissant nettoyer les traces de mascara qui avaient du couler le long de mon visage, lorsque j'avais pleurer. Je la laissais faire, sans bouger, ni dire quoi que se soit. En la regardant ainsi faire, je ne pu m'empêcher de me dire qu'une présence maternel me manquait... Quelqu'un qui me rassure, d'une douce voix avec des gestes aussi doux, pour m’apaiser.

- Voilà. Il n'y paraît plus.

- Merci...
Dis-je timidement à voix basse

Je sursauta quand Coralie commença à s'occuper de mes mains, elle avait donc remarquer que je m'étais blesser, à force de cogner contre la porte. Je rougis de honte face à cela, mais mon rougissement disparut très vite devant le regard doux que me portais la jeune femme. J'avais vraiment l'impression d'avoir une mère qui s'occuper de son enfant. Je me retiens de verser de nouvelles larmes, en pensant à ma propres mère. Je concentra mon esprit sur les geste de l'infirmière, sur mes mains. Je la vit sortir de son sac un petit flacon d'huiles essentielle, elle déposa quelques gouttes sur mes mains.


- ça va soulager un peu la douleur et aider à limiter la formation d’hématomes. Par contre, il vous faudrait quand même passer à l'infirmerie pour vérifier que vous n'avez rien de plus sérieux.

- Très bien et merci encore... Ma voix restais basse et aussi timide

Une fois mes mains soigner quelque peu, je les posa sur ma tasse de chocolat chaud qui avait commencer à devenir un peu plus tiède. Je bus quelque gorgés, tout en regardant l'infirmerie, reconnaissante de tout ce qu'elle avait fait pour moi. Elle avait fait énormément de chose pour moi en une soirée seulement. Puis alors que je continuer à boire mon chocolat chaud, mon regard se porta sur la piste de danse. Les gens commençaient à rentrer chez eux et en regardant un homme et une femme danser, je me dis que cela ne m'arriverais sûrement jamais. Je resterais surement seul toute ma vie, sans homme pour m'accompagner au seuil de la mort. Soudain j'aperçue au loin une belle blonde, la magnifique Isia était là, dans une robe qu'il lui allait, plus qu'à merveille. Je repensa à tout ce qui c'était passé entre nous et si... Il fallait que je lui parle, mais pas aujourd’hui, demain je lui enverrais un e-mail.

- Je crois que la soirée touche à sa fin. Que diriez vous de rentrer ?

Je reporta mon regard sur Coralie, j’acquiesca de la tête. On rentra toutes les ensembles, partageant quelques banalités sur le chemin du retour.
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Jeu 31 Mar - 18:42

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Une fois son discours prononcé sur la scéne, monsieur Hawkins revint vers Mila, à nouveau silencieux. Finalement plus amusée qu'agacée par ses étranges manières, elle s'était laissée entrainer sur la piste de danse où il l'avait surpris. Le technicien n'était pas seulement agréable à regarder, il savait aussi danser ; et quand Mila parlait de danser, elle ne voulait pas dire se trémousser sur de la musique moderne, non, il était question de Danse avec un D majuscule, s'il vous plait. Il était, certes, moins causant qu'à leur première rencontre et n'était pas non plus un danseur étoile, il n'en gagnait pas moins des points à sa façon.

Mila ne s'était jamais laissé séduire par personne. Pour elle, même le plus doux des hommes pouvait se transformer en monstre, la preuve en avait été son père à la mort de sa mère. Mais avec ce jeune américain, les choses étaient devenues différentes. Il était beau certe, mais ce n'était pas tout. Il se dégageait de lui quelque chose qui empêchait la jeune russe de détourner le regard, ainsi que de s'ôter sa présence de la tête. Le fait qu'il ait souhaité partager cette soirée à son bras, malgré la réponse tardive qu'elle lui avait envoyé, en rajoutait dans la balance. Elle ne lui trouvait rien qui puisse l'aider à detourner son attention de lui définitivement. Serais ce qu'on appelait le coup de foudre ?

En tant que médecin, la jeune russe savait parfaitement que ce qu'on appelait l'amour n'était qu'une suite de réactions chimiques fortement adictives liées à la conservation de l'espèce, une façon fort romantique de voir les choses en somme. Plus elle supprimait tout attrait à la chose et plus il était simple de faire une croix dessus... avant que son regard ne croise celui, si gris, de ce charmant technicien. Ils dansaient toujours, leurs corps se frolant au rythme de la musique. Leurs pas étaient peut-être basiques, ils n'étaient pas désagréables. La main de Zachary, oserait-elle penser à lui par son prénom sans que le rose lui monte aux joues, tenait la sienne assez fermement pour qu'elle puisse y prendre appuis et assez légèrement à la fois pour ne pas lui broyer les phalanges ainsi que les métacarpes. Elle appréciait sa présence. De plus, Mila apprenait beaucoup de quelqu'un de par sa façon de danser. A la manière dont sa main libre reposait au creu de ses reins, légère, il lui semblait doux et incapable du moindre éclat de violence.

Mila savait aussi que ce n'était pas parce qu'on ne voyait pas quelque chose qu'il n'éxistait pas. Son père avait toujours fait montre de beaucoup de tendresse et de douceur en son égard avant la mort de sa mère. Elle savait aussi qu'il ne fallait pas mettre tous les hommes dans le même panier... même si la chose était bien plus facile à dire qu'à faire.

Mais garder son objectivité sur la situation devenait difficile à la jeune doctoresse, surtout après qu'ils aient dansé sur La valse des fleurs sans le moindre accroc. Elle avait du mal à decrocher son regard de celui, rieur, de son cavalier. Il semblait toujours d'excellente humeur, peut-être même plus qu'au début de la soirée et sa bonne humeur était contagieuse. Même si Mila ne savait plus où elle en était avec ce jeune homme, elle se trouvait sur un petit nuage.

Une énieme danse s'acheva et, à l'inverse des précédentes, monsieur Hawkins ne réentraina pas Mila dans une nouvelle valse. A la place, il l'attira vers le ponton. Curieuse autant qu'inquiète par ce changement d'état, elle se laissa pourtant faire, le suivant d'un pas incertain. La vue qui les accueillit était à couper le souffle. Lune, étoiles ainsi que la lointaine cité d'Atlantis se reflétant sur l'onde, immensité sans fin aussi lisse et réfléchissante qu'un mirroir, apportaient au cadre une impression de calme et une touche de romantisme qui fit chavirer le petit cœur fragile de la jeune russe. Le rose lui monta une fois de plus aux joues alors qu'elle contemplait ce paysage enchanteur. Elle se tenait là, immobile, ses mains sérrées sur son châle comme pour s'y raccrocher et son regard dérivant malgré elle sur le profil de son cavalier.

Il dut s'en apercevoir car il se tourna vers la jeune russe et lui prit la main, sur laquelle il posa un délicat baiser. Puis, relevant le nez, il plongea ses yeux dans ceux de la doctoresse. Le gris regard intense du jeune américain l'ébranla et elle sentit son cœur s'embaler dans sa poitrine. Figée, elle l'observa, médusée, se mettre à genoux devant elle. Après un nouveau baiser sur le dos de la main de sa cavalière, il se livra alors à elle.

Une série de frissons remonta le long de la colonne vertebrale de Mila. Ses yeux s'étaient équarquillés malgré elle et elle devait avoir l'air d'un chevreuil pris par suprise dans les phares d'une voiture. Cela n'arrêta pourtant pas l'ardeur du jeune technicien ; se redressant, il la serra dans ses bras. C'est à cet instant qu'une barge s'éclaira à quelques metres de la plage. Une douce musique s'éleva alors autour des convives et une première fusée s'élança avant d'éclater en une fleur de feu sur la tapisserie sombre et sans couleur de la voûte céleste. D'autres suivirent dessinant toutes sortes de motifs plus où moins colorés et vifs mais toujours aussi beaux.

Dans les bras de Zachary, Mila, tout d'abord crispée, fini par se détendre. Elle s'autorisa même à poser sa tête sur l'épaule du jeune américain pour admirer le spéctacle qui se déroulait sous ses yeux. Ce faisant, elle réfléchit à la déclaration du jeune homme. Il ne lui avait pas demandé de répondre à ses sentiments, n'ayant fait que lui déclamer les siens. La jeune doctoresse se dit qu'il n'y avait pas de mal à apprécier la compagnie d'un tel homme, bien au contraire. Elle n'allait, certes, pas se jeter dans ses bras et prendrait le temps de peser ce qu'elle ressentait à son égard avant de lui répondre. De plus, il devrait l'apprivoiser. Une déclaration, aussi romantique et surprenante soit-elle, n'ouvrait pas ainsi le cœur meurti et suturé de la jeune russe. Il la voulait ? Il faudrait qu'il la gagne... et qu'il montre patte blanche. Cela mis-à-part, elle n'était pas contre qu'il la courtise, comme le voulait la coutume de son milieux, encore un peu vieux jeu pour certains. Rassemblant alors toutes ses forces, elle s'autorisa un murmure au creu de l'oreille de son cavalier :

"Ce serait un plaisir pour moi d'en apprendre plus sur vous et de vous revoir à d'autres occasions qu'une visite à l'infirmerie."

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Jeu 31 Mar - 20:26

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-Et le plaisir serait partagé, chère Mademoiselle Mila Aleksandrov. Je serais toujours ravie de vous voir et de vous accompagner le temps que vous le voudrez.

Je lui fit un sourire charmeur et l'embrassas sur la joue. Elle était charmante et magnifique dans sa robe dorée qui lui allait comme un gant. Je l'aimais depuis ce jour où je l'avais rencontré dans l'infirmerie de la cité. Sa panique m'avait fait un peu rire et son air affolé m'avait séduit. Elle n'avait rien à voir avec les deux femmes avec qui je m'étais marié puis séparé. Mila était plus belle, plus intelligente et plus... femme. Bref, pour moi elle était au dessus des autres. Sa peau était douce au contact de ma main. Je lui pris la sienne et la dirigeait vers une petite estrade. Le staff s'était répartit près des points de lancements des bougies et commençait à les allumer. Attrapant un micro et une liste que me tendait un collègue, j'attirais une nouvelle fois l'attention de tout le monde :

-Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, je vous remercie d'être venu aussi nombreux et, je dois l'avouer, aussi bien habillé. J'espère que vous avez passé une bonne soirée et que le bal vous a plu. Nous allons passer a la dernière partie, courte je vous rassure, et ensuite je vous libérerais pour aller dormir... ou pas. Pour ce qui suit, je vous demanderais de suivre les consignes que je vais vous donner et de rester calme.

Je m'arrêtais un court instant, le temps de reprendre mes moyens. Les larmes avaient faillit sortir et je ne voulais point montrer cela pour le moment. Reprenant mon souffle, j'indiquais au personne quoi faire. Prendre un bateau-lanterne ou un ballon lanterne et le lâcher sur l'eau ou dans l'air. J’enjoignis Mila à prendre l'un ou l'autre et la regarda faire de mon perchoir. Et pendant que les invités lançaient leur lanterne, je lisais la liste. En fait cette liste regroupée tout les morts, disparus, blessés graves rentré sur Terre et tout ceux qui nous avaient quittés d'une manière ou d'une autre. L'émotion se lisait sur certains visages qui m'écoutèrent. J'aperçus du coin de l'oeil Mila revenir vers moi et, à coté, Nyota qui se retenait de pleurer. Je ne le savais pas mais le nom de William Winkle venait de passer et celui-ci réagissait plus pour elle. Le défilement de noms continua et je finis ma liste en lançant le denier ballon lanterne et en citant le dernier nom. Je me tournais vers l'assemblée et leur indiqua les jumpers.

-Vous pouvez y aller si vous le souhaitez, les jumpers sont à votre disposition.

Plusieurs jumpers étaient arrivés pendant la lecture et ceux ci furent vite rempli a raz bord de monde. Je restais pour regarder l'envol de lanterne. Peu de gens les regardait à présent et je sentis la présence chaude de Mila près de moi. Lui souriant tristement, je la serrais doucement puis, au bout de quelque minutes, nous regagnâmes la cité à bord d'un jumper.

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Ven 15 Avr - 18:40

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On se croirait dans un conte... Un bal ? Quelle idée !

Passons un moment ensemble, sans passion, sans s'dépecer, sans chercher à savoir si au fond on s'ressemble.






Isia était scandaleuse et en sa présence, je me sentais à croquer. Quand elle m'informa des regards un peu trop soutenus à notre égard, j'eus un bref ricanement. Heureusement, les regards se dissipèrent afin qu'ils retournent voir d'autres choses. Moi, ça me convenait fort bien. J'aimais bien attirer l'attention, mais seulement quand je le désirais. Puis, ma cavalière, ne manquait pas de charme, c'était sans doute elle qui attirait les regards envieux. Probablement même. On continuait de tournoyer et plus rien n'avait de l'importance. J'étais bien, elle était bien, que demande le peuple ? Il n'y avait plus que nous sur la piste et nous étions en train d'effectuer un ballet plus qu'improvisé. Peut-être que nos pas étaient gauches, mais je dois dire que ma cavalière était plutôt bonne danseuse. Elle aussi, elle avait des talents insoupçonnés. A l'évocation de son toutou, je tournais la tête en sa direction, avec un clin d’œil provocateur. Bah désolée mon chéri, mais ce soir, c'est moi qui me suis accaparée l'objet de ta convoitise. Ne t'en fais pas, je te la ramènerais entière.

Au pire, si elle venait à martyriser mes pieds, elle pourrait s'arranger pour me les masser afin de faire disparaître la douleur. Après tout, ce n'était pas comme si elle ne m'avait jamais touchée, bien que ce fut professionnel. Je n'oublierais pas de sitôt le toucher délicat de ses mains. Je lui souris quand elle me complimenta sur le choix de ma tenue peu commune dans ce genre de soirée pour une femme. Ouais, je pense que je n'ai pas loupé mon coup et pourtant à la base, je voulais tant mettre ma plus belle robe. Ce n'est pas grave, au moins, mon costard plait à Isia. De base, je n'étais pas venue dans le but de la séduire, ni même espérer m'amuser comme une folle sur la piste de danse, mais elle m'avait cherchée. Elle m'avait trouvée. Ou était-ce moi qui l'avait cherchée ? Peu importe, je savourais l'instant présent et même si ce n'étaient pas dans les mœurs banales, je m'en fichais comme de l'an quarante de l'avis des autres. Nous étions en parfaite harmonie.

Je voyais déjà certains prendre la direction des jumpers, la soirée touchait à sa fin. C'était le moment le plus incroyable et le moment que je détesterais. Quitter cette plantureuse blonde affriolante au profit d'une chambre en solitaire. Après tout, je n'avais pas oublié notre entrevue et ni même sa proposition de nous voir. Ce soir, je la laisserais languir de moi. Je n'allais pas me montrer pressée, ni même lui faire comprendre que je la désirais. Je voulais qu'on brûle et l'autre de désir. Je serais patiente et elle le serait, j'en étais intiment convaincue. Si je regrette ? Je m'arrête, l'étudie en silence quelques secondes.

-Ne sois pas idiote Isia. Je ne regrette pas mes choix, loin de là.

Un fin sourire se dessine sur mes lèvres et je la laisse le temps de récupérer mes escarpins. Ils m'avaient presque manqué. Je la rejoins tandis que j'attrape son bras. Je l'accompagne jusqu'au dernier jumper.

-N'oublie pas notre futur rendez-vous. Je suis presque impatiente de te revoir.

Et là, je rentre à mon tour après l'avoir laissée entrer la première. Quand j'y repense, j'étais venue ici, avec la boule au ventre, avec la sensation que je n'étais pas à ma place et au final, je repars avec un soupçon de regret. Au final, cette soirée a été prometteuse...



@ pyphi(lia)

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