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[Evénement] Atlantis en folie

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Ven 5 Juin - 19:54

Matt Eversman
Juin 2015. L’été n’était pas loin et il y avait sur Atlantis un faux air de vacances. Le soleil était haut dans le ciel, peu de nuages étaient présents pour le distraire et tout portait à croire que les prochaines heures seraient des plus ensoleillées. C’était tant mieux car aujourd’hui était une journée banalisée. Seul le strict personnel nécessaire au fonctionnement de la Cité ainsi qu’à sa sécurité était maintenu sur place. Les autres avaient trouvé un t-shirt blanc avec le logo multicolore de l’expédition dans leur casier en guide d’invitation quelques jours auparavant. Un petit papier indiquait d’enfiler ses baskets et de se présenter en baie des jumpers complétait l’invitation.

10h30. Les jumpers ne cessaient les allers-retours entre la base et le continent pour acheminer le personnel atlante sur place. Le lieu de rassemblement était situé à une dizaine de kilomètres du campement athosien. L’équipement sur place était digne d’un rassemblement sportif. Il y avait des banderoles, des tentes pour l’organisation mais aussi les premiers secours, de la musique entrainante. Les organisateurs se distinguaient par leur t-shirt jaune, invitant les différents participants à se rapprocher de la place centrale où un podium avait été installé.

11h. Les vaisseaux venaient débarquer leurs derniers passagers. La musique fut jouée un peu plus fort et on sentait une certaine fébrilité voir excitation dans la foule rassemblée. Ce genre de rassemblement était très rare sur Atlantis. C’était bien la première fois qu’autant de volontaires désertaient la Cité pour un événement extérieur. Quelques athosiens se mêlaient à la foule de terriens, ayant revêtis eux aussi le t-shirt blanc. Sourires et bonne humeur étaient de rigueur. La musique cessa remplacée par la voix d’un homme dont la silhouette n’était pas inconnu tout comme son grain de voix atypique.

« Bonjooooooour à tous ! »

Wayne Curtis, aussi appelé Boss, était le préparateur physique d’Atlantis. Celui qui faisait suer, trembler voir pleurer certains était aux commandes et cela ne rassurait pas le groupe de scientifiques du premier rang, ils n’étaient sûrement pas les seuls. Le Sergent n’était pas très apprécié tant ils étaient durs avec ses coéquipiers, n’hésitant pas à les déclarer inaptes pour les missions s’ils se montraient fatigués ou forte-têtes. C’est simple, c’est lui le Boss…

« Bienvenue pour cette première édition d’Atlantis en folie. Avant d’ouvrir les festivités, on va commencer par un petit échauffement ! Allez, musique ! »

La musique se fit aussi énergique entrainant la foule à suivre les mouvements de Curtis destinés à échauffer le corps des participants. L’événement avait beau être festif, il n’en était pas moins sportif et nécessitait un bon échauffement des diverses parties du corps pour éviter les blessures bêtes. Pas question d’avoir une file d’attente devant l’infirmerie demain pour de nombreux claquages ou entorses… Curtis se déchainait dans ses mouvements, décomptant le nombre de gestes restants. Rien que l’échauffement en épuisait certains dont la cadence ralentissait et qui se firent reprendre.

« Allez les mauviettes du premier rang ! C’est pas avec vos muscles en carton que vous allez draguer une belle demoiselle ! Allez plus haut les genoux !»

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Invité
Invité

Jeu 11 Juin - 21:52

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Assis sur le strapontin, la tête posée contre la structure, le soldat somnolait. De toute façon, les vols en transport avaient toujours eut tendance à le bercer. Cette sensation de flottement générée par le déplacement du vaisseau dans l’atmosphère combinée au manque de sommeil avait raison de lui.

Le militaire finit par se réveiller peu avant l’approche finale du Jumper sur le continent. Les années de mission dans les forces spéciales et les nombreux vols avaient fini par l’habituer aux changements d’ambiances et d’altitudes si spécifiques aux atterrissages. Il ouvrit les yeux et s’étira de tout son long en laissant échapper un gémissement de contentement. Un repos même de courte durée lui faisait toujours le plus grand bien.
L’engin posé, la porte cargo arrière s’ouvrit lentement et finit par se déployer sur le sol dans un bruit métallique lourd. L’un des pilotes s’exclama :
« Allez les filles, on se réveille et on descend ! »

Le soldat prit son sac et se dirigea vers la sortie. Arrivé à la porte, il leva les yeux vers le ciel. Les rayons du soleil traversaient les arbres créant un effet lumineux des plus agréables. Le militaire posa son sac au pied de l’un des immenses arbres et s’étira une nouvelle fois en prenant une grande bouffée d’air pur et frais.

Le soldat était d’attaque pour cette petite journée collective

Un peu perdu au milieu de tout ce monde, John balayait du regard l’ensemble des personnels présents et cru reconnaitre au loin Wayne Curtis. Il regroupait visiblement tout le monde en ligne afin de probablement de débuter des exercices diaboliques comme il savait si bien les imaginer. En se rapprochant, un sourire se dessina sur ces lèvres, il se rendit en effet compte que tous les scientifiques étaient en première ligne.
« Il va les martyriser …. Pauvres blouses blanches…. »

Il se demandait d’ailleurs combien allaient survivre à l’échauffement du « Coach ». En les passant en revu, il s’aperçut que l’un d’entre eux était habillé avec un style assez particulier. En effet, il portait une grosse paire de chaussette aux couleurs d’une université dont le vert se détachait nettement des baskets blanches qu’il portait.Bien que l'individu portait les couleurs de la journée, John l'imaginait avec un tee-shirt rouge sur lequel serait inscrit « IN EINSTEIN WE TRUST ».Cela lui semblait tout de même particulièrement caricatural mais à l’image qu’il pouvait avoir des scientifiques de manière générale. Enfin, en levant les yeux vers sa tête, c’était la Cerise sur le Gateau : Un bandana rose attaché autour de la tête du scientifique qui maintenait partiellement ces cheveux bouclés. Il tenta un instant de s'imaginer habillé ainsi avec son fusil et son barda...ridicule selon lui.

La voix de Wayne s’éleva et vint rompre son analyse technique (si l’on peut dire)
« Bonjour à tous !! »

Le militaire se hâta afin de s’intégrer dans les rangs et prendre part à l’activité proposée par Wayne. Pendant le discours du « Coach », John débuta des mouvements articulaires afin de préparer l’échauffement. Les poignets dans un premier temps, puis le cou et enfin les jambes. L’ordre importait peu du moment que les trois étaient fait.

Il n’avait qu’une hâte retrouver des membres avec qui il avait des affinités et suer un peu avec eux !

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Ven 12 Juin - 18:36

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Elie cligna des yeux en quittant le Jumper. Le soleil était déjà haut dans le ciel. Après avoir passé les deux jours précédents à potasser les rapports de missions de l’équipe qu’elle devait intégrer dans quelques jours, elle n’était plus habituée à la lumière du jour.

Le caporal suivit le reste de son groupe et déposa comme eux son sac auprès d’un arbre qui ressemblait à s’y méprendre à un pin.

En entendant la musique entrainante qui résonnait dans les haut-parleurs, Elie esquissa un sourire. Elle était bien loin de la vie qu’elle avait connue dans la Voie Lactée avec le SGC.

Les uns et les autres commençaient déjà à se regrouper par affinité. Elie se sentait un peu mal à l’aise. Cela ne faisait que trois jours qu’elle était sur Atlantis et elle ne connaissait personne encore.

Sûre d’elle, elle s’approcha d’un groupe au premier rang – qu’elle supposa être des scientifiques – avec un sourire franc.

— « Bonjour ! Caporal Elie Caldwell, se présenta-t-elle dynamiquement.

— Les militaires c’est là-bas, grommela l’un d’entre eux, d’un air peu avenant, en désignant un groupe de jeune gens hilares et athlétiques.

— Ok, marmonna Caldwell en s’éloignant, douchée par la froideur de ces messieurs. »

Le caporal, irritée, s'éloigna du groupe des blouses blanches sans demander son reste, puis tenta une approche bien moins franche à l’encontre de ses collègues militaires.

— « Bonjour à tous ! rugit la voix de Wayne Curtis »

Elie adressa un sourire timide au groupe de soldats à côté d’elle, puis prêta attention aux instructions du préparateur physique.

Tandis qu’elle effectuait docilement ses échauffements, elle songea que la Galaxie de Pégase était un bien curieux endroit : rassembler en un même lieu, des techniciens, des scientifiques et des militaires pour un entrainement commun, cela semblait relever du miracle.

Tandis qu’elle sautillait sur place, levant les genoux bien hauts, elle n’avait qu’une hâte : entamer la suite des festivités.

« Allez les mauviettes du premier rang ! C’est pas avec vos muscles en carton que vous allez draguer une belle demoiselle ! Allez plus haut les genoux !»

En tout cas, une chose était sûre, à entendre Wayne Curtis s’exprimer, cela promettait d’être cocasse.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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Sam 13 Juin - 19:36

Karola Frei
Quand elle avait reçu une invitation pour un événement sur le continent Lantia, Karola cru d'abord à une blague. D'autant plus qu'elle avait été jointe à un tee-shirt tout personnalisé pour l'occasion. Elle avait longuement hésité à participer à cette journée banaliser. Ce n'était pas du tout le genre de loisirs auxquels elle aimait s'adonner pour tout dire. Au contraire plus en s'en tenait loin et mieux cela valait. Mais finalement elle fini par se résoudre à y aller. Après tout ça ne pouvait pas lui faire de mal. Elle aurait ainsi l'occasion de faire un peu mieux la connaissance des autres membres de l'expédition. Le matin de l'évènement elle prépara consciencieusement ses affaires, lorsqu'elle se vit dans le miroir avec le tee-shirt donné pour l'occasion elle prit peur et le retira immédiatement pour en mettre un autre. Il était hors de question qu'elle ressemble à une licorne arc-en-ciel ! Elle se changea rapidement pour ne pas se mettre en retard et jeta tout de même le maillot dans son sac, au cas où.

A 10h elle se trouvait déjà devant le hangar à jumpers, elle en profita pour aider un de ses collègues à faire monter tous les participants dans les jumpers et puis monta dans le dernier. A 10h30 pétantes les décollages successifs eurent lieu direction le continent. Durant toute la durée du trajet elle se demanda ce qu'il allait bien se passer aujourd'hui, une seule chose la journée promettait d'être longue. D'ailleurs l'excitation qui régnait à bord de l'engin volant donnait déjà le ton. Pendant un instant elle se maudit d'avoir accepté mais malheureusement il était trop tard pour reculer puisque le jumper venait tout juste de se poser sur la terre ferme. Elle fut la dernière à sortir et quand elle eût mit un pied à terre elle remarqua que l'ambiance était déjà bien là. En fermant les yeux on aurait pu se croire à une de ces booms d'adolescents.
Karola repéra pas mal de visages familiers qu'elle gratifia d'un sourire aimable bien qu'elle ne se sente pas du tout à l'aise dans ce genre d'environnement. 

Alors qu'elle faisait un petit tour d'horizon elle fut tirée de ses pensées par une voix forte reconnaissable entre toutes. Elle s'approcha donc de la foule qui se massait et distingua face à elle la silhouette de Wayne Curtis. Elle sourit en le voyant s'agiter devant toutes ces personnes, il devait sans doute jubiler intérieurement d'avoir l'attention de toutes ces personnes qu'il allait faire souffrir dans quelques minutes.  Et en effet, après son petit discours d'inauguration de l’événement il se mit à gesticuler dans tous les sens, montrant à la foule quels gestes ils avaient à effectuer pour s’échauffer. Karola resta un peu en retrait de toute cette masse qui s'efforçait tant bien que mal de suivre le rythme du Boss qui ne leur donnait aucun répit en témoignait certains visages déjà rougeoyant.  A cette allure très peu de personnes parviendrait à tenir toute la journée c'était sûr. 

Quant à elle, ne souhaitant pas se mêler au troupeau elle se contenta de quelques rapides mouvements qu'elle avait justement appris de Curtis, elle était un peu impatiente de voir ce que la journée allait donner. 


Spoiler:

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Matt Eversman
Caporal
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Dim 14 Juin - 18:22

Matt Eversman
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L’échauffement battait son plein. Curis était aussi à l’aise qu’un poisson dans son aquarium. Tous les regards étaient fixés sur sa personne, tous suivaient ses mouvements par peur de se prendre une remarque bien acerbe. Le Sergent n’hésitait pas à happer ceux qui lâchaient un peu le rythme ou qui préféraient jetés l’éponge. Personne n’échappait à son œil de tigre, gradé ou simple technicien.

« Frei, c’est pas encore l’heure de la sieste ! »

La Capitaine, pourtant supérieur hiérarchique du préparateur physique se faisait rappeler à l’ordre devant le personnel de la base. Quelques regards fusèrent dans sa direction mais furent rapidement détournés vers Curtis qui dévoilait un autre mouvement destiné à échauffer les bras. Toutes les zones musculaires se devaient d’être préparées pour la suite des événements. Malgré la rudesse de l’échauffement, des rires se faisaient entendre entre deux rythmes de musique dynamique. L’ambiance était bonne entre les participants notamment du côté militaire qui souffraient moins de par leur condition physique. Pour autant, certains civils n’étaient pas en reste. Un technicien, à l’allure de bodybuilder faisait forte impression.

« Bon allez, terminé la rigolade ! Vous allez affronter mon petit bébé, mon petit parcours ! Une vraie petite merveille ! Mais avant d’avancer vers la ligne de départ, je vous rappelle les deux règles d’or de cette journée : ne laisser personne derrière et A-MU-SEZ VOUS ! »

Wayne continua de galvaniser la foule qui se déplaçait vers la zone de départ, proche du podium. Caldwell était parmi les premières avec une petite bande d’amis, visiblement tous enthousiastes quand à la suite des événements. Storm n’était pas très loin d’elle essayant de resserrer un peu ses lacets afin d’être prêt pour la suite des événements. Cette manœuvre ne fut pas évidente car Curtis venait de lancer quelques chants destinés à motiver les coureurs.

« QUI NE SAUTE PAS, N’EST PAS ATLANTE ?!!! VOUS ETES FATIGUES !!!! »

Cela fonctionnait bien et le personnel répondait en cœur, d’un seul homme. Bientôt une détonation eut lieu, ce fut le signal de départ et tous se mirent à courir suivant le parcours délimité par des rubalises. Après dix minutes de course pour les plus rapides, le premier obstacle fut visible. Il s’agissait d’un ramping. Des planches avaient été posées au-dessus de pneus obligeant les coureurs à ramper dans la boue pour avancer. Pour les derniers la zone risquait d’être peu praticable. Certains se jetèrent sous l’obstacle se mettant de suite à avancer, d’autres étaient plus réticent notamment les filles à l’idée de se salir. Certaines furent poussées ou attrapées par les bras par leur compagnon de galère. Personne ne devait être resté à l’arrière.

Un bon quart d’heure plus tard, l’obstacle 2 était à vue. Il s’agissait d’une échelle verticale à escalader. La grimper n’était pas le plus difficile, la descente était bien plus risquée et le personnel médical de garde, visible en t-shirt jaune fluo était particulièrement attentif, prêt à intervenir au cas où. Une militaire fit une mauvaise réception nécessitant leur intervention mais pour autant la course continua sous les sourires, chacun encourageant l’autre en le conseillant.

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Sam 20 Juin - 12:09

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Nathalie suivait le rythme de l’échauffement élaboré par le sergent Wayne Curtis. Même si elle n’avait que peu de relations personnelles sur Atlantis, son poste faisait qu’elle connaissait plus ou moins tout le monde au moins de vue. Pour lui, elle savait qu’il était particulièrement exigeant. D’ailleurs, même en cette journée de « détente », il semblait avoir prévu un programme particulièrement gratiné, et avoir déjà pris en grippe les scientifiques du premier rang.

Pour sa part, Nathalie avait préféré rester à l’arrière, elle savait qu’avec sa peau blanche, elle allait rapidement tourner au rouge, même si ça ne serait pas à cause d’un quelconque manque de condition physique, mais simplement à cause de la chaleur et du soleil. Maintenant qu’elle était là, elle se demandait pourquoi elle avait décidé de participer à cette journée. Tout ce monde, la musique trop forte et les hurlements de Curtis l’ennuyaient déjà.

Tout en suivant les instructions du « coach », elle repensa à sa réaction lorsqu’elle avait reçu l’invitation à participer à cette journée et le T-shirt qui allait avec. Elle avait cru à une blague particulièrement élaborée. Après tout, son service aurait dû être informé d’une activité impliquant toutes les catégories de personnel de la base. Mais ça n’avait pas été le cas.

Dans le premier temps, elle avait jeté l’invitation et le T-shirt dans sa corbeille à papier avec un certain dédain. Et puis, après réflexion, elle avait été repêchée le tout. Après tout, une journée sur le continent, ça pouvait être intéressant. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion de sortir de la base. Bon… Le T-shirt était un peu, comment dire… Elle ne trouvait pas les mots. Mais, elle ne serait pas seule à le porter.

Elle jeta un regard autour d’elle et constata que tous les participants portaient cette chose. Il fallait bien reconnaître que le logo de la mission en couleur « arc-en-ciel » était un peu perturbant. Nathalie se sentait parfaitement ridicule, et visiblement, elle n'était pas la seule à avoir ce sentiment. Mais maintenant qu’elle savait que c’était Curtis qui avait prévu les activités, elle ne regrettait pas de le porter. Connaissant un peu la réputation du coach, il y avait des chances pour qu’a la fin de la journée les vêtements que les participants portaient seraient tellement sales voire déchiré qu’ils finiraient à la poubelle.

L’échauffement terminé, les participants se précipitèrent sur le parcours. Enfin, se précipitèrent, tout était relatif, certains semblaient avoir déjà atteint leurs limites physiques. Nathalie se félicita d’avoir su garder une certaine forme malgré son travail plutôt sédentaire dans la base.

Elle suivit le groupe et réalisa rapidement qu’elle venait de se retrouver dans le groupe des « militaires ». Arrivé au premier obstacle, elle fut plutôt contente d’être parmi le groupe de tête. Visiblement, Curtis avait décidé de faire découvrir les joies du parcours du combattant aux autres catégories de personnel de la base.

Évidement, pour les militaires, c’était de la rigolade, mais elle se doutait que pour elle ça risquait de devenir un peu ardu. Mais cet obstacle-là ne l’inquiétait pas spécialement. Ramper dans la boue n’était pas très compliqué, et son physique de crevette lui permettait de passer sous les planches avec même un peu de marge.

Elle n’hésita pas, et se jeta dans la boue et commença à ramper. Ce fut un peu désagréable au début de sentir son T-shirt coller à sa poitrine, mais, finalement, des souvenirs d’enfance lui revinrent. Elle se mettait dans le même état quand elle pataugeait dans les fossés avec ses amis pour fabriquer des « barrages ». Elle se sentit même sourire.

Arrivé au bout de se premier obstacle, elle jeta un regard à ses vêtements. Son T-shirt trempé et plein de boue lui collait à la peau de façon quelque peu indécente, mais elle se doutait qu’il en serait de même pour toutes les femmes. Avec un soupir, elle reprit ça course jusqu’à l’obstacle suivant.

Un espalier qu’il fallait escalader d’un côté et redescendre de l’autre. Rien de bien méchant quand on n’était pas couvert de boue glissante. Avant de se lancer à l’assaut de l’échelle, elle se baissa pour frotter ses mains dans la terre et les rendre moins glissantes.

Une fois en haut, elle enjamba le dernier barreau et commença à redescendre de l’autre côté. Mais contrairement aux autres participants autour d’elle qui se contentait de sauter du sommet pour atterrir souplement au pied de l’obstacle, elle redescendit comme elle était montée, en utilisant les barreaux. Elle savait que même si elle n’était pas spécialement moisie, elle ne pouvait pas se permettre d’imiter les hommes et femme sur-entraînés qui tombaient autour d’elle.

Arrivé en bas, elle reprit sa course au petit trot, ne cherchant pas à suivre le rythme de ceux qui l'entourait. Elle ne cherchait pas à faire la course avec eux, tout ce qu'elle voulait s'était arriver à finir le parcours et elle savait qu'elle ne pouvait rivaliser avec le groupe des militaires dans lequel elle s'était retrouvée par hasard. Elle se concentrait sur son effort sans se soucier de ce qui se passait autour d'elle.

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Karola Frei
Major
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Lun 22 Juin - 21:29

Karola Frei
Karola se dégourdissait tranquillement les muscles à l'écart du troupeau de mouton lorsqu'elle entendit la voix de Curtis toner à son égard. Elle stoppa immédiatement le moindre geste et dirigea son regard vers lui, il devait être bien content de sa pique. Lorsque tous les regards se tournèrent vers elle, elle jeta à tous les observateurs une regard meurtrier afin de les dissuader de la moindre moquerie et pour les inciter à dévier leurs regards d'elle. L'effet fut immédiat, heureusement. L'échauffement s'acheva dans les secondes qui suivirent et le sergent tout fier de lui, bombant même le torse, présenta à toute l'assemblée en quoi aller consister la première épreuve de cette grande journée placée sous le signe du sport visiblement. Ça n'avait rien de bien étonnant étant donné le profil de l'organisateur. Et quelque chose lui dit que ce qu'il leur avait concocté n'allait pas se révéler facile. Elle eut pitié pour toutes les personnes n'ayant pas de profil sportif. D'ailleurs pas mal de scientifiques gringalets semblaient au bout de leur vie après la fin de l'entraînement, ils s’aspergeaient allègrement d'eau, ils avaient visiblement  l'air de regretter plus qu'elle d'être là.

Sur son estrade le sergent Curtis s'égosillait toujours à indiquer la direction vers laquelle tout le groupe devait à présent se diriger. Une fois le signal donné elle aperçut un petit groupe de gros bras courir à toute allure vers le premier obstacle en bombant le torse histoire de se faire mousser auprès des autres. Une belle brochette de vantards. Pour sa part elle ne se pressa absolument pas, elle attendit patiemment que le plus gros soit déjà bien avancé. Lorsqu'ils ne restaient plus que les moins sportifs et ceux qui étaient déjà out, elle se mit tranquillement en marche vers le premier obstacle. Au passage elle gratifia d'un regarde de tueuse le sergent Curtis histoire de lui signifier qu'elle n’oublierait pas sa petite remarque de tout à l'heure. D'ailleurs elle lui souffla de manière cinglante :



" Encore une remarque de ce genre, Boss, et je vous donnerais une autre bonne raison de vous faire appeler de la sorte.."


Avant d'atteindre le premier obstacle il fallait parcourir une petite distance histoire de se mettre en appétit. Habituée à l'exercice physique Karola trouva très vite son rythme et elle dépassa plusieurs personnes qui préférait garder leur énergie pour les grosses épreuves bien plus physiques. Lorsqu'elle arriva devant le ramping après une petite dizaine de minutes. Rien de bien méchant en soi, même pour les personnes habituées. Au contraire, après les premiers temps de l’événement les participants semblèrent apprécier le déroulement de l'épreuve. Sans aucun mal, la capitaine s'allongea au sol et rampa en s'aidant de ses bras. Elle l'avait tellement fait au cours de ses années à l'école militaire. Lorsqu'elle se releva elle ne prit même pas la peine de relever l'état de ses vêtements, c'était inutile puisqu'elle ne parviendrait pas à les distinguer sous les monceaux de boue accumulés. Elle venait donc de passer avec brio le premier obstacle et elle s'en éloigna avec les rires des autres participants encore dedans, dans son dos. A présent son objectif était le 2nd obstacle.
 

Encore une fois il fallait parcourir un bout de chemin pour y parvenir, Karola arrivait bientôt à destination lorsqu'elle vit un jeune homme marcher dans le sens inverse que celui requis. Elle se posta devant lui pour stopper sa progression. C'était un jeune technicien nommé Scott Trevor qu'elle avait déjà eu l'occasion de croiser sur Atlantis. 


"Qu'est ce que vous faites, Trevor ?"


" J'abandonne, il est hors de question que je grimpe la dessus, je vais me tuer!"


Karola croisa les bras et regarda derrière lui tendit qu'il lui montrait du dos l'échelle verticale qui constituait la seconde épreuve. Plusieurs personnes bataillaient dessus pour escalader de manière la plus safe possible l'engin.

"Trevor, la seule chose que vous risquez de tuer la dessus, c'est votre dignité, et encore."


Elle comprenait tout à fait que ce genre de choses puisse effrayer les personnes qui n'en avaient pas l'habitude mais elle trouvait ça dommage de ne pas au moins le tenter une fois, histoire de ne pas mourir bête. Surtout que ce n'était pas si insurmontable que ça. Elle fixa le technicien dans les yeux et vit son visage virer au cramoisi et ses traits se tendre.
"Mais j'ai le vertige!! s'écria t-il, interpellant quelques participants qui passaient à côté d'eux à ce moment là. Puis il croisa les bras et arbora une mou enfantine. De toutes façons vous ne pouvez pas m'obliger à le faire..''


"C'est certain.. Mais je peux vous garantir que si vous faites demi-tour et que Curtis vous choppe, il vous bottera les fesses tellement fort qu'il vous enverra voler à une hauteur qui en fera pâlir votre vertige."


Pour le coup, c'est le jeune homme qui se mit à pâlir, l'idée de se faire remonter les bretelles par le sergent sembla le dissuader d'une éventuelle fuite. Il se tourna vers l'échelle et déglutit difficilement. Karola amusée par le spectacle décroisa les bras et lui donna une tape amicale dans le dos pour qu'il se ressaisisse; prise par la pitié elle lui proposa alors de l'aider à gravir cette insurmontable épreuve. Ils s'y dirigèrent donc tranquillement tous les deux.

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Mar 23 Juin - 21:38

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L’échauffement était une routine pour le militaire aux vues des entrainements journaliers qu’il s’imposait. En tournant la tête, il s’aperçut que certains n’avaient pas aussi bien supporté la petite séance du sergent. Entre les scientifiques, les techniciens et les administratifs ce n’était pas forcément très beau à voir. Certains d’entre eux prenaient tout de même le temps de s’entrainer et de courir dans les couloirs de la citée mais visiblement… ce n’était pas le cas de tous.

En se redressant, John observait le ciel. Quelques nuages se déplaçaient au fil des courants d’air. Un groupe d’oiseaux tournoyait haut dans le ciel passant par moment devant le soleil quasiment à son zenith.
En détournant la tête, John aperçu le Capitaine Frei qui venait de s’isoler. D’un coup, Curtis lui envoya une petite pique, attirant par la même le regard de l’ensemble des membres présents. On pouvait distinguer le laser rouge sortir des yeux du capitaine afin de désintégrer le coach.

Puis, le militaire se retourna vers le coach afin de suivre les instructions suivantes. A priori, il serait question d’un parcours commando ou de quelque chose comme ça. Peu étonnant venant de lui.
Lors du lancement de l’activité, le soldat partit dans le peloton. Il ne cherchait pas spécialement à faire la course. C’était inutile en cette journée commune. Après un parcours sinueux sur un terrain terreux et peu compliqué, le militaire aperçu ce qu’il pensait être un jeu pour enfant. Un ramping.

John se mit à penser :
« Si j’avais su… j’aurais pris mon maillot ! »

Puis il se jeta à terre et commença à ramper comme on lui avait appris. Il se sentait bien léger sans son sac et son arme. A plat ventre, dans la boue, le militaire avance mètre après mètres, et litres de boues après litres de boues. Sur son chemin, il croise le fameux scientifique qui portait le bandeau rose. Ce dernier avait tenté de se relever sur son parcours, restant pour le coup coincé via son bandana dans les barbelés. Tout en décrochant le tissu, il saisit le scientifique par le col et le traina tel un soldat blessé sur la vingtaine de mètre qui restait. Une fois sorti, en se retournant il s’apercut que le pauvre scientifique était resté la bouche ouverte et avait du coup gouté (au sens propre du terme) aux joies du bain de boue. John ne pu s’empêcher d’éclater de rire lorsque le scientifique lui sourit pour le remercier. Sa bouche ressemblait à un terrier de lapin boueux parsemée de dents blanches, de feuilles et d’insectes divers et variés. Ushuaia mais dans sa bouche…
John reprit la course en se dirigeant vers l’obstacle suivant, il cru d’ailleurs reconnaitre Caldwell dans la masse de coureurs mais n’eut pas le temps de lui adresser la parole.
Durant la course, la boue tombait par paquets de son corps musclé et venait s’écraser sur ces chaussures aléatoirement. Le temps de pouvoir dire « NAVY SEALS », le militaire fit face à un mur. Tels des fourmis, les équipes atlantes grimpaient et redescendaient avec plus ou moins d’aisance la structure. John s’engagea et monta mètres par mètres l’obstacle. Tout en haut, il fit une brève pause pour observer le paysage et vérifier que tout se passait bien pour les quelques personnes présentes dans son secteur.

Il s’engagea dans la descente lorsque à mi hauteur, il entendit :

Ahhhhhhh

En levant, les yeux une masse camouflée lui tombait dessus. Il tenta vainement de la retenir mais le poids était décentré et irrattrapable. La chose s’écrasa en bas dans un bruit boueux et étrange.

Descendant dans la précipitation, le militaire se hâta avec l’équipe de secours pour s’assurer que tout allait bien. Secouée et un peu « blanche » la militaire s’écarta de la course quelques minutes afin de reprendre ses esprits.

John ne put s’empêcher de repenser aux chutes qu’il avait faites lors de ses divers entrainements. Bien souvent il était seul et ne pouvait compter que sur son équipe pour le sortir du mauvais pas. L’esprit d’équipe est une culture chez les SEALS.

Le soldat reprit la course.

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Mar 23 Juin - 23:36

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Si j'avais su, jamais je ne me serais engagé là dedans. J'avais trouvé un T-Shirt blanc et... arc en ciel dans mon casier. Un truc moche et vraiment trop bizarre. C'était loin d'être le style de vêtement que j'affectionnais mais ce n'était pas là ce qui me mettais le plus en colère. Quelqu'un avait ouvert mon casier, avait eu accès a mes affaires. Et tout cela sans demander l'autorisation. J'étais entré dans une colère tellement noire que j'en avais fracassé la porte du placard. « Personne ne fouille mes affaires ». C'était seule excuse que j'avais fournie au soldat sur place. Puis j'avais quitté la salle sous les regards surpris de ceux-ci. J'avais rejoint le point de rendez vous au moment indiqué et le trajet en jumper ce fit sans problème. Le problème arriva bien vite après.

Il s'appelait Curtis. C'était un méga gros problème pour moi. J'avais déjà couru tôt ce matin et n'avais pas vraiment envie de remettre ça. Mais bon, j'avais pas le choix. En plus, il y avait des chances pour que ce soit lui qui ait ouvert mon casier. Donc pas possible de lui coller mon poing dans la face. J'allais tourner à la colère pour cet exercice. Et je ne fus pas déçu. L'échauffement commença en fanfare et j'en vis plusieurs se faire allumer par Curtis. C'était pas un tendre et les planqués des bureaux allaient déguster. Je vis des femmes se débrouiller mieux que les hommes, les anciens s'échauffer plus facilement que les jeunes. On voyait vraiment de tout ici. Et j'allais bien rigoler. Pour moi, l'échauffement n'était qu'une formalité. Les techniciens n'avaient pas trop de mal et certains de l'administration non plus. Nathalie Dumond s'en sortait même plutôt bien. Les scientifiques étaient les pires. Quelques uns tenaient le rythme quant au autres... bah ils étaient largués. Les militaires étaient comme moi, dans leur élément.

Une fois l’échauffement finie, nous partions vers le véritable défi pour certains, la promenade de santé pour les autres. J'avais traversé le groupe des « lent » pour rejoindre les soldats a l'avant. Les lents c'étaient tout ceux qui se traînaient derrière. Scientifiques, Techniciens, Administrateurs et quelques Militaires. Le STAM allait subir les foudres de Curtis. Prenant mon pas de course, je m’aperçus que je courais un peu courbé et à pas de loup. Essayant de me détendre un peu, j'arrivais au premier obstacle. Rien de tel qu'un bon vieux ramping pour se lancer dans la course. Mon allure courbée m'aida a mieux plonger dans la boue pour ramper. La faute a des mouvements trop habituels. Mon visage était en partie recouvert de boue mais j'avais réussi a le protéger en partie. Mon cou et le bas de mon visage était boueux. Une fois au bout du parcours, je retirais mon T-shirt et y essuyait mes mains. De toute façon je n'allais pas le garder alors foutu pour foutu.

Et quand je remis le vêtement, j'aperçus le second obstacle un peu plus loin. Il y avait déjà des hommes de l'autre coté et je finis par les y rejoindre. Dans mon élan, je sautais d'un coup et agrippa les barreaux, les pieds sur le second. Je me mis a grimper calmement et m'assis en haut. Cette première partie m'avais vidé de ma colère et, voyant le début du STAM se pointer, je les encourageais et leur donnais quelques conseils avant de sauter et de rejoindre le groupe de tête. La suite va être amusante.

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
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Mer 24 Juin - 18:44

Matt Eversman
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Le but premier d’un entrainement est de solliciter différents muscles, de les renforcer et de contribuer à la bonne forme du personnel. Il était impératif que tous possèdent une bonne capacité physique, même ceux qui passaient leur journée derrière un ordinateur. A tout moment, une alerte pouvait être déclenchée et ils se devaient d’être réactifs. De plus, tout membre de l’expédition pouvait être envoyé en mission extérieur et là il n’était pas question de ne pas suivre l’équipe pour cause d’une petite faiblesse physique.

Mais le but second se dévoilait peu à peu : resserrer les liens entre les différents groupes de la base. Le Capitaine Frei semblait l’avoir compris en remotivant un civil découragé par l’intensité des épreuves. Après le second obstacle, plusieurs membres semblaient déjà avoir atteint leur limite. Ils avaient stoppé leur progression, les mains sur les cuisses à la recherche d’un nouveau souffle. Les sentant sur le point de flancher, Curtis s’empressa de se rapprocher d’eux à petites foulées. Son t-shirt jaune fluo impeccable tranchait avec l’état désastreux des autres.


« Allez on continue !!!! Ce n’est pas terminé !! »

La poigne du Boss se referma autour du biceps de Storm qui passait à proximité.

« Storm, tu m’amènes Montgomery jusqu’au bout. C’est un ordre !!! »

Le soldat fut poussé sur le groupe de scientifiques, ne lui lassant pas le choix sur la suite des événements tandis que Curtis s’éloignait déjà rejoignant l’un des hamvee destinés à l’organisation. Il se devait de rejoindre le début de la course pour vérifier la bonne installation du prochain obstacle : un monticule de terre rendu glissant par un arrosage constant depuis hier soir. Des cordes avaient été installées pour en permettre le franchissement. Les corps ayant été sollicités plutôt fortement sur l’obstacle précédent, celui-là était plus facile. Un groupe de militaires fut le premier à se présenter. Ceux-ci semblaient faire la course entre eux, oubliant complètement les ordres de Curtis à savoir : ne laisser personne derrière. Curtis les interrompit les forçant à effectuer cinquante pompes avant de repartir ce qui permis à un groupe mixte de se présenter sur l’obstacle, Winkle, Dumond et Frei en faisaient partie.

L’obstacle passé, c’était maintenant un bon kilomètre et demi de course à pied qui les attendait. Rien de bien difficile en soit, le terrain était plat et aucun liane n’était là pour leur gêner le passage. Ce petit bras de course était destiné à reposer un peu les organismes afin d’affronter l’obstacle suivant qui s’annonçait « mouillé ». Un bras de rivière s’offrait à eux et pour le traverser il y avait deux solutions : attraper l’échelle et avancer à la force des bras pour espérer rester au sec mais la moindre chute les ferait plonger dans une eau plutôt froide et vivifiante pour la saison.
Le sergent Instructeur s'était placé de manière à surveiller les resquilleurs. Pas question de les voir éviter l'obstacle et de parcourir à la nage.

Après cela un petit ravitaillement avec de l’eau et quelques barres de céréales permettait de reprendre un peu de force pour attaquer la suite des événements.


Jusqu'au 1/07/15

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Mer 24 Juin - 19:37

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Nathalie arriva a l’obstacle suivant, et le regarda avec dépit… encore de la boue. Curtis était un sadique. Il avait du être un porc dans une autre vie pour autant aimer la boue. Mais bon, la boue ne la dérangeait pas plus que ça. Elle s’y était assez roulée quand elle était gamine. Elle s’avait qu’il n’y avait que le premier pas qui comptait, et le premier pas, elle l’avait déjà fait en rampant sous les pneus.

Elle entendit quelques éclats de voix derrière elle, et peu après, elle vit passer Curtis avec son t-shirt fluo impeccable. Arrivé près de l’obstacle, il s’en prit à un groupe de militaire qui semblait vouloir faire la course entre eux. Visiblement, Wayne n’avait pas l’intention de les laisser prendre trop d’avance sur le reste du groupe. Elle dut se mordre les joues devant leur mine déconfite quand il leur ordonna de faire des pompes pour laisser aux autres le temps de les rejoindre.

Nathalie en profita pour s’attaquer à l’obstacle sans être trop bousculée par ses gros bras. Elle saisit une corde et se hissa tant bien que mal au sommet du monticule de terre boueuse. Même si le parcours était plutôt éprouvant et qu’elle commençait à sentir le manque d’entraînement de ses bras, elle ne pouvait que s’avouer que finalement elle s’amusait beaucoup. Elle qui était toujours tirée à quatre épingles pour son boulot trouvait agréable de pouvoir se salir sans qu’on la regarde de travers.

Elle sentait la petite fille garçon manqué qu’elle avait été remuer en elle. Elle acheva l’ascension de la colline avec un petit sourire au lèvres, et pour redescendre trouva un moyen plus drôle que d’utiliser les cordes. Elle s’assit et se laissa glisser sur la pente boueuse avec une délectation non feinte. Arrivé de l’autre cotée, elle était couverte de boue, mais elle se sentait heureuse. Heureuse comme elle ne l’avait plus été depuis des siècles à ce qui lui semblait.

Une étrange pensé lui effleura l’esprit. Pendant une fraction de seconde, elle se demanda à quel moment elle avait perdu sa spontanéité pour devenir la femme froide et sérieuse qu’elle était. A quel moment avait-elle tenté de tuer la petite fille espiègle en elle. C’était une question bien trop dérangeante, elle la chassa en se remettant à courir à petite foulée vers l’obstacle suivant.

Visiblement Curtis avait voulu faire preuve de compassion à ce passage du parcours. La piste était plate et relativement dégagée. Pour un peu elle aurait pu se croire dans les couloirs de la citée, s’il n’y avait pas eu le soleil au dessus de sa tête, et les arbres au bord du chemin. Elle prit un rythme lent et confortable, lui permettant de profiter de la vue.

Au bout de plusieurs minutes, elle arriva à l’obstacle suivant, et sentit son sourire s’étirer sur son visage… de l’eau… elle avait toujours adoré l’eau.

Elle jeta un coup d’œil à l’espalier qui avait été installé au dessus de la rivière, pour permettre à certains de tenter de traverser sans se mouiller. Elle se demanda un instant si c’était obligatoire de tenter l’espalier… mais ça ne la tentais pas beaucoup. Ses bras avait déjà étés bien trop solliciter. Elle se sentait sale, elle avait chaud. Elle avait bien plus envie de tenter la traversé à la nage.

Le humvee dans lequel Curtis avait pris place venait d’arriver. Elle lui jeta un coup d’œil en se demandant ce qu’il dirait si au lieu de se lancer sur l’espalier, elle se jetait à l’eau, mais décida qu’elle s’en fichait. Quand elle serait au milieu de la rivière, il pourrait toujours s’égosiller.

Mais avant de rentrer dans la rivière, elle décida que son t-shirt avait besoin d’un décrassage plus efficace que d’être juste trempé dans l’eau. Elle l’ôta et s’accroupit au bord de la rivière pour le tremper et le frotter, histoire de faire partir le plus gros de la boue. Elle n’était pas spécialement gênée, elle avait prévue de mettre une brassière de sport dessous. Quand elle estima qu’elle avait fait le maximum pour le rendre présentable, elle l’essora avant de le renfilé tout mouillé, et de se jeter à l’eau.

La rivière n’était pas très profonde, elle aurait pu marcher, mais la nage lui était moins pénible. Elle savoura la fraîcheur de l’eau sur sa peau, poussant le vice jusqu’à faire quelques brasses en apnée.

Elle ne savait pas si Curtis l’avait vu resquiller, mais elle s’en fichait. Elle venait d’atteindre la rive opposée et se sentait revigorée. Elle accepta avec gratitude les barres de céréales et l’eau qui lui furent proposer avant de reprendre sa courses au petit trot.

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Mer 24 Juin - 21:11

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La tête appuyée sur la paroi du jumper, Kate ne peut s'empêcher de laisser échapper un soupir interminable, qui passe heureusement inaperçu dans le bruit provoqué par le déplacement de la navette.

Dans quelle galère elle vient de s'embarquer là ? Dès le départ la journée semble foireuse, et dire qu'elle est arrivée sur Atlantis hier … Traverser la moitié de la galaxie pour travailler sur un projet qui va à coup sûr révolutionner l'humanité tout entière et se retrouver en chemin vers un camp de boy-scout, franchement il y a de quoi se poser des questions. D'autant plus que l'invitation sent la séance de « team building » à plein nez, ce genre de journée exaspérante où il faut se forcer à sourire avant tout, Et ne parlons pas du crétin qui a assuré la distribution des t-shirts pour la journée, il a du confondre anglaise et suédoise vu la taille du tissu qui lui arrive presque au genoux !

Le vol n'est pas long, et après quelques mouvements le jumper se pose en douceur, la porte arrière s'ouvre et les passagers sortent enfin à l'air libre. Ceux-ci semblent bien se connaître, tout le contraire de la rouquine qui n'a pas ouvert la bouche de tout le trajet. Chacun se quitte pour aller tout naturellement se placer par une sorte d'affinité naturelle. A sa droite le groupe Mister Univers composé de soldats tous plus en forme les uns que les autres. A sa gauche les En Sueur, qui sans avoir fait le moindre effort semblaient déjà prêts à s'évanouir sans crier gare. Éparpillés un peu tout autour d'autres petits groupes semblent plus hétéroclites, nettement moins clichés que les deux premiers. La jeune femme choisit une fois de plus de ne pas se mêler à la foule grandissante, préférant écouter et observer de loin. Elle en a déjà bien assez des regards un peu tristes que portent quelques personnes sur sa tenue ridicule. Oui bon le t-shirt est deux fois trop grands, mais ils sont pas mieux avec cet arc-en-ciel sur le torse !

Son attention est finalement attirée par un barbu qui prend directement la parole, d'une voix forte et intimidante. Sans nulle doute le gentil organisateur de la journée ? Quelques mots suffisent pour briser tout espoir de tranquillité, le mot échauffement est prononcé, et au vu du sourire du gaillard cela ne présage rien de bon. Contre son gré Kate entame aussi l'exercice demandé, autant ne pas trop se faire remarquer hein … Elle n'est pas vraiment une athlète dans l'âme, à peine quelques heures de sport de temps en temps pour garder un semblant de forme, pas plus. Le supplice, pense t'elle encore alors, ne durera pas et en effet la voix du barbu s'élève à nouveau, annonçant un ... parcours d'obstacle !

Clignant des yeux elle pense tout d'abord à une blague. Personne ne semble cependant rire, certains visages se font même plus livides. L'homme tente de motiver la troupe nombreuse qui lui fait face, ce qui lui vaut un haussement de sourcil blasé de la rouquine. Puis, c'est le départ, au son d'une détonation assez forte. Une partie des participants, les Mister Univers, s'élancent comme des chiens derrière un morceau de viande, le reste du peloton suit à un rythme bien plus calme, Le début est tranquille, une petite course sympathique qui permet à la jeune femme d'observer le paysage qui l'entoure, un peu amusée de se retrouver dans une telle situation finalement. Mais le sourire quitte vite son visage quand arrive le premier obstacle. Cette fois son étonnement est nettement moins discret, et c'est à voix haute qu'elle s'étonne de ce passage de reptation forcé. Le premier groupe a presque fini de passer quand Kate se présente à son tour, un peu hésitante. Devant elle, à la fin de l’exercice, un Mister Univers se défait de son t-shirt pour se faire un brin de toilette, un manège vite repéré par l'anglaise qui se permet un petit coup d’œil, avant de prendre son courage à deux mains et de plonger dans la gadoue. Le spectacle est assez affligeant, elle rampe comme elle peut, avançant à peine dans cet enfer terreux, et c'est finalement seulement grâce à l'aide de compagnons d'infortune qu'elle arrive à s’extraire de la zone, sale de la tête aux pieds.

Un nouveau soupir, il faut reprendre la course, alourdie cette fois par la boue. La foulée se fait moins sûre, la distance semble bien plus longue, mais finalement la deuxième épreuve arrive. De la grimpette … Les muscles commencent à se faire douloureux, certains participants pestent et parlent d'abandonner, mais le barbu veille au grain et use à nouveau de sa voix pour remotiver tout le monde. Bien décidée à ne pas flancher, Kate s'élance sur l'échelle et grimpe sans trop se presser. Sa petite taille et son poids plume sont un atout, l'ascension se déroule avec une certaine facilité, mais la descente par contre pose quelques soucis à la jeune femme qui n'ose pas vraiment se laisser tomber. Ça serait idiot de mourir ici, le cou brisé … Elle choisit donc de terminer l'exercice par la même méthode, utilisant l’échelle comme moyen pour regagner la terre ferme.

A peine a t'elle posée le pied au sol qu'elle entend clairement le barbu intimer l'ordre à un de ses soldats de l'accompagner jusqu'au bout … Kate se tourne, se retrouvant face à un parfait inconnu, qui au moins à l'air relativement charmant. La jeune femme lui lance son sourire le plus parfait, avant de lui adresser quelques mots.

- Hum … Et bien … Désolée pour vous …

Haussant les épaules d'un air un peu contrit, elle reprend la course vers le troisième exercice, sans trop se presser, tant son corps commence déjà à la faire souffrir. Une fois de plus la distance semble à la fois longue mais bien trop courte pour arriver à reprendre son souffle, même si cette fois la difficulté semble moins impressionnante. Une pente, une corde, de la boue. Encore de la boue. C'est un centre de thalasso ou quoi ? Un nouveau soupir peu discret, et sans permettre au soldat de tenter la moindre petite approche elle se saisit d'une corde et s'élance. Ce n'est pas bien long, mais c'est pentu, et quand on a de bras de crevette … Arrivée à mi-pente Kate faiblit, peine, peste. Une poussée se fait soudain sentir sur son arrière-train, la propulsant en avant vers la sortie de l'épreuve.

A peine la corde lâchée qu'elle pivote sur elle même avec la ferme intention d'aller dire sa façon de penser au crétin qui s'est permit d'aller poser ses mains où il ne faut pas. Elle découvre avec surprise que c'est ce dénommé Storm qui l'a poussée de la sorte. Ses récriminations s’évanouissent instantanément, elle reste même un peu bouche bée. Kate bredouille quelques mots de remerciement presque intelligibles, et fait rapidement à nouveau demi-tour pour filer vers la suite …

Cette fois la promenade est plus longue, elle serait même presque agréable sans la fatigue et la boue. Ce qui l'est nettement moins c'est la quatrième épreuve qui finit inévitablement par pointer le bout de son nez … Une rivière, une échelle qui la traverse, et le barbu qui surveille tout ce petit monde en train de tenter de passer sans finir complètement trempé. L'anglaise s'arrête un instant pour reprendre son souffle, pliée en deux les mains sur les genoux, se disant que la prochaine fois elle prétextera un travail urgent pour ne pas venir !

- Allez-y, je vais vous suivre pour regarder comment on fait …

Une excuse un peu nulle, histoire d'éviter une nouvelle poussée malencontreuse. Sait-on jamais. Même si il ne fait que suivre les instructions cela dit. Mais soit, c'est la file devant l'obstacle, ce qui permet à Kate de reprendre assez de force pour suivre son nouvel ami de gadoue. Aidée par un soldat elle s'accroche à l'échelle et commence la traversée, pénible et si longue. Les premiers mètres se passent bien, mais ses bras la font de plus en plus souffrir. Ils semblent comme brûler sous l'effort. Ses mains sont sales et glissantes, et ce qui devait arriver arrive finalement, elle loupe une prise et fait un superbe vol plané dans l'eau glaciale en contrebas.

Kate refait surface rapidement, son t-shirt trop grand lui colle à la peau et la gêne dans son équilibre. Elle recrache un peu de flotte. Au moins la boue est partie …

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PS1 : désolée du pavé mais j'avais du retard …
PS2 : John je me permet d'anticiper une ou deux actions de ta part, si ca ne te conviens pas mp moi et je modifie !

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Jeu 25 Juin - 22:51

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Arrivée devant le troisième obstacle, Elie soupira. « Encore de la boue, grogna-t-elle. » Décidément, Wayne Curtis leur avait préparé un vrai petit entrainement à la Navy Seals. Et dire qu’il avait présenté ça comme une « journée récréative. » Décidemment, ce n’était pas ce qu’Elie avait imaginé. Elle avait espéré pouvoir passer la journée sur de petite activités ludiques visant à lier les membres de l’expédition, plutôt qu’à courir les uns derrière les autres en se roulant dans la boue.

Caldwell grimaçant en retirant un bout de boue séchée sur sa joue. Elle détestait les parcours. Ou plutôt les parcours ne l’aimaient pas. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu à en subir, se contentant de séances de maintien en forme, de combat et de maniement des armes. Ses souvenirs des parcours du combattant étaient plutôt amers : des litres de boue avalés contre son gré tandis qu’elle se faisait écraser par les plus gros sur les parcours de ramping, et les hurlements des instructeurs qui lui vrillaient ses oreilles. Non décidément, ce genre d’entraînement brutal, elle s’en serait bien passée sur Atlantis.

Même si elle ne s’en tirait pas si mal, si l’on comparait sa situation à celle de la pauvre jeune femme qui était tombée de l’échelle. Ou encore à la rouquine juste devant elle qui venait de passer dans le collimateur de Curtis. Elie trouvant le préparateur physique plutôt dur : la jeune scientifique – Montgomery l’avait-il appelée – s’en sortait plutôt bien, il n’était certainement pas utile de l’afficher devant tout le monde en demandant à l’un des militaires de la baby-sitter.

Songeant cela, Elie accéléra sa course pour rejoindre les cordes du troisième obstacle, espérant qu’en ne lambinant pas, elle passerait sous le radar du GO pas si gentil que ça.

Elie tira sur ses bras avec force pour franchir l’obstacle, ne ratant pourtant pas l’occasion de glisser et de s’étaler allègrement dans la boue. Bougonnant, elle franchit l’obstacle et reprit sa course en frottant son pantalon pour tenter de le débarrasser d’un peu de la terre dont il était chargé, en vain.

Tout en reprenant un pas de course raisonné, elle s’inquiéta de ce qu’avait pu leur préparer Curtis pour la suite. Etait-ce ainsi qu’on s’amusait sur Atlantis ? Si c’était le cas, elle s’inquiétait sérieusement de ce qu’elle pourrait bien faire des rares temps libres dont elle disposerait.

Au bout de plusieurs minutes, le quatrième obstacle fut en vue et Elie eut un sourire : de l’eau ! Enfin elle allait pouvoir se rincer, et si l’option T-shirt mouillé de l’enchantait pas, en revanche, l’idée de se rafraichir le temps de quelques brasses sous se soleil de plomb semblait la bienvenue.

Alors qu’elle s’apprêtait à se jeter à l’eau joyeusement, faisant sciemment fî de l’échelle tendue par-dessus le bras de la rivière, elle intercepta le regard de Curtis. Un regard noir et plein de menaces. D’un mouvement vif du menton, il lui fit signe de grimper à l’échelle, et l’attitude de l’entraineur n’autorisait aucune protestation.

A contrecœur, Caldwell obtempéra et s’agrippa aux premiers barreaux de l’échelle. Se déplacer le long de l’obstacle fut plus ardu encore qu’elle en avait le souvenir, et à regret, elle dû constater qu’elle n’avait plus la même force dans les bras que quelques années plus tôt.

Réalisant que Curtis avait reporté son attention sur d’autres malheureux qu’il houspillait, et qu’elle était suivie de très près par des collègues très en forme, semblant agacés de la voir lambiner, Caldwell ne se fit pas prier et lâcha l’échelle pour faire un plongeon sonore dans l’eau juste sous elle.

Ravie de pouvoir goûter la fraicheur de l’eau, elle entama quelques brasses tranquilles pour rejoindre la berge. Tranquillement, jusqu’à ce que quelque chose frôle son pied et qu’une effrayant idée lui vienne en tête : à quoi ça ressemble un crocodile Pégasien ?

Pas rassurée, Elie accéléra la cadence, et sorti prestement de l’eau, scrutant les remous à la recherche d’un éventuelle monstrueuse bestiole.

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Ven 26 Juin - 4:42

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Nyota s'était levée de bonne humeur, attendant cette journée avec impatience depuis qu'elle avait trouvé le T-shirt blanc au logo de la cité dans son casier, quelques jours auparavant. Bien décidée à profiter de cet évènement le plus possible, elle avait sauté hors du lit de bonne heure et s'était préparé rapidement. Enfant elle avait toujours aimé ce genre de rassemblement, l'euphorie de la foule, la musique si forte qu'elle la transperçait, résonnant dans sa cage thoracique comme un second cœur qui l'électrisait.

Pour une fois, elle n'avait pas forcée sur son entraînement personnel matinal, se contentant d'un peu de course sur la jetée avant d'aller mettre quelques baignes à un sac de frappe qui n'avait rien demandé. Le triste minimum en ce qui la concernait. En vérité elle était bien trop surexcitée pour attendre patiemment le départ des jumpers qui se fit une petite heure et demie plus tard. Elle s'était pointée avec quelques minutes d'avances, jetant des coups d'œil frénétiques dans tous les recoins pour estimer l'heure du départ du premier transport Atlante. Assise sur une caisse qui supportait aisément son poids, son t-shirt bariolé sur le dos, Nyota se rongeait les ongles alors que sa jambe droite tressautait en rythme.

Alors qu'elle consultait sa montre pour la trentième fois, un gradé fit signe à un petit groupe de le suivre et la jeune américaine se glissa parmi eux avant de prendre place à l'arrière de la coquille de noix métallique. Aillant déjà fait le trajet jusqu'au continent par le passé, elle savait que le voyage ne serait pas des plus rapide. Prenant son mal en patience, elle tenta donc de se retenir de s'agiter dans tous les sens, mais en fut bien incapable, tout comme elle ne put s'empêcher de faire craquer les jointures de ses doigts à plusieurs reprises, chose pour laquelle elle reçut le regard agacé de certains passagers, gênés par le bruit sec que faisaient ses articulations sous la pression qu'elle leur faisait subir. Elle se contenta de leur offrir un sourire désolé à chaque fois, bien incapable de ne pas le faire.

Au bout de la quatrième fois en vingt minutes, elle pinça les lèvres avant de se tourner vers son voisin de banc et tenta d'entamer la discussion mais celui-ci terminait sa nuit, la tête appuyée contre la paroi de métal du transporteur atlante. Déçu, la jeune femme finit par glisser ses mains sous ses cuisses et se contenta de fixer le sol en imaginant ce qui pourrait bien les attendre de l'autre côté de l'océan sur lequel ils résidaient. Perdue dans ses pensées, plus farfelues les unes que les autres, elle sursauta presque lorsque le Jumper toucha le sol dans un léger bruit sourd qui fit vibrer le plancher sous les pieds. En moins de temps qu'il faut pour dire "Debout" elle l'était déjà, attendant fébrilement que le porte arrière se soulève et la libère enfin.

La chaleur du soleil sur sa peau l'accueillit à l'extérieur du petit transporteur et elle tourna sur elle-même, les yeux fixés sur le ciel, appréciant la sensation de la terre sous les semelles de ses baskets. Sur Atlantis le sol était lisse, sans aspérités, ici elle sentait le moindre caillou, la texture souple de l'herbe telle un tapis naturel.

Jouant avec les plaques militaires qui pendaient à son cou, la jeune femme baissa enfin le regard pour regarder ce qui l'entourait. D'autres Jumpers atterrissaient, faisant grossir le petit groupe qui l'avait accompagné jusqu'ici. Des enceintes étaient disposées un peu partout autour de l'aire d'arrivée, diffusant une musique énergique et Nyota se laissa emplir par la sensation des basses, quelque peu déçue que le volume ne soit pas plus fort. Mais bientôt le point de départ de la journée se remplit et les conversations allaient bon train. Les gens se regroupaient, les clans se formaient ; les scientifiques entre eux, les militaires se rassemblant de leurs côtés et Nyota, ne sachant où se placer, resta sur le côté un instant.

Elle ne se lassait pas d'observer les alentours, tentant de deviner si tout se passerait sur place ou s'il faudrait aller plus loin. Le fil de ses pensées se brisa brusquement avec l'apparition de Wayne Curtis. La jeune brune sourit à son petit discourt d'introduction. Le Boss, comme il était surnommé sur la cité flottante, n'était pas connu pour ses qualifications littéraires et il le prouva une nouvelle fois en mettant la machine humaine qui se trouvait devant lui en marche, les faisant s'échauffer. Nyota avait déjà fait son propre échauffement, bien que léger, quelques heures plus tôt mais avec l'attente, elle savait qu'elle ne devait pas s'en passer. Docilement elle suivit les instructions, bien qu'habituée aux diverses mouvements que l'instructeur leur montrait et sourit lorsqu'il taquina les moins athlétique qui constituaient les premiers rangs de la foule avant de remonter les bretelles du Capitaine Frei. Le regard que cette dernière décocha aux membres de l'évènement proche d'elle provoqua un petit rire silencieux chez la jeune métisse qu'elle fut incapable de réprimer.

Malgré ces quelques incidents, rien de bien remarquable n'arriva et Curtis reprit la parole pour expliquer succinctement de quoi la suite se composait. L'entrée avalée, le plat principal se composait d'un parcours aux petits oignons qui laissait rêveur sur la nature du dessert. Enfin pas au goût de tout le monde apparemment aux vues de quelques râleurs qui grommelaient entre eux. Nyota surprit même l'échange entre un technicien et un scientifique qui semblaient se plaindre que leur muscle principal se situait dans leur boîte crânienne. Le second lui répondit platement que le cerveau n'était pas un muscle, ce qui fit doucement sourire la jeune militaire et lui fit oublier de répondre à la question de l'instructeur.

Puis ce fut le signal du départ et l'organisme humain se morcela sous les yeux de la jeune brune qui regarda un groupe composé de militaires prendre la tête, torses bombés, dans la direction indiquée précédemment. Elle suivit, plus lentement, conservant ses forces pour atteindre le premier obstacle sans trop de difficultés un petit quart d'heure plus tard. Ses jambes la portaient aisément et elle appréciait la sensation de l'herbe sous ses pieds ainsi que de l'air se fendant sur son passage, l'empêchant de cuire, allégoriquement parlant. Ralentissant le pas aux environs du ramping, la jeune femme s'accroupie sur le côté afin de ne gêner personne et entreprit de se badigeonner chaque centimètre de peau nue de boue. Bien meilleure et naturelle que la crème solaire, elle éviterait ainsi le coup de soleil fâcheux qui, malgré la croyance populaire, la guettait au mépris de sa peau foncée.

Une fois l'opération terminée, Nyota se glissa à la suite d'une jeune femme à la peau très claire, une légère grimace à la pensée que ce soir, cet épiderme d'albâtre aurait les teintes d'une écrevisse plongée dans un jacuzzi mortel. Mais elle se retint de couper l'élan de sa compagne de galère et avança en prenant son temps. Rien ne sert de courir, comme le disait l'adage et la jeune américaine se contenta de suivre sans bousculer personne. Elle avança donc à son propre rythme, se serrant sur le côté pour laisser à d'autres, plus pressés, la place de passer sans les gêner. Malgré le fait qu'elle eut pris son temps, elle parvint à bout du premier obstacle quelques instants plus tard et se releva sans prendre le temps d'évaluer le degré de dégradation de sa tenue. Son short en jean serait un peu plus difficile à décrasser, mais elle savait pourquoi elle l'avait choisi ; vieillissant, il pouvait se permettre quelques taches plus coriaces qu'elle préférait éviter à d'autres vêtements plus neufs.

Reprenant la course, la jeune femme profita de la sensation de fraicheur que lui apportait la boue séchant sur sa peau, durcissant au contact de l'air et du soleil. Alors qu'elle laissait ses pensées dériver aux grés de ses pas, elle sourit en imaginant la tête de Matt s'il la voyait ainsi. Elle était quelque peu déçue de ne pas partager la journée avec lui, vu le peu de temps qu'ils arrivaient à passer ensemble depuis deux mois. Entre leurs différentes affectations et le fait qu'ils devaient être prudents à cause de la nature de leur relation, ils ne s'étaient que croisés rapidement entre deux prises de service et sa présence manquait à la jeune femme.

Ravalant sa déception, la jeune brune secoua la tête pour se reconcentrer sur le parcours. Elle savait que ce serait difficile lorsqu'elle avait choisi de transformer leur aventure en quelque chose de plus important et elle savait aussi que celui qui endure construit sa force ; ainsi cette épreuve lui était-elle bénéfique. Si elle se concentrait sur le bon côté des choses, elle réduisait ainsi la sensation de manque et pouvait se concentrer sur d'autres choses comme l'obstacle qui lui faisait face actuellement.

La structure qui se trouvait maintenant devant elle devait faire dans les quatre ou cinq mètres, rien de bien insurmontable et Nyota fit craquer les articulations de ses mains avant de prendre élan sur son pied gauche et d'attaquer l'escalade, pied droit en avant. S'aidant de ses bras aux muscles secs, la jeune femme se tira en haut de la construction de bois. Arrivée en haut, elle passa les jambes de l'autre côté et s'assit un instant pour observer la vue. La ligne de participants se prolongeait sur la droite de la structure et la route semblait faire un coude. De là où elle se trouvait, elle ne voyait pas bien loin mais elle avait l'impression que le prochain obstacle serait un nouveau défi d'escalade.

Qu'à cela ne tienne, cela ne lui faisait pas peur et c'est ainsi qu'elle tourna sur elle-même pour descendre de son perchoir en toute sécurité, utilisant les barreaux pour se laisser glisser au sol sans prendre de risques. Alors qu'elle touchait à nouveau le sol, elle atterrit juste à temps pour voir John Storm se faire désigner par Curtis pour chaperonner la jeune femme qui se trouvait devant elle. Elle devait être nouvelle car Nyota ne la connaissait pas encore et apprit son nom de famille sur l'instant. Elle fit tout de même un petit signe de tête au militaire, qu'elle avait déjà rencontré par le passé, pas certaine qu'il la reconnaisse sous sa couche de terre maintenant sèche et continua sa progression en direction de la prochaine épreuve.

Courant sur le chemin, qui faisait en effet un virage serré au bout de quelques mètres, la jeune femme repéra un jeune homme qui semblait avoir besoin d'assistance. Celui-ci avait l'air de faire partit des rouges, le personnel administratif et il grimaçait, assit en se tenant le mollet. N'aillant que de faibles connaissance en premier soin, la jeune brune l'écouta lui raconter qu'il avait ressenti une soudaine douleur quelques pas plus tôt et elle hocha la tête avant de l'aider à étirer son muscle doucement, ce qu'il fit en grimaçant à nouveau. La douleur se lisait sur son visage crispé et elle eut un petit sourire compatissant alors qu'elle massait sa chair pour la détendre.

"Je ne pense pas que ce soit bien grave, juste une petite crampe." le rassura-t-elle alors qu'elle guidait son pied d'avant en arrière pour atténuer la crispation. "Je vais vous aider à avancer doucement et avec un peu de chance la douleur s'estompera avec le réchauffement du muscle."

Au bout de quelques minutes, elle se releva enfin puis lui tendit la main pour l'aider à faire de même avant de passer un bras sous ses épaules pour répartir son poids. Il la remercia et prit appuis sur elle pour reprendre leur route. Ils progressaient bien moins vite ainsi et ils se firent dépasser par plusieurs membres de l'expédition qui leur proposèrent de l'aide mais Nyota secoua la tête, concentrée sur leur lente avancée. Elle craignait qu'une personne supplémentaire ne gêne un peu plus leur marche déjà ralentie et se contenta d'apporter son soutien au jeune homme en direction de l'obstacle suivant qui finit par pointer le bout de son nez de longues minutes plus tard. Il marchait déjà bien mieux et elle lui sourit en désignant la pente boueuse.

"Prêt pour la suite ?" plaisanta-t-elle, espérant ainsi que l'humour adoucisse son tourment. "De plus c'est l'exercice rêvé pour tirer sur votre mollet."

Son compagnon d'infortune fronça les sourcils, pas tout à fait sûr de ce qu'elle avançait mais la jeune femme ne lui laissa pas le temps de se reposer et attrapa une corde qu'elle lui mit dans les mains. Il ne fallait pas que le muscle refroidisse ou la douleur pointerait à nouveau le bout de son nez. Attrapant une corde à son tour, elle le rassura d'un nouveau sourire avant de lui dire :

"Allez, courage et ne vous en faites pas, je suis là pour vous rattraper."

Serrant les dents et hochant la tête, le membre du personnel administratif lui confia, penaud, qu'il espérait qu'elle ne le laisserait pas tomber et Nyota lui répondit, sans se départir de son sourire :

"Aucune chance. Vous êtes coincé avec moi jusqu'à la fin du parcours. Je parie que d'ici dix minutes vous irez chercher Curtis en courant parce que je vous prend la tête."

Rassuré et amusé, il rit autant que sa blessure le lui permettait avant d'entamer la montée avec quelques difficultés. Fidèle à ses mots, la jeune américaine le suivit de près, prête à le rattraper ou lui filer un coup de main pour arriver à bout de l'obstacle. Mais comme elle l'avait prédit, l'exercice fut bénéfique pour l'étirement de son muscle et arrivé en haut, la douleur avait presque entièrement disparue.

"Pensez à vous réhydrater dès que possible pour éliminer les toxines." le conseilla-t-elle alors qu'elle atteignait elle aussi le haut de la pente, la respiration quelque peu saccadée. "Et ne forcez pas trop. Déroulez bien le pas lorsque vous courrez et ça ne devrait pas vous arriver à nouveau."

La jeune femme savait de quoi elle parlait. Elle avait eu son lot de crampes durant ses nombreuses années de danse classique et moderne. Elle savait à quel point cela pouvait être douloureux et comment s'en débarrasser le plus rapidement possible.

Elle attendit que le jeune homme reprenne son souffle et d'un mouvement du menton elle désigna le chemin devant eux qui semblait une fois de plus s'étirer infiniment. Se contentant d'un hochement de tête, ce dernier reprit la course d'abord lentement puis, lorsqu'il fut plus sûr de lui, plus rapidement et Nyota se cala sur son rythme en direction de l'obstacle suivant. Le kilomètre et demi de course se passa en silence et la jeune femme resta concentrée sur l'état de son nouveau coéquipier, s'empêchant ainsi de ressasser combien elle aurait aimé passer la journée aux côtés de son compagnon. Lorsque le bras de rivière se dessina devant eux, la gorge de la jeune femme se serra et elle avala sa salive réflexivement. Elle avait soif. A la sensation râpeuse qui glissa telle une pelote d'épingles le long de son œsophage, c'était indéniable et elle fut rassurée de savoir que de l'eau potable les attendait sur l'autre rive. Il allait falloir la mériter et Nyota prit une grande inspiration avant de s'avancer vers l'échelle horizontale.

"Vous avez déjà fait ça avant ?" demanda la jeune femme à son coéquipier du jour en lui désignant la structure d'un mouvement du menton.

A son air effaré, ça n'avait pas l'air d'être le cas et la jeune femme lui sourit une nouvelle fois.

"Allez-y, accrochez-vous." l'enjoignit-elle avant d'avancer vers l'eau légèrement boueuse. "Je vais vous aider."

Alors qu'il attrapait les barreaux, elle sécurisa les jambes du jeune homme sur ses épaules en posant ses mains sur ses genoux afin de lui donner plus d'appuis. Ce faisant, elle remercia les longues heures d'entrainement en tant que pom-pom-girl lors de ses études secondaires. L'exercice se révélait un peu plus difficile en mouvement, mais ce n'était pas la première fois qu'elle portait quelqu'un ainsi et elle supporta aisément le poids plume du jeune homme. Ce qui fut plus difficile à encaisser en revanche fut la température de l'eau lorsqu'elle y entra. Elle avait eu la présence d'esprit de mouiller sa nuque et son ventre avant de pénétrer dans l'onde mais le contraste entre la chaleur dut au soleil et la fraicheur de l'eau la figea un instant sur place.

Elle sentait la boue qui avait séchée sur ses jambes, se détacher par morceaux sous les assauts du courant et elle serra les dents durant l'exercice, avançant prudemment. Le cours d'eau n'étant pas régulier, ils durent adapter la posture plusieurs fois durant leur traversée. Atteignant le milieu, le jeune homme dut se mettre debout alors que Nyota avait de l'eau jusqu'aux épaule dut à la profondeur de la rivière. Mais cela ne dura pas et bientôt la jeune américaine aida son coéquipier à prendre pied sur la rive opposée.

Un coup d'œil en arrière lui apprit que Curtis n'avait pas bougé de son poste et la fixait pour voir ce qu'elle allait faire. Avec un petit sourire, la jeune brune lança un regard vers le jeune membre du personnel administratif et lui cria :

"Allez boire un coup, j'arrive."

Elle n'attendit pas sa réponse et fit demi-tour, profitant de la fraicheur de l'eau pour se débarrasser de sa carapace de boue séchée et rebroussa chemin pour rejoindre la rive d'où elle venait. Là, elle s'enduit à nouveau de boue, réitérant les gestes qu'elle avait déjà faits aux abords du premier obstacle et, une fois qu'elle fut prête, elle secoua les mains pour les faire sécher autant que possible avant de s'élancer à l'assaut de la traversée. L'effort lui offrit une désagréable sensation de brulure aux creux de ses muscles et elle serra les dents à nouveau, se répétant sans cesse que ce n'était qu'un mauvais moment à passer et qu'elle serait bientôt de l'autre côté.

Lorsqu'elle atteignit la rive, son coéquipier s'essuyait la bouche, une bouteille d'eau à moitié vide dans sa main droite qu'il lui tendit en guise de remerciement. Nyota le gratifia d'un sourire avant de l'accepter et de la porter à ses lèvres, prenant de petites gorgées qu'elle garda longuement dans sa bouche pour éviter de se remplir l'estomac. Elle devait éviter de s'alourdir. La jeune femme ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle se disait que la longue torture déjà subie ne s'arrêterait pas là.

***

PS : Désolée pour la tartine ^^

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Dim 28 Juin - 16:07

Karola Frei
Accompagné du scientifique Trevor, Karola passa sans encombre l'obstacle qui terrifiait ce dernier. D'ailleurs sa main pouvait en témoigner, il l'avait agripée tellement fort qu'elle avait viré au violet, le sang ayant eu du mal à circuler. Une fois à terre Karola secoua frénétiquement la main afin de faire revenir les choses à la normal. Elle regarda son coéquipier du jour qui bombait fièrement le torse comme s'il venait de gravir l'Everest, il lançait des regards emplis de prétention aux personnes qui étaient encore au sommet de l'engin et peinaient à en redescendre.
«  Allez les fillettes, y'a rien de compliqué bougez-vous ! »


Il hurlait cela à l'attention de ses coéquipiers qui s'accrochaient tant bien que mal pour parvenir à passer de l'autre côté. Un peu hallucinée par ses propos alors qu'à peine quelques minutes plus tôt il s'apprêtait à faire dans son pantalon à l'idée d'être en hauteur, Karola s'éclaircit bruyamment la gorge histoire d'attirer son attention. Le gringalet se tourna alors vers elle, ayant visiblement oublié ce qu'il lui devait, il ne la remercia même pas et se contenta de la regarda avec un air d'interrogation arborant son visage. La capitaine croisa les bras visiblement un peu vexée de ne pas recevoir la moindre reconnaissance de sa part et lui dit d'un air détaché:
- Bien, puisque vous n'avez visiblement plus besoin de moi, je peux vous laisser terminer tout seul.


Elle amorça un demi-tour histoire de lui montrer qu'elle le laissait à présent pour reprendre la course de son côté, mais avant qu'elle n'ait pu faire le moindre pas elle sentit le contact d'une main sur son épaule. C'était Trevor qui l'a retenait. Il avait abandonné son air arrogant au profit d'une mine ennuyée et effrayée.


-J'aimerais mieux rester avec vous Capitaine, on ne sait jamais ce qu'il risque de m'arriver..



Karola eut bien envie sur le coup de l'envoyer promener et de le laisser se débrouiller tout seul, mais ce n'était malheureusement pas son jour et elle savait que si par malheur quelque chose lui arrivait elle s'en voudrait terriblement. Et puis, ça ne faisait pas partie de la mentalité d'un soldat, d'abandonner autrui. Elle accepta en sachant pertinemment que Trevor lui réservait bien d'autres surprises et pas forcément des agréables.

-Très bien Trevor, en revanche encore un petit numéro de ce genre et je vous attache à un arbre au milieu d'une forêt infestée de bêtes et autres animaux dangereux. Vous aurez au moins une bonne occasion de frimer si vous vous en sortez, enfin, SI vous vous en sortez..


Elle le fixa droit dans les yeux histoire de lui signifier qu'elle était on ne peut plus sérieuse et bizarrement le teint du gringalet devint livide, limite verdâtre. Il opina du chef tout en déglutissant difficilement, préférant rester silencieux de peur de ne voir la menace de la capitaine s'exécuter. Ils reprirent donc tous les deux leur course en trottinant tranquillement, Karola jetait constamment un regard sur le scientifique histoire de s'assurer qu'il ne tombait pas en syncope ou en profitait pour filer à l'anglaise. A son grand étonnement il la suivi jusqu'au bout et sans protester le moins de monde ! Tant mieux, sa réplique avait fait son petit effet. Le prochain obstacle arriva enfin en vue, rien de bien compliqué. Il s'agissait d'un tas de terre qui faisait quelques mètres de hauteur. Des bénévoles rendaient la tâche un peu plus ardue en arrosant le monticule, de manière à rendre le passage un peu plus glissant et boueux. Heureusement, des cordes avaient été mises à disposition de façon à rendre le passage plus facile. Pendant un instant Karola eut une pensée pour les personnes préposées au nettoyage sur Atlantis et qui allait devoir rendre éclatantes les tenues portées ce jour par les participants, si tant est qu'elles soient récupérables. L'appel du scientifique qui l'accompagnait la tira de sa rêverie, et sans encombre malgré quelques glissades et des tâches supplémentaires de boue, ils passèrent cet obstacle. Trevor se laissa glisser sur les fesses pour en descendre en riant bruyamment à mesure qu'il dépassait les autres.


A nouveau ils enchaînèrent sur une course cette fois-ci plus longue, Karola commençait à sentir un peu de tension dans ses jambes qui venaient d'être beaucoup sollicitées. Heureusement, tout se passait dans le mental et elle parvint à tenir la distance. Ce qui n'était pas le cas du scientifique, pas militaire pour un sous. Ils durent s'arrêter plusieurs fois afin qu'ils puissent reprendre un peu de souffle. Au final, ils se firent pas mal dépasser mais arrivèrent en un seul morceau au dernier obstacle. Trevor sauta quasiment de joie en apercevant la rivière s'écouler devant eux. Il était heureux d'enfin pouvoir avoir affaire avec autre chose que de la boue et de profiter d'un peu de fraîcheur. Ce n'était pas franchement le cas de Karola, qui elle marqua un temps d'arrêt en apercevant le cours d'eau. Elle avait horreur de ça, l'eau. Pourtant elle savait nager mais depuis qu'elle avait manqué de se noyer pendant son enfance elle restait traumatisée par cet élément. Néanmoins, elle avait déjà fait face à sa peur des centaines de fois au cours de sa carrière et puis ici, il ne s'agissait que de franchir la rivière par au dessus, en s'agrippant à une échelle cordée.
 
Trevor, prit dans sa vague de joie n'y fit pas attention de prime abord, c'est lorsque Karola l'aida à grimpa sur les cordes qu'il commença à se lamenter. La capitaine décida de ne pas écouter ses lamentations et l’incita à commencer à avancer afin qu'elle puisse à son tour grimper à l'échelle. Tout se passa bien au début cependant lorsqu'ils arrivèrent à  mi-chemin, l'échelle se mit à tanguer très sérieusement. Trevor paniqua complètement, criant à qui voulait bien l'entendre que c'était la fin, qu'il allait mourir etc.. Malgré tous ses efforts pour le rassurer à l'inciter à continuer, Karola ne parvint pas à le calmer et dans une dernière tentative acrobate pour s'en sortir, Trevor les précipita dans l'eau tous les deux. Au fond de l'eau Karola ne paniqua étonnement pas, elle avait pied et elle n'eût aucun mal à sortir la tête de l'eau. Le contact froid du liquide lui fit du bien, mais elle n'eût pas le temps d'en profiter car elle cherchait du regard son coéquipier tombé avec elle. Il n'était nulle part, elle commença à envisager de plonger dans l'eau pour voir s'il ne se noyait pas quand elle entendit des cris et des bruits d'agitations dans son dos.



- Capitaine, au secours, je me noies, je meuuurs !!!!  


Elle s'empressa d'aller à sa rencontre pour l'aider, elle le ceintura par la taille afin de le ramener sur la berge malheureusement, Trevor en proie à la panique et la peur de mourir ne se montra pas docile. Il bataillait dans tous les sens, empêchant la capitaine de pouvoir l'aider. Plusieurs fois elle se retrouva la tête sous l'eau, happée par les gestes désespérés du pauvre diable. En dernier recours elle décida de lui envoyer un coup de poing afin de le sonner. Il tomba engourdi dans ses bras et tant bien que mal elle le ramena vers la terre ferme. Elle ressortit de l'eau complètement couverte de boue de la tête aux pieds et le fait de traîner le scientifique sur plusieurs mètres n'arrangea pas les choses. Elle ne s’aperçut qu'à ce moment là que Curtis se trouvait à quelques mètres de là, en train de surveiller les autres passeurs. Elle fit signe à des médecins de venir voir Trevor et d'un pas décidé, les sourcils froncés elle se précipita sur le sergent instructeur. Elle l'attrapa alors par le col, l'air furieux, sa tenue et son état ne devant rien arranger elle s'adressa d'une voix forte à lui. 

- Espèce d'imbécile, la prochaine fois que votre demie-cervelle a une idée lumineuse de ce genre faite la valider par des personnes plus compétentes !!


Tout en lui hurlant dessus elle le secouait vigoureusement autant que sa force le lui permettait car Curtis restait face à elle une armoire à glace. Une fois sa gueulante poussée elle lâcha le sergent tout en prenant soin de le balancer avec force sur la berge boueuse de la rivière. Sentant de la boue dégouliner de ses cheveux et de son visage elle s'essuya machinalement et balança ce qu'elle avait en direction du pauvre Curtis dont le tee-shirt jaune poussin n'en avait plus que le nom. Avant de repartir  elle se permit une dernière phrase 
- C'est la dernière fois, vous m'entendez, la dernière fois que je participe à vos jeux sadiques, Sergent ! 



Elle fini par lui tourner le dos afin d'aller voir comment Trevor s'en sortait. 

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Lun 29 Juin - 0:39

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Tous les souvenirs qu’il se remémorait au pied de l’obstacle et suite à la chute d’une militaire l’avaient quelque peu détourné de sa course d’obstacle, au point qu’il courrait sans même s’en rendre compte. Encore une déformation de son ancien corps d’armée. On lui avait en effet appris à dormir en courant. Chose étrange mais qui s’était déjà avéré efficace en mission.

John revint rapidement à la réalité afin de poursuivre son parcours. Autour de lui les personnes étaient toutes dans des états pas possibles arborant ça et là des taches de boues et des trous dans les vêtements pour les moins doués. Beaucoup râlaient en courant, injuriant ou pestant le fameux et fabuleux Sergent Curtis. En détournant la tête dans l’axe de la piste, le jeune homme aperçut un petit morceau de l’obstacle. Il se rappelait de mémoire qu’il y avait quasiment un KM à parcourir avant de voir complètement l’obstacle suivant. Il était en pleine forme et avait hâte d’atteindre le test suivant! Un vrai parcours de santé sauf qu’il y avait pas mal d’animations qui lui permettaient de passer le temps. Entre les chutes, les tenues farfelues, et les difficultés de certains face à 20cm de boue… le soldat n’avait que l’embarra du choix.

Les pas s’enchainent et le rythme de course reste le même, inchangé. Au bout de quelques minutes le fameux obstacle est en vue. Entre l’obstacle et lui : un troupeau de scientifique désordonné. John n’eut pas besoin de longtemps pour choisir d’accélérer le pas afin de les doubler pour ne pas être bloqué sur le point suivant. Le soldat choisit de passer à la droite du groupe près du bord du parcours afin de les doubler. Lorsqu’il atteint son nouveau rythme de course, au détour d’un virage, une pression se fit sentir sur son biceps.

Une main charnue et virile stoppa donc quasi instantanément dans son élan. Reconnaissant la façon de procéder il aurait pu parier qu’il s’agissait du coach. En général les ordres sont donnés de vive voix. Peu ou pas de contact physique, c’était une perte de temps. Et dans les SEALS, il fallait percuter lorsqu’un ordre tombait, pas de signe ou de contact aux ordres.

La voix grave de Curtis vint lui exploser les tympans

« Storm, tu m’amènes Montgomery jusqu’au bout. C’est un ordre !!! »

Le militaire, sonné par les hurlements du Sergent, répondit :

« A vos ordres Sergent !!! » espérant lui rendre la monnaie de sa pièce et lui faire siffler les oreilles.

Apparut devant lui une jeune femme rousse avec de beau cheveux long et …. Euh boueux serait le terme approprié. Elle lui afficha un sourire radieux un peu gêné et il lui sembla entendre un « Désolé ». Le bruit ambiant et la musique forte qui se dégageait des hauts parleurs n’arrangeaient rien. Sur le coup, le lien ne fut pas établit entre le nom MONTGO quelque chose et la personne face à lui. La jeune femme reprit avec douleur sa course et disparu dans le groupe vers l’objectif suivant.

Se dégageant de l’étreinte du Sergent, le militaire devait maintenant chercher le/la dénommé(e) MONTGO.quelque chose. Vu le troupeau qui se trouvait à ses côté, on pouvait supposer que c’est ici qu’il fallait chercher. Le jeune homme se « jeta » tel un plongeur dans le groupe afin de localiser son objectif. Agissant comme un banc de poisson, le groupe restait malgré tout très compact difficile de localiser quoi que ce soit dans ces conditions. Une idée lui vint. Secouant l’un des multiples scientifique le militaire demanda :

« C’est qui MONTGO…. Quelque chose ? »

Le scientifique, au teint blafard, prêt à mourir et en décomposition physique avancée pointa du doigt désespérément l’obstacle devant sur lequel arrivait un scientifique aux cheveux bouclés Roux. Il lui fallut quelques secondes pour connecter le fait que c’était la jeune demoiselle au joli visage qui s’est excusée quelques instants auparavant.
John échappa un :

« MERDE !! »

John remercia le scientifique par une frappe virile sur l’épaule qui faillit par ailleurs achever le pauvre bougre. Fixant son objectif, le militaire se faufile à travers le groupe en direction de son « VIP ». Kate était à présent sur la pente de l’obstacle. Composé principalement de boue, de corde et de pente l’obstacle n’avait rien de compliqué en soit mais il fallait avoir un peu d’élan et surtout une condition physique optimale si on souhaitait le passer sans problèmes.


La jeune femme s’engagea sur la pente et se saisit de l’un des bouts. Arrivé à mi-hauteur, elle commençait à glisser et à lâcher prise.

Sans réfléchir, dans la précipitation, tout en se glissant sous la jeune femme, il envoya la main afin de la pousser vers le haut et ainsi l’aider à passer l’objectif. Une seconde main était prête à venir en renfort au cas où cela serait nécessaire. Il avait en cas de besoin la solution ultime : sa tête. Il avait appris à sécuriser ces gestes. Si la première main ne suffisait pas, la seconde venait en renfort et si cela ne parvenait pas à passer l’obstacle, la tête pouvait éventuellement servir de point d’appui pour le fessier afin que la jeune femme reprenne son souffle et ses forces.

En poussant sa partenaire d’infortune, il leva la tête et pu se rendre compte qu’il venait de poser sa main sur les fesses de la jeune femme. Il eut un moment d’égarement et de gêne puis se reprit en se disant que de toute façon il n’avait pas le choix et qu’il y avait plus désagréable. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il se dit que sa troisième solution aurait pu être très génante pour lui et la jeune femme qui se serait alors retrouvée les fesses sur la tête du soldat ce qui aurait vérifié l’expression : Avoir la tête dans le …. ».

John finit par donner une impulsion ultime et la jeune femme se hissa en haut de l’obstacle. Le jeune homme emboîta le pas et traversa l’obstacle sans difficulté.

Il collait maintenant littéralement aux fesses de la jeune femme. Le petit bout de course à pied était assez silencieux. Kate ne lui avait pas adressé un mot, seulement un regard un peu étrange et sans claque ou remarques vis-à-vis de la main mal placée qu’il avait du lui mettre. Tout en courant, le militaire se remémora qu’il en avait poussé des fesses pour passer des obstacles et qu’il ne s’agissait que d’une paire supplémentaire. Mais cette fois si c’était différent, rien de militaire, une civile qui plus est maquillée et mignonne. Comme quoi le métier avait parfois ces bons côtés.

La section de course à pied touchait à sa fin.
Une rivière se présentait à eux. La femme ralenti puis s’arrêta nette à la queue. Epuisée, elle ne souhaitait pas traverser en premier l’obstacle. Puis finalement elle se présenta devant l’échelle. Le soldat vint lui porter assistance en la saisissant par les hanches et en la levant afin qu’elle saisisse le premier « barreau ». John se demandait s’il serait nécessaire qu’il pousse à nouveau les fesses de la femme pour qu’elle puisse une fois de plus atteindre son objectif.

La femme arrive finalement à saisir l’élément et avance sur l’échelle puis quelques mètres plus loin glisse et se retrouve dans la rivière. John vit dans les yeux de la jeune femme un peu d’énervement. La fatigue se faisait sentir.
John s’engagea sur l’échelle et traversa sans grande difficulté l’obstacle. Arrivé de l’autre côté, il se lâcha sur le terrain puis fit demi tour pour voir si Kate allait bien. Vu son état de fatigue, il préféra aller la chercher et la porter à terre.

« Vous êtes OK ? Tout va bien ? Laissez vous faire, je vous emmène »

John ne s’en rendit pas compte immédiatement, mais le tee shirt de sa partenaire était trempé et collant. Dessinant nettement ses formes feminine. La situation dégénérait. Son tee shirt devenait aussi collant et transparent laissant apparaitre sa musculature. Le contact des deux corps mouillés et collants devenait quelque peu gênant et le militaire ne savait pas gérer ce genre de situation. La jeune femme arrivée à terre, il la déposa et d’un air gêné il lui indiqua la direction pour la suite.

Bien que gêné, les ordres étaient les ordres....

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Mar 30 Juin - 22:06

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Encore de la course. Naturellement, celle-ci permettait de relier deux obstacles mais si on pouvait s'abstenir d'y penser cela ferait plaisir a pas mal de monde. A commencer par moi. J'avoue que cela ne me gênais pas... sauf quand j'avais déjà couru le matin même. Ce qui était le cas ici. Mon sentiment de déplaisir augmenta encore un peu quand j’aperçus la pente et les cordes. Arrivant près d'elle, je vis plusieurs personnes grimpant a bonne allure. Une jeune femme rousse faillit tomber mais un soldat... Storm apparemment, l'aidait a grimper. A coté d'eux, je crus reconnaître Nathalie Dumond. Elle s'en sortait pas trop mal. Je la vis se mettre sur les fesses et partir de l'autre coté de l'obstacle, l'air contente. Au moins quelqu'un qui avait l'air d'aimer ça. J'attrapais une corde et me mit a grimper. J'avais du mal avec ma main gauche mais je finis tant bien que mal a passer cet obstacle. J'avais quand même glissé plusieurs fois, me retrouvant sur les genoux et presque face par terre.

Jurant comme pas deux, je dévalais l'autre coté, testant mon équilibre et la capacité de mes chaussures a rester sur mes pieds. Heureusement pour moi, elles restèrent a leur place. Je continuais ma course tranquillement, suivant de près le duo de choc, Nathalie et le Captain Frei. Je n'avais pas vu cette dernière passer a coté de moi. Nous arrivions tous ensemble a la rivière. Encore un truc avec les mains. La rousse tomba, Nathalie passa sans trop de problème, ainsi que le Cap' et son protéger et Storm. Arrivant a mon tour sur l'échelle, je me mis face a la colonne. Tout le monde devait se demander ce que j'allais faire. Ils le surent peu après.

D'un bond, j'agrippais les barreaux et me mit a avancer de quelques barres. Une fois assez loin, je fis balancer mon corps et fit passer mes jambes par dessus les barres. Faisant attention de ne pas tout salir pour les autres, j'avançais, tirant sur mes bras et glissant mes jambes. Faire le parcours normalement aurait était infaisable avec ma main a trois doigts. Jetant un regard autour de moi, je vis les regards médusés de mes « camarades » de parcours. Arrivant de l'autre coté, je fis l'opération inverse. Lâchant les jambes puis les bras, j’atterris souplement sur le sol dur. Je commençais sérieusement a avoir mal aux mains. J'avais beaucoup forcé sur les cordes et cela se voyait. Attrapant une bouteille d'eau, je fis couler l'eau sur mon visage et mon torse. J'achevais la bouteille en la buvant doucement, puis, empruntant une paire de gant, je repris doucement la route. La suite devait être encore pire...

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Matt Eversman
Caporal
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√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Mer 1 Juil - 18:22

Matt Eversman
Debout à l’extérieur de son humvee, le Sergent Instructeur Curtis ne ratait rien du spectacle qui s’offrait à lui. L’obstacle de l’eau provoquait deux sortes de réaction : soit il était franchi sans difficulté soit il s’agissait d’un refus. Ce dernier prit plusieurs formes mais aucune ne plurent à l’instructeur qui s’empressa de réagir. Certains, comme Dumond, préféraient la lessive et la nage au franchissement de l’obstacle, il n’en fallu pas plus pour l’homme les attrape au ravitaillement.

« Vous croyez que l’obstacle est là pour décorer ?! Peut-être qu’on ne savait pas quoi faire hier et on a installé ça pour améliorer le paysage… C’est vrai qu’on a que ça à foutre…Mais vous voulez nager, très bien ! Vous allez nager jusqu’à l’autre rive avant de retraverser comme les autres…et le premier qui râle, il effectuera deux fois le trajet ! »

La tentative de triche de Caldwell ayant été remarquée par son supérieur, elle eut le droit de recommencer aussi sa manœuvre. Les récalcitrants furent peu nombreux tant le ton de Curtis n’invitait pas à la négociation. Personne ne tentait de réfuter un de ses ordres et ils n’avaient pas intérêt s’ils ne désiraient pas le regretter lors des prochains tests d’aptitudes physiques. Vérifiant que chacun d’entre eux retournait à l’eau, l’homme fut surpris puis basculé par la manœuvre du Capitaine Frei. Ancien boxeur, il se dégagea facilement de son emprise mais le mal était là, des tâches humides de boue venaient de salir son beau t –shirt.

« C’est ça de peu sortir ses fesses de son siège de bureau, Frei… Tu en as plus l’habitude ! Mais tu as de la chance, je viens de t’inscrire pour le prochain stade de remise en forme… »

Peu importe son grade, Curtis n’allait certainement pas se laisser faire par cet officier, un peu trop chochotte à son goût. Raclant un peu de boue de son t-shirt, il l’envoya en direction de l’officier.

« Et encore une remarque et tu iras te reposer en cellule… Hey Washington, tu m’encadres le Capitaine et tu la surveilles car ça semble très difficile pour elle… elle a pas l’habitude du terrain donc ralentis un peu…»

Pas de chance pour la soldate, elle venait de passer devant le nez du sous-officier qui s’était empressé de lui trouver un travail. Frei n’apprécierait certainement pas mais il ne lui laissa pas le choix reportant son attention sur les participants en train de franchir l’obstacle. La manœuvre de Storm ne passa pas inaperçue, ni la position de ses mains sur la demoiselle. Il devait sacrément en profiter et Montgomery ne semblait pas contre et bah… C’est beau la jeunesse. L’homme fit quand même signe au garçon de tempérer un peu ses ardeurs tout en lui adressant un sourire. Winkle eut une technique assez originale pour traverser, un peu longue mais il respecta les ordres et ne put rien lui reprocher le laissant continuer.

[Evénement] Atlantis en folie 1435767826-atlantis-en-folie5

Le ravitaillement avait visiblement fait du bien au organisme, fortement sollicité mais surtout au moral des troupes. Quelques verres d’eaux, quelques barres de céréales et fruits secs et le petit groupe de tête était déjà reparti. La partie de course était suffisamment longue pour que les organismes reprennent le bon rythme avant de découvrir au détour des arbres un petit champ de pneus. Rien de bien difficile, il suffisait de le traverser et pour cela il allait falloir bien lever les pieds sous peine de trébucher. L’obstacle risquait de solliciter fortement les membres inférieurs et le personnel médical était vigilant. Personne n’était à l’abri d’une petite défaillance musculaire même si maintenant les organismes étaient chauds et prêt à endurer des exercices physiques.

Sur le chemin, un panneau indiquait Atlantis 42 km. Cela faisait beaucoup rire le sous officier, ravi de pouvoir en faire baver à tout le personnel.

La rivière suivant son cours, il allait bien falloir à un moment ou un autre la retraverser. C’était chose faite avec le prochain obstacle, l’un des derniers avant l’arrivée. Il était beaucoup moins technique que le précédent. Des rondins avaient été placés à des lignes d’eau de manière à imposer aux volontaires de plonger la tête sous l’eau, rien de mieux pour les débarrasser un peu de cette boue. Pas question de passer sur les côtés cette fois. Le humvee de Curtis débarqua rapidement sur les lieux pourtant les premiers étaient déjà là : des militaires à leur allure mais aussi quelques civils qui semblaient suivre le rythme imposé. Cette fois, ils avaient retenu la leçon et encourageaient les autres, les aidant s’il le fallait. Parmi eux, il y avait le Lieutenant Colonel Sheppard, presque méconnaissable sous la couche de boue et avec cette coupe de cheveux.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
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Mer 1 Juil - 19:36

Karola Frei
L'état de Trevor semblait sans gravité, il avait seulement bu la tasse et il avait eu la bonté de recracher l'eau qui le gênait dans le visage de l'un des médecins. Une fois qu'il fut sûr qu'il ne risquait aucun problème on le fit s'assoir et on lui donna à boire ainsi qu'une barre de céréales. Karola se trouvait face à lui mais il évitait soigneusement de croiser son regard, gêné par ce qu'il venait de faire. Malgré tout Karola ne lui en voulait pas, tout le monde n'avait pas de prédispositions physiques comme celles des militaires et au moins l'issue n'avait pas été fatale.



- La prochaine fois Trevor n'oubliez pas vos brassards..


Lui lança t-elle histoire de détendre l'atmosphère, le scientifique senti qu'elle n'allait pas lui souffler dans les bronches se risqua à lui décocher un regard et sourit de manière pas très rassurée. Karola demanda aux médecins si le jeune homme était apte à reprendre la course malheureusement la réponse fut négative au grand dam de ce dernier qui tenta de défendre sa cause en arguant qu'il se sentait parfaitement bien et que l'eau froide lui avait donné un bon coup de fouet. Mais l'un des médecins resta catégorique, il était inutile de prendre plus de risques. Karola fit tout de même quelques compliments à Trevor avant de le quitter puis elle lui tourna le dos afin de pouvoir reprendre l'exercice. Cependant elle fut interpellé par la voix forte du sergent qui se permettait des remarques déplacées à son égard étant donné leurs liens hiérarchiques. Toutefois Karola décida de l'ignorer et de ne pas en tenir compte sachant très bien qu'il ne s'agissait là que de provocation. Mais alors qu'elle passait à quelques pas de lui elle reçu au visage une masse visqueuse et froide, de la boue remarqua t-elle comme elle se ressuyait. En tournant la tête vers la gauche elle remarqua le sourire de vainqueur affiché sur le visage de Curtis. Elle tenta tant bien que mal de garder son calme même si sa dignité venait d'être sérieusement entachée. Mais alors qu'elle entendait les prochains mots sortir de la bouche du sergent, son sang ne fit qu'un tour.



- En cellule...? Non mais je rêve !


Non seulement il se permettait de l'humilier mais en plus de la menacer, elle un officier ! Rapide comme l'éclair elle fonça sur Curtis se fichant éperdument du regard des autres qui affluaient en direction du stand de ravitaillement. Elle attrapa au vol un gobelet rempli d'eau et une fois arrivé face au sous officier elle le lui balança en pleine figure histoire de le refaire atterrir sur Terre car il semblait avoir oublié qui était le capitaine et qui était le sergent.



- Faites attention Sergent, ici peut-être que c'est vous qui dirigez les opérations, mais sur Atlantis vous n'êtes rien , vous n'êtes qu'un morpion qui s'accroche comme il peut au seul poil qui lui reste sous la main ! Vous voulez faire le patron, très bien, mais n'oubliez pas qui l'est réellement.


C'était la première fois que Karola se sentait aussi en colère à cause d'un collègue, et heureusement Nyota Washington, désignée plus tôt par Curtis, vint les séparer, un peu plus est Karola aurait décoché un joli coup de poing au sergent instructeur. Elle repris rapidement ses esprits et se détourna de lui complètement, mieux valait ne plus l'avoir dans son champ de vision. Il restait encore des épreuves à franchir avant de rentrer sur Atlantis. Elle aurait très bien pu partir immédiatement mais elle ne voulait pas abandonner, elle ne donnerait pas ce plaisir à Curtis.


Elle passa donc devant le stand de ravitaillement et un bénévole lui colla un verre d'eau au nez histoire de lui donner à boire. Mais ayant perdu tout espèce d'appétit Karola se contenta de le refouler d'un geste de la main ce qui provoqua l'éclaboussement du pauvre bénévole qui n'avait rien demandait. La capitaine était encore hors de ses gonds et elle lançait des regards noirs à quiconque croisait le sien.  Elle chercha du regard le soldat qu'on lui avait assigné contre son gré mais ne l’aperçu pas.



- Washington, ramenez-vous ! 


Après cet ordre une jeune femme se présenta à elle, visiblement mal à l'aise, ce qui était compréhensible. Karola la dévisagea de la tête au pied puis fit volte face afin de se mettre en route vers le prochaine obstacle. Sans encombre il fut dépassé. Au départ le silence était pesant entre les deux femmes puis sentant sa colère s’amenuiser elle décida de dire tout haut ce qu'elle pensait et ruminait dans sa tête.



- Quel mufle ce Curtis. Comment a t-il pu oser me parler sur ce ton ?! La prochaine fois je vous garantie qu'il repartira la queue entre les jambes...


Karola allait continuer sa complainte lorsqu'elle fut stoppée par un rire contenu. Elle stoppa instantanément sa marche pour en voir la provenance. Ce n'était pas Nyota mais un jeune homme qui se trouvait posté juste derrière elle, la collant comme une sangsue. Elle le regarde surprise de la voir à leurs côtés.

- Et lui c'est qui ? Encore une tentative d'humiliation sortie tout droit de la demie-cervelle de Curtis ?

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Jeu 2 Juil - 14:41

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Nathalie fut stoppée dans son élan par les hurlements de Curtis. Visiblement, il n’avait pas apprécié de voir que certains avaient contourné son obstacle. Elle aurait dû s’en douter. En tant que militaire, il n’avait même pas du envisager que certains pourraient arriver à connecter deux neurones pour trouver une solution moins pénible.. Elle sentit ses joues s’empourprer sous les regards amusés de certains autour d’elle lorsque Curtis l’interpella. De rage ou de honte, elle ne savait pas vraiment.

Elle vit les autres « resquilleurs » se jeter à l’eau avec une certaine hâte… À part le Capitaine Frei qui le bouscula. S’en suivit une brève échauffourée que Nathalie suivait avec intérêt, dés que la Capitaine se fut éloigné, renversant rageusement au passage le gobelet d’eau que lui proposait un des bénévoles, elle s’approcha à son tour de Curtis, les yeux étrécis par la colère.

-« Le tarif pour râler, c’est deux aller-retour supplémentaires ?… Humm, ce n’est pas si cher payé, je vais me faire plaisir. »
lui dit-elle avec un rictus.

-« Permettez-moi de vous dire mon cher, que si vous vouliez que tout le monde se tape votre obstacle ridicule, il aurait fallu le préciser. Contrairement à ce à quoi vous semblez être habitué, aujourd’hui les participants ne sont pas des troufions bodybuildés dont le développements musculaire à freiné le développement intellectuel. Maintenant si vous voulez bien m’excuser, je vais nager un peu pour me détendre ».

Sans lui laisser le temps de répliquer, ce dont il semblait être incapable de faire pour l’instant, même si elle ne savait pas s’il tentait de trouver une remarque spirituellement grinçante, ou s’il était juste trop abasourdi qu’une civile ose lui tenir tête, elle retourna dans l’eau et commença ses aller-retours.

Lors de son premier tour, elle était beaucoup trop contrariée pour faire attention à ce qui se passait autour d’elle. Tout ce dont elle était capable était de nager et ruminer. Lors du deuxième tour, alors qu’elle n’était pas encore à la moitié de cette saloperie d’obstacle, elle se prit à regretter sa bravade. Elle commençait à avoir sérieusement mal aux mains et aux bras, mais plutôt mourir que de faire plaisir à ce butor en échouant.

La fatigue, la douleur et la chaleur combinées à l’énervement de la remontrance lui firent pousser les crocs. Baissant un instant les yeux, elle aperçut dans la rivière un soldat et une jeune fille qui de toute évidence, ne faisait pas partie du corps de l’armée. Le soldat semblait vouloir lui venir en aide, mais il était évident qu’il profitait éhontément de la situation.

Ce furent eux qui firent les frais de son agacement :

-« Non, mais vous croyez où tous les deux ? Z’avez qu’à vous peloter en public tant que vous y êtes ! Merde ! Attendez au moins d’être rentrés à la base et prenez-vous une chambre !. » leur cria-t-elle rageusement, attirant ainsi l’attention de nombreuses personnes sur le couple.

Elle n’attendit même pas de voir leur réaction, la rage lui ayant rendu un regain de vitalité et ayant momentanément anesthésié ses douleurs, elle acheva l’obstacle sans même s’en rendre compte avant d’avoir atterri sur la berge.

Nathalie lança un regard meurtrier à Curtis avant de reprendre sa course vers l’obstacle suivant. Elle soupira en y arrivant. Il n’avait rien de bien compliqué en soit, mais Nathalie savait qu’elle avait tendance à trébucher facilement quand elle était fatiguée et distraite, et là, elle était au-delà de ça… Elle s’arrêta un court instant pour laisser passer un troupeau de bidasses en folie qui arrivait derrière elle. Si elle devait se vautrer, elle préférait ne pas être piétinée par ses pachydermes. Elle se demanda d’ailleurs un instant comment ils avaient pu se retrouver derrière elle. Probablement avaient-ils pris du bon temps en refaisant quelques obstacles.

Une fois le dernier passé, elle serra les dents et se lança, prenant le temps de regarder où elle mettait les pieds. L’obstacle franchit, elle reprit sa course, mais à un rythme plus lent. La colère s’atténuait, et avec elle l’énergie de la jeune femme. Elle renifla de dédain devant la pancarte indiquant une distance ridiculement élevée pour rejoindre Atlantis. Visiblement, Curtis voulait s’essayer à la déstabilisation mentale, et son esprit limité n’avait rien trouvé de mieux.

L’obstacle suivant ne fut pas un problème pour elle. Nathalie adorait l’eau et nageait très bien, que ce soit en surface ou en apnée. En fait, sur ce coup-là, ce fut elle qui fut tentée de recommencer pour le plaisir…

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Jeu 2 Juil - 16:10

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Toute à sa tentative de rester sur ses pieds, Kate ne remarque pas le retour du soldat chargé de sa « sécurité », et quand celui-ci la prend dans ses bras elle pousse un petit de surprise, alertant sur le petit manège qui a lieu donc au milieu de l'eau l'attention de toutes les personnes proches.

La voilà dans une situation une nouvelle fois plutôt embarrassante. Décidément … Mais cette fois l'est le pompon ! Non content de simplement l'embarquer, John la portait telle une mariée qui s'apprête à entrer dans la chambre nuptiale. Enfin presque. Pour ne pas varier les plaisirs, ce sont ses fesses qui servent comme point de contact. La chaleur de cette main d'homme sur son postérieur fait frissonner la rousse, qui s'accroche sans s'en rendre compte au cou de son sauveur. Les voilà debout tous les deux, un vrai film romantique. L'effet mouillé en cadeau.

La situation se retrouve soudain gâchée quand une voix un tantinet énervée s'entend non loin d'eux. La réflexion est plus que fondée, et Kate rougit comme une pivoine, et profite de la proximité su rivage pour se libérer de l'étreinte du militaire. Elle se dirige vers le ravitaillement proche, regardant le sol complètement désappointée par la situation. A peine jette-elle un regard vers son compagnon du jour qui lui aussi se restaure, que l'anglaise reprend le parcours, fourbue mais décidée à en terminer au plus vite avec cette folle journée.

Au petit trot, la voilà qui avance, essayant de mettre de coté ce qu'il vient de se passer, même si il ne lui est pas facile d'oublier le contact si masculin sur son propre corps. La distance lui semble subitement bien courte, et lorsque l'obstacle suivant apparaît finalement c'est à peine si pour Kate il s'est passé une minute, tant elle était perdue dans ses pensées.

Des pneus dans lesquels il faut arriver à faire passer ses pieds … Bon au moins ni boue ni eau !

La jeune femme attends son tour, toujours aussi nerveuse, préférant contempler ce qu'il reste de ses baskets que de risquer de croiser le regard de John, qu'elle sent encore si proche, bien obligé sûrement malgré lui de continuer de la materner … C'est finalement son tour, elle s'élance et sautille de pneus en pneus, prenant son temps pour éviter toute catastrophe. Pour une fois il n'y a rien à signaler. Oh quelques faux pas, mais son allure réduite lui permet de passer au moins un exercice à peu près correctement. Si ce n'est la fatigue qui commence vraiment à peser sur son organisme qui n'est pas du tout adapté à une telle situation. Kate reprend une nouvelle fois son souffle, espérant que la torture prendra bientôt fin, elle n'a jamais testée ses limites mais son corps lui crie d'en rester là sous peine de finir sur un brancard. Son regard se porte sur quelque uns de ses collègues qui préfèrent rendre les armes, puis sur la rousse qui l'a invectivée plus tôt dans l'eau. Un simple échange qui lui donne le courage et la rage nécessaire pour reprendre son chemin.

A nouveau c'est une course obligatoire. Elle remarque à peine le panneau censé décourager les plus fragiles, Kate serre les dents, souffle, gémit. Elle ne sent plus ses pieds, ses poumons sont en feu. L'anglaise avance au courage. Non à la rage. Un obstacle, encore … Le dernier ?

Des rondins au milieu de l'eau, il va falloir nager … par dessous ? Tournant la tête elle avise le barbu, lui lance un regard chargé de haine et se met en devoir de se déchausser. Baskets et chaussettes volent au sol, rapidement rejoints par le t-shirt qui l'exaspère au plus haut point. Kate ne se reconnaît plus, elle qui est d'un naturel si calme semble prête à péter les plombs. La voilà simplement vêtue de son short et d'un haut clairement peu adapté à une utilisation sportive. Après un dernier regard vers le barbu elle se lance à l'eau, la jeune femme nage tranquillement vers les rondins, puis prend sa respiration pour passer dessous. C'est une nageuse acceptable, et surtout maintenant qu'elle est débarrassée du superflus la voilà bien plus à son aise. Deux respirations sont nécessaires pour passer, et elle s’extirpe enfin de la rivière, se laissant tomber sur ses genoux, mains sur le sol, sa chevelure dans tous les sens, le souffle court.

C'est presque fini, hein ?

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Ven 3 Juil - 22:08

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L'eau coulait le long de ma gorge et dévala dans mon corps. Et dessus aussi. Mon t-shirt ne ressemblait plus a rien et me collait au corps, frais et humide. Pas désagréable dans le fond. Je buvais encore quand je vis la rousse hurler sur... sur quelqu'un qui se trouvait hors de ma vue. Mais quand je les vis arriver, je compris tout de suite pourquoi Dumond avait criée. Sortant de l'eau tel deux amoureux, Storm tenait Montgomery dans ses bras. Cette dernière rougissait a vue d’œil et semblait ne plus savoir où se mettre. Arrivant près de la berge, elle sauta des bras de son « sauveur » et alla prendre a boire. Voyant Storm approcher, je lui lançais une petite pique :

-Alors Johnny, c'est pour quand le mariage ?

Souriant, je le quittais pour repartir. Il y avait eu quelques accrochages avec le sergent Curtis. Rien d'étonnant, il avait fait des commentaires quelques peu déplacé et dur. Surtout avec le Capitaine Frei. Il y avait aussi Dumond qui lui avait « taper » dessus. Bref, encore un qui avait bien mérité son passage a tabac verbal. Courant calmement, je rattrapais et dépassais le Cap' et Washington pour arriver au prochain obstacle. Je laissais plusieurs personne passer devant moi. J'avais envie de prendre un peu mon temps. Je vis, toujours devant moi, Dumond passer sans trop de souci les pneu. Le couple Montgomery-Storm arriva et passa également. Bon, il était temps d'y aller. Levant bien les jambes, je parcouru sans problème. Enfin presque. J'avais mal calculé mon coup sur le dernier et me pris le pied dedans. Perdant l'équilibre, je fis une roulade et me remit sur pied. Attrapant le pneu, je le lançais loin en hurlant. J'avais atteint une limite psychologique. J'étais fatigué, a la limite de l'épuisement. Je m'assis sur le sol, tentant de reprendre mes esprits. Quelqu'un s'approcha de moi et s'accroupit. Un bénévole. Il m'aida a me remettre sur pied le temps de finir le parcours et je repartit.

L'obstacle suivant me paraissait bien loin, je commençais a être dégoutté des parcours d'obstacle. Et si c'était vraiment le cas, je ne pourrais plus aller en mission. Qui voudrait d'un soldat qui pourrait craquer a tout moment ? J'étais bon pour la visite chez le psy. Je marchais doucement, le bénévole a coté de moi. Je sentais sa présence mais il essayait de ne pas me gêner. Arrivant en vue du dernier obstacle, je tombais a genou. La rivière défila devant moi et emporta avec ses eaux mes espoirs de finir le parcours.

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Mar 7 Juil - 0:37

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Les ordres, ils semblaient bien dérisoires dans cette situation. On pouvait dire ce qu’on voulait un soldat est un humain confronté à l’ensemble des perceptions que ses 5 sens pouvaient lui générer. Le cerveau faisait bien sur le reste. On l’occurrence, le corps de John était en ébullition. Le parcours n’était pas si dure que ça, les obstacles étaient basique pour un SEAL, une promenade de santé ! Non, John était perturbé par le contact tout récent qu’il venait d’avoir avec Kate, cela faisait quelques temps qu’il n’avait profité d’un tel rapprochement.

En, jettant un œil vers le Sergent, il se rendit compte que ce dernier, lui faisait presque un clin d’œil. Le genre qui dit : « Ah ben y en a qui se font plaisir !! ». La situation dérapait quelque peu, et ce clin d’œil, le remit dans le chemin. Après tout, c’est un Soldat donc même s’il en profite il doit rester « Pro ».
Pour ne pas en rajouter, un certain WINKLE vint vanner le militaire :

« C’est pour quand le mariage ? »

Le spécialiste jeta un regard noir au militaire pensant fortement que la vengeance est un plat qui se mange froid !

La jeune femme quand à elle, reprenait sa course sans sourciller. Elle courait au trot, fatiguée mais toujours là. Il admirait son courage et la suivait quelques mètres derrière concentré sur le chemin et les obstacles. Il ne savait pas finalement si elle lui en voudrait, les quelques contact physiques ayant été relativement osés. Le militaire verrait bien de toute façon.
Le rythme de course était quasiment similaire pour lui bien qu’il soit obligé de ralentir pour éviter de dépasser sa protégée.

La situation tournait presque au ridicule.
Sa mission : Prendre soin d’une femme pour s’assurer qu’elle arrive au bout. Dans l’idée, c’est presque éroique : La belle et le commando. La réalité était tout autre, il ne s’agissait que d’une jeune femme couverte de boue, dont le tee-shirt mouillé la mettait en valeur. Elle était en plus protégée par un militaire maladroit, couvert lui aussi de boue et dont la tenue laissait à désirer. Un remake de « La bête et la Bête » vu de l’extérieur. En resongeant à ses contacts gênants et à ce qu’il avait pu voir de la jeune femme, elle ne ressemblait pas vraiment à « La Bête » mais plutôt à « la Belle ».

En relevant la tête, le soldat put deviner l’obstacle suivant : Les pneus !

Normalement, il ne devrait pas poser de problèmes. Kate était maintenant à la queue pour passer l’obstacle. Aucun mot, ni aucun regard n’avait été échangé durant la section course à pied. Son tour arriva, la jeune femme s’élance sur l’obstacle et le passe sans difficulté.

Vint le tour de John. En rythme, il pose les pieds dans les pneus de camion et passe l’obstacle tranquillement. Cette fois si pas de position, propos ou choses bizarres et gênante. Une bonne chose en soit.

Cognant fortement, le soleil est toujours présent. Suffisant pour faire sécher les vêtements des participants au fil des minutes. Pour certains la boue était collée, formant une seconde peau pour d’autres, elle était restée collée tel un pâté difforme sur les cheveux. Dans son cas, son tee-shirt collait partiellement à son torse musclé. Son rythme de course générait un vent relatif qui venait rafraichir le soldat. Il se demandait si c’était pareil pour Kate qui semblait souffrir de la fatigue lors des précédents obstacles.

La course intermédiaire entre le chemin de pneu et le « jeu » suivant paraissait plus compliqué pour la demoiselle. John l’entendait gémir et son pas de course montrait une certaine souffrance physique mais n’abandonnant pas elle poursuivait. De manière générale, il y avait plusieurs solutions pour avancer quand on en pouvait plus. La première était la rage de vaincre, de réussir. Ensuite venait l’effet de groupe, de voir des abandons ou la crainte de passer pour un/une dégonflé(e) pouvait aussi donner des ailes. John s’imagina un instant une autre solution. Et si Montgo truc muche (oui il n’arrivait pas à retenir son nom) avançait par peur d’une éventuelle nouvelle intervention gênante de la part du soldat. Il est vrai que jusqu’à maintenant, l’homme avait : Mit une main d’appui sur les fesses de la femme, puis il l’avait portée par la taille avant ensuite de la transporter telle une mariée mais avec les inconvénients des corps mouillés et collés. Que serait la prochaine ? imaginait-il.

« Au moins, si c’est cette dernière possibilité, les ordres sont respectés ! Elle avance ! »

Un panneau apparut sur le bord du chemin, indiquant l’obstacle suivant.
John toujours dans ses pensées, imaginait, suite aux situations étranges que le panneau pouvait afficher : Une photo de lui encadrée genre : « Attention Danger !! » Et un commentaire : « Vous tenez à vos fesses ? Alors courrez ! »

John faillit trébucher ce qui lui remit les idées en place.

« John !! Reveille toi ! » Se dit-il.

Vint enfin l’obstacle : Natation sous marine !

La jeune femme se stoppa et commença à se déshabiller promptement afin d’aller dans l’eau et passer l’obstacle.
Elle fit voler un à un ses vêtements. Se retrouvant en short moulant et en espèce de soutien gorge trop serré en dentelle mais qui la mettait vraiment valeur. Elle se retourna vers le Sergent et sembla lui lancer un regard électrique. Visiblement elle lui en voulait.
John n’en perdit pas une miette restant sérieux et essayant de garder l'esprit clair et de ne pas imaginer de situations cocasses ou .... . Heureusement qu’il n’avait pas à la porter ou à s’en approcher car la tenue était bien plus légère que précédemment. Restant donc à terre, il laisse partir la jeune femme passer les obstacles. Quelques minutes après, John emboita le pas et se jetant à l’eau il prit une grande respiration. De grands mouvements précis lui permirent de passer aisément les obstacles bien que tout habillé. Les rondins passés, le soldat sorti de l’eau, dégoulinant et vint se poster aux côtés de Montgo.

« C’est presque fini hein ? » gémit la jeune femme.

Le militaire lui tendit une main amicale et lui dit :

« Avec Curtis, on sait jamais ! Un obstacle peut en cacher un autre ! »

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Matt Eversman
Caporal
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Mer 8 Juil - 21:02

Matt Eversman
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Les organismes étaient fatigués. La course en elle-même n’était pas très difficile mais exigeait une certaine condition physique des participants. Les plus fragiles ne pouvaient y arriver sauf s’ils pouvaient compter sur d’autres pour les soutenir moralement et les aider à franchir les obstacles. Être là pour les autres, qu’ils soient militaires ou civils. Ce genre de défi était l’occasion de souder les différents membres de l’expédition, leur faire comprendre qu’ils ne devaient faire qu’un pour survivre, pour affronter les dangers de la galaxie de Pégase. Weir et Sheppard n’avaient pas été très favorables lorsque le moniteur avait proposé son plan mais finalement cela fonctionnait. Curtis avait fait coup double en affutant les organismes et en soudant les liens entre les membres.

C’est ainsi qu’une « rouge » vint en aide à un militaire. Cela aurait dû être l’inverse et pourtant c’était bien Dumond qui poussait Winkle. Il était bien difficile de le reconnaître après un tel effort mais peu importe l’important était qu’il passe l’arrivée.

Le dernier obstacle n’était pas le plus redoutable, ils avaient affronté bien plus difficile aujourd’hui. Il suffisait de s’aider de ses mains tout en poussant avec ses membres inférieurs pour passer au-dessus des deux monts de boue. La descente pouvait se faire sur les fesses, en rouler-bouler… Les deux monts étaient rigoureusement identiques. Positionné à une vingtaine de mètres de l’obstacle, Curtis observa attentivement le franchissement très laborieux des premiers volontaires pourtant il y avait parmi eux de sacrés baraques. L’eau, la boue, la fatigue n’arrangeaient rien. Le risque de blessure bête devenait trop grand aux yeux du moniteur qui décida d’activer sa radio pour contacter tous les organisateurs.


// Ici Curtis. Cessez de les regarder galérer et allez les aider à franchir l’obstacle ! //

Dans la minute suivante, des t-shirts jaunes vinrent se positionner en haut du mont pour attraper ceux qui étaient à portée. D’autres poussaient les candidats les entrainant sur quelques mètres. Curtis ne restait pas de côté, il mit la main à la patte agrippant le poignet d’une jeune femme l’aidant un peu brusquement mais le constat était là, elle l’avait franchi.

La ligne d’arrivée se situait juste derrière, le comité d’accueil était à la hauteur de l’événement accueillant les arrivants avec des boissons fraiches, des fruits secs mais aussi beaucoup de sourires et tapes dans le dos. La musique entrainante était toujours là invitant les membres à ne pas rester sur la ligne mais de retourner dans la zone de départ. Sur les tables se trouvaient toujours de grandes quantités de nourritures et de boissons destinées à faire le plein de forces. Il était possible de se changer dans les deux tentes installées de manière à ne pas attraper froid. Les membres du personnel médical étaient aussi aux petits soins des participants pour éviter tout pépin physique. Certains proposaient quelques massages aux demoiselles particulièrement charmantes malgré leur couche de boue.

La fête semblait reprendre de plus belle. Fini les chorégraphies, ils étaient désormais libres de s’amuser, de s’abreuver de Shak’té, de bières, de discuter , de danser… Curtis passait dans les rangs, félicitant les différents participants à grands renforts de tapes dans le dos. Il tomba sur le duo féminin Frei-Washington, la première eut le droit à un regard noir mais il ne dit rien préférant ne pas gâcher la fête par un éclat de voix mais elle ne perdait rien pour attendre celle-là et risquait de pleurer lors du prochain entrainement.

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Invité

Jeu 9 Juil - 22:08

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Nathalie avait trouvé ce dernier obstacle plutôt amusant, malgré sa fatigue. Un coup d’œil en direction de l’autre rive lui indiqua que ce n’était pas le cas de tout le monde.

Elle vit la jolie petite rouquine et le commando qu’elle avait rappelé à l’ordre. La jeune fille semblait être sur le point de craquer. Même de là où elle se trouvait Nathalie pouvait voir qu’elle était à bout. Arrivée devant la rivière, elle avait arraché rageusement son T-shirt, dévoilant des sous-vêtements plus adaptés à une soirée romantique qu’à une journée de sport. Nathalie avait haussé un sourcil surpris. Il lui avait semblé que les attouchements de son « ange gardien » l’avaient quelque peu perturbée et dérangée, mais là, elle semblait vouloir tenter le diable. Peut-être l’épuisement lui faisait-il perdre un peu le sens commun.

Nathalie observa la suite des évènements. Elle s’attendait à une nouvelle tentative de la part du jeune homme, mais il n’en fut rien. Il remonta un peu dans son estime. Visiblement lui aussi avait réalisé que profiter de la situation serait plutôt pervers.

Lorsque la fille se jeta à l’eau et commença la traversée, Nathalie abandonna leur surveillance et recommença à faire errer son regard sur la berge opposé. Elle fronça les sourcils en apercevant le caporal Winkle se laisser tomber à genoux devant l’obstacle avec un air un peu désemparé, comme s’il venait de se retrouver devant un mur infranchissable.

Elle en fut un peu surprise. Elle l’avait vu traverser la rivière sur l’échelle sans trop de mal et là, il semblait sur le point de laisser tomber. Le cœur de la jeune femme se serra. Voir un de ses hommes qui semblait toujours si sur d’eux, au point de l’agacer parfois, aussi désarmé la toucha.

Sans vraiment y réfléchir, elle plongea pour retraverser. Arrivée devant lui, elle se baissa et lui saisit d’office le poignet pour le relever en disant, avec un petit sourire mi-espiègle, mi-compatissant :

-« Je suis une planquée des bureaux, et j’y suis arrivée. Tu y arriveras aussi. Viens. »


Sans le lâcher, elle se retourna vers la rivière et fit un pas, le tirant par le bras pour l’inciter à la suivre. Lorsqu’elle entra dans l’eau, il lui sembla sentir une certaine réticence de la part du soldat, mais le temps qu’elle se retourne, il s’était repris.

Elle lui sourit et entra doucement dans l’eau jusqu’à ce que l’eau lui arrive au cou. Nathalie se tourna vers lui pour vérifier que ça allait avant de lui dire :

-« Tu vas voir, ça peut être amusant. Enfant, avec mes amis, on faisait des concours de celui qui nageait le plus loin sous l’eau. N’y as-tu jamais joué ? »

Sans attendre sa réponse, elle prit sa respiration et mit la tête sous l’eau et ressorti presque aussitôt dans une gerbe d’éclaboussure en riant.

Elle lâcha sa main et commença à nager autour de lui, plongeant, lui pinçant les mollets avant de réapparaître dans son dos. Elle s’amusait tellement qu’elle ne se rendit même pas compte que son comportement était plus celui de la gamine qu’elle avait été que celui de la jeune femme trop sérieuse qu’elle était devenue au fil du temps.

Finalement, elle s’éloigna un peu avant de se retourner pour lui offrir un sourire éclatant en disant :

-« Allez, viens avec moi… »

Elle l’attendit quelques instants. Quand il fit les quelques brasses qui les séparaient, elle se retourna vers le premier barrage et plongea pour passer dessous. De l’autre côté, elle s’arrêta à nouveau pour encourager le soldat.

Finalement il se lança et la rejoignit, elle reprit ses arabesques autour de lui pendant qu’il nageait vers le barrage suivant.

Ainsi, ils arrivèrent sur la berge opposée, autant elle s’était senti bien dans l’eau à passer et repasser les obstacles, autant dés qu’elle eut remis un pied sur la berge, elle se sentit lourde de fatigue, et se demanda encore une fois ce qui avait bien pu la poussée à vouloir participer à cette « animation festive ». Elle soupira en se demandant ce qui l’attendait encore et surtout si cela était bientôt fini.

Elle lança un petit sourire triste à William avant de reprendre sa course d’un pas trébuchant avec un rythme rendu lent par la lassitude. Elle savait qu’il n’avait plus besoin d’elle maintenant.

Arrivée devant le dernier obstacle, elle s’arrêta et ferma les yeux. Encore des buttes, encore de la boue. Elle ne se sentait plus aucun courage, plus aucune énergie. Si Curtis avait voulu prouver que certaines catégories de personnel d’Atlantis n’étaient pas résistantes, c’était gagné.

Envolée sa gaîté et la joie enfantine qu’elle avait ressenti à patauger dans la rivière. Là, elle était juste au bout du rouleau et détestait cette sensation. Elle avait juste une envie… Jeter l’éponge.

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