Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

[Evénement] Atlantis en folie

 :: Cité d'Atlantis :: Continent de Lantia :: Environnement Lantia
Aller en bas

Invité
Invité

Ven 10 Juil - 14:02

avatar
De l'eau. Encore et toujours. Je l'avais en horreur et j'en avais peur quand il y en avait suffisamment pour y plonger la tête. Les souvenirs affluaient rapidement et la sensations de peur s'accentua. Pendant quelques instants, je me retrouvais dans une grotte irakienne avec deux hommes qui s'évertuait à me plonger la tête dans un bac d'eau. Tenir le coup avait été compliqué mais j'avais tenu... au prix d'une phobie des moyens de tortures. Je commençais a paniquer, perdant petit à petit pied dans la raison. Le son de l'eau résonnais dans ma tête et le bruit d'un plongeon également. Les tremblements arrivèrent en même temps qu'une main me pris le poignet.

Le retour a la réalité fut brutal. Je vis Nathalie Dumond en face de moi. Elle m'avait pris le poignet et me tirais vers la rivière. Son contact et ses encouragements réduisirent peu à peu ma panique, jusqu'à la supprimer complètement. J'aurais pu me laisser tomber par terre qu'elle m'aurait traînée jusqu'à la rivière. Mais bon le sol n'était pas des plus... sec et mes jambes me portèrent jusqu'à l’obstacle. A peine mes pieds entrèrent en contact avec le liquide bleu que j’eus un mouvement de recul. Mais il ne m'arrêta pas pour autant. Suivant de près, ou du moins j'essayais, Nathalie, elle m'adressa un sourire :

-« Tu vas voir, ça peut être amusant. Enfant, avec mes amis, on faisait des concours de celui qui nageait le plus loin sous l’eau. N’y as-tu jamais joué ? »

J'avais a peine le temps de répondre qu'elle plongea pour se retrouver derrière moi. Et elle plongea encore. Elle semblait s'amuser et moi, j'avais juste l'air con, à rester sur place dans l'eau. Mon enfance n'était pas joyeuse, j'avais eu que peu d'amis et la vie en famille était insupportable. Un père qui me battait, une mère qui s’effaçait devant lui, j'avais été heureux le jour ou j'avais quitté la maison. Nathalie finit par refaire surface plus loin, m'invitant a la rejoindre.

Parcourant rapidement la distance, elle disparue a nouveau pour réapparaître de l'autre coté du rondin. Et elle m'encourageais à la rejoindre. Prenant mon courage, et surtout ma respiration, a deux mains, j'immergeais la tête et passais sous le morceau de bois. Arrivant de l'autre côté, je fus accueillit par une Nathalie contente que j'y sois arrivé. Et pour le suivant le passage ce fit de même. Ainsi que pour le suivant.

Finalement, j'arrivais a l'autre bout de la rivière avec Nathalie. Elle m'envoya un petit sourire triste et repartie vers la suite. Reprenant mon souffle, je me tournais vers la rivière pour regarder les autres la passer avec plus ou moins de difficulté. Je finis par suivre le reste de l'équipe vers la suite, et probablement la fin, du parcours. Je rattrapais Nathalie qui s'était arrêtée devant une pente de boue. Cette fois, c'était elle qui avait du mal. Commençant a grimper la pente, je vis à quel point l'obstacle était difficile. Revenant en bas, je pris la main de Nathalie et l’entraînais derrière moi.

-Cette fois c'est à moi de t'aider.

Je passais un bras a sa taille et la soutenais solidement. J'avais les muscles en feu et la bouche sèche mais si je pouvais l'aider a passer comme elle avait fait avec moi, je m'en contenterais. Nous arrivions avec pas mal de difficulté à la moitié et, campant fermement mes jambes, je propulsais vigoureusement Nathalie, qui se jeta presque dans les bras d'un bénévole. J'arrivais a mon tour en haut et fit un sourire d'excuse a la rouquine.

-Désolé

Nous marchions côte à côte jusqu'à arriver au camp. Nous nous séparions, pour prendre chacun des direction différentes. J'allais rapidement me changer, prendre à boire et à manger et m'assit en lisère du camp. J'avais besoin de repos et pas qu'un peu.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 13 Juil - 12:03

avatar
Nathalie sursauta quand une main saisit la sienne. Avant d’avoir eu le temps de réagir, William l’entraînait derrière lui en direction de la butte en lui disant que c’était à son tour de l’aider. Elle se laissa faire le regardant avec un peu de stupeur. Elle n’avait pas l’habitude d’être aidée. Elle devait reconnaître également qu’elle n’avait pas l’habitude de se laisser aider. Mais dans ces circonstances, elle savait qu’elle ne passerait pas cet obstacle seule.

Quand ils attaquèrent l’ascension, il passa son bras autour de la taille de la jeune femme pour la soutenir et l’aider à grimper. Instinctivement, elle s’accrocha à son épaule, comme un noyé pourrait le faire sur une bouée. Même ainsi, elle avait l’impression qu’elle n’y arriverait pas. Elle était moins forte que ce qu’elle aurait voulu. Ses muscles, mis à rude épreuve par la journée, tremblaient violemment, elle avait l’impression que ses membres ne voulaient plus lui obéir.

Le bras qui la soutenait était lui aussi un peu tremblant. Visiblement, la journée avait été éprouvante pour tout le monde. William aussi semblait avoir souffert, lui aussi semblait fatigué, pourtant son soutien ne faiblissait pas. Malgré son propre épuisement, il l’aidait, la soutenait, la portait même quasiment…

Elle lut tout ça sur son visage et sa détermination à l’aider lui permit de puiser dans ses dernières forces. Il prenait la peine de prendre sur lui pour l’aider. La moindre des choses qu’elle pouvait faire c’était donner tout ce qui lui restait pour l’aider à l’aider.

Nathalie s’efforça de reprendre le contrôle de son corps, et de ses jambes en particulier, bougeant les pieds sur la pente pour trouver des prises et soulager le bras de son ange gardien. Ainsi, ils arrivèrent à mi-pente. Sans savoir ce qui lui arrivait, elle se sentit brutalement propulsée en avant et atterrit dans les bras d’un des bénévoles de l’organisation. Elle s’accrocha à son cou et ferma un instant les yeux.

Quelques secondes plus tard, William la rejoignait. Il lui fit un petit sourire en s’excusant. Elle se demanda de quoi il s’excusait, il n’avait rien fait qui mérite son pardon, au contraire. Reprenant son courage, elle reprit la route avec lui espérant que le parcours serait bientôt fini. Elle aurait voulu lui dire qu’il n’y avait rien à pardonner, et qu’au contraire, elle lui devait des remerciements. Mais son souffle court et son cœur battant la chamade sous l’effort ne lui permettait pas de parler.

Quand elle aperçut les tentes de la ligne d’arrivée, elle en aurait pleuré de soulagement. À peine arrivés, ils se séparèrent, partant chacun de leur côté pour aller se changer, se doucher et se restaurer.

Après s’être douchée et changée, elle se sentit revigorée. Alors qu’elle se dirigeait vers une des tables où était disposées boissons et nourriture, elle aperçut William qui s’était installé à l’ombre des arbres un peu plus loin…

Saisissant une bouteille d’eau au passage, elle se dirigea vers lui. Elle ne l’avait pas encore remercié.

-« Ce siège est libre ? »
demanda-t-elle avec un petit sourire moqueur en désignant le sol à côté de lui.

Sans lui laisser le temps de répondre, elle s’installa en tailleur et prit une gorgée d’eau en laissant son regarde errer sur les autres participants.

-« Je n’ai pas eu l’occasion de te remercier. Sans toi, je n’aurais pas été capable de passer le dernier obstacle » dit-elle doucement en ramenant son regard sur le visage de William.


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 16 Juil - 10:22

avatar
Nyota venait tout juste de finir de se désaltérer lorsque la voix tonitruante de Curtis l'apostropha. Son T-shirt jaune poussin avait pris une teinte marronnasse et dire qu'il ne semblait pas très content était un euphémisme. La jeune brune tordit le nez à l'ordre qu'il lui donna alors avant de se tourner vers le capitaine Frei. En soit, la jeune américaine n'avait rien contre sa supérieure, elle ne la connaissait pas encore vraiment ; non, ce qui l'angoissait plutôt c'était de terminer le parcours avec un gradé. La métisse avait toujours eu du mal avec la hiérarchie. Les officiers l'impressionnaient et elle se dit que la fin du parcours allait être tendue si elles se retrouvaient à le terminer ensemble.

Pourtant Nyota ne dit rien, se contentant de hocher la tête, pas très sûre qui de Curtis ou de Frei était l'autorité la plus haute. Il semblait qu'aux menaces du coach c'était lui… pour le moment. Mais Nyota n'eut pas le temps de signifier verbalement au 'boss' qu'elle avait compris sa directive car, stupéfaite, elle observa le capitaine Frei jeter un verre d'eau à la figure de son détracteur. Cela ne sembla pourtant pas suffire à étancher sa colère car elle déversa ensuite un flot de mots pour le moins belliqueux à l'intention de l'armoire à glace, le noyant sous l'ouragan qui, aux vues de sa position agressive, ne laissait entrevoir qu'une part de ce qui risquait de lui tomber dessus, tel un éclair foudroyant. Loin de tarir la source de sa fureur, la jeune allemande semblait prête à laisser libre court à sa rage et sa subordonnée décida d'intervenir, s'interposant rapidement entre les deux adultes afin d'éviter tout dérapage de situation, priant pour ne pas se faire toucher par une balle perdue.

Sa supérieure dut reprendre ses esprits, car elle ne chercha pas querelle à Nyota et se contenta de se détourner du canari boueux pour passer, rageuse, devant le stand de ravitaillement, repoussant brusquement l'offrande qu'une bénévole lui présenta pourtant. Puis, d'une voix toujours teintée de colère, elle apostropha le soldat de première classe, qui grimaça sous l'ordre lancé. La jeune métisse la rejoignit en quelques foulées, mal à l'aise de lui faire ainsi face après avoir assisté, de très près, à l'escarmouche verbale qui s'était jouée sous ses yeux. Le regard du capitaine, qui scruta sa subordonnée des pieds à la tête, ne fit rien pour renforcer ce sentiment d'embarra ainsi que le rouge qui monta au joues de la jeune femme sous sa carapace de boue. Mais l'allemande ne sembla pas le remarquer, à moins qu'elle n'en eu cure. Se détournant d'elle, elle se remit en route, les épaules toujours tendues sous l'effet de la colère qui semblait continuer de bouillonner en elle.

Nyota choisit de rester silencieuse et lança un coup d'œil gêné en direction du troisième larron, membre du personnel administratif, qui avait fait équipe avec la jeune métisse quelques obstacles plus tôt. Ce dernier lui rendit son regard, accompagné d'un haussement d'épaules résigné. Les deux compagnons de galère se contentèrent alors de suivre la capitaine sans dire un mot, à petites foulées pour ne pas perdre le rythme et ainsi parvenir à suivre le pas pressé par les émotions de l'allemande. Puis, contre tout attentes, cette dernière fini par ouvrir la bouche au bout de quelques mètres, verbalisant ce qu'elle semblait ressasser depuis son altercation avec le coach.

"Quel mufle ce Curtis. Comment a-t-il pu oser me parler sur ce ton ?! La prochaine fois je vous garantit qu'il repartira la queue entre les jambes..." exprima-t-elle alors.

Nyota n'était pas certaine que sa collègue s'adresse vraiment à elle mais elle acquiesça néanmoins, par sécurité. La dernière chose qu'elle souhaitait s'était de s'attirer les foudres de sa supérieure. Elle était venue sur le continent pour passer un bon moment, s'amuser et prendre l'air. Elle voulait juste changer d'horizon, fouler la terre ferme et profiter d'une magnifique journée hors des murs habituellement si enchanteurs de la citée flottante mais qui, ces derniers temps, s'emblaient l'étouffer et lui rappeler l'absence de présence des siens.

Mais contrairement à elle, le jeune homme qui les accompagnait laissa échapper un léger rire, stoppant immédiatement les pas de la jeune gradée et Nyota dut réagir rapidement afin de l'esquiver sous peine de rentrer en collision avec la jeune allemande. La surprise se lisait sur son visage et elle le désigna d'un geste du menton qui aurait pu passer pour dédaigneux si la jeune américaine n'avait eu aucune idée de la colère qu'elle abritait. Les mots qu'elle prononça alors lui valurent un froncement de sourcils de la part de l'interpelé. Il ouvrit la bouche pour protester et surement lui faire savoir que ce n'était pas parce qu'elle passait un sale moment qu'elle devait se venger sur eux mais Nyota s'empressa de lui couper la parole tout en lançant un regard implorant à l'agressé. Il fallait calmer les choses et non jeter de l'huile sur le feu.

"Il s'appelle Adam Johnson et c'est un membre du personnel administratif que j'ai aidé à se remettre d'une crampe sur le chemin." expliqua-t-elle alors rapidement. "Sa condition physique est tout à fait satisfaisante et je doute qu'il nous retarde."

Elle avait ajouté sa dernière phrase pour protéger le jeune homme des restes de colères qui semblaient s'accrocher à l'esprit de sa supérieure. Nyota n'était pas du genre à juger les gens ou à rester sur une première mauvaise impression mais, maintenant, le caractère de son interlocutrice l'agaçait. Si elle n'avait pas envie de participer à la journée rien ne l'obligeait à venir. Ce sentiment d'irritation fut accentué par une pensée qui lui traversa l'esprit. Elle aurait très bien pu rester sur la cité et libérer quelqu'un, comme Matt, de ses obligations en prenant le poste à sa place. La timidité qui accompagnait généralement la jeune brune au contact d'un gradé se transformait maintenant en colère sourde. Pour qui se prenait-elle ! Ce n'était pas parce qu'elle était capitaine qu'elle pouvait tout se permettre. Un gradé se devait de montrer l'exemple, pas d'humilier ses subordonnés ; qu'ils soient militaires ou non.

Bien sûr Nyota ne dit rien de ce qui venait de lui traverser l'esprit et se contenta de dépasser la jeune femme, ne se retournant que pour faire signe au jeune homme qui la suivait de reprendre la course. Parant son visage d'un sourire, qui craquela la boue couvrant ses traits, elle s'adressa à lui pour leur donner la force de continuer.

"Allez courage, Adam, on continue ! Vous aussi capitaine ! Pas de repos pour les braves ! C'est loin d'être terminé et si on veut être rentré avant demain, il faut s'y mettre !" tenta-t-elle de les motiver d'un ton qui se voulait léger et qui contrastait étonnamment avec le sentiment grandissant qui grondait maintenant en elle. "Si la rumeur qu'un homme a passé la nuit sur le continent avec deux jolies jeunes femmes telles que nous se répand sur la cité, ça va jaser."

Le sourire placardé sur son visage, reflet opposé de son véritable ressentit, lui brulait les petits zygomatiques et elle serra les dents par habitude. La première chose qu'on lui avait appris lorsqu'elle s'était inscrite au cours de danse classique de son école primaire c'était de sourire malgré la douleur. Et peu lui importait de finir bonne dernière, ce n'était pas ce qui motivait Nyota, bien au contraire. Elle ne cherchait pas à prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Tout ce qu'elle voulait à l'instant présent c'était rentrer et cela n'avait rien à voir avec la fatigue qui s'accumulait ou la raideur de ses muscles. Etrangement l'excitation que lui avait procurée l'idée de cette journée avait disparu et maintenant seul le retour l'intéressait. Bien sûr son lit douillet y était pour quelque chose, ce serait mentir que de dire le contraire, mais ce n'était pas cela qui la poussait à avancer. Avec un peu de chance elle pourrait passer quelques minutes, peut-être une heure si les étoiles le voulaient, en compagnie d'un certain sergent-maître à son retour.

Transformant alors le sentiment d'agacement, qu'elle avait ressenti plus tôt, en un puissant carburant, la jeune femme continua ses encouragements envers ses deux coéquipiers, dépensant deux fois plus d'énergie à les motiver en plus de l'effort fournit. Cela avait en outre l'avantage de lui faire penser à autre chose et elle traversa l'obstacle suivant sans même s'en rendre compte, le visage d'un jeune militaire originaire de Chicago tatoué au creux de son esprit lui donnant la force et le courage d'avancer malgré la douleur et la sensation de brûlure qui se rependait dans les muscles de ses jambes. Elle manqua de se vautrer trois fois, ses mollets refusant de faire le mouvement que le passage dans les pneus requérait, mais n'arrêta pas de motiver ses troupes, scandant un chant qui se composait de mots comme "Allez ! Allez !", "Go ! Go ! Go !" ou encore "On peut le faire !" .

Continuant la course tout en se répétant intérieurement que ce serait bientôt fini, tel un mantra remplaçant la précédente colère qui avait fini par se tarir, brûlée par l'effort, la jeune femme ne vit pas le panneau indiquant le kilométrage jusqu'à Atlantis et dans un sens heureusement ou elle aurait pu perdre espoir. Elle alternait entre les courses à reculons, manquant de trébucher plusieurs fois, ainsi que dans le sens de la marche afin de s'acquitter de la tâche assignée par le coach. Supérieure ou pas, le capitaine allait finir la course. La façon dont elle s'était comportée avec Curtis avait changé sa façon de voir la jeune femme qu'elle avait toujours timidement évitée. Elle conservait le respect hiérarchique envers elle, bien entendu, mais elle avait décidé qu'elle ne se laisserait ralentir par personne, capitaine ou pas, et s'il fallait qu'elle la porte ou la tire jusqu'à la ligne d'arrivée, elle y était prête. Son corps ne suivrait surement pas, mais elle ne laisserait personne se mettre en travers de sa route.

C'est avec cet état d'esprit qu'elle entraina la petite équipe vers l'obstacle suivant qui se révéla salvateur. Si son corps, desséché par la chaleur, et sa peau, irritée par la boue qui avait fini par séchée à nouveau, avaient pu crier bonheur, ils l'auraient fait. Mais, gardant son sang-froid, la jeune brune se contenta de suivre le cheminement d'Adam, vérifiant que le jeune homme, bien moins habitué à de tels traitements que les deux jeunes femmes, ne se noie pas de fatigue. Elle trouvait que l'obstacle de la rivière après tant d'efforts était un peu irresponsable de la part des organisateurs. Certes, l'eau avait un avantage certain ; elle donnait un 'coup de fouet' non négligeable après toute cette torture physique. Mais Nyota, ayant grandi à Miami où le pourcentage de noyés ne cessait d'augmenter chaque année, savait aussi à quel point il pouvait être dangereux de se baigner dans de telles conditions. Les muscles fatigués refusaient de répondre correctement aux messages envoyés par le cerveau et l'essoufflement de la course n'arrangeait pas les choses, détail pourtant important lorsque l'on devait retenir son souffle sous l'eau. Elle fit donc de son mieux pour se gérer elle-même ainsi que prendre soin à ce qu'Adam passe l'obstacle sans problème, ne doutant pas que le capitaine ait les compétences requises pour franchir l'épreuve.

Arrivant finalement sur l'autre berge, elle prit le temps d'essorer, comme elle le pouvait, son T-shirt qui révélait maintenant la brassière de sport noire qui se trouvait sous le tissu de coton devenu transparent. Elle n'avait qu'une hâte, celle de finir le parcours. Cela faisait facilement deux heures qu'ils y étaient et la fin ne se faisait toujours pas apercevoir. Poussant un profond soupir, la jeune femme étira ses muscles avant de soupirer une nouvelle fois.

"Y'en a encore pour longtemps ?" s'exclama-t-elle alors, maintenant agacée par ce parcours qui n'en finissait plus, la fatigue ayant rongé les dernières barrières de sang-froid qui lui donnait habituellement une apparence si maîtrisée. "C'est quoi le grand final ? Ils ont décidés de nous faire rentrer à Atlantis à la nage ?"

Serrant les dents, elle ferma les yeux une seconde afin de se calmer. L'image de Matt prit naturellement place dans son esprit, lui offrant un réconfort de courte durée mais qui, elle l'espérait, serait suffisant pour qu'elle parvienne à endurer cette torture jusqu'au bout. Prenant ensuite une grande inspiration, elle placarda un nouveau sourire sur ses lèvres, bien plus crispé que le précédent, avant de se tourner vers le sentier, toujours arpenté par les autres membres de l'expédition qui participaient à l'événement spécial. Même si elle devait finir la course en rampant, elle arriverait au bout. Sans un regard en arrière, elle lança une nouvelle motivation à l'adresse de ses partenaires de galère.

"Bon allez ! Ce parcours ne va pas se terminer tout seul ! Courage ! Quelque chose me dit qu'on devrait plus être très loin !" s'exclama-t-elle alors comme pour se persuader elle-même.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 20 Juil - 9:54

avatar
Prenant la main de son sauveur, Kate se relève et soupire une nouvelle fois. Quelques secondes s'écoulent, elle s'apprête à reprendre son chemin quand la rouquine se rend compte qu'elle se tient toujours au jeune homme. Son regard croise le sien, petit moment d'hésitation, elle se libère finalement d'un geste brusque, le rouge aux joues. Une couleur nettement accentuée par le constat de sa tenue, l'énervement est maintenant passé et c'est la gêne qui prend place. L'anglaise se sent presque nue devant ce quasi inconnu, qui ne doit pas louper une miette du spectacle … Une seule solution, la fuite.

Elle reprend donc le parcours, les jambes en feu, complètement lasse. Mais pour une fois c'est une bonne surprise qui l'attend : la fin ! La ligne d'arrivée est toute proche, la jeune femme la passe presque comme un zombie, et s’écroule une nouvelle fois sur le sol, épuisée. Quelques volontaires sont là pour aider les participants, on la relève donc pour la faire asseoir un peu plus loin, lui refourguant de l'eau et de quoi se retaper un minimum, sans plus … D'autres ont apparemment plus de chances puisque de beaux infirmiers sont apparemment prêts à se sacrifier pour relaxer ces jeunes dames après un effort. Kate ronchonne, c'est quoi cette foire à la fin ? Elle a l'impression de bientôt passer l'arme à gauche et personne ne semble s'en soucier.

Préférant la position couchée elle s’installe pour laisser le temps à son pauvre corps de se remettre un minimum de ses émotions, observant du coin de l’œil la cohue générale qui semble s'emparer de l'endroit. On se bouscule, les douches sont prises d'assaut, voilà même qu'une sorte de bar est installé alors que la musique monte en intensité. L'anglaise passe sa main sur son visage, décidément cette journée est plus qu'étrange. Ayant un peu récupérée elle se lève finalement pour aller se décrasser un peu. L'eau chaude détend un peu ses muscles, elle soupire appuyée contre la paroi de sa cabine provisoire. Des vêtements de rechange sont disponibles, excellente nouvelle vu ce qu'il reste de ceux qu'elle a enfilée ce matin. Atlantis lui doit un soutif, ça va être coton d'aller récupérer la boue qu'il y a dessus ! Espérons que personne n'aille la reluquer de trop près d'ici à ce qu'elle rentre pour en prendre un autre …

Revenue dans la cohue de la petite fête organisée, Kate réfléchit à la suite des événements. Une seule idée lui vient à l'esprit, retrouver son sauveur pour au moins le remercier ...

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Ven 31 Juil - 9:04

avatar

Le militaire aide la jeune femme à se redresser. Il est surpris par la résistance de la scientifique. Elle ne lâche pas et c’est plus que respectable surtout pour une femme de son gabarit. Elle semble épuisé et sur le point de craquer saura t’elle rester debout ?

Le militaire s’apprête à partir lorsqu’il se rend compte qu’elle ne l’a toujours pas lâché. Les deux regards se croisent laissant comme un vent pendant quelques instants. Une brise balaye ces cheveux créant un instant quelque peu réaliste dans ce Chaos causé par la boue et les autres équipes qui galèrent à arriver.

Elle se libère brusquement comme le ferait un petit oiseau qui se sent menacé et prend littéralement la fuite. Les ordres étant ce qu’ils sont, le jeune homme poursuit l’anglaise afin de ne pas la perdre de vue. Ils sont maintenant proches de la ligne d’arrivée. Restant en retrait John s’assure qu’elle finit le parcours.

Enfin visible, la bande à damier de l’arrivée. Ils passent la ligne à quelques secondes d’écart puis la jeune femme s’effondre certainement épuisée par le long parcours du diable orchestré par notre cher Coach. Elle reste au sol et personne ne l’aide. John propose ensuite à l’un des volontaires de l’aider pour la déplacer de façon à la poser à l’ombre afin qu’elle se détende. Il va ensuite lui chercher un verre d’eau fraiche et lui apporte. Elle se désaltère tant bien que mal déglutissant entre ses essoufflements et les gorgées de la boisson.

« Vous devriez boire plus calmement Madame, cela vous évitera de vous étouffer »

Le militaire se souvient que pendant la course, il avait remarqué qu’elle avait souffert des épaules. Il se sèche rapidement avec l’une des serviettes qu’il avait emmenées et sort de son sac une crème de massage apaisante pour les douleurs musculaire.
La jeune femme s’était entre temps allongée afin d’être au frais. Le militaire lui demande alors de se relever.

« Faites moi confiance et laissez vous faire, ça vous fera du bien ».

Le soldat s’enduit les mains de la crème et masse-le cou et les épaules de la scientifique. Faisant de longs mouvements pour bien faire pénétrer la crème dans le silence. Au bout d’une quinzaine de minutes , le militaire se rince les mains puis abandonne sa partenaire sportive afin d’aller prendre soin de lui-même.

Il se retourne et est interpellé par l’un de ces frères d’arme qui gueule :

« BAR en VUEEEEEEEE » à la façon des pirates ou des navigateurs de l’époque.

John préfère dans un premier temps se détendre par une bonne douche. En se retournant, il se rend compte que Montgo…truc muche n’est plus là. Il prend alors la direction des douches et en se disant qu’elle est surement partie rejoindre son groupe de blouses blanches exténuée par l’aventure qu’elle vient de vivre.
La douche chaude détend le corps de John. Même si l’éffort n’avait pas été surhumain, il n’en était pas moins agréable de pouvoir en profiter. Nu comme un vers, il se savonne généreusement afin de bien nettoyer l’ensemble des restes de boue, de sable et autres minéraux naturels qui se trouvaient tout au long du parcours. Il sort ensuite de la douche et termine de se sécher torse nu devant les blocs.

Kate est quelques douches plus loin finissant de se sécher les cheveux. Elle est maintenant un peu plus humaine et propre. Il la scrute du regard, elle ne semble pas l’avoir vu. Elle porte une tenue détendue et simple mais la forme de son corps et maintenant bien plus nette qu’auparavant. Son short la met bien en valeur ainsi que son débardeur qui laisse deviner clairement qu’elle ne porte pas de soutif. Elle avait en effet abandonné ce dernier lors de l’une des étapes du parcours. Le militaire reste rêveur repensant à l’ensemble des mésaventures qui lui étaient arrivées au cours de sa journée. Il la trouvait quand même bien sympa pour une scientifique. Lui qui initialement ne les supportait pas. D’ailleurs, elle devait certainement vouloir éviter de le recroiser avec toutes les misères qu’il lui avait faites.

John prit alors la direction des membres de son unité afin d’aller picoler… il l’avait bien mérité.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 4 Aoû - 0:06

avatar
Levant la tête, je vis arriver Nathalie, une bouteille d'eau a la main. Elle s'assit presque de suite, ne me laissant pas le temps de lui répondre. Mais après tout, qu'elle importance cela avait-il ? La rouquine bu a la bouteille et regarda l'agitation. J'entendis plus que j'aperçu un homme crier "Bar en vue". Encore un militaire a tout les coups. J'en vis d'autres passer pas loin de moi, dont le Captain Frei. Elle avait l'air d'être encore en colère. Et moi j'étais blasé. Nathalie me parla mais j'entendis a peine la phrase. Elle avait tourné son visage vers moi. Son visage encadré de cheveux roux. Il semblait illuminé. Ou alors c'était un effet de lumière. Ou la fatigue. Je haussais les épaules et lui répondis:

-bah j'aurais a pas pu passer la rivière sans toi, donc on est quitte.

Je reportais mon attention sur le groupe. En fait, il n'y avait rien a voir. J'avais fini de manger et fini de boire. Tout ce que je voulais a présent, c'était dormir. Mais c'était sans compter sur la présence des bourrins d'as coté. Je sentis des crampes commencer a s'installer. il me fallait marcher un peu pour ne pas avoir trop mal au retour. Me relevant difficilement, je pris la main de Nathalie et l'invitais a me suivre pour marcher un peu.

-Viens j'ai besoin d'un peu de calme. Et puis t'auras moins mal aux jambes si tu marche un peu.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 4 Aoû - 13:54

avatar
William la regarda avec un air un peu perdu et elle eut l’impression qu’il ne comprenait pas ce qu’elle disait. Il lui fallut plusieurs secondes pour lui répondre qu’ils étaient quittes avant que son attention de se dissolve à nouveau sur l’agitation qui régnait.

Nathalie le sentait ailleurs, comme hors du moment présent. Elle avait l’impression que cette journée soit disant festive avait ranimé une vieille blessure chez le soldat. Contrairement aux autres qui profitaient sans vergogne du délassement et des boissons qui leur étaient offerte, William restait dans son coin. Elle se prit à regretter d’être venu envahir son espace. Elle baissa un instant les yeux, se demandant si elle ne devrait pas le laisser tranquille, puisque visiblement, c’est ce qu’il voulait.

Mais avant qu’elle n’ait eu le temps de prendre congé, il se releva pesamment et lui pris la main pour l’inviter à le suivre en lui expliquant que la bruyante agitation de leurs compagnons lui pesait et qu’elle aurait moins mal aux jambes si elle ne restait pas immobile.

A son tour elle se leva, s’efforçant de ne pas peser sur la main offerte, même si ça lui fut un peu difficile. Elle grimaça en serrant les dents quand elle se releva. Visiblement les muscles de ses jambes avaient profité de ce court moment d’inactivité pour se transformer en pierre.

Une fois debout, elle hésita à nouveau. Peut-être préférait-il qu’elle le laisse seul ? Elle réalisa également qu’il tenait toujours sa main et se demanda si elle devait prendre l’initiative de rompre se contact, ou si son geste pourrait être mal interprété.

Finalement, elle décida de couper la poire en deux et de lui laisser prendre l’initiative. Elle allégea la pression de sa main sur celle du soldat, pour qu’il puisse la lâcher s'il le désirait et lui sourit en disant d’une voix douce :

-« Oui, tu as raison. M’asseoir n’était pas une bonne idée, je ferai bien quelques pas avec toi, à moins bien sûr que tu ne préfères être seul. ».

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 2

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum