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[Evénement] La Valse des Atlantes

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Mer 2 Mar - 10:39

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On se croirait dans un conte... Un bal ? Quelle idée !

Passons un moment ensemble, sans passion, sans s'dépecer, sans chercher à savoir si au fond on s'ressemble.






Je n'en pouvais plus de tout ça. J'étais là depuis à peine trente minutes, et j'étais limite en train de suffoquer. Mon regard se perdait sur toutes ces parures plus belles les unes que les autres. Oh ça oui, les femmes ici avaient sorti le grand jeu pour cette fête. Les hommes quant à eux étaient d'une élégance rare. Ils portaient le smoking aussi bien que je pouvais porter le mien. J'étais dans mon coin, en train de bouder telle une enfant capricieuse. Bien sûr, parfois j'allais et venais pour proposer des coupes de punch à bord de mon plateau. Je percevais quelques bribes de conversation, sans vraiment y prêter attention. J'enviais ces femmes et ces hommes qu'on remarquait d'un coup d’œil. Moi, j'avais l'impression d'être un meuble posé ci et là qui se baladait sans réel but. Je soupirais. Je mimais un faux sourire comme si j'étais enchantée de faire partie de ce décor. J'étais heureuse, c'est fou comme un mensonge peut vous convaincre qu'il n'en est pas réellement un. Je me sentais euphorique. C'était nerveux. J'étais nerveuse. Je me forçais à ne pas trembler histoire de renverser ce plateau. Il serait mal venu que celui-ci finisse sa course sur le sol. Ou pire même, qu'il éclabousse les jolis escarpins de ces naïades.

En observant de ma tour d'ivoire mon petit monde, je me perdais d'or et déjà sur cette plantureuse blonde à la robe rouge sang. Quelle robe ! Quelle blondeur ! Elle était magnifique et bien plus encore. Cette blondinette qui savait très bien que cette robe lui allait à merveille. Oh, à croire qu'elle avait été crée que pour elle. La robe dessinait ses moindres courbes dans une indécence effroyable. Elle était très sexy et non vulgaire. Cette teinte qui pouvait réveiller d'un coup d’œil la libido d'un mort. Elle était remarquable. Faites qu'elle ne me remarque pas. Non, je n'étais pas d'humeur à ce qu'elle vienne me taquiner avec sa petite voix cristalline et ses allures de femme fatale. Elle ne passait pas inaperçue. Et c'était qui ce gus qui se traînait à ses bras ? Moi qui pensais qu'elle avait un peu plus de goût que cela tiens. Quelle déception ! Je préfère tourner ma tête et... Mazette ! Encore une belle robe qui épousait parfaitement toutes ces femmes. Vous allez me rendre dingue vous savez ?! Vous ne voyez pas tous ces mecs pendus à vos lèvres qui aimeraient tout au plus vous retirer vos vêtements et voir ce qui s'y cache en-dessous. Oh si vous le savez parfaitement, et cela vous amuse de les titiller ainsi. Ah ! Comment voulez-vous que je fasse cet effet avec mon accoutrement. Moi aussi j'aurais aimé qu'on me remarque ainsi, mais non, il avait fallut que j'accepte d'endosser ce rôle de serveuse de pacotille.

Ah non ! Pas toi ! Pas maintenant. Tu ne pouvais pas aller voir ailleurs, te pavaner au milieu de cette scène pour qu'on te remarque fièrement ? Pourquoi tu viens m'emmerder alors que je suis tranquille ? Tu veux t'amuser hein ? Je sourire tout en me retournant après avoir entendu cette voix familière. Pestouille. Je souris tout en attrapant mon verre, trinquant avec elle. Un sourire nerveux. Je bois mon verre sans demander mon reste.

-Vous... Vous êtes cruellement en beauté Isia !

Un peu comme Cruella d'Enfer... Une vraie beauté.

-Vous devriez rejoindre votre partenaire, il doit se languir de votre présence et je le comprends...

Mais qu'est-ce que je raconte là ? Mon cerveau est en mode OFF.

-Ouais, je me ferais un plaisir de vous servir comme il se doit, dis-je avec un clin d’œil après m'être rappelée que j'étais là dans un seul but : servir ces gens.

Comme si dans ce genre de soirée, nous étions incapables de prendre un verre sans qu'on vienne nous l'apporter. Non, il avait fallut que j'accepte ça. Une condition d'esclave. Je n'aurais pas du venir.

-Vous savez, vous devriez retourner là-bas, vous y avez parfaitement votre place. Une femme comme vous, ne devrait pas rester là avec le petit personnel, allez-donc enflammer la piste de danse. Je suis certaine que tous n'auront d'admiration que pour vous.

Il n'y avait aucune méchanceté de ma part, c'est juste qu'à côté d'elle, je ne me sentais pas moi-même. Je l'enviais même. Je ne ressemblais à rien.

-Qui est votre cavalier ? demande-je tout en la regardant avec intensité. Je vais vous paraître désobligeante, mais vous n'allez vraiment pas ensemble. On dirait que vous ne refaites un remake de la Belle et la Bête, finis-je avec un gloussement teinté de fausseté.

Je commençais à tourner les talons tout en cherchant à l'éviter à tout prix. J'essayais tant bien que mal à mettre de la distance entre elle et moi. J'étouffais, elle m'étouffait, elle m'... Faites qu'elle ne me suive pas. Pitié ! Il n'y a donc personne dans cette fichue soirée qui ne veut prendre un verre ? Je devrais aller m'enfermer dans les toilettes pour le reste de la soirée tiens ! Au pire s'ils n'en veulent pas de mes verres, je vais les boires moi-même. Oh ! Après tout, il n'y a pas de mal à boire, c'est du punch sans alcool après tout. Allez cul-sec. Ah oui effectivement ça rafraîchit bien les idées ! Allez on peut pas s'amuser là, on se fait un peu chier comme des rats morts hein. Enfin en tout cas moi, je ne m'amuse pas du tout. Un peu de divertissement ne ferait pas de mal. C'est quoi cette soirée où personne ne danse ? Pourquoi mettre de la musique si ce n'est pas pour en profiter ? Non, moi je n'allais pas danser, non vraiment pas. Ce n'était pas pour moi ce genre de trucs. Moi j'étais plus du genre à boire et grogner dans ce genre de soirée...



@ pyphi(lia)


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Mer 2 Mar - 12:05

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Quand elle évoqua l'infirmerie et le fait qu'il ne l'avait pas informée de sa sorti, une petite moue se dessina sur le visage du Colonel avant qu'il ne lui explique qu'il n'était sortit que le jour même et que comme Teyla était là, il en avait profité de prendre un peu de temps pour elle puisqu'il n'avait pas eu l'occasion de la voir depuis longtemps. Nathalie baissa la tête sous ce qu'elle ressentait comme un reproche. Après tout, c'était vrai, ce n'est pas parce qu'ils avait couché une fois ensemble qu'il devait s'attendre à ce qu'il délaisse ses amis pour elle. N'empêche, elle restait convaincu que si comme il le sous entendait il avait pensé à elle, il aurait pu prendre quelques secondes pour lui envoyer un petit message électronique du genre « je viens de sortir. Je suis très occupé cet après-midi, on se verra ce soir ».

Elle soupira un peu. Elle n'avait jamais eu l'habitude d'être traité avec égards et galanterie. Elle n'avait jamais rencontré quelqu'un qui soit attentif envers elle, aucun homme jusqu'ici n'avait été aussi doux et passionné que le Colonel. C'était déjà énorme. Mais du coup, peut être attendait-elle trop de lui. Mais, c'était un homme après tout. Il devait considérer certaines choses comme évidentes, comme le fait qu'il était inutile de la prévenir de sa sortie de l'infirmerie puisqu'il était persuadé qu'ils se verraient ce soir.

Dés que Nathalie eut posé sa main sur son bras, il baissa les yeux avec un sourire taquin, et elle comprit qu'il devait ressentir la froideur de ses doigts à travers le tissus de sa veste et de sa chemise. Il reprit la parole, d'une voix douce et basse pour lui expliquer que si elle n'était pas venue, il aurait pris un jumper pour venir la chercher.

Nathalie secoua la tête, incapable de retenir un petit rire. Mais son cœur fit un petit bon. Vraiment ? Aurait-il vraiment fait ça pour elle ?

Se mordant l'intérieur des joues pour contrôler un sourire qu'elle n'était pas encore sûre de vouloir lui accorder, elle dit :

- « Vraiment ? Si j'avais su que je pouvais disposer d'un transport privé avec chauffeur, j'aurais pu être tentée de faire exprès de rater le dernier jumper. »

Quand il lui fit un petit signe pour l'inviter à rejoindre la piste, elle remarqua qu'Il était un peu gauche avec son épaule immobilisée, ça lui donnait un air raide et elle se demanda s'il souffrait encore.

Tout en s'avançant vers la piste, il lui demanda si elle allait le bouder parce qu'il n'avait pas frappé à sa porte alors qu'il savait qu'elle bossait, lui affirmant que ce n'était pas parce qu'il n'était pas venu la voir immédiatement qu'il n'avait pas pensé à sa « frimousse de coquelicot » ou que ça remettait en question ce qu'il lui avait demandé à l'infirmerie.

Nathalie se sentit son cœur se gonfler de bonheur, mais d'un autre côté elle aurait aimé qu'il puisse comprendre ce qu'elle ressentait.

- « Ce n'est pas de la bouderie. C'est juste que... que... mets toi à ma place quelques secondes, la dernière fois que je t'ai vu tu étais très mal en point, tu étais à moitié assommé par les médicaments. Je ne savais même pas si tu te rappellerais de ma visite. Et là, j'arrive et je te trouve au bras d'une autre, sans que tu n'es pris la peine de me dire que tu étais sorti. Si tu m'avais envoyé un petit mot du genre « sorti aujourd'hui, beaucoup de choses à faire, on se verra se soir au bal » j'aurais comprit tu sais. Là, j'ai juste eut l'impression que tu ne te rappelais pas et que tu avais décidé de passer à autre chose. »

Elle se tourna vers lui avant d'ajouter :

- « Je ne suis pas du genre à m'accrocher quand si je pense qu'on ne veut plus de moi. Même si ça m'aurait fait beaucoup de peine. »

Arrivé sur la piste, il tendit son bras valide pour l'inviter à se mettre en place pour la danse. Elle posa sa main sur son épaule valide, pendant qu'il posait sa main sur sa hanche et elle ne put retenir un frisson de plaisir, même si le formalisme de cette dans la frustrait un peu. Elle aurait préféré un slow, quelque chose qui lui aurait permis de se blottir contre lui. Au lieu de ça, ils étaient obligés de garder une certaines distance, et de faire attention à leurs geste et a leurs expression. Nathalie ne put s’empêcher de le regarder en souriant. Maintenant qu'ils avaient pu parler et expliquer leurs points de vues respectif, elle n'avait qu'une envie, c'était de se blottir contre lui et se faire pardonner d'avoir douté de lui.

Visiblement, il devait penser la même chose, puisque lorsqu'il reprit la parole, sa voix était lourde de désir pour lui proposer de passer ses trois jours de permissions avec lui.

Elle le regarda surprise, trois jours ? Trois jours complet ? Rien qu'avec lui elle sentit son visage s'éclairer et un sourire naître sur ses lèvres. Oh, elle n'en serait que trop heureuse, même si elle craignait que leur « disparition » simultanée ne mette la puce à l'oreille de certaines personnes.

Elle s'efforça de se reprendre.

- « Voilà une perspective des plus alléchante Colonel. »
dit-elle d'un ton mutin « Et où comptez vous nous emmener ? »

Tout en virevoltant sur la piste, elle aperçut Karola prés du buffet et un des scientifique qui venait de l'aborder, curieusement, Karola ne semblait pas dérangée, Nathalie sourit, et puis elle surprit le regard de Teyla sur leur couple. Et une certitude se fit dans son esprit, elle hoqueta un peu avant de se tourner vers John :

- « Teyla... elle sait pour nous n'est-ce pas ? »

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Jeu 3 Mar - 22:45

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Allongée, seule, dans ses quartiers, Mila profitait de sa journée de repos. Elle s'était levée tard, avait déjeuné tard et avait profité du mess après l'heure de pointe. Une fois un rapide repas engloutit, elle était revenue dans l'agréable cocon qui lui avait été attribué à son arrivée sur Atlantis.

Bien que son lit fut fait, tiré à quatre épingles, elle avait repris place sur la couche moelleuse après avoir mis un peu de musique sur l'ordinateur qu'on lui avait confié à sa prise de poste sur la cité. Ainsi les enceintes diffusaient-elles Le lac des cygnes de Tchaïkovski.

D'aucun auraient pu rire à ce cliché ; une jeune femme russe écoutant de la musique classique russe. Mais voyez-vous, cela n'avait rien à voir avec ces Anglais écoutant Les Beatles par pur chauvinisme. Non, Pyotr Ilyich Tchaïkovski avait toujours été le seul homme à qui Mila avait donné son cœur volontairement durant son enfance difficile.

C'était quelques temps après être entrée dans cette classe spécialisée qui lui avait permis de se concentrer un peu plus sur ses études et d'oublier un peu les mauvais traitements de son père. La vieille directrice était venue la trouver pour lui parler des activités extra-scolaires qui pourraient être bénéfiques pour son dossier scolaire et lui permettre de passer plus de temps hors de la maison sans pourtant s'attirer les foudres de son père. Ce dernier aimant beaucoup la musique classique, Mila avait opté pour la danse. Quoi de mieux, avait-elle pensé à cet instant, pour tenter de comprendre cette homme accablé par le chagrin.

Ainsi donc s'était-elle mise à faire des pointes et des entrechats durant ses jours de repos. Et il fallait dire que cela lui plaisait. Elle se pliait toujours plus, sautait toujours plus loin, toujours plus haut au grand damne de ses camarades et pour le plus grand plaisir de son professeur, un vieil homme au regard doux et à la barbe impressionnante qui cachait une dentition aussi parfaite que celle d'un requin malgré son âge avancé. Monsieur Melnikov, car tel était son nom, était aussi bronzé en automne qu'un brésilien et changeait d'avis sur l'exercice du jour telle une girouette. La seule chose capable de le calmer lors de ses crises de passion classique, était de voir Mila réaliser parfaitement une figure sous le regard agacé de ses compatriotes, plus âgées ou plus expérimentées qu'elle. C'était donc ce vieux professeur qui lui avait fait connaitre le grand Tchaïkovski et depuis ce temps, elle n'avait de cesse d'écouter le ballet, voir de danser quelques pas dessus afin de se rassurer ou de faire face à un choix difficile.

La jeune femme se souvenait encore de l'agréable sensation qu'elle ressentait en sortant de chez elle, son sac-à-dos contenant ses ballerines à peine en place, alors qu'elle courait prendre le bus pour traverser Saint-Pétersbourg et se rendre à son cour de danse.

Malgré le sourire doux qui se dessinait sur ses lèvres, Mila dut se faire violence pour revenir à la réalité. En vérité la jeune femme, avant de se laisser emporter par les quelques bons souvenirs de son enfance que la musique faisait remonter à la surface de sa conscience, était en train de consulter la tablette sur laquelle elle relisait ses mails et les dossiers de ses patients quand elle n'était pas à l'infirmerie. Devant ses yeux pers, affiché sur l'écran de verre, se trouvait un message d'un certain américain au regard gris dont elle n'arrivait toujours pas à oublier le passage dans son infirmerie, quelques mois plus tôt.

Le mail, dont il était question, parlait d'un bal organisé en l'honneur des victimes et disparus durant la prise du site Alpha par les Geniis, quelques temps plus tôt. Mila se souvenait encore de l'arrivée des blessés à la suite de cette terrible journée. Telle une hôtesse de l'air attribuant les sièges, elle avait attribué les lits et les fauteuils roulants afin de faire un premier tri. La journée, ainsi que la semaine qui la suivit furent particulièrement éprouvantes. Mila profitait donc de son repos bien mérité mais ne pouvait toujours pas s'ôter le jeune technicien qui l'avait tant troublé de la tête. Surtout que ce dernier avait accompagné l'invitation, qui semblait standard, d'un message quelque peu personnel, bien que formel.

L'index ainsi que le majeur libres de Mila se baladaient sur ses lèvres, à l'endroit où celles de cet impudent d'américain l'avait embrassé lors de leur unique rencontre. Ne s'étant pas contenté de sa joue, il avait fallu qu'il s'accapare plus qu'on ne lui laissait prendre. Poussant un soupir, la jeune russe relu le mail à voix haute, comme pour donner un peu plus de réalité à ce message auquel elle ne croyait toujours pas :

"Chère amie, organisant un bal pour la cité, je souhaiterais vous demander si, dans un cadre hors professionnel, vous accepteriez d'y être ma cavalière. Je vous remercie à l'avance de votre réponse, négative ou positive, et vous souhaite une bonne soirée."

Considérant toujours le message, elle ferma les yeux un instant et se laissa emplir de la musique du grand Tchaïkovski. Le titre de l'événement lui faisait indéniablement envie. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle n'avait pas esquissé quelques pas de valses et cela lui démangeait les souliers. De plus arriver à tel événement sans cavalier serait un obstacle majeur à ce qui l'intéressait le plus durant cette soirée : danser. Les yeux de la jeune médecin se portèrent ainsi une nouvelle fois sur la demander de l'organisateur.

De toute façon elle ne pourrait pas s'ôter l'américain de la tête tant qu'elle ne l'aurait pas confronté une nouvelle fois. Soupirant à nouveau, elle hocha la tête d'un air résigner avant de soumettre sa tablette à une série de pression de ses doigts fins et rapides, composant ainsi un message de réponse qu'elle relu à voix haute une fois achevé.

"Monsieur Hawkins, tout d'abord, je me dois de vous remercier pour votre invitation. Je m'excuse de vous faire savoir seulement maintenant que je serais heureuse de me joindre à vous pour cet événement. En espérant que vous n'ayez trouvé personne depuis l'envois de votre message. Bien à vous."

La relecture lui parût encore plus formelle que le message d'origine mais elle ne voyait pas comment tourner ses phrases. Il l'avait, certes, embrassé, cela ne voulais pas dire que si elle l'accompagnait au bal elle allait forcement finir dans son lit. On lui avait toujours dit de se méfier des américains, celui-ci, aussi troublant soit-il, ne ferait pas exception à sa règle.

Une dernière pression sur la surface lisse de sa tablette et le message partit en direction de son destinataire. Mais il ne fallait pas qu'elle se repose sur ses lauriers, elle avait promis à Carson d'être un des médecins de garde ce soir et le fait qu'elle se rende à l'événement ne gênait en rien sa mission. S'il arrivait quoi que ce soit sur la cité, il y aurait d'autres personnes pour s'en occuper... à moins qu'elle ne saute dans un jumper pour se charger du problème.

Mila envoya tout de même un message à ses autres collègues de garde pour qu'ils sachent où la contacter en cas d'incident puis elle se leva enfin de son lit et fila à la douche. Décrassage, maquillage, peignage... elle sortit de la salle de bain presque une heure plus tard en serviette et se dirigea vers le meuble qui contenait l'unique vêtement que Mila conservait de son enfance et qu'elle avait amené sur la cité. Il s'agissait d'une longue robe blanche brodée de perles dorées ayant appartenue à sa mère. Les escarpins qui étaient censé aller avec, avaient toujours été trop grands pour la jeune femme, aussi avait-elle acheté une paire de talons plus bas mais dans des tons semblables quand elle avait hérité de la robe, à sa majorité.

Elle l'avait déjà porté une fois, lors du gala d'obtention de son diplôme, à la fin de ses études de médecine. Et voila qu'elle la portait à nouveau, au bras d'un homme. Cela l'effrayait quelque peu... Mais il faudrait bien qu'elle s'habitue à la proximité avec la gent masculine si elle voulait avoir plus de facilité à se concentrer en leur présence.

Jetant un rapide coup d'œil à l'horloge de sa chambre, Mila accéléra la cadence et enfila la robe avec habileté. Le vêtement lui allait toujours comme un gant et les chaussures étaient en parfait état. Elle enfila un châle blanc sur ses épaules nues pour ne pas être gênée par le froid et pris enfin la route de la baie des jumpers.

La luminosité commençait à peine à baisser et la jeune femme savait, pour s'être déjà rendu sur le continent, que la nuit ne serait pas tombée lorsqu'ils arriveraient. Elle reconnu quelques têtes familières lors du trajet mais ne pris pas part aux conversations, étant bien trop néophyte sur le sujet qui les occupait. A la place, elle laissa son esprit vagabonder.

A quoi devait-elle s'attendre de la part de l'américain ? Que cherchait-il ? Elle ne savait pas et ne comprenait pas cette obsession qui la rongeait à son propos. Les longues minutes du voyage prirent fin bien plus vite qu'elle ne s'y attendait. Le technicien avait, une fois de plus occupé toutes ses pensées et elle pinça les lèvres, légèrement agacée.

C'est dans cet état d'esprit qu'elle foula enfin le sol aménagé pour l'événement. Depuis sa plus tendre enfance, Mila avait été bringuebalée de soirée mondaine en soirée mondaine par ses deux grands-mères, responsables de son éducation à la mort de sa mère. Ce n'était pas son père qui aurait fait quoi que ce soit, agrippé à sa bouteille comme il l'était, à boire tout l'argent de l'héritage.

La jeune russe avait connu le faste du 'grand monde' russe. Des lumières, des fanfreluches et des décors pompeux, elle en avait vu son sous. Mais ce qui se présentait devant ses yeux n'avait rien de ces univers vulgaire et surfaits. Ce que le personnel en charge du cadre avait réussi à faire était époustouflant et émouvant à la fois. Et, comme à son habitude, la jeune femme ne put retenir les larmes de lui monter aux yeux sous l'impression féérique qui se dégageait du décors. C'est alors qu'elle remarqua son cavalier. Ainsi vêtu, il avait fier allure.

N'ayant pas reçu de mail contradictoire, le jeune technicien devait toujours espérer qu'elle soit à son bras pour la soirée. Elle esquissa un sourire un peu raide à son approche, tout comme le geste, maladroit, avec lequel elle prit son bras. Ils firent quelques pas en direction de la scène, n'échangeant pourtant pas un mot, puis il la laissa ainsi pour s'adresser aux membres de l'expédition. Elle le regarda faire, quelque peu subjuguée par ses manières, mais ne dit rien, attendant qu'il revienne près d'elle. Peut-être passerait-elle cette soirée à éduquer ce jeune homme à l'art et la manière de s'occuper d'une jeune femme lors d'un tel événement ? A moins qu'elle n'use les chaussures de monsieur Hawkins sur la piste de danse pour qu'il se fasse ainsi pardonné son attitude.

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Ven 4 Mar - 18:45

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« Ne fait pas ta farouche, on va les allumés ces coincés ! »






Elle attrapa son verre, le vidant cul sec. Mes grands yeux bleus, la détaillait eh bien heureusement qu’il n’y avait pas d’alcool dedans. Elle semblait nerveuse, tendue. Encore une fois, je me fis l’étrange constatation qu’elle n’avait rien à faire en tant que serveuse. Elle aurait dû être parée d’une robe de soirée, mettant ses grandes jambes en valeurs, ses longues boucles blondes et son visage si fin. Se pavaner autour des autres, montrée qu’elle était là, resplendissante, sûre d’elle et désirable. Je la voyais bien accrocher à mon bras, bien mieux que ce pauvre Carson, aux joues rosées. La voire avec une robe noire serait assez plaisant… même si bon, le costard lui allait très bien aussi. Mais, il y avait du potentiel gâché. Une forme de frustration dans cet habit standard et élégant.

Je me rapprochai un peu plus d'elle. Blanche me complimenta, un sourire charmant se dessina sur mes lèvres. Un sourire qui se transforma en amusement quand elle m'évoqua mon « partenaire ». Se languir de moi ? Oh oui peut être, il devait être très à l'aise avec le reste des médecins et se dire qu'il aurait bien aimé fuir lui aussi. Mais, par politesse et bonté, il ne pouvait pas faire de retraite stratégique. Ni partir, comme je venais de le faire. Me foutant royalement de leurs conversations. Alala me languir, elle y allait fort, comme si j'avais quelconque liens amoureux ou sexuelle avec Carson.

Elle enchaîna des phrases, maladroites. Reportant son discours sur ma place. Mon regard se leva quelques secondes vers la piste de danse et des personnes en tenue de soirée. Je bue quelques gorgées de mon verre orangé. Il est vrai, que je me faisais chier aussi… enfin, je pense qu'elle s'embête, rien n'est plaisant dans un job de serveuse. Elle n'avait pas fini de parler, je le sentais, alors je la laissais continuer sur un sourire taquin. Elle me semblait ailleurs, désorientée, énervée, agacée et perturbée tout simplement.

• Vos talents seront bientôt demandés.

Je lui fis un clin d’œil. Oh oui, j’avais une idée en tête. Qui est mon cavalier ? Eh bien, cela la travaillait dis-donc ! Elle fit une remarque qui me fit rire ! Pauvre Carson, qu’elle ne vienne pas lui dire cela, il en serait profondément attristé ! Blanche et son humour, une perle de délice que j’aimais vraiment entendre.

• Carson Beckette, responsable médical, désireux de m’accompagner pour me rendre au bal.

Je lui fis un sourire, laissant sous-entendre que sa seule présence avait été de m'escorter au bal. J'avais fait cela pour lui faire plaisir et puis bon, je me fichais bien avec qui allait au bal. Car, de toute manière, j'allais filer vers d'autre horizon. Il le savait, que je ne pouvais pas rester sagement.

• Il faut savoir faire plaisir à ses amis, même si c'est mal assorti

Avant, que je fasse bougée mes lèvres rouges vers d'autres paroles, elle commença à tourner les talons. Ah non, tu ne vas pas me filer entre les doigts ma belle serveuse ! Je me fais autant chier que toi et ta compagnie m'est que trop agréable. Décidément, tu aimes bien essayer de fuir sans but. J'hémi un soupire profondément amusée par cette jeune blonde.

Je n'eus pas besoin de beaucoup de pas, pour que ma main touche son bras.
• Je compte bien enflammer la piste. Mais pour cela il faut un cavalier à la hauteur. Ou bien une cavalière…

Ma main se sera doucement sur son bras, pour qu'elle me regarde dans les yeux.

• Cela serait bien plus amusant, que de languir dans un coin à attendre que quelques paresseux se servent un verre non ?

Je lui fis un sourire resplendissant, insistant de mon regard ma demande. Peut-être qu’on nous regarderait de travers ? Ou de façon un peu interloqué de voir sur la piste de danse deux filles. Et alors ? Pourquoi faire que des duos de différent sexe ? Je ne vois pas où est le problème… l’idée me plaisait grandement. Oui, un peu trop même. Bousculer tous les stéréotypes et les acquis. Quitte à danser, le faire avec la personne de son choix non ? Et puis après l'intervention de notre transsexuelle de John Storm, on ne pouvait pas être plus ridicule.

Je me rapprochai d'elle, suffisamment près pour être dans la limite de la sphère intime. Lui prenant son plateau remplis de quelques grands verres, pour le déposer près d'une petite table de bars, disposée aux alentours de la piste, pour permettre aux gens de s'y accouder et d'y laisser leurs verres. Par chance, une de ses tables était à côtés de nous. Je revenue vers elle, un sourire satisfait sur les lèvres.

• Et après, on pourrait envisager de les finir ? Ou de goûter le fameux alcool des athosiens.

J'hémi un petite rire, ironie de finir la soirée, au milieu de boisson à se moquer gentiment ou pas, de certaine personne qui veulent en faire trop.





C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

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Ven 4 Mar - 19:14

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❝ La Valse des Atlantes❞
étouffement de coeur et robe de soirée




Face à ma réponse pour l'infirmerie, elle baissa la tête, comme si je venais de l'accabler de reproche. Dans un sens, mes propos pouvaient avoir ce goût amer. Même si cela n'était pas le but recherché. Je me perdis sur son visage, quelques minutes, m'attendant à une réplique, hors, ses lèvres restèrent closes. Fines petites lèvres ajusté d'une légère couleur rouge. Un frisson, me parcourant, quand, mon esprit mal placé me rappela à quel point j'avais envie de les goûter.
Le sujet de l'infirmerie était donc clos. Elle, rebondit par un beau rire face à ma proposition assez audacieuse, de la guérir en jumper, j'en conclue que ma réponse l'avait convaincue. Du moins, fait taire ses doutes ou autres réflexions incongrues dans sa tête.

Je me joignis à son rire, essayant de ne pas lui attraper les joues, pour qu'elle daigne me faire une belle risette. Cela, se voyait vraiment, pourquoi se contenir ? J'avais vraiment envie de lui saisir son visage et de la forcer à esquisser ce foutu rictus. À quoi bon effacer ses expressions ? Cela me rendait fou ! Cependant, je retenu un soupir d'amusement, nous imaginants comme deux gamins, se torturant les bajoues.

• Enfin, ce n’est pas dit que ce Jumper, serait arrivé au bon endroit

Mon regard se dévia sur sa silhouette sombre parée de paillette, prenant des airs espiègles, sous-entendant de nombreuses théories. Elle avait suffisamment d'imagination, pour peindre plusieurs hypothèses.

Le sujet de l'infirmerie refit son apparition… je manquai un soupir, pensant qu'elle allait me sortir un reproche ou une phrase agaçante. Naïvement, je pensais l'avoir éloigné. Hors, je fis bien, de ne pas montrer l'exaspération, qui allait monter en moi. Car, au final, elle parla sur un ton singulier. Plus désireuse de me faire comprendre, la frustration, la colère ressentie, que de m'affûter de critique.

Je l'écoutai attentivement. Oui, il est vrai, que j'aurais pu lui écrire un mail. C'est quand même assez alarmant de constater ça. Je n'y avait, tout bonnement pas pensé. Je restai pantois quelques secondes. Je suis quand même stupide non ? Maintenant, qu'elle me faisait remarquer, je me sentais bête. Je lui répondis sur un ton très parlant de ma stupéfaction, face à moi-même.

• C’est vrai. J’y penserais la prochaine fois… euh si une occasion similaire se présente je veux dire.

Je m'étais reprit, mais que je suis stupide ! J'espérais bien, que ce genre de mission sur alpha, ne se reproduise pas. Je n'avais nullement envie de végéter encore quelques semaines dans l'infirmerie à maudire Koyla. Même, si bon j'aimerais bien envoyer Koyla dans une boîte en chêne !

Il est vrai que l'épisode cotonneux de l'infirmerie, pouvait laisser des doutes. Moi-même avais eu du mal à distinguer la réaliste du fantasme. Me croyant, victime de l'un de mes nombreux rêves, créer par la fièvre. Par chance, l'expérience avait été trop réaliste ou plaisante, pour que le doute subsiste encore. En conséquence, je comprenais, qu'elle pouvait mettre des retenues sur ma proposition, dite entre deux endormissements. Même, si j'avais mis toute ma sincérité et lucidité au profil de cette demande.

Par chance, je ne comptais pas revenir dessus. Cela ne la peinerait donc pas, je lui accordai un pauvre sourire un peu crispé. Si, je ne lui avais pas dit mon désir de la revoir, aurait-elle pris la décision de s'effacer ? Ou de tenter de me contacter ? Hum… la réponse à cette question, était incertaine et je ne voulais pas prendre le risque d'entendre quelque chose qui ne me plairait pas. Donc je la balayai de mon esprit. Ça ne sert à rien de se torture inutilement.

Oh mon dieu que c'est difficile de danser à cette distance ! Enfin si, je peux danser … mais j'avais d'autres idées en tête. À croire que je suis obnubilé par la chaleur de son corps et la douceur de ses lèvres. Plusieurs fois, la main posée sur les hanches, se contactai, signe que je tentais de contrôler l'envie de la plaquer contre moi. Combien de fois, je soupirai doucement, m'efforçant de le faire silencieusement, pour lâcher la pression ? Un peu trop de fois. J'eu l'idée saugrenue, de la lâcher pour ne plus me brûler. Mais, cela m'était impossible maso va ! Je me venais à espérer que la musique soit longue. Par chance ce fut le cas.

J'inversai la position de mes mains, cela me devenait inconfortable. Le côté invalide posé sur sa hanche et l'autre attrapa sa main pour la lever sur le côté afin d'avoir une danse moins « rigide ». Cela l'obligeait à se rapprocher un peu, même si la distance restait « politiquement correcte ». Sa main était si gelée… la mienne se referma sur ses longs doigts fins, les recouvrant de la chaleur de ma paume.

Enfin, elle sourit, elle était bien plus éclatante ainsi. Je me ravisai de ne plus voir des petits icebergs sur son visage constellée de mignonnes petites taches brunes et blondes. Face à son rictus et son air mutin, l'idée de l'embrasser était forte. Rho mais, voyons John ! Ils ne pouvaient pas tous genre disparaitre là maintenant ? Allé zou zou zou ! C'est quand même beau de rêver non ? Je lui fis un sourire espiègle, ne pouvant pas m'autoriser un sourire plus charmeur ou même plus osé. Déjà que mon regard était suffisamment parlant.

Mon regard se leva vers les alentours, se fixant surtout sur Teyla et Weir avant de replonger dans les yeux bleus de ma partenaire et amante.

• Surprise

J’esquissai un faible petit rire.

• Je te ferais une liste pour tes valises, quand je me serais arrangé des détails techniques.

Il le fallait bien, surtout si je partais avec un jumper ou si je comptais utiliser la porte des étoiles. Je la fis tourner au rythme de la danse, avant de la reprendre dans la position d'avant.

Puis, elle me posa une question qui me surprit. Je restai incrédule quelques minutes, avant de lever mon regard vers la rousse athosienne, qui de temps à autre nous regardait, avant de se positionner devant Weir et parler avec elle.

• Oui.

Je me doute que celle simple réponse n'allait pas la satisfaire. Devais-je lui faire une explication ? Je crains que oui, sinon elle y allait, sûrement peindre encore des suppositions fausses.

• On va dire que l'état de ma chambre était suffisamment parlant, pour mériter un entretien en règle. Elle y a passée toute l'après-midi.

Je raclai, ma gorge, amusé, plongeant mes pupilles encore plus dans son regard si charmant.

• Mais, ce n'était pas les détails de notre nuit qui l'intéressait, si c'est cela qui t'inquiète. Elle voulait savoir si, ce n'est qu'une nuit ou si je m'étais attaché à une demoiselle.

Je me tue, restant sérieux. Respirant un grand coup. De toute façon je ne pouvais rien cacher longtemps à Teyla, elle avait cette étrange faculté à tout découvrir. Ou d'être là au mauvais moment. Et, puis elle était tenace. Sous ses airs, de personne d'intéresser, elle savait posées les bonnes questions et de mesures ses propos, pour arriver à ses fins. Elle avait été ravie, d'apprendre cet attachement l'envie de passer le pas… elle avait souri avant de projeter pleins de scénario, que j'avais dû calmer, lui rappelant que nous étions à peine au commencement. À croire Teyla, c'est limite si, j'allais me marier le lendemain. À croire qu'elle
espérait depuis quelques temps, que je choisisse une de mes prétendantes.

• Pourquoi cette question ? Elle n'a pas été très discrète quand elle m'a labourée les reins ?




© FICHE D'APOLLINA POUR LIBRE GRAPH

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Ven 4 Mar - 23:00

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Mon dieu... cette danse était une torture. Etre si près de lui et être obligée de garder une certaine distance alors qu'elle n'avait qu'une seule envie, se lover dans ses bras et sentir ses lèvres sur les siennes.

Dans sa manière de la toucher, de la regarder, de lui sourire, elle sentait qu'il en était de même pour lui. Elle en vint à souhaiter qu'ils puissent s'éclipser, trouver un endroit plus intime. Elle brûlait de sentir ses lèvres sur les sienne, ses mains sur sa peau. Elle se raidit à cette idée. Elle ne pouvait pas de permettre de se montrer trop démonstrative avec le Lieutenant Colonel Sheppard. Qu'ils dansent ensemble n'était pas trop suspect. John était connu pour son succès auprès des femmes, mais il était hors de question que le comportement de la jeune femme fasse naître des doutes dans l'esprit de leur collègues. Même si tous semblait très occupés par leur propres affaires.

Quand elle lui reprocha de ne pas lui avoir envoyé un message pour lui dire qu'il était sortit de l'infirmerie, il prit un air penaud qui faillit bien la faire craquer pour de bon. Le pire, c'est qu'elle ne douta pas un seul instant de son explication. Il était complètement transparent, elle lisait toutes ses émotions sur son visage, et là, elle avait clairement vu de la surprise, une vague culpabilité, et du regret. Elle dut serrer les mâchoires et faire appel à toute sa volonté pour ne pas se rapprocher de façon indécente pour le serrer dans ses bras et l'embrasser, là, maintenant, au milieu de la piste.

Son épaule devait le faire souffrir, car il inversa ses bras, posant la main de son bras blessé sur sa hanche, en profitant au passage pour la rapprocher un peu de lui sans que cela ne puisse sembler trop suspect. Son petit sourire espiègle et son visage mutin quand il refusa de lui dire où il comptait l'emmener passer ses trois jours achevèrent de mettre sa patience à rude épreuve. Elle prit une grande inspiration pour se calmer, mais sa main se crispa un peu sur son épaule. Elle faillit lui demander de l'emmener ailleurs, même si cela n'aurait pas manqué de susciter beaucoup de questions parmi les participants au bal.

Heureusement, il l'aida à reprendre un peu de sang froid, voir glacée en lui disant que Teyla était effectivement au courant, parce que l'état de sa chambre était très éloquent. Nathalie se maudit de ne pas avoir pensé à y faire un peu de ménage avant de partir, il est vrai que les vêtements étalés un peu partout dans la pièce et le lit défait ne devait pas être dans les habitudes de John, mais d'un autre coté, elle avait eut d'autres préoccupations, et puis, elle n'avait pas pensé que Teyla pourrait y venir avant John.

Le colonel ne semblait pas très à l'aise avec cette question, il rit un peu en lui expliquant que la jeune femme l'avait cuisiné tout l'après-midi pour en apprendre plus. Nathalie se rappela des regards de John sur elle quand elle était arrivée. L'arthosienne était perspicace, et elle connaissait bien John. Il n'avait pas du lui falloir très longtemps pour ajouter deux et deux.

Finalement, John se décida à poser la question qui lui brûlait les lèvres, mais évidement il la posa sous forme de boutade, lui demandant si Teyla lui avait un peu trop labouré les reins.

Nathalie resta un instant stupéfaite avant d'éclater d'un rire bien trop bruyant, et qui leur valut d'attirer quelques regards amusés.

Nathalie reprit son sérieux avant de chuchoter :

- « Hmm, et bien... Je te dirais ça plus tard dans la soirée. Cela fait quelques jours que je n'ai pas eu l'occasion de voir tes reins. »


Elle se mordilla les lèvres, regrettant cette réflexion qui faisait naître dans son esprit des désirs bien peu adaptés avec l'ambiance feutrée et élégante de cette soirée.

- « Plus sérieusement, j'ai vu ses regards quand je suis arrivé, et la façon dont elle a entraîné Karola au bar, et surtout... elle avait un petit sourire en coin qui me rappelle celui d'une de mes amies d'enfance. »

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Dim 6 Mar - 0:00

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La Valse des Atlantes
Avec Les membres de la cité d'Atlantis

Quelle horreur, ce bal. Vivement la fin, car je n'en pouvais plus. J'étais terriblement mal à l'aise. Qu'est ce qui m'avait pris d'aller voir Karola et Teyla ? Je ne pouvais pas rester tranquillement dans mon coin ? Non, il avait fallu que j'aille les voir, tout ça pour complimenter malgré moi mon amie qui était sublime ce soir. Et voilà, maintenant j'étais coincé, perdu dans mes cafouillages qui trahissaient ce que je ressentais, à savoir un profond embarras. Comment allais-je me sortir de ce mauvais pas ? Je pouvais très bien partir maintenant, mais cela ne se faisait pas, c'était malpoli. Je ne pouvais rien faire d'autre que de continuer à subir ce désagrément, en tout cas pas avant que je trouve une bonne idée pour m'éclipser. Je me maudissais, mais il fallait que je fasse avec. Sans oser regarder Karola après ma superbe prestation, Teyla m'annonça que la soirée se passait bien. Puis, la militaire osa enfin me regarder et me complimenter, tout aussi maladroitement que moi. Elle aussi était visiblement très mal à l'aise. A nous deux, on faisait la paire. Elle tenta de se rattraper en parlant de l'entrée de John Storm dans sa robe de soirée. Ah voilà, c'était Storm, je me disais bien que je connaissais son nom. La remarque de Karola me fit sourire, je tentai désespérément de me détendre.

"Ah oui, je l'ai vu toute à l'heure. Heureusement que le ridicule ne tue pas, mais je suis bien content de ne pas être dans sa situation. Je le plains sincèrement. Et vous remercie pour le compliment".

Un long silence s'installa entre nous trois, personne n'osait prendre la parole. Surtout Karola et moi. Je jetai un oeil sur elle de temps en temps, pour la regarder, tout en terminant mon verre. Cependant, la jeune femme n'osait pas du tout me regarder. Teyla devait s'amuser à nous voir tous les deux, aussi coincé l'un que l'autre. Puis, je fronçai les sourcils en entendant parler de la proposition d'un verre, et j'observai l'athosienne nous servir une boisson venue de son peuple. Au début, je voulus refuser, mais je finis par accepter le verre d'alcool, hésitant à en boire. Qui sait où cela allait m'entraîner. Avant d'avoir fait le moindre geste, je fus très surpris de voir mon amie finir son propre verre d'un cul sec. Etait-elle devenue folle ? Je n'eus pas le temps de l'en empêcher, le mal était fait. La jeune femme toussa un peu avant de se reprendre comme elle pouvait. Cette boisson était vraiment forte. Sur le coup, Karola m'amusa, cela ne fit que lui rajouter du charme, et je me surpris à apprécier la contempler dans cette situation.

A côté de nous, Teyla riait, tandis que moi, je bus prudemment quelques gorgées. Il était vrai que cette boisson arrachait tout sur son passage, mais je dus avouer que ce n'était pas mauvais. Karola se remit de ses émotions, et osa enfin me regarder. Je ne pus m'empêcher de fixer mes yeux dans les siens, et un sourire se dessina sur mes lèvres. Bon sang, ce qu'elle était belle, avec ses joues rosies malgré le maquillage. Mais, pourquoi est ce que je pensais à ça ? C'était l'alcool, oui c'est ça. Ca ne pouvait être que ça, même après seulement quelques gorgées. Pendant ce temps, l'athosienne nous annonça qu'elle allait nous laisser pour aller discuter avec le Docteur Weir. Et donc, nous laisser seuls. Karola et moi. Comme cauchemar, il y avait pire. Non pas que je n'appréciais pas du tout la compagnie de la jeune femme. Au contraire, avant la mission de sauvetage, nous avons passé pas mal de temps ensemble, nous avons discuté de tout et de rien, et nous avons même parlé un peu de nos vies respectives et de notre passé. Cependant ce soir, le malaise était tellement important et palpable entre nous que rester avec elle était un supplice pour moi. Ce sentiment associé au bal, et voilà ma soirée complètement ruinée. A quand la fin ?

Avec un regard interloqué, je ne pus empêcher la fuite de Teyla, et je l'observai partir pendant de longues secondes. Nous voilà seuls. Le silence pesant de toute à l'heure revint au grand galop. Et pendant que je prenais la place que l'athosienne occupait peu avant, j'en profitai pour terminer mon verre et le poser sur la table. Un coup de chaud m'envahit, mais cette sensation s'atténua bien vite. L'embarras était plus important. Aucun de nous n'osa parler. Aucun de nous n'osa regarder l'autre. Vu de l'extérieur, on devait ressembler à deux crétins qui avaient un balai coincé dans le derrière. Puis, contre toute attente, Karola brisa le mur de glace qui se dressait entre nous, en me demandant comment j'allais, vu ma présence au bal. Depuis qu'elle avait débarqué à l'infirmerie pour m'engueuler, nous ne nous étions pas revu. J'avais eu un peu de temps pour digérer cette histoire, et même si aujourd'hui encore, je n'appréciais toujours pas la façon dont elle m'avait parlé et traité comme un suspect qui aurait commis le pire crime de l'Univers, j'essayais d'oublier peu à peu. Après tout, ne m'avait-elle pas dit qu'elle s'était inquiétée pour moi ? Je devais relativiser car cela m'avait touché plus que ce que je pensais. Je me mordis la lèvre, puis je regardai mon amie, en tentant d'être le plus décontracté possible.


"Ca va mieux, je vous remercie. J'ai encore un peu mal aux côtes, et ma main n'est pas remise, mais ça commence à n'être qu'un mauvais souvenir. Par contre, je n'ai eu qu'une autorisation temporaire de sortie. Les médecins veulent que je retourne à l'infirmerie demain pour continuer ma convalescence. Mais je n'en ai pas du tout envie. Je deviens cinglé, là bas".

C'était la vérité, je ne voulais plus rester à l'infirmerie. Je préférais aller dans mes quartiers pour ma convalescence. Je tenterais d'amadouer les médecins demain pour qu'ils me laissent partir.

"J'espère que vous ne comptez pas revenir me voir sur mon lit pour me crier dessus comme l'autre jour ? Ca m'a énervé, et je vous apprécie beaucoup, je ne veux pas qu'on se dispute à nouveau. Une seule fois, ça m'a suffit, je ne tiens pas à revivre ça. Je n'aime pas m'engueuler avec vous, et comme vous avez pu le constater, je ne me laisse pas faire. Ca ne finirait jamais si on s'y mettait à nouveau. Pitié, pour la prochaine fois, contentez-vous d'une boîte de chocolat, c'est mieux".

Tout en discutant, je me servis un nouveau verre de punch. J'évitais pour l'instant la boisson athosienne, un verre me suffisait. Je me tournai vers Karola, en désignant le punch.

"Voulez-vous un verre ? Ou peut être que vous préférez la boisson de Teyla ?"

J'attendis sa réponse, puis je bus une gorgée de mon verre. J'observai autour de moi, notamment les autres membres présents. L'ambiance était détendue partout, sauf là où je me trouvais. A croire que ces gens aimaient vraiment être en compagnie des autres. Contrairement à moi. Je reportai mon attention sur Karola pour ne plus penser aux autres.

"Vous trouvez vraiment que mon costume me va bien ? J'ai l'impression d'être un pingouin ridicule, là dedans. C'est horrible. Je dois faire peine à voir. Je n'ai pas du tout l'habitude de porter ça, et je suis bien content de le voir en permanence au fond de mon placard".

Nouvelle gorgée de punch, avant de lancer un sourire en coin à Karola sans même m'en rendre compte, tout en continuant à la regarder.

"Je ne voulais pas venir ce soir, mais on m'a gentillement forcé à participer à ce bal. Si demain, on annonce un meurtre, vous saurez que c'est moi qui ais décidé de tuer mon pote pour me venger" lançai-je sur le ton de la plaisanterie pour essayer de détendre l'atmosphère.

by Epilucial



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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Dim 6 Mar - 20:27

Matt Eversman
Le bal venait de débuter. Place à la danse mais aussi à la dégustation. Eversman ne manqua pas la jolie serveuse portant les petits toasts, l’allégeant aussitôt de quelques-unes de ces marchandises avant de les déguster en observant les premiers danseurs. C’était assez étrange de voir des demoiselles parées de belles robes, coiffées de façon complexe et maquillées. Il lui fallut d’ailleurs quelques instants pour reconnaître certaines personnes notamment les militaires. Le treillis avait été déserté et les robes sorties de leur house. Le Capitaine Frei ne semblait pas trop apprécié sa nouvelle tenue vue sa moue mais lui ne manqua rien du spectacle. Les garçons n’étaient pas en reste mais la transformation n’était pas si spectaculaire de leur côté.

Les petits fours étaient délicieux mais cela donnait soif. Eversman se lança dans une recherche visuelle d’une serveuse avec un autre plateau mais cette fois remplit de boissons mais cela ne semblait pas exister. Terrible erreur de l’équipe technique. Bon, le Ranger irait se consoler lui-même au bar. Etrangement il y retrouva plusieurs personnes de sexe masculin. Ceux-ci n’avaient aucune envie de danser et préféraient plutôt boire en honneur des blessés d’Alpha. Le plus dur fut de se frayer un passage, passer une épaule pour finalement passer commande.

« Une bière, s’il vous plait. »

La boisson fut rapidement versée, il put attraper son verre et déguerpir de quelques mètres pour laisser la place. Les yeux rivés sur son verre pour ne pas en perdre une goutte, il marcha sur le pied d’e quelqu’un et s’empressa de se retourner vers lui.

« Désolé ! » Le regard du militaire monta en direction du visage de son interlocuteur et un sourire s’afficha sur ses lèvres en le reconnaissant.

« Hey Rolle… » Il lui fallut une seconde avant de se rappeler du grade de son pote du Stargate Command, désormais plus élevé que le sien. « ou plutôt lieutenant Rolle. On a cédé aussi à l’attrait du bar… »

Alcool à la main, les deux hommes semblaient avoir eu la même idée pour passer une bonne soirée. Boire quelques verres tranquillement et pourquoi pas en bonne compagnie. Le Sous-Lieutenant Rolle était une bonne connaissance du Ranger. Les deux s’étaient connu au Stargate Command et avaient fait équipe à deux reprises. A l’époque, c’était Matt qui possédait le grade le plus haut mais des événements sur Atlantis en avaient changé la donne. Rolle était désormais son officier responsable, il se devait de lui rendre compte de ses journées durant les trois prochains mois mais cela n’empêchait pas Matt de se montrer amical envers lui, surtout ce soir.

« Allez l’US Army. Battez l’US Navy. »

Leurs verres s’entrechoquèrent pour célébrer leur corps d’origine, l’US Army.

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Lun 7 Mar - 20:16

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La nuit commençait à tomber doucement sur la petite fête. Tout le monde semblait apprécier la détente qu'offrait cette soirée. Enfin presque tout le monde. Certains, dont me semblait-il le Capitaine Frei, affichaient des têtes de sacrifiés. Celle-ci paraissait d'ailleurs extrêmement perturbée et semblait perdre ses regards noir dans la foule. D'ailleurs je la vis ce faire aborder par un homme, un scientifique. Le docteur Grey.... Gray... Gray truc. Je ne me souvenais plus de son nom mais il faisait partie de la mission Alpha. Il me paraissait, tout comme Karola Frei, hors de son élément. Détournant les yeux, j’aperçus deux autres personnes en grande... conversation ? Le Colonel et l'assistante de Karola Frei lançaient des coups d’œil aux alentours, comme pour s'assurer qu'ils n'étaient pas écoutés. Bah, ce devait être rien. Deux collègues qui discutaient d'un sujet sensible c'était monnaie courante sur la cité, surtout en haut-lieu. Plus loin, Blanche se faisait accoster par Isia Taylor.

Le prix de l'attraction du début de soirée revenait naturellement au soldat qui s'était déguisé. A moins qu'il ne se fut travesti par plaisir ? Préférant ne pas savoir, je revis sa chute au milieu des tables et sa gène après qu'il fut découvert. Même s'il fût mieux habillé par la suite, cela n’empêchera pas les ragots et autres racontars de ce propager. Le pauvre, espérons qu'il n'en souffrira pas trop. Sinon cela lui rendra la vie aussi pénible qu'une lourde chaîne. Je crois qu'il aurait préférer combattre une armée de Genii que de se retrouver dans cette situation... ou pas en fait. Cela dit, dans le tas des soldats, il y en avait bien deux trois qui avaient dût combattre des Musulmans au Moyen Orient. Quel rapport avec les Genii ? Aucun bien sûr.

J'aperçus un peu plus loin Nyota Washington perdue dans ses pensées. Elle ne devait pas trop y rester et surveiller cette soirée. Notamment certains éléments perturbateurs. Enfin ce soir il n'y aurait pas de problème. Sinon, je plaignais celui qui allait se faire tirer dessus au pistolet paralysant atlante. Ou pas. Il ou elle l'aurait bien cherché. Cette soirée ne s’annonçait pas trop mal au final.

Reportant mon attention sur ma partenaire, je fus éboulis par sa beauté. Le coup de foudre me fut fatal. Elle était magnifique de par son port altier et sa robe. J'avoue avoir cherché partout des roses afin de lui en offrir une. Sans succès. Il faut dire qu'en hiver, trouver des roses c'est comme chercher un voyant chez des aveugles. Enfin cela dit, offrir une rose avec tous ses appendices à une dame, a moins d'aimer voir saigner les gens, ce n'était pas une bonne idée. Celle qui était bonne, c'était plutôt d'inviter la dame à un dîner en tête à tête. D'un autre coté, l'organisation de ce bal était une bonne occasion pour moi de sortir de ma tanière et de voir des gens d'un autre calibre que les techniciens de la base. Bon sang, elle était devant moi et je restais comme un con devant elle, à ne pas savoir quoi lui dire. Vite, trouver une échappatoire. La musique se répandait sur la zone de bal et la solution me vint :

-Voulez vous danser avec moi ma chère ?

Il ne me restait plus qu'à espérer que je ne lui écraserais pas les pieds. Lui tenant la main, je l’emmenais vers la piste de danse et se faisant, je remarquais que le manteau de la nuit venait de prendre place après le chariot du soleil.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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Mar 8 Mar - 0:08

Karola Frei

La valse des Atlantes

Toujours nerveuse, Karola essayait d'avoir l'air tout à fait détendue et normale notamment en entamant la conversation avec Gabriel. De toutes façons que pouvait t-elle faire d'autre? Elle était comme retenue captive sur le continent sans aucun moyen de fuir, habillée comme un clown, elle n'avait pas d'autre choix que d'accepter la fatalité et de subir le soirée. Finalement, elle était contente que Gabriel soit présent ce soir. Il était de très bonne compagnie et elle appréciait discuter avec lui, c'est dire l'estime qu'elle avait pour lui et ce malgré leur précédente rencontre qui avait fini par mal tourner. D'ailleurs, en répondant à sa question le scientifique ne se fit pas prier pour remettre le sujet sur le tapis. Après l'avoir rassurée sur son état et fait part de son envie de reprendre une activité normale, il fit bien comprendre à Karola qu'il lui en voulait toujours.  

Déjà qu'elle ne se sentait pas du tout à l'aise dans ces circonstances, là Gabriel enfonçait le clou. Elle aurait aimé pouvoir se faire aussi petite qu'une souris et disparaître à la vue de tous et surtout du scientifique. La jeune femme n'était pas du tout fière de son comportement à l'infirmerie, elle en avait même honte. Se mettre dans un tel état juste parce qu'elle s'était inquiétée pour lui était plus que ridicule. Elle avait toujours du mal à assumer susurtout de lui avoir dit qu'elle s'était inquiétée pour lui. C'est vrai, elle avait certainement craint un peu plus pour sa vie que celle des autres, se le dire était une chose mais que lui le sache en était une autre. Karola ne voulait surtout pas que Gabriel se fasse des idées sur elle.  

Accusant le coup de ses remarques elle avait juste envie de baisser la tête comme une enfant mais ne voulant pas se ridiculiser encore plus elle se contenta de l'écouter attentivement en le regardant dans les yeux. Hors de question de lui laisser une occasion de plus de la mettre en défaut. Il fallait qu'elle lui montre qu'elle assumait ses actes même si c'était très loin d'être le cas. En temps normal elle aurait répliqué histoire de lui montrer qu'elle aussi n'était pas du genre à se laisser faire mais pour le coup elle s'abstint, non sans mal d'ailleurs. Après tout c'était elle qui était en tort et Gabriel était tout à fait dans ses droits, elle l'avait agressé sans aucune raison c'était normal qu'il réagisse de la sorte. Et puis au fond, elle aussi n'avait pas vraiment envie de réitérer l'expérience, elle non plus n'aimait pas se disputer avec Gabriel. Déjà qu'elle s'entendait avec très peu de personnes sur la cité, si  en plus elle sabotait ses relations avec les personnes qui la supportait elle n'avait plus qu'à aller se faire ermite sur une planète lointaine.  

-D'accord, je prend note pour les chocolats mais dans ce cas, la prochaine fois évitez de rentrer de mission dans cet état.  

Dans un effort commensurable elle lui décocha un sourire histoire de lui montrer que pour elle cette affaire était close et qu'elle ne voulait plus jamais en entendre parler. Finalement, cette petite discussion avait eu le mérite de la distraire un peu et de la soulagée d'un gros poids. La jeune femme se sentait un peu mieux. D'ailleurs Gabriel semblait être du même avis puisqu'il changea de sujet et lui proposa de lui servir à boire. Karola aquiesça et lui tandis son verre en lui indiquant qu'elle voulait boire du punch. Elle n'avait pas gardé un bon souvenir de son verre d'alcool athosien et vu l'effet que ça lui avait fait il était préférable qu'elle passe à autre chose. Elle le remercia de l'avoir servit puis porta le verre à ses lèvres en prenant soin cette fois de faire attention de ne pas commettre la même erreur que précedement. Elle trempa les lèvres dans la boisson puis quand elle se rendit compte qu'elle n'était pas alcoolisée en but une gorgée.  
Surprise par la nouvelle remarque de Gabriel elle releva les yeux vers lui et ne lui répondit pas tout de suite. Du regard elle l'observa de la tête aux pieds se demandant bien comment il pouvait penser qu'il avait l'air d'un pingouin alors que son costume lui allait parfaitement bien et le mettait particulièrement en valeur. Ayant peur que son regard soit trop insistant et que cela le mette mal à l'aise elle but une nouvelle gorgée de punch. Elle prenait délibérément son temps pour lui répondre de peur de dire encore une bêtise.  


-Dans ce cas vous êtes certainement le pingouin le plus charmant qu'il m'ait été donné de voir. Vous êtes très élègant habillé ainsi, je suis sûre que vous allez faire tourner beaucoup de têtes ce soir.  

Même si son objectif était de lui donner un peu confiance en lui, elle regretta un peu tard sa dernière phrase, quelque chose la gênait dans l'idée que d'autres femmes puissent tourner autour de Gabriel. Elle aurait bien aimé poursuivre son éloge mais ça aurait été trop bizarre, le scientifique aurait fini par penser qu'elle lui faisait du gringue alors que ce n'était pas du tout le cas. Pourtant elle ne pouvait pas s'empêcher d'apprécier le fait qu'il soit là à lui parler et elle se sentait toujours flattée par le compliment qu'il lui avait fait précédemment. Cependant, il ne fallait pas non plus qu'elle se fasse trop d'idées, il lui avait certainement dit cela par pure politesse.  De toutes façons, avec toutes les magnifiques plantes présentes à la soirée elle ne faisait pas le poids. Et puis mieux encore, cela ne l'intéressait pas, Gabriel était son ami et c'était tout.  
 
Mais quand même, elle avait cette désagréable impression d'avoir une petite voix dérangeante qui s'amusait à perturber ses pensées depuis le début de la soirée. Elle faisait acte de présence à des moments très peu appropriés comme notamment au moment précis où elle aperçut le jeune homme lui sourire. La petite voix se manifesta en lui chuchotant qu'elle trouvait Gabriel très séduisant. Alors qu'elle se sentait un peu mieux depuis quelques minutes, elle recommença à se sentir mal à l'aise. Pour éviter que Gabriel ne remarque quoi que ce soit elle finit son verre d'une traite et détourna le regard portant son attention sur la piste de danse où de nombreuses personnes étaient déjà en train de danser avec entrain sur des musiques plus entraînantes les unes que les autres. Ses yeux se posèrent alors sur quelques individus qu'elle connaissait notamment Matt et le Lieutenant Rolle qui semblaient en grande discussion, ce dernier semblait remplir son rôle à merveille. La voix de Gabriel l'interpella à nouveau et elle tourna la tête vers lui pour l'écouter poursuivre. 
 
Il lui expliqua que lui aussi n'était pas vraiment ici de gaieté de cœur et qu'on l'avait forcé. Savoir que lui aussi était présent dans des circonstances sensiblement similaires aux siennes lui arrachèrent un sourire. De nouveau elle laissa courir ses yeux sur la piste de danse à la recherche de quelqu'un en particulier. Elle s'arrêta enfin quand elle tomba sur Nathalie qui était au loin en train de danser au bras de John, la jeune femme plissa les yeux en voyant ce couple improbable danser ensemble. Mais enfin cela ne la surpris pas vraiment, elle connaissait les élans de son supérieur pour les femmes et elle devait bien reconnaître que Nathalie en était une très belle, surtout ce soir. Quand elle entendit Gabriel parler du probable meurtre qu'il risquait de commettre contre son ami elle ne put s'empêcher de répliquer :  
  
-Ou peut-être que ce sera moi.. J'aurais aussi préféré rester sur Atlantis, mais mon assistante s'est mis en tête de me traîner ici pour je ne sais quelles raisons alors que j'avais tout un tas de travail à faire. C'est elle qui m'a affublé de la sorte et croyez-moi, elle ne va pas s'en sortir comme ça.  

Oui car elle ne digerait toujours pas que Nathalie l'ait eue aussi facilement et surtout qu'elle lui ait prêté une robe aussi osée que celle qu'elle portait et qui lui attirait des regards beaucoup trop dérangeants selon elle. Puis elle marqua une pause et soupira longuement, l’atmosphère était déjà suffisamment lourde comme ça et voilà qu'elle en remettait une couche. Si elle continuait comme ça, Gabriel allait finir par la fuir en courant.  

-Mais je suppose que ça aurait pu être pire, j'aurais pu me retrouver seule à assister à toute cette mascarade, heureusement que vous êtes là. 

Alors elle se tourna vers le buffet et remplie à nouveau son verre et celui de Gabriel et leva le sien pour trinquer avec lui. Elle entrechoqua son verre avec le sien puis bu à nouveau avant de se rendre compte de quelque chose qu'elle lui fit remarquer à contre cœur.  


-Enfin, je ne veux surtout pas vous retenir, si vous voulez aller profiter de la fête où si vous avez d'autres personnes à voir, n'hésitez pas. Mon verre et moi on saura très bien se tenir compagnie.  
 
Après tout il était venu avec des amis, elle ne voulait surtout pas l'empêcher de passer du temps avec eux.


© CN.JUNE, NEVER UTOPIA

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Mar 8 Mar - 11:33

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Alors qu'elle observait le site, d'autres participants arrivèrent, les docteurs Taylor-Laurence et Beckett vinrent la saluer. Isia la complimenta sur sa robe, et si elle avait été un homme, Coralie n'aurait pas manquée de rougir sous ses regards.

- « Vous êtes vous même très élégante. Le rouge vous va très bien. J'espère qu'il y a du défibrillateur quelque part, parce que vous risquez de briser bien des cœurs ce soir. »

Après avoir échangés quelques mots, ils s'éloignèrent en lui souhaitant une bonne soirée. Coralie resta un instant de plus là où elle se trouvait, admirant ce qui se déroulait autour d'elle. Elle faillit mourir de rire en voyant un des soldat, (Storm lui sembla-t-il) sortir du dernier jumper et tanguer sur ses talons haut pour traverser la piste, avant de se prendre les pieds dans sa robe, de tomber bruyament sur une table avant de se retrouver en petite tenue sous les rires.

Elle vit aussi Karola et Nathalie sortir du jumper. Karola avait sa tête des grand jours. Visiblement, elle n'était pas là par choix. Et pourtant, elle était magnifique ! Coralie savait que c'était une très belle femme, mais là, pomponnée, coiffée avec soin, et avec une robe somptueuse qui mettait ses atouts en valeur, elle était tout simplement époustouflante.

Nathalie elle, était habillé avec plus de sobriété, elle portait une robe noire, longue, prés du corps, mais elle lui allait bien et mettait sa peau de porcelaine en valeur.

Elle entendit le Colonel Sheppard héler la capitaine Frei. Coralie les vit échanger quelques mots, avant que Teyla n'entraine Frei vers le bar, laissant l'assistante avec le colonel. Coralie sourit en voyant leur expression d'embarras. Ils échangèrent quelques mots, avant de rejoindre la piste de danse. Elle suivit des yeux le couple. Ils étaient mignon tous les deux. Même si l'épaule du Colonel était quasiment immobilisé, il dansait bien. Coralie fut un peu surpris aussi de voir la fluidité de leur danse. Elle savait que le Colonel était un charmeur, mais elle savait aussi qu'il impressionnait souvent les jeunes femmes. Quelque chose dans leurs maintient, dans leur façon de bouger trahissait une certaine complicité.

Coralie haussa les épaules. Après tout, ils devaient se voir régulièrement, Nathalie était l'assistante de Frei. Et puis tout ceci ne la regardait pas.

Elle décida d'aller se prendre un verre, histoire de se donner une contenance. Il n'allait pas rester plantée là toute la soirée. Elle s'approcha du bar et se servi un verre de vin blanc avant de se retourner vers les danseurs. A coté d'elle, la Capitaine Frei discutait avec un des scientifiques. Eux aussi faisaient un beau couple. Soudain, quelqu'un la bouscula. Elle poussa un petit cri, cherchant à reprendre son équilibre, ce qui n'était pas facile avec ses talons hauts. Le scientifique c'était retournée vers elle. Mal lui en avait prit. Elle trébucha et le contenu de son verre se répandit sur sa chemise.

Coralie pâlit :

-"Oh, mon dieu, je suis navrée."


Elle attrapa quelques serviettes en papier et commença à tenter d'éponger le plus gros du liquide sur la chemise de Gabriel.

-"C'est du vin blanc, ça ne tache pas" dit-elle.

Elle se sentit parfaitement ridicule de dire ça. Peut être qu'une fois lavée, il n'y aurait pas de trace, mais en attendant, il allait passer la soirée avec une auréole sur sa chemise.

-"Si vous voulez, on peut aller jusqu'aux lavabos des toilettes, et je vous aiderai à nettoyer pour que la tache ne se voit plus..."

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Mar 8 Mar - 19:21

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❝ La Valse des Atlantes❞
étouffement de coeur et robe de soirée




Mon sourire s'élargissait, quand je vis la frustration sur le doux visage de ma compagne. Elle semblait très curieuse de savoir où je pouvais bien l'emmener, dans un sens qui ne le serait- pas ? Hors de question, de lui révéler quoique ce soit. Une surprise reste une surprise. Je la fis une nouvelle fois tournée sur elle-même au son de la musique. Je sentais que le dit allait bientôt se finir, à mon plus grand regret…

Confirmer la présence de Teyla, dans la sphère de nos mystères, ne me rendait pas très à l'aise. Dans un sens, devoir dire à une tierce personne que oui, j'ai passé une nuit très agréable avec une jolie demoiselle. Était déjà en soi gênant… mais l'avouer à ladite demoiselle... une toute autre chose. Heureusement, que j'envisageais vraiment de pousser plus loin la relation avec l'assistante. Car, sinon... bah non enfaite c'est bête, un plan cul, tu ne vas pas lui dire que tout le monde sait. Même ma définition de « tout le monde », se cantonne à une seule personne. Une autre rousse d'ailleurs.

J'observai son regard, qui n'était pas des plus satisfait. Je la comprends, mais elle ne risquerait rien de Teyla. Par chance, ma boutade, la fit rire… et assez bruyamment, attirant quelques regards sur nous et remarques amusées. « Sacré colonel, les fait toutes rires ! ».

Mouai, enfin, pour le moment, seul le rire de Nathalie m'importe. Ma réputation de charmeur et mon goût prononcé pour la gentes féminine était mine de rien, une bonne couverture pour ce début de romance. Je m'apprêtais à chercher qui était à l'origine de cette remarque, quand elle me chuchota une phrase qui me fit une petite boule électrique dans le dos. Je retenu de justesse un sourire désireux et séducteur. Mon regard plongea dans les ondes de ses yeux bleus cyans, lui répondant sur un ton plus langoureux.

• Je serai ravi, que tu ailles vérifier ça dans mes quartiers ce soir.

Elle se mordit, les lèvres. Les chuchotis et les chuchota, commençait à fatiguer ma retenue. J'avais bien envie de l'entraîner maintenant dans un jumper et de quitter le bal. Elle reprit sons sérieux...ah si seulement je pouvais en faire autant. Elle avait bien de la chance de réussir cela tient. Garder mon calme, avec Nathalie dans mes bras, s'avérait être une mission plus difficile. Moi qui me croyais capable de retenir quoi que ce soit, était en pleins échec.

• Et après, elle ose dire que c'est moi qui ne suis pas discret !

J’eu un petit rire. La musique se tue, avec un faible blanc pour marquer la venue d'une nouvelle danse. Je dû m'arrête à regret, ah foutue musique qui ne dure pas longtemps. Je tendis mon bras à Nathalie, pour nous diriger vers le buffet afin de grignoter un peu et surtout boire. Mon ventre, commençait à râler… l'appel de la nourriture était assez enivrant et je désirai répondre à son chant, faute de me noyer dans les bras de Nathalie.

J'avais la gorge sèche. J'attrapai deux verres de punch sans alcool, lui tendis en buvant une longue gorgée. Mon regard se figea sur ma belle compagne que je ne cesserais donc pas de dévorer timidement du regard.

Je commençais à discuter un peu de sa journée et de ce qu'elle avait fait, voire de comment elle s'y était prise pour traîner Karola, notre conversation suivait le fil de l'eau, quand je sentie, un petit coup sur les reins. Ah pas besoin de savoir l'auteur, c'est évidant. Teyla se glissa à nos côtés.

• C’est plus fort que toi avoue, de me labourer les reins ?

Elle me regarda et m'offrit un grand sourire, avant de regarder Nathalie plus intensément.

• Oui, il faudra remuscler ça d’ailleurs, ce séjour à l’infirmerie ne t’a pas rendu service. Je ne suis pas seule
• Colonel, je suis ravie de voir, que vous avez pu sortir de l'infirmière pour le bal !


Je me raidis en attendant une seconde voix… je tournai la tête vers Weir. Mon regard s'assombrit légèrement. J'étais encore en colère contre elle. Malgré sa délicieuse boîte de chocolat, qui allait me valoir quelques remords…cela n'avait pas suffi à calmer mon échauffement... enfin j'avais choisie de ne pas lui pardonner pour le moment.

Depuis que j'avais reprit, mes esprits, elle était venue presque tous les jours à mon chevet… et nous nous étions presque tous les jours engueuler vivement sur le sujet d'alpha. Au début, elle m'avait houspillée, pour mon inconscience, traduisant de son inquiétude de m'avoir vu à moitié mort. Puis était venue le sujet délicat des civils. Et du fait que j'avais été museler trop habillement par sa part, il n'y a pas dire elle avait su employer les bons mots. Surtout, que c'est moi, qui avait dû dire le discours pour arranger la foule et me convaincre de la bonne idée, que cela fut de prendre avec nous des civils sans expériences. Tel un gamin, je lui portais encore rigueur d'avoir réussi pour une fois à me faire taire. Après, tous ce n'est pas elle, qui s’est tapé la soufflante de Karola en supplément ! Je hochai la tête, lui répondant un peu froidement. Signe, que je boudais encore.

• Bonsoir Docteur Weir. Carson a eu pitié de mon sort
• Oh John, vous n'allait pas faire la mauvaise tête ce soir !


Je grommelai, avant de boire mon verre, tous ce que je voulais, s'est passer encore quelques minutes avec Nathalie avant de partir à travers le bal, faire ce qu'on attend d'un colonel, rire avec les soldats, danser avec quelques prétendantes, pour ne pas qu'on remarque Nathalie dans le lot… embêter quelques personnes. Dommage qu'il n'y pas McKay d'ailleurs… Des précieuses minutes, qu'Élisabeth allait me prendre... beaucoup de personnes auraient aimés profités de la présence de la cheffe de la cité. Mais, allé savoir pourquoi, c'est sur moi qu'elle l'a jeté... moi qui n'était pas de bonne humeur envers ça si charmante personne. C'est comme les chats ! Vous ne les aimiez pas alors, ils viennent vous coller ! Enfin, bon cela est relatif, j'aime beaucoup Weir, mais bon, faut bien que parfois il ait des hauts et des bas ! Pire qu'un vieux couple.

D'ailleurs, Weir était très élégante elle aussi. Elle avait mis une longue robe rouge sombre, avec un décoté assez profond. Ce qui était plutôt étrange, pour une femme qui n'avait aucune poitrine. Enfin bon, elle avait cette grâce habituelle. Je la trouvai, jolie, mais que voulez-vous, elle ne pouvait pas rivaliser, avec une Teyla, Isia, Karola, Evelyn ou bien à mes yeux une Nathalie.

Elle me toucha le bras, pour appuyer sa demande. Ce qui me donna des frissons d'angoisse. Non non ne me touche pas devant Nathalie ! étrangement, cela ne me dérangeait pas vraiment d'habitude. Mais, face à mon amante, j'aurais préférer qu'on ne me touche plus du tout. Peut-être la peur que les yeux bleus cristallins de ma belle rouquine, redevienne froid ?

• Et si nous enterrions la hache de guerre ? Avec une danse ?

Nouvelle sueur froide. En temps normal, j’aurais été ravie et lui aurait fait une boutade. Mais là… Mon regard se figea quelques instants sur Nathalie. Je retroussai la manche de mon costume, pour regarder ma montre. Cherchant une parade…Puis lança un regard légèrement espiègle à Weir.

• Il me reste encore 30 minutes à bouder et après j’envisagerais de trouver cette fameuse hache.

Elle sourit ravie. Prenant un verre pour se joindre à notre discussion. Ce qui était particulièrement gênant. Par chance Teyla, n’avait pas finie de lui faire goûter les fameuses spécialités Athosiennes. Et elle l’emporta une nouvelle fois, faire le tour du buffet en commentant tout sur son passage. Clamant à la cantonade que la seconde personne qui aurait le droit à cette visite culinaire serait moi. Décidément Teyla, tenait à ce que les dirigeants d’Atlantis, goûte à chacun des mets. Après Karola et l’alcool, c’est Weir … et après moi.

Quand, Élisabeth, fut plus, loin, je soupirai longuement, en grommelant quelques mots. Rien de bien méchant, plus une réaction de gamin qui voulait qu’on le laisse bouder contre la personne de son choix. « Je t’en foutrais des danses de paix moi ! » était ma plus grande pensée.

Je me rapprochai de Nathalie, tout en mangea un petit four, pour finir notre conversation, avant que j’aille faire mon devoir de paix. Parlant doucement.

• Je crois, que je vais devoirs danser avec d’autres personnes. N’en prend nullement ombrage. Je préférais largement danser uniquement qu’avec toi… on essaye de se rejoindre à la fin du bal ?

Je retenu mon geste. Je m’apprêtais à l’embrasser spontanément. Mais, par chance je réussis à dévier ma trajectoire, pour attraper une assiette de saumons fumée. Enfin, de poisson orange, que cela soit du saumon ou non m’importait peut. Je lui proposai l’assiette avant de la reposer doucement Bordel, John tu es vraiment con ! Vivement la fin du bal, pour enlacer ton petit coquelicot.


© FICHE D'APOLLINA POUR LIBRE GRAPH

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Mer 9 Mar - 0:31

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La Valse des Atlantes
Avec Les membres de la cité d'Atlantis

Karola accepta de prendre en compte ma remarque concernant la boite de chocolats à sa prochaine visite à l'infirmerie. Elle semblait avoir compris qu'elle avait eu tout faux en s'étant jeté sur moi sur mon lit, en convalescence encore blessé, et elle le regrettait peut être. La fin de sa réplique me fit sourire, et je hochai la tête en signe d'acceptation, bien que j'ignorais si l'une de mes prochaines missions ne me renverrait pas directement à l'infirmerie un jour. Ou pire, entre quatre planches. Après tout, dans la Galaxie de Pégase, le danger était permanent. Même sur la cité d'Atlantis, il pouvait m'arriver n'importe quoi. Cependant, je ne répondis rien. La jeune femme voulait clore ce débat, et moi aussi. Certes, j'étais encore fâché contre elle, mais le temps allait vite balayer ça. Notre amitié était plus importante qu'une quelconque engueulade, inutile de garder des ressentiments à ce sujet. Il fallait aller de l'avant.

Je décidai de me servir un autre verre de punch, et en proposai à Karola, qui accepta. Visiblement, elle n'avait pas envie de réitérer sa petite mésaventure avec la boisson de Teyla, mais en voyant que le punch n'était pas alcoolisé, elle parut rassurée. Moi de même, d'ailleurs, ce punch était une merveille, et il se buvait très facilement. Je regardai autour de moi, avant d'expliquer à mon amie que je devais avoir l'air ridicule dans mon costume. Remarque que Karola démentit aussitôt, après m'avoir observé de la tête aux pieds. Et j'eus du mal à en croire mes oreilles. Moi, charmant ? Cela faisait très longtemps qu'on ne m'avait pas donné ce qualificatif. Enfin, plutôt que je n'y faisais pas attention. Certes, depuis la perte de ma femme, mes conquêtes d'un soir pour me changer les idées m'avaient qualifié également de charmant, entre autre chose, mais pour moi c'était juste du vent. Je ne prêtais pas attention à ce qu'elles disaient. Cependant, cette fois-ci, la remarque de la militaire me fit plaisir. Au moins, je n'avais pas perdu de mon charme naturel. Par contre, je fronçai les sourcils à la deuxième partie de sa réplique. Faire tourner les têtes ce soir ? Le croyait-elle vraiment ? Je n'étais pas ici pour ça. Je ne voulais même pas être ici. Alors draguer la gente féminine, non merci. A une époque, je ne me serais pas gêné. Mais que voulez-vous, quand on connait un drame qui change notre vie à tout jamais, il y a des choses qui paraissent impossibles à faire. Je devins hésitant et mal à l'aise, en secouant la tête.


"Oh non, ne croyez pas que ... je suis ici pour ça. Enfin, je veux dire ..." m'interrompis-je quelques secondes, avant de reprendre, plus posément. "J'ignore si je vais attirer les regards des femmes, mais j'avoue que je m'en fiche. Je n'ai pas envie d'aller draguer quelqu'un, ce n'est pas mon truc".

Je cessai de parler avant d'en dire davantage. Pour expliquer ce comportement, il aurait fallu que je parle de ma vie, de mon mariage, des deux pertes que j'avais subi et qui m'avaient anéanti. Et ça, je n'avais pas envie d'en parler. Je ne voulais pas confier ce lourd secret. Enfin, pas maintenant. Je détournai les yeux, et observai la scène de danse, où quelques couples commençaient à faire quelques pas depuis une dizaine de minutes. Repenser à mon passé me fit du mal, je devais changer de sujet. Mon regard se posa sur Kevin au loin, et ma rancoeur contre lui fut un bon sujet pour parler d'autre chose. J'expliquai à Karola la raison de ma présence à ce bal, et contre toute attente, mon amie m'annonça être dans la même situation que moi. Je l'observai avec de grands yeux, surpris. Après tout, c'était prévisible, non ? Karola était comme moi, elle n'aimait pas la compagnie des autres, elle préférait rester seule, et elle n'aimait pas ce genre de soirée. Si elle était ici ce soir, c'était uniquement parce que quelqu'un l'y avait traînée de force. C'était la seule explication. Et d'après ses dires, c'était Nathalie la fautive. Lorsqu'elle mentionna sa tenue et sa coiffure, je ne pus m'empêcher de jeter à nouveau un oeil admiratif sur la robe de la militaire, la regardant de haut en bas, en m'arrêtant furtivement sur le profond décolleté. A cela s'ajoutaient le maquillage et la coiffure, et voilà Karola magnifique.

"Je dois dire que votre assistante a très bon goût. Cette robe est parfaite sur vous. Et vous êtes vraiment sublime, je suis sincère".

Mon regard intense resta fixé quelques secondes dans celui de Karola, je ne me rendis même pas compte de la façon que j'avais de l'observer ainsi. Heureusement, la jeune femme reprit la parole, ce qui me permit de refaire surface. Secouant la tête me reprendre, je l'écoutai tout en buvant une gorgée de punch, et en acquiesçant à ses dires.

"Je comprends où vous voulez en venir. Moi même, je n'avais pas envie de parler à quelqu'un ce soir. Je voulais rester dans mon coin, à manger et picoler, en attendant le premier jumper pour partir d'ici. Et puis, je vous ai vu. Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller vous voir, et de discuter avec vous. Il me fallait un visage amical, et heureusement pour moi aussi, vous êtes là".

Je laissai Karola me resservir, et je trinquai avec elle en lui lançant un "à notre amitié", avant de boire quelques gorgées. La jeune femme m'expliqua alors que je n'étais pas obligé de rester avec elle si j'avais mieux à faire. Elle se trompait largement. Je n'avais pas envie d'aller voir les autres membres de la cité. Je voulais seulement rester avec quelqu'un que j'appréciais beaucoup. Je voulais rester avec mon amie.

"Ne vous en faites pas, je n'ai pas envie de m'éclipser et de parler aux autres. Et pour ce qui est de la soirée, je suis un piètre danseur, vous ne me verrez pas sur cette piste. Ca me fait plaisir de vous voir et de passer cette soirée en votre compagnie. Je me sens bien avec vous".

Je n'aurais peut être pas du dire ça, cette remarque pouvait peut être prêter à confusion. Secouant la tête, mal à l'aise, je repris mon observation tout en me noyant dans mon verre de punch. Je vis alors Nathalie qui dansait avec ... Sheppard ? Sérieusement ? Décidément, cet homme avait la côte avec toutes les femmes. En les regardant, je ne pus m'empêcher de sourire. Je levai un doigt pour les désigner et les montrer à Karola.

"Ils vont bien ensemble, vous ne trouvez pas ? Vu comme ça, on pourrait croire qu'ils sont en couple".

Si j'avais su que je n'étais pas loin de la vérité, je n'aurais rien dit. Alors que j'allais continuer à parler de l'assistante de Karo et de son cavalier, un cri derrière moi m'interpella et me fit me retourner. J'eus juste le temps de voir une tête brune se jeter sur moi, et je sentis quelque chose de froid sur mon torse. Baissant les yeux, je pus constater les dégâts. Une jeune femme, l'une des personnes de la mission alpha, je la reconnaissais, venait de renverser son verre sur moi. Enfin, sur ma chemise blanche qui présentait maintenant une auréole humide. La jeune femme, Coralie si je ne me trompais pas, s'excusa aussitôt, et commença à essuyer le tissu avec des serviettes en papier. Peine perdue, cela n'allait pas partir comme ça. Elle m'expliqua que c'était du vin blanc, et vu l'odeur, elle avait raison. C'était bien ma veine. Je n'osais pas regarder Karola, cette dernière était peut être morte de rire, et je n'avais pas envie de la voir rire de la situation. Alors que Coralie était toujours aussi gênée, je frottai à mon tour ma chemise tout en tentant de la tranquilliser.

"Ne vous en faites pas, ce n'est pas grave. Ca peut arriver à n'importe qui".

La trace humide ne semblait pas vouloir partir, et je n'avais pas de chemise de rechange. Elle était située au milieu du vêtement, et comme ma veste ne fermait pas jusqu'en haut, on pouvait en voir une partie. Il fallait attendre que ça sèche, je n'avais pas le choix. Coralie proposa alors de m'accompagner jusqu'aux toilettes pour essayer de nettoyer cette tâche. Je fus d'abord hésitant, et je jetai un regard à Karola, comme pour savoir si je devais accepter ou non. Cependant, Coralie n'avait pas tord, je devais tenter de faire partir cette tâche, et avec une serviette, cela ne fonctionnerait pas du tout. Un peu à contre coeur de laisser mon amie, je finis par accepter la proposition de l'infirmière.

"Heu ... oui, bien sûr. Je vous suis".

Je regardai à nouveau Karola, avec un air navré.

"Je suis désolé, Karola. Je reviens vite" lui lançai-je avant de tourner les talons.

Pourquoi lui disais-je cela ? Après tout, Karola n'était pas ma cavalière ce soir, ou je ne savais quoi d'autre. Elle était libre de partir et d'aller voir quelqu'un d'autre en mon absence. Je devais m'attendre à ce qu'elle se soit éclipser à mon retour. Ce qu'elle ferait sûrement d'ailleurs. Pourquoi m'attendrait-elle sagement ? Ce n'était pas grave, je ne lui en voudrais pas. La remarque qu'elle m'avait fait tout à l'heure était aussi valable pour elle. Si elle avait quelqu'un à voir, elle pouvait me laisser. Cependant, et j'ignorais pour quelle raison, le fait de m'éloigner d'elle au risque de ne plus la revoir de la soirée ne me plut pas. A regret, je suivis Coralie jusqu'aux toilettes, en continuant par désespoir à frotter la tâche de vin avec une serviette déjà à moitié déchirée.

by Epilucial



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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
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√ Age : 41
√ Messages : 2298
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Mer 9 Mar - 2:08

Karola Frei

La valse des Atlantes



La nuit commençait doucement à tomber sur le continent et à sa grande surprise Karola n'avait pas froid. Soit le temps était décidément bien clément avec eux, soit c'était là encore un effet de l'alcool athosien qu'elle avait bu un peu plus tôt. La soirée battait son plein autour d'eux et elle, elle se sentait tiraillée entre l'envie de rester en compagnie du scientifique et celle de rester seule. Non pas que Gabriel l'ennuie ou autre mais elle ne pouvait s'empêcher de sentir que quelque chose clochait. Non pas émanant de lui mais plutôt d'elle, notamment de cette petite voix dans sa tête qui lui chuchotait des choses bien dérangeantes. Tout cet événement présentait une grosse part d'inconnu pour elle, et de ça elle avait horreur. Ne pas avoir les choses en mains n'avait rien de confortable pour elle et là autant dire qu'elle ne maîtrisait pas grand-chose.  


Et en fait, après qu'ils aient trinqué, entendre Gabriel lui dire qu'il n'était pas là pour draguer la rassura, pas du tout parce qu'elle ne voulait pas le voir draguer, bien au contraire, mais parce qu'au moins il lui tiendrait compagnie pendant la soirée. Elle ne resterait finalement pas seule en tête à tête avec son verre, c'était déjà ça. En vérité, elle attendait qu'il lui réponde cela, elle se doutait bien que comme elle il n'irait pas se mêler aux autres. Elle commençait à bien le connaître et étrangement, elle s'était rendue compte qu'ils avaient plusieurs choses en commun. Elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il lui fit savoir qu'il se sentait bien avec elle et était heureux d'être en sa présence ce soir, c'était tout à fait réciproque mais elle ne le lui fit pas savoir. 
 
Il capta apparemment son regard vers son assistante car il fit un petit commentaire sur elle et John. D'ailleurs, Gabriel avait raison, Nathalie et John allaient bien ensemble, mais en même temps, avec quelle femme Sheppard ne s'accordait-il pas ? Elle espérait juste qu'il n'allait pas faire de son assistante une de ses proies et lui briser ensuite le cœur. Nathalie ne méritait pas ça surtout pas après ce qu'elle avait connu dans le passé. Elle regretta alors d'avoir laissé son assistante seule avec lui et de ne pas l'avoir prévenue du genre d'homme qu'il pouvait être. Elle se promit alors que si jamais son supérieur faisait du mal à son assistante elle s'occuperait très personnellement de son cas, encore une fois. Et puis finalement elle remarqua soulagée que John s'éloignait de Nathalie. Ils n'avaient partagé qu'une danse tous les deux, elle pouvait avoir l'esprit tranquille.  



Et puis comme le sort semblait vouloir s'acharner contre eux,  ils furent soudainement interrompus dans leur discussion par le cri de détresse d'une femme se trouvant derrière Gabriel. Interpellé, ce dernier se tourna vivement pour voir ce qu'il en retournait et bien mal lui en prit car il se retrouva soudainement copieusement arrosé de vin blanc par Coralie Deltour que Karola reconnu une fois qu'elle ait retrouvé l'équilibre. Elle avait visiblement trébuché et dans son déséquilibre avait déversé son verre sur la chemise de Gabriel. Contrariée par cette péripétie qui venait tout gâcher elle pinca les lèvres et fronça les sourcils en observant muette la scène qui se déroulait sous ses yeux. Gênée, Coralie s'était emparée de serviettes en papier et tentait tant bien que mal d'éponger le liquide répandu. Gabriel réagit plutôt bien à ses excuses, elle avait vraiment eu beaucoup de chance que ce soit lui qui ce soit tout prit, si ça avait été Karola pas sûr qu'elle eut fait preuve du même sang froid. Quoique, cela aurait fait une bonne excuse pour rentrer sur Atlantis.   


Face à l'acharnement que Coralie y mettait pour essayé de réparer son erreur, Karola comprit enfin ce qu'elle tentait de faire. La jeune femme essayait de trouver un moyen d'attirer l'intention de Gabriel, certainement en vue de s'attirer ses faveurs. Tout ça commençait à profondément agacer Karola et elle sentait peu à peu l'impatience l'envahir. Ne parvenant pas à se retenir et voyant que son stratagème avec les serviettes en papier n'arrangeait rien, elle posa sa main sur le poignet de l'infirmière et avec son habituel ton froid et inamical l'interrompit :  

-C'est bon, je crois que vous avez suffisamment fait de dégâts comme ça, vous voyez bien que ça n'arrange rien.  


Finalement Coralie cessa ses tentatives désespérées d'arrangement et avec un air gêné qui ne trompait pas la militaire proposa alors à Gabriel de l'accompagner aux toilettes pour l'aider à nettoyer la tâche. Quel culot ! Pensa Karola en son for intérieur.  Vraiment ? Elle était vraiment sérieuse ? L'infirmière avait bien réussi son coup. Et Gabriel qui la regardait comme s'il attendait sa bénédiction, elle fronça les sourcils pas vraiment certaine de savoir quoi faire. Après tout elle était son amie pas son entremetteuse.  Puis, il se décida, il accepta la proposition de Coralie  et s'excusa auprès de Karola avant de s'éclipser avec l'infirmière sous le regard foudroyant de la militaire. Lui qui disait n'être pas venu ici pour draguer n'avait pas mis longtemps avant de changer d'avis. Quand elle avait dit que Gabriel allait très certainement faire tourner des têtes ce soir elle n'imaginait pas une seule seconde que cela allait réellement se produire. Non pas qu'il n'avait rien pour plaire aux femmes bien au contraire, mais égoïstement elle préférait qu'il passe la soirée avec elle. Visiblement, elle s'était portée malheur toute seule et Coralie qui devait certainement avoir des vues sur le scientifique venait de la coiffer au poteau.  


Piquée dans son orgueil Karola fini par se détourner et croisa les bras sur sa poitrine jetant un regard glacial sur l'ensemble de l'assistance qui s'amusait. Elle ne put s'empêcher de remarquer tous ces couples qui dansaient devant elle et ressentit non pas de la jalousie ni de l'envie mais au contraire de la satisfaction. Finalement elle était bien contente que Gabriel soit parti avec Coralie faire elle ne savait quoi, elle avait toujours trouvé toutes ses choses de couple et de sentiments tellement contrariant et ce qui venait de se passer à l'instant la confortait encore plus. Voilà pourquoi elle ne voulait pas avoir à faire à ce genre de choses, ça n'apportait jamais rien de bon.  


-Capitaine? Je peux vous offrir un verre ? 


Son attention fut dérangée par une voix masculine à côté d'elle, elle tourna la tête vers la droite et tomba nez à nez avec un de ses hommes, le Caporal Jimmy McArty qui avait été salement amoché lors de l'attaque d'Alpha. Elle avait l'occasion de le voir lors de sa visite de l'infirmerie pendant l'attaque, le pauvre bougre avait failli y rester, heureusement Isia était parvenue à le sauver et aujourd'hui il avait l'air d'aller beaucoup mieux. Malheureusement ce n'était pas le cas de Karola qui avait juste une envie, celle de partir se terrer dans son bureau. Elle était à deux doigts de l'envoyer bouler mais eu égard à ce qu'il avait vécu elle fit un effort pour ne pas avoir l'air trop dure avec lui. 


-Une autre fois Caporal, je n'ai pas soif.  


Le soldat haussa les épaules sachant très bien qu'il ne servait à rien d'insister avec elle sinon à se faire houspiller. Il lui souhaita une bonne soirée et partit en quête d'une compagnie beaucoup plus amicale que Karola. Cette dernière était toujours debout devant le bar, seule, Gabriel et Coralie ne semblaient pas vouloir revenir et ça commençait à fortement la déranger. Elle se mordit la lèvre quand elle se rendit compte qu'elle ressentait une petite pointe de jalousie. Ca la gênait beaucoup de ressentir ce genre de chose, il ne fallait surtout pas que cela arrive. Gabriel était un ami point barre! Il pouvait bien faire ce qu'il voulait de sa vie sentimentale. Il ne fallait pas qu'elle se laisse atteindre par ce genre de sentiments. Soupirant elle se tourna alors vers la table et posa ses yeux sur la bouteille d'alcool athosien que Teyla lui avait servit plus tôt. Elle sentait qu'elle allait avoir besoin d'un peu d'aide pour surmonter cette horrible soirée. Alors elle saisi la bouteille et un verre en vue de se servir jusqu'à ce qu'elle change finalement d'avis et se dirige bouteille à la main vers le punch sans alcool. En prenant soin que personne ne l'a voit elle vida alors le contenu de la bouteille dans la boisson non alcoolisée, à coup sûr le mélange serait plus facile à boire que la boisson pure. Une fois son méfait accompli elle se servit un verre de punch arrangé et le but. C'était largement plus agréable à boire et elle se sentit déjà un peu mieux, un peu plus prête à affronter le restant de cette soirée qui lui semblait déjà interminable.  



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Mer 9 Mar - 10:49

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Le jeune scientifique fut plutôt compréhensif, la rassurant sur le fait que ça pouvait arriver à tout le monde, et que ce n'était pas si grave. Mais Coralie sentait qu'il était mal à l'aise quand même. Il son costume était magnifique, il avait fait un effort pour se faire beau, et elle avait tout gâché, d'autant qu'il était en charmante compagnie.

Coralie jeta un rapide coup d’œil sur la femme qui l'accompagnait. Frei avait l'air plus que courroucée. Lorsque Coralie proposa au jeune homme de tenter de réparer les dégâts avec un peu d'eau des lavabos, il lui sembla voir passer un lueur meurtrière dans les yeux de la Capitaine. Coralie se demanda si elle avait interrompu quelque chose de moins anodin que ce qu'une simple discussion entre ses deux là.

Gabriel accepta de la suivre, à regret lui aussi, si elle ne croyait le regard qu'il lança à sa cavalière de la soirée en lui assurant qu'il revenait vite. Coralie était vraiment mal à l'aise. De toutes les personnes présente ce soir, il a fallu qu'elle renverse son verre sur le cavalier de la Capitaine Frei.

Arrivée devant les lavabos, Coralie attrapa une essuie-main, et le mouilla avant de se retourner vers Gabriel. Mais elle craignait que cette technique ne soit guère plus efficace que d'essuyer avec les serviettes au bar. Elle aperçu dans un coin un sèche main et une idée germa dans son esprit.

- « Peut-être que ça serait plus efficace, si je pouvais frotter la tache directement sous l'eau. Et puis avec le sèche main là bas, je pourrais sécher votre chemise avant de vous la rendre, enfin si ça ne vous gène pas de l'enlever » proposa-t-elle d'une voix timide.

Au moment où elle lui faisait cette proposition, elle se rendit compte à quel point elle était osée. Elle espérait qu'il ne se méprendrait pas sur ses intentions.

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Jeu 10 Mar - 12:26

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John lui fit faire une nouvelle pirouette, profitant de l'élan pour la serrer une fraction de seconde contre lui avant de reprendre une distance respectable. Nathalie rit à nouveau mais plus discrètement, elle avait entendu le commentaire de quelqu'un sur la capacité de John à faire rire toutes les femmes, et ne voulaient pas donner l'impression qu'il y avait autre chose que des relations professionnelles entre eux. Même si ça lui était très dur.

Elle le regardait en s'efforçant de garder un visage avenant mais pas trop. Il sourirait, il semblait heureux de danser avec elle. Ses yeux vert pétillaient de malice.

Elle devina qu'elle avait mit son sang froid à rude épreuve avec son murmure. Son sourire s'était crispé un peu, Elle avait sentit son corps tressaillir sous sa main. Nathalie se rendit compte qu'elle adorait ça. Voir le désir contrarié sur le visage de son amant. Savoir qu'il la désirait autant qu'elle. A son tour elle faillit bien perdre son sang froid quand il plongea son regard vert dans ses yeux en lui répondant d'un ton ronronnant qu'il serait ravie qu'elle vienne vérifier l'état de ses reins.

- « Oh, mais j'en ai bien l'intention »
répondit-elle dans un souffle.

Elle profita d'un mouvement de la danse qui la rapprochait de son oreille pour lui glisser :

- « Et j'ai hâte d'y être »


Nouvelle petite contraction dans ses muscles, nouveau regard un peu trop animal pour une simple danse.

Elle reprit son sérieux, en reprenant une position plus éloigné de lui.

John fit une réflexion concernant sa discrétion et celle de Teyla avec un petit rire. Nathalie sentit son cœur faire un petit bon dans sa poitrine, et dut lutter de toute ses forces pour ne pas se jeter dans ses bras, et l'embrasser, là, maintenant tout de suite. S'il y avait bien quelque chose chez lui qui pouvait lui faire perdre son sang froid et mettre à rude épreuve sa réserve, c'était son rire, et la lueur qu'il allumait dans son regard. La musique prit fin. Elle aurait adoré repartir pour un deuxième tour, mais ça n'aurait pas manqué d’éveiller des soupçons. Il lui tendit le bras et elle y glissa le sien, s'efforçant de garder l'attitude d'une femme remerciant un homme de l'avoir fait danser, et non celle d'une amoureuse transie.

Ils se dirigèrent vers le buffet. John leur servi un verre de punch sans alcool. Oui, c'était plus prudent, ils valaient mieux qu'ils gardent les idées claire ce soir, sinon, les effets combinés de l'alcool et de la frustration risquait fort de les amener à se trahir. Il discutaient de tout et de rien. Lorsque Teyla les rejoignit, Nathalie se sentit rosir. Le fait de savoir qu'elle était au courant pour eux la mettait étrangement mal à l'aise. Elle craignait... elle ne savait pas quoi. John acheva de la mettre mal a l'aise en reprochant à son amie Athosienne d'aimer lui labourer les reins.

La joli rouquine au teint de pêche regarda John avec un grand sourire moqueur, elle lui fit une réflexion concernant la nécessité de muscler cette partie de son anatomie, en lançant une regard à Nathalie, Sans laisser le temps à au Colonel de répondre, elle l’informa qu'elle n'était pas seule. Visiblement, elle le connaissait très bien, Nathalie avait craint un instant qu'il lui dise qu'il avait l'intention de commencer la rééducation des la fin du bal. Mais quoi qu'il en soit, Nathalie avait comprit l'allusion de Teyla, et elle se sentit rougir, surtout quand elle vit Elisabeth s'approcher d'eux et saluer John en lui disant à quel point elle était heureuse de le voir enfin sortit de l'infirmerie.

Elisabeth les salua et Nathalie vit le visage de John se refermer. Elle savait qu'ils étaient en froid depuis les événement d'Alpha, et visiblement, Elisabeth était venue dans le but « d'enterrer la hache de guerre ». Tout le temps de leur discussion, Nathalie resta silencieuse, regardant autour d'elle où le nez baissé dans son verre. Chaque fois qu'elle croisait le regard amusé de Teyla elle se sentait rougir.

Finalement, une fois que Weir eut arraché à John la promesse d'une danse, la jeune Athosienne emmena Elisabeth découvrir les spécialités locales, disant que le prochain se rait John, Nathalie comprit que leur entrevue touchait à sa fin. Elle ne pouvait malheureusement pas le monopoliser toute la soirée, elle en était consciente.

Quand les deux femmes se furent éloigner John bougonna contre « les danse de paix » avant de s'approcher d'elle nonchalamment en mangeant un petit four. Il reprit leur conversation à voix basse, s'excusant par avance de devoir être obligé de danser avec d'autres femmes au cours de la soirée, mais lui demandant si elle voudrait qu'ils se rejoignent à la fin du bal.

Et comment qu'elle le voulait ! Elle n'avait pas eu l'occasion de se blottir dans ses bras depuis leur dernière nuit, Elle n'avait même pas eut l'occasion de l'embrasser depuis sa nuit à l'infirmerie. Cette perspective lui envoya une petite décharge de plaisir dans les reins.

- « Évidement que tu vas devoir danser avec d'autres personnes. Même si j'adorerais te monopoliser, voire quitter la soirée avec toi tout de suite pour un lieu plus intime, ça ne manquerait pas d'éveiller des soupçons. »

Elle lui sourit, prenant une gorgée de son punch avant d'ajouter dans un murmure un peu aguicheur :

- «  Et ne crois pas que je renoncerai si facilement à vérifier à quel point Teyla t'as labouré les reins »
.

Lorsqu'il se pencha vers elle, elle crut qu'il allait l'embrasser, elle en resta figée. Ce n'aurait pas été une très bonne idée, mais l'espace d'un instant son cœur se mit à battre plus vite, elle était frustrée de ne pas encore avoir eu l'occasion de goûter la douceur et la chaleur de ses lèvres. Il fut plus raisonnable qu'elle sur ce coup là, et transforma son geste de tendresse inconscient en un geste utilitaire pour attraper une assiette de poisson derrière elle. Elle ne put retenir un petit soupir, même si elle ne sut pas trop si c'était un soupir de soulagement ou de frustration.

Quand il lui tendit l'assiette, elle prit un des petits toast recouvert de ce qui ressemblait à du saumon fumé en le remerciant.

Les trente minutes que John avaient exigeaient de Weir passèrent à une vitesse folle, à moins qu'elle ne soit revenue plus tôt. Nathalie ne portait pas de montre, elle ne pouvait donc pas le savoir. Quoi qu'il en soit, lorsqu'elle revint réclamer sa danse de paix, Nathalie sourit, leur souhaitant une bonne fin de soirée.

Elle alla se chercher un nouveau verre de punch sans alcool, regrettant finalement qu'il ne soit pas plus fort avant de repérer Karola, seule à coté du saladier, avec un air renfrogné. Nathalie ne vit pas son chevalier servant, et s'approcha de la jeune femme, histoire de discuter un peu en attendant le retour de son charmant prétendant.

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Karola Frei
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Jeu 10 Mar - 22:26

Karola Frei

La valse des Atlantes


Depuis le début de la soirée, Karola avait oscillé entre plusieurs états d'esprit. D'abord elle avait été farouchement opposé à participer au bal car elle considéré que cela n'était qu'une pure perte de temps. En outre, elle voyait là une bien maladroite façon de rendre hommage aux victimes d'Alpha. Depuis quand on faisait la fête pour ce genre de choses ? Et puis surtout, elle avait tellement horreur de se retrouver au milieu d'une foule de gens, non pas qu'elle soit agoraphobe, c'est juste que n'aimait pas ça. Karola n'était forcément quelqu'un de très sociable, elle était plus à l'aise en petit comité.

Quand dans son bureau Nathalie avait débarqué tenue de soirée en mains elle avait espéré pouvoir s'en sortir mais c'était sans compter sur les arguments de son assistante qui tenaient trop la route pour que la capitaine puisse les ignorer. Contre son gré et surtout sans gaîté de cœur elle avait fini par céder et à accompagner Nathalie. Gênée, se sentant ridicule de par la tenue qu'elle portait elle comptait passer la soirée dans un coin, éloigné de tous pour éviter qu'on ne la remarque.
Visiblement à ce propos c'était plutôt raté, de nombreux regards s'étaient posés sur elle depuis son arrivée et à en voir les têtes, elle en avait surpris plus d'un. Mais ça ne lui avait fait ni chaud ni froid, après tout elle n'était pas là pour plaire à quiconque ou draguer, elle s'était juste contenter d'ignorer.

Et puis quand elle s'était rendu compte que Gabriel participait aussi au bal elle avait revu ses humeurs. La présence de son ami avait eu le don de rendre la perspective de la soirée un peu moins désagréable. Même si leur relation était un peu tendue, se voir ce soir avait eu le mérite d'effacer les quelques restes de discorde qui subsistait entre eux. Bien sûr elle ne pouvait occulter le fait que voir Gabriel en tenue de soirée ne la laissait pas tout à fait insensible et que ça la dérangeait d'avoir ce genre de pensée pour un homme mais elle s'occuperait de ça plus tard. Puisqu'elle était obligée de rester sur le continent elle se devait au moins d'essayer de faire un effort pour passer une bonne soirée notamment en parlant avec Gabriel qui lui semblait tout aussi ravi qu'elle d'être là. Le hasard faisait bien les choses parfois.

Enfin tout ça c'était avant que Coralie vienne tout gâcher. Cette dernière n'avait rien trouver de mieux que de saboter la chemise de Gabriel pour se faire remarquer de lui. Détestant être interrompue et encore plus qu'on marche sur ses plates-bandes, Karola avait vu d'un très mauvais œil son irruption dans leur cercle. Pire encore, Gabriel avait marché dans son plan et il avait fini par accepté de la suivre jusqu'au toilettes pour « nettoyer » la tâche de vin. Il avait donc abandonné Karola à son triste sort. Cela faisait déjà quelques minutes que tous les deux étaient partis et toujours aucune trace de retour.Tous les efforts qu'elle avait fait pour envisager positivement cette soirée s'étaient alors envolés et son début de bonne humeur avec. Autrement dit, Karola à présent seule en tête à tête avec son verre de punch qu'elle avait copieusement arrosé d'alcool fort athosien, se retrouvait à présent dans le même état d'esprit qu'à son arrivée. Si ce n'est pire.

Finissant son verre, elle finit par arrêter de regarder du côté des toilettes et reporta son attention sur la piste de danse. Il se passa quelques minutes avant que les effets de l'alcool ne se fassent sentir. Bien sûr, il lui en fallait plus pour être saoule et encore, là n'était pas forcément son but, mais elle se sentit un peu moins « énervée » après ce verre. D'ailleurs elle envisageait déjà de se resservir quand elle fut rejoint pas nulle autre que Nathalie. Elle l'observa se placer à côté d'elle du coin de l'oeil. En vérité, elle lui en voulait toujours de l'avoir traîner jusqu'ici, si elle était restée sur Atlantis elle n'aurait pas assisté notamment à la scène du renversage de verre de vin et surtout elle aurait évité de se retrouver seule au bar comme une pauvre fille. Car si elle était certaine que des personnes auraient été ravies de passer du temps avec elle, elle n'avait aucune envie de socialiser, en tout cas elle n'en prendrait certainement pas l'initiative. Définitivement, elle n'aimait pas les soirées festives.


-Vous avez l'air de passer un bon moment. Je crois  bien que c'est le seul réconfort que je trouverais dans cette soirée.


Inutile de préciser qu'elle avait dit cela sur un ton sec et froid et sans daigner adresser un regard à Nathalie. Cela aller probablement gâcher sa bonne humeur mais Karola n'y pouvait rien, elle était comme ça.  


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Jeu 10 Mar - 23:41

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A peine arrivé près de Karola, Nathalie comprit qu'elle était contrariée. Le ton sec et froid avec lequel elle lui reprocha de passer un bon moment sans même lui adresser un regard ne le montrait que trop bien.

Nathalie connaissait bien Karola, elle ne craignait ni sa froideur ni ses colères. Elle savait que la jeune femme lui en voulait encore de l'avoir traîné à ce bal auquel elle n'avait absolument pas envie de participer. Mais Nathalie devinait que derrière son courroux il y avait autre chose.

- « Oh, je crois que le « bon moment » est passé. Mais rien que pour ça ça valait le coup. » répondit-elle sans vraiment réfléchir.

Elle se sentit un peu rosir en se disant qu'elle en avait trop dit, mais après tout, nombreuse étaient celles sur Atlantis qui auraient considérer que partager une danse avec le Colonel Sheppard était un bon moment.

Et puis, Karola ne semblait pas vraiment se préoccuper des bavardages de son assistante. Son attention semblait fixée sur les toilettes de l'autre coté de la piste. La jeune femme se demanda pourquoi. Peut être que le jeune scientifique que Karola semblait tant apprécier y était parti et qu'elle attendait son retour.

Nathalie rit, en ajoutant :

- « Si vous préférez, je peux vous laisser tranquille. »


Nathalie lança un regard autour d'elle, elle surprit certains regard qui ne trompaient pas. Ils étaient nombreux ceux qui attendait que la Capitaine soit seule pour oser venir l'aborder, et ce malgré son air peu avenant. Il fallait reconnaître que la Capitaine Frei était magnifique, et que bien des hommes de la cité devait découvrir seulement aujourd'hui son charme et sa beauté.

- « Il semblerait que bien des hommes présents ce soir n'attendent qu'une seule chose pour venir vous tenir compagnie. A vous de voir, si vous préférez leur compagnie où la mienne. »

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Ven 11 Mar - 12:06

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On se croirait dans un conte... Un bal ? Quelle idée !

Passons un moment ensemble, sans passion, sans s'dépecer, sans chercher à savoir si au fond on s'ressemble.






Faut croire qu'Isia n'était pas du genre à lâcher prise. J'étais fatiguée de lui faire faux-bond, de toute façon, c'était peine perdue. Elle n'allait pas me laisser tranquille. Elle devait sans doute bien m'apprécier ou peut-être qu'elle aimait simplement m'emmerder. Oh oui c'était une fine emmerdeuse, mais pouvais-je lui en vouloir ? Je la regarde un instant m'arrêtant tout en la dévisageant. Elle était scandaleuse dans sa petite robe rouge. Peut-être qu'elle aussi un rien l'habillait. Elle aurait put venir habillée dans un sac à paptates qu'elle serait superbe. Toujours superbe. Elle avait une certaine classe et je n'avais rien à l'envier car moi aussi j'atais belle. Mais voilà, entre elle et moi, il y avait une grande différence. Elle était femme, un brin sauvage, un brin féline aussi. Une réelle prédatrice. C'est vrai que je ne pouvais nier qu'elle me perturbait. Elle était tellement désirable. Je me demande bien ce qu'elle cache sous cette audacieuse toilette. Je suis sûre qu'en terme de lingerie, elle aime les choses subtiles, délicates. J'envie ce tissu qui la caresse de l'extérieur. Ouais bon, il est vrai que son cavalier n'était pas très agréable à voir, mais qui étais-je pour juger ses goûts ? Elle avait fait une faute de goût, mais je pense que dans le fond, c'était juste pour faire plaisir à ce toutou qui la dévorait des yeux. Oh oui, rien qu'à voir comment il se mordait les lèvres quand il la reluquait, il n'y avait aucun doute là-dessus : il la désirait. Avait-il saisi la chance de pouvoir la posséder ? Je n'en savais rien, et d'ailleurs, ça m'était égal. Elle pouvait bien se le taper si ça lui chantait. Voilà, c'était juste pour lui faire plaisir, elle me le confirmait davantage.

Vraiment, elle ne voulait pas que je m'éloigne d'elle. Que me voulait-elle ? Elle voulait qu'on enflamme la piste de danse ? Elle voulait se donner en spectacle ? Mais regarde-toi belle naiade, tu n'as même pas besoin d'enflamemr la piste de danse. Rien que quand on pose les yeux sur toi, tu es un vrai spectacle pour les yeux. Je souris quand elle évoqua la possibilité d'avoir une cavalière. N'y compte pas chérie, je suis une piètre danseuse. Je pouvais t'écraser les pieds volontairement. je pourrais même te faire trébucher sur la scène. Remarque, cela pourrait être une distraction qui amuserait la galerie. Oui, si tu veux on peut aller au centre de la piste et amuser ces pantins. Cette soirée est ennuyeuse. Vraiment.

Oui, vraiment, tu penses m'emmener danser avec toi ? Tu rêves poupée. Oui, dans tes rêves tu peux me voir danser à tes côtés, mais dans la réalité ça ne se passera pas comme ça. Tu crois vraiment que je vais aller là-bas danser ? Faire semblant que je m'amuse alors que je n'ai qu'une envie, c'est de foutre le camp ! M'isoler pour de bon, et vous laisser tous vous faire des courbettes. Tu vois, j'en ai assez de porter ce fichu plateau, de faire des aléles venues afin de servir ces gens. Je soupire tout en virant mes yeux sur les uns et les autres. Pourquoi tu n'irais pas inviter cette brune là-bas ? Ou la rouquine ? Regarde, elles sont bien plus attrayantes que moi. Quelle belle robe tu portes brunette. Elle te sied à merveille. Oh oui, je me demande bien qui tu es.
La blondinette en profite pour me prendre mon plateau pour ensuite le poser sur la table. je la regarde faire sans ciller. C'est quoi la prochaine étape ? Tu veux danser ? Hé bien écoute, laisse-moi te choisir une belle cavalière si tu le veux. Tu as le choix, y a de très beaux spécimens. Humm qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Une brune ? Une blonde ? Une rouquine ? Une femme exotique ? Une femme excentrique ? Une femme plutôt farouche ? Manque de bol, je ne les connais pas. Donc, impossible de faire un choix, mais peut-être que tu as déjà fait ton choix, mais ne me dis pas que c'est moi, ce serait tellement fou !

-Effectivement, je pourrais boire ces verres, de toute façon, ce n'est pas avec ce qu'ils contiennent que je vais perdre la raison. Aucun alcool... Donc, de toute évidence, je ne risque pas de rouler sous la table ou bien de rire comme une dinde sans aucune raison. Pourquoi ne pas le faire de suite d'ailleurs ?

Je prends un verre, après tout, même si le personnel n'a pas forcément le droit de boire un de ces verres, je ne vois pas ce qui m'empêche de le faire. Je le bois tout en ne cessant de la regarder.

-Vous voulez danser ? Pourquoi ne pas inviter cette brune là-bas, dis-je tout en désignant la brune en compagnie de la rouquine. Elle est plutôt jolie non ? En tout cas, si j'étais un homme, certaine que je tenterais ma chance.

Je la regarde avec intensité tout en sentant mes lèvres s'étirer davantage.

-Oubliez tout de suite de faire de moi votre cavalière, je suis une mauvaise danseuse et puis, je n'ai foutrement pas envie de faire semblant de m'amuser.
Danser avec vous, mon Dieu, ce serait vraiment cruel. Puis j'aurais trop peur d'avoir les mains baladeuses.


J'actionne le bouton ironie au maximum. Je m'amuse là, ça ne se voit pas ? Bah oui, il n'y a pas de meilleure façon de s'amuser que de taquiner les autres. De toute façon Isia, n'est pas du genre à se laisser démonter bien au contraire. J'aime bien quand elle sort les griffes et les crocs. Elle est tellement fascinante.

-Rejoignez donc votre acolyte, je suis sûre qu'il serait encore plus ravi que moi. Il aimerait tellement danser avec vous, regardez comme il vous observe. Vous voyez, il a un de ces regards lubriques. Vous voulez que j'aille le chercher ?

N'y compte pas. Y a pas moyen que j'aille le trouver afin de lui dire de te rejoindre pour danser avec lui. Quel couple atypique vous ferez tous les deux. Alors là oui, niveau divertissement, on ne peut faire mieux ! Alors là, figure-toi que je vais être devant la foule en délire pour profiter de ce spectacle. Allez va donc vaquer à tes occupations et laisse-moi respirer un peu. Chose surprenante, je prends deux coupes et je lui en offre une. On peut même trinquer si tu veux. Après tout, je fais mon rôle de serveuse jusqu'au bout belle plante...



@ pyphi(lia)

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Ven 11 Mar - 13:52

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La Valse des Atlantes
Avec Les membres de la cité d'Atlantis

La soirée aurait finalement pu bien se passer. Même si je n'avais toujours pas envie d'être ici, à ce bal, au moins la présence de Karola me permettait de penser à autre chose. Et voilà qu'un événement imprévu venait gâcher notre discussion. La jeune femme, Coralie, qui venait de ruiner ma chemise par accident, s'en voulait énormément alors que ce n'était pas grave du tout. Cela aurait pu être pire : qu'elle l'ait fait exprès, par exemple. Mais ce n'était pas le cas. Les serviettes n'étant pas suffisantes, je fus contraint d'accepter à regret de suivre Coralie jusqu'aux toilettes, et ainsi délaisser Karola. J'ignorais l'état d'esprit dans lequel mon amie se trouvait actuellement, ni que ce qu'elle ressentait en cet instant pouvait être assimilé à un début de jalousie. Pourquoi aurait-elle était jalouse, d'ailleurs ? Il n'y avait que de l'amitié entre nous, rien d'autre. L'entendre réagir assez brutalement auprès de l'infirmière me fit froncer les sourcils, et après m'être excusé, je m'éclipsai en compagnie de Coralie, non sans capter le regard glacial de la militaire. Je ne compris pas sa réaction, mais j'espérais qu'elle serait encore présente à mon retour.

Une fois seuls aux toilettes, Coralie mouilla une serviette, avant de m'annoncer qu'il était préférable de nettoyer la tâche directement sous l'eau, et donc que j'enlève mes vêtements. En un sens, elle n'avait pas tord, mais je ne pus m'empêcher d'être surpris par une telle proposition. Et si tout cela était fait exprès ? Coralie cherchait-elle davantage qu'une simple bonne action pour réparer les dégâts qu'elle avait causé ? Je réfléchis un instant, mais j'arrivai bien vite à la conclusion que non, ce n'était pas possible. Après tout, l'infirmière m'avait déjà vu torse nu, voir plus dévêtu que ça, lors des visites médicales ou des soins. Et puis après tout, je n'étais pas venu à la soirée pour ça, il me suffisait de dire stop si les choses allaient trop loin. Sans compter que je devais tout tenter pour faire disparaître cette maudite tâche qui me rendait encore plus ridicule que je ne l'étais déjà. Après un moment d'hésitation, je finis par accepter la proposition de Coralie, en hochant la tête.


"Non, bien sûr que non, ça ne me dérange pas".

Je déboutonnai ma veste puis l'enlevai, en la posant délicatement dans un coin où elle ne risquait rien. Puis, je retirai ma chemise tâchée, dévoilant ainsi mon corps et ma musculature que Coralie avait déjà vu. Etrangement, me retrouver ainsi peu vêtu ne me dérangea pas plus que ça, car je n'imaginais rien d'autre qu'une séance de lavage de tissu, en présence d'une femme totalement désintéressée. Je donnai ma chemise à l'infirmière, puis je me tins non loin d'elle, la regardant faire. Si quelqu'un entrait à ce moment là, ce dernier serait sans doute fort surpris et croirait peut être des choses qui n'avaient pas lieu d'être. A l'extérieur, je pus entendre la musique et les rires des gens. Je me demandais si Karola était toujours présente prêt du buffet, si elle était seule, ou si quelqu'un d'autre l'accompagnait et discutait avec elle. Les minutes passèrent, et je regardai Coralie qui se débattait tant bien que mal avec ma chemise.

"Pensez-vous qu'il en y a pour longtemps ? S'il reste une trace, ce n'est pas grave. Je ne me sers jamais de cette chemise, de toute façon. Elle reste en permanence au fond de mon armoire".

by Epilucial



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Karola Frei
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Ven 11 Mar - 18:31

Karola Frei

La valse des Atlantes



A présent la soirée s'était bien installée et tout le monde semblait en profiter comme il se doit. John dansait avec Weir, le petit malin avait changé de partenaire pour la troisième fois et comme elle le connaissait bien elle savait que le nombre allait augmenter d'ici la fin de la soirée. Il ne démentait décidement pas sa réputation de bourreau des coeurs. Si cela lui permettait de se rétablir plus vite, qu'il en profite. 

Elle n'avait pas vraiment fait plus attention à ce qui se passait autour d'elle, à part John et Nathalie elle ne savait pas comment les autres occupaient leur temps. En tournant la tête vers la droite elle apperçu Isia, la doctoresse blonde avec qui le contact était difficile en grande discussion avec une jeune femme dont elle ignorait totalement l'identité. Elle avait certainement lu son dossier, mais à l'heure actuelle elle ne parvenait absolument pas à mettre un nom sur son visage. 

Le Sergent Eversman était toujours en grande conversation avec Samari, visiblement le courant passait bien entre eux. Karola espérait juste que cela ne porte pas préjudice au comportement du soldat. Au moins elle était sûre que ce soir il ne ferait pas de bêtises car surveillé de près. C'était déjà une bonne chose en moins pour laquelle s'inquiétait. Et puis quant aux autres elle les connaissait seulement de vue et de nom et pas personnellement, donc à vrai dire il lui importait peu de savoir comment ils vivaient leur soirée.

Puis elle fini par croise le regard de Nathalie qui s'adressait à elle à côté d'elle, le sourire aux lèvres. Elle n'avait écouté qu'à moitié sa première phrase mais d'après ce qu'elle avait pu comprendre, danser avec Sheppard lui avait plu. Tant mieux pour elle. Elle se retint de lui adresser une remarque concernant le type d'homme qu'était John ça aurait certainement cassé son moral et la dernière chose qu'elle souhaitait c'était bien se retrouver à devoir consoler son assistante car le premier homme venu lui avait brisé le coeur. Et puis de toutes façons, Nathalie n'était peut-être pas le genre de femme à succomber comme ça, aussi facilement. 

Puis Nathalie rigola soudainement, arrachant un froncement de sourcils à Karola. Elle se demandait bien ce qu'il y avait de drôle dans cette situation. Ah oui c'est vrai, elle ! Karola était parfaitement ridicule dans sa tenue et en plus de ça elle tirait la tronche, c'était très certainement amusant à voir. Elle lui proposa alors de la laisser seule ou bien de disparaître afin de laisser le champs libre, à selon ses dires, des hommes qui n'attendaient qu'une chose, venir lui tenir compagnie. 

Cette fois-ci ce fut Karola qui rit, jaune bien évidemment. Bien sûr, elle n'était absolument pas ignorante de ses charmes et de l'effet qu'elle pouvait produire sur les hommes mais elle n'était pas du tout du genre à s'en servir. A vrai dire elle s'en fichait un peu, depuis toujours on lui avait surtout appris à être un soldat avant d'être une femme, alors pour elle ce genre de choses étaient futiles. Elle finit par hausser les épaules. 

-Faites comme bon vous semble. De toutes façons, peu importe la compagnie que j'aurais, le résultat sera le même: cette soirée sera une perte de temps. 

Et comme pour apporter un peu de drama à la situation, la jeune femme se resservi un nouveau verre de punch qu'elle prit soin de boire prudemment. Les minutes défilaient et toujours pas de Gabriel, elle décréta alors que ce dernier avait trouvé mieux ailleurs et que donc elle n'avait plus à l'attendre. Tant pis pour lui et tant mieux pour elle, quoique non finalement, tant mieux pour lui s'il avait trouvé une raison de s'amuser ce soir. C'était déjà ça, lui qui à la base ne voulait pas venir, au moins lui passerait du bon temps. Elle se détourna alors totalement de l'endroit où étaient situées les toilettes afin de ne plus penser à cette histoire pour de bon.

 

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Ven 11 Mar - 19:06

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Finalement, avec quelques hésitations et un regard suspicieux, le jeune homme accepta de se départir de sa chemise. Il défit sa veste et alla la poser soigneusement dans un coin où elle ne risquerait pas d'être éclaboussée avant d'enlever sa chemise.

Coralie se saisit du vêtement et se retourna vers le lavabo sans plus qu'un regard clinique sur le torse nu du scientifique. Il était en bonne condition physique à ce qu'il semblait, même si ici ou là on voyait encore les traces laissées par les coups qu'il avait reçu lors de la bataille pour Alpha. Elle remarqua aussi un tatouage, elle savait qu'il s'agissait d'un dragon et qu'il avait aussi un pégase tatoué dans le dos. Elle l'avait vu plusieurs fois torse nu à l'infirmerie, et il n'était pas le seule. Elle n'était plus du genre à s'émouvoir à la vue de tablettes de chocolats ou de pectoraux bien dessinés.

Elle lava soigneusement la tache, arrivant presque à la faire totalement disparaître. Au pire pourrait-on deviner une légère auréole qui pourrait passer pour un ombre. Gabriel semblait s'impatienter, et elle ne comprenait que trop bien pourquoi. Il devait craindre que sa cavalière ne se lasse de patienter et ne cèdes aux avances d'un des nombreux hommes qui naviguaient dans son sillage ce soir.

Avec un sourire, et en se dirigeant vers le sèche main électrique, elle répondit :

- « Je sèche et vous pourrez repartir à la conquête de votre belle. »


Elle se rembrunit un peu en se disant que si Karola s'était lassée, elle en serait responsable :

- « Je suis navrée pour cet incident. »

Le sèche-main était puissant, en un rien de temps la chemise fut à nouveau présentable. Coralie la rendit à son propriétaire et attendit qu'il la remette avant de lui présenter sa veste.

- « Je vous souhaite une agréable soirée, et je vous promet qu'avec un verre à la main, je resterais à distance respectable »
ajouta-t-elle avec un petit rire

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Ven 11 Mar - 19:30

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Rohh, visiblement Karola était de très méchante humeur. Nathalie soupira en l'entendant déclarer que cette soirée était de toute façon une perte de temps. Elle savait que quand la Capitaine était dans cet état d'esprit, il ne servait à rien d'essayer de lui faire entendre raison. C'était une tête de mule et ses certitudes avait force de loi.

Pour changer de sujet, Nathalie se servit elle aussi un verre de punch et fut surprise en le goûtant de le trouver plus fort, et surtout plus alcoolisé.

- « Ils ont changé le saladier de punch ? "
s'étonna-t-elle « Ils auraient pu prévenir, ceux qui n'ont pas l'habitude de boire risquent d'avoir des surprise. Surtout qu'il a l'air traître. »

Elle se rappela avoir regretté quelques minutes plus tôt qu'il ne soit pas plus alcoolisé, visiblement elle avait été exaucée. Elle prit une nouvelle gorgée, savourant la sensation de l'alcool réchauffant sa gorge.

Nathalie vit Karola se détourner du point précis du bal qui semblait retenir son attention depuis si longtemps avec un air encore plus renfrogné. Elle se demanda qui pouvait bien se trouver dans les toilettes, et surtout pour y faire quoi pour que Karola soit si contrariée, mais elle préféra s'abstenir de tout commentaire.

Elle but encore quelques gorgées du punch et sentit ses nerfs se détendre légèrement. Elle regarda John qui virevoltait sur la piste dans les bras de Weir et le sentit son cœur se gonfler. C'était un très bel homme, élégant, séduisant et galant. Elle balaya l'assistance du regard et réalisa qu'elle n'était pas la seule à le regarder avec cette admiration. Un sourire se forma sur ses lèvres quand elle pensa Oui, mais c'est avec moi qu'il veut passer la nuit, et passer ses trois jours de vacances

Repenser à cette demande ramena des questions à son esprit. Qu'est-ce qu'il pouvait bien avoir derrière la tête ? Elle espérait que ce serait un endroit chaud, et tranquille.

Elle jeta un coup d’œil à Frei, toujours renfrognée. Elle se retourna vers le saladier de punch et leur servit deux verres.

- « Vous devriez sourire un peu, ça vous va bien, et vos hommes ont besoin d'avoir l'impression que vous passez un aussi bon moment qu'eux, sinon, ils risquent de penser que vous les méprisez. » Dit-elle en lui tendant un nouveau verre « par contre, faites attention, il semblerait que quelqu'un ait assaisonné le punch. Il est encore plus délicieux, mais je crains qu'il ne soit traître. » ajouta-t-elle avec un sourire

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Ven 11 Mar - 20:25

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La Valse des Atlantes
Avec Les membres de la cité d'Atlantis

J'observai Coralie entrain de nettoyer la tâche de ma chemise, et n'ayant pas vu le séchoir, je me demandais justement comment j'allais faire pour porter une chemise mouillée, et combien de temps devrais-je attendre pour qu'elle sèche. Je commençai à faire les cent pas dans les toilettes, aussi petites soient-elle, tout en croisant les bras. Il était hors de question que je demande à l'infirmière d'aller plus vite. La pauvre, elle se sentait déjà assez mal comme ça, et elle tentait de réparer ses erreurs, inutile de la presser pour accélérer ce qu'elle faisait. Je dus prendre mon mal en patience. Pendant ce temps, je me demandais ce qu'il advenait de Karola. Etait-elle toujours seule ? Et si quelqu'un était venu la voir en mon absence ? J'allais à nouveau me retrouver dans mon coin à ne rien faire d'autre qu'attendre la fin de la soirée, à me goinfrer et picoler tout seul. Belle perspective qui me rappela une nouvelle fois combien je détestais ce genre d'événement, et que j'aurais tout donné pour être ailleurs. Maudit sois-tu, Kevin, demain j'aurais ta peau.

Au bout d'un moment, je finis par lui demander s'il y en avait encore pour longtemps. Coralie termina le lavage de la chemise, et se dirigea vers le séchoir, en m'annonçant que ça serait bientôt terminé. Cependant, un détail de ses paroles me fit froncer les sourcils, j'eus même du mal à comprendre sur le coup. Avait-elle bien dit "conquête de votre belle" ? Mais, de quoi parlait-elle ?


"La ... la conquête de ma belle ? Je ne comprends pas de quoi vous parlez".

Soudain, la réponse me vint à l'esprit. Coralie devait sûrement parler de Karola. Non, c'était impossible. Pourquoi nous croyait-elle ensemble ? C'était ridicule. Cette remarque était si stupide que j'eus un petit rire malgré moi, avant de lui répondre.

"Ah, vous parlez du Capitaine Frei ? Oh non, je vous rassure, il n'y a rien entre nous. Nous sommes amis, c'est tout. Elle n'est pas du tout "ma belle". De toute façon, il n'y en a aucune, je ne suis à la conquête de personne".

J'ignorais pour quelle raison je me justifiais ainsi, étant donné du ridicule des propos de Coralie. Croyait-elle réellement que je tentais de conquérir Karola ? Cette pensée me fit à nouveau sourire, j'aurais vraiment tout entendu ce soir. Enfin bref, la jeune femme se confondit encore en excuse, puis elle me rendit ma chemise une fois séchée, tout en me souhaitant une bonne soirée, et en m'annonçant qu'elle se tiendrait loin de moi avec un verre. Avec un sourire, je remis ma veste et la boutonnai. En me regardant dans le miroir, je m'aperçus que la trace de vin était quasiment partie, il ne restait plus grand chose, cela ne se verra pas beaucoup. Et l'odeur s'était atténuée. La chemise était un peu froissée, mais une fois ma veste par dessus, cela ne se verrait pas. Veste que me tendit Coralie, et que j'enfilai.

"Je vous remercie d'avoir nettoyé ma chemise, elle est comme neuve. Enfin, presque, je l'avoue. Mais au moins, je suis présentable".

Je ne pus m'empêcher de lancer un sourire en coin à Coralie sans même m'en rendre compte, et en toute innocence. Une fois prêt, j'ouvris la porte des toilettes en saluant la jeune femme.

"Bonne soirée à vous aussi. Et ne tâchez pas trop de chemises".

Une petite blague pour détendre l'atmosphère entre Coralie et moi, puis je délaissai les toilettes pour me diriger vers le buffet. Pour mon plus grand soulagement, Karola était encore présente, au même endroit que toute à l'heure. Cependant, elle n'était pas seule. Nathalie, son assistante, était avec elle, et les deux femmes discutaient. Je ne m'empêcher de remarquer la contrariété de la militaire, mais j'ignorais la raison. Remettant ma veste correctement, je regardai si j'étais présentable, puis je me dirigeai vers elles. N'ayant absolument rien fait, ni rien à me reprocher, contrairement à ce que mon amie s'imaginait, je les abordai avec un air angélique, en souriant.

"Et voilà, je suis à nouveau opérationnel. On ne voit presque plus rien".

Me tournant vers Nathalie, je la saluai, puis je lui expliquai rapidement la situation pour qu'elle comprenne de quoi je voulais parler.

"Coralie Deltour a tâché ma chemise avec du vin, par accident. Et elle l'a nettoyé aux toilettes. Elle est vraiment gentille, cette femme. La pauvre, elle a passé son temps à s'excuser, alors qu'il n'y avait rien de grave. Elle était vraiment mal à l'aise".

Puis, je me servis un nouveau verre de punch, que je bus comme précédemment. Une erreur étant donné ce qu'il y avait dedans. Je failli m'étouffer, mais après avoir toussé un peu, je fixai mon verre sans comprendre. Avant de regarder les deux jeunes femmes.

"Ce punch a un goût différent, vous ne trouvez pas ?"

Bien sûr, je reconnus la présence d'alcool dedans. Mais j'ignorais que c'était Karola qui l'avait assaisonné. Le punch était peut être alcoolisé, mais il était très bon, et je bus une nouvelle gorgée. Il était doux, je n'imaginais pas du tout que ses effets pouvaient apparaître plus tard. Tout en attrapant un petit four, mes yeux se posèrent sur mon amie. Cette dernière semblait vraiment énervée et agacée. Mais, par quoi ? Que s'était-il passé en mon absence ?

"Karola, quelque chose ne va pas ? Vous allez bien ?"

by Epilucial



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Karola Frei
Major
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√ Arrivée le : 14/05/2015
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Sam 12 Mar - 20:53

Karola Frei

La valse des Atlantes


Karola était tranquillement en train de siroter son verre de punch arrangé quand elle entendit Nathalie faire une remarque à ce sujet. Visiblement ce n'était pas passé inaperçu auprès de son assistante qu'il était un peu plus fort que ce qui était annoncé. Ne la regardant pas, Karola ignora tout simplement sa remarque, faisant l'innocente. Mieux valait qu'elle évite de dire que c'était elle la coupable dans cette histoire, et puis après tout elle pouvait bien se permettre un petit coup en traître, elle passait une mauvaise soirée.

C'était déjà son troisième verre de la soirée et à vrai dire les effets avaient un peu de mal à se faire sentir. Alors soit elle était immunisé contre l'alcool soit elle était tellement sur les nerfs et en rejet de tout ce qui se passait autour d'elle que cela contrait tous les effets. Pour elle qui n'avait pas l'habitude de boire et qui avait sérieusement besoin de se détendre c'était un comble. Enfin, au moins cela la tenait au chaud. Elle termina son verre tranquillement, les yeux toujours parcourant la piste de danse, Nathalie toujours à ses côtés.

Cette dernière cru d'ailleurs bon de la resservir, est-ce qu'elle cherchait à la saoûler ? Ou bien peut-être qu'elle essayait de se montrer gentille et serviable afin de se faire pardonner plus rapidement. C'était bien tenté mais il lui en faudrait plus que ça. Quoiqu'il en soit elle accepta le verre de punch, après tout elle n'avait que ça à faire, boire. Puis elle écouta de nouveau son assistante lui faire une nouvelle remarque sur son attitude. Elle lui conseillait de sourire sous prétexte de froisser ses hommes. C'était plus facile à dire qu'à faire, déjà qu'elle n'en avait pas l'humeur mais en plus ses zygomatiques avaient l'air bloqués.

-Cette personne a été très inspirée si vous voulez mon avis. Et puis je me moque bien de ce que pensent mes hommes à mon propos.

Elle avait hâte de trouver une situation où les rôles seraient inversés histoire que Nathalie comprenne enfin pourquoi Karola réagissait comme ça. Si son assistante se voulait bienveillante c'était vraiment très mal barré, de toutes façons quoi qu'elle puisse dire Karola l'avait prise en grippe ce soir. Heureusement elle savait que la civile ne lui en tiendrait pas rigueur plus que ça, elle devait sans doute avoir l'habitude du caractère de la capitaine.

Enfin, quelque chose lui disait que peut-être devrait-elle finalement la remercier car en venant l'aborder, Nathalie lui avait fait oublier les événements qui s'étaient produit un tout petit peu avant. Elle se retint de le lui dire, de toutes façons ça n'aurait fait que l'embarrasser car cela aurait été avouer à demi-mot qu'il y avait quelque chose avec Gabriel, non pas qu'il y ait quoique ce soit mais elle savait que les gens pouvait avoir une imagination débordante et d'expérience elle savait que son assistante en avait pas mal à revendre. Alors autant se taire plutôt que d'éveiller quelques soupçons infondés qui n'auraient fait que d'accroître sa mauvaise humeur.

Elle sursauta quand elle entendit derrière la voix de Gabriel qui ressurgissait soudainement. Ayant pris soin de ne plus avoir dans son champ de vision les toilettes où lui et Coralie étaient partis se réfugier elle avait pris le risque de ne pas voir le moment où il réapparaîtrait. Elle l'observa la dépasser et se diriger vers Nathalie afin de la saluer. Un rapide coup d'oeil sur sa chemise lui permit de constater que la tâche de vin avait disparu, tant mieux pour lui.
Quelque chose marqua Karola, Gabriel semblait heureux, elle l'écouta à peine déblatérer son histoire surprise d'un tel changement d'attitude. Toujours silencieuse, n'interrompant pas le dialogue entre son ami et son assistante elle le suivit du regard se servir du punch et remarquer lui aussi qu'il était différent au goût. Feignant toujours l'innocence Karola haussa les épaules et bu une gorgée de boisson.

Bizarrement elle ne se sentait plus aussi énervée que tout à l'heure par rapport au retour de Gabriel. Au contraire, ça l'étonna de ne plus ressentir la petite pointe de jalousie mais en même temps elle se sentit rassurée. Qu'est-ce qui lui avait pris au final de réagir comme ça ? Le scientifique pouvait bien faire ce qu'il voulait après tout, comme il l'avait si bien dit lors de leur prise de tête à l'infirmerie, elle n'était pas sa mère. La pilule était finalement passée et à présent Karola se sentait un peu mieux et surtout un peu plus détendue. Peut-être que c'était dû à l'alcool ou bien au départ de Nath qui venait tout juste de les saluer en leur souhaitant une bonne soirée et prétextant avoir d'autres personnes à aller voir. Karola l'observa s'éloigner afin de voir vers qui elle se dirigeait quand la question de Gabriel la surprit. Elle avait vraiment l'air d'allez mal ? Pourtant elle se sentait bien, d'ailleurs Nathalie avait raison il fallait qu'elle sourit un peu sinon Gabriel allait croire qu'elle le méprisait alors elle lui adressa un sourire radieux avant de lui répondre.

-Bien sûr que je vais bien, finalement cette soirée n'est pas si mal !

Elle but une nouvelle gorgée de punch avant de reporter son attention sur la piste de danse, son regard se posa sur le colonel qui avait fini par abandonner Weir et avait à son bras une autre femme. De là où elle était elle eut de la peine à reconnaître une jeune technicienne qui avait participé à Alpha et était revenue également sérieusement blessée. Elle avait bien fait de survivre au final, cela lui avait valu le droit d'avoir une danse avec son très demandé supérieur. Cette observation lui arracha une remarque qu'elle prononça à voix haute sans s'en rendre compte.


-Regardez moi Sheppard, il change de cavalière comme de chemise. Je me demande bien avec laquelle il va finir la nuit, ou lesquelles, qui sait. Après tout il peut bien se permettre ce luxe.

Puis elle croisa le regard de Gabriel notamment pour avoir son avis sur la question, mais vu sa tête elle fini par se rendre compte de la bourde qu'elle venait de faire. Faire de tels commentaires sur la vie sexuelle de son chef n'était pas vraiment très judicieux, surtout en public. Gabriel était son ami mais quand même, il ne fallait pas abuser. Un peu gênée elle préféra s'excuser.


-Désolée, je crois que les mots ont dépassé ma pensée, oubliez ce que je viens de vous dire.  



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