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[Evénement] La Valse des Atlantes

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Sam 12 Mar - 23:46

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La Valse des Atlantes
Avec Les membres de la cité d'Atlantis

Alors que je commençais à boire le punch alcoolisé, et manger un nouveau petit four, Nathalie s'excusa et s'éclipsa, nous laissant seuls, Karola et moi. Son attitude me fit froncer les sourcils, j'espérais ne pas être à l'origine de sa "fuite". Me voilà donc aux côtés de mon amie, comme avant le malheureux épisode de la chemise tâchée. Tout en mangeant, je ne pus m'empêcher de remarquer la mine énervée de la militaire, et je m'en inquiétai. Karola eut alors un sourire et me rassura quant au fait qu'elle allait bien, et que la soirée se passait finalement bien mieux que ce qu'elle avait pensé au début. Je devais me faire des idées alors, et je me détendis tout en buvant une nouvelle gorgée. Il était vrai que, comme elle, je dus reconnaître que la soirée s'annonçait meilleure qu'au début. Grâce à la présence de mon amie, il fallait l'avouer. Excepté bien sûr l'accident dont je venais d'être victime. Et suite aux paroles de Karola, je ne pus m'empêcher d'en faire la remarque en souriant, sur un ton parfaitement innocent et sans mauvaise intention à l'égard de la jeune femme.

"Vous avez raison, elle n'est pas si mal, je dois le reconnaître. Enfin, tant que j'évite les futurs accidents comme toute à l'heure. J'espère que personne ne renversera encore son verre sur moi. Je n'ai pas envie de passer ma soirée aux toilettes, à moitié dévêtu comme toute à l'heure, en faisant les cent pas pour patienter le temps que mes vêtements soient nettoyés. Je vais finir par attraper froid si ça recommence".

Nouvelle gorgée de punch, nouveau petit four en bouche, je regardai autour de moi pour observer les autres membres de la cité. Certains discutaient entre eux, d'autres dansaient sur la piste. Chaque personne présente ce soir semblait passer un bon moment. Alors que je me perdais dans mes pensées, Karola me ramena à la réalité en parlant de son supérieur, Sheppard, qui se trouvait avec une nouvelle femme. Sa remarque me surpris beaucoup, et je la fixai d'une étrange façon. Pourquoi me parlait-elle de John ? En l'écoutant ensuite se confondre en excuses et en me demandant d'oublier ce qu'elle venait de dire, j'en conclus qu'elle ne voulait pas dire ces mots à voix haute. Sa remarque me fit néanmoins sourire, et je me lançai dans la plaisanterie pour détendre l'atmosphère. Sans le savoir, l'alcool commençait lentement à faire effet, bien que j'étais très loin d'être à mon maximum. J'avais juste un peu chaud, mais je mis ça sur le compte de la soirée, malgré la température extérieure qui était fraîche.

"Il a beaucoup de chances, en effet. Enfin, je ne l'envie pas beaucoup, je ne suis pas attiré par les plans à 3 ou plus. Il doit être très sportif pour tenir le rythme".

Un sourire en coin se dessina sur mon visage, et je repris un nouveau petit four. Mes yeux se posèrent enfin sur Sheppard, et effectivement, je le vis avec une autre femme que toute à l'heure. Et encore, j'en avais probablement manqué quand j'étais aux toilettes. Voir John ainsi me rappela avec nostalgie à mon passé, avant ma femme. A l'époque, c'était moi qui dansait avec plusieurs femmes toutes les cinq minutes, avec une nuit différente programmée pour chacune d'elles. C'était le bon vieux temps, à l'époque où je n'étais qu'un sale con. Secouant légèrement la tête, je me forçai à ne plus penser à mon passé, et je terminai mon verre.

"Plus sérieusement, je crois que tout le monde connaît la réputation de votre supérieur avec les femmes. Elles ne restent jamais insensibles à son charme. Et vous ? Avez-vous déjà été attirée par lui ? Je ne parle pas bien sûr de relation ou autre chose de ce genre. Je parle seulement de l'attirance physique. Vous laisse-t-il indifférente ?"

Après tout, ça serait légitime que Karola me donne une réponse positive. Très peu de femmes étaient insensibles au charme de Sheppard. Toutefois, j'ignorais pour quelle raison, mais je sentis que si elle me disait "oui", sa réponse allait m'embêter un peu. Pourquoi est ce que cela me dérangerait ? Mon amie faisait ce qu'elle voulait. Et nous n'étions pas ensemble, je n'étais ni amoureux d'elle, ni attiré par elle, bien qu'elle soit une femme très belle, je le reconnaissais. Mais, pas de quoi me montrer jaloux. Non, je n'allais pas être agacé, c'était seulement de la curiosité. Voilà, juste ça. Voyant mon verre fini, je le remplis à nouveau, tout en regardant la jeune femme.

"Ne vous inquiétez pas. Cette conversation sur votre supérieur hiérarchique restera entre nous. Je vous le promets".

Je désignai le verre de Karola.

"Vous en voulez encore ? Ce punch est vraiment très bon. Je pensais que l'alcool serait un problème, mais il est doux. Je ne ressens pas ses effets. Vous devriez tester aussi les petits fours, ils sont très bons".

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Karola Frei
Major
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Dim 13 Mar - 1:08

Karola Frei

La valse des Atlantes
*

[Karola était au final bien contente que Gabriel l'ait rejointe comme il l'avait promis, certes il avait pris son temps mais au moins il ne lui avait pas fait faux-bond comme elle l'avait cru. Elle s'était juste fait des idées, c'était vraiment stupide. L'idée que Coralie ait vu Gabriel torse nu la titilla mais pas au point de l'agacer. De même, la légère tension présente depuis le début de la soirée commençait à doucement s'estomper laissant place à la détente. C'est Nathalie qui allait être contente de constater cela. Même quand Gaby revint sur l'incident du verre de vin, la jeune femme ne s'offusqua pas, bien au contraire elle parvint à lui répondre avec un ton totalement détaché.

-Vous savez, ci ce n'est que ça on peut toujours s'arranger. Je suis sûre que plus d'une femme ici serait ravie de renverser son verre sur vous avant de prétexter vouloir vous la retirer pour la nettoyer. 

Elle lui adressa un petit clin d'oeil entendu histoire de lui montrer que cela lui était bien égal et aussi pour éviter qu'il ne pense qu'elle ait pu être jalouse à un moment. Elle se doutait bien de toutes façons que le scientifique n'allait pas la prendre au pied de la lettre et vouloir partir en quête d'une quelconque admiratrice puisque il venait à l'instant de dire tout le contraire, donc elle ne prenait aucun risque.

La militaire fut bien surprise ensuite qu'il se prête au jeu au sujet de la remarque qu'elle venait de faire au sujet de Sheppard et des femmes. Elle n'était pas du tout du genre à faire ce type de remarque encore moins au sujet de gens qu'elle estimait et respectait, aussi elle pensait que Gabriel accepterait ses excuses puis changerait de sujet, mais il n'en fit rien ce qui surprit agréablement Karola qui du coup, décida elle aussi de continuer sur cette voie.

-Pourtant il me semble que vous êtes quelqu'un de très sportif, non ?

Elle faisait allusion à leurs nombreux affrontements au corps à corps au gymnase; Ils s’entraînaient souvent tous les deux, et même si c'était bien souvent Karola qui gagnait, Gabriel ne déméritait pas. Ses yeux se posèrent sur ses lèvres qui s'étiraient en un sourire espiègle qui eu le don de déclencher également un sourire chez elle. Elle l'écouta attentivement parler de la réputation de Sheppard quand il passa à une série de questions tout à fait étonnante. Karola était très loin de s'imaginer qu'il ose les lui poser et elle se demandait bien pourquoi il faisait une telle chose. Et comme pour l'inciter à se confier, le jeune australien poussa le vice jusqu'à lui indiquer qu'elle pouvait lui faire confiance. Alor plutôt que d'avoir l'air étonnée, elle garda son sourire affiché sur son visage et poser son regard sur Sheppard toujours en train de danser.

- Oh oui, je meurs d'envie de me glisser dans son lit tous les soirs, d'ailleurs c'est pour ça que je suis devenue son bras droit pour avoir un accès plus facile. 

Elle avait bien prit soin de dire cela en fixant son supérieur et sur un ton rêveur et sérieux à la fois. Si en temps normal il lui avait posé cette question, elle aurait sans doute un peu mal réagi mais là était très loin de ça. Au contraire, elle avait envie de le taquiner à ce propos, rien que pour voir sa réaction. Après avoir gardé le silence quelques minutes tout en observant la manière dont Gabriel allait réagir, Karola se mit à lui rire au nez, ne pouvant plus garder son sérieux.

-Je plaisante, c'est mon supérieur, où avez-vous pu aller chercher une idée pareille? Il n'y aura jamais rien d'autre que du professionnel entre nous. 

Après cette petite taquinerie dont elle espérait que Gabriel ne se vexe pas, ils finirent par changer de sujet. Il lui proposa de la resservir et en constatant que son verre était vide elle accepta volontiers. Elle jeta un coup d’œil aux petits fours que Gabriel lui présentaient et elle se rappela alors, ou plutôt son estomac, qu'elle n'avait rien mangé depuis plusieurs heures à présent et qu'elle commençait à avoir faim. D'ailleurs elle n'avait pas été très sérieuse, elle avait commencé à boire avec le ventre vide. Heureusement que l'alcool athosien n'avait encore eu aucun effet sur elle. Avec un peu de chance si elle mangeait suffisamment, elle ne finirait pas la soirée bourrée. Suivant les conseils du jeune homme elle attrapa un petit four au goût inconnu et le mangea. Bien mal lui en prit de n'en faire qu'une bouchée car après avoir commencer à le manger une saveur très désagréable titilla ses papilles. Elle aurait mieux fait de s’intéresser à la composition avant car il se trouve que le petit four était au poisson, hors Karola avait horreur de tout ce qui provenait de la mer. Écarquillant les yeux sous la surprise elle toussota et ne pouvant décemment pas recracher par terre, surtout pas devant Gabriel, elle attrapa vite son verre et le vida cul-sec afin de faire passer et le goût et le petit four le plus vite possible. Soulagée elle soupira longuement puis se tourna vers Gabriel et lui donna une tape amicale sur l'avant-bras comme pour lui signifier son pseudo-énérvement.

-Alors comme ça, vous essayez de me tuer ?!


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Dim 13 Mar - 20:37

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J'écoutai les paroles de Karola avec attention, et je remarquai que cette dernière se lançait dans la taquinerie aussi bien que moi, concernant cette histoire de chemise. J'en fus surpris, car connaissant le tempérament de mon amie, je ne me serais jamais douté qu'elle parlerait de ce sujet avec autant de légèreté. Ce qui me fit sourire. Et me plut également. Je n'imaginai pas un seul instant que la jeune femme avait pu être jalouse, ou du moins agacée, à l'idée qu'il aurait pu se passer quelque chose entre Coralie et moi, quelques minutes auparavant. Secouant la tête, je la regardai. Détendu, je décidai de rentrer dans son jeu.

"Vous croyez ? Ca serait atroce. Imaginez la tête de ma pauvre chemise. Je sais qu'elle reste au fond de mon armoire en permanence, et que j'ai horreur de la porter, comme ce costume. Mais, vous êtes vraiment cruelle à espérer son malheur" lançai-je en prenant une moue faussement attristée, tout en utilisant le ton de la plaisanterie, pour continuer dans la discussion taquine que nous avions commencé.

Par la suite, la discussion s'orienta étrangement vers John Sheppard, le supérieur hiérarchique de Karola. Et contrairement aux apparences, ni elle ni moi ne furent gênés de parler ça. Après tout, notre discussion était amicale, et surtout, elle allait rester entre nous. Si nous voulions devenir des commères et critiquer chaque personne présente à la soirée, nous aurions pu, personne n'en aurait rien su. Après que la jeune femme se soit excusée d'avoir dit tout haut ce qu'elle avait pensé tout bas, elle continua à parler de Sheppard, probablement parce que je n'étais pas offusqué de parler de lui. D'ailleurs, ce fut plaisant, et l'atmosphère se détendit davantage. Karola mentionna ma qualité de sportif, en réponse à ma remarque concernant son supérieur et les femmes qu'il pouvait mettre dans son lit. A mon grand étonnement, j'eus un petit rire, et je décidai d'avancer sur ce terrain là, en parlant de toute autre chose. J'avais bien compris que mon amie voulait parler de nos séances d'entraînement, et par conséquent de mon endurance. Cependant, je choisis un sujet bien différent, pour continuer sur la plaisanterie et l'attitude bonne enfant entre nous. L'alcool aidant bien sûr, même si ni elle ni moi ne voulions le reconnaître.


"Oui, je suis endurant. Mais, je n'ai pas besoin de plusieurs femmes dans mon lit. Je préfère avoir une seule femme, et la faire grimper au rideau jusqu'à son épuisement. Pour ça oui, je suis quelqu'un de sportif".

Mais qu'est ce qui me prenait de dire une chose pareille ? Je n'étais vraiment pas dans mon état habituel. Pourquoi est ce que je sortais ça à Karola ? Ce n'était pas normal. Mes yeux se posèrent brièvement sur mon verre, mais je refusai cette idée, car je ne ressentis pas les effets de l'alcool, du moins pas encore. En tout cas, ce n'était pas ça qui expliquait mon comportement plutôt guilleret. Et voilà que j'en remettais une couche en demandant à la jeune femme si elle n'avait jamais été attirée par son supérieur. Je fus très surpris, mais aussi amusé, de la voir répondre en prenant un air ressemblant presque à de l'admiration. Elle était rêveuse, tout en contemplant Sheppard, et en me répondant qu'elle était devenue son bras droit pour se retrouver dans son lit. Cette affirmation me prit au dépourvu, et étrangement, j'en fus même agacé. Sur le coup, je ne sus pas quoi répondre, et je lançai un regard presque noir au militaire qui dansait au loin. Non, je n'étais pas jaloux, ce n'était pas vrai. Alors, pourquoi est ce que je ressentais cela ? Peut être parce que je trouvais qu'il avait beaucoup de chance. Oui voilà, c'était ça. Les mots me manquèrent, et je commençai à bégayer un peu, sans trop savoir quoi dire à Karola.

"Oh, heu ... et bien ... tant mieux ... enfin ... pour vous ... je veux dire ..."

Je ne pus continuer ma phrase perturbée car Karola se mit à rire en reprenant un air sérieux, tout en m'expliquant la vérité sur le fait qu'elle n'était pas attirée par lui, parce que c'était son supérieur. Elle m'avait bien eu, et je souris à mon tour, détendu à l'idée de m'être fait piégé par la jeune femme. Je me sentis même un peu ridicule d'avoir réagi ainsi. Et d'un autre côté, les paroles de mon amie me rassurèrent, sans que je sache pour quelle raison. Il y eut autre chose qui me plut plus que nécessaire : le rire de Karola. C'était très rare de l'entendre rire. C'était même la première fois, et je dus avouer que cela me plaisait. J'aimais beaucoup son rire, et je la trouvais encore plus ravissante. Mais, cessons de penser à ça, passons à autre chose. J'acquiesçai d'un hochement de tête, mais je n'étais pas d'accord avec mon amie.

"Vous savez, on peut tomber sous le charme de quelqu'un et ne jamais lui avouer. Ce n'est pas parce que deux personnes travaillent ensemble qu'elles n'éprouvent pas une certaine attirance. Je me suis posé cette question parce que votre supérieur fait tourner la tête de toutes les femmes qu'il croise, même s'il ne se passe rien. J'ai pensé que vous ne faisiez pas exception".

Mon verre étant vide, je me resservis un peu de ce délicieux punch, avant d'en proposer à Karola qui accepta volontiers. Il fallait dire qu'il était bon et léger, il se buvait facilement, un véritable piège quand on ne faisait pas attention. Puis, je lui montrai les petits fours qui se trouvaient sur la table. J'avais reconnu les ingrédients de certains, mais pas pour d'autres. Et il en restait que je n'avais pas encore goûté. La jeune femme en prit un et le mangea, avant de commencer à s'étouffer, puis à avaler le petit four en buvant une ou deux gorgées de sa boisson. Je pensai qu'elle avait avalé de travers, mais alors qu'elle posait sa main sur mon avant bras, Karola me demanda si je voulais la tuer. Je ne compris pas où elle voulait en venir, fronçant les sourcils, jusqu'à ce qu'elle m'explique pour quelle raison elle avait fait cette allusion. Effectivement, la militaire avait goûté un petit four que je n'avais pas encore testé. Je pris un air désolé, bien que cela n'était pas de ma faute, et je regardai rapidement la table, tout en buvant une nouvelle gorgée de punch.

"Oh, je suis désolé. Je ne savais pas que vous n'aimiez pas ça. A vrai dire, je ne sais pas lesquels sont au poisson. Mais, tenez, goûtez celui là, il est très bon. Promis, je ne cherche pas votre mort" lui lançai-je avec un sourire taquin, tout en lui tendant un petit four au brie et aux figues.

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Karola Frei
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Dim 13 Mar - 22:53

Karola Frei

La valse des Atlantes


Heureusement que l'alcool athosien assorti du punch faisait un bon bain de bouche. Ils permirent à Karola de se débarrasser assez rapidement de l'immonde goût du poisson. Karola avait tellement horreur de la nourriture qui provenait de la mer. Elle se demandait bien comment les gens pouvaient faire pour supporter ce genre de choses. C'était visqueux, flasque, répugnant, puant bref les fruits de mer n'avaient absolument rien pour eux. Et visiblement qu'on se trouve sur Terre ou dans la galaxie de Pégase cela ne changeait rien. Elle eut un frisson de dégoût à la pensée qu'elle venait d'en manger et du de nouveau boire une gorgée de boisson pour se sentir mieux. Effectivement, elle se sentit mieux, parfaitement détendue et d'humeur joyeuse.

En face d'elle le pauvre Gabriel n'en menait pas large, il la regardait avec un air surpris et de grands yeux ne sachant pas très bien ce qui lui arrivait. Karola qui n'avait pas pensé que cela ait pu l'inquiéter alors qu'elle avait sûrement dû réagir un peu trop vivement,elle lui lança un sourire pour le rassurer et s'empressa de lui expliquer ce qui venait de lui arriver.

-Désolée, le toast était au poisson et j'ai horreur de ça à vrai dire.

Les traits de Gabriel se détendirent finalement et un profond air d'embarras pris la place de son air désolé. Le pauvre s'en voulait parce que c'était lui qui lui avait proposé le toast mais après tout il n'était pas censé savoir qu'elle ne mangeait pas tout ce qui provenait de la mer. Ça ne faisait pas partie des choses qu'ils s'étaient  dites, ils n'en avaient de toutes façons jamais eu l'occasion et puis ça l'aurait contrainte à expliquer pourquoi et ce n'était pas vraiment l'envie qui l'animait à ce sujet.

Heureusement le jeune homme n'eut pas l'idée de lui demander pourquoi elle n'aimait pas ça. A la place il se contenta de laisser courir ses yeux sur la table du buffet et tendit le bras pour saisir un autre petit four, différent du précédent qu'elle avait mangé. Puis il le tendit à Karola tout en s'excusant de l'avoir induite en erreur et précisant qu'il n'avait pas du tout eu l'occasion de la tuer ce qui eut le don de la rassurer. Gabriel qui était de son côté soulagé que Karola ne se soit pas étouffée était de nouveau détendu, d'ailleurs en lui présentant le petit-four il lui servit un magnifique sourire malicieux qui avait plus de charme qu'il n'y paraissait.

-Avec un sourire pareil, difficile de dire non.

Écoutant son conseil elle prit le petit-four au fromage et le mis en bouche. Cette fois-ci pas de mauvaise surprise bien au contraire. Il s'avéra délicieux, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu l'occasion de manger pareil nourriture depuis son départ de la Terre et là ça lui ravissait littéralement les papilles, a tel point qu'elle en reprit un deuxième. Puis elle rendit son verdict au scientifique.

-Effectivement ceux-ci sont bien meilleurs. Ca fait du bien de manger, j'avais peur que l'alcool ne me monte trop vite à la tête, mais finalement je m'en sors plutôt bien.

Toujours souriante Karola essayait de se remplir le ventre tant bien que mal avec la nourriture présente, mais il fallait dire que ce n'était pas vraiment digne d'un vrai repas. C'était plus du picorage qu'autre chose, de quoi satisfaire un estomac d'oiseau. Elle observait de près chacun des autres petits-fours présents en les soupesant et en les sentant pour être sûre de ne pas avoir de mauvaise surprise. Elle s'apprêtait à en faire goûter un à Gabriel lorsqu'elle fut interrompue par une voix qu'elle ne reconnaissait que trop bien derrière elle.

-Capitaine Frei ! Je suis ravie que vous ayez pu venir. Vous êtes vraiment resplendissante dans cette robe.

C'était le docteur Weir qui venait tout juste de débarquer sans prévenir. Elle s'avança jusqu'à se retrouver face à Karola et Gabriel qu'elle salua également poliment. Un grand sourire s'étirait sur ses lèvres, visiblement elle était contente de voir Karola mais c'était loin d'être réciproque, cependant la militaire feignit la surprise et lui adressa un sourire hypocrite et lui répondit sur le même ton, de manière un peu exagérée.


-Docteur Weir, ça alors quelle surprise ! Mais non arrêtez vous allez me faire rougir! Mais dites moi je ne suis pas la seule à avoir fait un effort.

Elle la tacla sans aucune vergogne. La capitaine était loin de le cacher, elle n'appréciait pas Weir et encore moins depuis quelques semaines étant donné les décisions douteuses qu'elle avait pu prendre surtout concernant Alpha. La voir à la soirée lui gâchait son plaisir d'être avec Gabriel. Tout ce qu'elle voulait c'était passer un moment seule avec lui et voilà que la cheffe de l'expédition se ramenait pour les déranger. Karola avait accompagnée sa dernière phrase d'un regard observateur sur la civile de haut en bas et se retint de pouffer de rire. Mon dieu qu'elle était fade dans sa robe ! Heureusement elle n'était pas alcoolisée et pouvait encore se contrôler, elle retint son rire et le transforma en sourire condescendant.

-Auriez-vous quelques minutes à m'accorder Capitaine, pour discuter tranquillement ?

Même pas en rêve, pensa Karola. Elle était loin d'être comme son supérieur Sheppard et donc encline à enterrer la hache de guerre. Surtout pas quand elle avait le choix entre passer une bonne soirée en très charmante compagnie ou parler de choses qui fâchaient avec Weir. Elle lança un regard à Gabriel qui se retrouvait entre elle deux à ne pas trop savoir où se mettre ni savoir quoi dire. Karola fini par se tourner vers la rouge et avec un ton très éloquent et surtout très prétentieux elle lui répondit du tac au tac.


-Désolée Docteur mais le Docteur Grayson et moi étions en train d'avoir une discussion très importante au sujet de l'analyse de bactéries aérobies en milieu acellulaire. Vous allez devoir prendre votre ticket pour pouvoir me parler. Sachez par contre que McArty est avant vous.

Elle haussa les épaules, rempli son verre de punch puis attrapa Gabriel par la manche pour l'inciter à la suivre. Elle l'emmena suffisamment loin de Weir pour qu'elle les laisse tranquilles et surtout qu'elle ne l'ait plus en ligne de mire. Ils échouèrent à l'autre bout du buffet et quand ils s’arrêtèrent enfin Karola lâcha Gabriel et ne pouvant plus se retenir elle pouffa de rire en repensant à la scène.

-Vous avez vu la tête de Weir ? La pauvre me fait tellement de peine.

C'était faux bien évidemment, elle était bien contente de lui avoir fait un coup pareil, se demandant bien par contre quelle mouche l'avait piquée. Jamais en temps normal elle ne se serait permis d'avoir un tel comportement à l'égard d'un supérieur, même s'il s'agissait de Weir. Peut-être que l'alcool finissait par faire effet. Mais qu'importe, ça lui faisait un bien fou de l'avoir remise à sa place et au moins elle n'était pas séparée de Gabriel qui devait très certainement la prendre pour une folle. Consciente qu'il devait commencer à se poser des questions sur sa santé mentale et craignant qu'il ne prenne ses jambes à son cou elle se ressaisie et ré adopta un air très sérieux. Elle leva son verre de punch en direction du scientifique.

-Tenez, trinquons au Docteur Weir et à son incroyable talent de leader.

Elle but une gorgée avant de laisser échapper dans un soupir de désespoir en pensant tout particulièrement à Nathalie et Weir :

-Ces civils, vraiment..

Puis en posant les yeux sur Gabriel elle se rendit compte de sa bourde. Oui, car son ami n'était autre qu'un civil lui aussi et elle ne voulait surtout pas l'offenser. Elle se mordit la lèvre, gênée.


-Enfin..je ne disais pas ça pour vous bien sûr..Quand je dis civils je parle surtout de Weir et de mon assistante..Vous, vous êtes à part.. Enfin, pas à part dans ce sens là ! Je veux dire que vous êtes...différent...Et je crois que je ferais mieux de me taire à présent au lieu de dire des bêtises.


Confuse et honteuse elle détourna le regard et se sentit un peu rougir de ne pas savoir comment se rattraper. Elle ne trouva donc pas d'autre idée que de se réfugier derrière son verre qu'elle termina pas du tout pressée de voir la réaction de Gabriel.


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Lun 14 Mar - 19:45

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La Valse des Atlantes
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Après ma petite bourde involontaire, je tentai de me rattraper en offrant un autre petit four à Karola. Elle n'aimait pas le poisson d'après ses dires, mais j'espérai qu'elle aime le fromage. Sinon, j'aurais encore commis une erreur. La jeune femme me lança une remarque qui me plut plus que de raison. Etait-elle entrain de me faire du rentre dedans ? Impossible, pas elle. Ce n'était qu'un jeu, aidé par l'alcool, c'était tout. Mais j'aimais ça. Pour souligner ses dires, j'accentuai davantage mon sourire qui se voulait plus charmeur que ce que j'aurais voulu.

"Si vous saviez combien de femmes sont tombées sous mon charme rien qu'avec ce sourire, vous ne me croiriez pas".

Je lui donnai le petit four choisi, et attendit la réaction de Karola. Avec une certaine appréhension, je dus l'avouer. La fixant, je vis mon amie prendre un autre canapé, signe qu'elle aimait ça apparemment. Et pour confirmer cela, la jeune femme m'annonça qu'il était délicieux, et qu'elle avait faim, tout en expliquant ne pas ressentir les effets de l'alcool. Elle était comme moi. L'alcool dans le punch n'était donc pas fort, nous pouvions encore en consommer avant de devenir ivre. Une bonne chose, car il était très bon. Cela aurait été dommage de s'en passer seulement maintenant. Je me contentai d'acquiescer d'un hochement de tête, tout en continuant à boire et à manger, jusqu'à ce que Karola commence à me tendre un petit four de son choix. Cependant, je n'eus pas le temps de le prendre qu'une voix féminine nous interrompit. Me retournant, surpris, je vis Elisabeth Weir se rapprocher de nous, vêtue elle aussi d'une robe de soirée. Certes, bien moins belle que celle de mon amie.

S'ensuivit un échange de paroles entre les deux jeunes femmes, et moi, je me retrouvai en plein milieu. Je pus sentir la froideur dans les répliques de Karola, il y avait visiblement de l'eau dans le gaz entre ces deux là. J'en ignorais la cause, et comme cela ne me concernait pas, je préférais rester un peu en retrait, tout en picorant quelques nouveaux petits fours. Comme mon amie le pensait, c'était vraiment des amuse gueules, et j'avais moi aussi un peu faim. Pourquoi m'en priverai-je ? A cela s'ajouta un nouveau verre de punch pour faire passer tout ça. Puis, je revins dans la conversation en entendant mon nom. Le Docteur Weir voulait voir Karola en privé, mais cette dernière ne semblait pas du tout emballée par cette idée. Elle s'excusa auprès d'Elisabeth, et sortit une excuse complètement improbable. Mais, d'où sortait-elle ça ? Heureusement que Weir n'était pas une scientifique, sinon elle aurait peut être continué la discussion sur ce sujet, et Karola aurait probablement été dans de sales draps, et donc prise à son propre jeu. Puis, mon amie me tira par la manche de ma veste, et je la suivis loin de la dirigeante de la cité, la laissant en plan, tout en jetant seulement un petit sourire d'excuse à Weir. Je n'osai même pas regarder sa tête en partant, car étant donné la réaction assez virulente de Karola, Elisabeth ne devait pas être entrain de sourire en cet instant. Une fois à l'autre bout du buffet, nous nous arrêtâmes enfin, et la militaire partit sur un fou rire, tout en se moquant de la chef de l'expédition Atlantis. Son comportement me surprit beaucoup, et je la fixai en fronçant les sourcils, sans comprendre. J'avais toujours pensé qu'elle éprouvait un certain respect à l'égard de Weir. Alors, pourquoi se comporter de cette façon ce soir ? Au contraire, Karola semblait toute guillerette, et pas du tout gênée d'avoir envoyé balader Elisabeth de cette façon. Je fus alors persuadé que l'alcool commençait à faire effet. Karola avait visiblement un peu trop bu, et elle continuait encore.

Je trinquai avec elle, jusqu'à ce que Karola fasse une remarque sur les civils. Etonné, je commençai à ouvrir la bouche pour lui rappeler que j'étais moi même un civil, mais la jeune femme m'en empêcha. Elle se lança dans une explication maladroite, elle semblait ne plus savoir comment justifier ses paroles. Et mon étonnement grimpa d'un niveau quand je vis que mon amie était entrain de ... rougir ? Est ce que je voyais bien ce qui se passait sous mes yeux ? Karola était suffisamment gênée pour parvenir à rougir ? Etrangement, cette vision me fit rire, et je dus reconnaître que je trouvais la militaire adorable en cet instant. J'ignorais complètement pourquoi je pensais à ça, mais passons. Cela devait être encore une fois ce maudit punch alcoolisé. La voyant terriblement embarrassée, je décidai de continuer sur le chemin de la taquinerie. Après tout, Karola était bonne joueuse ce soir, alors autant continuer dans la joie et la bonne humeur. Je la regardai dans les yeux, mon petit sourire affiché au coin de mes lèvres comme toute à l'heure.


"Vous ne devriez pas rougir de cette façon, Karola, vous êtes encore plus charmante ainsi".

Je lui lançai un clin d'oeil taquin, puis je détournai les yeux pour regarder autour de moi. Je ne vis pas Elisabeth, cette dernière avait du s'éclipser ailleurs. Aussi, je me rapprochai peu à peu du buffet en compagnie de Karola, tout en continuant à discuter avec elle.

"Quant au fait d'être un civil à part à vos yeux, je vais prendre ça comme un compliment. Après tout, je suis peut être l'un des seuls scientifiques, voir des civils même, qui est capable de se battre. Et même de gagner contre vous. Qui sait, je suis peut être quelqu'un d'unique et d'exceptionnel, vous ne croyiez pas ?"

Voilà maintenant que je me jetais des fleurs tout seul. J'eus un coup de chaud, le punch n'était peut être pas si doux que ça. Tant pis, il était trop bon pour m'arrêter de boire maintenant. Buvant une nouvelle gorgée, je constatai qu'il y avait là aussi des petits fours. Parfait. Et là où nous nous trouvions, il y avait peu de personnes, nous étions un peu à l'écart. Et donc assez tranquille. Peut être que les autres membres présents ce soir allaient enfin arrêter de nous déranger pour des broutilles. Picorant une nouvelle fois dans la nourriture, je repris un air sérieux, et je regardai la jeune femme.

"Ca avait l'air glacial entre le Docteur Weir et vous. Il s'est passé quelque chose ? Je croyais que vous la respectiez, elle est votre supérieur, en un sens. Même le supérieur de tout le monde sur la cité à vrai dire. Qu'est ce qui vous a pris de lui parler de cette façon ?"

Quelques secondes de silence, le temps de boire une nouvelle gorgée, avant de reprendre en souriant pour la taquiner.

"Et d'où vous avez sorti ça, l'analyse de bactéries aérobies en milieu acellulaire ? Je croyais que vous n'y connaissiez rien en matière de sciences. Vous avez de la chance que Weir n'y connaisse rien du tout non plus dans ce domaine, sinon je n'ose même pas savoir comment aurait tourné la discussion".

by Epilucial



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Lun 14 Mar - 19:49

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❝ La Valse des Atlantes❞
étouffement de coeur et robe de soirée




Weir et Teyla étaient loin… mon attention se reporta sur Nathalie … 30 pauvres minutes encore avec elle. Je me sentis soudainement lasse. Je lui fis un petit sourire à sa phrase. Moi aussi, au final j'aurais préféré rester avec elle, un peu plus longtemps. J'en venais à en vouloir à Weir de me priver de la présence de la jolie assistante.

Le murmure aguicheur de Nathalie, m'envoya une décharge dans le ventre. Je lui répondis d'un sublime sourire charmeur. Satisfait de savoir que j'allais la revoir dans la soirée.

J'avais 30 minutes de répit. Mon regard resta sur Nathalie… continuant ma discussion avec elle. Je sentie le bras d'Élisabeth se clisser avec le miens pour m'emporter sur la piste de danse. Des frisons désagréables parcoururent mon corps, comme si mes poils venaient de s'hérissés à nouveau. Mon regard foudroya la spontanéité de Weir à vouloir m'attraper par le bras. Je me redis immédiatement. Je résistai un peu, surprit et pas très enclin à la suivre. Je lui fis d'ailleurs une remarque

• Déjà 30 minutes ?
• Le temps passe vite Colonel

Mouai, je la soupçonnais d’avoir pris moins de temps que prévus. Je soupirai, elle rit, se voyant désolé de m’arracher à si charmante compagnie, qu’est Nathalie. Elle ne peut pas savoir ce que ça me coûte d’être loin d’elle. Je grognai dans ma barbe, pour daigner danser avec ma supérieure. Nathalie, nous souhaita une bonne soirée, Weir, lui répondit d’un ton élégant et joyeux. Limite si elle n’était pas heureuse de me monopoliser tiens ! Je grommelai, mais jeta un petit regard tendre à Nathalie avant de faire mon « devoir ». Plusieurs fois, mon regard dévia vers Nathalie. Où était Teyla ? Weir avait réussi à lui fausser compagnie. Je ravalai ma frustration.

• Vous comptez me bouder encore longtemps Colonel ?
• Le temps qui faudra
• Oh voyons John … on doit enterrer la hache de guerre
• Je n’arrive pas à la trouver
• Souriez, j’ai l’impression de danser avec un animal en cage
• Bien

J’eu un faible sourire narquois, faisant virevolter Weir…je crois que mon regard cherchait désespérément un visage à qui se raccrocher. J’entrevus Karola, qui était en grande discussion avec Gabriel. Je l’envi de n’avoir pas faire son devoir de danse avec la cheffe de la cité.

• Et la hache vous comptez la trouver ?
• Je n’ai pas le choix non ?
• Pourquoi continuer dans ce climat alors ?
• Car je vous en veux
John, vous n’êtes qu’un enfant buté

Mon regard fut furibond. Sentant l’envie de la lâcher et de la laisser seule et penaude sur la piste de danse. Elle le vit dans mon regard et elle se raidit elle aussi. Ah non, il y a bien que moi et éventuellement Karola qui a le droit d’avoir ce genre de jugement. Je sentie l’envie de rouspéter, mais il était déjà bien dure de faire une mine hypocrite pour ne pas alarmer le bal de mes cris.

• Élisabeth, je ne suis pas en accord avec ce qui s’est passé ni le fait que vous m’avez museler. J’ai le droit d’être en désaccord non ?
• Oui, mais pas de bouder comme un enfant.
• Mais vous devez aimer les enfants pour en avoir mis un responsable

Ma voix fut colérique. J'étais assez crispé durant cette danse. Elle me toucha l'épaule blessée ce qui me fit tressaillir. Non pas de douleur mais, de désagrément. Elle le perçut et s'excusa avant de continuer dans ses propos. La danse devenait agitée, je sentais que je risquais de me mettre en colère. De toute façon, nous avions passé chaque jour à l'infirmerie à nous engueuler comme des chiffonniers ! Alors, pourquoi faire exceptions au bal ? Ma patience commençait à me faire défaut. Que s'imaginait –elle ? Que j'allais être tout souriant ? Je n'avais pas l’envie de la voir, ni de danser avec elle. Et pourtant, je lui montrais ce fichu respect qui me brûlait les entrailles. Autant que je puis-je apprécier ma supérieure, j'avais quand même quelque chose coincé dans la gorge. Et je refusais qu'elle me l'enlève. C'est peut-être ça le pire. Je souhaite rester fâcher.

• John, pouvons-nous faire la paix ?

Je grommelai…je n'écoutais plus ses propos depuis tout à l'heure. Weir est une habile politicienne et elle arrivait toujours à ses fins, même si elle devait m'harceler. Alors, autant mettre fin à tout ça. En cherchant une réponse, mon regard se posa sur Karola, resplendissante dans sa robe blanche et son air si peu aimable sur le visage, quand Gabriel partis dans les toilettes avec une autre femme. J'eu un faible sourire.

• Oui, mais allez-vous faire pardonner auprès de Karola d'abord

De toute façon, dès que quelqu’un vous dit « oui, mais », c’est mort. Je venais de lui donner un magnifique défi. L’envoyant dans la gueule de la louve Frei. Oui, là je me sentais bien sale. Je venais de faire mon gros et ignoble salaud, car j'espérais bien qu'elle se face envoyer bouler par mon éblouissante capitaine. J'eu presque honte de ressentir de la joie en imaginant Weir se prendre la voix glaciale de Karola en pleine face. Un petit sourire s'afficha sur mes lèvres. J'étais fatigué de m'engueuler avec elle et de l'entendre se justifier des mêmes propos en boucle. Qu'importe mes dires, elle refusait de les écouter. Une vraie politicienne. Alors, autant m'en débarrasser avant de faire un scandale sur la piste de danse et pourtant je crevais d'envie de lui gueuler dessus. Je regardai Weir, l'air satisfait, elle le prit pour elle et elle sourit aussi. Rho tu n'es qu'un connard John !

La danse me parue interminable. Mais quand, la musique se termina enfin, je ne pris même pas la peine de la raccompagner, allant directement vers le buffet. Nathalie avait disparue. Je soupirai… mince. Une jolie technicienne brune, venue me proposer une danse. Ses joues étaient enflammées, sa voix timide. Elle devait encore se demander comment elle, avait pu avoir le courage de m’aborder. C’est rayonnant que j’acceptai, dansant avec la jolie jeune femme. Je croisai le regard de Weir, désemparé qui espérait sûrement continuer la discussion. Et bah non, j’ai mieux à faire et en plus charmante compagnie !

La jeune femme, dans mes bras rougissait encore, baissant les yeux, n’osant pas me regarder. Cela m’amusa grandement. Je lui fis la discussion, pour chasser sa gêne. J’eu encore deux autres danses avant de pouvoir enfin, me rapprocher du buffet et déguster un peu de nourriture. Je fus accosté par des soldats, qui me firent des remarques taquines, très axé sur le nombre de femmes que j’allais avoir dans les bras. Je rentrai dans le jeu, en bon mec qui se respecte. Même si bon, je savais très bien avec qui j'allais finir. Bien loin, du besoin de polygamie que me vendait mes soldats. C'est fou ça ! J'en ferais quoi de deux ou trois femmes dans mon lit ? Je veux bien croire que je suis loin d'être mauvais mais, quand même ! Faut suivre la cadence ! ! Enfin bon.

Une nouvelle fois mon regard se pointa vers Karola, me demandant si Weir, allait l'accoster. Je partis danser une nouvelle fois. Cherchant les mouvements de Weir et surtout cherchant Teyla qui avait disparue. Mais, elle est passée où ?

J'étais intrigué de voir Karola avec ce scientifique. D'ailleurs elle croisa mon regard… elle me regardait bizarrement, incrédule, je reportai mon attention sur ma partenaire, ne voulant pas chercher la signification ni la raison. Entre deux valses, je pus voir Weir accoster ma redoutable capitaine et se faire refouler. Karola empoigna le bras du pauvre Gabriel, l'emmenant de l'autre côté du buffet. Je retenu un rire. Reportant mon attention la plus totale sur la jolie blonde qui valsait avec moi, je me réjouissais intérieurement de la baffe que venait de se prendre Élisabeth.

La danse se termina et au moment où je me servais du punch, j'entendis Weir énervée me héler. Faisant fuir la charmante blonde à mes côtés. Rho décidément Weir !

• Votre Charmante Capitaine m'a envoyé boulé !

Je bu une gorgée de punch… remarquant qu'il était alcoolisé. Tiens étrange. Je pris une plus longue, pour cacher mon sourire satisfait. Prenant mon air le plus étonné possible. Je regardai le liquide orangé… puis Weir et décida de lui en servir un verre. Ça ne lui fera pas de mal. Elle me remercia. Son visage était tendu et pincé.

• Karola ? Ah bon c'est étonnant ! Elle est si douce pourtant*ton ironique
• Oui ! Elle est parie avec le Docteur Grayson, m'indiquant de prendre un ticket !

Je tournai la tête, pour ne pas rire. Weir continua dans sa lancée, me racontant sa frustration et les propos de ma capitaine favorite. Oh la vache ! Mes yeux s'agrandissent de surprise… un sourire narquois se dessina sur mes lèvres. Karola… tu le bras droit de ma vie ! Je t'aime ! Si je n'étais pas avec Natalie, je crois que je t'enlacerais, juste pour avoir fait ça à Weir ! Je dû reprendre un verre pour me cacher mes sourires hilares dans la boisson. Il était un peu fort. Je sentais, la chaleur inonder mon corps. Je n'aurais pas dû en boire si rapidement. Mais, que c'est bon d'entendre ça. Le pire c'est que Karola, avait utiliser un ton supérieur et prétentieux, chose que Weir ne supportait pas !

• J’espère que vous irez lui en parler
• Oh oui, j’y vais de ce pas

Un sourire crispé ce dessina sur mes lèvres et je saisis l’occasion, pour me dérober à la cheffe de la cité. Et quand, je fus assez loin, j’explosai de rire. Rhooo quel hypocrite, je fais là. Verre à la main, je cherchai le couple si adorable du scientifique et de ma capitaine... je ne mis pas longtemps à les trouver … j’avais échoué non loin d’eux. Un sourire un peu trop amusé se posa sur Karola. J’allais lui dire quoi d’ailleurs ? Que j’étais fière d’elle ?

• Alors elles ce porte comment ses bactéries en milieu acellulaire ?

L’œil taquin et le sourire assortie, je les toisai, avant de reporter toute ma sympathie sur Gabriel, ravie de le voir. De toute façon se scientifique avait gagné ma plus grande estime à alpha. Je lui demandai comme il se portait avec ses blessures, avant de reporter mon attention sur Karola.

• C’est vraiment pas bien d’envoyer bouler sa supérieur capitaine… vous risquez d’avoir un rappel à l’ordre

J’essayais d’être sérieux, mais bon impossible de retirer mon air d’amusement.

• Vous avez été grandiose !

Je lui souris. J’aurais pu, lui dire encore pleins d’autre chose. Mais cela aurait été plutôt déplacé devant un civil. Mon regard suffisait simplement. Oh oui, le sourire jusqu’aux oreilles. En tout cas j’étais trop ravie de l’action de Karola. Même si j’aurais dû l’engueuler, enfin bon, ce n’est pas non plus la mort. En toute franchise, c’est juste un bon retour des choses que Weir, se prenne un second coup de bâton.

• Enfin, même si je suis parfaitement en accord avec votre action, tacher de ne pas le refaire trop souvent. On a une politicienne en chef…

Je lui chuchotai ça, pour ne pas que Gabriel, entende ce genre de propos qui se devaient de rester entre nous. Surtout pour les sous-entendus que je me permettais avec ma capitaine. En qui j'avais entièrement confiance. Il fallait éviter que Weir, s’imagine que mon caractère déteint sur la capitaine. Karola, était ce qui avait de plus impeccable niveau soldat et il serait dommage qu'on arrive à la voir comme une rebelle qui envoie bouler sa supérieure. Entre nous, ça ne me dérangeait pas. Mais fallait se méfier quand même. Son dossier se devait de rester irréprochable.

Je ne comptais pas les déranger plus. Je commençais à m’éloigner, leur souhaitant une bonne soirée, quand je me fus happé par Teyla dans mon mouvement

• Colonel, on retourne sur la piste
• Encore ?
• Eh oh, tu as dansé avec la moitié des femmes de la cité, donc j’ai bien le droit non ?
• Je n’ai peut-être pas envie de danser avec l’autre moitié ?
• Toi ? Mais mon pauvre ami, pas une seule femme ne passera pas dans tes bras ce soir !

Je fis une moue dubitative...mouai… enfin si, moi j'en vois une qui ne dansera pas avec moi. Elle a une robe blanche affolante, elle est très belle et c'est mon bras droit. Dans un sens je ne lui demanderais même pas, je ne pense pas qu'elle aime danser, nos rapports sont trop professionnels pour faire ce genre de fantaisie, je me vois mal avec ma capitaine au bras surtout (ça serait étrange non ?) et elle semble trop occuper à passer sa soirée avec Gabriel ! M'enfin. Quelle réputation !

Mon regard se reporta sur Gabriel et Karola, puis sur Teyla. Mais qu'est-ce qu'elle me chante encore ? De toute façon, je ne pouvais pas vraiment lui résister, nous étions déjà en marche, elle me traînai presque. Teyla explosa de rire, m'entraînant sur la piste. Assez content d'avoir retrouvé mon amie. Je lui demandai d'ailleurs, où elle était partie. Elle m'avoua, quelle était partie voir sur McKay et Ronon étaient de la partie. Hors, ni l'un ni l'autre n'était venu. Ah ! Si j'avais su j'aurais forcé McKay à enfiler son fichu costume. Le connaissant il devait se terrer dans son laboratoire jubilant qu'on l'ait oublié !

Je valsai avec Teyla, radieuse, qui en profitait pour m'évoquer entre deux chuchotements des anecdotes. Me taquinant sur Nathalie et sur mon extrême Joie d'avoir dansé avec Weir et que je devais faire un effort !

Je passai le reste de la soirée avec Teyla où de temps à autre à accepter une valse avec une charmante demoiselle. Je commençais à me lasser de danser. Alors, je restai de plus en plus avec Teyla. Cela m'évitait d'être abordé et je pouvais profiter enfin du buffet. J'eu le droit à la dégustation Athosienne.

J'abandonnai très vite, le punch, ne voulant pas avoir l'esprit alourdis par l'alcool. Teyla était resplendissante et rayonnait. Plusieurs fois, des groupes de soldates nous parlèrent, même des civils. Bref, des occupations mondaines. Weir, passa un peu de temps avec nous, avant que je fuis danser avec une demoiselle. Je ne comptai pas le nombre de personne avec qui j'ai dansé ce soir et cela ne m'importait guère. Mise à part Teyla, je ne dansai jamais deux fois de suite avec la même femme. Pourtant, j'aurais bien aimé recommencer avec l'une d'entre-elle. Je sentais la fatigue pointer son nez. Teyla avait été invitée par un soldat et je me retrouvai seul, observant la piste de danse. Mon regard parcouru la soirée qui battait sont pleins et la fin allait bientôt se terminer. Je vis Nathalie toute seule dans un coin. Cela avait l'air plutôt calme et peu visible. Je partis la rejoindre.

• Alors, tu ne t’ennuis pas trop ?

Quelques échanges mutins, avant que Teyla, nous rejoigne lumineuse comme jamais. Elle anima notre discussion. Cherchant à mieux connaître cette rouquine qui m’intéressait tant. Nous donnant une couverture pour ne pas paraître suspect.



© FICHE D'APOLLINA POUR LIBRE GRAPH

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
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√ Age : 41
√ Messages : 2298
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Mar 15 Mar - 1:25

Karola Frei

La valse des Atlantes


Évitant soigneusement le regard de Gabriel, Karola s'attendait à ce qu'il réagisse mal à sa remarque sur les civils, ce qu'elle aurait tout à fait compris. Après tout ça n'avait pas été très malin de sa part de réagir de la sorte. Aussi elle s'attendait à ce qu'il finisse par lui annoncer qu'il préférait aller finir la soirée ailleurs avec une compagnie plus agréable que la sienne. Mais il n'en fit rien. Au contraire, au lieu de s'énerver après elle, il lui souffla un compliment qui intensifia sa gêne. Est-ce qu'il essayait de la draguer ? Si c'était le cas, il allait falloir qu'elle fasse très attention. C'était bien la dernière chose qu'elle désirait, que son ami ne la drague. Quoique cela restait tout de même très agréable à entendre. Elle ne put s'empêcher de ressentir du plaisir à entendre Gabriel lui dire ça.

Soulagée qu'il n'ait pas mal réagit à sa réflexion elle fut de nouveau tout à fait encline à lui sourire, elle n'était pas passée loin de la catastrophe. En fait elle avait beaucoup de chance d'avoir dit ça dans le contexte de la soirée, cela passait certainement mieux. En d'autres circonstances Gabriel ne l'aurait peut-être pas si bien pris. Il enchaîna son compliment par une taquinerie concernant ses aptitudes au combat et le fait qu'il soit certainement un des rares civils qui possède une excellente condition physique. Il n'avait pas tort, de tous les civils qu'elle connaissait ou qu'elle avait vu se battre, Gabriel était de loin celui qui s'en sortait le mieux. Ce n'était pas pour rien qu'il était parvenu à la battre d'ailleurs et en quelque sorte cela lui plaisait. Le scientifique termina sa phrase par une petite plaisanterie concernant son côté exceptionnel, il prenait visiblement un malin plaisir à la taquiner, ça tombait bien c'était également son cas.

-Faites attention, à force de vous jeter des fleurs vous allez finir par attraper un melon aussi gros que celui du Docteur McKay.

Décidément, Karola était en forme ce soir à dézinguer à tout va les membres de la cité. Le pire c'était que cela sortait spontanément  de sa bouche sans qu'elle s'en rende compte. En temps normal elle avait plus de facilité que ça à se contenir et à ne pas dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas. Malheureusement c'était un peu trop tard pour s'en rendre compte, après tout ce qu'elle avait débité sur Sheppard, Weir et son assistante depuis le début de la soirée elle n'était plus à ça près. Et puis de toutes façons elle savait bien qu'elle disait ça sans risque que cela ne s'ébruite, elle faisait confiance à Gabriel, il n'irait pas répéter sur tous les toits ses médisances. A moins qu'il ne tienne pas particulièrement à sa vie, au quel cas elle s'occuperait personnellement de lui.

Se tournant vers le buffet, Karola imita Gabriel et attrapa à son tour un amuse-bouche afin de  remplir encore un peu son estomac qui n'était pas rassasié. Oubliant totalement la mésaventure arrivée avec le toast au poisson elle le mangea sans prendre soin de l'étudier. Heureusement il s'avéra être à la viande. Elle n'aurait pas supporté un autre round avec du poisson. Pendant qu'elle mastiquait Karola perçu le regard sérieux de Gabriel se demandant pourquoi il la regardait ainsi alors quelques secondes plus tôt tous les deux plaisantaient. Elle ne tarda pas à en connaître la raison.

Il revint sur la petite scène avec le docteur Weir, il s'interrogea sur les raisons qui avaient poussées Karola à s'adresser à elle de cette façon. Surprise, la jeune femme abandonna également son air taquin et elle fronça les sourcils, est-ce que Gabriel lui faisait la morale ? Elle ne savait pas trop bien comment prendre sa dernière question. L'alcool ne l'aidait pas vraiment à être lucide, mais ses remarques suivantes l'aidèrent à y voir plus clair car il les accompagnèrent d'un nouveau sourire mutin. Heureusement qu'elle n'avait pas réagi trop vite, elle se serait encore très probablement ridiculisée devant lui. Et puis après tout, en un sens il avait raison, elle n'aurait pas dû parler à Weir comme ça, mais quand même ça avait été tellement jouissif !


-Disons que nous avons quelques divergences d'opinion, le docteur Weir et moi. Je n'approuve pas certaines de ses décisions. Cependant, ne vous méprenez pas, je la respecte notamment parce qu'elle se trouve à un poste que je n'aimerais pas avoir.

C'était vrai, elle n'enviait pas du tout Elizabeth de se trouver à la tête de l'expédition et c'est justement pour ça qu'elle l'a respectait. En dépit de toutes ses maladresses. A sa place, Karola ne savait pas si elle aurait fait aussi long feu. Elle finit par lui sourire notamment en l'entendant mentionner sa petite entourloupe pour fuir Weir. Elle était plutôt très fière de son coup et avait effectivement eut beaucoup de chance que la civile ne s'y connaisse pas tant que ça. De toutes façons si ça avait été le cas et qu'elle ait commencé à entrer dans le sujet, la jeune femme aurait trouvé un autre moyen de s'extirper de ses griffes. Ce n'était pas les prétextes qui lui manquaient, après tout elle aurait tout fait pour rester seule avec Gabriel.

-Vous savez ce n'est pas parce que je suis une militaire que je n'ai rien dans la cervelle. J'ai très vite compris qu'en tant que femme ce n'étaient pas mes biceps qu'il fallait que je muscle mais mon cerveau. C'est plutôt utile, la preuve. J'ai lu cela dans un des rapports rédigé par un de vos collègues après une expédition sur je ne sais quelle planète.

Peut-être qu'elle mésinterprétait les paroles de Gabriel, en tout cas elle ressentit le besoin de se justifier quant à ses connaissances en matière de sciences. Certes, elle était très loin d'en avoir autant que son ami, n'empêche qu'à force de lire des tonnes de rapports il y avait certains concepts qui finissaient par ne plus lui être étrangers. Le traitement des bactéries aérobies en faisait partie, bien qu'elle soit incapable à ce moment à cause de l'alcool de se rappeler de quoi il s'agissait et encore moins dans quel rapport elle l'avait lu. Elle espérait juste que Gabriel ne la branche pas sur le sujet elle aurait bien l'air bête.

Voyant que son verre était vide, elle se tourna vers le bar afin de se resservir de punch, malheureusement elle se rappela que le saladier se trouvait un peu plus loin, là où ils avaient précédemment abandonné Weir à son triste sort. Elle ignorait quoi prendre à boire surtout qu'elle n'avait aucune idée du type de boisson qui se présentait devant elle. Il y avait plusieurs bouteilles alors elle choisit au hasard et se servit d'un curieux liquide rouge, du vin très certainement. Mais avant qu'elle ne puisse confirmer ses pensées elle fut encore une fois interrompue. Par une voix masculine cette fois-ci. Elle eut cependant un peu plus de mal à la reconnaître. Elle fut contrainte de se retourner pour apercevoir le Colonel Sheppard faire de grands pas en leur direction. Alors qu'elle avait été fortement mécontente de voir Weir débarquer un peu plus tôt là elle accueilli son supérieur avec un grand sourire et fut limite à deux doigts de le prendre dans ses bras. Heureusement avait-elle son verre dans la main, ce qui l'empêcha de se montrer trop familière avec lui.

John arborait également un sourire radieux et ne tarda pas à en donner la raison. Il les aborda en faisant référence à la petite blague que Karola avait faite à Weir plus tôt. Cette dernière n'avait pas perdu de temps pour aller se plaindre du comportement de la Capitaine à son supérieur. En entendant Sheppard la féliciter Karola ne put s'empêcher de rire à nouveau en se repassant le film de la scène. Elle était sûre que son petit coup plairait à son chef après tout lui aussi était en froid. Non vraiment Karola n'avait aucun regret d'avoir agit ainsi. Tant pis si plus tard Weir le lui faisait payer, ça en valait largement la peine. Cependant, elle se doutait que Sheppard n'était seulement là pour la féliciter, s'il était là c'est que Weir s'était plainte et avait demander à ce que le Colonel aille faire des remontrances à sa subordonnée. Ce qu'il finit par faire, il se pencha vers elle puis lui demander d'être un peu plus prudente la prochaine fois. Cette remarque arracha un nouveau sourire espiègle à Karola qui aurait donné cher pour voir comment Weir aurait réagit si elle avait vu que John avait à peine remonté les bretelles à la capitaine.

-Promis Colonel, je serais sage comme une image. 

Répondit-il avec un petit sourire moqueur qui en disait long. Finalement, John se redressa et annonça qu'il les laisser à présent tranquilles. Il se détourna d'eux et s'éloigna pour rejoindre la piste de danse où Teyla l'attendait. Karola le suivait du regard, un grand sourire aux lèvres, amusée par ce qui venait de se passer elle ne put s'empêcher de faire remarquer à Gabriel avec un air attendrit à l'attention de son supérieur.

-Il est adorable vous ne trouvez pas ? Je ne crois pas qu'on puisse faire meilleur chef.


Puis instinctivement elle porta son verre à ses lèvres et bu une gorgée de cette nouvelle boisson qui s'annonça agréablement fruitée. Il s'agissait très probablement d'un vin athosien. Surprise que ce soit si bon elle se tourna vers Gabriel.

-Vous devriez goûter ce vin, il est délicieux !



© CN.JUNE, NEVER UTOPIA

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Mar 15 Mar - 21:01

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La Valse des Atlantes
Avec Les membres de la cité d'Atlantis

La conversation entre Karola et moi devint très détendue. La proximité que nous avions, le temps déjà passé ensemble à discuter de choses et d'autres depuis notre première rencontre, et l'alcool aidant, tout ça nous permettait de rire de tout et de rien. Comme le fait de parler de la vie sexuelle de Sheppard sans gêne. Ou encore de la façon dont Karola avait envoyé balader le Docteur Weir. Si nous avions été dans notre état normal, nous n'aurions sans doute jamais plaisanté sur ce genre de sujet. Et les taquineries entre nous continuèrent, notamment au moment où je me jetais des fleurs pour rire, et où la jeune femme souligna le fait que si je continuais, j'allais avoir un égo aussi démesuré que celui de mon supérieur. Je ris à ces paroles, et je secouai la tête.

"Pitié non, j'espère que ça ne m'arriva jamais. Si je deviens comme ça, tuez-moi. Moi, ressembler à McKay ? Au secours".

Certes, j'aurais bien aimé avoir son intelligence. Il fallait reconnaître que McKay était quelqu'un de très intelligent qui savait trouver une solution à n'importe quel problème. Et ce côté là de lui, plus d'une personne aimerait avoir la même chose. Mais l'être humain qu'il était, était insupportable. Il fallait le connaître, et même si de temps en temps, cela lui arrivait de faire preuve d'humanité, il restait généralement un être dur à supporter et infecte avec ses congénères. J'espérais ne jamais lui ressembler.

Tandis que je me jetais à nouveau sur le buffet, tout en vidant mon verre à coup de petites gorgées, je tentai d'avoir une explication concernant le comportement de Karola au sujet de Weir. Cela m'avait beaucoup surpris de l'avoir entendu lui parler ainsi, et je me demandai si, en temps normal, elle aurait réagi de la même façon. Je l'écoutai m'expliquer qu'elle respectait la dirigeante à cause du poste que cette dernière occupait, mais qu'elle n'aimait pas certaines décisions de Weir. Je supposai, vu la réaction de mon amie à l'infirmerie, que la mission de sauvetage sur Alpha n'avait pas été du goût de tout le monde. Je finis donc par comprendre la réaction de la militaire face à Elisabeth, même si ses paroles avaient été sacrément osées, et qu'elle en paierait peut être les conséquences un autre jour. Par la suite, la discussion s'orienta sur l'excuse scientifique que Karola avait donné à Weir pour s'éclipser loin d'elle, et la réponse de la jeune femme me fit sourire. Je ne la prenais pas du tout pour une idiote, il y avait des militaires qui étaient intelligents. Regardez Samantha Carter, une militaire très brillante. Cependant, je fus quand même étonné d'entendre Karola parler de ça. Avec un sourire espiègle, je ne pus m'empêcher de la taquiner à nouveau.


"Oh, je vois. Donc, nous pourrions peut être un jour discuter de science moléculaire ? Ca me ferait très plaisir d'avoir un débat avec vous à ce sujet" lançai-je sans me départir de mon sourire charmeur.

Sadique ? Pas du tout. J'avais juste compris qu'il s'agissait d'un jeu. Et je lançai une partie entre Karola et moi. Elle avait voulu me bluffer en me ressortant des termes scientifiques provenant d'un rapport, elle allait devoir jouer jusqu'au bout. D'elle ou de moi, j'avais hâte de voir qui allait céder en premier. Alors que je vis la jeune femme se servir d'une nouvelle boisson, étant donné que le punch était trop loin sur la table, une voix masculine vint nous interrompre. Décidément, nous ne pouvions pas être tranquille, ce soir. Et dire que je n'avais envie de parler avec personne, excepté Karola, me voilà servi. Teyla, Coralie, Elisabeth, et maintenant l'invité mystère qui n'était autre que Sheppard en personne.

Je saluai John, puis je m'éloignai légèrement de Karola et son supérieur. Je ne voulais pas les déranger, ils étaient en grande conversation. Peut être que Sheppard était venu remonter les bretelles de mon amie, suite à ce qui s'était passé avec Weir. Pourtant, à voir la tête de la jeune femme, cela n'avait pas l'air d'être une réprimande. Bien au contraire. Les militaires étaient vraiment étranges dans leurs coutumes. Tandis que Karola discutait avec son supérieur, je continuai à picorer de mon côté, tout en me demandant ce que j'allais boire, maintenant qu'il n'y avait plus de punch. J'avais soif, j'avais chaud, et je me sentais bien, mais j'avais encore envie de boire un peu. Je n'eus cependant pas le temps de chercher une nouvelle boisson, je vis Teyla qui vint nous rejoindre, avant d'entraîner Sheppard sur la piste de danse. Enfin seuls. A nouveau. Karola sembla alors rêveuse, et me sortit combien son supérieur était adorable. Sheppard avait l'air d'être quelqu'un de gentil, c'était vrai, mais de là à le trouver adorable. Quant au fait d'avoir de la chance de l'avoir lui comme supérieur, là je fus amplement d'accord. Je fis une moue un peu contrariée, avant de regarder le militaire danser au loin.


"Si vous voulez, on peut échanger ?"

Je souris moi même à ma question, sachant déjà la réponse que Karola allait me donner. Echanger Sheppard contre McKay ? Quelle idée. Tandis que je regardais Sheppard avec Teyla, mon attention se reporta sur la jeune femme qui m'annonça avoir trouvé un vin délicieux, me pressant d'y goûter. Je ne me fis pas prier, d'ailleurs. Remplissant mon verre, j'en bus une gorgée. Le liquide envahit ma bouche, puis descendit jusqu'à mon estomac, et je sentis un moment de bien être. Karola avait raison, cette boisson était délicieuse, encore meilleure que le punch alcoolisé. Je ne me doutai pas un seul instant qu'étant une boisson athosienne, le vin pouvait se montrer fort niveau concentration d'alcool. Je m'en fichais en fait.

"Vous avez raison, il est très bon".

Et hop, une nouvelle gorgée. Je me sentais vraiment bien, totalement détendu, et même un peu guilleret. Très loin de l'image que j'avais donné en début de soirée. Je regardai tous les gens autour de nous, un sourire scotché aux lèvres. Décidément, l'alcool était dangereux pour la santé, et vous rendait complètement stupide.

"Au fait, j'ai oublié de vous dire quelque chose. Pendant mon séjour à l'infirmerie, quand mon état l'a permis, j'ai demandé une inoculation du gène. Et ça a marché. Je vais pouvoir utiliser plein de choses sur cette cité, ça va me faciliter la vie".

Alors que nous étions en grande conversation, nous fîmes une nouvelle fois interrompu. Et cette fois ci, cette visite ne me plut pas du tout. Le Docteur Capaldi, un italien qui bossait dans mon département et un salopard de première, et visiblement bien éméché, venait d'arriver jusqu'à nous. Et d'après son attitude et ses paroles déplacées, il était là uniquement pour Karola. Non mais, pour qui se prenait-il, celui là ? Déjà que je le détestais en temps normal, mais là, il faisait fort. Lentement, je sentis de la colère monter en moi, sans que je sache pourquoi. Terminant mon verre, mes yeux ne le quittèrent pas, tandis que Capaldi parlait avec mon amie. Si on pouvait appeler ça "parler".

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Karola Frei
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Mar 15 Mar - 22:54

Karola Frei

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-Vous pouvez toujours rêver !

C'est la réponse qu'elle lui fournit quand Gabriel lui proposa d'échanger leurs supérieurs. Pour rien au monde elle n'aurait fait cela, surtout parce que le chef des scientifiques n'était nul autre que McKay ce grossier personnage au melon qui ressemblait plus à une pastèque. Depuis que John lui avait proposé d'être son bras droit, Karola effectuait régulièrement des missions avec les membres de son équipe donc faisait partie le savant. Autant dire qu'au bout d'un moment les missions finissaient par devenir un véritable supplice notamment parce qu'il ne cessait de se plaindre et qu'au bout d'un moment Karola lui faisait savoir que ça l'insupportait. De fait, tous les deux en venaient bien souvent à se lancer des piques. La capitaine reconnaissait son génie, même si elle se gardait de le dire, mais non, jamais elle n'échangerait son grand gamin de Colonel pour un névrosé tel que Rodney.  

Gabriel ne se posa pas la question deux fois lorsqu'elle lui proposa de goûter le vin. Il s'empressa de remplir son verre puis le boire. Il fut du même avis qu'elle si elle en croyait son air ravi et satisfait. Karola rayonna de le voir aimer aussi le vin, visiblement l'effet de l'alcool commençait à avoir un peu trop d'effet sur elle. Voilà qu'elle était heureuse pour tout et n'importe quoi, surtout pour n'importe quoi en fait. D'ailleurs la preuve cette pensée la rendit heureuse. Elle devait vraiment avoir l'air d'une niaise avec son sourire guilleret collé sur son visage, ce qui accentua d'avantage son air joyeux. C'était plutôt sympa d'être joyeuse en fait, tout lui paraissait plus beau, plus agréable. C'était peut-être ça le secret de Weir au final, elle devait se croire au pays des Bisounours parce qu'elle buvait du vin athosien de temps à autre.  

Son esprit était en train de divaguer vers d'autres pensées lorsque la voix de Gabriel la rappela à la réalité. Il aborda alors un tout autre sujet histoire de réetablir la communication entre eux qui avait été de si nombreuses fois interrompue. Karola reporta son attention vers lui et remarqua que ses joues étaient légèrement rosies ce qui lui donnait un air attendrissant. Le pauvre devait certainement avoir chaud avec sa veste de costume, elle-même était bien heureuse au final de ne pas en avoir amené. Elle avait l'impression de se trouver en plein soleil ! D'ailleurs elle but une autre gorgée afin de se rafraîchir.  

Le scientifique l'informa de sa récente injection du gêne des Anciens qui avait fonctionné. La gênothérapie allait pouvoir lui permettre d'accéder à la totalité de la technologie lantienne qui n'était pas du luxe quand on vivait sur Atlantis. Car à vrai dire ne pas posséder le gêne pouvait s'avérer être un sacré désavantage, heureusement elle le possédait de naissance. Gabriel avait visiblement pleins de projets en tête maintenant qu'il le possédait. Karola accueilli la nouvelle avec joie, heureuse pour son ami.  

-Quelle bonne nouvelle ! N'oubliez pas de programmer des cours de pilotage de Jumper, vous ne pouvez pas passer à côté de ça.  

Décidemment, boire ne lui réussissait pas, voilà qu'elle lui conseillait quelque chose qu'en temps normal elle lui aurait au contraire pas recommandé. Conduire un Jumper n'était pas une mince affaire et même les pilotes aguerris avait parfois du mal à s'y faire. Si son Moi sobre l'avait vue et entendue à coup sûr elle se serait donné des claques. Et elle ne se contenta pas de s'arrêter là.  

-D'ailleurs si vous avez besoin d'aide pour vous familiariser avec vos nouveaux dons, je serais ravie de vous aider.  

Heureusement que tous les deux étaient amis et qu'ils se voyaient de temps en temps en dehors du travail sinon cela aurait ressemblé à une vulgaire tentative de drague. Surtout qu'elle n'espérait pas du tout un rendez-vous, c'était une proposition d'amie à ami même si inconsciemment ça lui faisait très plaisir de trouver un prétexte pour le revoir.  

Terminant son verre, elle fut ravie de constater qu'enfin on semblait les avoir oubliés tous les deux et que plus personne ne venait les déranger. Ils avaient très certainement bien fait de s'exiler au bout du buffet, suffisamment à l'écart des autres. Là au moins ils étaient tranquilles. Mais il fallait croire que le sort était contre eux ce soir. Karola écoutait attentivement Gabriel lui réponde, buvant ses paroles quand une cinquième fois ils se retrouvèrent interrompus. Non pas par des paroles cette fois-ci mais par un sifflement caractéristique. Celui qu'un homme ou plutôt un sexiste ne pouvait s'empêcher d'émettre lorsqu'il voyait une femme qui lui plaisait. Un sifflement que Karola avait beaucoup entendu dans sa carrière et dans sa vie de tous les jours malheureusement et qu'il la refroidit d'un coup.  

A contre cœur elle se détourna de Gabriel pour voir arriver vers elle un scientifique, le docteur Capaldi qui lui jetait des regards un peu trop déplacés. Elle connaissait  le scientifique pour avoir collaboré une fois avec lui, par contre impossible de se rappeler dans quelle branche il opérait. En tout cas il s'agissait d'un collègue de Gabriel mais ce n'était visiblement pas pour lui qu'il était là. Croyant avoir complimenté Karola avec son sifflement il s'approcha un peu trop d'elle afin d'engager la conversation. Si Karola devait reconnaître qu'elle avait un peu bu, il était clair que Capaldi avait carrément abusé. Sa démarche un peu mal assurée et son odeur en témoignait.  

-Ça alors Capitaine, vous êtes un vrai régal pour les yeux ce soir, surtout pour les miens.

Le rustre n'avait vraiment pas besoin de le préciser, son attitude parlait d'elle-même. Instinctivement Karola recula d'un pas afin de récupérer un peu de son espace vital qu'il n'avait aucune gêne à envahir. Elle ne savait pas trop bien quoi faire, l'alcool avait quelque peu embrumé son esprit alors c'était difficile pour elle d'adopter un comportement adéquat en cette situation très gênante.  


-Bonsoir docteur, je suis désolée mais vous nous interrompez. Le docteur Grayson et moi étions en train de parler avant que vous n'arriviez.  

Karola essaya de rester aussi courtoise que possible face à lui, après tout il était bourré. Certes ça n'excusait pas son comportement mais les personnes saoules pouvaient se montrer très imprévisibles alors il ne fallait pas tenter le diable et faire avec la manière douce. Capaldi se montra très surpris de sa réponse, certainement pas à la hauteur de ses espérances. Il pensait peut-être que Karola allait roucouler de plaisir face à sa technique de drague plus que douteuse. Il tourna alors la tête vers Gabriel qui se trouvait derrière lui, observant la scène attendant peut-être que Karola se débarrasse de lui comme elle s'était débarrasser des précédents. 
 
-Qui ça, ce moustique ? Voyons Karola, c'est d'un homme comme moi dont vous avez besoin.

Prononcé sur un ton moqueur, cette réflexion ne plut pas à la jeune femme qui fronça les sourcils et répliqua du tac au tac.

-C'est capitaine Frei pour vous et vous feriez mieux d'aller butiner ailleurs avant que je ne vous arrache votre dard.  

Karola n'avait plus envie ni de plaisanter ni d'être aimable, toute sa bonne humeur venait de s'envoler d'un coup. Elle tenta à nouveau de reculer mais le lourdaud ne comprenant visiblement pas qu'il dérangeait, se permit de l'attraper par la taille afin de  l'attirer contre lui et chuchoter à son oreille, son haleine désagréable venant titiller les narines de la jeune femme. 

-J'adore quand elles mordent.



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Mer 16 Mar - 0:07

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Bon, Karola n'accepta pas ma proposition d'échange de supérieur. C'était bien dommage. Pour moi, en tout cas. Cependant, je m'étais douté de sa réponse. Qui aurait voulu avoir McKay comme chef ? Personne à ma connaissance, à moins de ne pas être sain d'esprit. C'était peut être une preuve de sagesse. Hélas, j'étais coincé, mais bon, vu que je ne travaillais pas dans le même domaine que McKay, au moins je n'avais pas à le supporter plus que de raison, contrairement à Zelenka par exemple, qui lui était très gentil. La suite de la conversation dériva vers ma génothérapie qui avait été un succès, une chance pour moi. Pendant que je parlais, j'observai Karola, tout en continuant à manger quelques petits fours. Je remarquai que la jeune femme commençait elle aussi à tomber sous les effets de l'alcool. Ses joues étaient rosies, elle devait avoir chaud, certes moins que moi vu le peu de vêtement qu'elle portait. Et surtout, tout comme moi, elle souriait. Elle qui ne souriait quasiment jamais, cela était étrange de la voir sourire. J'ignorais si c'était l'alcool qui parlait en moins, mais je reconnus une chose : c'est fou ce qu'elle était belle, cette femme. Mes yeux ne la quittèrent pas pendant quelques secondes après avoir fini de parler, je ne m'en rendis même pas compte. Certains diraient que je la dévorais du regard. Peut être est ce que c'était le cas. Il n'était pas anormal d'admirer une belle femme, non ? Toujours aussi détendue et souriante, Karola me félicita pour le succès de la génothérapie, et me parla même de cours de pilotage. Ce qui me fit lever un sourcil de curiosité, car étant donné notre dernier ... affrontement verbal, la Karola non alcoolisée n'aurait certainement jamais parlé de ça à un civil. Cependant, je ne me départis pas de mon sourire.

"C'est drôle que vous en parliez, parce que j'ai demandé à avoir des cours de pilotage avec le Colonel Sheppard. J'ai hâte de commencer".

Alors que je buvais une nouvelle gorgée de ce délicieux vin, je faillis m'étrangler par la proposition de Karola. J'avais bien entendu ? Elle me proposait son aide dans l'utilisation des appareils Lantiens ? En la regardant, je sus qu'elle était sérieuse. En temps normal, j'aurais également pensé qu'elle me draguait. Mais vu l'alcool qui m'avait envahi, mon esprit n'y pensait même pas un seul instant. Au contraire, j'accueillis cette idée avec enthousiasme. D'un hochement de tête, j'acquiesçai volontiers. Rien ne me faisait plus plaisir que de passer encore du temps avec mon amie. Je l'aimais beaucoup, et sa compagnie me faisait plus de bien que je l'imaginais. Voici une nouvelle opportunité d'être avec elle.

"J'en serais ravi. Je suppose qu'il y a beaucoup de choses à voir, et mon apprentissage risque de prendre du tout. Et qui sait, peut être qu'un jour, si j'apprends à piloter convenablement un jumper, je vous emmènerais faire un tour".

Non, je ne la draguais pas, ce n'était pas vrai. Et puis chut, c'était la faute de l'alcool. Souriant à Karola, je pris remplis mon verre vide, et je bus une gorgée, jusqu'à ce que le Docteur Capaldi vienne nous interrompre. Vu comment il était bourré, je fus obligé de rester stoïque et courtois, comme Karola qui tenta de le renvoyer en douceur. Et bien entendu, Capaldi n'obéit pas, et devint même plus entreprenant. Il me dégoûtait vu la grossièreté dont il faisait preuve à l'égard de la jeune femme. Je me contrôlai pour ne pas lui rentrer dedans, mais c'était difficile. Surtout quand le scientifique me traita de moustique. Serrant mon verre dans la main, je dansai d'un pied sur l'autre, en proie à mon envie de le dégager d'un coup de pied aux fesses. Pourtant, je continuai de garder mon sang froid.

"Je ne pense pas que la demoiselle vous veut comme homme, si tant est que vous soyez un homme à l'heure actuelle. Et comme elle vous a demandé de nous laisser, je pense que vous feriez mieux de partir tout de suite".

Pour seule réponse, j'eus le droit à un rire d'ivrogne et un regard amusé, avant que Capaldi ne reporte son attention sur Karola, avançant vers elle tandis qu'elle reculait. Ce type me donnait envie de vomir. Même moi, dans ma jeunesse, quand j'avais un coup dans le nez, je ne m'étais jamais montré aussi vulgaire. Même quand il était sobre, cet homme était vraiment lourd et pervers. Alors après avoir bu, c'était pire. La militaire fut plus dure dans ses paroles, mais c'était comme de parler à un mur. Capaldi en vint même à enlacer la jeune femme, comme si elle lui appartenait, dans un geste désespérant pour la conquérir. Il osa même lui murmurer à l'oreille des paroles déplacées avec son haleine fétide. A ce moment là, je vis rouge et je ne tins plus en place. Saisissant fermement le scientifique, je le tirai en arrière et je le repoussai, en prenant le soin de me mettre entre lui et Karola. Ce qui ne plut pas du tout à Capaldi qui revint à la charge, aussi énervé que moi. Seulement moi, j'avais encore toute ma tête, et tous mes réflexes contrairement à lui.

"Fous le camps, Grayson. Tu vois pas que je suis occupé ?"

"Je te conseille de la laisser tranquille. Je suis avec elle. Alors, dégage tout de suite avant que je m'énerve".

Je ponctuai mes moments en balançant le contenu de mon verre au visage de Capaldi, qui sursauta sous l'effet de surprise. Puis, il avança encore, et je le repoussai à nouveau, un peu plus violemment que toute à l'heure. Le scientifique se mit alors à rire.

"Quoi, c'est ta nana ? Elle n'a vraiment pas de goût. Attends que je m'occupe d'elle, je vais lui montrer ce qu'est un vrai mec, elle va aimer ça".

Les paroles de Capaldi déclenchèrent de la fureur en moi. Et avant que je ne puisse réfléchir à quoi que ce soit, mes gestes furent plus rapides que mes pensées. D'un coup violent, je balançai mon poing et je le frappai au visage. Capaldi ne s'était pas attendu à ce que je le frappe, et il vacilla en criant de surprise et de douleur, portant sa main à son nez ensanglanté. Vu le craquement qui s'était produit, je le lui avais cassé. Puis, sous le coup de la colère, il tenta à son tour de me frapper. Son poing fermé m'atteignit à la joue droite, et la chevalière qu'il portait me fit mal. J'eus une petite coupure qui se mit légèrement à saigner. Rien de bien méchant, mais ce geste renforça la colère qui m'envahissait. En réponse, lui assénai un nouveau coup de poing dans le ventre. Ce qui eut pour effet de le faire tomber à terre, le souffle coupé. Je n'étais pas fier de moi d'avoir eu recours à la violence, mais ça avait été plus fort que moi. Il avait manqué de respect à mon amie, je ne pouvais pas laisser passer ça. Je posai mon regard menaçant sur lui.

"Maintenant, tu te tires d'ici et tout de suite, avant que je ne te vire d'un coup de pied au cul. C'est clair ? Ou je dois te faire un dessin ?"

Vaincu, Capaldi se releva difficilement et partit d'un pas rapide. Je me calmai peu à peu, puis je me retournai vers Karola, en me mordillant la lèvre. J'avais osé frapper quelqu'un, je risquai une grave sanction.

"Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris. Il m'a mis hors de moi. Vu la façon dont il se comportait avec vous, ça m'a énervé et je n'ai pas réussi à me contrôler".

Honteux d'être descendu aussi bas, je me rapprochai rapidement du buffet. J'avais besoin d'un verre. Cela faisait très longtemps que je ne m'étais pas battu, mais ce geste avait été plus fort que moi, incontrôlable. Portant ma main à ma joue endolorie, je découvris un peu de sang. Autour de nous, les gens me regardaient en se demandant pour quelle raison je m'étais battu contre le scientifique, mais ils étaient assez loin. Personne ne vint à notre rencontre. En tout cas, pour l'instant.

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Karola Frei
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Mer 16 Mar - 1:37

Karola Frei

La valse des Atlantes


Karola s'apprêtait à donner la correction de sa vie à Capaldi pour avoir osé posé la main sur elle. Elle était légèrement alcoolisée néanmoins elle n'était pas saoule au point d'accepter qu'un homme la traite de cette manière. Elle se sentait violée dans son intimité et si Capaldi ne l'avait pas compris avec la manière douce, alors la manière forte fonctionnerait probablement. 

Mais Gabriel fut plus rapide qu'elle à réagir, le jeune homme délogea violemment le scientifique en l'attrapant par les épaules afin de le repousser loin de Karola. La jeune femme soulagée inspira profondément avant d'assister à une scène tout à fait irréaliste. 

C'est un Gabriel tout à fait différent de celui d'il y a quelques secondes qui agissait sous ses yeux. Le visage rouge de colère, les sourcils froncés il mit à son tour en garde son collègue, en lui faisant comprendre qu'il n'avait rien à faire ici. Il le menaça également de s'occuper de lui si d'aventure il n'obtempérait pas. Et puis comme pour appuyez ses propos il lui jeta son verre au visage, le contenu se déversa alors sur le scientifique dont on voyait bien qu'il était contrarié par Gabriel qui l'empêchait de poursuivre son plan drague. Visiblement, Capaldi ne le prit pas au sérieux car il se mit à lui rire au nez.  

Capaldi était un peu plus grand que Gabriel et pendant un instant Karola eut très peur que son ami ne soit blessé. Elle savait qu'il était capable de se défendre mais il avait bu et Capaldi aussi, ce dernier pouvait très bien se montrer très dangereux et lui faire très mal. En temps normal elle n'aurait pas hésité une seule seconde à s'interposer entre les deux pour calmer leurs ardeurs de mâles. Mais là elle ne parvenait pas à bouger, elle était clouée sur place, le regard fixé sur Gabriel.  

Capaldi se mit à insulter les goûts de Karola se vantant que contrairement à Gabriel il serait tout à fait capable de la combler. Quel odieux pervers, pensa Karola. Jamais elle ne daignerai accorder la moindre attention à pareil personnage alors imaginer faire quoique soit avec lui, hors de question. La réaction de son ami ne se fit pas attendre, ne pouvant plus contenir sa rage il lui balança un violent coup de poing dans le nez. Karola sursauta en voyant réagir son ami ainsi. Le crac sonore qui accompagna le coup indiqua les dégâts qu'il avait provoqués.  

Est-ce qu'elle était en train de rêver ou bien Gabriel était en train de se battre pour elle ? C'était bien la première fois que ça lui arrivait, d'habitude elle se rendait justice elle-même. Elle sentit malgré elle un petit sourire flatté s'étendre sur ses lèvres. Le microbiologiste la défendait et cela lui plaisait beaucoup, alors qu'elle aurait dû intervenir pour stopper la bataille elle ne pu s'empêcher de le regarder, admirative, asséner un autre coup de poing cette fois-ci dans le ventre de son adversaire. Elle n'était pas du genre à craquer pour les bad-boys mais là pour le coup elle était prête à faire une exception. C'était pour ça qu'elle appréciait Gabriel, à vrai dire il lui plaisait même, car il n'avait vraiment rien à voir avec les autres civils.  

Jugeant avoir terminé d'infliger sa correction à son collègue, Gabriel lui cria quelques mots pour le dissuader définitivement d'embêter Karola. Capaldi, vaincu et humilié ne demanda pas son reste et prit ses jambes à son cou afin de laisser les deux amis en paix. Gabriel le regarda s'éloigner pour s'assurer qu'il ne reviendrait plus avant de se tourner vers la militaire qui avait toujours les yeux rivés sur lui. Son air énervé s'était envolé, à la place il était tout à fait désolé de son comportement, cherchant à se justifier d'avoir agit ainsi. Karola lui sourit afin de le rassurer.  

-Vous n'avez pas à vous excuser, si vous n'aviez pas été le plus rapide j'aurais agit de la même façon. 

C'est quand il porta sa main à son visage qu'elle remarqua qu'il était blessé à la joue. Contrariée que Capaldi lui ai fait mal, elle se tourna vers le buffet afin de se saisir d'une serviette sur laquelle elle versa quelques gouttes d'alcool. Elle s'approcha de Gabriel afin de le soigner.
 
-Laissez-moi m'occuper de ça.  
 
Elle prit délicatement son visage dans sa main et le tourna légèrement afin d'avoir en face d'elle l'égratignure de Gabriel. Elle se rappela alors de cette fois où pendant le combat où il l'avait battue, il l'avait aussi blessée à la lèvre puis il l'avait ensuite soignée. Cette fois-ci les rôles étaient inversés cependant l'effet de se retrouver aussi proches se retrouva être le même, à moins que ce ne soit l'alcool qui la trouble. Ce devait très certainement être le cas.
 
-Attention ça risque de piquer. 

Elle leva son autre main afin d'appliquer sur la coupure la serviette légèrement imbibée d'alcool. Elle sentit le scientifique serrer les dents sous l'effet que l'alcool avait sur la plaie. Cela la fit sourire et avec un air espiègle elle ne put s'empêcher de remarquer : 

-Je suis flattée que vous ayez prit ma défense. Sheppard avait raison quand il disait que vous étiez courageux. Peut-être un peu trop même.
 
Elle termina de tamponner sa blessure avec beaucoup de douceur puis rendit sa liberté à son visage. Elle reposa la serviette sur la table et jeta un coup d'œil à sa joue. Décidément le pauvre enchaînait les blessures en tout genre en ce moment. Après leur combat, Alpha, voilà qu'il se retrouvait avec une nouvelle balafre. Cela dit ce n'était rien du tout, dans quelques jours ce ne serait plus qu'un mauvais souvenir. Capaldi ne pouvait pas en dire autant. Il avait été prit en charge par les médecins de garde de la soirée afin de faire soigner son nez salement amocher. C'était bien fait pour lui, il ne récoltait que ce qu'il avait semé.  


-Décidemment, je crois que où que l'on se trouve quelqu'un trouvera toujours le moyen de venir nous déranger.  

Elle soupira, d'ennui, parce qu'elle ne voyait pas vraiment où ils pourraient être tranquilles. L'endroit été bondé et comme il faisait nuit ils n'avaient aucun intérêt à aller s'enfoncer dans la fôret. C'était le meilleur moyen de se perdre ou pire de se retrouver nez à nez avec des créatures sauvages. Non, vraiment le sort n'était pas en leur faveur ce soir. Pourtant elle avait fait l'effort de passer une bonne soirée. Son regard s'arrêta au loin, derrière la piste de danse là où une zone d'atterrissage pour les Jumpers avait été aménagée. Les premiers jumpers taxis de retour étaient déjà là, prêts à faire les allers-retours pour ramener sur la cité les Atlantes.  


-Le mieux que l'on puisse faire c'est rentrer sur Atlantis et passer une bonne nuit de sommeil... Enfin, je ne vous oblige pas à rentrer, vous faites ce que bon vous semble.  

La perspective de pouvoir enfin rentrer dans ses quartiers pour retirer sa robe et mettre quelque chose de plus confortable lui parut soudain être une excellente idée. Elle avait suffisamment fait de dégâts avec sa tenue, si ça continuait qui sait ce qui allait se produire. Avant de prendre le chemin des Jumpers elle attendit la réponse de Gabriel, afin de pouvoir tout de même lui souhaiter une bonne soirée si jamais il décidait de rester. Secrètement elle espéra que ce ne fusse pas le cas, elle aurait aimé au moins faire le chemin du retour en sa compagnie pour être sûre qu'il rentre bien dans ses quartiers.  


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Mer 16 Mar - 17:37

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Qu'est ce qui m'avait pris de m'être montré aussi impulsif, et d'avoir frappé Capaldi ? Certes, je n'appréciais pas du tout que quelqu'un dans son genre s'en prenne à une personne que j'appréciais. Cependant, j'allais avoir des ennuis, c'était sûr et certain. Si j'avais été sobre, est ce que j'aurais réagi de la même façon ? En fait, oui. J'étais comme ça, c'était mon caractère. J'ai toujours été bagarreur, et surtout protecteur. Avant, c'était ma petite soeur que je protégeais. Puis il y avait eu ma femme. Et maintenant, Karola. Personne n'avait le droit de toucher quelqu'un que j'appréciais, quelqu'un que j'aimais, quelqu'un à qui je tenais. L'alcool n'était pour rien dans mon comportement, il m'avait juste aidé à réagir plus vite. Et encore, de quelques secondes seulement. Tôt ou tard, j'aurais fini par frapper le scientifique. A moins que mon amie l'ait fait avant moi, comme elle venait à l'instant de le dire. Je savais qu'elle disait vrai, vu son tempérament. Elle n'avait pas besoin de moi pour ce débarrasser de ce porc, mais ça avait été plus fort que moi, j'avais agi avant elle. Heureusement, la jeune femme ne m'en tint pas rigueur. Si les rôles avaient été inversé, je n'aurais peut être pas apprécié. Et oui, je suis un mec, et j'ai de la fierté, je n'aurais sans doute pas aimé être sauvé par une femme. Macho ? Non. Quoique. Enfin bref.

Me voilà entrain de prendre un verre, tout en m'apercevant que Capaldi était parvenu à me blesser légèrement. Une égratignure, j'avais connu pire. Je soignerais ça plus tard. Mais, c'était sans compter sur Karola qui vola à mon secours. Attrapant une serviette sur laquelle elle mit un peu d'alcool, la jeune femme saisit mon visage pour m'obliger à rester tranquille, tout en me disant qu'elle allait s'occuper de ça. Etrangement, cette situation me rappela des souvenirs. Le jour où, pendant un de nos entraînements, je l'avais blessé. Je m'étais alors occupé d'elle. Tout comme elle le faisait. Et curieusement, cette proximité me causa un nouveau trouble. J'eus un coup de chaud. A cause de l'alcool ? Je ne savais pas. Etant un peu plus grand qu'elle, je baissai les yeux, et mon regard se perdit dans celui de Karola qui, après m'avoir annoncé que cela allait piquer, appliqua délicatement le tissu sur ma petite coupure. Je serrai les dents pendant une ou deux secondes, puis je me détendis, la toute petite douleur dû à l'alcool passait. Et pendant que la jeune militaire s'occupait de moi, je ne pus détacher mon regard d'elle. La voir d'aussi près me rappela à quel point je la trouvais charmante. C'était stupide, je pensais ça uniquement à cause de mon état d'ivresse. En temps normal, je n'aurais eu aucune vue sur mon amie. Certes, je reconnaissais qu'elle était une belle femme, mais c'était tout. Et voilà que maintenant, je me trouvais devant elle, troublé et bourré, à me laisser faire pendant qu'elle me soignait avec de l'alcool culinaire. C'était mieux que rien, n'empêche. Karola me remercia de l'avoir défendue, et m'avoua que j'étais un peu trop courageux à son goût. Ses paroles me firent sourire.


"Je sais. Je je suis impulsif et j'aime me mettre dans les ennuis, à vrai dire. Mais, je n'ai jamais aimé voir quelqu'un embêter une personne que j'appréciais. Que voulez-vous, je suis d'un naturel protecteur qui adore frapper tout ce qui bouge. J'ai toujours été comme ça".

Après que Karola en eut terminé avec ma blessure, elle m'expliqua que nous ne serions jamais tranquille ce soir. Il était vrai que plusieurs personnes n'avaient pas arrêté de venir nous importuner, et même si nous nous étions mis à l'écart, cela continuait. A croire que tout le monde voulait gâcher cette soirée. Alors, que devions nous faire ? Vu l'heure tardive, et voyant que les gens commençaient à rentrer, la jeune femme me proposa d'en terminer là et de rentrer également. Elle n'avait pas tort. Quelque chose en moi souhaitait continuer cette soirée avec Karola, mais la réalité revint au grand galop. C'était terminé, il fallait l'accepter. Avec un rictus désapprobateur malgré moi, je finis par hocher la tête en regardant autour de moi.

"Vous avez raison. Je pense qu'il faut s'arrêter là. On aura au moins passé une soirée agréable. Plus agréable que ce que j'avais pensé au début. Finalement, je ne vais peut être pas tuer mon pote, demain" lui lançai-je avec un sourire.

La question de savoir si j'allais rester ou non après le départ de Karola ne se posa même pas. Si elle partait, j'allais être à nouveau seul, comme en début de soirée. Autant rentrer aussi. Sans réfléchir plus longuement, je regardai la jeune femme.

"Je vais rentrer aussi, la soirée sera beaucoup mois intéressante sans vous. Et puis, avec tout ce que j'ai bu, une nuit de sommeil me fera beaucoup de bien. Vive la gueule de bois demain matin. Les médecins vont adorer me voir revenir dans cet état".

Alors que je commençai à suivre Karola en direction de la piste de décollage des jumpers, je fis brutalement demi tour pour retourner vers le buffet. Là, je pris la bouteille de vin athosien à moitié pleine, et je revins vers la jeune femme. Avec un sourire malicieux, tout guilleret à cause de mon état d'ivresse qui devint de plus en plus avancé, j'agitai la bouteille devant mon amie.

"Il est super bon, ça serait du gâchis de laisser la bouteille comme ça, sans la vider".

Puis, un sourire toujours aux lèvres, j'accompagnai Karola jusqu'à un jumper, marchant peut être un peu trop près d'elle sans même m'en rendre compte.

by Epilucial




Spoiler:

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Mer 16 Mar - 23:22

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La soirée avait bien débutée. Tout le monde semblait présent et les danseurs ne manquaient pas. Certaines attractions inattendues avaient égayées le bal. Entre le Colonel qui se laissait inviter par toutes les femmes de la soirée, y compris le docteur Weir, et le soldat Storm, nous avions de quoi nous occuper. En parlant du docteur, je la voyais dans un coin en train de discuter avec d’autres personnes que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam. En même temps je n’avais d’yeux que pour ma belle en face de moi sur la piste de danse. Nous avions enchainés plusieurs danses sur des musiques toutes aussi rapides les unes que les autres. Il m’avait même semblé avoir reconnu la Valse des Fleurs de Tchaïkovski. Celle-ci avait d’ailleurs redonné un coup de pouce au moral de Mila. Le compositeur et la médic étant de la même nationalité, cela ne m’étonna guère. Elle semblait plus ouverte et joyeuse qu’en début de soirée.

C’était donc le cœur gonflé de bonheur et de joyeuseté, que je l’emmenais vers le ponton des amoureux. C’était un des membres de l’équipe qui l’avait surnommé comme cela pendant la construction. Nous arrivions au bout et la vue nous laissa un instant pantois. Les étoiles de pégases se reflétaient sur le calme océan bordant la cité lantienne. Celle-ci devait d’ailleurs être trop loin pour être vue avec netteté. Dommage, j’avais espéré l’utiliser pour animer un peu plus la soirée mais bon. M’accoudant au rebord, je jetais un regard vers Mila. Elle ne semblait plus trop savoir quoi faire. Je lui pris la main et y posa un baiser. Je la regardais droit dans les yeux, d’un regard intense et charmeur. Et une idée me traversa l’esprit. Me mettant à genoux devant elle, je lui baisais la main et lui déclara :

-Mila Aleksandrov, je vous aime. A la folie depuis ce jour où nous nous sommes rencontrés à l’infirmerie. Je vous aime Mademoiselle.

Je regardais l’embarras de son visage et, en me redressant, je la serrais dans mes bras. Et fis un signe à un des hommes de l’équipe technique. Celui-ci s’éclipsa et quelques minutes plus tard, face à la plage, une barge s’alluma et la musique douce s’amplifia dans l’air. La première fusée du feu d’artifice s’élança dans l’air avant d’éclater en un flash lumineux. Les autres suivirent tout aussi rapides et se calèrent sur la musique classique qui composait le spectacle de son et lumière. Le feu d’artifice continua pendant une bonne dizaine de minutes, laissant les spectateurs surpris et admiratifs. Puis, le calme laissant place aux tirs, une musique plus moderne passa dans les enceintes. La soirée prenait un tout autre chemin que celui calme et doux d’un bal.

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Jeu 17 Mar - 21:44

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Nathalie passa la soirée à discuter avec les uns et les autres, se laissant convaincre une fois ou deux de danser avec un de ses interlocuteurs, mais elle devait bien reconnaître qu'elle était un peu frustrée. Du coin de l'eoil elle observait John, il dansa toute la soirée avec diverses partenaires mais jamais la même. Elle eut un petit sourire en coin en pensant qu'elles seraient toutes déçues, puisque c'est elle qui le rejoindrait pour finir la nuit.

Elle vit également Karola s'éloigner du bar avec colère après avoir un peu malmenée Weir. Nathalie ressentit une petite pointe de pitié pour la cheffe de la cité. Son poste ne devait pas être très enviable à jongler avec les obligations des uns des autres et les comptes qu'elle devait rendre au comité international. Et même en se soir de fête, visiblement, elle n'était pas à la fête.

Elle avait vu la façon dont John avait dansé avec elle, de façon raide et sans joie, elle avait vu Weir tenter de revenir à la charge sans aucun succès, et maintenant, Karola qui l'envoyait balader. Même si Nath' n'avait pas pu entendre ce qu'elles s'étaient dit, leur expressions ne masquait pas leur désaccord. Karola s'éloigna avec Gabriel. Et Nathalie se surprit à plisser les yeux. C'était la première fois qu'elle voyait Karola se comporter avec autant de familiarité avec un homme. Mais il faut dire que leur démarche semblait démontrer qu'ils avait quelques peu abusé du punch assaisonné. Elle ne put retenir un sourire. C'était la première fois qu'elle voyait la Capitaine autrement que comme la bras droit de John. Une femme droite, intègre, exigeante, et pas vraiment marrante.

Elle venait de ramener son regard sur la piste, cherchant John quand un bruit d'altercation retentit. Elle se retourna juste à temps pour voir qu'un homme avait enlacé Karola. Visiblement, le monsieur avait autant de délicatesse qu'un bulldozer et d'élégance qu'un balais à chiotte. Visiblement, Karola n'apprécia pas, le repoussant brutalement. Lorsqu'il revint à la charge, Gabriel s'interposa et s'ensuivit une courte bagarre. Gabriel semblait hors de lui, et Nathalie ne pouvait pas lui en vouloir. Elle même détestait se genre de personnage arrogant et considérant les femmes comme des objets à s'approprier.

L'homme n'eut d'autre choix que de s'éloigner, la queue entre les jambe. Et Nathalie reprit son observation des danseurs. Elle fini par repérer John qui dansait avec Teyla. Même si elle savait qu'il n'y avait rien d'autre qu'une profonde amitié entre eux, la façon de bouger l'un par rapport à l'autre démontrait une très grande complicité. Elle sentit un pincement désagréable dans son cœur. Un pincement qu'elle n'avait jamais ressentit avant, pour personne. Elle avait toujours pensé qu'elle était dénué du gène de la jalousie. Elle découvrait que ce n'était qu'une question de personne.

Elle se servit un nouveau verre de punch, il était bon, et la légère ivresse qu'elle ressentait lui était agréable. Elle se sentait détendue. Nath sourit en voyant John et Teyla se diriger vers elle. John lui demanda si elle passait une bonne soirée.

Elle lança un petit regard en coin a Teyla avant de répondre :

- « Oui. Elle était intéressante. Mais je reconnais que si j'avais pu passer un peu plus de temps avec toi, ça aurait été parfait. »

Nathalie rougit. Visiblement, elle était un peu trop détendue pour faire ce genre de réflexion en présence de Teyla, même si elle savait que l'Athosienne était déjà au courant.

D'ailleurs, Teyla prit la direction de la conversation, essayant d'en savoir plus pour la jeune femme. Nathalie lui répondit de bonne grâce, lui retournant certaines de ses questions. Après tout, elle non plus ne connaissait pas bien l'Athosienne, même si elle savait déjà que c'était quelqu'un d'agréable et de souriant. Finalement, les deux femmes discutèrent un bon moment, se découvrant des atomes crochus sous le regard moqueur de John.

Ils étaient toujours tous les trois lorsqu'une explosion retentit suivit d'une vive lumière blanche, faisant sursauter Nathalie. Elle leva les yeux vers le ciel. Un feu d'artifice. Elle devait reconnaître que celle là, elle ne s'y attendait pas. Sans s'en rendre vraiment compte, elle s'était rapproché de John et sa main avait trouvé la sienne. Bien sûr, c'était un geste un peu imprudent, même s'ils étaient un peu à l'écart et que tout le monde avait les yeux levés vers le ciel.

Elle rougit en surprenant le regard de Teyla sur leurs mains, et faillit la lâcher. La jeune Athosienne fut plus rapide, se mettant devant eux, commentant le spectacle avec émerveillement. Nathalie lui fut reconnaissante de lui offrir cet instant de complicité avec son amant.

Dés que le feu d'artifice fut fini, l'Athosienne se retourna vers eux et Nathalie relâcha à regret la main de John, laissant glisser ses doigts sur les siens.

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Jeu 17 Mar - 22:02

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Après avoir raccompagné Gabriel auprès de Karola, Coralie laissa le couple, s'éloignant rapidement. Elle se sentait bête, ridicule. Mon dieu, il avait fallu qu'elle renverse son verre sur le cavalier de la Capitaine Frei, c'était bien sa chance. Enfin, au moins, le jeune homme avait été compréhensif et la bêtise réparée.

Elle navigua à travers les invités au bal, discutant avec les uns et les autres. Elle se laissa même convaincre par le docteur Beckett de partager une valse. Coralie accepta en se sentant rosir. Elle n'était pas une très bonne danseuse, et elle n'avait pas l'habitude de partager ce genre d'instant avec un de ses supérieurs.

Mais Beckett était un cavalier agréable. Quelques blagues et pirouettes plus tard, elle était à l'aise avec lui. Une fois la danse fini, Beckett s'inclina élégamment pour la remercier avant de la guider vers le bar. Ils burent un verre de vin blanc, avant que Carson ne se fasse alpaguer par une nouvelle danseuse.

Coralie reprit ses pérégrinations à travers les festivités. Elle but encore quelques verres avec les uns et les autres, admira la grâce et l'élégance des valseurs sur la piste, jusqu'au moment où elle repéra une petite jeune fille assise seule à une table.

Enfin, assise... elle était à l'écart, semblait terriblement mal à l'aise, et Coralie avait l'impression que si elle avait pu se fondre dans le banc elle l'aurait fait. Elle était jolie, une petite brunette aux cheveux long, une robe sage, un visage de poupée. Visiblement elle avait fait des efforts pour se faire belle, mais ne semblait pas l'assumer.

L’infirmière sourit, remplit un verre de jus de fruit, la jeune femme faisait tellement jeune qu'elle se demandait si elle avait l'age légal de boire de l'alcool, avant de s'avancer vers elle.

- « Bonsoir. Je peux m'asseoir avec vous ? » demanda Coralie en lui tendant le verre de jus de fruit avec un doux sourire « Je m'appelle Coralie. Et vous me semblait bien tendue pour un soir de fête. »

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Ven 18 Mar - 20:05

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« Ne fait pas ta farouche, on va les allumés ces coincés ! »






Blanche se donnait des airs de rébellion, qui excita mon côté prédateur. Je voulais m’amuser et le faire avec elle, en plus. Pourquoi elle ? Car, je la trouvais intéressante et elle me faisait rire, avec ses mimiques et ses remarques scandaleuses. Elle voulait partir, mais peine perdu, je ne la laissais pas de grand mouvement de fuite. Allé, Blanche, déride toi, tu verras ça en sera que plus drôle.
Elle m’évoqua les verres sans alcool, cela pouvait être remédier très vite. J’affichai un sourire espiègle, mais profondément charmeur.

• Il y a toujours moyens de pimenter la fadeur de ses verres

Elle me désigna une brune, je me mis à rire. C’est Karola. Elle était affolante et désirable avec sa robe blanche. Mais déjà fort occupée. Et puis, je ne pense pas que c’est une bonne idée que j’aille la voire. De peur de transformé la gaité du bal, en glacier.

• La capitaine Frei ? elle n’est pas réputée pour être rigolote. Elle est peut-être affolante, mais elle est aussi froide que la glace.

Enfin bon, elle était aussi un petit objectif personnel. Je la trouvais attirante et l’avoir dans mon lit ne me dérangerait pas. Mais, elle ‘n’était pas assez mure pour envisager de séduire la capitaine. Il fallait savoir chasser et attendre son gibier.

• Et bien je vous apprendrais

Je lui fis un clin d’œil avant de boire une petite gorgée de vin. Je ne précisai point, de ma voix langoureuse ce que j’allais lui apprendre entre la danse et l’amusement. Les deux peut-être.

Elle me reparla de mon cavalier. Je soupirai. Oh que oui il serait ravie. Je tournai le regard vers Carson, qui m’observait en effet. Je vu ses joue rougir et reporter son attention vers ses collègues. Je sourire amusé. Pauvre Carson… il avait le regard tendre et timide, bien loin du regard lubrique. À croire que cet homme n’était pas fait pour penser à quoique ce soit de cochon.

• Vous comptez me proposer toute la cité ? ou vous allez enfin me proposer votre audace ?

Je lui fis un regard intense, plantant mes prunelles dans ses yeux. Gardant celui-ci auprès de moi. Au bout de quelques minutes, je laissai tomber mon regard, pour se reporter sur un autre serveur. Celui-ci avait une bouteille de vin locale. Je les savais assez fort. Je lui fis signe, avant de saisir la bouteille et verser le vin dans le verre de Blanche et le miens qu’elle venait de me tendre. J’étais plutôt résistante à l’alcool, surtout que je savais mes limites. Je la regardai intensément, avant de tremper mes lèvres pulpeuses dans le liquide. Je me rapprochai d’elle, lui chuchotant langoureusement.

• Vous vous embêtez, moi aussi autant s’occuper entre nous, pour faire passer cette soirée ?





C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

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Sam 19 Mar - 11:24

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La Valse des Atlantes

~ Evénement ~


De l'air... J'ai besoin d'air... Mon cœur battait à cent à l'heure et ma respiration était plus que saccadé. Plus j'essayais de me calmer, plus cela empirait. Peut importe ou je regardais, je voyais des hommes me regardant, me fixant et me détaillant de leurs regards de prédateurs. Je ne pouvais pas m'empêcher de tirer sur ma robe, comme-ci soudainement, elle allait se rallonger de plusieurs centimètres. J'avais envie de m'effondrer en larme, tellement la pression de ses regards sur moi était forte. Je les voyais chuchoter entre eux en me regardant et s'échanger des regards en complice. J'avais l'impression d'être leur prochaine proie, le prochain poisson à pêcher dans cet océan. Je ne pouvais pas rester là ! J'allais me lever et partir avant de faire une crise panique en plein milieu de cette soirée, même si c'était, un peu, déjà le cas. Mais impossible... Mes jambes refusaient de bouger d'un seul centimètre, ils étaient paralysés sur place, surement paralyser de peur. Il faut dire que j'avais peur de me lever et de devoir longer la piste de danse. Un des hommes qui ne cessaient de me regarder, aller surement m'inviter à danser et je ne pouvais pas... Cette idée qu'on homme posa sa main sur moi, me terrorisai. Mais combien de temps j'allais rester là, assise sur cette chaise ? À essayer en vain de calmer mon cœur, mon esprit et ma respiration. Pitier que quelqu'un me vienne en aide, une femme de préférence ou un homme avec qui j'avais déjà eut une conversation, une connaissance en qui j'ai un minimum confiance. Les yeux baissaient vers la table, je me mis à prier et moi qui n'étais pas croyante.

- Bonsoir. Je peux m'asseoir avec vous ?

Je levai mes yeux vers la personne qui venait de me parler, une femme. Mes prières avaient été donc entendues ? Non ! Je ne croyais toujours pas en dieu ou en qui que se soit. Cette femme avait dû avoir pitier de moi et avait peut-être remarqué ma minie crise de panique. Au moins, c'était une femme qui était venue me parler, ce qui me détendit aussitôt, me faisant presque sourire. Je lui fis signe que oui, elle pouvait s'asseoir avec moi. J'avais envie de parler avec quelqu'un, cela calmera, peut être, ma petite crise de panique.

- Merci... Dis-je en prenant le jus de fruit qu'elle me tendait.

- Je m'appelle Coralie. Et vous me semblait bien tendue pour un soir de fête.

Pour être tendue, j'étais tendue, mais je me voyais parler de ce qui me tracassais à quelqu'un que je ne connaissais pas. Elle allait surement me prendre pour une folle ou je ne sais quoi d'autre. En tout cas, son doux sourire arrivait à me calmer petit à petit.

- Je m'appelle Lily, ravie de faire votre connaissance Coralie. Et oui, je suis un peu tendu pour un soir de fête, il faut dire que c'est la première fois que je me rends à une fête. Je ne suis pas habitué à toute cette agitation, ces robes, ces danses... Enfin à tout cela... Et je me sens vraiment pas très à l'aise dans cette robe, j'ai l'impression que tout le monde me regarde...

En disant cela, je me mis à regarder la foule comme pour chercher un exemple. Soudain, mon regard croisa celui d'un homme, qui me fit un clin d'œil, accompagner d'un grand sourire et me désignant d'une main, la piste de danse. Mon regard retourna se posait aussitôt sur la jeune femme, en espérant que cet homme ne s'approche pas de moi. Je portai le verre à ma bouche pour boire une petite gorgée, je fus un peu surprise au début par le goût. Je ne me rendis pas compte au début qu'il y avait de l'alcool dans se verre.

- Vous vous allez à l'aise avec ce genre de soirée, comme faite vous ?

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Sam 19 Mar - 13:54

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La jeune femme se présenta (Lily, quel charmant diminutif tout à fait adapté à la jeune femme) avant de lui expliquer qu'elle ne se sentait pas à l'aise dans ce genre de soirée, parce qu'elle n'en avait pas l'habitude. Mais Coralie sentait qu'il y avait autre chose. Elle était bien trop tendue pour que ça ne soit qu'un manque d'habitude.

Lily, jeta un coup d’œil à la foule des danseurs, avant de ramener brusquement son regard sur l'infirmière avec un air vaguement paniqué. Coralie chercha discrètement ce qui avait pu provoquer ce nouvel accès de panique. Elle vit un jeune homme un peu plus loin, qui les regardait d'un air dépité.

Coralie lui sourit doucement avant de lui faire un discret signe négatif de la tête quand il fit mine de vouloir s'approcher d'elles. Ainsi c'était ça. Ce n'était pas le regard de tout le monde qui paniquait la petite, mais surtout celui des hommes. L'infirmière devait bien reconnaître que c'était parfois un peu gênant, surtout quand s'était un butor qui vous regardait comme un morceau de viande sur l'étalage d'un boucher, mais ce n'était heureusement pas le cas de tous les hommes. Et visiblement pas le cas du jeune homme qui avait mit Lily si mal à l'aise, puisqu'il obtempéra avec un pauvre sourire en levant son verre en direction de l'infirmière comme pour la remercier de lui avoir éviter de se faire éconduire.

Elle reporta son attention sur sa jeune compagne quand celle-ci lui demanda comment elle faisait pour sembler aussi à l'aise dans ce genre de soirée. Ce n'était pas étonnant qu'elle attire tout les regards. Elle était très jolie avec son visage de poupée et sa jolie robe sage.

- « Ne vous occupez pas d'eux. C'est moi qu'ils regardent »
dit-elle pour faire un peu d'humour et tenter de détendre un peu Lily.

Avec un doux sourire, elle reprit plus sérieusement :

- « J'ai quelques années de plus que vous, un caractère peut être plus affirmé, plus d'expérience et je n'ai probablement pas vécu les mêmes traumatismes que vous. Je suis infirmière. J'ai travaillé toute ma vie principalement dans des zones de conflit où le personnel féminin était loin d'être majoritaire. Et j'ai appris il y a longtemps à ne plus me soucier des regards que l'on pouvait me porter. »


Elle chercha à capter le regard de la petite avant d'ajouter :

- « Si vous en avez besoin, vous devriez venir à l'infirmerie. Quelque chose me dit qu'il n'y a pas que dans le cadre d'une soirée comme celle-ci que la fréquentation de ses messieurs vous angoisse. On pourrait vous prescrire quelque chose pour vous détendre un peu, ce genre de stress permanent peut avoir des effets délétères sur votre santé à long termes. Et peut-être devriez vous envisager de discuter avec le docteur Stanford. »

Et voilà, elle était avec la jeune femme depuis moins d'un quart d'heure, et déjà elle lui parlait comme à une patiente de l'infirmerie. Foutue déformation professionnelle.

- « Et vous ? Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? »
demanda-t-elle pour ramener la conversation vers un sujet moins dérangeant pour la jeune femme.

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Sam 19 Mar - 22:14

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La Valse des Atlantes

~ Evénement ~


Les yeux poser timidement sur la jeune femme face à moi, je buvais quelques gorgées de mon verre de jus de fruits, que je trouvais délicieux. [/i]

- Ne vous occupez pas d'eux. C'est moi qu'ils regardent.

Je souris à la jeune femme, elle avait réussi à détendre l’atmosphère.

- J'ai quelques années de plus que vous, un caractère peut être plus affirmé, plus d'expérience et je n'ai probablement pas vécu les mêmes traumatismes que vous. Je suis infirmière. J'ai travaillé toute ma vie principalement dans des zones de conflit où le personnel féminin était loin d'être majoritaire. Et j'ai appris il y a longtemps à ne plus me soucier des regards que l'on pouvait me porter.

Je regardais Coralie, étonner par ce qu'elle venait de me dire. Avait-elle comprit ? Comprit ma peur des hommes ? Non ce n'ai pas possible, à moins que...

- Si vous en avez besoin, vous devriez venir à l'infirmerie. Quelque chose me dit qu'il n'y a pas que dans le cadre d'une soirée comme celle-ci que la fréquentation de ses messieurs vous angoisse. On pourrait vous prescrire quelque chose pour vous détendre un peu, ce genre de stress permanent peut avoir des effets délétères sur votre santé à long termes. Et peut-être devriez vous envisager de discuter avec le docteur Stanford.

Je la regardais bouché bée, elle avait donc réussit à deviner ma peur des hommes ? Rien qu'en m'observant, au moins je n'avais pas besoin d'expliquer pourquoi je me sentais aussi mal à l'aise. La jeune infirmière avait dit quelque chose qui m'avais encore plus surprit. Elle avait parler de médicaments, enfin de me prescrire quelque chose pour calmer un peu ma peur des hommes. Il est vrai, que cela me causait un grand stress, m'empêchais des fois de dormir et m'empêchais de réfléchir.

- Cela me ferais surement pas de mal de prendre des médicaments pour calmer ma peur des hommes. Et je vais réfléchir au faite de discuter avec le docteur Stanford... Je n'aime pas beaucoup parler de moi et surtout quand il concerne ma peur, mais si cela peu m'aider à aller mieux alors je vais y réfléchir Dis-je à voix basse.

Au moins avoir eut cette conversation avec cette jeune femme, m'avait beaucoup détendue et avait calmer nettement ma crise de panique, que j'avais eut quelques minutes plutôt. Je souris, heureuse d'avoir retrouver une certaine paix intérieure grâce à elle.


- Et vous ? Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?

- Je suis Technicienne en Informatique, spécialiser en Hackage.


Même si d'habitude j'avais honte de parler de mon travail, enfin surtout du fait que j'étais une pirateuse informatique, j'avais parler d'une voix calme et sur de moi. Il faut dire que ce n'est pas un métier courant et pas quelque chose dont on se vante facilement. Mais après qu'elle ait comprit ma peur des hommes, je me sentais pas du tout gêner de parler de mon métier.

- Si j'avais vous avez un soucis avec votre ordinateur ou votre tablette, n'hésitez pas à faire appel à moi.

Je me sentait obligé de lui rendre l'appareil, car elle avait réussit à sauver ma soirée en venant me parler et en arrivant à calmer ma mini crise de panique. Je finis mon verre assez rapidement, il faut dire que ce jus de fruit était vraiment délicieux.

- Désolez si vous trouvez ma question trop indiscrète, mais quel est votre âge ? Je vous donnerais à peine la trentaine à première vue.

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Dim 20 Mar - 16:53

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Coralie fut rassurée de voir que la jeune femme acceptait de réfléchir à l'idée de prendre un petit traitement pour soulager son stress. Rien que cette petite conversation semblait l'avoir apaisée, elle parlait avec plus d'aisance. Elle lui expliqua qu'elle était informaticienne et spécialisé en piratage. Voilà qui était original comme carrière, et surtout rendait Coralie parfaitement admirative. Elle qui avait parfois du mal à utiliser son ordinateur et qui prenait des crises à ne pas arriver à obliger cette sale machine ne serait-ce qu'à se connecter à l'imprimante...

- « Ma fois, c'est bon à savoir. J'avoue que l'informatique ne fait pas partie de mes compétences les plus développées. » rit-elle.

Coralie prit une gorgée de son verre de vin blanc pendant que la petite finissait son verre de jus de fruit, avant de s'excuser de lui poser une question fort indiscrète concernant son âge. L'infirmière éclata de rire quand Lily lui expliqua qu'elle ne lui donnait pas plus d'une trentaine d'année.

Bien sûr, Coralie savait qu'on lui donnait parfois moins que son age, mais jamais autant, visiblement Lily n'était pas très douée pour donner un age aux gens.

- « C'est toujours flatteur pour une femme de se voir retirer quelques années. En fait, j'ai dix ans de plus que ton estimation. Et ne t'excuse pas pour ta question. Je n'ai aucun complexe concernant mon age.  Et toi ? Quel age as-tu ? A vu de nez, je dirais, entre 23 et 25 ans. »

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Lun 21 Mar - 20:04

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La Valse des Atlantes

~ Evénement ~


Je me sentais bien, je me sentais à l'aise devant la jeune femme. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas eut une conversation normale, de la sorte.

- Ma fois, c'est bon à savoir. J'avoue que l'informatique ne fait pas partie de mes compétences les plus développées.

- Si vous souhaitez que je vous donne des cours, n'hésitez pas non plus.

Je trouvais la situation amusante, la jeune informaticienne donnant des cours à une femme, un peu plus âgée qu'elle. D'ailleurs, je lui demandai son âge, en l'imaginant dans la trentaine.

- C'est toujours flatteur pour une femme de se voir retirer quelques années. En fait, j'ai dix ans de plus que ton estimation. Et ne t'excuse pas pour ta question. Je n'ai aucun complexe concernant mon âge. Et toi ? Quel âge as-tu ? À vue de nez, je dirais, entre 23 et 25 ans.

- On dit toujours qu'il vaut mieux faire plus jeune que son âge que plus vieux. Dis-je le sourire aux lèvres. Au passage, j'ai 25 ans, on trouve souvent que je fais plus jeune que mon âge.

La jeune femme avait vu juste sur mon âge, elle était beaucoup plus douée que moi, pour donner l'âge à quelqu'un. Mais pourquoi la jeune femme était venue vers moi ? Sûrement avait-elle remarqué ma tristesse et mon désespoir. J'avais un peu honte sur le coup, cela veut dire qu'elle n'était surement pas la seule, à l'avoir remarqué. Qu'est qu'on allait penser de moi ? Avec un peu de chance les gens auraient déjà oublier mon visage avant la fin de la soirée.

- Vous n'êtes pas obligé de rester avec moi en cette si belle soirée, je suis que de nombreux hommes rêverais de danser avec vous.

Et moi, je suis terrifié à l'idée de danser avec un seul d'entre eux. Et pourtant, je rêvais de danser avec un gentleman, comme dans les films à l'eau de rose. Au moins dans mes rêves, je pouvais faire cela, sans avoir peur.

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Lun 21 Mar - 21:23

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Elle était jolie la petite Lily quand elle souriait. Coralie la trouvait attendrissante. Elle se rappelait quand elle avait son age. Elle venait d'avoir sa première affectation. Un poste dont personne ne voulait évidement. C'était en Afghanistan, deux mois en plein mois d'août. La température ne descendait pas en dessous de 30°, même la nuit. Et en temps que femme, elle devait porter un voile. La femme indépendante et libre en elle s'en était offusquée, mais bon, elle était dans un autre pays, et elle devait bien s'adapter aux coutumes locales. Et puis, finalement, au bout de quelques jours, elle s'était dit qu'au moins le voile lui évitait les insolations.

Elle eut un petit sourire nostalgique. Elle était naïve à cette période là. Elle s'imaginait qu'elle allait sauver le monde. Cette affectation s'était chargée de lui remettre les pendules à l'heure. Elle s'était sérieusement posé la question de savoir si elle souhaitait vraiment continuer dans l'humanitaire ou trouver un poste dans un hôpital. Elle avait été approché par des établissements prestigieux, des cliniques privées qui lui aurait permis d'avoir des conditions de travail bien plus confortable. Mais si elle avait voulu devenir infirmière c'était pour aider les gens qui en avait vraiment besoin, pas pour soigner les bobos des gosses de riches.

Lily la sorti de sa rêverie en lui proposant de lui donner des cours d'informatique. Coralie ne put retenir un éclat de rire.

- « Ne vous vexez pas Lily, mais d'autres plus aguerrit que vous s'y sont casser les dents. Je suis douées avec les humains, pour comprendre leur besoin et soigner leurs corps. Je suis par contre complètement réfractaire à la technologie. Mais si je sens que je perd trop patience avec mes appareils informatique, je ferai appel à vous. »

La réflexion de la petite sur l'apparence et l'âge fit sourire Coralie.

- « Vous savez, quand j'étais adolescente je faisais beaucoup plus que mon âge. A 12 ans on m'en donnait 17. Ce n'était pas tous les jours facile à gérer. Surtout le regard des hommes. Je parles des hommes adultes. » Elle haussa les épaules avant d'ajouter « Finalement, j'ai compris que les regards n'ont pas beaucoup d'importance. Ce qui compte c'est les actes. Tant qu'ils se contentent de regarder, ça m'est égal, qu'ils se fassent plaisir. Et ceux qui ont eu l'idée saugrenue de regarder avec autre choses que les yeux, et bien ma fois, je me suis chargée de leur rappeler les bonnes manières. »

Lily lui fit remarquer qu'elle n'était pas obligé de rester avec elle qu'il y avait probablement beaucoup d'hommes qui auraient apprécié de partager une danse avec elle, ce qui fit éclater de rire Coralie.

- « Ne vous y trompez pas, c'est vous qui me rendez service. J'ai déjà dansé tout mon saoul et je suis un peu lasse. Discuter avec vous me permet d'avoir une excellente excuse pour rester assise. Et puis, ne vous y trompez pas. Je n'ai pas tant de succès auprès de ces messieurs ».

Elle prit une nouvelle gorgé de vin blanc.

- « Mais si vous voulez que je vous laisse tranquille, n'hésitez pas à me le dire. »

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Mer 23 Mar - 13:48

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La Valse des Atlantes

~ Evénement ~


Je proposai à la jeune femme des cours d'informatiques si elle souhaitait.

- Ne vous vexez pas Lily, mais d'autres plus aguerrit que vous s'y sont casser les dents. Je suis douées avec les humains, pour comprendre leur besoin et soigner leurs corps. Je suis par contre complètement réfractaire à la technologie. Mais si je sens que je perd trop patience avec mes appareils informatique, je ferai appel à vous

Je lui fis un simple signe de la tête pour lui répondre, un sourire aux lèvres. Puis on se mit à parler de nos âges respectifs.

- Vous savez, quand j'étais adolescente je faisais beaucoup plus que mon âge. A 12 ans on m'en donnait 17. Ce n'était pas tous les jours facile à gérer. Surtout le regard des hommes. Je parles des hommes adultes. Finalement, j'ai compris que les regards n'ont pas beaucoup d'importance. Ce qui compte c'est les actes. Tant qu'ils se contentent de regarder, ça m'est égal, qu'ils se fassent plaisir. Et ceux qui ont eu l'idée saugrenue de regarder avec autre choses que les yeux, et bien ma fois, je me suis chargée de leur rappeler les bonnes manières.

- Et comment vous vous chargez de leur rappeler les bonnes manières ?

Je lui souris, curieuse de savoir comment cette jeune femme faisait pour se dresser contre les hommes. Je l'admirais énormément, elle avait l'air d'être une femme si forte alors que moi, j'étais si faible. Je l'admirais énormément, elle avait l'air d'être une femme si forte alors que moi, j'étais si faible.

- Ne vous y trompez pas, c'est vous qui me rendez service. J'ai déjà dansé tout mon saoul et je suis un peu lasse. Discuter avec vous me permet d'avoir une excellente excuse pour rester assise. Et puis, ne vous y trompez pas. Je n'ai pas tant de succès auprès de ces messieurs

- Je suis sûr que vous vous ne rendez pas compte de votre succès auprès des hommes. Lui dis-je en souriant.

Je regardai mon verre vite, ce même verre qui avait réussi à remplir ma vessie.

- Mais si vous voulez que je vous laisse tranquille, n'hésitez pas à me le dire.

- Vous ne me dérangez pas du tout, bien au contraire. Votre présence m’apaise et j'adore discuter avec vous, mais si vous voulez bien m'excuser quelques instants.
Je me levais en disant cela, le sourire aux lèvres face à la jeune femme. Je dois aller aux toilettes… En espérant pouvoir revenir entière…

Je regardais les toilettes qui se trouvaient à l'opposé de là où je me trouvais, je soupirai en me disant qu'il fallait que je longe la piste de danse et donc m'approcher aussi près des prédateurs, enfin des hommes quoi. Je me retournai vers Coralie, un sourire aux lèvres, bien moins convaincant que le premier. Il faut dire que j'étais terrorisé à l'idée de traverser toute cette foule.

- Promettez-moi que si un des ces hommes viennent m’aborder, vous viendrez à mon secours.

J'essayais de rigoler à ce que je venais de dire, comme si je venais de raconter une blague. Même si au fond, je pensais réellement à ce que je disais, j’espérais que la jeune infirmière vienne à ma rescousse si un homme s’approchait un peu trop dangereusement de moi. Puis je pris mon courage à deux et je partis en direction des toilettes, à moitié confiante. Par chance personne ne fit attention à moi et personne ne m'aborda, il faut dire que j'avais avancé tête baiser jusqu'au toilette, marchant d'un pas rapide et déterminé. Une fois arrivé aux toilettes, bah… Bah voilà, vous ne voulez pas un résumé de ce qu'il s'y passe non plus, rooh ! Alors que j'allais sortir des toilettes, le poignet me resta dans les mains. Non, ce n'est pas possible ! Je venais de m'enfermer dans les toilettes et dire que Coralie m'attendait. Je n’eus d'autre choix que de frapper frénétiquement contre la porte des toilettes en appelant à l'aide. Pourvus que ça soit une femme qui vienne à mon secours, peut être que Coralie remarquera ma trop longue absence et viendra à ma rencontre. La honte tout de même, se retrouvait bloquer les toilettes, en plein milieu d'une soirée.

Fiche codée par UmiBwack sur Epicode.Ne pas retirez.

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Jeu 24 Mar - 12:03

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On se croirait dans un conte... Un bal ? Quelle idée !

Passons un moment ensemble, sans passion, sans s'dépecer, sans chercher à savoir si au fond on s'ressemble.






Si je pensais qu'Isia allait me laisser tranquille, je me mettais le doigt bien profond dans l’œil. Je commençais à apprécier son obstination, c'était la première qui était venue me voir sans attendre à ce que je lui serve un verre. Elle s'était pointée et n'avait cure de l'avis des autres. C'était le genre de nana qui en imposait et même moi, j'avais du mal à lui résister. Elle avait aussi toujours le dernier mot et ne se laissait pas démonter. C'est ce que j'aimais chez les autres. Le couac, c'est qu'elle envahissait mon espace vital, mais ce n'était pas pour autant désagréable. C'était même un brin jouissif. Attirer le regard de cette magnifique blonde c'était déjà une petite victoire. Elle m'avoua que l'on pouvait pimenter les verres après tout, un peu de folie ne ferait pas de mal, elle n'avait pas tort dans le fond. Elle avait même une sacrée audace. Un certain aplomb que je lui enviais. Elle se mit à rire quand je lui présentais cette brune excitante dans sa superbe toilette. Visiblement, elle la connaissait. Je retournais sur cette brune tout en l'écoutant sagement. Je ne l'avais jamais vue. Capitaine ? Comment une fois aussi belle et sexy pouvait être capitaine ? A tous les coups, la pauvre avait du se faire une place dans ce monde particulièrement masculin, qui sait ? Elle avait du entendre des vertes et des pas mûres à son sujet. Bah oui, certains s'en foutaient de ternir l'image d'une femme parce qu'elle était plus puissante que d'autres. Je préférais ne pas dire le fond de ma pensée au sujet de cette capitaine. Je me concentre sur ma partenaire d'un soir.

Elle était sérieuse quand elle envisagea de m'apprendre à danser ? Oh bien sûr, qu'elle l'était. Tout ce que disait Isia sonnait avec une authenticité affligeante. Je sais qu'elle le ferait et que cela lui plairait de me montrer l'un de ses innombrables talents. Mais comment dire ? C'était comme apprendre à un éléphant de danser ? Mes pieds étaient gauches quand il s'agissait de faire des pirouettes sur une piste de danse. Enfin à une époque, j'étais une fine danseuse étoile. Un petit rat qui aurait pu faire carrière dans cet art. Mais le destin en avait décidé autrement et c'est de frustration que j'ai arrêté de m'entraîner. Je n'avais plus goût à tout ça. J'aurais pu me montrer davantage volontaire, mais je n'en avais plus la force. La danse c'est bien quand on est une petite fille, mais après ? Je ne voulais pas que ma carrière se finisse une fois qu'une petite jeunette serait là pour reprendre le flambeau de ma gloire. Je n'y tenais pas. Quand je repris les rennes de Josie une splendide danseuse âgée d'une trentaine d'années, j'ai vu à quel point elle m'avait détestée. Je ne voulais pas finir aussi aigrie qu'elle. Ce n'était pas ainsi que je désirais finir. Je préférais oublier cet épisode de ma vie afin de revenir à cette triste réalité. Isia était toujours devant moi. Son regard bleuté qui me sondait presque jusqu'à mon âme. C'était déroutant. C'était énigmatique.

Mon sourire se fit davantage plus prononcé quand elle me demanda si je comptais lui proposer toute la cité. Un petit gloussement amusé se présenta à son tour. Ecoute chérie, si c'est l'un de tes fantasmes, pourquoi pas ? Une orgie bestiale serait d'autant plus intéressante que ce bal ennuyeux. D'ailleurs, la piste de danse n'était pas aussi remplie que je l'espérais. C'était d'un ennui mortel. J'étais tel un rat mort. Je me faisais chier si ce n'est la compagnie de cette blondinette qui égaya quelque peu ma soirée. Elle avait raison après coup, pourquoi ne pas se divertir, après tout, c'est pour s'amuser que ce genre de soirée était donnée. Tu veux vraiment qu'on s'amuse ma belle, on va le faire.

-C'est ce que tu veux ? D'accord, on va aller danser ! Tu n'as pas besoin de m'apprendre quelques pas, je pense que ces pieds se souviendront de ce qu'ils ont appris dans le passé.

Je lui offre mon plus beau sourire tout en ôtant mes escarpins. Un peu trop hauts ceci dit pour danser. J'attrape le bras de ma splendide partenaire et l’entraîne au centre de la piste de danse. Je l’attire après coup contre moi tout en plaçant une main stratégique sur la naissance de sa chute de reins. Nous sommes un peu trop proches pour la morale, mais qu'est-ce que ça peut me faire ? Rien. C'est même stimulant.

-Amusons-les. Offrons-leur le plus beau spectacle !

J'ai même envie de pousser le vice pour aller taquiner son cou, mais je ne fais rien de plus que de la faire tourner sur elle-même en un tour de main. Faut croire que je n'ai rien oublié des pas de danse. Tout me revient, comme quoi, ça ne s'oublie pas aussi facilement, un peu comme le vélo.

-Alors Isia ? Tu ne veux toujours pas rejoindre ton cavalier ? J'imagine qu'il doit être jaloux de moi...

Je soufflais ces mots contre son oreille tout en la gardant contre moi dans une danse lente et assurée.

-Évite juste de me marcher sur les pieds, il serait fort dommage d’abîmer ces petits petons.

Mon regard s'était intensifié et même si j'appréhendais de rencontrer quelques regards inquisiteurs, je préférais nettement, le regard de ma partenaire. Au moins, elle me faisait sentir plus forte et de toute façon, elle m'avait cherchée. C'était de sa faute et même si la situation pouvait être dérangeante, au moins, je m'amusais. J'espérais qu'elle aussi s'amuse...


@ pyphi(lia)

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Ven 25 Mar - 10:22

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Coralie rit quand Lily lui demanda comment elle arrivait à rappeler les bonnes manières à ses messieurs.

- « Vous savez, ce n'est pas difficile. La plupart des hommes qui se comporte de cette façon ne s'imagine pas qu'une femme puisse se rebiffer. La plupart du temps il suffit de les envoyer balader un peu sèchement. Et puis, pour les cas désespérés... un coup bien placé les ramène à de meilleurs sentiments, et leur passe l'envie de recommencer. »

L'infirmière rit encore plus quand la petite Lily lui dit qu'elle ne se rendez pas compte de son succès auprès des hommes. Coralie avait l'habitude de côtoyer des messieurs privés de compagnie féminine. Elle savait reconnaître les signes d'intérêts sentimentaux des simples appels de la libido d'un mâle en manque.

- « Vous savez, Lily, sur une mission telle que celle-ci, où les femmes ne sont pas légions, et où les relations d'un soir peuvent être très compliquées, certains hommes ont tendance à confondre désir et amour. Comme je vous l'ai dit, je sais reconnaître les signes de chez un homme, et je sais depuis longtemps que mon physique peut éveiller ce genre de manifestation. Ça ne m'intéresse pas. »


Lily s'excusa pour aller au toilette, avec une certaine inquiétude sur le fait de devoir s'y rendre seule. Coralie se dit que ses traumatismes et sa peur de la gente masculine étaient peut être plus étendus qu'elle ne l'avait envisagé. Elle allait se proposer de l'accompagner, mais la jeune fille s'était déjà courageusement lancée dans la traversée de la piste de danse en direction des toilettes, lui ayant fait promettre auparavant que l'infirmière volerait à son secours si quelqu'un l'abordait.

La petite avait tenté de mettre un ton d'humour dans sa demande, mais Coralie savait qu'elle était plus sérieuse que ce qu'elle avait laissé entendre. Elle la laissa s'avancer sur la piste, la couvant du regard et veillant à ce qu'elle ne soit pas importunée, ce qui ne fut pas le cas.

Elle attendit patiemment que Lily revienne. Mais le temps passait et la petite ne ressortait pas des toilettes. Coralie commença à se demander si tout allait bien. Bien sûr, la jeune femme pouvait tout aussi bien avoir rencontré quelqu'un et avoir choisit de finir la soirée avec lui, mais Coralie se sentait responsable.

Après avoir rongé son frein encore quelques minutes, Coralie n'y tint plus et se leva à son tour pour se diriger vers les toilettes.

Lorsqu'elle y arriva, elle entendit des coups contre le battant d'une porte. Visiblement quelque-un avait trouvé le moyen de se retrouver enfermé dans une cabine. Coralie soupira. Même sans avoir entendu la voix de la personne concernée, elle était sûre d'avoir un petite idée de la victime.

- « Tout va bien Lily. C'est moi. Ne paniquait pas. Je vais trouver une solution ».

Elle avait les ongles longs, et elle savait qu'ils étaient plutôt résistant. Elle tenta de les utiliser sur la serrure de la toilette, mais la penne semblait être coincée. Elle s'y cassa deux ongles avant de réaliser qu'elle n'y arriverait pas ainsi.

Elle n'avait pas envie d'aller demander de l'aide à un technicien. Elle serait obligé d'expliquer la situation et elle était sure que la petite en serait perturbée. Elle ne se résoudrait à cette extrémité qu'en dernier recours. Coralie réfléchit furieusement avant d'avoir l'idée d'utiliser son pendentif. Bien sûr, elle risquait de l'endommager, mais elle s'en fichait.

Elle enleva la chaîne de son cou et tenta encore de déverrouiller la porte. A sa grande surprise, ça fonctionna. En même temps, avec quelque chose de suffisamment fin et solide pour se glisser dans la fente du loquet, c'était relativement facile.

Coralie ouvrit la porte et reçu une Lily complètement paniquée dans ses bras. Elle la serra contre elle, tentant de la réconforter :

- « Ce n'est rien Lily... juste un dysfonctionnement du matériel. Ce n'est rien... je suis là, c'est fini. »


Elle entoura les épaules de la jeune femme de son bras, dans un geste protecteur :

- « Venez, retournons nous asseoir et boire quelque chose. Ensuite, si vous le voulez, nous pourront regagner la cité ensemble. Je pense que la soirée touche à son fin. »

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