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Séance annuelle ! (Evelyn Stanford et Mégane Shambe )

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 8 - Zone Médicale :: Cabinets Médicaux
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Mer 22 Juil - 20:52

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Depuis qu'elle avait posé le pied sur cette cité, le colonel Sheppard la harcelait pour qu'elle aille voir un psychologue. Elle avait refusé. Elle n'avait pas besoin d'aide d'une personne qui aller prétendre connaitre ces douleurs et vouloir l'aider. Eh puis, elle ne ferait pas confiance à cette/ce psychologue. Déjà qu'elle ne faisait pas confiance aux propres soldat qu'elle côtoyait chaque jour. Alors un inconnue qu'elle n'avait jamais croisé ? Mais bien entendu, Sheppard, un jour, après la perte d'un des soldats, lui avait ordonné d'aller voir un psychologue. Elle avait dit non. Pour elle c'était rare de désobéir à un ordre direct, mais il était hors de question qu'elle aille voir ce psychologue ! Il a sortit l'argument implacable, aux vu de son passé, il ne fallait pas qu'elle garde sa pour elle, aux risque qu'un jour, tous sa éclate.

-Vous ne voulez pas y aller ? Vous désobéissiez à mon ordre ? Retour sur terre alors ! Lui avait-il sortit

Eh bien entendu, elle avait accepté, car Atlantis était ce qu'il lui était arrivé de mieux - avec son entré dans le SGC. Bien sur qu'elle se doutait que c'était des menaces en l'air, mais mieux valait prévenir que guérir comme ont dit. C'est comme sa que ses séances chez le psy' avait commencé. Bien sur, aller voir un psy n'avait rien arrangé. En faite, c'est qu'elle ne parlé pas pendants ces séances. Car elle ne voyait pas l'intéré. Et Sheppard le savait. Mais il croyait qu'aux fils des séances, elle finirait par dire quelque chose. *Ce qui ne risque pas d'arriver !* Perdu dans ces pensées, Mégane ne remarqua pas tout de suite qu'elle était enfin arrivé. Quand elle en pris conscience, elle hésita à rentré. Car elle savait qu'elle n'aller pas voir le psy habituel. Non, c'était un nouveau. Plutôt une nouvelle. Et même si elle ne parlais pas avec son ancien psy, elle c'était habitué à la personne. Elle soupira une nouvelle fois, et se laisser re-plonger dans ces pensées.

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Jeu 23 Juil - 15:55

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Aujourd'hui, c'est mon premier jour de travail officiel. Ça fait tout juste une semaine que je suis arrivée à Atlantis et même si j'ai encore un peu de mal à me faire à l'endroit, je fais en sorte de faire mon boulot comme on me demande de le faire. Quand je suis arrivée, la première chose que j'ai faite, c'est de classer tout les dossiers qui se trouvaient sur le bureau et des dossiers, il y en avait... J'avais ensuite pris soin d'agencer le bureau comme je le voulais, pour faire en sorte que les gens qui allaient venir ici se sentent le plus à l'aise possible. Je sais que venir voir un psy quand on a pas l'habitude, c'est quelque chose qui n'est pas simple, surtout quand on aime pas se confier à quelqu'un. Une plante par-ci, des tableaux par-là. Les quelques affaires que j'ai ramenées de mon "ancienne" vie sur Terre donnent un peu d'humanité à ce bureau qui me semblait, jusqu'à présent, froid et triste.

Assise dans le fauteuil, je jette un coup d'oeil sur mon bureau avant mon premier rendez vous. Ça change de mon bureau de New York situé dans un building avec la vue sur Central Park mais je me sens bien ici. Oui, le cadre est différent, oui, mes patients le seront tout autant, mais ici, je n'ai pas à avoir peur de cet homme qui m'a tellement traumatisé. Ici, je me sens sereine et apaisée et ça ne m'était pas arrivé depuis bien trop longtemps.

Je regarde ma montre, il est 9h00, l'heure d'accueillir mon premier patient ou plutôt ma première patiente. Je jette un rapide coup d'oeil au dossier médical, rien de bien important à signaler. Je lis les quelques notes de mon prédécesseur, la jeune femme émet quelques réserves lors de ses consultations. Bon, on va bien voir comment tout ça va se passer. Je me lève, jette un dernier coup d'oeil autour de moi pour vérifier que tout est à sa place et j'ouvre la porte de mon bureau. Elle est déjà là, elle m'attend et vu sa tête, elle s'en serait très bien passée. J'affiche un sourire et lui tend la main avant de l'inviter à entrer.

- Bonjour Mademoiselle Shambe. Je suis le Docteur Stanford mais appelez moi Evelyn.

Je lui désigne le fauteuil et le sofa, c'est à elle de choisir où se mettre, où elle se sent le plus à l'aise. Une fois qu'elle est installée, je m'assois dans mon fauteuil.

- Aujourd'hui on va faire simple Mégane. On va juste faire connaissance ça vous va ?

Mettre en confiance. Etape principale pour qu'un suivi se passe dans les meilleurs conditions.

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Jeu 23 Juil - 16:21

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Cela fait quelques minutes qu'elle attendait, elle ne peut pas en vouloir à la psy, c'est elle qui est arrivé en avance, histoire de ce motivé. Mais là, maintenant, sa lui paraissait une très mauvaise idée. Elle avait encore moins de courage que si elle serait venu à l'heure, ou en retard. Elle n'avait qu'un seul désir, s'enfuir très loin de cette foutu salle, et de son foutu psy. Elle jeta un coup d'œil à sa montre, 9h. Il était l'heure d'entré. Elle entendit un porte s'ouvrir en face d'elle, elle releva le tête pour voir une femme jeune, dans la trentaine, cheveux châtain. *Cette femme est magnique !* Pas que cela changeaient quelques choses, mais c'était une analyse, comme une autre. Elle sourit, lui tendit la main avant de l'invité à entré.

- Bonjour Mademoiselle Shambe. Je suis le Docteur Stanford mais appelez moi Evelyn.

Mégane ne lui répondit pas, son ancien psy lui avait certainement ; non elle en était sur ; envoyé des fiches sur ces précédente séances. Donc, Evelyn devait très certainement connaitre son nom. Elle lui désigne le fauteuil et puis le sofa. Elle s'installe sur le fauteuil et puis attend que le Docteur Stanford lui parle.

- Aujourd'hui on va faire simple Mégane. On va juste faire connaissance ça vous va ?

Elle fronce les sourcils sous la surprise. Elle s'attendait à ce qu'elle pose des questions sur ces problèmes directement. Elle réfléchi, elle voulait faire connaissance ? Pas de problème, sa ne le déranger pas.

-Okay, je m'appelle Mégane Shambe, mais sa vous devez le savoir. Je suis un soldat de 1er classe, j'ai 26 ans, mais sa encore vous devez le savoir. Dit-elle gêner

Elle détourna le regard, que dire à un psy qui vous dit vouloir faire connaissance, en sachant qu'elle vous connait au moins aussi bien que vous, voir plus. Parce qu'un psy, il sait encore mieux que vous vos propres problèmes.

-Donc hum, que dire d'autre ? J'ai quittée l'école à mes 16 ans pour rejoindre l'armée. Ce qui fais que je n'ai jamais eu mon bac. Je ne suis pas particulièrement intelligente. Et, pour la futur question que vous allez posé, j'ai rejoins l'armée pour me venger.

Elle ne savait pas pourquoi, sa lui était venu tout seul. Peut-être parce qu'elle faisait plus confiance en ce psy qu'aux autres. Oui, c'était sa, elle était ... différente des autres psy qu'elle avait vus. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle savait.

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Jeu 23 Juil - 22:21

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J'observe Mégane qui est restée silencieuse. Je sais qu'avec elle, les choses ne vont pas être faciles, mais ça ne me fait pas peur. Je ne suis pas là pour juger les gens, je suis juste là pour les aider à se sentir mieux et à comprendre certains passages de leur vie. Je sors mon bloc note et mon stylo discrètement pour éviter que Mégane y prête trop attention. Elle a besoin de parler, ça se voit, seulement, je suis prête à parier qu'elle n'a pas envie que je la prenne en pitié. Les gens ont souvent cette crainte, mais ce qu'ils ne savent pas forcément, c'est que des histoires glauques et bizarres, j'en ai entendues énormément depuis que je fais ce travail. Je ne suis pas là pour les prendre en pitié ou pour les plaindre, ce n'est pas ça mon travail. Je la laisse parler, je met mes lunettes sur mon nez et je l'écoute avec attention. Quand je suis concentrée, j'ai pris cette manie de mordiller le bout de mon crayon, je sais que ça ne fait pas vraiment très pro, mais tant pis.

Contrairement avec ce qui est marqué dans son dossier, je trouve qu'elle parle assez facilement. Ca ne me surprend pas tant que ça, ça m'est déjà arrivé. Il arrive que certains patients aient plus de facilité avec certains psys et là, à l'évidence, Mégane a plus de facilité à parler avec moi qu'avec mon collègue. Elle parle, de tout, de rien, je note tout ce qu'elle me dit. Il est assez difficile de me relire, j'ai une façon bien à moi de retranscrire les mots que j'entend. J'utilise certaines abréviations qui ne vont rien dire aux autres mais que je vais comprendre de suite.

Elle me parle de son enfance, de son parcours scolaire chaotique. Je ne juge pas, je me contente d'écrire. Les choses deviennent intéressantes quand elle me parle de "vengeance". Je plisse le nez et retire le bout de mon stylo de ma bouche. Je la regarde droit dans les yeux, enfin j'essaye d'attirer son regard pour qu'il soit un peu moins fuyant. D'une voix douce, j'enchaîne sur ce qu'elle vient de me dire.

- Vous venger de quoi Mégane ? De qui cherchez vous à vous venger ?

Je ne sais pas si elle va me répondre, j'en ai aucune idée, mais je l'espère. Si elle y met du sien, on peut avancer rapidement toutes les deux et elle se sentira beaucoup mieux une fois qu'elle aura vidé son sac. Je ne pose pas beaucoup de questions. C'est un premier rendez-vous et la plupart du temps, je laisse les gens parler d'eux-mêmes. Bon il m'est arrivé quelques fois qu'il ne se passe rien, que personne ne parle mais tant pis, cela fait partie du jeu. Lors des prochains rendez-vous, c'est moi qui pose les questions, les rôles sont inversés et les abcès commencent à être percés.

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Ven 24 Juil - 11:38

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- Vous venger de quoi Mégane ? De qui cherchez vous à vous venger ?

Je baisse la tête, je revois dans ma tête, tous mes souvenirs, enfin, tout ce qui concerne ma vengeance. J'hésite à lui en parler, mais après tout, pourquoi pas ? Comme je le pensais plutôt, cette psy n'est pas comme les autres. Je soupire, et laisse mes souvenirs me submergés.

-Au départ, je ne voulais pas rejoindre l'armée. Je voulais juste avoir une vie normal, vous savez, comme tous les autres adolescente. Mais ... mes parents sont mort. Alors j'ai... changé. A mes 16 ans, j'ai quitté l'école, et j'ai rejoins l'armée.

Je ferme les yeux, la tristesse me revenant, même si elle ne m'avait jamais quitté, j'ai appris à faire avec, à la faire taire. Mais, en re-parlant de sa, tous les sentiments que j'avais à l'époque me revenait. La carapace que j'avais forgée au fils du temps s'effritée. Je sens des larmes silencieuse coulé sur mes joues que j'essuie avec la paume de main. Je relève la tête vers Evelyn et lui offre un léger sourire.

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Ven 24 Juil - 21:48

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Mégane semble toujours être distante. Elle baisse la tête quand je lui demande des précisions, elle a l'air de se perdre dans ses pensées. C'est plutôt bon signe, ça me montre qu'elle a envie de me parler mais qu'elle ne sait pas par où commencer et comment s'y prendre. Je la laisse remettre tout ses souvenirs en place sans rien dire. Elle a besoin de calme et je respecte ça. En silence, le temps qu'elle fasse le point, je me lève et je sers deux cafés. Au moment où je dépose une tasse pour elle près du fauteuil où elle se trouve, Mégane se met à parler. Tasse à la main, je retourne à ma place et je reprend mes notes. Décès... La cause principale de perdition chez les jeunes.... A chaque fois que j'ai eu à faire à quelqu'un qui avait décroché de la scolarité c'était suite à un choc important dans la vie. Sur mon carnet de notes, je note "Décès = Colère = Changement". C'est quelque chose que j'ai l'habitude d'entendre surtout chez les personnes de l'âge de Mégane. Elle est jeune et elle n'a pas eu la possibilité d'avoir une enfance comme tout les autres. Je ne dis rien, je me contente de la regarder alors qu'elle se met à pleurer. Je ne lui tend pas de mouchoirs, je n'ai pas envie qu'elle pense que je la prend pour une faible. Elle essuie ses larmes, elle me sourit... Un sourire timide mais ce n'est pas grave, c'est un début. C'est à ce moment là que je décide de prendre la parole.

- Vous aviez quel âge quand vos parents sont décédés ?

Je pose mon carnet sur le bureau et retire mes lunettes. Après avoir avalé une gorgée de mon café, je me lève et vais m’asseoir sur le bord de mon bureau, face à Mégane.

- C'est normal de vouloir changer après un choc aussi violent. Il ne faut pas vous en vouloir Mégane. Au contraire, ce changement ne peut que vous faire du bien sans que pour autant vous oubliez qui vous étiez avant.

Je croise les bras sous ma poitrine et lui adresse à mon tour un sourire.

- Ce n'est pas parce que vous n'avez pas suivi une scolarité comme tout le monde que vous êtes pour autant une incapable. Regardez où vous êtes. Rien que pour ça, je suis sûre que vos parents sont très fiers de vous.

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Sam 25 Juil - 12:00

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- Vous aviez quel âge quand vos parents sont décédés ?

Elles pose mon carnet sur son bureau et retire ces lunettes. Elle se lève et vas s’asseoir sur le bord de son bureau, face à moi.

- C'est normal de vouloir changer après un choc aussi violent. Il ne faut pas vous en vouloir Mégane. Au contraire, ce changement ne peut que vous faire du bien sans que pour autant vous oubliez qui vous étiez avant.

Elle croise ces bras et m'adresse un sourire. J'attrape la tasse, la porte à mes lèvre et avale une gorgé.

- Ce n'est pas parce que vous n'avez pas suivi une scolarité comme tout le monde que vous êtes pour autant une incapable. Regardez où vous êtes. Rien que pour ça, je suis sûre que vos parents sont très fiers de vous.

Je lui souris à mon tour, je baisse ma tête. Encore une fois, je me perd dans mes pensées.

-Vous savez, ont étaient pas la meilleur famille du monde. Mon père buvait parfois. Mais il n'était jamais violent. J'avais tendance à être ... un peu ... enfin le comportement d'une ado vous voyez ? Mais mes parents, ils m'aimaient et je les aimaient. Alors quand j'ai appris leur morts, c'était comme si le monde ne tourné plus, ou que, le ciel me tombé sur la tête. Mon père un jour, quand j'avais 8 ans, m'avait offert un album photo, car, il disait, que vus qu'on ne savait pas ce qui aller ce passé demain, il fallait profité de chaque moment avec un être chère. Je crois qu'il a eu raison à se sujet.





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Dim 26 Juil - 14:40

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Assise sur le bord de mon bureau, je ne la quitte pas des yeux. Cette jeune femme n'a rien d'une déséquilibrée ou d'une accro à une quelconque drogue. Non, Mégane a juste besoin de parler et je suis là pour l'écouter sans émettre un jugement. En tant que psy, j'en ai croisé des gens qui avaient de sérieux soucis de dépendance ou psychologiques et là, pour moi, Mégane est un cas tout à fait ordinaire qui ne nécessite pas de prise en charge trop importante. Je sais déjà que je ne vais pas lui proposer d'autres rendez-vous et je vais bien lui faire comprendre que c'est à elle de choisir quand elle voudra revenir. Les gens qui apprécient venir voir un psy sont assez rares et même si mon collègue, qui avait son dossier en charge jusqu'à présent, a précisé que Mégane était réticente aux entretiens psychologiques, je me rend compte, au final, qu'elle n'est pas si réticente que ça. La jeune femme a un trop plein de souvenirs et surtout elle se sous-estime un peu trop. Je ne peux rien faire pour ça, juste lui faire avoir le déclic qui lui fera prendre conscience qu'elle n'est pas plus bête qu'une autre personne.

Je me lève et vais m'asseoir sur la chaise près du fauteuil où elle se trouve.

- Croyez moi Mégane, on a tous un secret qui nous pourrit la vie. Vos parents vous aimez, ils avaient leurs défauts, mais ils vous aimez. Vous avez été adolescente et comme tout les adolescents vous avez fait des bêtises. Il n'y a rien d'anormal, même moi j'en ai fais des bêtises alors vous voyez...

Je prend une profonde inspiration et lui pose un question qui risque peut être, sûrement, de lui miner un peu plus le moral mais il faut que je sache. Elle a perdu ses parents en même temps, donc je me doute déjà de la réponse mais ce n'est pas grave, il faut que je la force à le dire à voix haute.

- De quoi sont morts vos parents Mégane ? Où étiez vous à ce moment là ?

La suite du rendez-vous risque d'être beaucoup plus difficile pour elle, mais elle a besoin de faire ce pas là.

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Dim 26 Juil - 20:36

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- De quoi sont morts vos parents Mégane ? Où étiez vous à ce moment là ?

Je lève ma tête vers la psy. Voici le fameux moment ou elle essaye de me faire craché les informations. Je tourne ma tête, j'ai nullement l'intention de parlé de sa. C'est beaucoup trop douloureux. Je re-forme ma coquille précédemment effrité. Je ferme les yeux, j'essaie de reprendre le contrôle de mes émotions. Après ce qui fut pour moi des heures, je rouvre les yeux. Je pose mon regard que je sais froid, sur la psy.

-Je ne veut pas en parlé. Je dis froidement, Vous savez, j'ai toujours appris à contrôler mes émotions, même quand j'étais petite. Mais depuis que j'ai rejoins le programme SG, tous est différent, même si j'essaye de me faire croire que rien à changé.

Je soupire, me relève.

-Je me ment parce que je suis effrayé par mes sentiments. Et... et je ne sais pas pourquoi je vous dis sa à vous. Je finis, Sa sort tout seul. Vous êtes douée comme psy, vous êtes différente.

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Dim 26 Juil - 22:47

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Je sais que je suis peut être directe, je sais que je n'aurais peut être pas du parler comme ça et d'ailleurs Mégane ne va pas tarder à me le faire sentir. Elle me fixe, un regard que je n'ai pas encore vu depuis qu'elle est rentrée dans mon bureau. Son regard est froid, je sais qu'elle m'en veut de lui avoir posé cette question et je la comprend. Ce n'est pas toujours simple de parler de ce genre de chose et d'après ce que je vois, je suis prête à jurer que la jeune femme en a jamais encore parlé. Je me redresse sur ma chaise pour mettre un peu plus de distance entre nous et pour la laisser respirer. Elle me fait savoir qu'elle ne veut pas en parler. Au moins, la réponse a le mérite d'être claire. Mais grâce à ça, je sais à présent sur quoi elle doit travailler et ce pour quoi je vais devoir l'aider. Je la laisse parler, je l'écoute avec attention. Son regard s'adoucit au fur et à mesure qu'elle me parle, qu'elle m'explique pourquoi elle ne veut pas en parler. La peur... elle a peur de ses sentiments. Cette chose que l'être humain n'est pas capable de contrôler. A cet instant précis, elle me fait penser à moi, à ma peur de retomber un jour amoureuse et d'avoir à revivre la même situation qu'il y peu de temps.

Elle me dit que je suis douée, elle me fait comprendre qu'ave moi, elle n'a pas de difficultés pour parler. Je ne souris pas, je reste impassible, mais ma voix s'adoucit.

- C'est peut être vous aussi, qui avez compris que parler ne peut vous faire que du bien.

Ce n'est pas la première fois qu'un patient me dit ce genre de chose. Généralement, ils disent ça lorsqu'ils se sentent plus enclin à parler, prêts à partager des souvenirs qui peuvent être douloureux.

- Qu'est ce que vous voulez faire Mégane ? On s'arrête là pour aujourd'hui et vous revenez quand vous le souhaitez ? Ou alors, on peut continuer encore si vous le voulez.

Je me redresse sur ma chaise. Pour cette première séance, je préfère lui laisser le choix de la suite à donner à tout ça. Je la regarde, un sourire rassurant sur les lèvres. On a fait un sacré pas en avant aujourd'hui et j'espère vraiment qu'à la prochaine séance, on ne fera pas de pas en arrière.

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Mar 28 Juil - 23:12

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- C'est peut être vous aussi, qui avez compris que parler ne peut vous faire que du bien. Qu'est ce que vous voulez faire Mégane ? On s'arrête là pour aujourd'hui et vous revenez quand vous le souhaitez ? Ou alors, on peut continuer encore si vous le voulez. .

Je soupire, je regarde ma montre. Je secoue la tête négativement.

-Non, j'aimerais arrêter la. Je dis, Merci encore pour tout.

Sur ces mots, je souris et sors de la pièce avec des pensées positive.

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