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Un peu de détente ! [Marie]

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Mer 14 Jan - 19:52

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De longues journées de travail s’étaient écoulées depuis ce bref repas en compagnie de Marie. Il avait été bien écourté par l’apparition subite et infortune de sa « meilleure amie soldat », cette dernière s’imposant à eux sans prêter attention à leurs souhaits. Le jeune hacker n’avait pu s’enquérir de la petite forme qu’avait affichée la britannique, Nyah ayant monopolisé la discussion et son amie peu encline à discutailler à ce moment-là. Le jeune homme avait donc terminé son repas en quatrième vitesse une fois seul et s’était penché sur la finalisation de la programmation du dossier rédigé par la gestionnaire d’Atlantis. Grâce à ses conseils et son savoir, Cortana progressait peu à peu vers une prise de conscience et de décisions autonomes… dans un cadre relativement restreint. Keith avait imposé de lourdes barrières et ne souhaitait pas tout de suite la mettre à l’épreuve du feu. Il lui fallait désormais mettre en place tout un protocole de tests pour vérifier qu’il avait implémenté convenablement ses annotations sur les écrits de son amie.

Mais après des nuits blanches de travail acharné, le geek aspirait à un peu de détente. Et surtout, il voulait faire part de son avancement à l’intéressée. Il ne lui avait fallu qu’une fraction de seconde pour vérifier l’agenda de la britannique, trouvé un créneau libre d’une heure ou deux, et d’avoir programmé un pseudo rendez-vous endormant à la place pour se l’accaparer un instant. Ce n’était pas franchement très honnête, mais il était certain qu’elle comprendrait facilement. Et surtout, il avait un argument de choix.

Beau comme un camion, ce qui signifiait dans son cas, un peu coiffé, il s’était dirigé vers le bureau de la gestionnaire et avait patienté son tour dans la salle d’attente de fortune, dans un angle qui ne permettrait pas à Marie de savoir qu’il était le suivant. Il patienta d’ailleurs davantage qu’il ne l’avait jugé mais ne s’en étonnait guère et faisait preuve d’une remarquable compréhension. Puis quand son prédécesseur sortit et referma la porte derrière lui, Keith se leva rapidement pour glisser.. une tablette de chocolat noir aux éclats d’amande entre la porte et le cadre de celle-ci. Il attendit que sa surprise face son effet, puis passa la tête et le reste du corps à l’intérieur et la gratifia d’un sourire chaleureux.

« Je me suis dit que ça pouvait toujours t’intéresser une petite pause ! »

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Lun 19 Jan - 21:06

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Marie prit le temps de se masser légèrement les épaules avant de se lever pour accueillir son prochain rendez-vous. Il y avait des jours comme ça où elle n'avait pas une seconde à elle, et même si elle ne s'en plaignait guère, elle en été épuisée. Cela dit, elle n'aurait changé sa place pour rien au monde. Au moins elle ne s'ennuyait pas, et personne ne pouvait se vanter d'avoir une si belle vu au petit déjeuner.

Son rendez-vous se passa sans encombre, elle commençait à avoir l'habitude des éternels conflits entre scientifiques et militaires. Elle était d'ailleurs heureuse que ce soit une civil au commande, elle imaginait mal l'ambiance si Atlantis avait été placé avant tout sur le signe de l'armée.

Après avoir salué poliment son interlocuteur d'une simple poignée de main, Marie prit de nouveau quelques secondes pour respirer en regardant la porte se refermait doucement... Jusqu'à ce qu'une tablette de chocolat ne s'interpose à ce dessein, et que la tête de Keith sorte de l’entrebâillement. Un sourire spontanée et sincère se dessina sur ses lèvres à l’aperçu de son regard pétillant.

Il avait l'air de bonne humeur, et c'était plutôt communicatif.

« Je me suis dit que ça pouvait toujours t’intéresser une petite pause ! »


Marie s'appuya nonchalamment sur le bureau, bras en arrière, jambe tendue, ce qui en soit était un aveux de fatigue. En effet, elle s'autoriser rarement ce genre de position plutôt détendue et informelle. Elle était plutôt le genre de personne à rester debout bien droite inconsciente du potentiel de ses longues jambes effilées.


« J'en serais ravie mais j'ai un rendez-vous.. Mr. Ecti.... » elle marqua une pause en comprenant en un instant pourquoi elle ne se souvenait pas de cette personne et qu'elle n'avait aucune information sur elle. « Tu n'as pas osée ! », fit-elle mine de s'insurger en se redressant pour le toiser les bras croiser, une lueur d'amusement dans les yeux.

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Lun 19 Jan - 22:08

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Le jeune homme la découvrit assise d’une curieuse façon. Il était assez inattendu de la voir installée d’une manière aussi décontractée et Keith se surprit à avoir un sourire en coin. Il était content du sourire radieux qui l’accueillit, et qu’elle se place comme ça face à lui signifiait qu’elle ne faisait plus de manière avec lui. C’était un pas dans la bonne direction, de leur part à tous les deux. Un voile de déception se peignit un bref instant sur le visage de la britannique avant qu’elle ne se rende compte qu’il avait usé de ses talents pour dégager du temps à son amie.

Elle afficha un visage outré et le réprimanda à demi-mots. Sa posture sévère contrastait beaucoup trop avec le regard amusé qu’elle lui jetait. D’ailleurs, Keith tourna légèrement la tête avant d’afficher un sourire malicieux, se sentant faussement coupable.

« Je me doutais que tu ne serais pas contente que j’utilise mes talents pour cela. Maiiiiiiiiiis » laissa-t-il trainer en posant sur elle un regard amusé.

« C’est pour la bonne cause. »

Keith agita la tablette de chocolat et la posa dans une fausse révérence sur le bureau de Marie. Il la poussa alors du bout des doigts, en la narguant du regard, juste pour la tenter et la faire miroiter la confiserie. Elle aurait beau s’insurger à nouveau qu’il se moque gentiment d’elle, il afficherait toujours la même mine amusée et moqueuse. Dans un regard chaud, il ajouta avec plaisanterie :

« Je sais très bien que tu ne peux pas m’en vouloir quand j’arrive avec de tels arguments. »

L’américain s’installa sur la chaise face à elle, de l’autre côté du bureau, et la dévisagea un instant. Il aimait bien ces petits moments avec elle. Elle avait, de bien des façons, réussi à l’aider et il l’en remerciait pour cela. Leurs échanges étaient toujours constructifs et souvent, il repartait avec des idées plein la tête pour progresser sur son projet personnel. D’ailleurs, il la voyait quasiment toujours pour parler de ce sujet. Mais la dernière fois qu’il l’avait vue, au mess, elle ne semblait pas dans son assiette. Keith la laissa croquer un morceau avant de s’enquérir de ce qui avait chiffonné le mur indestructible et inexpressif qu’elle était.

« Tu avais l’air contrariée l’autre jour. » fit-il en laissant sa phrase en suspend.

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Lun 19 Jan - 23:01

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Après être rentrée dans son jeu et avoir fait semblant d'être désolé, il agita la tablette de chocolat comme un appât. Après avoir lâché un soupire exagérée elle céda et prit un morceau de la sainte tablette qui trônait désormais sur son bureau.

Elle en savoura un bout, avec une expression quasiment extatique sur le visage. Définitivement, le chocolat était la plus grande invention des hommes, et elle adorait les amandes.

« C'est vrai que tu es passé maître dans l'art de la rhétorique »
,
plaisanta-t-elle en poursuivant sa métaphore. Avant de lui tendre presque à regret sa tablette. Oui, dans son élan de magnanimité elle consentait à lui en donnait un morceau.

Alors, qu'elle envisageait plusieurs sujets de conversations, c'est Keith qui l'initia en s'enquérant de son état.

« Tu avais l’air contrariée l’autre jour. »

Cette affirmation laissée en suspend surprit Marie. Elle n'était pas habituée à ce qu'on s'inquiète pour elle. Pas vraiment. C'était elle qui voyait quand les gens n'allaient pas et qui les aider à aller mieux. Elle ne se souvenait pas avoir déjà eu à expliquer à quelqu'un ses problèmes. Oh bien sûr si elle montrait qu'elle était triste on venait lui demandait ce qui n'allait pas, c'était un réflexe de politesse mais... il s'était souvenu qu'elle n'allait pas bien.

Infiniment touchée, Marie remit maladroitement une mèche de cheveux derrière son oreille arborant une expression étrangement douce.

« J'ai juste eu un petit coup de déprime, je suppose que ça devait arrivé à force d'être loin de chez soi, débordé de travail et constamment menacé par des extraterrestre plutôt hostile. », dit-elle en souriant gentiment pour atténuer ses propos.

« Mais ça va mieux maintenant je t'assure ! »,
s'empressa-t-elle d'ajouter avec un certain entrain pour achever de le convaincre que tout aller bien.

« Merci de t'être inquiété pour moi », avoua-t-elle dans un souffle, comme si elle était gênée.


Il y eu un moment de silence qu'elle finit par briser.

« Est-ce qu'il y a un endroit sur Terre dans lequel tu te sens particulièrement bien ? »
,
finit-elle par demander d'une voix très posée.

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Mer 21 Jan - 20:35

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S’il était bien sûr de savoir une chose à propos de son amie, c’était qu’elle était incapable de résister au plaisir du chocolat. C’était donc non sans une certaine satisfaction qu’il l’observa s’emparer de tablette et se servir un carré de gourmandise. Il lui sourit légèrement lorsqu’elle lui proposa d’en prendre à son tour. Il prit la même portion qu’elle et le dégusta bien plus lentement que la dernière fois. Lorsque Keith s’enquit du moral de la britannique, il sentit qu’elle ne s’était pas attendue à une telle question.

Un léger silence s’installa avant qu’une curieuse expression ne se peigne sur ses traits de magnifique femme. Le jeune homme gardait les yeux posés sur elle avec une expression neutre, puis elle partagea finalement ce qui l’avait tracassée. Elle fit part de son petit coup de moins bien, en l’agrémentant d’une dose d’humour. Mais il avait compris, elle avait le mal de la Terre. Et comme Atlantis donnait l’impression constante de toujours être au travail, et bien elle ne décrochait jamais réellement. Il lui fallait une sorte de cassure, mais il était compliqué de pouvoir se détacher de l’expédition dans un tel environnement. Sans rien dire, Keith se mit à réfléchir à une solution. Il n’aimait pas la voir déprimée. Il préférait son visage radieux, et son insupportable esprit d’analyse.

Keith ne fut pas dupe quand elle lui dit que désormais, cette petite baisse de régime était derrière. Elle l’observa, la mine pas vraiment convaincue en se grattant le menton. Il ne répondit pas à sa gratitude, il trouvait cela normale. Au-delà d’être quelqu’un d’important pour Atlantis, elle l’était également pour lui et elle était peut-être la seule personne en qui il avait toute confiance. Et elle était elle-même un soutien indéfectible. Il se devait d’en faire de même.

A nouveau, ils ne firent qu’échanger des regards avant que Marie ne lui pose une question assez déstabilisante. Son regard courut sur la pièce, à la recherche d’une réponse qui ne pouvait être physiquement présente. Il mit un certain temps à la trouver.

« Non, pas spécialement. Je n’aimais pas habiter chez mes parents. Je n’aimais pas l’université. A part hacker, je n’aimais pas faire grand-chose. Ah si, dormir peut-être. Mais ça n’a rien à voir avec la Terre. Un bon lit suffit pour ça. Je sais, c’est bizarre, je ne dors pas beaucoup, mais qu’est-ce que ça peut faire du bien… » conclut-il en riant, sur un ton léger.

« Mais la Terre ne me manque pas à moi. Et toi, qu’est-ce qui te manque ? »

Keith avait rapproché sa chaise comme si elle allait lui murmurer un secret. Il était installé de l’autre côté du bureau, les bras posés sur celui-ci. Il la fixait du regard, ne s’en détachant que pour leur servir à tous deux un autre carré de chocolat.

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Dim 25 Jan - 11:31

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Marie l'écouta tranquillement expliquer qu'il ne se sentait pas vraiment à l'aise sur Terre. Elle s'en doutait mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'être un peu triste pour lui. Cela devait être dur de n'avoir aucun endroit sur sa propre planète dans lequel on pouvait se sentir vraiment bien. Peut-être qu'il trouverait un tel lieu sur Atlantis... en tout cas elle lui souhaitait. Un petit sourire passa sur ses lèvres à l'évocation du sommeil, elle le comprenait parfaitement. Elle avait toujours eu cette impression de paradoxe où le sommeil était à la fois un moment bénéfique de béatitude et une terrible perte de temps.

Elle ne parlait pas trop de sa place à elle, mais elle avait entamé la conversation et elle ne pouvait que donner une réponse sincère à son tour. Elle se rapprocha également en se penchant légèrement en avant, contribuant à créer cette atmosphère d'intimité et de secrets. Une petite bulle rien que pour eux deux en somme.

Après un instant de pause qui lui servit à rassembler ses idées elle répondit à son tour :

« Je suis heureuse sur Atlantis... surtout depuis que je me suis fait de vrai amis »,
ajouta-t-elle avec une voix un peu plus faible mais aussi plus chaleureuse. Accompagné d'un petit regard en direction de Keith, le message était clair.

« Mais la Terre me manque parfois oui... J'y ai ma famille, et même si dès que je suis avec eux plus d'une semaine ça finit mal, je ne peux pas m'empêcher de vouloir les voir... Surtout qu'ils ne sont plus tout jeune maintenant... »
Elle marqua une nouvelle pause pour chasser la petite pointe de tristesse à l'idée que ses parents allaient fatalement finir par mourir, et se relança un peu plus ragaillardit mais toujours d'une voix terriblement douce sur un sujet bien plus plaisant :

«  Et sinon, j'ai un chalet, à la montagne, c'est en endroit magnifique plein de calme et de sérénité... Lui aussi me manque, j'aimais bien m'y ressourcer quand je me sentais fatiguée. », dit-elle en lâchant un petit soupire avant de s'étirer pour chasser toute cette mélancolie de son visage.

Cela dit, si ses séances lui avait appris quelque chose, c'est que comparé à certains elle avait bien moins de raison de vouloir retourner sur Terre. En fait, elle avait du mal à imaginer comment on pouvait rester séparer si longtemps de son mari ou de sa femme. Ca, ça devait être vraiment dur.

« Au moins, contrairement à certains, je n'ai personne qui m'attend vraiment là bas... »
ajouta-t-elle pour donner une note un peu plus positive à son discours... Note qu'elle ne pu s'empêcher d'agrémenter d'un petit commentaire qu'elle voulait humoristique. « Je n'ai jamais réellement pris le temps de chercher l'âme sœur, et je crains que ça ne soit un peu tard désormais », dit-elle en faisant une petite grimace pour accompagner ses propos.

Elle avait peut-être une certaine naïveté en terme de relation amoureuse, mais elle savait pertinemment que son âge ne jouait pas franchement en sa faveur.

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Dim 25 Jan - 22:50

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Une légère atmosphère emplie d’intimité s’installa entre eux deux lorsque Marie s’approcha à son tour pour lui faire face. Elle lui révéla apprécier sa situation au sein de la Cité Ancienne sans que le jeune homme ne tique franchement lorsqu’elle posa un regard appuyé à son attention. Il écoutait simplement son amie se livrer alors qu’ils échangeaient d’intenses regards. Les siens lui manquaient, horriblement à ce qu’elle en disait, et le temps jouait contre elle d’une manière qui semblait réellement l’ennuyer. S’il n’était pas proche de ses propres parents, il comprenait ce qu’elle voulait dire. Le temps avait cette capacité de fuir sans qu’on ne puisse rien y faire. Ce petit partage eut un effet bien déprimant sur l’américain mais qui fut ramené à quelque chose de plus joyeux en imaginant le doux chalet enneigé de son amie. Il la voyait bien, l’hiver, dans un fauteuil au coin du feu à lire des ouvrages et autres romans. Il eut une vision un brin vieillotte de la britannique mais il l’imaginait en réalité au calme, confortablement installé loin de tous les ennuis de la civilisation. C’était un coin qu’il aurait apprécié visiter, se dit-il.

Puis le ton devint bien moins joyeux. Keith sembla discerner une pointe de déception dans sa voix alors qu’une légère moue accompagna ses mots. Le jeune homme la dévisagea un long moment dans le silence puis le brisa finalement.

« J’ai toujours trouvé que c’était surfait cette notion d’âme sœur. C’est comme les coups de foudre. Ca n’existe pas. Enfin, si, mais c’est juste pour s’envoyer en l’air. Tu penses toi, que dans le monde, il y a quelqu’un qui t’est prédestiné ? Ce serait réellement ennuyeux, pour lui comme pour toi ! L’inconnue, c’est bien mieux ! Regarde, n’est-ce pas un peu ce qui t’a amenée jusqu’ici ? »

L’américain fit mine de l’analyser du regard de haut en bas, enfin, du buste au sommet de son crâne vu que c’était tout ce que ses yeux lui permettaient de voir.

« Puis.. il n’est jamais trop tard. Tu restes magnifique, peu importe ton âge. Je suis sûr que bien des femmes tueraient pour être aussi belle que tu l’es. Ne t’en fais donc pas, tu dois avoir une liste de prétendants longue comme le bras, juste que tu es trop occupée pour les voir ! »

A ces mots de réconforts et emplis de sincérité, Keith passa sa main sur son épaule et la caressa affectueusement. A sa tête, on voyait qu’il n’était pas très à l’aise dans cette position, et qu’il se sentait un peu gauche, mais il voulait bien avoir l’air ridicule pour elle. Il lui sourit chaleureusement et croqua dans son carré de chocolat avant de reprendre sur un ton plus léger.

« Décris-moi ton chalet. »

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Dim 1 Fév - 15:57

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Marie se sentit réconfortée par les paroles de Keith. Elle opina doucement à sa remarque sur les âmes sœurs. C'est vrai qu'elle avait toujours trouvé que c'était une sorte de facilité scénaristique, un moyen plus simple de justifier une relation qui normalement prend des années à se construire. Au final, sa vision lui plaisait plutôt bien.

Elle fut également très, très, touchée par ses compliments. Au point qu'elle se sentit rougir légèrement tandis qu'elle avait l'impression de rayonner. Il n'était pas la première personne a lui dire qu'elle était belle mais... même si Keith et elle avait développer une certaine amitié il n'en restait pas moins lui même. Elle le voyait mal faire des compliments infondés juste pour lui tirer ce sourire d'adolescente timide.

Elle sourit de plus belle lorsqu'il posa doucement sa main sur son épaule. Son geste était assez maladroit et elle pouvait sentir son malaise mais elle trouvait ça purement adorable. Justement parce qu'il avait l'air mal à l'aise en fait.

Juste d'un simple mouvement il arrivait à l'attendrir et à la faire se sentir... un peu spéciale. Unique. Peut-être parce qu'elle sentait que Keith était spécial.

« Décris-moi ton chalet. »

Elle hocha à nouveau la tête, et après avoir pris un carré avant qu'il n'y ait plus de chocolat, elle se lança dans une explication les yeux mis clos, comme si cela l'aidait à ressembler ses souvenirs.

« Eh bien... Je pense qu'il suffit d'imaginer le chalet le plus cliché du monde. Tout en bois, perdu dans la montagne avec une forêt de sapin non loin et de la neige qui tombe doucement sans arrêt. Bien sûr il y a une immense cheminé dans le salon et tout est confortable et moelleux au possible. Je dirais que le mieux ça reste le tapis, c'est le seul endroit où j'aime bien marcher pied nu... En fait, la seule chose que j'ai enlevé c'est la tête empaillée parce que j'ai toujours trouvée ça un tantinet inquiétant. J'y ai mis un tableau à la place... Un paysage de montagne histoire de rester dans le thème, parce que ça aurait fait très bizarre une belle plage ensoleillée, ajouta-t-elle en riant légèrement à sa propre remarque. Elle marqua une pause et puis finalement elle se décida.

« Je pense que le mieux, ça serait que tu vois ça par toi même. La prochaine fois qu'on ira sur Terre que dirais tu de... », elle laissa légèrement sa phrase en suspend en remettant une mèche derrière son oreille légèrement embarrassée avant de reprendre d'une voix toute de même assurée : « eh bien de venir passer un peu de temps avec moi dans ce chalet... » Avant qu'il n'est eu le temps d'ajouter quelque chose elle s'empressa d'ajouter : « Je précise que même si c'est assez isolé, on capte Internet. »

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Dim 1 Fév - 19:48

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Ses mots et son geste détendirent les traits de la britannique. Il l’avait un peu réconfortée et n’avait pas du tout fait attention à ce que le teint de la jolie femme vire au rouge lorsqu’il l’avait complimentée sur son charme et sa beauté. Sa sincérité n’était pas feinte, et il n’essayait pas de l’abuser. Il la trouvait réellement belle pour son âge. Qu’elle arbore un tel sourire illuminait son visage et valait bien tous les efforts que leur amitié lui demandait. Efforts qu’il lui venait naturellement en sa compagnie, sans qu’il ne s’en rende réellement compte. Elle avait franchi une barrière importante du jeune homme, qui, davantage que simplement l’apprécier, cherchait sa présence régulièrement.

Tous deux croquèrent dans le chocolat lorsque Marie débuta la description de son havre de paix. Comme elle cherchait à se remémorer les détails, le jeune américain laissa ses yeux se perdre sur la base de son cou, essayant d’imaginer le lieu décrit par son amie. A peine eut-elle commencé que Keith voyait très bien la maisonnette faite de bois, entourée de sapins, déposée sur un immense lit blanc, une légère fumée s’échappant de la cheminée. Le geek sourit en imaginant l’étendue enneigée, là-haut, dans la montagne. Rien que de penser à cette neige, à ce froid, il frissonna. Il adorait la vision que lui offrait les grands cols, recouverts de cette poudreuse dans laquelle il adorait s’allonger. La description continua sur l’intérieur qui, dans son esprit, n’était éclairé que par la belle lueur du foyer qui crépitait et réchauffait la pièce. Le genre d’endroit où il pourrait s’allonger sur le doux tapis et regarder de longues heures durant le ballet incessant des flammes de la cheminée. Il s’imaginait très bien l’endroit, le réconfort et le bien-être que cela pouvait procurer à la belle britannique.

Son petit rire le tira de ses pensées. Puis elle hésita avant de l’inviter à venir voir de ses propres yeux ce cocon qui lui manquait tant. Il ne parvint pas à dissimuler sa surprise et cette étrange satisfaction de l’avoir entendue le lui proposer. Il resta figé l’espace d’une seconde, le regard plongé dans ses yeux. Puis Keith lui afficha un radieux sourire alors que son esprit vagabondait déjà à les imaginer tous les deux dans ce chalet, elle à lire, lui à ne rien faire.

Le jeune homme afficha alors une mine choquée quand elle ajouta qu’il y avait de quoi réceptionner Internet. Il s’offusqua, forçant volontairement l’expression de son visage.

« Comme tu m’imagines ! Incapable de me passer de la technologie… »

Il détourna un instant la tête, boudeur. Puis porta un nouveau carré de chocolat à ses lèvres et croqua dedans. Keith hésita à son tour, puis sa main vint se poser sur celle de la britannique, délicatement, pour l’enserrer dans la sienne.

« J’accepte l’invitation avec plaisir, Marie »

Un léger moment de flottement s’installa, des regards se croisant, se fuyant. Puis le jeune homme se replaça au fond de son siège, retirant sa main pour qu’elle vienne jouer avec son jean. Ses yeux se posèrent à nouveau sur ceux sombres de la femme qui lui faisait face, et il afficha un timide sourire, désormais légèrement mal à l’aise par cette petite proximité. Et à part lui, il se demandait s’il aurait l’autorisation de retourner sur Terre, même sous la « surveillance » bienveillante de Mrs Abeles.

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Mar 3 Fév - 17:27

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Devant l’offuscation exagérée de son ami, Marie se sentit obligée de surenchérir, gagnée par sa bonne humeur.

« N'essayez pas de me tromper Monsieur Latimer, je connais parfaitement votre addiction ! », s'exclama-t-elle sur un ton très solennelle qui contrastait complètement avec son sourire amusé.

Pour autant l'atmosphère changea complètement lorsqu'il accepta son invitation d'une voix douce et sereine tout en posant une main sur la sienne avant de la serrer légèrement.

Le sourire de Marie retomba, immédiatement remplacée par une mimique d'étonnement spontané.

Ce n'était pas désagréable loin de là mais c'était... étrange. Déjà parce qu'elle n'arrivait pas du tout à analyser la situation. Mille question tournoyaient dans sa tête et aucune réponse sur le pourquoi du comment ne lui venait à l'esprit. Elle qui se berçait d'illusion à imaginer qu'elle commençait à connaître Keith ! Voilà qu'il la surprenait par ce geste qu'elle ne parvenait nullement à interpréter.

Son cerveau à deux doigt du fatal error fut sauvé lorsqu'il retira finalement sa main, manifestement lui aussi mal à l'aise.

Elle même s'empressa de retirer les siennes et se mit à jouer avec ses doigts, habitée par l'étrange sensation qu'une réminiscence de la main de Keith était toujours posée sur le dos de la sienne. Une douce chaleur qu'elle n'était pas sûre de vouloir oublier.

Son geste pourtant plutôt anodin semblait avoir jeter un soudain froid entre eux alors qu'il aurait du les rapprocher. De sorte que pendant la minute qui suivit ils se contentèrent de s'échanger des regards qu'ils s'empressaient aussitôt de détourner dans un étrange balais de pupille.

Il lui avait pris la main, et elle avait l'impression que c'était avec une certaine tendresse. Cela aurait du les rapprocher pas créer un blizzard intergalactique entre eux. C'est en se faisant cette remarque qu'elle comprit le paradoxe. Ce geste censé les rapprocher les avait éloigné comme pour leur signifier avec violence qu'il existait un fossé infranchissable entre eux.

Sa contestation lui laissait un goût amer mais pourtant elle suffit à l’apaiser. Elle aimait comprendre, cela lui donnait l'impression de maîtriser la situation. Cela ravivait la partie d'elle même qui ne voulait pas laisser les choses déraper. Qui ne voulait pas la laisser déraper. Et qui devait sérieusement haïr Keith qui avait le don de faire ressortir le peu de spontanéité qu'elle possédait encore.

Elle aurait sans doute pu écrire une thèse sur ses états d'âmes et sur les spéculations de la signification de son acte d'affection mais ce n'était pas le moment. Elle aurait tout le temps plus tard de savourer ses hypothèses les plus absurdes et d'identifier pourquoi elles les aimait autant.

Redevenue maîtresse d'elle même, elle sourit presque par habitude pour lui faire face à nouveau et dégeler enfin cette air glacière qui menaçait d'engloutir son bureau.

« Tout ce passe bien pour Cortana ? », demanda-t-elle en espérant que ce sujet passionnant les lancerait dans une conversation qui leur permettrait de faire abstraction de la situation.

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Mer 4 Fév - 14:42

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La quadragénaire se moqua de sa supposée incapacité à se tenir loin d’un ordinateur, le visage éclairé par un sourire. Keith répondit en levant un sourcil, la bouche en coin. Elle le taquinait, il le savait, et il ne voyait pas de façon de s’en dépêtrer si ce n’était en s’en prenant à l’addiction chocolatière de son amie. Il posa un regard sur ce qu’il restait du chocolat, et appuya un peu plus son attention sur la britannique, en la provoquant en haussant à nouveau un sourcil. Il réprima alors un sourire pour éviter que la chamaillerie ne continue.

Le contact qui s’ensuivit et qu’il rompit eut un effet bien curieux sur les deux protagonistes de l’expédition sur Atlantis. Lui avait été mal à l’aise sitôt qu’il avait posé sa main sur la sienne. Et Marie semblait bien perturbée par ce léger contact. C’était en quelque sorte ce qui l’avait poussé à retirer sa main. Keith déglutit, jouant machinalement avec son jean, et tournant la tête à gauche, puis à droite. S’il ne réfléchissait pas à la signification de ce contact, ou au tumulte que cela avait créé chez son amie, l’américain comprenait que son geste n’avait pas été anodin. Malgré la spontanéité du jeune homme, le naturel de la belle femme aux cheveux noirs était certainement revenu au galop pour trouver une réponse. Et au vu de sa réaction, Keith se demandait si, avec le temps, elle ne peinait pas de plus en plus à le lire, le comprendre.

Lui-même ne savait pas trop quoi penser de cette proximité entre eux. Il n’y avait jamais vraiment réfléchit. Oh il la trouvait réellement belle, adorait sa compagnie et son humour, et malgré tout, son incessante capacité à tout analyser faisait partie de son charme. Mais il n’avait jamais réellement pensé à davantage. Elle était devenue une grande amie qu’une partie de lui désirait véritablement comme il se surprit à le penser en sentant son propre regard glisser sur son visage, ses yeux, ses lèvres. Tandis que l’autre lui rappelait sans cesse son âge, et ce qu’elle pourrait bien faire d’un gamin comme lui. C’était cette réflexion-là qui l’emportait et le poussait à ne pas la considérer autrement que comme son amie. Son instinct le poussait, à l’opposé de ce qu’il était habituellement avec les gens, quelqu’un de distant, à avoir certains gestes d’affection, ou des paroles emplies de gentillesse. Sans le savoir, elle avait grignoté une muraille qu’il s’était forgé.

Keith discerna un changement dans son attitude, comme si elle s’était redressée pour reprendre un aplomb. D’ailleurs, elle en profita pour changer totalement de sujet, laissant la légèreté de leurs confidences de côté pour parler du sérieux projet sur lequel elle l’aidait généreusement. Il n’était pas totalement dupe mais il préféra jouer son jeu plutôt que d’entrer dans un échange déstabilisant et probablement dérangeant pour tous les deux.

« Oui, ça avance bien. J’ai passé ces derniers jours à travailler comme un acharné sur le dossier que tu m’avais donné. Ce n’est pas finalisé, mais elle commence à montrer des signes de libre-arbitre. Elle ne décide de rien, mais elle fait part de ses réflexions lorsque je la mets face à certaines situations. Tiens, crois-le ou non, mais c’est elle qui m’a dit que je travaillais trop et qu’il fallait que je prenne une pause ! Et elle est encore plus têtue que moi ! »

Il termina sa phrase en riant. Au fond, il ne croyait pas être capable de terminer ce projet, mais, n’ayant rien d’autre à faire sur la Cité, c’était le meilleur moyen d’utiliser tout ce temps à disposition.

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Sam 7 Fév - 22:22

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Parler de l'IA était toujours un bon moyen de lancer une conversation passionnante avec Keith. Là encore sa stratégie ne manqua pas d'aboutir et il s'empressa de lui expliquer les progrès qu'il avait fait en étudiant son dossier. Même si elle tenta de le dissimuler, une pointe de fierté se dessina sur les traits de la britannique.

Ce projet lui plaisait, travailler avec Keith lui plaisait et voir que ses propositions étaient soigneusement étudiés flattait son orgueil (et donc lui plaisait). Toutefois une partie de sa phrase attira plus son attention.

« Elle t'a dit que tu devrais faire une pause ? », répéta-t-elle avec un certain étonnement mêlé d'émerveillement. Consciente qu'elle devait avoir l'air un peu stupide de jouer les perroquets comme ça, elle précisa immédiatement sa pensée avec rigueur. « Elle peut déjà communiquer ? Je ne savais pas que tu étais si avancé... »

Elle marqua une petite pause tandis qu'une idée s’immisçait dans son esprit. Finalement, c'est presque avec timidité qu'elle demanda d'une petite voix : « Est-ce que tu crois que je pourrais... lui parler ?»

Sa surprise était réelle, bien qu'elle ne doutait pas des capacités de Keith elle pensait que l'IA était encore en phase de test, que ce n'était encore que des lignes de codes incompréhensibles aux non initiés. Savoir qu'elle pouvait communiquer donnait soudain au projet une portée plus tangible, réelle. En fait elle était réellement excitée à l'idée d'échanger quelques mots avec Cortana, si c'était possible bien sûre.

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Lun 9 Fév - 17:33

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Cortana, qui était désormais le fruit de leur travail commun, leur apportait la même sensation de fierté lorsqu’ils en parlaient. Lui de pouvoir se rapprocher du but, elle d’y avoir grandement participé. Le projet de l’IA était ambitieux, et nombreux problèmes moraux se posaient quant à ses capacités. Keith voulait la rendre autonome, ajoutant encore une couche de complication. La britannique l’avait mis en garde sans pour autant l’en dissuader. Et sa pierre à l’édifice était l’une des fondations de l’intelligence artificielle. Sa contribution était bien plus importante qu’il n’y paraissait et elle avait permis de faire un immense pas en avant, même s’il n’était pas forcément visible.

La curiosité de son amie fut piquée quand il déclara que son IA lui avait conseillé de se reposer. Son étonnement n’était pas feint et elle ne se doutait pas qu’elle puisse déjà communiquer. Il hocha simplement la tête en guise d’affirmation. Elle n’était pas encore capable de grande réflexion, mais elle pouvait facilement associer des éléments qu’elle avait lus pour les transposer à la réalité. Ainsi, une étude indiquant qu’il était conseillé de ne pas rester trop longtemps assis et un constat de voir son créateur affairé à travailler de longues heures durant étaient suffisants pour lui permettre de comprendre qu’il lui fallait faire une pause. Et de le lui indiquer dans la foulée. Elle jouait pour le moment le rôle d’assistance. Ses analyses ne se cantonnaient pour l’instant qu’à une analyse simple d’un fait. Elle n’était pas encore capable de raisonner.

Marie semblait impatiente de lui parler, et le jeune américain avait prévu de longue date qu’elle serait la première à discuter avec son IA. Enfin, la première, après lui !

« Oui, bien sûr » fit-il avec un large sourire dévoilant des dents blanches et parfaitement alignées.

« Cependant, elle ne « réfléchit » pas encore tout à fait. Demande lui son prénom, quel jour on est ou des informations « écrites », et elle te répondra. Maintenant, si tu lui demandes des choses plus complexes et qui lui demandent une analyse, elle n’y arrivera pas. Cette partie n’est pas finalisée et elle ne me satisfait pas. Elle s’appuie encore trop sur les probabilités et pas assez sur son instinct. »

Il afficha une mine amusée avant de continuer.

« Par contre, elle. A. Une. Voix. De. Robot » ria-t-il en imitant la voix d’une IA, parlant de manière hachée et synthétique. Il n’avait pas encore décidé, ni de ce à quoi elle ressemblerait, ni de la voix qu’elle aurait. Une question trop existentielle et à laquelle il était tiraillé entre plusieurs réponses.

« Tu veux lui parler tout de suite ? »

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Mar 24 Fév - 21:00

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Marie l'écoutait en hochant machinalement la tête un grand sourire aux lèvres. Elle comprenait bien les limites de l'IA mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'être légèrement extatique. Ce projet si ambitieux et lointain prenait soudain des couleurs, une tangibilité certaine... Elle était vraiment très heureuse pour le geek, mais aussi très fière d'y participer.

Un léger rire s'échappa de ses lèvres quand il évoqua la voix saccadée et caricaturale qu'avait son IA. Cela dit, fidèle à elle même, Marie ne pu s'empêcher de se demander pourquoi il en était ainsi, et comme toujours elle ne se retint pas d'essayer de comprendre.

« C'est volontaire ? Demanda-t-elle en toute innocence avant d'ajouter : Il y a beaucoup de progrès qui ont été fait sur les voix synthétiques, c'est pour ça que je m'interroge. »

Toutefois, sa bonne humeur atteint son apogée quand il lui proposa d'aller lui parler.... Pour redescendre aussitôt lorsqu'elle aperçu l'heure sur son ordinateur.

Sans chercher à cacher son ascenseur émotionnel, elle secoua négativement la tête.

« J'adorerai mais je ne peux pas j'ai un autre rendez-vous dans quelques minutes... » dit-elle en appuyant légèrement le mot rendez-vous. « Le temps passe si vite quand on est ensemble... », ajouta-t-elle aussitôt sans trop réfléchir à ce qu'elle disait et comment elle le disait.

Elle secoua légèrement la tête comme pour chasser ce petit dérapage bénin et anodin avant d'ajouter d'une voix beaucoup plus enjouée :

« Mais je pourrais passer demain dans la soirée si tu n'as rien de prévu ? Je pense qu'un tel événement ça se fête... ça mérite au moins le chocolat au nougat caramélisé ! », termina-t-elle sur un ton solennelle.

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Lun 2 Mar - 17:29

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Keith grimaça en réponse à la question suivie de la remarque à propos des voix synthétiques. Elle confondait certainement avec les voix enregistrées dans les GPS, les transports publiques et gares. Il ne s’agissait pas de voix synthétiques à proprement parler.

« Les voix que l’on entend à la gare, dans les aéroports ou dans les téléphones, elles n’ont pas été synthétisées de zéro. Elles viennent de nombreuses heures d’enregistrement de voix humaines, lisant des phrases de livres, de journaux, dans lesquelles sont présentes plus ou moins toutes les nuances permettant, par copié/collé de recréer une phrase différente. Mais un ordinateur ne « parle » pas subitement. » fit-il en terminant par un clin d’œil.

« Et je n’ai, ni d’enregistrements, ni quelqu’un qui aurait du temps pour devenir la voix de Cortana. Et puis… j’ai le droit d’avoir mes fantasmes, aussi, c’est Scarlett Johansson ou rien !»

Il avait terminé sa phrase sur un ton léger et plaisantin. L’actrice était connue pour sa plastique irréprochable mais aussi pour la particularité de sa voix un brin cassée qui faisait tout son charme. En réalité, il n’avait mentionné le nom de la blonde que pour embêter son amie qui était pratiquement l’opposée de la célébrité –hormis la plastique irréprochable.

Marie lui fit la démonstration de l’ascenseur émotionnel lorsque son enthousiasme contrastait avec son sérieux habituel. Son devoir l’appelait. Comme il s’en doutait, leur petit moment de détente avait passé bien trop vite. Keith lui sourit timidement alors que le plaisir et la déception se mêlaient dans son regard. Comme à son habitude, le jeune homme ne notait jamais les appels du pied et des autres et n’avait pas fait attention à la gentillesse lâchée par la sublime britannique dans ce moment de faiblesse. Il hocha simplement la tête pour répondre positivement à sa proposition.

« Le rendez-vous est pris Miss Abeles. » répondit-il en souriant. Il se leva et fit mine de conclure un entretien strictement professionnel en tendant une main. Lorsqu’elle la serra, il lui fit un clin d’œil charmeur et d’ajouter avant de quitter la pièce :

« Mais n’oubliez pas le chocolat, c’est votre laisser-passer ! »

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