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"La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" [PV Gabriel Grayson]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
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Dim 31 Jan - 14:46

Karola Frei

"La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" 

 1er jour du gage.

Nathalie venait tout juste de lui déposer une pile de choses à faire sur son bureau et en cette nouvelle semaine qui commençait cela découragea Karola de voir qu'elle allait encore passer des heures et des heures le nez dans de l'administratif. Heureusement que la civile était devenue son assistante car sinon elle ne s'en serait jamais sortie. Elle l'aidait grandement, notamment en sélectionnant pour elle les choses les plus importantes à faire. Mais malgré cela la charge de travail restait conséquente. Elle attendit que son assistante quitte son bureau pour pousser un long soupire et se laisser aller contre le dossier de son fauteuil. Cela faisait des jours qu'elle n'était pas partie en mission et cela impactait très largement sur son humeur. Elle était beaucoup plus tendue et à cran, l'adrénaline du terrain lui manquait. Au lieu de pouvoir se rendre utile à faire l'exploration elle était condamnée à rester assise sur son fauteuil et à lire des pages et des pages et des pages de comptes rendus. Si ça continuait comme ça elle risquait de devenir folle alors elle prit la décision d'en informer son supérieur Sheppard. Elle savait qu'il ne pourrait pas lui refuser cette demande, après tout depuis qu'elle était devenue son bras droit elle estimait avoir fait plus que son devoir. Avant d'entamer son travail de la journée elle alluma son PC afin de soumettre sa demande à John.

En ouvrant sa boîte mail elle constata qu'elle avait reçu pas mal de mails depuis la veille et l'un d'eux attira tout particulièrement son regard. L'expéditeur n'était autre que Gabriel Grayson et ce dernier voulait lui rappeler de ne pas oublier son gage et qu'il l'attendrait dans ses quartiers le soir-même à 19h. En lisant le message Karola se sentit pâlir. Elle avait complètement oublié cette histoire de gage dans lequel elle s'était engagé une semaine auparavant avant de se faire battre à plates coutures par le scientifique. Ce dernier lui avait alors proposé comme gage de venir lui faire un massage, gage qu'elle avait accepté non sans une certaine réticence. Et pour cause, ce n'était pas du tout le genre de chose qu'elle appréciait pratiquer notamment car cela imposait une certaine proximité avec l'autre et surtout des contacts physiques assez intimes. A dire vrai elle avait accepté dans l'espoir que d'ici là Gabriel ait oublié ou bien qu'il se soit passé quelques chose sur Atlantis qui l'empêche de pouvoir exécuter son gage. Mais évidemment aucun événement de grande ampleur n'avait eu lieu. Elle se mordit la lèvre, commençant légèrement à s'inquiéter de ce qui l'attendait. Peut-être qu'elle pouvait annuler en prétextant être malade ou devoir à tout prix partir en mission mais c'était contraire à ses principes et elle savait que si elle mentait elle s'en voudrait longtemps et surtout Gabriel risquait aussi de lui en vouloir. Déjà qu'elle était contre le pratique des paris, là c'était sûr et certain qu'elle ne se risquerait plus jamais à en faire un ! Elle finit tout de même par confirmer l'invitation et se mit au travail avec un grand plaisir, au moins elle n'y penserait plus jusqu'à ce soir.

Karola travaille si bien et de manière si intense qu'elle termina avant la fin de sa journée. Et quand elle remarqua qu'il était 18h30 elle recommença à se sentir mal, son cerveau se rappelant de ce qui l'attendait une demie-heure plus tard. Elle commençait à se maudire et à maudire aussi Gabriel qui avait eu cette idée. Cela ne l'empêcha pas de se lever et de sortir de son bureau pour rejoindre ses quartiers avant de se diriger vers ceux de Gabriel. En passant devant Nathalie elle devança ses questions inquisitrices.

- J'ai fini pour aujourd'hui, Nathalie. Vous pouvez prendre votre soirée pour vous reposer. 

De cette façon elle était sûre que son assistante ne se montre un peu trop curieuse, après tout elle aussi se démenait au travail et méritait bien un peu de repos. Elle ne voulait surtout pas qu'elle sache ce qu'elle avait prévu de faire pour la soirée. Tant qu'à faire autant que cela reste aussi secret que possible. Sans vraiment se hâter Karola profita d'être dans sa chambre pour se changer histoire d'avoir quand même l'air présentable devant Gabriel. Et puis enfin l'heure fatidique arriva, il était temps de rejoindre ce dernier. Dans les couloirs elle avait plus l'impression de se rendre à l’échafaud, pourtant de l'extérieur ça n'avait rien de bien méchant mais pour quelqu'un d'aussi froid et habitué à être distante avec les autres c'était une véritable torture. D'habitude il fallait plusieurs minutes pour rallier les quartiers des officiers à celui des membres civils de la cité. Là il lui paru qu'en quelques secondes c'était fait et bien trop vite elle se retrouva devant la porte de Gabriel. Bizarrement personne n'était là dans les couloirs et heureusement en fait, elle ne voulait surtout pas être vue. Elle hésita longuement avant de toquer, elle pouvait toujours faire demi-tour mais son bras frappa à la porte sans qu'elle s'en rende compte. Voilà c'était trop tard, c'était fait.  Elle prit un profonde inspiration afin de se donner du courage et parvint à rester neutre quand Gabriel vint enfin lui ouvrir la porte.

- Bonsoir Docteur. 

C'est tout ce qu'elle parvint à articuler, si elle en faisait plus elle risquait de faire cramer sa couverture pleine d'assurance ce qu'elle voulait à tout prix éviter devant lui. 


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Dim 31 Jan - 17:13

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La détente, je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus
Avec Karola Frei

Une semaine s'était écoulée depuis mon dernier combat, avec Karola. Mais contrairement à la jeune femme, je n'avais pas oublié le gage. J'étais juste en trop mauvais état pour me faire masser tout de suite. Vous auriez du voir la tête du médecin qui m'avait examiné le lendemain matin, il croyait que j'étais un homme battu. Sa remarque m'avait fait rire malgré moi, avant que je ne lui réponde qu'il s'agissait du résultat d'un entraînement un peu trop musclé. Le médecin avait l'habitude de voir des militaires en piteux état, mais un scientifique ressemblant à un hématome géant, c'était assez rare pour lui. Par chance, je n'avais rien de cassé ou de fêlé, malgré la violence des coups. Il me fallait juste un peu de temps pour que les bleus disparaissent, du repos et des soins appropriés. J'avais préféré attendre d'être en meilleure forme pour appliquer mon gage, je n'avais pas envie de faire peur à Karola. Cependant, après une semaine, j'allais mieux, je n'avais plus que quelques hématomes qui commençaient à disparaître. Rien de bien méchant. Mon adversaire devait avoir aussi meilleure forme, et donc c'était le moment idéal pour qu'elle respecte son engagement de perdante.

Ma journée venait de commencer, et assis à mon bureau, devant un microscope, j'eu l'idée de lui envoyer un message pour la prévenir. Hop, mail envoyé depuis mon ordinateur pour lui demander de venir ce soir à 19h00 dans mes quartiers. J'aurais bien aimé qu'une salle réservée aux massages existe sur la cité, cela aurait été sans doute préférable, mais il n'y en avait pas. Je devais faire avec les moyens du bord. Je repris mon travail, avant de recevoir une réponse de Karola dans la matinée. Parfait, elle acceptait, je la verrais le soir même. Avec un sourire, je poursuivis ma tâche. J'avais le temps de réfléchir sur comment la soirée allait se passer. La militaire devait sûrement être gênée, moi aussi d'ailleurs, je devais le reconnaître. Il fallait trouver un moyen de détendre un peu l'atmosphère. J'y réfléchirais plus tard. Pour l'instant, le travail avant tout.

La journée se poursuivit sans soucis, et à 18h00, je décidai d'arrêter ce que je faisais. Je passais ces derniers temps ma vie au laboratoire, en partant tard le soir. Je pouvais donc faire un break et partir plus tôt pour une fois. Et heureusement, j'avais bien choisi mon jour. Allez savoir pour quelle raison, McKay s'engueulait une fois de plus avec Zelenka. Il valait mieux rester hors de leur conversation, et hors du champs de vision du Canadien. Rapidement, j'éteignis mon ordinateur, pris ma veste, et quittai le laboratoire. Une idée me vint alors en tête pour préparer la séance de massage de ce soir. Un lit n'était vraiment pas pratique, le masseur allait devoir être penché pour effectuer son massage. Ou bien venir à califourchon sur la personne qu'il doit masser. Non mais, pourquoi pensais-je à ça ? Cette idée était à proscrire totalement. Parce que Karola n'accepterait sûrement pas ça. Et parce que je serais moi même mal à l'aise de sentir la jeune femme sur moi, pendant qu'elle me massait. Non non, il fallait trouver autre chose. Je pris la direction de l'infirmerie avec une idée bien précise. Interpellant un infirmier, je le questionnai sur ce que je désirais. Il eut l'air très surpris par ma démarche, et me regarda interloqué.


"Une table de massage ? Oui, nous en avons. Mais ... pour quelle raison avez-vous besoin d'une table de massage ?"

"Cela ne vous regarde pas, je n'aime pas les questions indiscrètes. Mais ça va, je ne vais pas la casser, votre précieuse table. J'en ai juste besoin pour une semaine. Je vous la rendrais intacte, promis".

L'infirmier hésita, puis obtempéra en m'indiquant la pièce où je pourrais en trouver. Il ignorait s'il devait accepter une telle requête, mais il avait d'autres chats à fouetter, et il voulait se débarrasser rapidement de moi. Sans attendre, je le remerciai, puis allai chercher l'un de ces objets. Parfait, c'était ce qu'il me fallait. Je retournai rapidement dans mes quartiers, et dépliait la table, la plaçant près de la baie vitrée. Une vue magnifique sur l'océan, c'était très bien. Un peu de musique douce émanant de mon lecteur MP3, le cadre était ... accueillant et décontracté. Enfin j'espérais. Si j'avais eu des bougies, j'en aurais mis. Pourquoi en aurais-je mis ? Les bougies, c'est romantique. Je ne voulais pas faire un cadre romantique, mais tranquille. La musique était largement suffisante.

L'heure approchait. Je pris une bonne douche, mais le moment arriva trop vite. J'eu à peine le temps de me sécher et de m'habiller que quelqu'un frappa à la porte. Mes cheveux étaient encore humides, tant pis. Un petit coup de peigne vite fait, et je partis ouvrir. Karola était là, devant moi, et visiblement nerveuse. Son malaise fut communicatif. Avec un petit sourire hésitant, je la saluai à mon tour, également nerveux.


"Bonsoir, Capitaine. Entrez, je vous en prie".

C'était bien la première fois qu'une femme entrait dans mes quartiers. Et maintenant que j'y regardais de plus près, ma chambre était un peu en chantier, avec quelques affaires qui traînaient part ci par là, et du désordre à droite à gauche. Une vraie chambre de mec, quoi. Me mordant la lèvre, je tentai de prendre un air sûr de moi. Totalement raté bien sûr.

"Désolé pour le désordre, j'ai ... oublié de faire un peu de rangement".

Je désignai la table de massage, tout en me dirigeant vers celle-ci.

"J'ai trouvé ça à l'infirmerie, je me suis dit que ça serait sans doute mieux. Et j'ai cette huile de massage, on me l'a conseillée. J'espère que ça vous ira".

Un silence pesant s'installa, le malaise était à son comble, bien plus fort que pendant ce moment très gênant qui nous avait envahi à la fin de notre combat. Le moment tant redouté pour Karola, et pour moi également, arriva enfin. Ce n'était pas la première femme qui allait me voir sans vêtement depuis ma femme, mais j'ignorais pour quelle raison, j'étais très nerveux à l'idée de retrouver aussi peu vêtu devant cette femme là. Bon allez, il fallait se lancer. Plus tôt nous commencerions, plus tôt la séance se terminerait.

"Bon ... je crois ... qu'on peut commencer".

Je retirai mon haut, me retrouvant ainsi torse nu devant Karola. Je n'osais même pas la regarder dans les yeux. Et par conséquent, je ne vis pas le regard de cette dernière qui pouvait me voir d'un oeil différent, et admirer mon corps à moitié nu, ainsi que les deux tatouages que j'arborais. Un pégase sur l'omoplate, et un dragon sur le côté droit du bas ventre. Ainsi que les derniers stigmates de notre affrontement. Je retirai la chaîne que je portais, et la posai sur la table de nuit, pour ne pas l'abîmer. Puis, sans un mot, je m'allongeai sur la table de massage, à plat ventre, attendant la jeune femme. J'étais vraiment gêné, je devais l'avouer. Le silence de la pièce était interrompu par la musique qui se faisait entendre, mais l'air était lourd, on pouvait le sentir. Inquiet, j'attendis que Karola s'approche, et je la laissai faire, un peu crispé par ce qui allait se passer. Je sais, c'était moi qui avait lancé ce gage, mais ce n'était pas de ma faute si j'étais aussi nerveux qu'elle.

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Karola Frei
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Dim 31 Jan - 18:06

Karola Frei

"La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" 


Une fois que Gabriel avait ouvert la porte, la jeune femme savait qu'il n'y avait pas d'échappatoire qu'elle allait devoir se tenir à leur arrangement. Alors elle essaya de se donner du courage pendant que Gabriel l’accueillait et l'invitait à entrer. Sans réfléchir elle passa devant lui et pénétra dans sa chambre. Immédiatement elle fut plongée dans l'ambiance. Une douce musique emplissait l'espace et directement dans son champ de vision lorsqu'elle entra elle aperçut une table de massage déjà prête à être utilisée. Elle sentait la confiance qu'elle tentait de se donner faiblir un peu et à vrai dire à présent elle ne voyait que ça, cette table. Elle entendit Gabriel derrière elle formuler quelques excuses concernant l'état de sa chambre. A vrai dire elle n'avait même pas remarqué les quelques objets et affaires qui gisaient ça et là. Pourtant elle était quelqu'un d'ordonnée et ce genre de bazar la dérangeait parfois, là ce n'était pas du tout le cas. Elle était totalement obnubilée par la table, par cette potence comme elle se prit à le penser. Gabriel capta visiblement qu'elle était en train de l'observer puisqu'il l'a désigna en lui annonçant qu'il l'avait empruntée à l'infirmerie. A cela il ajouta qu'il avait également de l'huile, il lui tendait d'ailleurs un petit flacon blanc. Karola quitta deux secondes la tables pour observer de quel genre d'huile il s'agissait d'huile de massage relaxante. Pendant un instant elle eut peur qu'il ait choisi une sorte d'aphrodisiaque, ce qui aurait été le summum de l'horreur. Il fallait qu'elle se calme un peu, ce n'était pas un rencard mais une simple visite de courtoisie.

- Je vois que vous avez pensé à tout.

Fini t-elle par réussir à dire. Elle faisait nerveusement tourner le petit flacon entre ses doigts en se demandant bien comment elle allait faire pour masser Gabriel. Elle n'avait jamais fait ça de sa vie et elle en avait encore moins reçu. Elle n'avait vraiment pas hâte et Gabriel non plus visiblement. Sauf qu'ils n'allaient tout de même pas passer la soirée à se regarder dans le blanc des yeux, alors le jeune homme brisa le silence le premier, s'activant enfin. Il décréta qu'il était l'heure de passer aux choses sérieuses et...Retira son tee-shirt. Instinctivement Karola détourna son regard voulant à tout prix éviter un contact pendant ce moment gênant. A sa place une autre aurait certainement rougit mais elle tout au contraire, sentit toutes les couleurs de son visage la quitter. Pourtant en temps que militaire et officier elle en avait vu des hommes torse nus et de surcroît musclés. Mais jamais ça ne l'avait dérangée plus que ça, ça faisait partie du contexte de son métier. Alors pourquoi c'était différent aujourd'hui ?

Evitant toujours Gabriel et son torse nu elle le laissa s'installer confortablement sur la table de massage qu'il avait installé devant la baie vitrée de sa chambre. Pas sûre que ce soit une bonne idée car de là Karola pouvait voir l'océan qui bordait la cité s'étendre à perte de vue. Très angoissée par les surfaces aquatiques dépassant celle d'une piscine elle se sentit mal et du alors changer de point de vue. La seule chose qu'elle trouva à faire fut de baisser la tête et puis, elle se retrouva nez à nez avec le dos de Gabriel. Et là c'était tout comme si elle se retrouvait au milieu d'un océan, elle se sentit prise d'un vertige. Ses épaules étaient larges et musclées. Elle se demandaient bien comment un scientifique pouvait avoir cette carrure alors qu'il passait la plupart de son temps assis devant sa paillasse de laboratoire. Elle en oublia presque qu'il s'entraînait très souvent et avec elle en plus. Ses pupilles furent attirées par son tatouage situé sur son omoplate, un Pégase. Il le portait bien, par ailleurs.

Subitement, ses souvenirs remontèrent à la semaine précédente lors de leur combat. Plus précisément au moment où Gabriel avait fini par exécuter l'attaque qui l'avait mise au sol de manière définitive. Elle se rappela avoir ressenti quelque chose de très étrange, un trouble très dérangeant en voyant Gabriel s’efforcer de la maintenir au sol sous lui. Voilà qu'à présent à le voir allongé à moitié déshabillé devant elle, elle se mettait à ressentir la même chose. C'en était trop pour elle, elle avait toujours refusé de se laisser avoir par ce genre de sentiments décidément incontrôlables, elle eut alors une petite idée. Si elle n'oserait jamais mettre fin à cette séance en le disant de vive-voix peut-être que par ses gestes elle pouvait un peu forcer le destin.


- Capitaine ?

La voix de Gabriel la sortit de sa rêverie, elle secoua la tête se rendant compte qu'elle n'avait toujours pas commencé à le masser et que le pauvre attendait.

- Oui, oui je commence tout de suite.

Elle dé bouchonna le flacon d'huile et en versa une noisette sur le dos de Gabriel, juste au centre de sa colonne vertébrale. Elle le repose puis ferma les yeux histoire de rassembler tous ses esprits et de se préparer à le masser. Elle prit une profonde inspiration puis posa ses mains sur son dos..et les retira immédiatement étant donné le tressaillement que ses mains froides sur sa peau avaient provoqués au jeune homme.

- Désolée, je...je n'ai pas fait exprès.


Un peu gênée elle repris le flacon d'huile et s'en versa dans la paume de la main puis les frotta l'une contre l'autre histoire de les réchauffer pour éviter d'incommoder à nouveau le scientifique. Puis elle recommença l'opération, cette fois-ci quand elle posa ses main sur son dos, aucune réaction ne lui parvint. Alors elle commença à le masser, le plus mal possible en prenant soin de chasser toutes ses pensées.  



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Dim 31 Jan - 22:10

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La détente, je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus
Avec Karola Frei

Je souris à la remarque de Karola. Effectivement, j'avais pensé à tout. Du moins, j'espérais. J'avais tout fait pour que l'atmosphère soit détendue, mais visiblement, ce n'était pas efficace. La jeune femme était nerveuse, et moi aussi. Chouette ambiance. Pendant que Karola jouait avec le flacon d'huile apaisante entre ses doigts, j'en profitai pour retirer mon haut et m'allonger sur la table. Pas du tout à l'aise, je patientai. Un petit moment. Quelques minutes peut être. Pourtant, rien ne se passa. Comme si Karola était figée sur place. Si la porte s'était ouverte, j'aurais pu croire qu'elle s'était enfuie. Mais non, elle était là. Immobile. Peut être perdue dans ses pensées. Je l'appelai pour la ramener à la réalité, et une fois sa confirmation qu'elle commençait le massage, je reposai ma tête sur la table. Non pas que j'étais impatient qu'elle commence. Quoique, j'étais tellement tendu qu'un bon massage me ferait sûrement du bien.

Je senti quelque chose couler le long de ma colonne vertébrale, et j'eus un très léger sursaut sous ce contact. L'huile était fraîche, mais pas autant que ce qui suivit. Lorsque Karola posa ses mains sur mon dos, j'eus un petit frisson. Parce qu'elle avait les mains froides, et que je ne m'y étais pas attendu. Mais également en réaction avec ses doigts sur ma peau. La dernière fois qu'une femme m'avait touché de cette manière, c'était un médecin. Avant l'idée du gage, je n'aurais jamais cru qu'une femme comme Karola puisse me toucher ainsi. Cette dernière s'excusa, avant de remettre de l'huile sur ses paumes, et frotter ses mains l'une contre l'autre. Son hésitation me fit curieusement sourire, une partie de moi trouvait ce comportement amusant. Presque attendrissant même. J'ai dit attendrissant ? Non, c'était une erreur, je pensais à un autre terme. Enfin bref, ne cherchez pas à comprendre. Je me redressai légèrement pour la regarder, puis tentai quelque chose pour détendre l'atmosphère, car je sentais bien que Karola était crispée. Et moi alors, étais-je mieux loti qu'elle ?

"N'ayez pas peur, Capitaine. Je ne vais pas vous mordre, c'est juré".

Puis, après ma petite plaisanterie, je reposai ma tête, attendant la suite. Cette fois, le contact des mains huilées de Karola sur ma peau se passa sans problème. Pas de frisson, pas de sursaut, je la laissai entièrement diriger le massage, sans bouger. La jeune femme commença ses gestes, et comme moi même je n'y connaissais rien en massage, je n'aurais su dire si elle se montrait professionnelle, ou au contraire complètement nulle. Les secondes passèrent, je sentis les doigts de la militaire aller et venir sur mon dos, monter, descendre, appuyer par endroit, effleurer ailleurs. Etrangement, j'aimais bien ça. Moi qui était crispé, voilà que maintenant, je me détendais un peu. Je fermai les yeux, et profitai de ce moment. J'appréciai chaque geste, chaque caresse, chaque pression que Karola exerçait sur mon corps. C'était très relaxant. Avec la musique qui passait, et les senteurs de l'huile essentielle, je me serais presque endormi. Mes muscles se relâchèrent peu à peu, la jeune femme pouvait sûrement le sentir. J'ignorais que celle-ci ne savait pas masser, ni qu'elle faisait exprès d'être très maladroite pour pouvoir partir le plus vite possible. Pour moi, et vu l'effet qu'elle me faisait, elle avait une certaine expérience dans ce domaine. Je ne regrettais pas du tout d'avoir donner ce gage. Je me laissai bercer par les gestes de Karola, tout en lui lâchant sur un ton détendu.

"Wow, vous êtes douée. Ca me fait beaucoup de bien".

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Dim 31 Jan - 23:06

Karola Frei

"La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" 


A présent qu'elle s'était lancée, Karola se dit que finalement ce n'était pas si terrible que ça de faire un massage. Elle s'en était fait une tonne, avait eu l'impression qu'elle n'en sortirait jamais vivante mais maintenant qu'elle se trouvait dans la chambre de Gabriel et que ses mains étaient enfin en contact avec son dos, elle se trouvait un peu ridicule. Souriant pour elle même, elle sentait que sa respiration était un peu moins fébrile même si elle se sentait toujours un peu mal à l'aise. Elle se concentra sur ses mains et entreprit de mettre en œuvre son plan machiavélique. Sans non plus y aller trop fort, elle n'avait l'intention de lui faire mal, elle laissa ses mains parcourir le dos de Gabriel en faisait des gestes un peu aléatoires. D'abord dans le haut du dos, puis le long de la colonne vertébrale pour terminer au niveau des reins. Elle malaxait sa peau sans réel ménagement. Les minutes commencèrent à s'écouler et dans la pièce on entendait seulement l'enchaînement des musiques que Gabriel avait mit en fond sonore. On se serait cru dans une scène de film romantique et Karola espérait vraiment que jamais personne ne serait au courant de ce qu'elle était en train de faire car sinon elle était sûre qu'elle perdrait toute crédibilité auprès de ses hommes.

Plus la jeune femme poursuivait ses gestes qu'elle essayait de rendre les moins agréables possible sans que Gabriel ne s'en rende compte et plus elle sentait que cela n'avait en réalité aucun impact. En effet, contrairement à ce qu'elle voulait provoquer c'était tout l'inverse qui se produisait. Elle voulait que Gabriel se sente inconfortable et là elle sentait carrément ses muscles se détendre sous ses doigts. C'était d'ailleurs une sensation un peu étrange et il n'y avait pas que les muscles qui se détendaient. Le jeune homme aussi semblait moins nerveux étant donné qu'il venait de fermer les yeux. Visiblement il souhaitait pleinement profiter de la situation. Mais plus lui se relaxait et plus elle se crispait. Car pendant ce temps là elle ne pouvait pas s'empêcher de ressentir comme une irrépressible envie de continuer à faire courir ses mains sur son dos, un peu plus et elle se surprendrait à aimer ça. C'était plutôt mauvais signe pour elle. D'ailleurs la remarque que Gabriel lui adressa confirma ses pensées. Elle stoppa immédiatement ses gestes quand elle l'entendit lui dire qu'elle était douée et se demanda alors si il ne se moquait pas d'elle. Elle se garda bien de le lui demander et fronça les sourcils.

Sa technique venait d'échouer lamentablement. Elle qui n'avait jamais fait de massage de sa vie, voilà qu'elle se trouvait avoir des compétences dans le domaine. C'était vraiment bien sa veine dis-donc ! Si il y avait bien quelque chose pour laquelle elle n'avait pas besoin d'avoir de don inné c'était bien pour le massage. Cette remarque l'avait un peu contrariée dans ses plans et les mains toujours à plat sur son dos, inactives elle décida qu'il était temps d'adopter une nouvelle tactique. Bien décidée à en finir pour éviter que ses pensées dérangeantes ne continue à l'envahir Karola reprit ses massages en s'appliquant cette fois-ci. Elle se dit que si elle faisait tout pour le masser correctement, ça lui ferait peut-être moins de bien que quand elle faisait tout le contraire. Ça commençait à devenir sacrément tordu mais c'était ça où bien elle risquait de voir s'écrouler tous les efforts qu'elle avait fait jusqu'à maintenant. Peut-être que si elle le massait suffisamment bien il finirait par même s'endormir et ainsi elle pourrait prendre la poudre d'escampette ni vu ni connu. Mais il ne fallait surtout pas qu'il se doute de quelques chose.

- Je suis ravie que ça vous plaise.


Elle se frictionna les mains avec de l'huile et elle positionna ses mains au niveau du bas du dos et tout en appliquant une légère pression elle entreprit de remonter lentement jusqu'aux niveau des cervicales. Elle allait mettre sa connaissance des points sensibles à toucher au combat au corps à corps à son service, là elle était sûre de réussir.  



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Dim 31 Jan - 23:54

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La détente, je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus
Avec Karola Frei

Ce que je venais de dire, je le pensais réellement. Karola était douée pour les massages, elle avait un talent innée, peut être sans s'en rendre compte. Ses gestes me firent beaucoup de bien. Pour une première séance, c'était prometteur. J'avais hâte d'être à après demain, pour ressentir à nouveau ses mains sur mon corps. J'étais détendu, très détendu même. Mes muscles ne me faisaient plus souffrir, les pensées de malaise qui m'avaient envahi peu avant semblaient s'être envolées. Et voilà que maintenant, Karola parcourait le long de mon dos, de bas en haut, en appuyant à certains endroits pour que je ressente du bien être. Et cela marchait très bien. Les yeux clos, mon esprit commença à partir. Je me sentais tellement bien. Une agréable torpeur m'envahissait peu à peu. La musique résonnait de plus en plus loin. J'étais entrain de m'endormir. M'endormir ? Oh non, il ne fallait pas que je m'endorme. Bon d'accord, la fin de la séance de 30 minutes devait être bientôt terminée, mais je n'allais pas m'endormir quand même. Que penserait Karola si cela arrivait ? Ah moins que ... Bizarrement, les gestes de la jeune femme étaient devenus plus méthodiques, plus précis, et plus poussés. Comme si elle cherchait à faire quelque chose. Soudain, je compris. Sans ouvrir les yeux, je souris et je m'adressai à elle, sans bouger.

"Vous ne cherchez pas à m'endormir, par hasard ? Votre massage est si agréable que je me pose des questions à ce sujet. Si vous pensez pouvoir ainsi fuir votre gage, vous vous trompez".

Karola m'amusait. Je n'étais pas du tout contrarié par ce qu'elle essayait de faire. C'était même compréhensible, vu sa nervosité et son caractère. Mais, je n'allais pas la laisser gagner pour autant.

"Peu importe si vous réussissez, et que je m'endors dans les prochaines minutes, Capitaine. Comme ça, je vous engagerais à plein temps. Vous viendrez me faire des massages tous les jours, bien au delà des termes de notre contrat, vu que vous êtes très douée. Et n'oubliez pas que demain, ça sera à mon tour de vous masser, vous n'y échapperez pas".

Karola était sournoise, comme lors d'un combat. Moi aussi, je pouvais l'être. Si elle voulait jouer à ce jeu, alors nous allions jouer. Sur ces paroles, je gardai le silence, profitant des doigts de fée de la jeune femme. Et comme cette dernière cherchait à le faire, je finis par m'endormir, détendu, sans me rendre compte qu'il ne restait en réalité que 5 minutes de séance.

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Lun 1 Fév - 0:53

Karola Frei

"La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" 


Karola effectuait ses gestes de manière très consciencieuse. Elle savait exactement où diriger ses mains. En fait, si on y réfléchissait bien le massage ressemblait assez au combat au corps à corps. Il suffisait de viser les bons endroits pour faire le maximum de dégâts. Certes, là elle n'avait pas l'intention d'en faire mais c'était tout comme. En appuyant là où il fallait elle était certaine de parvenir à détendre suffisamment Gabriel pour qu'il finisse par s'endormir. Finalement, après un début très hésitant et assez difficile Karola était à présent relativement à l'aise, elle avait trouvé quelque chose qui la motive et surtout l'empêche de penser à ce que la vision de Gabriel torse nu avait provoqué en elle. Ses mouvements étaient à présent plus assurés, plus experts. Ses mains n'étaient à présent plus inactives depuis quelques minutes. Elle lui frictionna les épaules, la base du cou puis les cervicales, là elle appuya un peu plus fort histoire de faire effet sur la moelle épinière. C'était l'endroit le plus fragile et donc certainement le plus sensible puisqu'il communiquait directement avec le cerveau. Sans s'attarder elle descendit un peu plus Du bout des doigts elle exerça de légères pression le long de son épine dorsale pour stimuler ses nerfs. Une fois en bas du dos elle lui pétrit la zone située au niveau des reins. Une fois encore dans le but d'envoyer des ondes relaxantes. Plus ses mains agissait et plus Gabriel paraissait se détendre et se laisser aller. Un coup d’œil en sa direction lui permit de voir qu'il avait les yeux fermés et l'air tout à fait détendu. C'était un bon signe.

Alors qu'elle s'apprêtait à recommencer les mêmes gestes de manière plus approfondi cette fois, la voix de Gabriel la fit tressaillir légèrement tant elle était concentrée dans son affaire. Ce que ce dernier lui annonça ne lui fit pas plaisir, évidemment malin comme il était il avait deviné ses plans. Contrariée elle fronça les sourcils. Décidément plus ça allait et plus il se montrait culotté envers elle. Gabriel n'avait pas froid aux yeux et malgré tout ça ne lui déplaisait pas tant que ça. Visiblement, il aimait faire le malin mais malheureusement pour lui, Karola avait l'habitude de traiter avec eux.


- Vous avez décidément une bien piètre opinion de moi, Docteur. Maintenant cessez de papoter, vous me déconcentrez.

Histoire de l'inciter à se taire, elle appuya un peu plus fortement sur les points de pression. Elle concentra toute son attention sur son dos et avec souplesse poursuivit les massages. Finalement, avec un peu de recul elle se dit que ce n'était pas si désagréable que ça, en tout cas se retrouver dans la peau du masseur n'avait rien d'aussi terrible que ça en avait l'air. En revanche, comme Gabriel venait tout justement de le lui rappeler demain c'était elle qui se trouverait à sa place, et là c'était sûr elle ferait moins la maline. Peut-être qu'elle ferait bien de proposer à Gabriel de changer les termes de leur petit contrat de façon à ce que ce ne soit qu'elle qui lui fasse les massages pendant la semaine. Ça ne la dérangeait plus à présent, maintenant qu'elle savait comment s'y prendre.

Le souffle plus lent et plus sonore de Gabriel lui indiquèrent qu'enfin, il s'était endormi. Elle avait réussi ! Mais ça n'avait plus tellement d'importance puisqu'elle ne désirait plus tant que ça partir. Elle soupira, soulagée tout de même que cela soit fini et regarda sa montre. 19H25. Tout ça pour 5 minutes, c'était définitivement ridicule. Au départ elle avait songé à le faire s'endormir pour lever le camp mais ce n'était plus son intention. Au contraire, elle se ressuya les mains puis se dirigea vers l'avant de la table de massage. Là où la tête de Gabriel reposait dans ses bras, elle se pencha vers son oreille pour lui susurrer :

- Debout, Belle au bois dormant.

Elle recula ensuite un peu et l'observa en croisant les bras, pour le laisser émerger. Amusée elle attendit qu'il se redresse et se mette assis pour le taquiner. Sauf qu'elle avait oublié qu'il ne portait pas de tee-shirt et elle se retrouva donc face à lui, assis et ses yeux ne purent s'empêcher d'admirer son torse musclé et d’apercevoir un second tatouage. Aussitôt elle détourna les yeux et vit avec soulagement qu'elle se trouvait à côté de son tee-shirt. C'était la diversion parfaite, elle l'attrapa et le lui lança afin qu'il puisse se rhabiller rapidement. Avant qu'elle ne recommence à se sentir troublée. Et comme elle savait que le lendemain c'était elle qui devrait passer sur le billard elle tenta l'air de rien de s'en défiler.


- Comme vous le voyez je n'ai pas fuit. D'ailleurs, au risque de vous surprendre, je ne verrais aucun inconvénient à passer la semaine à vous masser.  



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Lun 1 Fév - 23:46

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La détente, je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus
Avec Karola Frei

Je dormas d'un sommeil réparateur, le massage m'avait fait beaucoup de bien. Depuis combien de temps dormais-je ? Une heure ? Cinq heures ? Plus ? Une voix résonna à mes oreilles, me demandant de me réveiller. Lentement, je sortis de ma torpeur, gardant les yeux fermés. Depuis quand mon réveil avait-il la voix d'une femme en guise de réveil ? Je n'avais aucun souvenir de l'avoir modifié ces derniers temps. Alors, qui est ce qui me réveillait ? Il devait être très tard le matin, je devais être en retard au boulot, et quelqu'un était venu me chercher. Oui, ça devait être ça. Poussant un petit grognement dans mon sommeil, je finis par émerger totalement. Ouvrant les yeux, je vis le visage de ... Karola. Mais, que faisait-elle là ? Ah oui, le massage. A ma grande surprise, c'était encore le soir, la séance de massage venait de se terminer. Autrement, je n'avais dormi que quelques minutes seulement. Et non plusieurs heures. Voilà pourquoi j'étais encore dans le cirage pendant quelques instants. J'étais tellement bien endormi, et voilà que la jeune femme venait de me réveiller. Ainsi donc, elle n'avait pas fui à toute vitesse, elle était restée là.

Je me redressai, et m'assis sur le bord de la table pour finir de me réveiller. Je ne remarquai pas la gêne de Karola dont le regard avait dérivé sur mon torse dépourvu de vêtement. J'avais même complètement oublié qu'il me manquait quelque chose. Je frottai mes yeux, avant de m'étirer. Certes, j'avais bien dormi. Mais la position allongée ne m'allait pas du tout, et mon corps me rappela à l'ordre. Heureusement que la militaire avait massé tout ça avant. Je me levai de la table, au moment où Karola me donna mon tee shirt, que j'enfilai tout en l'écoutant. Sa remarque me fit sourire, et même si j'étais encore un peu endormi, je vis clair dans son jeu. Quelle maligne. Je fis mine de réfléchir, alors que je connaissais déjà la réponse.


"Changer les termes de notre accord ? Je n'oserais jamais faire une telle chose. Nous avions un engagement, je tiens à le respecter".

Je dévisageai Karola avec un air faussement innocent, car je me doutais bien qu'elle m'avait fait cette proposition pour éviter que je lui fasse des massages à mon tour. Cependant, j'étais surpris d'apprendre que cette tâche ne lui déplaisait pas. J'étais même très loin de me douter qu'elle y aurait pris goût. L'idée de lui demander de revenir même après la semaine du gage me traversa l'esprit, mais c'était trop abusé. Et cette fois-ci, elle m'enverrait sur les roses à coup sûr. Une situation suffisamment drôle pour être tentée, mais non. Nous étions déjà suffisamment mal à l'aise sans en rajouter une couche. Je ne voulais pas faire fuir la jeune femme.

Alors que la musique qui passait se termina, j'éteignis mon lecteur MP3, puis raccompagnai Karola jusqu'à la porte. Une part de moi fut rassurée que la séance de massage soit enfin terminée, mais une autre part aurait bien aimé continuer un peu. Que ressentait la militaire en ce moment ? Elle voulait sûrement fuir en courant.


"Encore merci d'être venue, j'ai passé un agréable moment. A demain même heure, même endroit, Capitaine. Je vais bien m'occuper de vous".

Moi sadique ? Mais non. Je ne faisais qu'en rajouter une couche pour m'amuser. En réalité, c'était surtout pour dissimuler mon propre malaise de devoir masser Karola. Finalement, j'aurais du accepté sa proposition, mais c'était contre mes principes de changer d'avis au dernier moment. Je saluai Karola, puis retournai m'occuper de mes affaires. Cette nuit là, malgré la détente que je venais de recevoir, mes traditionnels cauchemars revinrent me hanter, en balayant cette sensation de bien être qui m'avait envahi pendant une demi heure, entre les mains de Karola.


¤ Jour 2, quartiers de Gabriel Grayson ¤


Un nouveau jour était commencé. Une nouvelle journée de travail au laboratoire, avec l'étude de nouveaux échantillons provenant d'une planète désertique. Mon supérieur avait voulu que je termine tard, mais quelque chose de plus intéressant m'attendait. A 18h30, contre son accord, je partis en direction de mes quartiers. Une petite douche, encore un peu de musique, et tout fut prêt avant l'arrivée de Karola. Cette fois-ci, c'était la jeune femme qui allait se faire masser par mes soins. Et maintenant que j'étais là, entrain de l'attendre, je paniquais un peu. Comment allait-elle réagir ? Et comment allais-je faire ? J'étais loin d'être un expert. Tant pis, j'allais bien voir. Après tout, j'avais choisi ce gage surtout pour nous amuser et nous rapprocher. Pas pour être professionnel et faire des concours pour savoir qui était le meilleur. On frappa à la porte. C'était elle. Nerveux, j'allais lui ouvrir en la saluant.


"Bonsoir, comment allez-vous ?"

Un peu de politesse ne faisait pas de mal. Surtout pour tenter de cacher le malaise qui m'envahissait. Gêné, j'ignorais comment agir avec Karola. Je pris un peu de distance avec la table, tournant le dos pour laisser un peu d'intimité à la jeune femme. Je me doutais bien que tant que je la regarderais, elle n'allait pas bouger du tout. Je devais donc attendre son accord avant de venir la voir, une fois qu'elle serait prête. De nous deux, qui serait le plus gêné pour cette nouvelle soirée ?

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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Mar 2 Fév - 0:30

Karola Frei

"La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" 


Karola avait passé une assez mauvaise nuit, non seulement elle avait eu du mal à trouver le sommeil mais en plus elle avait rêvé que des Wraiths la poursuivaient puis lui faire un massage afin de la mettre dans de bonnes dispositions avant de lui ôter toutes ses forces vitales. C'était du grand n'importe quoi. Heureusement son réveil avait sonné, mettant fin à ses horribles visions. D'habitude quand elle faisait des cauchemars de ce genre, ce qui était rare, elle tentait d'en connaître la cause afin d'éviter que ça se reproduite. Là elle n'avait pas besoin de chercher bien loin elle connaissait parfaitement la raison de ses mauvais rêves. Le soir même elle devait retourner dans les quartiers de Gabriel pour que cette fois-ci ce soit lui qui lui prodigue des massages. La veille c'était elle qui s'y était collée et si au début elle avait été réticente elle devait bien avouer que ça n'avait pas été aussi insurmontable que ça, elle s'était même découvert des dons pour les massages. En tout cas Gabriel avait eu l'air d'apprécier. Mais là, ce soir ce serait une autre paire de manche, elle allait devoir le laisser la toucher et rien que ça, ça la mettait mal à l'aise. D'ailleurs son cerveau cru bon de lui rappeler les mots que le jeune homme avait prononcé « Je vais bien m'occuper de vous », double malaise. Elle avait du mal à se laisser approcher de trop près par les autres et surtout par les hommes, non pas parce qu'elle avait connu des mauvaises expériences mais surtout parce qu'elle ne voulait pas en connaître ! Alors oui elle appréhendait la séance de ce soir.

Malgré tout Karola appréciait passer du temps en compagnie de Gabriel, ça lui permettait de changer un peu d'air et de parler d'autre chose que du travail. Et puis avec lui elle avait l'impression qu'elle pouvait être elle même sans que cela n'ait les conséquences habituelles. D'habitude les gens se montraient distants, obéissants et très peu compréhensifs, ils l'évitaient un peu comme la peste. Avec le scientifique elle savait qu'elle ne risquait pas d'être jugée négativement et c'était assez agréable. D'ailleurs ça devait sans doute être réciproque sinon il ne se donnerait pas la peine de tout ça, à moins qu'en fait il ne s'agisse encore là que d'un pari.. Cette idée ne l'avait pas encore effleurée et à vrai dire elle s'en voulait de ne pas y avoir penser. Après tout Gabriel aimait les défis alors ça n'aurait rien d'étonnant. Instinctivement elle vit les choses sous un autre angle et elle ne put s'empêcher de ressentir de la méfiance à l'égard du scientifique. Si vraiment il l'avait roulée il risquait de le payer cher. Enfin, elle lui laissait tout de même le bénéfice du doute, il était inutile de tomber dans la paranoïa.

Évidemment il était inutile de préciser que sa journée avait filé à la vitesse de la lumière et que l'heure d'y aller était arrivée bien trop vite. Elle avait vraiment du mal à comprendre pourquoi elle réagissait ainsi, après tout ce n'était pas bien méchant. Gabriel était juste une personne avec qui elle avait l'habitude de s'entraîner, il n'y avait rien de plus. Et non, le fait qu'elle se soit sentie toute chose quand elle l'avait vu sans son tee-shirt n'avait rien à voir ! Bref, en traînant les pieds elle se dirigea vers les quartiers de Gabriel, elle commençait à connaître le chemin par cœur. Hier elle avait tout tenté pour éviter que cela ne se produise mais Gabriel avait fait échoué tous ses plans. Néanmoins, la capitaine ne manquait pas de ressources et elle n'avait pas dit son dernier mot. Quelques idées avaient émergées dans sa tête au cours de la journée. La première s'était qu'elle devait à tout prix éviter de montrer à Gabriel qu'elle était mal à l'aise avec l'idée des massages, pour ça pas de problème elle savait très bien se contrôler et bloquer ses émotions. Elle avait toujours entraînée pour ça. Ce qui s'était passé hier n'était juste qu'un moment d'égarement du à la fatigue et au manque d'action dans sa vie en ce moment. On ne l'y prendrait plus. Quant au reste et bien, tout dépendrait de la manière dont la séance se déroulerait. Elle se présenta donc devant sa porte assez sûre d'elle et toqua. Lorsque Gabriel lui ouvrit la porte elle capta immédiatement sa nervosité. Et non seulement elle la capta mais aussi elle l'absorba, toute la confiance en elle qu'elle avait pu rassembler s'envola en coup de vent.

- Ça va très bien, je vous remercie.

Ressentant de nouveau les mêmes sensations que la veille elle entra pas très rassurée dans sa chambre où trônait toujours la table et où était toujours diffusée de la musique. Gabriel referma la porte derrière elle et se contenta de lui tourner le dos. Karola comprit alors qu'il attendait qu'elle se déshabille et s'installe avant de commencer. C'était assez avenant de sa part mais elle ne comptait se rendre tout de suite. Elle resta quelques secondes immobiles à le regarder de dos puis elle tenta le tout pour le tout.

- Vous savez je connais d'autres moyens de se détendre, par exemple la méditation. Je suis sûre que vous aimeriez, on a pas besoin de table, encore moins de se déshabiller et...Bon très bien.

Soupira t-elle car Gabriel ne bougea pas d'un poil, décidément il était coriace. Elle aurait très bien pu partir ou bien lui faire comprendre qu'elle ne voulait pas qu'il l'a masse mais elle n'y arrivait pas tout simplement. Elle se maudit mille fois puis retira son tee-shirt et se contenta d'en rester là, hors de question qu'elle retire aussi son soutien-gorge juste pour ses beaux yeux. Gabriel n'aurait que ça, ça ou bien il irait se faire voir. Elle s'allongea sur la table de massage, elle se sentait à présent vraiment tendue, d'ailleurs cela pouvait s'entendre à sa voix.

- C'est bon, vous pouvez commencer.




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Jeu 4 Fév - 0:31

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La détente, je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus
Avec Karola Frei

Le deuxième jour du gage était arrivé, et Karola se trouvait maintenant dans mes quartiers, prête à inverser les rôles. Enfin, prête était un bien grand mot, car bien qu'elle se donnait une certaine contenance, je sentis sa nervosité. A moins que ça soit mon malaise qui se répercutait sur elle. Après tout, ce n'était que le deuxième jour, et cette fois ci, c'était la jeune femme qui allait se faire masser. Depuis quelques temps, nous passions pas mal de temps à nous entraîner et à discuter, et ça se passait toujours bien. Mais il n'y avait jamais eu autant de proximité, et voilà que nous étions tous les deux proches. Il était donc normal que, en aussi peu de temps, nos sentiments nous bloquaient encore. Cela n'allait pas passer comme ça, même pour s'amuser. Il fallait seulement patienter. Quoi que, est ce que cela allait vraiment marcher ? Allions nous devenir des amis sans complexe ? Peut être. Nous verrons bien.

Je laissai un peu d'intimité à Karola, et même si j'avais le dos tourné, la jeune femme tenta une nouvelle fois de fuir le gage la concernant. Elle me fit sourire, et je secouai la tête négativement.


"Peut être que ça détend, mais c'est moins drôle, vous ne trouvez pas ?"

Drôle, drôle. Avais-je vraiment l'air de m'amuser ? Moi qui étais stressé ? Cependant, j'avais raison quand même. Ce gage nous concernait tous les deux, nous faisions quelque chose à deux. Alors que la méditation, je pouvais très bien le faire tout seul, dans mon coin. C'était ennuyeux d'ailleurs. J'avais essayé une fois, à force de voir Teyla le faire. Je m'étais endormi au bout de quelques minutes. Ah ça, pour être détendu, je l'étais vraiment. Karola n'échapperait pas à son gage, et elle finit par s'y résigner. Au bout de quelques instants, je l'entendis me dire qu'elle était prête.

Je me retournai et m'approchai de la table, pour voir Karola allongée sur le dos, son haut enlevé. Elle n'avait plus que son soutien gorge. Quoi de plus normal, j'aurais été une femme, j'aurais eu la même idée. C'était pour cela que je ne lui fis aucune remarque. Cela ne me dérangeait pas du tout qu'elle garde ce sous vêtement, comme pour se protéger. Après tout, je n'avais pas envie de la voir nue, alors je me fichais bien qu'elle ait ce bout de tissu. Attrapant le flacon d'huile, j'en mis sur mes mains, et frictionnai ces dernières pour réchauffer l'huile. Mon regard ne parvenait pas à se détacher du corps de la militaire. Elle était là, à moitié nue, et je pouvais voir son dos. Je réalisai que c'était la première fois que je voyais Karola aussi peu vêtue.

Allez, sors de cette rêverie, ce n'est pas bien de faire une telle fixation. J'eu l'impression d'être un pervers entrain de regarder sa proie. Je secouai la tête pour penser à autre chose. Voilà que maintenant, cette étrange sensation qui m'avait envahi le jour de notre dernier combat, était entrain de revenir. Rien qu'en regardant la jeune femme. C'était stupide comme sensation. Après tout, Karola ne m'avait pas dévisagé de la sorte, la veille, quand j'étais torse nu ? Donc pourquoi le ferais-je ? Bien entendu, je n'avais aucune idée que la jeune femme avait eu la même réaction de gêne lors du premier jour. Allez, il fallait commencer. J'eus envie de détendre un peu l'atmosphère, et avant de commencer le massage, je posai une question à la militaire, ayant remarqué que je ne m'étais pas encore inquiété pour son état de santé.


"Au fait, est ce que votre poignet va mieux, depuis la dernière fois ?"

Bon d'accord, j'avouais, j'étais entrain de repousser l'échéance du massage. Ce n'était pas de ma faute si j'étais très hésitant. Frottant à nouveau mes mains l'une contre l'autre, je respirai profondément, puis me lançai. Si Karola était parvenue à le faire, alors moi aussi. Je réfléchis sur comment j'allais m'y prendre. Comme je vous l'ai dit plus tôt, je n'étais pas un expert. Puis, avec hésitation, je baissai les bretelles du soutien gorge de la jeune femme, pour dégager ses épaules. J'appréhendai un peu sa réaction, mais visiblement, Karola m'autorisa à continuer. Pas de panique, je n'allais pas la déshabiller non plus. En me mordant la lèvre, je posai mes mains sur le dos de la militaire, et je commençai mon massage. Des gestes très hésitants. Un peu désordonnés. Mes doigts se mouvaient lentement sur la peau blanche et douce de Karola, et je dus le reconnaître, c'était très agréable. Sentir sa peau chaude sous mes doigts était une sensation plaisante. Rapidement, mes gestes devinrent plus sûrs, plus poussés, et lentement, je la massai tranquillement. D'abord les épaules que je pétris, puis je descendis le long de la colonne vertébrale, massant avec douceur mais fermeté. J'étais concentré sur mes gestes, j'avais peur de mal faire. Je ne devais sûrement pas être aussi doué que Karola, mais bon. Mes mains arrivèrent sur les reins de la jeune femme, et je la sentis frissonner. Elle était peut être chatouilleuse à cet endroit, non ? Aussitôt, je remontai mes mains en m'excusant.

"Désolé. J'ai du descendre un peu trop bas".

Mes mains remontèrent le long de son dos, et je ne pus m'empêcher de m'attarder à certains endroits, observant les réactions de la jeune femme. J'étais peut être mauvais, mais j'aimais bien ce contact. Sentir les muscles et la peau de Karola sous mes doigts, c'était vraiment curieux. Et plaisant.

"J'espère que je ne vous fait pas mal".

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Karola Frei
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Jeu 4 Fév - 20:36

Karola Frei

"La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" 


Allongée sur la table de massage, Karola n'en menait pas large. Elle se sentait sans défense et surtout nue, ce qui était pratiquement le cas, et pour une militaire il n'y avait rien de pire que de ressentir ce genre de sensations. Celles qui donnent l'impression qu'on est totalement désarmé et à découvert face à un ennemi. D'accord, c'était extrapoler que de dire que Gabriel était un ennemie, c'était très loin d'être le cas mais tout de même la situation restait très inconfortable. Elle avait les bras croisés devant elle et le front appuyé sur ses mains, le regard fixé au sol, au moins cela lui permettait de cacher son visage. C'était certainement ce qu'elle avait le moins envie que Gabriel voit. Elle sentit alors sa présence juste à côté d'elle comme il venait de la rejoindre après qu'elle l'ait informée qu'elle était prête. Tous ses sens étaient en alerte comme si elle se trouvait en pleine mission, en terrain inconnu. Elle l'entendit débouchonner le flacon d'huile et se frictionner les mains avec le liquide. Elle s'attendait à l'impact quelques secondes plus tard mais ce ne fut pas le cas. A la place il lui demanda comment elle allait ou plutôt comment se portait son poignet. Lors de leur dernier entraînement, Gabriel avait sacrément amoché la jeune femme, notamment au poignet gauche sur lequel il avait durement abattu un bâton de combat en bois. Cela lui avait valu une belle entorse comme lors de la mission Paradize. D'ailleurs cela lui avait valu une mini prise d'otage de la part du Docteur Taylor Laurence qui l'avait soignée et donné de quoi aller mieux. Même si cette rencontre n'avait pas été des plus agréables au moins ça avait éviter le pire à Karola. Aujourd'hui ça allait mieux, elle avait pu arrêter les anti-douleurs deux jours auparavant mais rien qu'à y repenser elle avait de nouveau l'impression que son poignet la lançait.


- Mon poignet va très bien je vous remercie.

Elle lui répondit très sobrement, elle aurait voulu ajouter qu'elle aimerait qu'il évite cet endroit la prochaine fois pour éviter qu'elle n'en perde l'usage mais les mots avaient du mal à sortir, alors autant limiter la casse. Dans une telle situation il était très difficile pour elle d'apparaître autrement que froide et distante. Après sa réponse le silence se réinstalla à nouveau enfin pas tout à fait puisque la musique en fond sonore servait à combler le vide et heureusement d'ailleurs, sinon ça aurait été encore pire. Puis elle sentit Gabriel faire glisser ses bretelles sur ses épaules, elle ne savait pas trop bien si elle devait l'envoyer balader ou bien le laisser faire. Elle opta pour la seconde option, le pauvre serait traumatisé si elle lui volait dans les plumes alors qu'il faisait cela seulement dans le but de la masser et puis cela ne constituait pas un outrage aussi terrible que cela. Et puis si elle ne se laissait pas faire Gabriel finirait par la croire folle et par en avoir marre d'elle et ça elle n'était pas très sûre d'en avoir vraiment envie étant donné qu'il était un peu près l'une des seules personne à lui porter un peu d'intérêt sur Atlantis.

Délicatement il commença son massage, au début Karola sentait très peu ses manipulations résultat de son hésitation à la toucher de peur de lui faire mal sûrement. La jeune femme ne put s'empêcher de penser que décidément même hors cadre du combat il prenait des pincettes pour éviter de la blesser. Est-ce qu'elle avait autant que ça l'air d'être une femme faible ? Elle se posa sérieusement la question. Passés enfin les premiers moments gênants du contact Gabriel fut enfin un peu plus entreprenant. Ses gestes s'imprimèrent un peu plus profondément sur la peau de Karola et de ce fait la jeune femme se sentit un peu mal à l'aise, ce contact la gênait car il était très intime plus que tous ceux qu'elle avait pu avoir avec lui depuis qu'ils se connaissaient. Malgré elle, elle sentait ses muscles se contracter comme si elle espérait repousser ses mains. Ces dernières étaient sur ses épaules nues et s'affairaient à la malaxer tout en entamant une lente descente de part et d'autre de sa colonne vertébrale. A chaque millimètre que les mains du scientifique parcouraient elle avait l'impression que ses nerfs s'activaient en lui envoyant une légère décharge électrique non pas douloureuse mais agréable, apaisante. Oui, si on occultait le fait qu'elle sentait de la tension en elle, elle devait bien admettre que les massages de Gabriel n'étaient pas si désagréables que ça.

Finissant leur longue descentes ses mains finirent par atteindre le bas de son dos, ses gestes s'apparentant presque à des caresses elle ne put s'empêcher de sursauter. Il s'agissait d'une zone très sensible pour n'importe quel être humain et si Karola avait fait tout son possible pour contenir les réactions de son corps jusqu'à présent, là le frisson avait été incontrôlable, la surprenant d'ailleurs elle même. Aussitôt elle sentit les mains de Gabriel remonter tout en même temps qu'il s'excusait d'avoir été aussi bas. A vrai dire ce n'était pas vraiment le cas mais elle n'osa pas le lui dire préférant profiter de ce sursaut non maîtriser pour lui imposer une limite à ne pas dépasser. Visiblement cette petite réaction eut pour effet d'inquiéter Gabriel plus que de raison puisqu'il lui demanda s'il ne lui faisait pas mal. Là elle avait deux choix, soit mentir soit lui dire la vérité, ce qui aurait pu soit conduire à la fin du massage soit à sa poursuite. Si elle été restée dans le même état d'esprit qu'en début de séance elle aurait très certainement menti, mais comme ce n'était plus le cas cela lui semblait inutile voire même dangereux.


- Ne vous en faites pas, vous vous en sortez très bien.  





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Jeu 4 Fév - 21:50

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La détente, je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus
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Je fus soulagé d'apprendre que le poignet de Karola allait bien. J'avais eu peur de lui avoir fait mal en frappant un peu trop fort. J'ignorai qu'elle avait déjà eu une entorse au retour d'une mission, et que cette zone était restée fragilisée. De mon point de vue, tout s'était bien terminé. Je ne pouvais pas savoir que la jeune femme avait passé un mauvais moment à l'infirmerie, et que mon coup de bâton avait fait naître une nouvelle entorse. Bon, trêve de bavardage, je commençai enfin mon massage. D'abord hésitant, j'en vins rapidement à masser un peu plus fort qu'au début, prenant de l'assurance. J'ignorais si mes gestes étaient corrects ou pas, mais au moins, la jeune femme ne se plaignit pas de douleurs là où mes doigts appuyaient. A moins qu'elle était très fière, et qu'elle préférait prendre sur elle pour ne laisser aucune souffrance transparaître.

Mes mains parcoururent la totalité du dos de Karola. D'abord ses épaules, puis le long de sa colonne vertébrale. Je massai chaque centimètre carré de peau douce, et je pus sentir les muscles contractés de la jeune femme. Etait-elle tout le temps comme cela ? Ou alors, est ce que c'était le stress de la situation qui la raidissait ? Je n'en avais aucune idée, et plus je tentai de démêler tous ces noeuds, plus Karola se crispait. Mes doigts arrivèrent sur les hanches de la militaire, et la réaction de cette dernière fut immédiate. Tel un enfant pris sur le fait après avoir commis une bêtise, je m'excusai en remontant mes mains. Cependant, Karola m'affirma que je ne lui avais pas fait mal, et que je m'en sortais bien. Je fus très surpris de cette remarque, mais cela eut au moins le mérite de me tranquilliser un peu. Je poursuivis mes gestes, restant sagement sur le dos et les épaules. Je n'osais plus descendre en bas, par peur de gêner la jeune femme.

Les minutes passèrent, les musiques de mon MP3 se succédèrent, et le massage continua. Je remis un peu d'huile sur mes mains, puis je poursuivis mes gestes. Je pétris cette peau laiteuse qui ne demandait qu'à être massée, vu que les muscles étaient toujours aussi tendus. Cette sensation m'amusait, car je me doutais que c'était à cause de cette situation insolite.


"Vous êtes vraiment crispée, Capitaine. Essayez de vous détendre, je ne vais pas vous manger".

Je tentai de détendre l'atmosphère, mais j'ignorai si cela marchait. Ou si c'était tout le contraire. Depuis que je fréquentais Karola, j'apprenais peu à peu à la connaître, même si j'étais très loin de tout savoir sur elle. Et je savais qu'elle était comme moi. Elle n'étais pas à l'aise avec les gens d'une manière générale. Cette proximité devait être une sacrée épreuve pour elle, comme pour moi. Cependant, en ce qui me concernait, je devais avouer que j'aimais bien masser la jeune femme. C'était étrange comme sensation, mais agréable. Et pas seulement parce que mes mains caressaient cette peau douce, chaude et délicate, et que ça faisait naître en moins des sentiments bien étrange, quelque chose que je n'avais pas ressentis depuis très longtemps. Mais aussi parce que je m'occupais d'elle, et que étrangement, j'aimais bien ça. Non pas que je la considérais comme une poupée fragile. Loin de là. Je l'avais vu pendant les entraînements, et j'avais entendu des récits la concernant, je savais parfaitement bien que Karola n'était pas le genre de femme à se laisser faire, et qu'elle savait très bien se défendre. Mais j'ignorais pour quelle raison, j'appréciais de me montrer doux avec elle, cela changeait de nos affrontements parfois violents. Comme si je voulais me rattraper.

Mes mains se firent plus entreprenantes, comme celles de Karola la veille. Je pris peu à peu de l'assurance, et mon massage se fit plus poussé, plus ferme. Je cherchai chaque noeud tendu de la jeune femme, et je tentai de les décrisper au mieux en les malaxant. J'inspectai chaque parcelle du corps de la militaire, cherchant là où je devais masser. A l'extérieur, la lumière du jour commençait à faiblir, la nuit tombait peu à peu. J'ignorais quelle heure il était, ni combien de temps il restait avant la fin de la séance. Mes mains s'attardèrent sur les épaules de Karola, tandis que je me mordis la lèvre.


"Vous souhaitez en rester là ? Ou est ce que je peux continuer ?"

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Karola Frei
Major
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Ven 5 Fév - 21:05

Karola Frei

"La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" 


Le fait d'annoncer à Gabriel qu'il s'en sortait plutôt bien pour les massages eut pour effet de lui redonner confiance en lui, elle le sentit d'ailleurs instantanément car il reprit de plus belle ses massages appuyés. Certes, il n'était pas si mauvais que ça n'empêche que malgré tout elle ne pouvait pas s'empêcher de ressentir autre chose que de la tension dans son corps. C'était comme s'il rejettait toute tentative de relaxation inconsciemment. Pourtant Karola aurait bien aimé pouvoir se détendre, elle en avait vraiment besoin mais son corps n'était visiblement pas d'accord. Après tout ce n'était pas surprenant, depuis toujours on avait dit Karola et elle se disait qu'être trop proche de ses collègues n'étaient pas une bonne chose pour sa carrière et surtout pour elle car cela pouvait être dangereux pour elle. Dangereux parce que à trop se rapprocher des gens on finissait pas parfois en dire trop sur soi et ces choses bien souvent pouvaient se retrouver être retournées contre soi. Et surtout, être proche signifiait développer des liens affectifs avec les autres et lorsque l'on embrassait une carrière militaire comme Karola il était difficile de nouer de solides liens avec d'autres personnes que ses camarades car le spectre de la mort n'était jamais bien loin. Quant en plus on était officier supérieur il était bien sûr très peu recommandé de faire ami-ami avec ses subalternes. Bref, tout cela ne laissait pas beaucoup de marge pour le copinage. Cela expliquait en grande partie pourquoi la jeune femme se montrait aussi froide avec son entourage.

Cependant Gabriel n'était pas un militaire et qui plus est, ils ne se trouvaient plus sur Terre, les choses étaient tout à fait différentes dans Pégase. Cela gênait beaucoup Karola car du coup elle ne savait pas trop comment gérer cette nouvelle proximité, c'était quelque chose dont elle n'était pas vraiment habituée et pire encore elle commençait à y prendre goût. C'était peut-être pour ça qu’inconsciemment son corps envoyait des signaux pour lui sommer d'arrêter tout et de remettre un peu de distance entre elle est Gabriel. Karola était en pleine réflexion à ce sujet lorsque le scientifique lui fit une remarque au sujet de sa crispation, cela la fit sortir de ses pensées. Elle fronça les sourcils, Gabriel la trouvait trop tendue, comme si c'était de sa faute !

- Facile à dire.

Enfin, comme elle n'était pas une personne du genre à faire preuve de mauvaise volonté elle inspira un grand coup et expira calmement pour se détendre. Il fallait qu'elle arrête de ruminer et se vide l'esprit, pour cela il fallait qu'elle adopte une respiration beaucoup plus calme et lente. Rien de plus facile pour elle qui pratiquait la méditation. Après plusieurs cycle de respiration elle sentit enfin le calme l'envahir et elle sentit immédiatement la différence sous les doigts de Gabriel. Elle devait d'ailleurs bien admettre que ce dernier était décidément bien patient avec elle, après toutes ses tentatives pour échapper au gage et son comportement tendu il était toujours là à faire glisser plutôt habilement ses doigts sur son dos. Elle avait l'impression que plus ses mains passaient et repassaient plus ses muscles se laissaient faire et se détendaient. Du coup, ça en devenait plus agréable et moins stressant. Cela devait aussi grandement faciliter le travail de Gabriel qui fini par lui demander après quelques minutes si elle désirait qu'il poursuive ou pas. La jeune femme réfléchit pendant un quart de seconde et pris décision.

- Je crois que ça ira pour aujourd'hui.

Elle ne voulait surtout pas tenter le diable et préféra rester raisonnable, après tout ils n'en étaient qu'au début de leur semaine de gage et Karola ressentait le besoin de faire le point sur tout ce qu'elle avait pu ressentir ces deux derniers jours. Heureusement Gabriel ne protesta pas et retira ses mains de son dos. La jeune femme attendit que le scientifique se détourne d'elle pour se redresser et rapidement revêtir son tee-shirt. Une fois que cela fut fait elle s'avança vers lui afin de lui faire face pour lui souhaiter une bonne soirée. Elle s'apprêtait à quitter ses quartiers quand une idée lui traversa l'esprit, elle fit volte-face pour lui en faire part.


- Vous savez, c'était une expérience assez agréable..Mais je crois que pour notre confort à tous les deux il vaudrait mieux que l'on mette de côté cette espèce de gêne qu'il y a entre nous. Pourquoi ne pas commencer par s'appeler par nos prénoms ?  


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Sam 6 Fév - 2:13

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La détente, je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus
Avec Karola Frei

Karola avait bien du mal à se détendre, d'après ses dires. Cela était parfaitement compréhensible étant donné ce que nous étions entrain de faire. Pourtant, au fur et à mesure que les minutes passaient, je la sentis se détendre peu à peu. Ses muscles de décrispèrent lentement sous mes doigts, et mon massage put se faire plus intense. Le résultat était encourageant, car malgré la gêne de la situation, la jeune femme se tranquillisait, et c'était bon signe. Toutefois, je ne devais peut être pas pousser plus loin, car au moment où je lui demandais si je devais continuer ou non, Karola décida de mettre fin à la séance avant l'heure. Je ne rétorquai rien concernant son choix. Je lui avais posé la question, et elle avait pris une décision. Je devais la respecter. Malgré une envie irrésistible et étrange de continuer, j'arrêtai mes gestes et m'éloignai. Laissant un peu d'intimité à la militaire, je me tournai, tout en prenant une serviette pour m'essuyer les mains, pendant que Karola se rhabillait. Tout comme elle le faisait, je lui souhaitai à mon tour une bonne soirée, puis je la regardai s'éloigner vers la porte. A ce moment là, la jeune femme prit la parole pour me suggérer quelque chose qui me surprit beaucoup. Elle proposa que nous nous appelions par nos prénoms à partir de maintenant pour que notre relation soit plus détendue. Et donc, plus amicale. Une idée très intéressante, il fallait le dire. Après tout, nous passions pas mal de temps ensemble, alors pourquoi pas. J'acquiesçai d'un hochement de tête, tout en souriant.

"C'est une bonne idée, Capi ... Karola".

Cela me fit très étrange de prononcer son prénom, mais il me faudrait juste un peu de temps. C'était comme ça, les amitiés, il fallait dépasser ce stade. Je saluai une nouvelle fois Karola, puis une fois seul, je me préparai à aller me coucher. Une journée de plus s'était écoulée, et ce n'était pas fini.

Les jours suivants furent identiques, et à tour de rôle, nous effectuions le gage que j'avais imposé à Karola. Plus le temps passait, et plus notre gêne semblait se dissiper. Certes, j'étais encore un peu mal à l'aise à l'idée de voir la jeune femme à moitié nue. Elle aussi peut être. Mais, nous sympathisions de plus en plus. Nous parlions de tout et de rien, et sans le vouloir, nous nous rapprochions. Une véritable amitié naquit entre nous, et sur cette cité, c'était une très bonne chose. Après tout, tous les membres d'Atlantis ressemblaient à une famille, et il fallait s'entendre au mieux avec ses coéquipiers. J'étais d'une nature solitaire, habituellement. Pourtant, avec Karola, je me sentais bien. Elle était l'une des rares personnes que je fréquentais de façon régulière. Peut être parce que nous avions des points communs. J'espérais que cette amitié puisse continuer même après la fin du gage. Et l'échéance de cette date arriva plus rapidement que ce que je pensais.



¤ Jour 7, quartiers de Gabriel Grayson ¤


Et voilà, dernier jour du gage. Et ce fut moi le dernier à bénéficier du massage. J'avais passé une très bonne semaine, finalement. Chaque jour, je m'étais décrispé en présence de Karola. Le ton entre nous était naturel, sans ambiguïté et convivial. Au moment où la militaire frappa à la porte, je vins l'accueillir avec un sourire chaleureux. D'un point de vue extérieur, n'importe qui pouvait voir la différence entre le premier jour et aujourd'hui. Voir Karola me fit plaisir, et je l'invitai aussitôt à entrer. A force, elle connaissait les lieux par coeur. Ou presque par coeur. Le point positif de ces visites régulières, c'était que grâce à cela, j'avais fait un peu de ménage pour accueillir mon invitée. Que ça soit un peu plus présentable, c'était la moindre des choses.

"Entrez Karola, tout est prêt".

Je refermai la porte, puis me dirigeai vers la table de massage. Une habitude prise depuis une semaine.

"J'imagine que vous attendiez cette journée avec impatience. La fin de votre gage arrive dans 30 minutes. J'avoue que ça va me manquer, finalement. C'était un gage plaisant".

Tout en parlant, je retirai mon tee shirt, puis m'allongeai sur la table, attendant que Karola fasse son tout dernier massage. Contrairement au premier jour, j'étais parfaitement détendu. Sentir les mains de la jeune femme sur mes muscles ne me ferait que de bien en plus.

"Votre journée s'est bien passée ?"

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Karola Frei
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Sam 6 Fév - 21:30

Karola Frei

"La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" 


Plus la semaine défilait et moins Karola ressentait de l'appréhension lorsqu'elle se levait. Elle ne savait si cela était dû aux massages que Gabriel lui prodiguait ou bien parce que plus le temps passait et plus tous les deux se sentaient à l'aise. Ce devait certainement être un mélange des deux. En tout cas, lors du dernier jour de gage à honorer, la jeune femme se leva en étant pleinement sereine, certes une nouvelle journée l'attendait mais la perspective de passer un peu de temps hors de son bureau et à faire autre chose que lire des dossiers le soir même lui permettait de supporter cette perspective. D'ailleurs cela fonctionna très bien puisque la journée passa rapidement et sans accroc et qu'est ce que cela pouvait être ennuyant. Heureusement que la séance de massage du soir même était là pour mettre un peu d'animation dans sa vie car sinon elle était sûre qu'elle serait morte d'ennui. Non pas que la vie sur Atlantis soit sans intérêt mais depuis quelques jours rien de très palpitant ne s'était produit et Karola qui avait toujours vécu et exercé un métier d'action n'en pouvait plus de toute ce calme. Sheppard avait répondu à son mail concernant sa demande de reprise des explorations et il préférait encore attendre un peu, notamment parce qu'il voulait avant cela organiser une réunion entre les membres de son équipe qui n'avaient pas tous les mêmes emplois du temps.

Quoiqu'il en soit, la jeune femme comptait bien pleinement profiter de cette dernière soirée de gage car après ça elle n'était pas très sûre d'avoir de nouveau l'occasion d'exercer un loisir avant longtemps. Elle se présenta comme à son habitude à l'heure devant les quartiers de Gabriel qui l’accueillie chaleureusement. De jour en jour, leur relation s'était un peu améliorée dans le sens où ils n'avaient plus vraiment l'air aussi coincés à l'idée de se retrouver seuls dans la même pièce pour se masser. Au début de la semaine ça avait vraiment été dur à supporter surtout pour Karola pas du tout habituée à des contacts aussi intimes avec un collègue. Pourtant avec le temps et surtout beaucoup de bonne volonté tous les deux étaient parvenus à passer outre cela. La jeune femme avait eu une bonne idée en lui proposant qu'ils s'appellent par leur prénom, cela les avait aidé à franchir une étape et pas des moindres car à présent ils pouvaient se considérer comme des amis.

Comme tous les jours depuis une semaine, Karola passa devant le jeune homme afin d'entrer dans ses quartiers dans lesquels régnaient toujours la même ambiance musicale, mais à présent c'était beaucoup moins anxiogène. La militaire sourit à la remarque de Gabriel. Effectivement, c'était le dernier jour du gage qu'elle s'était engagée à accomplir en perdant un combat contre lui. Au départ elle avait tout fait pour éviter de tenir ses engagements mais Gabriel avait été intraitable et à force, Karola avait fini par trouver leurs rendez-vous quotidiens agréables.

- Étant donné les circonstances je suis effectivement contente que ça se termine. Et même si c'était agréable vous pouvez être sûr que je ne me ferais pas avoir deux fois.

Elle resta un peu en retrait afin de lui laisser le temps de se préparer, c'est à dire de retirer son tee-shirt et de s'allonger sur la table de massage. Une fois prêt Karola le rejoignit et s'empara du flacon d'huile, depuis le début du gage ce devait être au moins le troisième qu'ils utilisaient. Elle espérait que cela n'éveille pas les soupçons car Karola tenait tout de même à ce que leurs entrevues restent secrètes. Non pas qu'elle ait honte mais elle préférait éviter que ses hommes en sachent un peu trop sur elle. Elle se versa de l'huile dans le creux de la paume, frictionna ses mains pour la réchauffer puis commença a dernière séance de massage. A présent qu'elle savait qu'elle possédait une sorte de don elle n'hésitait plus, surtout qu'elle savait où toucher pour faire de l'effet. Elle commença par les épaules et les cervicales du jeune homme afin de les délasser de leur longue journée de travail. Dès les premières minutes elle sentit les muscles se détendre sous ses doigts agiles. Si cela était agréable pour Gabriel, la sensation l'était aussi pour Karola qui aimait voir l'effet de ses mains sur le jeune homme. D'autant plus que le scientifique n'était pas désagréable à regarder, elle avait pu observer sa musculature assez avantageuse et surtout elle avait beaucoup de mal à détacher son regard de son tatouage qu'il avait à l'omoplate, elle trouvait que ça lui donnait un certain charme. D'ailleurs au moment où elle y pensa elle fit glisser ses mains dessus et puis se rendant compte qu'elle commençait à rêvasser sur des choses sur lesquelles elle ne devrait pas elle secoua la tête pour se reprendre. Heureusement, sur ce coup là Gabriel l'aida grandement en lui demandant comment sa journée s'était déroulée. Une diversion plus que bienvenue dont elle profita pour poursuivre ses massages en descendant au niveau du creux de son dos en appuyant délicatement sur certains points pour lui faire du bien. 

- Le colonel a encore reporté notre départ en expédition, si ça continue comme ça je vais devenir folle à tourner en rond à longueur de journée.. Je ne sais pas comment vous faites pour rester cloîtré dans votre labo..encore plus quand McKay est dans les parages.


Karola était en effet très curieuse de savoir comment on pouvait tenir le choc en restant enfermé, le nez penché sur ses recherches. Travailler enfermée dans un bureau était pour elle une véritable plaie alors elle admirait les gens qui y passaient leur temps sans toutefois les envier. En attendant et en écoutant la réaction de son ami, la jeune femme poursuivit sa lente détente le long de la colonne vertébrale de Gabriel pour arrêter la course de ses mains dans le bas de son dos. Elle décida de s'y attarder un instant pour notamment pétrir soigneusement la zone de ses lombaires afin de les soulager de toute tension.


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Dim 7 Fév - 3:09

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La détente, je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus
Avec Karola Frei

La réplique de Karola était amusante, car je comprenais ce qu'elle voulait dire. Elle ne comptait plus se faire avoir pour un enjeu de ce genre, et surtout perdre une nouvelle fois face à moi. Cela ne pouvait que rendre nos futurs entraînements encore plus intéressants. Deux têtes de mules qui refusaient tous deux de perdre, il fallait bien un gagnant. Alors que je me préparais, je ne pus m'empêcher de la taquiner sur un ton amusé.

"Je comprends parfaitement. Dites vous que, si nous remettons un gage en jeu un jour, et que vous gagnez, vous pourrez me demander ce que vous voulez. C'est légitime".

Allongé sur la table, je laissai Karola faire. Cette dernière était également plus détendue que les premiers jours. Je ne pouvais pas la voir, mais je pouvais le sentir dans son comportement, dans sa voix et dans ses gestes. Le mouvement de ses mains sur mon corps était plus fluide, et moins hésitant qu'avant. Elle était donc plus à l'aise, tout comme moi. La séance se passait bien, c'était très agréable, et je savourais ces derniers instants en compagnie de la jeune femme. Cette dernière répondit à ma question en me détaillant sa journée, et en me demandant comment se passait mes journées, enfermé dans mon laboratoire. Il était vrai qu'entre nous deux, notre travail était très différent. Karola était plus amenée à côtoyer l'action, tandis que moi, je restais généralement entre quatre murs. Ses dires m'arrachèrent un petit rire, et je décidai de répondre d'abord à la première partie de sa réplique.

"Je comprends votre point de vue. Ca doit être ennuyeux pour un militaire de rester sans rien faire pendant aussi longtemps. Vous avez de la chance de pouvoir bouger. Enfin, quand vous pourrez y retourner. Je suis sûr que votre prochaine expédition arrivera bientôt. Il faut juste prendre votre mal en patience. Dites vous que, pendant que vous irez vous balader sur une planète inconnue, moi je serais ici, dans mon laboratoire. Vous êtes chanceuse".

Je me tus un instant, avant de reprendre.

"Si je reste cloîtré dans le laboratoire, c'est parce que je n'ai vraiment pas le choix, malheureusement. La microbiologie nécessite généralement une simple salle avec un équipement adéquat, et peu de sorties pour prélever de nouveaux échantillons. Et encore, généralement, ce sont des équipes d'exploration qui me les ramènent. Ma visite sur la planète hivernale en votre compagnie était l'une des rares exceptions qui m'a permis de quitter cette cité. Je sors rarement, c'est vrai. J'en étais conscient en choisissant cette voie. Pourtant, je vous envie quand même de bouger, de découvrir, d'explorer. Et même de rencontrer des ennuis. J'aimerais bien partir en expédition plus souvent, mais je serais sûrement inutile contrairement à d'autres membres de la cité".

Je fermai les yeux au moment où Karola passait ses mains au niveau de mes lombaires, et les malaxait. C'était vraiment agréable, et je ne pus m'empêcher de frissonner légèrement. Cette sensation se répandit dans mon corps qui était déjà détendu. Il me fallut quelques secondes pour parvenir à reprendre la parole.

"Quant à McKay ... enfin, je ne peux pas vraiment dire ce que je veux sur lui, c'est quand même mon supérieur. Mais bon, il faut arriver à gérer la situation pour presque faire comme s'il n'était pas là. C'est vrai qu'il est arrogant, prétentieux, et toujours en colère contre tout le monde. Cela dit, il faut reconnaître qu'il est brillant. S'il pouvait apprendre la modestie, ça serait génial. Quand il me parle, je me contente de dire des phrases du style "oui Monsieur" ou "vous avez raison". On n'a pas vraiment le même domaine professionnel, du coup j'ai peu de contact avec lui par rapport à d'autres personnes. Il n'a aucune raison de me gueuler dessus, et moi j'ai la paix. Je n'ai pas envie d'avoir d'ennui, je reste dans mon coin et on me laisse tranquille".

Un nouveau silence de ma part, avant de reprendre, curieux.

"Et vous, Karola ? Vous vous entendez bien avec vos coéquipiers ? Et avec le Colonel Sheppard ? Ca ne doit pas être simple pour une femme d'évoluer dans un univers masculin, avec des hommes sous vos ordres, et d'autres qui vous commandent".

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Karola Frei
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Dim 7 Fév - 15:12

Karola Frei

"La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" 


A bien y réfléchir Gabriel avait raison dans ce qu'il disait, Karola avait déjà beaucoup de chance de pouvoir exercer un métier comme le sien où l'action et l'adrénaline étaient souvent au rendez-vous. D'accord elle risquait très régulièrement sa vie mais pour rien au monde elle n'échangerait sa place. De toutes façons qu'aurait-elle bien pu faire d'autre avec une famille de militaires depuis des générations derrière le dos ?  Elle était née dans cet univers et avait été élevée pour prendre la relève et devenir un officier. Certains auraient pu voir là dedans une triste fatalité mais pour elle c'était tout le contraire, elle savait que c'était pour cela qu'elle était faite et si elle avait cru en Dieu elle aurait pu croire que cela constituait sa « mission divine » .

Tout en poursuivant ses massages elle écouta attentivement Gabriel lui raconter son quotidien de laborantin. Elle avait toujours été de nature curieuse elle devait l'avouer, ce n'était pas de la curiosité mal placée en revanche bien au contraire. Elle était une personne avide de connaissances et elle cherchait toujours à en savoir plus sur ce qui l'entouraient ou les gens qui la côtoyait uniquement dans le but d'étendre son savoir. C'est pour cela qu'elle trouva le récit de Gabriel sur son travail intéressant Au moins ça lui permettait de se conforter sur le fait qu'elle n'aurait jamais pu travailler en espace clos. Déjà que les derniers jours passés avaient été particulièrement difficiles à vivre alors si ça devait être comme ça tout le temps elle ne donnait pas cher de sa peau. Heureusement qu'elle pouvait compter sur la compagnie de Nathalie qui l'aidait grandement dans son travail. Malgré cette longue période d'inactivité sur le terrain Karola ne regrettait pas du tout d'avoir accepté la proposition de Sheppard. Elle qui aimait les responsabilités était à présent servie !

Tout en écoutant Gabriel parler elle était tout à fait concentrée sur sa tâche, ses yeux étaient fixés sur ses mains qui se mouvaient avec soin dans le bas du dos. Alors qu'elle s'apprêtait à entreprendre la remontée vers ses épaules Gabriel fut pris d'un frisson. Karola dont les mains étaient toujours en contact avec la peau du jeune homme le sentit frémir sous ses doigts et elle eut l'impression que le frisson se propageait dans son propre corps. Un peu surprise elle stoppa inconsciemment ses gestes le temps de se remettre de cette agréable décharge. Avant que Gabriel ne trouve bizarre qu'elle se soit arrêtée elle s'empressa de recommencer à le masser. Cette fois-ci elle remonta lentement, les mains bien à plat sur son dos elle remarqua alors à quel point la peau de Gabriel était chaude et vibrante d'énergie. Ses pressions sur ses muscles étaient beaucoup plus profondes comme si elle voulait s'appliquer à explorer chaque centimètre de son dos.

Elle qui était d'habitude si froide et distante avec les gens, elle ne soupçonnait pas qu'elle pouvait faire preuve d'autant de douceur et de tendresse à l'égard d'une personne. C'était des choses qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de développer et maintenant qu'elle se rendait compte à quel point ça pouvait être agréable, elle regretta que cela se fasse si tard. Seule en compagnie de Gabriel dans ses quartiers elle en oubliait presque qu'ils se trouvaient à des millions d'années lumières de la Terre et qu'ils étaient ici pour explorer la galaxie de Pégase. Elle en oubliait qu'elle était Capitaine de l'Armée et qu'elle était de par son grade contrainte à véhiculer une certaine image d'elle. Ici, elle se sentait différente, à ce moment elle était juste une femme normale. Ça lui faisait tout drôle, elle ne se reconnaissait plus et elle ne pouvait s'empêcher de trouver cela à la fois plaisant et effrayant.

Elle avait du mal à présent à l'écouter parler, sa voix douce résonnait très loin dans sa tête où ses pensées la surprirent une nouvelle fois. Elle s'imagina un instant poursuivre les massages sur d'autres parties de son corps et puis en entendant son prénom elle sursauta, subitement rappelée à la réalité et comme si elle venait d'être prise sur le fait. Gabriel venait de la questionner sur sa façon d'appréhender son statut de femme dans une profession majoritairement occupée par des hommes. C'était quelque chose qu'on lui avait souvent demandé et à force cela la faisait sourire.

-Ça n'a pas été simple au début mais une fois que mes camarades ont compris que j'en avais autant si ce n'est plus qu'eux entre les jambes, ça n'a plus été un problème. Et puis je crois pouvoir dire que mes faits d'armes parlent pour moi alors ça facilite grandement les choses. Aujourd'hui mes hommes me respectent et c'est bien tout ce que je demande. Quant à Sheppard hé bien..disons que je le gère, malgré ses côtés de grand gamin c'est certainement l'un des meilleurs soldats que j'aie pu rencontrer.

Elle préféra lui épargner tous les détails concernant toutes les remarques sexistes qu'on avait pu lui faire et qu'on se permettait encore de lui faire, de même que la crainte qu'elle pouvait parfois susciter chez ses subalternes. Elle ne voulait surtout pas penser à des choses désagréables à cet instant surtout alors qu'elle manipulait Gabriel sous ses doigts. Elle laissa le silence se réinstaller entre eux pendant qu'à présent ses doigts glissaient régulièrement le long de sa colonne vertébrale. La séance s’achèverait bientôt donc il fallait qu'elle s'applique du mieux qu'elle pouvait pour lui laisser un souvenir mémorable. Alors qu'elle remontait au niveau des épaules elle décida de changer de place pour se mettre devant lui afin d'améliorer l'amplitude de ses gestes et leurs effets. Elle posa ses mains sur les cervicales du jeune homme et essaya d'harmoniser ses mouvements avec la respiration calme de Gabriel. C'était une zone très sensible car c'était là que toutes les terminaisons nerveuses se rejoignaient avant de remonter au cerveau et elle savait que des gestes doux et appropriés permettrait au scientifique de se détendre totalement au point de s'endormir mais comme ce n'était pas son but elle lui parla.


- Alors, quand aurais-je le privilège de prendre ma revanche ?



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Lun 8 Fév - 3:20

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La détente, je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus
Avec Karola Frei

Les minutes avançaient, et cela signifiait que le massage allait bientôt prendre fin. Dommage d'ailleurs, parce que j'avais très envie qu'il continue encore un peu. J'écoutai Karola parler de son travail, et de sa vie de militaire. Et je la respectai pour ça. Cela ne devait pas être simple tous les jours, et connaissant la jeune femme, elle avait beaucoup de mérite pour parvenir à se faire respecter par ses hommes.

"Vous m'impressionnez beaucoup. Rien que pour ça, je vous respecte".

Karola changea de position, et je la sentis venir se placer au niveau de ma tête. Elle reprit son massage, je dus avouer que cette nouvelle position était vraiment plaisante. Les sensations du massage étaient bien différentes, et un bien être m'envahit complètement. Les yeux fermés, je profitai de cet instant, pendant que la jeune femme s'occupait de mes cervicales avec lenteur et douceur. Et dire qu'il ne restait que quelques minutes à peine, c'était bien dommage. Et cruel même. J'aurais bien voulu connaître cette forme de massage plus tôt. Mais bon, c'était le jeu. Une agréable torpeur me submergea, comme au premier jour, et je fus sur le point de m'endormir. Heureusement, Karola me posa une question, ce qui eut le mérite de me maintenir éveiller. Je l'en remerciais silencieusement, car si je m'étais plongé dans le sommeil, je n'aurais pas profiter du massage jusqu'au bout. Quant à la question de la militaire, cela me fit sourire.

"Quant aurez-vous votre revanche ? Et bien, quand vous voulez. L'avantage quand on travaille presque tout le temps sur Atlantis, c'est qu'on peut avoir souvent du temps libre presque quand on veut. Donc, dès que vous aurez envie, je serais partant".

J'avais déjà hâte d'être à ce jour là. Non pas que j'étais pressé de me prendre une raclée, car j'imaginais bien qu'il y avait peu de chances que je gagne une seconde fois. Mais parce que j'étais curieux de savoir ce que Karola allait m'imposer si, ou plutôt quand, elle gagnerait. Je ne cherchais même pas à imaginer ce qu'elle pourrait choisir, car côté imagination, je ne la connaissais pas vraiment. J'ignorais quel pourrait être le châtiment décidé. Cependant, je pensais bien qu'il serait à la hauteur de celui que j'avais pris. Cela allait être peut être amusant. Enfin, nous verrons bien quand le jour arriverait.

Pendant que Karola continuait de masser ma nuque, une sonnerie retentit. Et voilà, la séance était terminée. La toute dernière séance venait de s'achever, à mon grand désarroi. D'ailleurs, sans le vouloir, j'émis un petit grognement de contrariété au moment où la jeune femme retira ses mains. Je ne pouvais pas espérer quelques minutes supplémentaires, le gage était bel et bien terminé. A regret, je finis par me redresser pour m'asseoir au bord de la table. Je me sentais bien, mais hélas un peu contrarié.


"Je trouve que la séance est passée trop vite, c'est dommage. Je n'aurais pas été contre un peu de temps supplémentaire. Ne m'en voulez pas pour ça, j'ai adoré cette séance".

Je ne me rendis pas compte que j'étais toujours torse nu. A vrai dire, j'étais plus à l'aise par rapport à quelques jours auparavant, et du coup je ne fus pas spécialement embarrassé d'être ainsi dévêtu. Je me levai, et pris ma chaîne pour la remettre à mon cou, tout en observant Karola.

"Ce fut un plaisir d'avoir réalisé ce gage, Karola. J'étais stressé au début, vous l'avez vu. Mais finalement, ça s'est bien passé. Je dois avouer que j'ai passé une excellente semaine. Je devrais peut être demander au Docteur Weir si on ne peut pas faire un salon de massage sur la cité. Vous pensez qu'elle accepterait ?"

Bien entendu, je plaisantais. Je savais parfaitement que Weir refuserait une telle proposition. Comme on dit : c'est beau de rêver. Je me déplaçai pour prendre mon tee shirt, avant de faire face à Karola. Tout en me rhabillant, je la regardai.

"Et vous ? Cela vous a-t-il plu ? N'allez pas croire que j'ai choisi ce gage pour vous humilier ou me moquez de vous. D'ailleurs, j'ai tenu à le partager et à inverser ce rôle. En cherchant un gage à vous donner, cette idée m'est venue à l'esprit pour apprendre à vous connaître, et qu'on devienne plus proche".

Sentant que ma dernière réplique pouvait être un peu ambiguë, je décidai de me reprendre rapidement, hésitant. J'eus peur que Karola croit autre chose de plus embarrassant.

"Enfin, je ... je veux dire que ... qu'on passe du stade de collègues à celui d'amis. N'allez pas croire autre chose, je n'avais pas d'arrière pensée en disant cela" me rattrapai-je en bafouillant un peu.

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Karola Frei
Major
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Bannière perso (image 901x180px) : "La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" [PV Gabriel Grayson]  1562430542-image-profil
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Lun 8 Fév - 22:23

Karola Frei

"La détente je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus" 


Si Karola préféra prendre la parole pendant qu'elle attaquait les dernières minutes de massage c'était pour plusieurs raisons. La première c'était pour éviter que Gabriel ne s'endorme comme le premier jour, elle savait qu'elle manipulait des zones très sensibles à tel point qu'en faisant les malaxant elles produisaient suffisamment d'endorphines faire s'endormir quelqu'un. Ensuite, sa question révélait une véritable interrogation de la part de la jeune femme. Après une aussi terrible défaite elle était plus qu'impatiente de prendre sa revanche sur Gabriel et de lui en faire voir de toutes les couleurs. Si leur précédent combat n'avait pas été soumis à un gage elle n'aurait pas été si impatiente, cependant l'idée de battre Gabriel et de lui imposer un gage lui semblait plus séduisante qu'elle ne voulait l'admettre. Après tout elle était contre les paris mais là la perspective de battre Gabriel et de le soumettre à un gage pour se venger de celui qu'il lui avait donné la motivait plus que jamais.

D'ailleurs elle avait hâte de reprendre le sport pour s'entraîner. Avec les coups qu'elle avait reçu et son poignet foulé elle avait du se mettre en pause afin de récupérer au mieux. Ce n'était peut-être pas une attitude très fair-play et maligne de sa part, mais elle se voyait déjà gagner cependant elle n'avait toujours pas d'idée de gage à lui donner. Elle ne se faisait pas de soucis pourtant car depuis le temps qu'elle était officier elle avait toujours fait preuve de créativité pour trouver des corvées pénibles à ses hommes à effectuer. En tout cas elle ne demanderais certainement pas à Gabriel une nouvelle semaine de massages.

En effet, la dernière raison qui l'avait poussée à questionner Gabriel et certainement la plus importante c'était qu'elle voulait à tout prix meubler le silence, éviter que son esprit ne divague à nouveau sur des pensées pas vraiment très appropriées. Plusieurs fois au cours de la semaine elle s'était surprise à penser à des choses auxquelles elle n'était pas habituée et surtout qui lui faisait peur. Elle voulait donc à tout prix éviter de tomber dans ces travers et la discussion était la meilleure parade qu'elle avait trouvé.

Elle fut ravie d'entendre que Gabriel était partant pour un autre round. Elle se demandait d'ailleurs comment il se sentait par rapport à ça, elle se demandait s'il avait hâte ou pas de se battre à nouveau contre elle et s'il espérait à nouveau la battre. Après tout s'il avait réussi une fois il pourrait très bien renouveler l'exploit en tout cas essayer, car Karola entendait ne pas se laisser faire aussi facilement. Elle était toujours en train de masser délicatement ses épaules quand les bips significatifs d'une sonnerie retentirent dans la pièce, indiquant la fin de la séance. Karola termina son geste puis retira ses mains, elle lui laissa un peu d'espace pour qu'il puisse revenir à la réalité, s’asseoir puis se relever.

- Vous savez ce qu'on dit : il ne faut pas abuser des bonnes choses. D'ailleurs ça m'étonnerai que Weir accepte, elle vous sortirait sûrement un de ces discours sur l'importance de notre travail ici et le fait qu'Atlantis n'est pas un camp de vacances. Cela dit, vous pouvez toujours essayer mais ne comptez pas sûrement moi pour jouer le rôle de la masseuse avec tout le monde !

Elle lui lança un clin d’œil entendu pour lui faire comprendre que cette semaine de massages avait été bien exceptionnelle et qu'elle n'avait pas l'intention de recommencer de sitôt encore moins avec d'autres personnes de la cité. C'était un coup à la décrédibiliser totalement. Pendant que Gabriel s'affairait à se rhabiller, Karola de son côté en profita aller se rincer les mains dans la salle de bain de Gabriel. Elle les passa sous l'eau froide quelques secondes pour les délasser car si le massage était très agréable pour celui qui le recevait, en revanche c'était un peu moins le cas pour la personne qui en prodiguait surtout quand on avait pas l'habitude. Cela dit ce n'était pas non plus la mort, les muscles de ses doigts étaient juste un peu fatigués d'avoir palpé/roulé, malaxé, pétris pendant de longues minutes la peau du scientifique. Elle écouta d'ailleurs se dernier lui demander ce qu'elle avait penser du gage car lui y avait pris beaucoup de plaisir et avait l'air ravi d'avoir passé du temps en sa compagnie. Elle le rejoint au moment où il tentait de se justifier à se propos. Karola se posta devant lui et souris de le voir bafouiller, elle décida de lui répondre afin d'éviter qu'il continue à s'enfoncer tout seul.

- Moi aussi je dois dire que j'ai fini par me prendre au jeu mais la prochaine fois que vous avez en tête d'apprendre à mieux connaître une femme proposez lui d'aller boire un coup, ce sera très certainement moins gênant.

C'est clair qu'au départ ce n'avait pas du tout était une partie de plaisir, le poids des convictions et des règles que Karola s'était toujours imposées l'avait mise très mal à l'aise et plusieurs fois elle avait tenté de se défaire de ce gage mais finalement elle s'était rendue compte que ce n'était pas si terrible et que si elle faisait attention elle ne risquait pas grand chose. A présent il était temps pour tous les deux de se séparer , Karola était fière d'avoir réussi à tenir toute la semaine et d'avoir rempli son gage et avant qu'elle ne regagne ses quartiers il y avait une dernière chose qu'elle devait dire au scientifique.

- En tout cas, je vous félicite Gabriel, après avoir réussi à me mettre au tapis, vous êtes parvenu à me détendre. Si je n'avais pas une réputation à tenir je vous prendrais bien dans mes bras pour vous remercier. Mais rassurez vous, je vais m'abstenir. Je vous souhaite une bonne nuit.

Elle attendit qu'à son tour il lui souhaite bonne nuit puis quitta ses quartiers. Une fois la porte des siens refermé derrière elle, elle soupira, soulagée d'en avoir fini avec tout ça et en même temps un peu frustrée. En tout cas c'était sûr, elle avait eu son lot d'émotions pour les prochains mois.

© CN.JUNE, NEVER UTOPIA

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Mer 10 Fév - 3:24

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La détente, je suis pour, d'ailleurs j'ai toujours le doigt dessus
Avec Karola Frei

Karola venait d'ôter tous mes rêves. Bon d'accord, je doutais également que le Docteur Weir accorde ma requête d'un salon de massage sur la cité, mais bon, la jeune femme n'avait pas besoin de me le rappeler. Cela dit, sa réponse me fit rire, surtout la fin.

"Je me doutais qu'elle dirait non. Par contre, si jamais qu'il y avait une salle de massage sur Atlantis, je vous rassure, vous ne serez pas la masseuse de tout le monde. Je vous garderais rien que pour moi, personne n'en saurait rien".

Avec un sourire taquin, je finis de me rhabiller, pendant que la militaire disparaissait dans ma salle de bain pour se laver les mains. A son retour, je bafouillai une excuse pour tenter de me justifier au mieux sur ce que je venais de dire, mais Karola me coupa la parole pour que j'évite de continuer. Je souris à ses paroles censées, mais je ne pus m'empêcher de penser qu'un simple verre ne serait pas la même chose.

"Je prends note de votre conseil, mais reconnaissez qu'aller boire un verre est un gage beaucoup moins drôle qu'un massage".

Il était temps pour nous de se séparer. La séance était terminée, tout comme le gage de Karola. Dorénavant, elle ne passerait plus dans mes quartiers chaque soir. Cela allait me manquer, et non pas seulement parce que je n'allais plus être massé. Mais également parce que je verrais moins Karola en dehors de notre travail. Cette pensée me perturba malgré moi, je ne pus m'en empêcher. Pourquoi voulais-je continuer à voir la jeune femme en dehors du boulot ? Parce que maintenant, on était amis, c'était tout. Je voulais simplement voir mon amie, il n'y avait aucune autre raison. J'aimais bien Karola, peut être un peu plus que ce que je m'étais imaginé. Mais, cela devait être normal quand on s'appréciait, non ? Quittant mes pensées, j'accompagnai la militaire jusqu'à ma porte, pendant que cette dernière me félicita en m'expliquant qu'elle m'aurait pris dans ses bras si sa situation était différente. Je souris à cette remarque, tout en cachant que ces quelques mots m'ébranlèrent sans savoir pourquoi. Ouvrant la porte, Karola me salua, j'en fis de même.

"Merci. Et bravo à vous aussi, vous avez été remarquable cette semaine. Je vous souhaite également une bonne nuit, Karola".

Je regardai Karola partir vers ses propres quartiers, puis je fermai ma porte, m'isolant dans mon petit chez moi. Adossé contre la paroi, je perdis mon sourire, et je fus submergé par une nostalgie dont j'ignorais l'origine. Pourquoi est ce que je me sentais comme ça, maintenant que la jeune femme était partie ? Il n'y avait aucune raison. Secouant la tête, je partis prendre une bonne douche, puis je me couchai pour entamer une nouvelle semaine de boulot.


¤ RP terminé ¤

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