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Chasse à l’homme (Gabriel Grayson)

 :: Cité d'Atlantis :: Continent de Lantia
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Sam 23 Juin - 18:07

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Début mai - 03/05/2018

Mikkel appartenait désormais au corps militaire d’Atlantis depuis une petite poignée de semaines déjà. Le militaire avait pu d'ailleurs y amorcer ses fonctions de nageur de combat. Le plongeur était même en pleine exploration des dessous de la base maritime. Il avait commencé à en dessiner des plans encore à améliorer et à achever. Dans ses mesures, il n’avait pas vu spécialement de failles, bien qu’il avait annoté de potentielles failles sous-marines à checker pour plus tard. Histoire de. Le norvégien pourrait peut-être bientôt explorer ses fonds marins – et peut-être même ceux d’autres planètes !

En dehors de ses missions de plongeurs, apparaissant dans les papiers de l’administration, le soldat de première classe pouvait très bien se retrouver sollicité pour différentes missions au service de la cité altante. C’était ce qu’il se passa lorsqu’on le lui attribua une mission d’escorte d’un scientifique : le microbiologiste Gabriel Grayson. Mikkel n’avait eu que pour seule information qu’il devrait assurer sa sécurité pendant ses travaux de recherches sur le continent de Lantia. Le soldat n’avait pas eu de plus amples détails sur cette mission. Aussi, il ne savait pas précisément pourquoi il avait été décidé par les plus hautes instances d’attribuer une escorte à ce scientifique et il ne chercha pas à comprendre davantage : ça devait être le protocole !

Par chance, Mikkel avait été au moins une fois sur Lantia, mais une boussole ne serait certainement pas de trop car le nouvel arrivant ne connaissait guère que ses grottes qu’il avait explorées avec le sergent-maître Eversman. Le norvégien, toujours de sang-froid, pas affolé pour deux sous, se disait que de toute manière sa mission résidait surtout en la sécurité du scientifique. Mikkel présupposait un peu déjà, peut-être à tort mais il s’y autorisa, que le microbiologiste choisirait sûrement les chemins à emprunter. Mikkel lui ne ferait que de le suivre. Au cas où, il prit tout de même une carte et une boussole dans son package et des oreillettes ainsi qu’un kit de soin, une lampe, des vivres et une corde. Au-delà de cet équipement de base, le militaire portait un Famas avec un rail lance-grenades : savait-on jamais s’il fallait faire boom. Le norvégien appréciait cette arme polyvalente avec laquelle il avait été entraîné et avec laquelle il était à l’aise autant que la HK416. Il avait pris un viseur simple et, histoire de, au cas où, une lunette mi-distance ainsi que des jumelles. Il était de toute façon mauvais en tir de longue portée. Il avait embarqué aussi un peu de charges de C4 : Mikkel ne partait jamais sans quelques explosifs. Il portait un gilet et son couteau de plongée à la ceinture. Exceptionnellement, il s’était équipé d’une arme de poing, un Jéricho 941 attaché à sa cuisse avec un holster. Le norvégien n’était pas fan des pistolets mais il se disait que ça pourrait peut-être s’avérer utile pour cette mission. Mikkel aimait bien prendre un petit truc nouveau en mission, juste comme ça, par instinct, qui le sortait un peu de sa zone de confort. Une lubie zarbie. Il prit par ailleurs une machette pour les environnements forestiers et au cas où ces derniers se feraient denses.

Mikkel se rendit ainsi équipé au point de rendez-vous sur la baie des... des jumpers... Encore des jumpers ! Il va vraiment falloir qu’il s’y habitue à ces machins volants… mais, pas tout de suite ! Le plongeur ne pouvait se résoudre à trahir la mer pour le ciel. Ô grand jamais. Plutôt mourir. Il resterait fidèle à jamais à la mer. Dans son dossier d’affectation de mission, le soldat de première classe avait reçu une photo lui permettant de reconnaître le micro-biologiste qu’il devait escorter. Assez physionomiste, Mikkel n’eut pas besoin de la consulter de nouveau à la vue d’une personne qui lui ressemblait et qu’il identifia alors comme Grayson.

Hansen s’avança vers le scientifique.

Monsieur Grayson ? Première classe Mikkel Hansen.
C’est moi qu’on a chargé de vous escorter sur Lantia.


Se présenta-t-il abrupte au microbiologiste mais assez conversationnel finalement et en tout cas davantage qu’à l’accoutumée pour le norvégien. Peut-être le fait d’avoir passé du temps avec Matt il y a peu : le norvégien parlait davantage avec le sergent-maître Eversman. Aussi, le souci de la rigueur et du détail à expliciter les choses, avait amené le nageur de combat à développer un peu au-delà de son caractère, de base, taciturne.

Il suivrait sans problème le scientifique pour le voyage jusqu’à Lantia et sur Lantia tel un bon militaire. A savoir, comme ces militaires qui faisaient des rondes sur les lieux publics pour protéger la population. Sauf que là, Mikkel devait protéger une seule personne, et il en avait très bien pris note, voire à la lettre. Il tiendrait bien Famas et resterait aux aguets. L’escorte, c’était une première pour Mikkel, mais en même temps il pouvait un peu compter sur ses expériences de libération de prises d’otages pour un peu s’y retrouver…


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Dim 24 Juin - 23:32

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Chasse à l'homme
Avec Mikkel Hansen

Me voilà dans mon laboratoire entrain de terminer de préparer mon sac à dos. Je partais en mission sur le continent de la planète, et je devais emmener tout mon attirail d'étude. On m'envoyait là bas, sur une plage rocailleuse, pour étudier une espèce d'algues brunes nouvellement découverte. Depuis mon arrivée sur Atlantis, j'avais beaucoup étudier les différents mondes sur lesquels on m'envoyait, et cette fois ci, c'était le continent. Et je n'y allais pas seul, heureusement pour moi, car la faune locale pouvait être dangereuse. Un militaire m'escorterait, et serait responsable de ma sécurité. Par précaution, je m'équipai d'un 9mm, juste au cas où, même si je doutais en avoir besoin. Mais, on ne savait jamais. Une fois mon sac prêt, je le mis sur mon dos, puis je partis vers le hangar à jumpers. A mon arrivée, un militaire, m'accosta en se présentant, et en m'expliquant qu'il serait mon garde du corps pour cette mission.

"Enchanté, Hansen. J'espère que cette mission se passera bien".

Je vis l'attirail du militaire, on aurait dit qu'il partait à la guerre.

"Vous pensez qu'on va être attaqué, vu tout ce que vous emmenez avec vous ?"

Je montai dans le jumper, et je posai mon sac sur la banquette arrière, le sanglant pour qu'il ne se balade pas dans le vaisseau. Puis, je m'installai sur le siège du pilote, et le tableau de bord réagit à ma présence, en s'allumant. J'affichai la carte pour faire un tracé de notre parcours, avant de vérifier le bon fonctionnement du jumper.

"J'espère que vous n'avez pas peur à bord de l'un de ces engins, je ne suis pas un expert du pilotage. Ne vous inquiétez pas, je me débrouille un peu".

Mieux valait avertir mon compagnon de mission. Après avoir eu l'autorisation de décoller, je fermai la rampe du compartiment arrière, puis je pris les commandes, faisant voler la boite de conserve dans les airs, me dirigeant vers le toit du hangar ouvert. Une fois au dessus de la cité, je déployai les nacelles, et je fis avancer le jumper en direction de notre destination.

"C'est la première fois que vous allez sur le continent ?"

Après une vingtaine de minutes, nous arrivâmes au continent. Je vis la plage, notre cible, mais cette dernière était trop rocailleuse pour atterrir. Il fallait trouver un autre site. La carte s'afficha toute seule, et je la consultai, avant de désigner une zone du doigt.

"Je ne peux pas me poser directement sur la plage, mais on va aller ici, sur cette zone. Il y a une clairière qui doit se trouver à environ quinze minutes de marche, ce n'est pas très loin".

Rapidement, nous fûmes au dessus de cette clairière, et je posai le jumper le plus délicatement possible. L'atterrissage était la manoeuvre la plus délicate pour un pilote novice comme moi, mais j'y parvins sans encombre. J'abaissai la rampe arrière, puis je me levai et pris mon sac à dos.

by Epilucial



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Dim 15 Juil - 17:36

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Mikkel acquiesça taciturne et norvégien au souhait de Grayson à ce que cette mission se passe bien. L’acquiescement du militaire se voulait assuré et rassurant. Il parut viking. Le militaire s'engagerait en tout cas à y participer à ce que ça se passe bien.
Grayson lui demanda s’il pensait qu’ils allaient être attaqués vu le matos qu'il embarquait là sur lui. Mikkel avait toujours cette fâcheuse tendance à prendre pas mal de matos. Peut-être parce qu'il avait la carrure pour. Peut-être avec l'habitude de la plongée où on y utilisait pas mal de matos. Il ne savait mais il prenait toujours pas mal de matos en définitive.

« On sait jamais. Et si j’peux défoncer un objet volant non identifié ennemi de c'genre au passage... »

Dit-il en jetant un regard sur le jumper le plus près d’eux. Mikkel menait une guerre personnelle particulièrement intense contre les objets volants. Le problème était qu'il fallait bien attendre d'en percevoir un ennemi pour pouvoir assouvir cette drôle de guerre entre ciel et mer.

Le militaire suivit le scientifique jusque dans le jumper. Après lui, Mikkel posa lui aussi son package sur la banquette arrière du vaisseau. Le norvégien s’assit au siège du copilote. De là, il vit soudain le tableau de bord réagir aussitôt à la présence du scientifique. Grayson afficha même une carte avec le tracé du parcours. Y’avait un GPS dans ces machins ? L'écran avait l'air d'afficher bien plus de détails que le GPS standard. Toujours ça de bien. Mikkel ça l’interpella tout ça. Il ne capta pas vraiment sur le coup comment tout ça, ça fonctionnait, et ça l'interpella.

« Vous avez fait comment ? »

Demanda-t-il curieux au scientifique.

Grayson espérait que Mikkel ne redoutait pas un vol dans ces engins de malheur et s'exprima à ce sujet. Il précisa en effet par la suite qu’il ne se débrouillait qu'« un peu » en pilotage. Le marin apprit ainsi que son pilote se... se débrouillait ?!

« Un peu ? »

Souleva le militaire. Comment ça « un peu » ?!
Mikkel était un chouilla un autre homme lorsqu’on supposait qu’il pouvait avoir peur et qu’il pouvait avoir effectivement en vrai une once de peur derrière son indécrottable sang-froid.
En général, dans ces instant là, il devenait soudain plus bavard et se targuait à tenter de convaincre.

« J’ai pas peur. Je suis un soldat. Je suis norvégien. » Dit-il comme si la Norvège justifiait tout « J'connais pas la peur. J’ai peur de rien. J’aurai jamais peur de rien. Je plonge à des mètres et des mètres de profondeur. Je plonge jusqu’à 75 mètres de profondeur. Jusqu’à 80 mètres si j’veux. Alors c’est pas une boite de converse à la con qui va… Il se passe quoi là ?! »

Mais il ne s’agissait que de la rampe arrière qui se refermait derrière eux.

Grayson prit les commandes. Le jumper se souleva alors dans les airs. Quelle sensation... Quelle sensation désagréable ! Mikkel se demandait pourquoi les atlantes ne naviguaient pas sur l’eau. L’eau les entourait, mais non, il fallait, entêtés, qu'ils prennent la voie des airs ! Pourquoi ne pas rester à l’horizon ? On y était bien à l'horizon ! Ils ne connaissaient pas le mythe d'Icare ?

Pendant le voyage, Grayson lui demanda si c’était sa première fois sur le continent.

« Deuxième fois. J’y suis déja allé avec le sergent maître Eversman. On y a exploré des grottes en plongée souterraine. Et vous ? Vous y allez souvent sur le continent ? »

Demanda-t-il au scientifique qu'en était-il de son côté.

Après un temps, ils arrièrent à destination. Mikkel put voir la plage. Toutefois, Grayson manipula de nouveau l’écran du jumper et modifia la zone d'atterrissage en déclarant que la zone de la plage était inadéquate pour atterrir. Il évoqua une clairière à quinze minutes de marche.

« Tant qu’on se crach pas ça m’va. »

Répondit le norvégien.

Le jumper alors descendit jusqu’aux herbes de la clairière.
Mikkel, dans un réflexe qu’il jugeait de particulièrement normal dans cette situation, posa une main sur sa ceinture de sécurité comme s’il voulait là s’y accrocher pour ne pas se retrouver dans les airs. Il serra sa prise. Il ne pressa pas la sangle de la ceinture dans la panique, mais plus dans la force et la volonté de vouloir garder les pieds sur un sol - le sol du jumpeur.

L'atterrissage se passa bien. Le pilote se leva et prit ses affaires. Le militaire retira sa ceinture de sécurité et en fit de même à son tour. Enfin ils sortirent – enfin les pieds sur terre ! Mikkel se sentait déjà mieux. Il eut un léger mal de l'air entre terre et air et à revenir sur la terre ferme.

« Bel atterrissage. »

Dit-il à Grayson, spontané et sincère. D’habitude, Mikkel avait toujours la nausée en descendant. Mais là ça allait.

Le norvégien empoigna son Famas fermement décidé à remplir sa mission d’escorte et se montra prêt à suivre et protéger le scientifique.


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Mar 17 Juil - 1:01

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Chasse à l'homme
Avec Mikkel Hansen

Je ne répondis pas au moment où Mikkel affirmait vouloir détruire un appareil volant comme le jumper si l'option se présentait. J'espérais que notre mission se passe bien, et qu'aucun renfort n'ait à venir nous chercher, sinon je ne donnais pas chez de leur peau. Quoique, avec son bouclier, le jumper ne risquait rien du tout. Le soldat avait visiblement un soucis avec les appareils volants, mais j'ignorais lequel. Après avoir déposé mes affaires, j'allumai le vaisseau, puis je traçai un chemin jusqu'à notre destination, ce qui eut l'air de surprendre beaucoup le norvégien qui me demanda comment j'avais fait. Il n'était pas au courant de la particularité des porteurs du gène ATA et de la technologie lantienne ? Son attitude me fit sourire, il me rappelait moi à mon arrivée sur la cité, quand je me posais des questions sur tout.

"Je suis porteur du gène ATA grâce à l'inoculation, cela me permet d'activer la technologie des Anciens, dont ce jumper qui réagit au gène quand on pose la main dessus. Ce vaisseau se pilote avec des commandes, mais pour le reste, il semble lire dans les pensées. Il me suffit de penser au mot "carte", et la carte s'active au dessus du tableau de bord. Toujours avec la pensée, j'ai pu tracer le chemin que nous allons emprunter. D'autres systèmes répondent à ça, comme l'armement, le bouclier, différentes analyses effectuées grâce aux détecteurs de l'appareil, etc".

Par la suite, Mikkel n'eut pas l'air rassuré d'apprendre que je me débrouillais un peu. Je n'allais pas lui mentir, j'étais très loin d'être à la hauteur d'un pilote chevronné, mais je me débrouillais pour savoir piloter correctement. Cependant, malgré ses paroles, le militaire semblait ressentir quand même de l'appréhension avec ce vol. Il prétextait n'avoir peur de rien, mais son attitude disait le contraire. Il sursauta en entendant un bruit à l'arrière, et s'en inquiéta aussitôt.

"Ce n'est rien, c'est la rampe arrière que j'ai fermé. C'est un appareil, ça fait forcément du bruit".

Cela me donnait vraiment envie de continuer à l'inquiéter, par plaisanterie et non par moquerie. Prenant un air sérieux, j'acquiesçai d'un hochement de tête.

"80 mètres ? C'est vrai que c'est bien. Ce vol ne devrait pas vous faire peur, en effet. Ca me fait penser à mon supérieur qui, un jour, a eu des soucis avec l'un de ces appareils. Le jumper s'est crashé dans l'océan, et il a coulé à plus de 400 mètres de profondeur. La vitre a cédé, et l'appareil été inondé. Il a bien cru mourir ce jour là, surtout que Sheppard et Zelenka ont eu du mal à le retrouver. Que voulez vous, ces vaisseaux peuvent tomber en panne n'importe quand, ils ont plus de 10 000 ans, vous savez ? Il suffit juste d'espérer que ça ne se passe pas comme à mon dernier vol où j'ai éteint les moteurs par erreur, et où j'ai eu beaucoup de mal à redémarrer, avant que le vaisseau ne s'écrase dans l'eau".

Je continuai de garder mon air sérieux un instant, avant de pouffer de rire, n'en pouvant plus.

"Non, je plaisante, je vous fait marcher. Cette histoire avec McKay, c'est vrai, mais pas ma mésaventure. Détendez vous, ça va bien se passer".

Je fis décoller et sortir le jumper du hangar, avant de déployer les nacelles et de me diriger vers le continent. En chemin, je tentai de faire la conversation avec Mikkel, pas très bavard, en lui posant une simple question. J'acquiesçai d'un hochement de tête en apprenant qu'il avait fait de la plongée dans des grottes souterraines avec Matt Eversman.

"Intéressant, je ne pensais pas qu'il y avait des grottes souterraines ici. Pour ma part, j'ai fais quelques voyages sur le continent, mais beaucoup moins que certains membres. On m'envoie surtout pour rapporter des échantillons à analyser, afin de déterminer si le continent est sans danger pour les athosiens et les natus qui s'y trouvent. Mais, jusqu'ici, je n'ai détecté aucune anomalie dangereuse ou particulière".

Après être arrivés à destination, je constatai que je ne pouvais pas atterrir à l'endroit où je voulais. Je devais donc aller ailleurs, et Mikkel ne semblait pas non plus rassuré. L'atterrissage était toujours la bête noire de tous les pilotes novices, mais je m'en sortis royalement, sans soucis. Une fois à l'extérieur, après avoir mis mon sac sur le dos, le militaire me félicita pour mon atterrissage. Je le remerciai, tout en sortant le détecteur de signe de vie, au cas où il y ait des bestioles dans les parages.

"Pour l'instant, je n'ai jamais eu de soucis d'atterrissage, et j'espère que je n'en aurais jamais".

Je pris le sentier qui menait dans la forêt, marchant en direction de la plage où se trouvait notre objectif. Après une quinzaine de minutes sans croiser de créature ou de danger, nous arrivâmes à destination. Et je vis ce pourquoi j'étais venu sur le continent. Sur la plage rocailleuse, ballottées par moment par quelques vagues, se trouvaient des algues de couleur brune, en abondance. Cette algue avait été aperçue récemment, mais elle n'était pas répertoriée dans la base de données des Anciens. Je devais donc m'assurer qu'elle n'était pas nocive en prélevant des échantillons. Peut être même qu'elle était comestible. Je posai mon sac à dos, et en sortis mon matériel, avant de m'avancer vers les algues. Après m’être agenouillé, je commençai mon travail, mettant quelques morceaux d'algues dans diverses éprouvettes que je fermais.

"Dommage qu'il y ait ces algues et ces rochers, ça aurait été un coin sympathique pour la baignade".

by Epilucial



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Mer 1 Aoû - 2:01

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Grayson lui expliqua que, porteur du gène ATA grâce à une inoculation, il pouvait utiliser les hautes technologies à disposition sur Atlantis dont le jumper qui réagissait dès un contact – et par les pensées ! Le scientifique lui expliqua en exemple qui lui avait fallu penser « Carte » pour avoir aussitôt une « Carte » et la voir s'afficher.

« Cette boîte de conserve lit dans les pensées ? Vous m’faites marcher. » Dit-il en regardant tout ça, tout le tableau de bord, mais comme en acquiesçant aussi. Hansen, en nouveau militaire affecté sur Atlantis, avait lu des rapports, et il avait tilté sur le gêne ATA, celui des anciens, ceux qui ont bâti cette Cité, mais il ne se souvenait plus d'avoir lu dedans que ça réagissait par la pensée. Peut-être à cause de la quantité d’informations à ingurgiter en si peu de temps.
« Même pour la visée et le tir ? » Demanda-t-il mais tout autant comme acquiesçant un peu car Grayson venait de lui parler de la lecture de pensées pour l'armement aussi.

Mikkel n’avait pas été rassuré lorsqu’il entendit la mise en route du jumper. Grayson le rassura : ce n’était que la rampe arrière qu’il venait de fermer. « Ouais. Ça fait forcément du bruit ouais. C'est évident. » Reprit-il et acquiesça-t-il d'un air viking – comme voulant faire ignorer qu’il y avait quelques minutes il s’en était préoccupé...

Le scientifique, enchaina, sérieux, sur une anecdote. Il parla de son supérieur – que Mikkel, mais il ne le savait pas encore, rencontrerait plus tard lors de l’opération Normandie. Mikkel, en bon militaire, connaissait les noms de tous les supérieurs hiérarchiques et avait déjà consulté l’organigramme de la Cité. Il savait alors que Grayson parlait sans doute du scientifique McKay avant qu'il ne cite son nom. Grayson lui apprit que ce dernier avait subi un crash de jumper dans l’océan et avait coulé à plus de 400 mètres de profondeur. Le jumper s’était alors inondé et il avait été difficile de le localiser pour le colonel Sheppard et le second scientifique en chef dont Mikkel avait lu aussi le nom, Zelenka. Ce McKay lui parut bien guerrier d’avoir survécu à ça ! Mais, très vite, le calme de Mikkel s’envola lorsque Grayson lui dit que les jumpers pouvaient tomber en panne n’importe quand et qu’ils avaient plus de 10 000 ans !! Que lui, une fois, il avait éteint les moteurs par erreur lors de son dernier vol et qu’il avait fini par s’écraser dans l’eau ! Euh... Euh...
Mince ! Ils étaient déjà en vol ! Sinon Mikkel se serait levé et aurait quitté hélico presto le jumper ! Mikkel le regarda et malgré le regard qui se voulait tant et toujours viking, il put s'y dévoiler une once d'inquiétude. Leurs regards se croisèrent, et puis, soudain, Grayson pouffa de dire et éclata de rire. Il plaisantait. Il déclara que l’histoire avec McKay était vraie mais pas ce qu’il venait d’inventer à la suite.

« Ah. Ah. Ah. » Dit-il pour remplacer un rire qu’il n’eut pas.
« Très drôle Monsieur Grayson. Très drôle. »
Mais Mikkel le regarda de nouveau et sourit, et même, lâcha un léger rire. Il eut un signe négatif de la tête mais toujours dans le sourire. Grayson avait un humour sympa. Mikkel apprécia l’écouter. Le norvégien ne parla pas plus, restant, comme toujours, peu bavard, mais il apprécia davantage le voyage à écouter Grayson - et malgré que ce voyage se fasse dans le ciel ! Il écouta le scientifique lui raconter son travail sur Lantia, sa collecte d'échantillons qu'il rapportait sur Atlantis pour analyses, dans le but de mesurer la dangerosité de tout ça pour les athosiens et les natus qui vivaient sur Lantia. Pour l'instant, Grayson lui déclara qu'il n'y avait rien de particulièrement dangereux à signaler jusqu'ici et pour l'heure.

« Bonne chose alors. » Mikkel dit-il, avec, un air viking, et acquiesça-t-il. Mikkel ne voulait pas se montrer pessimiste, même si, après avoir traversé tous les continents sur Terre dans la marine et toutes ses eaux, il ne croyait pas en un continent sans danger. Mais bon, si Lantia n’avait rien de particulièrement dangereux pour l'heure et pour l’instant, ça restait tout de même une bonne nouvelle.

Grayson avait atterri sans encombre et même dans un bel atterrissage. Mikkel l’avait félicité. Grayson l’avait remercié. Le scientifique sortit son détecteur de signe de vie et confia au militaire qu’il espérait ne jamais avoir de soucis d'atterrissage.

« Y’a pas de raisons. » Lui répondit Mikkel, viking et optimiste.

Le militaire suivit le scientifique, tenant bien son famas et observant bien autour d’eux. Les deux atlantes prirent un sentier qui devint forestier jusqu’à la plage. Ils traversèrent le sentir sans péripétie et ils arrivèrent sans encombre à destination sur le plage. Mikkel resta auprès du scientifique tout en lui laissant une distance raisonnable de militaire et de nordique. Mais le soldat était bel et bien là et avec lui et veillait à sa protection plutôt deux fois qu'une.

Une fois sur la plage, le scientifique s’attarda sur des algues brunes, qui, tel un banc de méduses échouées, avaient colonisées la plage en pagaille. Grayson posa son sac, sortit son matériel, et, s’agenouillant, parut commencer son travail et la collecte de ses échantillons. Mikkel put le voir mettre des morceaux d'algues dans des éprouvettes qu'il refermait après. Mais le soldat regarda surtout autour d’eux et surveilla la plage ainsi que la mer d'un côté et les abords de la forêt de l'autre. Bref, partout autour d’eux. La plage, Mikkel en avait l'habitude, mais ça restait, même pour le soldat de la marine, un endroit à découvert et ainsi très dangereux. Il n'y avait guère que les rochers qui pourraient les couvrir en cas de problèmes. Ce n'était pas génial même si c'était toujours ça. C'était déjà mieux que les bancs de sable. Mikkel avait une belle vue sur toute la plage, et ça, c'était déjà ça aussi.

Puis le militaire entendit Grayson dire que c'était dommage que tous ces rochers et toutes ces algues envahissaient la plage et empêchaient alors la baignade ou du moins la rendaient désagréable. Mikkel ne voyait rien à l’horizon. Aussi, il se permit de regarder un peu plus vers Grayson et réduisit même un peu distance avec lui bien que maigre de toute manière puisqu'il était déjà bien près de lui – mais il revint un peu vers lui de quelques pas. Le soldat parut dans une posture de repos même s’il garda son famas prêt et sa posture de patrouille. Les deux hommes étaient dos à la forêt et face à la mer.

« Mh, faut bien d’la place pour tout le monde je suppose. » Dit-il, très viking, en regardant les algues et les rochers. Surfeur sur son temps libre, il prenait bien soin d’éviter les bords de mers à requins et, s’il s’y rendait, en tous cas acceptait leur présence et faisait avec. « Vous allez ramener des morceaux d’ces algues ? » Demanda-t-il sur un air peu plus jeunot militaire, intrigué par le travail du scientifique. Mikkel était soucieux d’être toujours sérieux mais il n’avait vraiment vu personne dans la zone. « Pourquoi vous ne les prenez pas entières et n’en prenez que des petits morceaux ? » Demanda Mikkel qui n’y connaissait rien au monde de la science. Lui il se serait pas pris la tête comme ça il aurait pris une algue et puis hop n’en parlant plus !



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Mer 17 Oct - 20:32

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Chasse à l'homme
Avec Mikkel Hansen

Voir un militaire comme Mikkel être inquiet à l'idée de se retrouver dans une boite de conserve ancienne comme le jumper était assez plaisant, et je devais avouer que lui raconter une blague était trop tentant. Cependant, ma plaisanterie n'alla pas plus loin, ce n'était pas mon genre. Comme on le disait souvent, les meilleures plaisanteries étaient les plus courtes. Et puis, je ne voulais pas que Hansen soit terrifié à l'idée de voler. S'il savait à quel point c'était grisant. Certains civils n'aimaient pas prendre les commandes d'un tel appareil, comme Carson par exemple. Mais moi, j'aimais beaucoup voler. Bon d'accord, je ne savais faire que des manoeuvres simples, loin d'être périlleuses. Je ne m'étais jamais retrouvé dans un combat, dans une course poursuite, ou même à utiliser les drones. En parlant d'armement, Mikkel eut l'air intrigué par le fait que les jumpers lisaient dans les pensées du pilote. Même s'il en avait eu un aperçu lors du décollage, je reconnaissais que cela pouvait être difficile à croire.

"Non, je suis sérieux. Les jumpers ont la faculté de lire dans les pensées du pilote. Un jour, Sheppard m'a dit que beaucoup de pilotes sur Terre seraient capable de tuer pour avoir une telle fusion avec leurs appareils. Regardez ..."

Je lâchai temporairement les manettes, et sans appuyer sur aucun bouton, je me concentrai sur la carte. Une fraction de seconde plus tard, la carte s'afficha au dessus du tableau de bord, avant de disparaître quand j'en donnai mentalement l'ordre au vaisseau. Puis, je repris les commandes avec un petit sourire.

"Vous voyez, certaines commandes du jumper ne sont activables que par la pensée. Et oui, c'est la même chose pour l'armement. Il n'y a pas de commande pour l'activer, il suffit juste de penser à sa cible, et les drones se déploient. Je n'ai jamais testé ça, je ne me suis jamais retrouvé dans une situation de combat. Heureusement d'ailleurs, je suis très loin d'être un expert du pilotage".

Je passai le reste du voyage à expliquer à Mikkel mon rôle sur Atlantis pour satisfaire sa curiosité. Après l'atterrissage, nous nous dirigeâmes vers la plage à plusieurs minutes de marche. Heureusement, il faisait beau, c'était sympa une petite balade. Nous finîmes par atteindre la plage rocailleuse, et sans attendre, je me mis au travail. Cette algue était une nouvelle découverte, j'étais impatient de l'étudier pour en savoir plus sur sa composition. Le militaire restait non loin de moi, à surveiller les environs, mais il n'y avait aucun danger. L'endroit était même tranquille, le seul bruit que nous entendions était celui des vagues qui se fracassaient contre les rochers. C'était très agréable comme cadre, de quoi se détendre. Mikkel semblait intrigué par mon travail.

"Oui, je découpe quelques petits morceaux, puis je les mets dans des éprouvettes fermées. Je les étudierais au microscope sur Atlantis, et les résultats découverts seront envoyés sur un ordinateur".

La question de Mikkel me fit sourire. Ben oui, pourquoi ne pas tout arracher plutôt que de prélever quelques morceaux ? Cette question était légitime pour quelqu'un qui ne faisait pas un boulot de ce genre.

"Mon but n'est pas de tout détruire. Je prélève seulement quelques échantillons pour garder l'intégrité de la flore. Et puis, je n'ai pas besoin d'une algue entière pour l'analyser. Les micro organismes sont présents partout, et visibles sur une toute petite partie. Pas besoin de prélever davantage".

Mon travail me prit vingt bonnes minutes car je devais récolter plusieurs échantillons à divers endroits de la plage. Puis, il y avait le moment d'étiqueter chaque éprouvette, avant de les ranger soigneusement. Lorsque j'eus terminé ma tâche, je rangeai mon matériel dans mon sac à dos, avant de me redresser.

"Et voilà, j'ai terminé, on peut rentrer".

Direction le jumper. Cependant, quelque chose nous empêcha de l'atteindre. Alors que nous marchions sur le sentier du retour, un craquement de branche retentit devant nous, mais rien n'était visible. Il y eut juste une nuée d'oiseaux qui s'envola au dessus de la forêt. Il y avait peut être un animal, un prédateur. Ou autre chose. M'étant arrêté de marcher au cas où il y ait du danger, je jetai un oeil à Mikkel.

"C'était quoi, ce bruit ?"

Mais avant d'avoir pu faire quoi que ce soit, cinq hommes sortirent rapidement des buissons, des armes à feu braquées sur nous. Je n'avais pas eu le temps de me saisir de mon pistolet. L'un d'eux étaient visiblement le chef du groupe, et il prit la parole.

"Vous voilà enfin, vous trouver a été plus long que prévu. Déposez vos armes et rendez vous, Atlantes. Vous n'avez aucune chance".

Il avait raison, nous n'avions aucune chance, même si Mikkel ouvrait le feu. Cependant, ce n'était pas non plus notre genre de se rendre. Je regardai la tenue vestimentaire de ces intrus, et je fronçai les sourcils, ne comprenant pas du tout la situation. Je m'adressai à Hansen.

"Ce sont des Geniis".

Pourquoi des Geniis se trouvaient sur le continent Lantien ? C'était impossible. Est ce qu'Atlantis avait été attaquée ? Pour le savoir, il fallait retourner au jumper et contacter la cité. Mais avec ces gugusses sur notre passage, cela allait être difficile. Le chef entendit mes paroles et eut un sourire victorieux.

"C'est exact, nous sommes des Geniis. Votre cité est tombée entre nos mains, le Commandant Kolya nous a ordonné de vous retrouver et de vous ramener. En particulier vous, Docteur Grayson. Il vous veut vivant pour vous torturer avant de vous tuer, vu qu'il n'a pas pu eu le temps de le faire la dernière fois. Il est très rancunier. Alors, dépêchez vous de vous rendre, il n'est pas du tout patient".

Ah, ce cher Kolya, il ne m'avait pas du tout manqué. Ma mâchoire se crispa rien qu'en entendant ce nom, mais que pouvais je faire ? Je regardai rapidement Mikkel.

by Epilucial



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