Candidature de Marie Abélès

Carte d’Identité » Nom : Abélès » Prénom : Marie » Âge : 39 ans » Date et Lieu de Naissance : 9 décembre 1975 Londres » Nationalité : Anglaise » État Civil : Célibataire » Arrivée sur Atlantis : Début 2012, expédition de base » Poste occupé : Civile : Conseillère principale en gestion de ressources humaines. (Principalement chargée de la formation des groupes de travail civil pour obtenir des équipes équilibrées et efficaces.) plus de détails?: » Spécialité : Analyse comportementale et management.

» Groupe Sanguin : A+
» Gène des Anciens : (à remplir par l'administration après le lancé du dé) ...
» Inoculation du gêne des Anciens ? : (à remplir par l'administration après un mois de jeu et une demande d'inoculation) ...
» Pathologie : Aucune connue à ce jour
» Antécédents médicaux : Fracture du bras suite à une chute dans l'escalier lorsqu'elle avait dix ans.



» Caractère :

Depuis toute petite, Marie a toujours eu la psychologie dans le sang. C'est un vrai don qu'elle a de réussir à comprendre les gens. Savoir ce qu'ils veulent, ce qu'ils détestent... etc. juste en discutant de choses et d'autres et en analysant leurs langages non verbaux. D'après les scientifiques, 80 % de la communication passe par les gestes, les intonations et tout ce qui s'en suit alors c'est plutôt efficace. D'abord, ce talent était instinctif mais il est devenu plus aiguisé et plus scientifique grâce à ses études. Marie aurait pu se destiner à des études de psychologie mais rien ne l'intéresse moins que d'écouter les gens raconter leurs malheurs en attendant qu'elle résolve tout d'un coup de baguette magique. Ce n'est pas qu'elle est insensible - elle ressent autant de pitié pour autrui que la moyenne, peut être une oreille attentive si nécessaire et n'a aucun problème à montrer ses émotions, au contraire elle est persuadée que c'est très important pour une communication plus effective - c'est juste que ce n'est pas ça qui lui plaît. C'est pour ça qu'elle s'efforce toujours de mettre en valeur le côté sociologique plus que l'aspect psychologique de son métier. Un exemple simple : ça ne l'intéresse pas de savoir quel traumatisme de son enfance explique le manque affectif d'une personne, ce qui l'intrigue c'est de voir comment ce manque se traduit dans son comportement vis à vis des autres.

De toute manière, à ses yeux elle n'aurait jamais pu trouver meilleure combinaison, car en mêlant ses capacités à déchiffrer les individus avec des données sur les comportements sociaux, les liens entre les individus, Marie imagine des toiles qui relient les gens, et tente de deviner quels fils vont se renforcer, et lesquels vont casser. Toutefois, il faut savoir que jamais elle n'en serait arrivée là sans son sens du travail et sa rigueur. Très perfectionniste, Marie ne laisse jamais rien au hasard, motivée dans tout ce qu'elle entreprend, elle s’investit complètement, parfois même un peu excessivement... En tout cas, elle vise toujours le meilleur, et ne peut pas faire quelque chose qu'elle juge médiocre.

Calme et réfléchie, elle aime tout prévoir à l'avance, les imprévus la rendent nerveuse mais plus le temps passe, plus elle accepte cette part d'imprévisible inhérente à la vie. Malgré tout, Marie déteste devoir se presser, elle aime prendre le temps de réfléchir et d'envisager toutes les options. Elle a une sainte horreur des décisions précipitées et impulsives qui conduisent souvent à des maladresses, heureusement, elle sait faire preuve d'un certain talent pour garder son sang froid et rester concentrée même dans des circonstances difficiles. Si Marie est douée pour analyser la situation, faire des rapports très précis et détaillés (à force de faire des enquêtes sociologiques elle a un sens de l'observation remarquable), elle n'est pas du tout portée sur l'action. Elle n'a jamais aimé le sport, et sa forme physique est très limitée. Faire un jogging est une punition, tenir une arme à feu est impensable. D'ailleurs, elle est très heureuse de la façon de se déplacer dans la citée, les téléporteurs sont merveilleux pour elle qui déteste les escaliers qu'elle trouve vicieux. Peu endurante et plutôt douillette, elle est également assez maladroite, et si ce n'est pas grave de faire tomber ses dossiers sans arrêt, c'est plutôt grave de tirer accidentellement sur quelqu'un. Elle a donc presque peur qu'on lui confie une arme, persuadée qu'elle serait un vrai danger public avec et que de toute manière elle n'arriverait pas à s'en servir. Elle a parfaitement conscience de la nécessité de savoir se défendre quand on est dans une galaxie lointaine et dangereuse mais pour l'instant elle préfère compter sur les militaires de la base et toujours repousser des éventuels entraînements au combat, quels qu'ils soient.

De manière générale, Marie est plutôt sociable, extravertie elle n'a aucun mal à aller vers les autres mais éprouve des difficultés à assurer des relations amicales et surtout amoureuses sur le long terme, comme nous le verrons plus tard. Le copinage en revanche est très facile pour elle, car elle est un peu manipulatrice sur les bords et qu'elle arrive donc à moduler ses conversations aux envies et aux goûts des gens. Les comprendre rapidement lui permet de s'adapter en conséquence et d'éviter les sujets sensibles ou déplaisants. Marie est une personne pleine d'assurance et très volontaire, parfois cette confiance en elle tourne à l'arrogance mais elle est suffisamment fine pour s'en apercevoir et rectifier le tir, du moins en apparence.

Car Marie cherche à plaire, parce que c'est toujours mieux d'avoir des relations cordiales avec ses collègues, mais elle cherche surtout à plaire à ses supérieurs car c'est le meilleur moyen de réaliser ses désirs. En effet, Marie a toujours été ambitieuse mais pas comme la plupart des gens. Elle n'a jamais voulu faire un métier reconnu et validé par la société, devenir politicienne, avocate ou une quelconque autre profession qui rend riche et/ou célèbre. Quitte à passer sa vie à faire quelque chose Marie a toujours choisi de faire un métier qui la passionnerait. Là où son ambition entre en jeu, c'est qu'elle a toujours été déterminée à être la meilleure dans ce qu'elle entreprenait. Que cela soit ses études, ses hobbies et surtout son métier. Elle souhaite dépasser tous ses prédécesseurs, aller plus loin. Les relations sont primordiales à ses yeux, car elles permettent d'ouvrir de nombreuses portes, et Marie n'aime pas se fermer des portes par vanité ou impolitesse. Cela ne lui pose aucun problème de conscience d'être toujours aimable, même avec les gens qu'elle n'aime pas, l'hypocrisie est quelque chose de très commun, c'est juste que la majorité des gens préfèrent se mentir. C'est d'ailleurs une excellente menteuse qui arrive très bien à dissimuler sa nervosité ou d'autres signaux qui pourraient la dénoncer, toutefois elle est adepte du détournement de la vérité plus que des mensonges qui finissent toujours par nous retomber dessus.

Marie sait donc se laisser marcher sur les pieds s'il le faut, sourire à un agaçant personnage, mais elle n'hésite pas non plus à se défendre si ça ne lui posera pas de problème ensuite. Si elle n'a aucun intérêt à plaire à la personne qui l'énerve elle peut se montrer très vicieuse, presque blessante. En utilisant ses capacités pour deviner ce qui fera vraiment mal à l'inconnu en face. Elle n'a pas son pareil pour titiller l’ego d'une personne.

Le seul sujet qui la dérange vraiment, celui qui la met forcément en colère et pour lequel elle a du mal à se contrôler, c'est le sexisme. Marie est un peu féministe sur les bords, elle ne tolère pas qu'on la considère inférieure parce qu'elle est une femme, elle ne tolère pas non plus les remarques perverses. C'est sans doute l'une des rares manières de la mettre vraiment hors d'elle. Heureusement, l'expédition est dirigée par une femme, et elle en est très heureuse. Elle n'a jamais eu l'occasion de faire plus ample connaissance avec le Docteur Wair mais elle espère sincèrement que ce jour arrivera, car elle admire beaucoup son caractère, son indépendance et sa force...

Bien qu'elle soit plutôt sociable, Marie a un réel problème de relation affective sur le long terme. Marie est célibataire et c'est peu de le dire, en réalité Marie n'a jamais eu de petit copain de toute son existence, et sachant qu'elle approche de la quarantaine c'est quelque chose qui la déprime beaucoup. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas qu'elle n'est pas assez belle, au contraire elle est plutôt élégante et sait prendre soin d'elle, le problème c'est qu'elle fait fuir les hommes qui lui plaise vraiment. Marie est une personne profondément sérieuse et impliquée, elle cherche donc une relation sérieuse, les coups d'un soir ce n'est franchement pas pour elle, et c'est pourtant la seule chose qui pourrait marcher. Marie a beau être passionnée par son travail, elle n'en a pas négligé sa vie sentimentale pour autant, comme toutes les filles, elle regardait les Disney étant petite (c'est d'ailleurs en imitant Cendrillon qu'elle est tombée dans l'escalier et qu'elle s'est cassé le bras lorsqu'elle avait dix ans) et rêvait du prince charmant. Encore aujourd'hui elle l'attend désespérément mais voilà, elle effraye tous les garçons intéressés. C'est bien simple, dès qu'elle est charmée par un homme elle ne peut pas s'empêcher de tout vouloir savoir sur lui, dans ces moments là, elle a tendance à oublier que les hommes ont droit à leur petit jardin secret. Le moindre rendez-vous vire alors à l'interrogatoire, elle analyse tout systématiquement. Certains supportent cette manie qu'elle a d'étudier le comportement et les réactions pendant le premier rendez-vous, mais personne n'a tenu plus de trois sorties. Il faut imaginer que chaque geste prend une signification pour elle, et qu'elle se retient rarement de la donner. Être passé au crible systématiquement devient très vite aussi insupportable que frustrant. Surtout qu'elle ne supporte pas qu'on lui mente, et que c'est presque impossible de le faire. Rien que ça c'est plutôt flippant... Rajoutez à ça qu'elle même est très exigeante, elle recherche un gentleman, elle est intransigeante sur les retards et le manque de politesse et vous comprendrez pourquoi elle n'a jamais trouvé l'homme de sa vie.

D'ailleurs, bien que cela est moins flagrant avec les autres, Marie est constamment en train d'observer les gens et de noter ses remarques sur son petit cahier qui ne la quitte jamais. Elle en prend grand soin, surtout parce qu'elle sait qu'elle pourrait avoir de gros ennuis s'il tombait entre les mauvaises mains, certaines personnes sont si susceptibles...

Concernant ses goûts musicaux, Marie adore les opéras ainsi que... La musique country moderne. Elle évite de le crier sur les toits, son éducation n'est pas trop en phase avec ce goût pour une musique si banale mais c'est un fait : elle adore Taylor Swift. Bien qu'elle aime écrire et qu'elle ait un talent certain dans ce domaine, Marie n'est pas près de devenir écrivain, elle préfère s'en servir pour écrire des rapports agréables à lire. Sinon, elle n'a pas le moindre talent dans une quelconque forme d'art : la danse, le chant, la musique sont des disciplines qui ne lui correspondent pas.

Il y a deux choses simples que Marie apprécie particulièrement : l'odeur de la menthe qu'elle trouve rafraîchissante et la pluie. Marie adore la pluie, la regardait couler, l'entendre battre sur les vitres, le bruit rythmé de l'eau est très apaisant à ses yeux.

» Phobies : Marie a peur de devoir se servir d'une arme à feu.
» Objet choisi : Son petit calepin relié en cuir dans lequel elle note toutes ses observations.

Compétences Primaires	Compétences Secondaires
Rapidité d'esprit : 3 Influence : 6 Langues : Diplomatie : 6 Psychologie : 9	Corps à corps : Précision du tir : Pilotage : Sang Froid : 6 0 Soins : Mécanique : Résistance à la douleur :

Avant Atlantis

Marie a grandi dans une riche famille londonienne. Son père était un homme d'affaire prospère spécialisé dans l'immobilier de luxe. Elle a donc eu une enfance heureuse et facilitée par l'argent de ses parents. Meilleures écoles, meilleurs professeurs, bref, tout ce qu'il faut. Beaucoup s'imaginent que rien ne peut être parfait, et ils ont raison, même quand tout va bien on trouve toujours des prétextes pour se disputer avec sa famille, mais sincèrement, Marie n'a jamais subi de traumatisme étant enfant. Ses parents ne l'ont pas délaissée pour s'occuper de leurs affaires, ils ne l'ont pas surprotégée non plus. Peut-être étaient-ils excessivement exigeants sur la réussite de leur fille, mais ça ne l'a jamais dérangée. Pour elle, c'était normal que ses parents veulent le meilleur, c'était normal qu'elle vise le meilleur. Ils auraient pu l'obliger à choisir une voie qui ne lui plaisait pas mais qui lui rapporterait beaucoup d'argent, mais ils aimaient leur fille unique et ils respectaient ses choix. Alors quand elle est entrée à l'université avec un dossier aussi brillant qu'irréprochable ils l'ont laissée choisir.

A l'âge de 18 ans Marie a donc postulé pour un cours de psychologie sociale à Harvard aux États-Unis. Elle a été prise, et s'est installée là-bas, un peu mélancolique d'être séparée de sa famille mais heureuse de prendre enfin son envol. Ces huit années d'étude furent ardues mais elle les réussit avec brio. Elle n'était pas certaine de son choix en s'engageant dans cette filière mais plus le temps passait, plus elle réalisait qu'elle l'avait bien trouvé. Elle avait toujours été fascinée par la psychologie, mais rien ne l'ennuyait plus que de rester assise à écouter des gens se plaindre à longueur de journée. D'un autre côté, elle adorait découvrir les ressorts cachés de la société, les liens invisibles qui unissent tous les individus. Ce métier était fait pour elle, cette matière transversale entre la sociologie et la psychologie lui plaisait plus que tout, et c'est donc avec beaucoup d'ardeur qu'elle fit ses huit années d'étude.

Peut-être parce qu'elle avait toujours eu une vie plutôt facile, elle consacra sa thèse aux liens entre gens de milieux défavorisés et dangereux. Obligée de se rendre sur le terrain, elle ne fut jamais réellement en danger, mais son observation sociologique fut sa première vraie dose d'adrénaline, et cela la poussera bien plus tard à accomplir bien plus. Elle eut son doctorat haut la main mais ne se consacra pas bien longtemps à son nouveau métier.

Grâce aux relations de son père, un emploi lui tomba sur les bras avant qu'elle n'ait le temps de souffler. Ce n'était pas tellement ce qu'elle espérait mais elle n'allait pas refuser une belle opportunité, et elle ne voulait surtout pas décevoir ses parents, alors elle accepta. Elle mit ses compétences en analyse comportementale et en sociologie au service d'une grande compagnie américaine. Responsable des ressources humaines, elle prit un certain plaisir à mettre en œuvre ses compétences dans un but concret. Elle apprécia grandement cette expérience professionnelle, mais finit quand même par retourner vers un travail plus conventionnel pour quelqu'un ayant sa formation. Après trois ans dans la compagnie elle démissionna et, en 2004 elle partit au Darfour. Là-bas, elle accomplit une étude de psychologie sociale sur le comportement des individus en temps de crise. Sa famille réprouva fortement son action, inquiète pour sa sécurité mais Marie demeura deux ans dans ce pays en guerre pour mener à bien ses recherches. Ce ne fut pas facile tous les jours, elle faillit être blessée à plusieurs reprises mais sa prudence et son argent lui permirent de toujours en réchapper. Elle ressortit grandie de cette histoire, encore exaltée, saturée par toute l'adrénaline liée au danger qu'elle avait encouru.

Elle prit le temps de se reposer. Ses travaux firent sensation et elle trouva une place d'enseignant chercheur à Harvard. Encore une fois, ce n'était pas ce qui la passionnait le plus mais elle ne voulait pas renoncer à cette reconnaissance sociale qu'on lui offrait. Elle voulait prouver qu'elle était bien l'une des plus grandes psychologues sociales de son temps, et peut-être même plus. Histoire de s'ennuyer un peu moins, elle se proposa dans le même temps consultante à la CIA. En parallèle de ses cours et de ses recherches, elle aida donc le célèbre bureau de surveillance à choisir certains de ses membres. Là encore, elle retrouva un petit peu d'exaltation, tout ce secret défense n'était pas pour lui déplaire. Et elle faisait ce qu'elle aimait en essayant de déchiffrer la personnalité des gens, en les scrutant pour les comprendre et savoir s'ils avaient leur place dans cette grande institution. Bien sûr, le mot de la fin ne lui revenait pas mais en règle générale les gens n'étaient pas stupides : ils ne la payaient pas pour ne jamais écouter son avis.

Après cinq ans à jouer les conseillères en management du personnel dans la branche recrutement, Marie fut malgré tout congédiée. Même aujourd'hui, elle ne sait pas si elle doit en être fière ou désappointée. D'une certaine manière elle est déçue, elle a presque honte d'avoir échoué quelque chose, de l'autre, les raisons de son départ peuvent être vues comme une petite victoire de sa part... Il se trouve en effet qu'un de ses nouveaux supérieurs s'avérait être un vieil homme ronchon et sexiste. Malgré tous ses efforts pour garder son sang-froid, pour rester gentille et courtoise avec lui, elle avait fini par craquer. Au bout d'un an à supporter ses remarques de macho lubrique, elle avait fini par exploser et lui dire tout le mal qu'elle pensait de lui. Si encore son coup de sang s'était arrêté là, mais elle était allée jusqu'à l'humilier publiquement en énumérant publiquement les raisons pour lesquelles sa femme l'avait quitté quelques mois plus tôt. Cela avait été très jouissif sur le coup de toucher juste. D'appuyer pile là où ça fait mal pour remettre à sa place cet individu, lui montrer que les filles ne sont pas si faibles et sans défense que ça, mais avec le recul, elle se dit qu'elle aurait peut-être mieux fait de ne rien dire.

Délivrée de ses engagements, elle traversa une courte période de passage à vide qu'elle exploita en écoutant des opéras italiens et en se posant des questions philosophiques sur la vie, le monde, la société. Puis, elle a fini par en avoir marre de sa petite crise existentielle et elle se remit à chercher un travail similaire dans les grandes agences gouvernementales des États-Unis.

Atlantis

C'est là qu'on lui parlât d'Atlantis. Fascinée, elle accepta sans hésiter d'aider au recrutement de l'expédition. Malgré sa petite incartade, elle avait suffisamment de recommandations, d'expérience et de prestige pour participer aux recrutements de l'expédition. Ses talents pour définir la personnalité des gens étaient remarquables, elle avait toujours eu un don pour ça et n'avait eu de cesse que de l'exacerber. Mais en plus, ses recherches, ses études, tout lui avait permis d'apprendre les nuances du lien social qui unit les hommes. Non seulement elle était capable de comprendre les gens, mais en plus, elle pouvait envisager les liens que l'individu entretiendrait avec les autres. Même si ce n'était pas une science exacte, c'était un atout plus qu'important. Quand un groupe de personnes restreint doit vivre ensemble longtemps, il vaut mieux s'arranger pour qu'elles s'entendent bien, sinon c'est s'exposer au pire... Sûre de ses compétences, et très excitée par toutes ces révélations elle mit beaucoup de cœur à l'ouvrage.

Durant presque un an, elle se consacra entièrement à sa nouvelle tâche, sans cesser de cajoler ses supérieurs pour avoir en prime, une place sur Atlantis. Toutes ses recommandations ne furent pas suivies mais elle s'en moquait. Elle gardait la satisfaction du travail bien fait, et surtout, surtout elle réussit à obtenir un poste sur Atlantis.

Elle n'en avait jamais rêvé car elle était incapable d'imaginer quelque chose comme cette citée bâtie par des extraterrestres, mais à l'instant où elle l'avait su, elle avait voulu en être. Elle qui voulait être la meilleure, qui voulait être exceptionnelle. Mettre les pieds sur Atlantis c'était déjà réaliser cet objectif. En plus, elle avait une occasion unique de continuer ses recherches sociologiques sur un nouveau terrain de jeux qui surpassait tous les autres. Elle ne voulait pas le reconnaître, mais au fond, elle cherchait également ce petit frisson que provoque l'aventure, l'inconnu. Alors, quand le moment fut venu, elle n'hésita pas, elle traversa le vortex de la porte des étoiles.

La première année se déroula plutôt bien pour elle. Ses fonctions l'empêchaient de s'ennuyer, elle découvrait chaque jour de nouvelles choses passionnantes, assistait à des événements incroyables. Ses recherches avançaient bien, bref tout était pour le mieux. Marie hésitait parfois à venir en mission observer sur le terrain ses équipes qu'elle mettait beaucoup d'attention à former, mais elle préférait rester prudente. Il y avait déjà tant de merveilles sur Atlantis, partir en exploration ne lui semblait pas nécessaire, mais en Décembre, les choses basculèrent...


Pendant l'attaque
» Comment votre personnage a-t-il vécu la première grande bataille sur Atlantis ? Où était-il à ce moment là ? :

L'attaque des Wraith a été un moment intense pour tout le monde, Marie comprise. Toutefois, elle a été trop occupée pour se morfondre dans la peur et le doute. Elle qui attendait si impatiemment une situation de crise à examiner... D'une certaine manière elle était satisfaite. Cette période a mis à cran de nombreuses personnes et elle a dû gérer plusieurs situations délicates liées au stress, pour une fois elle a même dû jouer les psychologues pour soutenir les vrais qui étaient débordés. Heureusement, Marie a su rester calme et rassurer ceux qui devaient l'être. Mais honnêtement, malgré son sang froid, elle a aussi fait ça pour elle. Se plonger corps et âme dans le travail était une bonne manière de ne pas penser au pire. Et puis, ça lui permettait de se sentir un petit peu utile à la communauté... Quand l'évacuation a été lancée elle est partie sur le site alpha, elle y est ensuite restée malgré l'invitation des nouveaux arrivants. De nombreux civils étaient restés à l’abri là-bas, persuadés d'être inutiles sur Atlantis, voire de devenir un poids à cause de leur incompétence : elle en faisait partie. Pourtant, durant toute l'attaque elle a regretté ce choix. Rester sans nouvelle était beaucoup plus terrible que de subir les secousses de l'attaque. Plus d'une fois elle a regretté de ne pas avoir pu assister à ce moment unique, de ne pas avoir pu couvrir son carnet de gribouillis racontant les réactions de chaque personne présente... Mais ce qui est fait est fait, il ne sert à rien de regretter le passée. Depuis cet événement, on peut dire que Marie est plus courageuse. Elle croit en Atlantis, en eux. C'est pour ça qu'elle a moins peur de franchir la porte des étoiles pour accompagner les équipes afin de pouvoir les observer. Bien sûr elle n'a pas l'intention d'aller accompagner les militaires détruire des vaisseaux Wraith mais même une simple expédition botanique peut tourner au drame dans cette galaxie, alors c'est déjà un grand pas pour elle. Après presque deux ans passés sur Atlantis, elle se sent enfin prête à découvrir un peu plus, la galaxie de Pégase. Tant que ça n'interfère pas avec son travail bien entendu.



» Prénom ou Surnom : Ayael
» Âge : 18 ans
» Célébrité de votre avatar : Monica Bellucci
» Comment avez vous connu Atlantis Insurrection ? Partenariat avec Terra Mystica (d'ailleurs, au passage, j'ai remarqué que la fiche était toujours marquée en « u.c » et pas rangée avec les autres de votre côté^^ Je ne devrais pas m'en mêler mais je me suis occupée si longtemps des partenariats que c'est plus fort que moi !)
» Connaissez vous les séries Stargate ? Ouiii grande fan depuis l'enfance, mais j'ai revu tous les épisodes d'Atlantis récemment tellement ils sont chouettes !Et je me suis refait le triple épisode de la bataille histoire de trouver l'inspiration.
» Multicompte ? Nop
» Codes du Contrat : (Ils sont cachés dans le règlement ; copiez/collez les 3 entre les balises.)