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Rapport d'incident destiné au Capitaine Allen

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Mer 7 Juil - 21:22

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Nous, Sergent Tim Brass, le 27 juin 2021 à 21 heures, heure lantienne, transmettons le présent rapport à l’officier Allen Pedge, commandant le peloton du cantonnement C-12, désigné “Charlie”, pour rendre compte de l’incident suivant.
Les faits s’organisent de façon chronologique en s’appuyant sur les résultats de l’enquête de la police militaire du lieutenant Ridding J.

Les soldats impliqués sont les suivants ;

* Ruth Padilla, caporal, spécialiste en intelligence service, escouade Charlie.
* Rita Monciatti, première classe, Force Spéciale Italienne, escouade Charlie.
* Elana Ravix, caporal, parachutiste, escouade Charlie.
* Will Sandoval, première classe, spécialiste en génie militaire, escouade Charlie.

Suite à la nomination du soldat Ruth Padilla au grade de caporal, ses comparses orchestrent une fête surprise dans leur cantonnement opérationnel C-12. La soirée dérape lorsque les soldats s’imposent des défis. Altérés par leur état d’ébriété, ils sont d’abord signalés à une heure du matin pour tapage nocturne. Les plaignants déclarent entendre des chants Italiens, Français, et Américains, dans les couloirs, produit au pas cadencé, dirigé par le caporal Padilla.

A 2H00, ils s’introduisent dans le hangar des véhicules spéciaux, aidé des compétences propres à leur fonction, et subtilisent le blindé hybride désigné “Divorce”. Le système de sécurité est désactivé par l’emploi du code d’authentification du pilote Danny Blake, manifestement connu de l’équipe.
Le blindé leur aurait servi pour faire du “rodéo” dans les escaliers de service d’une tour d’habitation civile. L’engin n’était pas approvisionné en munitions.

A 2H15, ils l’abandonnent au rez-de-chaussé, le canon pointé en direction de la loge du délégué à la sécurité civile. Le soldat Elana Ravix est retrouvée dans un placard d’entretien, ivre et inconsciente, dans un déguisement suggestif de Wonder Woman, le visage signé au rouge à lèvre par ses comparses.

2H25, Rita Monciatti fait appel aux services d’un contrebandier pour acheter des feux d’artifices artisanaux. A l’aide de cordes à grappin et malgré leur état d’ébriété, ils entament l’ascension de la tour centrale, jusqu’au balcon du bureau administratif de Madame Steele. Ils y déploient maladroitement leur arsenal.

2H55, un feu d’artifice d’importance se produit, mettant en alerte le service de sécurité. Ayant perdu leurs cordes dans la manœuvre et se retrouvant piégé sur le balcon, le soldat Padilla use de ses compétences particulières et parvient à forcer la porte du bureau de Madame Steele. Lorsque la patrouille de sécurité entre, à 3H10, le groupe s’est retranché derrière un bureau renversé. Ils tentent d’interdire toute approche par le jet de boulettes de papier tout en mimant à la bouche une fusillade. Au cours de l’arrestation, Will Sandoval est découvert en train de terminer la rédaction d’une lettre d'excuses ayant dévié sur une déclaration d’amour à l’adresse de la directrice Steele.

Peu de temps auparavant, nous avions été alertés par le soldat Izabel Bowers, médecin, alors en intervention dans le quartier de sécurité de la Police Militaire. Avec l’autorisation du lieutenant Ridding, officier de la police militaire, Mademoiselle Bowers et moi-même rejoignons rapidement le lieu de l’incident.

Notre apparition a, néanmoins, déclenché une vive réaction des concernés. A notre vue, le soldat Padilla emprunte la tirade du film “Les Visiteurs” en s’écriant :
“Un Prévost !!! Il va nous arrester !!!”
Le soldat Monciatti s’empare de Mademoiselle Bowers puis menace sa gorge d’un objet inconnu.
“Arrière, pourceau ! Arrière ou on bute la pucelle !” s’écrie-t-elle à notre adresse.

Par cette prise d’otage apparente, le groupe se soustrait de force à la patrouille et s’enfuit dans les couloirs. L’objet, abandonné sur le sol, se révèle être un tube de feu d’artifice consumé.

Les trouble-fêtes empruntent ensuite un téléporteur pour échapper à leurs poursuivants. Une fois de l’autre côté, ils bloquent les portes avec une chaise, nous forçant à emprunter les escaliers. Il est 3H30.
Avec l’aide de la surveillance, ils sont repérés en progression du dernier niveau de la tour centrale, vers la baie des Jumpers.

3H47, nous atteignons difficilement la baie des Jumpers. Nous rencontrons un pilote de permanence qui déclare avoir été contraint de leur remettre des parachutes sous la menace. (‘Vomir dans son jumper jusqu’à ce qu’il puisse y nager la brasse”).

4H00, Nous parvenons sur le toit du pont d’envol des jumpers, à l’extérieur, au point culminant de la tour centrale. Gênés par leurs parachutes, Will et Ruth tentent de rejouer la scène de proue du Titanic. Pendant ce temps, Rita Monciatti donne des conseils de parachutisme à Izabel Bowers tout en ignorant ses suppliques raisonnées. Ceci alors qu’elle l’accroche de force en parachute en tandem.

4H00, nous leur ordonnons de cesser toute attitude déplacée et de rentrer immédiatement dans le rang. Toutefois, suite à une prise de conscience collective, les soldats partagent un mélange de tristesse enfantine et de panique à l’égard de leur officier supérieur, le Capitaine Allen.

En voulant marchander, Will Sandoval exécute lui-même le test d’équilibre. Alors au bord du vide, il bascule et disparaît. Le soldat Padilla éclate de rire, lui demande de l’attendre, puis saute à son tour. Le soldat Monciatti suit, juste après, en emportant de force Mademoiselle Bowers.

4H13, le jumper des garde-côtes repêche les soldats dans la mer. Après un rapide examen médical, ils sont placés au dépôt carcéral militaire pour dégrisement. Nous formulons la requête expresse, auprès du lieutenant Ridding, de nous laisser le soin de présenter l’incident à l’officier supérieur, le Capitaine Allen.

04H45, le rapport d’incident de la police militaire est rédigé puis signé de notre main.
05H15, Le blindé hybride “Divorce” est rapatrié dans son hangar sous notre supervision. Les différents sites sont nettoyés et/ou sécurisés. Le médecin Bowers, sorti de son contrôle médical, déclare à l’officier Ridding ne pas vouloir porter plainte.

15H25, les soldats Padilla, Ravix, Sandoval et Monciatti sont libérés sous notre responsabilité. La procédure de sanction est remise à la charge de l’officier commandant l’unité Charlie, le Capitaine Allen.

À faire valoir à qui de droit,
Dont rapport clos et transmis en ce jour,
Sergent Tim Brass, escouade Charlie.

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