-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Une piqûre pour l'amitié [Vortimer]

 :: Galaxie de Pégase :: Planètes explorées
Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Ven 28 Mai - 17:50

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


Au cours du mois de mai 2021, sur P2S-645 ...


"Docteur ?"

Alors que j'étais assise sur un lit picot, un peu à l'écart, les yeux fermés, une voix vint interrompre ces quelques minutes de repos que je m'étais accordée. Pas le temps de souffler, du travail m'attendait, comme l'infirmière Carrisa venait me démontrer en m'appelant.

"Le jumper vient d'arriver. Ils sont entrain de décharger le matériel, et une nouvelle caisse de vaccins".

"J'arrive tout de suite".

Carissa disparut de mon champ de vision, me laissant à nouveau seule. Je soupirai en prenant encore une minute de repos.

Je me trouvais sur cette planète depuis déjà plus d'une demi journée. Il avait fallu envoyer une équipe médicale en urgence pour venir en aide à la population d'un village allié. Nous étions en sous effectif pour s'occuper des centaines de patients malades, et depuis mon arrivée, je n'avais eu que de très rares moments de répit. Mon air fatigué en témoignait, mais c'était mon travail. On avait découvert que les villageois étaient tombés malades, une épidémie sévissait. Il avait fallu les ausculter, les soigner, les vacciner. Les symptômes ressemblaient beaucoup à une grippe terrienne, mais une grippe assez virulente et très contagieuse. Dans la galaxie de Pégase, cette maladie était connue, et grâce à la base de données des Anciens, un vaccin avait été découvert, ressemblant un peu au nôtre. Il fallait agir vite, car cette maladie pouvait emporter un adulte en quelques jours, et un enfant en moins de vingt quatre heure. Il n'y avait donc pas une minute à perdre.

Après ma dernière minute de repos, je quittai la petite pièce où j'avais trouvé refuge, pour retourner dans la salle principale. Une sorte de salle des fêtes où les villageois organisaient en temps normal des banquets ou des réunions. Mais cette fois ci, il y avait de nombreux lits médicaux partout, des patients allongés ou assis qui attendaient des soins. Même à l'extérieur, il y avait des villageois malades qui formaient une file d'attente pour venir se faire ausculter et vaccinés. Les personnes les plus gravement atteintes étaient prises en charge rapidement, en particulier les enfants et les personnes âgées. C'était un travail de titan, une course contre la montre, bien que la plupart des villageois avaient déjà été pris en charge. Nous n'étions que six Atlantes pour effectuer cette tâche, nous même vaccinés en prévention. Il y avait quelques militaires à l'extérieur pour assurer la sécurité, mais cette planète était assez tranquille. Excepté les dangers naturels comme la faune locale. Et un jumper effectuait régulièrement la liaison avec Atlantis pour le ravitaillement. La Porte des Etoiles se trouvait à de nombreuses heures de marche, il fallait donc utiliser la voie des airs pour accéder au village le plus rapidement possible.

En revenant dans la salle principale, mon regard balaya les malades. Certains étaient dans un état critique, il fallait les garder sous surveillance. Les villageois les moins malades, et qui avaient reçu des soins et un vaccin devaient quitter la salle pour laisser leur place. Après avoir remis un masque chirurgical et une paire de gants, je m'installai sur un tabouret, face à un enfant qui toussait et qui paraissait épuisé. Attrapant un stétoscope, je posai le pavillon au niveau de son thorax.

"Respire profondément".

L'enfant inspira docilement, révélant un souffle difficile.

"Tu as mal quand tu respires ?"

Il hocha la tête pour acquiescer. Je pris ensuite sa température, avant de vérifier ses constantes. Puis je lui administrai un médicament pour combattre cette maladie, et lui permettre de respirer plus facilement. Tout en le rassurant, je finis par le vacciner à son tour, ce qui l'aiderait à guérir plus rapidement. Une fois qu'il fut soigné, j'invitai le garçon à rejoindre une infirmière qui garderait un oeil sur lui. Son état n'était pas préoccupant, mais il valait mieux surveiller l'état de santé des enfants, au cas où. Mon regard se posa sur la caisse qui se trouvait à côté de moi. Il ne restait plus qu'un flacon presque vide contenant le vaccin. Heureusement que le jumper était arrivé. Je soupirai une nouvelle fois, essayant de mettre ma fatigue physique et morale de côté, pour m'occuper d'un nouvel enfant malade qui se présentait à moi.

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Ven 28 Mai - 18:54

Vortimer Raven

Une piqure pour l'amitié




Vortimer Raven n’était pas arrivé depuis bien longtemps sur Atlantis quand il reçut une demande pour le moins singulière. Livrer des doses de médicaments, et du matériel médical à une équipe sur une petite planète où sévissait une maladie assez agressive pour nécessiter d’intervenir. Il étudia le rapport, succint, comme souvent, notant simplement que le pilote qui s’en chargeait était de repos, et qu’il fallait donc le remplacer, sans priver une autre équipe d’un support tout aussi nécessaire. Il consulta rapidement les effectifs du Dédale disponible, se demandant lesquels il pourrait désaffecté de leur travail actuel pour réaliser les livraisons demandées, quand un nom lui fit lever un sourcil.
Skyler McAlister.

Il l’avait déjà entendu quelque part, des années auparavant. Il se gratta le menton, puis entra son nom dans la base de donnée du personnel avant d’esquisser un sourire. C’était bien cette belle demoiselle avec qui il avait échangé lors de l’une des occasionnelles conférences qu’il avait pu donner durant ses passages sur Terre au SGC, aux nouveaux membres du programme. Il ne se souvenait plus exactement de chacun des mots prononcés ce jour là mais il se rappelait de son inquiétude quant à ce qui l’attendait, à l’autre bout de l’univers. Il l’avait rassuré, ou du moins essayé, lui parlant de quelques expériences positives, des miracles de la nature qu’elle pourrait découvrir, de la fiabilité des BC-304… Mais il ne l’avait jamais revu après cela, leurs missions respectives n’étant guère compatibles.
Curieux de découvrir comment elle se portait, il décida qu’il irait lui même faire les livraisons. Il pouvait faire voler n’importe quoi, et quelques heures d’absence ne poseraient aucun problème. Il avertit son supérieur direct, demandant au passage et avant toute chose sa permission, puis prévint le premier membre venu de sa nouvelle équipe qu’il s’absentait et que si on le cherchait, il faudrait demander à Atlantis de faire passer le message. Puis il se rendit sur la cité, s’équipant avec un minimum de matériels, car l’on était jamais trop prudent, réfléchissant longuement devant les rayonnages.
Avait il besoin d’explosifs ? Probablement pas. Il se détourna donc des grenades et autres machines infernales.

Avait il besoin d’une arme ? C’était mieux. Il s’intéressa dès lors aux armes proposées. Les P90 étaient intéressants mais il doutait avoir besoin d’une si grande puissance de feu. Il était question d’une épidémie, et non d’une insurrection. Un simple colt 1911 et 3 chargeurs feraient largement l’affaire avec un couteau de combat. Il ajouta une lampe tactique, car il était toujours bon d’avoir de l’éclairage et qu’il n’avait jamais eu une confiance absolue dans les lentilles qu’il détestait se mettre dans les yeux, notamment parce qu’il avait déjà eu la joie de chercher l’une d’elle qui était partie se promener au mauvais endroit. Puis il prit la direction de la baie des jumpers, lunette de soleil sur le nez, répondant aux saluts militaires qu’il croisait, et à ceux, bien moins formels, des civils quand cela arrivait. Il pénétra ainsi, dans les hangars, sans être impressionné pour le moins du monde. Il ne l’avait pas été la première fois, car au final cela n’avait plus grand chose de surprenant après presque neuf ans dans l’espace. Toutefois il y avait une chose qui l’avait émerveillé : l’architecture et la réflexion qui en avait été le fruit pour offrir un agencement idéal pour la circulation aérienne. Il n’en prit pas moins le temps d’observer les appareils, puis de se diriger vers la baie qu’on lui avait indiqué et où s’afférait le personnel affecté au chargement.

 « Bonjour. Capitaine Raven, pour la livraison de matériels sur P2S-645. »

« ‘Jour. Vous avez déjà piloté un jumper ? »

« Ce qui vol, je le fais voler. » répondit simplement Vortimer, dans un haussement d’épaule. Il n’avait aucunement envie d’entendre un gars lui expliquait ce que les guides techniques qu’il avait lu lui avait déjà permis de comprendre. Il apprivoisera l’appareil, comme il l’avait toujours fait. Le technicien qui lui avait posé la question gromela quelque chose contre les pilotes prétentieux, assez peu articulé pour qu’il n’ait qu’une légère toux de l’intéressé qui n’appréciait pas vraiment ce type de commentaire mais ne voulait pas s’amuser à mettre des avertissements à tous le monde, pour un rien, puis s’écarta pour le laisser monter à bord. Il fut obligé de naviguer entre de lourdes caisses, attachées avec des filets de sécurité et des sangles, pour atteindre le cockpit, qui s’illumina dès qu’il eut touché la console, réagissant naturellement à sa présence. C’était un effet étrange, et pour s’y habituer décida de lancer des diagnostics de pré lancement.
Dix minutes plus tard, la dernière caisse était arimée et l’équipe lui souhaita bonne chance. Le pilote eut un sourire. Que pouvait il mal se passer ? Il allait sur une planète paisible, voir une connaissance après tout…

//Contrôle. Ici le capitaine Vortimer Raven en partance pour P2S-645. Demande autorisation de décoller.//

//Veuillez Patienter capitaine. Une équipe vient de rentrer de mission//

//Bien reçu. Raven terminé.//

Il attendit, comptant les jumpers, observant les diagnostics et les informations qui pouvaient s’afficher sur son écran, battant la mesure d’une musique qui lui passait par la tête du bout des doigts, jusqu’au moment où la voix de l’officier de garde se fit de nouveau entendre.

//Capitaine Raven ? La voie est libre. Bon vol !//

//Bien reçu. Décollage. Bon courage à vous. //

Lentement, il quitta son emplacement, gagnant le sas vers la Porte puis s’élançant dans l’espace restreint alors que l’anneau bleuté projetait sa lumière irridescente sur le métal. Au moment de le franchir, il laissa son souffle lui échappait, pour reprendre une bouffée d’air de l’autre côté, une habitude qu’il avait prise même si cela ne servait à pas grand-chose. Le spectacle qui s’offrit à lui ne manqua pas de lui faire regretter de ne pas avoir d’appareil photographique à sa disposition.

L’environnement était assez riche, vert, propice à la vie. Autour de la Porte, du blé sauvage ou un graminé proche poussait librement, sans que personne ne prenne la peine de le cultiver. Il fallait bien dire qu’avoir l’anneau qui s’ouvrait et désintégrait quiconque se trouvait dans la trajectoire du vortex n’avait rien d’agréable pour de paisibles travailleurs. De plus, les nombreuses flaques d’eau et la présence d’un lac voisin lui firent se demander si le secteur n’était pas inondable en cas de forte pluie. Un problème sérieux que la route ne résolvait nullement. Au moins le Jumper était il étanche et au pire un rappatriement via la Porte ne serait pas impossible.

Il poursuivit son vol, s’engageant au dessus des contreforts montagneux, naviguant à vue entre les nappes de brouillards avant d’atteindre une zone plus ensoleillé et il afficha la carte. Au delà, c’était l’inconnu total. Tout droit après la porte, puis vous suivez le plan de vol lui avait on dit. C’est ce qu’il fit, profitant du vol autant qu’il le pouvait, regrettant une fois de plus que les terriens n’aient jamais eu la bonne idée de développer des vaisseaux de transport fonctionnel et plus élégant. Ce n’était pourtant pas les exemples qui manquaient dans la science fiction.
Deux heures trente de vol plus tard, il entrevit les premières habitations se dessinaient. Les bâtiments étaient de pierre, les toits de chaumes, offrant au village un charme désué en cette fin de journée. Dix minutes avant d’être sur place, il passa un appel radio pour prévenir de son arrivée.

//Capitaine Raven en provenance d’Atlantis. Je vous apporte votre livraison.//

//On vous attendait capitaine. Qu’est ce qui est arrivée à Lewis ? Il est pas malade au moins ?//

//Jour de repos. Rien de grave.//

// Ah ! Bien bien… Tant mieux ! Vous pouvez vous poser sur le centre du village, on fera le transport jusqu’au dispensaire.//

//Le grand bâtiment, avec la tente d’appoint devant ?//

//Euh oui...//

//Faites évacuer un carré de 14 mètres sur huit. Je me poserai directement là bas.//

//Entre les bâtiments ? Vous êtes malade ?? Y a pas la place !!! Lewis, il disait que...//

//Poser un F302 avec un seul propulseur qui marche sans éclater le pont c’est un défi. Evacuer moi cette espace.//

//Bien. Tout de suite monsieur.//

Vortimer avait atteint la position pour amorcer sa descente et attendait patiemment que les deux soldats finissent d’écarter la populace, qui venait en longue procession pour se faire examiner, ou soigner. En trois minutes, ils avaient fait le nécessaire et Vortimer amorça sa descente, lentement, précautionneusement. A quelques mètres du sol, un coup de vent l’obligea à stabiliser l’appareil, le faisant pester contre les commandes anciennes qui étaient certes intuitives mais aussi passablement différentes, puis il toucha le sol dans un petit nuage de terre poussiéreuse, coupa les moteurs et quitta son siège pour aller ouvrir la soute.

« Vous voyez ? Pas bien difficile de se poser ici. Et en moins d’une demi heure vous aurez déchargé, plutôt que deux heures... »

Des yeux, il cherchait la doctoresse, mais très vite il se résigna. Elle était à l’intérieure, très probablement occupée par des patients. Il aida donc à décharger le matériel, déposant les caisses dans le bâtiment, là où une infirmière lui indiqua de les laisser, non sans insister pour qu’il mette au moins un masque. Il en attrapa donc un dans une boîte, puis continua à décharger, jusqu’à ce que la dernière caisse soit extraite de l’appareil et qu’il puisse en refermer la soute, retirant ainsi toute tentation à des enfants curieux d’y entrer ou des adultes imprudents d’y jeter un œil. Rien ne garantissait que l’un d’eux n’avait pas le gêne et n’allait pas activer l’armement par erreur.
Il fit ainsi le dernier voyage, une caisse isotherme contenant les vaccins tant attendus dans les bras, s’excusant auprès d’un pégasien pressé d’entrer quand il le heurta puis acquiesça d’un signe de tête quand une infirmière lui demanda de les porter au docteur qui s’occupait d’un patient dans la salle. Il la chercha parmi les lits, réalisant que la situation n’avait rien de joyeux et que l’urgence d’obtenir un pilote pour la livraison n’était peut être pas totalement exagérée. C’est alors qu’il vit une chevelure plus familière. La seule qu’il avait déjà vu une fois. Et à la blouse et la manière qu’elle avait de s’occuper d’un enfant, il devina que ce devait la personne en question.

« Docteur ? Vos doses. » dit il, en déposant la caisse sur le sol, car elle pesait décidément son poids.

« Capitaine Vortimer Raven. Vous avez besoin d’aide ? »

Il ne demandait pas si la situation était favorable. Il voyait bien que c’était en demi teinte. C’était une épidémie classique, mais dangereuse.


Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Ven 28 Mai - 21:26

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


La petite fille dont je commençais à m'occuper avait beaucoup de fièvre. Elle était brûlante, et son état de santé me préoccupait. Elle avait du mal à respirer, et peinait à rester éveillée. La maladie aurait bientôt raison d'elle si je ne la soignais pas immédiatement. Je me tournai alors vers Carrisa.

"Préparez un lit pour cette enfant, et placez là sous respirateur".

"Bien Docteur".

Pendant que l'infirmière changeait les draps d'un lit qui venait d'être libéré, mon attention se reposa sur la fillette.

"Ne t'inquiète pas, tu iras mieux dans peu de temps. Où sont tes parents ?"

"Ma maman ... elle est ... malade. Et mon papa, il ... est mort ... il y a longtemps" dit elle difficilement entre deux quintes de toux.

Heureusement que je portais un masque, l'enfant ne pouvait pas distinguer mon air à la fois navré et attristé face au sort de cette gamine. On me reprochait souvent d'être trop proche de mes patients, et de mettre trop d'humanisme dans mes gestes, comme Carson. Et au final, d'être plus sensible lorsque les choses tournaient mal.

"Tu vas bientôt rejoindre ta maman, je te le promets".

Après l'avoir auscultée, je vidai ce qui restait du flacon, avant de lui injecter le vaccin dans le bras. La petite était très courageuse. A moins que l'épuisement l'empêchait de ressentir la douleur de l'aiguille qui pénétrait la chair. A ce moment là, une voix masculine se fit entendre, m'affirmant avoir les nouvelles doses de vaccin. Sans même le regarder, alors que je terminai de m'occuper de l'enfant, je répondis à cet inconnu.

"Parfait, merci".

Ma voix pouvait paraitre sèche, mais l'urgence de la situation m'empêchait de perdre du temps en futilité. J'avais tellement entendu cette phrase à de nombreuses reprises aujourd'hui que ma réponse était un simple automatisme. Je ne m'étais même pas rendue compte que la personne qui venait de poser la caisse contenant des flacons de vaccin était différente d'avant. Une fois que j'eus terminé avec la fillette, je demandais à Carrisa de venir s'occuper d'elle, et de la placer sous surveillance constante. L'homme se présenta, et sur le coup, son nom n'éveilla aucun souvenir en moi. Il me demanda s'il pouvait apporter son aide. Je répondis du tac o tac, sur un ton plus dur et froid que je ne l'aurais voulu.

"Ah moins que vous ayez des compétences en médecine, je doute que vous puissiez apporter votre aide".

La fatigue et le stress me faisaient réagir avec une indifférence totale, et je m'en voulais pour ça. Alors que j'étais entrain de noter le bilan de l'état de santé de l'enfant qui était entrain de s'allonger sur un lit, je soupirai en fermant les yeux quelques secondes. Je finis par secouer la tête.

"Excusez moi, Capitaine, je ne voulais pas me montrer si froide. Je suis juste fatiguée, ça fait des heures que je suis là".

Je rouvris les yeux, terminant d'apposer mes notes sur l'enfant. Je n'avais toujours pas tourné la tête en direction de mon interlocuteur.

"On manque cruellement de médecins, mais je crois bien qu'aucun renfort ne viendra avant la fin de cette crise. Il y a moins de gens malades qui attendent des soins, mais le travail n'est pas terminé. Veillez simplement à ce qu'il n'y ait pas d'émeute. Le désespoir, ça rend les gens fous".

A ce moment là, le nom de Vortimer Raven fit tilt dans mon esprit. Ce nom me disait quelque chose. Je regardai alors l'homme qui était debout, à côté de la caisse. Malgré son masque, son visage me disait quelque chose. Ce regard ...

"Capitaine Vortimer Raven" murmurai je pour moi même, réfléchissant dans mes souvenirs.

Puis, cela me revint. Au SGC, avant mon départ. Cet homme avait présenté un exposé sur les soins et l'aide à apporter en cas de blessés dans le cockpit d'un F-302. Et nous avions discuté rapidement de mon départ. Il semblait ne pas m'avoir reconnu. Du moins, je le croyais.

"Je me rappelle de vous, Capitaine. Je suis le Docteur McAlister. Vous vous souvenez de moi ?"

Je fus très surprise de le trouver ici. Cela faisait plusieurs années, je ne pensais jamais le revoir. Mais que faisait-il ici ? Dans la galaxie de Pégase ? Qui plus est, au beau milieu d'un village ravagé par une épidémie ? Vortimer pouvait sans nul doute lire mon étonnement dans mon regard.

"Mais ... qu'est ce que vous faites ici ? Vous ne travaillez plus dans la Voie Lactée, vous n'êtes plus pilote ?"

Une vieille dame se présenta à moi pendant que je discutais avec Vortimer. Pour le moment, c'était la dernière patiente qui attendait dans ma file. Et son cas paraissait moins désespéré que d'autres, malgré son âge avancé. Je pouvais donc l'ausculter tout en continuant ma conversation avec le Capitaine. D'ailleurs, un détail me chiffonna quant à sa présence dans ce dispensaire de fortune. Je jetai un regard vers Vortimer en fronçant les sourcils.

"Rassurez moi, vous avez été vacciné avant de venir ici ?"

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Ven 28 Mai - 22:47

Vortimer Raven

Un Long Voyage




Charmante. Délicieuse même. Cette médecin avait la finesse d’un rhinocéros sous stéroïde chargeant dans un magasin de porcelaine. Vortimer aurait pu lui dire de lui parler sur un autre ton, d’agir avec plus de courtoisie. Mais il la voyait fatigué, usé par l’épidémie qu’elle tentait tant bien que mal de gérer avec les moyens à sa disposition. Il garda donc le silence, ne laissant qu’un tic nerveux se montrer sur son front, seul détail physique qui se manifesta à cet instant chez lui.

« Comment oublier une femme comme vous ? » répondit il aussitôt, avec un sourire dissimulé par ce masque qu’il portait, et qui dissimulait beaucoup des expressions faciales, ne laissant deviner quasiement que par les yeux et le reste de la gestuelle ses pensées.

« J’ai obtenu un changement d’affectation, sur le Dédale. Atlantis a demandé un pilote capable de faire voler un Jumper, et je suis venu. » .

Tout en parlant, il observait la salle, notant la disposition des lits, la circulation. C’était organisée comme un hôpital de campagne. Le nombre de cas était élevé, mais ce n’était pas encore non plus ce qu’il appelerait le débordement total. Toutefois empêcher un débordement ne serait pas chose simple. Les entrées n’étaient pas aisées à tenir. La foule était bien trop nombreuse pour les quelques soldats présents. S’il y avait un problème, cela finirait très probablement en bain de sang. Il secoua la tête, préférant ne pas y penser, reportant toute son attention à la conversation.

« Vacciné ? Ca dépend contre quoi… Exposé à des belles saletés, ça c’est sûr depuis le temps... » la question l’avait surpris. Personne ne lui avait parlé de vaccin. Il lui avait bien entendu était dit de faire attention, mais il avait pris cela pour de la simple prévenance, négligeant par inadvertance et peut être insouciance le côté épidémique de la situation. Puis il regarda la vieille femme, et eut envie de se taper le front de la main tellement il se sentait bête. Ce vaccin là… « Non. Pas pour ce vaccin. » .

Pour lui, cette oubli n’était pas bien grave. Mais le fait que la docteur McAlister lui demande de la rassurer sur ce fait l’empêcha purement et simplement de le lui dire, lui faisant comprendre que ce n’était pas à prendre à la légère. La précaution pouvait être inutile, cela ne servirait peut être qu’à appaiser son esprit, mais si elle agitait une dose sous son nez, il ne prendrait pas la fuite devant la petite aiguille, surtout si cela voulait dire éviter à toute la cité et tout un vaisseau d’être cloué au lit par la maladie.

« Navré. L’information a dû se perdre en cours de route, dans la précipitation. Finissez votre boulot avec vos patients du jour, on verra ce problème après. Si vraiment vous voulez me piquer, on verra ça près d’un café ? Je crois que ça ne vous fera pas de mal. »

A sa tête, et à son ton il était nécessaire de lui faire prendre une pause. Il avait l’impression d’être face à une zombie en manque de sommeil qui agissait par pur réflexe, ne tenant que parce qu’elle pratiquait la médecine à longueur d’année, au point que ce soit devenue une seconde nature. Il espérait seulement ne pas avoir à l’y obliger.

« La situation à part, vous vous êtes fait à Atlantis ? Ce n’était pas gagné quand l’on s’était quitté il y a… Quelques temps. ». Bien trop d’années à son goût, car il avait apprécié dans son souvenir de converser avec cette femme, qui avait son caractère. Au moins, il n’était pas de proches amis qui avaient oublié pendant quatre ans de s’envoyer des messages. Ils s’étaient simplement quitté sur un « A un de ces quatre. » sans savoir quand exactement.





Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Ven 28 Mai - 23:32

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


A voir l'attitude de Vortimer, je compris que ma réaction automatique l'avait beaucoup surpris, et qu'il ne s'y était pas attendu. Au moins, il comprenait que ma réponse n'était muée que par ma fatigue apparente, et la situation catastrophique qui avait eu lieu avant de son arrivée. S'occuper de tout un village à seulement six personnes, des centaines de villageois quasiment sans interruption, n'importe qui réagirait de cette manière. Certains se seraient même énervés. Et à ce moment là, je me sentais honteuse de mon comportement.

"Désolée" dis je en m'excusant une nouvelle fois.

Au moins, cela permit à cette tension qui m'envahissait depuis des heures de retomber un peu. Malgré l'épuisement, le ton de ma voix devint plus calme. Plus normal. Plus habituel chez moi. Vortimer en profita pour répondre à mon interrogation, m'expliquant qu'il était affecté sur le Dédale. Et que sur la base du volontariat, il s'était retrouvé temporairement pilote de Jumper pour venir ici.

"Vous êtes venu vous jetez dans la gueule du loup".

Après avoir vérifié la température de la vieille dame dont je m'occupais, je commençai mon examen médical, sans cesser de converser avec le Capitaine.

"Vous continuez donc d'être pilote de F-302, mais sur le Dédale ? Vous ne venez pas souvent sur Atlantis, alors".

La conversation s'orienta sur le vaccin, et je fus stupéfaite d'apprendre que Vortimer ne s'était pas fait vacciner avant de venir dans ce village. Comment Atlantis avait il pu le laisser partir sans cette formalité obligatoire, en connaissant la situation ici ?

"Ils ne vous ont pas vacciné ?"

Il fallait remédier à ça rapidement. Heureusement, il ne restait que la vieille dame. Je pourrais prendre une pause juste après cet examen. Vortimer avait l'air d'y tenir. Vu ma réaction tout à l'heure, il comprenait parfaitement que j'étais épuisée, et que j'avais besoin de souffler. Mais à ses paroles, je ne pus m'empêcher de sourire. Un sourire qu'il ne vit pas à cause de mon masque, mais qu'il pouvait deviner à la façon que mes yeux avaient de se plisser légèrement.

"Bien sûr que oui, je vais vous vacciner. Ce n'est pas négociable. Mais le café, ça sera après".

J'attrapai une seringue, que je remplis du précieux sérum.

"Ce virus est très contagieux, ça ne m'étonnerait pas que vous l'ayez contracté juste après votre atterrissage, vu la présence de tout ce monde dehors. Il faut vous faire vacciner sans attendre" dis je, en piquant doucement le bras de la vieille dame. Tout en appuyant sur le piston, je regardai Vortimer, avant de poursuivre mes paroles : "Promis, on prendra un café après".

Après en avoir terminé avec la vieille dame, je lui vérifiai son rythme cardiaque avec mon stéthoscope, attendant de voir si l'organisme de la patiente n'allait pas s'emballer à cause du vaccin. Mais rien d'anormal, elle put s'en aller avec mon accord. Vortimer en profita pour demander de mes nouvelles.

"Quelques temps" répétai je, songeuse, tout en faisant un bref calcul dans mon esprit. "Je crois que ça fait ... quoi ... quatre ans, que j'ai quitté la Terre ?"

Je terminai de remplir le dossier de la vieille dame.

"Ca a été dur au début, avec ce changement de vie, et l'appréhension que j'avais. Mais je m'y suis vite fait. La curiosité, et le fait de n'avoir aucune attache sur Terre, ont du beaucoup aider. J'ai vécu beaucoup de choses différentes, sur Atlantis. De bons moments ... des missions qui tournent mal ... une guerre. Et aujourd'hui, une épidémie".

Maintenant que je n'avais plus de patient, du moins pour le moment, je désignai la chaise en face de moi.

"A vous, Capitaine !"

Inutile de vérifier les constantes de Vortimer. Il n'était pas là depuis longtemps, et si jamais il avait attrapé le virus, ses organes n'étaient pas encore impactés. Il n'allait pas avoir de symptôme. Je pris un flacon et une seringue, avant de remplir le contenu de cette dernière.

"Et vous, qu'est ce qui s'est passé ? Il me semblait que votre vie vous convenait, si j'ai bonne mémoire. Comment se fait-il que vous ayez demandé une affectation sur le Dédale, loin de la Terre ?"

Après avoir demandé à Vortimer de relever sa manche, je nettoyai la zone à piquer, puis j'insérai doucement l'aiguille à travers la peau de son bras. Le liquide se vida de la seringue pour aller nettoyer son organisme de la présence potentielle du virus.

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Dim 30 Mai - 19:25

Vortimer Raven

Une piqure pour l’amitié




Elle n’avait pas à s’excuser. Il avait été moins surpris par sa réaction que de la voir aussi fatiguée, tournant sur pilotage automatique, comme un F302 dont le pilote aurait été trop crevé pour appuyer sur avancer et réfléchir. Il lui répondit donc, sans s’offusquer de la situation, souriant légèrement quand elle annonça qu’il s’était jeté dans la gueule du loup.

« Tant qu’il ne referme pas les crocs... » . Il haussa légèrement les épaules avant de répondre à son affirmation suivante. Il était vrai qu’Atlantis ne le verra pas autant qu’il le voudrait mais il avait bien des occasions de descendre sur la planète. Il suffisait que le Dédale soit en orbite pour qu’il puisse descendre, profiter du sol, d’une vraie gravité.

« Il est certain que je passerai de nombreuses heures sur le pont, mais quand le Dédale est en orbite, je pourrais facilement me rendre sur la planète malgré tout. Et c’est sans parler les fois où ce sera vous qui viendrait sur notre beau vaisseau. »

La conversation passant au vaccin, Vortimer avoua ne pas l’être, et trouva admirable la façon dont elle voulut à tout prix le vacciner, sans lui laisser le choix. Il aurait voulu la fuir, il n’aurait eu aucun mal mais tout le monde lui aurait cassé les pieds derrière jusqu’à ce qu’il le soit. Au moins avait il, pour la rassurer, choisi de ne pas faire la forte tête, et acceptée un vaccin à l’utilité malgré tout incertaine.

« Non. C’est assez facile pour l’information de rester bloquer vous savez… Un changement d’équipe, l’information qui est oublié ou que la nouvelle n’a pas enregistré et déjà ça peut coincer. Et c’est sans compter avec le classement alphanumériques des planètes… Parce que bon… Vous y arrivez vous à vous repérer avec ça ? »

Il cherchait une excuse à cette situation anormale, inadmissible. C’était aussi simple que cela. Il ignorait où cela avait pêché, qui avait oublié de passer le mot. Il n’en avait pas moins noté le café, et prit de ses nouvelles, haussant un sourcil quand elle énonça les quatre ans qui les séparaient de leur dernière rencontre.
Tant que cela ? Il se rappelait que cela faisait longtemps mais quatre ans… Il n’avait pas vraiment vu le temps passé. Il l’écouta évoquer ce qu’elle avait vécu. La guerre mise à part, il n’y avait rien de vraiment exceptionnel pour cette expédition mais pour la jeune femme cela avait dû l’être. Elle avait éprouvé le feu, l’horreur, la peur, elle qui n’avait connu qu’une vie normale jusqu’au jour de son départ.
Lorsqu’elle lui annonça que c’était son tour, il s’installait sur la chaise désignée, dégageant à sa demande son bras et lui laissant jouer de la compresse d’alcool et de l’aiguille, profitant de ce temps pour réfléchir à la meilleure réponse à formuler.

« Voyons voir… Quelques belles batailles contre les ennemis traditionnels de la voie lactée… D’autres… Moins… Réjouissantes… J’ai perdu pas mal de gars. On a continué. Connu d’autres combats. L’on m’a parlé d’une opportunité de rejoindre Pégase, qui avait besoin aussi de pilotes… J’ai fini par accepté. Je voulais voir Pégase, tout simplement je dirais. »

L’aiguille ôtée, il joua du poing, par habitude puis se leva de sa chaise, réajusant sa manche d’un coup sec, avant de l’inviter d’un geste de la main à aller dans un endroit plus propice à la discussion et au repos.
« J’ai aussi connue une belle maladie sur un p’tit coin de paradis… Quelques jours d’infirmerie… Le genre à vous plier en moins d’une semaine. Malheureusement, je n’avais alors pas de docteur aussi agréable que vous ! »

Il avait lancé la perche, afin de voir comment elle réagirait, et parce qu’il trouvait qu’elle était bien plus charmante et délicate que l’infâme grognon qui avait dû le supporter pendant sa convalescence, et l’empêcher de quitter l’infirmerie pour retourner travailler. Il pouvait être extrêmement têtu, le Vortimer...
 
« Un café je crois maintenant ? Me feriez vous l’honneur de me guider jusqu’à votre sainte machine ? » dit il en exagérant le trait. Il n’était pas vraiment ce que l’on pouvait appeler un spécialiste pour faire rire, mais il savait ne pas se montrer totalement fermé à la légereté.

« Vous me parliez d’une guerre… Un lien avec la révolte qu’a connu Atlantis ? Je n’ai guère eu d’informations exactes sur ce qui s’est passé ici. J’ai surtout pu… Apprécier la situation lors de mon retour sur Terre, avant de gagner la cité. »

Et c’était un euphémisme. Les interrogatoires mettant en doute l’honnêteté de ses hommes, des gens avec qui il avait servi, de lui même l’hérissaient tout particulièrement. Il voyait, dans l’insistance des bureaucrates qui se jetaient à âmes perdues dans cette tâche une indécence maladive. Il déterrait tout, jusqu’au personnel si cela pouvait les aider. Il en avait fait les frais. Il ne leur avait accordé d’autre plaisir que de noter une mention favorable sur son dossier dans cette vaste affaire.





Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Dim 30 Mai - 22:06

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


"Un loup sans croc ? Vous en avez déjà vu ?" demandai je à Vortimer avec un sourire, amusée. "Rassurez vous, ce n'est pas ce village qui vous mordra".

Vortimer me confirma qu'il passerait plus sur de temps sur le Dédale que sur Atlantis, étant donné son affectation. Cependant, il avait raison. Le vaisseau revenait régulièrement à la cité, il pourrait prendre sa permission dans ces moments là.

"Vous avez raison, nous croisons assez souvent les membres du Dédale sur Atlantis. Quand le vaisseau ne fait pas le voyage vers la Terre, il ne s'éloigne pas souvent de la cité, pour pouvoir réagir rapidement si les Wraiths nous découvrent et nous attaquent".

Quant aux moments où nos chemins se croiseraient sur le Dédale, là encore, c'était vrai. Même si c'était moins souvent.

"C'est vrai, ça m'arrivera de me retrouver à bord du Dédale. Il arrive que des missions se passent sur des planètes n'ayant pas ou plus de Porte des Etoiles. J'ai déjà embarqué plusieurs fois sur ce vaisseau pour quelques jours".

Par la suite, j'expliquai à Vortimer qu'il se ferait vacciné tout de suite. Même s'il ne semblait pas enchanté par l'idée, il n'avait pas trop le choix. S'il tombait malade et ramenait cette maladie sur Atlantis, ce serait un désastre. Je trouvais ça très étrange et inadmissible que la cité l'ait envoyé comme pilote ici sans prendre la peine de savoir s'il avait reçu une dose du précieux produit. Vortimer avait sa théorie, qui pouvait être crédible.

"Je reconnais que cette façon de désigner les planètes avec des codes alphanumériques n'est pas très pratique. Mais on s'y fait".

Le ton de ma voix n'était pas vraiment convaincant, Vortimer s'en rendrait rapidement compte. J'eus alors un petit sourire en secouant la tête.

"Bon d'accord, c'est une horreur à retenir. Je préfère quand les planètes portent un nom. C'est plus simple à apprendre".

Maintenant que ma dernière patiente était partie, Vortimer s'assit en face de moi, relevant sa manche à ma demande. Avec cette douceur qui me caractérisait dans mon métier, étant l'opposée d'une bourrine sans coeur, je vaccinai le militaire pour sa santé, tout en m'interrogeant sur ses motivations de venir se perdre dans la galaxie de Pégase.

"A vous entendre, on dirait que vous avez tout vu et tout vécu dans la Voie Lactée. Vous allez découvrir de nouveaux ennemis, ici. Et il y en a de sérieux. J'ai entendu parlé de ceux de la Voie Lactée, les ... hum ... je ne sais plus".

En retirant l'aiguille, je fronçai les sourcils, réfléchissant à ce nom qui m'échappait. Il m'était arrivé de lire quelques rapports, et d'entendre certains membres de l'expédition travaillant auparavant dans la Voie Lactée en parler, mais j'ignorais quasiment tout d'eux. Ah oui, voilà, le nom me revint au moment où je jetai la seringue à la poubelle.

"Ah oui ... les Gould ? Non ... Goa'uld, c'est ça ? Je ne connais quasiment rien à leur sujet, ils sont pires que les Wraiths ?"

Vortimer m'expliqua ensuite qu'il avait déjà attrapé une maladie. Et qu'il avait eu un médecin bien différent de moi pour s'occuper de lui, sans s'empêcher de me complimenter. Je souris sous mon masque, et malgré la présence de ce dernier, le soldat put sans peine remarquer un rougissement naissant au niveau de mes joues. C'était toujours agréable de recevoir des compliments.

"Et bien, si jamais vous tombez à nouveau malade, je vous promets que je passerais m'occuper de vous" lui lançai je pour le taquiner. "Il n'était pas à votre goût, le médecin qui vous a soigné ?"

Vortimer était mon dernier patient. Pour le moment, peu de monde attendait d'être soigné et vacciné, jusqu'à ce que la prochaine vague arrive. Je soupirai en baissant les yeux, redoutant déjà la venue des nouveaux villageois malades. Vortimer s'était levé, et il m'invita à faire de même, me rappelant l'idée du café. J'aurais pu refuser, mais il fallait le reconnaitre : j'avais terriblement besoin d'une pause. Et de prendre l'air. Je me levai à mon tour, rebondissant sur l'invitation du militaire.

"Ne vous emballez pas, Capitaine. Nous n'avons qu'une petite machine d'appoint".

Avant de le suivre, je me tournai vers un autre médecin.

"Je prends une pause tant que c'est calme. Prévenez moi si vous avez un problème".

Le médecin acquiesça, avant de retourner s'occuper de son patient. Je levai la main en direction de la petite "salle de repos" qui avait été aménagée pour nous, invitant Vortimer à s'y rendre. Alors que nous marchions, le soldat me parla de cette histoire avec le Commandant. Il voulait savoir si ce coup d'état sur Atlantis avait un lien avec cette guerre dont je venais de parler. Si seulement ...

"Non, je ne parlais pas des actions du Commandant. C'était horrible, cette histoire. Je me suis retrouvée en plein coeur de cette mutinerie, sans savoir quoi faire, impuissante face aux actions de ce type et de ses sbires".

Me souvenir de cette histoire n'était pas plaisant pour moi, cela faisait remonter des souvenirs désagréables. Mais le psychologue qui nous avait suivi après le coup d'état, quand tout était rentré dans l'ordre, ne m'avait il pas dit qu'il fallait en parler, et non tout garder pour moi même ? Une fois dans la salle de repos, je retirai le masque chirurgical que je portais, montrant pour la première fois mon visage à Vortimer. Ce dernier pouvait enfin lire toute la fatigue et la lassitude que je ressentais depuis le début de cette mission humanitaire.

"J'ai du faire profil bas pour survivre, et évité d'être envoyée dans ce camp réservé aux prisonniers. Je ne sais pas me battre, je ne suis pas une militaire, je n'aurais pas tenu une seconde face à ces types si je m'étais rebellée. Tout ce que je pouvais faire, c'était m'occuper des blessés qu'ils faisaient. Je suis intervenue plusieurs fois pour les empêcher de les exécuter, je suis sûre qu'ils l'auraient fait sans sourciller. J'ai même eu peur pour ma vie plus d'une fois quand ils me braquaient avec leurs armes parce que j'osais les défier. Heureusement que d'autres étaient venus à mon secours pour que ces monstres ne m'abattent pas".

Un voile de tristesse passa dans mon regard à cause de ce passé qui avait été traumatisant pour tout le monde, en particulier pour les civils. L'opération Normandie avait été bien pire côté horreur, mais avoir connu et vivre ce coup d'état sur la cité, au sein même de notre chez nous, avait été tout aussi plus marquant, si ce n'était plus, que partir au front, au milieu d'une guerre. Je détournai les yeux en secouant la tête.

"Enfin bref, c'est du passé. Cette histoire est terminée, et j'espère ne pas revivre ça. Atlantis est censée être notre maison, on devrait s'y sentir en sécurité. Et non y vivre avec la peur au ventre".

Je respirai profondément, avant de faire marcher la machine à café. Je préparai une tasse, et la tendit à Vortimer, avant de poursuivre mes paroles pour répondre à sa précédente question.

"Non, quand je parlais d'une guerre, je parlais de l'opération Normandie. Vous en avez entendu parler ? Cette reine Wraith qui voulait créer le troupeau humain parfait pour tous les Wraiths de la galaxie, et qui a crée une armée de clones. J'étais volontaire pour cette mission parce que je savais qu'il allait y avoir de nombreux blessés. Il fallait que je m'occupe d'eux. Je me suis retrouvée sur le front une fois, en plein milieu d'une bataille. J'ai eu la peur de ma vie".

Après avoir servi un café à Vortimer, je fis de même pour moi. A l'extérieur de la salle, on pouvait entendre les malades tousser et gémir de douleur. Bien que c'était mon quotidien, j'eus une sensation de tournis à ce moment là. Sur le coup, j'eus peur d'être tombée malade, mais c'était impossible grâce au vaccin. Et je n'avais pas de symtôme. Non, cet état de faiblesse était du à la fatigue et au surménage. Je devais sortir d'ici pour aller mieux. Heureusement, le dispensaire se trouvait en périphérie du village, et non en son centre. La forêt se trouvait à quelques mètres, hors de la zone contaminée. Marcher me ferait sans doute du bien. Une tasse à la main, épuisée, je lançai un regard à Vortimer.

"Ca vous ennuie si on fait un tour à l'extérieur, Capitaine ? J'ai besoin de prendre l'air".

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Dim 30 Mai - 23:32

Vortimer Raven

Une piqure pour l’amitié




« Ce n’est pas que j’ai tout vu, au contraire. C’est seulement que la Voie lactée ne m’était plus aussi… Agréable qu’avant. Les go’aulds… Ce n’étaient pas vraiment eux le problème. Ils ne sont pas pires que les Wraiths, enfin tout dépend de l’angle sous lequel on les regarde. »

En soit, humains, wraiths, go’aulds, réplicateurs… Aucun adversaire n’était pire. L’ennemi restait l’ennemi. Le mauvais était le mauvais. Le seul avantage des go’aulds sur les wraiths, c’était que jusqu’alors il avait eu la preuve qu’il y avait des bons dans leur camp et que les mauvais se montraient parfois plus ouverts à la discussion, pour lutter contre un ennemi. Il avait fini par voir les faces de serpent comme de simples persifleurs, un peu agaçant mais bien moins dangereux que les milliards de choses inconnues de l’univers n’attendant qu’un vide pour s’imiscer à leur tour et perturber la quiétude de la planète bleue.

« Moins aimable. Et disons que je n’étais pas nécessairement le patient idéal. au moins avait il conscience de ses travers, et ne s’en cachait il qu’à demi mot. Il n’avait point ajouter que pour elle, il ferait les plus grands efforts pour être le plus adorable des patients, afin de ne point la changer en pivoine, préférant conserver un peu de ce ton rosé qui lui montait et d’éviter de tomber directement dans la case du dragueur fou. Ce n’était jamais un bon point.

« Eh, c’est pas la taille qui compte, c’est la manière de s’en servir ! » rétorqua t il, trouvant qu’elle avait déjà une chance inouïe de disposer d’une machine d’appoint. Il s’était souvent contenté, contraint et forcé, de la dosette soluble quand ce n’était pas le système D pour bricoler un filtre à café et verser l’eau chaude dessus. La machine, même basique, était un luxe dans ce genre de situations plus ou moins improvisées.
Il la suivit jusqu’à la salle de repos, relevant instinctivement la disposition des objets, les paquets de biscuits, les tasses. C’était un endroit où chacun prenait une pause rapide, sans vraiment s’accorder le temps de souffler. Le repos était au moins aussi étranger à ces gens qu’il l’était à Vortimer, lorsqu’il était proche d’un front actif.
« Parfois, garder le silence, attendre est la meilleure chose à faire pour aider le plus grand nombre. Le principal est que vous soyez là aujourd’hui, bien vivante et toujours aussi agréable que dans mes souvenirs. »

Il posa gentiment une main sur son épaule, d’une façon qu’il voulait réconfortante. Il n’avait pas été présent ce jour là, mais il savait que lui aurait pris une arme et aurait purement et simplement fait feu sur le Commandant, à l’instant même où il aurait ouvert sa gamelle. Il n’aurait pas fait dans la dentelle. Il n’aurait pas attendu, cherché à se rendre. Il aurait suivi ce qu’il estimait être son devoir, et il serait sans doute mort, sans aider personne en fin de compte. Chacun avait son caractère, et agissait en fonction de ses capacités.

« En effet. Cela ne devrait pas être. Et nous ferons tout pour ne pas laisser de tels jours revenir. »

Il écouta ensuite les explications de Skyler sur la guerre dont elle parlait, et non le conflit sur lequel il avait lu et qui l’avait le plus marqué dans l’histoire récente d’Atlantis. Il se rappelait vaguement d’un résumé à ce sujet, et il s’était dit que c’était une constante chez les parasites que d’aimer les troupeaux d’humains dociles.

« Vaguement lu dessus. Je jetterai un œil sur les rapports, ne serait ce que pour étudier les stratégies de combat Wraiths, et leur culture… » . Il voyait que le sujet lui était douloureux, que le traumatisme n’était pas encore guérie. L’insurrection, cette guerre, elle n’en était pas sortie sans y laisser des plumes et malgré l’aide psychologique qui avait dû lui être apporté, si la procédure classique avait été suivie, elle n’en était pas encore à en rire et prendre le tout comme une vieille histoire. Il connaissait très peu de personnes capables de le faire. Lui même ne parlait pas des détails de ses expériences belliqueuses si facilement, si ouvertement que cela.

« Au contraire ! De l’air, cela vous fera le plus grand bien ! Je prends ce qu’il faut dans le jumper. »

Une fois dehors, il se dirigea droit sur le Jumper, se félicitant de l’avoir posé là et non à l’autre bout du village, dans un endroit plus accessible. A sa commande, le sas s’ouvrit et il monta à l’intérieur pour récupérer le sac contenant la gourde et les quelques éléments minimums pour s’aventurer dans un endroit qui n’était pas totalement sûr, puis il sortit en faisant se refermer le sas, faisant signe qu’il était prêt en désignant les bois. Le village offrait trop de patients potentiels, la forêt était donc un lieu plus propice pour prendre l’air et oublier la situation un moment.

« De toutes les planètes que vous avez vu, laquelle vous préférez ? Laquelle est la plus à même de vous faire rêver et vous détendre ? » . Question tout sauf innocente. Un psychologue lui avait un jour suggéré d’affronter une peur en pensant à quelque chose de plaisant. Il n’y avait jamais vraiment cru, et il avait préféré appliqué la manière forte, celle consistant à accepter la peur jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’une vieille compagne muette, mais peut être que pour elle cela fonctionnerait, et lui remettrait un peu de lumière dans ses pensées. En attendant, ils marcheraient et quand ils seraient assez éloignés, ils feraient sans doute une pause. Ils verraient en temps voulu.





Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Lun 31 Mai - 0:36

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


"Je suis contente qu'il n'y ait aucun de ces monstres dans cette galaxie. On a suffisamment à faire avec les Wraiths et les Geniis".

Inutile de rajouter en plus un ennemi prétentieux et arrogant. Je n'avais jamais rencontré de Goa'uld, je ne savais même pas à quoi ils ressemblaient, mais les quelques récits que j'avais entendu ne me donnait pas du tout envie d'en rencontrer. Vortimer me parla ensuite du médecin qui l'avait pris en charge lorsqu'il avait contracté une maladie. Moins aimable que moi ? Je comprenais pour quelle raison le militaire préférait m'avoir moi comme médecin, plutôt qu'un homme comme lui. Il y avait de quoi se sentir flattée.

"Je pense qu'un médecin peu aimable ne devrait pas être médecin. A mon avis, il faut se montrer humain avec les patients pour qu'ils accordent leur confiance. Ce n'est jamais agréable pour quiconque de se faire soigner et de rester allongé sur un lit pendant des jours sans rien faire".

Vortimer n'était pas le patient idéal ? Cela m'intrigua.

"Ah bon ? Vous n'êtes pas facile, comme patient ? Je vais devoir sévir, si je vous ai comme patient ?"

Après en avoir terminé avec le vaccin, j'accompagnai Vortimer jusqu'à la salle de repos. Le militaire fit alors une remarque à propos de la machine à café. Une personne sérieuse et sans arrière pensée comprendrait tout de suite l'allusion à la machine. Mais cette remarque pouvait être attribuée à n'importe quoi. Et cela m'amusa. Je fixai Vortimer, avant de lui répondre en le taquinant.

"Vous parlez toujours de la machine à café, Capitaine ?"

Une fois dans la salle de repos, je préparai une tasse de café pour Vortimer, tout en lui racontant ce qui s'était passé sur la cité. Le soldat était absent, il ne pouvait donc pas savoir ce que les survivants avaient pu ressentir, même s'il avait ses propres expériences en la matière au travers de ses différentes missions. Je soupirai à ses paroles, en baissant les yeux. Vortimer posa sa main sur mon épaule pour tenter de me rassurer. La fin de sa remarque m'arracha un petit sourire malgré moi, bien que ressasser de douloureux souvenirs n'était pas le bon cadre pour être amusé.

"Merci. Je pense que j'ai eu beaucoup de chance d'avoir survécu. J'ai perdu quelques amis et des collègues de travail que je connaissais depuis quelques temps. Vous devez savoir ce que c'est ?"

J'ignorais comment un homme comme le Commandant avait pu réussir un coup d'état, et j'espérais ne plus revivre ça. Etre sur Atlantis lorsque la cité était attaquée par des Wraiths était une chose. Mais subir ce genre d'attaque au sein même de l'équipe d'exploration, parmi ses collègues, était hors norme. Je racontai par la suite mon vécu lors de l'opération Normandie, alors que je me trouvais au centre d'une véritable guerre, comme si j'étais une actrice tournant dans un film. Sauf que cette fois ci, c'était la vérité, j'aurais pu mourir. Depuis mon arrivée dans la galaxie de Pégase, j'avais connu beaucoup de situations désagréables, des missions périlleuses, frôlant la mort plusieurs fois. La peur était là, et pourtant, c'était tout de même grisant de vivre ça, au lieu d'avoir une vie tranquille et sans saveur sur Terre. Malgré le danger permanent, je n'échangerai cette vie pour rien au monde.

Vortimer accepta ma proposition de se promener un peu à l'extérieur, cela me soulagea. J'étouffai ici, j'avais besoin d'air. Et dans la forêt, il n'y avait pas besoin de masque pour se protéger. De quoi respirer mieux qu'ici. Alors que je tenais la tasse de café du militaire, ce dernier quitta le dispensaire pour aller chercher quelques affaires dans le jumper. Je sortis à mon tour, et attendis son retour. Arrivé à ma hauteur, je lui donnai sa tasse, et lui emboitai le pas en direction d'un sentier qui s'enfonçait dans la forêt. M'éloigner du dispensaire et du village me fit du bien. Une petite bise se levait, et je respirai profondément. L'air frais me fit beaucoup de bien. Nous nous éloignâmes du village en suivant le sentier. Je réfléchis quelques secondes à la question de Vortimer, tout en buvant une gorgée de café. Je dus retenir un soupir de bien être lorsque le liquide chaud coula dans ma gorge, cela était tellement agréable.

"Voyons voir ..." commençai je, avant de regarder autour de moi.

Tout était calme autour de nous, on n'entendait que le bruit du vent dans les feuillages, et le chant de quelques oiseaux. C'était très apaisant. Et j'aimais ça.

"Je dirais cette planète. Sans le virus, bien entendu. Avant que nous soyons appelés ici pour soigner cette épidémie, j'étais déjà venue sur cette planète. Elle est tranquille et calme. Je trouve cet endroit très reposant".

Je bus une autre gorgée de café, avant de reporter mon attention sur Vortimer.

"Et vous ? Vous avez visité des planètes où vous vous sentiez bien ?"

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Lun 31 Mai - 12:22

Vortimer Raven

Une piqure pour l’amitié




« Vous soignez des gens. Certains soignent des maladies. La différence est là. »

Il la regarda, la tête un peu penché sur le côté quand elle parla de sévir, d’un côté il se demandait comment elle pourrait se montrer, sous un air furieux -belle dans sa colère sans doute- mais il n’était pas non plus pressé d’avoir la réponse.

« Disons que rester au repos, ce n’est pas vraiment la première chose qui me vient à l’esprit. »

Lorsqu’elle lui demanda s’il parlait toujours de la machine à café, il la regarda, l’air interloqué, tardant à comprendre le sous entendu pourtant relativement évident. Lui, il ne voyait que la machine, et rien de plus. Elle, elle était partie sur un tout autre registre. Il ne savait pas trop comment répondre.

« A votre avis ? Pour ce qui dépasse la machine à café, ce sera à vous de vous forger un avis. »

Cette fois, il voyait bien le sous entendu qu’elle trouverait dans sa phrase. Si elle voulait jouer sur ce terrain, il lui prouverait qu’il n’était pas totalement étranger à ces suggestions un peu grasses, parfois un peu écouerantes et malaisantes. Devant ladite machine, il la remercia pour la tasse, attendant qu’il refroidisse un peu pour y tremper les lèvres. La langue brûlait ce n’était jamais plaisant.

« Je ne sais que trop ce que c’est. Mais le pire ne vient qu’après. » par là, il faisait référence à cette obligation morale de prévenir les familles du décès, d’expliquer pourquoi, comment, et parfois de mentir pour l’intérêt de la nation, du secret. Certes, il n’avait pas eu exactement les mêmes expériences, mais le ressenti n’était pas nouveau. Il était aussi vieux que l’espèce humaine, et se répétait inlassablement à travers l’histoire, rongeant les esprits comme une vieille gangrène. Il prit une gorgée de café, correct mais sans plus. C’était la fourniture classique, et non pas un grain particulièrement exceptionnel. Il aurait dû y ajouter un qualificatif, il aurait très certainement dit qu’il était un peu trop torréfié. Il leva son regard vers les frondaisons, observant la lumière verdâtre qui filtrait, les coins de ciel bleu, avant de le reporter sur le chemin qu’ils suivaient. L’endroit était agréable. Il écouta sa réponse à sa question, acquiesçant distraitement. L’endroit pouvait être agréable.

« Parfois. Il y en a eu une, le cadre était parfait. Petit problème, on a dû évacuer en urgence avec les scientifiques pour éviter de finir carboniser. Le volcan qui tronait derrière a explosé. Mais l’île elle même était très agréable, avec ses espèces de palmiers, son sable argenté, et dans la jungle ses arbres au bois rouge… »

Il marqua une pause dans sa phrase, réfléchissant aux planètes qu’il avait pu connaître. Des endroits charmants, il y en avait eu. Des endroits où il s’était senti bien, c’était une autre histoire. Il était plus facile de citer de belles planètes, car dans ce dernier cas il avait bien des exemples à offrir.

« Un autre coin plutôt agréable, je crois que c’était… P5… Peu importe. Paysage de montagne, petit lac clair, poissoneux. Des plantes qui sentaient bons les herbes aromatiques… Une équipe un peu louffoque, qui n’avait aucun autre souci à se faire que faire des prélèvements, explorer une caverne, vaguenoder et repartir par la Porte pour gagner le point de rendez vous avec l’Odyssée. »

Une mission tranquille, sans aucun problème. Mais cela n’en faisait pas pour autant le cadre idéal. Il avait renoncé depuis longtemps à le trouver, et en était venu à la conclusion que ce dernier n’existait pas tant par le paysage que par les circonstances et les personnes avec qui l’on se trouvait. Vortimer, appercevant une souche qui offrait un bon siège, la désigna et suggéra de s’arrêter là.

« Vous voulez faire une pause, profiter du coin ? »







Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Lun 31 Mai - 13:21

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


"Soigner seulement les maladies ne m'intéresse pas. On m'a souvent dit que je pouvais me montrer trop sensible avec les gens, comme Carson, mais je trouve que c'est plus intéressant de montrer de la compassion pour les patients en souffrance, plutôt que de ressembler à un robot sans sentiment".

Vortimer répondit à mon interrogation sur le genre de patient qu'il était. Sa remarque me fit sourire.

"Vous êtes comme quasiment tous les patients, incapable de rester sans rien faire, même si c'est pour votre bien. Ne jouez pas trop avec ça, sinon vous allez finir attaché sur le lit avec des sangles pour les patients récalcitrants".

Laissant le Capitaine avec ce sous entendu taquin, j'enchainai sur la machine à café, tout en me dirigeant vers la salle de repos avec lui. Ainsi donc, Vortimer était capable de jouer lui aussi. Il n'y avait rien de plus ennuyeux que de discuter avec quelqu'un qui avait un balai dans le derrière, coincé au point que toute plaisanterie était presque une hérésie. Et cette légèreté dans la conversation avait au moins le mérite de me faire penser à autre chose qu'à tous ces malades et morts parmi les villageois.

"Me forger un avis ? Intéressant. Attention, Capitaine, je pourrais vous prendre au mot, et venir vérifier" lui lançai je en plaisantant, arborant un sourire taquin.

La conversation devint plus morose une fois le café servit. Parler du coup d'état du Commandant, ou de la guerre pendant l'opération Normandie, avec les mauvaises conséquences pour les Atlantes, n'était pas une bonne idée pour égayer la situation. Vortimer comprit que j'avais besoin d'air, et il accepta de m'accompagner à l'extérieur pour marcher un peu. Prendre une pause dans le dispensaire n'était pas la meilleure solution. Une fois à l'extérieur, le militaire partit chercher de l'équipement, avant de m'emboiter le pas sur un sentier qui s'enfonçait dans la forêt, nous éloignant du village confiné. Prendre l'air était rafraichissant, et nous en profitâmes pour discuter de planètes visitées où nous nous sentions bien.

"Dommage pour cette histoire de volcan, les îles paradisiaques sont toujours magnifiques à explorer".

Vortimer mentionna ensuite une planète où, visiblement, rien ne s'était passé. Aucun danger. Pour un militaire, cela devait être frustrant, non ?

"Vous ne vous êtes pas ennuyé sur cette planète ? A regarder sans rien faire les scientifiques travailler, sans avoir de tâche à accomplir ? Il n'y avait même pas un seul ennemi ?"

Après plusieurs minutes de marche, Vortimer me désigna une souche, en me demandant si je voulais faire une pause ici. Le cadre était agréable. L'endroit était entouré par la végétation, il y avait un ruisseau qui coulait à quelques mètres seulement. Le bruit de l'eau était un son doux à mes oreilles, comme celui du chant des oiseaux. Un lieu parfait pour me reposer un peu. J'acquiesçai d'un hochement de tête, avant de m'asseoir sur la souche. Je finis par soupirer en fermant les yeux, profitant des quelques rayons de soleil qui perçaient les nuages pour inonder les lieux de sa lumière chaude. Cela me fit beaucoup de bien, c'était très agréable de pouvoir se poser un peu, loin du travail intense que j'abattais depuis ce matin.

"Ca fait du bien. Vous avez eu raison de m'obliger à prendre cette pause".

Je terminai mon café, avant de poser la tasse sur le sol. A ce moment là, mon estomac poussa un petit grognement, me rappelant que je n'avais rien avalé depuis un moment. Mon regard se posa sur le sac à dos que Vortimer avait emmené avec lui. J'hésitai un instant à demander au soldat s'il avait une barre de céréales, ou même une ration militaire, tant qu'à faire. Vortimer n'était pas sur cette planète pour ça, d'où mon hésitation à lui poser cette question. Mais finalement, la faim fut plus forte que le malaise.

"Je sais que c'est malpoli de ma part, mais vous n'auriez pas emmené quelque chose à manger ? Je meurs de faim".

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Lun 31 Mai - 15:52

Vortimer Raven

Une piqure pour l’amitié




« Sangler pour vos beaux yeux ? Ca reste acceptable. »

Il lui adressa un clin d’oeil plus que suggestif. Il avait immédiatement trouvé la manière de rendre les sangles moins effrayantes, en les extrayant purement et simplement du cadre strictement médical. Il n’était toutefois pas spécialement pour se faire attacher. Il n’y voyait qu’un énorme danger, pour des milliards de raison, allant de l’incendie à l’attaque.

« Vous êtes médecin, libre à vous de vérifier ce que vous voulez. Pour le bien d’Atlantis... »

Le café, avec sa noirceur tachetée de reflets bruns, apporta avec lui sa touche plus sombre à la conversation, moins agréable. Seul l’air rafraichissant, l’atmosphère moins pesante ne rendait pas la discussion totalement glauque. Heureusement elle retourna sur des terres moins entâchées par les mauvais souvenirs, pour aller sur les merveilles de la nature rencontrées au gré des voyages.

« Parce que je suis un militaire, je devrais être un gros taré qui a besoin de se prendre des balles pour m’éclater ? Moi, j’aime quand c’est tranquille. Juste à surveiller les scientifiques, c’est parfait. Vous faîtes votre patrouille, une pause café brownie et vous repartez vous promener. C’est le rêve ça ! »

Il la regardait se retenant de rire, tellement l’image de guerrier en manque de violence lui paraissait absurde une fois accolée à son nom. Non, jamais il ne s’ennuyait par l’absence de combat. Il n’était pas aussi archétypale.

« Non, ce n’est pas ennuyant. Et au moins l’on peut découvrir des mystères. »

Arrivée à la souche, Skyler reconnut qu’il avait eu raison de l’obliger à prendre cette pause. Il lui adressa un sourire qui semblait dire « je sais. » ou « évidemment », puis s’installa sur la souche, n’ayant guère envie de se vautrer dans l’humus, qui s’il dégageait une bonne odeur était encore humide, tâcherait ses habits, ce qu’il préférait éviter quand il n’était que question de s’asseoir et profiter du panorama.

« Heureux de vous l’entendre dire. Vous m’auriez dit le contraire, je vous aurais sanglé à un lit pour vous obliger à vous détendre… » glissa t il, lui laissant toute liberté pour interpréter ses paroles. Elle avait commencé plus tôt à parler de sangles de façon cocasse, elle n’avait qu’à assumer.

« J’ai. Barres de céréales et rations. Une préférence ? C’est fait pour. Alors soyez malpoli et abuser de mes ressources ! »

Il n’allait tout de même pas laisser mourir une femme de faim, alors qu’il avait de quoi la sustanter si facilement. Une barre céréalée, ou deux, une ration ou plus n’allait pas lui manquer. Il ne les avait prise que dans l’éventualité d’un problème pendant le trajet, qui l’obligerait à attendre plus d’une demi journée les secours. Il passa son sac devant lui, pour chercher les aliments plus aisément, tendant une barre à Skyler dès qu’il eut mis la main dessus. Un petit coup de fouet ne lui ferait pas de mal, mais si elle n’avait rien avalée depuis un moment, comme il le supputait, elle risquait de vite vouloir se faire un vrai repas.

« D’ailleurs… En quoi c’est malpoli ? Parce que je suis le seul à avoir quelque chose à se mettre sous la dent ? Mon but, c’était de vous pousser à vous détendre de toute façon… »



Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Lun 31 Mai - 17:37

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


La remarque de Vortimer m'arracha un petit rire amusé. Décidément, cet homme avait de l'humour, et il n'était pas le dernier à sortir des plaisanteries provocantes.

"Vous pourriez le regretter ! J'ai peut être de beaux yeux, mais je ne suis pas sûre que vous apprécierez ce traitement".

Il avait de la répartie, ça me plaisait. Un signe qu'on ne s'ennuyait pas avec quelqu'un comme le Capitaine. Libre de vérifier ce que je voulais parce que j'étais médecin ? Très bonne idée.

"J'en prends bonne note" lui dis avec un sourire aux lèvres.

La discussion devint plus détendue, alors que nous étions entrain de marcher dans la forêt. Vortimer semblait surpris que je l'associe à un besoin constant d'adrénaline pendant des combats. Visiblement, en l'écoutant, il était bien différent des autres militaires que j'avais côtoyé. C'était rare.

"Je suis surprise d'entendre ça. La plupart des militaires avec qui je suis partie en mission sont ... comment vous avez dit, déjà ? Des gros tarés qui aiment se prendre des balles pour s'éclater ? Beaucoup d'entre eux aiment les sensations fortes, ils adorent quand la situation dégénèrent, et ils n'attendent qu'une chose : se battre. De vrais bourrins".

Je soupirai discrètement.

"Et après, ils finissent à l'infirmerie où ils espèrent que nous, médecins, allons faire des miracles pour les remettre sur pied rapidement".

Vortimer était différent d'eux. Au moins, sa présence garantissait une certaine tranquillité dans ce genre de mission calme.

"Si un jour, je suis envoyée dans une mission tranquille, je penserais à vous pour qu'elle reste calme" lançai je avant de regarder le soldat, une lueur taquine dans les yeux. "Surtout s'il y a des brownies à la clé. C'est mon péché mignon".

Vortimer parla alors de la possibilité de partir plus facilement en exploration lorsque la situation était calme. Et notamment, des découvertes intéressantes. Ce qui m'intrigua.

"Des mystères ? Quel genre de mystère peut on découvrir dans ce genre de mission ?"

Assise sur la souche, je me décalai un peu pour laisser de la place à Vortimer. Il n'allait pas rester debout, ou s'asseoir dans l'herbe humide. Voilà qu'il me provoqua par rapport à ma précédente remarque, ce qui m'amusa.

"Dites plutôt que vous auriez essayé. Je ne suis pas si facile que ça à sangler !"

Je posai un regard sérieux sur Vortimer, empli de sous entendu, pour continuer ce petit jeu qui venait de s'installer entre nous avec nos allusions. Même si je me sentais trop fatiguée pour pousser la provocation plus loin aujourd'hui. Puis, n'y tenant plus, je me mis à rire doucement en détournant les yeux pour terminer mon café. Ce fut à ce moment là que mon estomac me rappela à l'ordre par un grognement. Mal à l'aise, j'osai demander à Vortimer s'il avait apporté un peu de nourriture avec lui, histoire de calmer ma faim.

"Je ne dirais pas non à une barre de céréales. Je n'ose pas vous demander une ration, même si c'est moins appétissant".

Je m'emparai de la barre que Vortimer me tendait, en le remerciant, puis j'ouvris le papier et mordis dedans. Mon corps en fut soulagé, je lui redonnai un peu d'énergie. J'en avais bien besoin. Je soupirai d'aise, tout en continuant de grignoter.

"Vous êtes venu ici pour apporter les vaccins et le matériel médical, pas pour apporter des rations alimentaires. C'était un peu gênant de vous poser cette question, j'ai l'impression de voler votre repas".

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Lun 31 Mai - 18:41

Vortimer Raven

Une piqure pour l’amitié




« Ah ce genre de gars là… Moi je me contente d’une bonne poussée sur la manette des gaz. C’est amplement suffisant pour ressentir l’adrénaline... »

Il était presque triste pour les fêlés du bocal qui aimaient se faire trouer la couane, être sous le feu ennemi. Cela n’avait rien d’un plaisir à ses yeux. Ce n’était qu’un moment d’angoisse, et de massacre. Il avait eu de la chance de ne pas trop cottoyer ce genre de phénomènes, mais il en avait connu des gars qui étaient complétement fous.

« Avoir une place dans vos pensées me fait honneur ! » répondit il, non sans un regard taquin, quelque peu appuyé avant d’ajouter, un peu plus sérieusement, « Mais plus qu’être dans vos pensées, c’est à vos côtés que je pourrais agir. »

Il hocha la tête. Les brownies, c’était de bonnes petites choses, et ce n’était pas si difficile à faire. Il y penserait, pour leur prochaine mission, d’autant que dans une boîte cela se transportait plutôt aisément. Il adorait voir la tête des gens quand il proposait « café brownie » sur un terrain. Lorsqu’elle parla des mystères qui pouvaient être découvert durant une mission paisible, il haussa les épaules. Cela pouvait être tout et n’importe quoi.

« Le pourquoi d’une pierre levée par l’homme. L’histoire racontée par un monument. Ce qui se cache derrière le regard d’un membre de la mission… Ce n’est pas sur le champ de bataille que l’on fait de telles découvertes, c’est en dehors. »

Par plaisanterie, il parla de la sangler, si elle avait refusé de se répondre et il ne put s’empêcher de sourire quand elle parla d’essayer. Peut être n’était ce pas simple, mais c’était toujours faisable. Physiquement, il avait de grande chance de l’emporter. Entier… Cela dépendait de la manière dont il s’y prenait.

« C’est un défi ? »

Son café terminé, il dévoila ses réserves, lui offrant une barre à se mettre sous la dent, niant de la tête quand elle avoua avoir le sentiment de lui voler son repas. Il n’avait pas prévu de manger une nourriture aussi peu qualitative, à moins d’y être forcé.

« J’espérais manger un peu mieux… Vous ne m’auriez même pas invitée à partager votre repas ??? »

Il secoua la tête, comme s’il était déçu, mais son visage moqueur le trahissait tout de suite. Il prit deux barres, une deuxième au cas où elle souhaiterait manger plus, la lui tendant en invitation à s’en saisir avant de s’attaquer au déballage de la sienne. Plus qu’une vraie faim, c’était dans l’idée de repousser un peu le moment où il aurait les crocs et se jetterait sur le premier morceau de viande venue sans se poser la question de savoir si c’était comestible.

« La prochaine fois, je prévois le pique nique ? »

La prochaine fois… Oui il pourrait se débrouiller pour avoir mieux qu’une ration et des céréales. Mais il ignorait quand il y aurait une prochaine occasion. Tout dépendrait des missions qui pourraient les réunir, car il doutait fort de voir des permissions tombées prochainement. Au mieux, il pourrait placer un rendez vous sur un jour de repos. Il secoua la tête, ce n’était pas encore le moment d’y penser, même s’il appréciait leur conversation et les sous entendus.




Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Lun 31 Mai - 19:51

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


Comme tous les pilotes, Vortimer avait sa dose d'adrénaline derrière les commandes d'un appareil, plutôt que se retrouver au sol, avec une arme à la main. J'acquiesçai d'un petit hochement de tête.

"J'imagine. Je vous fais confiance à ce sujet, je n'ai jamais expérimenté cette situation. Les avions et les vaisseaux spatiaux, ce n'est pas mon truc".

Déjà que je gardai un mauvais souvenir du BlackHawk faisant une chute libre lors de ma dernière mission, cela n'allait pas m'aider à apprécier de me retrouver dans un cockpit. Ca, et mon vertige qui me pourrissait la vie. Une mission calme, je n'en avais eu que trop rarement. En même temps, explorer une nouvelle galaxie remplie de dangers, il était normal de ne pas rencontrer souvent la tranquillité, non ? Les paroles de Vortimer me firent rougir une nouvelle fois. Maintenant que le masque n'était plus là, le militaire put sans peine contempler mes joues qui rosirent légèrement, tandis que je baissai la tête pour fixer le sol. Ses paroles étaient flatteuses, il fallait l'avouer. C'était toujours agréable de partir en mission avec un équipier qu'on appréciait, plutôt qu'avec des collègues désagréables, auxquels vous vouliez tordre le cou à chaque instant parce qu'ils étaient imbuvables.

Un peu gênée, je me mordis la lèvre, avant de lever les yeux pour les plonger dans ceux de Vortimer. Son regard était taquin, mais le ton de sa voix était sérieux. Je lui lançai un petit sourire en guise de réponse.

"Vous allez avoir du mal à me suivre en mission, alors que je suis tout le temps au sol. Et c'est hors de question pour moi que je vous suive dans votre F-302".

Par la suite, le militaire m'expliqua que c'était plus simple de découvrir de nouvelles choses en dehors d'un combat, lorsque la situation était calme. Il n'avait pas tort. C'était d'ailleurs dans ces moments là que les scientifiques découvraient des choses intéressantes. En cherchant, et non en tremblant de peur pour leur vie.

"Je comprends. Une fois qu'on a le temps d'analyser la situation, on peut découvrir des choses impossibles à distinguer pendant une guerre. Vous avez du en découvrir, des choses intéressantes".

Qui aurait cru que Vortimer se lancerait dans le jeu lancé depuis quelques minutes ? Il m'affronta du regard, en me demandant si ma taquinerie était un défi ou non. Je me mordis à nouveau la lèvre, tandis que mes yeux descendaient pour le détailler furtivement de haut en bas, avant de fixer à nouveau son regard.

"J'aime les défis" commençai je à dire avec sérieux. Je lui souris, avant de rire. "Mais pour aujourd'hui, c'est raté, vu que j'ai accepté de faire une pause".

Nul doute que si ce défi s'était concrétisé, Vortimer aurait pris l'ascendant sur moi. Avec mon poids plume, face à cette montagne de muscle, je n'aurais pas tenu longtemps. Mais j'aimais la provocation. Et le militaire était réceptif, ce qui rendait le jeu à la fois amusant et excitant.

"Pas de chance pour vous, il faudra attendre une prochaine fois si vous voulez relever le défi. Sauf si vous refusez par crainte de perdre, je comprendrais parfaitement !"

Et dire que je ne savais même pas me battre. Pensais je vraiment que quelqu'un comme Vortimer allait croire à cette intimidation ? Comme si j'avais des chances de gagner, bah tient. Mais c'était ça qui était drôle, non ? Ce petit jeu du chat et de la souris était grisant, et eut le mérite de me faire penser à des choses agréables plutôt qu'au reste du travail qui m'attendait.

Vortimer parut déçu que je ne l'invite pas à diner, mais en y regardant de plus près, il ne pensait pas un mot de ce qu'il disait. Je secouai la tête en souriant, avant de mordre à nouveau dans la barre de céréales. Un repas digne de ce nom, avions nous emmené ça sur la planète, ce matin ? Peut être bien.

"Je pense qu'il doit y avoir quelques rations dans la salle de repos. Mais à mon avis, personne n'a eu le temps de les manger".

Alors que je terminai la première barre de céréales, je regardai Vortimer qui faisait de même. Je me mis alors à attaquer la seconde barre, au moment où le soldat mentionna l'idée d'un pique nique. Une bonne idée pour passer un moment agréable entre amis.

"Pourquoi pas. Mais encore faut il tomber sur une mission commune. Dieu seul sait quand ça arrivera. Toutefois, si ça arrive, je saurais vous le rappeler".

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Lun 31 Mai - 23:33

Vortimer Raven

Une piqure pour l’amitié




« A ce point ? Un pilote un peu brutale vous a secoué par le passé ? »

Il demandait pour comprendre. Certaine peur pouvait être aisément vaincu, par une démonstration moins houleuse que l’expérience traumatique. D’autres motifs étaient eux quasiment insolvables, ou du moins ce n’était pas en collant la personne sur un siège que cela s’arrangeait. Il avait vu des pilotes traumatisés par un accident être incapable de reposer leurs fesses dans le siège. Il ne voulait pas la bousculer plus que nécessaire, et certainement pas la traumatisée encore plus, pour qu’elle lui en veuille à mort. Il ne fit qu’acquiescer silencieusement quand elle affirma que jamais elle ne montrait dans un F302. Elle était bien affirmative, mais un jour elle n’aurait sans doute pas le choix. Ce serait le F302 ou l’éternel regret de ne pas l’avoir fait. Elle oserait sans doute vaincre sa peur si elle savait que si elle s’y refusait, des milliers de victimes seraient à déplorer. Il n’arriverait toutefois jamais à mettre un coup de bluff pareil en place, et il n’était pas certain que l’occasion se présente de sitôt. Et il préférait sérieusement ne pas y être confronté.

« C’est cela. Et c’est dommage de voyager à travers l’univers et tout manquait pour attraper une balle qu’on aurait pu se prendre n’importe où. »

C’était perdre toute la beauté de cette expérience unique. Toutefois, il hésita, se demandant s’il avait découvert des choses si intéressantes que cela. Il avait pu voir des ruines, tomber sur de vieux restes d’une civilisation qui le laissa perplexe, s’étonner des similitudes et différences avec la culture terrienne, mais des choses intéressantes ? Il n’en était pas sûr. C’était assez subjectif tout cela de toute façon.

« Ce n’est ni l’heure ni l’endroit pour un tel défi. Et puis, nous aurions l’air fin devant un innocent visiteur si près du chemin… »

Mieux valait éviter d’être pris dans une position compromettante. Déjà que ce n’était pas toujours simple d’aborder une population indigène, alors si en plus ils se traînaient la réputation d’être des cinglés dépravés, c’était fini.

« Mais je ne crains pas la défaite. Elle fait partie du jeu.

Dans un coin, il nota que au mieux ils avaient des rations dans la salle de repos. Au moins, s’il devait resté plus longtemps que nécessaire, il n’aurait pas à compter sur les deux maigres rations qu’il se trimballait. Mais cela ne faisait clairement pas l’affaire s’il se mettait en tête de manger un morceau avec elle, dans un cadre plus agréable. Les rations, c’était tue l’amour. Et de retour de mission, à n’avoir manger que cela, l’estomac tendait à vous le faire savoir de la pire des façons. Le pique nique était une idée plus lointaine, mais bien plus intéressante.

« Il y aura l’occasion. Je n’en doute pas une seconde. Et j’espère bien que vous me le rappelerez ! »

Cela voudrait dire qu’elle était intéressée et ce que l’idée d’un agréable moment, entre amis, n’était pas pour lui déplaire. Il devrait toutefois faire attention à n’en pas faire trop, et ne pas se montrer d’une guimauve écoeurante. Il détestait tomber dans l’excès.

« Cette planète manque de fougère pour se faire un matelas. » il n’en avait vu nulle trace sur le chemin, et constatait ainsi que dans le cas où il aurait fallu passer la nuit dans les bois, il n’y aurait rien eu de mieux qu’une vieille souche, ce qui manquait cruellement de moelleux. Et si elle avait manifesté une envie de s’allonger, les feuilles mortes auraient été leurs seules amies.

« Vous voulez continuer de marcher ou vous préférez vous coucher sur cette souche ? » il n’avait pas trouvé mieux comme sous entendu, pour reprendre le registre complétement coquin et léger qui les avaient amusé jusque là.



Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Mar 1 Juin - 0:12

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


Je fis une petite grimace en serrant les dents, lorsque Vortimer me demandant si j'avais eu une mauvaise expérience avec un pilote. Ce qui aurait pu expliquer mon aversion pour les vaisseaux, mais le militaire était loin du compte. Si ce n'était que ça, trouver un bon pilote aiderait probablement à voler en toute tranquillité, mais ce n'était pas du tout ce cas de figure qui m'embêtait.

"Non, ce n'est pas ça, c'est ..."

Je baissai les yeux, persuadée que ma phobie ferait rire Vortimer. Les gens qui ne connaissaient pas ces peurs viscérales ne comprenaient pas du tout ceux qui en souffraient. Ils ne comprenaient pas que, malgré l'envie de surmonter cet obstacle, une phobie était très difficile à surmonter. Voir impossible dans beaucoup de cas. Je passai brièvement le bout de ma langue sur mes lèvres, avant de poursuivre, toujours en évitant le regard du soldat.

"J'ai le vertige. Voir le vide me tétanise, je panique complètement. Sur Atlantis, je ne m'approche jamais de la rembarde des balcons. Ca me terrifie. Alors, un vaisseau comme le F-302 où on ne voit que ça ... non merci".

Je soupirai, comme si j'avais honte d'avouer cette faiblesse handicapante. Heureusement, la conversation bifurqua sur des sujets plus plaisants, comme la découverte de planètes agréables à visiter, des mystères à découvrir, alors que nous étions assis sur une souche en plein milieu de la forêt, entrain de profiter de ce moment apaisant. Puis, vint le moment du défi qui me fit rire, me lançant dans le jeu parce que Vortimer avait également décidé d'y jouer. Il aimait les défis, moi aussi, même si je me doutais de perdre celui là. Pas question de le montrer.

Lorsque Vortimer imagea une vision dans laquelle un autochtone nous surprendrait dans une position peu orthodoxe, l'un attaché avec des sangles par l'autre, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire, amusée. Un rire sincère, cristallin, agréable à entendre car il prouvait l'amusement que me procurait le militaire pendant cette pause inespérée.

"Effectivement, on va éviter ça. Sinon, je doute que les villageois nous laissent retourner chez eux sans nous chasser à coups de pelle et de fourche".

Rire me fit du bien. Cela faisait longtemps que je n'avais pas rit de cette manière. Je me calmai peu à peu, alors que Vortimer poursuivit le jeu en me défiant à nouveau. Je le regardai dans les yeux, en souriant.

"Moi non plus, je n'ai pas peur de perdre. Quand vous voulez, Capitaine" lui lançai je sur le ton de la provocation, pour le taquiner gentillement.

L'arrivée des barres de céréales furent les bienvenues, mon corps avait vraiment besoin d'énergie. L'idée d'un pique nique était intéressante, et l'entrain du militaire m'amusa.

"J'espère pour vous que nous seront seulement tous les deux, le jour où vous prévoirez un pique nique. S'il y a toute une équipe, ça va vous coûter cher".

Je terminai la deuxième barre de céréales, cela me fit du bien. Et alors que je me laissai aller, à profiter d'un léger courant d'air frais qui caressait mon visage, Vortimer me parla de l'absence de fougère pour faire un matelas. Sur le coup, je ne compris pas ses paroles, et je fronçai les sourcils en le regardant. Pourquoi parlait il de fougère et de matelas ?

La réponse à mes interrogations arriva par la suite, lorsque le militaire me demanda si je souhaitais m'allonger sur la souche pour dormir un peu. Ou si je préférais continuer de marcher.

"M'allonger ici ?"

Autant dire que ma surprise fut totale. Je ne m'étais pas attendue à une telle proposition de la part de Vortimer. Certes, vu mon état d'épuisement, une petite sieste me ferait du bien. Mais vu la tournure qu'avait eu la conversation un peu avant, je ne pus m'empêcher de penser à autre chose. D'ailleurs, je poursuivis sur la lancée du jeu.

"Si j'acceptes, vous vous dévouerez pour me servir de couverture, c'est ça ?"

Bien que l'idée de dormir un peu était tentant, l'endroit n'était pas agréable. La souche était trop dure et irrégulière. S'allonger dessus me donnerait mal au dos à coup sûr. Je me levai tant bien que mal, en déclinant la proposition de Vortimer.

"Je préfère continuer de marcher un peu. Quelque chose me dit que je dormirais mal sur cette souche".

Je lançai un petit regard malicieux au militaire.

"Si j'ai mal partout, vous serez obligé de me porter pour rentrer au village".

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Mar 1 Juin - 13:01

Vortimer Raven

Une piqure pour l’amitié



La raison était en effet tout autre, mais elle ne prêtait pas à rire. Du moins, Vortimer n’était pas ce genre de type qui en riait.
« C’est plutôt gênant en effet, mais on fera avec. »

La conversation biffurqua sur des sujets plus légers, pour ne pas dire frivoles, et sans surprise, Skyler confirma que s’amuser à se sangler en pleine nature n’allait pas arranger les relations avec les villageois. Vortimer eut même un rire en les imagineant les chasser à renfort de pelles et de fourches, et il garda le sourire en voyant qu’elle ne reculait pas devant le défi. Elle n’avait pas froid aux yeux.

« Je serais surpris que nous n’ayons pas l’occasion rêvée un de ces jours. »

Il était vrai qu’une équipe entière, cela serait plus compliqué pour faire un pique nique. Et pour ne rien arranger, il aurait l’air tarte avec son panier repas, ses rôts, pâtés et venaisons, digne d’un rendez vous galant. Les blagues débiles risquaient alors de filer, et ça réputation en prendrait nécessairement un sacré coup. Non, mieux valait une mission plus propice à l’égarement, sans parasites pour tenir les lumières.
A sa proposition de continuer de marcher ou s’allonger sur la souche pour piquer un somme, Skyler lui sembla marquer un temps d’arrêt, comme s’il avait proposé plus qu’un peu de repos. Il eut un rire quand elle demanda s’il servirait de couverture. C’était une idée.

« Hum. Ce n’était pas tout à fait l’idée. Mais si vous craignez d’avoir froid... »

Il lui adressa un clin d’oeil, haussant les épaules quand elle décréta préféré marcher un peu, ajoutant une pique bien malicieuse à laquelle il ne manqua pas de répondre.

« Cela ne tient qu’à vous, belle dame ! »

Il se releva à son tour, parcourant les environs du regard, avant qu’ils ne se remettent en marche.

« Je ne devrais pas avoir de mal à vous soulever. »

Et encore une fois un regard malicieux fut échangé. La machine était lancée, elle n’était pas prête de s’arrêter de sitôt.
Ils suivirent le sentier, les arbres, à mesure qu’ils s’éloignaient du village se faisaient plus denses, plus larges. Le chemin se rétrécissait, des embranchements se dessinaient, marquant des pistes d’animaux. Des fleurs dans les tons violacées pointaient vers la lumière, dégageant une légère odeur. Quelques ronciers se montraient, parfois quelques fruits des bois mais Vortimer se retint d’y toucher. Il serait dommage de mourir intoxiqué parce qu’il avait cru qu’il s’agissait de mûres ou myrtilles sauvages. Ici, loin de chez lui, les fruits défendus étaient ceux poussant sur les arbres.

« Il est vrai que l’endroit est accueillant et invite à s’arrêter un temps. Je me demandais en arrivant si la zone de la Porte n’était pas sujette aux inondations… Le terrain me semblait assez humide… Si c’est le cas, je ferais peut être bien de vérifier la météo… Au cas où j’aurais le bonheur de rester coincé ici avec vous. »

Il y aurait nettement pire, et l’idée que la météo le bloque sur la planète, avec elle n’était pas pour lui déplaire. Le seul problème était qu’il disposait d’un jumper, et que même sous l’eau, il pourrait traverser la Porte. Il ne risquait pas de pouvoir faire le coup de la panne avec un engin pareil. Il ne résisterait pas à la première question d’un technicien, puisqu’il ne comprenait pas grand-chose à la mécanique qui les faisait tourner, au contraire de celles des différents appareils qu’il avait eu l’occasion de piloter.


Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Mar 1 Juin - 14:52

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


Je fus soulagée de voir que Vortimer ne riait pas en ayant appris l'existence de ma phobie. Au moins, il ne se moquait pas. Un bon point pour lui. J'en avais connu, des gens qui se marraient en apprenant que j'avais peur du vide. Autant dire que ma main partait rapidement dans ces cas là, et que la gifle, ils ne la voyaient pas venir. Mais heureusement pour Vortimer, il ne reçut aucune baffe. La conversation sur les sangles et le défi, puis au sujet du pique nique, détendit l'atmosphère. J'acquiesçai aux paroles du soldat.

"Je sais que la plupart des missions effectuées sont dangereuses, et qu'il y a très souvent des imprévus. Mais ça doit bien exister, des missions calmes et sans danger dans la galaxie de Pégase. Et puis, il y a également le continent. Ou des ailes de la cité suffisamment reculées pour ne pas être dérangés par les pique assiette en tous genres".

Il fallait bien le reconnaitre, Vortimer avait l'air sympathique. Je m'entendais plutôt bien avec lui, il avait du répondant, alors pourquoi ne pas devenir son amie, et passer du temps ensemble ? Sa proposition me prit au dépourvu, et bien que tentante vu mon état, je la déclinai. Non sans lancer une petite plaisanterie taquine à son égard.

"Ah oui ?" commençai je à dire, sans le quitter des yeux pour le chercher. "Et si je vous dis que j'ai froid, vous feriez quoi ?"

De la pure provocation, et ce sourire malicieux sur mes lèvres démontrait que j'adorais le taquiner. Vortimer voulait jouer, alors nous étions deux. D'ailleurs, il savait parfaitement comment s'y prendre pour gagner le duel, car il répondit à ma remarque sur le fait de me porter jusqu'au village en cas de nécessité. Sa remarque m'amusa.

"Vous ne devriez pas avoir de mal à me porter ? Intéressant".

Je laissai un petit silence s'installer, avant de poursuivre.

"Mais ça dépend de combien de temps vous pouvez me porter. Est ce que vous êtes endurant ?"

Encore une phrase pleine de sous entendu pour jouer. Fière de moi, sans me départir de mon sourire, je repris la route pour continuer de marcher un peu. Ce duel n'était pas prêt de s'arrêter, et c'était plaisant, je devais l'avouer. Vortimer y répondait, ce qui rendait ces petites joutes intéressantes.

Au bout d'un moment, le sentier se rétrécit. Il n'y avait de la place que pour une seule personne. Je passai alors devant Vortimer pour ouvrir la marche, écoutant les propos du militaire concernant la zone de la Porte des Etoiles.

"Vous avez raison, cette zone est souvent inondée pendant la saison des pluies. J'ai entendu dire qu'il pouvait pleuvoir pendant des semaines sans s'arrêter. Voir des mois. La Porte des Etoiles se situe dans une vallée, c'est pour ça que la zone est souvent inondée. Le village dans lequel nous sommes est en hauteur, il est épargné".

Tout en marchant, je tournai la tête pour regarder Vortimer.

"Mais ne vous en faites pas, la saison des pluies est terminée. Il y a encore des averses, mais rien de bien méchant. Elles ne durent pas longtemps. Cela dit ..."

M'arrêtant de marcher, je me tournai vers Vortimer en prenant un air faussement colérique. Je pointai un doigt accusateur dans sa direction, touchant presque son torse.

"S'il pleut, ça sera de votre faute, maintenant que vous en avez parlé !"

Mon air était sérieux, le militaire pourrait peut être croire que je ne plaisantais pas, et que je lui en voudrais s'il se mettait à pleuvoir. Cependant, le sourire qui étira mes lèvres quelques secondes plus tard démontra que je n'étais pas du tout fâchée contre lui. Sans attendre, je fis demi tour, et repris ma route, amusée d'avoir affronté Vortimer de cette manière. Alors que j'avançais sur le sentier étroit et presque recouvert de végétation, je ne remarquai pas la racine qui sortait de terre. Probablement à cause de ma fatigue et de mon inattention causée par la conversation que j'entretenais avec Vortimer. Mon pied se prit dedans, et je trébuchai en avant en poussant un petit cri avant même de réaliser ce qui m'arrivait.

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Mar 1 Juin - 15:32

Vortimer Raven

Une piqure pour l’amitié



Une aile isolée de la cité. L’idée était bonne. Une salle, avec une grande baie vitrée pour observer la mer devait bien se trouver. En aménageant un peu l’endroit, il y avait matière à obtenir quelque chose de tout à fait correct. C’était peut être même mieux encore qu’une planète, puisque Atlantis bénéficiait d’une certaine paix, sans Wraiths, ou autres créatures meurtrières.

« En effet… Sous prétexte d’explorer une zone… Sur notre temps libre… Pour le bien de la cité évidemment… »

Une bonne excuse pour disparaître des radars, quelques heures sans que personne ne pense immédiatement à les chercher. C’était parfait. Il grava donc dans sa mémoire de regarder comment il pourrait procéder, pour profiter des mystères d’Atlantis, et quand. Quant au continent, l’idée était bonne aussi. Il ne l’avait pas encore visité et il devait avoir des recoins discrets bien agréable à offrir.

« Ce que je ferais… Voyons… Je ne voudrais pas vous gâcher la surprise ! »

Une réponse pleine de mystères, qui lui permettaient de botter en touche, d’offrir toutes les réponses qu’elle pourrait imaginer, sans ne rien dire vraiment. Il n’allait pas simplement briser le jeu en disant qu’il lui donnerait sa veste en guise de couverture, et il ne se voyait pas décrire ce qu’il pourrait tenter. Il fallait tout de même savoir garder un peu de retenu.

« Oh.. Assez pour ne pas m’effondrer avant d’arriver à notre destination, et remplir le rapport. » il laissa le silence retombé, non sans plonger son regard dans ses yeux, pour renforcer tout le suggestif de ses paroles. La joute devenait particulièrement intéressante, et osée. Elle n’avait pas intérêt à fuir la prochaine fois, ou elle gagnerait l’image d’une simple allumeuse pour le capitaine. Ce qui serait un peu dommage, tout de même.

Il hocha la tête, lorsqu’elle lui confirma que la zone de la Porte était inondable, mais que la saison des pluies était passée. Il eut un rire bref quand elle affirma que s’il pleuvait ce serait de sa faute. Il ne croyait aucunement à ce genre de supersitition et il était clair qu’elle ne disait cela que pour le taquiner.

« Craindriez vous de finir trempée ? Le ciel est au beau pourtant... »

Il secoua la tête, alors qu’elle pivotait pour reprendre sa marche, se retenant de sourire bêtement devant les images qui lui traversait l’esprit quand elle poussa un petit cri et qu’il la vit basculer en avant, chutant à cause d’une racine. Par chance, il ne se trouvait qu’un pas derrière elle et il parvint à la retenir, en la ceinturant, alors que son pied dérapait sur les feuilles mortes. Sa chance fut de trouver une racine pour prendre appui et reprendre l’équilibre ; dans le cas contraire, ils auraient tout deux rouler au sol.

« Tout va bien ? »




Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Mar 1 Juin - 16:25

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


L'idée de faire ce pique nique sur la cité, dans une aile assez éloignée et tranquille semblait intéresser Vortimer. Je le dévisageai lorsqu'il souligna qu'il fallait trouver un prétexte pour qu'un militaire et un médecin s'engouffrent dans les tréfonds d'Atlantis, loin des zones habitées.

"Pour le bien de la cité ... oui, bien sûr !"

Comme si j'allais croire que le prétexte donné allait être de s'occuper de la cité et de ses habitants. N'importe quelle idée allait attiser la curiosité des équipes techniques situées dans la salle de contrôle. Je faisais confiance à Vortimer pour trouver des excuses, et avoir de bonnes idées. Comme celle que j'attendais lorsque je lui demandais ce qu'il ferait si j'avais froid. Je fronçai les sourcils devant son manque de réponse.

"Hé !"

Autant dire que Vortimer venait de trouver la bonne solution pour me taquiner sans que je puisse réagir et le contredire.

"Comment ça, vous ne voulez rien me dire ? C'est injuste ! Allez, dites le moi !"

Bon, le regard du chat potté n'allait probablement pas marcher. L'air amusé de Vortimer me poussa à jouer davantage avec lui avec cette histoire d'endurance. Là aussi, il me répondit avec malice.

"C'est une nouvelle intéressante. Je vais peut être en abuser, et vous demander de me porter à chaque fois que nous seront en mission ensemble. Histoire d'éviter de marcher".

Avec un air satisfait, je fixai Vortimer dans les yeux. Non pas que je n'aimais pas marcher. Au contraire, j'étais sportive. Mais le militaire semblait se venter de pouvoir me porter assez longtemps. Je décidai donc d'en profiter en le provoquant à nouveau. A sa question, je haussai les épaules, avant de reprendre ma route.

"Pas vous ? C'est désagréable d'être trempé. Et ce n'est pas parce que le ciel est bleu pour l'instant, que les nuages ne peuvent pas débarquer à l'improviste".

A force d'être inattentive et d'avoir les sens un peu endormis, je trébuchai sur une racine qui manqua me faire tomber. Heureusement, Vortimer me rattrapa à temps en me ceinturant par la taille, lui même ayant failli glissé dans son action. Je me retrouvai presque suspendue en direction du sol. Si le militaire me lâchait, je n'avais rien pour me rattraper.

"Ca va. Je n'ai pas vu la racine. Et vous ?"

Après tout, je l'avais senti glissé sur le sol, il aurait pu se blesser aussi. Je remarquai alors qu'il continuait de me tenir, bien que je m'étais redressée suffisamment pour être stable sur mes pieds.

"Heu ... vous pouvez peut être me lâcher, maintenant. Non ?"

Non pas que ça me dérangeait, mais la situation ne se prêtait pas à temps de proximité. Lorsque Vortimer desserra son étreinte, je me raclai la gorge, avant de le regarder.

"Merci. Sans vous, je me retrouvais par terre. Un peu plus, et j'aurais pu vérifier si vous étiez effectivement endurant en me portant jusqu'au village" lui lançai je avec un petit sourire.

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Mar 1 Juin - 18:00

Vortimer Raven

Une piqure pour l’amitié




« A vous préférez le sport de chambre à la marche ? » répondit il, sans détourner le regard. Il doutait d’être à même de la porter à chaque fois, ne serait ce que parce que le trajet jusqu’à la Porte pouvait s’avérer long et que les circonstances ne le prêtaient pas nécessairement. Il ne retira toutefois pas sa parole. Il pouvait la porter un bon moment. C’était l’avantage d’être un peu sportif.

« Ce n’est pas toujours désagréable que d’être mouillé... » son regard se fit insistant, quelques secondes avant qu’il n’acquiesce. Il était vrai que le temps pouvait changer subitement mais il doutait que cela se produise dans l’heure à venir. Aucun signe avant coureur ne permettait de le prédire. « J’en doute mais c’est possible. Il y avait bien quelques nuages à l’horizon tantôt... »

Peu après, Skyler manqua de tomber, et si le pilote n’avait eu le réflexe de la retenir, elle aurait pu goûter à la terre, et sans doute se faire mal, entre les pierres et racines qui ornaient le sentier. Il la redressa, gardant sa prise sur elle un peu plus longtemps que nécessaire, un peu comme s’il rechignait à la relâcher si facilement. Il n’aurait pas voulu qu’elle retombe aussitôt…

« Oui… Bien sûr… » s’excusa t il en relâchant son étreinte, progressivement, s’assurant qu’elle ne défaille pas. Une chute pareille, c’était un coup à se tordre la cheville. Il recula d’un pas, pour la regarder. Elle n’avait pas l’air de s’être fait de mal.

« Il m’aurait fallu rester pour prendre soin de vous jusqu’à la fin de votre mission… Pour ne pas priver la sécurité d’un effectif... »

Un peu trop lourd ? Peut être. Il n’était plus à ça prêt.

« Heureusement que j’avais l’oeil sur vous… On continue ou… ? » il eut un petit sourire, tout en laissant traîner la fin de sa phrase, curieux de voir ce qui pourrait jaillir comme pique de la bouche de Skyler. Lorsqu’ils reprirent leur marche, il laissa son regard se promener, s’assurant qu’elle ne cachait pas une douleur quelconque, et en profitant pour admirer le paysage. Il n’y avait après tout pas de mal à ça. Pour lui éviter de retomber, il vint se placer à côté d’elle. Le sentier était peut être étroit, mais assez large pour deux. Plus loin il s’élargissait même un peu, et semblait se scinder en plusieurs embranchements.

« Hum… Soit l’on envisage de faire une boucle et je dirais que prendre sur la gauche ne serait pas une mauvaise idée, soit nous continuons un peu tout droit et revenons sur nos pas quand nous en aurons assez… »





Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Mar 1 Juin - 18:38

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


A la question de Vortimer, je tournai vivement la tête pour le dévisager, les joues rosies. Je ne m'étais pas attendue à une remarque aussi ... directe. J'en fus tellement surprise que j'eus du mal à trouver une réponse à donner.

"Heu ... et bien ... je ..."

Décidément, cet homme appréciait me provoquer, il venait de réussir à me faire perdre mes moyens. Non seulement, il me laissait sur ma faim en ne répondant pas à mes propres interrogations. Mais voilà que maintenant, il n'hésitait pas à poser des questions aussi ouvertes et franches par jeu. Vortimer venait de me déstabiliser complètement, car cette simple question était d'un tout autre niveau que le petit jeu que nous avions démarré entre nous.

Après quelques secondes de silence, je me repris, et lui souris pour reprendre la provocation, afin de lui clouer le bec.

"J'avoue que les deux cas de figure sont tout aussi intéressants l'un que l'autre ! Et vous ? Vous avez une préférence ?"

Par la suite, je fronçai les sourcils lorsque que Vortimer m'annonça que ce n'était pas désagréable d'être mouillé. Je voyais bien à quoi il faisait allusion, mais je décidai de jouer avec lui en parlant de tout autre chose.

"Vous avez raison. Se mouiller en allant nager dans une piscine ou dans un lac, c'est agréable".

Regardant le militaire avec fierté de ma petite taquinerie, je levai alors les yeux. Le ciel était bleu, pour l'instant. Mais je me méfiai.

"Peut être. Mais les montagnes ne sont pas très loin. Le temps sait être très changeant".

Après ma petite mésaventure avec la racine qui aurait pu me blesser si j'étais tombée, je demandai à Vortimer de me lâcher, maintenant que j'étais hors de danger. J'étais un peu gênée, mais je comprenais que Vortimer voulait vérifier que je ne risquais plus rien. Je le rassurai avec un petit sourire, avant de le chercher à nouveau. Le soldat ne manqua pas de répondre.

"Heureusement que je ne me suis pas blessée, alors. Je m'en serais voulue de vous priver de faire votre travail de militaire, en assurant la sécurité du village, pour pouvoir vous occuper de la santé d'un médecin".

Après avoir joué à l'ange gardien, Vortimer me demanda si je voulais continuer de marcher. Cette petite balade m'avait un peu requinqué, et pour l'instant, mes collègues ne m'avaient pas appelé. J'avais probablement encore un peu de temps avant de retourner travailler.

"On continue un peu. Si ça ne vous dérange pas".

Nous reprîmes notre route, et cette fois ci, Vortimer marcha à mes côtés, même si le sentier était encore un peu étroit. Il voulait sûrement m'éviter d'autres ennuis. Quant à moi, je jetai régulièrement des regards sur le sol pour voir où je marchais. Il valait mieux éviter que je chute une nouvelle fois, et que je prenne le risque de me blesser. Arrivés à un croisement, j'observai chaque chemin, tout en écoutant le soldat.

"Et bien ..."

Je m'interrompis quelques secondes, détaillant chaque chemin. Je tournai la tête plusieurs fois, avant de décider de faire confiance à Vortimer en lui désignant le sentier de gauche.

"On peut aller par là. On fait la boucle, et on revient au village. Ca m'aura permis de prendre suffisamment l'air. Ca vous convient ?"

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Vortimer Raven
Capitaine
Pilote F-302
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Daedal10
√ Arrivée le : 18/05/2021
√ Nationalité : Américaine

√ Gène : ATA
√ Messages : 65
√ Localisation : Dédale

Liste de vos DC : Hailey - Lorn - Vortimer

Mar 1 Juin - 19:46

Vortimer Raven

Une piqure pour l’amitié



Trop directe, la question l’avait perturbé. Il fallut quelques temps avant qu’elle ne se reprenne et ne tente de lui clouer le bec, et elle put pensée qu’elle avait gagné car il tarda à répondre, réfléchissant s’il était plus amateur de sport d’extérieur ou de chambre, et surtout comment s’en sortir avec le sujet tout sauf innocent de leur conversation.

« Tout dépend des raisons et du contexte… »

Il ne pourrait pas vraiment faire mieux, sans rentrer plus dans le vif du sujet. Au moins, il n’était pas resté à la regarder bêtement, en ouvrant et fermant la bouche sans savoir que dire.
Il fut ensuite question de l’humidité, et du plaisir d’être mouillée. Evidemment, elle ne sauta pas à pied joint dedans, se contentant de l’innocente nage, dans une piscine ou un lac. Elle faisait tout pour l’agacer, en ne prenant pas à pleine main cette perche.

« En effet… Pour notre troisième rencontre peut être ? » . La cité pour la prochaine fois était la piste la plus probable, et s’ils étaient amenés à se revoir, il pouvait fort bien envisager un cadre plus idylique, plus naturel. Il la regarda, avant d’accompagner son regard vers le ciel, tentant de chercher des formations nuageuses, mais ne voyant rien à cause des arbres. De toute façon, s’il y avait pluie, ils étaient bon pour prendre l’eau.

« En effet… Cela aurait été bien dommage… Mais vous auriez pu m’expliquer comment être un bon assistant non ? »

Il lui demanda ensuite si elle souhaitait continuer de marcher, ce qu’elle préféra.

« Au contraire. »

Lorsqu’ils arrivèrent à l’intersection, elle porta sa décision sur la boucle, ce qui était la meilleure chose à faire pour éviter la redondance du trajet.

« Parfait. Si vous êtes encore là demain, et que je ne suis pas rappelé, je vous en imposerai une nouvelle si cela vous va ? »
En parlant de rentrer sur Atlantis, il se demanda si le vaccin était suffisant, ou s’il était censé profiter d’un temps d’observation, dans un environnement contrôlé. Une dose protégée peut être, mais si le virus était virulent, de ce qu’il en savait… Ce n’était peut être pas une bonne idée que de rentrer de suite.

« Question idiote mais… Est ce que je suis censé observer un délai avant de rentrer sur Atlantis ou le vaccin est une protection suffisante ? Après tout… Si c’était le cas il serait de bon ton que je passe un appel en ce sens, pour prévenir le commandement… »

Suivant la réponse, il allait peut être demandé l’envoi de quelques effets. S’il devait resté plus d’une journée, il manquerait certainement d’un petit confort, même s’il pouvait s’en passer et disposer du strict minimum.



Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Skyler McAlister
Médecin Neurochirurgien
Bannière perso (image 901x180px) : Une piqûre pour l'amitié [Vortimer] Bannie16
√ Arrivée le : 08/07/2017
√ Nationalité : Anglaise / Irlandaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 443

Mar 1 Juin - 20:43

Skyler McAlister



Une piqûre pour l'amitié

Skyler & Vortimer

◊ ◊ ◊


Devant son silence, je pensai avoir gagné la joute verbale. Mais non, Vortimer me répondit après de longues secondes. Enfin, répondre était un bien grand mot, vu qu'il éludait quelque peu ma question.

"Je vois. Bon, comme vous ne répondez pas à ma question, je vais répondre pour vous. Je dirais que vous avez une préférence pour ..." commençai je à dire en faisant mine de réfléchir. Avant de prendre un air totalement innocent pour terminer ma phrase. "... la marche, c'est ça !"

Vortimer voulait me taquiner, je pouvais faire la même chose. Je remarquai bien cette lueur d'agacement dans son regard lorsque je répondis à côté à son interrogation sur l'humidité. Cela m'amusa, et je ne pus m'empêcher de sourire à sa remarque.

"Vous avez bien l'air sûr de vous, Capitaine. Qu'est ce qui vous fait penser qu'il y aura une troisième rencontre ?"

Nous parlâmes d'une potentielle blessure qui pouvait m'arriver, et des conséquences que cela allait avoir sur la mission. Vortimer suggéra alors que je fasse de lui son assistant. Je secouai la tête, pas du tout convaincue.

"Mmmmhhhh ... vous avez des compétences en soins, au moins ?"

J'attendis la réponse de Vortimer, même si je me doutais de ce qu'il allait me dire. Si le militaire avait eu une quelconque connaissance des soins, Atlantis l'aurait envoyé en tant que renfort, et non pilote, pour soutenir l'équipe médicale.

"Sans ça, difficile de jouer les assistants".

Après avoir accepté de continuer de marcher, nous arrivâmes à une bifurcation. Je décidai de changer de chemin pour voir autre chose, avant que le sentier ne nous ramène au village. Vortimer posa plusieurs questions sur la situation du village et l'épidémie. Il se demandait même si je serais encore là le lendemain. Rien qu'à cette idée, je soupirai.

"J'espère bien en avoir terminé avec cette épidémie au plus tard ce soir. Ou être relevée pour pouvoir rentrer sur Atlantis. J'ai hâte de prendre une bonne douche, de prendre un repas copieux, et de retrouver mon lit pour une nuit complète de sommeil".

Alors que nous parcourions le sentier, Vortimer s'interrogea sur le vaccin. Je comprenais ses doutes, et je me voulais rassurante. Je secouai doucement la tête, avant de le regarder avec sérieux.

"Ce n'est pas une question idiote, c'est normal de se poser des questions dans ce genre de situation".

Je réfléchis quelques secondes, avant de lui répondre.

"Le vaccin est suffisant, de ce qu'on sait. Mais en retournant sur Atlantis, il y aura un protocole de sécurité à suivre. Pour vous, mais aussi pour moi et tous ceux qui sont sur cette planète. Vous allez devoir être mis en quarantaine le temps qu'un médecin vous examine, au cas où. Il va s'assurer que vous n'avez pas contracté la maladie en dépit du vaccin, et que vous ne l'avez pas emmené avec vous sur la cité, pour éviter toute contamination. Une fois les tests négatifs, vous serez libre d'aller où vous voulez. Ca ne devrez pas prendre trop de temps".

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 2

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum